Claudius, dit Claude, Dalbanne naît à Lyon, le 16 octobre 1877, fils de Pierre Victor Dalbanne, né à Valloire (Savoie) le 19 septembre 1841, négociant, et de Louise Jacquier-Roux, née le 19 juin 1851 à Lyon 3e. Son frère aîné, Joannès Dalbanne (né en 1874), rédacteur aux Guides bleus (éd. Hachette), secrétaire général de la Fédération française de ski, reçoit la Légion d’honneur en 1929. Les Dalbanne sont implantés à Valloire depuis le xviie siècle, au moins ; des Dalbanne, sans doute apparentés, exercent le métier de torréfacteur à Lyon depuis le début du xixe siècle. Sa mère est la fille d’un horticulteur pépiniériste qui avait acquis le domaine des Tournelles, dans le quartier de Monplaisir où s’élève la demeure familiale (act. Foyer de l’Arche, 24 rue du Professeur-Paul-Sisley).
Au terme de ses études secondaires, poursuivies comme pensionnaire aux Minimes puis à l’Institution Nolot, Claude Dalbanne est reçu bachelier ès sciences en 1894, la même année que son frère aîné. Admis à l’école des Beaux-Arts de Lyon, il fréquente pendant un an la classe de Tony Tollet*. Sous le nom de Clodion Dalbanne, il expose une Étude de chevaux à l’exposition de 1896 de la Société lyonnaise des Beaux-Arts. Réformé, il décide d’achever son apprentissage artistique à Paris, et s’inscrit en 1897 à l’Académie Jullian où il suit l’enseignement de Jean-Paul Laurens (1838-1921) et de Benjamin-Constant (1845-1902). Il y côtoie le peintre Pierre Dolley (1877-1955) avec qui il se lie durablement d’amitié. En 1903, son père lui fait construire un atelier de peintre donnant sur le jardin de la maison de la rue des Tournelles. À l’abri de toute contrainte financière, grâce à la fortune familiale, Dalbanne partage son temps entre Lyon et Paris. Dans la capitale, il habite successivement 3 rue Sivel (1907) ; 87 rue Denfert-Rochereau (1908) ; 16 rue Le Verrier (1909-1911) qui avait été l’adresse du peintre allemand Mathilde Vollmoeller (1876-1943) à son arrivée à Paris en 1906-1907. Avec son ami le peintre lyonnais Paul Vulliaud (1875-1950), Dalbanne appartient au cercle de l’écrivain occultiste Joséphin Péladan (1859-1918). S’il n’expose pas dans les Salons de la Rose-Croix (1892-1897), c’est bien à lui qu’est adressée l’épître dédicatoire qui ouvre le premier livre de Vulliaud, La pensée ésotérique de Léonard de Vinci (Paris : L. Bodin, 1906), dans laquelle l’auteur proclame sa reconnaissance envers Péladan, leur maître à l’un et à l’autre (l’hommage à Péladan disparaît dans la réédition de 1910). De fait, dès 1903, Péladan célèbre les deux peintres, qui n’ont toujours pas exposé à Paris, comme les continuateurs de l’école lyonnaise, dans la lignée de Victor Orsel (1795-1850), Paul Chenavard (1807-1895) et Louis Janmot (1814-1892), mentionnant au passage deux œuvres de Dalbanne (aujourd’hui perdues), les Saintes Femmes au tombeau, et une « machine énorme, terrifiante » : La Lutte des deux cités du Bien et du Mal (Péladan, « Le Salon de la Société nationale des Beaux-Arts », La Rev. hebdomadaire, 1903, p. 263). D’après Péladan, toujours, les dessins au trait des Sept Sacrements que Dalbanne envoie au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1904 sont refusés par le jury (Péladan, «Le Salon de la Société nationale», La Rev. hebdomadaire, 23 avril 1904, p. 387-388). Dans les années suivantes, l’écrivain rapporte la même anecdote mais en incriminant, par erreur sans doute, le jury du Salon d’Automne parisien (Péladan, «Le Salon d’Automne», La Rev. hebdomadaire, 13 octobre 1906, p. 211). Dalbanne figure dans la première exposition artistique des « Entretiens idéalistes », en mars 1907, organisée par la revue éponyme, créée et dirigée par Vulliaud un an plus tôt, et à laquelle il apporte, du moins dans ses débuts, sa collaboration et vraisemblablement une partie du financement. De 1907 à 1914, Dalbanne expose régulièrement au Salon des Indépendants des panneaux décoratifs et des compositions sur des sujets symboliques ou à résonance sociale. De ces années date le tableau Les Parques (1906-1907, MBAL) qui met en scène une mort de Virgile (comme le suggère l’inscription Pendent opera interrupta), l’auteur de l’Énéide étant représenté sous les traits de Paul Vulliaud. On y reconnaît l’influence de Puvis de Chavannes (1824-1898), passée au filtre d’Alexandre Séon (1855-1917), avec des réminiscences d’Ary Scheffer (1795-1858), d’Arnold Böcklin (1827-1901) et de Luc-Oliver Merson (1846-1920).
