Né et baptisé à Lyon Saint-Nizier, le 10 décembre 1750, il est fils de Louis Joseph Vitet, né à Condrieu (Rhône) le 6 août 1724, membre du collège royal de chirurgie à Lyon en 1782, dit chirurgien à Vernaison en 1803, et de Gabrielle Derozart (Saint-Nizier 30 octobre 1728-Vernaison 13 septembre 1801). Parrain : Jean François Vitet, oncle et maître chirurgien juré de Lyon ; marraine : Marie Mathon, épouse du parrain. Il est le cousin germain de Louis Vitet*, maire de Lyon 1790-1792 (voir cette notice pour sa famille).
Avocat en parlement en 1779, président du conseil général de Rhône-et-Loire en 1790, président du conseil des hospices civils de Lyon en février 1802, vice-président en 1812 du tribunal d’appel de Lyon, puis président. Président du tribunal de première instance de Lyon en 1814. Conseiller municipal de Lyon en 1818.
Chevalier de la Légion d’honneur le 11 août 1814 (LH/2733/9).
Il habite alors 7 rue de l’Archevêché. Il se marie le 1er avril 1777, paroisse Saint-Pierre Saint-Saturnin, avec Élisabeth Rose dite Rosette Ganin (Saint-Pierre Saint-Saturnin 2 décembre 1756-entre 1780 et 1782 ), fille de Benoit Antoine Ganin (Lyon, 1720-1791), négociant en étoffes de soie, conseiller du Roi Louis XV, contrôleur ordinaire des guerres, et de sa seconde épouse, Anne Perrin. Sans descendance. En secondes noces, il épouse à Lyon, Saint-Pierre-le-Vieux, le 9 décembre 1782, Jeanne Horacie Brenot (Saint-Pierre-le-Vieux 21 octobre 1758-Lyon 6 janvier 1839), fille d’Henri François Brenot, notaire à Lyon, et de Marianne Debombourg ; d’où deux filles : Marie Anne Adélaïde, née et baptisée à Lyon Saint-Pierre-le-Vieux 25 septembre 1783, épouse en 1803 de Maurice Gabriel Ange Chabanacy de Marnas, avocat ; et Gabrielle Horacie Vitet, née et baptisée à Sainte-Croix le 23 septembre 1785, épouse en 1807 de Jean Bernard François Cozon (1746-1822), maire d’Ambronay (leur fille Jeanne Marie Horacie [Lyon, 1807-1885] a épousé en 1832 Théodore Perrin*).
Jean François Vitet est mort le 17 septembre 1824 d’une attaque d’apoplexie foudroyante [l’acte de décès le fait naître par erreur à Vernaison]. Il habitait alors 13 rue des Trois-Maries.
Membre de l’Athénée en 1800. Son éloge a été prononcé le 26 mai 1825 par Louis Vincent Cartier* (Ac.Ms.140-II f°239).
Membre de la société historique, archéologique et littéraire de Lyon de 1808 à 1822.
Dumas.