Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

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Sabonnadière André. Maire. Né le 17 juin 1933, contrôleur des TPE, maire de Serrières-de-Briord en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG).

Sadon Ernest. Maire. Officier de carrière il prend sa retraite comme chef de bataillon d’infanterie en 1926. Premier adjoint d’Artemare élu le 5 mai 1935, maire le 15 février 1936, jusqu’en 1941. Résistant, membre du comité local de libération en 1944, conseiller municipal en 1945, il démissionne en 1947 pour raison de santé. Il est mort en mai 1958 à l’âge de 84 ans.

Sadon Jean Joseph. Agent municipal de Luthézieu élu en l’an IV, remplacé en l’an V. Il est mort à Luthézieu le 16 janvier 1811, à l’âge de 48 ans.

Sadon Joseph. Maire. Propriétaire, maire de Luthézieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 qui le nomme adjoint (Anthelme Joseph), jusqu’en janvier 1838.

Saffange Henri. Conseiller d’arrondissement. Né à Meximieux le 10 novembre 1849, fils de Jean Saffange dit François, propriétaire, et de Marie Derrias. Retraité, 2adjoint d’Ambérieu élu en mai 1908, réélu en mai 1912. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton d’Ambérieu le 3 août 1913 (radical) contre Bérard.

Sage Auguste (Jean-Louis Auguste). Maire. Né à Grilly le 13 juillet 1858, fils de Jean-Pierre Sage et de Jeannette Duraffour. Cultivateur, maire de Grilly élu en mai 1896, remplacé en 1900, réélu en mai 1908.

Sailly Gabriel. Maire de Béligneux nommé en 1860, remplacé en 1861.

Saint-Cyr Claude. Maire de Genouilleux élu en mai 1888.

Saint-Cyr Claude. Maire. Né à Ambérieux-en-Dombes en 1902, frère de Jean Saint-Cyr (voir notice). Conseiller municipal de Sainte-Olive élu en mai 1935, maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’en 1977. Candidat (radical-socialiste) aux cantonales de Saint-Trivier-sur-Moignans les 7 et 14 octobre 1951.

Saint-Cyr Jean. Maire, conseiller général, parlementaire. Il a lui-même écrit son parcours municipal avec une simplicité et une honnêteté qui ont été les caractères dominants de sa personnalité. Né le 7 mars 1899 à Ambérieux-en-Dombes, fils de Jean Saint-Cyr, agriculteur à Fontanel, et de Marie Couturier, il est remarqué par son maître d’école Delphin, qui lui fait obtenir une bourse pour poursuivre ses études. Élève de l’école vétérinaire de Lyon, malgré une interruption due à sa mobilisation en avril 1918, il obtient son diplôme en 1922 et s’installe à Villars. Il présentera en 1934, à la faculté de médecine de Lyon, une thèse de doctorat vétérinaire sur l’élevage du cheval de selle en Dombes. En mai 1925, il est élu sur la liste de Pierre Duverger composée de commerçants et d’agriculteurs modérés qui s’oppose avec succès à celle du maire sortant, Joseph Girard, marquée à gauche. Aux élections de mai 1929, il est toujours sur la liste de Duverger et il est élu 1er adjoint (républicain radical). Il est en désaccord avec le maire qui ne pratique pas la concertation. En outre, il choisit la gauche en adhérant cette année-là au parti radical socialiste. C’est une direction nouvelle pour lui car en 1928, aux élections cantonales, il avait soutenu le fermier dombiste, centre gauche, Jean-Claude Grizard contre le docteur Nicollet, socialiste, élu avec une avance de 120 voix. Il démissionne de son poste de 1er adjoint en 1930 et, à la demande de son parti, se présente en automne 1931 aux élections cantonales contre son maire qui l’emporte avec 653 voix contre 402. Aux élections municipales de mai 1935, il présente une liste contre Pierre Duverger avec Joseph Girard. C’est un échec, car eux seuls de cette liste sont élus. Le 31 août 1939, il est mobilisé comme vétérinaire lieutenant au 5e régiment de tirailleurs marocains. Le 6 juin 1944, jour du débarquement, les résistants et leurs sympathisants, dont il fait partie, occupent Villars quelques heures, se dirigent ensuite vers Beaumont et Sandrans et au bout de trois jours se dispersent. Pendant ces trois jours, Jean Saint-Cyr était chargé de l’intendance. Recherché par les GMR, dont le commandant lui fait savoir que les Allemands considèrent qu’il est le responsable du soulèvement – sa maison est d’ailleurs brûlée le 15 juin – il se réfugie avec sa famille à Saint-Apollinaire dans le Rhône, puis à Toulouse dans un institut vétérinaire. Il revient à Villars en septembre et par arrêté préfectoral du 26 septembre 1944, il est nommé délégué dans les fonctions de maire comme président du comité local de libération. Le 4 février 1945, le préfet confirme la liste des conseillers municipaux et Jean Saint-Cyr est élu maire. Les élections municipales de mai-avril se déroulent en mai avec le même résultat. Il est élu conseiller général du canton le 23 septembre 1945, au premier tour. Candidat en seconde position sur la liste radicale-socialiste menée par Tony-Révillon aux élections de la seconde Constituante du 2 juin 1946, il n’est pas élu. Le 8 décembre 1946, il est représentant de l’Ain au Conseil de la République. Il est réélu maire en novembre 1947. Le 7 novembre 1948, il est élu au Conseil de la République (578 voix sur 1002) avec André Litaise. Réélu au conseil général au premier tour le 20 mars 1949, , il est élu le 10 mai président du conseil général. En 1951, il se laisse tenter par les élections législatives. Il est élu le 2 juin. C’est une faute: sa succession au Sénat est recueillie le 21 octobre par le maire de Belley, Paul Chastel qui appartient à la droite modérée « après, écrit-il, un très curieux scrutin qui aboutit au maintien au deuxième tour de trois candidats obtenant 303, 306 et 308 voix ». Et plus loin: « Je ne fus pas surpris le moins du monde de m’entendre dire constamment que si je n’avais pas quitté volontairement le Sénat, j’y aurais accompli une longue carrière […] C’est vrai et j’ai évidemment commis en 1951, sur le plan politique une erreur majeure […] mais je me suis fait plaisir […] et au surplus, il est incontestable que si j’étais resté au Sénat jusqu’en 1980, je n’aurais pas pu effectuer, pour ma commune, pour le département et pour ma profession, l’ensemble des réalisations qui ont été les miennes ». Il est exact qu’il a été président du Conseil supérieur de l’ordre des vétérinaires du 20 mai 1948 à 1966 et président de la Caisse nationale de retraites des vétérinaires de 1949 à 1969. En mai 1953, il est réélu maire et le 17 avril 1955, au premier tour, conseiller général, malgré de violentes attaques du Parti communiste car il est le seul député de l’Ain à soutenir le gouvernement Mendès-France. Aux élections législatives du 2 janvier 1956 au scrutin de liste départemental, il n’est que deuxième sur la liste et ne peut être réélu. En janvier 1957, meurt le premier de cette liste, Michel Tony-Révillon, parlementaire radical-socialiste depuis 1932 et ancien ministre. Saint-Cyr se présente et obtient au deuxième tour 38684 voix pour l’union radicale et socialiste contre 43910 à l’indépendant et paysan Paul Chastel, qui est élu, et 29501 voix au communiste Jules Blanchet. Candidat aux élections législatives de novembre 1958 dans la 3e circonscription (Trévoux), il obtient au deuxième tour 11467 voix contre 24028 au MRP Émile Dubuis qui est élu et 6760 au communiste Jules Blanchet. Candidat en novembre 1962 dans la même circonscription, il est crédité de 7460 voix au premier tour, contre 6346 voix au communiste Henri Petitpas, 10656 à l’UNR Michel Vittori et 12622 au maire MRP de Trévoux, Émile Dubuis et se retire au deuxième tour remporté par Dubuis. Il conserve son mandat de maire aux élections de mars 1959, 1965 et 1971 et se retire à la fin de son mandat le 19 mars 1977. Il avait abandonné la présidence du conseil général en 1976. Sa plus grande réalisation a été le Parc ornithologique de Villars, inauguré le 26 septembre 1970. Il a été au poste très envié de président de la fédération nationale des collectivités concédantes. Il est mort à Villars le 15 février 1990. Son fils René Saint-Cyr (PS) échouera le 25 mars 1979 dans sa tentative de se faire élire conseiller général dans le canton de Villars.

BIBLIOGRAPHIE : J. Saint-Cyr, Villars-les-Dombes au jour le jour de 1904 à 1977.

Saint-Cyr Jean. Maire. Né le 10 novembre 1935, agriculteur, 2e adjoint de Sainte-Olive en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (UDF) et juin 1995, maire en cours de mandat le 15 février 2000, réélu en mars 2001 (DVD).

Saint-Cyr Jean Claude. Maire d’Ambérieux-en-Dombes nommé en 1836, jusqu’en 1851.

Saint-Cyr Jean-Claude. Maire. Menuisier, adjoint de Savigneux élu en mai 1912, remplacé en 1919, maire en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, remplacé le 26 septembre 1944 par le président du comité local de libération. Il pourrait s’agir de Jean Claude Saint-Cyr né à Ambérieux-en-Dombes le 14 novembre 1851, fils de François Saint-Cyr et de Marie Béroud.

Saint-Cyr Jean-Claude. Maire de Savigneux désigné en 1944, réélu en mai 1945, et en octobre 1947 (MRP), remplacé en juin 1950. Il pourrait s’agir de Sylvain Jean Claude Saint-Cyr, né à Savigneux le 27 mai 1890, fils de Jean Claude (voir seconde notice) et de Marie Thénot.

Saint-Germain Léopold Antoine Marie de (Gamet de Saint-Germain). Maire. Né à Saint-Amour le 22 décembre 1828, fils de Théodore Joseph Constant Gamet de Saint-Germain (1794-1862), lieutenant-colonel du 20e Dragons, et de Françoise Julie Broch d’Hotelans (1802-1847). Elève de l’école spéciale militaire en en 1847, sous-lieutenant au 5e Lanciers en 1849, au 10e Dragons en 1851, lieutenant en 1854, capitaine en 1862, major au 5e Lanciers en 1867, chef d’escadrons au 1er Lanciers en 1870, puis au 2e régiment de marche de Lanciers, il fait partie de l’armée de la Loire. Il est blessé le 24 novembre au combat de Boiscommun dans le Loiret. Affecté au 7e Lanciers en 1871, au 14e Chasseurs, lieutenant-colonel au 34e Dragons en 1874, puis au 6e Chasseurs et en 1875 au 20e Dragons, il est admis à la retraite comme colonel. Maire de Coligny élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, jusqu’en 1892. Il est mort à Coligny le 19 octobre 1900. Il était propriétaire du château des Veilles. LH/1066/16.

Saint-Jean Jean-Paul de. Maire. Né le 1er septembre 1951, employé de banque, conseiller municipal de Cormoranche-sur-Saône en mars 1983, maire élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.

Saint-Martin de. Maire de Châtenay nommé de 1837 à 1839.

Saint-Martin Auguste de (Marie Augustin). Maire. Né vers 1758, fils de Joseph de Saint-Martin et de Marie Laurent. Chevalier de Saint-Louis, officier de dragons, maire de Druillat nommé en 1813, démissionnaire par courrier du 7 avril 1815, pendant les Cent-Jours, et remplacé par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 30 décembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Marie Auguste), jusqu’à sa mort à Bourg-en-Bresse le 21 août 1834. Il avait épousé Anne Plurant de Corbery.

Saint-Martin Jean. Agent municipal de Vesancy élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Saint-Maurice Jean-Claude. Maire. Né le 11 novembre 1861, fils de François Saint-Maurice et de Jeanne Marie Descours. Cultivateur, adjoint de Montceaux élu en décembre 1919 (conservateur), maire en cours de mandat en 1924 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis républicain de gauche) et 1929 (républicain de gauche).

Saint-Pierre Dominique (Bernard Dominique). Conseiller régional, parlementaire, député au Parlement européen. Né le 10 novembre 1940 à La Tronche dans l’Isère, fils de Jean Saint-Pierre (1915-1982), avocat à Belley, et de Christiane Franquin (1919-2000). Élève du collège Lamartine à Belley, puis à l’Institution Robin à Sainte-Colombe-les-Vienne, assistant en histoire du droit et des institutions à la faculté de Lyon de 1965 à 1972, docteur en droit avec une thèse d’État soutenue en 1972 titrée : Recherches sur le droit d’Ambassade et l’art de négocier en Occident du XIIIe* siècle au début du XVIIe siècle. Avocat à la cour d’appel de Lyon en décembre 1965, puis avocat honoraire en 1998. Candidat (MRG) aux municipales de Lyon les 13 et 20 mars 1977 sur la liste d’Union de la gauche conduite par Claude Bernardin (PS). Candidat de l’Union de la gauche aux législatives des 12 et 19 mars 1978 dans la 5e circonscription du Rhône. Conseiller régional Rhône-Alpes élu le 16 mars 1986 par le département du Rhône sur la liste de gauche conduite par Jean Poperen et le même jour député de l’Ain (MRG) élu en deuxième position sur la liste conduite par Noël Ravassard (PS) à la proportionnelle départementale. Il intervient à l’Assemblée sur les projets de loi: autorisant le gouvernement à prendre diverses mesures d’ordre économique et social, relatif à la suppression de l’autorisation administrative de licenciement, relatif à la lutte contre le terrorisme et aux atteintes contre la sûreté de l’État, relatif à la lutte contre la criminalité et la délinquance, organique relatif au régime électoral de Saint-Pierre-et-Miquelon, autorisant la ratification de l’acte unique, relatif aux procédures de licenciement, relatif au conseil des prud’hommes, relatif à la bioéthique, organique modifiant la loi relative à l’élection du président de la République au suffrage universel et projet de loi relatif à la transparence financière de la vie politique. Il dépose une proposition de loi constitutionnelle tendant à modifier le régime des sessions qui n’est pas suivi d’effet. En mars 1988, il fait partie de l’état-major de campagne, dit franco-russe, de François Mitterrand aux présidentielles. Candidat dans la 1e circonscription de l’Ain (Bourg) aux législatives des 5 et 12 juin 1988 après la dissolution de l’Assemblée, il est battu avec 47,52 % des voix contre 52,42 % à l’élu Jacques Boyon (RPR), président du conseil général de l’Ain et secrétaire d’État à la Défense sortant. À l’instigation de l’Élysée, il se voit confier par le gouvernement la présidence d’une mission d’étude sur l’Europe et les professions de droit et dépose un rapport en 1990 qui est suivi par la loi du 31 décembre 1990 organisant la fusion des professions d’avocat et de conseil juridique. Nommé commissaire du gouvernement pour les débats parlementaires de ce texte (rapporteur: Philippe Marchand, puis Michel Pezet). Élu le 19 mars 1989 conseiller municipal d’opposition (MRG) de Bourg sur la liste de gauche conduite par le maire sortant Jean Moreteau. Candidat en 28e position aux élections européennes sur la liste Majorité pour l’Europe* conduite par Laurent Fabius. Réélu conseiller régional Rhône-Alpes le 22 mars 1992, comme tête de la liste PS-MRG présentée dans le département de l’Ain. Élu député au Parlement européen le 12 juin 1994 sur la liste radicale de gauche conduite par Bernard Tapie, il s’inscrit au groupe de l’Alliance radicale européenne présidé par Catherine Lalumière. Réélu au conseil municipal de Bourg le 18 juin 1995, en troisième position sur la liste conduite par André Godin, il devient adjoint chargé des affaires européennes. Il ne se représentera pas aux municipales de mars 2001. En 1997, désigné au sein du Parlement européen pour présider la Commission mixte Union européenne - Malte, il participe aux efforts de l’Union pour aider Malte à prendre une décision définitive sur son adhésion. Réélu conseiller régional le 15 mars 1998 comme tête de la liste Réunir Ensemble, il est élu président de la commission des finances après l’annulation de l’élection de Charles Millon et son remplacement par Anne-Marie Comparini à la présidence de la Région. Nommé par décret du 4 novembre 1999 conseiller d’État en service extraordinaire, il est affecté à la section de l’Intérieur jusqu’en 2003. Auteur du présent dictionnaire, il a donné un Essai sur les fétiaux et sur le droit fétial (1966), la thèse citée ci-dessus, un ouvrage historique La Grande Guerre entre les lignes (2006), Gertrude Stein, le Bugey, la guerre (2009), et Les gorges perdues du Haut-Rhône de la Suisse à Génissiat (2013).

