Passerat de la Chapelle Alexandre (Alexandre Jacques).* Maire*. Né à Lyon le 30 août 1776, fils de Louis Dominique Passerat de La Chapelle (1739-1793), guillotiné à Lyon, et de Marie Catherine Charlotte Cusin. Maire de Miribel le 19 janvier 1808, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816, car il a quitté la commune. Cette famille a été propriétaire du château de la Chanal de 1708 à 1788.
Passerat de la Chapelle Claude Anthelme. Maire, conseiller général. Né à Seyssel le 23 mai 1748, petit-fils de Jean André Michaud, fermier des coches du haut Rhône, fils de Pierre Passerat La Chapelle, intéressé au privilège des coches et diligences du haut et du bas Rhône, magasinier du Dauphiné, proviseur en Languedoc et ancien syndic d’Anglefort décédé le 4 décembre 1799. Claude Anthelme est « directeur à Marseille pour toutes ces entreprises, depuis le 1ernovembre 1768 jusqu’à l’époque où les privilèges furent abolis par l’Assemblée Constituante ». Maire d’Anglefort nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’au 18 juin 1815, date à laquelle il est destitué. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, il refuse le poste et il est remplacé par son adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816. Président du canton de Seyssel sous l’Empire. Adjoint du lieutenant de louveterie. Conseiller général nommé le 9 avril 1801 et installé le 23, à la suite de la démission de Despinassy, et cité jusqu’en 1810. Célibataire, il est mort à Boursin, hameau de la commune, le 24 juillet 1832.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. – Le Bugey, n° 19, 1925, « Monographie historique d’Anglefort », art. de Seyssel-Sothonod. – ADA 4K4.
Passerat de la Chapelle Claude Honoré, dit La Chapelle. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Nantua le 1eroctobre 1798, fils d’Honoré Marie Paul Passerat de la Chapelle (voir notice) et de Françoise Chevrier. Juge de paix à Nantua, maire de Contrevoz de 1832 à 1842, puis juge de paix à Virieu-le-Grand. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand en 1848, cité jusqu’en 1861. Il est mort au château de Monville le 9 avril 1875.
Passerat de la Chapelle Gabriel Honoré de, dit Lachapelle. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Contrevoz le 15 août 1827, petit-fils d’Honoré Marie Paul et fils de Claude Honoré (voir notices) et de Thérèse Caroline André-Masse. Propriétaire (18 000 F de revenus en 1871), juge de paix, maire de Cheignieu-la-Balme nommé par arrêté préfectoral du 20 juin 1855, remplacé le 30 juin 1857, élu le 11 octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’au 21 janvier 1883. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Virieu-le-Grand le 12 juin 1870, réélu le 8 octobre 1871 et le 4 novembre 1877, jusqu’en 1883. Il a été le président du conseil d’arrondissement. Décédé au château de Monville le 5 janvier 1895.
Passerat de la Chapelle Gabriel Marie, dit Adolphe. Maire. Né à Lyon le 10 mars 1802, fils de Claude Gabriel Honoré Passerat de la Chapelle (voir notice) et de Clarisse Daudé du Poussey (1781-1842). Maire de Pérouges nommé de 1843 à 1848. Il est mort au Château de la Rouge le 10 octobre 1876. Il avait épousé le 16 février 1832 Jeanne Louise Marie de Montherot (Dijon 18 janvier 1814-Lyon 27 mars 1876), fille de François de Montherot (futur beau-frère de Lamartine) et de Jeanne Virginie Guenichot de Nogent.
Passerat de la Chapelle Georges Honoré
Anthelme, baron. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller
général. Né à Dijon le 30 novembre 1779, petit-fils de Claude
François (1707-1784) chirurgien militaire ami de Voltaire, fils de Louis
Anthelme Passerat de la Chapelle (1744-1780), écuyer, seigneur de
Mussel, conseiller au parlement de Dijon, et de Marie Joséphine
Jacquette Fardel de Daix. Sa carrière militaire racontée par Dufaÿ se
termine en octobre 1797. À 21 ans, il est nommé maire de Châtillon par
arrêté du préfet Ozun du 4 fructidor an VIII (22 août 1800) et assiste
en 1804 en qualité de président de canton au couronnement de l’Empereur.
Il est remplacé par arrêté du préfet Bossi du 9 décembre 1806 car il
réside à Lyon et devient officier d’état-major dans la garde nationale.
