Rabatel Alain. Maire. Conseiller municipal de Ramasse en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélu le 21 mars 2008, remplacé en 2010. Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001.
Rabois Joseph. Maire de Cordieux élu en mai 1912.
Rabuel Jacques. Maire. Né à Pont-de-Veyle le 10 janvier 1737, fils de Denis Rabuel et de Marie Anne Rollin. Chirurgien, député de Saint-Cyr-de-Bâgé le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu maire de Saint-Cyr-sur-Menthon en 1790, fonction qu’il abandonne la même année pour être juge de paix du canton de Pont-de-Veyle jusqu’à sa mort le 17 février 1794.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Rabuel Jean Joseph Marie. Maire de Marsonnas nommé le 8 août 1858, reconduit en août 1860, remplacé en 1865.
Rabuel Louis. Maire. Adjoint de Cormoranche-sur-Saône élu en 1935, maire lors de la rafle effectuée par les Allemands et les miliciens du 16 août 1944. Il parvient par son intervention à faire libérer sept personnes. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste), octobre 1947, mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (ALIM).
Rabuel Philippe Marie. Maire. Né le 12 février 1731, notaire à Marsonnas de 1759 à 1793, maire de Marsonnas* *cité en novembre 1792. Il est mort à Marsonnas le 24 avril 1793.
Rabut Jacques. Conseiller général. Né le 28 avril 1848, conseiller municipal d'Hauteville-Lompnes, président du syndicat mixte du Pays du Bugey, élu (PS) aux cantonales d’Hauteville-Lompnes des 21 et 28 mars 2004, avec, au deuxième tour, 52,27 % des voix contre 47,73 % à Bernard Argenti (UMP), maire d’Hauteville. Réélu (DVG- majorité départemenrale) les 20 et 27 mars 2011 au deuxième tour avec 55,41 % des voix contre Franck Steyaert (Nouveau Centre), maire de Thézillieu. Vice-président du conseil général le 31 mars 2011 chargé de la cohésion sociale, de l'handicap et de la dépendance.
Raccurt Claude. Maire. Né à Bressolles le 14 juillet 1790, fils de Benoit Raccurt et de Marie Raccurt. Cultivateur, maire de Pizay nommé de 1840 à 1845, remplacé, nommé à nouveau en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 25 juillet 1852, remplacé le 15 novembre.
Raccurt Claude. Maire de Bressolles nommé le 5 mai 1842, remplacé en 1843. Aux élections du conseil municipal du 19 septembre 1852, sur douze élus, il y a quatre Claude Raccurt, âgés respectivement de 37, 41, 42 et 43 ans.
Raccurt Claude François. Maire. Maire de Bressolles nommé par arrêté du 16 novembre 1859, reconduit le 10 septembre 1865, remplacé en août 1870. Il peut s’agir de Claude François Raccurt, né le 2 juillet 1810, propriétaire (2000 F de revenus en 1855), adjoint nommé le 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855.
Raccurt (Racurt) Denis. Maire de Bressolles nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est alors nommé adjoint.
Raccurt Denis. Maire. Cultivateur, maire (CDP) de Bressolles élu le 26 mars 1971 jusqu’en 1977.
Raccurt Gabriel.* Maire*. Né (Racurt) le 5 avril 1830, fils d’Antoine Racurt et de Benoite Paquier. Cultivateur (1000 F de revenus en 1855), adjoint de Bressolles élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, maire élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1885.
Raccurt Jean. Maire. Né en 1815, propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Pizay nommé par arrêté du 15 novembre 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 28 novembre 1857.
Raccurt Jean-Claude. Maire. Né à Bressolles le 3 octobre 1900, fils de Claude Raccurt et de Jeannette Pommet. Conseiller municipal de Dagneux élu le 5 mai 1935, 1er adjoint de Dagneux le 19, jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 16 mai 1941, réintégré au conseil municipal en septembre 1944, vice-président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 20 décembre 1944, maire élu le 18 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (SFIO), le 9 mai 1953 (SFIO) et le 23 mars 1959 jusqu’en mars 1965. Réélu conseiller municipal le 14 mars 1971 jusqu’en mars 1977. Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Montluel du 17 avril 1955 et le 4 juin 1961. Suppléant de Paul Maclet (SFIO) candidat aux sénatoriales du 23 septembre 1962. Il est mort à Dagneux le 28 novembre 1986.
Raccurt Pierre. Maire. Agent municipal en l’an VI, remplacé en 1800, maire de Faramans nommé par arrêté du 22 brumaire an XIII (13 novembre 1804), cité jusqu’en 1809, remplacé, nommé à nouveau par arrêté du 31 août 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.
Racine Pierre. Maire de Neyron élu le 13 mars 1983, remplacé en cours de mandat en juillet 1987.
Racle Léonard. Administrateur du département. Né à Dijon le 30 novembre 1736, d'un père sellier-carossier d'Auxonne et d'une mère dijonnaise, il est remarqué par son goût des arts, et notamment du desssin, par Montin de Saint-André, ingénieur du Roi de la province de Bourgogne, qui le fait entrer dans son cabinet. Etabli tout d'abord comme potier au Grand-Sacconnex, il intervient comme architecte-ingénieur sur les travaux de Voltaire à Ferney (notamment du monument de la chambre du cœur, rajout de deux ailes au château), du duc de Choiseul à Versoix, sur le canal de Pont-de-Vaux. Pour ce dernier chantier, un pont métallique qu'il avait conçu, encore remisé dans sa cours fut vendu au poids après sa mort). Il construisit aussi la halle au blé de Pont-de-Vaux qui fut détruite par le feu. Couronné en 1786 par l'académie de Toulouse pour un Mémoire sur la construction d'un pont de fer ou de bois, d'une seule arche de 450 pieds d’oùverture, il avait été sollicité par Catherine de Russie, mais déclina l'offre. Qualifié d'ingénieur potier, auteur d'un Mémoire sur la terre cuite, d'un Art du tuilier et du briquetier et d'une Dissertation sur la théorie du feu dans les fours elliptiques, il crée une faïencerie à Ferney, puis à Pont-de-Vaux après le décès de son protecteur Voltaire. Membre associé correspondant de la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain, reçu le 9 janvier 1785, il présenta divers Projets tendant à régulariser le cours du Rhône, un Projet d'un pont en fer sur la Saône ou le Rhône (de trois arches, celle du milieu de 147 pieds d’oùverture, et de deux autres de 88 pieds chacune), des Mémoires sur les propriétés de la Cycloïde, des Moyens d'abriter les vaisseaux et de les garantir des effets alternés de la chaleur et du soleil. Il est élu administrateur* du département* de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Pont-de-Vaux, membre du directoire élu le 10 juillet. Des réflexions sur le cours de la rivière de l'Ain et des moyens de le fixer, imprimées sur 41 pages, ont été lues à la session du département en novembre 1790. Il est mort à Pont-de-Vaux le 8 janvier 1791.
BIBLIOGRAPHIE : Notice biographique sur M. Léonard Racle par C. N. Amanton, Dijon, imprimerie Frantin, 1810. - Depery, Biographie des hommes célèbres du département de l'Ain, Bottier 1835, p. 377 et s. - Jarrin, Léonard Racle, Annales de la Société d'émulation, agriculture, lettres et arts de l'Ain, 1894, p. 345.
Ract Gabriel. Maire. Industriel, maire de Sathonay-Village élu en mars 1965 (républicain indépendant), avant le rattachement de la commune au département du Rhône en 1967. Réélu en mars 1971, remplacé en 1973.
Radisson Antoine. Maire de Monthieux élu en mai 1904.
Radisson Jean. Maire de Monthieux élu en septembre 1870, remplacé en 1871.
Radix Claude Joseph. Maire. Né à Polliat le 13 août 1757, fils de Claude Radix, marchand à Polliat, et de Jeanne Perrier. Cultivateur, fermier du citoyen Piquet au hameau de Poleyzet. Député de Polliat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, officier municipal de Polliat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), remplacé, nommé au conseil municipal par arrêté du 28 ventôse an X (19 mars 1802), maire nommé par arrêté du 24 messidor an onze (13 juillet 1803), remplacé en 1815. Il est mort à Polliat le 29 octobre 1824.
Radix François. Maire de Meximieux élu en mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 28 novembre 1941, « le conseil n’apportant pas, dans sa majorité, une collaboration suffisante à l’œuvre de rénovation nationale ».
Radix Georges (George). Agent municipal. Né à Polliat le 8 janvier 1765, fils de Jean Philibert Radix et de Claudine Françoise Poncet. Notaire à Polliat en 1788, en succédant à son oncle Jean Baptiste (1729-1788), agent municipal de Polliat élu en l’an IV, remplacé en floréal an VI. Il est mort à Polliat le 10 mai 1807.
Radix Joseph. Agent municipal de Saint-Martin-le-Châtel élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Rafanel Jacques. Maire de Cruzilles cité dès le 1er novembre 1792. Remplacé en l’an II, il reste officier public, puis adjoint à l’agent municipal en l’an IV.
Raffanel Antoine. Maire. Conseiller municipal de Thoissey élu aux élections du 26 juillet 1936, délégué dans les fonctions de maire, par arrêté préfectoral des 22 octobre et 30 novembre 1941, jusqu’au 26 septembre 1944.
Raffet Clément (François Clément). Maire. Né à Pérouges le 29 novembre 1834, fils d’Henri Raffet (voir notice) et de Françoise Claudine Garnier. Greffier de la justice de paix, maire de Pérouges élu en mai 1888, jusqu’à sa mort à Pérouges le 10 mars 1891.
Raffet Henri (Henri Aimé). Maire. Né à Bourg le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795), fils de Jean Benoit Raffet (voir notice) et de Marie Thérèse Bochard. Notaire à Villereversure en 1821, à Hautecour en 1827 et à Pérouges de 1833 à 1853, maire de Pérouges nommé de 1837 à 1841. Il est mort à Pérouges le 19 janvier 1878.
Raffet Jean-Benoît. Né à Neuville-sur-Ain le 4 février 1749, fils d’Étienne François, maître-chirurgien, et de Jeanne Baptiste Bochard. Notaire à Bourg de 1780 à l’an VII. Nommé administrateur du directoire du district de Bourg par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, reconduit par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793). Officier municipal de Bourg nommé par Albitte le 5 pluviôse an II (24 janvier 1794). Il est mort à Neuville le 17 janvier 1806.
Raffier-Dufour Jean Pierre Augustin. 43e* préfet de l’Ain nommé le 1er juillet 1873 jusqu’au 7 septembre 1874. Né à Louchy-Montfand dans l’Allier le 12 février 1822, conseiller de préfecture de l’Allier en 1848, secrétaire général de la sous-préfecture d’Yssingeaux en 1852, puis successivement chef de bureau et chef de division au ministère de l’Intérieur en 1854, sous-préfet d’Ancenis en 1855, d’Issoudun en 1856, de Valenciennes en 1870, révoqué le 4 septembre mais sous-préfet d’Abbeville en 1871 avant d’être installé dans l’Ain le 5 juillet 1873. Zélé représentant du gouvernement de Broglie, il abuse des dispositions de la loi du 20 janvier 1874, qui donne le droit au gouvernement de nommer maires et adjoints, pour révoquer cinq maires républicains, membres du conseil général: Dupuy à Oyonnax, Grosgurin à Gex, Mercier à Nantua, Braquy à Dagneux et Chaley à Ceyzérieu, et en outre d’autres maires, comme Orsel à Saint-Nizier-le-Désert. Cette mesure maladroite, soutenue par Le Hon, provoque des remous dans l’opinion et au conseil général qui, par 20 voix sur trente-trois votants, émet le vœu que « la loi municipale à l’ordre du jour de l’Assemblée restitue aux conseils municipaux la nomination des maires et adjoints* ». Les conseils municipaux de Pizay et de Saint-Laurent sont suspendus et remplacés par des commissions. La suspension pour quatre mois de la publication du Progrès de l’Ain, sur proposition du préfet, par arrêté du 25 février 1874 de Bourbaki, gouverneur militaire de Lyon, fait partie de l’arsenal utilisé contre l’opposition républicaine. On reproche à ce journal un article publié le 21 février,« qui contient des attaques et des outrages contre l’Assemblée nationale et le gouvernement constitué par elle », commençant par ces mots: « Nous ne savons pas pourquoi l’Assemblée nationale nous donne le navrant spectacle d’une bande de gamins échappés de l’école » et se terminant ainsi: « Où êtes-vous, ô hommes de la grande Constituante? Que dites-vous de ces palinodies et pasquinades ? » Raffier-Dufour, par arrêté du 28 février, interdit la vente et le colportage dans le département du journal Le XIXe* siècle, car il a osé écrire: « Il restait à l’Assemblée à donner ce dernier spectacle au pays et Vous avez été d’une partialité révoltante ». Des pressions sont exercées sur le Courrier de l’Ain. Le 4 mars, Bourbaki, toujours à la demande du préfet, « considérant que parmi les nombreuses publications, même celles dites littéraires, un grand nombre portent atteinte à la morale, au respect qui est dû aux grands principes sociaux, à l’ordre public* », interdit de publier dans l’Ain tout nouveau journal ou écrit périodique, sans avoir préalablement obtenu l’autorisation du commandant de l’état de siège. Le 20 mars, l’introduction et la circulation du Patriote savoisien est interdite, car le Progrès de l’Ain, par circulaire du 4 mars, avait annoncé à ses lecteurs que ses abonnés pouvaient recevoir ce journal en continuation de leur abonnement. Le 29 mai, le Siècle est également interdit. Des sanctions sont infligées aux fonctionnaires indésirables, révocations ou mises à la retraite. Le conseiller Dagallier est révoqué (voir notice) ainsi que l’instituteur Deveyle à Beauregard qui s’est opposé au maire de cette cité au conseil municipal (arrêté du 25 mai). Le ministère de Broglie est renversé le 16 mai et le 28 août. Le préfet indésirable est nommé dans le Var où il est remplacé en 1876 et mis à la retraite. Il est mort à Paris le 6 mars 1913.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 76, 1964, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Raffin. Maire. Cultivateur, maire de Cuzieu, installé le 26 germinal an II (15 avril 1794) par Bonnet, agent national du district de Belley.
Raffin François (François Marie). Maire. Né à Marignieu le 28 novembre 1879, fils de Marin Raffin, cultivateur, et de Marie Angelot. Adjoint de Marignieu élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, maire (radical-socialiste) en mai 1925, réélu en mai 1935. Il est mort à Belley le 29 octobre 1968.
Raffin Gilbert Hippolyte. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Tournus, fils de Marie Jacques Philippe Antoine Raffin (voir notice) et de Julie Antoinette Pernet. Notaire à Trévoux. Ses minutes recouvrent les années 1844 à 1863. Maire de cette ville nommé en mai 1854, renouvelé le 14 juin 1855 et par décret du 26 août 1865, remplacé en août 1870. Conseiller de l’arrondissement, élu par le canton en 1858, cité lors de sa nomination comme vice-président du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, jusqu’en 1870. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église de Trévoux datée de 1856. Il est mort à Trévoux le 4 août 1881, à l’âge de 66 ans.
Raffin Jean-Marie. Maire. Né à Cuzieu, au hameau de Vollien, le 11 février 1836, fils de Jean Raffin, cultivateur, et de Jeanne Ginet. Cultivateur, maire de Cuzieu nommé par arrêté du 29 juin 1876, à la démission d’Antoine Genet, et réélu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Raffin Jean-Yves. Maire. Né à Saint-Rémy, à la ferme du Colombier, le 20 septembre 1953. Technicien radio, maire de Saint-Rémy élu en mars 2008. Il est mort le 18 juin 2009.
Raffin Marcel. Maire. Né le 14 septembre 1927, 1er adjoint de Drom en mars 1959, réélu en mars 1965, maire en mars 1971 (CDP), réélu en 1977 (CDS).
Raffin Marie Jacques Philippe Antoine. Maire. Notaire à Trévoux de 1812 à 1844, maire de cette cité nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en août 1830.
Raffy Eugène. Né le 25 septembre 1890, dessinateur SNCF, membre du Comité départemental de libération de l’Ain constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Front national, puis comme personnalité. 3e adjoint de la délégation spéciale du conseil municipal de Bourg mise en place par arrêté du 6 octobre 1944. Il est mort le 17 juillet 1962.
Raimond David Mathieu (Reymond). Agent municipal de Collonges élu en l’an VI jusqu’en l’an VIII.
Raisin Maurice. Maire. Né le 12 avril 1934, employé de banque, maire de Léaz en décembre 1974, réélu en mars 1977 (CDS) et mars 1983.
Rajon Eugène. Maire de Sainte-Olive élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Ramboz. Secrétaire général adjoint de l’administration centrale de l’Ain nommé le 7 thermidor an VI (25 juillet 1798), cité comme secrétaire général le 2 vendémiaire an VIII (24 septembre 1799), démissionnaire le 7 nivôse an VIII (28 décembre 1799).
Ramel Isaac. Maire. Né à Cuzieu le 31 janvier 1861, fils de Jean Ramel, cultivateur, et de Mariette Perrin. Cultivateur, maire de Cuzieu élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste). Il est mort en février 1940.
Ramel Jules. Maire de Bourg-Saint-Christophe élu en décembre 1919, remplacé en 1920.
Ramel Maxime. Maire. Né le 13 janvier 1930, agriculteur, maire de Bourg-Saint-Christophe élu en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995, remplacé en 1996. Candidat apolitique au premier tour des cantonales du 14 mars 1989.
Ramel Pierre. Maire. Né à Lyon le 14 septembre 1928, négociant en vins, 1er adjoint de Charnoz en 1971, maire en août 1979 (CDS), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995 (RPR). Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort le 27 août 2008. Il a fait don à la commune d’une croix en bois exotique, d’une hauteur de 3,82 m., dite croix de la Loz, pour remplacer une ancienne croix en pierre.
Ramirez Henri. Maire. Né le 19 février 1951, cadre France-Télécom, conseiller municipal de Saint-André-de-Corcy en mars 1983, adjoint en mars 1989 et juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), jusqu’en mars 2008.
Rampin Anthelme. Maire. Né à Izieu le 18 avril 1781, fils de Joseph Rampin (voir notice) et de Marie Anne Degranges. Maire d’Izieu nommé par arrêté du 13 mai 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Izieu le 1er novembre 1824, à l’âge de 42 ans et huit mois.
Rampin Étienne. Maire. Né à Brégnier-Cordon le 11 décembre 1842, fils d’Anthelme Rampin et de Marguerite Terrasson. Maire de Brégnier-Cordon élu en 1883, réélu le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en décembre 1919.
Rampin Henri. Maire. Né le 23 décembre 1938, agent de maîtrise, conseiller municipal d’Izieu en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG) et en mars 2001 (DVG).
Rampin Joseph. Maire. Né à Izieu le 20 septembre 1744, fils de Joseph Rampin et de Louise Besson. Notaire à Lélinaz, hameau d’Izieu, et à Cordon de 1766 à 1807. Administrateur du district de Belley élu en mai 1790, maire d’Izieu nommé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802), jusqu’à sa mort à Izieu le 4 mars 1814.
Rampin Louis Joseph. Maire. Avocat, maire d’Izieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 3 février 1825, jusqu’en 1827.
Ranche Vincent. Maire. Né vers 1754, fils de Jean François Ranche et de Marie Buffet. Laboureur, député de Saint-Just pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de la Fougère (Saint-Just) élu le 13 mars 1791, cité encore comme maire en avril 1793, agent national nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal en l’an VII, nommé maire par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) et remplacé en 1814. Il signe à nouveau les actes en mairie de janvier à juin 1815, malgré une suspension par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815. Il est mort à Saint-Just le 24 juillet 1833.
Ranchon François. Maire de Dagneux nommé du 28 décembre 1837 à sa démission en janvier 1843.
Raphanel Alexis. Maire de Genouilleux élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (RGR).
Raphanel François. Maire de Villars nommé du 4 septembre au 11 octobre 1870.
Raphanel François. Maire. Né le 20 mars 1833, épicier, maire de Marlieux élu en mai 1892.
Raphoz Joseph. Maire. Né à Plainpalais à Genève, le 19 mai 1927, agriculteur, maire de Prévessin-Moëns élu en mars 1983.
Rapilly Jacques Émile. Sous-préfet de Trévoux. Né le 25 septembre 1862, conseiller de préfecture de la Haute-Savoie en 1889, rédacteur au ministère de l’Intérieur en 1892, sous-préfet de Briançon en 1894, nommé sous-préfet de Trévoux le 14 décembre 1895 jusqu’au 8 mai 1897, date à laquelle il devient sous-préfet d’Arcis-sur-Aube, puis percepteur.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Rappet Georges. Maire. Né le 19 septembre 1926, retraité SNCF, maire de Leyment en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) jusqu’en 1995.
Rappy Jean. Maire, conseiller général. Né le 22 avril 1920, gendarme, résistant, il termine sa carrière comme commandant de la brigade de Nantua, avant d’être responsable d’un service de contentieux d’assurance. Maire d’Hautecourt en mars 1971 (UDR), de la nouvelle commune d’Hautecourt-Romanèche en 1973, réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983 et mars 1989 (RPR), conseiller municipal en juin 1995 jusqu’en mars 2001. Conseiller général du canton de Ceyzériat élu en 1976 battant au deuxième tour avec 1556 voix Bernard Chanel (PS). Réélu au premier tour le 14 mars 1982 (UDF-RPR) avec 57,86 % des suffrages contre Jacques Michon (PS) (18,16 %) et Bernard Chanel devenu MRG (14,29 %), et, en mars 1988 jusqu’en 1994. Il est mort le 29 octobre 2004.
Rappy Pierre (Rapy).* Maire.* Né en 1801, cabaretier et cultivateur, maire de Montracol élu en 1849, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1864.
Rat Charles Rambert. Maire. Né à Saint-Rambert le 13 pluviôse an VIII (2 février 1800), fils de Pierre Rat et de Marie Josephte Maigre. Propriétaire, 2e adjoint de Saint-Rambert nommé le 17 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, 1er adjoint en 1860, nommé maire par décret du 26 août 1865, remplacé en 1869. Il est mort à Saint-Rambert le 1er août 1878, à l’âge de 78 ans.
Ratignat André. Maire. Né vers 1808, propriétaire cultivateur, maire* *d’Illiat en 1870, remplacé en mars 1871 par son fils, Antoine.
Ratignat Antoine.* Maire*. Né à Illiat le 7 juin 1841, fils d’André Ratignat (voir notice) et de Claudine Perraud. Cultivateur, maire d’Illiat élu en mars 1871, remplacé en février 1874, réélu en mai 1881 et le 18 mai 1884.
Raton Louis Antoine. Maire. Originaire de Saint-Julien-sur-Veyle, propriétaire et meunier au moulin de la « Popule », maire de Vonnas le 4 avril 1793, réélu le 4 décembre après la fusion avec Luponas, remplacé le 11 novembre 1794, réélu agent municipal le 6 novembre 1795 jusqu’en mars 1798.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Ratton Eugène. Maire. Président du comité local de libération d’Asnières-sur-Saône nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Ravassard Danièle. Maire. Née le 6 décembre 1939, employée de collectivité, conseillère municipale de Sandrans en mars 1983, réélue en mars 1989 (DVD), maire après le décès de Jean-Louis Chassagne en août 1989.
Ravassard Noël. Maire, conseiller général, conseiller régional, parlementaire. Né le 25 juillet 1935, principal de collège. Conseiller municipal en mars 1971, puis maire (PS) en mars 1989 de Châtillon-sur-Chalaronne (sa liste obtient en 1983 45,35 % des voix contre 54,65 % à celle de Jean Decomble), réélu en juin 1995 (PS) sa liste obtenant au premier tour 53,44 % contre 46,56 % à celle d’Yves Clayette et mars 2001 (DVG), sa liste réunissant 51,65 % des voix contre 48,35 % à celle du conseiller général Yves Clayette. Il ne se représente pas comme maire en mars 2008, se contentant de figurer en 11e position sur la liste menée par son premier adjoint, Michel Renoud-Grappin, et qui est devancée par celle de droite menée par Yves Clayette. Candidat aux cantonales de Châtillon (PS), il obtient, au deuxième le tour le 30 septembre 1973, 1783 voix contre 2019 voix à Maurice Lagrange (sans étiquette) qui est élu. Conseiller général (PS) du canton élu le 25 septembre 1979 avec 61,43 % des voix contre Lagrange (divers majorité). Réélu (PS) les 10 et 17 mars 1985 contre un Front national et les 22 et 29 mars 1992 (DVG), malgré une candidature au premier tour d’un socialiste qui ne fait que 2,98 %. Il ne se représente pas en 1998. Conseiller régional élu le 22 mars 1992 comme tête de la liste divers gauche Objectif Rhônes-Alpes Nouvelle gauche, patronnée par Haroun Tazieff, réélu le 15 mars 1998 en 4e position sur la liste Réunir ensemble qui regroupe la gauche plurielle et conduite par Dominique Saint-Pierre. Député PS de l’Ain élu le 30 novembre 1980, avec 24038 voix contre 17725 à Pierre Cormorèche, lors d’une partielle après la démission de Guy de La Verpillière élu sénateur le 28 septembre, réélu en 1981 et en 1986 comme tête de la liste PS-MRG dans le cadre d’un scrutin départemental (2 élus: Ravassard et Saint-Pierre avec 31,64 % des voix). Battu les 5 et 12 juin 1988 en raison du nouveau découpage électoral effectué par Charles Pasqua, au deuxième tour avec 49,61 % par Michel Voisin (50,68 %). Il a été rapporteur de la loi sur l’enseignement agricole. Conseiller technique en 1989 et 1990 au cabinet de Laurent Fabius, président de l’Assemblée nationale.
Ravasseau Jean-Émile. Maire. Né le 23 décembre 1912, maire de Blyes élu en août 1966 (RI), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF) et mars 1983. Président du district de la Plaine de l’Ain.
Ravasseau Jean-Philippe. Maire. Né le 30 septembre 1940, chef d’entreprise, adjoint de Blyes en mars 1989, maire élu en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Ravaud Gabriel. Maire. Né le 24 décembre 1933, plâtrier-peintre, maire socialiste de Corcelles élu en mars 1977, réélu en mars 1983.
Ravaud Jean-Marie (Ravos). Maire. Né à Corcelles le 4 mars 1819, fils de François Ravaud, cultivateur, et de Marie-Françoise Grillet. Cultivateur, maire de Corcelles nommé par arrêté du 16 décembre 1853, reconduit par arrêté du 10 juin 1855 et en août 1860 et 1865, démissionnaire en octobre, malgré l’annotation préfectorale: « intelligent et dévoué » (ADA 3 Z 238).
Ravaux Charles (Ravot, Ravaux). Maire. Né à Saint-André-le-Bouchoux, fils de Jean Ravaux et de Marie Marion, maire de Saint-André-le-Bouchoux nommé par arrêté du préfet Ozun du par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1816, décédé à Saint-André-le-Bouchoux le 12 avril 1818 à l’âge de 52 ans et remplacé par arrêté du 15 décembre 1818.
Ravaux Charles. Maire. Né à Condeissiat le 11 septembre 1825, fils de Charles François Ravaux (1792-1847), propriétaire cultivateur, et de Claudine Deplanche (1798-1855). Petit-fils de Charles Ravaux (voir notice) et de Jeanne Marie Ravaux. Cultivateur (8000 F de revenus en 1874), maire de Condeissiat nommé par arrêté préfectoral du 24 mars 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, jusqu’en août 1882.
Ravaux Charles. Maire. Adjoint de Joyeux élu en 1936, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 15 mai 1941, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical-socialiste).
Ravaux Charles-Joseph. Maire. Né à Saint-André-le-Bouchoux le 17 novembre 1811, fils de Charles Ravaux (voir notice) et de Jeanne Marie Ravaux. Propriétaire (1000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Paul-de-Varax nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 29 janvier 1863. Son nom est porté sur deux cloches de l’église bénites respectivement en 1855 et 1859. Il est mort à Saint-Paul-de-Varax le 9 août 1891.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.
Ravaux Claude Étienne. Maire. Né le 11 novembre 1800, propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Germain-de-Renom nommé en 1850, renouvelé le 15 juillet 1852, 10 juin 1855, décédé et remplacé le 14 mai 1859.
Ravaux François (Jean François). Maire. Né à Condeissiat le 3 juin 1855, fils de Charles Ravaux (voir notice), cultivateur, et de Claudine Touilleux. Agriculteur, maire (républicain de gauche) de Condeissiat élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 et mai 1925.
Ravaux Joseph (père). Maire de Servas nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installée 23 germinal (12 avril) par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg.
Ravaux Joseph. Maire. Né vers 1743, fils de Michel Ravaux et de Marie Cariat. Adjoint de Saint-André-le-Panoux nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), devenu maire semble-t-il la même année, décédé à Saint-André-le-Panoux le 26 pluviôse an XII, à l’âge de 62 ans, et remplacé par arrêté du 22 ventôse an XII (13 mars 1804).
Ravaux Paul Charles. Maire. Né à Saint-André-le-Bouchoux le 10 octobre 1838, fils de Charles Joseph Ravaux (voir notice) et de Marie Françoise Rivet (1814-1851). Cultivateur, maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.
Ravaz Jean.* Maire* d’Evosges élu en cours de mandat après 1919 (républicain de gauche), adjoint en mai 1925 (républicain de gauche).
Ravaz Joseph. Maire d’Evosges élu de 1900 à 1904.
Ravel François (François Jean Marie). Maire. Né à Chatonod le 2 janvier 1864, fils d’Antoine Ravel, maréchal-ferrant, et de Mariette Colomb. Adjoint de Saint-Champ élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, remplacé en décembre 1919, maire élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical). Il est mort en février 1940.
Ravel Jean. Maire de Seyssel élu en mars 2008.
Ravet Alexandre Gabriel.* Maire. *Né vers 1766, fils de Charles Ravet. Maire de l’Abergement-de-Varey élu en 1791, remplacé, puis agent municipal cité en l’an IV, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé le 29 décembre 1924 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 9 février 1825.
Ravet Charles. Maire. Né à Nivollet-Montgriffon le 21 mars 1831, fils de Jean Claude Ravet (voir notice) et de Marie Anne Picollier. Maire de Montgriffon, devenu Nivollet-Montgriffon le 3 avril 1883, élu en janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888 jusqu’en 1892. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 20 mai 1899.
Ravet Claude Marie. Maire. Né à Nivollet-Montgriffon le 13 octobre 1860, fils de Charles Ravet (voir notice) et de Françoise Moinat. Maire de Nivollet-Montgriffon élu en 1900, réélu en mai 1904, jusqu’en 1908.
Ravet François. Maire. Adjoint de Jassans élu en mai 1884, réélu en mai 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Ravet Gustave. Maire. Président du comité local de libération de Cleyzieu nommé par arrêté du 18 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (radical-socialiste).
Ravet Jean. Maire de Pugieu élu en mai 1925 (radical, puis républicain socialiste) remplacé en 1929.
Ravet Jean Baptiste. Conseiller d’arrondissement. Né à Lhuis le 24 février 1810, fils de François Ravet, marchand, et d’Henriette Davin. Docteur en médecine reçu à Paris le 21 août 1835 avec une thèse titrée : Sur la nature, le siège et le traitement des fièvres intermittentes. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis en 1848, jusqu’à sa mort à Lhuis le 25 janvier 1862.
Ravet Jean-Claude. Maire. Né à Nivollet le 22 mai 1792, fils de Charles Ravet et de Madeleine Boccard. Cultivateur, maire de Montgriffon élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 27 juin 1864.
Ravet Joseph (Joseph Alban). Maire. Né à Nivollet le 21 juin 1828, fils de Jean Claude Ravet (voir notice) et de Marie Anne Picollier. Cultivateur, maire de Montgriffon nommé en 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876. Réélu en 1892, en mai 1896, jusqu’à sa mort à Nivollet-Montgriffon le 25 janvier 1900.
Ravet Joseph. Maire (républicain de gauche) de Conand élu en 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925, jusqu’en 1929.
Ravet Joseph François. Procureur à Bourg, député de Péronnas pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789, procureur de la commune de Bourg élu le 14 novembre 1790, officier municipal de Bourg du 7 juillet 1794 au 15 septembre 1794.
Ravet Louis. Maire. Né à Lhuis le 5 avril 1731, fils de Guillaume Ravet (1708-1833) et de Marie Ferrand. Notaire à Lhuis de 1755 à l’an II. Maire de Lhuis élu le 11 décembre 1792, cité en séance du directoire du département du 16 brumaire an III (6 novembre 1794). On lui accorde une indemnité pour la levée des chevaux de réquisition. Il est mort à Lhuis le 10 germinal an II (30 mars 1794).
Ravet Marius (Marie Francisque). Maire. Né à Ambronay le 10 septembre 1898, conseiller municipal d’Ambronay élu depuis 19 mai 1929, maire le 10 septembre 1949, réélu en mai 1953, mars 1959 et mars 1965 jusqu’en 1971 (SFIO).
Ravez Charles.* Maire *de Pressiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du même du 25 prairial an VIII (11 juin 1800).
Ravez Joseph Marie. Maire. Né le 11 septembre 1825, propriétaire, adjoint de Pressiat nommé en 1870, puis par arrêté du 10 février 1874, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, remplacé en 1897.
Ravier Claude Louis. Maire de Saint-Bénigne nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire (Claude Louis) et remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 22 thermidor an XI (10 août 1803), nommé par arrêté préfectoral du 10 octobre 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en juillet 1837.
Ravier Claude Marie. Maire de Saint-Bénigne nommé en juillet 1837, remplacé en 1848.
Ravier Claude Philibert. Maire. Né à Saint-Bénigne le 17 décembre 1811, fils de Claude Ravier (23 ans) et de Françoise Borjon. Cultivateur, adjoint de Saint-Bénigne nommé par arrêté du 26 juin 1865, maire en 1869, remplacé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1876.
Ravier Denis. Maire. Né à Verjon le 30 janvier 1752, fils de Baptiste Ravier (1731-1782), vigneron, et de Paule Tournier. Menuisier, officier municipal de Verjon nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 15 frimaire (5 décembre) par François Amédée Jantet, agent national de Coligny, et remplacé en l’an IV, puis agent municipal jusqu’en juin 1800. Il est mort à Verjon le 22 décembre 1819.
Ravier Jean. Maire de Sulignat cité depuis prairial an II et pendant l’an III.
Ravier Jean François. Maire. Député de Saint-Bénigne le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Saint-Bénigne élu en 1790, réélu en 1792, agent municipal en l’an IV, remplacé en germinal an V.
Ravier Jean Louis. Agent municipal de Saint-Bénigne élu en germinal an V, remplacé à la fin de l’année, réélu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Ravier Joseph. Maire de Souclin nommé en mars 1807, remplacé en 1808.
Ravier Joseph. Maire. Fils d’Antoine Ravier et de Thérèse Masset. Cultivateur, adjoint de la Burbanche nommé maire en 1860, reconduit par arrêté du 26 août 1865, décédé à la Burbanche le 7 novembre 1866, à l’âge de 73 ans, et remplacé le 7 décembre 1866.
Ravier Marcel. Maire. Entrepreneur, maire de Contrevoz élu en cours de mandat en 1881, réélu en mars 1983.
Ravier Pierre. Maire de Sault-Brénaz élu le 23 juillet 2000, à la suite de la mort de Paul Martin le 22 juin 2000. Il ne se représente pas en mars 2001.