Saint-Pierre Guy. Maire. Né à Belley le 30 août 1917, fils de François Nestor Amand Saint-Pierre (1879-1932), notaire, et de Marguerite Chaboux (1886-1955). Oncle de Dominique Saint-Pierre (voir notice). Élève au collège Lamartine, docteur en médecine, pneumologue puis neuropsychiatre. Ecclésiastique. Aux élections de mars 1971, sur fonds de reconversion de la station, il conduit une liste à Hauteville-Lompnes qui a 10 élus contre 11 au maire sortant DVG, Jean Le Tacon qui est réélu. En mars 1977, il l’emporte, devient maire et est réélu au premier tour en mars 1983 avec 64,14 % des voix contre la liste de la gauche conduite par Jean Pingeon. En 1989, la droite se présente sur plusieurs listes. En outre, une polémique se crée sur l’installation d’un altiport qui finalement verra le jour à Corlier. La liste du socialiste Bernard Maclet l’emporte. Candidat aux élections cantonales les 23 et 30 septembre 1973 (indépendant pour l’intérêt cantonal et le progrès social), il obtient au deuxième tour 929 voix contre 105 à Pierre Boccadoro (libéral) et 949 à Paul Maclet (PS) qui est réélu. Candidat également les 18 et 25 mars 1979, il est devancé au second tour par Jean Latreille. Il est mort à Oullins le 27 février 2003.

Saint-Pierre Jean-Baptiste Joseph. Voir notice sur Jean-Louis Jenin des Prots.

Saint-Pierre Marin Charles. Voir notice sur Jules Jenin des Prots.

Saint-Pierre Philibert. Né à Virieu-le-Grand le 3 mai 1815, où il est mort le 13 mai 1888, fils de Jean Baptiste Joseph Saint-Pierre (1789-1854), huissier géomètre, et de Josette Fructus (1793-1871). Arrière-grand-oncle de Guy Saint-Pierre (voir notice). Avoué à Belley lorsqu’éclate la révolution de février 1848. Le sous-préfet de Belley, Nicolas Lavigne, à la demande du commissaire du gouvernement, Guigue de Champvans, démissionne en mars et une commission provisoire est formée pour le remplacer composée de Philibert Saint-Pierre, du colonel Candide Pochet, qui la préside, du docteur Francisque Cyvoct, du cultivateur Pelletier, du négociant François Guillet et de Guillaume Cochonnat, avocat. Dés le 18 mai elle est remplacée par un sous-commissaire de la République: Guillaume Cochonnat. Un sous-préfet, Prosper Lançon, lui succède le 19 août.

BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Saint-Pulgent Jean Marie François Léon Chamboduc de. 37e* préfet de l’Ain* nommé le 5 octobre 1861, né à Montbrison dans la Loire le 21 février 1822, fils d’un condisciple de Lamartine au collège de Belley. Installé à Bourg le 19 octobre 1861, il en part au grand regret de la population, semble-t-il, pour être installé en Dordogne le 21 octobre 1867. Préfet de la Seine-et-Marne en 1869, il est remplacé le 6 septembre 1870. Il est mort à Vichy dans l’Allier le 5 juillet 1875.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Saint Sulpice Denis Joseph. Maire. Adjoint de Jayat nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, et, si c’est le même, maire élu en 1844, élu en 1848, jusqu’en 1852.

Saint-Sulpice Denis-Joseph. Maire. Né à Domsure en germinal an V (jour illisible), fils de Denis Saint-Sulpice, cultivateur et meunier à Domsure, et de Marie Angélique Mayer (Maijer). Propriétaire, maire de Domsure nommé en 1837, élu en 1848, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860, en 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, jusqu’à sa mort à Domsure le 23 juillet 1872.

Saladin. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Collex et Bossy cité en 1814 lorsqu’il est nommé conseiller de l’arrondissement de Gex par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814. En 1815, la commune est rattachée à la Suisse.

Salazard Claude Joseph. Maire. Né vers 1751, fils de Pierre Augustin Salazard et d’Anne Marie Seysériat. Président de l’administration municipale* *du canton de Treffort cité en fructidor an VII, maire de Meillonnas nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), élu le 15 mai 1815 remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, car il a quitté la commune.

BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.

Salendre Émile. Maire. Né le 15 février 1840, entrepreneur, maire de Vouvray élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 en mai 1884 et 1888.

Salignat Claude. Maire de Rillieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800) à 1810.

Salignat Jean. Maire. Né le 3 septembre 1789, vétérinaire diplômé en octobre 1809 (4000 F de revenus en 1855), maire de Rillieux nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé en mai 1861.

Sallet Claude. Maire. Laboureur, député de Biziat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Biziat élu le 3 mars 1790, agent municipal le 15 janvier 1798 en remplacement de Benoit Mouroux suspendu de ses fonctions par l’administration municipale.

BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Sallet Claude Joseph (Salet). Maire. Né à Biziat le 22 août 1787, fils de Joseph Sallet (voir notice) et de Benoite Noblet. Tuilier, maire de Perrex nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mars 1823, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, décédé le 29 juillet 1853, à l’âge de 66 ans, et remplacé le 26 août.

Sallet Jean-Marie. Maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste) et le 11 mai 1953 (PC).

Sallet Joseph (Sallé, Salet). Maire de Biziat nommé par arrêté du préfet Baude du 31 mars 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826 et en septembre 1830, remplacé en 1831.

BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981. – ADA 4K2 et 38.

Sallet Nicole. Maire. Professeur des écoles, maire de Reyssouze élue en mars 2008. Elle ne se représente pas en 2014.

Sallet Paul. Maire. Né le 23 mars 1945, agriculteur, maire (RPR) de Bey en mars 1977, 1er adjoint en mars 1983, maire après la démission de Paul Monnier le 10 juin 1986.

Sallet Pierre. Maire de Courtes élu en mai 1908, réélu en mai 1912.

Salomon Alexis. Maire, conseiller général. Né le 21 mars 1861, receveur des finances, maire de Chalamont élu en mai 1896, réélu en mai 1900. Conseiller général du canton de Chalamont de 1892 à sa démission en 1908.

Sambardy Fernand. Maire. Né le 30 juin 1922, conseiller municipal de Bellignat en mars 1965, maire (communiste) en mars 1971, réélu en mars 1977, mars 1983, mars 1989, juin 1995 (PCF) et mars 2001 (communiste).

Samerel Georges. Maire. Né le 17 décembre 1922, élu au conseil municipal de Groissiat en 1947, 1er adjoint en mai 1953, maire en avril 1957, réélu en mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI) et mars 1983. Il ne se représente pas en 1989 et décède en mars 2002.

Samion Despeyssolles. Bourgeois à Pont-de-Veyle, administrateur du département élu le 18 mai 1790 pour le canton de Châtillon.

Samuel François. Agent municipal . Fils de Jacques Samuel et de Marie Bérard, il demeure à Ville Affranchie (Lyon). Prêtre, il abjure et se marie à Varambon le 15 février 1794. Adjoint à l’agent municipal de Varambon élu en l’an IV, agent municipal en l’an VI, remplacé la même année.

Samyon Jean Marie François Barbe. Maire. Percepteur, puis propriétaire à Confrançon, maire de cette localité nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 mai 1825, jusqu’en 1848.

Sanchez José. Maire. Né le 31 mai 1917, maire de Torcieu élu le 18 mars 1977 (DVG) jusqu’en mars 1983.

Sandelion (aîné). Maire de Montmerle nommé par arrêté d’Albitte du 25 ventôse an II (15 mars 1794), installé le 2 germinal (22 mars), reconduit par arrêté de Méaulle du 21 prairial an II (9 juin 1794).

Sandelion André. Maire de Montmerle élu le 1er février 1790.

Sandelion André (père). Maire. Né vers 1778, propriétaire (3000 F de revenus en 1846), maire de Montmerle nommé ou élu en mars 1815, destitué en juillet 1815, maire de Valeins nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1829 par son fils.

Sandelion Benoit. Maire. Né à Mogneneins le 9 juin 1814, fils de Nicolas Sandelion (voir notice) et de Françoise Charveyriat. Propriétaire au hameau de Flurieux (2000 F de revenus en 1855, 8000 en 1874), adjoint de Mogneneins nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, maire en juin 1872, renouvelé par arrêté préfectoral du 14 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884. Il est mort à Mogneneins le 20 avril 1889.

Sandelion Claude. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 9 octobre 1757, fils de Benoit Sandelion* *et de Marguerite Jourdan (Gourdan). Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Sandelion Étienne. Maire. Né à Mogneneins, aux Rives, le 26 avril 1898, fils de Claude Georges Sandelion, cultivateur, et de Marie Saint-Maurice. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mars 1965 jusqu’à décembre de la même année. Il est mort à Thoissey le 24 décembre 1981.

Sandelion Étienne. Maire. Conseiller municipal de Saint-Étienne-sur-Chalaronne délégué dans les fonctions d’adjoint par arrêté préfectoral du 25 avril 1944, en remplacement de Jean-Marie Tardy, décédé. Élu 1er adjoint en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire en mai 1953 (divers gauche), remplacé en 1954.

Sandelion François. Agent municipal. Fils de François Sandelion (décédé en 1815 à 85 ans) et de Claudine Curtet. Cultivateur au hameau de Flurieux, maire* *de Mogneneins élu en fructidor an IV, remplacé en floréal an V.

Sandelion Nicolas. Maire. Né à Mogneneins le 9 mars 1787, fils de François Sandelion (voir notice) et de Marie Berger. Maire de Mogneneins nommé en 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816, puis nommé de 1843 à 1848. Il est mort à Mogneneins le 14 février 1857, à l’âge de 70 ans.

Sandelion Durieu (fils). Maire. Fils d’André Sandelion. Maire de Valeins nommé de 1829 à 1848.

Sandron Patrick. Maire. Né le 13 février 1958, chimiste, conseiller municipal élu en mars 1983 et mars 1989 d’Ars-sur-Formans, maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVD).

Sanerot Félix Marie. Maire. Né vers 1844, huissier, maire de Pont-de-Veyle élu en 1887, réélu en mai 1888 et mai 1892. Il est mort à Pont-de-Veyle le 21 novembre 1896.

Sanlaville Anny. Maire. Née le 30 avril 1963, assistante sociale, quatrième adjointe de Sainte-Euphémie en 2001, élue maire en mars 2008. Vice-présidente de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élue en avril 2008.

Sanloup Raymond. Maire. Né le 13 avril 1929, agriculteur, 1er adjoint de Savigneux en mars 1965, maire en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (PRI) et mars 1983.

Santhonnax René. Maire. Né le 7 décembre 1922, commerçant, maire de Priay élu en mars 1983, réélu en 1989 (UDF) jusqu’en juin 1995. Il a poursuivi la restauration de l’église commencée par son prédécesseur et rénové la mairie.

Santina Martial. Maire. Né le 15 avril 1947, ostéopathe, maire de Vesancy élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Sapin Clément. Maire. Né à Priay le 15 octobre 1822, fils de Claude Sapin (1777-1841) et de Marie Louise Garnier Carronnier (1783-1832). Négociant, 1er adjoint d’Ambérieu nommé par décret du 10 avril 1879, puis du 11 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, maire la même année, après le décès le 31 mai de Jules Pellaudin, jusqu’en 1888.

Sappey Albert. Maire. Né le 11 mai 1928, négociant en vins, 2e adjoint de Corlier en mars 1983, maire élu en mars 1989 (DVD) et réélu en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Sappey Anthelme Joseph Marie. Maire. Né à Cerdon le 26 mars 1745, fils d’Anthelme Sappey, notaire à Mérignat, et de Marguerite Hervier (1720-1778). Homme de loi, avocat à la cour demeurant à Cerdon, notaire à Mérignat en 1775, puis à Cerdon en 1782, président du directoire du district de Saint-Rambert élu en juin 1790. Maire de Cerdon nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Il est mort en 1808.

Sarasin Jean. Maire de Birieux élu en mai 1871, remplacé en 1873.

Sarbach Raymond. Maire. Fils d’Albert Sarbach, directeur de la sûreté à Lyon puis contrôleur général au ministère de l’Intérieur. Pharmacien et chef d’entreprise, avec l’aide de son père, il crée à Châtillon-sur-Chalaronne, en reprenant la pharmacie Veyrat, un laboratoire pharmaceutique qui prend une dimension internationale dans les années 1953. Il a mis au point dès 1946 les premières pommades à la pénicilline et crée l’un des premiers blocs stériles pour les mettre au point. En 1952, il élabore des antibiotiques à injection. Il devient maire de Châtillon en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF) jusqu’en 1975. Une avenue de Châtillon porte son nom depuis mai 2000.

Sarrand Adolphe. Maire de Cerdon nommé en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er août 1863.

Sarrazin. Maire de Bouligneux cité le 25 novembre 1792.

Sarrazin Antoine. Maire de Saint-Germain-sur-Renon élu en mai 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1900 et 1904.

Sarrazin François. Maire de la Chapelle-du-Châtelard élu de 1848 à 1852.

Sarrazin Joseph Aimé. Maire de Tramoyes nommé en 1835, remplacé en 1836.

Sarrien Pierre Marie Louis. Sous-préfet de Belley nommé le 20 octobre 1911, mais non installé, car son prédécesseur Berthet (voir notice) est toujours en fonction en février 1912 lors des funérailles à Belley du maire Bégérard (voir notice). Né le 10 juillet 1880, nommé à Cosne, à la place de Berthet qui avait refusé ce poste. Il sera sous-préfet de Cognac.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 66, M. Juilléron, « Les sous-préfets de Belley ». – Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.

Sarron Armand. Maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et mars 1959. Suppléant du candidat SFIO, Roger Pioud, aux législatives des 23 et 30 novembre 1958 dans la 1e circonscription (Bourg). Suppléant de Tournier-Billon (SFIO) aux sénatoriales du 26 avril 1959. Candidat aux cantonales de Saint-Trivier-de-Courtes en 1961 (SFIO).

