Paul Trillat n’a laissé que très peu d’œuvres ayant fait l’objet d’une publication : Andante religioso, Cantabile, Allegretto et Pastorale (chez Schott, 6 rue du Hasard, Paris).
Les archives de la cathédrale Saint-Jean contiennent par ailleurs de nombreuses œuvres manuscrites ou autographiées.
Présenté par Stanislas Neyrat* le 18 novembre 1902, il est élu le 2 décembre au fauteuil 3, section 4 Lettres-arts, succédant au même Neyrat porté à l’éméritat. Il est introduit le 9 et dépose le 2 juin 1903 son discours de réception intitulé Restauration du chant grégorien au xixe siècle. Ses auteurs et son avenir. Il faut noter que c’est l’abbé Ennemond Trillat, né à Lyon le 19 août 1843, décédé à Lyon le 22 août 1908 (ou François Marie Trillat, né à Lyon le 11 novembre 1844, décédé le 22 août 1889), frère de Paul, qui succédera à l’abbé Neyrat en 1884 comme maître de chapelle.
L’éloge funèbre de Paul Trillat a été prononcé par Éxupère Caillemer* à ses funérailles à l’église Saint-François (Ac Rapports 1909).
Un comité s’était réuni chez Béal pour l’érection d’un buste sur sa tombe à Loyasse, qui s’est transformé en un médaillon en bronze, réalisé par Joseph Bernard (Hours, 309).