Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

PETIT Marc-Antoine (1766-1811).

par Louis David.

  Marc-Antoine est né à Lyon le 3 novembre 1766, fils de Jeanne Petit (Louhans [Saône-et-Loire] 1er novembre 1737-1796) et de Mathieu Nantas (Lyon 20 août 1739-18 mars 1815), un riche marchand soyeux qui sera recteur de l’Hôtel-Dieu : ses parents ne se marièrent pas et Marc-Antoine garda le nom de sa mère. Il avait pour grands-parents Pierre Petit marié à Judith Larmagnat. Jeanne se marie ensuite, en 1772, avec Joseph René Ruelle (1729-1802). Marc-Antoine n’est pas né à Louhans, même s’il l’indique presque toujours comme lieu d’origine dans tous ses papiers officiels, ce qui créera des confusions. En fait, il a été baptisé le jour même de sa naissance en l’église Saint-Georges, en présence de son père, le parrain étant Marc Magniol chirurgien, et la marraine Jacqueline Salazard.

  Marc-Antoine se marie, le 2 septembre 1792, en l’église Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône, avec Marguerite Julie Michelin (1768-1855), fille de feu Philibert Michelin, procureur et notaire à Chalon, et de Marie Constance Poivre. Ils auront deux filles et un fils : Jeanne Marie Virginie (Lyon Hôtel-Dieu 19 septembre 1793-1855) épouse en 1812 d’Hippolyte Bilon (1780-1824), remariée en 1826 avec Hughes Honoré Berriat (1778-1854) ; Marie Constance (1798-1810) ; Alphonse Joseph René (Lyon 23 mars 1800-), époux en 1835 d’Anaïs Billon.

  Dans son Essai sur la médecine du cœur, Marc-Antoine raconte qu’en juin 1800 « Le besoin de rétablir ma santé, en m’arrachant à mes pénibles fonctions m’avait conduit alors aux sources minérales de l’ancienne Savoie » ; c’est là qu’il écrit les épîtres à Fortis. On ne sait rien de plus. En 1803, souffrant de douleurs épigastriques, il décide de rejoindre les cures thermales du Massif Central, effectuant du 8 juin au 21 juillet un voyage qu’il raconte dans un manuscrit intitulé Éphémérides (conservé à la BML) : il séjourne à Vichy, puis à Chateldon. Le 10 juin, peu de temps avant sa mort, Petit reçoit sa nomination comme correspondant de l’Institut de France.

  Affaibli par sa longue et grave maladie (cancer de l’estomac avec atteinte du foie et du pancréas), il rédige son testament le 1er juin 1811 (minutes Fromental n° 298, ADR 3E9755) et meurt le 7 juillet 1811 dans la maison de campagne, rue des Maisons-Neuves à Villeurbanne, où il s’était retiré depuis plusieurs mois. Il est inhumé le 8 au cimetière qui entourait l’église Saint-Julien-de-Cusset (registres paroissiaux conservés en la plus récente église de la Nativité). Le docteur Philibert Parat* prononce le discours sur sa tombe au nom de l’Académie (Journ. Lyon et Rhône 83, 13 juillet 1811). Le samedi 13 janvier 1812, sa veuve obtient le transfert au cimetière de Loyasse, créé depuis peu (Journ. Lyon et Rhône 6, 14 janvier) ; elle demandera ensuite la gratuité du terrain auprès de la municipalité et auprès des Hospices civils, ce qui sera accordé en septembre par les deux instances sollicitées (Hours, Loyasse 437, fig. 123).

  Le 7 août 1811, le maire de Lyon invite l’académie au service religieux à la mémoire de M. A. Petit, dans l’église de l’Hôtel-Dieu. Philibert Parat, prononce l’Éloge historique de Marc-Antoine Petit, lu à la Société de médecine de Lyon le 30 juillet 1812 (Journ. Lyon et Rhône 93, 6 août 1811). Des éloges seront prononcés également au conseil municipal, à l’école vétérinaire, à la société du commerce et des arts, etc., y compris dans les années suivantes.

