Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

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Tabariès. Membre du directoire du district de Trévoux cité le 3 floréal an III (22 avril 1795).

Taborin Benoît (Tabousin, Tabourin). Maire de Belleydoux nommé par arrêté du 22 floréal an X (12 mai 1802), cité jusqu’en 1805.

Tabouret François. Maire de la Tranclière élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, remplacé en mai 1945.

Tabourin Léon Barthélémy. Maire. Né le 21 août 1847, chimiste à la teinturerie d’Henri Grobon (voir notice) dont il épouse la fille Fleurie (1850-1929), il est élu deuxième adjoint de Miribel le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, élu maire le 1er février 1880, remplacé le 23 janvier 1881, réélu le 20 mai 1888 jusqu’au 4 juillet 1894.

Tachdjian Alexandre. Conseiller général. Né le 27 septembre 1946, photographe, 6e adjoint au maire d’Oyonnax en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989, réélu en juin 1995. Premier adjoint en mars 2008. Conseiller général du canton d’Oyonnax-Nord élu en 1988 (UDF) au deuxième tour avec 68,48 % des voix contre 31,52 % au socialiste Roland Annen, réélu en mars 1994 (UDF-PR) contre le FN Gabriel Guy, en mars 2001 au deuxième tour avec 63,88 % contre la communiste Mylène Ferri, conseillère municipale d’opposition à Oyonnax, et le 9 mars 2008 (DVD), au premier tour, avec 50,6 % (suppléante : Liliane Maissiat). Candidat en 9e position sur la liste UDF conduite par Charles Millon aux élections régionales du 16 mars 1986. Président de la SEMCODA de l’Ain succédant à Pierre Cormorèche et à Charles Millon, jusqu’en 2008.

Tachon Antoine. Agent municipal de Guéreins en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Guéreins le 8 mars 1831, à l’âge de 68 ans.

Tacon Claude Joseph Hyacinthe (fils). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Oyonnax le 12 janvier 1783, fils de Jules François Marie Tacon (voir notice) et de Jeanne Baptiste Bouvet. Agent d’affaires, adjoint d’Oyonnax nommé par arrêté du 31 mai 1819, maire par arrêté du préfet Rogniat du 7 mars 1823, jusqu’en 1838. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax de 1836 à 1839. Conseiller général élu par le canton en 1839. La loi du 17 juin 1840, qui réunit les cantons d’Oyonnax et d’Izernore, le prive de ce mandat à l’élection du 20 novembre. L’élu, Laguette de Mornay, décède en 1845, ce qui permet à Tacon d’être réélu conseiller général des deux cantons jusqu’en 1848. Il est mort à Oyonnax le 20 novembre 1857.

Tacon Jules François (il signe Tacon cadet) (Jules François Marie). Maire. Né à Oyonnax le 18 décembre 1742, fils de Joseph Tacon, marchand, et de Marie Laplanche. Marchand, membre du conseil général de l’Ain cité le 17 juin 1793, maire d’Oyonnax nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), jusqu’en 1808. Il est mort à Oyonnax le 30 mai 1830, à l’âge de 88 ans. Il est le frère de Pierre Jean Jacques Bacon-Tacon (voir notice).

Taille Raymond. Maire. Président du comité local de libération de Pont-de-Veyle nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Talon Étienne. Maire de Tramoyes élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en 1897.

Talon Simon. Maire. Né le 14 avril 1835, cultivateur, maire de Rillieux élu du 8 juillet 1883 au 17 mai 1884 et du 20 mai 1888 à son décès le 15 juin 1894.

Tanton Claude. Maire de Perrex cité en décembre 1792 et en 1793.

Tanton Claude (Paul Claude). Maire. Né à Biziat le 23 janvier 1835, fils de Claude Tanton (1809-1884) et de Jeanne Marie Mouroux (cultivateur, maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en mai 1888, remplacé en janvier 1892.

Tanton Jean-Baptiste. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Veyle, fils de Jean et de Françoise Tanton, cultivateurs. Propriétaire, adjoint de Chanoz-Châtenay nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé le 24 mai 1876, élu maire le 23 janvier 1881. Malade, il démissionne en février 1884 et meurt à Chanoz-Châtenay le 28 août 1884, à l’âge de 72 ans.

Tanton Jean-Benoît. Maire. Né le 12 septembre 1827, cultivateur, maire de Crottet nommé par arrêté du 13 juin 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878.

Tanton Joseph. Maire de Saint-André-d’Huiriat élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (DMF).

Tanton Michel. Maire. Né vers 1765, fils d’Emmanuel Tanton et de Benoite Déplanche. Maire de Perrex nommé par arrêté du 1er germinal an 11 (22 mars 1803), remplacé en mai 1813.

Taponad. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix, nommé conseiller de l’arrondissement de Gex en 1832, élu par le canton de Thoiry en 1833, remplacé en 1834.

Taponat (Taponnaz). Administrateur du département. Propriétaire à Gex, nommé président du conseil d’administration du département de l’Ain par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, remplacé par décret du 14 frimaire an II (14 décembre 1793).

Taponat André. Maire. Né le 23 octobre 1931, agriculteur, conseiller municipal de Saint-Marcel-en-Dombes en mars 1971, réélu en mars 1977 et mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Taponat Antoine. Maire. Né le 29 octobre 1932, maire de Valeins élu en mars 1977 (DMF).

Taponnard Claude. Maire. Né le 14 avril 1830, maréchal, élu au conseil municipal de Servas le 6 janvier 1878, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892.

Taquet François. Maire. Né en 1814, rentier, maire de Belmont élu en 1848, remplacé le 30 septembre de la même année. Il est élu en deuxième position au conseil municipal le 19 septembre 1852.

Taquet Philibert. Agent municipal. Agent national* *d’Ameyzieu le 27 mars 1794, agent municipal en l’an VI et l’an VII.

Taravel Claude François. Agent municipal de Charix en l’an VI.

Taravel Jean Marie. Agent municipal de Charix en l’an IV, remplacé en l’an V.

Taravel Marius. Maire de Charix élu en décembre 1919 (radical-socialiste), jusqu’en 1925. Il est mort en février 1928.

Tardit Joseph Mathieu. Maire. Né à Chaveyriat ver 1768, fils de Jacques Tardit et de Marie Guillot. Maréchal taillandier, maire* *de Montcet nommé par arrêté du 2 brumaire an XII (25 octobre 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 19 nivôse an XII (10 janvier 1804).

Tardy Alfred. Maire (radical-socialiste) de Saint-Maurice-de-Beynost élu le 9 novembre 1925, adjoint en mai 1929, réélu maire le 28 juin 1930, remplacé en 1935.

Tardy Bernard. Maire. Né à Echenevex le 16 juin 1945, agriculteur, conseiller municipal d’Echenevex en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR), mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Tardy François. Maire de Charancin, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 janvier 1822, jusqu’en 1832.

Tardy Georges. Maire. Né le 16 mars 1932, chauffeur, conseiller municipal de Saint-Paul-de-Varax en mars 1965, réélu en mars 1971 et mars 1977, 2e adjoint en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.

Tardy Jean. Maire. Conseiller municipal de Montagnieu, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 27 janvier 1942.

Tardy Jean-Claude. Maire. Né à Montagnieu le 26 mai 1892, fils de Jean Marie Joseph Tardy, cultivateur, et de Marie Louise Berger (1873-1955). Maire de Montagnieu élu en cours de mandat en 1924 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) et 1929 (URD), remplacé vers 1936.

Tardy Jean Louis Arthur. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Gex le 2 mai 1843, fils de Jean Philippe Tardy, propriétaire, et de Louise Étiennette Fournier. Marchand de bois, 1er adjoint de Gex nommé par décret du 7 février 1881, élu en 1882, maire élu le 24 septembre 1882, au décès d’Antoine Joseph Dubuisson, et réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 3 mars 1889, en remplacement d’André Cyrille Grillet décédé, jusqu’en 1892.

Tardy Joseph (Joseph Marie). Maire. Né à Nantua le 23 février 1739, fils de Pierre Tardy, maître apothicaire à Nantua, et d’Antoinette Passerat. Horloger à Nantua, puis à Ferney, maire de Ferney élu le 13 novembre 1791, remplacé le 9 décembre 1792. En relation avec Voltaire qui est à l’origine du développement de l’horlogerie à Ferney, il est mort à Ferney-Voltaire le 20 frimaire an VIII (11 décembre 1799). Sa fille Françoise Adélaïde (1790-1871) épouse, en octobre 1814, Jean-Claude Robin, maire de Jasseron et père de Charles (voir notices). Son fils Louis (1791-1877) épouse en 1830 Clémentine Dufour, sœur de François Frédéric Dufour (voir notice), conseiller général. Son arrière-petite-fille, Thérèse Tardy (1898-1975), a épousé en avril 1920 Pierre Libois (voir notice), maire de Simandre.
BIBLIOGRAPHIE : Louis Joseph Libois. Histoire d’une famille de l’Ain. Les Tardy-Marinet. 2003.

Tardy Joseph.* Maire* d’Hostias nommé de 1835 à 1837 selon J.-C. Marquis et Nicolas Verquière (Cahiers du Dreffia n° 5). Sur les annuaires, on trouve toujours Ballet.

Tardy Louis. Maire. Délégué dans les fonctions de conseiller municipal et d’adjoint au maire de Nivollet-Montgriffon par arrêté préfectoral du 9 mars 1944, élu en maire en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’aux élections d’octobre 1947.

Tardy Octave. Maire, conseiller général. Garagiste, conseiller municipal de Brénod en 1953, maire en mars 1965, réélu en mars 1971 et 1977 jusqu’en 1983. Élu en 1980 conseiller général radical de gauche du canton de Brénod en battant Charles Millon de 26 voix. Le 14 mars 1982, il est devancé avec 34,44 % des voix par l’UDF-RPR Bernard Carrier (58,83 %). Il a participé dès la formation des maquis des Plans-d’Hotonnes au ravitaillement de ces camps qui faisaient partie du groupement Sud commandé par Chabot-Girousse. Le 11 novembre 1943, il conduisait l’un des camions qui transportaient les maquisards au célèbre défilé d’Oyonnax. Il est mort le 18 janvier 2001.

Tardy Robert. Maire. Né le 23 mars 1943, maire de Brénaz élu le 1er février 2000, en remplacement de Léon Pellin décédé en décembre 1999, et réélu en mars 2001 (DVG).

Tardy de la Carrière Georges. Maire. Né à Lyon le 28 septembre 1793, fils de Jean Philibert Tardy de la Carrière (voir notice) et de Jeanne Marthe Desmaris. Avocat, maire de Pont-de-Veyle nommé le 9 avril 1814. Le 15, il termine ainsi une proclamation aux habitants: « Plus de tyrannie, plus de conscription, plus d’impôt onéreux! Reconnaissance, respect, amour et fidélité au roi Louis XVIII. Vive le roi! Vive la famille des Bourbons! Vivent les puissances alliées! » Le 18, il porte cette proclamation à Paris. Il démissionne, remplacé par son oncle, Charles Hollier, par arrêté du préfet Capelle du 13 janvier 1815. Le 17 juillet 1820, il épouse à Pont-de-Veyle Charlotte Rodet, fille du député Claude Louis Rodet (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989. – ADA 4K34.

Tardy de la Carrière Jean Philibert Antoine (aîné), chevalier. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Pont-de-Veyle le 27 décembre 1741, fils d’Antoine Tardy, avocat en parlement puis juge du comté de Pont-de-Veyle, et d’Anne-Marie Monneret. Procureur postulant des justices des seigneuries de Corsant, Marmont et Tournas en 1765, avocat au parlement de Paris le 7 septembre 1769, juge civil et criminel du comté de Pont-de-Veyle le 26 avril 1774. Membre de l’assemblée du bailliage de Bourg pour le Tiers État le 23 mars 1789, représentant du mandement de Pont-de-Veyle, pendant laquelle il participe à la rédaction du cahier commun de doléances, premier maire de Pont-de-Veyle élu en 1790, il démissionne et se fait remplacer par son frère Claude car il a été élu administrateur du département de l’Ain le 18 mai 1790 pour le district de Châtillon. Élu le 21 juin adjoint au procureur-général-syndic pour les cas de récusation et d’empêchement, membre du directoire le 10 juillet, puis vice-président le 5 décembre 1791 et président quelque temps en 1792. En 1790, il avait été élu juge à Pont-de-Veyle, mais l’élection avait été annulée par le directoire du département le 5 février 1791. Un arrêté du 12 août 1793 des représentants du peuple près l’armée des Alpes, Dubois-Crancé et Gauthier, le nomme procureur général syndic, en remplacement de Duhamel. Accusé de fédéralisme, il est destitué de ses fonctions par les représentants Bassal et Bernard par arrêté du 25 septembre 1793 et s’enfuit à Paris, ayant été mis sur la liste des émigrés le 26 germinal an II (15 avril 1794). Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794). Nommé par Borel membre du directoire départemental le 16 floréal an III (5 mai 1795), Tardy refuse ce poste. En réalité, il siège et donne régulièrement sa démission, jusqu’à son élection comme substitut du procureur général syndic de l’Ain, puis le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795) celle de juge au tribunal civil du département dont il devient président. Le 20 pluviôse an IV (9 février 1796), il épouse à Revonnas Jeanne Marthe Demarie, fille de Pierre, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du Maine-et-Loire, et de Marie Françoise de la Chasse. Nommé le 22 messidor an VI (10 juillet 1799) commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale du département de l’Ain, installé le 17 thermidor (3 août). Le 12 pluviôse an VII (31 janvier 1799), il proteste contre le logement des gens de guerre qu’on lui impose à Bourg, car il est domicilié à Pont-de-Veyle. Il est remplacé par Gauthier le 17 messidor an VII (5 juillet 1799), car il a été élu pour trois ans au scrutin partiel du Conseil des Cinq-Cents du 20 au 25 germinal an VII (9 au 14 avril 1799), par 163 voix sur 220 votants et 234 inscrits. Rallié au 18 brumaire, il est élu, par le Sénat, membre du Corps législatif le 25 décembre 1799, réélu le 7 mars 1807 jusqu’en 1811 et meurt à Lyon le 13 août 1813. Il avait été créé chevalier de l’Empire le 11 juillet 1810.

BIBLIOGRAPHIE : Nouvelles Annales de l’Ain, 1990, « La Bresse invente la Concorde ». - Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Tardy des Oures Claude (cadet). Maire. Né à Pont-de-Veyle le 3 février 1752, frère de Jean Philibert Tardy de la Carrière (voir notice). Avocat au parlement de Paris, procureur général et spécial de la comtesse d’Esclignac pour gérer ses terres à Pont-de-Veyle le 27 juillet 1777. Député de Cormoranche le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg., il remplace son frère à la mairie de Pont-de-Veyle en mars 1790. Réélu le 20 novembre 1791 au troisième tour avec 44 voix sur 77, il démissionne le 28 mars 1792 car il est élu juge au tribunal du district. Avant son départ, le 16 mars, il fait émettre par la commune 4000 billets de confiance. Destitué de sa fonction de juge par Reverchon en novembre 1793, il est nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Pont-de-Veyle. Il est mort à Bourg le 25 avril 1845.

BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989. – Nouvelles annales de l’Ain, 2000, « Les Billets de confiance de la Bresse révolutionnaire », art. L. Desbat.

Tarpin Jean. Maire. Né le 19 octobre 1913, 1er adjoint de Villieu en mai 1953 (CNI), maire le 21 mars 1959, réélu le 20 mars 1965 (ALIM) et le 26 mars 1971 (CDE), maire de Villieu-Loyes-Mollon après le regroupement de ces communes le 1er janvier 1974, réélu le 25 mars 1977 (CDS) jusqu’en mars 1983.

Tarpin Jean-Pierre. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 30 juillet 1820, fils de Jean François Tarpin et de Marie Anne Pelodin. Meunier, élu au conseil municipal de Saint-Maurice-de-Rémens le 29 novembre 1874, réélu le 6 janvier 1876, adjoint élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Tarpin René. Maire de Torcieu élu le 22 mars 1959, réélu en mars 1965, jusqu’en mars 1971.

Taton Albert.* Maire*. Adjoint de Manziat élu le 19 octobre 1947, réélu le 3 mai 1953, il assure l’intérim du maire décédé du 2 janvier 1959 au 15 mars.

Taton Marcel. Maire. Né le 9 novembre 1924, agriculteur, maire d’Illiat en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD).

Taton Pierre. Maire. Né le 22 avril 1924, cultivateur, conseiller municipal de Manziat en 1959, maire en mars 1971 (CDP), réélu en mars 1977 (CDS) et mars 1983, jusqu’en 1989. Il est mort en janvier 2009.

