Vachat Jean-Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Divonne en 1732, notaire à Gex. Ses minutes sont conservées pour les années 1760 à 1824. Maire de Divonne nommé par Boisset le 13 fructidor an II (30 août 1794). Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé de 1819 à sa mort à Gex le 23 mars 1824, à l’âge de 90 ans.
Vachat du. Voir Juvanon du Vachat.
Vacheresse François. Maire. Né à Neuville-les-Dames le 1er août 1838, fils de Jean Baptiste Vacheresse et d’Élisabeth Druguet dit Brody. Maire de Neuville-les-Dames élu le 1er février 1894, réélu le 17 mai 1896 jusqu’en 1900, adjoint de 1900 à 1908.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Vachet Claude. Maire. Né le 4 mars 1945, maire d’Anglefort élu en mars 1977 (DMF).
Vachez Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 13 mars 1873, cafetier, adjoint d’Ambérieu élu en décembre 1919 (SU), réélu en mai 1925 (SU), remplacé en 1929, maire de septembre 1934 jusqu’aux élections de mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 23 juillet 1922 contre Renoud, en remplacement d’Émile Bravet élu conseiller général. Réélu le 19 juillet 1925 sans concurrent et le 18 octobre 1931 contre Vittet et Quinson, il démissionne car il est élu conseiller général le 2 décembre 1934, mais l’élection est annulée.
Vachon Joseph. Maire de Châtillon-la-Palud cité en l’an IV.
Vacle. Membre du directoire du district de Pont-de-Vaux nommé par Albitte le 7 ventôse an II (25 février 1794), commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Saint-Trivier-de-Courtes nommé par l’administration centrale du département le 15 brumaire an VIII (6 novembre 1799). Nommé adjoint de Saint-Trivier-de-Courtes par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).
Vacle C. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Saint-Trivier-de-Courtes et greffier de la justice de paix, élu conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1833 jusqu’en 1842.
Vacle. Pierre Marie. Maire de Curciat nommé en février 1852, remplacé en juillet de la même année.
Vacquerie René. Conseiller de préfecture. Né le 1er avril 1898, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 31 juillet 1894, puis des Deux-Sèvres le 5 mars 1895 et de l’Aube en 1897.
Vaesen Anne-Marie. Maire. Née à Choisey, Jura, le 29 juin 1930, fille de Michel Vaesen et de Jeanne Lavrut, maire de Poncin élue en mars 1977, remplacée en 1980.
Vagry Maurice. Maire de Bolozon nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mai 1824. Il refuse ce poste et il est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 30 juillet 1824.
Vaillant Charles. Maire de Mionnay de 1835 à 1844.
Vaillant Abraham (Pierre Abraham). Maire de Mionnay nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808, nommé en 1812, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Mionnay le 14 avril 1824, à l’âge de 45 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 26 avril 1824, jusqu’en 1824.
Vaillant Charles. Maire de Mionnay de 1835 à 1844.
Vailloud Jean Pierre. Agent municipal. Né vers 1755, agent municipal de Condamine-la-Doye, élu en l’an VI, nommé conseiller municipal de Condamine par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).
Valançot Barthélémy. Maire de Cordieux élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.
Valat Charles (Vallat). Maire. Né à Meximieux le 22 juillet 1743, fils de Jean Baptiste Valat (1711-1748) et de Charlotte Pin. Bachelier en droit, avocat en Parlement le 26 juin 1769, désigné député le 15 mars 1789 pour porter le cahier de doléances des habitants de Pérouges à l’assemblée des trois ordres à Bourg le 23 mars, élu maire de Pérouges le 7 février 1790, jusqu’en novembre 1791. Il est mort à Pérouges le 19 fructidor an II (5 septembre 1794).
BIBLIOGRAPHIE : P. Gonnet, Dits, faits et gestes de Pérouges pendant la Révolution française, 1989.
Valat Jean-Baptiste. Né le 27 septembre 1745, notaire à Miribel de 1776 à 1814, administrateur du district de Montluel et de son directoire élu en mai 1790.
Valayer Paul. Maire de Loyettes, élu en avril 1939, révoqué de ses fonctions de maire et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions municipales par arrêté ministériel du 29 septembre 1941, « pour son hostilité manifeste à l’œuvre de rénovation nationale » (Le Bugiste du 27 septembre 1941).
Valbreuze voir Gillet de Valbreuze.
Valencin Jean. Maire de Malafretaz élu en mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 jusqu’en 1977, 1er adjoint de Jean-Paul Morel à cette date.
Valençot André (il signe Valençôt). Maire de Saint-Marcel élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882.
Valençot André.* Maire* de Cordieux élu en mai 1925 (républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche), 1935 et 1945 (radical-socialiste), et octobre 1947.
Valençot Antoine. Maire. Né à Rancé le 8 août 1792, fils de François Valençot et de Catherine Cuzin. Cultivateur, maire de Rancé nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 décembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1826. Lors de sa nomination, il est le fils de l’adjoint sortant. Il a épousé en 1818, Marie Briel, fille de l’ancien maire Benoit Briel (voir notice).
Valençot Antoine. Maire. Né à Rancé le 22 août 1822, fils d’Antoine Rancé (voir notice) et de Marie Briel. Cultivateur, maire de Rancé élu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort le 18 mars 1888.
Valençot Antoine. Maire de Saint-Marcel de 1839 à 1852.
Valençot Pierre. Maire. Maire de Monthieux élu en mai 1892, adjoint en mai 1896 et 1900.
Valentin du Plantier Jean Marie Cécile, baron. Parlementaire, conseiller général, préfet. Né à Trévoux le 5 août 1758, il est le fils de Joseph Valentin (1721-1777) natif de Saint-Trivier-sur-Moignans, écuyer, conseiller au parlement de Dombes depuis 1751, juge de Ligneux et Ronsuel qui avait racheté la rente noble du prieuré de Saint-Trivier (ses lettres de noblesse étant enregistrées le 12 septembre 1773, il devient seigneur du Plantier et des Mures), et de Marguerite Girard. Le nom du Plantier provient d’un petit hameau situé à 2 km de Saint-Trivier. Après des études à Lyon, il est reçu avocat à Dijon et exerce dans l’Ain. Écuyer, conseiller du roi, il achète la charge de lieutenant général civil aux bailliage de Bresse et siège présidial de Bourg le 20 avril 1785 et se trouve parmi les représentants de la noblesse de Dombes les 12 et 13 mars 1789. Lors de l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars, il préside et fait le discours d’ouverture en présence de Thomas Riboud procureur du roi. Il se montre libéral mais modéré demandant une monarchie constitutionnelle. En décembre 1790, a lieu l’élection des magistrats. Valentin du Plantier est nommé par le roi commissaire près le tribunal de Bourg. Il fait partie de la délégation des quatre citoyens (Chicod, Morel et Goyffon) qui présente le 19 mai 1793 à la Convention une pétition dénonçant l’arrestation de 500 suspects. Son opposition constante aux sans-culottes lui vaut un arrêté des représentants Bassal et Bernard daté du 25 septembre demandant son arrestation, mais le chef des hébertistes Blanc-Desisles ne peut saisir que son portrait à son domicile. Le fugitif se réfugie à l’armée d’Italie où il est contrôleur adjoint dans les charrois sous le nom de Duplantier. Après trois ans d’une vie militaire qui le conduit à Nice, Toulon et Savone, il revient dans l’Ain et est élu le 24 vendémiaire an IV (16 octobre 1795) député au Conseil des Cinq-Cents, par 132 voix sur 244 votants. Il y dénonce les excès révolutionnaires, s’oppose à l’amnistie pour les délits relatifs à la Révolution et devient secrétaire le 19 juillet 1797. Porté sur la liste de proscription du 18 fructidor an V (5 septembre 1797), il s’enfuit en Suisse à Lausanne puis en Toscane. De retour en 1799, favorable au 18 brumaire, il est nommé conseiller général en 1801 et président du conseil général en 1802. Il quitte cette institution en 1802 (remplacé par arrêté du Premier Consul du 25 thermidor an X), car il est nommé préfet des Landes le 8 juillet 1802, où il est installé le 18 juillet. Créé baron de l’Empire le 23 mai 1810, il devient préfet du Nord le 30 novembre. Il est installé le 19 janvier 1811 et remplacé pour raison de santé le 16 décembre 1813, et il est nommé maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’État le 23 décembre. Il meurt à Paris, rue des Victoires, le 6 février 1814. Thomas Riboud louera « la fermeté de son caractère et de ses principes au milieu des persécutions et des périls » (notes de 1817 sur les travaux de la Société d’Émulation). Chevalier de la Légion d’honneur (LH/2663/45).
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté » de Dombes, T. 2, 1999. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dufaÿ, Galerie civile et Galerie militaire de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – R. Bargeton, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Les Nouvelles Annales de l’Ain, Jean Marie Cécile du Plantier Un Trévoltien au destin prestigieux, par Alain Gros, 2004, p79.
Valentin-Smith Johannès Erhard. Maire, conseiller général. Il est né à Trévoux le 30 fructidor an IV (16 septembre 1796), fils de Jean Baptiste Victor Valentin des Mures (1761-1845), capitaine de frégate et chevalier de Saint-Louis, et hors mariage d’Anne Grand (1762-1826), directrice des postes à Trévoux. On cherchera en vain son acte de naissance sur les registres de cette ville : cette date est portée dans un acte de notoriété du 6 septembre 1816. Baptisé à Lapeyrouse sous le nom de Smith le 16 octobre 1807, il a été reconnu par son père le 13 juillet 1833 et prit son nom à cette date. Il est ainsi le neveu du baron Jean Marie Cécile Valentin du Plantier (1758-1814), parlementaire de l’Ain. Johannès-Erhard, procureur du roi à Saint-Étienne, conseiller à la cour d’appel de Riom en 1837, est nommé conseiller à la cour d’appel de Lyon le 20 mars 1850 et à la cour d’appel de Paris le 1er juin 1864 (50000 F de revenus en 1875). Maire de Trévoux nommé par arrêté du gouvernement du 13 mai 1871, reconduit par décret du 9 février 1874, démissionnaire et remplacé le 19 décembre par son fils, il est nommé maire de la Chapelle-du-Châtelard par arrêté du 22 décembre 1875, remplacé le 8 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Conseiller général dans le canton de Villars, nouvellement créé, élu le 11 juillet 1869 par 691 voix sur 695 votants et 1395 inscrits, il est réélu le 8 octobre 1871. Candidat des monarchistes et des bonapartistes à la présidence du conseil général en 1871, il obtient 15 voix contre 20 à Henri Germain qui est élu. Agé, il ne se représente pas au renouvellement de 1877 qui voit l’élection d’un républicain, Barbe. Le nom de Valentin-Smith est inscrit sur une cloche de l’église de Villars-les-Dombes, datée de 1874 et sur une cloche de l’église de La Chapelle-du-Châtelard fondue la même année. Officier de la Légion d’honneur (LH/2663/47). Il est mort à Lyon, 2e arrondissement, le 8 mai 1891. Témoins : Louis Valentin-Smith, âgé de 45 ans, avocat, et Baptiste Malet, négociant. Il habitait alors 20 place Bellecour. Son tombeau se trouve au cimetière de Loyasse (allée 3, G pl. 1, B). Le président de l’Académie, Henry Morin-Pons, fit un éloge fit son éloge sur sa tombe. Valentin-Smith épousa en premières noces le 11 mai 1824 Joséphine Leclerc, décédée en couches en 1828, d’où un fils, sans postérité, Jean Baptiste Victor Valentin-Smith, juge à Saint-Etienne. En secondes noces, il épousa le 10 juillet 1829 Elvire Thivet (2811-1840), sans postérité, et en troisièmes noces à Lyon en janvier 1843 Antonia Garcin (1813-1884), d’où postérité ; Jean-Louis, avocat,(1845-1907) et Benoit-Louis (1850-1903). Un fils de celui-ci, Marie Louis Victor Valentin-Smith (1883-1963) a été gouverneur du Gabon pour la France Libre de 1941 à 1944.
Membre titulaire de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1852 à 1891, il fit son discours de réception en 1953 sur l’histoire et la nécessité des statistiques. Membre correspondant, puis membre résidant en 1871 du Comité des travaux historiques et scientifiques, membre de la Société d’agriculture, industrie, sciences et arts et belles-lettres de la Loire, membre fondateur en 1872 de la Société littéraire, historique et archéologique du département de l’Ain, membre fondateur de la Société de géographie de Lyon en 1873, membre titulaire de la société d’anthropologie de Lyon en 1890. C’est sous son égide que l’archiviste J. Brossard fit imprimer en 1873 un Inventaire sommaire des archives communales de Trévoux antérieures à 1790. Archéologue, passionné de graphologie, il a laissé plusieurs ouvrages d’histoire locale, notamment : Aperçu sur l’état de la civilisation en France, lu le 20 décembre 1827 à la Société d’agriculture, arts et commerce de Saint-Étienne, 1828 ; Monographie de la Saône, Léon Boitel, Lyon 1852 ; la Bibliotheca Dumbesis, ou recueil de chartes, titres et documents pour servir à l’histoire de Dombes, 1854-1855 ; Considérations sur l'histoire de la ville et de l'abbaye de Nantua par Debombourg, Mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, 1858-1859 T. 7, lettres, 2e s ; Étude statistique sur la Dombes, 1860 ; Fouilles dans la vallée du Formans, 1862 ; Du tribunal de police en Angleterre, Le Moniteur universel des 5 janvier, 4 et 5 avril 1863 ; De la famille chez les Burgondes, Impr. Impériale, Paris, 1864 ; Notions* sur l’origine des peuples de la Gaule transalpine et sur leurs institutions politiques avant la Gaule romaine, 1865 ; Documents pour servir à l’histoire de la campagne de Jules César contre les Helvètes, 1888 ; Souvenirs d’un ancien magistrat, 1888 ; La loi gombette*, 1889-1890.
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté » de Dombes, T. 2, 1999. - Pré-inventaire du canton de Trévoux, 1993. – Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.
Valentin-Smith Louis. Maire. Né à Lyon le 25 août 1845, fils De Johannès Erhard Valentin-Smith (voir notice) et d’Antoinette Garcin. Avocat, maire de Trévoux nommé par arrêté du 19 décembre 1874, remplacé le 26 mai 1876. Il n’est pas membre du conseil municipal élu le 22 novembre 1874, ni de celui élu le 6 janvier 1878.
Valet Jean-Marie. Maire de Neyron de 1845 à 1848.
Valioud Jules. Maire de Montagnieu élu en mai 1904, réélu en mai 1912.
Vallet. Commissaire à Pont-de-Veyle, administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790.
Vallet Benoit.* Maire. *Né à Neyron le 31 août 1764, fils de Pierre Vallet, cultivateur, et de Jeanne Chossay (1736-1815). Maire de Neyron nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, décédé à Neyron le 24 avril 1822 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mai 1822.
Vallet François-Benoît. Maire. Né à Rillieux le 10 octobre 1869, fils de Benoit Vallet et de Jeanne Grolle. Cultivateur, maire de Rillieux de 1912 à 1919 et de juin 1927 à 1929 (radical-socialiste).
Vallet Noël. Maire. Adjoint de Neyron nommé le 14 septembre 1852, remplacé le 10 juin 1855, nommé maire le 29 janvier 1859, remplacé par arrêté du 17 février 1863.
Vallin François Joseph. Maire. Né à Conzieu le 10 avril 1871, fils de Joseph Vallin et de Marie Garriot. Cultivateur, maire de Conzieu élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat.
Vallin Laurent, comte de. Maire. Fils de Guy de Vallin, de noblesse dauphinoise, et de Françoise Urbaine de Rodes (1693-1762), originaire de Saint-Didier, qui apporte en dot à son mari les terres de Chales, Barbarel et Saint-Didier-en-Dombes. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de 1827 à 1830.
Valloton François (François Alexandre). Maire. Né à Saint-Genis-Pouilly le 30 janvier 1857, fils de Jean Pierre Valloton et d’Eugénie Gindre. Dessinateur, maire de Saint-Genis-Pouilly de juin 1892 à novembre 1896.
BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.
Valloton Jean. Agent municipal de Saint-Genis-Pouilly élu le 1er floréal an VI, remplacé en l’an VII.
Vanel Claude. Agent municipal de Corbonod cité en vendémiaire an VII.
Vanel Marc Madeleine. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Montluel. Ses minutes sont conservées pour les années 1816 à 1838. Deuxième adjoint du maire de Montluel, le comte du Parc de Margnolas, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, puis premier adjoint jusqu’en 1823, maire de septembre 1830 à 1832. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1830 à 1833.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Vanel Emmanuel (Marie Emmanuel).* Maire*. Né aux Neyrolles le 15 novembre 1824, fils de François Vanel, cultivateur, et de Marie Josephte Liasse. Boulanger et aubergiste, maire des Neyrolles élu en 1889, réélu en mai 1892 (républicain), remplacé le 25 février 1894. Il est mort aux Neyrolles le 30 mars 1898.
Vanel François Joseph. Agent municipal. Adjoint de Surjoux nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.
Vanel Jean-Claude. Maire. Adjoint de Surjoux élu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1885, jusqu’en mai 1888.
Vanet Édouard Auguste. Maire. Né le 4 novembre 1840, fils de Jean Vanet (voir notice) et de Jeanne Micod. Cultivateur, maire de Lompnas nommé en 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1888.
