Pierre de Billy, troisième du nom, est né à Lyon, paroisse de Sainte-Croix, le 10 avril 1695, fils aîné de Pierre de Billy (né en 1649), prévôt et receveur général du comté de Lyon, et de Jeanne Perroussel, fille de Pierre Perroussel et Madelene Perrot. Parrain : Pierre de Ronzault, écuyer, seigneur de Pusieux ; marraine : Marguerite de Billy. Sa sœur Élisabeth, épouse de Nicolas Bourgeat, marchand bourgeois de Lyon, est une des douze dames du Bureau de la Providence en 1717. Le 15 mai 1723, Pierre de Billy épouse Rose Rosalie Germaine Johannin, fille de Joseph Johannin capitaine dans le régiment de Chartres, et d’Anne Marie Louise Bolognini. Ils ont eu trois enfants : Louis-Hector (1727-1747), Pierre (né en 1729), qui était garde de la Marine en 1752, et Françoise.
Il meurt le 12 février 1780 à Paris, rue du Hazard (Journal de Paris, 14 février 1780).
Billy est écuyer, seigneur de Chantermerle ; avocat, conseiller du Roi (16 juillet 1735), trésorier, receveur et payeur des gages des officiers de la chancellerie d’Aix-en-Provence.
Il est reçu à l’académie des Sciences et Belles-lettres le 5 janvier 1722. Son discours de réception est prononcé le 12 janvier (Ac.Ms265 f°86). Il lit des mémoires sur Les mœurs et les institutions romaines (3 février 1722, 9 février et 8 mars 1723, 5 février 1725, 31 janvier 1730), puis sur des sujets de critique littéraire (7 août 1731, 31 août 1734, 6 décembre 1740, 25 août 1744 : Le nouveau genre de comédie appelé larmoyant), ou encore un discours sur Les anciennes pierres gravées (13 août 1737). Le 18 décembre 1724, il est nommé substitut du secrétaire en cas d’absence. En 1759, il est donné comme académicien honoraire, résidant à Paris, par la France littéraire. Son éloge a été prononcé par La Serre (AcMs267-I f° 229-230).
Ses ouvrages « ne se trouvent ni imprimés ni manuscrits » ; ce sont des mémoires sur l’histoire romaine et la littérature (Dumas), dont l’Académie n’a rien conservé.
D’Hozier, Armorial général, 1752. – Dumas, Histoire de l’Académie.