Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

BLETON Auguste (1834-1911)

par Nicole Dockès-Lallement.

 Pierre Auguste Bleton est né le 23 juin 1834 à la Croix-Rousse, fils de Jean Bleton et de sa troisième épouse Laurence Gaillard. La famille Bleton est originaire de Fleurie (Rhône) et de Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), villages distants seulement de 3 km. Le grand-père d’Auguste, Antoine Bleton (Fleurie 18 août 1751-Romanèche 28 juin 1817), est fils de Joseph Bleton et de Jeanne Desgoutes, vignerons tous deux comme ses parrain et marraine ; vigneron lui-même, il se marie à Fleurie, le 9 novembre 1779, avec une femme qui vient de l’extrême sud du département du Rhône, Marie (ou Marianne) Moulin – ou Molin – (née à Charly, 2 octobre 1738), veuve de Joseph Toutant, vigneron à Fleurie. De ce mariage naît Jean (Fleurie 6 février 1781-Croix-Rousse 24 mars 1863), le père d’Auguste, qui quitte la vigne pour s’installer comme boucher à la Croix-Rousse où il demeure jusqu’à la fin de sa vie, habitant d’abord au 26, puis au 60, Grande-rue. Bien inséré dans le milieu des petits commerçants de cette ville, il se marie trois fois et a quinze enfants, qui tous naissent à la Croix-Rousse. Avec Marie Guérin (La Guillotière 14 avril 1786-Croix-Rousse 26 novembre 1817), qu’il épouse le 7 janvier 1808 à La Guillotière, il a huit enfants. De son second mariage avec Jeanne Marie Richard (Croix-Rousse 4 décembre 1791-2 décembre 1820), il a trois enfants. Du troisième mariage avec Laurence Gaillard (Vertrieu [Isère] 13 germinal an II-Lyon 1er 22 octobre 1864) domiciliée chez lui, fille de Jean Baptiste Gaillard, journalier à Vertrieu et de Françoise Micoud, il a encore quatre enfants dont deux meurent jeunes. Le dernier, qui arrive fort longtemps après les autres en 1834, est notre Bleton, qui reste toute sa vie fort proche de ses frères et sœurs. Il reçoit à la naissance le seul prénom de Pierre ; pendant longtemps, il le conserve pour l’état-civil, et c’est avec ce prénom officiel qu’il se marie et qu’il déclare ses enfants. Cependant, à Lyon, vivent d’autres Pierre Bleton, dont certains de sa proche famille : un de ses frères né 23 ans avant lui (Croix-Rousse, 1er avril 1811-4 janvier 1866), mais aussi un cousin germain, né la même année que lui (Romanèche 4 janvier 1834-Lyon 4e 16 mars 1887), fils de son oncle Benoît, établi à Lyon comme matelassier. Aussi, sa famille prend-elle l’habitude de l’appeler Auguste, et il se présente comme « Pierre Auguste » lorsqu’il vient avec son frère Pierre déclarer le décès de leur père Jean en 1863, et lorsqu’il vient déclarer celui de ce même frère l’année suivante. Hors des actes officiels, il est le plus souvent simplement « Auguste Bleton ». Lors de son séjour à Paris, peu après le décès de son frère Philibert (Croix-Rousse 19 mai 1812-Paris ? 1858), il se marie à Paris 6e le 26 octobre 1859 avec Marie Rosalie Bleton (Paris 6e 8 octobre 1839-Lyon 5e 29 novembre 1894), fille de Philibert Bleton et d’Anne Sophie Toullier (Compiègne 20 janvier 1817-Lyon 5e 8 avril 1898) ; celle-ci vient terminer sa vie auprès de son gendre.