Dalbanne commence à se former à la gravure et à en étudier les multiples techniques : eau-forte, aquatinte, monotype. Ses planches montrent un goût pour les sujets macabres qui plonge ses racines dans l’imago mortis du Moyen Âge ou de la Renaissance, mais qui trouve de nombreux échos chez les artistes contemporains. Il s’entoure d’œuvres d’art et de livres rares ; toutefois, ses collections sont très mal connues, en dehors d’un carton pour une Pentecôte par Chenavard, passé en vente chez Aguttes, à Lyon, le 18 octobre 2011.
Son père meurt dans la maison de la rue des Tournelles, le 31 janvier 1914. Claude Dalbanne se fixe définitivement à Lyon auprès de sa mère. Jusqu’à sa démobilisation en 1919, il est radiographe à l’hôpital militaire des Charmettes à Lyon comme volontaire, sous les ordres du docteur Maurice Rafin (1859-1942). Ses connaissances en anatomie artistique et ses talents de dessinateur en font un collaborateur apprécié. Il est nommé infirmier-chef et promu sergent en 1918.
Au lendemain de la guerre, Dalbanne rompt avec le symbolisme et se détourne des thématiques funèbres. Il regarde les peintres fauves, tente l’expérience cubiste, mais s’attache plus volontiers à l’étude des futuristes italiens et des constructivistes russes, qui font naître en lui un intérêt profond pour la typographie contemporaine dont il devient bientôt le théoricien et l’artisan. Il est de l’aventure Ziniar – défi lancé à l’enseignement traditionnel de la peinture à Lyon, notamment de la peinture de fleur – et participe aux expositions annuelles du groupe à la galerie Saint-Pierre (1920-1924) et à la galerie Bellecour (1927), aux côtés notamment d’Adrien Bas (1884-1925), Louis Bouquet (1885-1952), Combet-Descombes* et Étienne Morillon (1884-1949). Sa collaboration aux Albums Ziniar (1920 et 1921) lui donne l’occasion d’explorer la gravure sur bois et le pochoir. Il se distingue néanmoins des autres Lyonnais par son état de disponibilité et de réceptivité à l’égard des avant-gardes les plus radicales. Ainsi, il pratique la technique des papiers collés à partir de motifs géométriques diversement colorés. Son nom apparaît au sommaire de la revue lyonnaise Le Promenoir (1921-1922), née de la déflagration Dada. Son œuvre la plus mémorable, dans le style futuro-dadaïste, est sa collaboration au livre de Jean Epstein (1897-1953), Bonjour Cinéma, imprimé par Marius Audin (1872-1951) en 1921 pour les éditions de la Sirène, fondées par Richard Cantinelli (1870-1932), bibliothécaire de la ville de Lyon, et son beau-frère Paul Laffitte (1864-1949). Ce premier manifeste en faveur du nouvel art cinématographique, publié dans la Collection des Tracts dirigée par Blaise Cendrars (1887-1961), a été mis en page et illustré par Dalbanne de manière à évoquer le mouvement des images animées. Epstein écrit bientôt à Dalbanne que Félix Fénéon (1861-1944) et Fernand Léger (1881-1955) lui ont témoigné leur admiration pour son travail de typographe et d’illustrateur.
