Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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PERRIN Jean (1827-1914)

par Dominique Saint-Pierre.

 Jean François Edme Perrin est né à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, « dans la demeure de dame veuve Pelegrin » le 18 octobre 1827, fils de Jacques Perrin, né à Lyon en 1785, négociant à Lyon rue Tupin, et d’Anne Élisabeth Silvain Yvernault née à Lyon en 1806, fille elle-même d’Edme Yvernault capitaine commandant la gendarmerie royale de l’Ariège. Déclarants : Pierre et Étienne Beney, cultivateurs.

 Notaire à Lyon de 1855 à 1883, il résidait en 1851 59 quai Saint-Vincent, en 1855 2 rue de la Baleine, et en 1888 rue du Plat. Président de la chambre des notaires de l’arrondissement de Lyon de 1875 à 1877, de la Société d’instruction primaire du Rhône, du conseil de directeurs de la Caisse d’épargne et de prévoyance du Rhône de 1884 à 1914. Fondateur en 1891 et président en 1893 de la Société lyonnaise pour la sauvegarde de l’enfance.

 Chevalier de la Légion d’honneur le 28 juillet 1894 (LH/2110/28).

 Il est mort le 10 juin 1914, dans sa propriété au lieudit Les Greffières, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, commune où il est inhumé. Déclarants ses petits-fils : Jean François Édouard Perrin, ingénieur civil des mines (Tournan-en-Brie 18 novembre 1883-mort à Lyon 6e des suites de ses blessures 19 mai 1918), et Louis François Ferdinand Humblot, 24 ans, employé à Saint-Étienne.

 Il avait épousé à Lyon le 17 mars 1851 Pauline Léonie Servan de Sugny (Lyon 26 mars 1831-Lyon 18 février 1911), fille de Pierre François dit Jules Servan de Sugny* et d’Anne Françoise Berthet-Dupiney. Témoin : Francisque Bouillier*, beau-frère de l’épouse. Ce sont les parents d’Édouard (Lyon 1852-1926), vice-amiral, préfet maritime à Lorient en 1913 ; Paul Marie Joseph, (Lyon 5e 22 mars 1855-Mâcon 28 avril 1930), colonel d’infanterie ; Alix née à Lyon 1er le 22 août 1856, épouse de Marie Antoine Ferdinand Humblot (neveu de Paul Humblot*), avocat à Saint-Étienne ; et Laurence Madeleine Françoise (Lyon 15 juillet 1861-Saint-Cyr-au-Mont-d’Or 10 janvier 1953).


Académie

Candidat le 17 juillet 1883, il est élu titulaire le 4 décembre sur un rapport de Rougier* du 27 novembre, au fauteuil 7, section 3 Lettres. Discours de réception le 24 mai 1892 : La culture des Lettres et les établissements d’instruction de Lyon de l’ère chrétienne à la Révolution (MEM 1893, et Lyon : Rey, 1892). Il a fait des rapports sur le collège de la Trinité et diverses fondations : Clément Livet, Lombard de Buffières, Mathilde-Marie Besson, Vernay-Dufour, Fleury-Catton (1889, 1898, 1902, 1903, de 1905 à 1913). Trésorier en 1890. Son éloge funèbre a été prononcé par Just Navarre* le 12 juin 1914 (Ac Rapports 1912-1914, 1915).