 Auguste Bleton a huit enfants : Jean Georges né en 1860 (sans doute à Paris), qui, après avoir écrit à Lyon (« Le baron Raverat », RLY 9, 1890, p. 423-433) est journaliste à Paris, où il habite 12 rue Rochechouart ; Laurence Marie Magdeleine (Lyon 2e 8 décembre 1861-Lyon 4e 13 décembre 1930), bienfaitrice des hospices civils, qui épouse (Lyon 5e, 15 juillet 1891) Pierre Marie Thomas Guillot (Croix-Rousse 8 septembre 1851-Lyon 4e 10 janvier 1921), fils d’un tisseur, d’abord éditeur de musique, puis expert-comptable ; Anna Marie Angèle, dite Anne-Marie (Lyon 1er 29 novembre 1862-Lyon 2 novembre 1903), qui épouse Louis Marius Baratin (Lyon 5e 5 janvier 1866-Lyon 2e 29 avril 1935), fils de commerçants, clerc principal d’avoué, puis agréé près le tribunal de commerce, président de la Compagnie des agréés, et consul général du royaume de Yougoslavie ; Pierre Philibert (Lyon 1er 28 octobre 1863-Lyon 3e 21 octobre 1908), célibataire, représentant de commerce en Algérie ; Paul Marius né à Lyon 1er (13 octobre 1866-1892), employé de banque ; Jules Gabriel (Lyon 1er 19 février 1871-Lyon 5e 9 janvier 1915), époux d’Anne-Marie Marguerite Antoinette Teste (Bagnols-sur-Cèze [Gard] 3 août 1878-1957, fille d’un exploitant de carrière) : licencié ès lettres (« L’âne dans les littératures classiques », RLY 18, 1894, p. 314‑327), il fait une carrière dans la banque, puis dans les assurances ; enfin, deux enfants qui décèdent en bas âge, Jeanne Marie Louise (août-octobre 1875), et Auguste Marie Charles (Lyon, 5e 26 août-20 octobre 1879).

 Après des études au petit séminaire de Saint-Jean, comme l’un de ses frères, Nicolas (Croix-Rousse 3 janv. 1815-Lyon 3e, 17 mai 1892), de presque vingt ans son aîné, Bleton commence par être joaillier, fabricant de bijoux, d’où le pseudonyme qu’il choisit pour publier certaines de ses œuvres, M. Josse, inspiré par L’amour médecin de Molière (« Vous êtes orfèvre, M. Josse »). Plusieurs de ses neveux exercent comme lui ce métier ou celui d’horloger. Très jeune, il devient un mutualiste actif, et du niveau local son action s’étend ensuite au niveau national. En 1856, il est l’un des fondateurs et le premier président de la société de secours mutuels des ouvriers sur or et argent, et y fait admettre les femmes, attitude novatrice, souvent citée en exemple. Après un court séjour à Paris, revenu à Lyon, il est à nouveau président de cette société de secours mutuels de 1866 à 1876, date à laquelle il démissionne et est nommé président honoraire. Il participe à la fondation du Comité général des sociétés de secours mutuels de Lyon en 1871, et il en est le secrétaire général jusqu’en 1880, puis président par deux fois (1880-1884 ; 1888-1892). Le 27 janvier 1882, à la Société d’économie politique, où il retrouve d’autres partisans du mutualisme comme Édouard Aynard* et Paul Rougier*, il expose le projet de loi (qui ne fut pas voté) d’Hippolyte Maze sur les sociétés de secours mutuels. Il préside le premier Congrès national de la mutualité qui se tient à Lyon en septembre 1883 et rédige les rapports du Comité général des sociétés de secours mutuels (1889, 1896, 1900). Lors de l’Exposition universelle de 1889, il est membre du jury de la section d’économie sociale ; pour celle de 1900, il rédige un historique des sociétés de secours mutuels du Rhône. En 1899, il est nommé membre du Conseil supérieur de la mutualité et, l’année suivante, reçoit la médaille d’or de la profession. À partir de 1884, il est journaliste au Courrier de Lyon, puis, en 1888, rédacteur au Lyon Républicain. Il publie aussi pendant quelques années un compte rendu des salons de Lyon. De 1884 à 1899, à La Martinière, il assure le cours d’économie politique créé par la Société d’économie politique. Il publie alors un manuel d’économie politique qui est couronné par le jury du prix Audiffred de l’Académie des sciences morales et politiques. Il assure aussi un cours d’économie sociale à la Société d’enseignement professionnel du Rhône. Ceci le conduit à étudier l’histoire des corporations et de la Fabrique lyonnaise, ainsi que de certaines institutions lyonnaises : les finances municipales, l’université de Lyon (3 et 19 décembre 1888, Société littéraire, historique et archéologique), le conseil de prud’hommes. Lyonnais de cœur, il rédige plusieurs ouvrages à destination d’un large public sur l’histoire, les monuments et l’archéologie de Lyon et ses environs. Ces études le font nommer secrétaire général de l’école nationale des Beaux-Arts de Lyon en 1886. Il sera aussi secrétaire de la Commission municipale archéologique du Vieux Lyon (mars 1901).