À l’opposé de l’esthétique des collages abstraits qui l’occupent jusqu’en 1924, au moins, et parallèlement à cet engagement en faveur d’une typographie moderniste, le style pictural de Dalbanne connaît une nouvelle évolution à partir de 1922. Le peintre s’abandonne à un lyrisme dionysiaque qui transforme aussi bien sa manière que sa thématique. Dans une verve rubénienne, il brosse, dessine et grave des scènes mythologiques (Borée enlevant Orithye) ou des épisodes semi-légendaires (L’Enlèvement des Sabines), des bacchanales, des étreintes charnelles. Sa touche se divise, devient hachures ; les tons sont juxtaposés en accords contrastés dans une lumière vibrante. Dalbanne est à la recherche de correspondances baudelairiennes entre musique et peinture comme en témoigne la série des toiles dédiées à Debussy. Peut-être est-ce dans ces années de création ardente qu’il se peint en chef d’orchestre (Coll. part.). Ses nombreux autoportraits veulent témoigner moins de l’évolution du temps sur son visage que des explorations stylistiques du peintre. Dalbanne s’adonne également au paysage à l’occasion des longs séjours qu’il fait en Bretagne chez ses amis Dolley. Cependant, c’est l’art de la gravure qui le retient de plus en plus, et il s’emploie à en faire revivre les techniques anciennes, comme la gravure au criblé. Il participe aux activités de la Société des Amis de la gravure, fondée en 1921. En mars et avril 1929, la galerie parisienne « Fermé la Nuit » présente une exposition de ses aquarelles et de ses estampes. Il est un habitué des expositions du Bois gravé lyonnais, de 1929 à 1932.
En dehors de son intense activité artistique, Dalbanne trouve le temps de fréquenter assidûment les bibliothèques et fait des recherches sur l’histoire de l’imprimerie aux xve et xvie siècles, recherches qu’accueillent les revues spécialisées. Il crée l’association Guillaume Le Roy (du nom du premier imprimeur lyonnais) pour financer l’impression de fac-similés confiés aux presses d’Audin. La dépréciation du franc et l’épuisement de la rente après la Première Guerre mondiale obligent Dalbanne à se trouver une situation professionnelle. Il rédige des notices pour les catalogues de la librairie Lardanchet. À partir de 1929 Henry Joly (1892-1970), bibliothécaire de la Ville, obtient un crédit pour l’employer quelques heures par semaine au classement et à la rédaction du catalogue analytique sur fiches des dessins et des estampes de la Bibliothèque. Avec la libraire Eugénie Droz (1893-1976), Dalbanne fait paraître en 1930 une monographie sur L’Imprimerie à Vienne en Dauphiné au xve siècle qui est couronnée par l’Institut. Il est membre de la Société des anciens textes français.
