Quaire Jean. Maire. Né à Magnieu le 30 septembre 1867, fils d’Antoine Quaire, tailleur de pierre, et d’Augustine Genet. Cultivateur, maire de Magnieu élu en mai 1908, jusqu’à sa mort à Magnieu le 20 avril 1919, à l’âge de 51 ans.
Quaire Justin. Maire d’Arbignieu élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 21 mai 1941.
Quatre Henri. Maire. Né à Lagnieu le 7 janvier 1818, fils d’Alexis Quatre, marchand drapier, et de Sophie Rollet. Notaire à Lagnieu de 1844 à sa démission en 1869, maire de cette ville par arrêté du 20 juillet 1852 au 27 octobre, adjoint nommé par décret du 21 février 1866 jusqu’en 1870. Il est mort à Lagnieu le 7 novembre 1870.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.
Quélin Jacques.* Maire*. Né le 22 janvier 1951, employé à la direction départementale de l’équipement, 2e adjoint d’Izenave en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD).
Quélin Louis. Maire d’Izenave élu en mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (REI).
Quet Jacques. Maire. Né le 22 janvier 1833, cultivateur, maire de Sulignat élu en mai 1888, réélu en mai 1892.
Quinard Jean. Maire. Né à Parves le 19 juillet 1849, fils de Philibert et de Jeanne Lacroix. Maréchal-ferrant, adjoint de Nattages élu en mai 1900, réélu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.
Quincy Jean. Maire. Colonel, maire de Sault-Brénaz élu le 6 mai 1945, remplacé en octobre 1947 (radical-socialiste). Candidat (socialiste français) aux élections cantonales de Lhuis les 23 et 30 septembre 1945, il est battu au second tour par Georges Lacroisille (communiste), maire de Lagnieu.
Quinet Edgar. Parlementaire. Né à Bourg le 17 février 1803, fils de Jérôme Quinet, commissaire des guerres sous la République et les premières années de l’Empire, petit-fils de Jean Bernard Philibert Quinet, maire de Bourg. Élève du collège de Charolles, puis de Lyon, étudiant en droit à Paris, historien, spécialiste de l’histoire allemande, professeur au Collège de France. Candidat de l’opposition radicale aux législatives du 1er août 1846 au scrutin d’arrondissement dans le 2e collège de l’Ain (Bourg), il n’obtient que 65 voix contre 152 à Adrien Leroy de la Tournelle sur 227 votants et 284 inscrits. Il est vrai qu’il était aussi candidat dans le 4e arrondissement de Paris, à Mézières dans les Ardennes et à Joigny dans l’Yonne Élu le 23 avril 1848 représentant à l’Assemblée constituante, le 4e sur 9 par 55268 voix, on l’acclame sous les fenêtres de son hôtel à Bourg en criant: « Vive le colonel de la Garde nationale de Paris », car il a été élu le 5 avril colonel de la XIe légion. La critique le voit ainsi: « Quinet Edgar, nommé dans l’Ain par 55000 suffrages.- (Rue du Mont-Parnasse, 4 bis.) M. Edgar Quinet est né à Charolles. Plusieurs ouvrages d’esprit, tels que son Ahasvérus, l’avaient déjà posé dans le monde littéraire, lorsqu’il se fit connaître au monde politique, en 1841, par un écrit distingué sur les traités de 1815. Il ne tarda pas à obtenir une chaire au Collège de France; mais la nature passablement téméraire et excentrique de ses leçons ne tarda pas à lui faire une position exceptionnelle, dont se fût accommodé difficilement un homme de tact et de goût. Applaudi par une jeunesse enthousiaste dont il achetait les sympathies en flattant ses passions, il se vit en même temps censuré, non pas seulement par le pouvoir, ce ne serait aujourd’hui qu’un titre à sa gloire, mais surtout par la froide raison des hommes sérieux et honnêtes, qu’il a forcés pour ainsi dire à faire oubli de son talent pour n’attacher leur attention qu’aux puériles prétentions de son amour-propre. Sa place n’en était pas moins marquée à l’Assemblée, où pourront briller un jour son éloquence originale et ses rares facultés de penseur ». Il est réélu à l’Assemblée législative le 13 mai 1849, le 3e sur 8 avec 51 111 voix sur 82 754 votants, jusqu’au coup d’État du 2 décembre 1851. Proscrit après le coup d’État, il se rend à Bruxelles, puis à Veytaux, en Suisse et ne rentre qu’en 1870. Pendant son absence, ses amis le présentent aux élections dans les 2e et 3e circonscriptions de l’Ain, car il est contre l’abstention prônée par les républicains. Il est réélu député de la Seine le 8 février 1871, le 5e sur 43. Dans l’Ain, où il est aussi candidat, il n’arrive que 9e, avec 22 561 voix sur 71 803 votants (seuls les sept premiers sont élus). Il en ressentira de l’amertume. Passionné par la Révolution, anticlérical, épris de libéralisme romantique, il a incarné la république laïque. Il est mort à Paris en 1875.