Sassenay Henri, comte de. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Chanay, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel de 1836 à 1839.

Saugnier Pierre Jacques. Maire de Péronnas nommé en janvier 1816, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Saule Claude Antoine (Saulet).* Maire. *Né à Peyriat le 15 avril 1780, fils de Jean Baptiste Saule et de Catherine Benoit. Maire de Peyriat installé le 10 février 1826, remplacé en janvier 1835.

Saule Jean-Joseph (Saulet).* Maire. *Né le 24 mars 1774, fils de Jean Baptiste Saule et de Catherine Benoit. Maire de Peyriat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, installé le 18 novembre 1815, renouvelé le 6 juin 1816 par le préfet Dumartroy. Remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 mars 1817.

Saulnier Georges. Conseiller de préfecture. Né le 16 avril 1882, conseiller de préfecture de l’Ain nommé du 28 février 1909 au 18 janvier 1913, puis sous-préfet d’Embrun.

Saunier Claude Joseph (Saulnier). Maire. Agent municipal de Saint-Étienne-sur-Reyssouze élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Bossi du 19 février 1806, remplacé en 1808. Un François Saunier avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800). Claude Joseph est adjoint lors de sa nomination en 1806.

Saunier Claude Marie. Maire. Né à Gorrevod le 25 décembre 1819, fils de Claude Marie Saunier et de Marie Benoite Morel. Cultivateur, adjoint de Gorrevod nommé par arrêté du 30 janvier 1866, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu maire le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Saunier Jean Louis. Maire. Adjoint de Chevroux nommé en septembre 1830, maire nommé de décembre 1832 à 1834.

Saunier Joseph. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 1er floréal an XIII (21 avril 1805), fils de Philibert Saunier (voir notice) et de Marie Philiberte Pelletier. Cultivateur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 9 juin 1875, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Saunier Jules Ambroise. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 17 février 1840, fils de Claude Blaise Saunier, propriétaire, et de Claudine Mignot. Cultivateur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé en 1865, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé par arrêté du 9 juin 1875, élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1900 et 1904.

Saunier Philibert. Agent municipal. Laboureur, député de Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Saunier Philibert. Maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé de 1839 à 1848.

Saurel Alain. Maire. Né le 19 juillet 1951, inspecteur des impôts, maire de Contrevoz en mars 1989, réélu en juin 1995 (DVD), remplacé en 2001, réélu en mars 2008. Candidat (DVD) au premier tour des cantonales du 22 mars 1992, il recueille 15,95 % des voix.

Sauri Jean Pierre.* Maire*. Géomètre, membre du conseil municipal de Saint-Jean-de-Gonville nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 décembre 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Sauri Pierre. Maire. Né en 1776, propriétaire, maire de Saint-Jean-de-Gonville élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Saury Pierre Louis Marie. Sous-commissaire du gouvernement de Gex, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Jean-de-Gonville vers 1813 (selon son acte de décès, non trouvé), notaire à Gex. Ses minutes sont conservées pour les années 1841 à 1864. Nommé sous-commissaire du gouvernement à Gex en mars 1848, par le commissaire du gouvernement Guigue de Champvans, dans une administration collective avec Prosper Joseph Poncet et Dubuisson. Il la préside et il est remplacé en mai. À la demande du commissaire général de la République, Anselme Petetin qui s’oppose à Champvans, il forme avec Guillaume Cochonnat sous-commissaire de Belley et Simonnet sous-commissaire de Nantua une commission administrative départementale qui transfère le 16 avril la préfecture de Bourg à Nantua et revient à Gex le 13 juin. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu le 3 septembre 1848. Perquisitionné le 9 avril 1849, interrogé le 10 par un juge d’instruction, on lui reproche, à tort, d’être complice de la Solidarité républicaine, de faire partie d’une société secrète et de complot contre la sûreté de l’État. Aux élections législatives du 13 mai 1849, il est le seul des huit candidats présentés sur la liste républicaine à ne pas être élu. Il est mort à Mâcon le 13 juillet 1866.

BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Sausset Jean-François.* Conseiller de préfecture, sous-préfet de Trévoux, parlementaire. *Né à Pont-de-Vaux le 25 novembre 1756, fils de Jean-Baptiste Sausset, notaire dans cette ville, et de Marie-Henriette Dupré. Avocat à Mâcon en 1781 et premier échevin de cette ville en 1788, favorable à la Révolution, il est nommé juge au tribunal de district de Pont-de-Vaux, puis, après le 9 thermidor, président de l’administration municipale de Saint-Trivier. Élu député de l’Ain au Conseil des Cinq-Cents, le 11 avril 1797, par 155 voix sur 201 votants, son élection est annulée le 18 fructidor (4 septembre) pour cause de royalisme. Conseiller de préfecture de l’Ain le 24 mai 1800, sous-préfet de Trévoux le 3 janvier 1801 remplacé en août 1814 avec une pension royale de 1200 francs, il est élu pour l’Ain aux élections de la Chambre des représentants des Cent-Jours le 13 mai 1815 par l’arrondissement de Trévoux par 53 voix sur 65 votants et 111 inscrits contre 9 à Joseph Pagès et propose le règne de Napoléon II. En conséquence, la seconde Restauration lui supprime sa pension.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français.

Saussotte Louis Henri. Conseiller de préfecture. Né le 30 avril 1862, conseiller de préfecture de l’Ain nommé du 13 février 1902 au 12 janvier 1906, décédé le 27 janvier 1912.

Sauvage de Saint-Marc Gustave. Maire. Né à Saint-Didier-au-Mont-d’Or le 21 août 1859. Maire de Balan élu le 20 mai 1888, réélu en mai 1892, mai 1896 jusqu’en octobre 1898 et le 20 mai 1900, remplacé en janvier 1903. Il est mort à Annonay le 3 janvier 1941.

Sauvage de Saint-Marc Louis. Maire. Né à Belley le 30 mars 1776, fils de Louis Sauvage de Saint-Marc (1726-1798) d’une famille de Mâcon présente à l’assemblée de la noblesse du Bugey en 1779, et de Marie Jeanne Millanois (1748-1794). Directeur des douanes, propriétaire rentier (12000 F de revenus en 1848), maire de Balan élu en août 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 28 mai 1864. Il est mort à Lyon 2e le 25 décembre 1864.

Savarin Aristide. Maire. Adjoint de Brénod élu en décembre 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) et 1929 (URD), maire élu en mai 1935, président du comité local de libération par arrêté du 2 novembre 1944, désigné maire par arrêté du 6 mars 1945, remplacé en mai.

Savarin Claude. Maire. Du hameau de Longefans, agent municipal de Saint-Germain-de-Joux élu en l’an VI, remplacé en l’an VII, nommé maire, si c’est le même, par arrêté du 14 octobre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.

Savarin Eugène. Maire de Corcelles élu en 1947 (républicain indépendant) après une élection retardée par suite de mésentente au sein du conseil.

Savarin François Félix dit Francisque. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 10 janvier 1847, fils de Guy Marie Savarin (voir notice) et d’Eugénie Marie Françoise Gauthier. Notaire, maire de Brénod nommé par décret du 9 février 1882, après la démission de Jean-Philippe Martel. Élu en avril et réélu le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu le 11 décembre 1881 avec 559 voix contre 261 à Marchet, notaire au Grand-Abergement et suppléant du juge de paix, en remplacement de Jean-Baptiste Sève démissionnaire. Il ne se représente pas en 1886 et meurt en mai 1916.

Savarin Guy Marie. Maire. Notaire, maire* *de Brénod de 1843 à 1846.

Savarin Jean. Maire. Président de la délégation spéciale de Corcelles, instituée par arrêté ministériel du 14 mars 1942, remplacé par le président du comité local de libération le 23 novembre 1944, maire élu en mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant). Suppléant de Guy de la Verpillière (indépendants et paysans) aux sénatoriales du 26 avril 1959 et à celles du 23 septembre 1962.

Savarin Jean-Claude. Maire. Notaire à Jujurieux de 1785 à 1827, président du district de Saint-Rambert en l’an II, dénoncé comme fanatique le 9 nivôse an II (29 décembre 1793) et emprisonné sur ordre de Gouly. Nommé maire de Jujurieux par arrêté du 2 fructidor an 10 (20 août 1802), cité jusqu’en 1808.

Savarin Jean-François. Agent municipal de Corcelles élu en l’an IV, remplacé la même année ou en l’an V. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).

Savarin Jean-Philibert (Savarin Pion). Maire. Né à Brénod le 7 novembre 1750, fils d’Anthelme Savarin Pion et d’Anthelmette Guillermet. Maire de Brénod cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort à Brénod le 21 octobre 1804.

Savarin Jean-Philibert (Savarin Marestan). Maire. Né à Brénod le 1er novembre 1767, fils de Thomas Savarin Marestan (1729-1767) et de Marie Savarin Pion. Propriétaire, maire de Brénod nommé d’octobre 1830 à 1837. Il est mort à Brénod le 10 novembre 1847.

Savarin Joseph Clément. Maire. Né en 1812, cultivateur, adjoint de Brénod nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, maire nommé par décret impérial du 28 janvier 1860, reconduit par décret du 26 août 1865, remplacé en octobre 1870.

Savarin Jules. Maire. Délégué suppléant dans les fonctions de maire de Maillat nommé par arrêté du 7 mars 1945, élu maire en mai (liste républicaine antifasciste), réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953. Candidat en troisième position aux législatives du 21 octobre 1945 sur la Liste républicaine et radical-socialiste conduite par Tony Révillon. Suppléant de Janin, ex-ingénieur du Génie rural de l’Ain (indépendant) aux sénatoriales du 26 avril 1959.

Savarin Marie César Stanislas. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 6 mai 1773, engagé en 1792, il revient comme lieutenant. Dévoué à l’Empire, commandant en 1815 d’un corps de volontaires de l’Ain contre le duc d’Angoulême, il est arrêté le 23 mai 1816 sous prétexte de complot contre la royauté, condamné à mort par arrêt de la cour d’assises de l’Ain du 4 septembre 1816 et exécuté à Bourg le 25 octobre 1816.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Annales de la Société d’émulation, 1884, « La Restauration et les cours prévôtales », art. E. Tiersot. – Les Nouvelles Annales de l’Ain, 2008, « Répression politique sous la Terreur blanche : l’affaire Savarin en 1816 », art. Christian Schneider.

Savey Adrien. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (communiste), mai 1953 (PC), mars 1959, mars 1965 (SFIO) et mars 1971 (socialiste).

Savey Albert.* Maire*. 1er adjoint de Corlier faisant fonction de maire de 1940 à 1943, nommé président du comité local de libération par arrêté du 12 décembre 1944, nommé maire et remplacé en 1945.

Savey Auguste. Maire d’Aranc élu en 1890, réélu en mai 1892 jusqu’en 1896.

Savey François. Maire. Né en 1821, maire d’Aranc nommé depuis 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1874, remplacé en 1876. Suppléant du juge de paix d’Hauteville nommé par décret du 17 mars 1869.

Savey Joseph-Marie dit Clément. Maire d’Aranc nommé de 1834 à 1848.

Savey Marcellin (César Marcellin). Maire. Cultivateur, né vers 1864, maire d’Aranc élu en 1912, réélu en décembre 1919 jusqu’en 1925 (républicain de gauche).

Savey Marius. Maire (radical-socialiste) d’Aranc élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, décembre 1947 (SFIO) jusqu’en 1950.

Savey Séraphin Laurent. Maire. Cultivateur, né vers 1852, maire d’Aranc élu en 1896, réélu le 6 mai 1900, mai 1904, mai 1908 jusqu’en 1912.

Savot Dominique. Maire de Chevroux élu en mars 2008.

Savoye Daniel. Maire. Né le 26 juin 1953, technicien, maire d’Échallon élu en mars 2008.

Savoye Jacques. Maire. Né le 15 novembre 1954, bioénergéticien acupuncteur, maire du Petit-Abergement élu en mars 2008.

Savoyet Jean. Maire. Né à Briord le 14 juillet 1914, charron carrossier, 1er adjoint de Prémeyzel en mars 1965, maire en mars 1971 (radical), réélu en 1977 (DVG).

Saxe Jean-Pierre. Maire. Président de l’administration municipale d’Izernore avant 1800, maire d’Izernore nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1809.

Sches Eléodie. Sous-préfète de Nantua. Originaire de Lille, titulaire d'une maîtrise en Sciences économiques et d'un DEA en sciences sociales, attachée de préfecture affectée à la préfecture du Nord, directrice adjoint du cabinet du préfet de la région Nord-Pas-de-Calais en 1993, directeur de cabinet à la prédecture du Tarn-et-Garonne en 1996, directrice du cabinet du préfet de la zone de défense Centre-Est en 1999, sous-préfète de Mirande en 2001, de Gourdon en 2003, de Vervins en 2008, elle est nommée sous-préfète de Nantua par décret du 25 août 2012 et prend son poste le 17 septembre.

Schietse Daniel. Maire. Né à Trévoux le 19 juin 1924, comptable, 1er adjoint de Toussieux en mars 1983, maire le 7 mars 1985, après le décès de Jean Gagneux, réélu en mars 1989 (DVD) jusqu’en 1995.

Schwenzer Helmut. Maire, conseiller général. Né à Lésignan le 11 novembre 1943, directeur d’établissement social, du foyer ESAT de Virieu-le-Petit de 1978 à 2008, 2e adjoint de Virieu-le-Petit en mars 1983, maire en février 1984 après la démission de Georges Lecestre. Réélu en mars 1989 (UDF-PR), en juin 1995 (UDF-PR) et mars 2001 (DVD), jusqu’en mars 2008, date à laquelle sa liste est minoritaire. Président du district rural du Valromey créé le 6 juin 1991 jusqu’en avril 2001. Conseiller général UDF du canton de Champagne-en-Valromey élu en 1988 (SE) en battant au deuxième tour avec 50,59 % des voix le sortant Jean-Paul Frangin (majorité départementale). Réélu en mars 1994 (UDF-PR) au deuxième tour avec 58,45 % contre le maire DVD de Talissieu, Charles Vérard, et en mars 2001 (DVD) au deuxième tour avec 59,27 % contre Albert Marie, conseiller municipal (communiste) de Sutrieu. Il est battu au renouvellement de mars 2008 par Jean-Baptiste Zambelli, maire de Belmont. Vice-président du conseil général jusqu’en 2008, président du PABAT. Président du syndicat mixte pour l’équipement et l’animation du Plateau du Retord et du Haut-Valromey jusqu’en avril 2001. Il est mort en octobre 2015 à Chindrieux, en Savoie.

Schwitzguebel. Voir Adhémar Henri.

Schlotter Nicolas. Maire. Né le 4 décembre 1837, cultivateur, maire d’Ochiaz élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, révoqué en 1876 et remplacé le 14 février, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1886.

Schuttelaère Georges de (Georges Winoe Jean). Maire. Né à Bergues le 13 mai 1858, fils de Winoe Benoit Joseph Schuttelaëre (né à Oudezeele en 1824 ; LH/2487/60) et de Valérie Marie Artémise Claeys. Maire de Varambon élu en mai 1912, remplacé en 1913. Médecin militaire, il a été sur tous les fronts, notamment en Indochine. LH/19800035/238/31675.