Vanet Jean (Vannet). Maire. Né à Lompnas le 22 ventôse an VII, fils d’Anthelme Vannet et de Marie Babolat. Maire de Lompnas nommé en 1865, décédé le 7 avril 1870, à l’âge de 71 ans.
Vanier Jean. Maire. Né le 13 janvier 1932, assistant technique, 1er adjoint de Prévessin-Moëns en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF-PR). Sa liste perd les élections de 5 voix lors du renouvellement du 11 juin 1995.
Vanier Jean François. Maire. Né à « Veson an conté », propriétaire au hameau de Bévy, maire de Marsonnas nommé par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé à Marsonnas le 11 germinal an XI (1er avril 1803), à l’âge de 65 ans, et remplacé par arrêté du 8 floréal an XI (28 avril 1803).
Vanier Louis. Maire. Adjoint de Prévessin élu en cours de mandat après 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).
Vanbrugghe Raymond. Maire. Né à Saint-Pol-sur-Mer le 21 juin 1921, comptable, maquisard pendant l’Occupation, installé en Bugey en 1984, maire de Virignin élu le 17 mars 1989 (MAJ) jusqu’aux élections de juin 1995. Il est mort à Belley le 5 mai 2008.
Vannier Pierre Marie. Agent municipal. Officier de santé, agent municipal de Saint-Étienne-du-Bois cité en 1797. Il semble plutôt qu’il ait été adjoint à l’agent municipal. Adjoint au maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).
Vanzo Anne-Marie. Maire. Née le 27 juin 1945, première adjointe de Boz en mars 1983, maire en mars 1989, réélue en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD). Elle ne se représente pas en mars 2008.
Varambier Henry. Maire. Né le 15 thermidor an XII (4 juin 1804), fils de Claude Varambier, menuisier, et de Marie Madeleine Quatre. Rentier, maire de Douvres nommé par arrêté du 7 juillet 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1879, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Varambon Anthelme. Maire de la Boisse de 1894 à 1896.
Varay Jean-Baptiste (Varey). Maire. Adjoint de Crans nommé maire par arrêté du 2 pluviôse an XII (23 janvier 1804), décédé en 1805. La commune ne comportant aucune personne ne sachant lire et écrire, le maire de Chalamont est chargé de son administration par arrêté du préfet Bossi du 16 germinal an XIII (6 avril 1805). Devant les réclamations des habitants, le préfet rapporte sa décision et nomme un nouveau maire, Henri Olanier (voir notice), par arrêté du 28 messidor an XIII (17 juillet 1805).
Varax Humbert de. Maire. Né à Lyon le 6 novembre 1923, fils de Louis Riverieulx de Varax (Saint-Etienne 5 septembre 1895-8 novembre 1897) et d'Hélène Marie Louise Vernot de Jeux (Ville-sous-Anjou 22 mai 1902-Lyon 2e 24 décembre 1922), agriculteur, maire d’Amareins élu en mars 1959 (CNI), réélu en mars 1965, mars 1971 (DMF), maire (PRI) du regroupement Amareins-Francheleins-Cesseins en 1977, réélu en mars 1983. Candidat aux élections cantonales en 1976. Il a beaucoup écrit sur la Dombes, notamment Les archives de la Dombes publié en 1996 et une remarquable Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes parue en 1999, en utilisant notamment la bibliothèque de ses ancêtres Alfred et Humbert Jacquier de Terrebasse et de Julien et Henri Baudrier. Il a épousé le 19 mai 1951 à Sainte-Blandine (Isère) Béatrice de Parscau, fille d'Edmond comte de Parscau.
Vareille Auguste. Maire de Montluel de juillet 1900 à mai 1904.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Varenne Francisque (Noël Adrien Francisque). Maire. Né à Lyon le 5 novembre 1863, fils de Jean François Varenne (1830-1900), courtier en soierie, et d’Eleonor Mary Annett (1835-1874). Maire de Rignieux-le-Franc élu en décembre 1919, démissionnaire et remplacé en 1921. Il est mort à Lyon le 21 janvier 1924.
Varenne Francisque Annet dit Francis. 58e* préfet de l’Ain nommé le 30 janvier 1925 jusqu’au 2 mai 1930. Né à Ravel dans le Puy-de-Dôme le 21 octobre 1875, fils d’Antoine dit François Varenne, cultivateur et aubergiste, et de Marie Brugière. Il serait cousin d’Alexandre Varenne (1870-1947), originaire de Clermont-Ferrand, ministre et gouverneur général de l’Indochine. Médecin en 1901, maire radical-socialiste de Collobrières dans le Var de 1904 à 1914, directeur politique du Journal du Var, journal radical, sous-préfet de Château-Gontier en 1914 mais mobilisé, de Mayenne en 1921, de Montbrison en 1922 avant d’être installé dans l’Ain le 2 mars 1925. Il intervient pour soutenir la candidature de Painlevé dans l’Ain aux législatives de 1928. En juin 1930, il est préfet des Côtes-du-Nord et, en 1932, directeur des affaires départementales à la préfecture de la Seine. En 1936, il est administrateur de la banque d’AOF et en 1938 chargé de mission au cabinet de Georges Mandel ministre des Colonies. Il est mort à Ravel le 21 mars 1971. Ami de Georges Mandel, il a publié en 1948 aux éditions Défense de la France : Georges Mandel mon patron.*
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 7, 1949, « Painlevé dans l’Ain », art. F. Varenne.
Varenne de Fénille Ernest (Henri Laurent Ernest). Maire, conseiller de préfecture. Né à Bourg le 11 septembre 1819, dernier fils de Jean Charles Bénigne et de Marie Valérianne Zoé Arnoux de Joux, il fait son droit à Paris, où il est par ailleurs élève d’Alard pour le violon. Avocat inscrit au barreau de Bourg, maire de Saint-Just élu le 2 juillet 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852 et du 10 juin 1855, remplacé le 8 septembre 1856. Nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 24 juin 1856 jusqu’au 25 octobre 1879, date de sa retraite, vice-président du conseil par décret du 15 avril 1879. Il est mort 3 jours après sa retraite, le 28, dans sa propriété de la Torchère à Saint-Just. Du Mesnil le décrit ainsi: « C’est un musicien d’élite et un chasseur distingué, nous avons garde d’omettre sa charmante brochure sur la Chasse à la bécasse, Bourg, 1867 ».
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Révérend du Mesnil, Armorial de l’Ain. – Journal de l’Ain, 31 octobre 1879.
Varenne de Fenille Jean Charles Bénigne. Sous-préfet de Bourg, secrétaire général de préfecture, conseiller général, parlementaire. Né à Paris le 12 novembre 1780, fils de Philibert Charles Marie (voir notice) et de Claude Fabry. Il a 13 ans à la mort de son père sous le couperet de la guillotine et est recueilli par Mme Grillet qui pourvoit à son existence jusqu’à ce qu’il rentre dans ses biens. Le 6 juillet 1794, les révolutionnaires de Bourg régénéré lui délivrent un certificat de civisme et en font un lieutenant du bataillon de l’Espérance. Élève de l’École polytechnique, auditeur au Conseil d’État le 1er août 1810, il est nommé sous-préfet à Lyon le 14 janvier 1811, puis, pendant les Cent-Jours sous-préfet de Bourg le 10 juin 1815, poste qui n’a existé statutairement que de 1811 à 1815 et pratiquement à Bourg qu’en 1814 et 1815. Il aurait refusé ce poste, un autre sous-préfet est nommé le 2 décembre. Nommé par le roi président du collège électoral de l’arrondissement de Bourg, il est élu député de l’Ain au collège du département à la Chambre introuvable aux élections le 22 août 1815. Il est nommé secrétaire général de l’Ain le 13 novembre 1816, en raison de la dissolution de la Chambre le 5 septembre. Ce poste étant supprimé par ordonnance du 9 avril 1817, il est nommé sous-préfet du Vigan le 10 juin 1818, mais il refuse cette affectation. Le poste de sous-préfet de Bourg est recréé le 1er août 1820. Il l’occupe alors de nouveau du 6 septembre de cette année jusqu’au 18 septembre 1830. En même temps que sa fonction de secrétaire général de la préfecture, il est conseiller général cité de 1816 à 1824, maire de Saint-Just nommé du 15 janvier 1832 à 1837 et réélu député le 13 novembre 1822 par 123 voix contre 107 à Amédée Girod et le 5 février 1824 par 127 voix contre 100 à Rodet dans le 1er arrondissement électoral, jusqu’en 1827. Il est mort à Bourg le 6 janvier 1848.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Varenne de Fenille Philibert Charles Marie. Né à Dijon le 10 décembre 1730, il est le fils de Jacques Varenne secrétaire en chef des états de Bourgogne, puis receveur général des finances de Bretagne, et de Marie-Charlotte Leslorent. Reçu avocat à Dijon le 11 août 1750, il obtient la fonction de receveur des impositions de Bresse et Dombes et se fixe à Bourg en 1757. Le 16 juillet 1789, la population l’oblige à donner l’état de sa caisse et à transférer les fonds à l’Hôtel de ville. Le représentant du peuple Jean Barral le fait arrêter comme fédéraliste le 12 octobre 1793. Incarcéré à Sainte-Claire, à Pierre-Châtel, puis à Ambronay, il est envoyé à Lyon avec les suspects de Bourg arrêtés par Albitte, condamné avec la mention « ex-noble, ayant fait passer de l’argent aux émigrés », et exécuté le 14 février 1794 avec 14 de ses compatriotes. En réalité il se tenait à l’écart de toute politique, se consacrant à l’étude des plantations et à l’agronomie. Ses travaux ont été salués par Thomas Riboud et Philibert Le Duc. Bourg a plusieurs rues de l’ancien quartier Varenne qui portent son nom : la rue de Varenne, la rue de Fenille, l’impasse de Fénille et le passage de Fénille.
BIBLIOGRAPHIE : Depery, Biographie des hommes célèbres du département de l’Ain. – Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Philibert Le Duc, Œuvres agronomiques et forestières de Varenne de Fenille, Paris, 1869.- Thomas Riboud, Éloge de M. Varenne de Fenille prononcé par Thomas Riboud le 25 février 1800 à la Société d’agriculture de la Seine. – L’Abeille, « Panthéon des hommes célèbres du département de l’Ain », série d’articles sur Varenne depuis avril 1868.
Varéon Alphée. Maire de Germagnat élu en mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (radical).
Varéon Charles. Maire de Chavannes-sur-Suran élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.
Varéon Emmanuel. Maire. Président du comité local de libération de Germagnat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et mars 1959.
Varéon Ernest. Maire. Né à Pouillat le 22 mai 1923, agent de travaux, maire de Pouillat en mai 1963 (extrême gauche), réélu en mars 1971 (communiste), mars 1977 (communiste), mars 1983 et 1989 (MAJ).
Varéon Hippolyte. Maire de Germagnat élu en mai 1925 (républicain de gauche) jusqu’en 1929.
Varéon Louis. Maire. Né à Pouillat le 15 juin 1824, salarié agricole, maire de Pouillat élu en mai 1953 (RGR), réélu en mars 1959.
Varéon Maxime. Maire. Né le 25 décembre 1957, rédacteur juridique, maire de Chavannes-sur-Suran de mars 1989 à 1995.
Varey Victor. Maire de Corlier durant quelque temps en 1947.
Varicourt. Voir Rouph de Varicourt.
Varin Marie Adolphe André. Conseiller de préfecture. Né le 12 février 1869, conseiller de préfecture de l’Ain le 24 septembre 1900, du Territoire de Belfort le 28 février 1809, il termine sa carrière comme préfet honoraire en 1930.
Varine Sosthéne de : voir Michet de Varine.
Varoux Jules André. Maire. Né à Lilignod le 13 août 1850, fils d’Anthelme Varoux, et de Louise Berthaud. Maire de Lilignod élu en 1897, réélu le 17 mai 1900, le 15 mai 1904, le 17 mai 1908, le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919, remplacé en 1920.
Varoz Julien (Lucien). Membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant de la Confédération générale du Travail. Il est porté sur les listes comme employé SNCF résidant à Bourg, rue Marguerite d’Autriche.
Varréaux. Maire d’Attignat en 1793 et 1794.
Varrier André. Maire de Toussieux élu le 21 mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (radical), jusqu’à son décès le 15 octobre 1972.
Varvier Serge. Maire. Né le 17 février 1952, maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mars 2008.
Vassal-Montviel François Joseph Marie Henry, comte de. Sous-préfet de Trévoux. Né le 9 décembre 1834, sous-préfet de Trévoux le 1er juillet 1873, révoqué le 24 mai 1876, nommé à Wassy le 15 juin 1877.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Vaucher Léon. Maire de Verjon de 1936 à sa démission acceptée par arrêté préfectoral du 7 juillet 1944.
Vaucher René. Maire. Né le 9 mars 1930à Simandre, agriculteur au Devet, maire de Mantenay-Montlin en 1973, réélu en mars 1977 (DMF), 1983 et 1989 (DMF), jusqu'en 1995. Il a été président des éleveurs de porcs de l'Ain. Il avait épousé en 1956 Hélène Giroud Il est mort en avril 2019.
Vauchier Charles. Maire (radical-socialiste) de Dortan élu en cours de mandat après 1915, réélu en mai 1929 et 1935, remplacé en 1937.
Vaudechamps Jean Claude. Agent municipal de Villereversure cité en l’an VIII.
Vauge Alexandre. Maire. Né à Charancin le 6 février 1833, fils de Claude Vauge et Marie Antoinette Montillet, cultivateurs. Instituteur en retraite, maire de Murs-et-Géligneux élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, jusqu’à sa mort à Murs-et-Gélignieux le 23 décembre 1911.
Vauge Camille Marie. Maire. Né à Charancin le 5e jour complémentaire de l’an IX (22 septembre 1801), fils de François Marie Vauge (voir notice) et d’Étiennette Victoire Bancher. Notaire à Hauteville et à Cormaranche-en-Bugey de 1835 à 1856, maire de cette commune nommé du 2 août 1837 au 15 octobre 1843 et élu du 1er juin 1848 à sa démission en 1850. Son nom est porté sur une cloche de l’église bénite en 1850. Il a épousé le 11 avril 1831 Angélique Carrier, veuve de Jérôme Berthet (voir notice), fille de son prédécesseur à la mairie, Guillaume Philibert Carrier. Il est mort en 1868
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Chalamont, 1987. - Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.
Vauge François Marie. Maire. Né à Charancin, au hameau de Saint-Maurice, le 16 janvier 1750, fils de Claude Vauge, marchand, et d’Anthelmette Boccon. Maire de Charancin et Saint-Maurice élu en décembre 1792, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1808.
Vauge Victor. Maire. Né à Murs le 1er septembre 1875, fils d’Alexandre Vauge (voir notice) et de Clotilde Louise Vermorel. Maire de Murs-et-Géligneux élu en mai 1912.
Vaulpré Jacques Christophe. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix à Châtillon-sur-Chalaronne, conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1821.
Vaulpré Jean-Marie. Conseiller général. Né à Châtillon-les-Dombes le 1er novembre 1761, élève du collège de Thoissey et du collège Notre-Dame à Lyon, médecin, formé à Montpellier puis à Paris où il est reçu docteur le 29 juillet 1777, et botaniste. Il travaille avec Jussieu, Lamarck et Gouan. Député du mandement de Bouligneux pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg tenue le 23 mars 1789 pour les États généraux. Élu administrateur du département de l’Ain le 18 mai 1790, associé comme adjoint au directoire le 25 novembre 1790, renouvelé le 7 juin 1791, administrateur élu par le conseil du département le 3 décembre, jusqu’à sa démission en septembre 1792, renommé après le 9 thermidor. Suppléant à la Législative de 1791. Il résidait, souvent, « comme un loup », à Clémenciat, au milieu d’une vigne. Pendant la Terreur, dénoncé par Michel Humbert (voir notice), il est arrêté le 15 pluviôse an II (3 février 1794) par les séides de Rollet-Marat, médecin lui-même, qui donne cet ordre curieux en date du 17 prairial (5 juin), retrouvé par Philibert Le Duc: « L’agent national du district de Bourg (qui n’est autre que Rollet-Marat) requiert le concierge de la maison des ci-devant Clarisses de faire sortir de ladite maison le citoyen Vaulpré détenu, pour se rendre chez le citoyen Rollet, marchand de fer, très malade, afin de lui donner les secours nécessaires à sa maladie. Le concierge de ladite maison l’accompagnera et se chargera de le réintégrer après ladite visite, et est même autorisé à en user ainsy plusieurs fois jusqu’à ce que le citoyen Rollet soit hors de danger ». Il publie le 2 août un Mémoire justificatif de 20 pages pour sa défense. Après la Révolution, il est nommé second adjoint de Châtillon et Clémenciat par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il démissionne et est remplacé par arrêté du 8 fructidor an VIII (26 août 1800). Le 1er juin 1800, il avait été nommé conseiller général et le restera jusqu’à sa mort. Sa fiche de police sous le Consulat en l’an X porte: « trois à quatre mille francs de rente, du talent, des moyens, mais systématique ». Le préfet Conninck-Outrive se préoccupe des étangs de la Dombes que l’on accuse d’apporter l’insalubrité. Un décret du 4 septembre 1793 en avait d’ailleurs ordonné l’assèchement mais cette décision avait été abrogée à la demande de Berthollet. Le préfet forme une commission de cinq Dombistes dont Vaulpré qui démontre l’utilité des étangs qui drainent les eaux éparses et protègent donc les habitants. Il sera suivi. Il ne semble pas aimer l’Empire: le 9 avril 1805, Napoléon et Joséphine s’arrêtent à Bourg en allant à Milan recevoir la couronne d’Italie et sont reçus par le préfet Bossi et le maire Chossat de Saint-Sulpice. L’Empereur a une algarade avec Vaulpré racontée de façon différente. Selon Dufaÿ, « il (l’empereur) osa le blâmer, en face, à l’occasion de la suppression de la conscription et de la diminution des impôts, sollicitées par M Vaulpré ». Lalande raconte que « Vaulpré poussa l’inconvenance jusqu’à appeler l’empereur par le nom de Monsieur, et que ce dernier lui répondit poliment en l’engageant, toutes fois, à retourner à son village ». Émile Bocquillod écrit: « Au retour et après le diner, réception des autorités départementales. Une seule fausse note: un conseiller général, le docteur Vaulpré, de Châtillon-les-Dombes, est interrogé sur l’insalubrité des étangs. Il répond que la conscription enlève plus de bras à l’agriculture que la fièvre. L’Empereur réplique sèchement: “Préféreriez-vous, Monsieur, que les Autrichiens et les Russes vinssent faire vos moissons”». Enfin Philibert Le Duc rajoute que Vaulpré répondit sèchement: « Ni l’un ni l’autre » et que le soir, quand on dit à l’empereur que son interlocuteur du matin avait quitté la ville: « Tant pis, s’écria-t-il; c’est un brave homme que j’aurais revu avec plaisir, et à qui j’espérais faire comprendre que les circonstances politiques ne pouvaient pas me permettre d’accueillir son vœu ». Plus tard, une fiche sur les médecins de l'Ain portera : « N'excerce la médecine que pour les pauvres et ses amis* Vaulpré* ». Vaulpré est mort à Châtillon en 1807.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Lalande, Anecdotes sur la Bresse. – E. Bocquillod, Portraits de l’Ain, tome I, p. 212. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain, tome VI, p. 398. –* Annales de la Société d’émulation, « Le passage de Napoléon à Bourg en 1805 », art. signé H.P., 1952. – Nouvelles Annales de l’Ain, « La Bresse invente la concorde », 1990. - Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ». – L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988. – A. Cartaz, Les médecins bressans,* 1902.
