Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

COURMONT Paul (1871-1951).

par Jacques Troncy, Jacques Chevallier.

  Francis Paul Courmont est né le 10 novembre 1871 à Lyon 6e, 41 cours Morand (ancienne « grande allée » et actuel cours Franklin Roosevelt), au domicile familial. Présents à la déclaration du 11 novembre : Tilsit Manin, fabricant de produits chimiques, et Germain Onofrio, rentier. La branche paternelle aurait été originaire du Cambrésis où le nom de Courmont perdure. Son arrière-grand-père Dominique Courmont, né à Lyon vers 1761, était fils de Jean Courmont et Marie Guillot, drapiers drapants à Lyon. Il était cardeur de soie 146 rue de l’Évêché, puis fabricant d’étoffes à Lyon 91 quai Bourgneuf (act. quai Pierre-Scize), de même que son fils André Benoît (le grand-père de Paul) né à Lyon le 28 messidor an IX [17 juillet 1801] et décédé à l’hospice de la Charité le 29 février 1882, domicilié au 114 du même quai, puis montée Saint-Barthélemy, enfin rue de Crimée. Il était marchand d’étoffes et avait inventé une maille de flanelle spécifique, longtemps utilisée par les chemises Rasurel. André a eu pour fils Dominique, né à Lyon le 2 septembre 1830, médecin à la Croix Rousse ; il avait épousé en 1863 Marie Claire Élisabeth Marguerite Bérenger (1842-1875), issue d’une grande famille de juristes valentinois. Dominique décède brusquement le 5 novembre 1879 à l’âge de 52 ans, laissant Paul orphelin à 9 ans. Paul a trois frères : son illustre aîné André Jules (Lyon 3e 24 janvier 1865-Lyon 24 février 1917) décédera sans postérité. Deux autres frères sont décédés en bas âge : Joseph né en 1867, décédé à un an, et Henri Dominique, né à Lyon en 1869 et décédé cinq ans plus tard au domicile de ses parents. À la mort de son époux, Marie s’installe à Montélimar pendant quelques années dans la propriété familiale à Brisset. Paul fait ses études à Lyon chez les jésuites à l’externat Saint-Joseph, rue Sainte-Hélène (act. lycée Saint-Marc) ; il a alors pour condisciple le futur prix Nobel Alexis Carrel. Jules aide son jeune frère dans son éducation et le choix de sa vie professionnelle. Alfred Courcoux dans la notice nécrologique de Paul (Bull. de l’Académie de Médecine) le soulignera : « Paul Courmont eut le bonheur de trouver dans son frère aîné, Jules Courmont, une affection, un dévouement et une sollicitude qui ne se lassèrent jamais. Au moment venu, guidant ses premiers pas dans sa vocation médicale, il lui ouvrit une voie où, par sa brillante intelligence, il était vite devenu un maître ».

  Suivant la voie tracée par Jules, Paul commence ses études médicales à Lyon en 1889. Il est nommé externe des hôpitaux de Lyon l’année suivante. Entre 1892 et 1897, il est préparateur du cours de pathologie interne chez le Pr Joseph Teissier*. En 1893, à 22 ans, Paul sort major de sa promotion d’internat. À la faveur d’un semestre, il va rencontrer Saturnin Arloing* (1846-1911) dont il recueillera l’héritage scientifique. Il soutient sa thèse à Lyon le 9 juillet 1897 (n° 122) : Signification de la réaction agglutinante chez les typhiques : séro-pronostic de la fièvre typhoïde sous la présidence du Pr Adrien Bondet*.

