Marie Augustin Eugène Yemeniz naît le 12 octobre 1828, au 1 rue Saint-Joseph (act. rue Auguste-Comte) ; présents Antoine Mas et Claude Joseph Gleyvod, 26 port Saint-Clair. Fils de Nicolas Yemeniz (Chalkis-les-Constantinople [act. Heybeliada), né en septembre 1781 selon l’acte de naturalisation ou le 15 avril 1783 selon l’acte de mariage-Lyon, 30 rue Sainte-Hélène, 30 avril 1871) et de Jeanne Marie Adélaïde Rubichon (Lyon, 74 rue Saint-Dominique [act. rue Émile-Zola] 11 mai 1802-Fontaines-sur-Saône 10 avril 1860), il appartient à une famille lyonnaise particulièrement brillante.
Nicolas Yemeniz est le fils de Yannakis – né à Constantinople, décédé après 1822 à Bucarest, où il s’était retiré –, et le petit-fils d’un drogman de Chios qui aurait sauvé du massacre la population chrétienne lors de la guerre d’indépendance grecque (Camille Latreille). Yannakis avait épousé Smaraqda Photius, décédée en 1791, descendante du patriarche Photius (820-895), qui provoqua en 858 la première rupture de l’église d’Orient avec Rome.
Nicolas est venu se réfugier à Lyon en 1797. Marchand fabricant d’étoffes pour l’ameublement et la paramentique [ensemble des parements et vêtements liturgiques], il obtient le 3 décembre 1817 la naturalisation française. D’abord associé à la maison Seguin père et fils, 22-23 Port Saint-Clair, avec lesquels il obtient une médaille d’or en 1819 pour des étoffes or et argent, puis en 1827 (maison Seguin et Yemenitz), il en prend seul les rênes, 6 rue Royale, jusqu’en 1861. En 1845, l’Académie lui attribue une médaille commémorative pour ses tissus (Ms 279-I). Consul de la Sublime-Porte ottomane, il installe ses bureaux au 6 rue Royale. Cultivé, il devient dès 1804 bibliophile et éditeur d’ouvrages rares et, au fil des années, se constitue une bibliothèque exceptionnelle qu’il met en vente en 1867 (achetée en bloc 400 000 francs par Ambroise Firmin-Didot et revendue sur catalogue à Drouot du 9 au 31 mai de la même année). Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en tant que manufacturier par décret du 29 avril 1850. Adélaïde Rubichon, qu’il a épousée le 4 juillet 1820, est la fille de Claude Gaspard Rubichon (Grenoble, Saint-Hugues 1765-Lyon, 1816), marchand fabricant de toiles de coton et économiste, et de Marie-Anne Bruyset-Ponthus (Lyon, Saint-Nizier 1764-1849). Elle est la petite fille de Pierre Bruyset-Ponthus (Lyon, Saint-Nizier 1727-1809), libraire et imprimeur rue Saint-Dominique. Renommée pour sa beauté, ses qualités intellectuelles et sa culture, elle n’a pas de difficultés pour attirer dans son salon le gotha lyonnais, et aussi le milieu intellectuel parisien auprès duquel l’a introduit son oncle maternel Maurice Rubichon (Grenoble, Saint-Hugues 1766-Vannes 1849), légitimiste ultra, très en faveur à la cour entre 1815 et 1830. Le couple a deux garçons et deux filles, Jean Marie Maurice (1821-1826) ; Marie Augustin Eugène* ; Pierrette Marie Louise (1831-1915) ; et Pauline Marie Charlotte (1834-1912), épouse en 1859 de Pierre François Bonaventure Roccoffort (1834-1886), cousin de l’académicien Victor de Laprade*. Le premier est né 17 place Bellecour, et décédé, après un accident à La Voulte, au n° 5 ; les trois autres sont nés 1 rue Saint-Joseph (act. rue Auguste-Comte), domicile que la famille quitte entre 1834 et 1836. En 1846 (recensement), les Yemeniz sont domiciliés 15 rue Sala, et ils y sont encore en juin 1852 lors du mariage de Louise avec Louis Decroso (Pont-d’Ain 1824-Ambutrix 1909), fils d’Auguste Decroso (1788-1872), maire de Pont-d’Ain, puis d’Ambutrix, et conseiller général de Pont-d’Ain. En 1856, ils sont locataires au 28-30 rue Sainte-Hélène, le bel hôtel particulier construit en 1759 par Jean Blaise Denis de Cuzieu. Madame Yemeniz, la châtelaine de Fontaines-sur Saône à laquelle Mérimée rend hommage, termine ses jours le 10 avril 1860, rue Saint-Louis, où elle séjourne en villégiature avec les siens dans leur maison de campagne (La Paisible), construite en bordure de Saône en 1847.