Vautaret Louis. Agent municipal. Né à Ceyzérieu vers 1753, fils de Louis Vautaret et de Peronne Pochet. Incarcéré en 1793, libéré par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre), nommé agent municipal par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, jusqu’en 1800.
Vavre Antoine. Maire de Cras nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 18 décembre 1822.
Vavrille Alexandre. Maire. Né à Perrex le 22 janvier 1872, fils de Benoit Vavrille et d’Annette Chatellet. Cultivateur, maire de Saint-André-de-Bâgé élu en mai 1935. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 24 décembre 1942.
Vavrille Jean. Maire. Né vers 1807, propriétaire, maire de Saint-André-de-Bâgé nommé en 1850, reconduit par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Vavrille Roger. Maire. Né le 12 septembre 1939, verrier, maire d’Ambutrix en mars 1977, réélu en mars 1983 et mars 1989.
Vayer Athanase (père).* Maire* de Boz, le 23 mai 1881, remplacé en 1884.
Vayer Philibert. Agent municipal. Né à Manziat le 14 décembre 1750, fils de Jean Vayer (1730-1754) et de Magdeleine Benoit (1725-1796). Agent municipal de Manziat élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Chevroux le 28 décembre 1808.
Vecco Baptistin. Maire. Transporteur, adjoint de Montagnieu en mai 1945, élu maire en novembre 1947 (radical-socialiste), jusqu’en 1953.
Veille Armand dit William.* Maire. Né à Pont-de-Veyle le 6 octobre 1908, fils de Jean Marie Veille, négociant, et de Lucie Perenet. Négociant, animateur de la Ligue des Droits de l’Homme, maire de Crottet élu en mai 1936 (socialiste). Le 20 avril 1941, prévenu de propos de nature à porter atteinte à la population, il est condamné par le tribunal de première instance de Bourg à huit jours d’emprisonnement avec sursis et à cent francs d’amende, avec les motivations suivantes: « attendu qu’il résulte de l’enquête que le 10 juillet 1941, à Pont-de-Veyle, au cours d’une conversation tenue dans un café entre les sieurs Pépin, Morel et Veille, ce dernier déclarait: “Nous n’avons pas été battus, mais vendus. Le matériel ne manquait pas, mais on a empêché les hommes de s’en servir; comment expliquez-vous que nous n’avions pas d’avions pour se battre pendant la guerre 1939-1940 et que nous en avons maintenant pour se battre en Syrie”. Attendu que ces propos sont de nature à porter atteinte au moral des populations; mais attendu toutefois qu’il faut retenir qu’il n’est pas établi que dans le café où les propos ont été tenus se trouvaient d’autres consommateurs que les deux interlocuteurs de Veille; que dès lors la publicité auxdits a été réduite* ». La cour d’appel de Lyon, par arrêt du 21 novembre, alourdit la peine en la portant à six mois d’emprisonnement et à mille francs d’amende. Le préfet Thoumas, par arrêté du 30 juillet 1941, le suspend de ses fonctions de maire pour trois mois et le fait révoquer par arrêté ministériel du 21 septembre « pour hostilité manifeste à l’œuvre de rénovation nationale » (Le Bugiste du 27 septembre 1941) et le déclare démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté du 29 septembre. Le 17 février 1941, le président départemental de la Légion française des combattants, Balleidier, avait écrit au préfet pour demander la révocation de Veille au motif qu’il aurait déclaré à M. Albert Roux, secrétaire de la section locale de la Légion : « La Légion, ça ne marchera pas, en tout cas, à Crottet, moi je m’en charge. » (ADA, Archives CDL non classées). Veille crée début 1943, avec l’instituteur Thollot, l’Armée secrète de Crottet et se voit confier par Dubourg, chef du secteur C 8, la responsabilité du sous-secteur de Pont-de-Veyle. Il est tué le 19 août 1944 à Saint-Clément-lès-Mâcon.
BIBLIOGRAPHIE : J. Martinerie, La Résistance dans le canton de Pont-de-Veyle, 1986.
Veillerot Annick. Conseillère régionale. Née le 25 novembre 1957, agent commercial, candidate FN aux élections cantonales de Pont-de-Vaux de mars 1994, elle obtient 4,44 % des voix. Conseillère municipale de Bourg en 1995, tête de la liste FN (11,07 % des voix au premier tour le 11 juin et 9,37 % au second le 18 juin). Élue conseillère régionale le 15 mars 1998, en troisième position sur la liste FN conduite par André Clavel. Réélue conseillère municipale en 2001, sa liste (MNR) obtenant 10,32 % au premier tour et 5,25 % au deuxième tour. Candidate MNR aux élections cantonales de Bourg Nord Centre en mars 2001, elle recueille 5,59 % au premier tour. Candidate MNR aux législatives du 9 juin 2002 dans la 1e circonscription, elle recueille 1,44 % des suffrages, la candidate FN atteignant 10,38 %.
Vélasque Jacques. Maire. Né à Crassy le 9 février 1806, fils de Jean Baptiste Velasque, laboureur, et d’Anne Lami. Propriétaire, maire de Vesenex de 1831 à 1841.
Vélasque Jules (François Jules Aimé). Maire. Né à Vesenex-Crassy le 9 octobre 1836, fils de Jacques Velasque (voir notice) et de Mathilde Félicie Bonnefoy. Cultivateur, maire de Vesenex-Crassy nommé en septembre 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Vellas Adrien. Maire. Né à Lantenay le 21 février 1921, fils de Jean Baptiste Vellas (1885-1982) et de Marie Joséphine Estelle Gordon (1896-1980). Neveu d’Élie Vellas (voir notice). Agriculteur, maire de Lantenay en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983.
Vellas Élie. Maire. Né à Lantenay le 28 mars 1876, fils de Jean François, dit Francisque, Vellas (1850-1928) et de Marie Victorine Goyffon. Contremaître dans une scierie, maire de Lantenay élu en mai 1929. Il est mort à Lantenay le 25 août 1938.
Vellet François. Maire. Né à Saint-Champ le 19 octobre 1757, fils de Benigne Vellet (77 ans à sa mort le 18 fructidor an XI) et d’Antoinette Prémillieu. Procureur de la commune de Saint-Champ en décembre 1792. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803).
Vellut Joseph. Maire de Samognat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 15 mars 1823, jusqu’en février 1832.
Vellut Jules. Maire de Samognat en 1934, remplacé en mai 1935.
Vélon Antoine. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 15 janvier 1752, fils de Louis Vélon et d’Anne Marie César. Agent municipal de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en l’an IV, remplacé en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808
Vélon Antoine (fils). Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 26 janvier 1777, fils d’Antoine Vélon (voir notice) et de Jeanne Marie Giroud. Nommé maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 24 avril 1822, à l’âge de 45 ans environ, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 14 mai 1822. Son nom est porté sur une cloche de l’église datée de 1821.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-de-Courtes, 1992.
Vélon Auguste. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 20 septembre 1805, fils de Claude François Vélon (1775-1852) et de Marie Laurence Béréziat (1774-1882). Cultivateur, maire de Servignat élu en 1851, nommé par arrêté de juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1853, jusqu’à sa mort à Servignat le 14 février 1859, remplacé par arrêté du 2 mars 1959.
Vélon Constantin (Claude Louis Constantin). Maire. Né à Servignat le 16 mars 1855, fils d’Auguste Vélon (voir notice) et de Marie Benoite Boyat. Maire de Servignat élu en mai 1898, réélu en mai 1892, remplacé en 1896, réélu en décembre 1919 (radical) et mai 1925 (républicain radical), remplacé en cours de mandat.
Vélon Jules. Maire. Adjoint de Curciat-Dongalon élu en mai 1896, réélu en mai 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, adjoint en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Vélon Pierre Joseph, dit Lyonnois. Maire. Né à de Saint-Nizier-le-Bouchoux en 1800, fils d’Antoine Vélon (voir notice 2) et de Marie Claudine Félicité Lyonnois. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux nommé depuis 1837, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé à de Saint-Nizier-le-Bouchoux le 19 janvier 1865 et remplacé par arrêté du 30 janvier 1865.
Venant Candide (Louis Candide). Maire. Né à Saint-Alban le 27 mars 1873, fils de Louis Venant et de Césarine Moinat. Cultivateur, maire de Saint-Alban élu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en 1933.
Venet Fabrice. Maire. Né le 5 mars 1951, cadre EDF, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Venet Humbert. Maire de Curtafond nommé par arrêté du trente floréal an onze (20 mai 1803), jusqu’à sa mort à Curtafond le 21 juillet 1807, à l’âge de 54 ans.
Venet Humbert. Maire. Fils de Humbert Venet (voir notice) et de Jeanne Marie Dubois. Cultivateur, maire de Curtafond nommé, en 1814, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, nommé à nouveau en mai 1832 jusqu’à sa mort à Curtafond le 14 mars 1838, à l’âge de 52 ans.
Venet Jean-Louis. Maire d’Arbigny élu en 1937, nommé président de la délégation spéciale par arrêté du 18 novembre 1944, remplacé en mai 1945.
Venet Léon. Maire. Né le 18 juillet 1914, agriculteur, maire de Polliat en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983.
Venet Marie Humbert.* Maire. *Fils de Jean Marie Venet et de Marie Anne Faroux. Maire de Curtafond nommé par arrêté du 2 octobre 1860, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, jusqu’à sa mort à Curtafond le 2 août 1875, à l’âge de 61 ans.
Vénière Charles Marie. Maire d’Échallon élu en cours de mandat après 1912 (radical).
Venin Claude Louis. Maire de Belmont, élu le 10 décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en 1929.
Venin Claudius. Maire. Né le 14 février 1906, vice-président du comité local de libération de Belmont nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé adjoint, élu maire le 18 mai 1945 et remplacé en août 1946.
Venin Jacques. Maire. Commissaire à terrier, à Chevignat avant la Révolution, maire de Courmangoux élu le 1er mars 1790, remplacé vers le 11 novembre 1792 pour devenir officier public, puis commissaire du pouvoir exécutif près de l’administration du canton de Coligny, révoqué le 11 germinal an VII (1er mars 1799), nommé de nouveau le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Gentet, révoqué.
Vérand Jean-Baptiste. Maire. Né à Neyron le 25 avril 1862, fils de Jean Baptiste Vérand et de Marie Laurent. Cultivateur, maire de Neyron élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en décembre 1885.
Vérand Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 9 février 1867, cultivateur, maire (radical-socialiste) de Lurcy élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935, maintenu par Vichy et à la Libération, remplacé en 1945. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 19 juillet 1925, réélu le 18 octobre 1931 contre Saint-Cyr et le 10 octobre 1937 contre Berthier, jusqu’en 1940.
Vérard Camille (Camille Jean George). Maire. Né à Talissieu le 23 avril 1834, fils d’Anthelme Vérard, propriétaire, et de Joséphine Gorraz. Cultivateur, adjoint de Talissieu élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 conseiller municipal le 23 janvier 1881, maire la même année d’année, après la mort du commandant Charles Favier, et remplacé en 1883.
Vérard Camille (Camille Louis Auguste). Maire. Né à Talissieu le 28 novembre 1910. Petit-fils de Camille (voir notice), retraité SNCF, maire de Talissieu élu le 22 mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI), décédé le 13 janvier 1973.
Vérard Charles. Maire. Né le 8 novembre 1938, fils de Camille Vérard (voir notice II) et de Sophie Foenen. Chef de section SNCF, adjoint de Talissieu élu le 18 février 1973, réélu en mars 1977, maire au décès d’André Montagne en 1981, réélu en mars 1983 et 1989 (DVD), juin 1995 (DL) et mars 2001 (DVD). Candidat DVD aux cantonales de Champagne-en-Valromey en mars 1994 avec 25,65 % des voix au premier tour et 41,55 % au second.
Vérard Lucien. Maire. Né le 10 janvier 1942, instituteur, maire de Chazey-Bons en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD). Vice-président de la communauté de communes Belley-Bas-Bugey.
Vérbois Jean. Maire. Né le 24 février 1922, agriculteur, maire de Pougny en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983.
Verchère Alain. Maire. Né dans le Rhône à Cours le 16 février 1950, chirurgien-dentiste, 1er adjoint de Thoissey en mars 1989 (DVD), devenu maire le 24 mai 1991 à la mort de François Bastide, jusqu’en juin 1995.
Verchère Auguste. Maire. Né le 8 mai 1821, cultivateur, maire de Lancrans, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876.
Verchère Benoît. Maire. Délégué dans les fonctions de maire de Replonges par arrêté préfectoral du 6 mars 1942, remplacé en 1944.
Verchère César (César Amaranthe). Maire. Né à Forens le 2 février 1838, fils de François Verchère et de Marie Françoise Famy. Propriétaire cultivateur, adjoint de Forens élu en mai 1884, réélu en mai 1888, maire en mai 1892 (douteux, puis républicain conservateur), réélu en mai 1896 et 1900 (radical). Un Verchère César avait été nommé adjoint par arrêté du 8 octobre 1865.
Verchère Jean-Claude. Maire. Fils de Claude Verchère et de Claudine Gros Rey de Chézery de janvier 1832 à sa mort à Chézery le 29 mars 1833, à l’âge de 56 ans.
Verchère Jean Joseph. Maire. Fils de Pierre Verchère et de Rolande Duraffourd. Cultivateur, maire de Forens nommé en 1841 jusqu’en 1847. Il est mort à Forens le 26 août 1851, à l’âge de 77 ans.
Verchère Léonard Marie. Maire. Né en 1783, fils de Jean Baptiste Verchère et de Marie Anne Robert. Propriétaire, maire de Groissiat nommé par arrêté du 20 juillet 1852. Il ne siège en fait que comme adjoint d’Hippolyte Picquet et meurt à Groissiat le 24 mars 1853, à l’âge de 70 ans.
Verchère Michel. Maire. Né le 26 juin 1832, charron, adjoint d’Ars élu en mai 1892, réélu en mai 1896, réélu en 1900 et 1904.
Verchère Roger. Maire. Sa démission des fonctions de maire et de conseiller municipal de Bellignat est acceptée par décision préfectorale du 19 août 1944.
Verdat de la Grange Pierre Camille. Maire. Né à Montluel (paroisse de Saint-Étienne) le 1er août 1766, fils de Pierre Verdat de la Grange (1731-1776), avocat en Parlement, écuyer, seigneur de la Grange, maire de Montluel sous la royauté (comme son père Pierre Geoffroy Verdat de la Grange) et de Marie Magdeleine Turge (1734-1816). Maire de Montluel par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Suspendu par arrêté préfectoral du 10 juillet 1807, destitué par arrêté ministériel du 31 août, il est remplacé par Segaud.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Verdat de la Grange Pierre Geoffroy dit La Suisse (Verdat du Tremblay). Né à Montluel (Saint-Étienne) le 31 mars 1773, frère de Pierre Camille (voir notice), âgé de 22 ans lorsqu’il est arrêté porteur d’un faux passeport et guillotiné à Lyon le 22 pluviôse an II (10 février 1794) avec 14 autres victimes des hébertistes de l’Ain.
Verdellet Benoit. Maire. Né vers 1748, fils de Jean Verdellet et d’Amélie Battestin. Marchand, cabaretier, maire* *de Loyettes cité en novembre 1792, remplacé le 25 décembre 1792, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Il est mort à Loyettes le 24 décembre 1818.
Verdellet Jean Baptiste. Maire. Fils de Benoit Verdellet (voir notice), maire de Loyettes d’avril à octobre 1848.
