Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

GROGNIER Louis Furcy (1773-1837)

par Christian Bange.

 Né à Aurillac (Cantal) le 20 avril 1773 (et non 1774, 1775 ou 1776, comme l’indiquent ses biographes), baptisé le surlendemain en l’église Saint-François, il est fils d’Antoine Grognier (Aurillac Notre-Dame 21 juin 1744-1787), alors premier huissier audiencier au bailliage et siège présidial d’Aurillac, ensuite juré priseur, et de Françoise Bruel (décédée à Aurillac le 6 juin 1837, à 84 ans), mariés à Aurillac le 24 novembre 1772. Parrain : son grand père, Furcy Grognier (décédé en 1775), ancien premier huissier au bailliage ; marraine : sa grand-mère maternelle, Élisabeth Delpuech. Deux de ses frères sont prénommés également Louis Furcy : l’un (Aurillac 1783-Lyon 1817, décédé en se jetant dans la Saône ou la Jordane pour sauver un enfant) est un orfèvre d’art vivant à Lyon, l’autre (Aurillac, 1777-1832) est avocat à la cour de Riom. Son cousin germain, lui aussi prénommé Louis Furcy (Aurillac, 23 janvier 1787-4 mai 1863), avoué et maire d’Aurillac de 1840 à 1848, est le fils d’un autre Antoine Grognier, huissier, puis juré priseur, frère du premier Antoine et de Suzanne Combes. Les biographes se trompent en ne retenant qu’un seul Antoine, marié d’une part à Françoise Bruel et ensuite à Suzanne Combes : cf. mariage de Louis Furcy futur maire d’Aurillac [22 juin 1816], avoué (est présent Louis Furcy avocat, frère de l’académicien, et qualifié de cousin germain du maire). Ces similitudes de prénoms ont engendré de nombreuses erreurs de la part des généalogistes et des biographes. Notre Louis Furcy épouse à Lyon le 26 frimaire an 13 [17 décembre 1804] Agathe Lenoir, née le 20 décembre 1777, décédée à Lyon 1er le 7 septembre 1853, fille de Raymond Lenoir (1735-9 décembre 1816) et de Michelle Durus (ca 1742-26 août 1829). Il décède à Lyon à son domicile quai de l’Observance, le 7 octobre 1837 ; le décès est déclaré par son neveu Pierre Charles Grognier (fils de son frère avocat), avoué à Lyon, et son beau-frère, Jean-Pierre Lenoir, négociant. Il a six enfants : Françoise Catherine (11 janvier 1806-12 janvier 1806) ; Françoise Clémentine (née le 18 novembre 1806) ; Furcy Michel Adolphe (10 juin 1808-22 mars 1825) ; Jean Pierre Benjamin (22 janvier 1810-21 septembre 1810) ; Catherine Louise Victorine (5 septembre 1811-12 octobre 1837) ; Raymond Jules (24 mai 1814) ; Françoise Justine (10 janvier 1818-16 octobre 1830) ; d’après Collombet, seuls un de ses fils et sa fille Victorine, décédée quelques jours après son père à qui elle servait de secrétaire, lui auraient survécu.