Au lendemain de la mort de sa mère (10 mars 1932, AML, 2 E 2357, acte n° 206), Dalbanne quitte la maison de la rue des Tournelles ainsi que son atelier, pour des raisons qu’on imagine liées aux partages successoraux. Néanmoins, dans un renoncement quasi-rimbaldien, il cesse alors de peindre et anéantit une grande partie de son œuvre peint, dessiné et gravé. Sur le tard, le 6 décembre 1933, il épouse Anne Marie Josephe Paule Mengus, bibliothécaire ; ce mariage n’a pas eu de postérité. Les nouveaux époux habitent 47 rue Victor-Hugo, dans le 2e. Vers 1933, Dalbanne postule pour la place de conservateur du musée de Besançon, mais sa candidature, bien qu’apparemment soutenue par Édouard Herriot (1872-1957), n’arrive qu’en deuxième position (AML 540 wp 90, lettre de Dalbanne à Herriot, Lyon, 16 octobre 1936). Très chaudement recommandé par René Jullian (1903-1992), conservateur des Musées de Lyon, et, surtout, par Henry Joly, Dalbanne est nommé par Herriot conservateur-adjoint pour le musée de Gadagne (1er janvier 1937), en remplacement d’Eugène Vial*, admis à la retraite. Fuyant la Gestapo, Robert Schuman (1886-1963) confie les trésors de sa bibliothèque à la garde de Dalbanne. Révoqué le 30 juin 1943 par la municipalité vichyste, il subsiste en donnant un cours sur la décoration intérieure dans une institution privée. Grâce au docteur Jean Lacassagne (1886-1960), président de la Société des Amis du musée de Gadagne, il est chargé de la bibliothèque de l’Internat, à l’Hôtel Dieu de Lyon. Réintégré dans ses fonctions de conservateur du musée de Gadagne le 1er décembre 1944, il est mis à la retraite d’office, le 31 décembre 1955, ayant largement dépassé la limite d’âge des fonctionnaires, mais se voit autorisé à prendre le titre de conservateur honoraire et à siéger à la commission du musée.
Il a organisé le musée historique de Lyon comme un musée d’art, là où Vial ne visait qu’à rassembler des souvenirs historiques locaux. L’ancien peintre montre dans cette activité un grand sens pratique, des aptitudes techniques et un goût très sûr. Il dessine la scénographie des salles jusque dans les moindres aménagements (socles, numéro des salles) et en étudie soigneusement l’éclairage. De même, il crayonne dans l’inventaire toutes les pièces sculptées du legs Chartron en 1953. Le musée s’enrichit d’une partie de la statuaire romane de l’Île-Barbe, des vues de Lyon gravées rassemblées par l’avoué Jean-Joseph Verzier et des collections historiques de Justin Godart*. Aux trois salles que comporte le musée à son arrivée, il en ajoute une vingtaine d’autres, dont la salle des sculptures médiévales qui est un modèle de présentation, à la fois scientifique, didactique et artistique. Dalbanne s’intéresse aux arts populaires et collabore à l’entreprise du Musée national des arts et traditions populaires (actuel Mucem) par l’envoi de relevés. Georges-Henri Rivière (1897-1985), fondateur de cette institution, et Georges Salles (1889-1966), directeur des Musées de France, le tiennent en haute estime. En 1950, grâce au dépôt de la collection Dor consenti par le Musée des ATP, Dalbanne installe dans l’ancien hôtel de Gadagne, à côté du musée historique de Lyon, un Musée international de la marionnette. En 1953, il est fait chevalier de la Légion d’honneur des mains d’Herriot.
Lors d’un séjour à Cabriès, en Provence, la longue maladie qui doit l’emporter se déclare. Il meurt à Lyon, le 3 juin 1964.
En octobre- novembre 1966, le musée de Gadagne présente une exposition des œuvres du peintre, graveur et dessinateur, riche de 84 numéros. En 1975, à l’initiative du critique d’art René Deroudille (1911-1992), la Société lyonnaise des Beaux-Arts lui consacre une rétrospective de 39 numéros dont 21 peintures.
