Clément Victor François Gabriel Prunelle est né en Dauphiné à la Tour-du-Pin (Isère), le 22 juin 1777, dans une maison située sur la place qui porte aujourd’hui son nom. Son ancêtre Jehan venait de Corse et ses descendants sont installés à la Tour-du-Pin depuis plus de deux siècles. Son père Joseph François Victor (La Tour-du-Pin 29 avril 1744-Saint-Clair-de-la-Tour 15 août 1817), fils de Clément Prunelle et de Marie Bizet, docteur en médecine de Montpellier (thèse le 20 juin 1765 – non imprimée), épouse à Bouvesse, dans la chapelle du château, le 7 septembre 1776, Marie Julie Amat du Villard (Grenoble ca 1751-Saint-Clair-de-la-Tour 15 juillet 1835). Gabriel est baptisé le 23 juin ; parrain : son grand-oncle, François Victor Prunelle, né en 1815, curé de La Chapelle ; marraine : Marie Gabrielle Amat du Villard de la Forte. Il aura un frère Charles (La Bâtie-Montgascon [Isère], 11 février 1788-2 mai 1813), officier d’état-major « tué d’un coup de canon dans la bataille de Lützen, à l’âge de 24 ans », et une sœur Marie Julie (La Tour-du-Pin 13 juillet 1779-Saint-Clair-de-la-Tour 31 décembre 1859), célibataire. Son père possède un domaine, « le Vion » à Saint-Clair-de-la-Tour : agriculteur, médecin, il sera député suppléant à l’Assemblée législative en 1791, puis maire de Saint-Clair de 1808 à 1817. Le château du Vion, acheté par le Dr Georges Boissel, deviendra un sanatorium en 1931, puis un centre psychiatrique (Centre psychothérapique Nord-Dauphiné depuis 2009).
Gabriel est collégien à Vienne ; il apprend la philosophie avec l’abbé Lacombe-Bizet, puis part quelque temps à l’université de Lausanne mais revient rapidement au Vion pour participer à la culture des terres du domaine pendant deux ans. Autodidacte, il lit beaucoup et apprend l’anglais, l’allemand, l’italien, l’espagnol, en plus du latin et du grec qu’il affectionne particulièrement. Bien plus tard, il apprendra l’hébreu. En 1795, il intègre l’école de santé de Montpellier (inscription n° 133 le 1er prairial an III) et se distingue rapidement par son intelligence et son avidité d’apprendre. Le physiologiste Charles-Louis Dumas (1765-1813) l’introduit auprès du chimiste Jean-Antoine Chaptal (1756-1832). Ses professeurs sont Henri Fouquet (1727-1806), Antoine Gouan (1733-1821) ; il assiste aux travaux d’Alexandre de Humboldt (1769-1859) et se lie d’amitié avec Jacques Mathieu Delpech (1777-1832) et François Joseph Double (1776-1842). Prunelle, âgé de 20 ans, devient aide-bibliothécaire sur concours. En 1799, il obtient l’autorisation de rejoindre le corps expéditionnaire d’Égypte, mais il est bloqué à Malte par les Anglais, et forcé de regagner l’Espagne en voilier ; il aborde à Cadix, s’évade et regagne Montpellier, en profitant pour visiter l’Espagne ! Quelques mois plus tard, il rentre à Paris et retrouve son maître Chaptal, alors ministre de l’intérieur. Le 18 ventôse an IX [9 mars 1801], Prunelle obtient son diplôme d’officier de santé (thèse : Fragmens pour servir à l’histoire des progrès de la médecine dans l’Université de Montpellier), qui sera transformé en doctorat en médecine le 24 messidor an XII [13 juillet 1803]. Son compatriote Stendhal – dont le grand-père Henri Gagnon, médecin dans l’Isère, a été formé aussi à Montpellier avec son ami Joseph François Victor Prunelle –, le mentionne comme une de ses relations dans son Journal le 19 avril 1804. Plus tard, ils se traiteront de tous les noms. À Paris, il fréquente les hôpitaux et les cercles de savants où il rencontre Ampère*, François Arago, Gay-Lussac, l’archéologue Millin de Grandmaison. Il devient le collaborateur du baron Dacier, d’Anse de Villoison, de Visconti, du baron Denon ; il écrit dans la Décade philosophique, fait connaître en France les philosophes allemands Fichte, Kant et Schelling. En 1802, Chaptal le charge de reprendre les travaux commencés en 1794, visant à inspecter et préserver des ouvrages et œuvres d’art dispersés lors de la fermeture des couvents par la Convention. Devenu bibliothécaire en titre à l’école de Montpellier, il sélectionne les ouvrages dans les dépôts de la capitale. Parallèlement, dès 