Dictionnaire historique des académiciens de Lyon

Préface
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La recherche est faite par sous chaîne, insensible à la casse et aux accents.

GUINAND François (1814-1900)

par Michel Le Guern.

 Né 16 décembre 1814, à Mornant (Rhône), fils de Claude Guinand, huissier, âgé de 36 ans, et de Jeanne Marie Gutton. Présents : Vincent Thévenet, cultivateur, et Laurent Richard, praticien. Après ses premières études aux séminaires de Verrières et d’Alix (1827-1836), il étudie la théologie aux Chartreux de Lyon (1836-1840). Ordonné prêtre le 18 décembre 1840, il est professeur de philosophie à l’institution de Saint-Alban à Lyon (1840-1855).

 À partir de 1846, il s’intéresse à la botanique et constitue un herbier qui sera remis au Muséum d’histoire naturelle de Saint-Étienne. En 1855, il est nommé professeur d’hébreu à la faculté de théologie de Lyon, dont il sera le doyen de 1873 à 1885. En 1868, il prononce à la séance solennelle de rentrée des facultés un discours sur l’origine de l’alphabet. En mai 1872, il collabore avec Mlle Dissard à la création du Comité lyonnais des cercles catholiques d’ouvriers. Le 29 avril 1881, il est élu délégué des facultés de théologie catholiques au Conseil supérieur de l’instruction publique.

 Il meurt le 27 juillet 1900 à Lyon, 31 rue Sainte-Hélène. L’acte de décès indique : « ecclésiastique, doyen honoraire de la Faculté de théologie de Lyon, officier de l’Instruction publique ».


Académie

Membre titulaire élu le 7 juin 1870, au fauteuil 4, section 3 Lettres, il est reçu le 14. Son discours de réception le 27 avril 1875 est titré : De l’intelligence humaine. Il est émérite en 1890. P. Rougier* a prononcé son éloge le 31 juillet 1900.

Bibliographie

P. Rougier, « La vie et les travaux de l’abbé Guinand, » RLY 531, 1901, p. 262-268. – André Devaux, « Rapport sur le concours Guinand, lu dans la séance publique du 30 mai 1905 », MEM, 1909, p. 1-19. G.-L Trénard, DBF.

Publications

Étude sur la langue des Hébreux, 1856, 22 p. – Les Poésies d’Horace [...], avec une traduction nouvelle juxtalinéaire et littérale, accompagnée de sommaires et de notes, Lyon : Vve Chanoine, 1868, 2 vol. – Origine de l’alphabet, Lyon : Vingtrinier, 1868, 38 p. – Cours d’hébreu, Discours d’ouverture à la Faculté de théologie de Lyon, Lyon : Vingtrinier, 1876. – Découverte d’un Christ en buis de Jean Guillermin, Lyon : Pitrat, 1884, 23 p. – Des facultés de théologie dans l’Université, Lyon : Pitrat, 1884, 15 p. – Allocution prononcée à l’occasion du mariage de M. Maurice Dureault, lieutenant au 14e Dragons, et de Mlle Louise Gayet, 12 mai 1885, Lyon : Pitrat, 16 p. – Monographie du Temple de Salomon par le R. P. Pailloux [compte rendu], 1887, 39 p. – La Science de la vie, pages recueillies dans les papiers d’un professeur de l’Université, Lyon : Rey, 1904, 244 p. – La Science de la vie : le devoir, 2e partie, Lyon : Rey, 1907, 626 p.