Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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DELANDINE Antoine-François (1756-1820)

par Samy Ben Messaoud.

 Antoine-François Delandine est né à Lyon, paroisse Sainte-Croix, le 6 mars 1756. Sa famille appartient à la noblesse parlementaire et « originaire du Beaujolais, a donné, dès la fin du xviie siècle, des conseillers au baillage du Beaujolais » (Lamant). Leurs armes : « D’azur aux six rochers d’or surmontés de trois branches de lauriers de sinople » (description de Delandine, BM Lyon, MsCharavay 272, f°1466 ; Steyert). Son grand-père Jean-Marie Delandine fut « avocat, juge royal de la prévôté et châtellenie de Néronde, lieutenant civil et criminel » (Lemay). François-Claude Delandine (1715-1795), son père, avocat à Lyon, puis juge à Néronde, a épousé, 23 janvier 1748, Hélène-Michaud de Chantoire, fille d’un avocat de Vienne (Isère).

 Antoine-François Delandine est baptisé le 7 mars 1756 à l’église de Sainte-Croix. Parrain : Antoine Delandine, procureur à Lyon ; marraine : Françoise Delandine, épouse de Jean Guy, avocat (AM Lyon, 1GG423, f°13). Il avait deux sœurs. Il épouse, le 15 mai 1779, Marguerite-Françoise Pérronnet de Gravaneux (1750-1822), fille d’avocat, nièce de Morand* ; leurs enfants : Gaspard (né en 1780), décédé en bas âge ; François-Éléonore, dit Romanet (1781-1857), juge au tribunal civil de Lyon et bibliothécaire de la ville de Lyon ; Jean-Louis (1787-1855), avocat à Lyon, puis sous-bibliothécaire du château de Rambouillet (Saussac, p. 262).

 Il meurt à Lyon le 5 mai 1820, « quai de Retz [act. quai Jean Moulin] n° 40 à trois heures [du matin] » (AM Lyon, 2E199, f°171, acte 1666). Il est inhumé au cimetière de Loyasse ; épitaphe : « Sous la voûte du ciel, ici repose du sommeil de la mort A.-F. Delandine […], député pour le Forez aux États généraux de 1789, où il défendit les justes droits de la Monarchie » (Béghain). Il lègue une pendule à L.-V. Cartier* (Ac.Ms270, f°10 ; Dumas, t. I, p. 467). Le 18 mai 1837, le Conseil municipal de Lyon baptise « Antoine Delandine » une rue du 2e arrondissement.

 Après ses humanités au Collège de la Trinité de Lyon, dirigé alors par les oratoriens, Delandine entreprend, « des études de droit à la faculté de Dijon » (Béghain). Il est reçu avocat aux parlements de Dijon (1775), Paris (1777) et Lyon (1783, Almanach de Lyon, 1788). Contrairement à l’affirmation de Collombet, Delandine n’a pas abandonné « l’exercice de sa profession pour se livrer entièrement à la culture des lettres », mais sa présence aux tribunaux fut rare. Avec Claude Jean Baptiste Geoffroy, Thomas Riboud*, Béraud et Gerson, il fonde le 9 mai 1778 la Société littéraire de Lyon. Les réunions se tiennent rue Saint-Jean, chez Geoffroy (1750-1814), avocat, futur député de la Constituante. Outre l’enthousiasme de Delandine, qui exerce à plusieurs reprises les fonctions de secrétaire de la Société, le fait marquant demeure l’admission de Mme Delandine, le 26 janvier 1782, dont les travaux, hormis quelques vers publiés dans les périodiques, sont perdus (Charvet, p. 128-129). Roger Chartier affirme que la Société littéraire de Lyon se situe « par certains de ses aspects, dans le mouvement anti-académique » (p. 178) ; assertion discutable : Delandine, membre de l’Académie de Lyon, lisait souvent les mêmes dissertations à ses confrères des deux cénacles. Après avoir offert à l’Académie son éloge de l’abbé Bourdelin, membre de la Société littéraire, Delandine a « déposé dans les archives de la Société le prospectus de l’Athénée » (BM Lyon, Chomarat Ms60, f°101, 1er juin 1782). L’abbé Tabard ajoute : « Delandine nous a fait la lecture du 2e cahier de son journal, qu’il intitule Journal de Lyon ou Mercure sans titre » (BM Lyon, Chomarat Ms59, f°42, 13 mars 1779). Le journalisme, ainsi que l’archéologie et l’histoire de Lyon, représentent les principaux centres d’intérêt de Delandine : « M. Rast et M. Delandine se sont transportés à deux lieues du côté de Limonest pour y examiner un champ de bataille où l’on trouve des ossements entassés » (BM Lyon, Ms805, f°261). Delandine est initié en 1785 dans la loge Saint-Jean d’Écosse du Patriotisme, appartenance maçonnique partagée avec ses confrères Mathon de La Cour, Bruyset, Laurencin et Louis Jacquet. Il reçoit La Fayette, le 23 juin 1785, « dans une loge de francs-maçons près de Fourvière » (BM Lyon, Ms805, f°108).

