Wagnière Jean-Louis. Maire. Né à Rueyres, dans le canton de Vaud, le 26 octobre 1739, fils de Jean Marc Wagnière et de Jeanne Jacqueline Menetrey. Maire de Ferney-Voltaire élu le 9 décembre 1792, remplacé le 2 nivôse an II (22 décembre 1793). Il est mort à Ferney le 7 avril 1802. Il a été secrétaire de Voltaire.

Warnery Emmanuel (Louis Emmanuel). Conseiller général. Né à Tenay le 8 mars 1846, sorti de l’école centrale à Paris en 1865, fils de Louis-Antoine (voir notice) et d’Esther Émilie Dobler, il est élu conseiller général républicain du canton de Saint-Rambert au renouvellement de 1874 battant le conseiller sortant, le bonapartiste Amédée Passelac, par 1102 voix contre 689. Il le reste jusqu’en 1880 et ne se représente pas à cette date et se consacre comme directeur des fabriques aux usines Warnery fils à Tenay. Après la vente du groupe, il se retire en Suisse où il meurt en 1922. LH/2746/21.

BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ?

Warnery Louis Antoine. Maire. Né à Morges, canton de Vaud, le 1^er janvier 1814, fils de Jean Jacques François Warnery (1766-1837) et d’Henriette Louise (Louise Georgette Benjamine) Foltz. Manufacturier du textile, capitaine d’artillerie de réserve, naturalisé par décret du 20 juillet 1867, maire de Tenay nommé quelques jours plus tard, le 1^er août, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, démissionnaire en août. Il est mort en 1899.

Watremez Dominique. Maire. Né le 21 janvier 1947, huissier, adjoint du Poizat en mars 1989 (DVD), remplacé en 1977.

Willems Jean-Marc. Maire. Né le 30 septembre 1951, contrôleur, maire* *d’Asnières-sur-Saône élu en mars 2008.

Wiltzer Marcel Ernest Jules Pierre dit Pierre-Marcel. Préfet. Né à Sarreguemines dans la Moselle le 14 avril 1910, fils de Pierre maire de cette localité.Attaché à la présidence du conseil, à la direction générale des services d’Alsace et de Lorraine où il a été rédacteur en 1934 et chef de cabinet du directeur général en 1936, sous-préfet d’Altkirch en juillet 1939, secrétaire général des Pyrénées-Orientales en 1941, il est nommé sous-préfet de Belley le 5 octobre 1942 et installé le 22 du même mois. Il doit assurer l’intérim du sous-préfet de Nantua du 18 décembre 1943 au 2 janvier 1944, après les atrocités allemandes. Il quitte Belley le 5 mars 1944 pour être installé le 6 sous-préfet de Châtellerault. En 1946 il est sous-préfet de Mulhouse, en 1949 préfet du Jura. En 1951 il est conseiller technique au cabinet d’Edgar Faure qu’il suit à la présidence du conseil le 20 janvier 1952 et au ministère des Finances et des Affaires économiques en 1953. Préfet de l’Aude en 1954, il est en janvier 1955 conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires étrangères Pierre Mendès-France et en février du président du conseil Edgar Faure. Nommé préfet de la Sarthe en 1959 et de la région Picardie et de la Somme en 1967. Il est par la suite délégué général de la Compagnie générale des eaux pendant 12 ans et demi. Il a rédigé Sous les feux croisés,* *un ouvrage paru quelques jours après sa mort le 28 février 1999 rapportant son expérience de sous-préfet pendant l’occupation notamment dans l’Ain. Il a aidé Sabine Zlatin à l’installation des enfants d’Izieu qui ont été arrêtés le 6 avril 1944 après son départ du département. Cofondateur du musée mémorial des enfants d’Izieu, il en a été le président. Il a été un des rares sous-préfets de l’Ain à avoir pris contact avec la Résistance et à participer à la réunion de ses dirigeants. Une plaque en son honneur a été posée dans le salon de la sous-préfecture de Belley le 23 juin 2000. L’inauguration a été l’occasion d’incidents dus au discours et à la présence du maire de Belley qui ont scandalisé les dirigeants du musée mémorial et le fils de Pierre-Marcel Wiltzer, Pierre-André, conseiller d’État et vice-président de l’Assemblée nationale, qui ont rappelé l’élection de Charles Millon au conseil régional avec les voix du Front national.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Wiltzer, Sous les feux croisés, 1999. – Le Coq Bugiste du 13 janvier 1945. - Le Progrès, article de C. Gallet, 5 juillet 2000.

Wittmann Odette. Conseillère régionale. Née le 9 mai 1939, professeur de lettres classiques, conseillère municipale de Bourg en 1989, réélue en 1995, adjointe de 1989 à 1995. Candidate en 8^e position sur la liste UDF-RPR conduite aux élections régionales du 22 mars 1992 par Gérard Armand, elle siège au conseil régional le 1^er septembre 1996, à la démission d’Hubert Pernin, jusqu’en 1998.

Wolf. Général de division. Candidat (conservateur) aux élections législatives partielles du 2 juillet 1871. Il est nommé en août au commandement de la province d’Alger.

Wyssa Olivier. Conseiller régional. Né le 27 juin 1956, avocat à Genève, conseiller municipal de Gex comme tête de la liste FN aux municipales de juin 1995, sa liste réunissant 10,90 % des voix au premier tour et 6,71 % au second. Candidat (FN) aux cantonales de Ferney-Voltaire du 22 mars 1992, il recueille au premier tour 10,99 % des voix. Candidat FN aux cantonales de Gex en mars 1994 avec 13,98 % au premier tour et en mars 2001 avec 6,98 %, le candidat MNR obtenant 1,63 %. Élu en seconde position sur la liste FN conduite par André Clavel aux élections du conseil régional du 22 mars 1992, réélu dans la même position le 15 mars 1998, réélu le 28 mars 2004 en première position de la section départementale de la liste FN menée par Bruno Gollnisch, réélu le 21 mars 2010 en première position de la section départementale de la liste FN menée par Bruno Gollnisch. Candidat FN au premier tour des législatives des 25 mai et 1^er juin 1997 dans la 3^e circonscription avec 12,41 % des suffrages au premier tour. Candidat FN aux législatives des 9 et 16 juin 2002 avec 13,29 % au premier tour et, le même jour, candidat aux élections cantonales de Bellegarde avec 10,37 % au premier tour. Candidat à nouveau dans ce canton le 21 mars 2004, il obtient 12,62 % des voix. Candidat FN aux législatives du 10 juin 2007 dans la 3^e circonscription, il obtient 4,70 % des voix. Candidat FN dans le canton de Gex le 9 mars 2008, il obtient 8,6 % des voix. Candidat FN aux élections sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 1,48 % des voix des grands électeurs. En désaccord avec les orientations, notamment laïques, de Marine Le Pen, il démissionne de son poste de secrétaire départemental de l'Ain du FN, refuse de se présenter aux cantonales. Il est exclu du parti en mai 2011.