Il est créé baron de l’Empire par décret du 12 janvier 1814. Adjoint de
Lyon nommé le 20 avril 1815 pendant les Cent-Jours, il assiste après
l’abdication de l’Empereur à la proclamation de Napoléon II,
proclamation faite à Lyon et pratiquement unique en France. Après la
capitulation de Lyon, il obtient des sauf-conduits du comte de Bubna et
ne connaît pas le sort de Mouton-Duvernet qui ne voulut pas en profiter.
Il se retire à Saint-Jean-le-Vieux dont il devient maire par arrêté du
préfet Dumartroy du 2 mai 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat
du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Jean-le-Vieux le 25 juin
1865 à l’âge de 87 ans. Conseiller général nommé en 1803, cité jusqu’en
1809, conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé en 1827, élu par le
canton de Poncin en 1833 jusqu’en 1838, conseiller général élu par le
canton de Châtillon-de-Michaille de 1842 à 1848, par le canton de Poncin
le 27 août 1848, réélu en 1851, 1854 et le 19 juin par 1793 voix sur
1801 votants jusqu’à sa mort. Il est cité par Brillat-Savarin dans la
Physiologie du Goût, qui lui attribue « l’importation du
traitement des fluxions de poitrine par le beurre frais ».
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – ADA
4K9.
Passerat de la Chapelle Guy. Maire. Né à Pérouges au château de la Rouge le 14 février 1938, fils de Gabriel Marie Joseph Passerat de la Chapelle (1899-1966) et d’Hélène Guilbaud (1902-1988). Arrière-petit-fils de Paul Honoré Passerat de la Chapelle (voir notice) et de Françoise de Boissieu (1840-1890). Exploitant agricole, adjoint au maire de Pérouges en mars 1977, conseiller municipal en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en 2001.
Passerat de La Chapelle Honoré Marie Paul dit Lachapelle. Maire. Né à Montville le 4 avril 1758, fils aîné de Claude Joseph Passerat de la Chapelle, écuyer, seigneur de Montville, et de Louise Mégard. Écuyer, seigneur de Montville, inspecteur de l’enregistrement, puis conservateur des hypothèques à Belley, maire de Contrevoz nommé ou renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1827, décédé à la Balme le 2 février 1828.
Passerat de la Chapelle Joseph Ernest. Maire. Né au château de la Rouge, ancienne propriété de Favre de Vaugelas sur la commune de Pérouges, le 23 décembre 1837, fils de Gabriel Marie Passerat de la Chapelle (voir notice) et de Jeanne Louise de Montherot (1814-1876) fille elle-même de François de Montherot (voir notice). Propriétaire (10000 F de revenus), commandant des mobiles de l’Ain pendant le siège de Paris en 1871, maire de Charnoz en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en janvier 1878. Candidat monarchiste aux législatives partielles du 2 juillet 1871. Candidat aux cantonales de Meximieux, il est battu au deuxième tour le 15 octobre 1871 avec 648 voix contre 1033 à Claude Charles Coqueugniot qui est élu. Il est mort à Ottawa, dans l’Illinois, le 10 décembre 1903.
Passerat de la Chapelle Paul Honoré. Maire. Né le 19 juin 1835 au château de la Rouge, fils de Gabriel Marie Passerat de la Chapelle (voir notice) et de Jeanne Louise de Montherot (1814-1876) fille elle-même de François de Montherot (voir notice). Maire de Pérouges nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874 (10000 F de revenus en 1874), remplacé le 10 mai 1877. Il est mort au château de la Rouge le 12 mars 1886. Le 24 août 1873, il fait publier par* L’Abeille du Bugey et du pays de Ge*x une lettre ouverte à Henri Germain, président du conseil général. Il lui reproche son républicanisme et souhaite le retour de l’ordre moral.
Passerat de Silans Auguste (Augustin Joseph Dominique), baron. Maire. Né à Seyssel le 8 septembre 1807, fils de Marie Augustin François (voir notice) et d’Eugénie Levet de Malaval. Adjoint d’Ambronay nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, maire nommé le 24 mai 1876, après la démission d’Ernest des Blains. Élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Ambronay le 6 février 1892.
Passerat de Silans Hippolyte. Maire, conseiller général. Né à Brignais le 4 mai 1839, fils aîné d’Auguste Passerat de Silans (voir notice) et de Zénaïde Donin de Rosière (1815-1891). Officier, maire de Chavannes-sur-Suran élu en mai 1884, réélu en mai 1888. Conseiller général (conservateur) du canton de Treffort-Cuisiat de 1886 à 1892. Il est mort le 17 décembre 1917 à Lyon et inhumé à Chavannes-sur-Suran.
