Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

OLLIER Léopold (1830-1900)

par Jacques Chevallier.

 Né aux Vans (Ardèche), « rue derrière l’église » le 2 décembre 1830, Louis Xavier Léopold Édouard Ollier est le fils d’Irénée Jean-Baptiste Prosper Ollier (Les Vans, 24 juin 1799-9 janvier 1879), docteur en médecine (thèse à Montpellier en juillet 1822 sur La hernie), et de sa première épouse, Gabrielle Léontine Durand (Vals 8 août 1802-Les Vans 25 octobre 1840). Son grand-père paternel Jean-Baptiste (Les Vans, 14 octobre 1769-3 mars 1821), thèse à Montpellier en 1797, et son arrière-grand-père paternel Marc-Antoine (Le Malzieu vers 1733-Les Vans 21 avril 1784), docteur de Montpellier en 1766 avec une thèse sur Les maladies de l’estomac, étaient médecins, installés aux Vans. Auparavant ses aïeuls étaient avocats, de père en fils, au bailliage du Malzieu, diocèse de Mende (Lozère). Son grand-père maternel Louis Julien Casimir Durand (1753-1824), maire de Vals, avait épousé Marie Thèrèse Malmazet. Aîné de la famille, Léopold a une sœur Louise Gabrielle Albine (née aux Vans le 5 février 1833), épouse d’Eustache Phelip, et un frère Lucien Prosper Victorin (Les Vans 12 octobre 1837-Vals-les-bains 25 octobre 1917), qui sera également médecin (thèse à Montpellier le 2 mars 1864 sur Le cal et ses modifications sous l’influence de l’inflammation), interne des hôpitaux de Lyon, et s’installera à Vals-les-Bains. Léopold est baptisé le 6 décembre 1830 aux Vans, avec sa grand-mère maternelle Malzamet pour marraine et son oncle paternel Alexandre Édouard (1800-1876), pharmacien aux Vans, pour parrain.

 Il passe sa jeunesse aux Vans, suit l’école primaire chez les frères, en élève studieux, puis effectue ses études secondaires à Privas, au collège des pères Basiliens, avec notamment l’abbé Bourdillon. Il est bachelier ès lettres le 6 mai 1848, puis ès sciences physiques à Montpellier l’année suivante. Inscrit à la faculté de médecine de Montpellier dès 1848, il est nommé le 9 août 1849 aide de botanique et chargé de cours. Il est élève-stagiaire dans les services de médecine et de chirurgie de l’hôpital Saint-Éloi et étudie l’embryologie avec le professeur Courty. En novembre 1851, il se présente au concours de l’internat de l’Hôtel-Dieu de Lyon dont la réputation était excellente : il est reçu en premier comme chirurgien-interne expectant. Il devient interne titulaire en avril 1853 pour trois ans dans les services de Desgranges*, de Rodet, de Girin, de Bouchacourt*, de Barrier*. Il étudie dès ses débuts les maladies ostéoarticulaires avec son maître Amédée Bonnet*, et l’histologie. Il soutient sa thèse de doctorat à Montpellier le 9 mai 1856 avec une étude de quatre cents tumeurs cancéreuses : Recherches anatomopathologiques sur la structure intime des tumeurs cancéreuses aux diverses périodes de leur développement. Il échoue le 1er décembre 1856 au concours de chirurgien-major de l’hôpital de la Charité, au profit d’Antoine Berne*. Quelques mois plus tard, il se présente au concours d’agrégation à Paris avec une thèse : Des plaies des veines ; celle-ci est complimentée, notamment par Velpeau mais c’est Legouest qui est choisi. Ollier revient définitivement à Lyon. Il poursuit ses travaux sur la régénération osseuse, commencés dès 1857 aux Vans, dans le laboratoire d’Augustin Chauveau* à l’École vétérinaire de Lyon. Il donne communication de ses travaux à l’Académie des sciences ou à la Société de biologie de Paris ; Velpeau, Verneuil et Claude Bernard en sont les rapporteurs. Il publie ses travaux dont en 1859 les Recherches expérimentales sur la production artificielle des os au moyen de la transplantation du périoste et sur la régénération des os après les résections et les ablations complètes pour lequel il aura un prix d’encouragement de 1500 Fr. En 1858, Ollier échoue au concours du majorat de l’Antiquaille au profit d’Antoine Gailleton, mais il réussit celui de l’Hôtel-Dieu en 1860. Il prend prématurément ses fonctions le 1er janvier 1863. En 1867 paraît son chef d’œuvre : le Traité expérimental et clinique de la régénération des os et de la production artificielle du tissu osseux, dédié à Claude Bernard et Velpeau. Ce monumental et novateur ouvrage, en deux volumes, lui vaut le prix de chirurgie de l’Académie des sciences (prix décerné le 11 mars 1867, partagé avec Sédillot de Strasbourg), et la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 27 avril 1867.