1801 il participe à différentes campagnes napoléoniennes en Allemagne et en Italie : ses services lui vaudront le grade de médecin principal du 3e corps de la Grande armée. En 1805, à la veille d’Austerlitz, il rencontre Paul-Louis Courier qui, comme lui, traduit Homère ! Le lendemain Prunelle relève avec ses hommes 2 000 blessés et assiste le chirurgien Dominique Larrey. Peu après, il est nommé médecin principal du Val-de-Grâce. De retour à Montpellier, le bibliothécaire nommé en 1802 va continuer d’enrichir la bibliothèque, en parcourant une dizaine de départements français avec Guyton de Morveau, Lakanal et Fourcroy. Il s’agit d’un pillage en règle des fonds provinciaux qui a permis à la bibliothèque de passer de 3 000 à 30 000 livres, manuscrits et incunables ! Les bibliothèques de Troyes et d’Auxerre en ont gardé un très mauvais souvenir. Cette activité douteuse est récompensée par l’attribution en novembre 1807 de la chaire d’histoire de la médecine et de médecine légale de la faculté de Montpellier. De nombreux discours touchant la philosophie de la médecine et l’éloge de son maître Dumas sont publiés dans cette période. Prunelle va s’opposer à son recteur ; il refuse un nouveau bibliothécaire pour ne pas perdre la direction de la bibliothèque et son appartement de fonction et, surtout, il va être jugé politiquement suspect. Avec la Restauration, il est suspendu puis destitué le 3 mai 1819 de son statut de professeur, et cela malgré le soutien des étudiants et de la population. Il refusera en 1830 le titre de professeur honoraire. Après un voyage à travers l’Europe, il s’installe à Lyon pour exercer la médecine.
Il épouse le 30 mai 1822 à Lyon Pierrette Rose Duport (Lyon, 22 janvier 1794-Vichy, 13 novembre 1849), fille d’un industriel soyeux lyonnais, mais spécialisé dans la filature de coton, Jean-Pierre Duport (1749-1820). Le couple habite 11 place de la Miséricorde (act. place Tobie-Robatel) ; ils auront une fille Julie Jeanne, née à Lyon le 21 août 1827, décédée à l’âge de 7 ans. Il est aussi passionné d’agriculture et s’occupe de ses terres de La Tour-du-Pin (il importe notamment des vaches Durham d’Angleterre). Il est membre de la société royale d’Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon, qu’il présidera en 1827. En 1826, il a l’occasion de soigner Mme de Chateaubriand, mais la condamne, à tort… Il accueille La Fayette à Lyon en 1829, et prononce un discours de leader du libéralisme local contre Charles X ; il crée un journal d’opposition : Le Précurseur, journal constitutionnel de Lyon et du Midi. Membre de la commission provisoire de Lyon (dont le président est Gilibert*) remplaçant le conseil municipal, Prunelle participe activement à la révolution des 27, 28 et 29 juillet 1830, dite des Trois Glorieuses, qui va mettre en place la Monarchie de Juillet après l’abdication de Charles X. Il est nommé maire provisoire de Lyon le 5 août, ce qui sera confirmé par ordonnance royale du 2 septembre. Parallèlement, il est élu député de l’Isère en 1830 et confirmé dans cette fonction le 5 juillet 1831. À Lyon, le maire Prunelle va axer son effort sur l’enseignement et l’hygiène publique. Il développe l’instruction primaire, déplace l’école de la Martinière dans l’ancien couvent des Augustins et en fait la première école technique. Il rétablit les facultés des Sciences et des Lettres ; travaille à la création d’une faculté de médecine, mais ce projet ne verra pas encore le jour… Enfin, il permet la restauration du Palais des Arts et y installe la bibliothèque des sciences et des arts. Il refuse en 1832 et 1833 la charge de ministre de l’instruction publique. Au plan de l’hygiène et de l’urbanisme, Prunelle fait face à l’épidémie française de choléra de 1831, crée l’« Intendance sanitaire du Rhône » et divise la ville en sept secteurs sanitaires. Les recommandations sont diffusées par voie d’affiche. La modernisation de Lyon passe par le dégagement des quais insalubres de la Saône, l’assainissement de certains quartiers, l’amélioration de la gestion de l’eau de la ville, et des techniques d’éclairage au gaz de la ville.