Taura Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 1er mai 1843, fils de Claude Taura, cultivateur, et de Françoise Valençot. Cafetier, maire de Misérieux élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908, remplacé en 1911. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton sans concurrent le 28 juillet 1895, réélu, toujours sans concurrent, le 21 juillet 1901 et le 28 juillet 1907 jusqu’à sa mort le 12 février 1911.

Taura Claude-Pierre. Maire. Né à Misérieux le 11 janvier 1874, fils de Claude Taura (voir notice) et d’Antoinette Carrichon. Maire de Misérieux élu en 1911, réélu en mai 1919 (radical), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche), mai 1929 (républicain de gauche), mai 1935, remplacé en 1936.

Tavan Gustave.* Maire. *Né le 12 mars 1852, maire de Balan élu le 18 mai 1884 jusqu’aux élections de mai 1888.

Tavel André. Maire. Né le 21 novembre 1922, cultivateur, conseiller municipal de Belmont-Luthézieu en 1947, adjoint en 1971, maire en mars 1977 (CDS) et réélu en mars 1983. Il ne se représente pas en mars 1989. Il est mort en février 2008.

Tavernier Amédée. Maire de Vesancy, élu le 23 janvier 1881.

Tavernier Eugène. Conseiller d’arrondissement. Né le 13 octobre 1877, tourneur, conseiller municipal de Dortan, conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax au deuxième tour le 26 juillet 1925. Il est battu le 18 octobre 1931.

Tavernier François.* Maire*. Né le 3 septembre 1942, employé de régie, 4e adjoint de Parcieux en mars 1989, maire en janvier 1992 (DVD) après la démission de Georges Chalandon. Réélu en 1995 (DVD), mars 2001 (UDF) et mars 2008. Président du syndicat hydraulique de Trévoux. Vice-présidente de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008.

Tavernier Paul. Agent municipal de Romanèche élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Tavernost. Voir Bellet de Tavernost.

Tavier Louis. Maire de Château-Gaillard en juillet 1911, réélu en mai 1912, décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical-socialiste) et mai 1929 (radical-socialiste) jusqu’en 1935.

Tchichonélis Annick. Maire. Née le 23 janvier 1952, conseillère en immobilier, maire de Valeins élue en 2002, réélue en mars 2008.

Telley Bernadette. Maire. Née le 15 avril 1938, maire de Sergy élue en mars 2001 (DVG).

Tellier Constant Adrien. Parlementaire, représentant en mission dans l’Ain. Né a Laon dans l’Aisne le 23 juin 1755, avocat au Mans, élu le 18 mars 1789, par le bailliage de Melun et Moret, député du Tiers aux États généraux. Élu député de Seine-et-Marne à la Convention le 6 septembre 1792, il vote la mort du roi. Nommé par la Convention le 8 frimaire an III (28 novembre 1794) représentant en mission dans l’Ain, le Rhône-et-Loire, l’Isère et la Saône-et-Loire, il ne semble être venu à Bourg qu’une seule fois le 7 nivôse (27 décembre), après avoir rencontré son prédécesseur, Boisset, à Lyon le 18 frimaire (8 décembre). Il tente avec le représentant Richaud, désigné un mois plus tard, une réorganisation des administrations. Envoyé à Chartres, il se trouve confronté à une insurrection. On le somme de taxer le pain à 3 sous la livre comme à Paris. Il accepte seulement que ce prix soit fixé par des ventes faites par la municipalité, à titre de secours. Rentré chez lui le 1er jour complémentaire de l’an III (17 septembre 1795), craignant d’être accusé de faiblesse, il se suicide d’un coup de pistolet en laissant cette lettre: « J’étais venu pour servir de tout mon pouvoir; j’espérais quelque succès d’une mission où je mettais mon dévouement et de la franchise; ma récompense a été l’ignominie. Je ne veux pas y survivre; mais j’ai mieux aimé mourir de ma propre main que de laisser commettre un arrêté illégal, si je n’avais senti d’un côté l’impossibilité de l’exécution, et de l’autre le danger de faire répandre beaucoup d’autre sang que le mien; ce soir, je me rétracte formellement. Je sors de la vie avec un héritage de probité que je transmets à mes enfants, aussi pur que je l’avais reçu de mon respectable père ».

Temporal Charles Louis. Maire. Né à Gorrevod le 11 février 1860, fils de Louis Temporal, et de Marie Claudine Belleyrati. Maire de Gorrevod élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.

Temporal Claude Marie. Maire (républicain de gauche) de Saint-Bénigne élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1929.

Temporal Joseph Marie. Maire. Ancien président du département, maire de Chavanne-sur-Reyssouze nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 22 frimaire an IX (13 décembre 1800). Un Philibert Noël Temporal avait été député de cette localité, alors appelée Chavannes-de-Pont-de-Vaux, le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.

Temporal Michel.* Maire. Né le 13 août 1886, médecin installé depuis 1912 à Saint-Rambert, où il est élu conseiller municipal en 1925 et maire (radical) en 1935, maintenu par arrêtés préfectoraux des 7 et 14 mars 1941. Pendant la guerre, il est en relation avec les maquis, ce qu’aurait appris la Gestapo. Il est arrêté le 7 février 1944 mais il est relâché le lendemain à 8 heures du matin. Le 7 juillet 1944, les Allemands investissent la ville et le recherchent pour faire partie des otages. En visite à l’extérieur, il se livre volontairement. Il est fusillé avec 12 autres otages. Un rescapé, Lannezval, raconte: « Vers 21h30, ils nous ont emmenés place de l’Église. À ce moment, une bagarre a éclaté entre les troupes d’occupation et le maquis; les Allemands nous ont alors fait faire demi-tour, puis à l’entrée de la grande rue, ils nous ont fusillés dans le dos à l’aide de mitraillettes. Après avoir achevé certains blessés, ils se sont retirés*. » Le docteur Temporal, Louis Golzio secrétaire de mairie, Pierre Chaton chef de district du ravitaillement, Dominique Molinéro garagiste, Joseph Aréna, Louis Multin et Joanny Pollet sont tués sur le champ. Cinq sont blessés: M. Defeo, réfugié de Marseille, blessé au poignet rentre chez lui; les quatre autres sont emmenés à l’hôpital de Nantua. Le cafetier Lannezval quitte l’établissement le 13 juillet. Les trois autres blessés, Pierre Gayat secrétaire de mairie, André Burtschell juge de paix et Adrien Marguin, sont retrouvés le 19 juillet par les Allemands, transportés à Montréal avec six autres convalescents et fusillés. Michel Temporal avait été plusieurs fois candidat aux élections cantonales. Le 15 décembre 1919, il avait obtenu 231 voix contre Lucien Franc élu avec 1919 voix. Le 15 octobre 1934, il avait été battu au deuxième tour avec 499 voix par son prédécesseur à la mairie, Henri Franc, qui l’avait emporté avec 1069 voix, un troisième candidat Blatrix obtenant 537 voix. Une rue de Bourg porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979. - P. M. Wiltzer, Sous les feux croisés, 1999. – Mémorial de l’oppression, fasc. n° 1, 1945. – J. Di Carlo, La guerre de 1939-1945 dans le canton de Saint-Rambert-en-Bugey, 1944.* – Le Coq Bugiste* des 30 juin et du 14 juillet 1945.

Temporel Anthelme. Maire de Saint-Champ de 1888 à 1892.

Tenand Albert. Maire. Né le 26 novembre 1926, menuisier charpentier, maire d’Évosges en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF) et mars 1983.

Tenand André (aîné).* Maire*. Né à Oncieu le 2 octobre 1749, fils de Joseph Tenand et de Catherine Fournier. Maire d’Oncieu cité en 1793, lors de son emprisonnement à Ambronay, agent municipal ou officier d’état civil de l’an IV à l’an VIII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Oncieu le 8 février 1821, à l’âge de 72 ans, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

BIBLIOGRAPHIE : A. Abbiateci, La plume et le rabot, 1996.

Tenand André. Maire d’Évosges nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Évosges le 4 août 1833, à l’âge de 58 ans.

Tenand Casimir. Maire. Né vers 1849, épicier, maire d’Argis élu en 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, remplacé en 1901.

Tenand Émilien (Émilien François).* Maire*. Né à Évosges le 24 octobre 1859, fils de Louis Tenand et de Jeanne Catherine Brun-Cordonnier. Maire d’Evosges élu en 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, remplacé avant 1925.

Tenand Henri. Maire. Adjoint de Douvres élu en mai 1945, maire élu en octobre 1947 (SFIO).

Tenand Henri. Maire. Adjoint d’Evosges élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, maire nommé en 1944, élu en mai 1945, réélu en 1947 (Parti paysan) et remplacé en 1952.

Tenand Jacques. Maire. Adjoint d’Evosges nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire par arrêté du du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803).

Tenand Jean. Maire. Né à Oncieu le 13 avril 1814, fils de Marin Tenand et de Marie Genand. Cultivateur, maire d’Oncieu nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, décédé à Oncieu le 13 décembre 1864, à l’âge de 50 ans, et remplacé par arrêté du 10 janvier 1865.

Tenand Joseph Rambert (Tenant). Administrateur du département. Notaire à Saint-Rambert de l’an III à 1822, administrateur du département nommé par Albitte le 6 pluviôse an II (25 janvier 1794), pour peu de temps puisqu’il est nommé agent national du district de Montferme (Saint-Rambert) le 27 pluviôse (15 février) et remplacé par Foron. Cité le 6 messidor an II (24 juin 1794) lors de l’installation de la municipalité de Saint-Rambert. Mis en arrestation après le 9 thermidor.

Tenand Julien. Maire. Né à Oncieu le 25 novembre 1835, fils de Laurent Tenand, cultivateur, et de Jeanne Munier. Maire d’Oncieu élu en mai 1871, remplacé en 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu en mai 1892 et 1896, remplacé en 1900.

Tenand Louis. Agent municipal d’Évosges cité le 20 thermidor an VI (17 août 1798).

Tenand Louis. Maire d’Argis élu en 1925 (républicain de gauche), réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935, remplacé en 1836.

Tenand Louis Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Challes élu en mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (républicain).

Tenand Louis Marie. Maire d’Evosges élu de 1896 à 1900.

Tenand-Berthaud Jean-Pierre. Maire. Né à Évosges le 2 mai 1824, fils de Jean-Baptiste Tenand-Berthaud, cultivateur, et de Jeanne Dupont. Maire d’Evosges nommé en 1868, remplacé en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé le 28 avril 1878, les élections ayant été annulées.

Tenand-Berthaud Louis. Maire. Fils de Joseph Tenand et de Jeanne Marie Jacquemet. Maire d’Évosges. Le 7 janvier 1793, le conseil du département ordonne une enquête sur des « accusations portées contre lui concernant des délits d’administration, notamment de dévastation des bois appartenant à la République et provenant de l’émigré Trocu. ». Remplacé en l’an III, il est adjoint à l’agent municipal en l’an IV.

Tenand-Henri Anthelme. Maire d’Evosges élu de 1849 à 1852.

Tenand-Mottet Louis. Maire d’Évosges cité en l’an III.

Tenand-Mottet Jean. Maire. Né le 7 septembre 1840, cultivateur, maire d’Evosges élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1891.

Tenant Marcel.* Maire*. Premier adjoint de Challes en mai 1953, maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) et 1971 (radical).

Tendret Anthelme. Maire. Né à Belley vers 1766, fils d’Anthelme Tendret et de Marie Bertet. Oncle d’Aristide Tendret (voir notice). Maire de Pollieu et Leizieu nommé de 1826 à 1831. Il est mort célibataire le 8 juin 1847 à Belley.

Tendret Aristide. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Belley le 23 vendémiaire an VI (13 octobre 1797), fils de Joseph Anthelme Tendret (1764-1837), juge de paix du canton de Belley, et de Louise Claudine Barquet. Petit-fils par sa mère, Louise Claudine Barquet, de François Barquet (voir notice). Avocat inscrit au barreau de Belley le 10 janvier 1821, bâtonnier de l’ordre le 23 novembre 1832, nommé maire de Belley en septembre 1830. Il est installé le 12 par le nouveau sous-préfet Lavigne qui a donné ce jour-là un banquet de 400 personnes à la garde nationale de la ville pour fêter le nouveau régime. Tendret est remplacé le 27 janvier 1835, puis nommé du 3 juin 1847 au 30 avril 1848 date à laquelle son successeur Roselli-Mollet est nommé par le gouvernement provisoire. Le 1er avril 1848, il interdit à Anselme Petetin, commissaire de la République pour l’Ain et le Jura, de donner les 300 fusils de la garde nationale aux Voraces de passage à Belley. Élu conseiller de l’arrondissement de 1839 à 1847, nommé conseiller général de l’Ain de 1830 à 1833, élu représentant du peuple à la Constituante le 23 avril 1848, le 5e sur 9 avec 49263 voix, il vote avec la droite pour le bannissement de la famille d’Orléans, pour les poursuites contre Louis Blanc, contre l’abolition de la peine de mort, pour la Constitution, pour l’interdiction des clubs, pour l’expédition de Rome et contre la mise en accusation du président et de ses ministres. Il est ainsi perçu par un critique politique: « Nommé dans l’Ain par 40000 suffrages, M. Tendret, avocat, fait partie du conseil de son arrondissement, et gouvernait la municipalité de Belley sous le dernier règne. Son élection paraît être le résultat des efforts de l’opinion régentiste. Pour nous, qui ne voulons l’exclusion de personne, et qui pensons que toutes les minorités ont le droit d’introduction sur le terrain de la discussion libre, nous ne saurions regretter l’entrée de ce représentant à la Chambre. Notre confiance est assez grande dans le républicanisme du plus grand nombre des membres de l’Assemblée nationale pour nous garantir l’échec de toute opinion comme de toute idée qui ne serait pas sympathique à la majorité du pays ». À l’écart pendant le Second Empire, abstentionniste lors du plébiscite du 8 mai 1870, élu comme républicain modéré à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, le 1er sur 7 par 71803 voix, il donne sa démission en juillet et meurt à Belley le 18 octobre.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple par un vétéran de la presse, Garnier frères, 1848. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Tendret Paul. Maire. Né le 30 mai 1858 à Belley, fils de Lucien Michel Joseph Tendret (1829-1896), avocat, auteur de La Table au Pays de Brillat-Savarin, complément à la Physiologie du goût de son oncle par alliance, Jean-Anthelme Brillat-Savarin – et d’Anthelmette Emilie Ginet (1836-1881). Petit-fils d’Aristide (voir notice) et de Joséphine Suzanne Berlioz. Avocat inscrit à Belley le 8 février 1883, maire de Ceyzérieu le 20 mai 1900, réélu en mai 1904 et mai 1908 jusqu’en 1912. Maire de Belley le 15 mai 1912 jusqu’au 1er janvier 1917. Il quitte le barreau le 1er janvier 1917 pour prendre la direction de la banque Tendret et Rive et Cie, devenue la Banque régionale de l’Ain. Retiré en 1927, il est mort le 20 novembre 1928.

Ténot Émile Eugène Henri. Sous-préfet de Trévoux. Né le 3 juillet 1875, nommé sous-préfet de Trévoux le 17 mars 1909, mais mis en disponibilité le lendemain.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Ténot Eugène Pierre Paul. Secrétaire général de l’Ain. Né le 22 janvier 1891, chef adjoint du cabinet du préfet de l’Isère en 1913, secrétaire général de l’Ardèche en 1920, secrétaire général de l’Ain le 23 avril 1924, sous-préfet de Pithiviers le 29 mai 1926, secrétaire général de l’Yonne en 1932, puis de Saint-Omer.

BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Teppe Antoine. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Saint-Just nommé le 7 février 1840, démissionnaire en 1848. Décédé le 11 octobre 1870, à l’âge de 78 ans.

Teppe Charles. Maire. Adjoint de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1925 (progressiste, puis républicain de gauche), maire en mai 1929 (républicain de gauche).

Terlez Fernand. Secrétaire général de l’Ain nommé le 6 décembre 1954, remplacé le 16 janvier 1956. Nommé sous-préfet de Toul par décret du 30 novembre 1955.

Termet Joseph. Maire. Né à Andert et Condon le 14 octobre 1752, fils de Joseph Termet et de Claudine Gonnet. Maire d’Andert-et-Condon cité dès le 8 novembre 1790 et le 26 juin 1791, remplacé en 1792, nommé par arrêté de Tellier du 7 nivôse an III (27 décembre 1794), installé le 29 ventôse an III (19 mars 1795) par Claude Anthelme Charcot, membre du comité révolutionnaire du district de Belley, remplacé le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795). Il est mort à Andert-et-Condon le 25 décembre 1812.