 Léopold épouse le 4 mai 1867, à Lyon 2e, Hippolyte Adélaïde Isabelle Joannon (Lyon, 4 août 1843-7 mars 1921) fille d’un banquier de Givors ; notons la présence parmi les témoins de son ami Augustin Chauveau. Le couple aura cinq enfants : Jeanne Lucie Elisabeth Alix (Vourles, 4 novembre 1868-Écully 15 février 1942) mariée à Gabriel Bonvalot (14 juillet 1853-9 décembre 1933) explorateur et député de la Seine, sans enfant ; Antoinette Gabrielle Vallentine Blanche (Vourles, 16 mai 1872-Lyon 5 janvier 1929) mariée à Sylvestre Casati-Brochier, marchand de soies à Lyon, sept enfants dont sont issus tous les descendants Ollier actuels ; Hélène (28 décembre 1873-23 juillet 1926) mariée au Dr Paul Chatin, médecin des hôpitaux de Lyon, deux enfants décédés en bas âge ; Gabrielle (23 janvier 1881-7 novembre 1944) mariée à Lyon 2e le 14 mars 1910 à Pierre Heinrich (1874-1936), professeur d’histoire à la faculté de Lettres de Lyon, fils de Guillaume Alfred Heinrich*, sans enfant ; et François (17 août 1882-19 août 1914) avocat, tué à l’ennemi en Alsace à Wittersdorff.

 Sous l’impulsion puis la direction d’Ollier, la première ambulance lyonnaise de la guerre de 1870, prête mi-septembre 1870, se rend dans les Vosges puis se replie sur Besançon. Le but de ces ambulances volontaires était de suppléer l’insuffisance du personnel médical de l’armée française. Ollier met en pratique ses découvertes de chirurgie conservatrice sur le champ de bataille : la résection osseuse sous-périostée du membre supérieur semble une excellente alternative à l’amputation. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le 15 octobre 1871. Vingt ans de travaux sur ce sujet aboutiront à la publication d’un maître-ouvrage : le Traité des résections et des opérations conservatrices qu’on peut pratiquer sur le système osseux (1885-1891, 2 300 pages). Ollier est considéré comme le créateur de la chirurgie moderne. Il pratiquera dans sa vie 827 résections articulaires dont 270 du coude. Ses autres sujets de prédilection sont : la tuberculose osseuse, la restauration du nez par rhinoplastie, les becs de lièvre et la réparation des pertes de substance des lèvres, les techniques de greffes autoplastiques ou dermo-épidermiques, les polypes naso-pharyngiens, la chirurgie urologique ou thyroïdienne. Il étudie et perfectionne les techniques antiseptiques en adoptant précocement la méthode listérienne. Chirurgien major de l’Hôtel-Dieu de 1863 à 1868, il est titulaire de 1868 à 1874, prolongé de quatre ans supplémentaires à sa demande pour remplacer les quatre années d’aide-major qu’il n’avait pas effectuées. À la création de la faculté de médecine en 1877, Ollier est nommé professeur de clinique chirurgicale puis assesseur du doyen en 1878. La couche cellulaire interne du périoste sera appelée la couche ostéogène d’Ollier ; il décrit également une dyschondroplasie appelée la maladie d’Ollier ; des techniques de greffe et des instruments chirurgicaux portent son nom. Il devient président de l’Association française de Chirurgie en 1886.