 Il est élu député du Forez aux États généraux. En septembre 1790, l’Académie envoie de ses nouvelles à Delandine, membre de l’Assemblée Nationale (Ac.Ms268-IV f°409). « Un des 96 députés qui parlent souvent à la Constituante » (Lemay), il signe le Serment du jeu de paume (20 juin 1789) et soutient le projet d’une Constitution, « le plus beau moment pour la Nation Française » (Mercure de France, 15 août 1789, p. 183), mais s’oppose à la Déclaration des droits de l’Homme (Journal de Paris, 5 août 1789, p. 976). Il se situe à droite avec le groupe des députés « attachés aux principes de la monarchie » (Journal historique et politique, 16 juillet 1791, p. 259). Nommé greffier en chef de la Cour de cassation (Ac.Ms268-IV f°428), il démissionne le 11 mai suivant. Son projet de loi sur les bibliothèques publiques est adopté par l’Assemblée Nationale (Journal des débats, 26 septembre 1791). Ses discours se caractérisent par l’emploi d’« arguments de la plus grande force » (Courrier de Provence, 27 mars 1791, p. 566) et du « langage de la raison » (Mercure historique et politique, 25 décembre 1790, p. 257). De retour à Lyon, Delandine est nommé bibliothécaire, le 20 décembre 1791. Mais sa signature d’une Adresse contre la journée du 20 juin 1792 lui vaut d’être expulsé de son logement de fonction de l’Hôtel de Ville et de devoir fuir dans le Forez. Il envoie une lettre à l’Académie au sujet des deux employés (27 septembre 1792 ; Ac.Ms268-IV, f°449). Il est incarcéré à Lyon en 1793 (épisode raconté dans son Tableau des prisons de Lyon, p. 8-24). Il doit sa libération (5 avril 1794) à l’intervention des paysans de Néronde (voir son introduction du Prix de Néronde). Le Courrier français dénonce l’injustice dont sont victimes les députés lyonnais Delandine, Bergasse et Lémontey, « oubliés dans les dernières élections ; ils sont cependant connus […] par les fers qu’ils ont portés sous la tyrannie » (2 novembre 1795). En octobre 1795, Delandine avoue à l’abbé Grégoire : « Je ne suis plus riche, et j’ai trois fils qui me coûtent » (Bulletin du bibliophile, octobre 1851, p. 487). En 1795, il est nommé professeur à l’École centrale du Rhône, chaire de législation. Il se consacre à la Bibliothèque de la ville de Lyon, dont il devient le conservateur (Bulletin de Lyon, 21 mai 1803, p. 258). « Dans l’absence des Bourbons, Delandine n’a voulu accepter aucune place de gouvernement, mais reprendre celle de bibliothécaire qu’il remplissait avant la Révolution » (Archives Nationales, LH/700/41). Delandine, « modèle de courage et de fidélité », selon l’abbé de Montesquiou (BM Lyon, Ms5519, 25 avril 1816), reçoit ses lettres de noblesse, le 11 octobre 1814, sur ordonnance de Louis XVIII, et la Légion d’honneur, le 28 avril 1817.