Verdellet Pierre. Agent municipal. Né à Replonges le 23 décembre 1762, fils de Claude Verdellet et de Benoite Broyer. Maire* *de Replonges élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Verdet Gilbert. Maire. Né le 22 juin 1949, responsable d’atelier mécanique, 1er adjoint d’Ozan en mars 1983 et mars 1989, maire en octobre 1991 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (UDF). Il démissionne de son poste de maire et du conseil municipal en février 2008, la veille des élections.
Verdet Jean. Maire de Replonges élu en mai 1935. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 6 mars 1942.
Verdet Joseph Lucien. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Oyonnax le 6 janvier 1837, fils de Léger Marie Verdet, propriétaire, et de Sophie Baudet. Ouvrier en peignes, conseiller municipal d’Oyonnax de 1876 à 1884, maire élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et le 15 mai 1892 (républicain). L’élection est annulée le 17 juin. Il est remplacé le 30 septembre. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax le 31 juillet 1892 contre Rolland maire de Dortan, en remplacement de Jules César Bret décédé. Le 4 août 1895, il est battu au deuxième tour par Druard.
Verdier Gabriel. Maire. Né le 7 novembre 1929, artisan menuisier, maire de Genouilleux en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Verel Eugène. Né le 17 mai 1911, contrôleur des PTT à Bourg, membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944. Résistant (NAP PTT) sous le pseudo Léonard, il avait été nommé directeur des PTT par le colonel Romans le 6 juin 1944 dans les territoires de l’Ain libérés par la Résistance jusqu’à la reprise du terrain par les Allemands le 12 juillet. Dans la nouvelle composition du CDL en décembre 1944, il apparaît comme membre du MLN.
Vermare Joseph. Maire. Adjoint de la Burbanche élu en décembre 1919, maire en cours de mandat (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1927.
Vermay Élie (Élie Constant). Maire. Né à Labalme le 25 novembre 1866, fils de Louis Vermay et d’Olympe Clerc. Cultivateur, adjoint de Labalme élu en mai 1900, remplacé en 1904, maire le 13 décembre 1907, réélu le 17 mai 1908 (réactionnaire), remplacé le 26 août 1909.
Vermorel Jean. Maire de Messimy élu en décembre 1919 (radical), adjoint en mai 1925 (radical), remplacé en cours de mandat.
Vern Max. Maire. Après une carrière militaire qu’il termine avec le grade de colonel, il s’installe à Montagnieu en 1984. Il est élu maire de cette commune le 28 octobre 2002, en remplacement d’Annie Demeure démissionnaire. Réélu en mars 2008, remplacé en 2009.
Vernaton Raymond. Maire. Né le 11 février 1927, cultivateur, maire de Grièges en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et en mars 1989 (RPR).
Vernay. Conseiller d’arrondissement. Habitant de Trévoux, conseiller de l’arrondissement en 1800, cité jusqu’en 1809. Un Vernay est nommé agent national de Trévoux par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Vernay André (Verney). Maire de Labalme nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815. Non acceptant, il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815. Voir le suivant.
Vernay André. Maire de Labalme nommé de 1840 à juin 1848.
Vernay Anthelme. Maire de Labalme nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en janvier 1825.
Vernay Auguste (Claude Benoit Auguste). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 8 novembre 1863, fils de Louis Michel Vernay, cultivateur au hameau de la Bruyère, et de Benoite Durand. Négociant, adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle élu en mai 1912, maire en décembre 1919, remplacé en 1921. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Pont-de-Veyle le 14 décembre 1919, démissionnaire le 24 juillet 1921.
Vernay Barthélémy. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 15 février 1822, fils de Michel Vernay, cultivateur, et de Marie Buchet. Cultivateur, maire de Saint-Jean-sur-Veyle nommé en septembre 1852, remplacé en mai 1853.
Vernay François Marie. Maire. Agent municipal de Lantenay en floréal an VII, nommé maire provisoire en l’an VIII, conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Nommé maire en 1813, jusqu’en mai 1815.
Vernay Catherin. Agent municipal. Né à Pizay en 1753, fils de François Vernay (1724-1795) et de Claudine Rudigoz (1727-1791). Agent municipal* *de Pizay élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Vernay Jean. Conseiller d’arrondissement. Né le 31 janvier 1830, propriétaire, adjoint à Saint-Étienne-sur-Chalaronne, conseiller républicain de l’arrondissement de Trévoux élu, au décès de Philippe Mathon, par le canton de Thoissey le 29 mai 1881 (1000 F de revenus), par 1127 voix contre 1076 au conservateur Louis Perraud. Réélu le 12 août 1883 contre Béroud, jusqu’à son décès le 17 mars 1888.
Vernay Jean-Louis. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 13 février 1822, fils de Louis Vernay, cultivateur, et de Jeanne Marie Vigoureux. Cultivateur, adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Vernay Jean Marie. Maire. Né à Pérouges vers 1805, fils de Claude Vernay et de Claudine Mollard. Fermier, maire de Meximieux nommé par décret du 12 février 1874, remplacé par décret du 26 mai 1876.
Vernay Joseph. Maire de Cruzilles élu en l’an II, remplacé en l’an IV.
Vernay Joseph. Maire. 2e adjoint de Rillieux en mai 1953 (radical-socialiste), 1er adjoint en mars 1959, maire en 1964, réélu en mars 1965 jusqu’en avril 1971.
Vernay Joseph Émile (Marie Joseph Émile). Maire. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 17 février 1885, fils de Jean Vernay, cultivateur, et de Benoite Prost. Maire (radical-socialiste) de Saint-Jean-sur-Veyle élu en 1925, réélu en mai 1935 et 1945, octobre 1945, mars 1953 et mars 1959 jusqu’en 1965. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1927. Il est mort à Bâgé-le-Châtel le 16 octobre 1973.
Vernay Paul. Maire. Né le 6 octobre 1955, artisan, maire de Pérouges élu en mars 2008. Candidat en quinzième position départementale sur la liste d’Europe Écologie au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010.
Vernay Victor. Maire. Adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle élu en décembre 1919, maire en 1921 (radical), remplacé en 1925.
Verne Antoine. Maire. Né le 13 juillet 1906, maire de Saint-Jean-sur-Veyle élu en mars 1965 (radical) jusqu’en mars 1971.
Verne Antoine Joseph. Maire. Né vers 1820, propriétaire, maire de Mézériat nommé par arrêté du 19 septembre 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, décédé le 10 janvier 1878.
Verne Claude Marie Frédéric. Préfet. Fils de Jean-Marie Verne (voir notice), né à Bourg le 31 janvier 1858, dans cette ville chef de cabinet de Stéhelin en 1882 et de Massat préfets de l’Ain. Sous-préfet successivement de Saint-Julien, Saint-Marcellin, d’Argentan, de Valenciennes et de Brest avant d’être préfet de la Drôme en 1903, d’Alger en 1906 et du Vaucluse en 1910, puis TPG de Côte-d’Or en 1911 et 1912.
Verne Denis Joseph. Maire de Marsonnas nommé en 1844, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 8 août 1858.
Verne Hubert (Hubert Fernand). Maire. Né à Villemotier le 18 août 1896, cultivateur, adjoint de Villemotier élu en mai 1935, il fait fonction de maire le 28 janvier 1940 et il est remplacé, à titre provisoire, par décision préfectorale du 20 mai 1944. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944 et remplacé le 3 novembre par Alphonse Fillod. Il devient son vice-président. Nommé adjoint, réélu en mai 1945 jusqu’en 1947.
Verne Jean.* Maire* de Dompierre-sur-Chalaronne élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935.
Verne Jean Laurent.* Maire*. Né le 5 juillet 1826, fil de Laurent Verne et de Françoise Guérin. Meunier, adjoint de Grièges élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, réélu en mai 1884 et 1888, maire en mai 1892, jusqu’à sa mort à Grièges le 20 août 1894.
Verne Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 20 septembre 1825, fils de Claude Benoît Verne, cultivateur, et de Jeanne Marie Paquet. Marchand de grains et de farine (19000 F de revenus en 1880). Il s’oppose au coup d’État du 2 décembre 1851. Le 3, des républicains, dans un enthousiasme résistant, décident de se réunir le soir au pré des Piles pour fomenter un soulèvement. Deux seulement sont au rendez-vous: Tiersot et Verne (voir notices). Élu au conseil municipal de Bourg le 22 novembre 1874, en septième position, réélu le 6 janvier 1878, en deuxième position, il est nommé maire (radical) de Bourg par décret du 18 octobre 1880, qui révoque Vincent Triquet, puis renouvelé par décret du 20 janvier 1881 jusqu’au 21 avril 1882, date à laquelle Triquet est élu, et il est lui-même élu du 20 mai 1888 à sa démission le 3 novembre 1900. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 1er août 1880. Conseiller général du canton de Bourg du 29 juin 1884 à sa mort à Brest le 11 juin 1901. Il est à l’origine de la percée de l’Avenue Alsace-Lorraine. Une avenue de Bourg porte son nom.
Verne Laurent.* Maire*. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 17 juin 1915, conseiller municipal de Grièges élu le 3 novembre 1947, adjoint le 16 avril 1957, réélu en mars 1959, maire le 23 mars 1965 (centre gauche), réélu en 1971 (DVG) jusqu’en mars 1977.
Verne de Bachelard. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Juge d’instruction à Lyon, conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Thoissey le 19 juin 1864, conseiller général du canton nommé en février 1869 en remplacement de Ducret de Langes décédé.
Verney Louis Jean Élie. Maire, conseiller général. Né à Bâgé-le-Châtel, fils de Pierre Joseph Verney (voir notice) et de Marie Christine Josephte Martine. Docteur en médecine reçu à Paris le 26 août 1835 avec une thèse titrée: Topographie médicale de Bâgé, maire de Bâgé-le-Châtel nommé en novembre 1839, remplacé le 19 septembre 1846. Il prend mal ce limogeage et refuse de convoquer le conseil municipal pour installer le nouveau maire. Conseiller général élu par le canton de Bâgé le 27 août 1848 à 1852.
Verney Pierre Joseph. Maire. Né vers 1774, receveur de l’enregistrement à Bâgé-le-Châtel, maire* *de Saint-André-de-Bâgé nommé en janvier 1814, remplacé en juin 1816.
Vernier Alexandre. Conseiller d’arrondissement. Né le 27 septembre 1854, pharmacien à Saint-Rambert, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Saint-Rambert le 23 septembre 1888, en remplacement d’Auguste Juvanon décédé, réélu le 31 juillet 1892 contre l’huissier Lachat, le 28 juillet 1895 sans concurrent et le 21 juillet 1901 sans concurrent. Le 4 août 1907, il est battu par le minotier Jean-Marie Mathieu.
Vernoux Jean. Maire. Né le 29 octobre 1909, maire d’Asnières-sur-Saône élu en mars 1959 (SFIO), réélu en mars 1965, mars 1971 (socialiste) et mars 1977, remplacé en 1983.
Vernoux Joseph. Maire de Saint-Sulpice nommé de 1843 à 1848.
Vernoux Thierry. Maire. Né le 31 août 1957, infirmier, conseiller municipal de Marsonnas en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Vernoux Victor. Maire. Adjoint de Marsonnas élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), maire en cours de mandat, réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935.
Vernu Félix. Maire. Né à Illiat le 30 mai 1902, conseiller municipal de cette commune élu en mai 1945, 1er adjoint d’Illiat en octobre 1947, réélu en mai 1953 (républicain indépendant), maire le 20 mars 1959, réélu le 28 mars 1965 (républicain indépendant) et le 19 mars 1971 (DMF), jusqu’en 1977.
Verret Joseph Benoît. Maire. Adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1871, maire en 1873, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874 (3000 F de revenus), élu le 8 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Verzier Jacques. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en mars 1983.
Vésin François. Maire. Fils de Jacques Marie Vesin et de Jeanne Françoise Berlie. Propriétaire à Bouis, maire de Villebois élu le 30 avril 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, jusqu’à sa mort à Villebois le 18 octobre 1854, à l’âge de 53 ans, remplacé le 10 juin 1855.
Vettard André. Maire. Né à Ordonnaz le 17 janvier 1919, adjoint de Lompnas élu en mars 1959, maire en mars 1965 (républicain indépendant), décédé en 1969.
Vettard Félix. Maire. Né à Innimond le 9 janvier 1869, fils d’André Vettard, cultivateur, et de Lézine Monier. Maire (républicain de gauche) d’Innimond élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935. Il est mort à Innimond le 16 mai 1947.
Vettard Joseph. Maire. Fils de Joseph Vettard et de Josephte Clapot. Maire d’Innimond élu en mai 1871, jusqu’à sa mort à Innimond le 13 avril 1873.
Vettard Jules. Maire. Adjoint de Magnieu élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, président du comité de libération nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (indépendant de gauche), mai 1953 (radical-socialiste) et 1959.
Vettard Lucien. Maire. Adjoint de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1945, maire élu en octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical).
Vettard Melchior. Maire. Né à Conzieu le 26 janvier 1815 (acte non trouvé), fils de Jean-Louis Vettard propriétaire. Maire de Saint-Bois nommé en 1848, renouvelé le 17 juillet 1852 et le 10 juin 1855, remplacé en 1865. En 1879, il est républicain et candidat malheureux à la candidature au conseil général pour le siège laissé vacant par le décès du docteur Cyvoct. Lieutenant de louveterie cité en 1883. Il est mort à Saint-Bois le 20 mai 1908.
Vettard-Piot. Jean-Baptiste. Né à Millieu, hameau de Lhuis le 11 juin 1758, fils d’Antoine Vettard-Piot, marchand à Millieu, et d’Anthelme Mandel. Notaire à Lhuis de 1786 à l’an X, administrateur du district de Belley élu en mai 1790. Président du directoire du district de Belley nommé de façon provisoire en novembre 1792. Dans une procédure qui dure de l’an II à l’an VI, il est condamné par le tribunal criminel spécial à vingt ans de fers et six heures d’exposition. Cette exposition est effectuée sur la place de Belley. Il meurt à Toulon le 6 novembre 1810. Il avait épousé le 21 février1786 Anthelmette Guigard, sœur de Louis Guigard (voir notice).
Veuillet Joseph. Maire. Né le 9 septembre 1909, maire de Contrevoz élu en mars 1971 (UDR), réélu en mars 1977 (PRI) et remplacé en cours de mandat en 1981.
Veuillet René. Maire. Né le 17 février 1913, 1er adjoint de Saint-Martin-le-Châtel en mars 1965 élu maire en cours de mandat (radical), réélu en mars 1971 (radical) et mars 1977 (RDG).
Veybel Joseph. Maire de l’Abergement-de-Varey le 15 mai 1904 jusqu’en 1908.
veyle de Lordre Pierre Laurent Marie de. Maire. Né à Thoissey le 29 septembre 1737, fils de Laurent de Veyle (1696-1766) établi à Thoissey et de Geneviève Pollo. Écuyer, capitaine au régiment de Tarare en 1761, acquéreur de la seigneurie de Lordre le 28 décembre 1773, maire de l’Abergement élu le 7 mars 1790, officier municipal de l’Abergement en 1793, emprisonné le 17 ventôse an 2 (7 mars 1974). Il est mort à Châtillon-sur-Chalaronne le 5 frimaire an XIII (26 novembre 1804).
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988. – Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté de Dombes » (Ain), tome 2, p. 418.
Veyle de Pionneins Jean-Marie de (de Veyle de Pionain ; il signe en1793 « De Veyle Pionins », puis « Deveyle » en 1816). Maire. Baptisé le 22 janvier 1747, fils de Laurent de Veyle (1696-1766) établi à Thoissey et de Geneviève Pollo. Officier du régiment du Lyonnais, maire d’Illiat cité en 1793, remplacé en l’an III, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802), car il a quitté la commune (ADA 4K6). Nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1818, pour être nommé percepteur des contributions directes. Il avait épousé en 1777 Catherine Rose Aymée de Cizeron, demoiselle de Pionneins. Un Jean-Marie de Veyle est nommé premier adjoint de Neuville-sur-Renom par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821.
Veyrat Léon.* Maire*. Pharmacien, maire de Châtillon-sur-Chalaronne élu en décembre 1919 (radical), jusqu’en 1925.
Vézu Louis. Administrateur du département, conseiller général, parlementaire. Né à Virieu-le-Grand le 28 novembre 1742, fils d’André Vézu originaire de Virieu, mais installé commissaire à terrier à Montbuisson, et de Claudine Burdet. Frère du général Joseph Vézu (1749-1827). Procureur en la justice du marquisat de Meximieux, puis curial et enfin notaire à Meximieux en 1780 jusqu’à l’an IX, nommé par Albitte, membre du directoire du district de Montluel le 21 ventôse an II (11 mai 1794), par Boisset agent national du district le 22 fructidor (8 septembre), puis procureur-syndic. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Meximieux. Administrateur du département par arrêté du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Élu député de l’Ain au Conseil des Cinq-Cents le 24 germinal an VI (13 avril 1798) par 218 voix sur 284 votants, il ne prend la parole qu’une seule fois comme rapporteur de l’enquête sur les Compagnons de Jéhu. Conseiller général en 1800 jusqu’à sa mort à Meximieux le 12 floréal an IX (2 mai 1801). Son fils Aimé-François, né à Meximieux le 13 mai 1772, d’un premier mariage avec Louise Plantier, devint capitaine de frégate, fit sauter son navire le 8 juin 1796 pour éviter de se rendre à l’ennemi. Un autre, Jacques Paul Clément, né à Meximieux le 25 janvier 1777 d’un second mariage avec Louise Plantier, baron de l’Empire, colonel en 1808 du 16e régiment de tirailleurs de la jeune garde impériale, baron de l’Empire, se battit à Wagram et à Lützen et mourut cette année-là, 1813, du typhus. Un troisième, Jean Marie Louis, né le 29 janvier 1784 à Meximieux, chirurgien-major, participa aux batailles d’Ulm, Austerlitz, Iéna, Friedland, d’Essling et de Waterloo et mourut à Meximieux en 1822. Un quatrième, Louis François Agathe, né à Meximieux le 5 février 1786, lieutenant au 5e régiment d’infanterie légère, mourut sur les pontons anglais en 1810. Un cinquième, François Clément, né le 2 novembre 1790, fut tué au passage de la Bérézina en 1812. Un sixième, Philibert (voir notice), devint maire de Meximieux.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – E. Révérend Du Mesnil, Armorial de l’Ain.
