Né le 30 juin 1917 à Francheville, fils de Jean Chaine*. Licencié ès lettres, diplômé de l’école libre des sciences politiques, puis docteur en droit, il succède à son père, notaire, le 24 mai 1950, rue Émile-Zola, puis 139 rue Vendôme 6e.
Il épouse le 26 septembre 1942 Colette Longin (1916-2013), veuve d’André Isaac (Oullins 17 mai 1914-mort pour la France Veules-les-Rose [Seine-Maritime] 11 juin 1940), petit-fils d’Auguste Isaac*. Par sa mère Paule Chardiny (1884-1930), épouse de Fernand Longin (1876-1963), elle est l’arrière-arrière-petite-fille de Victor Coste (1878-1866), frère de l’académicien Louis Coste*. Sa grand-mère, Valentine Péricaud (1864-1960), épouse de Camille Chardiny (1856-1927), est la petite-nièce de l’académicien Antoine Péricaud*. Louis Chaine complétera en 1975 le fonds Coste des archives municipales en remettant des documents conservés par la famille. Le couple Chaine-Longin habite 29 cours Franklin-Roosevelt, et Chantalouette à Lissieu (Rhône). Il aura deux fils et trois filles, dont Sophie* qui sera à son tour notaire en 1985.
Très impliqué dans sa profession et la société, Louis Chaine a été directeur de l’école de notariat de Lyon (1950-1965), président du congrès des notaires de France en 1964, de la caisse centrale de garantie des notaires (1970-1974), du Conseil supérieur du notariat (1974-1976), et de l’Union internationale du notariat (1979-1981), administrateur des Hospices civils de Lyon. Membre de 1961 à 1992 et vice-président d’honneur du conseil général du Rhône, conseiller municipal de Lissieu où se trouve la maison familiale de Chantalouette.
Officier de réserve, croix de guerre 1939-1940, officier de la Légion d’honneur.
Il décède le 2 février 2012, cérémonie le 6 février en l’église de la Rédemption, inhumation à Lissieu.
Après une communication le 12 novembre 1986 sur Le notariat. Droit civil et common law, conflit d’influence entre ces deux systèmes, MEM 40 (résumé et Ms dactylo. de 29 p., doss. Ac.), Louis Chaine est présenté par le P. Claude Mondésert* le 5 novembre ; il est élu le 3 décembre 1985 au fauteuil 1, section 3 Lettres. Il prononce son discours de réception le 3 février 1987 : Le domaine des Hospices civils de Lyon (MEM 42, 1987) ; et plus tard l’éloge de Benoît Carteron, membre d’honneur associé, décédé le 13 décembre 1996 (MEM 51, 1996). Il est émérite le 18 novembre 2003. Son éloge funèbre est prononcé par Dominique Bertrand* (MEM 13, 2013, photo).
Contribution àl’étude du patrimoine familial dans le droit français, thèse, Lyon : impr. du Salut Public, 1943, 144 p. – Statut juridique de la femme mariée dans la famille. Le maintien de l’unité du patrimoine familial après la dissolution du mariage, Biarritz, 1953. – « Le statut professionnel de l’étranger », in Le statut de l’étranger et le marché commun, 57e Congr. Notaires Fr., Tours, 1959. – Articles dans la Semaine juridique notariale et immobilière, dont « L’authenticité et le notariat », 22 mars 1985.