Scohy Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon, La Guillotière, le 27 janvier 1824, fils de Dieudonné Joseph Scohy (1786-1857) et de Catherine Tabardet (1804-1868). Élève et lauréat de l’école des Beaux-Arts de cette ville de 1838 à 1843, il travaille comme dessinateur de modèles à tissus puis se consacre à la peinture. À l’occasion d’une partie de chasse vers 1860, il est séduit par le site de Villette-sur-Ain et s’y installe d’abord chez une cousine, puis à Sur-Côte où il achète une maison dans laquelle il installe son atelier. De 1882 à 1888, il enseigne le dessin au Petit collège de Lyon. Il a décoré la Trappe des Dombes, mais on retient surtout de son œuvre ses portraits. Il a été élu maire de Villette en 1870, réélu en mai 1871 et remplacé par arrêté du 10 février 1874. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont le 4 octobre 1874 (3000 F de revenus), réélu le 1er août 1880, démissionnaire le 24 juin 1882. Il est mort à Lyon le 19 février 1897.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, janvier mars 1952. - E. Hardouin-Fugier et E. Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du XIXe* siècle en Bugey, Centre d’art contemporain de Lacoux, 1980. – Paul Cattin, Répertoire des artistes et ouvriers d’art de l’Ain*.

Secrétain Pierre (Pierre Paul). Maire. Né à Pont-d’Ain le 18 décembre 1891, fils de François Secrétain, entrepreneur, et de Claudine Marquis. Industriel, élu maire Alliance démocratique de Pont-d’Ain en mai 1935, maintenu en 1940, président local de la Légion Française des Combattants, en fuite dès le 1er juin 1944. Sa démission de maire est acceptée par arrêté préfectoral du 19 juillet 1944. Réfugié à Sigmaringen avec sa femme en mars 1945, il est accusé de trahison et doit être jugé par contumace par la cour de justice de l’Ain lorsqu’il se constitue prisonnier à Allevard-les-Bains en juillet 1945 et est écroué à la prison de Bourg. Il avait été nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942, dont il était l’un des quatre secrétaires. Il est mort à Gex le 1er avril 1978.

Sécrétan. Maire de Port élu en 1851, remplacé en 1852.

Secretan François Emmanuel. Agent municipal. Avocat, nommé par Albitte juge au tribunal du district le 26 pluviôse an II (14 février 1794) de Nantua, élu agent municipal en l’an VI, destitué par le Directoire exécutif le 1er prairial an VI (20 mai 1798). Incarcéré après le 9 thermidor. Il est décédé, à l’âge de 60 ans, le 13 mars 1817 sur la route entre Bellignat et Martignat dans la voiture de Mermet, meunier à Oyonnax. (registre de Nantua).

Secrétan Jean François. Maire de Leyssard nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816.

Secrétan Joseph Marie. Agent municipal.de Leyssard en ventôse an VI, remplacé en germinal. Nommé conseiller municipal de Leyssard par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).

Secrétant Jean Baptiste. Maire. Né à Leyssard le 20 octobre 1814, fils de Jean Louis Secrétant (voir notice) et de Marie Françoise Modas. Cultivateur, meunier, adjoint de Serrières-sur-Ain nommé par arrêté du 17 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par son frère Jules César par arrêté du 12 mai 1865, décédé à Serrières le 12 janvier 1879. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1860.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.

Secrétant Jean Louis (Secrétan). Maire. Meunier, maire de Leyssard nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821, maire de Serrières-sur-Ain, à la création de cette commune en 1830 avec la partie sud-ouest de Leyssard, et remplacé en 1832.

Secrétant Jules César (Louis Jules César). Maire. Né à Leyssard le 1er janvier 1820, fils de Jean Louis Secrétant (voir notice) et de Marie Françoise Modas. Maire de Serrières-sur-Ain nommé par arrêté du 12 mai 1865, à la suite de son frère Jean-Baptiste, et remplacé en août.

Sédillot de Saint-Genix Claude Antoine de. Président du directoire de district. Fils d’Étienne Sédillot, écuyer, seigneur de Saint-Genis, qu’il a acquis en 1737, et décédé en 1798. Président du directoire du district de Gex élu en juin 1790, réélu le 16 novembre 1791, cité comme vice-président en novembre 1792. Il commande le 2e bataillon de volontaires de l’Ain en juillet 1792. Incarcéré en 1793, libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794).

Sédillot de Saint-Genix de Fontaine Étienne Vincent de. Administrateur de l’Ain. Frère du précédent. Chevalier de Saint-Louis, major d’infanterie, administrateur du département élu le 18 mai 1790 pour le district de Gex. Incarcéré en 1793, il est libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794).

Segain Bernard. Maire. Né le 22 juillet 1943, pêcheur, maire d’Asnières-sur-Saône élu en mars 1983, réélu en mars 1989, remplacé en 1995.

Segaud Jean Paul Gustave. Sous-préfet de Gex, 35e* préfet de l’Ain* nommé le 26 novembre 1856. Né à Lyon le 24 mai 1817, sous-préfet de Quimperlé en 1851, nommé à Gex le 9 mai 1852 où il est installé le 29 mai, secrétaire général de l’Hérault le 27 février 1855, sous-préfet de Verdun en décembre, il est installé préfet de l’Ain le 17 décembre 1856, nommé préfet de l’Indre le 27 juillet 1859, de la Corse en 1860 et secrétaire général de la Seine en 1861. Nommé conseiller d’État, hors section, le 5 octobre 1854, il est mort en fonction à Paris le 23 octobre 1865.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Segaud Jean-Paul. Maire, conseiller général. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 24 mars 1756, fils de Pierre Segaud, marchand tanneur, et de Marie Hyacinthe Cocon. Notaire à Montluel de 1787 à 1815, membre du conseil municipal de Montluel en 1787, procureur du roi et syndic perpétuel près la municipalité en 1789, député de Châtillon le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg, procureur syndic du district de Montluel élu en mai 1790, inquiété par Albant en novembre 1793 et destitué. Commissaire du gouvernement près du tribunal de Montluel nommé par Boisset le 22 fructidor an II jusqu’à sa suppression, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale, démissionnaire et remplacé le 26 thermidor an VII (13 août 1799), suppléant du juge de paix en l’an X, confirmé par décret impérial du 20 juillet 1807, président du canton de Montluel confirmé par décret du 17 juillet 1808. Il avait été nommé maire de cette ville en 1807, après la destitution de Pierre-Camille Verdat de la Grange, et installé le 9 septembre. Il quitte Montluel, envahi par les Autrichiens, du 16 au 28 février 1814. Le 19 avril, il se rallie au roi. Il démissionne et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 décembre 1815. Il a été nommé conseiller général le 1er juin 1800, installé le 4 juillet, cité jusqu’en 1810. Il est mort le 18 juillet 1835 à Montluel.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Seguin François (Seguein). Maire. Né à Lurcy le 12 mars 1789, fils de Claude Seguin, cultivateur, et d’Antoinette Lambert. Maire de Lurcy nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, reconduit (fils) par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Lurcy le 16 octobre 1868. Claude Seguin avait été élu procureur de la commune le 2 décembre 1792.

Seignemartin Francisque. Maire. Né en 1902, fils d’Eugène Édouard Seignemartin (1862-1937) et de Marie Henriette Octavie Vion Delphin (1873-1948). Fromager, président du comité local de libération de Charix nommé par arrêté du 2 novembre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste). Il est mort en 1950.

Seigne Martin Jean-François. Maire de Champfromier nommé en 1807, remplacé en 1811. Probablement Jean François Seigne Martin, maître cordonnier, fils de Joseph Seigne Martin et de Françoise Ducret.

BIBLIOGRAPHIE : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918.

Seigne-Martin Louis. Maire. Directeur adjoint de la MSA, maire de Nantua élu le 28 février 1975, réélu en mars 1977 (DVG) et mars 1983, sa liste obtenant 61,7 % des voix, et remplacé en 1985. Il est mort en avril 2011, à l'âge de 92 ans.

Seigneret Pierre.* Maire*. Fils d’Antoine et de Benoîte Ronjon. Propriétaire au Jacques, maire de Vonnas élu en cours de mandat le 20 février 1899, remplacé en mai 1900.

Sélignan Jacqueline. Maire. Née le 10 avril 1951, conseillère municipale de Saint-Éloi en mars 1983, 1e adjointe en mars 1989 (UDF), maire en juin 1995 (DVD), réélue en mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Sélignat Marius. Maire de Pont-d’Ain élu en septembre 1951 (MRP) après la démission de Félicien Cottet-Dumoulin. Réélu en mai 1953 (MRP) et le 18 mars 1959 jusqu’en 1965.

Séméraire Victor (Benoit Victor). Maire. Né à Mâcon, fils de Gilbert Seméraire et de Jeanne Marie Dombey. Cultivateur au hameau de l’Isle, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon nommé par arrêté du 4 nivôse an XII (26 décembre 1803), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 février 1820. Il est mort à Saint-Cyr-sur-Menthon le 25 mai 1834, à l’âge de 65 ans.

Senetère Michel. Maire. Adjoint de Lent élu en mai 1912, maire en 1913.

Sengissen Mme. Membre du comité départemental de libération en décembre 1944, au titre des Femmes de la libération nationale.

Sensaud Pierre Justin. Sous-préfet de Trévoux. Né le 12 septembre 1799, sous-commissaire du gouvernement en 1848, puis sous-préfet de Saint-Yrieix en 1849, de Trévoux le 29 septembre 1849, de La Châtre le 9 mai 1852, conseiller de préfecture de la Somme en 1861 et de la Gironde en 1866.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Sentupéry Émile Jean. Sous-préfet de Trévoux. Né le 12 septembre 1881, fils d’un collaborateur du Lyon-Républicain. Attaché au cabinet de Briens préfet de Montpellier puis à Dijon, nommé sous-préfet de Trévoux le 18 mars 1911, mobilisé comme sous-lieutenant d’infanterie, il est blessé en Champagne et meurt le 18 avril 1917 dans une ambulance du front.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Sentupéry Léon. Secrétaire particulier du préfet de l’Ain du 27 décembre 1880 au 5 avril 1882, puis chef de cabinet du préfet de Saône-et-Loire, conseiller de préfecture de la Haute-Marne en 1882, chef de cabinet du sous-secrétaire d’État à la Justice en 1883, puis sous-chef de bureau au ministère de l’Intérieur chargé de la Sûreté générale.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Serafini Maurice (Anthelme Maurice). Maire. Né le 5 mars 1899, cultivateur, maire de Virieu-le-Grand élu le 16 avril 1945, en remplacement d’Antonin Folliet démissionnaire. Réélu le 18 mai 1945, après les élections générales, jusqu’en octobre 1947 (communiste), adjoint d’Antonin Folliet du 3 novembre 1947 à 1953, de nouveau maire le 8 mai 1953 jusqu’en 1961 (DVG).

Sercy Jean. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), remplacé en 1953.

Serdan Jacques.* Maire* de Pérouges nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), remplacé en 1809. Il est alors nommé adjoint.

Sérézin Élisée de (Reynold de Sérézin Pierre Marie Élysée Henri). Maire. Né à Dijon le 26 mars 1842, ancien capitaine de cavalerie, maire de Mogneneins élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908. Il est mort à Dijon le 10 janvier 1924.

Serieyx Jules Louis Lucien (Joël). Sous-préfet de Belley. Né le 22 août 1909, délégué à l’information dans l’Ille-et-Vilaine, rédacteur au journal séparatiste breton La Bretagne et collaborateur des Nouvelles continentales, nommé sous-préfet de Belley le 19 février 1944, installé le 6 mars et suspendu le 30 août. Arrêté par Romans-Petit, relâché, puis incarcéré de nouveau et jugé à Bourg pour trahison le 9 février 1945. Il est acquitté pour ses gestes en faveur des détenus (voir Folliet Antonin) et pour avoir dénoncé les agissements du chef milicien de Belley, Aimé Chaduc. Le 15 septembre 1944, le sous-préfet de Belley issu de la Résistance, Jean-Baptiste Cardot, écrivait au préfet : « M. Serieyx, ex-Sous-Préfet de Belley, j’ai cru devoir le garder à vue à la prison de Belley, le rapport du Dr. X lui étant nettement défavorable. Je vous adresse son dossier dont une copie a été remise au CDL. Je me promettais de vous demander de bien vouloir prendre une décision à son sujet, car M. Serieyx qui fût, à n’en pas douter, un farouche partisan de Vichy, a tout de même administré convenablement son arrondissement dans des circonstances difficiles et est intervenu avec succès auprès des Allemands pour obtenir la libération des patriotes prisonniers » (ADA, Archives CDL non classées). Joël Serieyx poursuivra sa carrière, devenant préfet hors cadre, puis directeur à la Fédération des industries mécaniques et transformatrices des métaux.

BIBLIOGRAPHIE : Travaux J. Croyet. - Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Sermet Anthelme. Maire de la Boisse nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Sermet Michel (fils). Maire de la Boisse nommé par arrêté du préfet Bossi du 21 août 1806, jusqu’en 1813.

Sermet Pierre. Maire de la Boisse cité le 13 août 1795, remplacé, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 21 août 1806, car il a quitté la commune.

Serpol Marie (Claude Marie). Maire. Né à Passin le 19 décembre 1846, fils de François Serpol, agriculteur, et de Louise François Bobillon. Maire* *de Passin élu le 19 mai 1912, jusqu’en 1919.

Serpol Robert. Maire. Né le 19 septembre 1952, retraité SNCF, maire de Chavornay élu en mars 2008.

Serpollet Jean Pierre. Maire. Né à Culoz le 15 novembre 1786, fils d’Anthelme Serpollet et d’Anne Durand. Menuisier et arpenteur, maire de Culoz élu en 1848, remplacé en juillet 1852. Il est mort à Culoz le 2 mars 1869.

Serracin Claude François. Maire d’Arbent nommé (François Marie) par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816, renouvelé (Claude François) par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 novembre 1820.

Serracin François Marie Alphred. Maire d’Arbent nommé de 1833 à 1840.

Serrat Étienne.* Maire. *Né le 5 avril 1946, retraité commercial, maire de Misérieux élu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008.

Serph François Marie Georges. Conseiller de préfecture. Né le 19 juin 1845, conseiller de préfecture de l’Ain le 6 avril 1874, du Cher le 28 août et des Basses-Pyrénées le 21 novembre de la même année jusqu’en 1875.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Sérullaz Édouard (Pierre Édouard Louis Léon). Maire. Médecin, maire de Seyssel élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat vers 1923.

Sérvais Bernard. Maire. Né le 6 janvier 1947, retraité EDF, premier adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu maire en mars 2008.