BIBLIOGRAPHIE : Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple par un vétéran de la presse, Garnier Frères, 1848. – L. Richard, Edgar Quinet, 1999. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – Visages de l’Ain, n° 83, 1966, « Edgar Quinet, défenseur de l’Ain sous la seconde République », art. J. Pochon. – Ibidem, n° 119, 1972, p. 19, « Edgar Quinet refuse l’amnistie impériale ». – Ibidem, n° 150, 1977, « Quinet, historien de la Révolution française », art. L. Trénard – Évelyne Pansu, Edgard Quinet et Lyon* in Bulletin de la Société historique de Lyon, 2004-2005, tome XXXIV.- Nouvelles Annales de l’Ain* 2002 consacré à Quinet. – Roland Monnet, De la modernité d’Edgar Quinet, Thoiry.
Quinet Jean Bernard Philibert. Maire. Né à Bourg le 15 février 1732, fils de Gaspard Quinet (1689-1733), avocat en cour de Bresse, et de Marie Philiberte Berthet. Avocat le 16 septembre 1756, officier municipal élu le 14 novembre 1790, maire de Bourg le 15 novembre 1791 jusqu’à sa mort le 26 août 1792. Il est le grand père d’Edgar Quinet (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.
Quinet Louis Joseph. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Nantua nommé par l’administration centrale de l’Ain le 13 vendémiaire an VIII (5 octobre 1799), en remplacement de Maissiat. Un Quinet ou Guinet (père) officier de santé est nommé adjoint de Nantua par arrêté du préfet Ozun du 26 germinal an VIII (16 juin 1800).
Quinson Aimé Henri. Conseiller général, parlementaire. Né à Douvres le 20 avril 1901, fils d’Auguste Quinson, cordonnier, et de Madeleine Verey, couturière. Contrôleur des postes, militant syndicaliste et socialiste. Conseiller général du canton de Seyssel élu le 28 février 1937, en remplacement d’Édouard Giguet décédé, jusqu’en 1940, puis secrétaire de la commission de l’Ain. Élu député (SFIO) le 3 mai 1936 dans la circonscription de Belley, au deuxième tour, par 10 086 voix sur 20 693 votants contre 7 137 à Henri de Seyssel (républicain), il s’inscrit au groupe socialiste et fait preuve d’une importante activité parlementaire. Il vote les pouvoirs constituants au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Il est abattu au pont de Laloi le 18 août 1944, par le groupe franc de la Résistance de Belley. Les 13 et 14 mars 1946, trois résistants sont arrêtés par la police mobile de Lyon et inculpés d’assassinat par le procureur de Nantua qui transmet le dossier au tribunal militaire de la 14e région. L’intervention vigoureuse de l’Association des Maquis de l’Ain et du colonel Romans-Petit les fait relâcher et entraîne la clôture du dossier. Il était reproché à Aimé Quinson un commerce de peaux et de pneus avec les Italiens et les Allemands, un trafic de vin avec les Allemands, un enrichissement scandaleux sous l’Occupation, sa récente appartenance au PPF et un rôle d’agent double auprès de la Résistance et des Allemands.
Quinson Claude Benoit (il signe Benoit ou Claude Benoit). Maire. Né à Ambérieu le 24 décembre 1767, fils de Jean Claude Quinson, marchand épicier, et de Jeanne Marie Baret. Maire* *de Saint-Denis-le-Chosson nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé par arrêté du 12 vendémiaire an XIII (4 octobre 1804), nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Saint-Denis le 10 avril 1818, à l’âge de 52 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 mai 1818.
Quinson Claude Joseph. Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey, fils de Claude Antoine Quinson et de Marie Claudine Crevat. Marchand de vins en gros, maire de Saint-Denis-en-Bugey nommé en 1832, remplacé en 1835, nommé en 1837, remplacé en 1840, adjoint élu en 1848, jusqu’à sa mort à Saint-Denis le 4 juillet 1850, à l’âge de 66 ans.
Quinson Delphin. Maire d’Ambutrix élu en mai 1953 (républicain national), réélu en mars 1959, mars 1965 (MRP) et mars 1971 (CDE).