Ravier Pierre François. Agent municipal. Né vers 1757, propriétaire, agent municipal* *de Saint-Bénigne élu les derniers jours de l’an V, remplacé en l’an VI.
Ravier-Bollard Hippolyte. Maire. Président du comité de libération de Souclin nommé le 11 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (indépendant de droite), remplacé en 1952.
Ravier-Bollard Louis. Maire. Né le 17 mars 1920, maire de Souclin élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant) jusqu’en mars 1971.
Ravignier Joseph Luc. Agent municipal de Cras, élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Ravinet Bruno François. Maire. Né à Châtillon-de-Michaille le 14 germinal an IV (3 avril 1796), fils de Jean François Marie Ravinet (voir notice) et de Marie Anne Butavand. Notaire à Châtillon-de-Michaille. Ses minutes sont conservées pour les années 1830 à 1850. Maire de Châtillon en fonction nommé en 1846, élu en février 1848, élu en mai 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1853, décédé à Châtillon-de-Michaille le 18 octobre, remplacé le 9 janvier 1854.
Ravinet Claude. Maire. Laboureur au Gignay, maire de Corbonod élu en décembre 1972, à l’âge de 34 ans. Remplacé en l’an III, il devient officier public. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 8 ventôse an IX (19 mars1801).cité jusqu’en décembre 1807.
Ravinet Jean-François Marie. Maire, administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Né à Châtillon-de-Michaille le 30 janvier 1764, fils de Jean-François Ravinet et de Josette Girel. Notaire à Châtillon-de-Michaille de 1789 à 1830, châtelain de Mussel, il porte à Belley le cahier de doléances de Châtillon. Administrateur du district de Nantua élu en mai 1790, administrateur du département en 1791, commissaire national au tribunal du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794), reconduit par Boisset le 16 fructidor (2 septembre), nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) président du tribunal de police correctionnelle de Nantua en refusant le même jour la présidence de l’administration municipale de Châtillon-de-Michaille, agent municipal de Châtillon-de-Michaille cité en l’an VII, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration cantonale de Châtillon nommé en remplacement de Caire le 11 germinal an VII (31 mars 1799), destitué le 14 messidor an VII (2 juillet 1799), maire de Châtillon par arrêté du préfet Bossi du 9 décembre 1806, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 28 mars 1816 pour être juge au tribunal civil de Nantua, jusqu’en 1822. Conseiller de l’arrondissement de Nantua cité de 1800 à 1805 et de 1816 à 1830.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – ADA 4K9 et 34.
Ravinet Louis Marie Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né à Châtillon-de-Michaille le 18 octobre 1815, fils de Jean François Marie Ravinet (voir notice) et de Marie Anne Butavand. Notaire à Châtillon-de-Michaille, conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille vers 1861, réélu le 16 juin 1865 et au deuxième tour le 15 octobre 1871, jusqu’en 1876.
Ravinet Nicolas Hippolyte. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Châtillon-de-Michaille le 22 thermidor an XI, fils de Jean François Marie Ravinet (voir notice) et de Marie Anne Butavand. Élève du collège de l’Argentière, greffier du tribunal de Nantua pendant seize ans, juge de paix du canton de Châtillon en 1846, en remplacement de Blanchard, jusqu’à sa mort. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon-de-Michaille de 1845 à 1848. Conseiller général élu par le même canton en juillet 1848 à sa mort le 10 avril 1865 sous Musinens, provoquée par une chute de voiture dont le cheval s’était emporté.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.
Ravoire Bernard. Maire. Né le 4 avril 1939, maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.
Ravot Alfred. Maire. Né à Brénod le 25 novembre 1902, maire d’octobre 1948 à décembre 1951.
Ravot Claude Marie (Ravoz). Maire. Né à Champdor le 20 brumaire an XII (11 novembre 1802), fils de Charles Marie Ravot et de Marie Josephte Richerot. Cultivateur, adjoint de Champdor élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, remplacé en août 1860. Réélu au conseil municipal le 29 mars 1874, jusqu’à sa mort à Champdor le 21 août 1875.
Ravot Jean-François. Maire. Né le 5 septembre 1947, ingénieur, 2e adjoint de Chevry en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), remplacé en 2001, réélu en mars 2008.
Ravoux François. Maire. Né en 1827, cultivateur, adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 26 mai 1866, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 4 mars 1874, maire le 22 septembre 1875, remplacé en 1878.
Ravoux Joseph Marie. Agent municipal d’Arbent cité en l’an VI, jusqu’en 1800, nommé adjoint par arrêté du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).
Ravoux Yves. Maire. Né le 20 février 1938, entrepreneur de plâtrerie-peinture, maire de Sulignat élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983 et juin 1995 (DVD).
Ray Benoit. Maire de Civrieux et Bernoud, cité le 17 juillet 1791 lors de l’enregistrement des membres de la garde nationale de la commune qui « se sont engagés pour défendre la patrie et maintenir la nouvelle Constitution » (registres paroissiaux 1791). Cité également le 25 mars 1792.
Ray Benoit. Maire. Né vers 1816, maréchal, maire de Montcet élu en mai 1848, remplacé en 1849.
Ray Claude. Maire. Né à Civrieux le 23 décembre 1853, fils de Jean Claude Ray et de Jeanne Marie Michaud. Maire de Massieux élu en mai 1896.
Ray Jean Marie. Maire de Neyron nommé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mai 1822. Non acceptant, il est remplacé par arrêté du 30 mai 1822.
Ray Pierre. Agent municipal. Adjoint de l’agent municipal de Tramoyes élu en brumaire an IV (novembre 1795), agent municipal en l’an VI jusqu’à l’an VIII. Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’en 1809.
Ray Pierre (Rey). Maire. Né vers 1762, fils de Michel Ray et de Marie Lapale. Maire de Saint-Didier-de-Formans nommé de 1827 à 1830. il est mort à Saint-Didier-de-Formans le 7 septembre 1832.
BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, St-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire.
Ray Pierre. Maire de Montracol de 1812 à 1815.
Ray René. Maire. Né le 4 mai 1921, maire de Courtes élu en mars 1977 (DVG).
Raymond Benoit. Maire. Né vers 1806, maire de Rancé élu de 1848 à 1852.
Raymond François. Maire de Montcet élu en mai 1904, réélu en mai 1908.
Raymond Jean. Maire de Toussieux nommé d’octobre 1942 jusqu’en janvier 1945.
Raymond Michel. Maire, conseiller régional. Né le 2 février 1952, ancien élève de l’École nationale d’administration, inspecteur général des affaires sociales, conseiller municipal d’opposition de Trévoux en mars 1983 élu à la tête d’une liste de la gauche (37,65 % au premier tour et 42,69 % au deuxième contre 45,72 % à celle du RPR Michel Vittori qui l’emporte), élu maire le 12 mars 1989 (socialiste), sa liste devançant celle du maire sortant. Réélu en juin 1995 (socialiste), sa liste recueillant au premier tour 57,70 % des voix, puis en mars 2001 (socialiste), sa liste obtenant 61,68 % des voix au premier tour, et en mars 2008. Président de la communauté de Saône-Vallée créée le 30 décembre 1993 (CSV). Réélu en avril 2008. Candidat (PS) aux cantonales des 10 et 17 mars 1985, il recueille 29,32 % des voix au premier tour et est devancé au deuxième tour par le RPR Paul Desmonceaux (2506 voix contre 2150), et des 22 et 29 mars 1992 avec 23,46 % des voix au premier tour et 33,88 % au deuxième tour dans une triangulaire contre 19,33 % au candidat du FN et 46,79 % au sortant RPR Paul Colombel qui est réélu. Candidat (PS) au premier tour des législatives des 21 et 28 mars 1993 avec 15,95 %. Candidat (PS) aux élections législatives des 25 mai et 1er juin 1997 avec au deuxième tour 44,08 % contre 55,92 % à l’élu Michel Voisin (UDF-RPR). Candidat en septième position sur la liste de la gauche plurielle, aux élections régionales du 15 mars 1998, conduite par Dominique Saint-Pierre (5 élus). Candidat (PS) aux élections législatives de la 4e circonscription des 9 et 16 juin 2002, il obtient au deuxième tour 36,29 % contre 55,92 % à l’élu Michel Voisin (UMP). Conseiller régional élu (PS) le 28 mars 2004, en septième position départementale sur la liste régionale PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. En cinquième position au premier tour sur la liste de Jean-Jack Queyranne le 14 mars 2010, et en neuvième position au second tour du 21 mars, il n’est pas réélu, mais il réintègre le conseil en mai 2011 à la suite de la démission de Christophe Greffet, frappé par le cumul des mandats.
Raymond Pierre. Maire de Chavornay nommé en 1804, remplacé en février 1807.
Raymond-Cahuzac Bernard Marie Jean Charles de. 46e* préfet de l’Ain, nommé le 19 mai 1877, en fonction jusqu’au 18 décembre 1877. Né à Avignonet dans la Haute-Garonne le 19 septembre 1831, docteur en droit, il commande la garde nationale du canton de Villefranche de décembre 1870 à mars 1871. Sous-préfet de Remiremont en 1858, inspecteur général des prisons et établissements pénitentiaires en 1867, secrétaire général d’Ille-et-Vilaine la même année, sous-préfet successivement d’Aix, Toulon, et Castres, avant d’être installé dans l’Ain le 23 mai 1877. Il ne reste que sept mois qui seront très chargés. Son arrivée est postérieure à la crise du 16 mai où l’opposition entre les monarchistes, soutenus par les bonapartistes, atteint son plus haut niveau. Il continue la politique de ses prédécesseurs, Raffier-Dufour, Esterhazy et Huart, et soutient les monarchistes contre les républicains, mais il ne suit pas la méthode courtoise et finalement républicaine des deux derniers et reprend celle de Raffier-Dufour : destitution de maires républicains, notamment Mercier à Nantua et Chaley à Ceyzérieu, suspensions de fonctionnaires. Ces mesures maladroites soulèvent l’indignation publique, provoquent de vifs incidents à la session du conseil général en août 1877 et finalement favorisent les républicains qui gagnent les élections législatives du 14 octobre et, un mois plus tard, les cantonales. Raymond-Cahuzac est remplacé le 18 décembre, des considérations politiques ayant nécessité cette mesure*.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets – Visages de l’Ain, n° 77,1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Rebouillat Christine. Maire de Colomieu élue en 2006, à la suite de la démission de Françoise Perrier.
Reboul Pierre. Maire. Né à Mâcon le 2 février 1754, fils de Jean-Marie Reboul et de Marie Chardonnay. Diacre en 1776, ordonné prêtre en mars 1777, vicaire de Lancié, curé de Vergisson en 1783, curé de Saint-André-d’Huiriat le 26 janvier 1786, séduit par la Révolution, il est élu le 10 mars 1790 maire de cette localité à la pluralité moins une voix. En décrétant la constitution civile du clergé, l’Assemblée nationale établit qu’aucun maire ne peut désormais être choisi parmi les fonctionnaires ecclésiastiques. Reboul donne sa démission de maire le 20 novembre 1790. Le 21, les 24 notables électeurs de la commune convoqués à l’église pour désigner un nouveau maire, protestent contre cette démission et le réélisent. Le 30 janvier 1791, il prête le serment civique avec une restriction concernant sa foi et ses sentiments religieux. Le 13 novembre 1791, il démissionne de son mandat de maire de façon définitive. Il est arrêté le 30 mars 1793 pour être déporté en Guyane. Le 5 avril, le maire, Claude Duroux, et les officiers municipaux, après s’être réunis, envoient une lettre de protestation au directoire du district de Châtillon et demandent son élargissement. Malgré cela, Reboul est incarcéré à Pont-de-Veyle. Libéré le 23 mai 1793, il est emprisonné de nouveau sous Albitte du 5 février 1794 au 7 mars 1795. Installé à Saint-Nizier-le-Bouchoux en janvier 1800, il est incarcéré quelques jours en avril 1802. Nommé curé de cette paroisse en juin 1803, il y meurt le 9 novembre 1837.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin de la société Gorini, n° 33, janvier 1912 et suivants, « Un curé pendant la Révolution. Notice sur Pierre Reboul », art. C. Reboul. - C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Rébuffet. Maire de Beauregard nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829.
Rébut de La Rhoellerie Guillaume Philippe. 19e* préfet de l’Ain* nommé le 18 mars 1841. Né aux Andelys, Notre-Dame, dans l’Eure, chef de bureau au ministère de l’Intérieur en 1814 et 1815, directeur du personnel au ministère de la Justice de 1815 à 1822, il est nommé sous-préfet de Louviers en août 1833, installé préfet de l’Ain le 13 avril 1841. Nommé dans l’Ariège le 9 juillet 1843, où il est installé le 19 août, il démissionne en 1847 pour raison de santé et meurt à Paris le 6 juin.
BIBLIOGRAPHIE : R Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Récamier Anthelme. Maire. Né à Cressin le 25 juin 1745, fils aîné d’Anthelme Récamier (1706-1778), chirurgien à Belley, et de Marie Ruet (1713-1752). Médecin à Belley, comme son père et son grand-père. Maire de Rochefort (Cressin-Rochefort) élu en 1790. « Appelé en consultation auprès du marquis d’Yonne, il revenait le soir à cheval, quand deux hommes armés et masqués l’assaillirent auprès de rochers déserts et le blessèrent gravement. Le reconnaissant alors, ils lui exprimèrent les regrets que leur causait leur erreur : ils l’avaient pris pour un autre. Ils confectionnèrent un brancard et allèrent le déposer sur le seuil de sa maison de campagne où on le trouva le lendemain. Il ne survécut pas à cette agression » (Docteur Triaire, Récamier et ses contemporains). Anthelme Récamier est mort à l’hôpital de Belley le 1er décembre 1791 et fut inhumé au cimetière de l’église Saint-Jean. Un Anthelme Récamier est nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), puis aussitôt remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). L’arrêté de nomination de 1800 le dit « ex-curé ». Il est probable qu’il y ait eu une confusion avec le prêtre Jean Claude Récamier (1742-1831) fils aîné de Philibert Récamier et de Bonaventure Grossy.
Récamier Charles Alexandre. Maire. Né à Peyrieu le 31 août 1852, fils d’Anthelme Récamier, douanier alors en poste à Saint-Didier (après Virieu-le-Grand), et de Pierrette Eugénie Balme. Cultivateur, adjoint de Peyrieu élu en janvier 1878, maire élu en janvier 1881, remplacé en 1884.
Récamier Étienne Marin. Maire. Né à Rochefort le 22 avril 1783, fils de François Marin Récamier (voir notice) et de Jeanne Françoise Chaley (1742-1793). Percepteur à Belley, maire de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du 26 octobre 1846, remplacé en mai 1848. Il est mort à Belley le 15 mars 1869.
Récamier François Marin (né Marie, décédé Marin). Né à Rochefort le 16 août 1743, fils de Philibert Récamier (1708-1751), notaire royal à Rochefort de 1735 à 1751 et châtelain de la terre de Chanaz, et de Bonaventure Grossy. Juge châtelain de Rochefort, notaire à Rochefort de 1769 à 1793, délégué de Cressin aux États du Bugey en 1789, élu administrateur du district de Belley en mai 1790. Il est mort à Parissieu, hameau de Cressin-Rochefort, le 12 février 1803, d’une hydropisie de poitrine.
Récamier Joseph. Agent municipal. Né à Peyrieu le 14 avril 1727, fils d’Anthelme Récamier (1703-1737), fermier du domaine l’Isle des Chartreux de Pierre-Châtel, et d’Adriane Guerra La Tour (1703-1774). Bourgeois au hameau de Bovinel, agent municipal* *de Peyrieu élu en l’an IV, jusqu’à sa mort au hameau de Bovinel le 28 nivôse an VI (17 janvier 1798), à l’âge de 71 ans.
Récamier Joseph. Agent municipal de Conzieu élu en l’an VII.
Récamier Joseph. Maire de Peyrieu nommé en 1834, remplacé en 1838.
Récamier Jules (Jules Antoine). Maire. Né à Cressin-Rochefort le 13 novembre 1826, fils de Laurent Récamier (1780-1845, voir notice) et de Laurette Labatie (1745-1848). Avocat inscrit au barreau de Belley le 22 mai 1854, maire de Cressin-Rochefort élu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, jusqu’à son décès à Belley, rue Neuve, le 23 janvier 1884.
Récamier Laurent. Maire. Né en 1780, fils d’Anthelme Récamier (voir notice) et de Marie Antoinette Récamier (1754-1823). Négociant à Lyon et à Naples, maire de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 mars 1824, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 4 juin 1825, et nommé de 1831 à sa mort à Cressin-Rochefort le 10 avril 1845. Il a épousé Marie Françoise Labatie, fille de Pierre Marie Labatie (voir notice), maire de Talissieu.
Récamier Laurent. Maire. Né à Belley le 22 décembre 1861, fils de Jules Antoine Récamier (voir notice) et d’Amélie Charcot (1832-1919). Avocat à Lyon, maire de Cressin-Rochefort élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, jusqu’en 1908. Il est mort à Cressin le 4 janvier 1951. Il avait fondé en 1903 la Mutuelle Incendie de Cressin-Rochefort qui devint la* Mutuelle Incendie du Sud-Est*. C’est le père de la peintre Yvonne Récamier (1888-1949).
Récamier Paul. Maire. Né à Belley le 20 janvier 1827, fils d’Étienne Marin Récamier (voir notice), et d’Élisabeth Poly Brillat des Terreaux (1797-1877). Maire de Cressin-Rochefort élu en mai 1888, remplacé en mai 1892. Il est mort à Belley en 1899.
Recordon. Maire de Divonne démissionnaire en mai 1792. Un Jean Recordon est officier public en l’an III.
Recordon François Joseph Marie. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax de 1833 à 1835. Il est nommé ou renommé adjoint d’Oyonnax par arrêté du 15 décembre 1831.
Recordon Louis Charles. Conseiller d’arrondissement. Né le 29 septembre 1913, cultivateur à Divonne, conseiller de l’arrondissement de Gex élu le 14 décembre 1919. Il est battu le 26 juillet 1925 par Eugène Clément.
Reffay Élie (Frédéric Élie Reffet). Maire. Né aux Neyrolles le 2 février 1848, fils de Félix Reffay, voiturier, et de Marie Josephte Grobel. Cultivateur, adjoint des Neyrolles élu en 1892, remplacé le 25 février 1894, réélu le 20 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (républicain), maire le 7 février 1907, remplacé en 1908. Il est mort en octobre 1915 à l’âge de 67 ans.
Reffay Jules Stanislas. Maire. Né à Thoirette le 5 novembre 1876, fils de Victor Émile Emmanuel Reffay, né à Corveissiat en 1849, décédé à Nurieux le 31 décembre 1928, minotier, et d’Élisée Noémie Bomboy. Roulier, puis fondateur des Moulins de Nurieux, élu maire de Mornay le 17 mai 1908 (radical-socialiste), réélu le 19 mai 1912 (radical), jusqu’à sa mort dans un accident d’automobile à Éloise, en Haute-Savoie, le 6 juin 1914.
Regard André. Maire. Né en 1908, fils de Paul Regard, scieur, et de Léonie Benoit-Barret. Maire de Mijoux élu en mars 1959, réélu en 1965 (MRP).
Regard Benoit. Agent municipal de Cessy en l’an V, remplacé la même année..
Regard Delphin. Maire. Né à Lajoux, Jura, en 1853. Maréchal-ferrant, maire de Mijoux élu en mai 1912.
Regard Jérôme. Agent municipal de Cessy en l’an VI, remplacé en 1800.
Regard Joseph. Maire. Adjoint de Cessy nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, nommé maire en septembre 1830, remplacé en 1831.
Regard Joseph Marie (Rigard). Maire de Vesenex nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 2 juin 1821.
Regard Louis. Maire de Grilly élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Regembal Antoine (Regembal-Julien). Parlementaire. Né à Bourg le 7 octobre 1795, tailleur de pierres, sculpteur. D’une grande éloquence, adversaire farouche de Louis-Philippe, membre de la commission administrative provisoire de cinq membres constituée par la population de Bourg en février 1848 pour remplacer le préfet Besson chassé de la préfecture, il est élu représentant du peuple dans l’Ain le 23 avril, 2e sur 9 avec 69682 voix. Voici ce qu’en dit un critique: « Regembal.- Élu dans l’Ain par 69000 suffrages. (rue Jacob, 5) Ce représentant est un ouvrier tailleur de pierres, assez intelligent, comme esprit, et assez sage, comme caractère, pour apporter quelques larges et solides assises à l’édifice important de la constitution nouvelle et du nouvel ordre social ». Il vote pour l’exil de la famille d’Orléans, contre les poursuites contre Louis Blanc, contre l’abolition de la peine de mort, contre l’impôt progressif, contre l’interdiction des clubs et contre les crédits à l’expédition de Rome. Candidat aux législatives du 13 mai 1849, il obtient le 21e score pour 8 élus et meurt à Bourg le 15 février 1853. Sa mort a été l’instant d’une intense émotion dans l’Ain (voir l’article nécrologique de Frédéric Dufour dans le Courrier de l’Ain du 17 février 1853).
BIBLIOGRAPHIE : Profils critiques et biographiques des représentants du peuple par un vétéran de la presse, Garnier Frères, 1848. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.
Regnaud de Parcieux Alphonse François Bonne, marquis de (Reynaud de Parcieux). Maire de Parcieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Régnier Benoit. Maire. Né à Bourg le 8 décembre 1731, fils de Claude Regnier, maître-sculpteur et architecte à Lyon, et de Marie Christine Tanvol. Commissaire à terrier, nommé par arrêté du directoire du département 28 juin 1791 commissaire chargé de recevoir les inscriptions des volontaires pour la garde nationale. Président de la société populaire de Bourg le 15 mars 1793. Maire de Bourg élu le 9 septembre 1792, maintenu par le vote des sections fédéralistes le 7 juillet 1793 par 265 voix sur 283 votants, jusqu’à la réorganisation de la municipalité par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Le même arrêté le nomme commissaire national près le tribunal du district de Bourg. Il procède au récolement et à l’inventaire des tableaux, dessins, gravures, plans et cartes destinés à entrer à la bibliothèque du district de Bourg. Il décède à Bourg le 27 janvier 1795.
Régnier Claude. Maire. Né le 11 septembre 1938, maire* *de Sainte-Olive né en mars 2008.
Régnier Jacques. Maire, parlementaire. Né à Feurs le 26 mai 1753, domicilié à Jassans et avocat à Trévoux, procureur-syndic du district de Trévoux élu en mai 1790, élu député de l’Ain à l’Assemblée législative le 30 août 1791 jusqu’au 20 septembre 1792, le 2e sur 6, par 305 voix sur 345 votants. Il fait voter la loi du 9 septembre 1792, qui licencie le 101e régiment d’infanterie, cantonné à Trévoux et à Saint-Trivier-sur-Moignans, et qui s’était mutiné. Maire de Riottier élu le 25 décembre 1792. À la fusion de Jassans et de Riottier, le 20 frimaire an II (10 décembre 1793), il est élu procureur de la nouvelle commune. Désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795). Agent municipal de Jassans élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an VI. Juge au tribunal criminel du Rhône le 19 germinal an VIII (9 avril 1800). Il est mort à Lyon le 5 mars 1803.
Regnière Jean-Pierre. Président de la communauté de communes, élu en 2001, du district du Colombier regroupant Béon, Ceyzérieu, Lavours et Culoz.
Reguillet Paul Marc. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé en 1836, remplacé en 1837.
Réignier François. Maire de Villeneuve nommé de mars 1811 à juillet 1815.
Rejaunier-Coindre Pierre Marie. Maire. Né à Lay dans la Loire, fils de Charles Marie Réjaunier. Maire de Saint-Vulbas nommé en 1846, élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, décédé à Saint-Vulbas le 1er janvier 1853, à l’âge de 73 ans, et remplacé le 26 janvier 1853.
Relachon Joseph. Maire de Frans en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé le 10 février 1874. Devenu maire de Villefranche en 1881, il écrit le 22 mai aux curés de sa paroisse pour leur interdire toutes manifestations et processions sur la voie publique. Le Journal de l’Ain, dans son édition du 25 mai 1881, lui rappelle que, lorsqu’il avait été maire de Frans, il avait souhaité la bienvenue à l’évêque, venu donner la confirmation, et que ses filles sont au pensionnat des religieuses de Saint-Charles. Il fut effectivement maire de Frans en octobre 1870, jusqu’en 1874.
Relachon Jean-Claude. Maire de Frans élu en mars 1959.
Rémond Antoine. Maire. Médecin, maire de Villereversure en novembre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (divers gauche).
Rémond Isaac. Maire. Propriétaire, maire de Marlieux nommé en 1864, renouvelé en 1865, remplacé en 1870 ou 1871. Il restaure le château de cette localité vers 1900.
Renard Camille. Maire. Président du comité local de libération de Loyettes nommé par arrêté du 27 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, remplacé en 1947.
Renardat Jean-Claude dit Renardat Cambade. Maire. Né à Mérignat le 8 février 1822, fils de Benoit Renardat, cultivateur, et de Jeanne Marie Pition. Cultivateur, maire de Mérignat élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en août 1883.
Renardat-Fache Alain.* Maire*. Né le 10 août 1951, viticulteur, 1er adjoint de Mérignat élu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG).
Renardat-Fache Félix (Félix Henri). Maire. Né à Mérignat le 4 février 1870, fils de Joachim Casimir Renardat-Fache et de Justine Berthet. Propriétaire cultivateur, maire de Mérignat élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892 (républicain, progressiste), remplacé en 1896.
Renardat-Fache Jules (Jules Jean Claude).* Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général*. Né à Mérignat le 22 septembre 1872, fils de Joseph Marie Renardat-Fache, cultivateur, et de Marie Anne Mathieu. Cultivateur, maire de Mérignat élu le 19 mai 1912 (radical), réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 7 février 1926, en remplacement de Jules Barlet décédé. Conseiller général du canton de 1928 à 1935.
Renardat-Fache Paul. Maire. Né le 2 juillet 1902, fils de Jules Renardat-Fache (voir notice). Adjoint de Mérignat en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953.
Renaud Albert (Frédérique Albert). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 25 avril 1840, fils de Joseph Renaud, boulanger, et de Marie Claudine Gange. Buraliste à Bourg, maire de Saint-Étienne-du-Bois élu en cours de mandat en 1888, à la démission de Prosper Perdrix élu en mai, et réélu en mai 1892, démissionnaire en 1894, réélu la même année, puis en mai 1896, remplacé en 1897. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu sans concurrent par le canton de Treffort le 28 juillet 1895, réélu le 21 juillet 1901, démissionnaire le 12 décembre 1902
Renaud André. Maire de Châtillon-de-Michaille élu en mars 1959, remplacé en septembre 1962.
Renaud Claude Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 23 mai 1849, cultivateur, maire de Marlieux élu en 1887, réélu en mai 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Villars le 31 juillet 1898, réélu le 31 juillet 1904. Conseiller général du canton de Villars-les-Dombes élu en 1905, en remplacement de Pierre Cote décédé, jusqu’en 1913.
Renaud Guillaume. Agent municipal de Douvres élu en l’an IV, remplacé quelques mois en l’an VI, toujours en fonction en l’an VII. Un Renaud (père) est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Renaud Guy. Maire. Né le 8 décembre 1949, professeur, maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mars 2001 (DVG).
Renaud Henri. Maire de Manziat élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (MRP) et mai 1953 (MRP), décédé au début de 1959.
Renaud Jacques. Maire. Né le 9 mars 1831, chaudronnier, maire de Saint-Laurent élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Renaud Pierre Marie. Agent municipal de Pont-de-Vaux élu en germinal an V, remplacé en l’an VI.
Renault Léon Eugène. Conseiller de préfecture. Né le 5 janvier 1865, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 12 septembre 1894, puis de la Haute-Savoie le 24 janvier 1896, il devient sous-préfet de Gaillac, Gien et Thonon.
Rendu. Administrateur du département cité le 25 juillet 1792 démissionnaire le 1er juillet 1793, pour devenir juge. Un Claude Antoine Rendu, châtelain de Ballon, notaire à Léaz en 1776, puis à Lancrans en l’an III jusqu’en 1824, est nommé par Albitte juge-suppléant au tribunal du district de Gex le 19 germinal an II (8 avril 1794). Un Gaspard Rendu, horloger à Thoiry, est nommé membre du comité révolutionnaire de Gex par arrêté de Tellier et Richaud du 27 nivôse an III (25 janvier 1795). Un Rendu, président du comité de surveillance de Châtillon-de-Michaille, est cité le 6 germinal an IV (26 mars 1796).
Rendu Antoine. Maire de Léaz nommé en l’an XIII, démissionnaire pour « son grand âge et ses infirmités », remplacé par son fils Claude Louis François par arrêté du préfet Dumartroy du 27 décembre 1815.
Rendu Charles. Maire de Lancrans élu en mai 1935, révoqué sous Vichy par arrêté ministériel du 26 février 1941.
Rendu Claude Louis François (Louis Claude). Maire. Médecin, maire de Léaz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 décembre 1815 en remplacement de son père. Reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 avril 1817.
Rendu Joseph. Maire. Adjoint de Lancrans élu en mai 1900, réélu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.
Rendu Marius (Marius Joseph). Maire. Né à Léaz le 30 décembre 1873, fils de Louis Joseph Rendu et d’Adélaïde Pillet. Maire de Léaz élu en mai 1912. Il est mort à Léaz le 23 avril 1852.
Rendu René. Maire de Coupy élu en mars 1959, jusqu’à l’intégration de cette commune dans Bellegarde en 1965. Candidat (sans étiquette) au premier tour des cantonales du 20 avril 1958.
Rendu-le-Roi François (Rendu-le-Roy). Maire. Né à Seyssel, Haute-Savoie, le 3 avril 1764, fils de François Rendu et de Marie Bouzoud. Maire de Surjoux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Surjoux le 2 novembre 1837, à l’âge de 74 ans.
Renoud Célestin. Maire de Saint-Just élu en mai 1925 (conservateur, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935. Il a été tué par un obus dans la cour de sa ferme le 3 septembre 1944 lors des combats pour la libération de Bourg.
Renoud Daniel. Maire. Né le 17 juillet 1929, artisan, premier adjoint de Dompierre-sur-Veyle en mars 1983, maire (UDF) en mars 1989, réélu en juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001.
Renoud Eugène. Maire. Né le 22 novembre 1900, conseiller municipal de Saint-Just élu le 29 avril 1945, maire le 3 novembre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (RGR), mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’au 28 mars 1971.
Renoud Georges. Maire. Né à Massieux, fils de Benoit Renoud et de Pierrette Debouttière. Maire* *de Massieux nommé en 1812. Il signe les actes jusqu’en 1817. Sa fille, Jeanne Françoise Renoud (1812-1871) a épousé François Debouttière (voir notice). Il est mort à Massieux le 14 janvier 1849 à l’âge de 73 ans.
Renoud Jean-Baptiste. Maire. Adjoint d’Attignat en 1830, maire nommé de 1835 à 1847 et élu de 1849 à 1852. Les annuaires le portent maire en 1837 et non pas en 1835.
Renoud Michel. Maire. Né le 11 octobre 1934, maire de Saint-Just en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (DVG), jusqu’en mars 1983.
Renoud-Camus Claude Pierre. Maire de Boz nommé le 27 février 1853, puis le 10 juin 1855, remplacé en 1858.
Renoud-Camus Étienne. Maire de Boz nommé le 30 avril 1848, remplacé le 3 septembre.
Renoud-Camus Étienne.* Maire*. Désigné pour remplir les fonctions de maire de Boz le 27 décembre 1944, élu maire le 10 décembre 1919, remplacé en 1924.
Renoud-Camus Pierre. Agent municipal. Fils d’Etienne Renoud-Camus. Agent municipal de Boz en l’an VII et en l’an VIII.
Renoud-Camus Pierre. Maire. Fils d’Antoine Renoud-Camus. Maire de Boz nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804). Nommé à nouveau en 1808, remplacé avant juillet 1815.
Renoud-Camus Pierre. Maire. Fils de Jean. Nommé maire entre mai et juillet 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815.
Renoud-Grappin Armand. Maire. Commerçant, maire de Béreyziat élu en novembre 1947 et réélu en mai 1953 (SFIO). Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Montrevel du 7 octobre 1951.
Renoud-Grappin Claude Joseph. Maire. Né à Dommartin le 27 mars 189?, conseiller municipal de Bâgé-la-Ville élu en 1935, puis adjoint remplaçant sous l’Occupation le maire décédé. Président du comité local de libération de Bâgé-la-Ville nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1959. Candidat aux cantonales de 1961 (Action laïque) dans le canton de Bâgé.
Renoud-Martin Alphonse. Maire de Reyssouze élu le 10 décembre 1919 (progressiste), réélu le 3 mai 1925 (progressiste, puis républicain de gauche) et le 19 mai 1929 (républicain de gauche), décédé le 12 janvier 1933.
Repiquet Dominique. Maire. Né le 6 mai 1949, vétérinaire, inspecteur général de santé publique, conseiller municipal* *de Bâgé-la-Ville en 1995, maire élu en mars 2008.
Réty Benoit (Rétys). Maire de Saint-André-de-Bâgé nommé en 1808, remplacé en janvier 1814.
Réty François. Maire. Né le 4 juin 1848, maire de Bâgé-la-Ville élu le 19 octobre 1910, réélu le 19 mai 1912, remplacé en 1919.
Réty Jean. Maire de Replonges nommé en 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé par arrêté du 21 juin 1876.
Réty Jean-Baptiste. Conseiller d’arrondissement. Né en 1797, géomètre à Replonges, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel en 1852, remplacé en 1861.
Réty Jean-Baptiste. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Saint-Didier-d’Aussiat de 1829 à 1850, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé en 1854. Probablement le même que le précédent.
Réty Michel. Maire. Né à Bâgé-la-Ville, fils de Benoit Réty (voir notice) et de Françoise Chapuis. Maire de Saint-André-de-Bâgé nommé en 1826, jusqu’à sa mort à Saint-André-de-Bâgé le 13 mai 1850, à l’âge de 66 ans.
Reuter Bernard. Maire. Né le 18 juillet 1946, directeur commercial, maire de Ceyzérieu élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Candidat (DVD) au premier tour des élections cantonales de Virieu-le-Grand du 21 mars 2004, il obtient 12,39 % des voix.
Reuther François. Maire de Saint-Didier-de-Formans élu en 1952, réélu en mai 1953 (républicain national) jusqu’en 1959.
Reuther Louis. Maire de Misérieux élu en mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (REI) et remplacé en juin 1975.
Revel André. Maire de Châtenay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1834.
Revel Charles. Agent municipal de Châtenay en l’an IV, remplacé en l’an V.
Revel François. Maire. Député de Thol pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Thol nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), jusqu’au rattachement de la commune à Pont-d’Ain par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Revel Hugues. Maire. Né à Châtenay, fils de Pierre Revel et de Benoite Alamercery. Maire de Versailleux nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Bourg le 28 novembre 1834, à l’âge de 48 ans.
Revel Jean Baptiste. Maire. Agent national d’Ameyzieu cité en l’an III, maire d’Ameyzieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1803.
Revel Jean Baptiste Geneviève. Homme de loi à Bourg, élu administrateur du directoire du district de Bourg en 1792, nommé membre du directoire du district par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Accusateur public du tribunal criminel nommé par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Magistrat de sûreté sous l’Empire.
