Marie François Xavier Méniolle d’Hauthuille est né le 11 juillet 1902 à Tréfumel (Côtes-du-Nord), fils de Marie Eugène Alban Méniolle d’Hauthuille (Aix-en-Provence, 1872-1943), polytechnicien, et de Gabrielle Thérèse Marie-des-Anges de la Bintinaye (Rennes 1872-Paris 1958). Témoins : Anatole de la Bintinaye, propriétaire à Tréfumel, et Françoise Milon, femme de charge. Un décret du 29 mars 1963 l’a autorisé à substituer à son nom celui de Méniolle d’Hauthuille de la Bintinaye.
Licencié en droit, diplômé de l’École libre de sciences politiques et d’HEC, il devient directeur du Crédit Lyonnais à Lyon, puis en 1962 secrétaire général de la même banque à Paris. Conseiller du commerce extérieur, président de la Société d’économie politique, président de France-Québec, président des Amis de l’Université de Lyon, administrateur de la Fondation de France, consul honoraire du Mexique, il s’est préoccupé de la création et de l’implantation de l’INSA [Institut national des sciences appliquées].
Il est mort le 15 septembre 1992 à Aix-en-Provence, et a été inhumé le 17 à Meyrargues où il s’était retiré.
Il avait épousé le 29 décembre 1926 à Auzers Henriette de Douhet d’Auzers (Limoges 17 février 1907-Heyrieux [Isère 2 septembre 1975), fille de Louis de Douhet d’Auzers (Pigny [Cher] 1868-Paris 1938), lieutenant-colonel d’infanterie, et de Madeleine Labbé de Champgrand (Bracieux [Loir-et-Cher], 1870-Paris 1949). D’où six enfants : Ysabel comtesse René Amaudric du Chaffaut ; Jacqueline baronne Pierre Gondallier de Tugny-Vergennes ; Ghislaine épouse Robert Guitton ; et trois fils : Jacques, Bruno et Patrick, 36 petits-enfants et 35 arrière-petits-enfants à sa mort. Remarié, à la mort de son épouse, avec madame Douvry.
Il est élu membre titulaire le 5 juin 1973, au fauteuil 8, section 3 Lettres, jusqu’à sa retraite à Meyrargues en 1978. Discours de réception prononcé le 21 mai 1974 : Comment naissent les entreprises (MEM 30, 1977). Conférence le 19 décembre 1972 : Deux cents ans après Vergennes et l’indépendance américaine (MEM 29, 1975). Son éloge a été prononcé par Jean Perrachon* (MEM 47, 1993).
Membre de l’académie d’Aix-en-Provence où il a donné des études sur les Vaudois et les origines d’Opède.
Chevalier de la Légion d’honneur, commandeur des palmes académiques.
Un croquis le représentant se trouve dans son dossier académique.