Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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SOULARY Joséphin (1815-1891)

par Maryannick Lavigne-Louis.

 Joseph Marie (dit Joséphin) Soulary naît le 23 février 1815, 4 rue Désirée à Lyon 1er ; il est le fils de Jean-Baptiste, négociant, et d’(Anne) Joséphine Constance Deléglise ; présents : Joseph Deléglise, rentier (ancien greffier), rue des Augustins, aïeul de l’enfant, et Jean-Baptiste Bernard, limonadier place des Terreaux. La généalogie paternelle de Joséphin Soulary, d’origine génoise, nous permet de remonter à Joseph Soulary, son arrière-grand-père, venu à Lyon, probablement au milieu des années 1740, avec ses trois fils, Lucien, Jean-Baptiste et Barthélemy, tous maîtres fabricants de velours de soie. En 1778, Lucien obtient un prix de la ville de Lyon pour l’invention d’un mécanisme destiné à améliorer la fabrication du velours (A. Delorme* et Devillers* à la demande de l’intendant Flesselles : Rapport sur un mécanisme inventé par le Sieur Soulary propre à fabriquer le velours de bordure en miniature, 24 mars 1778, Ac.Ms189 f°105 ; Lyon-Revue, février 1883, p. 112). Jean-Baptiste Soulary « maître ouvrier en soie », puis « marchand fabriquant », né à Gênes vers 1724, décède à Lyon, place Saint-Clair (act. Louis-Chazette), le 24 fructidor an III à l’âge de 71 ans. Son épouse Marguerite Jusseaume est morte le 13 avril 1761 à 36 ans (paroisse Saint-Vincent), après avoir donné naissance à sept enfants entre 1752 et 1761, dont Barthélemy, le grand-père de Joséphin, né le 25 novembre 1759 (Saint-Nizier). Le 20 février 1787, Barthélemy, « marchand fabriquant » qui habite la maison Munet rue des Feuillants, épouse à Vaugneray Jeanne Barancy de Sandar, baptisée à Ainay le 22 janvier 1753, dont le père Jean Claude, demeurant rue Royale, a racheté le château de Sandar (Limonest) en 1779. De ce mariage naissent Jeanne Pierrette Amélie en 1787 ; Michel Roch Philibert en 1788 ; Jean-Baptiste en 1791 ; et en 1792 Claude Mathias, dit Claudius, peintre d’histoire, qui après avoir été élève de Revoil* à Lyon, puis de Gros et de Girodet à Paris, deviendra directeur de l’école de dessin de Saint-Étienne en 1837. Victime de la Révolution, Jeanne Barancy décède en prison le 8 brumaire an V, à l’âge de 42 ans (ADR, Frécon bleu). De son mariage avec Joséphine Constance Deléglise le 11 novembre 1812, Jean-Baptiste, mort en 1864 dans son domaine de Condrieu, a cinq fils, dont Joseph Marie (Joséphin, l’académicien, né en 1815), et Jean Marie (1827), qui, ayant embrassé une carrière militaire, sera fait chevalier de la légion d’honneur en 1871, et sera maire de Condrieu où il décédera en 1888.

 Les meilleurs souvenirs de Joséphin Soulary sont ceux de sa petite enfance dans le Bugey, à Rossillon, où il est mis en nourrice jusqu’à l’âge de sept ans. Devenu adulte, il prendra plaisir à y retourner et trouvera son inspiration bucolique dans une maison de ce village (« sa maisonnette blanche et gentille »), achetée en 1873. Mais la scolarité de l’enfant dans un internat de Montluel se révèle dramatique, face à un maître dont il ne peut supporter les sévices. Il poursuit ses études secondaires à la Manécanterie de Saint-Jean, puis au petit séminaire de l’Argentière. En 1833 il se rend à Bordeaux, engagé dans le 48e régiment de ligne, dont le colonel est un parent. Atteint de paludisme, il rentre à Lyon en 1837 et publie son premier recueil de poèmes. Hector Collet-Meygret, né à La Burbanche près de Rossillon (Ain), recommande Soulary à son ami le préfet Jaÿr, né à Bourg, successivement avocat à Bourg, maire de Polliat, secrétaire général de l’Ain, préfet de l’Ain de 1834 à 1838, avant d’être préfet de la Loire, puis du Rhône le 23 mai 1839. Un habile poème dédié à Madame Jaÿr favorise, dit-on, son embauche comme secrétaire particulier du préfet le 1er mai 1840.