Entré au collège des jésuites à 13 ans, Eugène a reçu une éducation stricte ; cependant la fréquentation du salon de sa mère n’a pu que lui être très formatrice. Vers 1851, il effectue un voyage en Grèce, où il rencontre probablement Edmond About fraîchement nommé membre de l’École française d’Athènes et avec lequel il reste en relation épistolaire. À son retour en 1852 il fait imprimer chez Léon Boitel un petit compte-rendu, Voyage en Grèce. L’Attique. En 1854, succédant à son père comme consul de Grèce, il installe ses bureaux 5 rue des Deux-Angles (act. rue Alsace-Lorraine), faisant appel comme chancelier à son beau-frère Louis Decroso, avocat. Il publie Voyage dans le royaume de Grèce qui reçoit un bon écho de la critique.
Le 10 septembre 1856, il épouse à Paris 3e Anne Marie Alice Corda (Paris 10e, 2 août 1839 - Lyon 2e, 10 juin 1874), fille du baron Pierre Joseph Duthal Corda (Ehrenbreitstein 1801-Alger 1840) capitaine d’état-major, commandeur de la Légion d’honneur et de Marie Octavie Marchal (Strasbourg 1816-Paris 1894). Six enfants naissent de cette union ; deux voient le jour 28 rue Sainte-Hélène ; Marie Nicole le 27 août 1857 (décédée à Lyon 2e, médaille d’or de la Caryate et de la Croix-Rouge française), et Marc Marie le 1er février 1859 (décédé à Lyon 2e le 23 avril 1862) ; les deux suivants rue Saint-Louis à Fontaines-sur-Saône : Marie Camille Louis Georges le 14 août 1860 et Marie Thérèse Henriette, le 5 septembre 1862 (décédée le 4 février 1924 à Paris 7e où elle fait une carrière de peintre) ; Marie Victor Noël naît le 20 décembre 1865 9 rue Ravez (act. rue des Remparts-d’Ainay) et décède à Lyon 3e le 15 mars 1922, après avoir épousé une descendante de Maurice Rubichon ; et enfin Marie Séverine Blanche naît le 21 février 1873 1 place d’Ainay, épouse de Joseph Théodore Charles Jean Camille Boutard (camérier secret du pape), décédée à Lyon 2e le 16 septembre 1952. Leur mère meurt à cette adresse le 10 juin 1874 à l’âge de 34 ans.
Eugène, qui ne se remarie pas et doit affronter des difficultés financières, s’éteint le 23 février 1880 33 rue Bourbon (act. rue Victor-Hugo) dans sa cinquante deuxième année. Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière de Loyasse (81/3). Son fils Georges lui succède à partir du 31 décembre 1921 comme consul de Grèce ; époux de Marie Renée Henriette de Castellane-Norante (1873-1951), il est le chef de file à Lyon du parti légitimiste et le représentant du comte de Chambord.
Eugène Yemeniz a été membre, dès sa fondation en 1867, de l’Association pour l’encouragement des études grecques en France. Chevalier de l’Ordre du Sauveur de Grèce et de l’Ordre du mérite de Saint Louis de Parme.
Ayant présenté sa candidature en 1865, Eugène Yemeniz est élu le 7 décembre 1869, fauteuil 1, section 3 Lettres (à la précédente séance d’élection, le 1er juin, Heinrich* et Yemeniz avaient obtenu à chaque tour de scrutin le même nombre de voix, à savoir 16 sur 32, et l’élection avait été ajournée). Son discours de réception est déposé le 18 mai 1872 et lu le 25 juin ; il a pour sujet la Poésie populaire de la Grèce moderne. Quelques semaines plus tôt, le 23 et 30 avril, il avait lu un autre mémoire à l’Académie : Les Anglais et la Grèce. Premier épisode : Parga. En 1874, il présente Paysages grecs. La Vallée de Lacédémone.