 De ses voyages, il rapporte des notes sur l’architecture, les mœurs, les paysages (Londres, la France, l’Europe centrale, les pays où il est envoyé comme délégué de la presse lyonnaise lors du congrès international de la Presse à Lisbonne en 1898, à Rome en 1899). En outre, il compose des poèmes pour les réunions annuelles des anciens élèves de Saint-Jean, qui constituent son premier ouvrage publié. Conteur né, il rédige des nouvelles qui paraissent dans la Revue du Lyonnais, et la Revue d’histoire de Lyon, dont il est un collaborateur régulier. Il dresse un journal précis des événements lyonnais de 1870-71. Amoureux de la langue, il s’intéresse aussi à la philologie, à la réforme de l’orthographe (Société littéraire, historique et archéologique, janv. 1890), au parler lyonnais. Orfèvre, journaliste, mutualiste, historien, écrivain, poète, il a toujours habité dans les anciens quartiers de Lyon, d’abord 54 rue Centrale (act. rue de Brest) qu’il quitte quelque temps pour vivre à Paris au moment de son mariage et de la naissance de son premier enfant en 1859-1860 ; il revient dès 1861 à Lyon, et habite encore quelque temps rue Centrale. À partir de 1863, il s’installe 34 rue du Bon Pasteur, sans doute à la suite de sa belle-sœur, veuve de son frère aîné Jacques (Croix-Rousse, 10 nov. 1808-Lyon 5e, 10 août 1862), marchand de tabac. En 1879, lors de la naissance de son dernier enfant, il habite 57 route de Bourgogne. Deux mois après, son domicile est 13-14 quai de l’Archevêché (ensuite quai de la Bibliothèque, act. quai Romain Rolland) où il demeure jusqu’à son décès le 9 février 1911. Après une messe à la cathédrale Saint-Jean, il est enterré à l’ancien cimetière de la Croix-Rousse le dimanche 12 février.

 Officier d’Académie (1889). Officier de l’Instruction publique (1899). Chevalier de la Légion d’honneur (1901, LH/257/5), qu’il a méritée pour ses nombreuses actions en faveur des sociétés de secours mutuels et de l’enseignement populaire et qui lui est remise par Édouard Aynard*, lui-même président honoraire de la Société de secours mutuels des employés de banque. Une rue (fragment de l’ancienne rue Deschazelles) porte son nom dans le quartier de la Croix-Rousse (Vanario, et Hours*, 1990).