Passerat de Silans Marie Augustin François, baron. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Seyssel le 28 janvier 1770, fils unique d’Anthelme Melchior de Passerat, baron de Silans, seigneur de Grex (1731-1806) et d’Éléonore Montanier de Vens. Élève des Oratoriens à Tournon, il émigre à Lausanne durant la Révolution où il vit du produit de son travail dans une maison de banque. Propriétaire, capitaine de cavalerie, maire de Corbonod nommé en 1808, reconduit arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en août 1816. Conseiller général nommé le 3 mai 1807, en remplacement de Gaudet démissionnaire. Installé le 26, cité jusqu’en 1810 et de 1816 à 1823. Membre du Corps législatif élu par le Sénat conservateur le 6 janvier 1813. Comme il est rallié aux Bourbons en 1815, une ordonnance du roi du 20 août 1817 convoque le collège électoral de l’Ain et l’une des deux sections est présidée par Passerat de Silans qui est élu membre de la Chambre des députés le 20 septembre, par 208 voix sur 301 votants et 636 inscrits contre 66 à Durand. Il siège parmi les constitutionnels et, non réélu en 1820, est nommé conseiller à la Cour des comptes, jusqu’en 1825. Il est mort au château de Mongex, près de Chambéry, en 1852.
Paté Gabriel. Fils d’un cabaretier, nommé Commissaire exécutif près l’administration municipale de Bourg par Reverchon le 12 nivôse an IV (1er janvier 1796), tancé par le directoire de l’Ain le 15 thermidor an IV (2 août 1796), « pour s’être permis de convoquer de son propre chef les citoyens dans l’église des Pénitents pour lire les papiers-nouvelles, pratique qui rappelle les plus mauvais jours de la Terreur ». Le 7 fructidor (24 août), une pétition de 343 citoyens de Bourg demande sa destitution. Il est remplacé le 12 pluviôse an VI (31 janvier 1798). Nommé secrétaire général de l’administration centrale du département le 18 nivôse an VI (7 janvier 1798), en remplacement de Marchand et destitué le 19 ventôse an VII (9 mars 1799), accusé « d’être lié avec les partisans les plus ardents de l’anarchie ». Il est remplacé par Julliard le lendemain.
Patey Émile. Maire de Crépieux-la-Pape en 1941, après François Canellas qui a été maire depuis 1927, date de la création de la commune. Remplacé le 25 mars 1942, il est réintégré maire à la Libération en 1944.
Patrasson Mathieu. Maire. Né le 10 janvier 1809, propriétaire (1200 F de revenus en 1855), adjoint d’Amareins nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 8 août 1857, remplacé en 1860.
Patroix Georges. Agent municipal de Divonne remplacé le 1er pluviôse an VI.
Patroix Jean. Maire de Divonne nommé de 1844 à 1848.
Patroix Jean-Jacques. Maire de Divonne nommé par arrêté de Boisset le 16 vendémiaire an III (1eroctobre 1794).
Patrouillat René. Maire. Chef du SERNAM à Bourg-en-Bresse, gendre de René Tarpin (voir notice), adjoint de Torcieu élu en mars 1989, maire en mars 2001 (DVG), démissionnaire en janvier 2002 en raison de son état de santé et décédé le 2 novembre.
Pattier Jean. Maire. Né le 2 février 1924, exploitant agricole, conseiller municipal de Ceyzérieu en octobre 1947, réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965, mars 1971, septembre 1976 et mars 1977, maire le 6 mars 1983 (UDF), réélu le 23 mars 1989 et le 11 juin 1995 (UDF-PR) jusqu’aux élections de mars 2001.
Pattier Léon. Maire. Né en 1922 à Ardosset, hameau de Ceyzérieu, il crée une entreprise de ramassage et de distribution de lait, puis devient transporteur routier. Maire d’Artemare élu le 24 mars 1983, remplacé en 1989. A nouveau maire de 1993 à 1995. Il est mort le 9 mai 2004.
Patru Émile. Maire. Né à Ségny le 14 décembre 1833, fils de Jean Louis Patru, laboureur, et de Jeanne Andrianne Reverchon. Cultivateur, maire de Ségny élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1848 et le 23 janvier 1881.
Paturel Édith. Maire. Née le 24 mai 1944, agricultrice, 1re adjointe de Rancé en mars 1983, conseillère municipale en mars 1989, élue maire en janvier 1991 (DVD), réélue en juin 1995 (DVD). Elle ne se représente pas en mars 2001, trouvant le mandat « trop contraignant ».