  Grâce au soutien permanent de sa mère, Marc-Antoine a commencé ses études au collège de Beaujeu de grande réputation sous la direction de l’abbé Benoît Proton ; il y réussit fort bien et il y développe son goût pour la poésie. Après ses humanités, le choix de sa mère, plus que le sien, va l’engager dans la voie de la chirurgie : son premier maître est le docteur Pointe, membre du collège des chirurgiens qui consent à le loger. Il suit les cours gratuits d’anatomie et de physiologie que donnent les membres du collège de médecine et, en 1782, à 16 ans, il se présente au concours de fin d’année, où il obtient le premier prix. L’année suivante, le 16 juillet, il réussit le concours de recrutement de l’hôpital de la Charité et devient chirurgien-interne pour deux ans. En 1785, il quitte Lyon pour Paris où il est admis à l’école pratique de chirurgie de très grande réputation, mais il n’a que six mois pour absorber les cours d’anatomie et de chirurgie avant l’examen final où les lauréats se partageront quatre médailles d’or et quatre d’argent : il remporte la médaille d’or n° 2.

  Revenu à Lyon, Petit se présente au concours de mai 1787 pour une place de chirurgien-élève à l’Hôtel Dieu et le réussit au rang n° 2 ; l’année suivante et pour la première fois, un concours est organisé pour la place de chirurgien major et il le réussit encore. Cette réussite lui impose, d’abord de suivre à Paris pendant deux ans (1789-1790) l’enseignement de l’école de chirurgie – ce qu’il assume en devenant alors le disciple particulier du très célèbre Pierre Joseph Desault –, puis de revenir à l’Hôtel-Dieu comme aide-major auprès de Jean Vincent Rey pour trois années, enfin d’être enfin chirurgien major pendant 6 ans. Dans le courant de 1790, il quitte la capitale pour soutenir sa thèse auprès de l’école de Montpellier le 25 octobre, avec pour sujet Dissertatio de phthisi laringea (la phtisie laryngée) : elle est imprimée chez Tournel à Montpellier. Il revient donc définitivement à Lyon, à l’Hôtel Dieu, comme aide-major, puis chirurgien major du 3 décembre 1793 au 2 décembre 1799, tandis qu’il aura comme aide-major Louis Vincent Cartier* qui lui succédera. En quittant son majorat, il prononce un discours sur les principales maladies observées pendant neuf années à l’Hôtel-Dieu, qui sera intégré dans sa Médecine du cœur.

  C’est le début d’une exceptionnelle carrière qui malheureusement sera brève. Il est le véritable créateur de l’enseignement de la chirurgie à Lyon car ses cours d’opérations et de chirurgie clinique deviennent de brillantes démonstrations qui attirent même les foules ; il en publiera une large part. Pendant le siège, il assura la sécurité des quatre cents malades dont il avait la charge, malgré les bombardements ; obligé de s’éloigner quelque temps, il reviendra très vite auprès de son service le 4 décembre 1793.

  Le 7 août 1800, il est nommé par le préfet Verninac* membre du conseil municipal de Lyon : il le restera jusqu’à sa mort et participera activement à ses travaux.


