Moyroud est né et baptisé à Lyon le 2 avril 1708, paroisse Saint-Nizier, fils de Pierre Moyroud, marchand fabricant, et de Marguerite Gariot. Parrain : Vital Sabbatier ; marraine : Antoinette Demoussière, femme de Noël Berolle (maître ouvrier en soie). Il serait mort dans la même ville en 1780 (d’après Bollioud).
Il était mathématicien et mécanicien, selon le Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, 1890.
« M. Moiroud » figure en 11e position sur la liste des 12 académiciens, rangés par ordre d’ancienneté, présents lors de la séance de l’Académie des beaux-arts du 12 avril 1736, la première décrite dans le Journal des conférences de cette compagnie alors réorganisée en académie des sciences. Mais on ne trouve par la suite aucune trace de sa présence, à partir du moment où les listes de présents sont notées (19 novembre 1736). Dans le tableau donné à la fin du registre pour les années 1736-1744 (Ac.Ms266-XXII), son nom est suivi de la mention : « sa place a été remplie par un autre académicien ». Il n’y a aucune trace de lui comme vétéran ou comme associé dans les diverses éditions de l’Almanach de Lyon.
Bollioud, p. 91. – Biographie Lyonnaise : Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire.
Bollioud évoque un remerciement de réception en 1736 et un Mémoire sur la science et la pratique des mécaniques en 1737, mais on n’en trouve pas trace ni dans les registres, ni dans les recueils de manuscrits.