Paturel Nicolas. Maire. Né à Ambérieux-en-Dombes le 8 avril 1881, fils de Pierre Paturel et de Marguerite Filliat. Cultivateur, maire de Rancé élu en 1932 et adjoint en mai 1935.
Paturel Pierre. Maire. Né en 1826, boucher, adjoint d’Ambérieux-en-Dombes de 1870 à 1874, nommé maire par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876 pour devenir adjoint.
Paturel Pierre. Maire. Adjoint de Beauregard élu en mai 1925 (conservateur), maire élu en mai 1929 (républicain radical).
Paturel Pierre. Maire. Adjoint d’Ars en mai 1944, maire en 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 et le 21 mars 1959.
Patvel Daniel. Maire.Né le 23 février 1942, président du district Valserine élu en 2001. Ce district regroupe Champfromier, Giron, Montanges et Saint-Germain-de-Joux. Maire de Montanges élu en mars 2008.
Paucod Laurent. Maire. Né le 11 décembre 1949, professeur de menuiserie, maire de Saint-Martin-du-Mont élu en mars 2001 (DVG), réélu le 15 mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Bresse Dombes Sud Revermont en 2001, président le 10 avril 2008.
Paucod Léon. Maire de Salavre élu en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI).
Pauget Claude Marie. Maire. Adjoint de Marsonnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 mai 1824, maire d’avril 1831 à 1833.
Pauget Lucien. Maire. Né le 29 septembre 1914, adjoint d’Ozan en mars 1959, maire en août 1963 en remplacement d’Albert Bucillat, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (REI) et mars 1977 (PRI).
Pauget Noël. Maire. Né le 16 décembre 1925, négociant, maire de Lescheroux en mars 1977 (DVG), réélu en 1983.
Pauget Pierre Marie.* Maire*. Né en 1800, cultivateur, maire de Lescheroux nommé en 1840, élu en 1848, suspendu de ses fonctions par arrêté du 8 décembre 1852, jusqu’en mai 1853. Il est remplacé en 1855.
Pauget Théophile. Maire. Né à Jayat le 12 octobre 1898, conseiller municipal de Lescheroux élu le 12 mai 1929, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 8 novembre 1944, désigné premier adjoint, élu le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947, maire le 5 février 1950, réélu en mai 1953 (SFIO), mars 1959, 1965 (SFIO) et 1971 (socialiste) jusqu’en 1977. Suppléant de Marius Revel candidat SFIO aux sénatoriales du 23 septembre 1962.
Pauly Jean Baptiste. Maire. Né le 12 décembre 1756, notaire à Saint-Jean-le-Vieux de 1784 à 1787, avocat, administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire (il ne siège pas) et remplacé par arrêté du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800). Adjoint en 1815, il est mort à Saint-Jean-le-Vieux le 13 décembre 1819. Il pourrait être le fils de Pierre Pauly avocat en Parlement et de Louise Bouguet, époux en 1783 de Rose Fayolle, fille de Gabriel Fayolle négociant à Lyon).
Paulze d’Ivoy de La Poype Rolland Rodolphe Gaston. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Cologne le 1er octobre 1812, sous-préfet de Saint-Girons en 1841, nommé sous-préfet de Trévoux le 31 mars 1843, de Compiègne le 28 octobre 1847, révoqué en février 1848, de Meaux en 1849, préfet de l’Orne la même année, de la Haute-Marne en 1851, de la Manche en 1852, de l’Aude en 1853 et 1854, de la Vienne en 1856, des Alpes-Maritimes en 1860, du Cher en 1861 et d’Indre-et-Loire en 1870, remplacé en septembre. Il est mort au château de la Mothe à Ligugé dans la Vienne. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Pautet Jean. Maire de Montmerle pour un an après la mort du docteur Henri Berger le 10 juillet 1946.
Pautet du Rozier Jean François Jules. Sous-préfet de Gex. Né le 12 novembre 1799, nommé sous-préfet de Gex le 15 décembre 1853, de Marjevols le 9 mai 1852 et de Sisteron le 4 décembre 1853, il est remplacé le 4 décembre 1855. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Paviot Honoré. Maire. Marchand de bois, maire de Bellignat élu en mai 1892 (réactionnaire), remplacé en 1896.
Paviot Louis. Maire. Né à Lhuis le 10 janvier 1840, fils de Jean Paviot, marchand, et de Claudine Bozériant. Maire de Lhuis élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908.
Paviot Louis. Maire de Bellignat élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, remplacé en cours de mandat, puis désigné comme délégué spécial extraordinaire chargé de l’administration de la commune par décision préfectorale du 19 août 1944, remplacé par le président du Comité de libération local le 11 octobre. Réélu maire en mai 1953.