 Le 24 juin 1894, lors de l’attentat contre le président Sadi Carnot, Ollier est appelé à la préfecture en aide à Antonin Poncet, constate la blessure du foie et fait un tamponnement antiseptique, qui se révéla totalement insuffisant devant une plaie de la veine porte. L’autopsie réalisée par Alexandre Lacassagne*, sous l’autorité d’Ollier à la demande expresse de madame Carnot, confirme les lésions. Le président venait le matin même de lui remettre la distinction de commandeur de la Légion d’honneur (LH/2016/47 : le décret du brevet est du 19 octobre 1894 avec comme date du départ de la décoration 22 juin 1894). À partir de 1896, grâce à Étienne Destot (1864-1918) grand pionnier de la radiologie lyonnaise, Ollier utilise la technique radiographique avec beaucoup de profit.

 Léopold Ollier meurt subitement d’une hémorragie cérébrale le 25 novembre 1900, au milieu des siens, 3 quai de la Charité (act. quai Gailleton. Les funérailles ont lieu le 29 novembre et l’inhumation au cimetière de Loyasse (Hours, 307).


Académie

Il est élu en 1876 au fauteuil 2, section 3 Sciences : président à deux reprises en 1897 et 1900. – Éloge funèbre de Martin Pierre Joseph Rollet* (Ac Rapports 1892-1896, 1897). – Comptes rendus des travaux de l’Académie… pendant l’année 1896 (MEM 5, 1898, et Lyon : impr. A. Rey, 1897, 28 p.). Le 27 mai 1958, Maurice Patel* lui a rendu hommage.

Correspondant de l’Institut (Académie des sciences) le 18 mai 1874 et de l’Académie de médecine en 1874, puis associé national en 1883.

Bibliographie

Henri Beaune*, M. Léopold Ollier. Éloge funèbre prononcé dans la séance publique du 18 décembre 1900, Ac Rapports, II, p. 283-293. – Eugène Vincent, Éloge et biographie du Professeur Léopold Ollier, Lyon : impr. du Salut Public, 1902, 68 p. – À la mémoire du Professeur Ollier. Les funérailles. Inauguration des monuments à Lyon et aux Vans. Valence : impr. Jules Céas et Fils, 1906, 161 p. – Patrice Bernard, Ollier Louis, Xavier, Léopold, Edouard. Créateur de la chirurgie orthopédique 1830-1900, thèse méd. Lyon, Grenoble : impr. Aujard-Blanchod, 1973, 233 p. – Jean-Claude Desprez, À propos de la collection du professeur Louis Léopold Ollier formée par le vrai créateur de l’orthopédie mondiale et son élève Mondan, thèse méd. Lyon, Lyon : ACEML, 1985, 191 p. – L.-P. Fischer, G. de Mourgues et P. Bernard, « Ollier Louis Xavier Léopold Edouard, créateur de la chirurgie orthopédique 1830-1900 », Conférence Inst. Hist. Médecine, cycle 1981-1982, Lyon : Fondation Marcel Mérieux, 1982, p. 47-73. – Georgette Legée, « Physiologie osseuse et chirurgie chez Léopold Ollier (1830-1900), chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Lyon », in Médecine et médecins, Actes 112e congr. Nation. Soc. Savantes, Lyon, 1987, Paris : éd. CTHS, 1988, p. 101-116. – Louis P. Fischer*, B. Chatin, J.-C. Neidhardt et al., « Centenaire d’Ollier (L. X. L. E.) créateur de la chirurgie orthopédique et de la chirurgie expérimentale (1830-1900)  », Conférence Inst. Hist. Médecine, cycle 1999-2000, Lyon : Fon-dation Marcel Mérieux, 2000, p. 77-91. – Jacques Caton, « Léopold Ollier (1830-1900) : père de la chirurgie orthopédique et réparatrice et de la chirurgie expérimentale », Cahiers Cercle Nicolas Andry 3, Montpellier : Sauramps médical, 2009, p. 115-134, et e-mém. Acad. Nation. Chir., 2009, 8-3, p. 35-45. – Jacques Caton, « D’Etienne Jules Marey (1830) et Edouard J. Muybridge à Léopold Ollier ou l’histoire du mouvement au 19ème siècle », Cahiers Cercle Nicolas Andry 4, Montpellier : Sauramps médical, 2010, p. 123‑142.