Académie

Delandine est élu à l’Académie le 24 juillet 1781, classe des belles-lettres et arts qui en dépendent, sur proposition de Morand* (Paris, 20 septembre 1780, Ac.Ms268-IV f°42). Son mémoire : Une sépulture antique découverte à Canon en Normandie, avait déjà été lu par Bruyset* le 20 février 1781. Il donne son discours de réception (Les avantages des sociétés littéraires) en séance publique le 28 août 1781. En tant que directeur, il prononce les discours d’ouverture des séances publiques des 2 mai et 5 décembre 1786.

Chargé de la bibliothèque de l’Académie et des médailles Adamoli*, il lit divers mémoires concernant leur ordre et arrangement (19 février et 17 juin 1788 ; 19 juin 1788). Le 26 avril 1791, il est nommé commissaire de l’Académie pour récolter dans les bibliothèques des monastères (Ac.Ms268-IV f°428). Le 10 septembre1792, à la suite du décès de Bory* et de l’occupation de la grande salle de l’Académie par la municipalité, il rend compte des dépenses et commente les réaménagements (Ms268-IV f°445). Fin 1792, il remercie l’Académie de lui conserver le titre de bibliothécaire particulier (Ac.Ms268-IV f°455).

Interventions académiques de 1781 à 1792 : Essai historique sur les aliments et les besoins des peuples (19 mars et 28 mai 1782) ; Notice des prix proposés par les académies et sociétés (2 juillet 1782) ; Compte rendu sur les observations et identifications des médailles Adamoli par l’abbé Mongès* ; Remarques sur une estampe en bois de 1384 dans un manuscrit Adamoli (14 janvier 1783) ; Notice historique sur la ville de Néronde en Forez (18 mars et 20 mai 1783, 24 avril 1784) ; envoi de son Hommage à la mémoire de M. l’abbé Bourdelin (29 avril 1783) ; Chapitre 14 de L’Enfer des anciens : les dieux mânes (9 septembre et 16 décembre 1783) ; Rapport sur les observations de Delandine relatives au magnétisme animal (13 juillet 1784) ; présentation de son ouvrage De la philosophie des corps corpusculaires ou des connaissances magnétiques chez les différents peuples (8 mars 1785) ; Recherches sur la vie et les écrits de Madame de La Fayette (28 mars 1786) ; éloges de Poivre*, de l’abbé Bollioud de Rouen, de Guétard et d’Élie de Beaumont (25 avril 1786) ; Discours sur les écrits et la vie de Mme du Tencin (5 décembre 1786) ; Précis historique sur les Champs de Mars, les cours plénières et les assemblées des notables (15 mai 1787) ; préface à une Nouvelle édition du calendrier, fidèle et consacrée aux à ses recherches et observations sur les anciens romans de chevalerie (20 novembre 1787) ; Nécrologe littéraire qu’il a commencé à l’année 1787 (26 février 1788) ; extraits de ses Essais historiques sur Lyon (4 mars, 20 mai, 26 août 1788 ; 5 mai 1792) ; Dissertation sur une inscription trouvée à Brignais en 1787 (8 avril 1788 séance publique) ; Dissertation sur une petite pierre carrée portant une inscription trouvée à Bourg-en-Bresse (13 janvier 1789) ; offre son livre De quelques changements politiques opérés en France, pendant les années 1789, 1790, 1791, ou Discours sur divers points de la constitution, présenté à l’Assemblée nationale, et en lit le discours préliminaire (13 décembre 1791) ; nouveau discours de Delandine sur La situation présente du Roi, lu par Castillon* (26 juillet 1791) ; Deux couplets en l’honneur de Victoire Lallier associée de l’académie (31 juillet 1792) ; sur Une inscription gravée sur une petite pierre sigillée trouvée près de Bourg (14 août 1792).