Paviot Louis Marie. Maire. Né le 11 septembre 1826, aubergiste, maire de Bellignat élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en octobre 1876.
Paviot Marius. Maire. 1er adjoint de Bolozon de mai 1953 à 1965, maire (ALIM) élu en cours de mandat après 1965 en remplacement d’Henri Grand, réélu en mars 1971 (DMO) et remplacé lui-même en 1973.
Pay Jules (Jules Amédée). Maire. Né à Sonthonnax le 10 mai 1880, fils de César Auguste Pay et de Josephte Bollard. Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Sonthonnax-la-Montagne élu le 30 juin 1925, à la démission d’Alfred Lattard, et réélu en mai 1929, remplacé en 1935.
Payet Josette. Maire. Née le 13 janvier 1949, opératrice IBM, conseillère municipale de Seillonnaz en mars 1983, 3e adjointe en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélue en mars 2001 (DVG).
Péchard. Maire de Bourg-Saint-Christophe nommé en 1857, remplacé en 1859.
Péchard André. Maire. Né à Saint-André-de-Corcy le 1er janvier 1747, fils de Pierre Pechard et de Catherine Baranger. Maire* *de Saint-Marcel cité en vendémiaire an III.
Péchard Claude Étienne. Maire. Né vers 1818, propriétaire fermier (300 F de revenus), maire de Birieux nommé par arrêté du 11 septembre 1855, renouvelé en août 1860 et en 1865, remplacé en 1871.
Péchard Étienne. Maire de Birieux élu le 23 janvier 1881.
Péchet Nicolas. Maire. Adjoint de Marchamp nommé par arrêté du 6 août 1814, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1929.
Péchet René. Maire. Né le 7 janvier 1931, industriel, 1er adjoint de Chavannes-sur-Suran, maire en mars 1971 (socialiste), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.
Pécheur Claude Benoit (Pescheur). Maire de Cruzilles nommé en décembre 1829, jusqu’en 1841.
Péchoux Célestin (Alexandre Célestin). Maire. Né à Saint-Maurice-d’Echazeaux le 26 septembre 1823, fils de Louis Péchoux, cultivateur, et de Marie Josette Secretant. Cultivateur, maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1884. Adjoint élu en mai 1892.
Péchoux Jean-Louis. Maire. Né en 1803, cultivateur, maire de Vernoux nommé en 1835, élu en 1848, remplacé par arrêté du 17 juillet 1852.
Péchoux Pierre. Maire. Né à Saint-Maurice-d’Echazeaux le 17 mars 1775, fils de Guillaume Péchoux et de Marie Anne Gros. Maire d’Echazeaux (Saint-Maurice-d’Echazeaux) nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé le 11 frimaire (1erdécembre) par Louis Marie Mornay juge de paix du canton de Chavannes. Remplacé en l’an IV, agent municipal élu en l’an V remplacé en l’an VI. Il est nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Ozun du 26 thermidor an VIII (14 août 1800).
Pécoud Marc (Pécout). Maire. Né vers 1750 à Condon, fils de Marin Pécoud et d’Éléonore Deville, propriétaire habitant Rothonod, fermier de Mme de Nas et de M. de Luyzet, cité le 11 septembre 1793 comme maire de Chazey-Rothonod-Bons-Cressieu jusqu’au 7 avril 1794, date à laquelle il est officier municipal. Il est désigné de nouveau maire par le représentant du peuple Boisset en août 1794. BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.
Pécout Joseph. Maire. Nommé au conseil municipal d’Andert-et-Condon par arrêté du préfet Ozun du 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 8 juillet 1825.
Pecquet Gabriel. Maire. Conseiller municipal de Replonges élu maire en 1914, à la mobilisation de Louis Touton, et remplacé en 1918.
Pégon Claude. Maire de Jasseron élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Péguet Antoine. Maire. Agent municipal de Neyron élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire de Neyron nommé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816.
Péguet Jean (aîné). Maire, conseiller général. Notaire à Montluel de 1815 à 1835, membre du conseil municipal de Montluel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816, second adjoint par arrêté du 21 novembre 1820, premier adjoint du comte Gabriel Dupac de Margnolas par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, puis maire à son tour nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 octobre 1825, jusqu’en 1830. Conseiller général élu par le canton de 1833 à 1842.