 Après des études au collège d’Aurillac (il est bachelier en philosophie à l’âge de 16 ans), Louis Furcy Grognier est d’abord destiné à l’état ecclésiastique car un oncle maternel, l’abbé Bruel, se propose de résigner son canonicat en sa faveur ; ce projet est anéanti par la Révolution et il commence des études d’hydrographie à Bordeaux, en vue d’une carrière dans la marine marchande. Il fréquente le Club des amis de la Constitution où interviennent Guadet et Vergniaud. Il doit bientôt renoncer à poursuivre ses études à Bordeaux, pour des raisons pécuniaires, et, ayant rejoint son oncle le chanoine à Lyon, où celui-ci s’est réfugié, il est admis le 24 janvier 1792 à l’École vétérinaire, sise alors à La Guillotière. Il en suit l’enseignement sans grand enthousiasme. Il se passionne plutôt pour la politique, défend les opinions des Girondins, devient président de la section de la Guillotière, se trouve amené à prendre part à l’insurrection lyonnaise contre la Convention. Pendant le siège de Lyon en 1793, il est membre du comité des subsistances ; lors de la prise de la ville par les troupes de la Convention, il participe à la sortie organisée par Précy, mais, comme la plupart de ses camarades, il est fait prisonnier aux environs d’Alix et incarcéré à Lyon à la prison de Saint-Joseph. Il prend une fausse identité (Antoine Grolier, garçon maréchal, fils d’un domestique de Bordeaux), il est reconnu comme tel par un maréchal-ferrant bienveillant qu’il connaît quelque peu, et réussit ainsi à sauver sa tête. Il est alors incorporé aux chasseurs de la Montagne et sert pendant quelques mois en Vendée. Selon Lecoq*, il sauve quelques volumes dans les châteaux que les troupes dévastent, et il lit au lieu de monter la garde. À la faveur d’un congé de convalescence, il réussit à obtenir en 1795 sa réinscription à l’École vétérinaire, où il fait dès lors de brillantes études. Il fréquente les hôpitaux de Lyon. Son diplôme de vétérinaire en poche (10 germinal an V), il envisage de poursuivre des études médicales à Montpellier ; mais, soutenu par le directeur Louis Bredin* qui souhaite l’attacher à l’École, il est nommé bibliothécaire le 26 floréal suivant [13 août 1797] par le ministre, François de Neufchâteau. La bibliothèque est riche grâce aux confiscations, et Grognier en établit le catalogue. Le 1re vendémiaire an VII [22 septembre 1798], il est nommé après concours professeur de matière médicale, pharmacie et botanique à l’École, poste qu’il occupe jusqu’en 1825. Il possède des compétences étendues en histoire naturelle. À cette époque, il étudie l’efficacité et le mode d’action de plusieurs produits employés en médecine vétérinaire, mais il effectue aussi des observations originales sur diverses épizooties survenues aux environs de Lyon. Il préconise avec succès l’inoculation des moutons contre la clavelée. Il étudie le régime alimentaire des chèvres du Mont-d’Or, nourries pendant l’hiver de feuilles de vigne, et il en déduit des considérations sur l’avantage de la stabulation.

 En 1825, Grognier obtient la chaire nouvellement créée de zoologie, hygiène, multiplication des animaux domestiques et jurisprudence vétérinaire, correspondant à ses orientations. Il la garde jusqu’à son décès, malgré une mesure de révocation que Claude Julien Bredin* réussit à faire annuler, et qui avait été prise à son encontre par la monarchie de Juillet, en raison de ses opinions légitimistes. Il se consacre dès lors principalement à l’hygiène vétérinaire, à laquelle il assigne un rôle préventif : « Il est moins dispendieux et plus facile de prévenir les maladies que de les guérir » ; c’est une de ses préoccupations constantes. Alors qu’il était encore élève, il avait déjà proclamé, le 10 germinal an V : « Un animal qui n’a pas été malade est bien plus utile qu’un animal qui a été guéri ». Pour ce faire, il s’intéresse aux meilleurs procédés de préparation des aliments pour le bétail, recommande d’employer les débris végétaux rendus digestes par la cuisson, dénonce les étables insalubres. Alors que le cheval, la plus noble conquête de l’homme, est à cette époque l’objet de toutes les attentions, il se consacre aux conditions d’élevage des bêtes à cornes, recommande l’emploi de races locales. « Possédant à un suprême degré, écrit Magne, le talent d’analyser un livre, de composer un travail suivi avec des matériaux provenant de sources diverses », il publie dans le domaine de la zoologie et de l’hygiène vétérinaire des ouvrages novateurs qui font rapidement autorité et sont plusieurs fois réédités. C’est ce même talent d’analyse, joint à une grande curiosité et à un désir de rendre service en diffusant des connaissances utiles, qui l’amènent à rédiger un très grand nombre d’articles et de rapports publiés dans des périodiques de diverses natures, y compris des articles de vulgarisation pour la jeunesse insérés dans l’Abeille française ou Archives de la jeunesse, journal fondé au collège royal de Lyon par deux professeurs, l’abbé Noirot* et son collègue Legeay, et édité dès 1828.