 Joséphin se marie l’année suivante à Lyon, le 22 avril 1841, avec Jeanne Mallié (qui deviendra Malliet), dite Jenny, née à Lyon le 7 juillet 1819, fille de Louis Alexandre Mallié, négociant, et d’Anne Labranche. Domicilié 3 place des Pénitents-de-la-Croix (act. place Michel-Servet) il va alors demeurer chez ses beaux-parents, 5 place Saint-Clair, où le 17 février 1742 naît le fils unique du couple, Jean-Baptiste Camille ; celui-ci est décédé le 23 octobre 1843 à La Burbanche, où il était en nourrice chez sa grand-tante Anne Marie Labranche, gouvernante de l’abbé Ponnet, curé de la paroisse. En 1842, Joséphin est promu chef de bureau (il est remplacé par Collet-Meygret qui devient chef de cabinet de Jaÿr), puis en 1848 chef de division à la préfecture de la place des Jacobins. En 1854 il achète sa maison du 31 rue des Gloriettes (aujourd’hui rue Joséphin-Soulary). En 1862, il présente à la société impériale d’agriculture de Lyon le projet d’un « appareil à dessiner dit stylographe destiné à exécuter mécaniquement un dessin en perspective » dont il est l’inventeur (Lyon : Nigon, 1862). Le 31 octobre 1864, un décret lui accorde la Légion d’honneur en tant qu’homme de lettres (LH/2539/24). Cette décoration lui est remise par le préfet Chevreau, mais la presse affirme que c’est Napoléon III à son passage à Lyon qui a officié ! Le 28 avril de la même année, Victor-Emmanuel, se souvenant des racines génoises de Soulary, lui a conféré le grade de chevalier des Saints-Maurice-et-Lazare d’Italie. Le 21 décembre 1866, il est élu membre correspondant de la Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Aube. Nommé bibliothécaire-adjoint du Palais des arts le 6 janvier 1868, il quitte la préfecture le 11 décembre. De 1873 à 1882, il est conservateur en chef de la bibliothèque du Palais des arts, et termine sa carrière administrative comme inspecteur général de toutes les bibliothèques de Lyon. Ayant perdu son épouse le 12 avril 1888, et sa santé déclinant, il se rend en Algérie en octobre, accompagné de Paul Chenavard. Il se remarie à Alger le 30 janvier 1890 avec Eugénie Pommier, (née à Lyon le 26 mai 1837), épouse en 1858 (et divorcée en 1888) de Jean Joseph Sadon, tisseur, originaire de Luthézieu (Ain), et mère de quatre enfants.

 Au mois de juin 1890, le couple revient rue des Gloriettes, où Joséphin s’éteint le 28 mars 1891 à l’âge de 76 ans.

 D’un physique avantageux, comme le montrent ses portraits, fin et racé, doué pour la peinture et le dessin, grand chasseur, et maniant l’humour (y compris à l’encontre de sa belle-mère envahissante), c’est ainsi qu’il se décrit dans deux quatrains (cités par Charles Monselet, Curiosités littéraires et bibliographiques, Paris : Librairie des bibliophiles, 1890), griffonnés en 1855 sur une carte de visite :

 « Taille haute. Âge : quarante ans.

 Né dans Lyon. Visage ovale.

 Cheveux et barbe grisonnants.

 Front élevé. Teint un peu pâle.

 Yeux gris-bleu. Bouche au coin moqueur.

 Nez original. Menton bête.

 Signe particulier : du cœur.

