Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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SAINT-SUPPLIX Alexandre COSTÉ de (1691-1749)

par Denis Reynaud.

 Alexandre Costé, marquis de Saint-Supplix (ou Saint-Suplix) est né en avril 1691, d’Alexandre Costé (1629-Caen 1700), seigneur de Saint-Suplix et de Triquerville, conseiller au parlement de Normandie, et de Marguerite Le Blais du Quesnay, baronne de Crépon, dame de Vaux, Gray et autres lieux, filleule du roi. Il épouse en premières noces, le 15 décembre 1717, une espagnole Marie-Guillemette de Moura, fille de Don Antoine et d’Antoinette de Carringa, dont sont issus Alexandre-Antoine-Sébastien Costé, marquis de Saint-Suplix (1718-1770), aide de camp de Louis de Bourbon Condé, comte de Clermont-en-Argonne (1709-1771) et économiste (L’Homme désintéressé, 1760 ; Le Consolateur, 1763), Pierre-Jacques-Alexandre Costé, comte de Saint-Suplix, officier, et Marie-Angélique, comtesse de La Bédoyère, grand-mère du général Huchet de La Bédoyère fusillé le 19 août 1815 pour avoir servi Napoléon aux Cent-Jours. En secondes noces, il épouse Catherine-Françoise Thomas de Montroger (Gisors 1693-Paris 1773). Il était seigneur et gouverneur de la ville d’Harfleur et autres lieux du pays de Caux en Normandie. Il est mort le 13 mai 1749, à Paris, paroisse de Saint-Étienne-du-Mont. Sa nécrologie est parue dans le Mercure de France de juillet 1749, p. 200-204 (voir aussi septembre 1746, p. 189-190).


Académie

Amené à l’Académie le 12 février 1720 par l’archevêque François Paul de Neufville de Villeroy*, qui avait été abbé de Fécamp (à 36 km d’Harfleur) de 1698 à 1714, il n’assiste ensuite qu’à la séance du 19 février, où il prononce son remerciement de réception (Ac.Ms263 f°39). On ne sait ni pourquoi le marquis était à Lyon en 1720, ni quels titres justifiaient son élection, sinon ses relations avec l’archevêque. Les archives de l’Académie (mémoires, correspondance) ne gardent aucune trace de lui.

Bibliographie

Reboul, 1991. – David, 2000.