ADR Fonds Frécon bleu. – Catalogue de la bibliothèque de N. Yemeniz..., précédé d’une notice par Le Roux de Lincy, Paris : Bachelin-Deflorenne, 1867. – Camille Latreille*, « Un salon littéraire à Lyon (1830-1860), Madame Yemeniz », RLY 2, 1903, p. 24-25. – Jean-Claude Mossière, L’hellénisme et Lyon dans la première moitié du xixe siècle, thèse de doctorat, 1994. – Françoise Poulet-Riegert, Eugène Yemeniz : un philhellène de la paix, Université Paul-Valéry, Montpellier-III, 2007. – Patrice Béghain, DHL.
L’Académie possède un ensemble de manuscrits d’Eugène Yemeniz (50 fascicules, Ac.Ms377 à 381) déposés le 17 mai 1976 par son petit-fils Yannakis Yéméniz (Lyon 1902-Alix [Rhône] 1987).
Ac.Ms377 : 1/ Récit d’un voyageur. L’étranger mystérieux, 72 p. – 2/ Considérations politiques sur l’attitude des grandes puissances vis à vis de la Grèce, 4 p. – Récit de voyage de Corfou en Epire à la fin du mois de Mai 18…, p. 5 à 71. – 3/ Grammaire et vocabulaire italiens ; pages non numérotées. – 4/ Karl Nouvelle allemande, 9 p. – 5/ Une nuit dans une vieille abbaye, 9 8bre 1854, 9 p. – La fleur du bréviaire, 10 8bre 1854 –Les Fées du jour de l’an, 31 X bre1854, 1er janv.1855 – Commentaires sur l’ouvrage d’Edmond About sur La Grèce contemporaine, 2 p. 10 février 1855 – Poème (feuille volante) : Chœur des culs – En réponse à des jarretières espagnoles envoyées à Alice par M. de Laprade, poème 17 X bre 1857 – diverses feuilles volantes – texte (très raturé) Lyon 1er mars 1859. – Poème à Antonine 28 fév. 1859. – Le Pet de Loup ou les figurations et transfigurations d’un pet. – 6/ Don Karlos (traduit de Schiller), scène 1. – 7/ Paysages grecs. I La vallée de Lacédémone, 58 p. – Version imprimée (épreuves) avec corrections pour l’imprimeur. - Feuilles volantes diverses. – 8/ Tout chemin mène à Rome, Proverbe en I acte et en prose. – feuilles volantes diverses. – Pour qui prier ? poème, Oullins, 1844. – La Grenouille, poème. – 9/ La poésie populaire de la Grèce moderne (discours de réception à l’académie), 30 p. – 10/ La Grèce et Rome / Avis / Introduction – Avant-propos. – notes diverses (brouillons) – Idées générales. – Introduction, Alexandre, 36 p. – Sous les Romains. – 11/ Croyances populaires ou Mythologie néo hellénistique. - Notes. – Les Ducs français d’Athènes, I, 38 p. – 12/ Trois feuilles volantes d’une lettre écrite en grec moderne. – feuilles volantes imprimées tirées de ΠΑΝΔΩΡΑ, mensuel grec du 15 novembre 1868 et ΝΕΑ ΠΑΝΔΩΡΑ, 1864. – 13/ (Poésies populaires) : feuilles diverses de notes et de poèmes en prose (Le Matelot, L’esclavage, Le Chrétien, Le vendredi saint, La biche, L’hirondelle, saint Basile, La femme klephte, La jeune fille et l’agneau, La terre étrangère, L’exil, Le brave, Kolias, Le testament du Klephte, La jeune fille Klephte). – 14/ Daniel O’Rourke (imité de l’Anglais). – 15/ Une tentative d’insurrection en Grèce au 17e siècle, 20 p. – 16/ Le chevalier Phébus, 37 p. – 17/ Visite à l’exposition de Vienne, 29 p. – 18/ Poème à mon père. – Les Curiosités lyonnaises. – La malice des choses par M. Arthur de Gravillon. – Heures de tristesse par M. Morin-Pons (commentaires). – 19/ (Études sur les Fées, croyances, légendes populaires, etc. Traité des superstitions Thiers 1847). Les fées au moyen âge – [feuilles vierges]. – Divers noms du démon. – Grande puissance de saint Claude sur les démoniaques. – Toilette de Tsigane.- Bohémienne. – Mexico.
