Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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GAVINET Nicolas (1724-1795)

par Denis Reynaud.

 Antoine Nicolas Gavinet est né le 3 avril 1724 à Lyon, baptisé à Saint-Nizier le 5 avril, fils de Jean Gavinet, apothicaire (Beaune 14 octobre 1667-Lyon Saint-Nizier 21 avril 1745) – fils lui-même d’un maître apothicaire de Beaune (et non, comme on l’affirme souvent, de Jean Marie Gavinet*, qui est son demi-frère) – et de sa seconde épouse Suzanne Bachelard (1685-Lyon La Platière 22 décembre 1771), qu’il a épousée à Neuville-sur-Saône le 28 octobre 1717. Parrain : Nicolas Carron, marchand ; marraine : Antoinette Cotton, épouse de Simon Dancroix. Son frère aîné Joseph (1720-1785 ?) est receveur du Roi pour les soies à Lyon. Nicolas épouse le 25 avril 1758 à Lyon, paroisse Sainte-Croix, Catherine Corréard, fille de Laurent Corréard (1726-1762), maître apothicaire rue Saint-Jean et place Sainte-Croix, et de Marie Malbois. Ils ont quatre enfants : Marie (Ainay 1760), qui épouse François Maret ; son jumeau Laurent (1760-1768) ; Nicolas (1761) ; et Henri*. Il meurt le 15 ventôse an III [5 mars 1795] à son domicile au pied du Chemin-Neuf.

 Maître apothicaire juré, place Louis-le-Grand (Almanach de Lyon de 1760 à 1792, sous le nom de Nicolas Gavinet). Bibliophile distingué comme son père. Sa bibliothèque comptait plus de 5 000 volumes. La BM de Lyon conserve deux ex-libris (Chomarat).


Académie

Il est élu le 20 juillet 1762, après que Dugas de Quinsonas* eut proposé sa candidature pour la place de chimie dans la classe physique, le 8 juin. Il est président pour le second semestre de 1771. Dans une lettre datée du 19 juin 1785 (Ac.Ms268-IV f°245), Jean-Louis Carra déplore la récente perte d’un « M. Gavinet », à qui il avait demandé de soutenir sa candidature à l’académie de Lyon : il doit s’agir de Joseph, qui n’est pas académicien.

Bibliographie

Bréghot.

Manuscrits

À part son discours de réception, sur Les savons et les substances savonneuses (Ac.Ms257 f°52-61), et un compte rendu d’assemblée publique de du 3 décembre 1771 (Ac.Ms267-I f°124-133), l’Académie ne conserve que des rapports : sur La méthode de teindre en blanc d’azur, porcelaine et bleu mignon par le sieur Crochat (Ac.Ms189 f°29, 29 mai et 18 juin 1771). – Sur des mémoires présentés aux concours de 1772 et 1775 (Ac.Ms273 I f°49), de 1774 (trouver des plantes indigènes qui puissent remplacer exactement l’ipécacuhana, le quinquina et le séné. Ac.Ms234 II f°129-198), et de 1777 (teinture : Ac.Ms176 pièces 2 f°3, 12 f°42, 13bis f°48). – Sur Le vernis or, inventé par M. Antoine Saunier (Ac.Ms182 f°31, 30 jan. 1781). – Sur La distribution du tabac en poudre à Lyon (Ac.Ms307 f°7). –Sur Le charbon minéral de St-Étienne, les eaux minérales d’Orliénas et celles de Moingt près de Montbrison (Ac.Ms120 f°70, 203, 258 du 13 décembre 1763).