 Grognier ne fait pas mystère de ses opinions politiques légitimistes, de son adhésion entière à la révélation chrétienne et à l’interprétation littérale de la Genèse, de son opposition aux théories transformistes qui commencent à se manifester. Il considère la religion comme l’unique moyen de former la jeunesse et de conduire les hommes. En 1804, il prend part, aux côtés de Louis Bredin*, à la Société chrétienne qui se réunit autour d’Ampère* ; il y traite le thème suivant : L’homme trouve-t-il en soi les moyens de connaître sa destination ?


Académie

Grognier fait partie de l’Athénée dès sa création en 1800, en qualité d’émule, puis l’année suivante comme membre titulaire ; il est président en 1820. Il publie le Compte rendu des travaux de l’Académie […] pendant le 1er semestre de l’année 1820, […] lu dans la séance publique du 2 mai 1820 (Lyon : Barret, 1820, 65 p.).

Il est membre titulaire, associé ou correspondant de plus de quarante académies ou sociétés savantes, françaises et étrangères. Il est membre correspondant de l’Académie de médecine, de la Société centrale d’agriculture (actuelle Académie d’agriculture), de l’Académie des sciences de Turin. Sa candidature à l’Académie des sciences dans la section d’économie rurale est favorablement envisagée par la section, mais il n’est pas élu. À Lyon, il appartient dès sa reconstitution (1798) à la Société d’agriculture ; il en devient le secrétaire adjoint à partir de 1812 et il joue un rôle important car il remplit en fait les fonctions du titulaire du poste, et multiplie les communications et les analyses bibliographiques ; il est membre de la Société de médecine, du Comité de salubrité du département ; il participe à la fondation du Cercle (devenu Société) littéraire (1807) et de la Société linnéenne (1822).

Bibliographie

M. Rainard, « Mort de M. Grognier », Rec. Méd. Vét. 14, 1837 : p. 684-688. – Magne, Notice historique sur L. F. Grognier, Lyon : Boitel, 1838, 44 p. (extrait de RLY 8, p. 265-308). – Mme Lhuillier, Notice sur la vie et les derniers moments de mademoiselle Victorine Grognier, Lyon, 1837, 34 p. [non vidi]. – F. Lecoq, « Éloge de Louis-Furcy Grognier, ancien professeur à l’École vétérinaire de Lyon », MEM L, 4, 1854. – F. Lecoq, « Éloge de L. F. Grognier, ancien professeur à l’École vétérinaire de Lyon », J. Méd. Vét. 11, 1855 : 129 et 165-177. – Y. Oger, « Le Professeur Grognier de l’École vétérinaire de Lyon, premier hygiéniste vétérinaire français », Sci. vét. méd. comp. 91, 1989, p. 273-284. – V. Krogmann, Ph. Jaussaud, « Biographies historiques des enseignants célèbres de l’École vétérinaire de Lyon. III, Louis-Furcy Grognier, aventurier et professeur (1774-1837) », Rev. Méd. Vét. 147, 1996, p. 783-786 ; V. Krogmann, L’enseignement vétérinaire à Lyon aux xviiie et xixe siècles. Vie et œuvre des professeurs et directeurs, Thèse doct. Vét., Lyon, 1996, p. 191-194. – Dumas, p. 28-29 et p. 606. – Z. Collombet, notice in Michaud, 1839, 66, p. 133-135. – Hoeffer, 1859, 22, p. 140-141. – A. Tétry, DBF [qui le fait naître en 1774].