  Il est alors nommé préparateur de bactériologie et de médecine expérimentale dans le laboratoire de Saturnin Arloing, aux côtés de son propre frère Jules, alors chef de travaux du laboratoire. Il s’y initie aux techniques bactériologiques et participe aux travaux et publications, principalement sur le bacille de Koch et la tuberculose. Avec Arloing, il met en place l’étude des cultures en milieu liquide du bacille de Koch (BK) réalisant des cultures homogènes en bouillon glycériné ou non, cultures lui permettant d’étudier la sérologie de la tuberculose, et particulièrement les réactions d’agglutination des cultures par l’addition d’« humeurs » et de sang de tuberculeux. À partir de ces données, Arloing et Paul Courmont publièrent, isolément ou en collaboration, toute une série de travaux sur le sujet lors de congrès sur la tuberculose à Paris en 1898, puis à Berlin en 1899, aux congrès Internationaux de médecine de Paris en 1900, de Londres en 1901. Ils publièrent aussi des notes à la Société de biologie en 1898 puis en 1900 et dans les divers journaux médicaux.

  En 1897, Paul Courmont est nommé chef de clinique dans le service d’Adrien Bondet, puis professeur agrégé à 29 ans en 1901. Médecin des hôpitaux à 32 ans en 1903, il officie principalement à l’hospice du Perron où il est chef de service (et où il transfèrera, de 1933 à 1939, la chaire dont il est titulaire). Dès lors, il peut se concentrer avec Saturnin Arloing sur l’étude des cultures en milieu liquide du BK. Plus tard, Paul Courmont étudiera l’action des médicaments antibiotiques sur le bacille en cultures homogènes.

  Il occupe successivement quatre chaires. En 1910, il est nommé professeur de pathologie et thérapeutique générale. Il sera le titulaire de cette chaire deux ans durant, et publiera un Précis de Pathologie générale qui fera date. Puis, en 1911, il prend en charge la chaire de bactériologie et médecine expérimentale, succédant à son maître Saturnin Arloing, décédé. Il y reste huit ans, développant déjà avec Frédéric Mouisset (1860-1938), médecin des hôpitaux de Lyon, la lutte contre la tuberculose dans le département du Rhône. Parlant de la diffusion des idées pasteuriennes auprès des médecins, il disait ironiquement : « La plus grande conquête de la médecine expérimentale, c’est peut-être le médecin ». En 1919, la chaire d’hygiène est vacante à la suite du décès de Charles Lesieur (victime de la grippe) qui lui-même avait succédé à Jules Courmont. À la demande de Paul, une permutation est acceptée. Il occupera le poste jusqu’en 1931. Il est secondé dans ce travail par Anthelme Rochaix (1881-1944) – avec ce dernier, qui lui succède en 1931, il publie en 1925 une 3e édition revue et corrigée du très renommé Précis d’hygiène qu’avait écrit Jules Courmont avec Charles Lesieur. Il y poursuit les orientations qu’avaient prises Jules Courmont et Charles Lesieur, concernant l’hygiène en général, et plus particulièrement, mais pas seulement, la protection contre les maladies contagieuses et infectieuses, par la mise en place et l’application de règles précises en hygiène générale et sociale. À ce titre, par exemple, dans une logique militante conduisant à appuyer les initiatives locales, il propose en 1921 « que toutes les Facultés de médecine de province prennent l’initiative qui a été prise par ses collègues de la Faculté de Médecine de Lyon » de promouvoir l’éducation physique et le sport par la création d’un Institut d’éducation physique.