Servan Florentin. Maire. Né à Lyon le 16 mars 1811, fils d’Alexandre Servan (1766-1843), marchand drapier de la place des Cordeliers, conseiller municipal de Lyon de 1815 à 1830, et d’Élisabeth Felissent (1772-1865). Élève de l’école des Beaux-arts de Lyon, il s’adonne à la peinture et fait des paysages historiques, souvent religieux. Il expose à Lyon de 1838 à 1867 et à Paris de 1839 à 1850. La mort de sa femme en 1851 le fait renoncer à la vie parisienne. Depuis 1835, il séjourne à Lacoux où sa mère a loué une grosse maison, dite le château (la maison Billion). Florentin Servan et son frère Alphée l’achètent en 1840 (Alphée habitera plus tard à Champdor). Sa première œuvre en 1838 est Vue du Clos de Lacoux. Le 7 mai 1848, il est élu maire du village, puis nommé par arrêté du 17 juillet 1852, mais sans se faire élire au conseil le 19 septembre, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, puis du 4 août 1860 et en 1865. Il reçoit ses amis peintres : Louis Jammot et Paul Flandrin qui, avec lui, peignent des paysages du Bugey. En 1868, malade des yeux, il renonce à la peinture et démissionne de son mandat de maire. En 1873, il achète la propriété du Fouilloux à Sainte-Croix et meurt à Lyon le 23 mai 1879.

BIBLIOGRAPHIE : E. Hardouin-Fugier et E. Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du XIXe* siècle en Bugey, Centre d’art contemporain de Lacoux, 1980. – César Billion, Histoire de la maison Billion à Lacoux, Les cahiers du dreffia*, n° 6, juin 1999.

Serverin Jean-Baptiste. Maire. Né à Blyes, alors commune de Chazey, le 1er novembre 1838, fils de François Serverin et de Marianne Clerc. Cultivateur, élu au conseil municipal de Blyes le 22 novembre 1874, élu adjoint le 12 octobre 1876, maire le 6 janvier 1878, remplacé en 1879.

Servel Charles. Agent municipal de Thoiry élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Servignat Célestin (Claude Louis Célestin). Maire. Né à Mézériat le 14 juillet 1868, fils de Jean-Louis et de Marie Françoise Dubois cultivateur du Perrex. Cultivateur à la Cadot, conseiller municipal de Chaveyriat de Chaveyriat, il assure en janvier 1918 la succession du maire décédé en 1917 (républicain de gauche) jusqu’en 1925. Il est mort « au Village » le 7 mai 1940.

Servignat François. Maire. Président du comité local de libération de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, 1er adjoint élu en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire en cours de mandat après 1947. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église installée le 2 décembre 1951.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Servilliat Denis. Agent municipal de Beaupont de l’an VI à l’an VIII.

Servonnat Charles. Maire. Droguiste, membre à la Libération du Comité de gestion provisoire des intérêts de la commune de Montluel, il est élu maire en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’aux élections d’octobre 1947.

Servoz Henri. Maire. Président du comité local de libération de Vesancy nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Servy René. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mars 1977, remplacé en janvier 1978.

Sève. Maire d’Ambérieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Sève Antoine. Maire. Né à Saint-André-de-Corcy le 5 août 1758, fils de Pierre Sève et de Marie Sève. Aubergiste, maire de Saint-André-de-Corcy élu en 1790, réélu en décembre 1792, remplacé en l’an IV, élu agent municipal en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.

Sève Antoine Marie. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 23 novembre 1736, fils de Jean Pierre Sève (1688-1767), maître-papetier, et de Philiberte Munaret (1699-1767). Papetier, maire de Condamine-la-Doye cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort à Condamine-la-Doye le 2 décembre 1810.

Sève François Marie. Maire. Né à Condamine-la-Doye le 14 brumaire an V, 1797, fils de François Bernard Sève et de Louise Musy. Cultivateur, adjoint de Condamine nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé le 23 février 1860, renouvelé le 26 août 1865.

Sève Gaspard. Maire. Né le 26 mars 1811, cultivateur, adjoint d’Ars nommé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874 (1500 F de revenus), élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire le 16 février 1879, à la mort de Claude Prosper Garnier des Garets. Réélu le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1884.

Sève Jean. Maire de Sainte-Olive élu en mai 1892, réélu en mai 1896.

Sève Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Condamine nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé en 1844, élu en 1848, remplacé en 1852.

Sève Jean-Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 5 septembre 1841, fils de Jean-Pierre Sève (voir notice) et de Marie Rose Goyffon. Marchand de bois, maire de Condamine élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 12 septembre 1877, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Brénod le 16 juin 1878, en remplacement de Pierre François Auguste Massonnet élu conseiller général. Réélu le 1er août 1880. Nommé, par arrêté ministériel du 30 septembre 1881, percepteur des contributions directes à Vaivre, en Haute-Saône, il démissionne de ses deux mandats de maire et de conseiller d’arrondissement de Nantua.

Sève Jean-Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Miribel le 29 mars 1829, fils de Jean Sève, cultivateur au Mas Rillier, et d’Antoinette Rappet. Cultivateur, maire de Miribel élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, jusqu’au 20 mai 1888, 1er adjoint en mai 1896 dans la municipalité de Pierre Peguet. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 20 juin 1886, en remplacement d’Antoine Seyrol décédé. Réélu le 28 juillet 1889 contre Foray. Il est remplacé en 1895.

Sève Jean-Pierre. Maire. Né le 5 septembre 1809, fils de Jean Baptiste Sève, papetier, et de Marguerite Mangier. Cultivateur, papetier, maire de Condamine nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Un Jean-Pierre Sève est nommé adjoint en août 1865.

Sève Joseph. Maire. Né en 1842, cultivateur, adjoint de Saint-Germain-sur-Renon nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 26 juin, élu maire le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.

Sève Joseph (pierre Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 20 septembre 1876 fils de Marie-Hippolyte Sève, tisseur, et de Marie Albertine Bérard. Adjoint de Condamine-la-Doye élu en mai 1935, maire en cours de mandat, remplacé par le président du comité local de libération le 23 novembre 1944, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), en mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Brénod au deuxième tour le 17 octobre 1937, contre Bailly, jusqu’en 1940.

Sève Marcel. Président du comité local de libération de Condamine-la-Doye nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné maire et remplacé en mai 1945.

Sève Marcel. Maire. Né à Maillat le 26 juin 1904, fils d’Eugène Sève, marchand de bois, et d’Émilie Trolet. Scieur et exploitant forestier, maire de Maillat élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF).

Sève Michel. Maire. Neveu d’Antoine Marie Sève (voir notice), agent municipal de Condamine la Doye en l’an IV, puis adjoint à l’agent municipal en l’an VI, adjoint au maire, nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est maire lorsqu’il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815.

Sève Michel. Maire d’Ars nommé en janvier ou février 1932, remplacé en 1838. Il devient alors adjoint.

Sève Pierre Joseph. Maire. Adjoint de Sainte-Olive élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, maire en mai 1912.

Sevin Hector. Maire. Né à Simandre le 15 octobre 1790, fils de Louis Sevin (voir notice) et de Jeanne Marie Dombey (1755-1826). Propriétaire, maire de Simandre élu le 14 mars 1848, nommé le 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en août 1860. Il est mort à Simandre le 6 juin 1867.

Sevin Joseph. Maire. Fils de Louis Sevin et de Jeanne Cotton. Maire de Simandre élu le 14 novembre 1791 jusqu’au 15 décembre 1792. Élu assesseur au juge de paix le 26 novembre 1794.* Agent municipal *de Simandre cité le 21 fructidor an VI (7 septembre 1798) lorsqu’il demande au département le droit de pâture aux noms des habitants du Petit-Corent.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin, 1941 et 1944-1945.

Sevin Louis (Sevin Durand fils).* Maire*. Né le 29 octobre 1763, fils de Joseph Sevin (voir notice) et de Louise Bavoux. Chirurgien reçu à Bourg en 1786, élu le 14 mars 1790 maire de Simandre jusqu’au 14 novembre. Le 27 janvier 1792, sept jours après que l’Assemblée législative ait déclaré la guerre à l’Autriche, le conseil général le nomme avec Claude-Antoine Gaillard commissaire pour procéder au recrutement des gardes nationales, des troupes de ligne et de vétérans. Il est notable (conseiller municipal) lors du renouvellement de 1794, puis trésorier. À la fin de 1800, à la réapparition des mairies communales, il est nommé adjoint du maire François Pochet. Maire nommé par arrêté du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il est remplacé en 1825, puis nommé du 25 mars 1831 à 1835. Il est mort le 17 avril 1836. Il avait épousé Jeanne-Marie Dombey (1755-1826), sœur d’Hector (voir notice). C’est l’arrière-grand-père du cardinal Sevin (1852-1016).

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin, 1941 et 1944-1945. - ADA 4K7.

Seyrol Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Forgeux-l’Espinasse le 12 décembre 1836, notaire à Miribel de 1865 à 1880, puis juge de paix à Villeurbanne, puis à Lyon. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 1er août 1880, en remplacement de Claude Rigaud nommé juge de paix à Montluel. Réélu le 12 août 1883, jusqu’à son décès le 10 mai 1886.

Seys Philippe. Sous-préfet de Belley. Inspecteur des douanes, admis en 1990, par concours interne, à l’École nationale d’administration, directeur de cabinet à Amiens en 1993 puis à Poitiers en 1995, conseiller à l’ambassade de France au Niger en 1997, il est nommé sous-préfet à Belley le 27 octobre 2000, avec installation le 8 novembre et semble particulièrement attentif aux difficultés posées par la RN 504. Il quitte le département le 1er juin 2002.

Seyssel-Cressieu Olivier de. Conseiller régional. Né à Lyon (6e) le 7 juillet 1962, fils de Jean, comte de Seyssel-Cressieu, et de Chantal Brac de la Perrière, et petit-fils d’Henri de Seyssel-Cressieu (voir notice). Agriculteur céréalier et éleveur de chevaux, président de la Mutualité sociale agricole de l’Ain élu en mars 2005. Président de l’hippodrome de Divonne-les-Bains de 1996 à 2002, puis de l’hippodrome de Vaulx-en-Velin-Villeurbanne. Candidat en neuvième position sur la liste RPR-UDF conduite par Gérard Armand aux régionales du 15 mars 1992, il entre au conseil régional en juillet 2002, à la suite de la démission de Jean-Michel Bertrand élu député dans la 1re circonscription et qui cumule avec le poste de maire de Bourg. Conseiller municipal de Magnieu. Suppléant d’Étienne Blanc (UMP) aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la 3e circonscription. Il n’est pas réélu au renouvellement du conseil régional du 28 mars 2004, en étant cinquième de la section départementale de la liste UMP-UDF conduite par Anne-Marie Comparini. Suppléant (UMP) d’Étienne Blanc, réélu député de la 3e circonscription de l’Ain le 17 juin 2007.

Seyssel-Cressieu Charles Henry Philibert, comte de. Maire. Né à Belley le 26 brumaire an V (16 novembre 1796), fils de Claude Marie Anthelme, comte de Seyssel-Cressieu (1736-1824) et de Georgette Victoire de Luyset (1776-1842). Page du roi de Sardaigne, entré dans la garde royale en 1814, sous-lieutenant des carabiniers du comte d’Artois en 1815. Nommé maire de la commune de Magnieu par arrêté du préfet Rogniat du 8 mars 1824, jusqu’en 1830, maire de Virignin nommé par arrêté du 3 novembre 1858, installé le 11, jusqu’à sa démission le 22 juillet 1862. Il est mort à Belley le 10 mai 1867. Il a construit le château de Lassignieu vers 1825. A la fin de sa vie, il résidait à Belley 32 Grande-rue, devenue maison du docteur Francisque Chaboux. Les boiseries et des pierres du château de Cressieu, qui avait été ruiné en 1793, sont encore visibles dans cet immeuble.

Seyssel-Cressieu Henri (Albert Henri, comte de) de. Maire. Né le 30 septembre 1900, fils de Claude Marie Anthelme Marc, comte de Seyssel-Cressieu (voir notice), et d’Henriette Marie Valentine Le Vicomte de Blangy (1871-1964). Premier adjoint de Magnieu élu en 1929, maire en mai 1930. Candidat (républicain) aux législatives du 3 mai 1936, dans la circonscription de Belley, il est devancé avec 7137 voix par Aimé Quinson (socialiste) qui recueille 10086 suffrages. Les Croix de Feu de François de la Rocque, après la dissolution de leur organisation, s’étaient regroupés dans un parti politique, autorisé, le parti social français (PSF). Mais les autorités s’opposaient aux manifestations de masse. Henri de Seyssel-Cressieu, imagina de réunir le dimanche 4 octobre 1936 dans sa propriété du château de Musin « en une réunion privée » 10000 membres du parti, venus dans 1500 voitures du Rhône, de l’Isère, des deux Savoie et de l’Ain. Le sous-préfet de Belley, Pierre Monzat, averti tardivement, téléphona à 13 heures au comte de Seyssel pour interdire la réunion alors que des centaines de participants arrivaient. Il lui demanda de prendre en tant que maire un arrêté dans ce sens. Henri de Seyssel répondit « qu’il ne désirait nullement prendre un arrêté interdisant une réunion d’amis dans son champ ». Le sous-préfet interdit lui-même la réunion et tenta vainement de faire dresser des barrages par les gendarmes et les gardes mobiles, qui furent contournés ou parfois forcés. Henri de Seyssel fut suspendu de son mandat de maire pendant un mois par le préfet de l’Ain, Bernard. Il reste maire de Magnieu jusqu’au 18 novembre 1944, puis conseiller municipal en mai 1945 pour une trentaine d’années. Il est mort à Musin le 10 février 1989. Il a présidé de 1936 à 1942 la Société historique, scientifique et Littéraire, Le Bugey, fondée par son père en 1908. Durant trente-cinq ans, il a également présidé la Société des Courses hippiques d’Aix-les-Bains.

Seyssel-Cressieu Marc de (Claude Marie Anthelme Marc, comte de). Maire. Né à Mongeroult, en Seine-et-Oise, le 13 juin 1861, fils de Claude Marie Victor de Seyssel-Cressieu (1828-1883), fixé au château de Musin en 1869, et d’Adrienne Adolphine Eugénie Albine de Bray (1830-1905). Petit-fils de Charles Henry Philibert (voir notice) et de Clotilde Costa de Beauregard (1805-1868). Élève des Dominicains à Oullins, conseiller municipal de Magnieu en mai 1888, 1er adjoint en mai 1892, maire de 1894 à mai 1908, conseiller municipal jusqu’en 1919. Il a présidé la société des courses d’Aix-les-Bains. Il est mort le 21 août 1922. Marc de Seyssel a publié en 1900 chez Allier frères à Grenoble La Maison de Seyssel, son origine, sa généalogie, son histoire. Il a fondé le 5 novembre 1908* la Société historique, scientifique et Littéraire, Le Bugey* dont il a été le premier président. Ses travaux historiques, importants, sont rapportés dans un article nécrologique écrit par A. Naillod dans le Bugey n° 17 d’août 1923.

Seyssel-Sothonod Joseph Arthaud de. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Sothonod, hameau de Songieu, le 8 janvier 1767, fils unique de Joseph III de Seyssel-Sothonod (1729-1805) et de Marie Françoise Duglas (1729-1802) ou Douglas (voir notices sur les Douglas, de Montréal). Capitaine au régiment d’Aunis, puis chef de bataillon à l’armée du Rhin, il est incarcéré à la Conciergerie jusqu’au 9 thermidor. Adjoint d’Anglefort, nommé maire de Songieu par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, renouvelé par arrêtés du préfet Dumartroy du 29 janvier 1816, du 13 mai 1816 et du 23 janvier 1817, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829, date à laquelle il démissionne. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1825 à 1833. Il est mort à Anglefort le 23 (et non pas le 17) janvier 1864. Il avait épousé le 27 messidor an IV (16 juillet 1796), à Heyriat, Marie Françoise Émilie Laguette de Mornay (1774-1853), fille de Joseph François Laguette de Mornay (voir notice) et de Marie Josephte de Monthoux.

BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986. – ADA 4K34 et 38.

Seysiriat Mamert (Ceisériat Mammert). Maire. Né à Treffort le 16 février 1742, fils d’Étienne Seysiriat, notaire et châtelain de Treffort, et de Marie Bottex. Notaire à Treffort en 1767, puis à Cuisiat de 1776 à 1812, député de Cuisiat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Cuisiat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé le 14 frimaire (4 décembre 1794). Élu agent municipal de Cuisiat en l’an IV, remplacé la même année. Commissaire du pouvoir exécutif auprès du canton de Treffort nommé par l’administration centrale du département le 11 germinal an VII (31 mars 1799), en remplacement de Pierre Rigueur, et remplacé le 14 messidor (2 juillet) par Rigueur. Maire de Cuisiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’en février 1808.

Seysiriat Pascal (Seysiriat). Maire. Notaire à Cuisiat de 1812 à 1832, maire de Cuisiat nommé en janvier ou février 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Cuisiat le 16 août 1832, à l’âge de 58 ans.

Seytier Marius. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lompnes le 13 février 1878, fils de Louis Marie Seytier, cultivateur, et de Julie Victorine Garin. Cultivateur, conseiller municipal de Lompnes de 1904 à 1919 ; maire (socialiste unifié) élu le 10 décembre 1919, réélu le 17 mai 1925, remplacé en 1929. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton d’Hauteville au deuxième tour le 21 mai 1922 contre le sortant Clément Lyaudet. Le 28 octobre 1928, il est battu par Francisque Bailly, adjoint d’Hauteville. Il devient juge de paix jusqu’en 1944. Arrêté par les Allemands le 7 février 1944, conduit à Montluc, il est mort au camp de Compiègne le 29 février 1944. Son corps a été rapatrié et inhumé à Lompnes le 26 janvier 1948 (Le Coq Bugiste du 29 janvier 1949).

Seyzériat Claude Joseph. Agent municipal de Grand-Corent en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Seyzériat François. Maire. Né le 1er mai 1814, fils de Georges Seyzériat et de Marie Rapillon. Menuisier, cultivateur, maire de Grand-Corent élu en janvier 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 mai 1881 et le 18 mai 1884. Il est mort à Grand-Corent le 23 avril 1885.

Sibelet Jean-Pierre (Sibellet). Maire. Né le 4 mars 1763 au Grand-Saconnex, fils de Pierre Sibelet et de Marie Richard. Sa carrière militaire, brillante et longue (62 ans), a été racontée par Dufaÿ. Rentré estropié en 1813, comme capitaine (nommé à Iéna sur le champ de bataille), après la bataille de Bautzen, officier de la Légion d’honneur (LH/2523/16), il est nommé maire du Grand-Saconnex en 1814, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 septembre 1815, puis maire de Ferney en 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, nommé à nouveau du 30 décembre 1830 à avril 1832. Il est mort dans cette ville le 7 mars 1837. Il aurait laissé un journal de ses campagnes.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – ADA 4K34,38 et 40.

Sibuet Ferdinand. Maire. Adjoint de Chaley élu le 20 janvier 1881, maire de 1888 à 1892.

Sibuet Georges. Parlementaire. Né à Belley le 24 novembre 1767, frère de Marin (voir notice) et du général Benoît Prosper Sibuet (1773-1813), fils de Claude Maximin Sibuet, procureur au bailliage du Bugey, et d’Anthelmette Lavigne. Après des études au collège-séminaire de Belley, il est le secrétaire de Gauthier des Orcières en 1789. Avocat à Paris en 1792, il devient commissaire national en mission à Ostende et à Bruges où il a des difficultés avec Dumouriez qu’il est chargé de surveiller et qui veut le faire arrêter. Accusateur militaire dans l’armée des Alpes, poste dont il démissionne car, en désaccord avec Kellermann, il refuse de reconnaître la culpabilité du général Camille Rossi, inquiété par la société populaire de Grenoble. Il vend le journal l’Ami des lois qu’il avait fondé en 1795. Nommé par la Convention juge au Tribunal de cassation le 1er ventôse an II (19 février 1794), jusqu'en 1797, remplacé par Brillat-Savarin, puis juge d’appel à la cour de Bruxelles, président du tribunal de première instance de Corbeil en 1808, il est élu le 10 mai 1815 par l’arrondissement de Corbeil à la Chambre des représentants des Cent-Jours par 27 voix sur 52 votants. L’assemblée est dissoute quelques jours plus tard, il est destitué de ses fonctions de magistrat et fonde avec Valentin de la Pérouse et Châtelain le Courrier français. Il est mort le 14 janvier 1826, après avoir publié en 1822 un Nouveau manuel du vigneron. En 1792, il avait été, avec Jean-Antoine Rostaing (voir notice) et Duparc, corédacteur du Journal du département de l’Ain, qui ne parut que six mois.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.

Sibuet Henrius. Maire. Adjoint de Chaley élu en mai 1896, maire en cours de mandat en 1900, remplacé aux élections du mois de mai.

Sibuet Jean-Marie. Maire. Né le 9 septembre 1813, meunier, maire de Chaley élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 mars 1867, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876. Il est mort à Chaley le 18 mai 1896. Les meuniers de cette famille étaient également maîtres cardeurs et ils fondèrent des usines de peignage à Chaley, Pont-d’Ain et Nantua.

Sibuet Joseph Prosper. Parlementaire. Cité ici, car il est le fils du général Benoît Prosper Sibuet et de Geneviève Angélique de Morand (1786-1826). Né à Thionville le 17 février 1811, licencié en droit en 1833, avocat à la cour royale de Paris, auditeur au Conseil d’Etat le 11 juin 1838 jusqu’en 1847, conseiller général des Ardennes en 1843, aide des cérémonies de Napoléon III en janvier 1858, secrétaire de l’introducteur des ambassadeurs jusqu’en août 1869, député des Ardennes le 1er juin 1863 jusqu’en septembre 1870. Il est mort à Vireux-Wallerand dans les Ardennes le 25 janvier 1874.

Sibuet Louis. Maire. Né à Chaley le 1er mai 1863, maire (radical-socialiste) de Chaley élu en 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925, mai 1929, mai 1935, démissionnaire et remplacé par décret du 19 mars 1941. Il est mort le 9 avril 1955 à l’âge de 92 ans.

Sibuet Marin. Maire, conseiller général. Né à Belley le 18 juin 1776, frère du général Benoît Prosper Sibuet et de Georges Sibuet (voir notice). Engagé en 1792, il participe aux campagnes d’Italie, puis d’Allemagne. Revenu comme officier, il devient inspecteur des domaines et prend sa retraite à Belley. Maire de Belley du 27 janvier 1835 jusqu’à sa mort le 12 mai 1847. Conseiller général élu par le canton de Belley le 29 novembre 1836 jusqu’en 1845.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.

Siffait de Moncourt Aimé Marie Jules. Sous-préfet de Nantua. Né le 28 juillet 1823, conseiller de préfecture de la Somme à la fin de 1848, conseiller général-secrétaire de préfecture du même département en 1852, sous-préfet de Nantua le 10 avril 1858, d’Hazebrouck le 15 décembre 1860, secrétaire général d’Indre-et-Loire en 1866, sous-préfet de Bayonne en 1870, mort en fonction le 21 décembre 1872. Un décret impérial du 10 février 1864 l’avait autorisé à ajouter « de  Moncourt » à son nom Siffait. Son fils, Anatole Albert Siffait de Moncourt, né à Nantua le 17 décembre 1858 fut un peintre de genres et de paysages.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. - P. Cattin, Répertoire des artistes et ouvriers d’art de l’Ain.

Signoret Joseph. Maire de Saint-Rémy nommé par arrêté du préfet Rogniat du 29 mars 1825, jusqu’en 1837.

Sigoire Francis.* Maire*. Né le 12 janvier 1953, gestionnaire d’entreprise, premier adjoint de Béligneux, il est élu maire le 22 janvier 2006, à la suite de la démission de Gérard Cardonne. Réélu en mars 2008.

Silans. Voir Passerat de Silans.

Simon Albert. Maire. Né le 18 mars 1947, maire de Lhuis élu en mars 2008.

Simon François. Maire. Né à Versonnex le 1er mai 1819, fils de Louis Simon, propriétaire, et de Jacqueline Leroux. Cultivateur, maire de Versonnex élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 23 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Simon Henri (Marie Maurice Henri). Maire. Né à Viriat le 8 décembre 1884, fils de Clément Simon (1843-1915) et d’Alexandrine Laurent (1860-1944). Cultivateur, maire de Viriat élu de 1935 à sa mort à Viriat le 15 décembre 1940.

Simon Jean-Antoine. Maire. Né en 1815, cultivateur, adjoint de Miribel nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire du 28 mai 1827 au 30 novembre 1843.

Simon Jean-Marie. Conseiller général. Né le 11 janvier 1877, instituteur, conseiller général radical-socialiste du canton de Pont-de-Veyle élu le 8 novembre 1936, en remplacement d’Antoine Brevet décédé. Réélu toujours au premier tour le 23 septembre 1945 (socialiste indépendant), le 20 mars 1949 (SFIO) et le 17 avril 1955 (SFIO) jusqu’à sa mort le 25 septembre 1959. L’annuaire des conseillers généraux le dit maire de Crottet.

Simon Joseph. Maire de Versonnex élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, remplacé en 1902.

Simon Jules. Maire (républicain radical) de Versonnex élu en cours de mandat après les élections de 1925, réélu en mai 1929 et 1935. Condamné le 10 août 1945 par la CJA de l’Ain (La République Nouvelle du 10 août 1945).

Simon Jules Amédée. Conseiller de préfecture. Né le 1er avril 1854, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 28 février 1882, sous-préfet d’Espalion le 23 février 1884 et de Joigny en 1885 où il meurt en fonction le 17 novembre 1886.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Simon Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Versonnex le 10 août 1867, fils de Jules Simon, cultivateur, et de Jeannette Cachel. Cultivateur, maire (radical, puis radical-socialiste) de Versonnex élu en 1902, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919, et mai 1925, remplacé peu après. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire sans concurrent le 14 décembre 1919, réélu le 14 mai 1922, décédé en 1925.

Simon Pierre. Maire. Président du comité de libération de Crans nommé par arrêté du 8 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 (républicain indépendant), remplacé en octobre 1947.

Simon Pierre. Maire. Premier adjoint de Rancé en 1947, maire élu en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (radical).

Simonet Benoit. Maire. Né à Condeissiat vers 1816, fils de Joseph Simonet et de Claudine Bourbon. Maire* *de Condeissiat élu en mai 1848 jusqu’à sa mort à Condeissiat le 6 juillet 1848. Il avait épousé Hyacinthe Musy fille de son prédécesseur, François Marie Musy.

Simonet Jean-Claude. Maire. Né le 5 mars 1956, contrôleur des douanes, maire de Montracol élu le 14 mars 2008. Il est mort terrassé par une crise cardiaque le 14 décembre 3010.

Simonet Joseph. Maire de La Tranclière nommé en 1834, remplacé en 1837, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860 et en 1865. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église bénite en 1844.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.

Simonet Pierre Antoine. Maire. Né à Lyon, fils de Delphin Jean François Simonet, négociant à Lyon, et de Gabriel Fabre, mariés à Saint-Nizier le 14 janvier 1755. Négociant, maire d’Oyonnax nommé de 1808 à sa mort à Oyonnax le 29 mars 1812, à l’âge de 51 ans. Il avait épousé en l’an XIV Marie Pierrette Catherine Sonthonax, fille de Jules Sonthonax (voir notice) et sœur de Léger Félicité Sonthonax.

Simonnet Pierre Camille (Jean Pierre Camille). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, sous-commissaire du gouvernement, commissaire du gouvernement dans l’Ain. Né à Meximieux le 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798), fils de Camille Guillaume Simonnet, propriétaire, et de Marie Hélène Thévenin. Licencié en droit, avoué à Nantua, maire de cette ville nommé de septembre 1830 à 1834, puis conseiller municipal. Conseiller de l’arrondissement nommé de 1830 à 1833. Conseiller général élu par le canton de Brénod de 1833 à 1851. Sous-commissaire du gouvernement de Nantua nommé par le commissaire de la République, Champvans, le 12 mars 1848, commissaire du gouvernement de l’Ain nommé le 16 avril 1848 et remplacé en mai. Il forme avec Saury et Cochonnat une commission administrative départementale, transférée de Bourg à Nantua depuis le 14 avril et qui prend les décisions préfectorales sous le contrôle de Petetin. Cette commission remet ses pouvoirs le 4 juillet au nouveau préfet Dézé, arrivé à Bourg le 26 juin. Simonnet a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848. Il est réélu au conseil municipal de Nantua en mai 1848. Il est mort à Genève en janvier 1871. Il avait épousé en 1929 Joséphine Sophie Irma Domange, sœur de Paul Frédéric Ajax Domange (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Simplet Auguste (François Auguste). Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey le 22 août 1873, fils de Claude Henri Simplet et de Marie Lérand. Charron, adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu en mai 1912, maire en 1913, remplacé en 1919.

Simplet Jean Claude. Agent municipal d’Échallon en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Simplex Bernard. Maire. Né le 7 août 1953, chef d’entreprise, maire de Dagneux élu en mars 2008.

Simplex Madeleine. Maire de Saint-Germain-sur-Renon élue en mars 1983.

Sinardet Benoit. Agent municipal. Né à Vandeins le 21 mars 1744, fils d’André Claude Sinardet (1698-1750) et de Marie Labalme. Agent municipal* *de Vandeins élu en l’an IV, remplacé en l’an V. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).

Sinardet Claude.* Maire. *Né à Vandeins le 13 mai 1775, fils de Claude Sinardet (1724-1783) et de Marie Ricol (1740-1800). Membre du conseil municipal de Vandeins nommé par arrêté du préfet Bossi du 3 octobre 1806, adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 octobre 1823, jusqu’à sa mort à Vandeins le 14 janvier 1827.

Sinardet Claude Louis. Maire. Né à Vandeins le 13 décembre 1838, fils de Louis Sinardet et de Marie Denise Morand. Adjoint de Vandeins élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, maire élu en 1887, réélu en mai 1888, jusqu’en 1892.

Sinardet Jean Pierre.* Maire *de Vandeins nommé de 1846 à 1848.

Sirand Antoine. Maire. Né à Ambérieu le 25 décembre 1740, fils d’Anthelme Sirand (1689-1771), châtelain de Saint-Maurice-de-Rémens et curial de Château-Gaillard, et de Claudine Serrière (1710-1776). Praticien, notaire à Ambérieu de 1766 à 1810, avocat près le tribunal de Belley reçu en juillet 1778, agent municipal d’Ambérieu remplacé en 1796. Il est mort à Ambérieu le 5 juillet 1810.