Péguet Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 8 septembre 1839, propriétaire-rentier, maire de Miribel élu le 4 juillet 1894, réélu le 17 mai 1896 jusqu’au 20 mai 1900. Il est mort en 1911. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 28 juillet 1895, sans concurrent, réélu, toujours sans concurrent, le 31 juillet 1898. Il est remplacé en 1904. Sa fille, Éléonore Louise Antoinette Péguet, a épousé à Miribel le 5 novembre 1902 le général Jean Marie Joseph Degoutte (1866-1938), père de la Ligne Maginot. BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.
Péguet Pierre. Maire. Né à Pizay le 13 janvier 1857, fils de Claude Peguet et de Marie Chabert. Maire de Pizay élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.
Péguet Théodore dit l’aîné. Agent municipal. Fils de Jean Peguet dit l’aîné et d’Agathe Berthet. Aubergiste, agent municipal* *de Miribel élu en l’an VI, remplacé en thermidor an VII.
Peillet. Maire de Sainte-Croix élu en 1792, remplacé en 1793 et agent municipal en 1795. Un Barthélémy Pelliet, laboureur, est député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Peillieux Christin Joseph (Pellieux). Maire de Saint-Marcel-en-Dombes nommé de 1826 à 1839.
Peillod Émile. Maire. Président du comité de libération de Vaux-en-Bugey nommé par arrêté du 11 octobre 1944, puis maire jusqu’en avril 1945.
Peillod Joseph. Agent municipal de Vaux-en-Bugey élu de 1798 à 1800, adjoint au maire nommé de 1807 à 1811.
Peillod Joseph Alphonse. Maire. La République est proclamée le 25 février 1848, le maire de Vaux-en-Bugey est révoqué le 3 avril. Une commission municipale est instituée présidée par Peillod jusqu’aux élections du 30 juillet de la même année. Il est né à Vaux le 30 septembre 1807, fils de Joseph Rambert Peillod (1785-1815) et de Martine Peron. Il est mort à Vaux le 27 octobre 1872. BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Peillod Paul (Paul Benoit). Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 19 mai 1810, fils de Jean Marc Peillod, propriétaire à Vaux, et de Jeanne Baptiste Barry. Receveur buraliste à Vaux, puis maire de Sault-Brénaz nommé par arrêté du 27 octobre 1867 (premier maire de cette commune créée par la loi du 27 juillet 1857), remplacé le 5 septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé par arrêté du 7 mai 1875. Il est mort à Sault-Brénaz le 6 septembre 1876.
Peillod Victor Amédée.* Maire*. Né vers 1814, fils de Jean Marc Peillod, propriétaire à Vaux, et de Jeanne Baptiste Barry. Aubergiste, maire de Neuville-sur-Ain nommé en 1860, remplacé en 1870. Il avait été élu le dernier de la liste, et au deuxième tour, au conseil municipal le 22 juillet 1855.
Pelaz Jean. Maire, conseiller général. Né en Savoie le 9 mai 1880, il passe trois ans en Amérique du Sud, puis hôtelier à Tenay, rue de la Gare, il est maire (communiste) de Tenay de 1935 à 1940, date à laquelle il est suspendu par les mesures Daladier. Remis en fonction par le comité local de libération en 1944, il est réélu en mai 1945, novembre 1947, mai 1953 jusqu’en 1959, sa liste d’Union républicaine n’obtenant que quatre élus contre 13 à la liste Pélissier. Le 23 septembre 1945, il est élu au premier tour conseiller général du canton de Saint-Rambert, réélu le 7 octobre 1951 contre Béatrix maire de Saint-Rambert, et battu le 20 avril 1958 comme ses collègues du Parti communiste à Ambérieu et à Oyonnax. Jean Pelaz, figure historique du communisme, portait toujours un chapeau noir à larges bords qui le rendait reconnaissable de très loin. Il est mort en 1962. BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey (Ain) vous connaissez ? – Le Coq Bugiste du 24 novembre 1945.
Pèlerin Jean-Claude. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en mai 1953 (radical-socialiste).
Pelet Jean-Maurice. Maire de Matafelon-Granges élu en mars 1983.
Pélicand Antoine. Maire de Rippes nommé par Borel le 6 prairial an II (25 mai 1794) en remplacement d’Antoine Pélicand.
Pélicand Jean-Claude. Maire de Rippes remplacé le 6 prairial an II (25 mai 1794).
Pélicand Jean-Claude. Maire. Né en 1792, cultivateur, maire de Certines nommé en 1844, élu en 1848, nommé en 1852 et le 10 juin 1855, remplacé le 13 septembre 1856.