 Nature du crime : poète. »

 Joséphin Soulary est très apprécié de ses contemporains, et ne manque pas d’admiratrices : « Ce grand enfant, doux et rêveur, bienveillant et insoucieux, aux yeux bleus, au vaste front, à la bouche finement découpée, au gracieux et gentil sourire » (Vingtrinier). Poète parnassien, ce « faiseur de sonnets » commence à publier des poèmes en 1833 dans l’Indicateur de Bordeaux. Lorsqu’il revient à Lyon, ses premiers recueils restent assez confidentiels. En 1858, il sort vraiment de l’ombre avec les Sonnets humouristiques, ouvrage luxueux publié par Perrin, qui connaît un fort retentissement dans les milieux intellectuels tant lyonnais que parisiens. Sainte-Beuve, Jules Janin, Théophile Gauthier lui reconnaissent du talent, et Baudelaire écrit le 18 février 1860 à Armand Fraisse, critique littéraire à Lyon : « Que M. Soulary soit un grand poète, cela est évident aujourd’hui pour tout le monde, et cela a été évident pour moi dès les premiers vers que j’ai pu lire de lui. » En 1861, il est honoré d‘une médaille d’or offerte par le futur roi d’Italie Umberto Ier, avec l’inscription :

 giuseppe soulari, le muse fracesi guido ad attingere alle itale fonti.

 En 1878, il reçoit un prix de l’Académie française et, en 1879, compose deux pièces de théâtre qui jouées à Lyon font salle comble. Malheureusement en janvier 1885, Jules Lemaître rédige dans la Rev. Bleue un article assassin à son sujet : « Il n’est pas de style plus laborieux et plus cherché, de gentillesse plus emberlificotée […]. Il y a de la douceur dans la gentillesse, quelque chose de plaisant dans la mignardise et d’intéressant dans l’affectation. » Il tempère ses propos en concluant : « Il se pourrait bien que M. Soulary fût le roi des poetae minores. Et n’allez pas croire que ce soit peu de choses ! » Sans doute Jules Lemaître ne peut-il le comparer à la nouvelle génération de poètes que représentent Mallarmé, Verlaine ou Rimbaud. Très blessé, Joséphin Soulary déclare : « il m’a tué », et n’a plus envie d’écrire. Si l’on en croit Antoine Perrod*, il « a eu l’amer honneur d’être plagié par plus d’un poète, et non des moindres, tel Lamartine » (MEM 28, 1975, p. 22).

 Les Lyonnais lui rendent un hommage appuyé en organisant de grandes funérailles. Henry Morin-Pons* prononce son éloge funèbre. Soulary repose au cimetière de la Croix-Rousse (Nouveau cimetière, 38 A1.1).

 Le vers qui termine le poème Rêves ambitieux, publié dans le recueil des Sonnets humouristiques : « Tout bonheur que la main natteint pas n’est quun rêve ! » a fait florès, et il est encore cité en maintes occasions, notamment par Jacques Higelin dans sa chanson « Tout bonheur que la main n’attend pas n’est qu’un leurre ».

 Soulary était non seulement poète, mais aussi peintre, cité comme faisant partie de l’école lyonnaise du xixe siècle. On lui doit des dessins et des aquarelles, notamment : Le village de Rossillon (aquarelle), L’église de Monthieux (août 1887), Rossillon (1886, crayon), Virieu-le-Grand (septembre 1987). Il retrouvait à Rossillon le Lyonnais Henri Bidauld (1839-1898), devenu maire du village, ainsi que ses amis Appian (1818-1898), qui séjournait à l’Hôtel du Chemin de fer, Louis Guy (1824-1888) et, en 1885 François Louis Français (1814-1897, qui a peint La vallée de Rossillon), François Auguste Ravier (1814-1895), en 1879 Frédéric Marius Maniquet (1822-1896, qui a peint Souvenirs d’Artemare, La mare de Poisieux, La Ferme à Ambérieu, Sous-bois à La Burbanche…), et Léon Dallemagne (1837-1907), ainsi que le voyageur écrivain Achille Raverat (Les vallées du Bugey, Lyon, 1867, p. 235). Se joignait à eux Paul Chenavard (1807-1895). Dans cette commune, où seules cinq rues portent un nom, trois portent ceux d’Appian, de Bidauld et de Soulary. Une cloche de l’église de La Burbanche, baptisée le 13 décembre 1868, porte son nom comme parrain. Fondue à Lyon par Morel, pesant 1 100 kg, sonnant le fa dièse, elle a pour marraine Pierrette Genand (1795-1876), mère d’Hector Collet-Meygret.