Vézu Philibert. Maire, conseiller d’arrondissement. Fils de Louis Vézu (voir notice) et de Louise Plantier. Juge de paix, notaire à Meximieux de l’an XIII à 1838, maire de Meximieux en 1820, reconduit pare arrêté du préfet Rogniat du 21 juin 1821, jusqu’en 1832. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Meximieux le 2 juillet 1863. Il avait épousé Pierrette Antoinette Chambre.
Vial Jean. Maire, conseiller général. Né à Lyon le 16 décembre 1938, vétérinaire, maire de Saint-Trivier-sur-Moignans en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983, mars 1989 (UDF-PR) jusqu’en 1995. Conseiller général du canton élu en 1976 avec 80 % des voix, réélu au premier tour le 14 mars 1982 (UDF) avec 68,60 % des voix, mars 1988 (majorité départementale) au premier tour avec 72,64 %, en mars 1994 (UDF) au deuxième tour avec 56,95 % et en mars 2001 (DL, puis UMP) avec 71,45 %. Il est mort le 19 décembre 2006.
Viala. Voir Jacquemier Jean.
Vialay Jules. Maire. Adjoint de Vescours élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision du 27 juillet 1943, président du comité local de libération de Vesancy nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Vialet Anatole François, aîné (de Viallet de Martignat). Maire. Né en 1746, seigneur de Martignat et de la Bertrandière, officier, maire de Coligny du 13 janvier au 13 décembre 1790, président de l’administration municipale du canton de Coligny en l’an IV. Il doit affronter le 25 novembre 1795 à Coligny une émeute partie de Villemotier, après l’arrestation de l’abbé César-André Decœur. Il y eut un mort et douze blessés graves. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny, écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797): « Observations sur (sa) moralité: Ce citoyen a depuis son installation été attaché au parti royaliste; il en a donné la preuve, en affichant avec empressement l’adresse de Pichegru. Proposé en remplacement Jacquet Jean-Baptiste agent de la commune ». Il est remplacé en l’an VI par Claude Antoine Granier. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il est remplacé par arrêté du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) et nommé adjoint par arrêté du 24 germinal an 11 (14 avril 1803). Conseiller municipal de Coligny nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 février 1816 pour remplacer provisoirement le maire absent (de février à mai, il signe « Anatole François de Martignat, maire »), démissionnaire par lettre du 16 avril 1816 et remplacé par arrêté du 21 mai. Il avait épousé Anne Marie Nicole Antelme Perruquet de Bévy.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 93, « Notes sur le clergé de Coligny pendant la Révolution », art. Chevallier, 1936. – ADA 4K6.
Vialet Claude Joseph Marie. Maire. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux nommé par arrêté du 30 janvier 1865, reconduit le 26 août 1865, remplacé en septembre 1870.
Viallaz Joseph. Maire. Né le 27 avril 1886, grand mutilé de la guerre 1914-1918, il est nommé en juin 1944 maire d’Hauteville-Lompnes par arrêté du capitaine Chabot (voir notice Henri Girousse), délégué du gouvernement provisoire. Le 23 juin, au lieu de fuir, il attend les Allemands à la mairie pour demander qu’Hauteville soit déclarée ville ouverte, ce qui évite sa destruction. Les occupants l’emmènent et le fusille en juillet. Comme on ne sait rien de son sort, il est élu en tête aux élections municipales du 29 avril 1945. Le 25 juillet 1951, ses restes sont identifiés au cimetière de Pontcharra dans l’Isère et sont inhumées, dans une grande émotion, le 20 septembre 1951, au cimetière d’Hauteville-Lompnes. La rue Centrale de la ville a été débaptisée le 10 juin 1944, pour porter son nom.
Viallier Michel. Maire de Lent élu en 1792, nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (31 octobre 1794).
Vialliez Henri. Maire. Adjoint de Lent élu en décembre 1919, maire en 1920 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), remplacé en 1929, adjoint en mai 1935.
Vially Claude. Maire. Né le 24 juillet 1856, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Vianès Georges. Maire. Né le 17 juin 1938, conseiller à la Cour des comptes, maire de Ferney-Voltaire élu en juin 1995 (socialiste), sa liste recueillant au premier tour 59,19 % des voix contre celle du maire sortant, Pascal Meylan (40,82 %). En mars 2001, sa liste, qui obtient 48,46 % est devancée par celle de Pierre-Étienne Duty (51,54 %). Candidat (PS) aux élections cantonales de Collonges en mars 1984, il obtient, 20,61 % contre 8,75 % au candidat du FN, 6,59 % au candidat du PC et 63,85 % à l’UDF Daniel Juliet qui est élu. Candidat (PS) aux cantonales de Ferney-Voltaire des 15 et 22 mars 1998, il est devancé par le maire de Thoiry, Jocelyne Boch. Candidat en 9e position aux élections régionales le 15 mars 1998 sur la liste de la gauche plurielle conduite par Dominique Saint-Pierre.
Viard Evre. Conseiller général. Né le 18 mars 1832, magistrat, conseiller général du canton de Gex de 1884 à sa mort le 25 décembre 1895.
Viard Hubert Edmond. Sous-préfet de Nantua. Né le 12 avril 1818, sous-préfet de Bar-sur-Aube en juillet 1848, de Bourganeuf en 1850, de Château-Thierry en 1852, de Saint-Flour en 1867, de Sarreguemines en 1868. En 1870, il reste dans sa sous-préfecture malgré l’invasion. Arrêté par les Allemands, traduit devant un tribunal militaire, emmené en Prusse, il est finalement conduit à Chalôns-sur-Marne et expulsé. Nommé aussitôt, le 9 novembre, à la sous-préfecture de Nantua, il s’y rend le 23 novembre. Puis sous-préfet de Rocroi le 15 octobre 1875, de La Flèche en 1877 et de Saint-Malo le 3 juillet de la même année.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Viaris Gaétan Henri Léon, de son vrai nom: le comte Viarizio di Lesegno. Sous-préfet de Gex. Né le 13 février 1847, officier de marine, il est nommé sous-préfet de Gex le 24 mai 1877, installé le 5 juin et remplacé en décembre.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Vicaire Louis Henri. Conseiller général. Né à Ambérieu le 25 novembre 1802, fils de Jean Baptiste Vicaire (voir notice) et de Jeanne Marie Clémence Sirand (1778-1883). Directeur général de l’Administration des forêts, conseiller général du canton de Collonges élu en 1855, à la mort de Joseph Béatrix, jusqu’à son décès à Paris le 16 janvier 1865.
Vicaire Claude Joseph.* Maire. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 12 novembre 1740, fils de François Catherine Vicaire (1702-1778), marchand, et de Suzanne Bichat (1703-1757). Praticien de Saint-Jean-le-Vieux, notaire à Saint-Vulbas de 1779 à l’an VII, administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790, maire de Saint-Vulbas nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire pour cause d’infirmités* et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 16 prairial an XIII (5 juin 1805). Il est mort à Saint-Vulbas le 7 mars 1808.
Vicaire Joseph Marie Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ambérieu le 23 décembre1801, fils de Jean Baptiste Vicaire (voir notice) et de Jeanne Marie Clémence Sirand (1778-1838). Notaire à Ambérieu, maire de cette cité nommé par décret du 30 janvier 1856, remplacé en 1860. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu en 1853 (voir Léopold Vicaire). Il est mort à Ambérieu le 26 mai 1889.
Vicaire Henri (Marie Eugène Henri). Maire, conseiller général. Né à Ambérieu le 18 novembre 1837, fils de Joseph Marie Antoine (voir notice) et de Françoise Clémentine Cozon (1803-1851). Notaire, maire d’Ambérieu de 1888 à 1892. Conseiller général, républicain modéré, du canton d’Ambérieu-en-Bugey du 8 octobre 1871 à 1880. Il est mort à Ambérieu le 29 août 1920.
Vicaire Jean-Baptiste. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Vulbas le 3 mars 1771, fils de Claude Joseph Vicaire (voir notice) et de Marie Joseph Chevallier (1747-1818). Notaire à Ambérieu de 1811 à 1831, premier adjoint à Ambérieu-en-Bugey cité de 1816 à 1823, conseiller d’arrondissement en 1806, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1822, conseiller général nommé de 1823 à 1833, élu par le canton d’Ambérieu de 1833 à 1842. Ses minutes, qui recouvrent les années 1811 à 1831, sont conservées aux archives de l’Ain sous les cotes 3 E 13364 – 13397. Il est mort à Ambérieu le 4 avril 1857.
Vicaire Léopold. Conseiller d’arrondissement. Notaire, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu cité de 1858 à sa démission en 1867.
Vicard Claude. Maire. Né à Massieux, fils de François Vicard et de Marguerite Cugnet. Maire de Massieux de 1827 à 1833. Il est mort à Massieux le 29 juin 1865, à l’âge de 80 ans.
Vicard Henri. Maire MRP de Genay élu en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965, avant le rattachement de la commune au département du Rhône.
Vicard Jean-Claude. Maire. Né à Massieux le 26 mai 1863, fils de Claude Vicard (voir notice) et de Claudine Manecy. Adjoint de Massieux élu en mai 1904, maire (républicain de gauche) en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929.
Vidal Pierre Joseph (Bidal). Maire. Né à
Nantua le 20 février 1762, fils de Jean Louis Vidal et de Marie
Lapicotière. Marchand, maire de Tossiat nommé par arrêté du préfet de
Coninck du 13 fructidor an onze (31 août 1803), démissionnaire et
remplacé par arrêté du 15 nivôse an XII (6 janvier 1804). Il est nommé
membre du conseil municipal par arrêté du 6 nivôse an XIII (27 décembre
1804). Nommé à nouveau maire, pendant les Cents-Jours, en juin, juillet
et août 1815. Il est mort à Tossiat le 19 novembre 1839.
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les
maires de Tossiat, par Claude Guy.
Vidalenc Jean. Maire de Bouvent élu en mars 1959, remplacé en 1965.
Vidart Charles Alfred (Jules Charles Alfred). Maire. Né à Divonne le 5 janvier 1847, fils de Paul Jean Baptiste Vidart, docteur en médecine, et de Jeanne Henriette Emma Binet. Rentier, maire de Divonne élu le 9 mars 1879, à la démission de François Joseph Roland, et réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’en 1888, décédé en 1912.
Vidaud de la Tour Gabriel de, comte de Bâtie, marquis de Velleron (Aimé Marie Joseph Gabriel). Maire. Né à Grenoble le 16 mars 1776, fils de Jean Jacques Vidaud de la Tour (1737-1794), comte de la Bâtie-Biviers, châtelain de Montbives, avocat, procureur général à Grenoble, premier président à la cour, guillotiné à Avignon en 1794, - et de Marie Josephte Louise Sophie de Cambis de Farques, marquise de Velleron (1744-1776). Maire* *de Montceaux nommé de 1828 à 1830. Il est mort à Grenoble le 5 mars 1834. Il avait la réputation, à Grenoble, d’être un saint homme et de s’intéresser aux bonnes œuvres.
Videt. Maire de Belmont incarcéré par arrêté de Gouly du 6 nivôse an II (26 décembre 1793), élargi le 23 (12 janvier) comme victime de la calomnie. Il avait le tort d’être le beau-frère du sans-culotte Pierre Torombert (voir notice). Il est remplacé par Étienne Carraz par arrêté de Gouly signé à Belley le 7 nivôse an II (27 décembre 1793). Un Claude François Videt, homme de loi, est adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Viennois François Léopold. Maire. Né le 2 septembre 1812, fils de François Viennois, bourgeois, et de Jeanne Marie Roux. Rentier au hameau de Bublanne, maire de Châtillon-la-Palud nommé en 1860, renouvelé en août 1865, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, démissionnaire et remplacé le 14 octobre 1877.
Viénot Marcel. Maire. Président de la délégation spéciale de La Boisse nommé le 28 janvier 1945, maire (socialiste) élu le 18 mai 1945, réélu le 19 octobre 1947, 5 mai 1953, 5 avril 1959, 21 mai 1965 et 25 mars 1971 jusqu’aux élections de 1977. Candidat (FGDS) aux cantonales de Montluel les 24 septembre et 1er octobre 1967, pour la succession d’Auguste Chaunier élu depuis 1912 et qui ne se représente pas, il obtient au deuxième tour 3434 voix contre 3523 à Marcel André, maire de Crépieux, et 1841 à Jean-Charles Meiffre, maire de Miribel.
Viénot Michel. Maire. Né le 21 mars 1946, professeur, 2e adjoint de Thil en mars 1983, maire en mars 1989 (socialiste), réélu en juin 1995 (PS) et mars 2001 (PS). Candidat en 5e position sur la liste Majorité présidentielle conduite par Dominique Saint-Pierre aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il a été premier secrétaire de la fédération socialiste de l’Ain.
Viénot de Vaublanc A.F. Conseiller général. Magistrat, retiré à Saint-Didier-d’Aussiat, conseiller général élu par le canton de Montrevel de 1834 à 1842.
Viette Jean Baptiste. Agent municipal de Divonne en l’an VII, jusqu’à la restauration des maires en l’an VIII.
Vieudrin Jean. Agent municipal de Journans élu en l’an V, remplacé en l’an VII.
Vieudrin Jean. Maire de Niévroz nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1840.
Vieux Alexandre. Conseiller général. Né le 23 mai 1895, marchand de biens, président de l’Union fédérale des Anciens combattants, conseiller général (radical-socialiste) du canton de Bourg élu le 30 septembre 1945 jusqu’à à sa mort en février 1946.
Vieux Claude. Maire. Né à Boissey le 4 juin 1753, fils de Jean Vieux et de Louise Pelletier. Cultivateur, agent municipal de Boissey cité en l’an V, remplacé en l’an VI, élu à nouveau en l’an VIII, remplacé, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800), remplacé en 1808. Il est mort à Boissey le 19 mars 1825. Un Jean Vieux, laboureur, avait été député de cette localité le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Vieux Étienne François. Maire. Prêtre, maire de Treffort cité le 21 décembre 1792. Il démissionne pour devenir juge de paix du canton.
Vieux Jean-Marie. Administrateur du département. Député de Treffort pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Administrateur du département démissionnaire le 3 juillet 1793 pour devenir juge de paix. C’est à ce titre et à celui d’officier de police et sûreté du canton de Treffort qu’il constate sur la route de Bourg à Saint-Étienne-du-Bois le décès des terroristes de Bourg le 30 germinal an III (19 avril 1795). Il est toujours juge de paix en 1806.
Vieux Michel. Maire. Né le 12 février 1947, premier adjoint d’Arbigny élu maire le 14 mars 2008. Cinquième vice-président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux élu le 14 avril 2008.
Vieux Benolliet Joseph (il signe Benolliet). Agent municipal. Adjoint à l’agent municipal de Peyrieu élu agent municipal en l’an VI, remplacé en floréal an VII.
Vignacourt Guy. Maire. Né le 26 juillet 1937, maire de Genouilleux élu en mars 2001 (DVG).
Vignand François. Maire de Brénaz nommé en 1810, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en 1821.
Vignand François Rosély. Maire. Adjoint de Brénaz élu en mai 1888, maire élu le 20 mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, remplacé en 1902.
Vignand Frédéric. Maire. Né le 27 mai 1816, cultivateur, élu, en tête de liste, le 22 novembre 1874 au conseil municipal de Brénaz, nommé adjoint par arrêté du 26 mai 1876, élu maire le 12 octobre 1876, adjoint élu le 21 janvier 1878, réélu le 18 mai 1881, maire en 1882, adjoint en mai 1884, remplacé en 1888.
Vignand Martin. Maire de Brénaz nommé en 1831, jusqu’en 1852.
Vignand Philippe Auguste. Maire de Brénaz, élu en 1902, réélu en mai 1904, remplacé en 1908.
Vignand Simon. Maire. Né à Rossillon le 29 mars 1792, fils de Marin Vignand et d’Angélique Dufour. Maire de Rossillon nommé de 1834 à 1837. Il est mort à Rossillon le 14 septembre 1859.
Vignard Claude. Maire. Né à Saint-Jean-de-Thurigneux le 25 janvier 1811, fils de Claude Vignard et de Benoite Carlet. Rentier (1000 F de revenus en 1874), adjoint de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé par arrêté du 16 février 1874, maire élu le 8 octobre 1876, adjoint le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Vignard Daniel. Maire. Né le 25 juin 1949, directeur d’établissement, maire de Savigneux élu en mars 2008.