Académie

Avant son élection, le 1er mai 1888, il communique une Étude sur Pierre Dupont, qu’il qualifie comme le plus lyonnais des poètes, attaché aux paysages lyonnais et aux gens de métier. Il n’est pas élu en juin, car il lui manque une voix pour avoir les deux tiers des voix, mais il l’est le 4 décembre 1888, au fauteuil 2, section 1 Lettres ; deux autres candidats se présentaient en même temps que lui. Le rapporteur Raoul de Cazenove* précise que la commission s’est prononcée en sa faveur et termine son rapport par la lecture d’un poème de Bleton : À mon âme. Le 28 avril 1891, discours de réception : Les oraisons doctorales de la Saint-Thomas (MEM 1892). Pour les fêtes du Deuxième centenaire de l’Académie, le 30 mai 1900, il rédige le rapport sur la première section des Lettres depuis 1700 et prononce une communication sur Molière à Lyon, ravivant ainsi le souvenir du passage de Molière à Lyon où ce dernier fit jouer L’Étourdi ; aussi est-il nommé secrétaire général du Comité pour ériger un monument à la mémoire de Molière en 1906 (haut-relief de Ploquin, quai de Bondy). Lors des séances de l’Académie, Bleton lit régulièrement tout ou partie de ses écrits sur des sujets fort variés : La Mulatière et les environs (17 décembre 1890) ; Le quartier Saint-Jean (28 avril 1896) ; Marceline Desbordes-Valmore, nommée membre associé de l’Académie, 1er décembre 1835 (10 et 24 novembre 1896) ; L’abbé Mouton et son observatoire installé au sommet du clocher de Saint-Paul (10 mai 1898) ; Les différents séjours de Rousseau à Lyon (13 février 1902) ; Le Régiment de Lyon (3 février 1903) ; Les fêtes du Centenaire de la réunion du canton de Vaud à la Confédération suisse (21 juillet 1903) ; Le poète Étienne Beauverie, ancien président de la Société littéraire, historique et archéologique (12 janvier 1904) ; La construction multiséculaire du pont de la Guillotière, condamné à être remplacé (26 janvier et 2 février 1904) ; Étienne Laboré, Lyonnais inventeur d’un système d’épandage direct (14 février 1905) ; La naissance du conseil de prud’hommes (22 mai 1906) ; Madame Leroudier, artiste brodeuse, dont les travaux ornent une chasuble offerte à Léon XIII (7 juillet 1908). Il est également chargé de présenter des rapports sur les candidatures à un fauteuil vacant (27 mai 1890, 23 novembre 1890, 28 novembre 1893, 31 mai 1898, 31 mai 1904). Certaines de ses recherches des dernières années n’ouvrent pas sur des publications et sont simplement l’objet de communications : Le Pays de l’utopie, étude comparative de Sur la Pierre blanche d’Anatole France et de La société idéale d’Adrien Forey (Pierre Varlin), 11 juillet 1905 ; La littérature lyonnaise, et notamment celle de l’Académie du Gourguillon qui reprend une langue proche du théâtre de Guignol avec Clair Tisseur* (28 novembre 1905). Il présente le Projet de création d’un Musée historique de la ville de Lyon (12 juil. 1904), lit le rapport qu’on lui a demandé sur La volonté de la municipalité de débaptiser environ 300 noms de rues, soit à caractère religieux, soit rappelant l’Ancien Régime, et souligne que ces changements de noms peuvent porter préjudice aux commerçants (28 mai 1907). Comme secrétaire général adjoint, il publie les procès-verbaux des séances de l’Académie de 1904 et 1905. Son éloge funèbre est prononcé par René Garraud* le 12 février, et le docteur Artaud* rappelle la vie et l’œuvre d’Auguste Bleton à la séance du 22 février 1911.

Membre actif de la Société littéraire, historique et archéologique, il en est élu président en 1886. Il est nommé secrétaire général de la Société d’économie politique et sociale de Lyon en 1889. En 1885, il entre à l’Académie du Gourguillon, au sein de laquelle il choisit de s’appeler Mami Duplateau pour souligner son attachement à la Croix-Rousse où il est né.

Bibliographie

René Garraud*, « Discours prononcé aux funérailles de P.-A. Bleton », Ac Rapports 1909-1912. – P. Vaucelles, DBF. – DBR (portrait). – Cimetière ancien de la Croix-Rousse L.1-2, Bertin, 2013.