Ac.Ms378 : 1/ Brouillon raturé de son discours de réception à l’Académie. 10 p. – Brouillon d’un texte concernant l’exposition universelle de Lyon [1872], 10 p. – Les libres penseurs, signé et daté E.Y. 9 mars 1849. – Brouillon de son discours de réception à l’Académie. – Diverses feuilles volantes reprises d’un ouvrage dont il indique les pages ; p. 249, p. 303 (Charon et le berger). – [Feuilles diverses sans titre]. – Brouillon de La poésie populaire de la Grèce moderne. – 2/ janvier 64. Le Mayne et les Maïnotes (Souvenir d’un voyage en Grèce), brouillon raturé, 64 p. – Second brouillon, I, 64 p. – II, 66 p. – 3/ Copaïs. Chemin de fer, 85 p. – 4/ Études sur la Grèce moderne, Les guerres de Souli contre Ali Pacha de Janina. [Une dizaine de feuilles volantes non numérotées dont manque la première page]. – Id. livre I, 10 p. sans titre. – 5/ Chapitre I. Le Royaume de Pluton, 5 p. – Chapitre II, Souli, nombreuses pages non numérotées. - Livre II, chapitre I. La Russie en Grèce, pages non numérotées. – 6/ Chapitre III. Lampros Tsavellas, 1792. Pages non numérotées. – 7/ Chapitre IV. Le blocus (1800-1801). – 8/ Chapitre V. 1801-1802. Le moine Samuel. – 9/ Chapitre VI. Ste Vénérande. – 10/ Chapitre VII. Dénouement.
Ac.Ms379 : 1/ Paysages et récits de la Grèce moderne. Les Monts Ayrapha. – Georges Kalzantouis, 90 p. – 2/ Récits sur la Grèce Moderne. Les Tsavellas. Guerre des Souliotes contre Ali Pacha, 210 p., signé E. Yemeniz, consul de Grèce. – 3/ De la Renaissance des lettres chez les Grecs modernes. I. Les poètes de l’Indépendance. 94 p. – 4/ La renaissance littéraire de la Grèce. Drame et Tragédie. Panaïotti Zoutzo et Giovanni Zambelios. 70 p. –De la renaissance littéraire de la Grèce.85 p. – 5/ Poètes. III. Rizo Rangabé. Alexandre Zoutzo. p. 86 à 101. – IV. P. 1 à 79. (Soutzo), p. 1 à 10.
Ac. Ms380 : 1/ Marc Botzaris (tragédie de Zambelios), pages non numérotées dont manque le début. - V. La petite ville de Missolonghi. – VI. Pages non numérotées. – Marc Botzaris. Livre II. Chapitre I (1820). 14 feuillets. – Pages de brouillon, sans titre. - 2/ Athanase Dialhos. Pages non numérotées. – 3/ Odyssée. Fils d’Androutzos. 32 p. – 4/ Alexandre et Démétrius Ypsilanti. Essai sur l’insurrection hellénistique par Jean Philiemon, Athènes 1840. 55 p. – Alexandre et Démétrius Ypsilanti. P. 26 à 51. – Ypsilanti. 45 p. – 5/ Théodore Kolotronis. I. et II. Sa vie et ses aventures racontées par lui-même. 54 feuillets. - III. Suite non numérotée. – 6/ Miaoulis. Avril 1854. 74 feuillets. – Lettre signée EA [Elie-Ami] Bétant, 1803-1871) adressée à Yemeniz le 30 juin 1859 qui donne des précisions historiques sur Mialoulis au printemps de 1828. – 7/ Boukhovallas. Histoire d’un Klephte au 17e siècle. 111 feuillets.