Académie 

Petit entre à l’Athénée en 1800 sur la sollicitation de Verninac ; très actif en séance, il sera président pour deux semestres en 1805-1806. Dès le 24 messidor an 8 (13 juillet 1800), il présente à l’Athénée sa première épître à Forlis, en vers, qui a pour titre : Des difficultés et des chagrins attachés à l’exercice de la médecine, et il la lit en séance publique le 20 thermidor an VIII [8 août 1800]. Il lit à la séance publique du 24 messidor an IX [13 juillet 1801] sa deuxième épître : De la confiance considérée dans l’exercice de la médecine ; puis à la séance publique du 24 messidor an X [13 juillet 1802] sa troisième épître : De la reconnaissance envers les médecins ; et enfin à la séance publique du 27 août 1805 sa quatrième épître : De la douleur. Autres interventions : 23 pluviôse, 13 ventôse et 7 germinal an IX, Mémoire sur les sépultures ; 8 germinal an XI, Aphorismes de médecine ; 29 ventose an XII, Rapport sur l’essai de Reverony Saint Cyr « Essai sur le perfectionnement des beaux- arts par les sciences exactes » ; 2 prairial an XII, Observations sur les avantages de la compression des artères dans quelques maladies inflammatoires ; et Éloge du docteur Renaudin*, émule de l’Athénée en l’an VIII ; 22 prairial an XIII, Rapport verbal sur l’ouvrage dans lequel Petetin* prouve l’électricité animale par la découverte de phénomènes nouveaux dans la catalepsie hystérique et par les effets de l’électricité artificielle dans le traitement des maladies ; 4 février 1806, Essai sur la médecine (recueil de plusieurs épîtres en vers sur l’art de guérir) ; 22 avril 1806, Petit fait passer son rapport sur la ceinture de sauvetage imperméable du sieur Daubeste ; 8 juillet 1807, Rapport sur un Mémoire sur l’angustura ; 13 janvier et 25 août 1807, Les soupers, poème ; 7 juillet 1807, suite à la demande du ministre de l’intérieur transmise le 16 juin 1807 par le préfet, d’établir la statistique du département du Rhône, selon un plan de Martin aîné*, Martin l’aîné* et Petit sont chargés de la population, et Pernon*, Parat* et Petit sont chargés de la santé publique ; 12 janvier 1808, Petit présente le quatrième volume de physiologie de Dumas, associé, professeur à Montpellier ; 26 janvier 1808, Notice sur le mémoire de M. Saissy « Sur les principes de l’engourdissement des animaux hibernants » ; 9 février 1808, Rapport sur une épître de M. Mollard « Conseils à ma fille à l’occasion de son mariage » ; 15 mars 1808, Épître à Mr Trollier de Feytan* demeurant dans l’île de St Louis à Paris ; 23 août 1808, séance publique, Description de la vallée du Mont Cindre près de Lyon.

À titre anecdotique et académique, Petit offre à ses confrères, le 29 novembre 1808, une téterelle mamiforme qui est une bouteille contenant du lait, munie d’une virolle d’argent recevant une éponge recouverte d’un pis de vache : on la pend au cou de l’enfant qui suce l’éponge quand il a faim.

Il échange avec son confrère L. P. Bérenger* diverses correspondances, souvent en vers, qui sont publiées en particulier dans les Bulletin de Lyon de 1806. Le 13 décembre 1808, il lit trois quatrains de louanges de victoire pour le prochain passage d’une division de la Grande Armée et, le 30 mai 1809, un poème Onan ou le tombeau du Mont-Cindre.

Le 23 juillet 1811, Jean-Baptiste Dumas* dépose à l’académie un Hommage rendu à la mémoire de Marc-Antoine Petit, en vers, qui sera publié (Lyon : Ballanche, 1811). Louis Vincent Cartier* prononce un Éloge de M. Marc-Antoine Petit à la séance le 3 septembre 1811 (Lyon : Ballanche, 1811, 31 p). Le 17 novembre 1812, Parat* fait hommage de son Éloge historique de Marc Antoine Petit dont il a fait la lecture le 30 juillet 1812 à la séance publique de la Société de médecine de Lyon.

Bibliographie 

Michaud. – R. N. Desgenettes, « Notice sur la vie de M. A. Petit », Journ. Méd. Chir. Pharm. 22, 1811, p. 399. – Jean-Baptiste Dumas, Hommage rendu à la mémoire de Marc-Antoine Petit (lu à l’Académie, 3 novembre 1811), Lyon : Ballanche, 1811, 32 p. – Ph. Parat, Éloge historique de Marc-Antoine Petit (lu Soc. Méd. Lyon, 30 juillet 1812), Lyon : M. Leroy impr., 1812, 24 p. – Aimé Martin, « Discours prononcé dans la séance de distribution des prix de l’école vétérinaire », Journ. Lyon Dép. Rhône 130 et 131, octobre 1812. – Ch. Pétouraud, « Quand Marc Antoine Petit allait prendre les eaux […]. Voyage à Vichy et au Mont-Dore du 19 prairial au 5 thermidor an XI », Albums Crocodile, 28e année, 1960, mai-juin, juillet-août, septembre-octobre. – Ch. Pétouraud, « Marc Antoine Petit raconté par lui-même et par ses contemporains », Albums Crocodile, 30e année, 1962, mars-avril, p. 3-22 ; mai-juin, p. 23-54 ; juillet-août, p. 55-81 [la plus complète et précise des notices]. – « La naissance et la mort de Marc Antoine Petit, documents d’archives inédits », Cah. Lyonn. Hist. Méd., 1962. – A. Bouchet, « La vie trop courte de Marc-Antoine Petit, premier chirurgien de l’Hôtel-Dieu de Lyon (1760-1811) », MEM 12, 2013, p. 44-54.