Publications

Bleton publie aussi sous les pseudonymes de Monsieur Josse, Jeanne d’Alaÿ, et Limonne de Labeffe : Fleurs de la ville, Lyon : Mougin-Rusand, 1882, XVI + 176 p. – À travers la France, Lyon : H. Georg, 1883, VII + 183 p. – Petite histoire populaire de Lyon, Lyon : Ch. Palud, 1885, 190 p. ; 2e éd, Lyon : Vitte, 1899, 304 p., ill. ; rééd. Éd. du Bastion, 1999, 190 p., ill., Éd. des Traboules, 2008, 166 p. – À travers Lyon, préf. Coste Labaume, ill. Drevet, Lyon : Storck, 1887, VII+297 p. ; 2e éd. 1889, 316 p. – « L’œuvre de Pierre Dupont », RLY 1888, p. 355‑379. – « Les sociétés de secours mutuels et de retraites », Rapport Comité départ. Rhône, Lyon : Mougin-Rusand, 1889. – Manuel d’économie politique, Lyon : J. Palud, 1890, II + 145 p. ; 2e éd. Paris : Rousseau, Lyon : Bernoux et Cumin, 1894, VI + 146 p. – « Promenade au Salon de Bellecour », RLY 1891, p. 290-306 [Limonne de Labeffe]. Revue Lyon-Salon, 1892-1897 et 1903-1906. – Aux environs de Lyon, ill. Joannès Drevet, préf. Coste-Labaume, Lyon : Dizain et Richard, 1892, 358 p. – Entre deux trains, Lyon : Dizain et Richard, 1892, VI + 292 p. – Tableau de Lyon avant 1789, ill. Ch. Tournier, Lyon : A. Storck, 1894, 109 p. – « La petite Église à Lyon », Rev. du siècle, 1896, 16 p. – Marceline Desbordes-Valmore à Lyon, Lyon : Impr. A. Rey, 1896. – Lyon pittoresque, ill. Joannès Drevet, préf. Coste-Labaume, Lyon : Bernoux et Cumin, 1896, VIII+322 p. – L’ancienne Fabrique de soierie, Lyon : A. Storck, 1897, 110 p. – « Un précurseur lyonnais du système métrique, Gabriel Mouton », Mém. Soc. Litt. Hist. Archéol. Lyon, 1896-1897, p. 333-342. – Mami Duplateau, Véridique histoire de l’Académie du Gourguillon, Lyon : Mougin-Rusand, 1898, 21 p. – « Baltazar Jean Baron, graveur lyonnais (1788-1869) », portrait, RLY, 1899, p. 385-395. – Au delà des Pyrénées, notes et impressions, Lyon : A. Storck, 1899, 88 p. – Au delà des Alpes, notes et impressions, Lyon : A. Storck, 1900, 115 p. – Histoire du travail. Sociétés de secours mutuels et de retraite, Expo. universelle 1900, Lyon : A. Rey, 1900. – « Rapport sur la littérature, l’éloquence et la poésie à l’Académie de Lyon », Ac1900, t. 1 – « Molière à Lyon », Ac1900, t. 2, p. 103-125. – Avec Lucien Bégule*, L’œuvre de Charles Dufraine, statuaire lyonnais, Lyon : Vitte, 1902, 70 p., ill. – « Festival Vaudois, 4-6 juil. 1903 », MEM 1905. – « Le régiment de Lyonnais », RLY 1903, p. 169-180. – « Le pont de la Guillotière », RLY 1904, p. 161-174 – « Journal d’un garde national, 1870-1871 », RLY 1905, p. 290-310 et 386-397 ; 1906, p. 34-47. – Guide du prévoyant, Chambre de commerce de Lyon, Lyon : A. Rey, 1907, 69 p. – « La primatiale et ses annexes, Saint-Étienne et Sainte-Croix », in J.-B. Martin (dir.), Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon : Lardanchet, t.1, 1908, p. 1-40.