Ac.Ms381 : Petit carton [en réemploi] portant la mention : Manuscrits d’Eugène Yemeniz membre de l’Académie donnés par M. Yanakis Yemeniz 34 bis rue Vaubecour Lyon 2e, le 17 mai 1976. – 1/ Paysages grecs. La vallée de Lacédémone. 31 feuillets. – 2/ Poèmes patriotiques d’Aristote Valaoritis. Dimos et sa carabine (4 feuillets). Samulel (4 feuillets). Athanase Vaïas (10 feuillets). – 3/ Contes populaires grecs. I. Asterinos et Poulio, p. 1 ; II. Samarakoutsoulou (Cendrillon), p. 13. III. Le Prince et le poulain (p. 22). IV. Sinzirlis Mitzirlis Mierosizirlis (p. 33). – 4/ Dernières lettres de Jacopo Ortis. 11 8bre 1797. 28 8bre. 12 9bre. 22 9bre. Lettre à Laurette. – 5/ Chemise Curiosités. Petite gravure Télémaque. Notre-Dame de la Salette. Relation (imprimé de 7 pages et grande gravure p.8). – Coupures de presse : une sur Pouchkine. – Une sur le rat à trompe (Gazette des Tribunaux). – Souvenir de Usbech-Chan à Nessir sur un bal à l’Opéra. – Lola Montès au théâtre de Melbourne pour jouer Lola Montès en Bavière. – Εκεφθεν κατα τον νομον (1853 ?). – De la durée des jours des principales villes d’Europe. – Tableau résumé des sommes que quelques notabilités du sport anglais ont gagnées rien que par leurs chevaux de course pendant l’année 1855. – Chemise Annonces et réclames bizarres (coupures de presse) : publicités. De M. de Foy innovateur fondateur de la Profession matrimoniale 48 rue d’Enghien, 32 années d’expérience. – Plus de Constipation ! Paris 68 rue de Richelieu. – Avis très important. Conseils à tous les lecteurs sur la conservation de leurs dents et pour en éviter l’extraction.- Arnaud sr du sr Morateur, Pâtissier 11 cours Morand. – La police pudibonde, sur une ordonnance du grand maître de police de la ville d’Omsk (Sibérie accidentale). – Chemise Histoire (coupures de presse) : Variété (Gazette de Lyon). M. le Comte de Fleurieu ancien ministre de la marine et des colonies : article important et approfondi signé Frédéric Chassériau (vers 1855). – Alphonse de Girardin, allocution concernant le général de Failly. – 6/ Fragments des épreuves de Péloponèse, p. 10 à 20. - Ms du Voyage littéraire en Grèce, pages numérotées par chapitres. – 7/ Ms Péloponèse (incomplet). – 8/ Ms Livadie (suite Péloponèse). – 9/ Notes diverses, brouillons, L’Alphie. – Épreuves partielles : Les Ducs français d’Athènes. – Ms très raturé : Les Ducs français d’Athènes. - Affiche lithographiée (fond vert, drapeau blanc, feuilles de laurier dorées) : cantate / LE DRAPEAU BLANC / ALSACE LORRAINE. Impr. Louis Perrin et Maricet Lyon. Au bureau de l’Echo de Fourvière Place Bellecour 30 (bis) à Lyon et chez les principaux libraires. Prix net 1F50.
Voyage en Grèce. L’Attique, Lyon : Boitel, 1852. – Voyage dans le royaume de Grèce, précédé de Considérations sur le génie de la Grèce par Victor de Laprade : Dentu, Paris, 1854. – Églantine, légende, Lyon : Pélagaud, 1855. – « Histoire lamentable du Dr Jean Faust, grand magicien », RLY (2) 12, 1856, p. 260-272, et p. 437-459. – Boukovallas, histoire d’un klephte au xviiie siècle, Paris : La Mode nouvelle, 1857. – « Les héros de la Grèce moderne », Revue des Deux-Mondes, avril 1859. – « De la Renaissance littéraire chez les Grecs modernes. Les poètes Zalokostas et Orphanidis », Revue des Deux-Mondes, 1860. – La Grèce moderne, héros et poètes, Paris : Lévy, 1862. – « Le Magne et les Mainotes, récits et scènes de mœurs de la Morée », Revue des Deux-Mondes, 1865. – « L’Agriculture et les Travaux publics en Grèce. Le Desséchement du lac Copaïs et le Chemin de fer de Vonitza », Revue des Deux-Mondes, 1865. – Un homme politique de la Grèce moderne : Alexandre Maurocordato, d’après des documents inédits : Douniol, 1866. – Catalogue de mes livres, Lyon : impr. Perrin, 1865-1866, 3 vol. (100 exemplaires). – Scènes et récits des guerres de l’indépendance, Grèce moderne, Paris : Lévy Frères, 1869. – Les Anglais et la Grèce. Premier épisode : Parga, Assoc. typogr., 1872. – Paysages grecs. La Vallée de Lacédémone, Assoc. typog., 1874. – L’Archimandrite, récit des guerres de l’indépendance grecque, Assoc. typogr., 1876. – Les ducs français d’Athènes, Assoc. typogr., 1877. Il a publié à ses frais un certain nombre d’ouvrages, tels que : Inventaire des titres recueillis par Samuel Guichenon, Lyon : Perrin, 1850 ; ou Œuvres du chanoine Loys Papon, seigneur de Marcillys, poète forézien du xvie siècle, Lyon : Louis Perrin, 1857 ; ou encore Supplément aux œuvres du chanoine Loys Papon, poète forézien du xvie siècle, Lyon : Louis Perrin, 1860, éd. reproduite en 1995, précédée d’une notice par Guy de La Crye.