Termet Marin. Maire. Né à Andert-et-Condon le 26 octobre 1755, fils d’Augustin Termet (décédé le 18 messidor an III à l’âge de 93 ans) et de Marie Michaud (Michod). Cultivateur, maire d’Andert et Condon cité le 8 décembre 1792, remplacé en l’an III. Il est mort à Condon le 4 pluviôse an V (23 janvier 1797).

Terminal Jules. Maire. Né à Pressiat le 26 novembre 1884, fils de Charles Amédée Terminal et de Marie Adélaïde Comte. Maçon, adjoint de Pressiat élu en décembre 1919 (radical), remplacé en mai 1925, maire élu en 1931, réélu en mai 1935, jusqu’en 1943.

Ternant Claude. Maire. Né le 23 novembre 1945, ingénieur, maire socialiste de Culoz en mars 1983, réélu en mars 1989 jusqu’en 1995.

Terra Jean Baptiste (Terraz). Maire. Né à Giron le 10 mai 1788, fils de Joseph Terra (voir notice) et de Justine Joux (1756-1817). Cultivateur, maire de Giron nommé en 1846, remplacé en 1848. Il est mort à Giron le 13 décembre 1858.

Terra Joseph (Terras, Terraz). Maire. Né à Giron le 20 octobre 1756, fils de François Terraz (1728-1801) et de Marie Françoise Evrard. Cultivateur, maire de Giron nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en août 1830. Il est mort à Giron le 29 janvier 1842.

Terras François. Maire. Né à Giron le 6 octobre 1786, fils de Joseph Terra (voir notice) et de Justine Joux (1756-1817). Cultivateur, maire de Giron nommé par arrêté du 16 décembre 1853, reconduit le 10 juillet 1855, remplacé le 12 août 1860. Il est mort à Giron le 26 octobre 1860.

Terrasse Hippolyte.* Maire*. Conseiller municipal de Corveissiat, délégué dans les fonctions de maire à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 13 juillet 1942, remplacé le 26 septembre 1944 par le président du comité local de libération et réélu en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’en 1947.

Terrasse Jean-Baptiste. Maire de Conzieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé à Conzieu le 11 avril 1806 à l’âge de 43 ans et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 15 juillet 1806.

Terrat Georges. Membre du directoire du district de Pont-de-Vaux nommé par Boisset en fructidor an II, réintégré par le même représentant le 29 prairial an III (17 juin 1795).

Terray Jean Baptiste. Maire de Versoix nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815.

Terrier Claude-Joseph. Maire. Né à Bénonces le 26 septembre 1761, fils de Gabriel Terrier, avocat au Parlement, et de Marie Guivet (qui ne se sont mariés que le 14 février 1770, après avoir eu quatre garçons). Maire de Bénonces cité dès décembre 1792, présent à une fête civique le 27 juin 1794, remplacé en 1795, agent municipal depuis 1797, maire (Claude) nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 mars 1820.

Terrier Claude Marie. Maire. Né le 24 août 1819, fils de Claude Philippe Terrier et de Marie Babolat. Petit-fils de Claude Joseph Terrier (voir notice). Cultivateur, adjoint de Bénonces nommé par arrêté du 18 février 1874, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.

Terrier* Denis Joseph. Maire. *Fils de Claude Terrier, laboureur à Saint-Denis, et de Marie Anne Coquard. Cultivateur, maire de Péronnas cité depuis le 8 novembre 1792, remplacé pour être agent national de la commune jusqu’à l’an IV, agent municipal élu en floréal an VI, remplacé la même année, nommé à nouveau maire par arrêté du préfet Ozun 22 floréal an VIII (12 mai 1800) remplacé par arrêté du même préfet du 19 thermidor an VIII (7 août 1800). Il devient alors adjoint et, démissionnaire, il est remplacé par arrêté du préfet Bossi du 25 janvier 1806. Il est mort à Montracol le 15 avril 1807.

Terrier Francisque. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 8 décembre 1884, maître d’hôtel, huissier et greffier à la justice de paix du canton de Virieu-le-Grand, puis également du canton de Seyssel en juillet 1956, maire de Virieu-le-Grand de mai 1925 à 1929 (radical-socialiste, puis républicain radical), adjoint du maire Antonin Folliet de 1931 au 12 mai 1935 (républicain radical). Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand le 14 décembre 1919, réélu sans concurrent le 14 mai 1922, démissionnaire et réélu, sans concurrent, le 9 septembre 1924 et le 14 octobre 1928. Conseiller général du canton de 1931 à 1940, radié sous Vichy, réélu au premier tour le 23 septembre 1945, le 20 mars 1949 avec 998 voix contre 523 à Marcel Ouzoulias (PC) et 199 au RPF Berthenet, et au premier tour le 17 avril 1955 (radical-socialiste) avec 845 voix contre 508 à Marcel Ouzoulias (PC), jusqu’à sa mort le 30 avril 1960. Candidat en quatrième position sur la Liste républicaine radicale et radical-socialiste conduite par Tony Révillon aux législatives d’octobre 1945. C’est sous son mandat de maire, le 20 septembre 1928, que fut inauguré le buste d’Honoré d’Urfé, sous la présidence de René Bazin, à la suite d’une idée lancée par l’historien de Virieu, Albert Callet. Il était le beau-frère du général Boulangeot (voir notice).

Terrier François. Conseiller d’arrondissement. Né le 2 mars 1892, adjoint au maire de Marignieu élu en mai 1929. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand le 20 décembre 1931, en remplacement de Francisque Terrier élu conseiller général, contre Suchet. Le 7 octobre 1934, il est battu par Nicolas Guilland, maire de Flaxieu.

Terrier Gabriel (Gabriel Joseph). Agent municipal. Né à Bénonces le 6 février 1772, frère de Claude Joseph Terrier (voir notice), agent municipal* *de Bénonces élu en 1797, remplacé la même année. Il est mort à Bénonces le 23 juin 1842.

Terrier Gaspard. Maire de Chazey-Bons élu du 22 mars 1878 à 1881.

Terrier Jacques, dit Jacob. Agent municipal. Né à Bénonces le 22 décembre 1755, frère de Claude Joseph Terrier (voir notice), agent municipal de Bénonces élu en 1796, remplacé en 1797.

Terrier Pierre. Maire de Tenay élu en août 1871, en remplacement de Warnery démissionnaire, et remplacé en 1872.

Terrier Pierre-Denis. Maire. Né le 20 août 1846, maire de Chazey-Bons élu le 28 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1913. Son nom est porté sur la plus grosse cloche de l’église bénite le 8 janvier 1893 par Mgr Luçon.

Terroux François. Agent municipal. Fils de Claude Louis Terroux (1722-1770) et de Pernette Bastian. Agent municipal* *de Sauverny élu en l’an VI, puis adjoint au maire en 1800, jusqu’à sa nomination comme maire en 1807, remplacé en 1808. Il est mort à Sauverny le 2 novembre 1817.

Terroux Jacques. Agent municipal. Né à Grilly le 1er janvier 1773, fils de Philippe Terroux et de Claudine Terroux. Cultivateur, agent municipal* *de Grilly en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Terroux Jean. Maire. Fils de Pierre, maire de Sauverny nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, reconduit en août 1860, remplacé en 1865.

Terroux Victor. Maire. Né à Grilly le 10 messidor an XI, fils de Jacques Terroux (voir notice) et de Jeanne Louise Gerlier. Propriétaire, maire de Grilly en août ou septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 24 mai 1876. Il est mort à Grilly le 1er juin 1881, à l’âge de 78 ans.

Teste Carole. Maire. Né le 16 août 1960, responsable régionale et analyste foncier, maire de Groslée élue en mars 2008.

Teste Paul. Maire de Cordieux élu en mars 1959.

Teste-Lebeau Ernest Marie. Sous-préfet de Trévoux, puis de Nantua. Né le 5 juin 1824, attaché à l’administration du Sénat, puis conseiller de préfecture du Gard en 1854, sous-préfet de Céret en 1855, de Trévoux le 28 mars 1859, de Nantua le 14 décembre 1860, de Vendôme le 28 décembre 186I, de Toulon en 1869, il démissionne le 10 septembre 1870.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Teyton Pierre. Maire de Messimy remplaçant Louis Gonod en 1981 et réélu en mars 1983 jusqu’en 1989. Il est mort en septembre 2001 à l’âge de 82 ans.

Thénon Jean. Maire. Né le 6 mars 1822, cultivateur, maire de Savigneux, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, démissionnaire, remplacé le 19 juin.

Thénoz Alphonse. Maire. Adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat élu en décembre 1919, maire en 1923 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Thénoz Constantin. Maire. Né le 30 juin 1833, tuilier, adjoint de Lescheroux élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 13 juillet 1879, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888.

Thénoz Denis. Agent municipal de Lescheroux élu en l’an IV, remplacé la même année.

Thénoz Françoise. Maire. Secrétaire médicale, maire de Pont-de-Vaux élue en mars 2008.

Thénoz Pierre. Maire. Né à Lescheroux le 8 juillet 1768, fils de Louis Thénoz et de Marie Debourg. Agent municipal de Lescheroux élu en l’an IV, remplacé en l’an V, adjoint de Lescheroux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en avril 1826, jusqu’à sa mort à Lescheroux le 1er janvier 1838, à l’âge de 69 ans.

Thermes Joseph Marc (Antoine). Maire. Inspecteur d’académie, élu maire de Ceyzériat en 1904, réélu en mai 1908 jusqu’en 1912. C’est sous son mandat, en 1911, que l’électricité est installée à l’hôtel de ville.

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Thête Stéphane. Maire. Né à Chaleins le 25 août 1923, agriculteur, conseiller municipal de Chaleins en 1953, maire en mars 1971 (CDE), réélu en mars 1977 (CDS) et mars 1983, jusqu’à sa démission fin 1984.

Thévenard Antoine. Maire. Né le 2 novembre 1912, commerçant, président du comité local de libération de Saint-Sulpice nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril et mai 1945, réélu maire en mars 1959, 1965 (CNI), 1971 (radical), 1977 (DVG), 1983 et 1989 (RDG).

Thévenard Claude Benoit. Maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze du 1er au 12 janvier 1816.

Thévenard Émile. Maire. Adjoint de Chevroux élu en mai 1929 (républicain de gauche), maire vers 1931, remplacé en 1935.

Thévenard Georges. Maire. Né le 24 novembre 1937, fils d’Antoine (voir notice), artisan, maire de Saint-Sulpice en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008. Il est mort en décembre 2013.

Thévenard Jean Pierre. Agent municipal de Revonnas élu en l’an VIII, remplacé la même année.

Thévenard Joseph. Maire. Né le 16 mars 1831, cultivateur, adjoint de Boissey élu en mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.

Thévenard Joseph. Maire. Adjoint de Chalamont élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, maire en 1922 (progressiste), remplacé en 1925.

Thévenard Louis. Maire d’Illiat élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et en 1953.

Thévenet François. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mai 1900, remplacé en 1904, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Thévenet Guillaume. Maire (radical, puis radical-socialiste) de Thil élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929.

Thévenet Louis. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en février 1888, à la mort de Sébastien Guiller. Remplacé en mai de la même année.

Thévenet Louis Antoine. Maire. Né à Nantua le 5 mai 1816, fils de Pierre Antoine Thévenet, ouvrier en coton, et de Pierrette Evrard. Maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, remplacé par arrêté du 27 mai 1876, élu le 23 janvier 1881 (Louis), remplacé en 1884. Chevalier de la Légion d’honneur (LH/2586/34).

Thévenet Martial. Maire. Né le 11 juillet 1956, enseignant, premier adjoint de Frans élu maire en mars 2008.

Thévenet Pierre. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu le 23 décembre 1792.

Thévenin Arsène. Maire. Né le 13 juin 1833, cultivateur, maire d’Arnans en 1870, remplacé en mai 1871, nommé en 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Thévenin Claude. Maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé de 1837 à mars 1839 et d’octobre 1846 à mai 1848.

Thévenin Jean. Maire. Agent municipal de Guéreins en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé sur le papier par arrêté du préfet Ozun du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), mais il reste maire jusqu’en janvier 1808.

Thévenin Jean-Paul. Maire. Né à Challes le 25 janvier 1763, fils de Joseph Thévenin et de Marie Joseph Chaveyron. Cultivateur, domicilié à Cizod, hameau de Challes, maire de Challes-la-Montagne cité en 1794 lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Agent municipal en l’an VI et remplacé la même année, à nouveau en l’an VII jusqu’en 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1808.

Thévenin Pierre Antoine. Maire de Torcieu nommé de 1837 à 1843. Un Thévenin Antoine est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Thévenon Jean Claude. Maire. Né à Charnoz le 22 mai 1771, fils de Joseph Thévenon* et de Charlotte Cachet. Maire.*de Charnoz nommé en juillet 1815, écarté après les Cent-Jours, en novembre ou décembre 1815. Il est mort à Charnoz le 14 février 1836.

Thévenot Joseph. Maire de Sathonay-Camp élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935 jusqu’en 1938.

Thibaut Francisque. Maire. Hôtelier, maire de Pérouges en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical), décédé le 29 janvier 1972. Candidat (radical-socialiste) au premier tour des cantonales de Meximieux le 7 octobre 1951.

Thibault Léon. Conseiller d’arrondissement. Né le 17 janvier 1904, habitant à Pérouges, conseiller d’arrondissement élu par le canton de Meximieux le 10 octobre 1937 (radical-socialiste) contre Joseph Tillet et Cavalier, jusqu’en 1940.

Thibert Christiane. Maire. Née le 30 octobre 1947, maire de Garnerans élue en mars 2008.

Thiboud Bernard. Maire. Né le 6 juillet 1948, forestier, maire d’Anglefort élu en mars 2008.

Thiboud Charles. Maire. Né en 1790, cultivateur, maire de Corbonod élu en 1848, remplacé par arrêté du 28 juillet 1852.

Thiboud Michel. Maire. Né le 27 septembre 1943, responsable administratif, maire d’Anglefort en 1983, réélu en 1989 (UDF-PR) et en 1995 (UDF). En mars 2001, sa liste est battue aux élections. Il a été candidat aux cantonales de Seyssel des 22 et 29 mars 1992 et a été battu au second tour de 27 voix seulement par René Ailloud.

Thiboud Pierre. Maire. Né le 20 juin 1831, cultivateur, adjoint au maire d’Anglefort nommé le 26 août 1865, reconduit le 26 août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, maire élu le 8 octobre 1876 et remplacé le 21 janvier 1878.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.

Thiboud Thérèse. Maire. Née le 15 février 1954, aide-soignante, maire de Virignin élue le 25 juin 1995 (DVG) jusqu’au 15 juin 1998.

Thiébaud Ferdinand (Maxime Ferdinand). Maire. Né à Seyssel le 8 mars 1865, fils de Ferdinand Auguste Thiébaud et de Camille Louise Rosalie Pinier. Maire de Poncin élu le 13 mai 1894 (réactionnaire), réélu en mai 1896, remplacé en mai 1900.

Thiébaut Michel.* Maire*. Né le 24 avril 1950, agent EDF, 2e adjoint d’Evosges en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 (UDF), mars 2001 (DVD, puis FN) et mars 2008. Candidat aux élections régionales du 28 mars 2004, en troisième position de la section départementale de la liste du FN menée par Bruno Gollnisch. Candidat (FN) aux élections cantonales partielles du canton de Saint-Rambert des 10 et 17 octobre 2004, il obtient 33,11 % des voix au premier tour et, avec 38,48 % au second tour, il est devancé par le maire de Saint-Rambert, Gilbert Bouchon (DVG), qui obtient 61,52 % des suffrages.

Thiéland Claude Joseph. Maire. Né en 1841, maire de Priay élu de mai 1888 à mai 1892. Il est mort en 1901.

Thierry Jean-Claude.* Maire*. Né le 2 août 1943, dessinateur, adjoint de Pont-de-Vaux en mars 1989 et juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux élu le 14 avril 2008.

Thiévon Antoine (Claude Antoine). Maire. Né à Leyment le 26 novembre 1864, fils de François Thiévon (voir notice) et de Mariette Levrat. Maire de Leyment élu en septembre 1914, à la démission de Gaspard Roux, jusqu’en décembre 1919.

Thiévon Claude. Maire de Rignieux-le-Franc élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical), remplacé en cours de mandat.

Thiévon Edmond. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mars 1971 (MRP), remplacé en août 1973.

Thiévon François. Maire. Né vers 1824, maire de Leyment élu en septembre 1892, au décès d’Abel Compagnon de la Servette, réélu en mai 1896 jusqu’aux élections de mai 1900.

Thiévon Jean-Baptiste. Maire. Né à Lagnieu le 10 octobre 1833, fils de Pierre Joseph Thiévon, aubergiste, et de Pauline Bidard. Greffier de paix, 1er adjoint au maire de Lagnieu nommé par décret du 11 février 1881, remplacé en 1882, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1893.

BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.

Thiévon Jérôme. Maire. Né le 13 floréal an II (2 mai 1794), propriétaire, maire de Leyment nommé en juillet 1853, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en août 1860.

Thigaud Denis Joseph (Tigaud). Maire. Laboureur et vigneron, agent national de Salavre nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 16 frimaire (6 décembre) par François Amédée Jantet, agent national de Coligny.

Thil Jules Édouard. Sous-préfet de Nantua. Né le 23 mars 1824, nommé le 9 mai 1852 sous-préfet de Nantua, le 16 mars 1854 sous-préfet de Fougères, en 1860, puis de Cosne-sur-Loire et remplacé au mois de juin.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Thimécourt. Médecin, sous-commissaire du gouvernement de Trévoux nommé en mars 1848, par arrêté de Champvans, dans une administration collective avec Laforest et Gonod, remplacé quelques semaines plus tard.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Thimon Michel. Maire. Adjoint de Rignieux-le-Franc élu en 1921, maire (radical-socialiste) en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935.

Thimon Michel. Maire, conseiller général. Né le 10 décembre 1906, ingénieur, 1er adjoint de Rignieux-le-Franc en mars 1959, réélu en mars 1965, élu maire en cours de mandat après 1971 (radical), succédant à Claude Thiévon, et réélu en mars 1977 (DVG), mars 1977 (DVG) et en mars 1983. Conseiller général du canton de Meximieux élu en 1970, réélu en 1976 au premier tour avec 51,32 % des voix, jusqu’en 1982. Président de la Société d’équipement de l’Ain.

Thinoz André. Maire d’Asnières élu en mai 1912, remplacé en décembre 1919.

Thinoz Claude.* Maire*. Fils de Benoît Thinoz. Nommé au conseil municipal d’Asnières par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802) ; maire nommé par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804), remplacé en 1808, nommé en 1812, remplacé en mars 1815.

Thinoz Henry. Maire. Laboureur, député d’Asnières le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire d’Asnières nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804) pour devenir adjoint, remplacé en 1813.

Thinoz Jean-Joseph. Maire. Adjoint d’Asnières nommé de 1837 à 1843, maire élu en juin 1848, remplacé en août.

Thinoz Joanny. Maire (radical) d’Asnières élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, démissionnaire en septembre de la même année.

Thinoz Joseph. Maire d’Asnières élu en janvier 1886, remplacé en mai 1888.

Thinoz Joseph Marie. Maire d’Asnières nommé en mars 1815, renouvelé (Joseph) par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé en 1821, nommé en mai 1831, remplacé la même année.

Thiot Félix. Maire de Cuisiat élu en mai 1896, réélu en mai 1900.

Thiot Jean Marie. Maire. Né à Cuisiat le 20 juin 1810, fils d’André Thiot (1770-1834), cultivateur, et de Marie Hugery. Adjoint de Cuisiat, élu maire en avril 1848, remplacé au mois d’août de la même année. Il est mort à Cuisiat le 10 janvier 1861.

Thiot Jean-Marie Claude François Félix. Maire. Né à Cuisiat le 5 avril 1830 (et non mai par erreur sur le registre), fils de Jean Marie Thiot (voir notice) cultivateur, et de Marie Josephte Blanc (1810-1875). Cultivateur, maire de Cuisiat nommé par arrêté du 26 août 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’en mai 1884. Il est mort à Cuisiat le 20 novembre 1902.

Thiot dit Mathie (Thiod Mathiand) Louis. Agent municipal. Né à Cuisiat le 20 juin 1737, fils de Jean Denis Thiot (1707-1784), laboureur, et de * *Barbe Cibelle. Agent municipal de Cuisiat en l’an VI, remplacé la même année. Il est mort à Cuisiat le 5 janvier 1822.

Thiot Louis Auguste. Maire. Né à Cuisiat, fils de Louis Thiot dit Mathie (1808-1879) et de Marie Rosalie Chambard. Cultivateur, adjoint de Cuisiat élu en mai 1884, maire en mai 1888. Il est mort à Cuisiat le 25 juin 1896.

Thivolle Roger. Maire. Né le 1er janvier 1931, cadre à Rhône-Poulenc, conseiller municipal de Peyzieux-sur-Saône en 1977; 2e adjoint en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Thivollet Henri. Maire de Douvres élu en mai 1959.

Thivollet Pierre. Maire. Né à Rillieux le 30 juin 1847, cultivateur, maire de Neyron élu en mai 1888, réélu en mai 1892.

Thollas François. Maire. Né en 1883 à Grand-Corent, fils de Célestin Thollas, sabotier, et de Noémie Marin. Tailleur de pierre, maire de Grand-Corent élu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu le 17 mai 1945 et le 3 novembre 1947 (radical-socialiste), jusqu’à sa mort en 1952.

Thollon Jean-Baptiste. Maire. Né le 25 novembre 1828, cabaretier, forgeron, élu au conseil municipal de Blyes le 22 septembre 1874, réélu le 6 janvier 1878, maire élu le 9 février 1879, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.

Thomas Anthelme. Maire. Né le 18 décembre 1813, meunier, maire d’Armix nommé par arrêté du 26 avril 1853, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Thomas Antoine. Maire d’Armix nommé par arrêté du 6 vendémiaire an IX (28 septembre 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 ,juillet 1821, jusqu’en 1839.

Thomas Antoine dit Braise. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé de 1836 à 1843.

Thomas Auguste. Maire. Né à Simandre le 18 octobre 1832, fils de Joseph Thomas et de Julie Juillard. Cultivateur, maire de Simandre élu le 17 mai 1896, remplacé aux élections de mai 1900.

Thomas Cathrin. Maire. Né en 1798, cultivateur, maire d’Armix en 1839, reconduit ou nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 26 avril 1853.

Thomas Claude André. Maire de Bellignat nommé par le représentant du peuple Méaulle le 16 juillet 1794, installé le 28, cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794) et révoqué le 2 décembre. Il est notable à cette date.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 8, 1912, « Monographie de Bélignat », Dubois.

Thomas Claude Xavier. Maire. Né en 1802, cultivateur, maire de Bellignat élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Thomas Denis Joseph. Maire. Né à Armix le 26 novembre 1880, fils François Thomas et de Marie Cattelin. Cultivateur, maire* *de Cheignieu-la-Balme élu du 19 mai 1935 au 27 juin 1937.

Thomas Éric. Maire. Né le 1er juillet 1963, responsable logistique chez Renault Trucks à Bourg, conseiller municipal de Certines élu en juin 1995, adjoint en 2001 en charge du monde associatif, maire élu le 14 mars 2008.

Thomas François Marie. Maire. Adjoint de Bellignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire par arrêté du préfet Dumartroy du 23 mai 1818, remplacé en octobre 1821.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 8, 1912, « Monographie de Bélignat », Dubois.

Thomas Gilbert. Maire, conseiller général. Né le 23 janvier 1942, enseignant, conseiller municipal de Bâgé-la-Ville en mars 1983, réélu en mars 1989, maire le 12 juin 1995 (DVG), réélu le 16 mars 2001 (DVG).Il ne se représente pas en mars 2008. Elu conseiller général (DVG) du canton de Bâgé-le-Châtel, au deuxième tour le 28 mars 2004, avec 50,55 % des voix contre le maire de Feillens, Guy Billoudet (UMP), tous deux briguant la succession de Michel Voisin, candidat aux régionales. Il ne se représente pas en mars 2011.

Thomas Honoré. Maire. Conseiller municipal d’Armix, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 12 septembre 1941 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 26 novembre de la même année.

Thomas Jacky. Maire. Né le 12 septembre 1963, fils de Paul et petit-fils de Denis Thomas (voir notices). Fonctionnaire à la poste, maire de Cheignieu-la-Balme élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Candidat (DVG) au premier tour des élections cantonales de Virieu-le-Grand du 21 mars 2004, il obtient 11,48 % des voix.

Thomas Jean-Baptiste. Agent municipal de Ferney-Voltaire en l’an V, remplacé en l’an VI.

Thomas Jean-Baptiste. Agent municipal. Nommé conseiller municipal de Bellignat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.

Thomas Jean-Louis. Maire. Né en 1795, cultivateur, maire de Bellignat élu en mai 1848, remplacé en juillet.

Thomas Justin.* Maire*. Président de la délégation spéciale de la Burbanche instituée à la dissolution de la commune par arrêté ministériel du 10 septembre 1941.

Thomas Marius. Maire. Premier adjoint d’Armix élu en mai 1935, maire en avril 1941, déclaré démissionnaire par arrêté préfectoral du 9 août 1941.

Thomas Napoléon Théodore Frédéric. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né au Mée-sur-Seine en Seine-et-Marne le 28 février 1803, nommé sous-préfet de Trévoux le 26 février 1832 et installé le 20 mars, de Sedan le 12 juillet de la même année, préfet de la Corrèze en 1833, de la Sarthe en 1838, du Jura en 1839 et remplacé en mars 1848.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1970.

Thomas Paul. Maire. Né le 26 novembre 1919, fils de Denis (voir notice). Agriculteur, conseiller municipal de Cheignieu-la-Balme depuis 1945, adjoint en 1964, maire le 15 juillet 1967 (SFIO), réélu en mars 1971 (DVG), mars 1977 (DVG), mars 1983 au 18 mars 1989.

Thomas Théophile. Maire. Né le 16 octobre 1894, policier retraité, maire d’Armix élu le 11 octobre 1961, réélu en mars 1965 et mars 1971 (REI).

Thomas Thomas. Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Bellignat nommé le 17 juillet 1852, remplacé en 1854.

Thomasset Gilles. Maire. Né le 14 juin 1957, cuisinier, maire de Saint-Germain-de-Joux élu en mars 2008.

Thomassier Joël. Maire. Né le 4 juin 1948, maire de Prémeyzel élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Thomassin Jean. 85e* préfet de l’Ain* nommé le 1er juillet 1955 jusqu’au 20 mai 1960. Né à Pirette en Algérie le 3 avril 1909, diplômé de l’École libre des Sciences Politiques, assureur à Besançon en 1933, chef de section adjoint au directeur du ravitaillement du Doubs et des territoires occupés de l’Ain et du Jura en septembre 1940, par ailleurs chef du réseau départemental Ceux de la résistance en 1942, chef du réseau régional travaillant à l’unification des réseaux militaires, arrêté par les Allemands le 7 septembre 1943 mais relâché, nommé directeur départemental du ravitaillement général le 1er janvier 1944, nommé préfet par le Comité français de libération nationale le 3 octobre 1943, en fonction dans la Haute-Saône en 1944, dans la Vienne en 1949, secrétaire adjoint du gouvernement général en Algérie en 1954, et préfet de l’Ain où il est installé le 11 juillet 1955. En 1963, il est directeur d’hôpital à Nice où il meurt le 17 décembre 1968.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Thomasson Claude. Maire. Né vers 1832, cultivateur, maire de Cuzieu élu en mai 1896, réélu en mai 1900.

Thomasson Henri. Maire. Adjoint de Messimy élu en décembre 1919 (radical), maire en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste).

Thomasson Jean. Maire. Président du comité de libération de Bouligneux nommé par arrêté préfectoral du 26 septembre 1944, nommé maire, jusqu’aux élections des 29 avril et 13 mai 1945.

Thomasson Joseph. Maire de Saint-Marcel-en-Dombes élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), remplacé en 1949.

Thome Fernand.* Maire* de Collonges élu en mai 1908, réélu en mai 1912.

Thomé Bonnet Mathieu. Maire de Saint-Rémy nommé en 1843, remplacé en 1846.

Thoubillon Claude François. Président d’administration territoriale. Né à Poncin le 25 juin 1761, fils de Jean Simon Thoubillon (voir notice) et de Marie Élisabeth Hyacinthe Desvignes (1733-1761). Avocat, président de l’administration territoriale* *de Poncin cité en l’an VI. Il est mort à Poncin le 6 février 1836.

Thoubillon Jean Simon. Maire. Né à Poncin le 8 octobre 1728, fils d’Anthelme Thoubillon (1692-1747) et de Catherine Champion (1700-1763). Substitut du procureur à la cour des monnaies cité en 1755, avocat en parlement, maire de Poncin élu en cours de mandat le 18 septembre 1790, démissionnaire le 23 décembre car il est élu au tribunal d’Ambérieu, réélu maire le 2 décembre 1792, remplacé le 24 prairial an II (12 juin 1794). Il est mort à Poncin le 5 février 1816.

Thoubillon Pierre Simon Marie Alfred. Maire. Né à Poncin le 4 août 1814, fils de Louis Marie Thoubillon (1788-1825), avocat, et d’Adélaïde Gabrielle Bochard (1795-1861, fille de Charles Aimé Bochard, dont notice, et de Pierrette Machureau 1766-1836). Petit-fils de Claude François Thoubillon (voir notice) et de Françoise Séraphie Montagnat (1759-1820). Avocat plaidant à Nantua, puis avocat consultant à Poncin, maire de cette commune élu en 1849, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 25 avril 1853. Juge de paix à cette date du canton de Treffort, puis de Meximieux, puis de Chalamont, il est mort dans cette commune en décembre 1868.

Thoubillon Xavier (Marie Anthelme François Xavier). Maire. Né à Poncin le 17 vendémiaire an VII (8 octobre 1798), fils de Claude François Thoubillon (voir notice) et de Françoise Séraphie Montagnat (1759-1820). Maire de Poncin nommé en décembre 1833, à la démission de Charles Aimé Bochard, démissionnaire le 28 novembre 1836, nommé par arrêté du 13 septembre 1840, remplacé en novembre 1847. Il est mort à Poncin le 29 avril 1889 (l’acte de décès contient une erreur en ce qui concerne le père).

Thoumas Jean-Baptiste François dit Louis. 73e* préfet de l’Ain* nommé le 2 novembre 1940 jusqu’au 16 mai 1943. Né à Laurière dans la Haute-Vienne le 27 juillet 1894, auxiliaire en 1919 puis fondé de pouvoirs en 1922 à la recette des finances de Rochechouart dans la Vienne, chef de cabinet du préfet de l’Yonne en 1924, secrétaire général de la Nièvre en 1929, du Territoire de Belfort en 1930, de la Meuse en 1934, directeur de cabinet du sous-secrétaire d’État à l’éducation physique en 1936, chargé de mission à la direction du personnel et de l’administration générale en 1937, sous-directeur du cabinet du président de la République Albert Lebrun le 1er juin 1939, préfet au cabinet du maréchal Pétain le 29 juillet 1940, avant d’être installé dans l’Ain le 16 novembre 1940. Il fait enlever la Marianne de la salle du conseil général, fait supprimer les lettres RF des panoplies de la préfecture et épure l’administration. Il accepte d’être président d’honneur de la LVF. Il reçoit la visite du maréchal Pétain à Bourg. Préfet de la Saône-et-Loire en 1943, il est suspendu de ses fonctions le 4 septembre 1944 et révoqué le 3 juillet 1945. Il est mort à Paris le 21 avril 1973.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Travaux J. Croyet.

Thouny Benoît. Maire. Conseiller municipal de Relevant élu en mai 1935, délégué dans les fonctions d’adjoint au maire par décision préfectorale du 29 décembre 1943, maire élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (RGR), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.

Thoy de. Maire du Montellier nommé en octobre 1830. Il ne semble pas avoir siégé.