  En 1931, est créée à son instigation la chaire de clinique de la tuberculose. Il l’occupera jusqu’en 1940, date de sa retraite. Dès lors sa vie est exclusivement centrée sur la lutte contre la tuberculose, un domaine où la ville de Lyon s’était distinguée très tôt. Cette lutte s’était organisée d’une part autour du docteur Frédéric Dumarest (1870-1951) et de Félix Mangini (1836-1902), homme d’affaire, fondateur de l’Œuvre lyonnaise des tuberculeux indigents, d’autre part autour de Saturnin Arloing et de Jules Courmont. Elle devait aboutir à la création à Giens (Var) de l’Hôpital héliomarin Renée Sabran fondé sur un terrain offert aux Hospices civils de Lyon par son président, un avocat lyonnais, Hermann Sabran (1837-1914) et du sanatorium d’Hauteville (Ain) – la Fondation Mangini – ouvert le 23 août 1900. Par ailleurs, en 1917, Paul Courmont a été nommé directeur de l’Institut bactériologique de Lyon (le futur Institut Pasteur, nommé ainsi en 1954) fondé par Saturnin Arloing et Jules Courmont en 1900, et dirigé depuis 1911 par ce dernier jusqu’à sa mort. Paul Courmont occupera ce poste jusqu’en 1940. Cet Institut, outre le secteur recherche axé principalement sur la tuberculose, fabrique des sérums thérapeutiques (antidiphtériques, antitétaniques), des vaccins (rage), et réalise des analyses de diagnostic bactériologique et sérologique, d’hygiène, avec analyse des eaux, etc. À partir de 1928, le dispensaire d’hygiène sociale qui en dépend crée des consultations gratuites de vénérologie et de lutte contre la tuberculose à la Guillotière, Villeurbanne et Vaise, et réalise des dépistages systématiques chez les détenus.

  En 1930, sous l’égide de l’Institut Bactériologique alors dirigé par Paul Courmont, sept dispensaires fonctionnaient sur l’agglomération lyonnaise. Ils étaient au nombre de 21 au terme de sa carrière (en comptant ceux du Comité Départemental du Rhône dirigé par Frédéric Mouisset). Cette prophylaxie s’avéra efficace. Dans une communication de 1930 Paul Courmont signale une diminution de 55% de la mortalité entre 1905, date de la création du premier dispensaire, et 1930. Cette diminution paraissait étroitement liée au nombre et à l’activité des dispensaires, la mortalité étant plus importante dans les quartiers, pauvres et sans dispensaire. Paul Courmont et Jeanne Mouisset sont à l’origine, à partir de 1918, de l’école d’infirmières-visiteuses d’hygiène (qui ultérieurement seront les assistantes sociales de la Fondation franco-américaine créée par Jean Lépine* avec l’aide de la Croix-Rouge américaine). Les infirmières allaient au domicile des malades pauvres tuberculeux, favorisant la prévention et l’isolement des malades et aidant à régler les problèmes sociaux et familiaux. Au moment de la grippe espagnole en 1918, 92 infirmières-visiteuses étaient employées par le Bureau d’hygiène de la ville. Elles étaient également chargées du dépistage des enfants tuberculeux dans les écoles municipales et de nombreux « nids » de tuberculose furent ainsi dépistés. Paul dirigeait aussi le service des tuberculeux de l’Hôtel-Dieu qui comprenait 19 lits de femmes et 29 d’hommes. Il était un ardent défenseur du BCG, et pratiquait le pneumothorax artificiel avant l’arrivée des antibiotiques.

  Il est à l’origine de la création de trois sanatoriums pour enfants. Il était aussi président du Comité départemental du Rhône pour la lutte contre la tuberculose, vice-président du Comité national de défense contre la tuberculose, et son action l’a fait désigner comme membre de la commission ministérielle de la tuberculose au ministère de la santé. Il était aussi membre du Conseil supérieur d’hygiène publique.

  Le vendredi 26 mai 1944, l’Institut bactériologique fut pris sous un bombardement de l’aviation alliée. Les objectifs militaires furent fortement touchés, mais l’imprécision du bombardement à haute altitude fit de nombreuses victimes civiles : 717 morts, 1 129 blessés à Lyon ; 1 467 immeubles et usines furent détruits entièrement ou partiellement et il y eut plus de 20 000 sinistrés. Parmi les morts célèbres, citons le syndicaliste résistant de la CGT, Marius Vivier-Merle (1890-1944), mais aussi le Pr Anthelme Rochaix, sous-directeur de l’institut bactériologique et bras droit de Paul Courmont. Un tiers du bâtiment de l’Institut (l’aile sud), avec les collections, la bibliothèque et nombre d’instruments, fut détruit. Lors de l’attaque, Paul s’engageait sur le pont de l’Université pour aller à son bureau. Trois semaines après le bombardement, le laboratoire reprenait ses activités, mais il fallut six ans pour reconstruire l’Institut.