Au rétablissement de l’Athénée le 24 messidor an VIII, il est nommé membre ordinaire dans la classe des belles-lettres. À la réorganisation du 15 frimaire an XI, il est placé dans la section des lettres et arts, au titre de l’histoire et des antiquités.

Delandine était aussi membre associé de nombreuses académies et sociétés savantes : Dijon, Besançon, Rouen, Bourg, Marseille, Grenoble, Nîmes, Montpellier et Vaucluse.

Bibliographie

M. Audin, Bibliographie iconographique du Lyonnais, Lyon : A. Rey, 1909, t. I, p. 72-73. – DHL. Art. « Delandine, A.-F. », in Bachès, 2009. S. Ben Messaoud, « Une lettre de d’Alembert à Delandine », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, avril 1998, n° 24, p. 164-169. L. Charvet, Le Centenaire de la Société littéraire de Lyon, 1778-1878, Lyon : Mougin-Rusand, 1880, 299 p. A. Cioranescu, Bibliographie de la littérature française du dix-huitième siècle, Paris : Éd. du CNRS, 1969, t. I, p. 629. F. Z. Collombet, « Delandine », RLY, 1843, série 1, n° 18, p. 406-424 ; rééd. Études sur les historiens du Lyonnais, Genève : Slatkine reprints, 1969, t. II, p. 264-282. P. Conlon, Le Siècle des Lumières, Genève, Droz, 2009, t. XXX, p. 302. J.-F. Decræne, Petit dictionnaire historique des francs-maçons à Lyon : une histoire pas si secrète, Lyon : ELAH, 2009, art. « Delandine, A.-F. ». J.-B. Dumas, Notice historique sur la vie et les ouvrages d’Antoine-François Delandine, Lyon : F. Mistral, 1820, 78 p. ; Hist. de l’Académie. A. Fatalot, Iconographie lyonnaise tirée d’une histoire monumentale de la ville de Lyon, Lyon : Maison Fatalot, 1861, estampe 10. E. H. Lemay, Dict. des Constituants 1789-1791, Oxford, Voltaire foundation, 1991, art. « Delandine, A.-F. ». – Index biographique français, éd. T. Nappo, Munich, K. G. Saur, 2004, t. III, p. 1245. Art. « Delandine, A.-F. », in Ch. Porset, C. Révauger (dir.), Le Monde maçonnique des Lumières (Europe-Amériques et Colonies) : Dict. prosopographique, Paris, H. Champion, 2013. Claude-Odon Reure, Biographie des écrivains foréziens, Montbrison, E. Brassart, 1914-1919, 3 vol. – DBF. – Art. « Delandine, A.-F. », Dict. des journalistes 1600-1789, J. Sgard (dir.), Oxford, Voltaire foundation, 1999. – R. Saussac, Collèges de Lyon, Institut de Lyon et École centrale du département du Rhône de 1789 à 1803, Brignais, Éd. des Traboules, 2004, p. 262. L. Trénard, Lyon de l’Encyclopédie au préromantisme. M. Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles.