Manuscrits

Sur le Traité des effets de la musique sur le corps humain. Traduit du latin, et augm. de notes par Étienne Sainte-Marie, par Joseph Louis Roger (Ac.Ms123 f°87) ; Rapport sur les titres scientifiques de M. Huzard (Ac.Ms123) ; Rapport sur la demande d’admission de M. de Chasles de la Touche (Ac.Ms123ter f°36) ; Rapport sur plusieurs mémoires de M. Seringe (Ac.Ms123ter f°414) ; Rapport sur l’Annuaire de la Côte d’Or pour 1820-1822 (Ac.Ms123ter f°52) ; Rapport sur la séance publique de la Soc. d’émulation de l’Ain, 25 février 1822 (Ac.Ms123ter f°58) ; Rapport sur les divers opuscules de M. Vallot (Ac.Ms123ter f°79) ; Rapport sur 8 opuscules d’Herpin (Ac.Ms123ter f°82) ; Rapport sur les Mémoires d’une Société d’agriculture (Ac.Ms123ter f°184) ; Rapport sur trois mémoires de M. Bussy, chimiste (Ac.Ms123ter f°188) ; Éloge de Bernard de Jussieu, 28 août 1817 (Ac.Ms140-II f°164) ; Rapport sur un ouvrage de M. Boissy-d’Anglas concernant la vie, les écrits et les opinions de M. de Malesherbes (Ac.Ms140-II f°231) ; Rapport sur le discours de M. Clerjon sur l’utilité des Beaux-Arts, 1er juillet 1828 (Ac.Ms159 f°450) ; Rapport sur deux mémoires de M. Casimir Rostan : Chevaux et haras de Camargue ; création d’une Société de Prévoyance (Ac.Ms159 f°207) ; Lettre à M. Vallot sur la ferrure des chevaux (Ac.Ms159 f°363) ; Rapport sur l’ouvrage de M. Boitard concernant la culture du murier et l’élevage des vers à soie, 1828 (Ac.Ms159 f°393) ; Rapport sur un ouvrage de M. Mathieu Bonafous concernant l’éducation des vers à soie, 5 juillet 1825 (Ac.Ms159 f°405) ; Rapport concernant le traité sur l’amélioration des espèces végétales et animales par le citoyen Laureau, an XI (Ac.Ms219 f°34) ; Rapport sur trois opuscules de M. Moreau-Jonnès (Ac.Ms219 f°83) ; Rapport sur un ouvrage de M. A. de Jussieu ayant pour titre : Sur la famille des plantes Rubiacées, 1821 (Ac.Ms219 f°89) ; Rapport imprimé de M. Grognier 25 août 1829 ; Concours de 1829 : Essai historique et statistique sur l’établissement, les progrès et l’état de la religion chrétienne à Lyon depuis le deuxième siècle de l’Eglise jusqu’à nos jours, ses monuments sacrés et ses hommes illustres (Ac.Ms252 f°2) ; Rapport du 17 mai 1837, Concours agronomique de 1833-1837. Prix de 600 francs, donné par M. Bonnafous, de l’Académie de Lyon à l’auteur d’une bonne traduction des Géorgiques de Virgile, enrichie de notes et de commentaires se rapportant à la science agronomique (Ac.Ms253 f°1) ; Rapport Concours de 1820 : Quels sont les avantages respectifs des hôpitaux et des secours distribués à domicile aux indigents malades ? Des améliorations à apporter dans le régime des établissements de cette nature ? (Ac.Ms254-265) ; Aperçu sur la thérapeutique vétérinaire, 12 pluviôse an XI (Ac.Ms258 f°1) ; Sur la digestion du cheval 2e partie, 14 janvier 1812 (Ac.Ms258 f°12) ; Rapport sur l’ouvrage de M. Girard sur le tétanos rabien, 13 décembre 1810 (Ac.Ms258 f°22) ; Rapport sur la question posée par la Société de médecine de Paris : Sur la classification des médicaments fondée sur leurs propriétés médicales, 8 avril 1823 (Ac.Ms258 f°149) ; Expérience sur le sel de nitre (Ac.Ms258 f°159) ; Rapport sur l’ouvrage de Larrey : L’armée d’Égypte et de Syrie, relation historique et chirurgie, 19 thermidor an 12 (Ac.Ms258 f°171) ; Sur une fausse pneumonie qui a sévi sur les bêtes à cornes (Ac.Ms258 f°238) ; avec Guerre* et Boullée*, Rapport sur les Lettres à Julie sur l’entomologie de Mulsant, 18 mars 1834 (Ac.Ms 279-III pièce 1) .