Tiersot Edmond Pierre Lazare. Parlementaire. Né à Bourg le 29 août 1822, fils d’un pharmacien dont l’officine se trouvait rue d’Espagne et d’une famille bourguignonne de Semur, il est élève au lycée de Bourg, puis de Cluny, suit des études de médecine à Dijon, devient interne à Bourg, puis à Lyon où il prend part en 1848 à la rédaction de journaux socialistes Peuple souverain et républicain. Plus tard, il écrit dans le journal démocratique Le censeur. Reçu docteur en médecine à Paris en 1850 avec une thèse titrée : De l’iritis aiguë, il s’installe à Bourg. En 1851, il s’oppose au coup d’État. Des républicains résolus décident de se soulever et de se réunir le 3 décembre au soir au pré des Piles. Mais deux seulement viennent au rendez-vous, Tiersot et Verne (voir notice). Par la suite, des réunions clandestines ont lieu à son domicile. Son courage est remarqué lors des épidémies de choléra à Champlitte en Saône-et-Loire en 1854 et à Seyssel en 1855. Vénérable maçonnique, adjoint de Bourg nommé en septembre 1870, il est engagé dans la première Légion de l’Ain en qualité de chirurgien jusqu’au 12 mars 1871. Renouvelé adjoint le 12 mai, il est révoqué en 1874. Il échoue aux législatives du 8 février 1871 avec 15253 voix sur 71803 votants (il est 11e pour 7 élus), mais devient député, sur une liste républicaine de gauche formée avec Théodose Mercier, à l’occasion de la complémentaire du 2 juillet 1871, 2e sur 2 par 26610 voix sur 60215 votants. Cette élection avait été organisée à la suite de la démission d’Aristide Tendret, qui va mourir peu après, et de la défection de Jules Favre qui a opté pour le Rhône. Tiersot échoue aux cantonales de Pont-d’Ain le 15 octobre 1871 avec 396 voix contre 992 à Louis Moyret qui est élu. Au Parlement, inscrit à l’Union républicaine dont il est le trésorier, siégeant à l’extrême gauche, il vote pour le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l’amendement Wallon le 30 janvier 1875 qui donne au chef de l’État le titre de président de la République, et pour les lois constitutionnelles. Réélu député de la première circonscription de Bourg le 20 février 1876 par 8826 voix sur 11394 votants et 16421 inscrits contre 2235 à Clovis Cancalon, jeune fils du conseiller général de Coligny. Sa circulaire aux électeurs est ainsi rédigée: « Il n’est pas besoin de vous dire que, comme par le passé, la République trouvera toujours en moi un défenseur ferme et inflexible, mais prudent et sage à la fois ». Il devient trésorier de l’Union républicaine et fait partie des 363 qui refusent la confiance au ministère de Broglie et qui entraînent la dissolution de la Chambre. Réélu le 14 octobre 1877 par 9178 voix sur 11210 votants et 16617 inscrits contre 1537 à Xavier Le Hon et le 4 septembre 1881 par 8248 voix sur 11586 votants et 17036 inscrits contre 3145 à Tissot, il soutient la politique scolaire et coloniale du gouvernement, vote en janvier 1883 la proposition d’amnistie des communards et meurt d’un accident à Paris le 21. Musicien, il a publié des Leçons élémentaires de lecture musicale et écrit quelques chansons populaires. Il a fait paraître une étude sur l’église de Brou, Comment la France est devenue républicaine (Librairie centrale des publications populaires, Paris 1878) et a commencé une Histoire de la Restauration achevée par son fils. Une rue de Bourg porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L’Abeille du Bugey et du pays de Gex, août 1872. – P. Cattin, Répertoire des artistes et ouvriers d’art de l’Ain, 2004.

Tignat François. Maire. Né à Meyriat le 6 mars 1884, fils de Simon Tignat (1835-1906) et de Julie Guerrier. Maire de Meyriat élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1919, adjoint en mai 1925 (républicain radical), maire en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935. Il est mort en 1960 à Civrieux-d’Azergues, Rhône.

Tiller Hippolyte. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 27 mars 1965, réélu en le 25 mars 1971 jusqu’en mars 1977.

Tiller Jean-Baptiste (Tillier). Maire. Né le 18 août 1842, cultivateur, adjoint de l’Abergement-de-Varey nommé le 7 juin 1876, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 20 janvier 1881, maire élu le 17 juillet jusqu’en avril 1884.

Tiller Théodore (Tillier). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 15 décembre 1893, cafetier à Saint-Denis, conseiller municipal d’Ambérieu-en-Bugey en mai 1935, 2adjoint en 1936, nommé maire par arrêtés préfectoraux des 13 et 17 mars 1941 jusqu’en 1944. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 24 novembre 1935 contre Métral, en remplacement d’Aimé Poncet décédé. Réélu le 20 octobre 1937 jusqu’en 1940, puis membre du conseil départemental nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Il en devient secrétaire.

Tillet Claude André (Tilliet) Maire. Adjoint de Montagnieu par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 février 1820.

Tillier Alexandre. Maire. Adjoint d’Argis nommé par arrêté du 8 mars 1861, maire en 1869, remplacé en 1870.

Tillier Victor. Maire. Né le 5 mars 1857, adjoint d’Ambronay en 1888, maire en 1895, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908 jusqu’en 1912.

Timon. Pseudonyme utilisé par Cormenin.

Tirreau Andrée. Maire. Contrôleur fonction publique, conseillère municipale de Boissey élue 1989, adjointe depuis 1995, maire en mai 2007, à la démission de Marcel Joinin. Réélue en mars 2008. Troisième vice-président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux élu le 14 avril 2008.

Tisserand. Maire de Montagnat nommé par arrêté préfectoral du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800).

Tisserand Claude. Maire. Adjoint de Marlieux élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche).

Tisserand Jean-Marie. Maire. Né à Condeissiat le 29 octobre 1839, fils de Joseph Tisserand et de Laurence Pacard. Cultivateur au Bouchoux, adjoint de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1871, nommé maire par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, réélu en mai 1896, remplacé en 1900. Il est mort à Saint-André-le-Bouchoux le 16 juin 1902.

Tisserand Pierre. Président de la délégation spéciale d’Oyonnax instituée à la fin de mai 1944, après la dissolution du conseil municipal. Remplacé en juillet par le comité local de libération.

Tisserandot Bernard. Conseiller de préfecture-secrétaire général. Né le 16 octobre 1796, conseiller de préfecture de la Côte-d’Or en 1830, sous-préfet de Largentière en 1844, de Villefranche dans le Rhône en 1846, il est nommé le 4 septembre 1848 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, puis le 24 janvier 1849 sous-préfet de Vienne.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Tissot Bruno. Maire de Chevillard nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il n’a pas occupé le poste.

Tissot Eugène. Maire de Neyron élu le 17 mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain URD), réélu le 19 mai 1929 (républicain URD) et le 18 mai 1935, jusqu’en septembre 1944.

Tissot François Charles André. Maire. Né à Seyssel, fils de Bruno Joseph Tissot et de Jeanne Ducretet. Maire de Seyssel nommé vers 1841, élu en 1848, jusqu’à sa mort à Seyssel le 19 avril 1851, à l’âge de 59 ans.

Tissot Gaston. Maire, conseiller général. Né le 1er janvier 1888, médecin, maire de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1935, maintenu sous Vichy. Conseiller général du canton élu le 27 septembre 1936 (radical indépendant), en remplacement de Louis Touton décédé, jusqu’en 1940, puis membre de la commission départementale de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942, jusqu’en 1944.

Tissot Guillaume Emmanuel. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 24 septembre 1796, fils de Bruno Joseph Tissot et de Jeanne Marie Ducretet. Docteur en médecine reçu à Montpellier le 8 mars 1823 avec une thèse intitulée: Des fonctions du diaphragme, (6000 F de revenus en 1855), maire de Massignieu-de-Rives nommé en 1855, démissionnaire, décédé à Massignieu le 24 avril 1861 et remplacé par arrêté du 28 mars 1861.

Tissot Henri. Maire. Fondateur et animateur de tous les syndicats de planteurs de tabac dans l’Ain depuis 1908, vice-président de la Fédération nationale. Adjoint d’Izieu élu en décembre 1919 (républicain de gauche), maire en mai 1925 (URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935, nommé en 1944, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant). Il est mort le 15 juin 1950.

Tissot Isidore. Maire de Challex élu en mai 1892.

Tissot Jean. Maire. Né en 1757, fils de François Tissot et d'Antoinette Salomon, du hameau d'Allemogne, commune de Thoiry. Maire de Saint-Genis-Pouilly élu en 1790, administrateur du district de Gex élu en mai de la même année, maire de Sergy nommé de 1812 à mai 1815, remplacé pendant les Cent-Jours, nommé maire de Sergy le 25 septembre 1815, nommé maire de Saint-Genis-Pouilly par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à janvier 1830. Il était maître de postes aux chevaux, puis administrateur et directeur des postes aux lettres. Il est mort à Saint-Genis-Pouilly le 9 janvier 1830, à l’âge de 72 ans. C'est le père, outre du baron Louis Philibert Tissot (voir notice), de Camille Auguste Tissot, né le 30 septembre 1807, maire de Vaise, membre du conseil d'arrondissement du Rhône, brasseur de bières et inventeur.

BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.

Tissot Jean-Baptiste dit Favre. Maire de Vaux-en-Bugey nommé en 1794, adjoint nommé de 1811 à 1813, maire nommé de 1813 à 1815, adjoint en 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1820 et maire en septembre 1830 et en 1831.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Tissot Joseph-Rambert. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 1er octobre 1749, fils d’Henry Tissot (1722-1796), marchand, et de Marie Hélène Bavozet. Ancien greffier de la justice de paix, maire de Vaux-en-Bugey nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en 1807. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 3 octobre 1829.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey. - ADA 4K4.

Tissot Jules César.* Maire. Né à Cuisiat le 5 février 1821, fils de Claude François* Tissot (Coligny 1794, Cuisiat 1841), lieutenant sous l’Empire, chevalier de la Légion d’honneur, et de Marie Charlotte Vionnet. Propriétaire, maire de Cuisiat élu en 1851, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Cuisiat le 6 octobre 1878.

Tissot Louis Philibert, baron. Maire, conseiller général, sous-préfet de Gex. Né à Saint-Genis-Pouilly le 2 messidor an XIII (21 juin 1805), fils de Jean Tissot (voir notice) et de Rose Reine Humbert. Neveu du général Jean-Marie Tissot (1771-1832). Nommé maire de Saint-Genis de janvier 1830 à juin 1852. Conseiller général élu par le canton de Ferney de 1833 à 1852, puis de 1858 à 1860. Candidat aux législatives d’avril 1848, inspecteur spécial du ministère de la police générale à Montpellier en 1853, commissaire départemental des Bouches-du-Rhône de 1853 à 1855, nommé sous-préfet de Gex le 11 juin 1860, installé le 25 juin, et mis en non activité le 24 mai 1867. Il est mort à Saint-Genis-Pouilly le 20 octobre 1868. Sa fille, Herminie, (1828-1872), directrice des postes, a épousé Jean-Jacques Martin, maire de Saint-Genis-Pouilly.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Journal municipal de Saint-Genis- Pouilly, 1995, H. Bron. - LH. 2610/64.

Tissot Louis-Victor. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 20 septembre 1851, fils de Claude Henri Tissot (1821-1884) et de Jeanne Baptiste Peillod (1823-1873). Adjoint de Vaux-en-Bugey de 1892 à 1896, maire en 1896, réélu en 1900, il démissionne en 1901. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 20 mai 1928.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Tissot Marc. Maire. Né le 13 août 1925, professeur, maire de Curtafond en mars 1971 (CDP), réélu en mars 1977 (CDS) et mars 1983. Candidat (UDF) aux cantonales de Montrevel des 14 et 21 mars 1982 avec 27 % au premier tour et 48,61 au second.

Tissot Marcellin. Agent municipal. Né à Chevillard le 26 avril 1743, fils de Bernardin Tissot-Tailleur (1700-1775) et de Marie Anne Guillot (1708-1773). Agent municipal* *de Chevillard élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Tissot Onésime. Maire. Ancien militaire de carrière, 2e adjoint en mars 1965 du maire de Béligneux, Roger Jaccard, il le remplace le 7 juin 1969 jusqu’au 21 mars 1971. Il est mort en février 2002 à l’âge de 90 ans.

Tissot Thomas. Maire. Né à Chevillard le 16 décembre 1756, fils de Joseph Marie Tissot et de Pierrette Monet. Agent municipal de Chevillard en l’an V, remplacé en l’an VI, maire nommé en 1800, remplacé par arrêté du préfet Bossi du 19 août 1806. Il est mort à Chevillard le 25 octobre 1830, à l’âge de 74 ans. Il était alors adjoint.

Tissot-Guerraz Éloi. Maire de Bettant nommé de 1847 à 1848.

Tissot-Guerraz Gaspard. Maire de Bettant nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Sur la liste du conseil élu le 19 septembre 1852 (AD 3M 10), figure un Jean-Marie Tissot-Guerraz, âgé de 38 ans et cultivateur; il n’y a pas de Gaspard.

Tissot-Guerraz Jean-Louis. Maire, conseiller général. Né à Bettant le 16 janvier 1836, fils de Barthélémy Tissot-Guerraz, cultivateur, et de Jeanne Baptiste Broise. Propriétaire, maire de Bettant élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et en mai 1904. Conseiller général du canton d’Ambérieu de 1884 à 1886.

Tissot-Guerraz Léon. Maire. Adjoint de Vaux-en-Bugey en 1944 et 1945, élu maire en mai 1945 (socialiste indépendant) jusqu’en 1947.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Tissot-Guerraz Marius. Maire de Bettant élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, remplacé en 1942.

Tissot-Guerraz Michel. Maire. Né le 8 novembre 1927, PDG de société, maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mars 1989 (DVD).

Tissot-Roux Claude Joseph. Agent municipal d’Étables en l’an VI, remplacé la même année.

Tocanier Benoît. Maire. Né en 1797, cultivateur, maire de Chanay nommé par arrêté du 3 novembre 1855, nommé adjoint par arrêté du 28 septembre 1859.

Toizon Jean. (Toison) Maire. Né le 13 octobre 1822, fils de Jean-Baptiste Toison, cultivateur et de Jean Baptiste Toison. Cultivateur, maire de Niévroz nommé en 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, adjoint le 23 janvier 1881, remplacé en 1884. Une cloche du beffroi de l’église, fondue en 1873, porte son nom.

Tomasini Bernard André Hyacinthe. 101e* préfet de l’Ain*. Né à Évreux le 31 octobre 1947, fils de René Tomasini, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, du 8 juin 1974 au 25 août 1976, qui aida Jacques Chirac à prendre le contrôle de l’UNR, et de Claude Bordessoule. Élève des lycées d’Évreux, de Gisors et de Bernay, licencié en droit à la faculté de Rouen, master in business administration à l’université de Houston. Secrétaire général d’une joaillerie en 1972, PDG de Vexin distribution SA en 1975, de Vexin automobiles SA en 1978, élu conseiller général de l’Eure en 1983 dont il devient vice-président en 1992, conseil d’entreprises en 1985, adjoint au chef de cabinet du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua de 1986 à 1988, PDG de la SA Cité sécurité communication et de la SA La Télésécurité en 1988. Chef de cabinet de Charles Pasqua alors président du groupe RPR au Sénat en 1992, il le suit au ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire en 1994. Préfet de l’Orne en 1994, du Cher en 1998, il est nommé préfet de l’Ain par décret du 10 juillet 2002. Il quitte le département en juin 2004, nommé préfet de Charentes-Maritimes. Préfet du Val-de-Marne le 7 décembre 2005, il gère l’évacuation des squatters de Cachan et à cette occasion se fait piéger par l’imitateur Gérald Dahan qui se fait passer pour Philippe de Villiers. Il est nommé préfet de la région Poitou- Charente et de la Vienne par décret du 9 octobre 2008.

Tondu François Henri Benjamin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 21 mars 1786, fils de François Philibert Tondu, notaire royal à Saint-Jean-sur-Veyle et procureur au comté de Pont-de-Vaux, et de Marie Odette Tournier. Engagé à l’âge de 18 ans au 9e régiment de hussards, blessé à Eylau d’un coup de feu au bras gauche, fait prisonnier et emmené en Russie, puis en Laponie. À son retour, il combat à Esesberg, Essling, Wagram et Raab où il est blessé à la cuisse et amputé d’une jambe en 1810. Installé comme notaire à Pont-de-Veyle de 1821 à 1852, nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 18 juin 1821, puis adjoint de cette localité par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1836 à novembre 1848. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1832, remplacé en 1833. Il est mort à Pont-de-Veyle le 13 novembre 1872.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, Notice historique sur Pont-de-Veyle, art. E. Dubois. – J. Martinerie, Personnages illustres du canton de Pont-de-Veyle, 1998.

Tondu Jacques Charles Henri. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Pont-de-Veyle le 26 mai 1827, fils de François Henri Benjamin (voir notice) et de Céleste Cerisier (1800-1870), il succède à son père comme notaire dans cette ville. Maire de Pont-de-Veyle nommé le 4 septembre 1870, remplacé aux élections d’avril et mai 1871, élu en mai 1896, remplacé en 1900. Conseiller général du canton de Pont-de-Veyle élu en 1877, en battant le bonapartiste Édouard Dombey (qui l’avait battu en 1869 et 1871), il reste en fonction jusqu’à sa mort. Élu député de la 2e circonscription de Bourg le 20 février 1876 par 8 353 voix sur 1 4051 votants et 1 7259 inscrits contre 5 665 au comte Le Hon, il siège à la gauche républicaine et fait partie des 363 qui refusent la confiance au ministère de Broglie et en provoquent la dissolution. Réélu aux élections du 14 octobre 1877 par 8 898 voix sur 10 358 votants et 175 74 inscrits contre 932 au comte Le Hon, conseiller général de Pont-de-Vaux et ancien député sous le Second Empire, et du 21 août 1881 par 6 316 voix sur 9 435 votants et 17 401 inscrits contre 1 993 à Édouard Dombey et 406 à Eugène Gellion-Danglard préfet de l’Ain en 1880, il soutient la majorité opportuniste. Réélu le 4 octobre 1885, au scrutin à la proportionnelle départementale sur la liste républicaine (trois radicaux et trois modérés, tous élus), le 4e sur 6 par 43 375 voix, il vote pour l’expulsion des princes, pour le rétablissement du scrutin d’arrondissement et pour les poursuites contre le général Boulanger. Il quitte la Chambre en 1889, est nommé en août 1890 directeur de l’asile d’aliénés de Bron, puis de Montdevergues (Vaucluse) et de Villejuif et meurt à Pont-de-Veyle le 27 décembre 1900.

BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Tondu Paul François. 12e* préfet de l’Ain* nommé le 12 août 1830 jusqu’au 12 mars 1831. Né à Pont-de-Veyle le 18 avril 1782, fils de François Philibert Tondu, notaire royal à Saint-Jean-sur-Veyle et procureur au comté de Pont-de-Vaux, et de Marie Odette Tournier. Frère de François Henri Benjamin Tondu (voir notice). Président de la commission départementale de Saône-et-Loire du 3 août 1830 au 15, installé préfet de l’Ain le 18 août. Le 30, il proclame: « La France gémissait sous un gouvernement corrupteur, et cependant espérant encore un retour à la foi jurée, elle se contentait à l’époque d’opposer une résistance purement légale. Le pouvoir a passé subitement de l’hypocrisie à la violence; il a odieusement renversé nos lois fondamentales, et cet acte aussi criminel qu’insensé était le présage de vastes proscriptions. La force seule dès lors pouvait garantir nos droits et nos personnes. Paris, noble rendez-vous des enfants de la France, s’est levé. Il a gravé sur les bannières les mots magiques: Patrie et Liberté. Le despotisme est tombé… tombé sans retour ». Remplacé le 12 mars 1831, il est nommé le 17 avril procureur général près la cour d’appel de Metz, où il meurt le 14 septembre 1832.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Tonnac de Villeneuve Bernard de. Maire de Versonnex élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), remplacé en 1953.

Tonnac Yves de. Maire de Versonnex élu en mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965 (CNI) et mars 1971 (DMO), remplacé en 1977.

Tonnet Charles. Maire. Né le 9 mars 1868 à Vonnas, fils d’Aimé Tonnet, garde-barrière, et de Sébastienne Perronnet. Retraité militaire comme officier, maire de Culoz élu en mai 1929 (républicain de gauche), démissionnaire en octobre 1933, réélu en mai 1935, décédé à Culoz le 19 janvier 1941.

Tony Révillon. Voir Révillon.

Tornery Anthelme. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Montréal nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Robin.

Tornier Charles Joseph. Conseiller de préfecture. Né le 9 avril 1799, avocat reçu à Bourg le 28 août 1820, nommé le 13 mars 1834 conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’à sa démission pendant la révolution de 1848.

Tornier Jacques Joseph.* Maire*. Avocat en parlement, juge mage du comté de Montrevel, élu maire de cette cité le 9 février 1790, remplacé le 13 novembre 1791.

Torombert François Marie (Étienne François Marie). Maire. Né à Belmont le 9 novembre 1786, fils d’Armand Torombert (1749-1820) et de Françoise Varambon. Rentier, maire de Belmont nommé le 10 janvier 1832, remplacé en 1848, adjoint nommé 17 juillet 1855, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en 1865. Il est mort à Belmont le 26 mai 1866.

Torombert Pierre. Né à Belmont le 31 décembre 1745, fils d’Antoine Torombert (1713-1788) et de Josephte Girer. Huissier au bailliage du Bugey, puis notaire à Belmont de 1776 à 1809. Sans-culotte, président du directoire du district de Belley élu le 28 novembre 1792. Incarcéré par arrêté de Gouly du 6 nivôse an II (26 décembre 1793) « comme faux patriote, comme intrigant et conséquemment suspect », éloigné à la maison d’arrêt de Grenoble, il est libéré et réintégré par Albitte. Membre du directoire du district de Belley le 30 pluviôse an II (18 février 1794). Emprisonné par Boisset le 15 fructidor an II (1er septembre 1794), il s’évade à Ruffieu, lors de son transport pour Lons-le-Saunier, le 11 prairial an III (30 mai 1795). Il est mort à Belmont le 12 août 1809.

Torrion Clément. Maire. Président du comité local de libération de La Burbanche nommé par arrêté du 30 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 et mai 1953 (radical-socialiste).

Tortel François. Maire. Né le 28 septembre 1811, fils de François. Rentier, élu au conseil municipal d’Ambronay, en 9e position sur 16, le 6 janvier 1878, maire de 1881 à 1884.

Tougin Marc Pierre. Maire. Né à Chevry le 17 avril 1815, fils d’André Tougin, cultivateur, et de Françoise Giraud. Cultivateur, maire de Chevry élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Touillon Charles. Conseiller général. Né le 4 avril 1868, médecin, conseiller général (républicain de gauche) du canton de Bourg-en-Bresse élu en 1928 jusqu’en 1940.

Touillon Gustave. Conseiller d’arrondissement. Né le 10 septembre 1864, docteur en droit, avocat, conseiller municipal de Nantua. Conseiller d’arrondissement élu par le canton, sans concurrent, le 28 juillet 1895. Le 8 août 1898, au deuxième tour, il est battu par l’architecte Jean-Claude Napoléon Moinat.

Toulemonde Jacques. Maire. Né le 11 juillet 1947, maire de Journans élu en mars 1977 (extrême gauche).

Toullieux. Agent municipal de Versailleux démissionnaire le 30 messidor an IV (18 juillet 1796).

Toullieux Isaac (Toulieu). Maire de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 avril 1825, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, démissionnaire le 21 février 1853 et remplacé par arrêté du 18 juin.

Touny François.* Maire* de Montracol élu le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical indépendant), mai 1953 (radical indépendant), mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’en 1971.

Tourland Louis. Maire de Sandrans nommé en 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1873.

Tournay François Xavier. Maire de Saint-Just nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire le 20 novembre 1816, remplacé en 1817.

Tournéry Paul Marie. Maire. Né à Montanges le 22 mars 1794, fils de Paul Tournery et de Marie Balivet. Cultivateur, maire de Montanges nommé de 1837 à 1840. Il est mort à Montanges le 23 février 1872.

Tournery Philippe. Maire. Né en 1826, notaire, maire d’Ambérieu nommé de 1872 à 1873.

Tournier Albert. Maire. Cultivateur, président du comité local de libération de Versailleux nommé par arrêté du 2 novembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.

Tournier Alphonse (François Joseph Alphonse). Maire. Né à Roissiat, hameau de Courmangoux le 3 mars 1851, fils de Jean-Baptiste Tournier, cultivateur, et de Matie Sophie Julie Tournier. Instituteur, maire de Courmangoux élu le 19 mai 1912, remplacé en 1919.

Tournier André. Maire de Champfromier nommé en février 1847, remplacé en avril 1848

Tournier Camille (Camille Ferréol Joseph).* Maire*. Né à Roissiat, hameau de Courmangoux le 5 mai 1881, fils de Joseph Jean Marie Tournier, cultivateur, et d’Eugénie Josephte Vuillod. Boulanger, adjoint de Courmangoux élu en mai 1929 (républicain de gauche), président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 et mars 1959 jusqu’en 1965. Il est mort à Courmangoux le 5 janvier 1969.

Tournier Claude. Maire. Né le 5 septembre 1943, conseiller agricole, 4e adjoint (PS) de Bellegarde en 1983 et premier adjoint en mars 1989, il devient maire en 1994 à la suite de la démission de Marcel Berthet (voir notice) pour raison de santé. Il échoue de très peu au renouvellement de juin 1995 contre le RPR Gérard Armand qui l’emporte au bénéfice de l’âge, les deux listes ayant obtenu chacune au second tour 1462 voix en présence d’une troisième liste qui, avec 895 voix, conduite par Jean-Pierre Fillion, avait pour objectif de s’élever contre l’établissement d’une usine d’incinération. Président du district Valserine créé le 28 décembre 1993. Aux élections de mars 2001, il est le dernier sur la liste de gauche conduite par Jacques Monloubou (MRG). Candidat PS au premier tour des cantonales du 18 mars 1979 avec 13,61 % des voix. Candidat (PS) au premier tour des cantonales du 10 mars 1985, il réunit 17,60 % des voix contre notamment 27,54 % au communiste Marcel Berthet et 41,31 % au RPR Gérard Armand qui est réélu au second tour. Candidat (PS) aux cantonales des 22 et 29 mars 1992, il recueille 27,90 % des voix au premier tour et 38,54 % au second. Candidat en 14e position sur la liste PS-MRG des régionales conduite par Dominique Saint-Pierre le 22 mars 1992.

Tournier Claude François Fidèle. Maire. Né à Lavaud dans le Jura le 7 novembre 1788, fils de Claude Pierre Tournier et de Françoise Charvériat. Arpenteur forestier et notaire à Culoz. Ses minutes sont conservées pour les années 1830 à 1848. Suppléant du juge de paix, adjoint de Culoz nommé de 1837 à 1848, maire nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et le 26 août 1865, remplacé par arrêté du 13 décembre 1866. Il est mort à Culoz le 15 août 1870. Il avait épousé en secondes noces à Culoz le 21 février 1821 Philippine Perrez, fille d’Anthelme Perret (voir notice) et de Jeanne Pernod.

Tournier Claude Joseph. Maire. Fils de Pierre François Tournier et Jeanne Marie Tournier. Meunier, membre du conseil municipal de Salavre par arrêté du préfet Bossi du 6 août 1806 (Claude), nommé maire (Claude Joseph et il est dit : fils de Pierre François) par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 juin 1817.

Tournier Claude Marie. Maire. Né à Roissiat, hameau de Courmangoux, le 11 mars 1816, fils de Pierre Tournier, vigneron, et de Josephte Javiar (?). Propriétaire, maire de Courmangoux nommé par arrêté du 26 juin 1876, à la démission de Victor Piquet. Élu le 12 octobre 1876, il est remplacé le 21 janvier 1878 et est réélu de mai 1884 à 1888.

Tournier Claudius. Maire. Né à Giron en 1892, fils d’Henri Tournier (1860-1949) et de Marie Marion (1865-1940). Maire de Giron élu en mai 1929 (URD), remplacé la même année pour devenir adjoint, réélu adjoint en mai 1935, maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant).

Tournier Eugène. Maire. Adjoint de Giron en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953.

Tournier François. Maire. Tailleur de pierre, maire de Thoiry, semble-t-il en l’an III.

Tournier François Eugène. Maire de Giron élu en 1965 (ALIM), réélu en 1971 (REI).

Tournier Jean Claude. Agent municipal. Né à Matafelon le 28 juin 1766, fils de Jean Antoine Tournier (1731-1791) et de Marie Françoise Jantet. Agent municipal* *de Matafelon élu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Tournier Jean Joseph. Maire. Adjoint de Salavre nommé par arrêté du préfet Rogniat du 14 mars 1822, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 2 mai 1822, jusqu’en février 1832. Son nom figure sur une cloche de l’église posée en 1826. Probablement Jean Joseph Tournier, cultivateur, né à Salavre le 15 avril 1780, fils de Jean Claude Tournier et de Pierrette Pommatau.

Tournier Jean-Louis. Maire de Thoiry cité le 5 novembre 1792, remplacé le 16 décembre. Président de l’administration municipale du canton de Thoiry élu en l’an IV jusqu’à l’an VIII. Maire nommé en 1800, remplacé en juillet 1813. Il est mort quelques semaines plus tard, le 7 décembre, à l’âge de 80 ans.

Tournier Jean-Louis. Maire. Né en 1806, cultivateur, maire d’Échallon nommé par arrêté du 14 juillet 1855, révoqué et remplacé le 8 mars 1860.

Tournier Joseph Marie. Maire. Né à Salavre le 25 septembre 1817, fils de Michel Tournier et de Marie Claudine Pommatau. Maire de Salavre élu en 1848, remplacé en juillet 1852, adjoint nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en 1860, maire en 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Tournier Julien. Maire. En 1793, la municipalité de Champfromier montre peu de zèle pour l’idéal révolutionnaire. Le 27 juillet, le citoyen Jean-François Berrod, de Montanges, est envoyé sur les lieux pour réorganiser la municipalité. Mais les habitants l’embrouillent si bien avec l’homonymie des membres du conseil qu’il ne peut remplir sa mission. Sous le représentant du peuple Méaulle, en mission dans l’Ain d’avril à juillet 1794, on nomme Julien Tournier maire. Il est cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il était officier municipal depuis 1790. Il est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) et remplacé par arrêté du même préfet du 28 prairial an VIII (17 juin 1800).

BIBLIOGRAPHIE : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918.

Tournier Marie Frédéric César. Maire. Docteur en médecine reçu à Montpellier le 14 mars 1837, adjoint de Lagnieu nommé en juillet 1852, reconduit par arrêté du 14 juin 1855 et par décret du 26 août 1865, nommé maire par décret impérial du 21 février 1866, à la mort de Charles de la Verpillière, jusqu’en 1870.

BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.

Tournier Maximin (Jean Marie Maximin). Maire. Né le 12 octobre 1837, fils de Marin Tournier et de Marie-Louise Reynaud. Propriétaire et rentier, adjoint de Béon élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Il est mort le 26 juin 1921.

Tournier Michel. Maire. Né en 1808, cultivateur, maire de Courmangoux nommé de 1844 à 1848.

Tournier Octave. Président du comité local de libération de Champfromier nommé par arrêté du 24 novembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945. Un Octave Tournier est déchu par les autorités de Vichy de son mandat de conseiller municipal de Bellegarde en janvier 1941. Probablement Octave Louis Félix Tournier (Octave Louis Félix), né à Champfromier le 28 janvier 1888, fils de Jean Marie Félix Tournier (1858-1928) et de Marie Octavie Plaisantin (1865-1963), douanier, décédé en 1980.

Tournier Octave (Henri Octave Eugène). Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 25 janvier 1891, fils de Frédéric Joseph Tournier, charpentier, et de Marie Alphonsine Alexandrine Mathieu. Menuisier, maire de Saint-Germain-de-Joux élu en octobre 1947 (radical-socialiste). Il est mort à Nantua le 22 novembre 1985.

Tournièr Pierre Joseph. Maire de Souclin nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 juillet 1818.

Tournier Stanislas (Benoît Joseph Anthelme Stanislas). Maire. Né à Culoz le 5 avril 1822, fils de Claude François Fidèle Tournier (voir notice) et de Philippine Perrez. Notaire à Culoz de 1848 à 1886, maire de Culoz, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire et remplacé en octobre 1876.

Tournier-Billion Léon. Maire, conseiller général. Né le 2 avril 1899, ingénieur, inspecteur honoraire du SIM, président du comité local de libération d’Ambérieu-en-Bugey en septembre 1944, puis maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953 et mars 1959. En mars 1965, sa liste est devancée par celle de Paul Combier qui est élu maire. Candidat au conseil général le 23 septembre 1945 (UDSR), il est devancé au premier tour par Roger Deleaz (communiste). Candidat (SFIO) le 7 octobre 1951, il est devancé avec 1890 voix par le communiste Henri Bourbon (1976 voix). Il est élu conseiller général (SFIO) du canton au premier tour le 20 avril 1958 en battant Henri Bourbon, jusqu’en 1976. Candidat (socialiste) aux élections du Conseil de la République du 21 octobre 1951. Candidat (socialiste) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959 avec 115 voix sur 991 suffrages exprimés. Il est mort à Ambérieu en janvier 1990.

Tournier-Billon Jacques (il signe Billon). Agent municipal de Vieu-d’Izenave élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Tournier-Coletta Émile. Maire. Né à Échallon, au hameau de la Palud, le 22 octobre 1887, fils de Joseph Louis Séraphin Tournier-Coletta, cultivateur, et de Caroline Mouraux. Préposé à la direction des douanes à Épinal le 1er février 1911, gendarme à pied le 8 juillet 1913 en poste à Septmoncel, détaché à la prévôté des Étapes de la 1e armée le 25 janvier 1916, puis au détachement mobile de prévôté de la 2e armée en novembre, ce qui le conduit à Verdun auprès du 49e bataillon de chasseurs. Chef de brigade de 4e classe le 10 janvier 1922, remarqué lors d’un incendie à Luhier en 1923, maréchal des logis en 1925, adjudant-chef le 10 juillet 1939, placé en zone des armées en 1939, admis à la retraite en juillet 1941. Retiré à Échallon, il prend part à la logistique du maquis conduit par Romans-Petit. Président du comité local de libération d’Échallon nommé par arrêté du 11 octobre 1944, confirmé par arrêté du 20 décembre, maire par arrêté du 20 janvier 1945, élu en mai, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 et mars 1959 jusqu’en 1965. Il est mort à Hauteville le 6 janvier 1976.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Notes familiales.