Iconographie

Une statue de bronze fondue par Alfred Boucher (architecte Louis Rogniat), après une souscription internationale, est érigée à Lyon 7e le 13 novembre 1904, sur la nouvelle place Ollier (attribuée le 2 avril 1901). Une réplique de la statue est inaugurée aux Vans, sa ville natale ardéchoise, le 15 octobre 1905 (MEM 9, 1907). La statue lyonnaise a été déboulonnée en novembre 1941 et fondue, remplacée en 1946 par le monument à la mémoire des universitaires morts dans les camps de Georges Salendre (plastiquée en 1960), puis par La Pensée, statue du même Salendre. La statue des Vans a pu être sauvée grâce à la promesse – non tenue – d’un échange de 900 kg de métaux cuivreux. Une place Léopold-Ollier existe également aux Vans.

Un musée Ollier organisé par G. Mondan, un des élèves principaux d’Ollier, est conservé par la Société de médecine de Lyon et installé dans la nouvelle faculté de médecine. En 2000, le centenaire de la mort d’Ollier a été l’occasion à la Société de créer un musée aux Vans. On peut admirer dans ces deux musées toutes les recherches expérimentales comme les greffes de périostes sur les oreilles de lapin, ainsi que des pièces anatomiques que les patients s’engageaient à céder après leur mort, ainsi qu’une statue d’E. Destot, Ollier rassurant une mère.

Un tableau de Joseph Henri Condamin, Les derniers moments du président Carnot [dans les salons de la préfecture du Rhône] se trouve dans le salon Carnot de la préfecture.

Une médaille rectangulaire (72 x 48 mm), a été gravée par Alfred Boucher : Ollier y est représenté de profil, avec, au revers, l’Hôtel-Dieu et l’ancien pont de la Guillotière (Lannois 1933).