Viguier Raymond Marie. Conseiller de préfecture. Né le 4 février 1881, conseiller de préfecture de l’Ain nommé du 21 février 1912 au 3 mars 1914. Chef du cabinet du préfet de la Corse le 5 mars, il est mort pour la France le 6 octobre 1915.
Vilan Jean. Maire de Balan nommé par arrêté du 12 vendémiaire an XII (5 octobre 1803), décédé et remplacé par arrêté du 21 messidor an XII (10 juillet 1804).
Villaine Élie de. Maire (conservateur) de Beauregard, élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925.
Villain de Saint-Hilaire. Sous-intendant militaire en retraite, adjoint du 6e arrondissement de Paris, nommé sous-préfet de Belley le 9 août 1849, il n’accepte pas ce poste et démissionne de son poste d’adjoint.
Villancher Jean. Principal clerc d’avoué, membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Mouvement de libération nationale. Membre de la délégation spéciale de Bourg mis en place par arrêté du 6 octobre 1944. 4e adjoint de Bourg élu le 6 décembre 1945, après la mort de Gabriel Parisot.
Villant Joseph. Maire de Sainte-Croix nommé de 1838 à 1843.
Villard Ambroise. Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1860, industriel, maire de Vanchy élu en mai 1904. En 1907, la commune prend le nom du hameau de Coupy. Villard est élu maire de Coupy en mai 1908, réélu en mai 1912. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 31 juillet 1904, en remplacement d’Achille Moine décédé, contre Lacroix. Réélu le 28 juillet 1907 et le 3 août 1913 (radical).
Villardier Jean-Baptiste. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mai 1888, remplacé en 1892.
Villardier Vincent. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Beynost élu en l’an VIII, remplacé la même année.
Ville Jean. Maire. Conseiller municipal de Saint-Maurice-de-Gourdans, délégué dans les fonctions de maire à titre provisoire, pendant l’empêchement de Joanny Crost, par décision préfectorale du 13 mars 1943.
Villedieu Jean. Maire de Pressiat, élu le 29 août 1946, réélu en octobre 1947 (SFIO), jusqu’en 1953.
Villefranche Alfred. Maire. Né à Riom le 23 septembre 1859, fils de Jacques Melchior Villefranche (1829-1904), directeur au télégraphe puis journaliste (il a écrit notamment Pie IX, sa vie, son histoire, son siècle, Vitte et Perrussel Lyon 1878), et d’Émilie Bossel (1837-1923). Avocat, il succède à son père à la direction du Journal de l’Ain. Maire de Guéreins élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, remplacé en 1912, réélu en mai 1935, jusqu’à son décès à Bourg le 12 décembre 1942.
Villermet. Voir Vuillermet.
Villermet Jean-François. Maire. Né en 1828, cultivateur, maire de Challex élu en mai 1871, remplacé en février 1874.
Ville-Suzanne Jean Marie Henry Clément de. Conseiller de préfecture-secrétaire général. Né le 1er janvier 1826, nommé le 9 août 1855 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, le 30 décembre 1858 conseiller de préfecture de l’Hérault, en 1862 sous-préfet de Murat, en 1864 sous-préfet d’Yvetot et révoqué le 14 septembre 1870.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Villette Étienne Joseph Marie Antoine François Victor de. Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 9 janvier 1787, fils d’Antoine Marie Victor de Villette, placé sur la liste des émigrés par arrêté du directoire de l’Ain du 25 août 1792, et d’Hélène Alexis Noyelle de Mons. Maire de Saint-Just nommé de janvier à novembre 1814. Il signe Devillette.
Villier Alexandre (Pierre Marie François Marie Alexandre). Maire. Né vers 1819, notaire, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en 1860, remplacé en 1862.
Villier Benoit. Maire. Né le 1er janvier 1754, notaire à Saint-Julien-sur-Veyle et à Biziat de 1782 à 1818. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par son fils Jean Joseph Villier (voir notice) en mai 1813. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 15 février 1819.
Villier Claude. Maire. Né à Chaveyriat le 26 juin 1762, fils de Louis Villier et d’Élisabeth Sinardet. Laboureur, maire de Chaveyriat cité en 1791. En l’an III il est officier municipal. Il signe tous les actes comme maire du 29 avril 1815 à son remplacement par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816. Décédé à Chaveyriat le 25 avril 1825.
Villier François. Maire d’Ars élu le 2 décembre 1792. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).
Villier Jean. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Veyle le 13 août 1825, fils de Louis Villier et de Françoise Monnier. Rentier (5000 F de revenus en 1874), maire de Saint-Julien-sur-Veyle nommé en 1865, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé en mars 1883.
Villier Jean. Maire de Rancé élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste). Voir Villier Jean-François.
Villier Jean-Claude. Maire de Toussieux élu le 15 mai 1904, réélu en mai 1908, mai 1912, remplacé en décembre 1919.
Villier Jean-François. Maire. Adjoint de Rancé élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire (républicain de gauche) en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929, remplacé en 1932, réélu en mai 1935.
Villier Jean-Joseph. Maire. Notaire de 1816 à 1833, fils de Benoit Villier (voir notice), nommé maire de Saint-Julien-sur-Veyle en mai 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816 par son neveu Louis Villier (voir notice). Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 20 août 1823, jusqu’en mars 1833. Un Jean François Villier est nommé adjoint par arrêté du 17 février 1816.
Villier Joseph. Maire. Fils de François Villier et de Benoite Lager ( ? ) dite Pioud. Cultivateur, maire* *de Saint-Julien-sur-Veyle de mars 1833 à 1839. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 22 février 1843, à l’âge de 51 ans.
Villier Julien. Maire (radical-socialiste) de Saint-Julien-sur-Veyle élu en1927, réélu en mai 1929.
Villier Louis. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Veyle le 9 juin 1782, fils de Pierre Villier (voir notice) et d’Anne Chambard (1759-1800). Cultivateur, maire* *de Saint-Julien-sur-Veyle nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, remplacé le 11 mai de la même année, puis nommé de 1848 à 1852. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 28 décembre 1855, à l’âge de 74 ans.
Villier Pierre. Agent municipal. Fils de Pierre Villier (décédé en 1777) et de Marie Claudine Rabuel. Agent municipal* de Saint-Julien-sur-Veyle élu en l’an IV, remplacé en germinal an VII. *
Villier Roger. Maire. Né le 15 décembre 1926, maire de Rancé élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DVG).
Villiers Jean-Claude. Maire. Notaire, maire de Perrex nommé en mai 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mars 1823.
Villion Claudius. Maire. Né le 26 décembre 1896, 1er adjoint de Virignin en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’aux élections de mai 1953.
Villion Étienne. Maire. Adjoint de Civrieux cité en 1812, maire nommé en octobre 1830, jusqu’à son décès à Civrieux le 13 janvier 1831, à l’âge de 62 ans.
Villion Joseph. Maire. Né à Civrieux le 20 juillet 1812, fils d’Étienne Villion (voir notice) et de Marie Archer. Cultivateur, adjoint de Civrieux nommé de 1865 à 1871, élu maire en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1878.
Vinay Victorin. Maire. Médecin, maire de Villieu le 29 janvier à mai 1945, réélu le 17 mars 1953 (CNI) jusqu’en mars 1959.
Vincent. Membre du directoire du district de Trévoux cité le 3 floréal an III (22 avril 1795).
Vincent André. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chaleins le 17 août 1848, adjoint de Savigneux élu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 et mai 1925 jusqu’en 1929 (républicain de gauche). Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 10 novembre 1907 contre Bourdon, en remplacement de Benoît Morel élu conseiller général. Réélu, sans concurrent, le 3 août 1913 et le 14 décembre 1919, il est remplacé en 1925.
Vincent Antoine. Agent municipal. Nommé agent municipal de Cressin-Rochefort par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu.
Vincent Armand. Maire. Président du comité local de libération de Corcelles nommé par arrêté du 23 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Vincent Benoît. Agent municipal. Né à Corcelles le 21 mars 1758, fils de Jean-Baptiste Vincent (1716-1798) et de Claudine Roux Aimard (1723-1790). Agent municipal* *de Corcelles élu en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Corcelles le 4 janvier 1825.
Vincent Benoît. Maire de Villemotier nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 28 avril 1818, reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1834.
Vincent Ernest. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Dortan le 24 février 1878, fils d’Alexandre Vincent, tourneur, et de Marie Regaud. Industriel et négociant, maire de Dortan élu en cours de mandat après 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (républicain), le 19 mai 1912 (républicain de gauche) et en décembre 1919 (républicain de gauche). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax le 14 décembre 1919, remplacé en 1925. Il est mort à Oyonnax le 30 octobre 1952.
Vincent Francisque.* Maire*. Cultivateur, maire de Corcelles élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (républicain de gauche), remplacé en 1919, réélu en cours de mandat (radical), puis en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et mai 1935.
Vincent François. Maire. Premier adjoint de Lompnieu en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en décembre 1950, à la mort d’Eugène Gonguet. Réélu le 10 mai 1953 (divers gauche) jusqu’en 1959.
Vincent Jean-Baptiste.* Maire*. Négociant, maire de Corcelles élu en 1895, réélu en mai 1896, remplacé en 1900, réélu en 1903, le 15 mai 1904 (progressiste), remplacé en 1908.
Vincent Juliette. Conseillère régionale. Née le 9 février 1936, agricultrice, élue en quatrième position sur la liste Pour une majorité de progrès avec le Président de la République, présentée par le PS et le MRG et conduite par Jean Moreteau, le 16 mars 1986 jusqu’en 1992. Candidate (PS) aux législatives de la 3e circonscription du 5 juin 1988, elle recueille 31,14 % contre Charles Millon. Candidate (DVG) au premier tour des cantonales du 22 mars 1992, elle recueille 14,91 % des voix.
Vincent Louis. Maire de Saint-Martin-de-Bavel de 1848 à 1852.
Vincent Louis (Louis Marie). Maire. Né à La Balme le 10 décembre 1827, fils de Laurent Vincent et de Louise Foray, fermiers à la grange du Sappey. Cultivateur, maire de Labalme nommé en 1865, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1874, démissionnaire et remplacé le 27 mai 1876.
Vincent Pierre. Maire. Né à Champdor le 18 février 1942, entrepreneur, maire de Champdor du 17 mars 1989 au 17 juin 1995.
Vincent Pierre Alexis. Maire de Corcelles nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), démissionnaire pour cause d’infirmités et remplacé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803).
Vincent Raymond. Maire de Corcelles en mai 1945 jusqu’en octobre 1947 (radical de gauche).
Vincent René. Maire de Saint-Vulbas élu en mars 1983.
Vincent Robert. Maire de Sathonay-Camp élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche), avant le rattachement de la commune au département du Rhône en 1967. Il est réélu en mars 1971 jusqu’en 1977.
Vincent Xavier. Maire. Fils de Juliette Vincent (voir notice), maire de Saint-Martin-de-Bavel élu en mars 2008. Suppléant de Pascale Guillon élue conseillère générale (DVG) du canton de Virieu-le-Grand les 20 et 27 mars 2011.
Vincent de Lormet Marie Nicolas Alfred. Conseiller général, parlementaire. Né à Bourg le 18 décembre 1799, conseiller général élu par le canton de Ceyzériat de 1852 à 1854, président du conseil général en 1852 et 1853, candidat officiel élu au Corps législatif par la 1re circonscription de Bourg le 29 février 1852 par 17781 voix sur 19125 votants et 31028 inscrits contre 1116 à Jean-Stanislas Bochard, ancien élu en 1849. C’était, dit un biographe, « un symbole de nullité ». Démissionnaire, il est remplacé par Benoit-Champy le 7 janvier 1855. Il est mort à Bourg le 19 novembre 1872.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Vincent de Panette Jean-François de. Parlementaire. Né à Trévoux le 14 mai 1739, fils de Gaspard de Vincent (1686-1752), seigneur de Panette, Chanteins et la Breille, capitaine d’infanterie au régiment de Châtelet en 1714, bailli et capitaine des chasses de Dombes, et d’Anne Chevalier, dame de Château-Garnier. Chevalier, seigneur de Panette, la Breille, Chanteins, Villeneuve, Château-Garnier et La Sidoine, syndic de la noblesse de Dombes en 1789, il est élu député de la noblesse de la sénéchaussée de Trévoux aux Etats généraux. Sa seule intervention, en date du 30 juin 1789, est une protestation contre le vote par tête. Il est mort à Lyon le 8 février 1802.
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire de la Principauté et « Souveraineté de Dombes » (Ain). – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Vincent-Falquet Jacques. Maire. Né le 18 décembre 1950, maire d’Hotonnes élu en mars 2008.
Vincent-Genod Bernard. Maire. Né le 16 mars 1946, instituteur, maire communiste de Dortan, élu en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.
Vinel François (fils). Maire. Né à Peyrieu le 23 mai 1750 (avec son jumeau Nicolas), fils de Benoit Vinel et d’Anthelmette Billiémaz. Adjoint de Peyrieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 avril 1825, jusqu’en 1834.
Vinel Jean Joseph. Maire. Né à Peyrieu le 13 novembre 1815, fils de Louis Vinel (voir notice) et de Jeanne Anthelmette Demigieux (1794-1856). Maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1884, remplacé en 1886. Il est mort au hameau de Cessieu le 9 juin 1887.
Vinel Louis. Maire. Né à Peyrieu, hameau de Nanthuy, le 8 janvier 1792, fils de François Vinel (voir notice) et d’Anthelmette Dumoulin (Dumolin). Meunier, maire de Peyrieu nommé en 1838, élu le 30 avril 1848. Son élection est annulée par la commission départementale le 11 mai, car il avait un procès avec la commune. Le 28 mai, lors de nouvelles élections, Vinel obtient 126 suffrages sur 176. Il est mort à Nanthuy le 14 novembre 1858.
Vingtrinier Jacques. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 17 mai 1820, fils d’Artus Vingtrinier (1794-1827), chapelier à Lyon, et de Madeleine Rolle (1796-1820). Cousin de l’écrivain Aimé Vingtrinier (1812-1903). Élève d’Auguste et d’Hippolyte Flandrin, puis d’Ingres à Paris, il épouse Jeanne Marie Gabrielle Rouyer (1819-1899), fille de Gaspard Rouyer, juge d’instruction à Nantua, et se fixe à Menestruel sur la commune de Poncin où, tout en gérant ses propriétés, il peint des portraits et des motifs religieux. Maire de Poncin nommé par décret impérial du 26 août 1865, reconduit en août 1870, élu en mai 1871, nommé par décret du 7 février 1874, remplacé par décret du 9 février 1878. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin en 1867, cité lors de sa nomination comme secrétaire par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869. Il avait été nommé suppléant du juge de paix du canton de Poncin le 16 septembre 1867. Il est mort à Poncin le 15 juillet 1887. C’est le père d’Emmanuel Vingtrinier (1850-1931), journaliste et écrivain et de Joseph Vingtrinier (1856-1929), rédacteur à l'Express et au Nouvelliste à Paris.
BIBLIOGRAPHIE : E. Hardouin-Fugier et E. Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du XIXe* siècle en Bugey*, Centre d’art contemporain de Lacoux, 1980.
Violand Claude Antoine. Maire d’Ambutrix nommé par arrêté du préfet Bossi 12 germinal an XIII (2 avril 1805), démissionnaire et remplacé par arrêté du 16 prairial an XIII (5 juin 1805).
Violand Claude François (Violland). Maire. Né à Vaux-Févroux, hameau de Vaux, le 28 mars 1746, fils d’Étienne Violand et de Marthe Prévot. Maréchal-ferrant, maire* *d’Ambutrix en l’an III, remplacé en l’an IV. Il est mort à Ambutrix le 30 avril 1827.
Violet Joseph (Joseph marie Clément Luc).* Maire*. Né à Saint-Rambert le 15 mars 1879, fils de Claudius Violet, caissier de la filature, et d’Élisabeth Compare, dite Elsa. Premier adjoint de Saint-Rambert-en-Bugey élu en mai 1935, maintenu par arrêtés préfectoraux des 7 et 17 mars 1941, maire en 1942. Il est mort à Saint-Rambert le 28 août 1953.
Violland Alphonse. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 4 octobre 1840, fils de Jean Claude Violland et de Sophie Peillod. Négociant en vin, adjoint de Vaux-en-Bugey élu le 12 octobre 1876, élu maire le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882. Il est mort à Vaux le 3 mai 1898.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Violland Claude. Maire. Né vers 1806, fils de Claude François Violand et de Marie-Louise Paccallet. Maire d’Ambutrix de 1837 à 1840.
Vion Charles. Maire de Neyron nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800).
Vion Delphin Justin.* Maire*. Cultivateur, maire de Lalleyriat élu le 20 octobre 1912 (républicain).
Vion Dury Claude. Maire. Né vers 1754, fils de François Vion Dury et de Jeanne Berthet Bondet. Maire de Lalleyriat nommé par arrêté du préfet Ozun du 2 prairial an VIII (22 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 18 messidor an XII (7 juillet 1804).
Vion Dury Joseph. Maire. Né à Lalleyriat le 24 germinal an II (13 avril 1794), fils de Claude Vion Dury (voir notice) et de Claudine Marie Jacquiot. Maire de Lalleyriat de 1837 à sa mort à Lalleyriat le 9 septembre 1847, à l’âge de 53 ans.
Vion Dury Raymond. Maire. Né le 29 septembre 1922, restaurateur, 1er adjoint de Lalleyriat en mai 1953, maire en mars 1954, réélu en mars 1959, mars 1965 (ALIM), mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (UDF).