Le quinquennat du maire (1830-1835) va connaître les deux révoltes des Canuts, en novembre 1831 et avril 1834. Le rôle du premier magistrat est très contesté. Prunelle partage son temps entre l’Hôtel-de-ville de Lyon, la Tour-du-Pin et le Palais-Bourbon ; son adjoint Jean-François Terme* (1791-1847) le remplace souvent, et notamment durant les journées d’émeute. Il reviendra le 3 décembre 1831, à la demande expresse de Casimir Périer, accompagné du duc d’Orléans et des troupes du maréchal Soult. Il avait demandé depuis Paris une sévère répression ; celle-ci eut lieu, mais Prunelle, tout en déplorant ces « désordres les plus effrayants », n’avait manifesté aucune compréhension à l’égard des justes revendications des canuts. À plusieurs reprises Honoré Daumier (1808-1879) caricature Prunelle, « Monsieur Prune ». En 1834, après deux épisodes de grève et de manifestation, les ouvriers obtiennent quelques augmentations de tarifs, mais Prunelle écrit : « Ce ne sont pas des Lyonnais, ce ne sont pas des Français, qui ont pu concevoir de pareils desseins. Ces hommes veulent troubler l’État par la guerre civile. » De nouveau à Paris, Prunelle participe au vote d’un projet de loi liberticide réglementant les associations ouvrières. Le 19 mars 1834, il prononce un discours virulent à l’encontre des républicains et des mutuellistes. La révolte gronde à Lyon et concerne non seulement les canuts, mais tous les républicains. La répression sera particulièrement sanglante et Prunelle est encore absent… Il démissionne le 8 mai 1835, à l’âge de 58 ans, mais reste conseiller municipal jusqu’en 1848.
Nommé inspecteur des eaux de Vichy depuis le 6 juin 1833 par Adolphe Thiers, il s’oppose au Dr Charles Petit (1797-1856) et aux frères Brosson, exploitants du domaine thermal. Il s’installe à Vichy, exerce la médecine thermale, modernise les infrastructures et améliore l’hygiène. En 1845, pour éviter de renoncer à l’exercice de la médecine, il refuse la pairie proposée par Louis-Philippe, ainsi que la distinction d’officier de la légion d’honneur (il est nommé chevalier en 1831, mais il n’y avait pas eu de réception). Le soutien de François Arago lui permet de ne pas être destitué de son poste de médecin-inspecteur lors de la révolution de 1848. Il devient maire de Vichy le 16 août 1848 par élection au suffrage dit universel et le restera jusqu’à sa mort. Là encore, il quitte Vichy pendant six mois en novembre 1849 pour créer à Lyon une école de gravure. Le 30 avril 1853, il perd son poste de médecin-inspecteur des eaux, et il doit quitter son logement de fonction.
Veuf depuis 1849, il décède à Vichy « d’une attaque d’apoplexie » le 20 août 1853, à l’âge de 76 ans ; il est inhumé en Isère à la Bâtie-Montgascon, d’abord dans le caveau familial dans la chapelle Saint-Joseph de l’église, puis en 1884, lors de la restauration de l’église, au cimetière local. La tombe, à l’état d’abandon, est retrouvée en 1941 par André Dénier ; le cercueil est ouvert et une nouvelle plaque de marbre est posée portant la tête gravée de Prunelle avec l’inscription « Hommage de l’école de gravure de Lyon son fondateur ».
Par testament, il a légué sa bibliothèque à la ville de Lyon, pour la bibliothèque du Palais des arts. Il ne s’est pas enrichi et laisse quelque 200 000 francs de dettes. Il avait adopté en 1844 la fille de son ami décédé Jean-Baptiste Chaptal : Elisabeth Caroline (1824-1863) ; il arrangera son mariage avec Jérôme de la Bonnardière (1792-1867) médecin et maire de Crémieu.
Gabriel Prunelle avait un physique ingrat (Stendhal l’avait qualifié d’« homme le plus laid de France »), une démarche lourde. Sa large tête était surmontée d’une énorme chevelure que Daumier avait comparé à un coq huppé (« Medicus prunellis »), mais le regard était pénétrant, intelligent et le sourire malicieux. Il savait captiver son auditoire par ses talents de conteur et sa vaste érudition. Mais c’était un homme dur, au caractère irritable et susceptible, peu diplomate.