Pelissié Paul François Marie Nicolas. Maire. Né en 1799, docteur en médecine reçu à Montpellier en août 1825. Élu maire de Pont-de-Veyle en novembre 1848, il est destitué le 14 janvier 1852 et remplacé par François Reverchon (voir notice) à la tête d’une commission. Aux élections des 26 septembre et 30 octobre, 2 seulement des 11 membres désignés par le préfet au début de l’année sont réélus. Les autres, dont Pelissié, restent dans l’opposition. BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois.
Pélissier Camille. Maire de Saint-Rambert élu en mars 1959, sa liste ayant obtenu 13 sièges contre 4 à celle du maire sortant communiste Jean Pélaz, réélu en mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI), remplacé en 1973.
Pélissier Jean-Jacques César. Né à Saint-Just-d’Avrey dans le Rhône vers 1754, avoué, élu procureur de Montluel, décrété d’arrestation le 30 frimaire an II (30 décembre 1793) par la Société populaire de cette ville et guillotiné le 14 nivôse an II (3 janvier 1794). Les sans-culottes l’accusent d’avoir, « dans son réquisitoire du 5 juin 1792, vieux style, manifesté les principes les plus contre-révolutionnaires, et de s’être montré d’un dévouement sans bornes à la cause des rebelles de Lyon et d’avoir traité les patriotes de factieux et d’anarchistes ».
Pélisson Célestin. Maire de Cruzilles-les-Mépillat élu en mars 1959.
Pelisson Charles François (Charles François Émilien). Maire. Né à Lantenay le 21 août 1818, fils de François Marie Pelisson (voir notice) et de Magdeleine Balland. Maire de Lantenay élu en 1886, réélu en mai 1888, jusqu’à sa mort à Lantenay le 11 juillet 1888, à l’âge de 70 ans.
Pélisson Élie. Maire d’Izenave élu en mai 1935. En 1944, le président du comité local de libération remplace Jules Pélisson, démissionnaire.
Pelisson François Marie. Maire. Né à Lantenay le 8 avril 1778, fils d’Hugues François Pélisson et de Jeanne Françoise Boisset. Marchand de bois, maire de Lantenay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Lantenay le 15 juin 1850.
Pélisson Gustave. Maire. Né à Lantenay le 27 mai 1851, fils de Charles Augustin Pélisson et d’Henriette Bozon. Propriétaire cultivateur, maire d’Outriaz élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 (républicain), démissionnaire, remplacé par son adjoint le 25 octobre 1894. Réélu en mai 1896, le 20 mai 1900 (radical) et le 15 mai 1904 (radical), remplacé en cours de mandat par son adjoint.
Pelisson Jacques. Maire. Né le 7 mai 1940, instituteur, 1er adjoint de Lantenay en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ).
Pélisson Joseph. Maire d’Outriaz élu en mai 1935, remplacé en 1938.
Pelisson Louis Adolphe. Maire. Né à Lantenay le 27 septembre 1856, fils de Michel Antoine Pelisson (1809-1874) et de Marie Louise Durand (1814-1892). Petit-fils de François Marie Pelisson (voir notice) et de Marie Magdeleine Balland (1779-1850). Maire (conservateur) de Lantenay élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1929, réélu en mai 1935, remplacé en cours de mandat.
Pélisson Maurice (Pierre Maurice). Maire. Né à Virieu-le-Grand le 17 octobre 1855, fils de Jean Pelisson, marchand, et de Marie Séraphine Pezeux. Négociant, maire de Virieu-le-Grand élu de 1900 à 1904. Il a pour adjoint Philibert Berthet, cultivateur.
Pélisson Maurice. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Outriaz le 23 avril 1887, fils de Gustave Pélisson (voir notice) et de Marie Thérèse Monneret. Cultivateur, conseiller municipal puis maire d’Outriaz en 1929 (républicain radical) (le recueil des actes administratifs cite Antoine Pélisson), remplacé en 1933. Élu conseiller de l’arrondissement de Nantua par le canton de Brénod le 3 mars 1929 contre Hugonnet, en remplacement d’Auguste Bobillon décédé. Réélu le 18 octobre 1931, il décède en 1933.
Pellaudin Jules Zacharie. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 28 avril 1841, propriétaire, élu au conseil municipal d’Ambérieu-en-Bugey, au deuxième tour en 21e position sur 24, le 29 septembre 1874, et en septième position le 6 février 1878, nommé maire par décret du 10 avril 1879, renouvelé par décret du 11 février 1881, élu en 1882 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort le 31 du même mois. Conseiller d’arrondissement élu le 1er août 1880, en battant le sortant Jules Louis Aristide Morrier. Conseiller général du canton le 23 décembre 1883, en remplacement de Luc Roselli-Mollet décédé, jusqu’à sa mort.