Revel Jean Benoit. Maire de Châtenay cité en l’an III et IV, remplacé, puis agent municipal en l’an VI.
Revel Jean Pierre. Maire. Né vers 1737, fils de Jean Louis Revel et de Claudine Darme. Maire de Dompierre-sur-Veyle cité dès thermidor an II, nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 12 frimaire (2 décembre), remplacé en l’an IV.
Revel Marius. Maire, conseiller général. Artisan, président du comité local de libération de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO), mars 1965 (SFIO) et mars 1971 (socialiste), remplacé en 1977. Conseiller général du canton de Chalamont élu au deuxième tour le 30 juin 1957, à la mot de Maxime Janériat, avec 735 voix contre 379 à Letoublon (indépendant), notaire à Chalamont. Réélu (SFIO) au premier tour le 20 avril 1958, en 1964 jusqu’en 1970. Candidat (SFIO) aux sénatoriales du 23 septembre 1962.
Revel Pierre. Agent municipal de Romanèche-la-Montagne élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Revel Pierre. Maire. Adjoint de Dompierre-sur-Veyle nommé maire en juin ou juillet 1969, à la mort de Claude Mathieu Jolivet, et remplacé en novembre 1870.
Revel Prosper. Maire de Romanèche élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Revel Victor. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller de préfecture, secrétaire général de l’Ain. Né à Coligny le 20 décembre 1818, fils de Denis Joseph Revel, propriétaire, et de Marie Josephte Pirat. Notaire à Coligny, ses minutes recouvrent les années 1847 à 1862. Maire de Coligny nommé par arrêté du 20 août 1852, remplacé le 28 février 1854. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Coligny en 1852, réélu en 1854 par 1043 voix contre 427 au docteur Gromier. Il est encore en fonction en 1857. Nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 2 décembre 1870, secrétaire général de l’Ain le 22 janvier 1871 et remplacé le 16 octobre 1873. Il est mort à Coligny le 18 février 1875.
Revel Victor. Maire (républicain de gauche) de Servas élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935 jusqu’à sa mort en 1942.
Reverchon Amédée Philibert.* Maire. *Né à Saint-Claude, Jura, fils de François Ludger Reverchon (voir notice) et de Clémentine Trouilloux. Notaire à Saint-Didier-d’Aussiat de 1850 à 1858, maire de Mézériat nommé en août 1865, décédé à Mézériat le 17 août 1867, à l’âge de 45 ans, et remplacé par arrêté du 19 septembre 1867.
Reverchon Edmond. Maire. Président du comité local de libération de Chevry nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé le 16 décembre.
Reverchon François Ludger.* Maire*. Né à Mâcon le 7 mars 1792, fils de François Reverchon, architecte à Saint-Claude, et de Marie Claudine Philiberte Bugnot (1765-1842). Au lendemain du coup d’État du 2 décembre 1851, le conseil municipal de Pont-de-Veyle est dissous. Le 14 janvier 1852, le préfet le remplace par une commission de 11 membres présidée par Reverchon. Il est reconduit maire par arrêté du 20 juillet 1852. Aux élections municipales des 26 septembre et 30 octobre, deux membres seulement de cette commission sont réélus. En 1853, Reverchon demande à son conseil de voter une adresse de félicitations à l’Empereur pour son mariage. Le conseil répond que c’est hors de ses attributions. Reverchon, renouvelé en août 1860, décède à Pont-de-Veyle le 19 octobre 1864 et il est remplacé par décret impérial du 10 novembre 1864.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois.
Reverchon François. Maire. Adjoint de Cessy élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste).
Reverchon Jacques. Parlementaire. Né à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or le 21 février 1750, négociant en vins à Vergisson en Saône-et-Loire, élu député de ce département le 31 août 1791, réélu membre de la Convention le 6 septembre 1792, il intègre la Montagne, vote la mort du roi, préside le club des Jacobins et fait partie du comité de sûreté générale. Envoyé en mission avec Legot, à la demande de Gauthier des Orcières, dans les départements de l’Ain, de Saône-et-Loire, du Rhône, de l’Isère, de la Savoie et de la Loire en décembre 1795, il allie la fermeté et la modération, mais, véritable jacobin, se trouve en conflit avec les administrateurs du département qui sont royalistes ou républicains modérés. Élu au Conseil des Cinq-Cents par la Convention, le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), il est réélu le 23 germinal an VI (12 avril 1798) puis au Conseil des Anciens le 25 germinal an VII (14 avril 1799). Opposé au coup d’État du 18 brumaire, il se retire à Vergisson et reprend son commerce de vins. Victime de la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il s’exile en Suisse à Morge, puis à Nyon où il meurt le 30 juillet 1828.
BIBLIOGRAPHIE :* Dictionnaire des parlementaires*.
Reverchon Paul. Maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé par arrêté du 16 juin 1857, reconduit en août 1860 et en 1865, remplacé en 1870. Chevalier de la Légion d’honneur.
Reverdy André. Maire. Né le 9 juin 1840, cultivateur, maire d’Argis nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé le 4 février 1875, élu en 1880, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’en 1888.
Reverdy Anthelme. Maire d’Argis élu en 1790, remplacé en 1791, nommé en 1794, remplacé en 1795. Agent municipal cité le 20 thermidor an VI (17 août 1798).
Reverdy Anthelme Joseph. Maire. Adjoint d’Argis nommé maire par arrêté du préfet Bossi du 7 août 1806, jusqu’en 1816.
Reverdy Anthelme. Maire. Meunier à Vallouze, maire de Bénonces nommé par arrêté du 22 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1833, renommé en 1836, remplacé en 1838.
Reverdy Claude-Joseph. Agent municipal. Né à Vaux-en-Bugey le 4 septembre 1751, fils de François Reverdy et d’Anne Peillod. Agent municipal de Vaux-en-Bugey élu en 1796 et 1797.
Reverdy Gérard. Maire, conseiller général. Né le 28 avril 1925, entrepreneur, maire de Jujurieux en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983 et en mars 1989 (UDF-PR) jusqu’en 1995. Conseiller général (UDF) du canton de Poncin élu le 25 septembre 1979 au deuxième tour avec 54,46 % des voix contre Philippe Petitbon (PS), maire de Saint-Jean-le-Vieux. Réélu le 17 mars 1985 au premier tour avec 55,15 % des voix et le 29 mars 1992 au deuxième tour avec 57,81 %. Il ne se représente pas en 1998.
Reverdy Henri. Maire. Né le 20 juillet 1920, professeur, maire de Tenay en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 jusqu’en mars 1989. Candidat (sans étiquette) aux cantonales de 1976, il réunit 8,30 % des voix au premier tour.
Reverdy Jean. Maire d’Argis pendant quelques mois en 1974.
Reverdy Joseph. Maire d’Argis nommé de 1832 à 1837.
Reverdy Joseph Anthelme. Maire de Saint-Rambert élu en novembre 1791, cité le 6 juin 1792.
Reverdy Maurice. Maire d’Argis nommé le 27 juillet 1859, remplacé en 1869.
Reverdy Paul. Président du comité local de libération de l’Abergement-Clémenciat nommé par arrêté du 30 décembre 1944, nommé maire jusqu’au 22 février 1945.
Revillet Jean Baptiste. Maire. Né le 19 novembre 1825, marchand épicier, maire de Dompierre nommé par arrêté du 27 mai 1876, élu le 12 octobre, adjoint le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881, remplacé en cours de mandat, maire en mai 1888, réélu en mai 1892.
Révillon Antoine dit Tony. Parlementaire. Il est autant un homme de lettres qu’un homme politique. Né le 29 décembre 1832 à Saint-Laurent-lès-Mâcon, élève à Mâcon, étudiant à Lyon, clerc de notaire quelque temps, il se rend à Paris où il devient journaliste patronné par le poète dramatique François Ponsard et Lamartine, ami de son père. Il débute en 1857 dans la Gazette de Paris, puis écrit dans Le Petit Journal du mois, Le Figaro, Le Nain jaune, Le Gaulois, Le Charivari, Les Nouvelles, L’Événement et* La Petite presse* (1866), sous différents pseudonymes: Maurice Simon, Nicolas Gentil, Clément de Chaintré, etc. Il fait paraître plusieurs romans et nouvelles: Le Monde des eaux en 1860, Les Bacheliers en 1861, qui est une étude, La Belle jeunesse de François Lapalud en 1866, son roman le plus important dans lequel il revit son enfance sur les bords de la Saône, Le Bon Monsieur Jouvencel et Les voyages de Nicolas Fanton la même année, Le Faubourg Saint-Germain en 1867, Le Faubourg Saint-Antoine en 1870, Les Convoitises et Le Drapeau noir en 1878, inspiré du soulèvement des canuts lyonnais, et L’exilé en 1875. Enfin, il est l’auteur de nombreuses notices sur des personnalités de l’Ain dans le Dictionnaire de biographie française dirigé par Prévost et Roman d’Amat. Fervent républicain, ami de Clemenceau, il collabore au* Radical *et se bat pour la séparation de l’Église et de l’État et le droit de grève. En janvier 1881, représentant de cette extrême gauche, il entre au conseil municipal de Paris, est candidat radical intransigeant dans la Seine contre Gambetta aux élections législatives des 21 août et 4 septembre. Au premier tour, celui-ci qui n’a pas obtenu la majorité absolue se retire. Révillon est élu au deuxième tour et siège à l’extrême gauche, intervient pour les ouvriers sans travail, combat les ministères Gambetta et Ferry, vote pour l’élection des juges et contre l’expédition du Tonkin. Réélu en 1885, il combat les ministères Rouvier et Tirard, soutient celui de Floquet, rejoint la majorité pour combattre le boulangisme et vote contre le scrutin d’arrondissement. Réélu le 22 septembre 1889, il se préoccupe du sort des animaux malades, des courses de chevaux et intervient avec vigueur lors du débat sur l’amnistie des condamnés pour délits politiques et délits de presse. Il ne se représente pas en 1893, meurt à Paris le 11 février 1898. Sa statue érigée à Saint-Laurent sur une place qui porte son nom, inaugurée le 14 avril 1929, a été sculptée par Jacques Perraud.
BIBLIOGRAPHIE : Vapereau, Dict. des contemporains. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français.
Révillon Marie Michel*** *dit Tony-Révillon**. Parlementaire, ministre. Né à Paris le 24 avril 1891, fils de Tony Révillon (voir notice), élève du lycée Henri IV, de l’École alsacienne, étudiant en droit à Paris, avocat à la cour d’appel de Paris, directeur fondateur de La République de l’Ain (1930-1936), après un échec aux législatives de 1928, élu député radical de l’Ain aux élections des 1er et 8 mai 1932 en battant le sortant Pierre Jules Joseph de Monicault par 8662 voix sur 16099 votants. Il démissionne après son élection au Sénat le 17 novembre 1935 remplaçant Adolphe Messimy décédé le 1er septembre. Réélu dans cette assemblée le 23 octobre 1938, il prête un grand intérêt aux questions internationales et devient secrétaire du Sénat le 24 mai 1939. En 1940, partisan de la poursuite du combat en Afrique du Nord, il embarque, seul membre du Sénat, sur le Massilia avec Mendès-France, Zay, Mandel, Delbos, Vienod, Weltzer, Campinchi et Jean Giraudoux. Il se trouve en résidence surveillée à Alger, lors du vote de la loi du 10 juillet 1940, donnant tous pouvoirs au maréchal Pétain. Résistant dans la région de Marseille sous l’Occupation, juré comme membre de la Haute Cour de Justice lors du procès de Philippe Pétain, membre des deux Assemblées constituantes en 1945-46 (élu comme tête de liste radical-socialiste les 21 octobre 1945 et 2 juin 1946), député à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951, il est réélu de 1951 à 1955 et en 1956 jusqu’à son décès. Président du groupe radical de l’Assemblée le 30 novembre 1955. Ministre de l’éducation nationale du 5 au 11 septembre 1948 dans le deuxième cabinet Schuman, secrétaire d’État auprès de Pierre Pflimlin ministre de la France d’Outre-mer du 11 septembre 1948 au 28 octobre 1949 dans le premier cabinet Queuille, secrétaire d’État aux Affaires économiques du 14 mars 1952 au 8 janvier 1953 dans le cabinet Pinay, il a « inventé » le système d’échelle mobile des salaires. Il est mort à son domicile parisien, 15 place Malesherbes, le 21 janvier 1957. Il a écrit un ouvrage sur Camille Pelletan en 1930, L’apôtre républicain, et Mes carnets publiés en 1945 chez Odette Lieutier, qui est une relation des événements de juin à octobre 1945.
BIBLIOGRAPHIE : B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux Archives de l’Ain. – Visages de l’Ain, n° 111, 1970, « A Belleville jadis: Tony Révillon et Jules Vallès », art. F. Gallet.
Revol Antoine. Membre du directoire du district de Trévoux nommé par Albitte le 6 ventôse an II (24 février 1794).
Revol Jean-Claude. Maire. Né à Mâcon le 21 juin 1731, fils d’Antoine Revol et de Catherine Garin. Commissaire à terriers à Laumusse en 1760, curial de la baronnie de Corsant le 31 mars 1769, il porte les cahiers de doléances de Saint-Jean-sur-Veyle à Bourg le 23 mars 1789. Élu maire de cette cité en 1790, il démissionne car il est élu en mai administrateur du district de Châtillon où il est réélu jusqu’en novembre 1792. Officier d’état civil et adjoint à l’agent municipal de Saint-Jean-sur-Veyle de brumaire an IV à l’an VII, il est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’en 1813. Il est mort à Saint-Jean-sur-Veyle le 21 janvier 1817.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Revol Jean-Marie. Maire de Buellas nommé le 19 mai 1815, remplacé quelques jours après le 31 mai, renommé d’avril à juin 1838.
Revol Serge. Maire. Né le 26 mai 1954, comptable, adjoint de Saint-Julien-sur-Veyle élu maire en mars 2008.
Revoux Honoré. Médecin à Lantenay, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790, membre du directoire.
Revoux Joseph Marie Antoine Barthélémy. Agent municipal, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lantenay le 22 janvier 1759, fils d’Honoré Revoux et de Claudine Monin. Conseiller au bailliage présidial de Bourg, administrateur du district de Nantua depuis le 9 thermidor, puis agent municipal de Nantua élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, juge au tribunal civil de l’arrondissement de Nantua, magistrat de sûreté sous l’Empire, substitut du procureur du roi sous la Restauration. Conseiller de l’arrondissement nommé de 1800 à 1806, conseiller général nommé le 3 mai 1807, en remplacement de Crochet sorti le 17 septembre 1806. Installé le 26, cité jusqu’en 1810 et de 1816 à 1829. Il a épousé en deuxièmes noces à Nantua en 1822, Sophie Pons, veuve de Jacques Victor Evrard (voir notice).
Rey Anthelme. Agent municipal de Montgriffon cité en l’an V.
Rey Anthelme (Ret). Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire, maire de Billiat élu en 1848, remplacé en 1852. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon-de-Michaille du 3 septembre 1848 à 1852.
Rey Benoît. Agent municipal de Misérieux élu en brumaire an IV (novembre 1795).
Rey Claude. Maire. Adjoint de Billiat nommé par arrêté du 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803), maire en 1813, remplacé, en 1815 pendant les Cent-Jours par Pierre François Rey, de nouveau cité le 22 septembre, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837.
Rey Étienne. Maire. Officier de santé, maire d’Attignat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808.
Rey Eugène Francisque. Maire. Né à Vongnes le 26 avril 1846, fils de Marin Rey et de Françoise Charvin. Propriétaire, maire de Vongnes élu en juin 1879, réélu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.
Rey François. Maire. Laboureur, député de Sathonay le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Sathonay élu le 19 novembre 1792, remplacé, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 12 mai 1806.
Rey Gaston. Maire, conseiller général. Né le 17 octobre 1908, fils de Jean Marie Rey et de Léontine Joséphine Bonnet du hameau de Samissieu. Cultivateur, conseiller municipal de Ceyzérieu élu mai 1945, maire le 26 octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959 jusqu’aux élections de mars 1965. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Virieu-le-Grand élu le 17 juillet 1960, à la mort de Francisque Terrier. Réélu au premier tour le 4 juin 1961 et au deuxième tour le 1er octobre 1967, il ne se représente pas en septembre 1973.
Rey Jaqui. Maire. Né le 30 avril 1939, militaire retraité, commerçant, 3e adjoint de Priay en mars 1983, 2e en 1986, 1er en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en 2001 (DVD). Président de la communauté de communes de Pont-d’Ain. Il donne sa démission acceptée par le préfet le 31 octobre 2006, à la suite de la construction de la déchetterie de la communauté de communes, sur le site du Blanchon à Pont-d’Ain. Il tente en vain, en mars 2008, de reprendre la mairie.
Rey Jean. Maire de Saint-Didier-de-Formans élu le 2 décembre 1792, jusqu’à l’an IV.
BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, St-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire.
Rey Jean. Maire. Né le 31 mai 1909, président du comité de libération de Romanèche-la-Montagne nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu le 18 mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain de gauche) jusqu’en mai 1953.
Rey Jean Baptiste. Agent municipal. Né à Neyron le 30 mai 1745, fille de François Rey (1722-1792) et de Pierrette Jacquet (1728-1762). Maître fondeur en cuivre à Lyon. Maire* *de Neyron élu en l’an VI, remplacé en thermidor an VI. Il est mort à Neyron le 22 mai 1814.
Rey Jean-Claude. Secrétaire général de l’Ain nommé le 15 septembre 1990, jusqu’au 28 août 1994. Né à Saou dans la Drôme le 13 janvier 1940, diplômé d’administration publique de l’IRA, attaché puis attaché principal de préfecture, directeur du préfet de l’Ardèche en 1980, du Maine-et-Loire en 1981, sous-préfet d’Ussel la même année, commissaire adjoint de la République à Vierzon en 1984, administrateur civil au ministère de l’Éducation nationale en 1987, puis secrétaire général de la préfecture de l’Ain en 1990.
Rey Joseph. Maire. Né le 1er novembre 1821, propriétaire, maire de Varambon nommé par arrêté du 19 janvier 1860, renouvelé le 26 août 1865, adjoint élu en mai 1871, remplacé en 1874, élu adjoint le 12 octobre 1876, maire le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.
Rey Joseph. Maire, conseiller général. Né le 23 août 1900, négociant, maire de Coupy élu en mai 1935, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (SFIO). Conseiller général (SFIO) du canton de Collonges élu le 23 septembre 1945 au premier tour, réélu au second tour le 14 octobre 1951, distancé (SFIO) au premier tour du renouvellement du 20 avril 1958.
Rey Joseph Émile. Maire. Notaire, maire de Billiat élu le 27 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (progressiste), le 17 mai 1908 (républicain) et 1912 (républicain de gauche), remplacé en 1921.
Rey Joseph Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 8 mars 1832, fils d’Anthelme Rey (voir notice) et de Françoise Dor. Propriétaire et négociant, puis notaire, adjoint de Billiat élu en mai 1871, maire élu en 1872 au décès de Charles Louis Bonifax. Nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892 (républicain), remplacé le 19 décembre 1892. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Châtillon-de-Michaille le 12 août 1883, en remplacement de Célestin Julliard décédé. Réélu le 23 juillet 1889 contre Caire. Remplacé en 1895.
Rey Justin Joseph. Maire. Né à Ceyzérieu le 30 janvier 1876, fils d’Anthelme Rey, marchand, et de Marie Juillet, du hameau de Samissieu. Ancien chef de district du PLM, délégué dans les fonctions de maire de Culoz par décision du préfet Thoumas du 30 septembre 1942 qui dissout l’ancienne municipalité et crée une délégation spéciale. Il est remplacé le 11 octobre 1944 lors de la création du CLL. Il est mort à Culoz le 16 février 1947.
Rey Louis. Maire. Adjoint de Saint-Laurent élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904, maire élu en 1907, réélu en mai 1908 et 1912, et en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925.
Rey Louis Ernest. Maire. Né à Talissieu le 24 août 1873, fils de Marius Rey (voir notice) et de Marie Antoinette Falquet. Cultivateur, adjoint de Talissieu élu en mai 1912, mobilisé, il exerce les fonctions de maire de janvier 1919 aux élections de décembre. Réélu adjoint à cette date, puis en mai 1925 et 1929. Il est mort à Belley le 28 janvier 1953.
Rey Luc.* Maire*. Né à Gélignieux le 29 septembre 1828, fils de Joseph Rey, tailleur d’habits, et de (?) Costaz. Cultivateur, adjoint de Murs-et-Géligneux élu en mai 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1888 et 1892, maire en mai 1896, remplacé en mai 1900.
Rey Marin. Maire. Né à Vongnes le 28 juillet 1879, fils de Jacques Rey et d’Anne Marcoz., cultivateur, adjoint de Vongnes nommé par arrêté du préfet Rogniat du 8 janvier 1824, maire de 1826 à 1831 et de 1844 à 1852. Il est encore élu au conseil municipal le 19 septembre 1852. Il est mort à Vongnes le 24 décembre 1856.
Rey Marius (Marius Anthelme). Maire. Né le 25 juillet 1834, élu au conseil municipal de Talissieu depuis 1874, maire de Talissieu élu en mai 1885, réélu en mai 1898 jusqu’en mai 1892.
Rey Pierre. Maire. Né en 1805, cultivateur, maire de Saint-Genis-sur-Menthon nommé en 1845, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 octobre 1862.
Rey Pierre François. Maire de Billiat de mai à septembre 1815, soit pendant les Cent-Jours.
Rey-Julliand Anthelme (Anthelme Martin). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Massignieu-de-Rives le 12 octobre 1858, fils d’Antoine Rey-Julliand, cultivateur à Charbonod, et de Joséphine Lyonnet. Cultivateur, maire de Massignieu-de-Rives élu en 1899, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919, réélu en mai 1925 (radical-socialiste). Conseiller d’arrondissement élu pour le canton de Belley sans concurrent le 27 septembre 1925, réélu sans concurrent le 14 octobre 1928 et le 7 octobre 1934 contre Maurizi. Démissionné d’office en 1940. Il est mort à Massignieu-de-Rives le 1er janvier 1953.
Reybier Albert. Maire. Né en 1902, fromager, négociant, maire de Saint-Germain-de-Joux élu en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (radical). Suppléant d’Auguste Billiémaz (radical-socialiste) aux sénatoriales du 26 avril 1959 et du 23 septembre 1962.
Reybier Alphonse. Maire de Giron élu en mai 1892 (réactionnaire, puis républicain conservateur), réélu en mai 1896 et le 20 mai 1900 (républicain), démissionnaire et remplacé le 31 janvier 1901.
Reybier Jean. Maire. Né le 9 juin 1926, directeur de société, maire de Saint-Germain-de-Joux élu en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI) et en mars 1983. Candidat aux cantonales de Bellegarde en septembre 1973 (sans étiquette).
Reybier Joanny (Joanny Daniel). Maire. Né à Giron le 29 septembre 1873, fils de François Émile Reybier, cultivateur, et de Marie Morel. Négociant, maire de Giron élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (progressiste), en décembre 1919 (progressiste) et en mai 1925 (progressiste, puis républicain de gauche), adjoint en mai 1929 (républicain de gauche), réélu maire en mai 1935, maintenu sous Vichy et à la Libération, nommé maire par arrêté du 17 février 1945, remplacé aux élections d’avril. Il est mort à Saint-Germain-de-Joux le 30 mai 1951.
Reybillet Jean-Baptiste.* Maire*. Né à Napt le 4 septembre 1820, fils de Jean Joseph Reybillet, cultivateur, et de Claudine Berchet. Cultivateur, adjoint de Napt nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865, 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu le 18 décembre 1892, remplacé le 6 janvier 1895. Il est mort à Napt le 10 novembre 1895.
Reybillet Jean François (il signe Reybilliet). Maire de Napt cité le 20 novembre 1792. Il est mort à Napt le 28 brumaire an XI (19 novembre 1802).
Reybillet Jules (Jules Cyprien). Maire. Né à Napt le 7 mai 1877, fils d’Alexandre Reybillet, cultivateur, et de Marie Joséphine Durand. Cultivateur, maire de Napt élu le 19 mai 1912 (républicain de gauche), réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925. Il est mort à Napt le 14 décembre 1953.
Reybillet Louis Joseph. Maire. Né à Napt le 4 avril 1845, fils de Jean Baptiste Reybillet (voir notice)* *et de Marie Judith Curtet. Maire de Napt élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain, progressiste), démissionnaire et remplacé le 18 décembre 1892.
Reybillet Toussaint. Maire. Né à Napt le 1er novembre 1768, fils de Jean François Reybillet (voir notice) et de Clauda Marie Durand. Maire de Napt nommé par arrêté du préfet Rogniat du 7 mars 1823, remplacé en 1837.
Reybillet Valentin. Maire. Né à Napt le 23 avril 1756, fils de Jean Baptiste Reybillet et de Marguerite Berchet. Adjoint de Napt nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Napt le 7 janvier 1823, à l’âge de 67 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 7 mars 1823.
Reyboulet Henri. Maire. Instituteur, maire d’Izernore élu fin 1937, démissionnaire en mars 1941, décédé en mai 1944.
Reydellet Adolphe. Maire. Né vers 1858, fils d’Alphonse Reydellet et de Marie Mélanie Carrier. Maire de Matafelon élu en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925.
Reydellet Alphée (François Louis Gabriel Alphée). Maire. Né à Dortan le 5 brumaire an VIII, fils de Gaspard Reydellet-Bernard (voir notice) et de Marie Gabrièle Bernard. Maire de Dortan nommé le 18 mars 1857, renouvelé en août 1860, démissionnaire et remplacé par décret du 31 mars 1864. Candidat aux cantonales d’Oyonnax le 8 octobre 1871, il obtient 303 voix contre 316 à Louis Archambault de Douglas et 1082 à Louis Dupuy, maire d’Oyonnax, qui est élu.
Reydellet Amand. Maître de poste à Nantua, administrateur du district élu en mai 1790, membre du directoire. Nommé par Albitte officier municipal de Nantua le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Nommé 2e adjoint de Nantua en 1800, puis 1er adjoint, à la mort de Jean Joseph Guinet, par arrêté du préfet Bossi du 29 juillet 1806.
Reydellet Amand (Claude Amand). Maire. Né au Grand Abergement le 13 juillet 1766, fils de « l’impie », selon l’expression de Bellod, Joseph Reydellet (1731-1800), chirurgien, et de Charlotte Favre-Mercuret. Officier de santé, reçu maître en chirurgie à Belley le 8 septembre 1790, maire du Grand-Abergement élu le 2 décembre 1792, nommé par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
BIBLIOGRAPHIE : A. Abbiateci, La plume et le rabot, 1996.
Reydellet André. Maire. Né le 4 mars 1924, maire d’Aranc en mars 1965, réélu en mars 1971 et mars 1977 jusqu’en 1984.
Reydellet Antoine.* Maire* d’Izernore cité en février 1793, remplacé avant thermidor an II. Adjoint à l’agent municipal en l’an IV, agent municipal en l’an VII, remplacé la même année.
Reydellet Charles Marie Nicolas. Administrateur du département. Né à Bourg-en-Bresse le 3 août 1757, fils de Claude François Reydellet (voir notice) et de Marie Josèphe Armand. Avoué, procureur de la commune de Bourg, remplacé le 7 juillet 1793, et nommé administrateur du département par arrêté des représentants Dubois-Crancé et Gauthier du 7 août 1793, en remplacement de Morand nommé officier de police militaire dans l’armée des Alpes. Nommé membre du conseil d’administration du district de Bourg par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793), nommé agent national du district de Bourg de façon provisoire par Gouly le 17 nivôse an II (6 janvier 1794), pour remplacer Rollet-Marat décrété d’arrestation. Nommé administrateur du département par Albitte le 6 pluviôse an II (25 janvier 1794). Élu président du directoire pour un mois le 1er germinal an II (21 mars 1794), remplacé en fait le 21, car il est mis ce jour-là en état d’arrestation sur dénonciation du comité de surveillance de Bourg. Libéré par Boisset le 5 fructidor (22 août). Il est mort à Bourg le 2 décembre 1811.
Reydellet Claude. Maire. Né au Petit-Abergement le 15 juillet 1746, fils de Pierre Reydellet (1709-1757) et de Marie Figuet (1724-1780), installés à la ferme de La Tour Goiffon à Hotonnes. Juge de paix à Hotonnes élu en 1790, maire d’Hotonnes nommé en 1808, jusqu’à sa mort à Hotonnes le 1er août 1809.
Reydellet Claude-François. Né au Grand-Abergement le 28 juin 1722, fils de Claude Reydellet et de Laurence Niogret (1686-1727). Procureur au bailliage de Bourg. Président de l’administration municipale de la ville de Bourg de thermidor an VII (juillet-août 1799) à nivôse an VIII (novembre-décembre 1799). Il est mort à Bourg le 23 mars 1807.
Reydellet Claude-Joseph.* Maire*. Né à Hotonnes le 8 mai 1774, fils de Claude Reydellet (voir notice) et de Jeanne Carrier. Notaire au Grand-Abergement. Ses minutes sont conservées pour les années 1809 à 1856. Maire du Grand-Abergement nommé par arrêté du 21 février 1831, renouvelé en 1834, 1837, 1840, remplacé en juillet 1846. Il est mort au Grand-Abergement le 6 février 1857.
Reydellet François. Maire, administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Administrateur du département de l’Ain élu le 16 mai 1790 pour le district de Nantua. Maire de Dortan cité le 22 décembre 1792. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), maire nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1815. Conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé en 1800 et cité jusqu’en 1809.
Reydellet Gabriel (Joseph Gabriel). Maire. Né au Grand-Abergement le 5 janvier 1821, fils de Claude Joseph Reydellet (voir notice) et de Marie Josephte Reydellet (née en 1793). Maire du Grand-Abergement nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé par arrêté du 14 juin 1858, adjoint sur sa demande le 22 juin 1861, et, si c’est le même, élu le 4 mai 1884, remplacé en 1888. Candidat aux élections du conseil d’arrondissement de Nantua, pour le canton de Brénod, il est éliminé au premier tour le 4 décembre 1881.
Reydellet Gaspard dit Reydellet-Bernard. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Dortan le 26 décembre 1774, fils de Claude François Reydellet, négociant, et de Marie Françoise Passerat. Négociant, maire de Dortan nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mai 1823, nommé à nouveau en septembre 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé le 16 février 1757 à l’âge de 83 ans et remplacé le 18 mars 1857 par son fils Alphée Reydellet. Conseiller de l’arrondissement de Nantua de 1818 à 1833. Il avait épousé Gabrièle Bernard.
Reydellet Hector Amédée Amand. Conseiller d’arrondissement. Fils d’Amand Reydellet et d’Aimée Pommier. Élève de l’École polytechnique, ingénieur des Ponts et chaussées, il commande une compagnie de génie en 1814, puis fait partie des libéraux qui, sous la Restauration, défendent la Charte. Conseiller municipal de Nantua réélu en 1846, conseiller de l’arrondissement élu par ce canton en 1854 par 993 voix sur 1057 votants, cité jusqu’en 1861. Il est mort à Nantua le 17 novembre 1872 à l’âge de 85 ans.
Reydellet Henri Louis Alexis. Maire. Né à Montrevel le 17 mai 1867, fils de Gabriel Jean Alexis, horloger, et de Marie-Louise Razurel. Agent d’assurances, maire de cette cité élu le 17 mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu le 18 mai 1929 (URD), et le 18 mai 1935, remplacé pour raisons personnelles en 1941. Il est mort à Montrevel le 10 janvier 1952.
Reydellet Julien Élysée. Sous-préfet de Nantua, puis de Belley. Né à Nantua le 18 septembre 1794, fils d’Amand Reydellet et d’Aimée Pommier. Élève au lycée de Marseille et au lycée Napoléon à Paris, élève de l’École polytechnique, il participe avec sa promotion à la défense de Paris le 30 mars 1814 et il est blessé. Reçu docteur en médecine à Paris le 26 juillet 1819, il ouvre un cabinet à Nantua jusqu’en 1830. Sous-préfet de Nantua le 30 août 1830, puis de Rocroi le 2 novembre 1838, de Montbéliard en 1839, révoqué en 1848, et de Belley le 8 décembre 1849 jusqu’à sa retraite le 26 novembre 1853. Il meurt à Cornod dans le Jura le 1er septembre 1856. Il avait épousé une fille de Georges Albert (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Le personnel de l’administration territoriale 1800-1880. – Journal de Michel Collet.
Reydellet Laurence. Maire. Née le 23 mai 1948, fille de Louis Reydellet (voir notice). Fonctionnaire à l’éducation nationale à Divonne, puis à Nantua conseillère municipale du Grand-Abergement en mars 1983 et mars 1989 (DVD), maire le 19 mars 1994, réélue en juin 1995 (DVD) et en mars 2001 (DVD).
Reydellet Louis.* Maire* du Grand-Abergement élu le 6 avril 1952, réélu le 9 mai 1953, le 21 mars 1959 et le 27 mars 1965 (radical), décédé et remplacé le 5 novembre 1967. Directeur financier du Comité d’organisation des jeux olympiques de Grenoble 1968.
Reydellet Philibert-Jean. Maire, conseiller général. Né au Grand-Abergement le 15 juin 1823, fils de Claude Joseph Reydellet (voir notice) et de Marie Josephte Reydellet. Notaire, ses minutes sont conservées pour les années 1856 à 1873. Adjoint du Grand-Abergement nommé par arrêté préfectoral du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé le 21 mars 1866, élu adjoint le 8 octobre 1876, maire élu le 6 janvier 1878. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Brénod élu le 8 octobre 1871 avec 992 voix contre 112 à Jacques Maissiat. Réélu jusqu’à sa mort au Grand-Abergement le 29 mars 1878.
Reydellet Pierre. Agent national du district de Nantua, officier de santé à Dortan, nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794).
Reydellet Vincent. Maire. Né à Tossiat le 5 avril 1814 (acte du 14 avril), fils de Charles Reydellet, charpentier, et de Noémie Barbe. Boulanger puis cultivateur, adjoint de Tossiat nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, maire élu le 10 février 1873, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, réélu en mai 1881 et 1884, battu en 1888 par Philibert Barrachin (voir notice). Celui-ci est suspendu le 19 septembre 1889. Vincent Reydellet est réélu le 13 octobre, puis en mai 1892, jusqu’à son décès à Tossiat le 11 février 1895. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1883.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989. - Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.
Reydellet-Marin. Maire de Dortan nommé en 1825, remplacé en 1826.
Reygrobellet Camille. Maire, conseiller d’arrondissement. Cultivateur, maire d’Échallon élu le 13 janvier 1907 (radical), réélu le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912 (radical), remplacé en cours de mandat, réélu en mai 1935, remplacé en 1944. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu le 10 août 1913 (radical) par le canton d’Oyonnax, remplacé en 1919.
Reygrobellet Clément.* Maire. *Né en 1899, maire de Giron élu en mars 1959.
Reymond Clément. Maire. Né à Ambléon le 8 décembre 1870, fils de François Reymond-Voland et de Josephte Dupont. Adjoint d’Ambléon élu en mai 1912, maire en 1914, réélu en décembre 1919 jusqu’à son décès à Ambléon le 24 avril 1921.
Reymond Félix. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Germain-les-Paroisses nommé par arrêté du 2 décembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947 (socialiste indépendant). Il est mort en octobre 1860 à l’âge de 83 ans.