Manuscrits

Notices des prix proposés par les académies et sociétés savantes de l’Europe, avec les noms de ceux qui les ont obtenus, et le titre, l’année et le lieu de l’impression de leurs ouvrages, juin 1782 (Ac.Ms272, f°1-136). – Question du culte de Mars chez les Gaulois (Ac.Ms116, f°82-85 ; texte publié dans les Dissertations historiques sur des antiquités de Bresse et de Lyon, Lyon : Faucheux, 1780, in-8°, p. 60-62). Présentation de son ouvrage L’Enfer des peuples anciens, 1784 (Ac.Ms401, f°57-58). – Éclaircissements sur les écrits de M. Morand, notice communiquée par M. Delandine [1784] (Ac.Ms401, f°18-19). – Observations sur les romans et en particulier sur ceux de Mme de Tencin, novembre 1786 (Ac.Ms158bis, f°205-215). Rapport (défavorable) de Delandine et Laurencin sur les ouvrages envoyés par M. Crignon, 7 juillet 1787 (Ac.Ms127, f°140-141). – Envoi d’un discours sur la conservation des offices (réformer et non détruire), 15 décembre 1790 (Ac.Ms268-IV, f°414). – Rapport sur les poésies de M.[adame] d’Hautpoul, 23 nivôse an X/[23 janvier 1802] (Ac.Ms123bis, f°153-154). Rapport sur l’Abrégé des hommes illustres de Plutarque par M. Acher, 12 frimaire an XI (3 décembre 1802, Ac. Ms123bis, f°186-187). Rapport sur Blanche de Rembrun, roman de M. Victor Regnault, an XI (Ac.Ms123bis, f°188). – Remarques bibliographiques sur un ouvrage de la Bibliothèque de Lyon, 1807 (Ac.Ms123, f°168-171 et Ac.Ms139, f°144-146 : Pierre Boissat, 1817). – Rapport sur divers ouvrages de M. Millin, 1808, associé (Ac.Ms159, f°224-225). – Remarques sur un rapport de Bérenger relatif à la traduction de Renaud, poème du Tasse, 1810 (Ac.Ms123, f°61-62). – Histoire de Médée, 23 juin 1812 (Ac.Ms123, f°100-114). – Rapport sur les tributs poétiques de M. Thézenas fils, 19 juillet 1814 (Ac.Ms125, f°422-423). – Extrait du testament olographe de M. Antoine-François Delandine du 10 juin 1815, déposé chez M. Cazati [notaire] (Ac.Ms270, f°10). – Acte de fondation annuelle sur le retour du Roi en 1815 (Ac.Ms139, f°99-104). – Chansonnettes, 1817 (Ac.Ms125, f°17-20). – Histoire du Théâtre français, depuis 1560 jusqu’en 1600 (Ac.Ms123 f°221-225). – Idem, épreuves corrigées, 1817 (Ac.Ms123, f°226-244). – Précis de l’histoire ecclésiastique et civile de Lyon (Ac.Ms139, f°56-68). – Rapport sur le mémoire de M. Régny, mars 1818 (Ac.Ms159, f°283-284). – Courte notice sur M. Simon, associé de l’Académie de Lyon [1818] (Ac.Ms140/II, f°196).

BM Lyon : - Notice autobiographique (BM Lyon, MsCoste1118, pièce 1 bis). – Questions d’histoire et d’antiquités (BM Lyon, Ms1505, f°1-132 ; ex-dono de Delandine, 6 juin 1811). – Récit par Delandine, député des États généraux de 1789 sur la mort à Versailles de [Gilles-René] Héliand [1736-1789], député du Maine, 9 mai 1789 (BM Lyon, Ms2296, pièce 4, f°5-6 ; nécrologie publiée dans le Journal de Paris, 12 mai 1789). – Rapport sur l’amélioration des prisons (BM Lyon, Ms1489, pièce 8, f°44-51).

Correspondance inédite : Lettre de Delandine au P. Balan, 5 avril 1792 (BM Lyon, Ms2130, pièce 7. Lettre de Delandine à l’abbé Grégoire, 6 thermidor (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1460-1461). Lettre de Delandine à J.-B. Flamericourt de Roquefort, 1er juillet 1812 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1437). Lettre de Delandine à Claude-Nicolas Amanton, 30 août 1815 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1445). Lettre de Delandine à Antoine-Augustin Renouard, 16 juillet 1813 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1440) ; 20 juin 1817 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1448) ; 16 avril 1818 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1452) ; 26 avril 1819 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1454) ; 5 août 1819 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1456-1457) ; 18 septembre 1819 (BM Lyon, MsCharavay 272, f°1458). Lettre de Delandine à Condorcet, 20 avril 1783 (Académie des sciences, pochette de séance 30 avril 1783).

