Jules Marie André Pastré est né à Jaujac (Ardèche) le 29 mai 1908, fils de Marie Joseph Georges Pastré (Jaujac 1873-Roiffieux [Ardèche] 1939), notaire, et de Laure Marie Thérèse Marguerite Boirayon (Lyon 1873-Roiffieux 1939).
Il effectue des études secondaires à l’Institution Notre-Dame-des-Minimes à Lyon, effectue de 1928 à 1930 un stage à la banque Béchetoille à Annonay, fait son service militaire au 141 RIA à Marseille, puis devient libraire chez Lardanchet à Lyon en 1932.
Il entre le 1er janvier 1934 au Nouvelliste, journal catholique de Lyon, jusqu’en juin 1944. Il y exerce les fonctions de rédacteur régionaliste, puis de chef des informations régionales. En septembre 1944, il entre à la Liberté avec les mêmes fonctions. Il en démissionne en mars 1945 pour retourner à la Librairie Lardanchet jusqu’en décembre 1946. En avril 1947, il participe à la fondation de l’Écho du Sud-Est devenu en octobre 1948 l’Écho-Liberté, y exerce successivement les fonctions de chef des informations régionales, de rédacteur en chef adjoint, puis de rédacteur en chef. Le 30 juin 1964, faisant jouer la clause de conscience, il démissionne lors de la vente du journal au Dauphiné Libéré, entre le 1er août au Progrès, où de chargé de mission il devient chargé de rubrique notamment des informations religieuses. Bien qu’il ait pris sa retraite le 30 juin 1973, il intervient comme pigiste au Progrès, chargé de la religion, jusqu’en 1977. Directeur depuis 1974 de Vivarais-Lyon, journal trimestriel des associations ardéchoises de Lyon, il a également collaboré au Spectateur Lyonnais et au Petit Écho de Sainte-Croix devenu La Presqu’île.
Il est un des fondateurs du Club de la Presse, trésorier, puis vice-président et président d’honneur de l’Association des journalistes de Lyon. Vice-président de l’Amicale des Ardéchois de Lyon. Membre depuis 1938 de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon
Il est mort à Lyon le 14 septembre 2000, et a été inhumé à Roiffieux le 16 septembre après une cérémonie à Lyon, église Sainte-Croix.
Il avait épousé à Lyon 5e le 29 avril 1935 Noëlle Marie Cécile Tricou (Lyon 5e 22 décembre 1912-Villeurbanne 9 mai 1996, fille de Georges Tricou*, notaire, et de Marguerite Fellot (Lyon 5e, 1869-1962), et sœur de Jean Tricou*. Quatre enfants : Georges, Anne épouse Yves Chamussy, Jean-Marc, et Yvonne épouse Jean-Noël Menard.
Sa candidature a été présentée le 26 avril 1983 par le médecin général Camelin* au fauteuil 3, section 1 Lettres, en remplacement de Gilbert Tournier* décédé le 12 mai 1982. Élu le 7 juin, il prononce son discours de réception le 29 mai 1984 : Compagnons du souvenir : journalistes-écrivains lyonnais, où il rend hommage à Louis Pize* (MEM 1985),
Son éloge funèbre a été prononcé le 12 décembre 2000 par Paul Gravillon* (MEM 2000, portrait).