Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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MONTAIGNE de PONCINS Maurice de (1863-1957)

par Michel Dürr.

 Le marquis Maurice de Montaigne de Poncins est né le 8 juin 1863 à Valeilles (Loire) ; présents Léon de Montaigne, comte de Poncins, propriétaire à Saint-Cyr-les-Vignes et Duguet Jean, 44 ans, propriétaire à St André le Puy. Il est le frère aîné d’Alfred de Montaigne*, comte de Poncins. Il épouse le 25 septembre 1889 à Dijon Louise Marie Thérèse Edwige Maulbon d’Arbaumont (Dijon 8 août 1867-Lyon 20 février 1934), fille d’Adolphe Pierre Auguste Maulbon d’Arbaumont, contrôleur des contributions directes, propriétaire à Dijon, et de Marie Louise Matisson, décédée le 3 janvier courant. Il décède le 1er mai 1957 à Lyon. Parmi leurs dix enfants, Jean de Montaigne de Poncins (1897-1966), ingénieur des Hauts fourneaux de Rouen, a été directeur général de la Compagnie des cristalleries de Baccarat.

 Maurice de Poncins « est ingénieur agricole, sorti de l’école nationale d’agriculture de Grignon et formé dans le domaine familial des Montaigne de Poncins. Il diversifie cependant ses activités et parallèlement à son rôle d’exploitant d’une partie de la propriété, c’est un homme d’affaires actif aussi bien dans l’assurance (Mutuelles du Mans), l’industrie (Compagnie des mines de Sainte-Foy-l’Argentière) ou l’immobilier (notamment à Feurs). Dans le domaine spécifiquement agricole, il participe de façon active à toutes les expérimentations conduites en matière de cheptel (bétail, chevaux, porcs, volailles) ou de machines agricoles nouvelles, reboisement, pisciculture ou étangs, essais d’engrais, etc. de telle sorte qu’il est choisi comme président du comice agricole de Feurs et de la Société hippique de la Loire, mais aussi délégué à la chambre régionale d’agriculture de Lyon dès sa formation. Et ce ne sont là que quelques unes des charges qu’il assuma tout au long de sa carrière. Il n’a laissé qu’une œuvre écrite limitée à de nombreux rapports ou discours de sorte qu’on a pu dire du marquis de Poncins que ses œuvres sont écrites sur le terrain et non sur le papier (David 2000) ».

 Il est fait chevalier de la Légion d’honneur (19800035/759/86215) le 28 février 1930 et officier le 17 novembre 1948, en récompense des services qu’il a rendus à l’agriculture, à l’élevage hippique et au développement du champ de courses « Chantilly » de la ville de Feurs. Sa décoration lui est remise au siège de la fondation des sociétés de courses du Sud Est à Lyon. Il est alors président de la société hippique de la Loire de 1931 à 1957, président du comice agricole de Feurs, ancien vice-président de la société d’agriculture de la Loire, président de la Société immobilière de Feurs, ancien président de la Société d’agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. Chevalier du Mérite agricole en 1939.


Académie

Son frère Alfred*, membre titulaire, décède le 17 novembre 1940. Maurice de Poncins se porte candidat à son siège par lettre du 7 juin 1941. Claudius Roux* rédige un rapport très favorable le 25 novembre 1941. Maurice est élu en décembre 1941 au fauteuil 8, section 2 Sciences. Il prononce le 29 juin 1943 son discours de réception. Sur sa demande, il est admis à l’éméritat en 1954.

Bibliographie

David 2000. – 1887-2007. Feurs et son hippodrome, 150 ans d’histoire par la Société hippique de la Loire, Feurs : Impr. forézienne, décembre 2007, portrait.

Publications

Discours de réception : « Après Dieu, la terre », MEM 24, 1945. – L’élevage du cheval, richesse nationale, 1944, ouvrage signalé dans le dossier de la Légion d’honneur de Maurice de Poncins et dans le Bulletin de la Diana, 1945, n°29, p. 89.