À la BML, les manuscrits provenant du fonds de la Société d’agriculture contiennent de nombreuses notes ou rapports de Grognier, par exemple : Notice sur l’école vétérinaire de Lyon (Ms 5564) ; Rapport sur l’emplacement d’un troupeau de mérinos, 1814 ; plusieurs Rapports sur des ouvrages relatifs aux mérinos (Dumond et Grandmaison,1808, Albanis de Beaumont, 1810 ; Tissier, 1810), (Ms 5566) ; Rapport sur un nouvel engrais proposé à la Société, 1819 (Ms 5575).

Publications

Grognier a publié des comptes rendus des travaux de la Société d’agriculture (1811-1812 ; 1812-1813 ; 1817 ; 1821-1822 ; 1822-1823 ; 1823-1824 ; 1832, tous édités à Lyon), ainsi que plusieurs ouvrages relatifs à la zootechnie : Considérations sur l’usage alimentaire des végétaux cuits pour les herbivores domestiques, Lyon : Barret, 1831. – Recherches sur le bétail de la Haute Auvergne, et particulièrement sur la race bovine de Salers, Paris : Mme Huzard, 1831, 151 p., tabl. (rééd., Riom-ès-montagnes, 2007). – Précis d’un cours de zoologie vétérinaire, Lyon : Barret, 1833, 594 p. – Cours de zoologie vétérinaire, ou description spécifique des caractères zoologiques, des races…, Lyon : Barret, Paris : Mme Huzard, 1833, 594 p. (2e éd., sous le titre Précis d’un cours de zoologie vétérinaire, Paris : Mme Huzard, 1837, 272 p.). – Cours d’hygiène vétérinaire, ou principes d’après lesquels on doit conduire et gouverner les animaux domestiques…, Lyon : Barret, 1833, 427 p. (2e éd., Paris : Mme Huzard, 1837, 512 p.). – Cours de multiplication et de perfectionnement des principaux animaux domestiques, où l’on traite de leurs services et de leurs produits, Paris : Mme Huzard, 1834 (2e éd., 1837 ; 3e éd., revue et augmentée de considérations générales sur l’amélioration des races et d’un traité sur les porcs, par H. Magne, Paris : Bouchard-Huzard, 1841, XL + 709 p.). – De l’engraissement des veaux, des bœufs et des vaches, Paris, 1837, 51 p. – Recherches historiques et statistiques sur le mûrier, les vers à soie et la fabrication de la soierie, particulièrement à Lyon et dans le Lyonnais, Lyon : Barret, (s.d.), 72 p.

S’y ajoutent des notices biographiques : Notice historique et raisonnée sur C. Bourgelat, fondateur des écoles vétérinaires, où l’on trouve un aperçu statistique sur ces établissements, Paris : Mme Huzard, 1805. – Éloge de M. Varenne de Fenille, Paris, 1817. – Éloge de Parmentier, Paris : Huzard, 1823. – Notice sur M. Deschamps, pharmacien, trésorier de la Société royale d’agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon, Lyon : Barret, 1824. – Notice sur M. Rieussec, Lyon, Société d’agriculture, Lyon : Barret, 1828. – Notice sur J. B. Balbis, lue en séance publique de l’Académie […] le 14 juillet 1831, Lyon : Barret, 1831. – Notice sur M. Jacquard, lue à la Société d’agriculture […], Lyon : Barret, 1836. – Notice sur F. N. Cochard, lue à […] l’Académie le 12 septembre 1836, Lyon, 1836.

Il est en outre l’auteur d’un grand nombre de mémoires, rapports et articles insérés dans divers périodiques : les Archives du Rhône, les recueils de la Société d’agriculture de Lyon, les Annales de l’agriculture française, la Revue du Lyonnais, la Gazette universelle, etc. Citons pour la période 1824-1828 : Mémoire sur la manière dont les bêtes à corne sont nourries et entretenues dans le département. – Considérations sur les bœufs, leur origine, leur commerce […] dans le Lyonnais. – Rapport sur l’établissement pastoral de M. le baron de Stael, à Coppet. – Recherches sur les bestiaux de la haute Auvergne.