Publications (sélection)

Monologue, dialogue, prologue, « Ce livre a été fait ici » [Lyon], 1778, 16 p. – Éloge de Philippe, duc d’Orléans, petit-fils de France, régent du royaume pendant la minorité de Louis XV, Lyon : Pierre Cellier, 1778, VIII + 61 p. – Dissertations historiques sur des antiquités de Bresse et de Lyon, Lyon : Faucheux, 1780, 72 p. – Hommage à la mémoire de M. l’abbé Bourdelin, l’un des cinquante instituteurs de Lyon, s.l. [Lyon] : 1783, 15 p. – Tableau des prix proposés ou décernés par l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, la Société royale d’agriculture, le Collège de médecine de la même ville et l’Académie de Villefranche en Beaujolais, [Lyon : Aimé de La Roche] : 1785, 16 p. (extraits du Journal de Lyon, 25 mai et 8 juin 1785). – L’Enfer des peuples anciens, ou histoire des dieux infernaux, de leur culte, de leurs temps, de leurs noms, de leurs attributs, Paris : s.n., 1784, in-12, XII + 571 p. ; prépublication des chap. 16-17, dans Journal de Lyon, 31 mars et 15 avril 1784. – De la philosophie corpusculaire, ou des connaissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples, Paris : Cuchet, 1785, 200 p. – « Notice historique sur les systèmes et les écrits anciens qui ont eu rapport au magnétisme, communiquée aux auteurs de ce Journal par M. Delandine », Journal encyclopédique, janvier 1785, p. 111-118 et 295-303. – De la milice et garde bourgeoise de Lyon ; hommage qu’elle a rendu à M. Tolozan de Montfort, prévôt des marchands et commandant de cette ville, Lyon : 1786, in-4°, 30 p. – « Observations sur les romans, et en particulier sur ceux de Madame de Tencin », Œuvres de Madame de Tencin, Amsterdam/Paris : s.n., 1786, t. I, p. V + XLIII. – « Observations sur la vie et les écrits de Madame de La Fayette », Œuvres de Madame de La Fayette, Amsterdam et Paris : « Rue et Hôtel Serpente [G.-J. Cuchet], 1786, t. I, p. 5-36. - Couronnes académiques, ou recueil des prix proposés pour les sociétés savantes, Paris : Cuchet, 1787, in-8°, 2 vol. – « Suite des recherches historiques sur les monuments et anciens usages de la ville de Lyon », Journal de Lyon, 25 juillet 1787, p. 228-233. – Souscription de bienfaisance, en faveur des pauvres ouvriers de la ville de Lyon, s.l., n.d., 5 p. – Le Conservateur, ou Bibliothèque choisie de littérature, de morale et d’histoire, Paris : Mérigot, 1787-1788, in-12, 4 vol. – « Des romans héroïques, ou de la chevalerie, et en particulier de ceux de Jean-Ambroise Marin », Romans héroïques de Jean-Ambroise Marin, Lyon : Bruyset, 1788, t. I, p. 1-24. – Des États généraux, ou histoire des assemblées nationales en France, des personnes qui les ont composées, de leur forme, de leur influence, et des objets qui y ont été particulièrement traités, Paris : Cuchet, 1788, XXIV + 279 p. (Ac.Lyon, 111 731 : exemplaire unique en France). – Almanach civil, politique et littéraire de Lyon et du département de Rhône, pour l’an VI de la République […], avec des Essais historiques sur Lyon par A.-F. Delandine, Lyon : J. Daval, 1797, in-12, CLII + 124 p. – « Le tombeau des deux amants, près de Lyon », L’Esprit des journaux, mars-avril 1797, p. 170-179. – Avec J.-B. Dumas, Journal de Lyon et du Midi, Lyon : Ballanche et Barret, 22 décembre 1801-20 mars 1802, 45 livraisons. – L.-M. Chaudon, Nouveau dictionnaire historique ou histoire abrégée de tous les hommes qui se sont fait un nom par des talents, des vertus, des forfaits, Lyon : Bruyset, 1804, 8e éd. revue, corrigée et considérablement augmentée par A.-F. Delandine, 13 vol. – Compte rendu des travaux de l’Académie de Lyon, pendant le second semestre de l’an XII, Lyon : Ballanche, 1806, p. 21-22. – Passage à Lyon de leurs Majestés Napoléon 1er […], et de l’impératrice Joséphine en 1805, Lyon : Tournachon-Molin, [1805], in-4°, 68 p. – Histoire abrégée de l’imprimerie, Paris : Renouard, s.d. [1809], VI + 176 p. – Hommage à la mémoire de M. Tolozan, ancien commandant et prévôt des marchands de Lyon, Lyon : J. Roger, s.d., [1811], 4 p. – Prix de Néronde. Fête du fauteuil de S.A.R. Madame, duchesse d’Angoulême, fondation annuelle et perpétuelle pour consacrer le souvenir du retour de S.M. en 1815, Lyon : Mistral, s.d. [1819], 54 p. – Testament moral, ou lettre d’Antoine-François Delandine à ses fils écrite des prisons de Lyon en 1793, la veille du jour où il devait comparaître devant le Tribunal révolutionnaire, Paris : Didot, s.d. [1821], 12 p.