Sirand Charles Marie Alexandre. Conseiller de préfecture de l’Ain. Né à Bourg le 12 août 1805, fils de Jean Marie Antoine Louis Sirand (voir notice) et de Marie Claudine Clémence Martin. Nommé conseiller de préfecture le 1er février 1838 il succède ainsi à son père qui a pris sa retraite. Il conserve ce poste jusqu’à sa mort à Bourg le 28 août 1848. Il avait épousé en 1838 Marie Bérengère Céline, fille de Marie Louis Félix Chevrier de Corcelles (voir notice) et de sa première épouse Marie Jeanne Angélique Laurette Bérenger (1795-1849), elle-même fille d’un recteur de l’université de Lyon, Laurent Pierre Bérenger, membre de l’Institut de France et de l’Académie de Lyon.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Sirand Jean Marie Antoine Louis, chevalier de. Conseiller de préfecture, parlementaire. Né à Ambérieu le 28 décembre 1772, fils d’Antoine Sirand (voir notice) et de Marie Anne Françoise Sappey (1744-1816). Il prête serment comme avocat à Bourg en février 1792 et s’engage la même année dans le bataillon de Saint-Rambert. Après plusieurs campagnes sur mer, il est officier d’administration militaire. Officier municipal de Bourg, commissaire du gouvernement près l’administration municipale de Bourg nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795), démissionnaire le même jour. Nommé commissaire du gouvernement auprès du canton de Bourg le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799). Conseiller de préfecture nommé le 26 floréal an XIII (16 mai 1805), installé le 20 prairial an XIII (9 juin 1805), il est chargé par le préfet Rivet (voir notice) replié sur Lyon, lors de la deuxième occupation de Bourg du 13 mars 1814 par les Autrichiens, de rester en place pour assurer l’administration préfectorale. Il est révoqué le 24 mars 1815 et réintégré en juillet. Il est élu aux élections de la Chambre introuvable le 22 août 1815 par 117 voix sur 205 votants et 291 inscrits et réélu le 4 octobre 1816, par 116 voix sur 204 votants et 285 inscrits. Il siège à droite avec les ultra royalistes et ne se représente pas en 1821. Puis il regagne la préfecture et prend sa retraite le 19 septembre 1838. Il est remplacé par son fils, Charles Marie Alexandre Sirand (voir notice). Il est mort à Bourg le 13 avril 1840. C’est également le père de Jean Marie Antoine Alexandre Sirand, né à Bourg le 24 avril 1799, décédé à Bourg le 7 septembre 1871, avocat, procureur du roi à Belley en 1824, juge au tribunal civil de Bourg, propriétaire du château d’Epeyssoles à Vonnas, qui a écrit notamment Courses archéologiques (1846) et une Bibliographie du département de l’Ain (1851) et dont une rue de Bourg porte le nom.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – ADA 4K8.

Siraudin de Curville Adrien. Maire. Né le 1er janvier 1808, fils de Claude François Nicolas Siraudin de Curville (1778-1854) et de Marie Aimée Thérèse Félicie de Sèvre de Préval. Rentier, maire de Lent nommé par arrêté du 14 janvier 1864, remplacé en 1865. Il est mort en 1889.

Siriat François. Maire. Curé d’Arbignieu, élu maire en 1790. Deux sans-culottes de Belley, le limonadier Bonnet et l’officier de santé Carrier, obtiennent en octobre 1793, du représentant Prost qu’ils sont allés voir à Dole, un arrêté prononçant la destitution des fonctionnaires de la municipalité. Siriat se rend à Paris et obtient de la Convention un décret du 16 brumaire an II (6 novembre 1793) portant réintégration de ces fonctionnaires. Qualifié de petit despote d’Arbignieu dans un arrêté de Gouly qui abroge ce décret, il est incarcéré le 4 nivôse (24 décembre) par Albitte à l’initiative d’Anthelme Jordand (voir notice) et de Bonnet et mis au secret à Bourg aux Clarisses, puis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai 1794) et libéré après le 9 thermidor. Avoué à Trévoux en 1800 et officier municipal, il demande de nouveau en 1803 les ordres à l’archevêque, Mgr de Montazet, qui les lui refuse, car il est décrit comme joueur et ivrogne.

Sival Jacques. Maire. Né le 1er juin 1819, propriétaire (800 F de revenus en 1855), maire de Sathonay nommé en 1852, à la démission de Nicolas Chol, et remplacé le 6 octobre. Nommé adjoint le 1er octobre 1853, reconduit le 10 juin 1855.

Sivan Maurice. Sous-préfet de Belley. Né à Belley le 8 septembre 1909, fils de Pierre Sivan, docteur en droit. Candidat en 1935 au concours pour l’emploi de rédacteur de comptabilité au ministère des Affaires étrangères, chef de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle, secrétaire général de l’Ain non installé en octobre 1940, il est nommé sous-préfet de Belley le 15 novembre 1940, installé le 18 jusqu’au 10 juillet 1942. Il ne logeait pas à la sous-préfecture, mais chez sa mère (Wiltzer, Sous les feux croisés, p.36).

Sobrier René. Maire. Conseiller municipal de Loyettes, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 27 novembre 1941.

Sobrier René Benoît. Maire. Né à Loyettes le 25 juillet 1779, fils de Benoit Sobrier (1747-1789) et de Jeanne Françoise Chevalier. Adjoint de Loyettes nommé maire en 1816, remplacé en mai pour redevenir adjoint, maire nommé par arrêté du 28 mars 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1848. En mars de cette année, après la fête civique, il entre avec la foule dans l’église et commence à haute voix la prière pour les morts de la Révolution.

BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Sochey Pierre. Maire de Neyron élu de 1848 à 1851.

Soffray Georges.* Maire*. Né le 26 février 1923, agriculteur, 1er adjoint de Pérouges en mars 1959, réélu en mars 1965, maire en mars 1972, réélu en mars 1977 (CGM).

Soffray Jean-Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Chalamont élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, remplacé en 1858. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont, le 3 septembre 1848, remplacé en 1858.

Sogno Louis. Maire de Sault-Brénaz élu le 21 mai 1900, remplacé le 17 novembre 1901.

Soignat Charles. Maire. Né à Mérignat le 12 septembre 1782, fils de François Soignat, vigneron, et de Barbe Nallet. Cultivateur, adjoint de Mérignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé par arrêté du 28 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1836, nommé à nouveau par arrêté du 16 février 1853, reconduit le 11 juin 1855, jusqu’à son décès à Mérignat le 28 juin 1877, remplacé en février 1858 par son fils.

Soignat Louis. Maire. Né à Mérignat le 23 germinal an XIII (13 avril 1805), fils de Charles Soignat (voir notice) et de Marguerite Televel. Cultivateur, maire de Mérignat nommé en février 1858, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Soignat Philibert. Maire. Né en 1742, fils de Justinien Soignat et de Jeanne Morel. Vigneron, maire de Varambon nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). À cette date, il devient notable. Il est mort à Varambon le 19 octobre 1817.

Soignat Pierre. Maire de Varambon élu en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (RGR).

Soland Louis (Solland). Agent municipal de Contrevoz élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Sollier Jean-Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 3 octobre 1877, instituteur à la retraite, maire de Garnerans élu en mai 1935, révoqué par Vichy. Son conseil municipal est dissous par arrêté ministériel du 12 avril 1941. Réintégré à la Libération comme président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 12 janvier 1945, réélu maire en mai, en octobre 1947 (SFIO) et mai 1953 (SFIO), remplacé en 1956. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Thoissey le 31 janvier 1937 contre Dubuis, en remplacement de Claude Aimé Ducher décédé, et démissionné d’office en 1940.

Sommeron Maxime.* Maire*. Né le 23 février 1913, architecte, maire de Neyron le 17 mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (radical) et le 24 mars 1977 (RDG), remplacé en mars 1983.

Songey Louis. Maire. Maître en chirurgie, il est élu notable (conseiller municipal) de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 21 février 1790 et maire le 30 mai en remplacement de François Feuillet (voir notice) qui doit siéger au district. Il est remplacé le 13 novembre 1791. Il est mort à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 19 pluviôse an II (9 février 1794), à l’âge de 60 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 2e tri. 1910, « Saint-Julien-sur-Reyssouze », art. A. et F. Balland.

Sonnery Jeanine. Maire. Née à Lyon, secrétaire de direction, adjointe de Torcieu élue en 2001, maire en janvier 2002, en remplacement de René Patrouillat démissionnaire avant son décès. Elle est morte en août 2006.

Sonthonax Jean Pierre. Maire. Adjoint de Château-Gaillard par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, nommé maire 1832 à 1847.

Sonthonax Jules. Maire, président de district. Né à Oyonnax le 4 décembre 1734, fils de Pierre Sonthonax, ouvrier devenu marchand aisé, et de Félicité Laplanche. Chef de l’entreprise familiale, élu maire d’Oyonnax en 1790, administrateur du département de l’Ain élu le 16 mai 1790 pour le district d’Oyonnax, officier public de la commune élu le 8 décembre 1792, il est président du district* *de Nantua vers 1793, remplacé en l’an II, officier municipal d’Oyonnax et trésorier de la commune en 1794. Il avait été arrêté le 2 germinal an 3 (22 mars 1794 et libéré par arrêté du Comité de sûreté de 23 thermidor (10 août 1794). Nommé en brumaire an IV (octobre-novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale d’Oyonnax en remplacement de Charles Vuillard qui a refusé ce poste. Nommé adjoint d’Oyonnax par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), il reste au conseil municipal. Il est mort à Oyonnax le 15 février 1807.

Sonthonax Léger Félicité (Sonthonnax). Parlementaire. Né à Oyonnax le 17 mars 1763, fils aîné de Jules Sonthonax (voir notice) et d’Antoinette Simonet. Élève au collège de Nantua, pensionnaire au séminaire de Toul en 1780, étudiant en droit à Dijon, avocat à Paris de 1784 à 1789, rédacteur du journal Les Révolutions de Paris avec notamment Condorcet et Brissot, puis avocat au Tribunal de cassation en 1791, il est envoyé en 1792, grâce à la bienveillance du duc d’Orléans, à Saint-Domingue comme représentant du peuple (ou plutôt comme commissaire général du Roi). Il proclame l’affranchissement général de la colonie le 29 août 1793, après avoir armé les esclaves contre les colons qui en appellent aux Anglais, qu’il combat. Apprenant qu’il avait été mis en accusation le 16 juillet 1793, il rentre en 1794 et comparaît devant la Convention qui le disculpe. Renvoyé en mai 1796 dans l’île par le ministre de la Marine, Truguet, il place Toussaint Louverture à la tête de la colonie et est élu député de Saint-Domingue au Conseil des Cinq-Cents le 14 octobre 1795, jusqu’en 1798. C’est là qu’il intervient sur le Tribunal de cassation, sur Saint-Domingue et sur l’instruction primaire. Républicain, ami de Carnot, il est arrêté quelque temps après le coup d’État du 18 brumaire et séjourne à la Conciergerie. Arrêté de nouveau, mais à tort après l’attentat de la rue Saint-Nicaise en 1799, que l’on attribue aux républicains avant d’accuser les royalistes, et enfin pour avoir critiqué la politique de Rochambeau à Saint-Domingue. Par erreur, son nom avait été inscrit sur la liste des émigrés le 8 pluviôse an II (27 janvier 1794) par l’administration du district de Nantua. La radiation n’interviendra que par une loi du thermidor an VI, le département s’exécutant le 8 fructidor an VI (25 août 1798). Avocat à la cour impériale de Paris, le 17 septembre 1808, il informe le maire d’Oyonnax qu’il élit domicile politique à Oyonnax, où il meurt, dans la misère, le 28 juillet 1813, alors que la police le recherchait, peut-être pour l’affaire Mallet.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Philibert Le Duc, T. 2, p. 237 et s. - Annales de la Société d’émulation, 1er tri. 1902, « Notice sur la ville d’Oyonnax et son industrie », art. E. Dubois. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Maître Sonthonax anticolonialiste », art. P. Gauthier. – Le Bugey, n° 69, 1982, « Notice biographique sur Félicité Sonthonax », art. R. Stein.- L’Abeille de Nantua et du Pays de Gex, 25 avril 1857, article de Louis Béatrix.

Sonthonnax Auguste. Adjoint au maire d’Oyonnax, il remplace en 1944 par intérim le maire Paul Maréchal, démissionnaire. Il est arrêté à son domicile le 14 décembre par des policiers allemands et emmené dans une voiture allemande, en direction d’Arbent. Son corps, ainsi que celui de Paul Maréchal, est retrouvé le soir vers 21 heures sur le talus bordant la route d’Oyonnax à Arbent.

BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, région Rhône-Alpes, Lyon, 1945.

Sonthonnax Charles.* Maire*. Né le 20 octobre 1942, mécanicien mouliste, maire d’Apremont élu en mars 1983 jusqu’en 1989, réélu en mars 2001 (DVD).

Sonthonnax Clément Marie. Agent municipal d’Apremont en l’an IV, jusqu’au 3 floréal an VI (22 avril 1798). Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est mort à Oyonnax le 23 novembre 1813, « ayant eu le malheur de se noyer dans la rivière de Sarsouille rière cette cité ».

Sonthonnax Joachim. Maire. Né le 15 octobre 1792 à Apremont, fils de Clément Marie Sonthonnax (voir notice) et Marie Josephe Tournier. Cultivateur, maire d’Apremont nommé de 1821 à 1836, décédé à Apremont le 28 septembre 1871.

Sonthonnax Joseph Étienne (Joseph Marie Étienne). Maire. Né à Apremont le 19 novembre 1790, fils de Jean Antoine Sonthonnax et de Marie Joseph Juillard. Maire d’Apremont nommé de 1845 à sa mort à Apremont le 9 juin 1847, à l’âge de 57 ans.

Sonthonnax Joseph Marie. Maire d’Apremont nommé par arrêté du 22 septembre 1821, remplacé. Il n’a pas siégé ou alors il y a confusion avec Joachim Sonthonnax.

Sonthonnax Pierre François Aimé. Maire. Né à Apremont le 30 août 1833, fils de Joseph Sonthonnax (né vers 1795) et de Jeanne Marie Monnod. Cultivateur, maire d’Apremont élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, mai 1888 et mai 1892, décédé en 1902. Un François Sonthonnax a été nommé adjoint d’Apremont par arrêté du 15 juillet 1868, en remplacement de Jacquet décédé.

Sontona Joseph. Agent municipal de Granges élu en l’an IV.

Sorel Georges. Né à Cherbourg le 2 novembre 1847, cousin germain de l’académicien Albert Sorel et grand-oncle de Jean-Albert Sorel dit Albert-Sorel, député indépendant de Paris de 1958 à 1962. Polytechnicien, ingénieur des Ponts et chaussées jusqu’en 1892, Georges Sorel collabore à plusieurs revues socialistes et soutient le socialisme à caractère éthique, défendant les idées révolutionnaires et syndicalistes anti-parlementaires. Ses œuvres, Réflexions sur la violence (1908), Matériaux pour une théorie du prolétariat (1919), Les Illusions du Progrès (1921), ont influencé le syndicalisme révolutionnaire, mais ont été récupérées par les théoriciens totalitaires, notamment les fascistes italiens. En 1875, se rendant à son poste à Draguignan, il tombe malade à Lyon et est traité dans un hôtel où une servante le soigne et devient sa compagne. C’est Marie-Euphrasie David, née au Chanay, hameau de Tenay, le 6 juin 1845. Elle le suit à Draguignan, à Gap, à Mostaganem, à Perpignan et à Boulogne-sur-Seine et meurt en 1897. En 1908, Sorel lui dédie Réflexions sur la violence et signe parfois des articles de son nom. En 1918, il installe à Tenay sa nièce adoptive et ses deux arrière-neveux pour les mettre à l’abri des bombardements. Il meurt le 29 août 1922 et est enterré dans le cimetière de Tenay, à quelque pas de la tombe de Marie-Euphrasie. Des dissensions dans la famille David n’auraient pas rendu possible la réunion des deux corps.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 77,1965, « A la recherche de Georges Sorel et de Marie David: le double miracle d’un amour », art. F. Gallet. – H. Coston, Dictionnaire de la politique française, 1967.