Reymond Fernand. Maire. Né le 4 septembre 1941, retraité militaire, maire de Lompnieu en janvier 2000 à la suite de la démission de Frédéric Reymond et réélu en mars 2001 (DVD), et mars 2008, remplacé en 2009.
Reymond Francisque Joseph. Maire. Né à Lompnieu le 17 octobre 1851, fils de Jules Reymond et de Marie Adèle Dor. Maire de Lompnieu élu le 3 mars 1907, réélu le 17 mai 1908 et le 19 mai 1912, remplacé le 12 février 1914.
BIBLIOGRAPHIE :* S. Honoré, Lompnieu*, 1996.
Reymond Frédéric. Maire. Né le 19 février 1927, maire de Lompnieu en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD), démissionnaire en janvier 2000.
Reymond Hippolyte. Maire d’Ambléon élu avant 1925, réélu en mai (républicain de gauche) et mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1935.
Reymond Joseph. Maire de Culoz nommé le 4 nivôse an II (21 décembre 1793), cité le 28 fructidor an II (14 septembre 1794).
Reymond Joseph dit Carme. Maire. Né à Lompnieu le 10 mars1777 (parrain : Joseph Baillod-Carme [voir notice]) , fils d’André Reymond (1738-1812) et de Michelle Vulliod, maire de Lompnieu nommé de 1807 à 1816. Il est mort à Lompnieu le 11 juin 1839.
BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996.
Reymond Justin (Justin Filial). Maire. Né à Lompnieu le 18 août 1856, fils de Jules Reymond et d’Adèle Marie Dor. Pharmacien, inscrit à son insu sur une liste aux élections municipales de Pont-d’Ain en décembre 1919, élu conseiller municipal, il est élu maire (républicain de gauche), jusqu’en 1925. Il est mort à l’âge de 82 ans dans une petite maison sur le quai qui porte son nom.
Reymond Paul. Maire de Lompnieu élu le 19 mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (DVG) jusqu’en 1977.
Reymond Prudent. Maire. Né à Culoz le 16 septembre 1835, fils de Jean-François Prudent et de Marie Puthod. Cultivateur, adjoint de Culoz en juillet 1878, réélu en 1881, maire élu en mai 1884, remplacé en 1903.
Reymond-Babolat Évelyne. Maire. Née le 8 juin 1947, employée, 2e adjointe d’Ordonnaz en mars 1983, 1re adjointe en mars 1989, maire en juin 1990 (DVD) après le décès de René Grinand, et réélue en juin 1995 (DVD) et mars 2008.
Reynard. Président du directoire du district de Montluel en 1792 et 1793.
Reynaud Jules. Maire. Né le 25 juillet 1926, 1er adjoint de Chavornay en mars 1983, maire (MAJ) en mars 1989.
Reynaud Paul. Maire. Né à Belley le 15 avril 1779, fils de Jean François Reynaud (Renaud), journalier, et de Pierrette Farey. Cultivateur à Chavillieu, cité comme adjoint au maire de Pugieu en 1837, maire nommé en 1841 à 1848. Il meurt peu après à Chavillieu, hameau de Pugieu, le 7 août 1848. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1846.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand, 1989.
Reynaud Paul. Maire. Né à Cuzieu le 5 mars 1940, employé SNCF, conseiller municipal de Cuzieu en 1971, 1er adjoint en mars 1977, élu maire le 8 mai 1978 (DVG), réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). En 2001, il redevient 1er adjoint jusqu’en 2008. Il est mort en octobre 2010.
Reynaud-Martin Claude. Maire de Chavornay élu le 27 novembre 1791, remplacé le 19 décembre 1792.
Riancey Adrien Marie Charles, comte de. Sous-préfet de Belley. Né le 19 janvier 1843, sous-préfet de Carpentras en 1874, il est nommé sous-préfet de Belley le 24 mai 1876 et installé le 4 juin. Un an plus tard, jour pour jour, il est nommé dans le même poste à Aix dans les Bouches-du-Rhône et remplacé en décembre 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Riberet Claude Joseph. Maire de Saint-Sorlin élu le 6 juillet 1890, au 3e tour au bénéfice de l’ancienneté, adjoint le 15 mai 1892, réélu le 17 mai 1896.
Riberet Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Sorlin le 14 juin 1852, fils de Joseph Riberet, cultivateur, et d’Anne Fontaine. Maire de Saint-Sorlin élu le 15 mai 1904, réélu le 17 mai 1908, le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919 au bénéfice de l’ancienneté (républicain de gauche), en mai 1925 (républicain de gauche) et le 10 mai 1929, remplacé le 27 décembre 1931.
Riberon Pierre. Maire de Montanay élu en 1790.
Ribet Clément (Pierre Marie Clément). Maire. Né à Marboz le 31 décembre 1884, fils de Clément Ribet et de Rosalie Mercier. Cultivateur, adjoint (radical-socialiste) au maire de Treffort élu le 5 mai 1935, maintenu sous Vichy, membre de la Résistance, nommé président du comité local de libération en 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 jusqu’à sa démission pour raison de santé en janvier 1947.
Ribiollet Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Vétérinaire diplômé le 6 octobre 1818, adjoint de Collonges nommé en décembre 1830, maire de 1832 à 1848. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges en 1841, réélu le 3 septembre 1848, jusqu’en 1851.
Ribiollet Louis. Agent municipal de Collonges élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Ribiollet Pierre. Maire. Maréchal-ferrant, maire de Collonges nommé le 2 janvier 1794 par arrêté de Gouly.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Ribiollet Pierre. Maire. Aubergiste, praticien, maire de Collonges nommé en l’an XII, remplacé, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 3 avril 1818, remplacé en 1821.
Ribiollet Pierre Charles. Maire. Notaire à Izernore. Ses minutes sont conservées pour les années 1822 à 1871. Maire d’Izernore nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, remplacé en septembre 1870 (« Influent par suite des fonctions de notaire qu’il exerce ». ADA 3 Z 238). Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1855. Il est mort le 22 février 1872 à Pérignat. L’Abeille dans son numéro du 25 février le dit ancien conseiller d’arrondissement.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.
Ribod François. Maire. Adjoint d’Ambronay élu de 1912 à 1919, maire en 1930, réélu en 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Riboud Louis Rodolphe. Maire. Né à Poncin le 23 septembre 1774, fils de Louis François Riboud, avocat à la cour, conseiller du roi, et de Philiberte Goutelle. Maire de Meillonnas nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831. Il est mort en 1865. Sa fille, Stéphanie Philiberte Pauline Riboud a épousé en 1821 Claude Bernard Derognat, notaire, fils d’Antoine Derognat (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Riboud Philippe Magdeleine. Conseiller d’arrondissement. Né à Bourg-en-Bresse le 4 janvier 1792, fils de Thomas Riboud (voir notice) et de Marie Catherine Roccofort. Il entre à l’école militaire de Saint-Cyr le 4 octobre 1809. Sous-lieutenant au 10e régiment d’infanterie de ligne le 18 mai 1811, lieutenant au 105e régiment d’infanterie de ligne le 1er avril 1813. Capitaine adjudant major au 105e régiment d’infanterie de ligne le 22 août 1813. Il est en garnison à Boulogne en 1814. Il est blessé à Waterloo d’un biscaïen au bras gauche et d’un coup de feu dans les reins et reste sans secours durant deux jours. Soigné à Soissons, il est mis en retraite anticipée et en demi solde le 16 août 1816. Chef de bataillon des Gardes Nationales de l’arrondissement de Bourg en 1830, colonel des Gardes nationales de l’arrondissement de Bourg en 1848, il est fait chevalier de la Légion d’honneur des mains de Napoléon III lors de son passage à Bourg en 1850. Commandant de la garde nationale à Bourg, conseiller de l’arrondissement nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Bourg le 10 avril 1859. LH/2316/60.
Riboud Thomas Philibert. Né dans l'Ain à Bourg-en-Bresse le 24 octobre 1755, petit-fils de Thomas Riboud (1692-1761), châtelain royal de cette ville, puis syndic général du Tiers État, petit-neveu de Jean-Bernard Riboud (1689-1752), maire de Bourg le 28 mai 1731 et 1er syndic du Tiers, fils de Jean-Bernard Riboud (1730-1791), dit des Avinières, avocat en parlement, conseiller du roi, élu en l’élection de Bresse (juge fiscal), vénérable de la loge de Saint-Jean-des-Élus, et de Marie Pierrette Perrier (1730-1785). Parrain : Me Thomas Riboud, avocat général de Bresse, grand-père ; marraine : Marie Philiberte Perrier (grande tante de l'enfant) épouse de Me Jean Louis Bolozon, conseiller du Roy et son lieutenant en l'élection de Bresse; en présence de Me Basile Philibert Riboud, prêtre et chanoine en l'église collégiale de Bourg, oncle paternel de l'enfant, et de Jean François Loriol, chanoine de l'église collégiale de Bourg. Élève au collège de la ville, dirigé par les Jésuites jusqu’à leur expulsion en 1763, puis à celui de Beaune, dirigé par les Oratoriens, reçu le 4 août 1774 avocat au parlement de Dijon, il exerce à Lyon où il fonde en 1778, avec Gerson, Geoffroy et Delandine (voir notice), avec lequel il restera très lié, la Société littéraire de Lyon. En 1779, avec dispense d’âge, il achète la charge de procureur du roi au bailliage de Bresse et présidial de Bourg, qu'il conservera jusqu'en 1791. Il quitte Lyon après avoir fait trente-et-une lectures à la Société littéraire. Son éloge y est prononcé le 23 février 1780 par Geoffroy. Toujours en 1780, "attaché" à l'Académie de Dijon, il y dépose plusieurs manuscrits et objets relatifs à l'histoire naturelle et à la physique Il épouse à Lyon Saint-Nizier le 4 août 1781 Marie Catherine Rocoffort (1763-1838), fille d'un négociant aisé. En 1782, il fonde la Société d’émulation et d'agriculture du département de l’Ain, qui sera interdite en 1793 jusqu'à sa restauration autorisée par le préfet Ozun le 18 prairial an 9, dont il est et restera secrétaire perpétuel. Sa passion pour les sociétés savantes sont évidentes: il est membre correspondant ("adopté favorablement par") des académies et sociétés de Lyon, Dijon, Bordeaux, Arras, Harlem, Rouen, Besançon, Villefranche, Valence, de la Société d'agriculture de Paris. Lorsqu'il fut admis à l'Académie de Lyon comme membre correspondant en 1784, Delandine l'informa qu'il était du nombre des neuf élus sur une cinquantaine de compétiteurs, et que seul, il avait obtenu la presque unanimité des suffrages: 17 sur 18. En 1783, nommé subdélégué de l’intendant de Bourgogne pour la Bresse par Charles Henri Feydau de Brou, intendant de Bourgogne, il préside en cette qualité l’ouverture de l’assemblée du Tiers État en 1781, 1784, 1787 et 1789. Favorable à la Révolution, il reste pour l'instant attaché à la monarchie. Sa pensée est résumée dans son discours de 1789: « Nous vivons dans une monarchie modérée, le meilleur des gouvernements, sans doute le seul qui convienne à un grand État, parce qu’il est aussi éloigné du despotisme que de l’anarchie, qu’il n’a ni les dangers de l’aristocratie, ni les inconvénients de la démocratie ». Nommé membre du conseil général de la commune de Bourg le 14 juillet 1789, il est chargé de diverses missions relatives à la tranquillité publique ("calmer l'effervescence, prévenir et arrêter les dévastations") et aux subsistances. Il est élu procureur-général-syndic du département, le premier dans l’Ain, le 7 juin 1790, tout en conservant ses fonctions de procureur du roi et de subdélégué. Lors de la vente des biens du clergé, Thomas Riboud a l’heureuse initiative d’en exclure les bibliothèques qui sont données au département. Ces livres constituent de nos jours le fonds de nos bibliothèques publiques. De même pour sauver l’église de Brou de la vente, pour laquelle il se battait depuis un discours du 2 décembre 1790 devant le directoire du département, il obtient un décret du 13 mars 1791 qui range ce bâtiment au nombre des monuments nationaux à conserver par l’État. Élu député de l’Ain à l’Assemblée législative le 1er septembre 1791, le 4e sur 6 avec 296 voix sur 320 votants, membre du comité d'instruction publique, il siège avec les Feuillants, se montrant favorable aux réformes, mais hostile aux mesures prises contre le clergé et les émigrés. Son mandat accompli, il se tient à l’écart, vivant principalement dans sa maison de Jasseron. Suspect, inscrit sur la liste de proscription du 22 mars 1793, son nom est rayé le 23 par le conseil général de la commune. Arrêté seulement le 22 pluviôse an II (10 février 1794), à l’initiative de Rollet-Marat, il est écroué aux Clarisses. Malade, il est mis en liberté provisoire le 1er prairial (20 mai) et reste dans son appartement de Bourg, 12 rue des Cordeliers, (aujourd'hui Edgard Quinet), jusqu’au 27 prairial (15 juin). Puis, avec l’autorisation des autorités, il retourne à Jasseron jusqu’à ce que Boisset prononce un arrêté en sa faveur le 28 thermidor (15 août). Professeur d’histoire naturelle à l’école centrale de l’Ain, puis d’histoire philosophique des peuples et d’économie, il est nommé de nouveau procureur-général-syndic par les représentants Boisset et Borel le 22 floréal an III (11 mai 1795). Concerné par la loi du 6e jour complémentaire de l’an III (22 septembre 1795) qui interdit toute fonction publique aux parents d’immigrés, ayant une tante dans ce cas, il démissionne le 17 vendémiaire an IV (9 octobre 1795), mais il est cependant élu juge au tribunal de l’Ain le 27 vendémiaire (19 octobre). Nommé par Reverchon, représentant en mission dans l'Ain, commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale (du département) le 12 frimaire an V (2 décembre 1796), il écrit dans une adresse aux citoyens le 8 nivôse an V : «Soyons dignes d'être Républicains ! ». Chargé par le ministre de l'Intérieur d’inspecter les frontières du département, pour proposer "des vues sur la répression de la contrebande et l'introduction des marchandises prohibées" il est autorisé à pénétrer en Suisse et à Genève par arrêté du 29 thermidor an V (16 août 1797). Il est destitué de son poste de commissaire, comme les autres administrateurs, par arrêté du Directoire exécutif du 22 fructidor an V (8 septembre 1797). Les motifs allégués sont la négligence de l’administration envers les prêtres inconstitutionnels et les émigrés. Il en profite pour voyager et visiter la Flandre et la Belgique. L'Institut de France le nomme membre associé (classe de littérature et histoire) dans sa séance du 5 vendémiaire an 7 (27 septembre 1798). Plus tard, il en sera membre correspondant selon une nouvelle organisation. Candidat aux élections du Corps législatif du 12 avril 1797 sous le Directoire, il est battu par Picquet qui paraît plus conservateur que lui dans cette période de réaction, mais il est élu pour un an, dans le dernier tiers, membre du Conseil des Cinq-Cents au scrutin du 20 au 25 germinal an VII (9 au 14 avril 1799) par 121 voix sur 226 votants, malgré l’opposition de Groscassand-Florimond qui demande vainement l’annulation des élections. Il est chargé en fructidor de prononcer l'éloge funèbre de son compatriote, le général Joubert, aux pieds du mausolée de Turenne au musée des monuments. Il intervient le 19 vendémiaire an IX (11 octobre 1800) au Conseil des Cinq-Cents en faveur de la réorganisation de l’École polytechnique. Bien que rallié au nouveau régime, les sénateurs ne retiennent pas son nom pour composer le Corps législatif. Il refuse le 1er avril 1800 le poste de conseiller de préfecture pour être installé le 27 mai président du tribunal criminel de l’Ain, tout en étant membre du tribunal d'appel de Lyon. Le 12 mai 1801, il tombe de cheval en revenant de dîner au château de Châtenay et « emporté sur quarante pas, affligé de 150 blessures, échappe à la mort ». Élu sur la liste de notabilité nationale dans le département de l'Ain, en l’automne 1801, le premier par les suffrages, il devient président du canton de Bourg. Elu candidat au Corps législatif en 1806 par le conseil électoral de l'arrondissement de Bourg, il est désigné, tout en restant magistrat, membre du Corps législatif par le Sénat le 7 mars 1807, mandat renouvelé le 6 janvier 1813, après que le conseil électoral l'ait élu candidat le 28 février 1812. Membre du comité de législation de 1808 à 1811, dont il devient secrétaire, il rapporte sur plusieurs titres du code criminel et sur l'expropriation pour cause d'utilité publique. Président de chambre à la cour impériale de Lyon le 2 avril 1811, il est reçu en 1812 membre titulaire, section des sciences, de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, dont il était jusqu'alors associé depuis 1783, et deviendra membre correspondant en 1816. Il se rallie aux Bourbons sous la première Restauration. Élu le 14 mai 1814 à la Chambre des représentants des Cent-Jours par 60 voix sur 119 votants et 278 inscrits, son élection est annulée par la Chambre, car il est considéré comme trop royaliste. Après le retour du roi, il ne peut être élu car ses ennemis le font passer pour bonapartiste ! Président honoraire à la cour royale de Lyon le 25 octobre 1815, il se retire à Jasseron et poursuit ses travaux sur l'agriculture, l'histoire ancienne et moderne, la topographie, les sciences physiques et la statistique et les ressources naturelles de l'Ain. Il écrit dans nombreux journaux comme le Journal de l’Ain ou le Journal de Paris. En 1822, il est nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg jusqu’en 1829. Il est mort à Jasseron le 6 août 1835. Une plaque en marbre, œuvre de Muscat, le représentant, a été apposée en 1925 sur un angle du prieuré de Brou, qu'il a contribué à sauver. Un autre médaillon a été apposé à l'emplacement de sa maison de Jasseron le 12 octobre 1985. Une rue de Bourg porte son nom depuis 1887. Son petit-fils, l'historien Philibert le Duc (1815-1884), membre de la Société littéraire de Lyon, a publié Thomas Riboud et la Société littéraire de Lyon en 1878 et Vie et poésies du président Riboud en 1862, ouvrage dans lequelle est répertoriée l'œuvre considérable de Riboud. Chevalier de la Légion d'honneur le 23 messidor an 12, officier de l'ordre royal de la Légion d'honneur le 25 janvier 1815 (LH/2316/61).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – Dict. Napoléon, article de J.-L. Halperin. – Visages de l’Ain, n° 33, 1956, « Un oublié, le sauveur de Brou, Thomas Riboud », art. M. Passot. – Ibidem, n° 145, 1976, « Thomas Riboud », art. A. Gros. - Dumas, Hist. de l'Ac.
Riboulet Stéphane. Maire. Né à Tossiat le 18 juillet 1910, maire de Tossiat en mars 1971 (REI), réélu le 26 mars 1977 (socialiste), démissionnaire le 1er octobre 1981. Il est mort à Tossiat le 18 février 2004. BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.
Riccé Gabriel Marie de. Préfet, parlementaire. Né à Bâgé-la-Ville le 12 juillet 1758, émigré aux Pays-Bas et en Allemagne en 1792, préfet de l’Orne en avril 1814, remplacé le 22 mars 1815, il suit Louis XVIII à Gand le 24. Renvoyé à son poste le 8 juillet, préfet de la Meuse en 1817, du Loiret en 1819, député du Loiret en août 1830, il meurt à Villedieu dans l’Indre le 23 novembre 1832.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Richard Antoine. Maire. Né à Saint-Chamond le 18 mai 1836, rentier (30000 F de revenus en 1874), maire d’Illiat nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 29 mars 1876, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904. Il est mort à Lyon le 30 mai 1903. Il avait épousé Angèle Cottin, fille de Joseph Cottin et petite-fille du manufacturier Claude Joseph-Bonnet et devint l’un des associés de la Société Les Petits-fils de C.J. Bonnet et Cie. Chevalier de Saint-Grégoire le Grand, il avait hérité du château d’Illiat de sa parente, Mme Lorin.
Richard Antoine (François Antoine Richard du Montellier). Maire. Né à Saint-Chamond le 17 septembre 1849, fils de François Jules Richard (1815-1923), exploitant au château du Montellier, et d’Aloysia Bethenod (1821-1882), fille de Joseph Antoine Bethenod (1788-1874) et de Jeanne Honorine Greppo (1799-1821) elle-même fille de Gabriel Catherin Greppo (voir notice). Propriétaire, maire du Montellier élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900. Il est mort à Lyon le 17 septembre 1911.
Richard Antoine. Maire de Thil élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et mai 1896 jusqu’en 1900.
Richard Auguste. Conseiller d’arrondissement. Né le 6 mai 1845, maître d’hôtel, 2e adjoint de Gex, conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 28 juillet 1895 sans concurrent, en remplacement de François Emery décédé. Réélu le 21 juillet 1901 sans concurrent et au second tour le 4 août 1907 contre Berthiller, jusqu’à son décès le 2 mars 1912.
Richard Augustin (Richard du Montellier). Maire. Né au Montellier le 24 septembre 1875, fils d’Antoine Richard (voir notice) et d’Amélie Victorine Servan (1851-1943). Maire du Montellier élu en décembre 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935. Il est mort au Montellier le 25 août 1964.
Richard Benoît. Maire. Né le 25 août 1816, adjoint de Versailleux nommé le 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865, maire élu en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888.
Richard Étienne. Maire de Thil élu en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé en 1854.
Richard Honoré. Conseiller d’arrondissement. Né le 3 mai 1830, industriel, conseiller municipal de Serrières-de-Briord, élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton de Lhuis le 28 juillet 1895, réélu le 4 août 1895, remplacé en 1895.
Richard Louis. Maire de Jasseron élu après les municipales du 3 mai 1908, réélu après le scrutin des 5 et 12 mai 1912, maintenu jusqu’en 1919.
Richard Pierre. Maire. Adjoint de Versailleux nommé par arrêté du 28 juillet 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1833 à 1848.
Richard Pierre. Maire de Thil élu le 23 janvier 1881, remplacé le 9 octobre.
Richaud Hyacinthe. Parlementaire, représentant en mission dans l’Ain. Né à Faucon dans les Basses-Alpes le 31 décembre 1757, clerc de notaire, puis commerçant à Versailles, administrateur du district, puis du département, maire de Versailles, commissaire du gouvernement près l’administration centrale du département. Il est élu député suppléant de Seine-et-Oise le 17 septembre 1792 et siège le 21 février 1793, en remplacement de De Kersaint démissionnaire. Nommé représentant en mission avec Tellier (voir notice), le 7 nivôse an III (27 décembre 1794), dans l’Ain, le Rhône-et-Loire, l’Isère et la Saône-et-Loire. Réélu le 23 vendémiaire an IV (15 octobre 1795) au Conseil des Cinq-Cents, il adhère au 18 brumaire et il est nommé conseiller de préfecture de Seine-et-Oise jusqu’en 1815. Élu le 11 mai à la Chambre des Cents-Jours, il refuse le même mois d’être sous-préfet de Versailles. Il est mort dans cette ville le 22 avril 1827.
Riche Alexandre. Maire de Lescheroux élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, décédé en 1921.
Riche Georges. Maire. Né vers 1756, fils de Louis Riche et de Marie Prothet. Habitant du hameau de Montburon, maire de Confrançon nommé par arrêté du 25 brumaire an XIII (16 novembre 1804), remplacé en juin 1815.
Riche Jacques Joseph. Maire. Né à Dommartin le 5 mai 1788 (son parrain est Jacques Jay, futur maire de la commune), fils de Joseph Riche, tailleur d’habits, et de Marie Picard. Il sert en 1802 en Italie, puis en Espagne où il est blessé en 1809 à Valls en Catalogne. Membre du conseil municipal de Dommartin pendant 49 ans, comme adjoint cité depuis sa nomination ou sa reconduction par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, puis comme maire nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Dommartin le 8 janvier 1870. Promu chevalier de la Légion d’honneur le 13 mars 1869.
Riche Jean-Claude. Maire de Monthieux élu en décembre 1919 (progressiste), jusqu’en 1925.
Riche Joseph. Maire de Saint-Jean-sur-Veyle nommé en 1860, révoqué par arrêté du 21 mars 1864.
Riche Louis. Maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze, installé le 22 octobre 1794 par l’agent national du district, Poizat, représentant le représentant du peuple Boisset. Il est remplacé le 6 novembre 1795 par un agent municipal à la suite des dispositions de la Constitution de l’an III qui, supprimant les mairies de moins de 5000 habitants, institue les municipalités cantonales. Il est renommé maire par arrêté du 29 frimaire an XII (14 décembre 1803), confirmé le 9 février 1805, démissionnaire par courrier du 11 septembre 1815 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 septembre 1815.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation 2e tri. 1910, « Saint-Julien-sur-Reyssouze », art. A. et F. Balland. – ADA 4K7 et 34.
Riche Louis.* Maire*. Né le 18 janvier 1940, commerçant, maire de Cras-sur-Reyssouze de février 1980 à 1983 (MAJ) et réélu en mars 1989 (DMF).
Riche Pierre. Agent municipal de Saint-Didier-de-Formans, succédant à Michel Michel, en l’an V, remplacé en l’an VI.
BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire.
Riche Victor. Maire. Agriculteur, adjoint de Confrançon élu en mai 1888, réélu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu le 20 mai 1900, le 8 mai 1904, le 10 mai 1908, le 16 mai 1912 et le 10 décembre 1919, remplacé le 26 décembre 1920, décédé le 1er février 1926.
Richer Joseph. Maire de Château-Gaillard élu de mars 1959 à mars 1965.
Richer Joseph Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 13 octobre 1849, agriculteur, maire de Château-Gaillard nommé le 11 février 1876, après la mort de Jean-Claude Théophile Jacquetton. Réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire en 1879, il est réélu le 5 octobre, puis le 20 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904 jusqu’à mai 1908. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 31 juillet 1892, réélu le 28 juillet 1895. Il est battu au deuxième tour le 28 février 1901 avec 565 voix contre 622 à Claude Aguétant qui est élu.
Richerd Francisque. Maire. Adjoint d’Ambronay élu en 1919, maire de 1921 à 1923.
Richerod-Granjean Claude François (Richerot- Granjean). Maire. Agent municipal de Brénod de l’an VI à l’an VIII, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).
Richerot Désiré. Maire. Adjoint de Rossillon élu en mars 1965, maire en cours de mandat (communiste) et réélu en mars 1971 (DVG).
Richerot Didyme (François Didyme). Maire. Né à Brénod le 1er mai 1857, fils de Jean Félix Richerot-Malivert et de Marie Françoise Martel-Thoumian. Cultivateur, maire de Saint-Alban élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 et le 19 mai 1908.
Richerot François Marie. Maire. Né en 1798, fils de Thomas Richerot et de Marie Josephte Ballet. Cultivateur, maire de Brénod élu en août 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, décédé à Brénod le 6 septembre 1859 et remplacé par décret impérial du 28 janvier 1860.
Richon Jean. Agent municipal. Né à Saint-André-d’Huiriat le 30 mars 1768, fils de Benoit Richon et de Jeanne Bas dit Nugue, cultivateurs. Agent municipal de Saint-André-d’Huiriat élu en l’an VI, jusqu’à l’an VIII.
Richonnier Raymond. Maire de Serrières-sur-Ain élu en cours de mandat en février 2005. Il ne se représente pas en mars 2008.
Richou Benoît François. Maire de Biziat nommé par arrêté préfectoral du 28 octobre 1814, remplacé par arrêté du préfet Baude du 31 mars 1815.
Ricol Jean-Baptiste. Maire. Né à Polliat le 14 janvier 1734, fils de Benoit Ricol et de Jeanne Benoite Moctier. Marchand, maire de Polliat nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 messidor an onze (13 juillet 1803). Il est mort à Polliat le 1er avril 1807.
Ricol Louis. Maire. Né (Jean Louis) à Polliat le 6 août 1770, fils de Jean Baptiste Ricol (1734-1807) et de Benoite Prost (1742-1787). Cultivateur nommé maire de Montcet par arrêté du 19 nivôse an XII (10 janvier 1804), démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er mars 1806. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 4 janvier 1816, reconduit (Jean Louis) par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du 21 novembre 1817 car il a quitté la commune. Il est mort à Buellas le 18 avril 1826.
Ricol Paul. Maire de Condeissiat élu en mai 1945, réélu en 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (MRP), le 22 mars 1959 et en mars 1965 (MRP) jusqu’en 1971. Candidat en deuxième position aux législatives du 17 juin 1951 sur la liste des républicains démocrates et du MRP. Candidat en 2e position sur la liste d’Auguste Billiémaz (de Bellegarde) aux élections législatives du 2 janvier 1956.
Ricome Maurice. Maire de Poncin élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (UDR). Candidat au premier tour des cantonales de Poncin le 18 mars 1979.
Ricour Joseph. Maire. Né à Crémieux, Isère, en 1824, fils de Benoit Ricour et d’Euphrosine Rivaux. Rentier, maire de Thil nommé le 21 janvier 1875. Démissionnaire en octobre, célibataire, il décède peu après à Thil le 31 mai 1876.
Rideau André. Maire de Leyment élu en mars 1965 (centre gauche), réélu en mars 1971 (DMF), décédé en 1975.
Rigade Jean Auguste Émile. 79e* préfet de l’Ain* nommé le 24 juillet 1946 et mort en fonction à Nantua le 15 décembre 1946. Né à Dinan dans les Côtes-du-Nord le 25 août 1894, chef adjoint du cabinet du préfet de la Marne en 1919, conseiller de préfecture dans la Mayenne en 1920, puis à Rennes en 1926, commissaire du gouvernement à Lyon en 1938, sous-préfet de Carpentras en 1939, il redevient conseiller de préfecture en 1941 et préside le conseil de préfecture interdépartemental de Lille puis de Dijon en 1943. En avril 1944, il dirige l’école régionale d’administration de Dijon. Le 29 décembre, il est secrétaire général du Rhône et chargé de l’intérim de la préfecture le 13 février 1946 avant d’être installé dans l’Ain le 10 août 1946. Il est mort brutalement lors d’une cérémonie officielle à Nantua après avoir prononcé ces mots « Je lève mon verre à… »
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Rigaud Antoine. Maire. Né à Beynost le 19 août 1841, fils d’Antoine Rigaud et de Benoite Farges. Cultivateur, adjoint de Beynost élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, mais le maire, Eugène Pernet, réélu par 8 voix sur 12, démissionne après la proclamation des résultats. Rigaud est alors élu maire par 7 voix sur 12. Il est remplacé en 1884.
Rigaud Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 27 juin 1827, rentier, maire de Miribel élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en 1876, réélu en 1878, remplacé le 1er février 1880. Nommé officier d’académie en février 1879. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 8 octobre 1871, réélu le 4 septembre 1877, démissionnaire en 1880 et nommé juge de paix à Montluel.
Rigaud Denis. Maire. Fils de Joseph Rigaud et de Marie Métras. Maure de Saint-Martin-le-Châtel nommé par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808.
Rigaud Jean-Claude. Maire. Né le 23 avril 1940, 2e adjoint de l’Abergement-Clémenciat en 1983, maire en 1997 en remplacement de René Perret démissionnaire, et réélu en mars 2001 (DVD).
Rigaud Jean-Paul. Maire. Né le 18 octobre 1944, cadre administratif, maire de Crottet élu en mars 2001 (DVG), remplacé en 2004.
Rigaud Pierre. Agent municipal de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en l’an IV, remplacé en ventôse de la même année.
Rigault Guillaume. Agent municipal de Pont-de-Vaux élu en l’an VI, suspendu le 25 ventôse an VII (14 mars 1799) par l’administration centrale de l’Ain, destitué le 19 germinal (8 avril). Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Pont-de-Vaux nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Charles Joseph André, puis remplacé par ce dernier le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799).
Rigod de Terrebasse André Julien. Maire, conseiller d’arrondissement. Issu d’une famille consulaire de Lyon qui possédait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle la seigneurie de Terrebasse dans l’Isère. Né à Lyon, paroisse d’Ainay, le 14 septembre 1754, fils d’Aimé Julien Rigod de Terrebasse (1726-guillotiné en 1793), trésorier de France, président au bureau des finances de la généralité de Lyon, et de Benoite Roulet. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé en 1807, avec une interruption en 1815 semble-t-il, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 8 janvier 1824. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1824. Il est mort à Saint-Didier le 24 juin 1824.
Rigod de Terrebasse Jules Nicolas (fils). Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé par arrêté du préfet Rogniat du 8 janvier 1824 et remplacé en 1827 (il signe Rigod). Il peut être un fils ou un frère d’André Julien, Nicolas Jacques Rigod de Saint-Romain, né à Lyon le 12 février 1758, chef d’escadron, décédé à Thoissey le 7 février 1832.
Rigollet Denis Joseph. Maire. Fils de Claude Rigollet et de Marie Écochard. Maire de Foissiat nommé en 1808, suspendu de ses fonctions par arrêté du préfet Capelle du 9 novembre 1814 car il est « accusé d’abus de pouvoir et d’avoir contrevenu aux arrêtés sur l’épizootie et d’être en grande partie cause de ce que ce fléau s’est introduit dans cette commune et y exerce de grans ravages » (ADA 4K34) et remplacé par arrêté du 29 novembre 1814. À nouveau maire de 1831 à 1837 et de 1840 à sa mort à Foissiat le 20 juillet 1846, à l’âge de 72 ans.
Rigollet Émile. Maire. Adjoint de Confrançon élu le 28 mars 1971, réélu le 18 mars 1977, maire le 11 mars 1983, remplacé en mars 1989.
Rigollet Étienne. Maire. Né à Villebois, fils de Joseph Rigollet et de Françoise Thozet. Propriétaire, adjoint de Villebois nommé en novembre 1830, maire en décembre 1833, remplacé en mars 1836, nommé en septembre 1842, remplacé le 7 septembre 1843. Il est mort à Villebois le 22 mai 1861, à l’âge de 84 ans.
Rigollet Henri. Maire. Né le 11 septembre 1911, maire de Jayat qui succède en cours de mandat après 1971 à Gaston Perraud, et réélu en mars 1977 (DMF).
Rigotaz Pierre (Rigottaz). Maire. Né le 25 février 1811, fils de Michel Rigotaz, agriculteur, et de Magdeleine Gouchon. Cultivateur (2500 F de revenus en 1855), maire de la Boisse nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il est encore élu au conseil municipal en 1878.
Rigueur Pierre. Agent municipal. Né à Lons-le-Saunier, fils d’Antoine Rigueur et de Claudine Gille. Aubergiste à Saint-Étienne-du-Bois, membre du conseil du district de Bourg nommé par Albitte le 4 pluviôse an II (23 décembre 1794). Agent municipal de Saint-Étienne-du-Bois élu en l’an VI, remplacé la même année. Commissaire du pouvoir exécutif près du canton de Treffort, nommé le 11 prairial an VI (30 mai 1798), destitué le 11 germinal an VII (31 mars 1799) et nommé de nouveau le 14 messidor (2 juillet), en remplacement du notaire Seysériat. Il est mort à Saint-Étienne-du-Bois le 4 février 1814, à l’âge de 65 ans.
Rigutto Geneviève. Maire. Née le 28 septembre 1930, secrétaire médico-sociale, maire de Châtillon-en-Michaille en mars 1983, réélue en mars 1989 (UDF) et en juin 1995 (UDF). Elle ne se représente pas en 2001.
Rimaud Cyrille. Maire. Né le 5 mai 1960, agriculteur, maire de La Chapelle-du-Châtelard élu en mai 2008.