Vionnet César. Maire. Né à Villemotier le 8 août 1753, fils de Joseph Nicolas Vionnet, notaire royal et châtelain d’Attignat, et de Jeanne Blandon. Notaire à Villemotier de 1778 à 1818. Député de cette paroisse pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Nommé maire nommé par arrêté d’Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794). Nommé au conseil du district par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Agent municipal cité en 1797. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny, écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797): « Observations sur (sa) moralité: Ce citoyen est très instruit. Pour cette raison, il est l’ennemi des royalistes et notamment des prêtres insoumis ».
Virard Philippe. Conseiller général. Né le 21 février 1959, médecin, adjoint au maire d’Hauteville, conseiller général (MDC) du canton d’Hauteville-Lompnes élu le 22 mars 1988, avec 51,8 % des voix contre le sortant, Bernard Argenti UDF). Il ne se représente pas en mars 2002. Tête d’une liste de la gauche plurielle aux municipales d’Hauteville-Lompnes en mars 2001, il échoue avec 48,85 % des voix contre Bernard Argenti (51,15 %). Candidat (Pôle républicain) aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la 3e circonscription, avec 7,92 % au premier tour. Candidat (PC) au premier tour des législatives du 10 juin 2007 dans la 3e circonscription, il obtient 4,99 % des voix. Président de la communauté de commune du plateau en 2008. Candidat (PC) au premier tour des sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 3,94 % des voix des grands électeurs. Candidat en huitième position départementale sur la liste du Front de gauche au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010.
Vire François. Maire de Rignat de mars 1959 à 1965.
Viret Jean-Marie. Maire. Né à Mollon le 26 (ou le 20) avril 1841, fils de François Viret, cultivateur, et de Marie Claudel. Cultivateur (1500 F de revenus en 1874), maire de Mollon nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et le 20 juin 1888, remplacé en juillet 1890.
Virignin Anthelme. Conseiller d’arrondissement. Né le 30 octobre 1834, notaire à Belley de 1861 à 1895, adjoint de cette commune nommé par décret du 18 mai 1867, conseiller d’arrondissement élu par le canton de Belley le 8 octobre 1871 jusqu’en 1877.
Virignin Jean-Marie Ernest.* Maire*. Né à Ceyzérieu le 9 décembre 1847, fils de Jean Anthelme Virignin, propriétaire, et de Rose Guy. Géomètre, maire de Ceyzérieu élu en mai 1884, réélu en mai 1888, mai 1892 et mai 1896 jusqu’aux élections de mai 1900, date à laquelle il est conseiller municipal jusqu’en 1904.
Vital Anthelme. Agent municipal d’Izenave en l’an VI.
Vital Grégoire. Agent municipal. Né vers 1767, cultivateur, agent municipal d’Izenave élu en l’an IV.
Vital Jean Anthelme. Maire d’Izenave nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 avril 1818, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Vital Jean-François. Maire. Né en 1820, cultivateur, maire d’Izenave élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en 1871.
Vital Jean-Jacques. Maire. Né en 1800, fils de Siméon Vital, cultivateur, et de Modeste Bulliod. Cultivateur, maire d’Izenave élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé à Izenave le 2 décembre 1874, à l’âge de 74 ans
Vital Marc. Maire. Né le 16 juillet 1928, cultivateur, maire d’Izenave en mars 1977 (indépendant), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Vital Siméon Anthelme. Maire d’Izenave nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 avril 1818. (Il signe Anthelme Vital).
Vital-Durand Gabriel.* Maire*. Né le 21 juillet 1950, médecin, maire d’Ornex en juin 1995 (UDF), remplacé en 1998.
Vital-Durand Jean-Paul. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mars 1983 et remplacé en cours de mandat.
Viton Christian. Sous-préfet de Belley nommé par décret du 10 mai 1988, installé le 4 juillet. Il quitte ses fonctions le 13 juin 1989.
Viton François. Maire. Officier de santé ou chirurgien, agent municipal de Villebois élu en 1795, cité jusqu’au 22 frimaire an IV (13 décembre 1795).
Vitry François. Maire de Misérieux élu en 1936, réélu en mai 1935 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste).
Vitte Célestin. Maire. Né à Feillens le 9 décembre 1889, fils de Jean Baptiste Victor Vitte (1857-1931), cultivateur, et de Joséphine Bouchoux (1866-1959). Cultivateur, maire de Verjon en 1933, réélu en mai 1935 jusqu’à sa mort à Verjon le 10 février 1936.
Vitte Étienne. Maire. Né à Rossillon le 6 janvier 1773, fils de Jean Vitte et de Claudine Desportes. Capitaine retraité, maire de Rossillon de 1837 à 1842, adjoint nommé en 1846, reconduit en 1848 et le 15 juillet 1852. Il est mort à Rossillon le 29 décembre 1856.
Vitte Ferdinand (Prosper Ferdinand). Maire. Né vers 1838, géomètre expert, maire de Lescheroux élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904.
Vitte Jean. Maire de Cormoz vers 1947.
Vitte Jean Marie. Maire. Né à Cormoz le 7 février 1782, fils de Joseph Vitte (voir notice) er de Jeanne Marie Bouvier. Marchand, maire de Cormoz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en juin 1815. Il est mort à Cormoz le 28 mai 1835.
Vitte Jean Marie Philibert. Maire. Né à Cormoz le 5 mai 1811, fils de Jean Marie Vitte (voir notice) et de Marie Claudine Maitrepierre. Frère de Jean Marie Victor Vitte (voir notice). Marchand drapier, maire de Cormoz nommé en 1844, remplacé en juin 1848. Il est mort à Cormoz le 7 novembre 1886.
Vitte Joseph. Maire. Né à Cormoz le 20 août 1753, fils de Nicolas Alexis Vitte dit Macon, tisserand, et d’Anne Marie Macon (1722-1788). Tisserand, agent municipal de Cormoz élu en l’an VI, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800), nommé maire par arrêté du même du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), jusqu’en 1815. Il est mort à Cormoz le 3 mars 1929.
Vitte Joseph Marie. Maire. Né à Cormoz le 12 novembre 1842, fils de Jean Marie Philibert Vitte (voir notice) et de Marie Françoise Rosalie Fortunée Bouchoux (1817-1892. Frère de Jules Joseph Vitte (voir notice). Cultivateur, maire de Cormoz élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Il est mort en 1915.
Vitte Joseph Marie Victor (Joseph Victor). Maire. Né à Cormoz le 8 juin 1809, fils de Jean Marie Vitte (voir notice) et de Marie Claudine Maitrepierre. Frère de Jean Marie Philibert Vitte (voir notice). Cultivateur, maire de Cormoz élu en juin 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Vitte Jules Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Cormoz le 14 décembre 1835, fils de Jean Marie Philibert Vitte (voir notice) et de Marie Françoise Rosalie Fortunée Bouchoux (1817-1892). Élève des collèges de Meximieux et de Belley, il fait ses études à Lyon, puis à Paris, où il est reçu docteur en médecine le 29 novembre 1862 avec une thèse titrée Les maladies charbonneuses. Installé à Saint-Julien-sur-Reyssouze, il est nommé maire le 27 avril 1875, à la démission de Charles Marie Joseph Pitre, puis élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881. Il démissionne en septembre de la même année. Réélu en mai 1896, il décède à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 29 juillet 1898. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes le 30 juillet 1876, en remplacement de Charles Pitre décédé. Réélu le 4 novembre 1877, il est remplacé en 1883.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.
Vitte Marius (Étienne Marius Edmond). Maire. Né à Rossillon le 2 septembre 1851, fils de Philibert Vitte (voir notice) et de Claire Stéphanie Désirée Deville. Adjoint de Rossillon élu en mai 1896, maire en 1898, à la mort d’Henri Bidault. Réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919, remplacé en 1921.
Vitte Maurice. Maire de Domsure élu en mai 1904, réélu en mai 1912.
Vitte Paul. Maire. Né à Verjon le 1er septembre 1920, agriculteur, conseiller municipal de Verjon élu depuis le 19 octobre 1947, maire le 15 mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG) jusqu’en 1977, 1er adjoint en mars 1983, élu maire en cours de mandat en 1984, réélu en mars 1989 jusqu’en juin 1995.
Vitte Philibert (Philibert Antoine). Maire. Né le 24 mars 1819, fils d’Étienne Vitte (voir notice) et de Claire Dufour. Huissier, adjoint de Rossillon élu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, nommé maire le 24 mai 1876, révoqué le 8 octobre 1877, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Vittori Michel. Maire, conseiller général. Né le 6 mars 1917, comptable agréé, maire de Trévoux élu le 21 mars 1971 (UDR), réélu en mars 1977 (RPR) et mars 1983, sa liste réunissant au premier tour 44,73 % des suffrages contre 37,65 % à la liste de gauche conduite par Michel Raymond et 17,65 % à la liste de la DVD Mme Guimet et au deuxième tour 45,72 % contre 42,69 % à celle de Michel Raymond et 11,58 % à la liste DVD. Aux élections de mars 1989, il est handicapé par la maladie et sa liste, gênée par la présence d’une liste du Front national qui a deux élus et par une liste de son concurrent RPR, le docteur Desmonceaux qui a quatre élus, est devancée par celle du conseiller sortant socialiste, Michel Raymond. Élu en 1970 conseiller général UDR du canton, le premier de cette famille politique au conseil général, en battant Émile Dubuis, il est battu en 1976 dans une quadrangulaire par Edmond Large (PS). Candidat UNR aux législatives dans la troisième circonscription (Ambérieu Trévoux) les 18 et 25 novembre 1962, il obtient 10656 voix au premier tour sur 37084 suffrages exprimés et 13514 au second tour contre 8674 au communiste Henri Petitpas et 17088 au MRP Émile Dubuis qui est élu. Les 5 et 12 mars 1967, il est le suppléant de Guy de la Verpillière qui bat Émile Dubuis (MRP), ainsi qu’en 1973. Le 22 mars 1992, il se présente encore aux cantonales et « avec 6,86 % il aura fait un petit tour avant de s’en aller sur la pointe des pieds » (Le Progrès, 22 mars 1992). Il a été secrétaire fédéral de l’Ain du RPR et membre du Conseil économique et social.
Vivet Joseph. Maire. Agent municipal de Villebois cité entre frimaire an IV (décembre 1795) et germinal an V (février 1797).
Vivet Joseph. Maire. Né le 23 août 1793, propriétaire, adjoint de Villebois nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé le 27 mars 1858, au décès de Jean-Baptiste Farnoux. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 20 janvier 1862.
Viviand Ambroise dit Tarvenu. Maire. Né au Grand-Abergement vers 1761, tailleur de pierre, maire du Grand-Abergement élu le 4 décembre 1791 jusqu’en décembre 1792, puis agent national de la commune. Président de l’administration du canton du Grand-Abergement cité en l’an VII.
BIBLIOGRAPHIE : A. Abbiateci,* La plume et le rabot*, 1996.
Vivier. Maire de Nattages cité le 21 juin 1791.
Vivier François. Maire. Adjoint de Saint-André-d’Huiriat élu en mai 1896, réélu en mai 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Vivier François. Maire de Nattages élu en mai 1935, remplacé en cours de mandat par son premier adjoint. Il a trouvé la mort le 8 septembre 1940 lors du naufrage d’un bac à traille installé sur le Rhône après le dynamitage du pont de Saint-Didier, en face de Yenne. Cinq personnes avaient péri, emmenés par le tourbillon de ma « meuille du chien ». Le corps de François Vivier fut retrouvé deux mois plus tard, le 5 octobre, à Ternay en aval de Lyon. (Le Bugiste des 14 septembre et 5 octobre 1940).
Vivier Georges. Maire. Originaire de Clémenciat, propriétaire au bourg de Vonnas, maire de cette cité en 1891 et 1892. Il est mort le 18 avril 1899, à l’âge de 70 ans.
Vivier Jacques. Maire de Laiz d’avril 1848 à 1851.
Vivier Jean.* Maire.* Né à Laiz le 29 avril 1839, fils de Michel Vivier (1795-1859), propriétaire, et de Marie Claudine Dégletane. Petit-fils de Michel Vivier (voir notice) et de Benoite Prost. Propriétaire, nommé en septembre 1870 par le gouvernement de la défense nationale président d’une commission de 12 membres chargée de l’administration de Laiz, élu maire en 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, démissionnaire en octobre 1891.
Vivier Michel. Maire. Né à Laiz le 30 novembre 1749, fils de François Vivier (1720-1763) et de Marie Goyon (1728-1787). Premier officier municipal de Laiz élu le 28 février 1790, maire élu en 1792, remplacé en l’an III, nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 brumaire an IX (25 octobre 1800), jusqu’en 1815 et de 1831 à 1837. Son nom figure sur une cloche de l’église posée en 1807.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.
Vivier Paul François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Laiz le 3 juillet 1844, fils de François Vivier, cultivateur, et de Benoite Longepierre. Notaire. Ses minutes ont été conservées pour les années 1887 à 1890. Maire de Saint-Trivier-de-Courtes nommé par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller d’arrondissement élu par le canton le 12 août 1883 contre Nicolas Prévost. Il est mort à Saint-Trivier-de-Courtes le 14 novembre 1920.
Viviet Alain. Maire. Né le 19 mai 1950, cadre comptable, adjoint de Malafretaz élu maire en mars 2008. Quatrième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008.
Voisin Maurice. Maire. Né le 18 juin 1948, maire* *(DVD) de Thoissey élu en mars 2008.
Voisin Michel. Maire, conseiller général, conseiller régional, parlementaire. Né à Replonges le 6 octobre 1944, expert-comptable, conseiller municipal de Replonges en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (CDS-UDF), juin 1995 (UDF-FD), mars 2001 (UDF) et mars 2008. Il ne se représente pas en 2014. Candidat aux cantonales de Bâgé-le-Châtel le 10 mars 1985 contre Hubert Pernin, il recueille au premier tour 25,21 % des voix. Il est élu conseiller général (UPF) du canton le 23 février 1992 au premier tour avec 67,96 % et réélu le 22 mars 1998 jusqu’en mars 2004. Vice-président du conseil général. Député UDF de la 4e circonscription de l’Ain le 12 juin 1988 avec 50,68 % au deuxième tour contre Noël Ravassard, réélu le 28 mars 1993 avec 71,99 % contre le FN André Clavel, le 1er juin 1997 (UDF-RPR) avec au deuxième tour 55,92 % contre 44,08 % à Michel Raymond (PS) maire de Trévoux. Président de l’Association des maires en mai 2001, après avoir été vice-président. Réélu aux législatives des 9 et 16 juin 2002 (UMP) avec au deuxième tour 63,45 % contre Michel Raymond (36,29 %). Conseiller régional (UMP), élu le 28 mars 2004, le premier de la section départementale de l’Ain de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Réélu (UMP) au premier tour aux législatives du 10 juin 2007, avec 53,14 % des voix. Réélu conseiller régional (UMP) le 21 mars 2010, le troisième de la section départementale de l’Ain de la liste UMP conduite par Françoise Grossetête. Président de l'UMP départementale élu en décembre 2010.
Voisin Yves. Maire. Né le 16 avril 1940, gérant de société, 1er adjoint de Beynost en mars 1983, maire le 2 décembre 1985, réélu le 17 mars 1989.
Voiturier Claude. Maire. Né à Chazey le 17 décembre 1817, fils de Joseph Voiturier (adjoint de Chazey-sur-Ain nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 janvier 1822 jusqu’en février 1827 et le 22 décembre 1836, maire en 1846, remplacé en 1848 ) et de Françoise Gandon. Cultivateur, maire de Chazey-sur-Ain du 23 janvier 1881 à sa mort le 12 octobre de la même année.
Voiturier Henri. Maire. Né à Chazey le 8 septembre 1848, fils de Claude Voiturier (voir notice), cultivateur, et de Françoise Coindre. Cultivateur, élu adjoint de Chazey-sur-Ain le 27 novembre 1881, maire le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, démissionnaire et remplacé en janvier 1889.
Voiturier Joseph. Maire de Chazey-sur-Ain élu en décembre 1912, réélu en décembre 1919 (conservateur) et le 24 mai 1925 (conservateur, puis républicain de gauche) jusqu’en 1929.
Volland Frédéric (Frédéric Victor).* Maire.* Né le 1er mars 1834, fils de Jean François Volland (1807-1879), cultivateur, et de Marie Louise Émilie Démorice. Petit-neveu de Paul Ambroise (voir notice). Petit-fils de Claude François Volland (1728-1785) et de sa seconde épouse Louise Marie Mathieux. Cultivateur, adjoint élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1888, maire élu en 1889, réélu en mai 1892 (républicain, progressiste), remplacé le 7 juillet 1895, réélu le 20 mai 1900 (républicain) et le 15 mai 1904 (républicain), remplacé le 5 février 1905.
Volland Paul-Ambroise, baron. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Matafelon le 17 décembre 1768, fils de Claude François Volland (1728-1785), avocat à la cour, et de Marie Anne Rosalie Alombert (1736-1774). Reçu avocat à Dijon, il s’engage dans l’armée du Rhin avec Joubert et devient intendant militaire. Ce dialogue avec l’Empereur est rapporté par de Saint-Hilaire: « Votre état? – Intendant, Sire. – Votre nom? – Volland. – Joli nom pour un intendant! – Je vous ferai observer, Sire, que mon nom s’écrit avec deux L. – Raison de plus, pour mieux voler ». Napoléon le fait baron de l’Empire. Rentré dans l’Ain, Volland est maire de Montanges de 1842 à décembre 1847 et conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon-de-Michaille de 1842 à 1845. Il meurt à Alger en 1848, en visite chez son neveu, Billet, colonel de gendarmerie.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – LH/2738/1.