  Le 21 février 1905, à Lyon 2e, Paul Courmont avait épousé Laure Donat (Lyon 2e 7 novembre 1884-Fontaines-sur-Saône 2 août 1927), fille de Joseph Napoléon Donat (Lyon 2e 1858-Nice 1945) et d’Adrienne Pascal (Collonges-au-Mont-d’Or 1863-Nice). Parmi les témoins : Augustin Chauveau*, membre de l’Institut, et Adrien Bondet. Un Donat (Antoine Donat, 16 mars 1766-Lyon 15 décembre 1793, arrière arrière-grand-père de la mariée) avait été guillotiné sous la Terreur à Lyon le 25 frimaire an II ; un passage Donat existe encore sur les pentes de la Croix-Rousse. La famille Donat avait un hôtel particulier 6 rue Franklin, à proximité de la basilique d’Ainay. Six enfants naîtront de cette union : Georges (1905-1985) cultivateur dans le Nivernais, André (1907-1923), Suzanne (1910-1926), Henri (1913-1952) prêtre, Odette née le 18 janvier 1916, épouse Vincent-Genod, et Madeleine (1922-1982), épouse Callies. Si la tuberculose a été la préoccupation professionnelle de Paul Courmont, elle va l’atteindre aussi dans sa vie familiale : Laure, son épouse, décède en 1927 à 43 ans d’une tuberculose contractée au chevet de sa fille Suzanne, qu’elle soignait du même mal.

  Paul était aussi très lié au Pr Paul Bertoye qui, en 1919, avait réalisé une ponction pleurale sans anesthésie à Odette, la fille de Paul Courmont, alors âgée de quatre ans.

  Sportif, il appartenait à la section lyonnaise du Club alpin ; à Combloux, il fit construire un grand chalet en 1931 face au Mont Blanc (qu’il gravit en 1895 en compagnie de ses amis Frédéric Dumarest et Jean Lépine*). Sa dernière ascension, en compagnie de ses enfants, fut celle de l’Aiguille du Plan (3 673 m). Dans ses rares moments de liberté, Paul Courmont aimait aller chiner chez les antiquaires. Il aimait également la peinture : Eugène Brouillard, Pierre Puvis de Chavannes, François-Auguste Ravier, Adolphe Appian, Paul Borel... Certains de ces artistes étaient ses invités l’été à Combloux. Il se livrait peu, gardant jalousement son jardin secret. Sa famille et ses amis ont gardé le souvenir d’un homme d’une grande bonté, toujours à l’écoute de l’autre, mais aussi plein d’humour. Sa foi qu’il avait très forte, et le travail, son refuge, l’aidèrent à surmonter ses deuils – son frère, puis deux enfants et son épouse, et pour ces derniers à cause d’une maladie qu’il aura combattue toute sa vie… Il était membre de nombreuses sociétés savantes françaises et internationales.

  Paul Courmont s’est éteint le 15 mai 1951 à son domicile, 33 rue Sainte Hélène, et, après une cérémonie à Saint-François, il est enterré le 17 dans le caveau familial à Montélimar. Il est resté dans l’ombre de son aîné qu’il vénérait et dont il a poursuivi l’œuvre. Il faut dire qu’il s’agissait de deux personnalités fort différentes. Jules était à l’évidence visionnaire, extraverti, meneur d’hommes extraordinaire. Paul, lui, était brillant, mais discret, ne souhaitant pas être sous les feux de la rampe.


Académies

Élu le 3 juin 1947, au fauteuil 6, section 3 Sciences, sur un rapport du 20 mai d’André Cade. Son éloge a été prononcé par Louis Jung* le 29 mai 1951.