Rimaud Georges. Maire. Né à Riom le 5 avril 1887, fils d’Émile Jean Marie Joseph Rimaud (1860-1919), colonel d’infanterie qui avait acheté en 1900 le château de Vanans à la famille de Souvigny (voir notice), et de Louise Marie Antoinette Billioud (1865-1941). Colonel, il a commandé le 9e Cuirassiers à la Part-Dieu de 1937 à 1939. Délégué dans les fonctions de conseiller municipal et de maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne par arrêté du 16 août 1944, remplacé en octobre 1944 par le président du CLL. Il a été adjoint au maire de Lyon. Il est mort à Lyon, 1er, le 17 juillet 1977.
Ringuet Prosper. Maire. Adjoint de Bettant élu le 15 mars 1959, maire le 12 juillet 1963, au décès d’Henri Petitpas, jusqu’en mars 1965.
Ringuet Xavier (François-Xavier).* Maire* de Bettant nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 décembre 1860.
Riom Émile Édouard Santiago. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Nantes le 24 novembre 1870, fils d’Alfred Joseph Riom, maire de cette ville et conseiller général. De principal clerc d’avoué à Nantes, il devient en 1893 chef de cabinet du préfet de la Lozère, qu’il suit en 1894 en Mayenne, sous-préfet d’Ussel en 1895, de Vervins en 1898, secrétaire général de la Marne la même année, sous-préfet de Belley nommé le 5 septembre 1904 et installé le 1er octobre, d’Argentan le 24 mars 1905, de Pontivy en 1906, d’Issoudun en 1908, de Montluçon en 1910, préfet du Cantal en 1917 et TPG de la Nièvre en 1901. Il est mort à Mende le 11 octobre 1943.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Rion François (Riom). Maire. Né le 4 octobre 1743, notaire à Manziat de 1776 à juillet 1813, nommé maire de cette cité par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1816.
Rion François. Maire de Ramasse élu en mai 1892.
Rion Jean Baptiste Joseph. Agent municipal de Villereversure cité en l’an V.
Rion Louis (Rion). Maire. Né vers 1831, cultivateur, maire de Ramasse élu en mai 1892.
Riondel Eugène. Maire. Propriétaire, maire de Sainte-Croix élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il semble être cet Eugène Riondel, né le 27 novembre 1834, négociant, élu au conseil municipal de Miribel le 22 novembre 1874, réélu le 6 janvier 1878 et démissionnaire le 7 juin.
Riondy Jean-Claude.* Maire* de Confrançon nommé par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (30 novembre 1794), installé par Pierre Marie Battur, administrateur du directoire du district de Bourg, le 4 frimaire (24 novembre). Il est toujours au conseil municipal nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 vendémiaire an IX (26 septembre 1800).
Riou Gabriel (Rioux, Rion). Maire de Sainte-Croix nommé en 1813, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé en 1816 et renommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1829 peu avant sa mort à Sainte-Croix le 23 décembre 1829, à l’âge de 67 ans.
Riou Henri. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mars 1977 (RPR), remplacé en cours de mandat en 1981. Candidat (soutien RPR) aux élections cantonales des 18 et 25 mars 1979.
Rippe Claude.* Maire* de Perrex élu en mai 1888, remplacé en 1892.
Ritter Philippe. 98e* préfet* nommé dans l’Ain. Né à Strasbourg le 5 juin 1941, élève de l’École nationale d’administration de 1965 à 1967, directeur de cabinet du préfet de la Région du Centre de 1967 à 1968, chargé de mission en 1968 et 1969 au cabinet d’André Bord secrétaire d’État à l’Intérieur, secrétaire général du Bas-Rhin en 1969, de la Haute-Savoie en 1976, chargé de mission auprès du secrétaire d’État du ministre de la Santé et de la Famille en 1978, auprès du ministre des Transports en 1980, directeur général des services du Bas-Rhin en 1982, chargé de mission en 1987 auprès de Camille Cabana ministre délégué pour la coordination relative aux jeux Olympiques de 1992 en Savoie, directeur de cabinet en 1988 auprès de Théo Braun ministre délégué auprès du ministre de la Santé, directeur de l’administration à la préfecture de Paris en 1990, directeur de la circulation, des transports et du commerce en 1992, directeur du cabinet du ministre délégué à l’Aménagement du territoire et aux Collectivités locales et conseiller technique en 1993 au cabinet de Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, il est nommé préfet de l’Ain le 3 août 1995 et installé le 24, département qu’il quitte en mars 1999 pour diriger l’Agence régionale de l’hospitalisation de Rhône-Alpes. Par décret du 16 mars 2003, il est nommé directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation d’Ile-de-France, jusqu’à sa retraite le 6 juin 2006. Par la suite, membre du conseil de surveillance du groupe privé Korian, il est mis en avril 2007 dans l’obligation de démissionner par la Commission de déontologie de la fonction publique qui juge cette fonction incompatible avec celles d’ancien directeur de l’ARH d’Ile de France. Le 30 juillet 2008, le ministre de la Santé lui confie une mission de préfiguration de l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médicaux-sociaux (ANAP). Son rapport est déposé le 13 octobre 2008.
Rival Antoine. Maire. Né en 1821, rentier, maire de Civrieux nommé en 1860, reconduit par arrêté du 26 août 1865. Lieutenant de louveterie pour le canton de Trévoux cité en 1868.
Rival Gustave. Maire de Civrieux élu en mai 1888, démissionnaire en décembre 1889.
Rivat Charles Thomas. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Champdor élu le 4 juin 1891, réélu en mai 1892 (républicain) et en mai 1896, remplacé le 20 mai 1898, réélu le 20 mai 1900 (républicain), le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908 (radical), remplacé le 19 mai 1912.
Rivat Etienne. Agent municipal de Champdor de l’an VI à l’an VIII, nommé adjoint de Champdor par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).
Rivat Michel. Maire. Né à Oyonnax le 3 juin 1947, technicien, 1er adjoint du maire de Champdor, Pierre Vincent, en mars 1989, maire élu le 17 juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Conseiller général (DVG) élu en mars 2001 avec 54,55 % au deuxième tour contre 45,45 % au sortant DVD Bernard Carrier. Réélu (DVG) au deuxième tour le 16 mars 2008 avec 55,53 % (suppléante : Édith Lejeune) contre le DVD François Dezecache, maire de Lantenay.
Rive Francisque (Jean-François). Conseiller général, parlementaire. Né à Belley le 17 novembre 1837, fils d’André Rive (1813-1879), confiseur puis banquier, et d’Henriette Chabert (1816-1873). Élève au collège de Belley, étudiant en droit à Paris, avocat inscrit au barreau de Belley le 28 novembre 1860, puis à la cour d’appel de Lyon. Conseiller juridique en 1863 de la banque Rive et Cie fondée à Belley en 1849 par son père. Adversaire de l’Empire, il est nommé en 1870 procureur général à Bourg jusqu’à sa démission le 12 octobre. Il est élu à l’Assemblée nationale le 8 février 1871, le 3e sur 7 avec 58091 voix, siège au centre-gauche, devient secrétaire de l’Assemblée de 1871 à 1874, soutient Thiers, rapporte la loi sur les effets de commerce, intervient sur le budget, sur la loi électorale, le timbre des journaux, sur le jury et sur l’inéligibilité des militaires, vote contre l’abrogation des lois d’exil, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie et pour les lois constitutionnelles. En 1876, il ne se représente pas, retrouve son cabinet et est élu conseiller général du canton de Ceyzériat de 1886 (conservateur, soutenu par le Journal de l’Ain) à 1898, date à laquelle il s’inscrit au barreau de Lyon. Il est mort dans cette ville le 12 avril 1898. Dossier LH n° 2339/19.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny,* Histoire des parlementaires français*.
Riverieulx de Varax Emmanuel. Maire de Lapeyrouse élu en 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu, si c’est le même, en mai 1908 et 1912. Est-ce Emmanuel Riverieulx de Varax né au château de la Duchère à Vaise le 10 août 1834, où il est décédé le 3 novembre 1914, fils de Gabriel (1804-1880) et de Félicie de Lacroix-Laval (1810-1843) ?
Rivet Charles. Maire, conseiller général. Né à Saint-Paul-de-Varax le 11 juin 1834, fils de Jacques Rivet (voir notice) et de Marie Anne Gérard. Propriétaire, maire de Saint-Paul-de-Varax en septembre, réélu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874, démissionnaire le 27 avril 1876, remplacé par arrêté du 24 mai 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892. Conseiller général du canton de Villars-les-Dombes de 1883 à 1889.
Rivet Claude André. Maire de Bouligneux cité dès 1807, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du11 novembre 1815.
Rivet Jacques. Maire. Fermier au domaine de Bataillard à Saint-Paul-de-Varax, nommé maire de cette localité par arrêté du préfet Dumartroy du 24 avril 1817, jusqu’en février 1821.
Rivet Jacques André. Maire. Agent municipal de Bouligneux de l’an IV à l’an VI, maire cité dès 1807, de 1827 à 1837.
Rivet Joseph. Maire de Marlieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Rivet Joseph. Maire de Châtenay élu en mars 1959.
Rivet Léonard Philippe, baron. 6e* préfet de l’Ain, nommé le 12 février 1810 jusqu’en 1814, parlementaire. Né en Corrèze à Brive-la-Gaillarde le 15 décembre 1768, il est le fils de Libéral-François Rivet, avocat en parlement, et le frère de Léonard Philippe Libéral Rivet (1772-1852) représentant à la Chambre des Cent-Jours. Avocat au parlement de Bordeaux avant la Révolution, il devient en avril 1793 capitaine dans l’armée de l’Ouest, puis, en janvier 1794, adjoint à l’état-major général de l’armée des Pyrénées-Orientales. Procureur général, puis commissaire du Directoire près des tribunaux de la Corrèze, il est nommé premier préfet de la Dordogne le 11 ventôse an VIII (3 mars 1800), baron de l’Empire le 9 mars 1808, puis il est installé le 15 juin 1810 dans l’Ain quatre mois après sa nomination. Lors de l’invasion de 1814, il laisse agir une petite unité composée d’une compagnie franche d’une soixantaine de personnes et d’un petit détachement de troupes de ligne, qui arrête courageusement l’avant-garde du comte Bubna, mais il ne peut empêcher, le lendemain 11 janvier, l’occupation de Bourg et se replie sur Lyon, intimant à tous ses chefs d’administration de le suivre. Le 18, les Français reprennent la ville. Rivet revient, mais repart pour Lyon devant un retour des Autrichiens le 10 mars, laissant le conseiller de préfecture Sirand sur place chargé de l’administration. Le 10 juin 1814, il est nommé en Dordogne, puis en 1815 dans le Cher où il est remplacé le 14 juillet. Il est élu député de la 2e circonscription de la Corrèze (Brive) le 5 juillet 1831 et réélu le 21 juin 1834. Il est mort à Brive-la-Gaillarde le 20 septembre 1853. Eymery l’a brocardé dans le Dictionnaire des girouettes* en comparant ses divers arrêtés d’avant et après 1814. Son fils, Jean Charles Rivet (1800-1872), conseiller d’Etat, préfet, a été député de la Corrèze et du Rhône.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Dict. Napoléon, art. L. Trénard. – Annales de la Société d’émulation de l’Ain, « Les invasions de 1814 et 1825 dans l’Ain », L. Moulin, 1947. - Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes.
Rivet Michel. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 avril 1898, maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en 1933, réélu en mai 1935, président de la délégation spéciale de Saint-Nizier-le-Désert instituée à la dissolution de la commune par arrêté ministériel du 1er juillet 1941. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont le 17 octobre 1937 contre Chaussat, jusqu’en 1940.
Rivet Paul Thomas. Maire de Marlieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816. Un Rivet (fils) avait été nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Marlieux.
Rivière Benoit. Maire. Né à Neyron le 13 novembre 1818, fils de Gaspard Rivière et de Catherine Pin. Propriétaire (600 F de revenus en 1855), maire de Tramoyes élu en 1850, nommé par arrêté du 19 septembre 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Tramoyes le 8 juin 1868.
Rivière François. Maire. Né en 1794, rentier, maire de Montmerle élu en 1848, nommé le 17 juillet 1852, remplacé avant le renouvellement du 10 juin 1855.
Rivoire Charles. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Juge de paix, maire de Chalamont nommé par arrêté du préfet Baude du 25 avril 1815, remplacé après les Cent-Jours en 1816, maire par arrêté du préfet Rogniat du 30 mai 1822, jusqu’en 1837. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Chalamont de 1833 à 1836. Conseiller général élu par les cantons de Meximieux et de Chalamont réunis de 1836 à 1845 et par le seul canton de Chalamont de 1848 à 1852.
Rivoire Claude. Agent municipal de Chalamont cité en l’an V.
Rivoire Jean-Baptiste. Conseiller d’arrondissement. Jardinier, conseiller municipal de Bourg en 1848, élu conseiller de l’arrondissement par le canton en 1852, remplacé en 1853.
Rivoire Pierre. Maire. Né à Monthieux le 30 novembre 1810, fils de Philibert Rivoire, journalier, et d’Antoinette Lager. Architecte (10000 F de revenus en 1855), maire de Monthieux nommé en 1842, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Rivollier Michel.* Maire*. Né le 29 novembre 1948, professeur, puis fonctionnaire international, 1er adjoint d’Hotonnes en mars 1983, maire en juin 1995 (radical de gauche, puis DVG), démissionnaire en 1998.
Robbez Jean. Maire. Premier adjoint de Vesancy en mars 1959, réélu en mars 1965, maire en mars 1971 (REI).
Robelin Claude. Maire. Né le 10 août 1826, maître-tanneur, adjoint de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 30 novembre 1876, remplacé le 9 février 1878, maire nommé par décret du 4 février 1879, renouvelé par décret du 7 février 1881, démissionnaire le 10 septembre. Il inaugure le 10 août 1879 le chemin de fer à voie étroite qui relie Châtillon à la gare PLM de Marlieux en présence du député Henri Germain qui déclare que « M. Robelin s’est révélé un maire modèle, qui a rendu à sa commune de signalés services ». Henri Germain sera réélu aux législatives de 1881.
Robellet Jean. Maire. Agent municipal d’Amareins en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).
Robergeon Joseph (Louis Joseph). Maire. Né à Neyron le 22 septembre 1825, fils de Pierre Roberjon, ouvrier en soie à la Croix-Rousse, et d’Adrianne Mollard. Propriétaire, maire de Neyron élu en janvier 1871, démissionnaire et remplacé en 1873.
Robert Alphonse (Joseph Alphonse). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ferney le 1er novembre 1877, fils de Claude Robert, domestique, et d’Ernestine Gauffre, sa fiancée. Rentier, adjoint de Ferney-Voltaire élu en décembre 1919 (républicain de gauche), maire en mai 1925 (radical-socialiste), réélu en mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1931. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire le 27 septembre 1925, en remplacement de Louis Simon décédé. Il meurt en 1931.
Robert Auguste. Maire. Né le 27 septembre 1834, cultivateur, maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 19 juin 1876, élu en janvier 1881, remplacé en 1884. Lui-même ou un homonyme est maire de mai 1904 à 1908.
Robert Constant. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat.
Robert Daniel. Maire. Né le 17 août 1949, ingénieur, maire d’Ozan en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), démissionnaire en octobre 1991.
Robert Jean-Pierre. Agent municipal. Procureur à Miribel, député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur de ce district élu en mai 1790. Agent municipal de Miribel élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Robert Paul. Maire. Négociant, maire de Replonges élu en mars 1959, remplacé en mars 1965, réélu en mars 1971 (DMF), remplacé en 1977. Suppléant de Jacques Boyon, candidat aux législatives dans la 1e circonscription en mars 1973.
Robert Philibert. Agent municipal. Né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 15 avril 1759, fils de Benoit Robert et de Marie Demaris. Maréchal taillandier venu à Chevroux par son mariage en 1785 avec Anne Marie Cordier. Agent municipal de Chevroux élu en l’an III, remplacé en l’an IV.
Robert du Costat Jacques Marie Bonaventure. Maire, conseiller général. Né en 1754 à Montrevel, avocat, député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu président de la première assemblée des citoyens actifs de Montrevel le 9 février 1790, nommé assesseur du juge de paix par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), maire de Montrevel élu le 21 floréal an II (10 mai 1794), nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Membre du conseil général nommé de 1800 à 1806. Probablement Robert de Costal, ancienne famille noble de la Bresse, dont un descendant était bailli et lieutenant de Montrevel en 1787 (voir notice Costal dans Dumézil).
Robert-Wyss Bernadette. Conseillère régionale élue (Verts) le 28 mars 2004, en huitième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. Candidate (Verts) au premier tour des sénatoriales du 21 septembre 2008, elle obtient 3,23 % des voix au premier tour. Candidate en septième position départementale sur la liste MoDem d’Azouz Begag aux régionales des 14 et 21 mars 2010.
Robillard Philippe Marie. Maire. Né à Thoissey le 1er avril 1741, fils de Charles Robillard et de Jeanne Marie Chavant. Agent national d’Illiat en 1793, procureur de la commune en l’an III, agent municipal en l’an IV, remplacé par le maire en l’an VIII, maire nommé par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802), remplacé en 1809. Il est mort à Illiat le 27 mai 1820, à l’âge de 79 ans.
Robin. Membre du conseil général de l’Ain cité depuis mai 1793.
Robin. Maire de Varambon. Son nom est porté sur une cloche de l’église bénite en 1830.
Robin. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Meximieux le 8 octobre 1871.
Robin Alexandre.* Maire, conseiller général, conseiller régional*. Né le 28 août 1929, fils d’Alexandre Robin (1866-1952), capitaine de gendarmerie, et de Clarisse Lobrichon (1893-1974). Agriculteur, conseiller municipal de Saint-Étienne-du-Bois en 1971, premier adjoint de Charles Robin, maire en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) jusqu’en 1995. Conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat, remplaçant Félix Guerrier démissionnaire: au premier tour le 10 novembre 1974, il frôle la majorité absolue de 9 voix et gagne au deuxième tour, le 17, avec 51,27 %. Réélu au premier tour le 14 mars 1982 avec 60,07 % des voix et en mars 1988 (majorité départementale) avec 71,33 % des voix. Réélu en mars 1994 au deuxième tour, sans le soutien de la majorité départementale en raison de sa candidature sans investiture aux régionales de 1992, il recueille 41,81 % contre 36,42 % à Bernard Poncin (UDF) et 21,78 % à Pierre Bailloud. En mars 2001, avec 47,30 %, il est battu par le DVG Denis Perron. Lors des premières élections régionales au suffrage universel le 16 mars 1986, il est élu sur la liste d’Union républicaine et sociale (UDF), conduite par Charles Millon où il figure en 5e position. Mécontent de ne pas figurer de nouveau sur la liste UDF lors du renouvellement du 22 mars 1992, il conduit avec Jean-Claude Marquis une liste dissidente intitulée « DVD Liste de vos élus locaux et socioprofessionnels » qui avec 3,62 % n’a pas d’élu. Candidat aux élections sénatoriales en 1980. Il est mort le 21 mars 2010.
Robin Alphonse. Maire. Né le 11 janvier 1824, cultivateur, maire de Condeissiat élu le 18 mai 1884.
Robin Auguste (Victor Auguste). Maire. Né à Matafelon le 1er avril 1866, fils de Félix Robin, cultivateur au hameau de Charmine, et d’Adèle Boyard. Tourneur, maire (radical-socialiste) de Matafelon élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935.
Robin Benoit. Agent municipal de Feillens élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Robin Benoit. Maire. Né en 1781, cultivateur, maire d’Ordonnaz nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, démissionnaire le 10 février 1853. Il fait tracer la route de Contrevoz à Serrières, mais n’a pas consenti à tenir un registre des délibérations du conseil.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Robin Charles. Membre du directoire du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794), commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Montréal révoqué par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799) et remplacé par Anthelme Tornéry.
Robin Charles. Parlementaire. Né à Jasseron le 4 juin 1821, fils de Jean-Claude Robin (voir notice) et de Françoise Adélaïde Tardy, il est mis en pension chez les Pères de la Croix à Ménétruel, près de Poncin. Il perd un œil en jouant avec ses camarades. Entré au collège royal de Lyon en 1835, il est bachelier ès lettres en 1838 et ès sciences en 1839. Inscrit à la faculté de médecine de Paris le 6 novembre de cette année, il est reçu docteur en médecine en 1846 et docteur ès sciences et agrégé d’histoire naturelle en 1847. Il installe un laboratoire d’anatomie comparée et ouvre un cours d’anatomie pathologique. En mai 1848, il crée une Société de biologie. En 1849, il enseigne la botanique et la zoologie et commence la publication de ses œuvres: Du microscope, les Tableaux d’anatomie et en 1852 le Traité de chimie anatomique et physiologique. Le 11 mai 1858, il est élu à l’Académie de médecine et obtient en 1860 la chaire d’histologie, créée à son intention à l’école de médecine de Paris. Soutenu par Pasteur, il est élu le 15 janvier 1866 à l’Académie des sciences. Pendant la guerre de 1870, Gambetta se rend à Tours et Robin qui s’est mis à son service est nommé directeur du service de santé militaire. En 1873, paraît le Traité d’anatomie et de physiologie cellulaire et il est nommé directeur du laboratoire de Concarneau pour l’étude de la zoologie marine et de ses applications. Le 25 janvier 1876, il est élu sénateur, républicain modéré, de l’Ain par 341 voix sur 540 électeurs et publie l’année suivante L’Instruction et l’Éducation, ouvrage dans lequel il prône une instruction laïque fondée sur les données de la science. Ami de Doré, de Michelet, de Dumas fils, de Meissonnier, de Garnier, de Taine, de Sainte-Beuve, des frères Goncourt, de Renan et de Flaubert, il a marqué son temps. Comme Littré, disciple d’Auguste Comte, il est le fondateur du positivisme. On a dit qu’il était républicain-matérialiste. Accusé de faire gras le Vendredi-saint chez Sainte-Beuve et, par le Courrier de l’Ain, d’être l’ennemi de la religion, il répond: « La religion est à mes yeux un grand fait, ayant une importance que je ne méconnais point, un ordre de sentiments et d’idées que je respecte, un droit formel reconnu par la loi que je n’ai garde de contester. Ce droit de prier librement me paraît aussi inviolable que doit être pour la science le droit de poursuivre librement ses investigations. J’ai employé ma vie à faire de la science, nullement à défaire la religion ». Réélu sénateur le 25 janvier 1885, il est mort à Jasseron le 6 octobre, en ne pouvant prononcer qu’un mot : apoplexie. Son buste surplombait son tombeau au cimetière de sa ville natale, mais il aurait été volé. Un collège et une rue de Bourg portent son nom.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire. – Biographie complète des trois cents sénateurs par trois journalistes, E. Dentu, Paris, 1876. – Annales de la Société d’émulation, 1888, « L’œuvre scientifique de Charles Robin », p. 59. – Visages de l’Ain, n° 39, 1957, « Charles Robin vu par ses contemporains », art. F. Sarcey.
Robin Charles. Maire, conseiller général. Né le 1er juin 1912, clerc de notaire, 1er adjoint au maire de Marboz en mai 1945 jusqu’en octobre 1947, maire de Saint-Étienne-du-Bois en mai 1953 (MRP), réélu en mars 1959 (MRP) et mars 1971 (CDE), remplacé en 1977. Conseiller général (MRP) du canton de Coligny élu au premier tour le 23 septembre 1945, réélu le 20 mars 1949 au premier tour, jusqu’au 24 avril 1955, date à laquelle il est battu au deuxième tour par Louis Robin (indépendant de gauche). Candidat en quatrième position sur la liste MRP conduite par Pierre Dominjon aux élections de la première Constituante du 21 octobre 1945 et à celles de la seconde Constituante du 2 juin 1946.
Robin Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bâgé-la-Ville le 8 juillet 1854, au hameau de Niermont, fils d’Athanase Robin, cultivateur, et de Marie Guillot. Agriculteur, maire de Chevroux élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (radical). Conseiller de l’arrondissement (radical) de Bourg, élu sans concurrent par le canton de Pont-de-Vaux le 7 novembre 1909, en remplacement de Jean-Pierre Boyer décédé. Réélu le 3 août 1913 sans concurrent, jusqu’en 1919. Il est mort à Pont-de-Vaux le 23 février 1948.
Robin Denis. Maire. Né à Marboz le 5 septembre 1787, fils de Joseph Robin (voir notice) et de Jeanne Bouchoux. Cultivateur, adjoint de Marboz nommé par arrêté du 4 août 1818, nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 22 juillet 1822, renouvelé en 1826 et 1837, remplacé le 15 octobre 1840, élu le 12 août 1848, remplacé par arrêté du 20 juillet 1852. Il est élu en tête au conseil municipal le 19 septembre et en troisième position le 15 juillet 1855.
Robin Denis Joseph.* Maire*. Premier officier municipal de Coligny nommé maire provisoire par l’agent national du district, Rollet, le 6 nivôse an II (26 décembre 1793) et remplacé par arrêté d’Albitte du 22 germinal (11 avril 1794) par Louis Hyacinthe Bondet.
Robin Denis Joseph. Maire d’Attignat nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en août 1860 et en 1865, remplacé en 1870.
Robin Ennemond. Maire. Marchand, dernier syndic de Villars, député de Villars le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu maire en 1793 succédant au premier maire, Claude Pagnon. Remplacé en l’an IV. Nommé également par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’en sa mort à Villars le 12 septembre 1811, à l’âge de 73 ans.
Robin Ennemond. Maire. Né à Villars le 21 frimaire an XIV (12 décembre 1805), fils de Pierre Robin (voir notice) et de Jeanne Marie Chanet (Chanay). Le grand-père Ennemond Robin (voir notice) préside à l’acte de naissance en tant que maire. Géomètre, maire de Villars nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 15 avril 1856.
Robin Étienne. Maire. Né le 3 mai 1953, courtier en viandes, conseiller municipal de Mézériat élu en 1983, maire en mars 2008. Troisième vice-président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle élu le 15 avril 2008
Robin Félicien (Louis Félicien). Maire. Né à Matafelon le 11 septembre 1895, fils de Victor Auguste Robin (voir notice Robin Auguste), tourneur sur bois à Charmine, et de Marie Félicie Petitjean. Président du comité de libération de Matafelon nommé par arrêté du 11 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (socialiste indépendant), mai 1953 et mars 1959. Il est mort à Oyonnax le 2 décembre 1963.
Robin François. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon de 1935 à 1941.
Robin Guy. Maire. Né le 21 décembre 1930, agriculteur, maire de Condeissiat en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG), mars 1983 et mars 1989 (MAJ), président de la communauté de Chalaronne-Centre, créée le 20 décembre 1994, jusqu’en avril 2001. Il est mort en avril 2013.
Robin J. Membre du directoire du district de Gex nommé par Boisset en vendémiaire an III.
Robin Jean Christophe. Maire, conseiller d’arrondissement. Fils de Jean Marie Robin et de Madeleine Bernard. Bourgeois, corédacteur du cahier de doléances du Plantay, il est élu le 13 mars député de la paroisse avec son cousin le docteur Vaulpré (voir notice) de Châtillon mais propriétaire dans la commune, pour l’assemblée des États généraux de Bourg du 23 mars. Il a été le premier maire élu en février 1790 jusqu’au 9 décembre 1792. Agent municipal élu en l’an IV. Il a été nommé à nouveau maire de 1800 à 1812. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, cité jusqu’en 1809.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947.
Robin Jean Claude. Maire. Né à Nantua le 22 juillet 1767, fils de Louis Damien Robin, et de Bénigne Vanel. Son grand-père était médecin à Billiat. Il dirige de 1812 à 1819 à la Croix-Rousse la pension Poupier où Lamartine commença ses études en 1803 avant de s’enfuir et d’être placé au collège de Belley. En 1817, il achète les biens d’Étienne de Villette à Jasseron où naîtra son fils Charles Robin (voir notice). Il avait épousé à Ferney-Voltaire le 24 octobre 1814 Françoise Adélaïde Tardy (1790-1871), fille de l’horloger Joseph Tardy, maire de Ferney-Voltaire (voir notice). Nommé maire de Jasseron par arrêté du préfet Rogniat du 26 mars 1825, il démissionne en 1830. Élu conseiller municipal en 1831, puis en 1837 avec 42 voix, alors que le maire sortant, Jean-Antoine Midan, n’obtient que 28 voix, il n’est pas désigné par le préfet qui confirme Midan. Mais celui-ci démissionne en novembre et Robin est nommé maire. Il démissionne le 8 mars 1842, tout en restant conseiller municipal. Il meurt à Jasseron le 2 janvier 1845.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Robin Jean-François. Maire de Bâgé-la-Ville nommé par arrêté ministériel du 8 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Robin Jean-Luc. Maire. Né le 1er décembre 1956, maire de Sainte-Julie élu en mars 2008.
Robin Jean-Marie. Maire. Né à Villars le 8 janvier 1823 (témoins le fossoyeur et l’instituteur !), fils de Pierre François Robin (voir notice) et de Marie Chanet. Frère de Pierre Robin (voir notice). Géomètre, maire de Villars nommé le 10 mars 1877, reconduit par décret du 11 février 1878, puis du 7 février 1881, élu en 1882, réélu en mai 1884, jusqu’en 1885.
Robin Jean-Marie. Maire. Né à Bény le 10 juillet 1890, maire de cette commune élu le 3 novembre 1947 (républicain indépendant), réélu le 7 mai 1953 (Parti paysan) et le 19 mars 1959, jusqu’en mars 1965. Candidat en troisième position aux législatives du 17 juin 1951 sur la liste des Indépendants, Paysans et républicains nationaux, conduite par Marcel Anthonioz.
Robin Joachim.* Maire*. Né à Montagnieu le 10 octobre 1823, fils d’Antoine Robin et de Françoise Bargel. Cultivateur, maire de Montagnieu élu en cours de mandat fin 1892, remplacé en 1898.
Robin Joseph. Agent municipal. Agent national de Bény nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), élu agent municipal en 1797. Membre du conseil municipal après 1800, décédé, il est remplacé par arrêté du 21 floréal an XII (11 mai 1805).
Robin Joseph. Maire. Officier municipal de Marboz cité le 20 mars 1791, reconduit par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), nommé maire par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Blanc, juge de paix du canton de Coligny, le 17 frimaire (7 décembre), jusqu’à l’apparition des municipalités cantonales en l’an IV.
Robin Joseph. Maire. Conseiller municipal de Condeissiat, délégué, par arrêté préfectoral du 28 juin 1944 dans les fonctions de maire, à titre provisoire, pendant l’absence de Joseph Chavagnat déporté par les Allemands le 11 juin. Remplacé par arrêté du 30 octobre 1944.
Robin Joseph Marie. Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 2 février 1815, fils de Claude Joseph Robin (1785-1847), cultivateur au hameau du Châtelet, et de Marie Anne Perdrix (1791-1816). Rentier, maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du 25 octobre 1855, remplacé le 24 février 1859, adjoint nommé par arrêté du 13 mars 1867, élu maire en octobre 1870, remplacé en mai 1871. Il est mort en 1900.
Robin Laurent. Maire d’Ordonnaz élu en 1911 après la démission de Joseph Grinand (voir notice). Il fait classer le chemin d’Innimond et achever celui de Tenay.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Robin Léonard. Bourgeois de Montluel, administrateur de ce district élu en mai 1790.
Robin Louis. Maire. Né à Saint-Benoît le 10 septembre 1830, fils de Jean Robin, cultivateur, et de Claudine Veulliet. Cultivateur, maire de Saint-Benoit élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.
Robin Louis. Maire. Fabriquant de ballons, adjoint de Géovreisset élu le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912, maire le 30 juin, adjoint en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu adjoint en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), maire en mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1935, président de la délégation spéciale instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 22 février 1941, remplacé par arrêté du 23 juin.
Robin Louis Joseph. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Marboz le 1er mai 1923, fils de Joseph, gérant de syndicat, et de Jeanne Marguerite Robert. Officier (blessé grièvement en Algérie), greffier puis assureur, conseiller municipal de Marboz, maire de Bourg-en-Bresse le 28 mars 1977, sa liste battant au deuxième tour celle de Paul Barberot par 9536 voix contre 6812, réélu en 1983, sa liste obtenant 54,25 % des voix contre celle du RPR Bernard Vuitton, il démissionne en avril 1985 pour des raisons de santé. Conseiller général du canton de Coligny élu au deuxième tour le 24 avril 1955 (indépendant de gauche) par 1509 voix contre 1356 au sortant Charles Robin (MRP), maire de Saint-Étienne-du-Bois. Réélu en 1961 (indépendant de gauche) au premier tour avec 55 % des voix contre Vulin (MRP), en 1967 (FGDS) avec 90 % des voix et le 23 septembre 1973 au premier tour avec 1969 voix contre 142 à Robert Brunel (PCF). Il ne se représente pas en mars 1979. Délégué départemental de la FGDS en 1967-1968. Suppléant socialiste d’Amédée Mercier, indépendant de gauche élu aux législatives de la 1e circonscription (Bourg) des 23 et 30 novembre 1958. Suppléant également au renouvellement des 18 et 25 novembre 1962, lorsqu’Amédée Mercier est devancé par Paul Barberot. Candidat socialiste aux élections législatives de 1967 où, le 12 mars, il est devancé au deuxième tour avec 44,37 % des voix par Paul Barberot (55,63 %). Candidat socialiste aux élections législatives des 23 et 30 juin 1968 dans la 1re circonscription, il obtient au deuxième tour 16868 voix contre 17245 à Yvon Morandat et 18162 à Paul Barberot qui est élu. Candidat en 1978, il est battu par Jacques Boyon par 36498 voix contre 33304. Il devient député de l’Ain aux élections des 14 et 21 juin 1981 devançant à son tour Jacques Boyon et ne se représente pas en 1986. Il est mort le 10 novembre 2014.
Robin Marin. Maire. Greffier de la commune d’Ordonnaz élu en décembre 1792, cité en décembre 1793, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’en 1808. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rivet du 10 juin 1811 pour remplacer Humbert Lapierre (Delapierre) prévenu de prévarication et suspendu par arrêté du 30 mai. Il réglemente le pâturage des moutons et fait fermer les cabarets à 9 heures du soir. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz. ADA 4K3, 34 et 38.
Robin Mathieu. Maire. Né en 1795, propriétaire, maire de Bâgé-la-Ville nommé le 8 janvier 1848, élu en mai, reconduit par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Robin Maxime. Maire. Né le 26 décembre 1892, adjoint de Dommartin élu le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947, élu maire le 10 mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 (radical-socialiste) jusqu’en 1965.
Robin Pierre. Maire. Né à Villars le 30 mars 1820 (témoins le fossoyeur et l’instituteur !), fils de Pierre Robin (voir notice) et de Marie Chanet. Frère de Jean-Marie Robin (voir notice). Propriétaire (1000 F de revenus en 1865), adjoint de Villars nommé en 1852, maire nommé par arrêté du 21 janvier 1854, remplacé le 10 juin 1855.
Robin Pierre François. Né à Villars le 4 décembre 1772, fils d’Ennemond Robin (voir notice) et de Louise Frémion. Maire de Villars nommé en 1811, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Villars le 19 juillet 1836, à l’âge de 64 ans.
Robin-Livet. Habitant de Villars, administrateur du district de Trévoux élu en mai 1793.