Quinson Frédéric (Frédéric Marie André). Maire. Né à Ambérieu-en-Bugey le 22 juin 1831, fils de Benoit Quinson (1807-1873), boucher, et de Louise Hugues (1809-1892). Inventeur de la peigneuse circulaire, alors qu’il était mécanicien à la filature Warnery-Dobler, il crée son entreprise, après avoir déposé un brevet le 6 mars 1856, puis il devient directeur général des peignes et membre du conseil d’administration de la Société industrielle de la Schappe. Maire de Tenay élu en 1872, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876, élu le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé le 20 février, réélu en mai 1884, en mai 1888 et 1892, jusqu’en 1896. Il est mort à Caluire le 18 novembre 1908 et inhumé à Tenay. LH/2 250/53.
BIBLIOGRAPHIE : Georges Martin, Une aventure industrielle, la Schappe de Saint-Rambert, MG éditions 2004.
Quinson Jean (Jean Marie Joseph). Maire. Né à Tenay le 15 mars 1861, fils de Frédéric Quinson (voir notice) et de Thérèse Blein (1835-1910). Maire de Tenay élu en 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (progressiste), mai 1925 (progressiste, puis URD), jusqu’à sa mort à Rillieux-la-Pape le 30 mars 1929.
Quinson. Jean Aimé Isaac. Membre de la commission administrative avec Pierre Marie Bernard, Baron, Rodet et Claude Joseph Armand qui dirige la municipalité de Bourg en 1831.
Quinson Jean François Amédée. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Denis-en-Bugey le 25 novembre 1811, fils de Claude Michel Quinson, propriétaire, et de Jeanne Marie Clotilde Jourdain. Maître de postes, maire de Saint-Denis-en-Bugey nommé en 1840, remplacé en 1848, nommé en 1852, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en 1870 et décédé à Saint-Denis le 4 mai 1871. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu en 1867, en remplacement de Vicaire démissionnaire, jusqu’aux élections du 12 juin 1870.
Quinson Jean-Louis. Conseiller d’arrondissement. Né le 25 mars 1821, épicier et propriétaire à Ambronay, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 10 février 1884, en remplacement de Jules Pellaudin élu conseiller général. Réélu le 1er août 1886, jusqu’en 1892.
Quinsonnas Humbert de (Albert Humbert Marie Octave Pourroy de Quinsonnas). Né vers 1857, fils d’Augustin Dorothée Marie Anne Emmanuel Pourroy de Quinsonnas (1818-1901), l’auteur en 1860 de Marguerite d’Autriche et de Lyon à Seyssel – Guide historique et pittoresque du voyageur en chemin de fer, et de Louise Marie Vougny de Bouquestant (1831-1915). Capitaine de réserve au 7e Cuirassiers à Lyon, maire de Chanay élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et mai 1900 jusqu’à son décès le 13 août 1903 à l’âge de 46 ans. Cette famille s’était établi au château de Chanay en 1791, qu’elle avait acheté au notaire Claude Lièvre (voir notice).
Quintal Félix (Marie Clément Félix). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Meillonnas le 12 janvier 1844, fils de Joseph Quintal, cultivateur, et de Rosalie Guyat. Cultivateur, maire de Meillonnas élu de 1895 à 1904. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort le 2 octobre 1910, en remplacement de Prosper Perdrix élu conseiller général. Il est remplacé en 1913.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Quiot Michel. Sous-préfet de Belley installé le 27 juillet 1982. Il quitte ses fonctions le 31 octobre 1984.
Quivet Bernard. Maire. Né le 17 janvier 1952, directeur d’école, conseiller municipal de Saint-André-sur-Vieux-Jonc en 1983, troisième adjoint en 1985, premier adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en mars 2001 (DVD), réélu le 14 mars 2008. Candidat (DVG) aux élections cantonales de Péronnas des 21 et 28 septembre 2004. Il obtient 48,62 % des voix au deuxième tour contre Christian Chanel (UMP-UDF), maire de Péronnas, qui est élu. Vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse en charge de l’aménagement de l’espace et des zones d’activité, le 14 avril 2008. Candidat (DVG-majorité départementale, suppléante : Denise Mermet Bouvier) aux cantonales de Péronnas les 20 et 27 mars 2011, il est battu au second tour avec 43,25 % des vois par Christian Chanel (UMP-Nouveau Centre).
Quivet Claude. Maire. Adjoint de Saint-André-de-Bâgé élu en décembre 1919 (radical), maire en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en cours de mandat en 1934.
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