Révolution : « Nécrologie [de Gilles-René Héliand] », Journal de Paris, 12 mai 1789, p. 599-600. – Mémorial historique des États généraux, par un député du troisième ordre, s.l. [Paris : Cuchet], 25 avril-30 octobre 1789, 6 parties en 2 vol. (BM Lyon, 326 594 : exemplaire de Delandine). – Banque vraiment nationale, s.l.s.n., 1789, in-8°, 8 p. – Mémoires et actes de l’Assemblée Nationale, Prospectus, Paris : G.-J. Cuchet, 1790, in-4°, 4 p. – Discours sur l’inutilité et les dangers de la sanction prononcée à l’Assemblée Nationale, le 3 septembre, Paris : Buisson, 1789, 16 p. – Question : Faut-il des assignats-monnaie ou des quittances de finance pour la liquidation de la dette publique ? Opinion présentée par Delandine, député de Forez, le 3 septembre 1790 à l’Assemblée Nationale, et dont elle a ordonné l’impression, Paris : 1790, in-8°, 24 p. – Almanach national pour l’année 1790, Paris : Cuchet, [1790], XXIV + 223-86-104 p. – Nouvelles observations sur l’émission de deux milliards d’assignats-monnaie, s.l., n.d., [1790], in-8°, 34 p. – Des patronages laïcs et familiers qui doivent revenir aux descendants des fondateurs, discours prononcé à l’Assemblée nationale. Avec le décret rendu sur cet objet, Paris : Imp. P. André, s.d., 16 p. – De quelques changements politiques opérés ou projetés en France pendant les années 1789, 1790 et 1791, ou discours sur divers points importants de la constitution et de la nouvelle législation du royaume, Paris : F. Buisson, 1791, 324 p. – De l’utilité de la conservation des hommes de loi en titre d’office ; opinion soutenue à l’Assemblée Nationale le 14 décembre 1790, Paris : Clousier, 1790, in-8°, 29 p. – Des mines, et en particulier des carrières de charbon de terre, Paris : Gattey, 1791, in-8°, 24 p. – « Du droit de commander l’armée, inhérent à la dignité royale », Feuille du jour, nos 244-245, 1-2 septembre 1791. – De la conservation et de l’utilité politique des sociétés littéraires dans les départements, Paris : s.n., 1791, in-8°, 31 p. – Opinion sur la situation présente du Roi, Paris : Imp. du Spectateur National, 1791, in-8°, 16 p. – Opinion de MM. Delandine et de Viefville des Essarts sur la situation présente du Roi, [Paris] : Vezard et Le Normoy, 1791, 4 p. – De la séparation nécessaire de l’administration des grandes cités, de celles des pays agraires qui les avoisinent, s.l., n.d., in‑8°, 16 p. – Tableau des prisons de Lyon, pour servir à l’histoire de la tyrannie de 1792 à 1793, Lyon : J. Daval, 1797, in-8°, IV + 328 p.