 Soulary a transmis ce goût pour les arts à sa fille putative Émilie (1856-1942), née dans le Jura de sa domestique 31 rue des Gloriettes, Augustine Humbert, alors âgée de 18 ans. Émilie, qui vivra chez son père, est recensée en 1872 comme « apprentie tailleuse », avec la mention « ouvrière », puis en 1886 comme professeur de dessin et en 1891, après le décès de son père, comme peintre avec la mention « parente ». En effet, élève de Guichard, elle débuta au Salon de Lyon, en 1879, avec deux portraits. Elle exposera dès 1880, sous le nom d’Émilie Humbert-Soulary, des paysages du Bugey, des fleurs et des portraits, en 1886 à la Société des Amis des Arts une Vue prise à Rossillon, en 1887 au Salon des Indépendant un Sous-bois à la Burbanche et en novembre 1880 une Nature morte aux fruits d’automne. Dans le catalogue du Salon de 1899, elle figure comme secrétaire de cette institution.


Académie

Joséphin Soulary est élu à l’académie de Lyon le 2 décembre 1879 au fauteuil 3, section 1 Lettres. Il prononce le 11 juillet 1882 son discours de réception intitulé : Une physionomie lyonnaise, consacré à l’auteur de chansons et de pièces de théâtre François Victor Labié. À la fin de sa vie, il fait don à l’académie d’un ensemble important de traductions d’auteurs latins (Cicéron, Ovide, Sénèque, Pétrone) effectuées par son grand-père maternel Joseph Deléglise (1775-1832), greffier de justice à Lyon et franc-maçon (Ms PA 6).

Soulary a été membre de la Société littéraire de Lyon de 1842 à 1845. Il y a produit : Une mendiante au Congrès (16 février 1842) et Paysage, poésie (28 décembre 1842). RLY (2) 19, 1859, p. 430.

Après sa mort l’Académie française, qui avait rejeté sa candidature en 1884, décide, dans sa séance du 9 avril 1891, de lui donner un témoignage d’estime et de sympathie : « Le poète vient de mourir, mais ses poésies lui survivent, dit le rapporteur, et la Commission propose que pour honorer sa mémoire, le prix Vittet soit décerné sans partage à l’ensemble de ses œuvres ». Sa veuve devait recevoir 6 100 francs (Journal des Débats, 1er avril 1891 ; Journal de l’Ain, 13 avril 1891). Une polémique s’ouvrira lorsqu’on découvrira que Soulary s’était remarié seulement quelques mois plus tôt, et qu’il n’était pas le père des quatre enfants de sa veuve. Finalement, il semble que le prix sera remis le 21 novembre 1891.

Bibliographie

GDU, 1875. – F. Bataille, « Joséphin Soulary », Lyon-Revue, 1882. P. Mariéton, Joséphin Soulary et la pléiade lyonnaise, Paris : Marpon et Flammarion, 1884. P. Mariéton, La Rev. félibréenne, t. 7, 1891. – A. Vingtrinier et autres, À la mémoire de Joséphin Soulary, Storck, 1891. J. Lemaître, Les Contemporains, 3e s., Paris : Lecène, 1892. E. Vial, Chenavard et Soulary, discours de réception à l’Académie, 20 mai 1919. – E. Vial, « Une correspondance de Soulary », RLY, 1922. – A. Chagny*, « Un poète parrain d’une cloche. Joséphin Soulary et le Bugey », Le Bugey 39 1952, p. 65-78. Antoine Perrod, « Joséphin Soulary a-t-il été volé ? », MEM 28, 1975 p. 22. – E. Hardouin-Fugier et Étienne Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du xixe siècle en Bugey, Centre d’art contemporain de Lacoux, 1980, p. 70. – J. Vuaillat, Laudes, 93, mars 1989, p. 25. – J.-J. Nuel, Joséphin Soulary, un poète lyonnais, Lyon : ELAH, 1998. B. Thévenon, DHL, 2009.

Iconographie

Son tombeau au cimetière de la Croix-Rousse était à l’origine surmonté d’un buste en marbre par Charles Textor ; mais, jugé trop fragile, le buste a été déposé et restauré dès 1891 par Pierre Devaux, et il est conservé au musée des Beaux-arts. – Textor a alors réalisé un autre buste en bronze pour le remplacer. – Le 27 octobre 1895, un monument commémoratif, sculpté par Auguste Suchetet, est érigé place Saint-Clair (act. place Louis-Chazette). Les bronzes (buste et muse) ont été fondus en 1942. – Bidault a peint son portrait en octobre 1878 à Rossillon.