Une rue Prunelle existe à Vichy depuis 1871, une place Prunelle à la Tour-du-Pin, mais que penser de la minuscule rue Gabriel-Prunelle de Lyon (depuis le 9 mars 1843), située à la Croix-Rousse, longue d’une maison entre l’impasse Flesselles et la place Rouville ? Les Lyonnais n’ont pas oublié…
Gabriel Prunelle est élu en 1825 ; en 1847, il occupe le fauteuil 1, section 2 Sciences. On n’a retrouvé ni ses éventuelles communications ni son discours de réception.
Prunelle est élu membre correspondant de l’Académie des sciences (section de médecine et chirurgie) le 20 avril 1835, et de l’Académie de médecine le 23 juin 1840.
Ariste Potton*, Le docteur Prunelle, sa vie et ses travaux, Lyon : M.. Savy, 1855, 77 p. – E. Mauve. Le médecin-inspecteur Prunelle, les fermiers Brosson et la régie ou une période critique du développement de Vichy 1833-1853, Moulins : Crépin-Leblond, 1935, 53 p. – Jules Guiart*, « Le Docteur Gabriel Prunelle. Médecin consultant à Lyon et Maire de Lyon », Cahiers lyonnais d’histoire de la médecine 4, 1956, p. 25-43. – André Dénier, « Esquisse d’une biographie du docteur Prunelle », Évocations 6, 1948, p. 308-313. – A. Finot, « Bref complément à la biographie du Dr Prunelle comme amateur de livres », Mémoires de la Société française d’histoire de la médecine et de ses filiales 4, 1951, p. 51-54. – André Dénier, « Généalogie du docteur Clément Victor François Gabriel Prunelle (1777-1853) », Évocations 5, 1961, p. 132-139. – Louis Dulieu, « Prunelle à Montpellier », Rev. d’histoire des sciences 34/1, 1981, p. 59-69. – Maurice Moissonnier, « Clément-Victor-François-Gabriel Prunelle le contesté », in 24 maires de Lyon pour deux siècles d’histoire, Lyon : éd. Lugd, 1994, p. 107-117. – Maurice Gontard, Vichy. L’irrésistible ascension 1800-1870, éd. Créer, 1998, 219 p. – Mireille Vial, Gabriel Prunelle (1777-1853) : médecin, bibliophile et érudit à l’origine de la bibliothèque de la faculté de médecine de Montpellier. « Histoire des bibliothécaires », Centre de recherche en histoire du livre, BMLyon, 27-29 novembre 2003, 11 p. – Nicolas Carrière, La vie de Gabriel Prunelle, médecin et maire de Lyon de 1830 à 1835, thèse de doctorat en pharmacie n° 10 (présid. F. Locher), Lyon : s.l., 2015, 157 p.
Daumier en a fait plusieurs caricatures en l’appelant « M. Prune », et il a fait son buste (« Le Dédaigneux » ca 1832). – Une gravure au trait, porte au verso : « Mademoiselle Jackie Prunelle, aux amis de son père, hommage de l’école de gravure de Lyon à Mr Prunelle son fondateur, 1948 » (commune de La Bâtie-Montgascon). – Une estampe a été réalisée par Faivre-Duffet. – Deux bustes en marbre sont l’œuvre l’un de Jules Sylvestre, l’autre de Joseph-Hugues Fabisch* : celui-ci se trouve à l’Hôtel-de-ville de Lyon. – Une huile sur toile de Prunelle en habit professoral orne la Salle des actes de la faculté de médecine de Montpellier.