Membre correspondant de l’Académie de médecine depuis 1919, puis titulaire en 1945.

Bibliographie

« La retraite de M. le Professeur Paul Courmont, apôtre de l’hygiène sociale et de la prophylaxie de la tuberculose », Le Salut public, 2 oct. 1940. – C. Gernez-Rieux, « Professeur Paul Courmont », Rev. Tuberc. 15, 1951, p. 727-728. – Joseph Nicolas, « Le Professeur Paul Courmont, 1871-1951 », Journ. Med. Lyon, 32, 1951, p. 767 ; 1141-1150. – Alfred Courcoux, « Notice nécrologique sur M. Paul Courmont », Bull. Acad. Nation. Med. 135, 1951, p. 35-36, 592-595. – P. Gastinel, « Paul Courmont (1871-1951) », Rev. Pathol. Comparée 51, 1951, p. 632, 53-54. – Henri Hermann*, « Discours prononcé le 17 mai 1951 pour les obsèques du Professeur Paul Courmont », Lyon medical, 195, 184, 18, 310-312.

Publications

« Lésion corticale de la région temporo-occipitale ayant amené de l’aphasie », Soc. sci. médic. Lyon, 21 fév. 1894. – « Sur un cas de périaortite généralisée », Prov. médic., juin 1894. – Avec M. Lannois, « Coexistence de deux cancers primitifs chez un même sujet. Cancer de l’ampoule de Vater », Rev. médic., 1894, p.291-300. – « Sur une affection parasitaire du cuir chevelu des nègres sénégalais », Soc. sci. médic. Lyon, 1895. – « Sur le séro-diagnostic de la fièvre typhoïde », Presse medic., 27 juin 1896. – « Recherche du bacille d’Eberth dans les selles par le procédé d’Elsner », Rev. medic., juillet 1896. – « Action du sérum des typhiques sur les cultures de bacilles d’Eberth, de bacille coli et d’autres microbes », Soc. Biologie Lyon, juillet 1896. – « Disparition in vitro du pouvoir agglutinant des humeurs des typhiques lorsqu’on y cultive le bacille d’Eberth », Soc. Biologie Lyon, 1896. – « Signification de la réaction agglutinante chez les typhiques : séro-pronostic de la fièvre typhoïde », thèse de médecine n° 122, Lyon : Waltener, 1897 et Paris : Baillière, 1897, 224 p. – Avec J. Nicolas, « Étude sur la leucocytose dans l’intoxication et l’immunisation expérimentale par la toxine diphtérique », Arch. Med. Experim., juillet 1897. – Avec E. Devic, « Sur un cas de gliome cérébral. Œdème de la papille, hémiplégie gauche, automatisme ambulatoire, accès de sommeil. Trépanation », Rev. medic., avril 1897. – « Propriétés acquises par le sérum des typhiques au cours de la maladie, leurs rapports avec le pouvoir agglutinant », Soc. sci. médic. Lyon, juillet 1897. – « Des rapports du pouvoir agglutinant du sérum des typhiques avec les autres propriétés acquises par ce sérum au cours de la maladie ». Arch. Pharmacod, éd. Gand, 1897. – « La courbe agglutinante chez les typhiques. (applications au séro-pronostic) ». Rev. medic., octobre 1897. – Avec S. 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Sédallian, « Épidémie de fièvre puerpérale causée par un même streptocoque d’origine pharyngée », Presse médic. 72, sept 1931, 11 p. – Évolution des idées médicales et sociales sur la tuberculose. Fac. Méd. Lyon. Chaire de clinique et prophylaxie de la tuberculose, leçon inaugurale, Lyon : Rey, 1932, 33 p. – Les Dispensaires d’hygiène sociale de l’Institut bactériologique de Lyon. 1905-1933. Leur rôle dans la diminution de la mortalité par tuberculose, Lyon : Rey, 1933, 39 p. – Avec J. Gaté* et P.J. 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