Iconographie 

Le portrait le plus connu est une miniature anonyme que son épouse offrira le 3 décembre 1815 au docteur Claude Antoine Bouchet et qui est conservé au musée des Hospices. – Un buste en terre cuite, patiné terre rouge, attribué à Chinard*, a été donné à l’académie en 1856 par Jean-Baptiste Monfalcon* qui le tenait du collectionneur et érudit lyonnais Antoine Auguste Dériard (Références : Ac.Ms277 [lettre Monfalcon] et Ac.Ms278-12 [séance 29 juillet 1856] ; Desvernay 1915, p.146-147 et pl. après p.166). – Une copie en plâtre se trouverait au musée d’histoire de la Médecine. – Un autre buste en marbre par Legendre-Héral*, daté de 1824, décorait une salle de cours puis l’amphithéâtre de l’Hôtel Dieu, avant d’être déposé au musée des Hospices. – Dans le bâtiment de la préfecture, l’amphithéâtre du conseil général est décoré de la grande fresque exécutée par Édouard Fournier pour représenter soixante-cinq hommes illustres : M. A. Petit est en conversation avec le Major-Général Martin.

Manuscrits 

La Bibliothèque universitaire Santé (université Descartes Paris-V) possède le Ms 5212, de 240 feuillets, parmi lesquels on peut relever le Discours sur la douleur, f°49 ; l’Éloge de Desault f°80 ; la notice de Tissot, f°122 ; un Projet de rétablissement de la fête de l’éloquence présenté au conseil municipal de Lyon en 1808, f°135 ; le Mémoire sur les téterelles mamiformes présenté à l’Académie, f°150 ; le CR des travaux de l’académie en 1805, f° 197, etc. – Rapport fait au conseil municipal sur la proposition faite par M. Bérenger de rétablir la fête de l’éloquence (lu 5 mai 1809), BML, Ms 1489, p. 144-147 (publié par Dumas 1811 avec modifications, repris dans Médecine du cœur, 2e éd.). Rapport sur les sépultures, 23 pluviôse an IX, Ac.Ms123bis f°127. – Mémoire sur le rétablissement de l’enseignement public, Ac.Ms123bis f°176. – Rapport sur cette fable de Molard : (l’instituteur Étienne Molard [Lyon vers 1766-6 mars 1825], auteur en 1803 chez Barret d’un Dictionnaire grammatical du mauvais langage ou Recueil des expressions et des phrases vicieuses usitées en France, et notamment à Lyon, énième réédition de Lyonnoiseries ou Recueil d’expressions vicieuses usitées à Lyon, paru en 1792. La fable sera éreintée dans le Bulletin de Lyon du 20 janvier 1808, par un auteur anonyme.) : La rose et le buisson (La Rose et le Buisson, Imitation d’une fable italienne de Pignotti), Ac.Ms125 f°36. – Onan ou le tombeau du mont Cindre, Ac.Ms125 f°429 et 440, œuvre en vers, fut présentée en 1809 à l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse pour un prix, mais, « quoique l’expression en soit toujours décente, il serait impossible d’en faire une lecture publique, ou même d’en proclamer le titre… » et Petit dut se contenter d’une mention honorable. Le poème de 330 vers est alors présenté devant l’académie de Lyon, qui est heureuse d’accueillir favorablement ce texte malgré le « choix hardi du sujet », et la société de Médecine lui décerna une médaille. Il faut dire que le poème est accompagné d’une centaine de pages de commentaires et de description du mont Cindre et de ses paysages (Note sur la vallée de Montcindre, Ac.Ms125 f°440, 1806). – Les Isles, épître à M. de Fétan (Ac.Ms125 f°442). Jean Jacques François Trollier de Fétan (Ainay 1731-Paris 1814, neveu de la première femme d’Antoine Trollier*), conseiller à la cour des monnaies, avait financé le séjour de Petit à Paris de 1787 à 1790. Plus