Rocault Julien François Joseph. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Painblanc, en Côte-d’Or, le 6 septembre 1853, attaché au cabinet du préfet de la Côte-d’Or en 1877, conseiller de préfecture de la Corrèze en 1879, de Saône-et-Loire en 1882, de la Loire puis du Rhône en 1886, nommé sous-préfet de Trévoux le 8 juin 1891, installé le 15, jusqu’en décembre 1895, date à laquelle il est nommé sous-préfet de Thiers. Secrétaire général de l’Hérault en 1897, sous-préfet de Riom en 1898, il est nommé préfet de l’Aveyron en 1904 et termine sa carrière comme percepteur à Argenteuil.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926. – R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets septembre 1870 – mai 1982.
Roch Pierre Louis. Bourgeois de Chevry élu procureur de la commune, puis administrateur du département de l’Ain le 18 mai 1790 pour le district de Gex.
Rochaix Émile. Maire d’Ochiaz élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, remplacé en 1941, réélu en mai 1945 (républicain social), jusqu’aux élections d’octobre 1947.
Rochaix Marie-Claude. Maire. Née le 13 mai 1938, conseillère municipale du Poizat en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD). Elle ne se représente pas en mars 2001 mais reste au conseil municipal.
Rochaix Xavier (François Xavier). Maire. Né au Grand-Abergement le 22 décembre 1857, fils de François Rochaix, cultivateur, et d’Henriette Bailly. Cultivateur, maire du Poizat élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.
Rochas Joseph. Agent municipal d’Ambronay cité en l’an IV.
Rochat Albert.* Maire*. Président du comité de libération de Parcieux nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.
Rochat Victor. Quatrième et dernier membre de la délégation spéciale de Cerdon, créée par arrêté ministériel du 29 juin 1941. Il représente la municipalité après l’assassinat d’Émile Rougemont par les Allemands le 11 juillet 1944, jusqu’à la création du comité local de libération par arrêté du 11 octobre.
Rochay Antoine. Maire de Léaz élu en mai 1888, réélu en mai 1892.
Roche Adolphe. Maire. Né le 2 mars 1827, rentier, maire de Beauregard élu le 23 janvier 1881.
Roche Alain. Maire. Né le 17 avril 1948, directeur de recherche au CNRS, conseiller municipal de Saint-Jean-de-Niost en mars 1989 (UDF), maire en juin 1995 (UDF) remplacé en 1998.
Roche André Alphonse. Maire de Beauregard nommé par arrêté du 27 novembre 1865, en remplacement de Cozon démissionnaire, reconduit en 1870, élu en mai 1871.
Roche Antoine.* Maire*. Adjoint de Brens élu en mai 1929 (radical-socialiste), maire élu en mai 1935, résistant, président du comité local de libération nommé par arrêté préfectoral du 19 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Roche César (Pierre César). Maire. Né à Priay le 3 octobre 1863, fils de Marc Roche, tailleur d’habits, et d’Antoinette Biset. Tailleur d’habits, maire de Priay élu en juillet 1905, réélu en mai 1908 et 1912, et décembre 1919 (radical), jusqu’en mai 1925. Ami d’Édouard Herriot.
Roche Fabien. Maire. Cultivateur, maire de Leyssard élu le 19 mai 1912.
Roche Félix Eugène. Maire. Contrôleur des postes en retraite lorsqu’il est délégué dans les fonctions de conseiller municipal et d’adjoint au maire de Craz-en-Michaille par arrêté préfectoral du 26 avril 1944. Nommé vice-président du comité local de libération de Craz par arrêté du 27 octobre 1944, il est élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (RGR) et mai 1953.
Roche Jean-Pierre. Maire, conseiller général. Né à Saint-Agrève le 8 mars 1953, directeur d’administration, maire de Montrevel-en-Bresse élu le 19 juin 1995 (DVG), réélu le 16 mars 2001 (DVG) et en mars 2008. Président de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 8 avril 2008. Conseiller général du canton de Montrevel élu le 16 mars 2008 avec 53,30 % des voix, contre Gérard Gallet (UMP), maire de Curtafond. Élu le 20 mars vice-président du conseil général délégué aux transports et aux déplacements.
Roche Marius. Adjoint au maire. Né à Villieu le 6 mars 1921, pupille de la Nation, son père étant décédé des blessures reçues pendant la Grande Guerre. Agréé en architecture. Après avoir contacté Paul Pioda (voir notice) en avril 1943, il gagne le maquis avec son frère jumeau Julien et Charles Faivre. Tous trois s’intègrent à un groupe formé par Pierre Marcault à Villereversure. En mai, sur les conseils de Pioda, le groupe s’installe sur le mont Avocat, près d’Izenave. Le camp, baptisé Bir Hakeim, une simple cabane, ne comprend que 6 réfugiés, armés d’un unique 7,65. Ils rejoignent dans la nuit du 9 au 10 juin la grange de Faysse (commune de Boyeux-Saint-Jérôme) où se trouve une dizaine de réfractaires de Saint-Rambert, puis à la ferme des Gorges à Montgriffon. Là, ils trouvent le capitaine Moulin (voir notice Romans-Petit) auquel Julien Roche fabrique une carte d’identité au nom de Romans. Le 10 juin, Romans décide de créer une école des cadres à la ferme des Gorges, dirigée par Pierre Marcault. Le 14 juillet, une cinquantaine de maquisards, à la ferme de Terment, à Évosges, célèbrent la fête nationale et créent officiellement le maquis de l’Ain sous le code Cristal. Le maquis regroupe les réfractaires disséminés dans le département. Les Roche sont nommés chef de section le 13 août et stationnent à la ferme de Morez, Pierre Marcault devenant le chef du plateau d’Hotonnes. Après plusieurs actions, notamment le célèbre défilé d’Oyonnax le 11 novembre 1943, dont Marius est l’homme de base, Julien portant la gerbe déposée devant le monument aux morts, ils sont affectés au PC départemental du maquis et de l’AS à la ferme du Port à Brénod. Installé au Molard (Brénod), le PC commandé alors par Chabot (voir notice Girousse), Romans étant alors en Haute-Savoie, est attaqué le 6 février 1944 (Action Caporal) et se réfugie le 8 à la ferme de la Montagne à l’Abergement-de-Varey dans l’intention de rejoindre la Dombes. Encerclés par les Allemands dans la ferme, les vingt maquisards qui s’y trouvent combattent. Dix sont tués, dont Julien Roche, et trois sont blessés. Marius Roche participe ensuite à plusieurs actions (coupures de voies ferrées, de la RN 84, réception de parachutages etc.). Le 4 septembre, il fait sa rentrée dans Bourg libéré, aux côté de Romans, Chabot (voir notice Girousse), Marcault, Faivre, Xavier (Richard Heslop, agent du SOE) et Capitaine Paul (Owen Denis Johnson, radio). Nommé au grade de sous-lieutenant FFI le 9 avril 1945, Marius Roche est élu 5e adjoint (radical) à Bourg dans la municipalité d’Amédée Mercier en 1959, puis 3e adjoint chargé des travaux et de la circulation dans celle de Louis Robin en 1977. Candidat (radical) dans le canton de Bourg les 20 et 27 avril 1958. Suppléant de Louis Robin (FGDS) aux législatives des 5 et 12 mars 1967. Porteur des plus hautes distinctions de la Résistance, il se consacre à entretenir la mémoire de ses compagnons de lutte en participant pleinement aux associations d’anciens combattants du maquis, aux édifications de monuments commémoratifs (il est président du Comité du monument du Val d’enfer à Cerdon) et à la rédaction des ouvrages rédigés sur cette page d’histoire. Passionné d’aviation, président du Comité d’histoire de l’aviation des Pays de l’Ain (CHAPA), il a rédigé, assisté de François Chaume et de Claude Garbit, Des ailes et des Hommes (1997), puis Ailes brisées en pays d’Ain (2002). Il est mort à Bourg le 11 juin 2010. La municipalité de Bourg a décidé en octobre 2010 que la rue Julien-Roche devienne rue Julien et Marius Roche.
Roche Noëlle. Maire. Née le 22 novembre 1955, vérificatrice, maire* *de Challes-la-Montagne élue en mars 2008.
Rochet Claude. Maire. Né en 1811, cultivateur, aubergiste, maire de Saint-André-de-Corcy élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Rochet Claude (Claudius). Maire de Groissiat élu à la mort d’Hippolyte Jobin en 1930, réélu en mai 1935, maintenu sous Vichy, puis à la Libération par arrêté du 17 février 1945, confirmé par arrêté du 7 mars et élu en mai (républicain indépendant), remplacé en octobre 1947.
Rochet Élie. Maire. Né à Thoirette le 15 août 1844, fils de Jean Marie Adolphe Rochet (1808-1872), propriétaire à Saint-Amour, et de Louise Célestine Chambard (1810-1898). Clerc de notaire à Lons-le-Saunier, puis agent général d’assurances à Bourg, maire de Verjon élu en mai 1900, réélu en mai 1904 jusqu’à sa mort à Verjon le 10 octobre 1906. Il avait épousé à Verjon en 1869, Marguerite Baudoin (1850-1933), fille d’Édouard Baudoin (voir notice) et d’Élisa Grognet (1825-1871).
Rochet Jean Antoine. Maire de Saint-Marcel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juin 1821, jusqu’en 1826. Il est mort à Saint-Marcel le 4 novembre 1842, à l’âge de 64 ans.
Rochex Charles. Maire de Corbonod élu en 1947 (SFIO), à la mort d’Arthur Bardin, et réélu en mai 1953 (SFIO).
Rochon de Lapeyrouse de Bonfils Lablenie Léonard Léonce, comte. 30e* préfet de l’Ain*, nommé le 20 novembre 1849. Né à Vicq, Pressignac-Vicq en Dordogne le 10 mars 1808, fils de François Joseph de Bonfils de Lableynie et de Catherine Rochon de Lapeyrouse. Comte de Rochon de Lapeyrouse, baron de Wormselle, il est installé préfet de l’Ain le 1er décembre 1849 jusqu’au 10 avril 1851, date à laquelle il est nommé dans le Doubs. Mis en non activité sur sa demande en 1858, il touche une pension de 6000 F. Cité comme lieutenant de louveterie pour l’arrondissement de Gex en 1868, il meurt à Marseille le 4 juin 1895. Il avait épousé Napoléone de Montholon, née le 18 juin 1816, fille du général Charles de Montholon et de son épouse Albine Hélène de Vassal qui avaient accompagné Napoléon Ier à Saint-Héléne. On dit qu’elle en était non seulement la filleule, mais la fille de l’Empereur. Lorsque Louis-Napoléon, alors président de la République, se rend à Bourg le 17 août 1850, la préfète lui offre une lorgnette de l’Empereur, la cocarde qu’il portait à Waterloo et un bouquet d’épis de blés à Saint-Hélène. Elle vécut à Farges jusqu’en 1889 dans une maison achetée en 1853 et dans laquelle elle avait reconstitué une chambre dite de l’Empereur dans laquelle se trouvait le lit dans lequel elle avait accouché à Saint-Hélène. Une de ses filles est inhumée dans le cimetière du village. Son fils Amblard a été maire de Farges (voir Lapeyrouse Amblard de).
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Visages de l’Ain, n° 70,1963, « Une filleule et peut-être une fille de Napoléon Ier à Farges », art. R. Anselme.
Rocoffort Raoul (Rocoffort de Vinnière). Maire. Né le 21 octobre 1919, fils de Louis François Marie Rocoffort (1878-1973) et de Solange de Chauvigny. Maire de Chazey-Bons en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977.
Rodaire Léon. Maire. Entrepreneur de travaux publics, maire d’Artemare élu le 5 juin 1966, mais il refuse cette fonction. Il préside alors une commission chargée de gérer la commune jusqu’à l’élection d’un nouveau maire en octobre. Début novembre 1966, il accepte le poste de deuxième adjoint.
Roden Paul Gaston. Sous-préfet de Gex. Né le 9 septembre 1881, conseiller de préfecture de l’Aisne en 1908, nommé sous-préfet de Gex le 20 octobre 1911 et installé le 1er novembre. Mobilisé le 4 août 1914, il reprend son poste le 23 décembre 1918 jusqu’à la suppression de la sous-préfecture par décret du 10 septembre 1926. Rattaché à cette date à la préfecture de l’Ain, il devient rédacteur au ministère de l’Intérieur jusqu’à sa retraite en 1943.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Rodet Claude. Maire de Montcet nommé en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 juin 1864. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1856 (?).
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Rodet Claude Louis. Conseiller de préfecture, parlementaire. Né à Bourg le 29 septembre 1768, fils de Denis Louis Rodet et de Jeanne Marie Martinet. Avocat dans cette ville à la Révolution, engagé en 1793 dans le 3e bataillon de l’Ain, il fait campagne sur le Rhin et devient officier payeur de l’armée, jusqu’à la paix de Campoformio en 1797, puis il reprend son cabinet (avocat plaidant reçu le 2 août 1819) et est élu conseiller municipal de Bourg sous l’Empire. Engagé de nouveau lors de l’invasion de 1814, ses opinions républicaines en font un proscrit à Guéret dans la Creuse en 1815 jusqu’à la grâce qui lui est accordée. Il est élu au renouvellement partiel du 20 décembre 1818 à la Chambre des députés, siège avec les constitutionnels, vote contre les lois suspensives de la liberté individuelle et de la liberté de la presse et contre le nouveau système électoral en raison de l’importance du cens, reproche le 24 mai 1819 au ministère d’avoir accordé une aide aux missionnaires de la rue du Bac. En février 1824, il échoue dans le 1er arrondissement électoral de l’Ain avec 100 voix contre 127 à Varenne de Fénille, mais le 26 mars 1829 il est élu lors d’une partielle dans le 2e arrondissement électoral (Trévoux) par 88 voix sur 152 votants et 165 inscrits contre 58 à Ainard, 5 à Puvis et une à Greppo. Réélu le 23 juin 1830 par 96 voix sur 155 votants et 173 inscrits contre 55 à Greppo, il revient dans l’opposition et vote l’adresse des 221. Nommé le 19 août 1830 conseiller de préfecture de l’Ain, il démissionne de la Chambre, remplacé par Lorrin, et reste dans cette position jusqu’en 1833. Voici comme il est décrit en 1820 : « Volontaire dans les premiers bataillons de l’Ain, officier après les glorieuses campagnes d’Italie, il reprit, encore jeune, la carrière du barreau. Il doit à ses travaux une fortune dont il est le prudent économe. M. Rodet a l’honneur de n’être pas noble, et d’être devenu le protecteur d’une nombreuse famille. En 1814, il se rappela qu’il avait été soldat, à l’approche des douze cent mille libérateurs qui nous menaçaient. Il eut en 1815 le prix de son courage: il fut proscrit. Ce député de Bourg parle finances à la Chambre d’une voix qui a de la sécheresse et quelque chose de vraiment numérique. S’il a préparé ses discours, son accent est lent et mesuré; s’il improvise, sa volubilité ne ressemble pas mal au retentissement de la claquette d’un facteur de la petite poste. Le mot par lequel il conclut lui semble toujours le dernier de la discussion. Sa tête est petite et continuellement balancée. Il a dans le nez une habitude qui crispe fréquemment le muscle de la joue gauche. Ses cheveux sont crépus, blancs et châtains mêlés, ses « faces » divergent comme les rayons d’une auréole ou les poils follets d’une jeune alouette. M. Rodet, si fidèle à sa couleur politique, affecte dans son costume le mélange de toutes les couleurs. Son corps grêle et ses habits amples donnent à sa tournure quelque chose d’écolier. Au reste, à voir MM. Camille-Jordan, Girod et Rodet, on est forcé de convenir que, s’il nous vient de la Bresse quelques personnages gras et dodus, ce ne sont pas des députés ». Il est mort à Bourg le 31 octobre 1838. Sa fille, Charlotte, a épousé en 1820 Georges Tardy de la Carrière, maire de Pont-de-Veyle en 1814 et fils du parlementaire Jean Philibert Tardy de la Carrière (voir notices).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain, Galerie militaire de l’Ain. – Biographie pittoresque des députés de France, Maubach, Bruxelles. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français.
Rodet Denis. Maire de Villemotier nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 avril 1818. Devant son refus le préfet rapporte son arrêté le 28 avril 1818.
Rodet Georges. Maire. Né le 12 septembre 1945, maire* *de Bény élu en 2004, réélu le 14 mars 2008.
Rodet Jean-Paul. Conseiller général. Né à Bourg le 25 février 1938, attaché d’administration scolaire et universitaire détaché en 1990 au service culturel de la Ligue française de l’enseignement, adhérent du Parti socialiste en 1974, adjoint aux sports du maire de Bourg, Louis Robin en mars 1983 élu en quinzième position sur la liste, puis à la culture sous Louis Moreteau, conseiller municipal d’opposition de mars 1989 à 1995, 1er adjoint d’André Godin en juin 1995, conseiller municipal d’opposition en mars 2001, conseiller majoritaire en mars 2008. Conseiller général socialiste du canton de Bourg-Sud élu en mars 1988 en battant, avec 56,28 %, le sortant RPR, Christian Diehl. Réélu le 28 mars 1994 avec 51,56 % des voix contre le RPR Jean-Michel Bertrand, en mars 2001 avec 51,91 % contre Odette Wittmann (DL) et le 9 mars 2008, au premier tour (suppléante : Claudie Saint-André), avec 54,21 %, contre 40 % à Françoise Bozon (UMP) et 5,7 % à L. Gimenez (PC). Il est élu le 20 mars vice-président délégué à la culture, à l’enseignement supérieur et aux sports, puis en plus en novembre 2008 premier vice-président après l’élection de Jacques Berthou au Sénat. Également élu vice-président à la culture de la communauté d’agglomération de Bourg le 14 avril 2008. Il a été candidat de la gauche socialiste et radicale aux élections sénatoriales de 1998. Il a réalisé la mise en lumière de Brou et lancé le chantier de la rénovation du théâtre et de la construction de la scène de musique actuelle.
Rodet Joseph. Maire. Né à Villemotier le 9 novembre 1829, fils de Denis Marie Robert Rodet, cultivateur, et de Jeanne Marie Girard. Cultivateur, maire de Villemotier élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et le 20 mai 1900 jusqu’aux élections de mai 1904.
Rodet Prosper (Benoît Marie Prosper). Conseiller de préfecture. Né à Bourg le 13 octobre 1802, notaire à Bourg de 1827 à 1833. Adjoint au maire de Bourg le 14 septembre 1830, conseiller municipal du 25 septembre 1831 au 1er novembre 1833. Conseiller de préfecture de l’Ain le 22 octobre 1833, démissionnaire le 24 février 1848.
Rodier Jean-Pierre. Sous-préfet de Nantua du 16 juillet 1971 au 16 juin 1975, date à laquelle il est nommé dans le Calvados.
Rogemont Albert Charles Alphonse. Conseiller de préfecture. Né le 31 août 1856, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 26 août 1887 et démissionnaire le 22 mars 1889.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Rognard Yves. Maire. Né le 21 juillet 1948, chef de service, maire de Matafelon-Granges en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et en mars 2001 (DVD), vice-président de la communauté de communes des Monts Berthiand, puis président en avril 2001. Il ne se représente pas en mars 2008.
Rogniat Abel Jean-Baptiste Désiré, baron. Sous-préfet de Trévoux, 32e préfet de l’Ain nommé le 6 décembre 1851. Né à Vienne dans l’Isère le 27 mai 1803, fils de Jean-Baptiste de Rogniat (voir notice) lui-même préfet de l’Ain. Secrétaire général des Ardennes en 1828, du Puy-de-Dôme en 1830, sous-préfet de Sedan la même année, nommé à Trévoux le 17 juillet 1832, où il est installé le 17 novembre. Démissionnaire en 1837, il revient dans l’Ain comme préfet installé le 6 décembre 1851 jusqu’au 4 mars 1853, date à laquelle il se rend dans la Vienne, puis dans la Meuse en 1856. Il est mort à Paris le 15 janvier 1869.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Rogniat Jean-Baptiste de, baron. 11e* préfet de l’Ain* nommé le 19 juillet 1820. Né à Saint-Priest le 7 mai 1771, sous-préfet de Bonneville en 1812, de Vienne en 1814, préfet du Puy-de-Dôme du 30 mars au 14 juillet 1815, des Ardennes la même année, démissionnaire en 1816, de la Vendée en 1819, il est installé dans l’Ain le 27 août 1820 jusqu’au 28 juillet 1830, à la suite du renversement de Charles X. Il est nommé le 10 août dans le Puy-de-Dôme qu’il quitte pour prendre sa retraite en 1832. Il est mort à Fontainebleau le 31 août 1845.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Roillet Pierre. Maire. Adjoint de Faramans élu en mai 1935, puis délégué dans les fonctions de maire. Sa démission du conseil municipal est acceptée par décision préfectorale du 25 novembre 1941. Maire élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de gauche).
Rojat Alphée (Élisé). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chavannes sur Suran le 5 avril 1831, fils de Jean Louis Xavier (voir notice) et de Françoise Victorine Laurence Reydellet. Propriétaire, maire de Chavannes-sur-Suran élu le 21 janvier 1878, démissionnaire, remplacé le 20 avril 1879, réélu en mai 1892. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort le 15 juin 1879, en remplacement de Marie Philibert Cœur décédé. Il ne se représente pas au renouvellement de 1880.
Rojat Éloi. Maire. Agent national de Chavannes-sur-Suran nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé par Claude Joseph Rousset le 6 frimaire (26 novembre).
Rojat Jean-Louis Xavier. Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1790, géomètre, maire de Chavannes-sur-Suran nommé de 1835 à 1840 et en novembre 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 décembre 1862. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort en 1852, remplacé en juillet 1863.
Rojat Joseph (Rojas, Rojeat). Maire. Fils de Pierre Rojat et de Marie Guigon. Cultivateur, nommé adjoint de Château-Gaillard par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 août 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Château-Gaillard le 11 décembre 1823, à l’âge de 70 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 31 janvier 1824.
Rojat Joseph. Maire. Né à Cuisiat le 23 septembre 1794, fils de Pierre Aimé Rojat, cultivateur, et de Marie Pierrette Rousselier (1766-1833). Propriétaire, maire de Cuisiat nommé de juin 1834 à sa mort à Cuisiat le 23 avril 1839.
Roland François-Joseph. Maire. Né le 1er juin 1801, cultivateur, maire de Divonne nommé de 1836 à 1844 et par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa démission en 1879. Le 16 avril 1865, Divonne reçut la visite de Napoléon III qui, incognito, revenait d’une visite à la fontaine de l’Empereur et du sommet de la Faucille.
Roland François Joseph Marie (Joseph Marie François). Maire. Né à Divonne le 14 février 1858, fils de François Joseph Roland (voir notice) et de Louise Hortense Tenoux. Docteur en médecine, maire de Divonne élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935, démissionnaire en 1939, mort le 30 août 1939 à l’âge de 82 ans.
Roland Jean. Maire. Né à Divonne en 1896, médecin, président du comité local de libération de Divonne-les-Bains nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire et remplacé en avril 1945.
Roland Joseph Arthur.* Maire*. Né le 29 octobre 1844, notaire, maire de Dortan, élu en 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892 (républicain), remplacé le 23 septembre 1894. Candidat au conseil d’arrondissement dans le canton d’Oyonnax le 31 juillet 1892.
Rolandez Auguste. Maire de Chevillard élu en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (ALIM).
Rolland Benoît. Maire. Né à Dagneux, alors hameau de Montluel, le 5 fructidor an VII (24 août 1799), fils de François Rolland, cabaretier, et de Josephette Truchon. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855) et maître d’hôtel (hôtelier), maire de Dagneux nommé en juin 1854, reconduit le 10 juin 1855, remplacé par arrêté du 2 décembre 1857.
Rolland Gaspard. Maire de Rillieux nommé le 12 septembre 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en juillet 1874, car il quitte cette localité.
Rolland Jean-François. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 5 octobre 1775, fils de Jean Rolland et de Catherine Maréchal. Adjoint de Virieu-le-Petit nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de juin 1830, après le décès de Benoît Jacquet, décédé et remplacé en janvier 1846.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Rolland Jean-François. Maire. Né le 29 avril 1835, maire de Virieu-le-Petit nommé en 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 jusqu’aux élections de 1884.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Rolland René. Maire de Saint-Bernard élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant).
Rolland de Ravel Clément Charles. Sous-préfet de Belley. Né en juillet 1760, sous-préfet de Vienne en 1808, de Saint-Marcellin en 1811, remplacé et renommé en 1815, sous-préfet de Savenay en 1819, il est nommé sous-préfet de Belley le 10 mai 1820 et remplacé en août 1830. Son prédécesseur, Anne Joseph Bruand (voir notice), avait entassé dans la sous-préfecture et sa cour des pierres de monuments et des vestiges gallo-romains. Rolland de Ravel déménagea le tout. Seules les pierres furent sauvées. Il s’installe dans le Bugey lors de sa retraite. L’une de ses filles avait épousé l’homme de lettres Anthelme Humbert Ferrand, fils du député conventionnel Anthelme Ferrand (voir notice). Elle a été assassinée par leur fils adoptif Blanc-Bonnet.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Rollet Alphonse (Alphonse Eugène Ferdinand). Maire. Né à Surjoux le 29 octobre 1878, fils de Joseph Rollet (voir notice) et d’Antoinette Anne. 1er adjoint de Surjoux en mai 1945, réélu en novembre 1947 et mai 1953, maire élu le 2 février 1956, réélu le 22 mars 1959 et le 21 mars 1965 (radical), jusqu’au 31 décembre 1966. Il est mort à Nantua le 19 février 1878.
Rollet Antoine. Maire. Né à Surjoux le 14 février 1780, fils de Philibert Rollet (voir notice) et de Jeanne Pierrette Gaillard (1739-1814). Cultivateur, adjoint de Surjoux déjà cité en 1815, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé par arrêté du 3 juillet 1818, remplacé pour devenir adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, puis maire en avril 1838, élu en 1848, remplacé le 10 septembre. Adjoint nommé le 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855.
Rollet Auguste (Philippe Auguste). Maire. Né à Corveissiat le 17 novembre 1829, fils de Joseph Rollet (1801-1870, voir notice) et de Jeanne Marie Curvat. Cultivateur, maire de Corveissiat élu en janvier 1874, réélu le 12 octobre 1876 et le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Corveissiat le 16 mars 1886.
Rollet Benoît. Maire de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1926.
Rollet Claude. Maire. Né à Surjoux le 14 floréal an VI (3 mai 1798), fils de Joseph Rollet (1762-1836) et de Christine Martin dit Sermet (1771-1847). Petit-fils de Philibert Rollet (voir notice) et de Jeanne Pierrette Gaillard (1739-1814). Cultivateur, adjoint de Surjoux élu en 1848, maire élu le 10 septembre, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu le 7 mai 1871, décédé à Surjoux le 22 novembre 1872, remplacé le 29 décembre 1872.
Rollet Édouard. Maire. Aubergiste, maire (radical) de Surjoux élu le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912, 10 décembre 1919 et le 17 mai 1925, remplacé le 2 septembre 1928.
Rollet Jean-Marie. Maire de Corveissiat nommé en 1808, remplacé en 1813.
Rollet Joseph. Maire. Né à Corveissiat le 30 décembre 1801, fils de Georges Rollet et de Marie Rose Juillard (1773-1802). Propriétaire à Chalours, lieu-dit de Corveissiat, adjoint de Corveissiat nommé par arrêté du 26 août 1865, maire par arrêté du 28 mai 1866, jusqu’ à sa mort à Corveissiat le 1er mai 1870, à l’âge de 68 ans.
Rollet Joseph. Maire. Né à Surjoux le 30 janvier 1833, fils de François Rollet, cultivateur, et de Josette Girel. Neveu de Claude Rollet (voir notice). Adjoint de Surjoux nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881 et, si c’est le même, réélu le 24 mai 1903 et le 15 mai 1904 (radical), jusqu’en mai 1908.
Rollet Laurent. Maire de Corveissiat, cité dès décembre 1792, remplacé le 22 frimaire an III (31 octobre 1794) pour être nommé agent national de la commune.
Rollet Louis, dit Rollet-Marat. Né à Bourg le 22 mai 1757, fils de Philibert Rollet, marchand de fer à Bourg, et de Benoite Chambre. Docteur en médecine reçu à Montpellier, son diplôme est enregistré à Bourg en 1782. Il exerce quelque temps dans le pays de Gex et à l’hôpital de Bourg. Membre de la municipalité de Bourg aux élections de septembre 1791, jacobin trésorier de la Société populaire de Bourg, évincé de la municipalité le 7 juillet 1793 comme les autres extrémistes, réintégré en août comme officier municipal, co-fondateur de la Société des sans-culottes, il participe au siège de Lyon. Nommé le 25 septembre administrateur du directoire de l’Ain par Bassal et Bernard, membre du comité central de surveillance le 26 octobre par Reverchon et Javogues, agent national du district de Bourg le 25 frimaire an II (15 décembre 1793), emprisonné le 1er pluviôse an II (20 janvier 1794) par arrêté de Gouly du 17 nivôse (6 janvier) et remis en place comme agent national du district de Bourg par Albitte par arrêté du 3 pluviôse (22 janvier), jusqu’en juillet 1794. Sous la Terreur, il parcourt, entouré d’une dizaine de hussards, le district de Bourg pour vérifier si les clochers et les tours des châteaux sont bien démolis et destituer et installer des municipalités. Ainsi à Pérouges le 18 novembre 1793 où il recherche des suspects et où on lui répond que « la cité était une terre sainte, c’est-à-dire qu’il n’existait dans son arrondissement aucun individu qui soit hors la loi », à Coligny le 26 décembre où il s’empare des vases sacrés en or et des ornements sacerdotaux cousus d’or de l’église et du 10 au 18 février 1794 où il profane l’église en y entrant à cheval et faisant tout briser, à Saint-Martin-du-Mont le 27 avril, à Jasseron le 28 avril, à Gravelles le 15 mai. Parfois, il est mal reçu, comme à Ceyzériat le 27 décembre 1793 où les femmes, furieuses de la fermeture de l’église, le poursuivent sur la route, lui lancent des pierres et brisent sa voiture. Arrêté sur ordre de Boisset le 24 thermidor an II (11 août 1794), il fait partie des 36 prisonniers que l’on veut transférer à Lons-le-Saunier pour y être jugés. La population attaque le 30 germinal an II (19 avril 1795) le convoi dans l’allée de Challes et fait 6 victimes dont Rollet. Selon le rapport de l’officier de santé, Convers: « Le cadavre de Rollet-Marat se trouvait sur la première voiture; enchaîné par le cou, il avait la tête fracassée à coups de gros bâtons ou massues et une plaie à la mâchoire inférieure occasionnée par un coup de pierre tranchante… »
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987. – Visages de l’Ain, n° 67, 1963, « Le vandalisme à Coligny ». - J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Rollet Philibert. Maire. Né à Surjoux le 15 janvier 1733, fils de François Rollet et de Lucrèce Ducimetière. Maire de Surjoux cité en janvier 1793, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V, à nouveau élu agent municipal en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), jusqu’à son décès à Surjoux le 15 février 1807.
Rollet Philibert Henri Marie. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 27 septembre 1769, fils de Jean Louis Bernard Rollet, marchand drapier, et de Marie Henriette Vignard. Notaire à Bourg de 1820 à 1825, maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé de 1832 à 1836. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu de 1833 à 1836, puis du canton de Brénod jusqu’en 1843.
Rollet Pierre. Agent municipal de Corveissiat élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII.
Rollet Pierre (Pierre Joseph). Maire. Né à Corveissiat le 8 avril 1810, fils de Joseph Rollet (1768-1827) et de Marie Rose Vollet (1775-1836). Maréchal, maire de Corveissiat élu en mai 1870, remplacé en septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1874. Il est mort à Corveissiat le 5 janvier 1883.
Rollet Pierre Joseph. Agent municipal. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 30 mars 1766, fils de Maurice Rollet, laboureur, et de Thérèse Roux. Maire* *de Saint-Maurice-de-Rémens élu en l’an V, remplacé en l’an VII. Un Rollet était maire en décembre 1792.
Rollin. Maire de Garnerans nommé en 1860, remplacé en 1865.
Rollin Antoine. Maire. Né à Garnerans le 12 janvier 1814, fils d’Antoine Rollin, cultivateur, et de Marianne Broyer. Cultivateur, maire de Garnerans élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1882.
Rollin Charles. Maire de Garnerans nommé en 1831, démissionnaire et remplacé en 1844.
Rollin Jean. Maire de Béreins nommé par arrêté du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804), remplacé en 1808.
Rollin Jean. Maire. Né à Garnerans le 2 août 1831, fils de Thomas Rollin, propriétaire, et de Marie Lorin. Cultivateur (2000 F de revenus en 1874), adjoint de Garnerans nommé par arrêté du 16 février 1874, maire nommé le 24 mai 1876, remplacé le 8 octobre 1876.
Rollin Pierre. Maire de Bâgé-la-Ville nommé par arrêté du 1er prairial an X (21 mai 1802), remplacé en 1808, renommé en mai 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815 et remplacé le 1er juillet 1816.
Rollion Joseph.* Maire*. Cultivateur, maire de Béligneux élu le 16 décembre 1792. C’est le premier maire de la commune, élu tardivement car il fallait poser les limites avec la commune de Saint-Christophe, objet d’un accord du 11 février 1792.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Rolly Joseph. Maire. Propriétaire au hameau de Cormassine, maire de Curtafond nommé en 1809, jusqu’à sa mort à Curtafond le 22 mars 1814, à l’âge de 68 ans.
Rolly Louis. Agent municipal de Curtafond élu en l’an IV.
Romain Albert. Maire de Crépieux-la-Pape élu en 1947 (RPF) jusqu’à sa mort en 1950.
Roman Maurice. Secrétaire général de l’Ain. Né le 1er mars 1862, conseiller de préfecture d’Eure-et-Loir en 1889, puis du Pas-de-Calais, secrétaire général de l’Ain le 8 juin 1891, de la Nièvre le 28 février 1896, de la Manche le 13 septembre 1897, sous-préfet de Rambouillet en 1902 et de Libourne en 1906.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Roman Pierre Antoine (Romand). Maire. Agent municipal de Torcieu élu en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800).
Romand Jean. Maire. Né en 1833, maire de Montanges élu en mai 1871, remplacé en 1874.
Romand Julien (Julien François). Agent municipal. Né à Lyon vers 1754, fils de François Romand et d’Anne Simond. Agent municipal de Montanges élu en brumaire an IV (novembre 1795).
Romand Marius. Maire. Adjoint de Torcieu élu en mai 1929 (républicain socialiste), maire le 4 juillet 1930, remplacé en 1935, nommé président d’une commission administrative le 27 août 1944, désigné maire le 11 mars 1945, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (indépendant de gauche) et mai 1953 (RGR).
Romand-Monnier Théodore (Camille Théodore). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry le 30 mars 1879, fils d’Auguste Romand-Monnier, négociant, et de Louise Cécile Mandrillon. Maire de Thoiry élu en décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire le 18 octobre 1931, réélu sans concurrent le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940. Nommé officier d’administration pendant la Grande Guerre.
Romanet Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Prémillieu élu le 19 mai 1935, réélu le 10 mai 1945, le 3 novembre 1947, maire le 27 novembre 1952, à la suite de la démission de Clément Gramusset, et réélu le 7 mai 1953 (MRP), remplacé en 1959.