Dès le 26 septembre 1891, la ville de Lyon attribue son nom à la rue des Gloriettes, où sa maison existe toujours.

Publications

L’indicateur de Bordeaux, 1833. – À travers champs : boutade poétique, Lyon : Chambet Aîné, 1837, 21 p. (signé « Un grenadier du 48e de ligne »). – Les Cinq cordes du luth : fantaisie poétique, dédié à Lamartine, Lyon : Boitel, 1838, 48 p. (signé « Un grenadier du 48e de ligne »). – Le chemin de fer : ballade, Lyon : Vve Ayné, 1841. – Les Éphémères, Lyon : Rey 1847. – Les Ephémères, 2e série, Lyon : Chanoine, 1857. – Les Éphémères, 3e série, Lyon : Vingtrinier, 1857. – Papillons noirs : sonnets, Paris : Dentu, 1858. – Sonnets humouristiques, Lyon : Perrin, 1858 ; édition augmentée, avec préface de Jules Janin, Lyon : Scheuring, 1859. – Les Figulines. Rêve de l’escarpolette, Lyon : Scheuring, 1862. – Rapport à la société impériale d’agriculture, d’histoire naturelle et des arts utiles de Lyon sur l’appareil à dessiner dit stylographe inventé et présenté par M. Joséphin Soulary de Lyon, Lyon : Nigon, 1862. – Variations sur un vieux thème, Perrin, 1864. – Sonnets : poèmes et poésies, édition dédiée à la Ville de Lyon, Perrin, 1864. – Les Diables bleus : nouvelles poésies, Paris : Lemerre, 1870. – Mille huit cent soixante-dix, 31 décembre 1870 : Perrin et Marinet, 1870. – Pendant l’invasion, Paris : Lemerre, 1871. – Joli mois de Mai, Lyon : Perrin et Marinet, 1871. – Le cantique du roi Guillaume, Lyon : Perrin et Marinet, 1871. – Le Réactionnaire, Lyon : Perrin et Marinet, 1871. – Paris bombardé, Lyon : Perrin et Marinet, 1871. Œuvres poétiques, 1re partie, 1847-1871, Paris : Lemerre, 1872. Œuvres poétiques, 2e partie, 1847-1871, Paris : Lemerre, 1872. – La chasse aux mouches d’or, Lyon : Scheuring, 1876. – Les Rimes ironiques : poésies nouvelles, Lyon : Perrin et Marinet, 1877. (co-auteur) Dans mon village de Lyon, partition musicale, chanson, Lyon-Paris [ca 1879-1880]. – Un Grand homme qu’on attend, comédie en deux actes et en vers, Paris : Lemerre, 1879. – La Lune rousse, comédie en deux actes, Paris : Lemerre, 1879. – Avec E. André, Les tribulations de Duroquet : pièce de fabrique en trois longueurs, Lyon : Waltener et Cie, 1882.Une physionomie lyonnaise, discours de réception à l’Académie de Lyon, Lyon : Giraud, 1882. – Les jeux divins. La chasse aux mouches d’or. Les rimes ironiques. Un grand homme qu’on attend, Paris : Lemerre, 1883. Œuvres poétiques, Paris : Lemerre, 1886. – Promenade autour d’un tiroir, Lyon : Bernoux et Cumin, 1886. – Lettres à Eugène Froment : 1877-1891, RLY, 1906-1907. – Iambes : fragment d’un poème inédit, Lyon : De Marle, s.d. – « Préface » à Paul Mariéton, Souvenance, poésies, avec une lettre de Frédéric Mistral, Paris : Lemerre, 1884. Il a assidument collaboré à plusieurs journaux et revues : La France littéraire de Lyon, le Journal de Lyon, la Revue du Lyonnais et Lyon-Revue.

Ses textes Les deux cortèges et Rêves ambitieux ont fait l’objet d’un disque Pathé 80 tours en vinyle (W. 108 L. A., W. 871 Librairie Delagrave, Méthodes Louis Weill).