En 1927, Dalbanne reçoit le prix de la comtesse Mathilde, catégorie Beaux-Arts (un œillet d’argent et 1 000 francs), prix dont le rapporteur est Jean Mariéjol* (MEM 20, 1931). En 1929, un prix exceptionnel (8 000 francs) lui est décerné, ainsi qu’à André Allix* sur rapport de Mariéjol* (MEM 20, 1931). Le 4 juin 1945, séance à laquelle assiste É. Herriot*, la candidature de Dalbanne est proposée sur un rapport de Jean Tricou* (non conservé) : il est élu au fauteuil 2, section 2 Lettres. C’est donc le bibliographe austère, le conservateur du musée de Gadagne à la dignité quelque peu hautaine, et non l’ancien peintre symboliste, disciple du « Sar » Péladan, ou le typographe d’avant-garde, qui prend place aux côtés de son vieil ami Combet-Descombes*. Déposé le 27 juin 1945, son discours n’est lu que le 20 mai 1952, intitulé l’Ars moriendi et ses éditions lyonnaises au xve et xive siècle (non conservé). Sa santé ne lui permettant plus d’assister aux séances, il devient émérite en 1961. Son éloge funèbre est prononcé par Louis Pize*, le 9 juin 1964.
René Deroudille, « Hommage à Claude Dalbanne, véritable créateur du musée Gadagne », Le Tout Lyon, 1er avril 1965, p.1-2, ill. – Henri Joly, Marie-Thérèse Dolley, Maurice Audin, René Biot, Henri Andriot, A. Farcy, Jean Tricou, Henri Hours, Claude Dalbanne, 1877-1964, Lyon : Audin, 1966, 45 p., 10 pl., portr. en front., 1 grav. à l’aquatinte. – René Deroudille, « Découverte de Claude Dalbanne, peintre lyonnais », Le Tout Lyon, 17 novembre 1966, p.5, ill. – [Henri Hours ?], « Une figure lyonnaise », Bull. Lettres, 15 novembre 1966. – R[ené] D[eroudille], « Claude Dalbanne, peintre lyonnais digne de mémoire », La Vie lyonnaise, 1er avril 1968, p. 38-39, ill. – René Deroudille, « Claude Dalbanne : peintre, graveur, typographe et conservateur de Gadagne », Lyon pharmaceutique 24, 15 novembre 1973, p. 863-871, ill. – Henri Hours, « Claude Dalbanne (1877-1964) », MEM 32, 1978, p. 116-117. – Philippe d’Arcy, « Les Parques de Claude Dalbanne, 1907 », BMML, 1996 3, p. 40-45, ill. – Philippe Dufieux, « Claude Dalbanne, conservateur du musée historique de la ville de Lyon », BMO 5249, 29 novembre 1998, ill. – H. Hours, « Claude Dalbanne », La Lettre Amis Musée Gadagne 9, mai 2000, ill.
Autoportrait, peinture, vers 1905-1906, et Autoportrait, lavis et aquarelle, vers 1920 (Lyon, galerie Michel Descours). – Autoportrait au chapeau, eau-forte, vers 1910-1914 (coll. part.). – Autoportrait à la pipe, peinture, 1916-1917 (musées Gadagne). – Autoportrait à la palette, peinture, vers 1920, et Autoportrait, peinture, 1925 (Villefranche-sur-Saône, musée Paul Dini). Médaille, par Louis Rousselon (1878-1954), 1940 (coll. part.).
Les notes de Dalbanne ont été données par sa veuve aux AML (Fonds 8 II). On y trouve notamment ses recherches (en partie inédites) sur les potiers d’étain lyonnais xviie-xviiie siècles, et le projet d’un fichier sur l’ancien folklore régional.