Fragmens pour servir à l’histoire des progrès de la médecine dans l’Université de Montpellier (thèse médicale), Montpellier : J. Martel aîné, an IX, 51 p., tableau dépliant. – Réflexions sur le dictionnaire bibliographique de M. de la Serna Santander, suivies de quelques observations sur l’origine de l’imprimerie, Le Magasin encyclopédique, janvier 1806, 16 p. – Recherches sur les phénomènes et sur les causes du sommeil hivernal de quelques mammifères. Premier et second mémoire lu à l’Institut, le 28 décembre 1807 (extrait des Annales du Muséum d’histoire naturelle, 1808, t1, p. 180), s.l., s.n., s.d., 37 et 20 p. – De l’influence exercée par la médecine sur la renaissance des lettres. Discours prononcé dans la salle des actes de la Faculté de médecine de Montpellier le 20 novembre 1809, jour de l’inauguration du buste de sa Majesté impériale et royale, Montpellier : J. Martel aîné, 1809, 31 p. – Cæsari Caizergues, doctori medico monspeliensi, amico summo, sal, s.n., s.l., s.d., 8p. – Lettre à M. Artaud, directeur du Musée de Lyon […], sur une inscription romaine, s.n., s.l., 1810, p. 12-16. – Lettre à M. Sicard l’aîné, […] sur quelques passages de l’Art poétique d’Horace et sur les vers 51-56 de la Satire IV, livre II, s.n., s.l., [1810], p.17-48. – Éloge funèbre de Charles-Louis Dumas, prononcé dans l’assemblée publique de la faculté de médecine de Montpellier le 14 décembre 1813, Montpellier : J. Martel aîné, 1814, 96 p. – De la médecine politique en général et de son objet ; de la médecine légale en particulier, de son origine, de ses progrès et des secours qu’elle fournit au magistrat dans l’exercice de ses fonctions, Montpellier, J. Martel aîné, 1814, 64 p. – Réflexions sur la séparation de la médecine et de la chirurgie dans l’enseignement et dans la pratique de l’art de guérir, présenté au gouvernement par la faculté de médecine de Montpellier, s.l., s.n., 1814, p. 100-112. – Innocent le Lourd [Prunelle], docteur en médecine de la Faculté d’Orange et praticien à Châteauneuf-du-Pape à son ami Édouard-Pierre C. de B., docteur en médecine de Montpellier, exerçant à Paris, ancien médecin du corps législatif impérial, membre de la commission nommée pour l’examen des écoles de médecine (15 décembre 1815), s.l., s.n., 16 p. – Des études du médecin, de leurs connexions et de leur méthodologie, Montpellier : J. Martel aîné, 1816, 112 p. – Notice sur Sydenham et ses écrits, Montpellier : Vve Picot, 1816, 32 p. – Lettre à M. le baron de Gérando sur l’organisation future des écoles de médecine et sur l’exercice de l’art de guérir en France (6 juin 1817), Montpellier : Vve Picot, s.d., 27 p. – De l’action de la médecine sur la population des états (Extrait de La Rev. médicale), Paris : impr. de Feugueray, 1818, 56 p. – De l’état des gens de lettres et des hautes écoles sous le régime actuel de la commission d’instruction publique, Paris : Méquignon-Marvis, 1819, 64 p. – Du principe de la libre concurrence dans son application au choix des professeurs des Écoles de médecine, Paris, impr. de Feugueray, [1820 ?], 19 p. – Lettre de M. Prunelle, professeur de la Faculté de médecine de Montpellier à M. Blanquet du Chayla, recteur de l’académie de Montpellier (16 mai 1819), Montpellier : Vve Picot, s.d., 32 p. – De la nécessité de l’enseignement scientifique de l’agriculture. Discours du… 31 août 1827, Lyon : impr. J.M. Barret, 1827, 16 p. – Discours prononcé à la cérémonie funèbre du Champ-de-Mars, en mémoire des victimes de Juillet, par M. Prunelle..., 27 juillet 1831, Lyon : impr. A. Brunet, 1831, 8 p. – Discours de M. Prunelle, maire de la ville de Lyon, prononcé […] dans la discussion du projet de loi sur les associations et concernant les derniers événements de Lyon (19 mars 1834), Lyon : impr. J.-M. Boursy, s.d. – Discours prononcé dans la séance d’installation de la Martinière le 3 décembre 1833, Lyon : G. Aymé neveu, 1833, 23 p. – Discours de M. Prunelle, maire de la ville de Lyon, prononcé à la Chambre des Députés, dans la discussion du projet de loi sur les associations, et concernant les derniers événemens de Lyon (extrait du Moniteur, du 20 mars 1834), Lyon : impr. J.-M. Boursy (1834), 7 p. – Rapport présenté au nom de la commission spéciale chargée de l’examen des projets divers de distribution d’eaux dans l’intérieur de la ville, Lyon : impr. Nigon, 1846, 81 p. – Mémoire en réponse à un écrit anonyme intitulé : observations présentées au Roi sur la faculté de médecine. Paris : impr. Didot jeune, s.d., 36 p. – Rapport sur la question de l’Association Houillière au conseil municipal de la ville de Lyon au nom d’une commission spéciale. Séance du 12 mars 1846, Lyon : impr. Nigon, 1846, 26 p. – Rapport inédit sur la source Lucas, annoté par le Dr Zénon Pupier, Paris : G. Masson, 1873, 124 p.