Sorrel Jean-Baptiste (Sorel). Maire. Agent municipal de Fitignieu élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé la même année par Jean-Pierre Guillot, à nouveau agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VII. Après le coup d’État du 30 prairial (18 juin), nommé commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Songieu le 14 messidor an VII (2 juillet 1799), en remplacement de Théodore Favier. Nommé maire de Fitignieu 1808 à 1816. (Il n’apparaît pas sur les annuaires 1808 et 1810). Nommé adjoint par arrêté du 17 décembre 1816. Il est mort à Fitignieu le 28 octobre 1829, à l’âge de 89 ans.

Soubelet Pierre. 103e* préfet de l’Ain.* Né à Bayonne le 5 mai 1953, fils de Louis Soubelet, architecte, et d’Evelyne Giattli. Après des études secondaires à Saint-Jean-de-Luz et à Bordeaux, agrégé de lettres modernes, professeur de français en 1977, élève à l’ENA en 1982, il devient directeur du cabinet de la Haute-Saône en 1984, du préfet de la région Bourgogne en 1985, secrétaire général du Tarn-et-Garonne en 1987, chef du cabinet du ministre de l’industrie en 1988, secrétaire général de l’Aisne en 1990, du Maine-et-Loire en 1992, des Bouches-du-Rhône en 1996, de l’Ariège en 2000, des Landes en 2003, puis de l’Ain par décret du 20 juillet 2006.* Il quitte le département en février 2009, où il a été très apprécié, pour gagner la préfecture de la Loire. Il a écrit un Rédacteur communal* en 1985 et Mont-de-Marsan, une préfecture dans l’Histoire en 2007

Soubrier Bernard. Maire. Né le 25 mars 1942, agriculteur, 1er adjoint de Simandre-sur-Suran en mars 1983, maire élu le 25 mars 1989 (DVD) jusqu’aux élections de juin 1995.

Soubrier Ernest. Maire de Treffort élu en novembre 1947 (SFIO), réélu en mai 1953 (divers gauche) et mars 1959. Il défend fermement sa cité dans un article de Visages de l’Ain (n° 9, 1959, « Choses et gens de Treffort »).

Souchon Charles. Maire de Montluel élu en juillet 1924, réélu en mai 1925 (radical socialiste, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935, jusqu’en juin 1936.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Souchon du Chevalard Jules Lucien Marie. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né le 10 avril 1840, attaché au cabinet du préfet de l’Ain le 20 août 1862, nommé le 3 novembre 1865 conseiller de préfecture de l’Ain, de l’Aisne le 30 octobre 1867, revenu dans l’Ain comme secrétaire général le 2 janvier 1869, il est remplacé le 15 septembre 1870. Pendant la guerre, il s’engage dans un corps de francs-tireurs, puis dans un régiment de ligne dont il sort lieutenant. Sous-préfet de Cholet, puis de Thiers en 1871, de Valenciennes en 1873, préfet de l’Ardèche en fin d’année, de l’Allier en 1876 et de la Manche en 1877, il devient conseiller général de la Loire, maire de Mornant et administrateur des aciéries et forges de Firminy. Il a été candidat aux législatives dans la Loire en août 1881. Il est mort au château de Vougy dans la Loire le 28 mars 1905.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets septembre 1870 - mai 1982.

Soudant François Marie. Maire. Né en 1805, adjoint de Labalme nommé maire en juillet 1851, reconduit le 17 juillet 1852, le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865.

Soulier Auguste. Secrétaire général de l’Ain nommé le 21 novembre 1940, remplacé le 6 septembre 1943, pour devenir secrétaire général du Rhône, et régional. Il avait rempli les fonctions de sous-préfet de Nantua après le départ de Jean Fel le 7 février 1942. Incarcéré à la Libération.

Soullier Claude Chrétien. Maire de Pont-de-Vaux de septembre 1794 à janvier 1795.

Souny André.* Maire*. Né le 19 août 1920, maire de Montréal-la-Cluse en avril 1974, réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983, remplacé en 1987 par Georges Jeudy.

Soupe Claude. Maire de Neuville-les-Dames élu le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912 jusqu’en 1919. Il peut s’agir de Claude François Soupe, cultivateur, né à Romans le 29 juin 1850, élu au conseil municipal le 7 janvier 1878.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.

Soupe Claude. Maire (radical-socialiste) de Dompierre-sur-Chalaronne élu en 1947, réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965, mars 1971 (radical) et remplacé en novembre 1975.

Sourd Claude. Maire. Né à Malafretaz le 30 août 1734, fils de Jean Benoit Sourd et de Jeanne Marie Culas. Maire de Malafretaz élu en 1790, remplacé en 1792.

Sourd Jean-Baptiste. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 3 novembre 1763, fils de Jacques Sourd (1732-1809) et de Hyacinthe Violet (1727-1783). Maire de Vaux-en-Bugey nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 juillet 1825, jusqu’en 1830. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 23 mars 1845.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Sourd Jean Claude. Maire. Fils de Claude Sourd (voir notice) et d’Anne Burtin. Cultivateur et maréchal taillandier, maire* *de Malafretaz nommé par arrêté du 10 floréal an XII (30 avril 1804), remplacé en 1808. Il est mort à Malafretaz le 10 avril 1815.

Sourd Victor. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Villebois le 11 juin 1845, fils de Jean Baptiste Sourd, propriétaire, et de Marie Joséphine Vannet. Marchand de pierres, maire laïc et républicain de Villebois élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 1er août 1886, réélu le 31 juillet 1892, le 28 juillet 1895 contre Journet et le 21 juillet 1901 contre Journet. Conseiller général du canton de Lagnieu de juillet 1904 à sa mort le 12 juillet 1906. Il a eu l’idée d’ériger le monolithe de Villebois, qu’il a fait accepter par son conseil municipal le 20 février 1889 et inauguré le 4 mai 1890 par Yves Guyot, ministre des Travaux publics.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 88, 2001, « Villebois était un pays de la pierre », art. Y. Grinand.

Souvigny Charles Jules de (Charles Jules de Gangnières, vicomte de Souvigny). Maire. Né à Saint-Laurent-d’Agny le 29 mars 1820, fils de Jacques Claude Gabriel de Gangnières (1787-1853), comte de Souvigny, et d’Aimée Pauline Rigod de Terrebasse (1795-1828), fille elle-même d’André Julien Rigod de Terrebasse (voir notice) et de Catherine Françoise Bourbon du Déaulx. Rentier, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1883, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Saint-Didier le 4 février 1893. Il vivait au château de Vanans, vendu en 1900 à Émile Rimaud.

Souza Michel de. Maire. Né le 14 septembre 1958, responsable de moyens industriels d’un groupe, maire de Champfromier en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Président de la communauté de communes du Bassin bellegardien. Candidat (UMP) aux élections régionales du 28 mars 2004, en treizième position de la section départementale de la liste UMP-UDF conduite par Anne-Marie Comparini. Suppléant d’Henri Guillermin aux sénatoriales du 21 septembre 2008.

Sparre Alfred Marie, comte de. Conseiller de préfecture. Né le 22 mars 1841, licencié en droit, attaché à la préfecture du Loir-et-Cher, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 24 mars 1866 et de la Dordogne le 4 novembre 1868, il démissionne le 5 septembre 1870.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Stéhelin Antoine Léon. 50e* préfet de l’Ain* nommé le 17 novembre 1880 jusqu’au 20 octobre 1884. Né à Molsheim dans le Bas-Rhin le 12 janvier 1843, avocat à Colmar en 1863, à Belfort en 1871, administrateur du Territoire de Belfort en 1877, avant d’être installé dans l’Ain le 26 novembre 1880. Puis, il est préfet de la Charente-Inférieure, de Seine-et-Marne en 1886, de la Haute-Vienne en 1888 et TPG de la Côte-d’Or en 1898. Mort en fonction à Dijon le 4 juillet 1905.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Stellati Jean-Marie. Maire. Né le 25 février 1940, ingénieur, maire de Sainte-Euphémie en mars 1983, réélu en mars 1989 (RPR).

Stellet Louis. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 20 février 1872, fils d’Eugène Stellet et de Louise Caron. Adjoint de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1912, remplacé en 1919, maire (radical-socialiste) en mai 1925, réélu en mai 1929, remplacé en 1931.

Steyaert Franck.* Maire. *Né le 18 novembre 1961, maire de Thézillieu élu en mars 2008. Candidat (Nouveau Centre soutenu par l'UMP) aux cantonales d'Hauteville-Lompnes des 20 et 27 mars 2011, il obtient au premier tour 38,56 % des suffrages contre 28,24 % à Françoise Cochard (PCF-FG) et 33,20 % au sortant Jacques Rabut (DVG), et au second tour 44,69 % contre Jacques Rabut, qui est élu.

Stival Benoît. Maire de Civrieux élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (MRP), mars 1959 (MRP) et mars 1965.

Subit Jacques. Maire. Né en 1809, maire de Proulieu élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire, remplacé le 24 mai 1876.

Subit Jean-Baptiste. Maire. Né à Montagnieu, fils d’Hugues Subit et de Pierrette Monarque, tisseurs. Épicier aux Granges, adjoint de Montagnieu élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, maire élu le 20 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, et 1892, remplacé en fin d’année. Il est mort à Montagnieu au hameau des Granges le 2 mai 1898, à l’âge de 69 ans.

Sublet Denis. Agent municipal de Lompnes en l’an VI.

Subtil Benjamin. Maire. 2e adjoint de Viriat élu en mai 1935, 1er adjoint nommé par arrêtés préfectoraux des 3 et 17 mars 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 17 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (MRP) et mars 1959 jusqu’en 1965.

Subtil Joseph.* Maire*. Adjoint d’Étrez élu en mai 1892 et 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.

Subtil Pierre. Maire de Péronnas élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mars 1953 (divers gauche).

Subtil Robert. Maire. Premier adjoint d’Oyonnax en mars 1977 (communiste), maire en fin de mandat en 1982, après la démission de Guy Chavanne. Aux élections de mars 1983, sa liste est battue avec 40,99 % des voix par celle de Lucien Guichon (RPR) qui obtient 59 %. Il reste dans l’opposition comme conseiller municipal.

Suchet Émile. Maire. 1er adjoint d’Arandas en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire de 1949 à 1953.

Suchet Ferdinand. Maire. Né à Culoz le 21 février 1870, fils de Pierre Suchet et d’Eugénie Ferraz. Cultivateur, maire de Culoz élu en mai 1912, remplacé en 1919.

Suchet Louis. Maire (républicain de gauche) de Rossillon élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929, remplacé vers 1931.

Suchet Marin. Maire. Né vers 1780, fils de Claude Suchet et d’Adrienne Regard. Adjoint de Culoz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé du 3 janvier 1832 à 1848. Il est mort à Culoz le 20 juillet 1855.

Suchet Paul. Maire. Né à Rossillon en 1884, boucher, maire de Rossillon élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Il est mort en décembre 1966, à l’âge de 82 ans.

Suchet Philippe. Maire de Coligny nommé de 1846 à mai 1848 et président de la commission administrative à la révolution de 1848.

Sulpice Adrien. Maire. Cultivateur, 1er adjoint de Romans en mars 1965, maire en mars 1983.

Sulpice Joseph. Maire de Cuet élu en 1790, reconduit par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), jusqu’au rattachement de la commune à Montrevel par arrêté de Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

Surchamp Jean-Louis Joseph. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Voutezac en Corrèze le 25 août 1880, avocat à la cour d’appel de Toulouse en 1903, conseiller de préfecture de la Lozère en 1908, chef de cabinet du préfet de l’Ain le 3 décembre 1909, secrétaire général de l’Ain le 31 janvier 1914, sous-préfet de Trévoux le 16 janvier 1915 et installé le 21, secrétaire général de Saône-et-Loire le 12 juin 1920, sous-préfet de Thonon en 1921, secrétaire général du Bas-Rhin en 1924, sous-préfet de Villefranche-sur-Saône en 1925, préfet de la Haute-Savoie en 1932, de la Côte-d’Or en 1935, des Basses-Pyrénées en 1938 et de l’Isère en 1939. Il est mort à Villefranche-sur-Saône le 6 juin 1950.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Surgère François (François Clément). Maire. Né à Virieu-le-Grand le 5 décembre 1873, fils de Jean Cyrus Surgère (voir notice) et de Marie Adèle Clémentine Guillermet. Cultivateur, maire de Virieu-le-Grand élu de 1904 à 1912. Il est mort à Virieu-le-Grand le 5 août 1916.

Surgère Jean Cyrus. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Virieu-le-Grand le 12 septembre 1845, fils de Jean Louis Surgère (1809-1870), cultivateur, menuisier, et d’Anne Perrot (1818-1902). Vigneron (2000 F de revenus en 1889), adjoint de Virieu-le-Grand élu le 6 mai 1883, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, maire quelques mois en 1892. Il a pour adjoint Philibert Suchet, maître d’hôtel, mort en 1911. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Virieu-le-Grand le 6 janvier 1889 contre Henri Bidault, maire de Rossillon, en remplacement de Joseph Dubois décédé. Réélu le 28 juillet 1889 et le 28 juillet 1895, jusqu’en 1898. Il est mort à Virieu-le-Grand le 18 février 1900.

BIBLIOGRAPHIE : L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1965.

Surgot Xavier. Maire. Né à Vandeins le 19 mai 1903, fils de Claude Marie Xavier Surgot et de Marie Léonie Martin. Cultivateur, conseiller municipal de Chaveyriat en 1938, 1er adjoint de Chaveyriat en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’en 1977. Il est mort à Bourg le 18 août 1986.

Susini Aimé. Maire. Né le 3 mai 1921, instituteur, maire de Surjoux élu le 9 janvier 1967 (SFIO), réélu le 21 mars 1971 (socialiste), 20 mars 1977 (DVG), 18 mars 1983, 19 mars 1989 (MAJ) et 16 juin 1995 (DVG), remplacé le 18 janvier 1998.

Suty Joseph. Agent municipal de Lent et Longchamp cité en brumaire an VI. Président de l’administration municipale du canton de Bourg cité dès fructidor an VI, jusqu’en fructidor an VII.

Sydenier André Marie. Maire. Né à Saint-Martin-le-Châtel le 7 septembre 1817, fils de Claude Joseph Sidenier dit Pellamour, cultivateur, et de Marie Foray. Marchand de bois, adjoint de Saint-Martin-le-Châtel nommé par arrêté préfectoral du 26 août 1865, maire par arrêté du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Symonet Pierre-Antoine. Maire. Maire d’Oyonnax nommé de 1808 à 1812.

T-U

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