tard, Petit voulut le rembourser. Trollier refusa : « Cet or n’est plus à moi ; je vous l’ai offert pour assurer à l’humanité un talent qui lui fut utile : secourez les malheureux et sa destination est remplie » (Arnault, Biogr. Nlle des contemporains). – Épître en vers sur la confiance dans l’exercice de la médecine, 24 messidor an IX [13 juillet 1801] (Ac.Ms125 f°444). – Épître sur les malheurs, les difficultés et les chagrins attachés à l’art de la médecine (Ac.Ms125 f°451). – Dernier fragment de l’Essai sur la médecine du cœur, la Douleur (Ac.Ms125 f°457). – Rapport sur l’ouvrage suivant [?] de M. Molard (Ac.Ms125 f°564). – Les deux colombes de Vénus, 23 pluviôse an IX [12 février 1801], la fable est lue en séance par Petit, mais son auteur semble être Jacques Pitt* (Ac.Ms125 f°3). – Rapport sur l’ouvrage de M. Réverony-StCyr concernant le perfectionnement des Beaux-Arts par les sciences exactes (Jacques Antoine de Révéroni Saint-Cyr [Lyon 1767-Paris 1829], époux en 1792 de Marie Marguerite dite Sarah Poivre [Saint-Romain-au-Mont-d’Or 1773-1814] fille de Pierre Poivre*, avait écrit un Essai sur le perfectionnement des beaux-arts par les sciences exactes, ou Calculs et hypothèses sur la poésie, la peinture et la musique, Paris, 1804, 2 vol.), Ac.Ms159 f°483. – Rapport sur le mémoire de M. Saissy couronné par l’Institut (Jean Antoine Saissy* [1756-1822], qui sera membre de l’Académie de Lyon en 1814, avait obtenu un prix le 4 janvier 1808 pour ses Recherches expérimentales et anatomiques sur les Mammifères hybernans, Paris : Librairie stéréotype H. Nicolle ; Lyon : l’Auteur et Ballanche, 1808), Ac.Ms219 f°48. – Avec Mollet*, Eynard*, Clerc* et Tabard*, Rapport pour le concours de 1807 : Déterminer par l’expérience les rapports de l’évaporation spontanée de l’eau avec l’état de l’air comme par le baromètre, le thermomètre et l’hygromètre, Ac.Ms242 f°77. – Éloge du Docteur Renaudin, 2 prairial an XIII [22 mai 1805], Ac.Ms140-II f°18. – Avantages de la compression des artères dans quelques maladies inflammatoires, 2 prairial an XII [22 mai 1804], (Ac.Ms258 f°37). – Note sur l’invention des téterelles mammiformes, 29 octobre 1808. – Avec Gavinet*, Gilibert* et Martin aîné*, Rapport sur les eaux minérales de Saint-Nicolas, 13 floréal an IX [3 mai 1801] (Ac.Ms258 f°187). – Ode sur l’anatomie, poème dédié à M. Louix (Ac.Ms356-chemise f°281-282).

Publications 

Discours sur la douleur, 28 brumaire an VII [21 novembre 1799] à l’ouverture de son cours devant les étudiants et ses collègues, Lyon : Reyman, 93 p. – Réflexions sur les monumens que l’église de la Charité renferme, Bull. de Lyon 79, 1805. – Réflexions sur l’emploi de quelques secours publics, Bull. de Lyon 87, 1807, p. 347. – Essai sur la médecine du cœur (au sens sentimental), Lyon : Ballanche impr., 1806 ; 2e édit., Lyon : Durand et Perrin, 1823, 344 p. : on y relève l’éloge de Desault, 4 épîtres en vers pour Forlis qui se destine à la médecine, l’influence de la révolution sur la santé, la manière d’exercer la bienfaisance dans les hôpitaux, les maladies principales observées à l’Hôtel-Dieu pendant 9 années, etc. – Note sur l’invention des téterelles mamiformes (présentée à l’Académie le 29 novembre 1808 et à la Société de médecine le 1er décembre), Bull. de Lyon 97, 1808, p. 386. – Collection d’observations cliniques (ouvrage posthume publié par Antoine Lusterbourg et Théodore Jobert), Lyon : A. Leroy, 1815, 400 p.

Cette notice a été révisée.