Pierre Stéphane Pascalon est né le 25 septembre 1875 à Gémens-sur-Estrablin, commune d’Estra-blin (Isère), fils de Paul Pierre Pascalon (Lyon 1838-1914), architecte en chef des hospices civils à Lyon, et de Marie Madeleine Bonnefoux (Lyon, 1848-1925). Témoins J.-B Albert, 79 ans, rentier demeurant à Lyon, et Alexandre Paul, 36 ans, négociant à Lyon. Le 7 octobre 1902, il habite 16 rue du Garet, et épouse Jeanne Marie Magdeleine (Manon) Ribollet, née le 15 janvier 1881 à Lyon 2e, décédée à Lyon 2e le 3 mars 1979, fille de feu François René et d’Émilie Jeanne Marie Villar, rentière. Pierre Stéphane Pascalon décède à Lyon 7e, le 12 décembre 1965.
Admis à l’École polytechnique en 1894, Pascalon en sort dans le corps des Ponts et chaussées. Il commence sa carrière à Toulon où il passe six ans, avant d’être nommé à Lyon en 1905, ingénieur ordinaire du département du Rhône. Son activité y concerne l’extension et l’exploitation du réseau des tramways urbains, des chemins de fer d’intérêt local et l’amélioration de la navigation de la Saône. Mobilisé en 1914 comme capitaine, puis chef de bataillon du génie, il fait campagne jusqu’en 1917. Il est alors affecté à Grenoble comme chef du service des Forces Hydrauliques du Sud-Est. Devenu membre du comité technique de la Société hydraulique de France, il fait rédiger le cahier des charges des conduites forcées en béton armé. Revenu à Lyon en 1920, chef du Service du Rhône, il fait étudier les qualités des roches d’appui de l’emplacement du barrage projeté à Génissiat, et en particulier leur étanchéité.
Sur le rapport de Gabriel Canat de Chizy*, lu le 23 mai 1922, Pascalon est élu à l’académie le 6 juin 1922 et installé le 13 juin. Il fait le 29 janvier 1924 une communication sur L’aménagement du Rhône décidé par la loi du 27 mai 1921.
« Ville de Tarare. Alimentation en eau industrielle. Barrage de la Turdine. Mémoire descriptif par M. Pascalon, ingénieur des ponts et chaussées, projet demandé en 1864, repris en 1893 par MM. Petit et René Tavernier, modifié par M. Canat, déclaré d’utilité publique en 1900 », Annales des ponts, 1907, (8), 27-III, p. 95. – « Le barrage de la Turdine près de Tarare », Le génie civil 52, 1908, p. 16. – « La navigabilité du Rhône », 6e Congrès national des travaux publics français à Paris 12-14 décembre 1928, rapports 2e section navigation intérieure. Voies navigables. Association française pour le développement des travaux publics, 1928, 8 p. – « Rapport de M. Pascalon », IIIe Congrès du Rhône, Genève 6-8 juillet 1929, Genève : Naville, 1929, p. 61-72, 5 fig. – « Quelques observations sur le profil en long du Rhône en aval de Lyon », Septième congrès des fêtes du Rhône à Marseille en 1933, publié par la Compagnie du Rhône, Marseille, 1934, p. 93-96. – « Le Rhône », Science et Industrie, hors-série 234bis : Les voies navigables françaises, 1934-1935. – « Note de M. Pascalon », in B. Lesueur : La grande batellerie, 150 ans d’histoire de la Compagnie générale de navigation, 1996, Aubenas.