« Chenavard », Les Entretiens idéalistes, 25 octobre 1906, p. 28-36. – La Typographie d’aujourd’hui, Lyon : M. Audin, 1922, 19 p. – Livres à gravures imprimés à Lyon au xve siècle [fac-similés], Lyon : Guillaume Le Roy, Paris : C. Eggimann, 1924-1926, 4 vol., 119 gravures sur bois. – Avec Eugénie Droz, Les sept pseaulmes pénitenciaulx et létanie en françoys, Lyon : Amis Bibl. Lyon, 1926, 47 p., 14 pl. – Avec E. Droz, « Le Miroir de Mort de Georges Chastellain », Gutenberg-Jahrbuch 3, 1928, p. 89-92, 2 pl. – « Un manuscrit italien des Meditationes vitae Christi à la Bibliothèque nationale », dans Trésors Bibl. France 3-2, Paris : Van Oest, 1929, p. 51-60, pl. XXV-XXXVIII. – Avec E. Droz, L’Imprimerie à Vienne en Dauphiné au xve siècle, Paris : E. Droz, 1930 (Coll. Documents typographiques du xve siècle), 335 p., ill. ; reprint Genève, Slatkine, 1977. – « Trois éditions lyonnaises du Traité des eaux artificielles », Gutenberg-Jahrbuch 7, 1932, p. 125-146. – Typographie lyonnaise au xve siècle, Lyon : Amis Bibl. Lyon, 1934, 44 p., pl., ill. – « Deux éditions de la Danse macabre imprimées à Paris au xvie siècle », Gutenberg-Jahrbuch 11, 1936, p. 98-118. – « Les premiers travaux d’imprimerie exécutés pour le Chapitre de Saint-Jean de Lyon », Gutenberg-Jahrbuch 12, 1937, p. 85-90, ill. – « Deux livres d’heures imprimés à Lyon au xvie siècle », Gutenberg-Jahrbuch 13, 1938, p. 115-119, ill. – « Robert Granjon, imprimeur de musique », Gutenberg-Jahrbuch 14, 1939, p. 226-232. – « Le Maître I.D. », Maso Finiguerra, (4) n°17-18, 1939, p. 215-252, ill. – Le Musée historique de Lyon, Lyon-Touriste, 2e semestre 1942, p. 3-5, ill. – « Faïences populaires à emblèmes et devises de Lyon et de sa région, Artisans et paysans de France, Strasbourg, 1re année, 1946, p. 119-137, 4 fig. – « Artisans et paysans au musée historique de Lyon », Artisans et paysans de France, Strasbourg, 2e année, 1947, p. 83-92, 5 fig. – Bas-relief représentant l’Ange de l’Annonciation (in Miscellanea Guillaume de Jerphanion), Orientalia christiana periodica, 13-1-2, Rome, 1947, p. 86-92, ill. – « Le Musée historique de Lyon, I », CROCO, 1947, 27 p., 2 pl. – « Le Musée historique de Lyon, II », CROCO, 1948, 28 p., pl. – « L’Ars moriendi du M[aîtr]e I.D. », Gutenberg-Jahrbuch 25, 1950, p. 51-56, ill. – « Réflexions à propos de la reliure moderne », Bull. Lettres 127, 15 avril 1951, p. 113-143. – « Un fragment de frise de la fin du xiie siècle au musée historique de Lyon », BMML, 1952, 1, p. 6-8, ill. – « Cartes à jouer des xve et xvie siècles au musée historique de Lyon », BMML 2, 1952, p. 33-40, 4 fig. – « Les Genevoy, cartiers lyonnais », Gutenberg-Jahrbuch 27, 1952, p.107-110, pl. 12-13, ill. – « Le Musée international de la marionnette à Lyon », Rev. Hist. Théâtre 4, 1952 – « Assiette datée de 1792 au musée historique de Lyon », BMML 1, 1953, p. 17-20, ill. – « Jacques Vise, cartier lyonnais (1481-1517) », Gutenberg-Jahrbuch 28, 1953, p. 62-64, pl. – Un pichet d’étain lyonnais au musée historique de Lyon », BMML 1, 1954, p. 17-21, ill. – Avec Henri Hours, « Deux placards imprimés à Lyon en 1489 », Gutenberg-Jahrbuch 29, 1954, p. 137-142, 2 pl. – « Deux impressions de Clauda Carcan : Lyon 1533 », Gutenberg-Jahrbuch 30, 1955, p. 126-132, ill. – « Notes sur Guillaume I Merlin, libraire parisien (1537-1571) », Gutenberg-Jahrbuch 33, 1958, p. 143-148, ill. Mentionnons encore les comptes rendus artistiques publiés dans les Entretiens idéalistes en 1907, et les recensions bibliographiques relatives à l’histoire de l’imprimerie parues entre 1925-1933 dans la Revue des bibliothèques, dans Weltkunst et dans la Revue critique d’histoire et de littérature.