Romanet Paul. Président du comité de local de libération de Saint-Germain-de-Joux nommé le 24 novembre 1944, puis démissionnaire. Il est né en 1902.
Romans-Petit Henri. Préfet. Né à Firminy le 13 février 1897, Henri Petit s’engage en 1915 dans le 13e bataillon de chasseurs alpins. Devenu sergent, il est élève officier à Saint-Cyr en 1917 et termine la guerre dans l’aviation avec le grade de sous-lieutenant, après avoir été observateur à l’escadrille de bombardement BR 127. Il obtient une licence en droit, s’installe à Saint-Étienne où il s’occupe de publicité pour des journaux et des maisons de mode. Mobilisé en 1939 comme capitaine de réserve, il commande les bases de Cannes et de Nice jusqu’à l’armistice. Il participe à Saint-Étienne, sous le pseudo de « Mylord », au groupe résistant Espoir fondé par Jean Nocher, officier d’aviation et journaliste à la Tribune, qui est arrêté le 20 septembre 1942. Sous le pseudo de « Tor », dans le cadre du sous-réseau « Sol », il recherche des terrains de parachutage dans la région Rhône-Alpes jusqu’au démantèlement de ce groupe en mai 1943. Il avait pris contact en décembre 1942 avec la résistance dans l’Ain (Marcel Démia lors d'une fête de famille à Noël 1942 l'aurait convaincu de venir dans l'Ain) et il prend le commandement d’un groupe de réfractaires dans la région de Saint-Rambert, sous le pseudo de « Moulin ». Jean Perret, dit Homère ou Omer, le présente en avril 1943 au directoire de l’AS (alors composé de Bob Fornier, de Jean Perret et de René Greusard) qui le nomme chef départemental maquis. Ce commandement lui est confirmé en mai 1943 lors d’une réunion de l’AS au Café Français à Bourg. Il prend alors le nom de « Romans » (il signe Romand, puis Romans). Une autre confirmation est apportée par Albert Chambonnet, sous-chef régional de l’AS, lors d’une réunion au buffet de la gare de Bourg en août 1943. L’unification des maquis sous sa direction, est réalisée effectivement le même mois à la ferme de Morez. Le 27 octobre, le chef départemental de l’Armée Secrète, Bob Fornier, est emprisonné à Montluc. Le 27 novembre, le chef régional de l’AS, Didier Chambonnet, le remplace par Romans. Celui-ci poursuit l’unification des camps et le renforcement de la résistance dans l’Ain et le Haut-Jura, défile en tête à la célèbre manifestation du 11 novembre à Oyonnax, résiste avec les maquisards à la répression allemande et à celle des GMR et joue un rôle décisif dans la libération de la région. Dans la confusion de la Libération en septembre 1944, le colonel Romans-Petit, qui avait été nommé préfet provisoire, est mis aux arrêts de forteresse au Fort Lamothe à Lyon, car Yves Farge (Grégoire) lui reproche de ne pas obéir aux autorités civiles de la Résistance (le directoire de l’AS qui l’a nommé, puis le directoire des MUR et le CDL clandestin) et d’avoir déclenché prématurément l’insurrection du 6 juin. Libéré, il est aussitôt nommé par le général Kœnig directeur du Centre de propagande du Maquis. Le 16 août 1945, à sa demande, il comparait devant le CDL de l’Ain pour se justifier, à la suite d’une motion de cet organe en date du 12 juin 1945 qui l’a déclaré « indésirable dans l’Ain » (PV CDL n° 117). Après la guerre, il fait du commerce à l’import-export. Candidat gaulliste de gauche aux élections législatives au scrutin d’arrondissement en novembre 1958 dans la deuxième circonscription (Belley Gex Nantua), il obtient 6311 voix au premier tour sur 46639 suffrages exprimés et 16428 au deuxième tour contre 22458 voix à Marcel Anthonioz qui est élu et 10104 au communiste Henri Bourbon. Il est mort à Ceignes le 1er novembre 1980. Sa tombe se trouve au cimetière d'Oyonnax. Il a publié plusieurs ouvrages sur la Résistance, notamment Les Maquis de l’Ain (1974) et Les Obstinés (1995). Une place de Bourg porte son nom (ancienne place du Maquis, rebaptisée en 1991 place du Maquis colonel Romans-Petit).
Romant Claude (Remant). Maire. Né en 1783,
maire de Tossiat le 24 septembre 1846, remplacé le 16 mai 1848. Il a été
inhumé à Tossiat le 1er avril 1855.
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les
maires de Tossiat, par Claude Guy.
Rombaud Antoine (Rombeau). Maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896 et 1900.
Romeggio Antoine. Maire de Bénonces élu de 1896 à 1900.
Romeggio René. Maire de Bénonces élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, remplacé, semble-t-il, vers 1920.
Romeggio René. Maire. Né le 6 avril 1945, directeur financier, élu municipal de Bénonces en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989, juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Candidat (DVD soutenu par l'UMP) aux élections cantonales de Luis des 20 et 26 mars 2011, avec au premiet tour 35,07 % des suffrages, et au second tour, 47,41 % contre Daniel Béguet (DVG), qui est élu.
Ronchail Louis. Maire d’Argis élu en mars 1959 (SFIO), réélu en mars 1965 (SFIO) et mars 1971 (socialiste) jusqu’en 1974.
Ronchail Pierre. Maire. Né le 6 avril 1968, conseiller pédagogique d’éducation, maire d’Arandas en juin 1995 (socialiste), réélu en mars 2001 (MDC). Il démissionne en janvier 2002.
Ronchaud Émile (Antoine Marguerite Émile). Maire. Né à Gannat, Allier, le 29 brumaire an IV (19 novembre 1796), fils de Gilbert Ronchaud, médecin à Gannat, et d’Anne Marie Chabrier. Manufacturier, exploitant la filature de laine Bonnet-Ronchaud sur l’Albarine en 1821, puis l’usine Dobler et Ronchaud en 1825, qui fait travailler jusqu’à 300 ouvriers. Conseiller municipal de Tenay en 1827, il est nommé maire en 1828. Le 4 février 1834, à l’âge de 39 ans, il est victime d’une épidémie de typhus qui frappe la région. Une rue de Tenay porte son nom.
Ronchet François. Maire (radical) de Faramans élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.
Ronchet Henri. Maire. Premier adjoint de Leyment élu en mai 1945, maire en cours de mandat jusqu’aux élections d’octobre 1947 (SFIO).
Ronchet Jean-Marie. Maire. Né le 28 janvier 1922, maire de Loyettes en janvier 1976, réélu en mars 1977 (CDS), mars 1983 et mars 1989 (DVD). Président du SIVOM de la Plaine de l’Ain créé le 8 juin 1973, président de la FDSEA. Il ne se représente pas en 1995.
Ronge Jean-Claude. Maire, conseiller général. Né le 6 mai 1898, négociant, adjoint de Meximieux élu le 10 février 1951, réélu en mai 1953, maire le 22 mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) jusqu’en mars 1971. Conseiller général du canton de 1961 à 1970.
Rongeat Aimé. Maire. 1er adjoint de Saint-Nizier-le-Bouchoux en mai 1953 (RGR), maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) et en mars 1971 (radical).
Ronger Marc. Maire. Né le 25 avril 1917, agriculteur, mobilisé le 3 août 1939, il reste prisonnier de juin 1940 à août 1945. Maire de Montcet en mars 1977 (DVG), jusqu’en 1983. Il est mort à Fleyriat en octobre 1995.
Rongier Ernest. Maire d’Ambutrix élu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en 1933.
Rongier François (Rongier-Renard). Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Pont-de-Vaux nommé en juillet 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en mai 1830. Nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1822 jusqu’en 1830.
Rongier Frédéric.* Maire*. Né le 13 juillet 1832, voiturier, cité comme maire de Béreyziat élu le 21 janvier 1878 dans le Recueil de la préfecture de l’Ain n° 8 de février donnant le tableau des maires nommés ou élus le 21 janvier. Les registres manuscrits de la préfecture (ADA 3M11) donnent un autre élu, Claude Marie Favier, qui sera réélu en 1881.
Rongier Jacques.* Maire*. Né le 24 juillet 1910, maire de Mézériat élu le 27 mars 1965 (ALIM), réélu le 22 mars 1971 (REI), avec le record du département: 95,2 % des voix à l’élection au conseil, et le 21 mars 1977 (PRI).
Rongier Léon. Maire, conseiller général. Né à Hautecour le 8 février 1872, fils d’Eugène Basile Rongier et de Marie Louise Bourgeois. Pharmacien, maire (radical-socialiste) de Mézériat élu le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925, mai 1929, mai 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 14 mars 1944. Conseiller général du canton de Châtillon-sur-Chalaronne élu le 20 décembre 1925, en remplacement de Claude Morel décédé. Il est remplacé en 1937.
Ronjon Antoine. Maire. Né à Biziat, fils de Joseph et de Vivier, député de Vonnas le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Vonnas élu le 13 novembre 1791 jusqu’au 16 décembre 1792. Il est mort à l’âge de 82 ans.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Ronjon Benoît Joseph. Maire. Petit-fils d’Antoine (voir notice), fils de Benoît et d’Anne Villier. Maire de Vonnas nommé de janvier à mai 1871.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Ronjon Denis. Maire de Pont-de-Vaux élu en mai 1945, jusqu’à sa démission, avec ses deux adjoints, acceptée par décision préfectorale du 8 décembre. Candidat (radical indépendant) aux cantonales de Pont-de-Vaux du 23 septembre 1945.
Ronjon Marie (François Marie). Maire. Né à Munet le 7 juin 1855, fils de Louis Ronjon et de Marie Louise Francizet. Maire de Virieu-le-Petit élu en 1908, réélu en mai 1912 jusqu’à sa mort à Virieu-le-Petit le 1er février 1917.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Roposte Pierre. Maire. Né le 15 novembre 1931, chef de service, conseiller municipal de Géovreisset en mars 1971, réélu en mars 1977, 1er adjoint en mars 1983 et en mars 1989 (UDF), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Rosand Pierre. Maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en l’an III, remplacé en l’an IV.
Roselli-Mollet Luc Philibert Edmond. Conseiller général, parlementaire. Né à Belley le 30 janvier 1842, fils de Mollet prénommé Anthelme Roselli (voir notice) et de Claudine Rosalie Lagrange. Ingénieur attaché au service de la Suisse, directeur des services du génie du gouvernement de la Commune de Paris, il fut obligé d’émigrer en Suisse. Candidat républicain radical aux législatives du 20 février 1876 dans l’arrondissement de Belley, il recueille 1403 voix contre 4456 au conservateur Paul Cottin et 12945 au républicain modéré Camille Chaley qui est élu. Conseiller général, républicain radical intransigeant, d’Ambérieu-en-Bugey d’août 1880 à sa mort, il est élu député de l’Ain le 21 août 1881 par 11052 voix sur 17615 votants et 23574 inscrits contre 5847 à Chaley. Siégeant à l’extrême gauche, il vote contre les ministères Gambetta et Ferry et meurt à Magnieu le 4 octobre 1883, à l’âge de 41 ans. Un monolithe a été élevé à Belley au cimetière de la Bouvardière portant l’inscription : « Sa devise était : amour du peuple, Instruction publique, Libre pensée. Entrée franche dans la voie des vraies associations. Sa vie fut luttes, dévouements, privations et persécutions ». Il s’était marié en Suisse pendant son exil. Sa veuve, née Carteret est morte à Genève, à l’âge de 92 ans.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Le Coq Bugiste du 13 janvier 1945.
Roset Agathange. Maire. Entrepreneur, Maire de Géovreissiat de 1836 à 1845, puis de Brion lors de la création de cette commune, autrefois hameau de Géovreissiat, par ordonnance du 25 mars 1845. Il est remplacé en juin 1846. Son nom figure sur une cloche de l’église fondue en 1844.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Roset Émile. Maire. Né à Lyon en 1892, fils d’Antoine Roset, exploitant forestier, et de Marie Drivet, créateurs en 1860 d’une entreprise pour transformer le bois en objets manufacturés, qui deviendra le 19 mars 1946 la Sarl Veuve A. Roset. Dirigeant de cette célèbre entreprise, maire de Montagnieu élu en mai 1912.
Roset Jean-Baptiste. Maire de Montréal nommé par arrêté du 22 janvier 1854, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 5 janvier 1858.
Roset Jean-Baptiste (Rosey, Rozet). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Géovreissiat le 24 janvier 1822, fils de Pierre Joseph Roset et de Marie Félix Varambier. Propriétaire, commis négociant, maire de Brion nommé en février 1852, reconduit par arrêté du 20 juillet 1852, le 10 juin 1855, en août 1860 et 1870, démissionnaire début octobre 1870, élu le même mois, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, battu aux élections de janvier 1881, réélu maire en mai 1888. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Nantua en 1867, réélu le 8 octobre 1871, conseiller général républicain du canton d’Izernore de 1874 (il bat le monarchiste Jules Laguette de Mornay) jusqu’à sa mort à Brion le 14 mai 1890.
Roset (père) Jean-Pierre. Maire. Bourgeois de Brion, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790, agent municipal de Géovreissiat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire de Géovreissiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), cité jusqu’en 1807.
Roset (fils aîné) Louis François (Marie Louis François). Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1770, fils de Jean Pierre Roset (voir notice). Maire de Géovreissiat nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Capelle du 19 janvier 1815, puis nommé de septembre 1830 à 1836. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Nantua de 1836 à 1841. Il a résisté à l’invasion étrangère en 1815. Il est mort à Brion le 9 avril 1848 à l’âge de 78 ans.
Roset Louis François. Maire. Fils de Félix et petit-fils de Louis François (voir notice). Propriétaire, maire de Brion élu le 23 janvier 1881 (prénommé Louis), suspendu par arrêté préfectoral du 5 novembre 1881, révoqué par décret présidentiel du 16 novembre 1881, réélu en mai 1884 (prénommé Louis François), remplacé en 1888, réélu en mai 1892 (réactionnaire), 1896 (républicain), 1900 (républicain) et 1904 (progressiste).
Rosetain : voir Rostaing.
Rosier Étienne (Rozier). Maire. Né à Verjon le 6 décembre 1792, fils de Joseph Rosier (1764-1821), maréchal taillandier, et de Benoite Convers (1740-1824). Maréchal, maire de Verjon élu en 1851, remplacé en 1852. Il est mort à Verjon le 8 octobre 1854.
Rossellier Joseph. Agent municipal. Né à Cuisiat le 14 janvier 1736, fils de Claude Rousselier (1711-1783) et de Marie Pierrette Goyet. Vigneron, agent municipal* *de Cuisiat en l’an V, remplacé en l’an VI, pour devenir adjoint. Il est mort à Cuisiat le 20 novembre 1807.
Rosset Claude. Maire. Né à Montagnat le 21 septembre 1865. Cultivateur, maire de Montagnat élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Rosset Claude. Maire de Saint-Just le 10 septembre 1944, en remplacement de Célestin Renoud, tué dans un bombardement, élu en mai 1945 (radical-socialiste), remplacé en octobre 1947.
Rosset Jean Joseph. Agent municipal. Né à Napt le 26 février 1746, fils de Barthélémy Rosset (1712-1782) et de Jeanne Marie Durand. Charpentier, agent municipal* *de Napt élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Napt le 28 mars 1815.
Rosset Jean Joseph. Agent municipal d’Étables en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Rosset Joseph (Charles François Joseph).* Maire*. Né à Napt le 22 avril 1861, fils de François Marie Rosset, cultivateur, et d’Élaine Denizot. Propriétaire cultivateur, adjoint de Napt élu en mai 1892 (républicain progressiste), réélu en mai 1896, 1900 (républicain), 1904 (républicain), maire le 17 mai 1908 (républicain), remplacé en 1912.
Rosset Léopold. Maire. Adjoint de Montagnat élu le 18 mai 1945, réélu en 1947 et mai 1953, il remplace en cours de mandat le maire André Geoffray. Réélu le 22 mars 1959 et en mars 1965 (ALIM), adjoint du 27 mars 1971 au 25 mars 1977.
Rosset Louis Marie. Maire d’Izernore nommé en février 1849, remplacé en 1852.
Rosset Marie Félix. Maire. Né en 1820, licencié en droit, élu au conseil municipal de Chavannes-sur-Suran le 19 septembre 1852, réélu le 17 juillet 1855, nommé adjoint par arrêté du 11 décembre 1862, renouvelé le 26 août 1865, maire par arrêté du 24 avril 1867.
Rosset Nicolas. Agent municipal d’Étables élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Rossy Joseph (François Joseph). Maire. Né à Musinens le 27 avril 1744, fils de Claude Rossy et de Marie Favre. Meunier, maire de Musinens cité dès août 1791, remplacé en 1793. Président de l’administration municipale du canton de Châtillon-de-Michaille en l’an IV. Agent municipal de Musinens en l’an V, jusqu’en l’an VIII. Il est mort à Musinens le 23 octobre 1814.
BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.
Rostaing Jean Antoine de. Né à Ameyzieu le 15 mars 1764, fils d’Anthelme Rosetain (1715-1806) bourgeois de Talissieu et greffier en la justice, et de Catherine Favier. Il prendra le nom de Rostaing se disant descendant d’une famille du Dauphiné, son père serait le marquis Just-Antoine de Rostaing, neveu du marquis de Rostaing, maréchal de camp pendant la guerre d’Amérique. Jean Antoine adopte même les armes de cette famille (beaucoup se sont laissés trompés par cette fausse ascendance, y compris l’auteur de ce dictionnaire dans sa première édition). Employé à la régie générale des aides à Paris et à Poitiers, membre de la Société des amis de la Constitution, visiteur principal des rôles à Bourg en septembre 1791, il joue un rôle important à la Société populaire de cette ville avec son président Blanc-Désiles, réclamant le 13 juillet 1792 la suppression de la monarchie. Corédacteur, avec Georges Sibuet et Duparc, du Journal du département de l’Ain, qui ne paraît que six mois, il est nommé en novembre commissaire provisoire des guerres dans le département de l’Ain par les commissaires de la Convention nationale Guyton-Morveau, Prieur et Deydier et devient colonel à 29 ans. Le 8 décembre 1793, il est arrêté et conduit à Lyon devant le tribunal révolutionnaire qui le relaxe. Revenu chez son père à Talissieu, apprenant qu’il est menacé d’arrestation, il émigre en Suisse où il rencontre Brillat-Savarin. Ils séjournent tous deux à Mondon chez des parents d’Anthelme, puis à Lausanne au Lion d’Argent, épisode raconté dans la Physiologie du Goût. Les deux amis décident de rejoindre le Nouveau monde. En juin 1794, ils traversent l’Allemagne, passent aux Pays-Bas, s’embarquent le 12 juillet à Rotterdam sur le brick Friendship, arrivent à New York le 30 septembre. Brillat-Savarin a des difficultés pour trouver une place, mais Rostaing est employé à la légation de France. En 1795, il revient sur La Sémillante qui atteint Lorient le 8 juin, laissant son ami en Amérique, ce qui nous a donné l’occasion de connaître une correspondance entre eux. Nommé chef de bureau aux relations extérieures, il se préoccupe de la Louisiane. En 1796, il est ordonnateur en chef dans l’armée d’Helvétie commandée par Masséna, puis général inspecteur aux revues. Farouche adversaire de Napoléon, il veut s’opposer à son entrée à Grenoble lors du retour de l’île d’Elbe et il est obligé de s’enfuir. Louis XVIII le nomme président du collège électoral de Belley le 4 août 1815 en remplacement de Laforest de Divonne. Nommé chevalier de Saint-Louis le 25, il est réintégré dans son emploi, est nommé le 20 octobre directeur du personnel des états-majors et fait baron héréditaire le 12 février 1817. Retraité dans son château d’Ameyzieu le 12 août 1830, il est mort le 11 juin 1846 au château de Beyrin au-dessus de Yenne.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Annales de la Société d’émulation, « Lettres d’Anthelme Brillat-Savarin à Jean-Antoine de Rostaing », art. A. Chagny, 1955. – Le Bugey n° 59, 1972, « Ameyzieu-Moulin et Marlieu au temps jadis », art. G. Robert, notes p. 381.
Rostaing Joannès. Maire. Né à Villieu en 1856, tanneur, maire de Villieu élu le 16 juin 1906, réélu le 17 mai 1908 et le 26 novembre 1911, remplacé en décembre 1919.
Rostaing Léon. Maire. Né en 1891, industriel, maire (radical-socialiste) de Villieu élu le 17 mai 1925, réélu le 17 mai 1929, le 11 mai 1935 jusqu’au 29 janvier 1945, réélu, après avoir été remplacé par Victorin Vinay, le 18 mai 1945 et en novembre 1947 (RGR) jusqu’en mars 1947.
Roth Henry. Sous-préfet de Belley. Secrétaire général des Hautes-Alpes, il est nommé sous-préfet de Belley le 27 juin 1955, installé le 26 août, il part le 11 octobre pour devenir chef de cabinet du ministre des Travaux publics.
Rothonod Claude. Maire. Né en 1813, meunier, maire d’Anglefort nommé en juillet 1868, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Rothonod Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 14 janvier 1845, meunier, maire d’Anglefort élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 mai 1881 et remplacé le 18 mai 1884. Il est, de nouveau, élu maire le 20 mai 1900, réélu le 15 mai 1904 jusqu’en 1908 et du 19 mai 1912 à 1919. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Seyssel le 28 septembre 1913 en remplacement d’Édouard Giguet élu conseiller général.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Roty Joseph. Maire. Né à Vieu le 11 juin 1857, fils d’Alexis Roty et d’Anthelmette Burtin. Maire (radical) de Vieu élu le 13 juillet 1923, réélu en mai 1925, remplacé en juin 1926.
Rouchard Claude Marie Julien Éléonore. Maire. Né à Châtillon-les-Dombes le 26 juin 1752, fils de Claude Rouchard, marchand, et d’Anne Fabre. Bourgeois, député de Châtillon-les-Dombes le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Châtillon cité en avril 1791.
Rouchy. Maire de Saint-André-d’Huiriat cité le 12 juin 1795.
Rouffiac Jean-Marie. Sous-préfet de Belley nommé le 3 octobre 1967, installé le 1er novembre et mort en fonction le 1er septembre 1972. En réalité il exerçait déjà par intérim les fonctions de sous-préfet de Belley depuis mai 1967, son prédécesseur, Gabriel Pailhès étant en congé maladie.
Rouge Ennemond. Maire de Villars nommé de 1840 à 1844.
Rougé Jean Louis. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Montauban le 9 juin 1914, licencié en droit, secrétaire général des Landes en 1945, sous-préfet de Mauriac en 1948, de Belley nommé le 15 juin 1950, installé le 10 juillet, secrétaire général du Lot-et-Garonne en janvier 1951, chef de cabinet du ministre de l’Agriculture en 1952 sous Laurens puis Houdet, chargé de mission auprès du ministre de l’Intérieur François Mitterrand en 1955, au cabinet du ministre de la Défense en 1956, directeur de cabinet du secrétaire d’État à la présidence du conseil en 1957, conseiller technique auprès du ministre de l’Agriculture en 1959, préfet de la Saoura, puis de Bône en 1962, des Deux-Sèvres en 1967 et d’Indre-et-Loire en 1971.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Rouge Jean-Pierre. Maire. Cultivateur, officier municipal de Roissiat élu le 1er mars 1790, maire nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794). La commune est fusionnée à Courmangoux par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Il devient notable de la nouvelle commune.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Rougemont Émile.* Maire*. Viticulteur, président de la délégation spéciale de Cerdon instituée lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 29 juin 1941. Il est tué par les Allemands, le 11 juillet 1944, dans des conditions atroces. Arrêté, interrogé avec brutalité, on lui annonce, ce qui était faux, que son fils avait été tué dans la matinée. Il est fusillé, dans le dos, avec deux de ses concitoyens, alors qu’il avait demandé à être fusillé de face. Il est interdit aux familles de toucher aux cadavres et il fait défense formelle à la population de se rendre aux funérailles des victimes sous peine de représailles. L’épouse du maire est contrainte de préparer le repas d’une dizaine d’Allemands, qui, après s’être restaurés, lui annoncent la mort de son mari et brûle sa maison.
BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, région Rhône-Alpes, 1945, p. 178. – Le Coq Bugiste, 21 octobre 1944.
Rougemont Jean. Maire de Druillat élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Rougemont Joseph (Joseph Marie). Maire. Né en 1805, cultivateur, maire de Granges nommé par arrêté du 20 juin 1852, reconduit le 10 juin 1855 (Son nom est barré sur le registre ADA 3M 12), le 4 août 1860 et en août 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 26 mai 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Rougemont Jules. Maire de Saint-Martin-du-Mont élu en mai 1935, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 22 avril 1944.
Rougemont Louis Gaspard. Maire. Né à Neuville-sur-Ain, fils de Joseph Rougemont et de Benoite Collombet, cultivateurs. Propriétaire, maire de Druillat élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, décédé à Druillat le 16 octobre 1859, ) l’âge de 57 ans, remplacé le 31 décembre 1859.
Rougeroux Jean-Michel. Maire de Sermoyer élu en mars 1965 (UNR), réélu en mars 1971 (UDR).
Rouget Gilbert. Maire. Né le 21 juin 1944, maire de La Burbanche élu en mars 2008.
Rouph François. Maire de Collonges nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1794). Il ne semble pas avoir signé d’actes. Il y a peut-être confusion avec Claude François Roux (voir notice).
Rouph Jean François Sulpice. Conseiller d’arrondissement de Gex, nommé de 1825 à 1832.
Rouph Joseph (Joseph Sulpice). Maire de Cessy cité depuis 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1813.
Rouph de Varicourt François. Né à Gex en 1760, fils de Marie Étienne Rouph de Varicourt, officier dans les gardes du corps où il termina avec le grade de lieutenant-colonel de cavalerie et la croix de Saint-André, et de Gilberte Prospère de Prez-Crassier, fille de Jean-Baptiste de Prez, seigneur de Crassier syndic de la noblesse du pays de Gex et de Marie Anne de Forez. Garde du corps de Louis XVI, il se trouve de service en sentinelle dans l’appartement de la reine Marie-Antoinette lors de l’invasion du château de Versailles le 6 octobre 1789, il est tué après avoir crié, dit-on, sauvez la reine, et sa tête est portée sur une pique jusqu’à Paris devant la voiture des souverains.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – L. Michaux, Histoire du pays de Gex de la Vallée de la Valserine de la Michaille et du Haut-Bugey, 1940.
Rouph de Varicourt Gaspard Anthelme. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Gex le 5 mars 1763, frère de François et de Pierre-Marin (voir notices). Avocat dans cette ville après avoir fait son droit à Dijon, secrétaire de la municipalité, commissaire du district de Ferney en 1790, membre du comité de surveillance de Prévessin et Martignin en 1793. Incarcéré, sur ordre de Gouly, pendant une dizaine de mois jusqu’à sa libération par Boisset le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), nommé président du tribunal du district de Gex par arrêté de Tellier et Richaud du 27 nivôse an III (16 janvier 1795). Arrêté en vendémiaire an III, élu agent municipal de Prévessin le 15 brumaire an IV (5 novembre 1795), remplacé en l’an V, élu juge au tribunal de Bourg en 1800 puis à Belley, avocat puis juge à Genève, nommé maire de Prévessin en 1808 jusqu’en 1811, procureur impérial près le tribunal des douanes de Genève en 1809, il fait partie en 1814 de la délégation de Gessiens qui rencontre à Paris l’empereur Alexandre pour demander que le pays de Gex ne soit pas rattaché au Genevois. Procureur du roi en 1815, conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 jusqu’en 1823, président du tribunal de Gex en 1824 jusqu’en 1844, nommé conseiller général de 1824 à 1830, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Ferney de 1841à 1846. Il est mort à Gex le 18 novembre 1848.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – L. Michaux, Histoire du pays de Gex de la Vallée de la Valserine de la Michaille et du Haut-Bugey, 1940. – J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Université Lumière Lyon 2. – ADA 4K34.
Rouph de Varicourt Pierre Marin. Parlementaire. Né à Gex le 9 mai 1755, frère de François et de Gaspard Anthelme (voir notices). Après avoir suivi le séminaire de Saint-Sulpice dirigé par son parent Emery, il est chanoine en l’église cathédrale d’Annecy, official et curé de Gex. Le 18 mars 1789, il est élu, par 23 voix sur 33, député du clergé du bailliage de Bresse aux États généraux, comme son oncle Étienne de Prez de Crassier (voir notice) pour la noblesse. L’un des premiers de son ordre, il se rejoint au Tiers État, mais refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé et perd sa cure au grand dam de ses ouailles. Émigré en Suisse, puis en Italie, il revient en 1802 et reprend sa cure de Gex en 1803. Le 12 décembre 1819, à Paris, il est sacré évêque d’Orléans et prend possession de son évêché le 7 janvier 1820. Il meurt à Orléans le 9 décembre 1822. Il a écrit ses mémoires vers 1809 qui relatent notamment la période de son mandat et de son immigration. Elles ont été publiées dans le Bulletin Gorini.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – L. Michaux, Histoire du pays de Gex de la Vallée de la Valserine de la Michaille et du Haut-Bugey, 1940. – Bulletin de la Société Gorini, 1911, n° 30 et suivants, Boulet, « Mémoires de M. de Varicourt, ancien curé de Gex ». - Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 25, 1956, « Notes sur Monseigneur de Varicourt ». – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français.
Rousseau Alfred François Hippolyte Nicolas. 42e* et 47e préfet de l’Ain. Né à Nevers le 25 avril 1834, avocat à Paris de 1859 à 1870, préfet de Seine-et-Marne en 1870, nommé préfet dans l’Ain le 27 avril 1871 où il est installé le 6 mai jusqu’au 1er juillet 1873. A son arrivée, il proclame: « Précipitée follement, et sans y être suffisamment préparée, dans une guerre contre les États de l’Allemagne, notre patrie a subi des revers et des désastres inouïs; mais son honneur est sauf, car ses enfants ont lutté avec leur vaillance ordinaire et ce n’est que sous le nombre qu’ils ont succombé. À tant de malheurs la fortune adverse est venue en ajouter une autre plus lamentable encore, la guerre civile; heureusement, grâce au bon sens et au patriotisme des populations de nos provinces, l’insurrection fomentée à Paris par des ambitieux vulgaires, par des hommes insensés et criminels, ne s’est pas propagée… » Préfet de la Meuse en 1876, de nouveau préfet de l’Ain nommé le 18 décembre 1877 et installé le 21 de ce mois jusqu’au 25 mars 1879, date à laquelle il devient préfet de Haute-Savoie (décret du 15 mars). En 1880 il est directeur du secrétariat et de la comptabilité et en 1887 TPG du Loir-et-Cher. Il est mort à Paris le 15 janvier 1906. Le Journal de l’Ain, conservateur et catholique, le juge ainsi: « M. Rousseau a été deux fois préfet de l’Ain. La première fois, il fut lui-même, c’est-à-dire bienveillant, impartial, et, par suite, partout accueillant et accueilli. La seconde, il représenta un parti et parut se dépouiller de sa personne… Aujourd’hui, les véritables préfets et sous-préfets, ce sont les députés* ». La préfecture avait en fait cessé d’envoyer au journal des annonces légales payantes.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Journal de L’Ain, 17 et 26 mars 1879.
Roussel Octave. Conseiller d’arrondissement. Né le 7 janvier 1850, architecte, conseiller municipal de Saint-Maurice-de-Gourdans. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu le 31 juillet 1892 contre Antoine Bernin et remplacé en 1895.
Rousset Antoine. Maire. Né vers 1752, maire* *de Messimy cité depuis décembre 1792, remplacé en l’an IV.
Rousset Antoine. Maire. Né à Ars-sur-Formans le 31 mars 1820, fils d’Antoine Rousset (1788-1840), cultivateur à Ars, et de Jeanne Marie Loup (1793-1866). Cultivateur, maire de Frans nommé en 1860, remplacé en octobre 1870, nommé par arrêté ministériel du 10 février 1874, remplacé le 24 mai 1876. Il est mort à Frans le 26 juillet 1893.
Rousset Claude. Maire d’Amareins nommé par arrêté du préfet Rogniat du 2 juin 1823, jusqu’en 1829.
Rousset Claude Joseph. Administrateur du département. Originaire de Poncin, déclaré traître à la patrie le 18 prairial an II (6 juin 1794), nommé agent national du district de Bourg par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794), destitué le 11 vendémiaire an IV (3 octobre), élu le 20 vendémiaire an IV (12 octobre 1795), jusqu’à sa nomination comme conservateur des hypothèques à Bourg le 3 nivôse an IV (24 décembre 1795). En réalité, il a été destitué le 2 nivôse par Reverchon, à la demande de Gauthier des Orcières, de sa fonction d’administrateur, pour n’avoir pas dénoncé les assassinats commis par les compagnies de Jéhu, du Soleil et autres associations royalistes.
Rousset Claudius. Maire. Vice-président du comité de libération de Replonges nommé par arrêté du 26 septembre 1944, élu 1er adjoint en mai 1945, maire en octobre 1947 (MRP), réélu en mai 1953 (MRP), remplacé en 1959. Candidat (MRP) aux élections du Conseil de la République du 7 novembre 1948 (102 voix au second tour sur 1002 votants).
Rousset Daniel. Maire. Né le 18 juin 1952, fils de Joseph Rousset (voir notice). Directeur de la Fédération de chasse, conseiller municipal de la Tranclière élu en mars 1989 (DVD), adjoint en juin 1995, maire le 17 mars 2001 (DVD), réélu le 14 mars 2008. Deuxième vice-président de la communauté de communes Bresse Dombes Sud Revermont (BDSR) élu le 10 avril 2008.
Rousset Jean Baptiste. Agent municipal de Versailleux élu de l’an VI à l’an VIII.
Rousset Joseph. Maire. Né le 1er mars 1912, adjoint de La Tranclière en mars 1959, maire élu en mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (radical) et mars 1977 (PRI).
Rousset Joseph Marie. Agent municipal. Fils de Denis Rousset et de Marie Joseph Martin, tonnelier, agent municipal* de Montagnat en floréal an VI. Comme il est illettré, comme son prédécesseur, ses actes sont suivis de « Fiollet secrétaire p. lageng et adjoing illiteré *»
Rousset Patrick. Maire, conseiller général. Né le 6 mars 1953, chef d’entreprise, conseiller municipal de Saint-Didier-de-Formans en mars 1983 jusqu’en 1989, maire élu en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008. Conseiller général (DVG) du canton de Trévoux élu le 22 mars 1998 avec une voix d’avance sur le conseiller sortant Paul Colombel dans le cadre d’une triangulaire avec le Front National. Le scrutin est annulé par le Conseil d’État, mais il est réélu le 10 octobre 1999 avec 11 voix d’avance et sans triangulaire. Réélu (DVG) au renouvellement des 21 et 28 mars 2004 avec, au deuxième tour, 51,77 % des voix contre 32,61 % à Jacqueline Fournet (UMP), maire de Jassans, et 15,61 % à Jean-Loup de Lacheisserie (FN). Lors du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge des bâtiments et collèges. Réélu (PS-majorité départementale) au conseil général les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 35,58 % des suffrages contre 3,99 % à Daniel Descollonges (PC-FG), 11,99 % à Marie-Laure Sivade (EE-Les-Verts), 25,49 % à Marc Péchoux (UMP), responsable des achats à l'hôpital du Vinatieier, président du club de football de Misérieux-Trévoux, conseiller municipal de Trévoux (suppléante : Dany Simon, restauratrice à Saint-Didier-de-Formans), et 22,95 à Thierry Robin (FN); et au deuxième tour 57,93 % contre Marc Péchoux.