Publications

Recherches anatomopathologiques sur la structure intime des tumeurs cancéreuses aux diverses périodes de leur développement (thèse méd. Montpellier n° 45), Montpellier : de Boehm, 1856, 116 p. – Des plaies des veines, Paris : E. Thunot et Cie, 1857, 70 p. – Des moyens chirurgicaux de favoriser la reproduction des os après les résections. De la conservation du périoste, résections sous-périostées, de la conservation de la couche osseuse périphérique, évidement des os (extr. Gazette Hebdom. Méd. Chir. Lyon), Paris : V. Masson, 1858, 67 p. – Recherches expérimentales sur la production artificielle des os au moyen de la transplantation du périoste et sur la régénération des os après les résections et les ablations complètes (Journ. Physiol. Homme et Anim., Mémoires originaux), Paris : V. Masson, 1859, p. 1-27 et 170-189, 2  pl. – Des sutures métalliques, de leur utilité et de leur supériorité sur les sutures ordinaires, expériences et observations sur ce sujet (extr. Gazette Hebdom. Méd. Chir. Lyon), Paris : V. Masson et fils, 1862, 60 p. – De l’ovariotomie (extr. Gazette Hebdom. Méd. Chir. Lyon), Paris : V. Masson et fils, 1862, 63 p. – Des tendances actuelles de la chirurgie, Lyon : A. Vingtrinier, 1863, 38 p., et Paris : V. Masson, 1863, 32 p. – Du traitement des anévrysmes artériels par la compression digitale, Paris : V. Masson, 1863, 24 p. – De l’inégalité d’accroissement des deux extrémités des os longs chez l’homme et de l’interprétation de quelques faits pathologiques et chirurgicaux, Paris : V. Masson, 1863, 15 p. – De l’accroissement en longueur des os des membres et de la part proportionnelle qu’y prennent leurs deux extrémités (extr. Mém. Soc. Sc. Médic. Lyon), Paris : V. Masson, 1863, 38 p. – Ostéoplastie appliquée à la restauration du nez (lu à la Soc. Méd. Lyon), Lyon : A. Vingtrinier, 1863, 12 p. – Ablation sous-périostée du maxillaire supérieur comme opération préliminaire pour la destruction d’un polype naso-pharyngien, reproduction de l’os enlevé, Lyon : A. Vingtrinier, 1864, 14 p. – De la résection de la moitié supérieure de l’humérus et de la reproduction de la partie enlevée, considérations sur les moyens chirurgicaux de favoriser la reproduction osseuse et le rétablissement des mouvements dans les diverses résections articulaires (lu à la Soc. Méd. Lyon), Lyon : A. Vingtrinier, 1865, 29 p. – Du Périoste au point de vue physiologique et chirurgical (communication Congr. Médic. Lyon, le 28 septembre 1864), Paris : V. Masson, 1865, 69 p. – Traité expérimental et clinique de la régénération des os et de la production artificielle du tissu osseux, Paris : V. Masson, 1867, 2 vol., 443 p., 9 pl., et 531 p. – Des résections des grandes articulations des membres, Lyon : A. Vingtrinier, 1869, 30 p. – Du traitement des fractures diaphysaires des os longs par les points métalliques, nouveaux appareils, Paris : A. Delahaye, 1870, 24 p. – De l’occlusion inamovible comme méthode générale de pansement des plaies dans la chirurgie hospitalière et de son application à la chirurgie d’armée (communication Congr. Médic. Lyon, le 19 septembre 1872), Lyon : A. Vingtrinier, 1873, 31 p. – Des résections et ablations des os du pied et des autres opérations propres à prévenir les mutilations de cet organe (AFAS, Congrès Lille, 1874), Lille : impr. Danel, 1875, 21 p. – De l’éléphantiasis du nez et de son traitement par la décortication de cet organe (lu à la Soc. Méd. Lyon ; extr. Lyon médical), Paris : G. Masson, 1876, 30 p. – De l’extirpation sous-périostée du calcanéum et de ses résultats définitifs (lu à la Soc. Méd. Lyon ; extr. Lyon médical), Paris : G. Masson, 1876, 39 p. – Des Résections et des amputations chez les tuberculeux (lu à la Soc. Méd. Lyon, le 26 février 1883), Paris : G. Masson, 1883, 23 p. – Traité des résections et des opérations conservatrices qu’on peut pratiquer sur le système osseux. Paris : G. Masson, 1885-1891, 3 vol., 664 p., 615 p., 1032 p. – De l’organisation de la chirurgie en France (discours d’ouverture 2e session Congr. Fr. Chir., le 18 octobre 1886), Lyon, Pitrat aîné, 1887, 16 p. – La chirurgie il y a cent ans et la chirurgie aujourd’hui (discours séance de rentrée des Facultés de Lyon, 3 novembre 1893), Lyon : A. Storck, 1893, 32 p. – Régénération des os et résections sous- périostées (Encycl. Sc. des Aide-mémoire, dir. M. Léauté, n° 92 A), Paris : G. Masson, 1894, 180 p. – Résections des grandes articulations des membres (Encycl. Sc. des Aide-mémoire, dir. M. Léauté, n° 125 B), Paris : G. Masson, 1895, 200 p.