Tournier-Pommateau Joseph. Maire. Né à Courmangoux, hameau de la Courbatière, le 16 mars 1838, fils de Frédéric Tournier, propriétaire, et de Josephte Game. Agriculteur, maire de Courmangoux élu le 21 janvier 1878, réélu en le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Touton Louis. Maire, conseiller général. Né à Replonges le 24 juillet 1871, fils de Benoit Touton, et de Jeanne Marie Boyer. Tailleur d’habits, maire (radical-socialiste) de Replonges élu en 1911, jusqu’à sa mobilisation en 1914, réélu en décembre 1919, mai 1925 et mai 1929, remplacé en 1935. Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel de 1919 à sa mort le 8 juillet 1936.

Touveret Gabriel. Maire. Né le 2 juin 1837, boulanger, maire de Sauverny élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, jusqu’en 1888.

Touzard Henri-Jacques. Sous-préfet de Nantua. Sous-préfet de Saint-Flour, installé sous-préfet de Nantua du 1er septembre 1978 au 27 août 1981.

Trabbia Madeleine. Maire. Née le 12 juin 1923, commerçante, maire de Mijoux en mars 1971 (UDR), réélue en mars 1977 (RPR) et mars 1983.

Traffey Amédée. Maire. Né en 1820, maire de Villereversure élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1893.

Traffey Benoit. Maire. Né vers 1757, fils de Charles Traffey (1724-1780) et de Françoise Tenand. Maire de Saint-Denis-le-Chosson nommé par arrêté du 12 vendémiaire an XIII (4 octobre 1804), remplacé en 1808. Il avait épousé en 1781 Marie Françoise Crevat, sœur de Benoit Crevat (voir notice).

Traffey Claude François, dit Charcutier. Maire. Né le 1er février 1816, propriétaire, adjoint de Torcieu par arrêté du 17 juillet 1852 et faisant fonction de maire jusqu’à la désignation d’un nouveau maire le 26 septembre, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, nommé maire en 1860, reconduit en 1865 et 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1872.

Traive Benoît. Agent municipal d’Ars cité en l’an V.

Trallero Henri. Maire. Né le 24 avril 1933, conseiller agricole, maire de Bâgé-le-Châtel élu en mars 1983 (RPR), réélu en mars 1989 et juin 1995 (RPR).

Trambly de la laissardière Claude Antoine (Trembly). Maire. Né à Mâcon vers 1750, fils de Jean Baptiste Trambly de la Laissardière, écuyer, et de Pierrette (Marie Etiennette) Jacquet. Ecuyer, demeurant à Pont-de-Vaux « Grande-Rue Maison Bar n° 24 », maire de Pont-de-Vaux élu en novembre 1790, remplacé en novembre 1791, président du directoire du district de Pont-de-Vaux élu le 16 décembre 1790 jusqu’au 11 décembre 1792, nommé membre du directoire du district par Borel en floréal an II, maire de Gorrevod nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1818, décédé à Pont-de-Vaux le 22 janvier 1820 et remplacé par arrêté du 23 février. Il avait épousé Marie Charlotte Bergier (1764-1838), sœur de Nicolas Michel Bergier (voir notice). Beau-frère de Georges Henri Dumarché (voir notice).

Trambly de la laissardière. François Emmanuel. Maire. Né à Mâcon le 8 avril 1754, fils de Jean Baptiste Trambly de la Laissardière, écuyer, et de Pierrette (Marie Etiennette) Jacquet. Maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 29 frimaire an XII (14 décembre 1803) pour devenir juge de paix du canton de Pont-de-Veyle.

Tramont Danielle. Maire. Née le 20 janvier 1946, chef d’entreprise, maire de Culoz élue en mars 2008.

Tranchand Claude. Maire. Né à Laiz le 7 thermidor an VII (25 juillet 1799), fils de Claude Tranchand et de Jeanne Vachon. Cultivateur, adjoint de Laiz nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 12 août 1862, décédé à Laiz le 2 mars 1863, à l’âge de 63 ans, et remplacé par arrêté du 14 mars 1863.

Trautwein Louis (Pétrus). Maire. Né le 12 août 1896, maire de Bénonces (ALIM) élu en 1968 en remplacement de Marcel Bubaton. Réélu en mars 1969 et 1971 (DMF), et remplacé en avril 1974.

Travail Jean-Baptiste. Maire. Né à Belley en 1812, docteur en médecine reçu à Paris le 14 août 1839, maire d’Ambérieu-en-Bugey nommé par décret du 26 août 1865, remplacé en 1870.

Travail Joseph. Maire. Né le 24 septembre 1945, maire de Corbonod élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Travers Jean-Claude. Maire, conseiller général. Né le 5 octobre 1947, médecin généraliste, 1er adjoint de Belley sous le mandat de Charles Millon, puis élu maire en mars 2001 (RPR). Au premier tour, sa liste distance avec 36,14 % des voix une autre liste de droite conduite par le docteur Alain Lausi, soutenue par Charles Million, qui obtient 17,70 %. Au deuxième tour, elle l’emporte avec 53,32 % dans un duel avec la liste de gauche conduite par le docteur Pierre Carroz. Le 16 mars 2008, sa liste est distancée par celle du socialiste Jean-Marc Fognini (51,4 %). Premier vice-président de la communauté de communes Belley-Bas-Bugey en avril 2001. Conseiller général (RPR) élu le 29 mars 1992 contre le sortant socialiste Pierre Carroz, battu par ce dernier (DVG) le 22 mars 1998, gêné notamment par l’élection de son maire Charles Millon au conseil régional avec l’appoint du FN. Réélu (UMP) au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 51,88 % des voix contre Marc Dupont (PS), conseiller municipal de Saint-Champ. Il est battu au deuxième tour au renouvellement du 27 mars 2011 avec 47,09 % des voix contre Jean-Marc Fognini (PS), maire de Belley.

Treboz Jean-François. Maire de Curciat nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855 au profit d’Auguste Alexis Herbet, mais reconduit par arrêté du même jour et remplacé en 1857.

Tréboz Joseph (il signe C. J. Treboz). Agent municipal de Curciat cité en l’an V, remplacé en l’an VI.

Treillon Joël. Maire. Né le 23 novembre 1951, fonctionnaire des impôts, maire d’Hautecourt-Romanèche en 1995 (DVG), remplacé en fin de mandat par Christian Fèvre.

Treive Benoît. Maire. Né à Jassans le 6 mars 1817, fils de Claude Treyve (voir notice), et de Jeanne Marie Clagnet. Propriétaire, maire de Jassans nommé par arrêté du 9 février 1866, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu en octobre 1876, remplacé le 12 décembre 1877.

Treive Claude (fils) dit Besson. Maire. Né à Frans le 20 février 1783, fils de Jean Treive dit Besson (voir notice) et de Claudine Chevrotier. Adjoint de Frans nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Il est mort à Frans le 17 avril 1864.

Treive Jean (Traive, Treîve, Treive, Treivos), dit** Besson**. Maire. Né à Frans vers 1755, maire de Frans réélu le 2 décembre 1792, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), nommé maire par arrêté du13 prairial an onze (2 juin 1803), remplacé en 1815. Il est mort à Frans le 2 septembre 1843.

Trembelland Ernest (Trambelland). Maire de Sergy élu en mars 1965 (SFIO), remplacé en février 1967.

Tremblay Claude. Maire. Né en 1842, maire de Sulignat nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874. Aux élections du conseil municipal du 22 novembre 1874, il n’est élu qu’au deuxième tour en dernière position. Il est remplacé en 1876.

Trémeaud Henri François Marie Joseph. Sous-préfet de Gex, préfet. Né à Cessy le 25 septembre 1901, fils de Louis Trémeaud, propriétaire, et de Marie Joséphine Revon. Avocat stagiaire à la cour d’appel de Paris en 1929, attaché au parquet en 1930, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères en 1933, secrétaire général de la délégation française à la commission permanente franco-suisse des zones franches le 31 décembre, nommé sous-préfet de Gex le 29 décembre, deux jours après le rétablissement de la sous-préfecture supprimée le 10 septembre 1926, et installé le 11 janvier 1934. Sous-préfet de la Tour-du-Pin en mai 1940, de Vienne en 1941, de Vichy en 1942, préfet de la Haute-Savoie en avril 1943, arrêté par les Allemands le 22 novembre, évadé le 4 janvier 1944, mis en disponibilité sans traitement en décembre 1944, avec traitement en 1947, vice-président du conseil de recours de l’organisation pour les réfugiés en 1948, directeur adjoint du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en 1952, détaché au ministère des Affaires étrangères pour la principauté de Monaco en 1960, il est mort à Paris le 11 février 1962. Son frère, André Marie Joseph, né à Gex le 17 avril 1903, a été préfet de la Vienne en 1944, de la Haute-Vienne en 1947, du Loiret en 1948, d’Alger en 1951, de Loire-Atlantique en 1955, IGAME pour les DOM en 1957 et conseiller d’État en service extraordinaire de 1961 à 1964.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Trépier Anthelme (fils) dit Trépier Félon.* Maire*. Né à Prémeyzel le 18 août 1821, fils d’Anthelme Trépier Félon et de Françoise Mayot. Cultivateur, maire de Prémeyzel élu en 1848, nommé par arrêté du 7 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 et 1896 jusqu’en 1900. Il est mort à Prémeyzel le 16 mai 1907.

Trépier Claude. Maire de Veyziat en mars 1971 (DMF) jusqu’au rattachement de la commune à Oyonnax en 1973.

Trépier Émile (Émile Étienne). Maire. Né à Prémeyzel le 28 avril 1898, fils de Jean Louis Philippe Trépier, cultivateur, et d’Émilie Rosset. Maire de Prémeyzel élu en mai 1935, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1971 (CNI).

Trépier Jean. Maire. Né à Prémeyzel le 17 juillet 1933, fils d’Émile Trépier (voir notice) et de Marie Bobillon. Agriculteur, adjoint de Prémeyzel en mars 1971, réélu en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Treppoz Jean-Baptiste. Membre du directoire du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Incarcéré après le 9 thermidor, il s’évade dans la nuit du 1er au 2 messidor an III (19-20 juin 1795).

Treuillet Jacques. Maire. Né à Paray-le-Monial en 1895, cultivateur, adjoint de Napt élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, maire élu en mars 1936, réélu en mai 1945 au bénéfice de l’âge, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 9 juillet 1945.

Trève André Benoît. Maire. Né le 5 octobre 1838, cultivateur, adjoint d’Ars élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, maire élu en mai 1908, remplacé en 1912.

Treyve Claude. Maire. Né à Jassans le 5 mai 1786, fils de Joseph Treive, fermier au domaine de la Place, et de Marguerite Troncy. Adjoint de Jassans, nommé maire par arrêté du 26 mai 1863, reconduit le 26 août 1865, décédé à Jassans-Riottier le 25 janvier 1866, et remplacé par son fils Benoît Treive par arrêté du 9 février 1866. Il écrit son nom avec un Y contrairement à son père et à son fils.

Treyve (Trève, Treive) Michel.* Maire. *Né vers 1786, fermier, adjoint de Rancé nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 décembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1825, maire nommé de 1826 à 1848.

Tricaud Abraham Marie Gustave de. Maire. Né à Lyon le 28 février 1827, fils de Pierre Aimé Adolphe de Tricaud (1797-1872), connu sous le nom d’Amé de Gy pour sa publication en 1863 de Chroniques et légendes de la Bresse et du Bugey, et qui obtint de la chancellerie pontificale, par brevet du 3 février 1865, le titre de comte romain transmissible à ses descendants mâles, et d’Henriette Adélaïde du Marché, fille de Claude Marie Joseph du Marché, député, (voir notice). Maire d’Ambérieu nommé en 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1872, nommé par décret du 14 février 1874, remplacé en 1878. Aux élections du 6 février, il est le dernier élu de la liste. Il est mort à Lyon le 30 janvier 1895. Il avait épousé le 11 novembre 1856, au château de Lamotte, à Beaune, Marie Louise, fille de Gérard Elisabeth Alfred vicomte de Vergnette de Lamotte, membre correspondant de l'Institut, et de Jeanne Henriette Nodot.

Tricaud Laurent. Maire. Agent municipal d’Arbigny cité en l’an IV, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 14 messidor an VIII (3 juillet 1800), maire par arrêté du préfet Ozun du 17 fructidor an VIII (4 septembre 1800), mais il ne semble pas avoir accepté remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 8 thermidor an XI (27 juillet 1803). Un Nicolas Tricod ait été député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.

Tricaud Léopold, comte de (Tricaut). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 14 janvier 1826. Frère de Gustave de Tricaud (voir notice). Propriétaire et rentier, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand, cité comme conseiller municipal d’Ambérieu élu le 19 septembre 1852 en deuxième position. Élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton d’Ambérieu en 1852, remplacé en 1853, réélu le 12 juin 1870. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens nommé par arrêté du 9 décembre 1865, en remplacement de Joseph Gobin démissionnaire. Élu maire en mai 1871, remplacé en février 1874 par Joseph Gobin. Il est encore membre du conseil municipal élu le 29 novembre 1874, en avant-dernière position, et le 6 janvier 1878. Réélu maire le 18 mai 1884, il est mort à Lyon le 17 décembre 1885. Il avait épousé le 15 novembre 1853, au château de Chaux, à Chevanceaux, Alix de Lestrange, fille d'André Alfred, marquis de Lestrange, ancien garde du corps* *du roi Louis XVIII, et de Constance Harbour.

Tricaud Pierre Marie. Maire. Adjoint d’Arbigny élu en mai 1892, maire en mai 1896.

Tricaud Robert. Maire, conseiller général. Né le 5 mai 1927, cultivateur, maire d’Arbigny élu en mars 1959, réélu en mars 1965, 1971, 1977, 1983 et 1989. Conseiller général CNI ou DVD du canton de Pont-de-Vaux élu en 1976, réélu au premier tour le 14 mars 1982 (UDF) avec 61,20 % des voix, le 20 mars 1988 (majorité départementale) au premier tour avec 59,96 % des voix. En mars 1994 (UDF), avec 25,83 % des voix, il est devancé au premier tour par le RPR Henri Guillermin (47,28 %) qui, seul candidat en lice au deuxième tour, est élu.

Trichard André. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (socialiste).

Trichon Joseph. Maire. Né le 5 mai 1915, maire de Lhuis élu le 23 mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DMF).

Tricot Daniel. Maire. Né le 9 avril 1945, chef comptable, 1er adjoint de Léaz en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF-PR), réélu en juin 1995 (UDF), mars 2001 (UDF) et mars 2008.

Tricot François (Jean François).* Maire*. Né à Léaz le 13 mai 1839, fils de Jean Pierre Tricot, cultivateur, et de Marie Josette Garin. Maire de Léaz élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908.

Trigon Claude. Maire. Adjoint de Niévroz élu en juin 1879, maire élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884. Il peut s’agir soit de Claude Trigon, né le 26 mars 1831, fils de Jean-Baptiste et veloutier, soit de Claude Trigon, né le 15 mars 1843, dit Grenadier et cultivateur. Tous deux sont élus au conseil municipal en 1878.

Trigon Claude Nicolas. Maire. Né à La Boisse le 4 décembre 1829, fils de Benoît Trigon et de Marguerite Chevalier. Cultivateur, adjoint de la Boisse élu en 1871, nommé maire par arrêté du 14 octobre 1875, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est adjoint en 1892 et réélu maire en 1896, puis en mai 1900 et 1904. Une cloche de l’église porte son nom.

Trigon Eugène. Maire. Né le 4 décembre 1923, adjoint de Vaux-en-Bugey en mars 1959, maire en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (CDS), mars 1977 (CDS) jusqu’en 1983.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Trigon Jean-Baptiste. Maire de Bressolles nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1811.

Trigon Jean-Claude. Maire de Bressolles le 15 mai 1892, réélu le 17 mai 1896 jusqu’en 1900. Une cloche de l’église, fondue en 1896, porte son nom.

Trillaux Henri dit Victor. Maire. Adjoint de Ferney-Voltaire élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, faisant fonction de maire de 1914 à 1919.

Trinque Antoine. Maire. Né vers 1806, propriétaire, maire de Cesseins nommé entre septembre et novembre 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855 et nommé adjoint du baron de Tavernost.

Triollet Paul Bernard. Voir Bernard Triollet Paul.