Rousset Paul. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1912.
Rousset Pierre. Maire de Mionnay nommé de 1833 à 1840.
Rousset de Jailly. Voir Jailly de.
Roussin Émile. Maire de Sainte-Croix élu en mars 1959, remplacé en février 1961.
Roustit Fernand. Conseiller régional. Né le 16 février 1946, employé, conseiller municipal d’Ambérieu-en-Bugey élu le 6 mars 1983 sur la liste conduite par Georgette Pidoux, réélu le 12 mars 1989 sur la liste de gauche conduite par Gérard Lora-Tonet (PS), en juin 1995 comme tête de la liste communiste (13 % au premier tour, 11,46 % au second), en mars 2001 sur la liste de la gauche plurielle conduite par Bernard Fontanières et en mars 2008 sur la liste menée par Josiane Exposito. Le 21 mars, il est élu 5e adjoint chargé des affaires sociales. Candidat communiste aux cantonales d’Ambérieu du 14 mars 1982 (18,28 % au premier tour), mars 1988 (16,65 % des voix), mars 1994 (11,70 %), du 11 mars 2001 (7,56 %) et du 9 mars 2008 (9,71 %). Le 22 mars 1992, s’étant présenté dans le canton de Virieu-le-Grand, il avait recueilli 3,80 % des voix. Élu le 16 mars 1986, jusqu’en 1992, au conseil régional Rhône-Alpes à la tête de la liste communiste dont il est le seul élu. Aux élections du 22 mars 1992, sa liste n’a pas d’élu. Candidat (PCF) au premier tour des législatives de la 2e circonscription le 14 juin 1981 avec 8,80 % des voix et le 5 juin 1988 avec 9,75 %. Candidat (PC) au premier tour des élections cantonales de Poncin du 21 mars 2004 avec 5,23 % des voix. Candidat (PC) au premier tour des élections cantonales partielles de Saint-Rambert le 10 octobre 2004, il obtient 5,63 % des voix et se désiste au second tour pour Gilbert Bouchon (DVG), face à un candidat FN.
Roux Achille. Maire. Docteur en droit, maire de Bey élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919, décédé en 1925.
Roux Alexis. Conseiller d’arrondissement. Commandant de la garde nationale, conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1830 à 1833.
Roux César. Maire. Né le 20 juillet 1797, fils de Louis Roux (voir notice) et de Françoise Demarest (1772-1850). Avoué à Belley, puis suppléant du juge de paix cité en 1855, rentier, maire de Belmont nommé par arrêté du 15 septembre 1830, remplacé en janvier 1832, élu le 27 avril 1852, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860 et en août 1865, remplacé le 3 septembre 1870, élu le 8 mai 1871, décédé en 1872, remplacé en 1874. Il est mort à Vogland le 24 octobre 1872. Son fils Alphonse Roux (Belley 1er février 1831-octobre 1873), polytechnicien, lieutenant en premier au 11e régiment d’artillerie, est décoré de la Légion d’honneur sur le champ de bataille de Magenta le 4 juillet 1869.
Roux Chalémie. Maire, conseiller d’arrondissement. Adjoint de Bâgé-le-Châtel nommé en septembre 1830, nommé maire la même année jusqu’à sa démission en novembre 1839. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé de 1833 à 1839.
Roux Claude. Maire. Né vers 1739 à Voglans, fils de Joseph Roux (1705-1780), greffier, et de Louise Rolland. Procureur au bailliage du Bugey avant 1789, puis avoué, juge au tribunal en l’an III, maire de Belmont nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé le 12 février 1808.
Roux Claude. Agent municipal de Saint-Sulpice élu en l’an IV.
Roux Claude. Maire de Saint-Sulpice nommé de 1829 à 1843. Un Jean Pierre Roux avait été nommé adjoint par arrêté du 7 août 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Roux Claude François. Maire. Né en 1742, marchand à Collonges, maire de cette localité nommé le 12 thermidor an II (30 juillet 1794) par Méaulle et remplacé en frimaire (novembre-décembre).
Roux Claude François. Maire de Saint-Didier-d’Aussiat cité en 1792.
Roux Claude Joseph. Agent municipal de Bâgé-le-Châtel en l’an V.
Roux Émile. Maire. Fils de Louis Roux (1827-1913) Rentier, maire de Belmont élu le 17 mai 1896, réélu le 20 mai 1900, le 15 mai 1904, le 17 mai 1908 et 19 mai 1912, décédé en 1918, remplacé en décembre 1919.
Roux Étienne. Maire. Adjoint de Saint-Champ et Chatonod élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Roux Fernand.* Maire*. Né le 28 février 1924, maire de Neuville-les-Dames élu en mars 1989 (UDF).
Roux François. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 29 octobre 1761, fils de François Roux (1730-1814), et de Josephte Tétaz (1729-1796). Propriétaire, maire de Conzieu nommé par arrêté du préfet Bossi du 15 juillet 1806, remplacé en 1816. Il est mort le 25 avril 1838.
Roux François. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.
Roux Gaspard.* Maire*. Né à Leyment le 27 août 1854, fils de Jean Marie Roux et de Gabrielle Pin. Maire de Leyment élu en mai 1908, réélu en mai 1912, démissionnaire en septembre 1914.
Roux Henri (Anthelme Henri). Maire. Né à Chatonod le 12 octobre 1898, fils de Laurent Roux (voir notice) et de Claudine Gaimin. Vigneron, maire de Saint-Champ-Chatonod élu en mai 1935, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (républicain indépendant). Il est mort à Chatonod le 4 septembre 1951, à l’âge de 53 ans.
Roux Honoré (Louis Honoré Félix). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Izernore le 24 octobre 1873, fils de Jean Baptiste Roux, menuisier au hameau de Voërle, et de Marie Euphrasie Jarcellat. Adjoint d’Izernore élu en 1919 (radical-socialiste), réélu en 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, maire élu en 1937, en remplacement de Charles Bertrand décédé le 29 décembre 1936. Remplacé peu après. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Izernore le 14 février 1937, en remplacement de Bertrand décédé, contre le républicain de gauche Honoré Reydellet. Il est lui-même remplacé en octobre.
Roux Jean. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg cité en décembre 1792, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 10 nivôse (30 décembre) par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg.
Roux Jean. Agent municipal. Fils de Claude Roux et de Claudine Jacquet. Agent municipal* *de Confrançon élu en l’an VII et l’an VIII.
Roux Jean-Jacques. Maire. Né le 14 septembre 1952. Viticulteur, il est élu en cours de mandat, en janvier 2005, maire de Saint-Champ-Chatonod. Réélu en mars 2008.
Roux Jean-Pierre. Maire. Né à Loyes le 12 mars 1819, fils de Joseph Roux, cultivateur à Villieu, et de Louise Nême. Propriétaire, adjoint de Loyes révoqué par décret du 28 mai 1879, élu maire le 1er juillet 1883, remplacé le 18 mai 1884.
Roux Joseph I. Maire. Baptisé à Appregnin
le 3 juin 1752, fils de François Roux (1730-1814) et de Josephte Tétaz
(1729-1796). Frère de Marc François Roux (voir notice) et neveu de
Joseph II. Prêtre en 1773, nommé vicaire de Prémillieu, curé d’Armix le
27 juin 1782, maire d’Armix-Prémillieu élu en 1790 et 1791. Il quitte la
commune en décembre 1793. Jureur en 1791, il abdique le 2 nivôse an II
(22 décembre 1793) et réside dans sa famille à Appregnin. Réconcilié
avec l’église en 1796, il est nommé en 1797 missionnaire dans la région
d’Hauteville. Renommé curé d’Armix le 31 août 1803, puis curé de
Prémillieu le 1er juin 1807, jusqu’à sa retraite le
1er juin 1830. Il est mort à Prémillieu le 9 juin 1831.
BIBLIOGRAPHIE : D. Juveneton, La Saga des Roux de
Saint-Germain, 1991, p. 92. – Claude Metzger, Armix,
2007.
Roux Joseph II. Maire. Fils aîné de Joseph Roux (1720-1818) et d’Étiennette Meynet (1728-1798), né à Saint-Germain-les-Paroisses le 26 août 1755, dit Capitaine, curial de Creyssieu, puis maire de Saint-Germain cité le 26 juin 1791, jusqu’à l’an II. Il fait donner le nom de Mont Chalier à la commune. Membre de la société des Amis de la Constitution de Belley du 10 avril 1791 au 28 avril 1792, membre de la société des Amis de la liberté et de l’égalité de Belley le 31 mars 1793. Catalogué terroriste, il s’évade de la prison de Belley le 1er octobre 1795. Agent municipal, décrété d’accusation comme principal agent de la terreur et de la tyrannie dans sa commune, il bénéficie de l’amnistie. Le Directoire de l’Ain l’exclut cependant de ses fonctions le 3 pluviôse an V (22 janvier 1797). Il décède à Saint-Germain le 16 août 1834.
BIBLIOGRAPHIE : D. Juveneton, La Saga des Roux de Saint-Germain, 1991. – H. Castin, Jules Juvanon, 1989. - J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Roux Joseph Marie. Maire. Né en 1803, cultivateur, maire de Saint-Sulpice élu en mai 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Roux Laurent. Maire. Né à Saint-Champ le 10 décembre 1864, fils d’Anthelme Roux (fils de Jean Roux dit Vincent), cultivateur, et d’Antoinette Fulget. Cultivateur, adjoint de Saint-Champ élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (URD).
Roux Louis. Agent municipal de Champagne en l’an V, remplacé en l’an VIII.
Roux Louis. Maire. Né le 3 novembre 1769, fils de Claude Roux (voir notice) et de Marguerite Montagnat (1744-1808), avoué. Maire de Belmont nommé par arrêté du 20 novembre 1814, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816.
Roux Marcel. Maire. Adjoint (radical-socialiste) de Saint-Laurent élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929, maire en mai 1935, remplacé en mai 1941, à la formation d’une délégation spéciale. Nommé président du comité local de libération par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire et remplacé en mai 1945.
Roux Marcel. Maire. Né à Boissey le 23 juin 1900, conseiller municipal élu le 14 mai 1945, réélu en 1947 et 1953, maire (centre-gauche) le 29 mars 1959, réélu en mars 1965 et mars 1971 (DVG), jusqu’en 1977.
Roux Marc François. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 24 mars 1759, fils de François Roux (1730-1814) et de Josephe Tétaz (1729-1796), neveu de Joseph II (voir notice), frère de Joseph Roux I (voir notice). Procureur de cette cité élu vers 1792, élu agent municipal en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit (Marie Marc) par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort le 19 avril 1827.
BIBLIOGRAPHIE : D. Juveneton, La Saga des Roux de Saint-Germain, 1991. – H. Castin, Jules Juvanon, 1989.
Roux Michèle. Maire. Née le 14 octobre 1947, conseillère municipale de Marsonnas en juin 1995, élu maire en mars 2001 (DVD). Elle ne se représente pas en mars 2008.
Roux Philippe (Claude Philippe). Maire. Né à Nattages le 20 avril 1876, fils de François Roux et de Marie Joséphine Martin. Maire (républicain de gauche) de Nattages élu en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Roux Pierre. Maire de Châtillon-la-Palud élu fin 1848 à fin 1851.
Roux Pierre Joseph. Maire de Saint-Sulpice nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du même du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).
Roux Pierre Joseph. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 2 octobre 1783, fils de Claude Roux (1742-1810) et de Marguerite Bullifon (1759-1817). Maire de Saint-Maurice-de-Rémens nommé en 1815, jusqu’à son décès à Saint-Maurice-de-Rémens le 3 mars 1816.
Roux Aimard Jean-Pierre. Maire. Né à Corcelles 27 septembre 1799, fils de Michel Roux Aimard (voir notice Roux Aimard Michelle) et de Françoise Vincent. Cultivateur, maire de Corcelles nommé en 1846, élu en 1848, nommé le 20 juillet 1852, remplacé par arrêté du 16 décembre 1853, nommé en octobre 1865, en remplacement de Ravaud démissionnaire. Renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé début 1881. Il est mort peu après à Corcelles le 18 novembre 1881.
Roux Aimard Michelle (sic, il signe ainsi). Agent municipal. Né à Corcelles le 17 juillet 1762, fils de Martin Roux Aimard et de Marie Cécile Savarin. Agent municipal* *de Corcelles élu en l’an VII, jusqu’en 1800.
Rouyer Charles Hyacinthe. Maire. Né à Ambronay le 26 août 1742, fils de Charles Rouyer (1752-1756), conseiller du roi, garde du sel et notaire, et de Françoise Bérard (1711-1772), ancêtres de l’auteur de ce dictionnaire. Notaire à Ambronay reçu le 12 juin 1770, officier public de la commune d’Ambronay en 1793, maire de cette commune par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, remplacé par son fils, Jérôme Marie, par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816.
Rouyer Jean-Baptiste. Administrateur du département. Né à Ambronay le 6 décembre 1748, fils de Gaspard Rouyer (1713-1769), notaire, et de Françoise Prost. Petit cousin de Charles Hyacinthe Rouyer (voir notice). Juge seigneurial dans cette localité avant la Révolution, puis avocat, élu le 16 mai 1790 administrateur du département pour le district de Saint-Rambert, membre du directoire élu le 10 juillet, élu juge du district de Saint-Rambert à Ambérieu le 23 décembre sous condition qu’il conserve ses fonctions d’administrateur jusqu’à la prochaine session. Ferrand, avocat à Belley, conteste cette décision devant le conseil du département. Rouyer refuse le poste le 29 décembre. Le directoire du département annule l’élection le 5 février 1791 et ordonne une nouvelle assemblée élective. Renouvelé comme administrateur par tirage au sort le 3 décembre 1791. Nommé de nouveau administrateur par arrêté des représentants Dubois-Crancé et Gauthier du 12 août 1793, il remplace au directoire Tardy de la Carrière nommé procureur général syndic. Destitué le 12 octobre et remplacé par Martine, on le fait sortir de prison quand le directoire de l’Ain a besoin de lui. Libéré par Boisset le 25 thermidor an II (7 juillet 1794) et nommé administrateur du directoire de Saint-Rambert en fructidor. Renouvelé comme administrateur du département par le représentant Borel le 16 floréal an III (5 mai 1795). Président du directoire élu pour un mois le 1er vendémiaire an IV (23 septembre 1795), jusqu’aux élections. Réélu membre de l’administration centrale du département le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795) et président provisoire le 6 brumaire (27 octobre), à titre définitif le 13, jusqu’à sa destitution, avec les autres administrateurs, par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Les motifs allégués sont la négligence de l’administration envers les prêtres inconstitutionnels et les émigrés. Entre-temps, substitut près l’assemblée électorale par le directoire de l’Ain qu’il préside le 19 germinal an V (8 avril 1797). Élu par l’assemblée électorale du 20 germinal an VII (9 avril 1799) juge au tribunal civil du département, il devient président du tribunal de Nantua de 1799 à sa destitution pour ses opinions bonapartistes en 1816. Il serait mort en mars 1842. En 1789, il a publié Instructions sur les États provinciaux du Bugey, puis il a écrit un manuscrit sur l’histoire du département, l’Encyclopédie sébusienne, ou dictionnaire explicatif de tout ce qui, dans le département de l’Ain intéresse la topographie, l’histoire, les usages, les sciences, les arts, l’industrie, le commerce et l’agriculture, ainsi qu’en 1805 des Notices topographiques, historiques et statistiques sur la ville de Nantua, chef-lieu du 2e arrondissement pour servir à l’histoire du département de l’Ain (ADA. Ms).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.
Rouyer Jean François Gaspard. Conseiller d’arrondissement. Né à Ambronay le 5 décembre 1774, fils de Jean Baptiste Rouyer (voir notice) et de Marie Louise Cozon. Licencié en droit, avoué à Nantua, juge d’instruction à Nantua, conseiller de cet arrondissement élu par le canton de Poncin de 1838 à 1848. Il est mort à Ménestruel à l’âge de 80 ans.
Rouyer Jérôme Marie. Maire. Né à Ambronay le 21 octobre 1775, fils de Charles Hyacinthe Rouyer (voir notice) et de Jeanne Marie Françoise Cozon, maire* *d’Ambronay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Ambronay le 16 mai 1818 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 juin 1818.
Royat. Maire de Chavannes-sur-Suran nommé vers 1847.
Royer Gérard. Maire. Né le 9 février 1953, commerçant en bestiaux, maire de Conand élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD), décédé à Ambérieu le 17 août 2001 à l’âge de 48 ans.
Royer Jean-Baptiste. Parlementaire. Né à Cuiseaux dans la Saône-et-Loire le 7 octobre 1733, fils de Jean Royer, chirurgien, et de Marguerite Maistre. Docteur en théologie, curé à Chavannes en 1761, principal et professeur de rhétorique au collège de Cuiseaux en 1764, revenu dans sa cure en 1776, fabricien de l’archiprêtré de Coligny en janvier 1776, membre de la loge maçonnique de la Vraie Lumière à Louhans en 1779, il est élu député suppléant du clergé dans le Jura aux États généraux de 1789 par le bailliage d’Aval et remplace l’abbé Bruet, curé d’Arbois, démissionnaire. La cure de Chavannes-sur-Suran dépendait en effet de la Franche-Comté et du bailliage de Lons-le-Saunier. Il prête le serment civique. Le 8 février 1791, il est élu évêque constitutionnel de l’Ain, mais ne se rend à Bourg et à Belley qu’en avril. Élu à la Convention dans l’Ain le 5 septembre 1792 le 3e sur 6 par 290 voix sur 372 votants, il siège avec les modérés et vote la détention pour Louis XVI: « Je vote pour la réclusion en temps de guerre et pour le bannissement à la paix ». Ami des Girondins, compris dans les 73 députés arrêtés sous Robespierre, incarcéré au Temple le 3 octobre 1793, il est libéré après le 9 thermidor et revient à la Convention le 9 décembre 1795. Coopté par celle-ci le 26 octobre 1795, il est membre du Conseil des Cinq-Cents, où il dénonce un complot royaliste dans la Haute-Loire et réclame la liberté des cultes. Il démissionne en mai 1798, car il avait été élu évêque constitutionnel de Paris le 11 par 46 voix contre 26 à Grégoire par les membres du clergé, et le 3 juin par les fidèles avec 2984 voix contre 54. Il est installé à Notre-Dame le 25 août, jusqu’au Concordat en 1801, date à laquelle les évêques constitutionnels sont invités à démissionner. Il refuse alors le diocèse d’Auch et, recueilli par son ami Le Coz nommé archevêque de Besançon, il termine sa vie comme chanoine de la cathédrale de cette ville où il est mort le 11 avril 1807, atteint par le typhus en visitant les hôpitaux et les prisonniers espagnols. Sa qualité a été la constance: il est resté toute sa vie fidèle à sa foi et à la Constitution civile du clergé, ce qui a paru inconciliable à beaucoup de ses contemporains.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain et Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Regain, Les constitutionnels de l’Ain, art. H. Plagne. – Bulletin de la société Gorini, janvier 1908, p. 79, Documents. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – Le Bugey, n° 11, 1911, « Jean-Baptiste Royer, évêque constitutionnel de l’Ain, puis métropolitain de Paris », art. M. de Seyssel.
Royer Pierre. Maire. Adjoint de Conand élu en mai 1929 (URD), maire en mai 1935.
Rozer Jean (Royet). Maire d’Amareins élu en décembre 1792, remplacé en l’an IV, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 germinal an XII (4 avril 1804).
Rozey Jacques (Rosey). Maire. Né à Seurre en Côte-d’Or le 8 février 1811, notaire. Ses minutes sont conservées pour les années 1836 à 1870. 2e adjoint de Pont-de-Vaux élu le 16 septembre 1848, maire nommé par décret du 24 juillet 1852, remplacé le 14 juin 1855.
Rozier Benoît. Maire de Frans élu en cours de mandat après 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain socialiste), réélu en mai 1929 (républicain socialiste) et 1935.
Rozier Camille. Maire (radical-socialiste) de Nantua élu le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929 jusqu’aux élections de mai 1935.
Rozier Paul. Maire. Né le 22 juillet 1924, épicier, 1er adjoint de Cormoranche-sur-Saône en mars 1965, maire en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 et mars 1983.
Roziot-Verret Pierre. Maire de Montceaux élu en mars 1953 (ALIM), réélu en mars 1959.
Ruat Jacques. Maire. Né à Belley le 24 juin 1948, élève du lycée de Belley, dessinateur à la subdivision locale des Ponts et Chaussées en 1967, puis ingénieur DDE en poste Montpellier, à Lyon en 1976, puis chef de dubdivision à Yenne en 1997, maire de Pugieu élu en mars 2001 (DVG), vice-président de la communauté de communes Bugey-Arènes-Furans en avril 2001. Réélu maire en mars 2008, il est mort brutalement à Virieu-le-Grand, happé par un TGV le 22 août 2011.
Rubat André. Maire. Né le 21 mars 1932, agriculteur, conseiller municipal de Faramans en 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et en mars 2001 (DVD).
Rubat Antide. Maire, administrateur du département, sous-préfet de Belley, parlementaire. Né à Belley le 2 novembre 1751 fils de Jean-François Rubat, conseiller du roi et avocat au bailliage de Belley, et d’Élizabeth Guichard. Licencié à Dijon en 1776, licencié en droit à Dijon en 1776, reçu avocat dans sa ville natale le 10 février 1780, écuyer, conseiller du roi, lieutenant particulier du bailliage de Belley avant la Révolution lors de son mariage en 1784, maire de Belley le 8 février 1790 jusqu’au 6 juin, élu administrateur du département de l’Ain le 16 mai 1790 pour le district de Belley, président de l’assemblée administrative du département le 7 juin 1790, remplacé le 16 novembre 1791 car il avait été élu député à l’Assemblée législative le 31 août 1791, le 1er sur 6 par 262 voix sur 349 votants, il siège dans le marais et se montre modéré et clairvoyant. Il écrit le 12 décembre 1791: « Le début de l’Assemblée n’a pas répondu à l’idée qu’on s’en formait. Il nous semble qu’elle ne représente pas encore cette dignité, cet accord dans les grands principes, cette maturité […] et nous croions y apercevoir des patriotes dangereux par leur patriotisme même. » Ses lettres montrent qu’il est très choqué par les événements du 10 août 1792. Il n’intervient qu’une fois à l’Assemblée pour attirer l’attention sur les préparatifs militaires de la Savoie. Officier municipal de Belley en 1793, incarcéré sous Albitte, il est transféré le 3 ventôse (21 février 1794) à Bourg aux Clarisses. Libéré par Méaulle le 24 floréal (13 mai), il est nommé procureur syndic du district de Belley en août 1795. Le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795), il est élu accusateur public de l’Ain, puis nommé par le représentant Chaillot le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799) membre de l’administration centrale du département, en remplacement d’André. Nommé sous-préfet de Belley le 1er avril 1800, il se préoccupe de la réouverture du collège de Belley et de la transformation de Pierre-Châtel en prison et remplace le 2 germinal an IX (23 mars 1801) le commissaire des guerres Jérôme Quinet à la liquidation des services militaires de l’an VIII. Il meurt en fonction à Belley le 10 septembre 1803. Le préfet de Conninck lui avait accordé un congé par arrêté du 26 prairial an XI (15 juin 1803) : Vu la lettre du sous-préfet de Belley du 21 courant tendant à obtenir un congé de deux mois pour se rendre aux eaux de Vichy nécessaires au rétablissement de sa santé, arrête qu’en raison de la gravité du motif, le congé demandé par ledit sous-préfet, lui est accordé et nomme pour le remplacer pendant son absence le citoyen George François Rubas, premier secrétaire de la sous-préfecture de Belley ». Antide Rubat avait épousé en 1784 Mariette (Marie-Françoise) Fourier, plus jeune que lui de 16 ans, née en 1761 qui lui donna 10 enfants. Elle était la sœur aînée de Charles Fourier (1772-1837), le réformateur social, qui s’installa chez elle à Talissieu en 1816, puis jusqu’en 1821 à Belley chez Philibert-Anthelme Parat-Brillat (1753-1846), qui avait épousé une autre sœur, Gabrielle Sophie Fourier (1771-1843). Une fille d’Antide Rubat, Françoise Élisabeth dite Fanny (1785-1825), avait épousé Claude Anthelme Garin de Lamorflan (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Le Bugey, n° 43, 1956, E. Poulat, « Le séjour de Fourier en Bugey ». – Ibidem, n° 45, 1958, E. Poulat, « Note sur un beau-frère de Fourier: le sous-préfet Antide Rubat ».- Ibidem, n° 66, 1979, M. Juilléron, « Les sous-préfets de Belley ». – Ibidem, n°69, 1982, « Le premier sous-préfet de Belley, Antide Rubat », art. L. Gremmel et H. Quais. – Ibidem, n°96, 2009, Frédéric Pradal, « Histoire de lire : la correspondance Fourier-Rubat. - A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – C. Barrière, Quelques familles de notables à Belley au XVIIIe* siècle* (mémoire de maîtrise). – ADA 4K6.
Rubat Jean. Maire de Faramans élu en mai 1953 (DVG).
Rubat Jean François. Agent municipal de Leyment élu en l’an IV, remplacé la même année.
Ruchier Georges Joseph François.* Maire*. Né à Culoz le 24 avril 1824, fils d’Augustin Ruchier et de Jacqueline Marin. Négociant, marchand de tissus, buraliste, maire de Culoz nommé par arrêté du 13 décembre 1866, remplacé en mai 1871. Il est mort à Culoz le 28 avril 1886. Il avait épousé Marie Joséphine Marinet, fille de Jean Victor Marinet (voir notice), maire d’Ochiaz, et de Louise Marguerite Riondel.
Rude Gabriel.* Maire. Né le 26 juin 1930, agriculteur, descendant du premier maire de Lescheroux élu en 1790, 1er adjoint en mars 1983, il est lui-même maire en mars 1989 (MAJ). Réélu en juin 1995 (DVG), il démissionne en mars 1999. Auteur avec André Genton de Montmerle, La chartreuse oubliée* qui a paru en 1999.
Rudigoz Charles Adrien. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Montluel. Ses minutes sont conservées pour les années 1848 à 1860. Adjoint de Montluel, nommé en août 1860, renouvelé par décret du 26 août 1865. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Montluel en 1854 et cité lors de sa nomination comme vice président du conseil de l’arrondissement de Trévoux par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, jusqu’en 1870. Il avait été nommé suppléant du juge de paix du canton le 16 septembre 1867 et juge de paix le 13 mai 1868.
Rudigoz Humbert Joseph. Maire de Meximieux élu en 1792, maintenu jusqu’à l’an II.
Rudigoz Pierre. Maire, conseiller général. Né à Meximieux le 20 janvier 1876, fils de Pierre Rudigoz (1844-1895), tonnelier, et d’Antoinette Venard. Négociant en bois, agriculteur, conseiller municipal de Meximieux, président de la délégation spéciale instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 28 novembre 1941, révoqué par arrêté préfectoral de février 1944. Conseiller général (droite URD) du canton élu le 3 novembre 1935, en remplacement d’Adolphe Messimy décédé, jusqu’en 1940. Nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et dont il est président. Nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942. Exclu à la Libération.
Rueff Isabelle. Secrétaire générale de l’Ain. Née à Lisbonne le 21 avril 1964, ancienne élève de l’ENA, promotion Gambetta (1993), secrétaire générale adjointe du Nord en 1997, conseillère technique chargée de la lutte contre les exclusions au cabinet de Martine Aubry, ministre de l’Emploi et de la Solidarité en 2000, conseillère technique chargée de la sécurité intérieure au cabinet de Daniel Vaillant ministre de l’Intérieur jusqu’en 2002, secrétaire générale de l’Ain le 3 août 2002.
Ruel Jacques. Maire. Né le 9 septembre 1934, représentant, 1er adjoint de Montagnieu en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD).
Ruel de Forge Georges François Edmond. Né le 11 novembre 1813, nommé sous-commissaire du gouvernement de Nantua le 17 mai 1848, remplacé le 9 août, ce qui provoque des pétitions en sa faveur à Nantua et des motions de protestations des conseils municipaux de Nantua, Brénod et Poncin. Sous-préfet de Carpentras le 9 octobre, il est destitué le 19 mars 1849.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Ruet Roland. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Ferney-Voltaire le 29 octobre 1921, élève du collège Bichat de Nantua, licencié ès lettres à la faculté de Lyon, journaliste, chef de centre du journal Le Progrès à Lons-le-Saunier, il est remarqué par Edgar Faure qui le fait nommer rédacteur en chef de l’hebdomadaire France-Jura. Marcel Anthonioz le parraine en politique. Roland Ruet est maire de Ferney-Voltaire le 20 mars 1959, réélu en mai 1965 (centre-gauche) jusqu’en 1971. Conseiller général du canton de Ferney-Voltaire élu en 1961 au premier tour avec 92 % des voix (action cantonale), réélu en 1967, le 23 septembre 1973 au premier tour avec 57 % des voix, le 18 mars 1979 au premier tour avec 58,51 % des voix contre Roland Monnet (PS), jusqu’en 1985. Vice-président en 1964, président du conseil général du 17 mars 1976, élu par 20 voix contre 18 au socialiste Marcel Gache, jusqu’au 16 avril 1984, il doit appliquer les lois de décentralisation de 1982 et 1983 au profit des départements. Sénateur élu le 26 septembre 1971 au deuxième tour avec 456 voix, réélu le 28 septembre 1980 au premier tour avec 626 voix sur 1129 votants jusqu’en 1989, inscrit au groupe de l’Union des républicains indépendants. Il est mort le 26 janvier 2001 à Prévessin-Moëns.
BIBLIOGRAPHIE : Voix de l’Ain, 2 février 2001.
Ruffin Pierre François. Maire de Pont-de-Vaux élu en novembre 1791, remplacé en novembre 1793. Président de l’administration municipale du canton de Pont-de-Vaux lors de son décès à Pont-de-Vaux le 22 fructidor an V (8 septembre 1797), à l’âge de 55 ans.
Ruffin de Lozier (Gaston Ruffin de Lozier ?). Maire d’Arbigny nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 17 fructidor an VIII (4 septembre 1800), mais il reste maire et signe les actes. Nommé à nouveau en 1803, remplacé par arrêté du 12 vendémiaire an XIII (4 octobre 1804).
Ruivet Jacques. Maire de Crans élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en mai 1896.
Rullière André. Conseiller général. Né le 18 juillet 1928, médecin, conseiller général du canton de Pont-de-Veyle élu de justesse au second tour en 1959 contre Roger Pioud (SFIO), maire de Saint-Cyr-sur-Menthon, après le décès de Jean-Marie Simon. Réélu en 1961 (indépendant CNI) au premier tour avec 65 % des voix contre Pioud, 1967 (indépendant) au premier tour, le 23 septembre 1973 (sans étiquette) au premier tour, le 18 mars 1979 (divers majorité) au deuxième tour avec 50,09 % des voix et le 17 mars 1985 (RPR) au deuxième tour par 1938 voix contre 1702 au maire de Saint-Cyr-sur-Menthon, Jean-François Pelletier. Le 22 mars 1992, c’est son épouse, Rolande Rullière, conseillère municipale de Pont-de-Veyle, qui se présente à sa place car il est atteint par la maladie, elle ne recueille au premier tour que 13,35 % contre 42,32 % à Jean-François Pelletier (UDF) qui est élu au second tour.
Rully Marie-Archange de. Abbé commendataire de l’abbaye de Chassagne qui préside l’assemblée du clergé le 23 mars 1789 avant la désignation des députés aux États généraux.
Ruquet Alexis. Maire. Né à Peyrieu le 6 novembre 1754, fils de Joseph Ruquet et de Josephte Goibet. Maire de Peyrieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Peyrieu le 25 mars 1825 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 avril 1825.
Ruquet Anthelme. Maire. Fils de Claude Ruquet et d’Étiennette Bouvet, officier municipal élu en décembre 1792, maire de Peyrieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en mai 1816. Il est mort à Peyrieu le 19 avril 1820.
Ruty Clément. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 17 mai 1925 (républicain socialiste), réélu le 19 mai 1929 (républicain-socialiste), jusqu’en mai 1935.
Ruy Antoine. Maire de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 septembre 1824, jusqu’en 1830 et de 1840 à 1844.
Ruy Pierre Marie Laurent. Maire. Né à Marsonnas le 30 juin 1758, fils de Pierre Laurent Ruy, bourgeois propriétaire, et de Marie Charlotte Dalban. Curé de Vonnas de 1783 à 1793, élu maire, dans l’église, le 2 mars 1790 jusqu’au 13 novembre 1791. Il prête serment à la Constitution le 23 janvier 1791 et le 14 octobre 1794, renonce à la prêtrise le 24 novembre 1793 et le 5 février 1794, se marie avec Catherine Nallet (décédée en 1804) et a trois enfants. Agent municipal de Neuville-les-Dames le 26 nivôse an VI (15 janvier 1798), il est nommé commissaire du pouvoir exécutif par l’administration centrale de l’Ain le 11 prairial an VI (30 mai 1798). Il est mort à Neuville-les-Dames le 4e jour complémentaire de l’an X (21 septembre 1802), à l’âge de 44 ans.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992. - L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Ryckebusch Paul. Secrétaire général de l’Ain. Directeur au cabinet de Bertaud, directeur de la Sûreté Nationale. Nommé secrétaire général de l’Ain le 1er juillet 1951, puis sous-préfet de Pontarlier et remplacé le 5 décembre 1954.
Rynois Joseph. Maire. Né à Neuville-sur-Ain le 29 décembre 1875, fil d’Émile Auguste Rynois, propriétaire au hameau de Fromente, et de Françoise Grobon. Adjoint de Neuville-sur-Ain élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925, maire en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, maintenu par Vichy, fusillé par les Allemands le 11 juillet 1944 près du chemin de fer de la Rochette. Il avait 69 ans. Candidat au conseil d’arrondissement dans le canton de Pont-d’Ain le 8 août 1937, il obtient au deuxième tour 873 voix contre 939 à Eugène Léon, maire de Druillat, qui est élu.
BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, p. 113.
Ryon Claude André. Maire de Ramasse nommé de 1832 à 1843.
Ryon Claude (Rion). Maire de Ramasse nommé en 1808, remplacé en 1812.
Ryon François Joseph. Maire. Né le 3 mars 1759, fils de Claude Joseph Rion, notaire à Chanoz de 1754 à 1777, et de Marguerite Guy. Notaire à Chanoz-Châtenay de 1780 à l’an II, député de Cras pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, élu président de l’assemblée des citoyens de Cras et procureur de la commune le 7 mars 1790, maire cité dès mars 1793 et le 21 frimaire an II (11 décembre 1793), lorsque le représentant du peuple, Javogues, le nomme membre du directoire du district. Il est reconduit par arrêté de Gouly du 25. Mandaté comme tel pour visiter, le 21 nivôse an II (10 janvier 1794), Rollet-Marat, Blanc-Désisles et Convert incarcérés sur ordre de Gouly. Renouvelé membre du directoire du district de Bourg par Albitte le 4 pluviôse (23 janvier 1794). Il décède la même année.
Ryon Jean Baptiste (Riom). Maire. Adjoint de Ramasse nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1826 à 1828.
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