Vollat Gaspard. Maire. Né vers 1815, fils de Joseph Marie Vollat (voir notice). Maire de Montagnieu nommé par arrêté du 26 août 1865.
Vollat Joseph Marie. Maire. Né vers 1779, fils de Philippe Vollat et de Marie Fiard. Maire de Montagnieu nommé de 1807 à 1816, nommé à nouveau par arrêté du 14 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1846. Il est mort à Montagnieu le 24 septembre 1853.
Vollerin Albert. Maire, conseiller général. Né à Béon le 3 mai 1911, fils de Cyrille Vollerin et de Marie Antoinette Decroze. Officier de gendarmerie, agriculteur, maire (radical) de Béon élu le 15 mars 1959, réélu en mars 1965, mars 1971 et en mars 1977, remplacé en 1983. Conseiller général radical-socialiste du canton de Champagne-en-Valromey de 1964 à 1976.
Vollerin Ernest (Jean Joseph Ernest). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lancrans le 11 juillet 1877, fils de Célestin Vollerin et de Joséphine Dérobert. Cultivateur, maire de Lancrans élu en décembre 1919 (réactionnaire), réélu en mai 1925 (réactionnaire, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste). Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 26 juillet 1925, réélu le 18 octobre 1931 et le 10 octobre 1937, jusqu’en 1940.
Vollet. Maire d’Izieu de 1827 à 1838.
Vollet Pierre. Maire. Né le 2 avril 1861, maire d’Arbignieu élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1919, réélu en mai 1925 (radical).
Vollet Pierre Étienne. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 2 avril 1861, cultivateur, maire d’Arbignieu élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Belley le 28 juillet 1895 contre Terrier. Il est remplacé en 1898.
Vollet-Bert Jean-Joseph. Maire. Né à Izieu le 28 juillet 1843, fils de Philibert Vollet-Bert, cultivateur, et de Claudine Guinet. Agriculteur, maire d’Izieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (républicain de gauche).
Vollet-Masson Anthelme. Maire. Né en 1782, cultivateur, maire d’Izieu nommé en 1838, démissionnaire, remplacé en juillet 1852.
Vollet-Masson Jean-Anthelme. Maire. Né à Izieu le 9 février 1832, fils de Joseph Vollet-Masson (1806-1835) et de Georgette Martin-Barbaz (1808-1836). Petit-fils d’Anthelme Vollet-Masson (voir notice) et de Jeanne Vollet-Bert. Rentier, maire d’Izieu élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888.
Vourlat Antoine. Maire de Meyriat élu en novembre 1947 (radical-socialiste).
Vourlat Claude. Maire. Adjoint de Peyrieu élu en mars 1959, maire en mars 1965 (centre-gauche) à la mort de Louis Chevallier, réélu en mars 1971 (DVG).
Vuaillat César.* Maire*. Né en 1821, géomètre, maire de Chézery élu en octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Vuaillat Louis. Maire d’Ochiaz élu en novembre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953.
Vuaillet Antoine (Vaillet). Agent municipal de Sergy cité du 1er floréal an V (12 avril 1797) au 10 germinal an VI (21 mars 1798).
Vuaillet Aristide Ferdinand. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Genis-Pouilly le 5 septembre 1835, fils d’Aimé Vuaillet (né le 1er novembre 1790), propriétaire, et de Pierrette Dubois. Petit-fils de Marc Vuaillet (voir notice) et d’Antoinette Durand. Propriétaire, maire de Saint-Genis-Pouilly nommé par arrêté du 22 juin 1861, reconduit en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, révoqué le 29 juin 1877, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en novembre 1885. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Ferney-Voltaire le 8 octobre 1871, conseiller général du canton de 1874 à 1889.
Vuaillet François. Maire. Administrateur du directoire du district de Gex en fructidor an II, agent municipal de Saint-Genis-Pouilly élu le 1er floréal an VII, maire nommé de 1800 à 1816, puis adjoint jusqu’à sa mort à Saint-Genis-Pouilly le 8 avril 1817, à l’âge de 70 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.
Vuaillet Jean. Maire de Sergy nommé en novembre 1831, remplacé en 1850.
Vuaillet Marc. Maire. Laboureur, membre du directoire du district de Gex démissionnaire le 17 nivôse an III (6 janvier 1795). Maire de Saint-Genis-Pouilly nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1794), agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Vuailliat Jean-Pierre. Maire. Né en 1803, cultivateur, adjoint de Corveissiat nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé en 1860, renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 mai 1866. Il est alors nommé adjoint.
Vuarin François Maurice (Voirin). Administrateur de district. Né le 31 décembre 1751, fils de Barthélémy Vuarin, notaire à Volognat de 1746 à 1780. Notaire à Montréal, Izernore et Nantua en 1780, administrateur du district élu en mai 1790, président du directoire du district élu en juin 1790, remplacé en 1792. Nommé conseiller municipal der Nantua par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).
Vuarin Jean-Baptiste.* Maire*. Laboureur, agent national d’Étables en pluviôse an II, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé par arrêté du 26 mai 1819, remplacé en 1821.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Vuarin Jean-François. Maire, conseiller d’arrondissement. Administrateur du directoire du district de Nantua le 28 juin 1793. Maire de Volognat nommé par arrêté du préfet Baude du 12 avril 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’à sa mort à Volognat le 15 février 1817, à l’âge de 62 ans. Conseiller d’arrondissement cité de 1800 à 1809.
Vuarin Joseph Marie. Maire d’Étables nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 mai 1819.
Vuarin Pierre François. Maire d’Étables nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à son décès à Étables, le 6 janvier 1831, à l’âge de 36 ans.
Vuarin Jules. Maire. Cultivateur, maire de Ceignes élu le 15 mai 1904 (républicain), remplacé en 1908, élu en mai 1912 (républicain), réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Vucher (Vucher Bondet) Claude. Agent municipal. Né à Lacoux le 21 novembre 1744, fils de Joseph Vucher Bondet et de Louise Grisard. Agent municipal de Lacoux installé en germinal an V, remplacé en l’an VI. Il est mort à Lacoux le 12 juillet 1816.
Vucher Étienne. Maire. Né à Bioléaz, hameau de Luthézieu le 25 juin 1892, fils de Marcellin Vucher (voir notice) et de Joséphine Convert. Maire de Luthézieu élu en mai 1935, remplacé le 18 juin 1939, de retour le 13 juillet, remplacé en 1945. Il est mort à Belley le 20 juillet 1964.
Vucher Marcellin (Louis Marcellin).* Maire*. Né à Luthézieu le 17 février 1856, fils d’Étienne Vucher, cultivateur, et de Jeanne Françoise Compard. Adjoint de Luthézieu élu le 25 mai 1888, réélu le 15 mai 1892 et le 10 mai 1896, maire le 6 mai 1900, réélu le 15 mai 1904, le 3 mai 1908, le 19 mai 1912, le 30 novembre 1919 (progressiste), le 3 mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) et le 5 mai 1929 (URD). Il est décoré de la Légion d’honneur en 1934 et il est remplacé en mai 1935.
Vucher Marie Antoine. Maire. Né à Lacoux le 26 avril 1833, fils de Jean Pierre Vucher Vizin et de Jeanne Marie Billion Cadet. Adjoint de Lacoux élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Vugier François Joseph. Maire de Port nommé en 1812, remplacé en 1815.
Vugnon Joseph. Maire. Agent municipal de Ceyzériat élu le 5 novembre 1795 remplacé après le 18 fructidor par Claude-François Prost.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Vuillard Albert. Maire. Né le 25 avril 1934, agriculteur, conseiller municipal en mars 1971, réélu en mars 1977, 1er adjoint de Germagnat en mars 1983 et mars 1989 (RPR), maire en juin 1995 (RPR). Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort en décembre 2012, d'une crise cardiaque à la chasse après avoir tué un sanglier.
Vuillard Charles (Claude Charles). Président de l’administration municipale de canton. Né vers 1768, fils de Jean Claude Vuillard, facteur du bureau de la diligence de Dijon, et de Marguerite Angélique Bancelin.* *Huissier, Commis secrétaire du district de Nantua en 1791, commissaire provisoire du directoire exécutif auprès de l’administration municipale du canton d’Oyonnax par arrêté du 6 brumaire an IV. Secrétaire en chef de l’administration municipale du canton de Nantua cité en l’an VI. Président de l’administration municipale du canton de Nantua en l’an VII, jusqu’à l’an VIII, puis contrôleur des contributions à Nantua sous l’Empire. Il est mort à Nantua le 10 novembre 1823, à l’âge de 55 ans.
Vuillard Léon. Maire. Président du comité local de libération de Seyssel nommé par arrêté du 30 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste). Candidat (radical-socialiste) aux cantonales du 23 septembre 1945. Un article lui est consacré dans le Coq Bugiste du 6 octobre 1945.
Vuillermet Anthelme. Agent municipal. Né le 28 juillet 1752, fils de Joseph Vuillermet, notaire à Belley. Notaire à Belley puis à Saint-Martin-de-Bavel de 1779 à 1816, agent municipal de Saint-Martin-de-Bavel élu en l’an IV, dénoncé auprès du directoire du département le 29 germinal an IV (18 avril 1796). Acquitté, il est rétabli dans ses fonctions le 28 fructidor (14 septembre). Remplacé en l’an VI.
Vuillermet Benoît. Maire de Songieu de 1829 à 1841. Un Martin Benoît Vuillermet est nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 10 février 1818.
BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu-en-Valromey, 1986.
Vuillermet Gérard. Maire. Né le 20 avril 1945, agent SNCF, maire de Songieu en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (RDG), démissionnaire en mars 1992. Candidat aux élections cantonales en 1988 (SE) avec 11,06 % des voix au premier tour.
Vuillermet Jean-Baptiste (Villermet, Vulliermet). Maire. Fils de Joseph Vulliermet et de Jeanne Favier. Maire de Saint-Martin-de-Bavel nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1816. Il est mort à Saint-Martin-de-Bavel le 9 mars 1843, à l’âge de 81 ans.
Vuillermet Marius (Marius Alphonse).* Maire*. Né au hameau de Sothonod, à Songieu, le 1er septembre 1880, fils de Benoit Eugène Vuillermet et de Marie Augustine Berne. Adjoint de Lilignod élu le 17 mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu le 22 mai 1929 (URD), maire le 20 novembre 1930, remplacé en 1935, adjoint le 18 mai 1945, réélu le 3 novembre 1947, décédé et remplacé en novembre 1949. Il avait épousé en 1901 Marie Julie Niollet, de Lilignod.
Vuillermoz Auguste. Maire de Géovreisset élu en mars 1959, remplacé en 1962.
Vuillermoz Félix. Maire. Né en 1834, enseignant puis commis-négociant dans le celluloïd à Oyonnax, adjoint de Martignat nommé en août 1865, maire nommé par arrêté du 1er octobre 1867, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Il est mort en juin 1916.
Vuillerod Hippolyte. Maire. Né (Hypolite Marin) à Saint-Bois le 28 février 1854, fils de Philibert Vuillerod et de Marguerite Bressand. Cultivateur, maire de Saint-Bois élu en mai 1908, remplacé en 1812.
Vuillerod René. Maire. Né à Belley le 24 octobre 1958, fils d’André Vuillerod et de Lucette Mochon. Cadre PTT, conseiller municipal de Saint-Bois en mars 1989, maire en 1995 (DVG), réélu en 2001 (DVG) et mars 2008. Président de la Communauté de communes Terre d’Eaux.
Vuillerot Jean. Maire. Né le 24 août 1920, secrétaire d’assurances, maire de Marlieux en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Vuillet Alfred. Maire. Président du comité local de libération de Vesenex nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Vuillier Nicolas. Maire. Né le 16 février 1825, rentier, élu au conseil municipal de Saint-Denis-en-Bugey le 13 janvier 1876, maire élu le 27 juillet 1879, remplacé en 1881.
Vuillod Denis.* Maire*. Cultivateur, surnommé « Boit toujours », notable de la commune de Courmangoux et Roissiat par arrêté du représentant du peuple Richard du 1er février 1795, membre de la municipalité en 1798, maire en 1814.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Vuiton Alfred. Maire. Adjoint de Cize en 1881, réélu en mai 1884 et 1888, maire en mai 1892. Il est mort le 7 septembre 1912, à l’âgede72 ans.
Vuiton Auguste. Maire. Né en 1856, maire de Cize élu en mai 1896. Il est mort en 1935.
Vuiton Claude Benoit. Maire. Né en 1830, cultivateur, maire de Revonnas élu en mai 1881, démissionnaire en mars 1882, son adjoint Pierre Hoste le remplaçant, sans être nommé maire, jusqu’en mai 1884.
Vuiton Henri. Maire. Adjoint de Cize élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Vuiton Jules Louis Albert. Maire. Né à Cize le 23 janvier 1884, fils de Louis Félix Vuiton, agriculteur. Maire de Cize élu en mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945. Il est mort en 1951.
Vuiton Victor. Maire de Cize nommé de 1838 à sa mort en 1851.
Vuitton Fernand. Maire. Né le 14 août 1890, commerçant, adjoint de Poncin le 22 mars 1959, maire en avril 1980 (DVD), réélu en mars 1983.
Vulin Claude Joseph. Maire. Né à Marboz le 27 mai 1799, fils de Claude Joseph Vulin (1767-1806) et de Marie Denise Tripoz. Cultivateur, maire d’Étrez nommé en 1842, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, en 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878. Il avait épousé à Étrez le 23 juin 1822 Virginie Bardet (1799-1863), fille de Joachim Bardet (voir notice).
Vulin Frédéric (Joseph Marie Frédéric). Maire. Né à Bény le 1er août 1834, fils de Joseph Marie Vulin et de Marie Antoinette Burtin. Propriétaire, maire de Perrex élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1882.
Vulin Jean-Marie. Maire. Né à Marboz le 9 avril 1860, fils de Jean Marie Vulin et de Marie Josephte Chevalon. Cultivateur, maire de Verjon élu en juillet 1917, remplacé en 1921. Il est mort à Verjon le 28 décembre 1949.
Vulin Jean-Marie. Maire. Conseiller municipal de Neuville-les-Dames élu en 1932, adjoint le 17 décembre 1933, maire le 20 juin 1938, déclaré démissionnaire par arrêté préfectoral du 17 avril 1941, car tenu pour communiste notoire. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 octobre 1944, installé le 29, désigné maire, élu le 18 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (communiste) et le 7 mai 1953 (PC). Il décède le 17 septembre 1958.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Vulin Marc. Maire, conseiller général. Né le 14 juillet 1926, inséminateur, maire de Coligny en novembre 1980 (UDF-CDS), réélu en mars 1983 et 1989 (UDF) jusqu’en 1995, président de la communauté du canton de Coligny créée le 21 décembre 1994. Conseiller général du canton élu le 25 mars 1979 (CDS), réélu (UDF-CDS) au premier tour le 10 mars 1985 avec 64,71 % des voix et le 22 mars 1992, toujours au premier tour (UPF) avec 59,87 %. Il ne se représente pas en 1998.
Vulliet Barthélémy. Agent municipal de Cuzieu en l’an VI, jusqu’à l’an VIII.
Vullin Antoine (Vulin). Maire. Né le 30 octobre 1764, fils de Joseph Vullin, cultivateur, et d’Anne Marie Michel. Cultivateur au hameau de Groboz, adjoint de Villemotier nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, maire la même année, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, décédé à Villemotier le 14 mars 1818, à l’âge de 55 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 avril 1818.
Vulliod Charles. Maire. Né le 9 janvier 1909, avoué à Belley le 5 juin 1936, avocat après la réforme de 1971, 2e adjoint (républicain national) de cette ville élu sur la liste de droite de Paul Chastel en mai 1953 jusqu’en 1959, date à laquelle il n’est pas réélu sur la liste d’Union républicaine de Pierre Martin. Maire (DVG) du 21 mars 1971 à 1977. Une avenue de Belley porte son nom depuis le 9 novembre 2002.
Vulliod Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 28 octobre 1835, propriétaire au hameau de Montarfier à Belley, conseiller municipal. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 24 décembre 1893, en remplacement de Claude Antoine Mocquin décédé, jusqu’en 1895.
Vulpieux Pierre. Maire. Né à Cormoz le 14 avril 1752, fils de Pierre Vulpieux et d’Anne Marie George. Notaire à Cormoz de 1782 à 1815, maire de Cormoz cité en floréal an II, remplacé, nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), pour devenir adjoint.
Vuy Jean-François. Administrateur du département. Né à Toise, département du Mont-Blanc, commissaire feudiste à Bourg, administrateur du district de Bourg élu en 1790 et membre de son directoire, destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, puis administrateur du département de l’Ain âgé de 54 ans quand il est guillotiné, pour fédéralisme, à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794) avec 14 autres suspects arrêtés par Alban. L’acte d’accusation portait: « a pris et a fait prendre des arrêtés contre-révolutionnaires ». Il est réhabilité par arrêté de Boisset du 9 brumaire an III (30 octobre 1794).
Vuy Jules Alphonse. Maire. Né le 7 septembre 1811, propriétaire (8000 F de revenus en 1878), maire de Coligny nommé par décret du 5 février 1874, renouvelé par décret du 9 février 1878, démissionnaire en mars 1879 et remplacé par décret du 10 avril 1879.