Tripier Claude (Trépiez). Agent municipal. Administrateur du district de Montferme cité en ventôse an II, maire d’Aranc en l’an VI, puis président de l’administration municipale du canton d’Aranc, remplacé le 10 vendémiaire an VI (1er octobre 1797), puis réélu en germinal an VI (avril 1798) jusqu’en 1800, adjoint nommé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803), cité jusqu’en 1809.

Tripier Marc.* Maire*. Né à Civrieux le 30 novembre 1799, fils de François Tripier (1827-1813) et de Philibert Peresme. Propriétaire (1000 F de revenus en 1855), maire de Civrieux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet, reconduit le 15 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 3 mars 1856. Il est mort à Civrieux le 23 janvier 1874.

Triquet Benoît. Maire. Né à Jasseron le 27 mars 1819, fils de Claude Joseph Triquet, propriétaire cultivateur, et de Marie Rapillon. Cultivateur, maire de Jasseron élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892. C’est sous son mandat en 1886 que sont installés cinq réverbères à huile.

BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.

Triquet Victor. Maire. Adjoint de Montracol élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1919, réélu en 1921 (radical), mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), et mai 1929 (radical-socialiste), réélu maire en mai 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 26 septembre 1941.

Triquet Vincent. Maire. Né à Jasseron le 17 décembre 1813, fils de Vincent Triquet, maréchal-ferrant, et de Marie Victoire Bulin, marchande. Négociant, puis rentier (12000 F de revenus en 1878), maire de Bourg élu le 28 octobre 1870, reconduit par arrêté du chef de l’exécutif de la République du 12 mai 1871, remplacé par décret du 4 mars 1874 par le conservateur Louis Alexis René Chicod. Il est pourtant élu en tête aux élections du 22 novembre. Nommé de nouveau par décret du 30 novembre 1876, puis du 9 février 1878, après avoir été élu septième au premier tour des élections du conseil du 6 janvier. Révoqué le 18 octobre 1880, il est remplacé par Jean-Marie Verne. Le 2 avril 1882, il est élu maire jusqu’au 18 mai 1884. Il est mort à Bourg le 8 septembre 1889.

Trischetti Aimé. Maire, conseiller général. Né à Seillonnaz le 22 juillet 1924, agriculteur, adjoint de Seillonnaz élu le 16 décembre 1956, réélu en mars 1959, maire le 27 mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (DVG), mars 1977 (RDG), mars 1983 et mars 1989 (RDG). Conseiller général (MRG) du canton de Lhuis élu le 25 mars 1979 avec 55,47 % des voix contre 44,53 % à Guy Folliet-Talon (UDF) maire de Lompnas. Aux élections des 10 et 17 mars 1985, il est battu au deuxième tour avec 43,07 % des voix par l’UDF Maurice Berlioz (51,50 %). Candidat, en dixième position, sur la liste PS-MRG conduite par Jean Moreteau aux élections régionales du 16 mars 1986. Il est mort le 14 décembre 2000.

Troccon Claude Benoit. Maire. Né au Petit-Abergement le 24 novembre 1746, fils d’Étienne Troccon et de Jeanne Claudine Troccon Prince. Chirurgien, élu à l’unanimité maire du Petit-Abergement le 8 février 1790, remplacé en décembre 1792. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du Grand-Abergement. Nommé maire du Petit-Abergement par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), nommé de nouveau par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801), remplacé en décembre 1807. Il est mort au Petit-Abergement le 20 décembre 1821.

Troccon Claude Louis (Claude Louis Marie Nicolas). Maire. Médecin, fils de Claude Benoit Troccon (voir notice). Maire de Lompnes nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Lompnes le 1er mars 1818, à l’âge de 34 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 avril.

Troccon Claudius. Conseiller d’arrondissement. Adjoint de Neuville-sur-Ain élu en mai 1925, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu au deuxième tour par le canton de Pont-d’Ain le 4 octobre 1925 contre Nicollet. Il décède en 1927.

Troccon Clément.* Maire* de Champagne-en-Valromey élu le 9 mai 1953 (républicain indépendant), remplacé en 1959.

Troccon Jean. Maire. Né au Petit-Abergement le 19 août 1945, fils d’Auguste Troccon. Maire du Petit-Abergement élu en mars 1977 (RPR), remplacé en 1983.

Troccon Yvan. Maire. Né le 22 juin 1961, aubergiste, conseiller municipal du Petit-Abergement élu en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), démissionnaire en octobre 1999.

Troccon Melchior. Maire. Né le 28 septembre 1865, cultivateur et négociant, maire de Veyziat élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (radical), le 19 mai 1912 (progressiste), en décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) jusqu’en 1929.

Trocu de Malix Charles (Charles Joseph). Maire. Né vers 1762, frère de Guillaume Trocu de Malix (voir notice), il préside le directoire de Saint-Rambert de 1795 à 1798 dont il est agent municipal. Il est mort à Tenay le 27 avril 1836

Trocu de Malix Guillaume (Louis Marie Guillaume). Maire. Né à Tenay le 17 mai 1768, fils de Pierre Trocu de Malix (1716-1806), chevalier de Saint-Louis, seigneur de Saint-Germain-les-Paroisses, lieutenant colonel au régiment d’Aquitaine, et de Louise Anthelmette Octavie de Curty. Moine avant la Révolution, commandant de la garde nationale de Saint-Rambert, officier municipal de cette ville cité en juin 1792, maire proposé le 10 novembre 1793 par le comité de surveillance de la commune. L’ancien maire, Victor Augerd, ayant été destitué par le même comité le même jour, ne sera officiellement démis que le 7 décembre. Trocu de Malix est arrêté après le 9 thermidor.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Trocu de Malix Joseph. Maire. Né vers 1777, frère de Guillaume Trocu de Malix (voir notice). Propriétaire, maire de Tenay pendant les Cent-Jours en 1815 et nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 juin 1818, jusqu’à son décès à Tenay le 2 septembre 1820, à l’âge de 43 ans, et remplacé par arrêté du 6 décembre 1820.

Trolliet Claude. Maire. Né le 17 février 1823, cultivateur, maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 25 mai 1884, remplacé en mars 1887.

Tronchet Victor. Maire. Premier adjoint d’Arbent élu du 21 mars 1965 au 28 mars 1971 et le 7 juillet 1972, maire du 14 mars 1975 au 26 mars 1977.

Tronchon André. Maire de Cormaranche élu le 25 juillet 1954, réélu le 22 mars 1959 jusqu’en 1965.

Tronchon François. Maire de Serrières-sur-Ain nommé en 1834, remplacé en 1841.

Tronchon Jean-Marie. Maire. Né à Cormaranche le 27 février 1817, fils de Benoit Tronchon, charron, et de Marie Josephte Niogret. Propriétaire, adjoint de Cormaranche nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, élu maire le 7 mai 1871 par sept voix contre cinq au maire sortant, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, réélu le 12 octobre 1876, le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881 jusqu’à sa mort à Cormaranche le 1er octobre 1881.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Tronchon Joseph. Maire. Né à Cormaranche le 11 septembre 1785, fils de Jean Claude Tronchon et de Michelle Guy. Maire de Cormaranche nommé du 20 février 1829 au 25 septembre 1831 et du 15 octobre 1843 à sa mort à Cormaranche le 27 juin 1846, à l’âge de 60 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Tronchon Louis. Maire. Né à Vieu le 24 avril 1904, résistant immatriculé dans le groupe de Vieu (trentaine d’Artemare du capitaine Bouvard) le 1er janvier 1944 comme sergent chef de groupe, membre du comité local de libération de Vieu nommé le 26 octobre 1944, 1er adjoint élu le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947, en mai 1953 (divers gauche) et mars 1959, maire élu le 21 juillet 1959, à la mort d’Anthelme Devoisin. Réélu le 21 mars 1965 (SFIO) et en mars 1971 (socialiste), remplacé le 13 janvier 1972 en raison de son état de santé. Il reste au conseil municipal jusqu’au 13 mars 1977.

Trosset Alphonse. Maire. Né à Serrières-sur-Ain le 28 décembre 1886, fils d’Élie Trosset et de Solange Gonneissiat. Cultivateur, blessé plusieurs fois pendant la Grande Guerre, maire de Serrières-sur-Ain élu en décembre 1919, remplacé en mai 1925.

Trosset Émile (Joseph Marius Émile). Maire. Né à Serrières-sur-Ain le 4 août 1874, fils d’Auguste Alexis Trosset (1849-1927), cultivateur, et de Marie Clotilde Ferraz (1850-1929). Maire de Serrières-sur-Ain élu en mai 1929, réélu en 1935 jusqu’à son décès en 1943.

Trouillieux Joseph (Trouilloud, Troulloux). Maire de Mionnay élu en 1790.

Troullioud Pierre. Maire de Saint-Benoit nommé par arrêté du préfet Bossi du 20 octobre 1806, remplacé en juin 1815.

Truchard Philibert. Agent national. Baptisé à Pérouges le 22 décembre 1751, tourneur, procureur de la commune de Pérouges élu le 1er janvier 1793, il démissionne le 8 août car il est en même temps secrétaire de Saint-Maurice-de-Gourdans, mais on le retrouve à cette première fonction le 14 janvier 1794 et agent national le 21. Pour faire rentrer de l’argent, il veut vendre des vieux bois, c’est-à-dire les cadres d’autel, confessionnaux et gradins de l’église et les portes d’entrée de Pérouges pour récupérer les clous. Il est renommé agent national par les représentants du peuple le 2 février 1794. Il semble écarté de la vie publique en 1795.

BIBLIOGRAPHIE : P. Gonnet, Dits, faits et gestes de Pérouges pendant la Révolution française, 1989.

Truchard-Dumolin Claude Anthelme. Conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 31 janvier 1756, fils de Guillaume Truchard-Dumolin (Virignin 22 avril 1722-Belley 12 mars 1801), praticien de Belley, notaire de 1749 à 1761, commissaire à terrier, et de Marie Thérèse Billiémaz (Belley 1724-Virignin 1782). Commissaire à terrier de Belley, également notaire de 1783 à l’an VIII, administrateur du district de Belley élu en mai 1790 et de son directoire le 17 juin. Secrétaire particulier de l’arrondissement de Belley cité en l’an III. Membre de la Société du temple et de la liberté, présidée par Brillat-Savarin et fermée le 14 brumaire an II (4 novembre 1793), il fait afficher une protestation publique contre cette fermeture. Écroué, il est transféré à Bourg aux Clarisses le 4 ventôse (22 février). Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1806, cité encore en 1809. Il est mort à Belley le 11 septembre 1815.

Truchard-Dumolin Francisque Isidore. Préfet. Né à Belley le 14 novembre 1828, fils de Jean-Auguste Dumolin (Jean Augustin Truchard Dumolin né à Belley le 1er septembre 1786) et de Marguerite Meyer. Petit-fils de Melchior Truchard Dumolin (voir notice) et de Jeanne Marie Cullet (1762-1818). Avocat à la cour d’appel de Lyon en 1853, puis procureur de la République à Rodez, préfet de la Lozère nommé en septembre 1870, préfet de l’Orne pendant. deux jours en 1871, puis procureur général près la cour d’appel de Guadeloupe en 1879.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Truchard Dumolin Melchior (aîné). Administrateur du département. Né à Belley vers 1753, frère de Claude Anthelme (voir notice). Avocat, 1er officier municipal de Belley élu en décembre 1792, nommé le 27 août 1793 par le directoire de l’Ain procureur-syndic du district de Belley, en remplacement de Pierre Clément Gaudet démissionnaire. Sur la réquisition de la Société des sans-culottes de Belley, le directoire de l’Ain enregistre le 11 octobre 1793 un arrêté des représentants du peuple le destituant et le remplaçant par Melchior Lavigne. Il est nommé administrateur du département, en remplacement de Baron-Challier, par arrêté de Gouly du 4 nivôse an II (24 décembre 1793). À l’instigation de Bonnet et Torombert, il est incarcéré au secret aux Clarisses à Bourg par Albitte, en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai 1794) et libéré après le 9 thermidor.

Truchis de Varennes Charles Henri Gabriel de, baron. Maire. Né à Varennes-sur-le-Doubs, Saône-et-Loire, le 6 septembre 1867, fils d’Henri Charles de Truchis de Varennes (1827-1891) et de Marguerite Madeleine Carrelet de Loisy (1836-1879). Maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 26 décembre 1937, déclaré démissionnaire pour raison de santé lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 19 septembre 1941. En 1940, il avait fait construire à ses frais un chemin qui relie la RN 75 à la gare du chemin de fer (Le Bugiste du 19 octobre 1940). Il est mort à Saint-Sorlin le 12 février 1953.

Truchis de Varennes François de, baron. Maire. Né à Lyon le 19 janvier 1906, fils de Charles Henri Gabriel de Truchis de Varennes (voir notice)et d’Henriette Boiteux de Saint-Olive (1872-1958). Adjoint de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 4 mai 1953, maire le 21 mars 1959, remplacé en 1965. Il est mort le 28 août 1986.

Truchon Jean-Louis.* Maire*. Né à Bourg-Saint-Christophe le 12 novembre 1863, fils de Jean Truchon, cultivateur, et de Benoite Cadegros. Médecin, maire d’Ambérieu élu d’août 1910 à avril 1914.

Truchon Jean-Marie. Maire. Né à Pérouges le 26 mars 1876, fils de Pierre Truchon et de Jeanne Marie Jomard. Adjoint de Pérouges élu en 1922, maire (radical) en 1924, réélu en mai 1925.

Truffaz Danièle. Maire. Née le 3 octobre 1945, cadre-comptable, conseillère municipale d’Ornex en mars 1989 (DVD), réélue en juin 1995, maire en cours de mandat en 1998.

Truffet Claude. Conseiller général. Né le 9 mai 1855, médecin, conseiller général du canton de Seyssel de 1907 à 1913.

Truilhet Jules. Conseiller de préfecture, sous-préfet de Belley. Né le 27 septembre 1889, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 21 septembre 1921, membre du conseil de préfecture interdépartemental de Lyon le 22 septembre 1926, nommé à la sous-préfecture de Belley le 3 septembre 1939 pour la durée de la guerre, jusqu’au 26 novembre 1939. Membre du cabinet du préfet du Rhône jusqu’au 1er juillet 1940, puis conseiller au conseil interdépartemental de Lyon le 1er juillet 1940, en congé à partir de 1951.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Tupin André Joseph. Maire. Né à Hauteville le 24 février 1819, fils d’Antoine Tupin, et de Marie Billiard. Cultivateur, adjoint d’Hauteville nommé par décret du 9 février 1878, nommé maire par décret du 17 octobre 1879, à la révocation de Mathieu Brachet pour faillite. Remplacé le 11 février 1881, réélu le 15 juin 1885, à la mort de Claude Joseph Charvet. Remplacé en mai 1888, il est élu le 20 mai 1900 et donne sa démission.

Turc Adrien. Maire (radical) de Corlier élu en mai 1953, réélu en mars 1959, 1965 et 1971 jusqu’en 1977.

Turc Dominique. Maire. Né le 13 juillet 1958, responsable d’un service de législation, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes du Lac de Nantua.

Turchet Joanny. Maire. Né en 1900, président du comité local de libération de Saint-Martin-le-Châtel nommé le 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Turello René. Maire. Né le 31 octobre 1944, agent de maîtrise, 3e adjoint de Magnieu en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-président du SIVOM Belley-Bas-Bugey.

Turin Joseph (Turins). Maire de Varambon nommé par arrêté du préfet Rogniat du 3 novembre 1824, jusqu’en 1827.

Turquier Henri. Maire. Président du comité local de libération de Beynost, nommé par arrêté du 19 octobre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.

Turrel André. Maire de Souclin élu en mai 1929 (URD).

Turrel Antoine. Agent municipal de Chavornay en l’an IV, remplacé en floréal an V, puis réélu la même année jusqu’à l’an VI.

Turrel Claude Joseph. Agent municipal de Saint-Germain-de-Joux élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé la même année.

Turrel Eugène Marius.* Maire*. Adjoint de Chavornay élu le 5 mai 1929 (radical-socialiste), réélu le 5 mai 1935, maire le 26 mars 1939, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 décembre 1944, nommé maire, réélu le 18 mai 1945, remplacé en octobre 1947. Il est mort en janvier 1957.

Turrel Henri. Maire d’Arandas élu en mai 1953 (républicain national), réélu en mars 1959.

Turrel Jules.* Maire*. Né (Turel) à Lalleyriat le 18 août 1826, fils de Jean Baptiste Turel, cultivateur, et de Louise Maire. Cultivateur, maire de Lalleyriat élu en 1870, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874. Il est élu en sixième position aux élections du conseil municipal du 22 novembre 1874 et largement en tête le 6 janvier 1878.

Tusseaud Jean. Maire. Président du comité de libération de Pollieu nommé par arrêté du 2 décembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

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