Nous ne rappelons pas les œuvres citées plus haut.
Peintures : De la Destinée sociale du poète (Salon Indépendants, 1909). – Douleur (S. I., 1910). – Portrait de Marie Balley, femme de Joannès Dalbanne, vers 1910 (coll. part.). – La Grève – Groupe de la Femme et de l’enfant (Villefranche-sur-Saône, musée Paul Dini), sans doute un élément du tableau (dytique ou triptyque ?) présenté au S.I. en 1911. – Le Génie social (S.I., 1912). – Le Songe de l’homme (S.I., 1914). – Portrait de Joannès Dalbanne, vers 1919 (coll. part.). – Masques, vers 1920 (coll. part.). – Portrait de Madame V., 1921 (coll. Peyron-Biot). – Rue animée, 1922 (Villefranche-sur-Saône, musée Paul Dini). – La Mise au tombeau, vers 1922 (ancienne coll. Mme Dalbanne). – La Sainte Famille, vers 1922 (coll. part.). – Les Saintes Femmes, vers 1922 (coll. part.). – Les Baigneuses, 1923-1924 (ancienne coll. Charlin). – Combat de centaures, 1923 (coll. part.). – Le Quatuor de Debussy, 1923 (Villefranche-sur-Saône, musée Paul Dini). – Sonate pour trois instruments (Debussy), vers 1923 (coll. part.). – La Moisson en Bretagne, 1923 (ancienne coll. Mme Dalbanne). – Le Grand Pan est mort, 1924 (coll. Lefebvre). – Port de Bretagne, 1924 (coll. part.). – Portrait de la femme du peintre, vers 1937 (coll. part.).
Dessins : Portrait d’Eugène Lefebvre, crayons, 1904 (musées Gadagne). – Maison au 24, rue des Tournelles, à Montplaisir, suite de trois dessins à la plume et au lavis, 1916-1917 (musées Gadagne). – L’Orage (Montagne Sainte-Victoire), aquarelle, vers 1920 (coll. part.). – Ex-libris de Jean Lacassagne, crayon (MBAL). Un nombre important de dessins sont conservés au musée des MBAL où ils ont été déposés par la BM : des paysages, quelques caricatures et une suite de dessins peut-être en vue d’une édition illustrée du Centaure de Maurice de Guérin (1810-1839).
Gravures : De la Destinée sociale du poète, eau-forte et aquatinte, vers 1909 (coll. part.). – Ultima comoedia est mors, eau forte, 2e état, vers 1910 (coll. part.). – Crâne casqué, eau-forte, 1912 (coll. part.). – Crucifix dévoré par un aigle-serpent, eau-forte et aquatinte, vers 1912 (BML). – Le Génie de la Mort couronnant un masque, eau-forte, vers 1912 (BML). – Homo ecce sponsa tua !, eau-forte et aquatinte, vers 1912 (coll. part.). – Amour, eau-forte et aquatinte, 2e état 1913 (coll. part.). – Guignol, musagète de la vérité, eau-forte, 1912, pour servir de frontispice à La parodie de l’étranger, pièce de théâtre d’Eugène Lefebvre, Lyon, Éd. du Tout-Lyon, 1913 (musées Gadagne). – Ex-libris du docteur René Biot (Orphée), bois gravé (musées Gadagne). – Ex-libris de Claude Dalbanne, bois gravé (musées Gadagne). — Ex-libris d’Eugène Lefebvre, bois gravé (musées Gadagne). – Leo vicit, bois gravé (musées Gadagne). – Ex-libris avec la devise El piu fidele [devise de la famille Del Bene ou d’Elbène], bois gravé (musées Gadagne).