Pellegrini Bruno. Maire. Né le 27 septembre 1943, chef d’entreprise, élu au conseil municipal de Port en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995, démissionnaire en cours de mandat, maire en mars 2001 (RPR), réélu en mars 2008. Vice-président du SIVOM de Nantua en avril 2001. Président de la Communauté de communes de Nantua. Candidat (DVD) aux cantonales de Nantua les 20 et 27 mars 2011, il obtient au premier tour 24,55 % des voix, et au deuxième tour 39,91 % contre Jean Deguerry (UMP) qui est élu.
Pellet Jean-Baptiste. Maire de Sainte-Julie en octobre 1947 (républicain indépendant), remplacé en 1953, réélu en mars 1959.
Pellet Thomas. Agent municipal. Fils de Jean Claude Pellet et de Marie Chicoux Carrier (1688-1768). Agent municipal* *de Dompierre-sur-Veyle en l’an VI, remplacé en floréal an VII.
Pelleterat de Borde Claude Charles, comte. Maire. Né le 8 juin 1814, fils de François Pelleterat de Borde et de Marguerite Joséphine Rey du Mouchet. Maire* *de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par décret impérial du 24 août 1864, reconduit par décret du 26 août 1865, remplacé en 1868. C’est sous son mandat que sont inaugurées, le 14 août 1864, les courses hippiques de Châtillon dues au comte Le Hon, député de l’Ain et président du conseil général. Elles n’ont pas lieu sur l’hippodrome des Carronnières, mais autour du Fer à cheval. Le 29 août 1865, elles se tiennent sur les trois étangs asséchés des Carronnières, de Repasson et du Petit-Putet, d’une surface de 15 hectares. C’est Pelleterat de Borde qui fera édifier les premières tribunes. Il est mort le 13 décembre 1882.
Pelletier Antoine. Maire de Saint-Sulpice nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 26 thermidor an VIII (13 août 1800) pour devenir adjoint, remplacé par arrêté du 2ejour complémentaire an XII (19 septembre 1804).
Pelletier Claude. Agent municipal de Dommartin élu en l’an IV, suspendu par le directoire de l’Ain le 21 ventôse an V (11 mars 1797) pour avoir obstinément refusé de déposer au canton les registres d’état civil de la commune. Réintégré par arrêté du directoire du 30 germinal (19 avril). Nommé adjoint par arrêté du préfet du 2 vendémiaire an X (24 septembre 1801).
Pelletier Claude. Maire. Fils de François Pelletier du hameau du Tremblay. Maire de Boissey nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 23 messidor an VIII (11 juillet 1800).
Pelletier Claude. Agent municipal de Dommartin élu en l’an IV, suspendu par le directoire de l’Ain le 21 ventôse an V (11 mars 1797) pour avoir obstinément refusé de déposer au canton les registres d’état civil de la commune. Réintégré par arrêté du directoire du 30 germinal (19 avril). Nommé adjoint par arrêté du préfet du 2 vendémiaire an X (24 septembre 1801).
Pelletier Claude (fils). Maire de Dommartin nommé en 1809, remplacé par arrêté du 10 juin 1816.
Pelletier Claude. Maire. Syndic de la paroisse de Saint-Genis-sur-Menthon, puis maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 5 janvier 1818, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 pour devenir adjoint (Claude Joseph).
Pelletier Claude. Maire de Curtafond nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 septembre 1824, remplacé en mai 1832.
Pelletier Claude Joseph. Maire. Né le 19 janvier 1832, cultivateur et fabricant d’huile, maire de Montcet nommé par arrêté du 17 juin 1864, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900.
Pelletier Denis. Maire. Adjoint de Dommartin élu en mai 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Pelletier François. Maire. Agent municipal de Chavannes-sur-Reyssouze en l’an VI à l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 frimaire an IX (13 décembre 1800), remplacé en 1808, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815.
Pelletier François. Maire de Béreyziat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé pour raison de santé par arrêté du 4 ventôse an X (23 février 1802). Un François Pelletier, laboureur, avait été député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Pelletier François (Pelletier de Lessard). Maire de Dommartin nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mars 1824.
Pelletier François. Maire de Dommartin nommé de 1840 à 1848. Voir Pelletier Laurent.
Pelletier Guy. Maire. Né le 2 juillet 1957, agent administratif, maire de Saint-Jean-sur-Veyle en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD), démissionnaire et remplacé en avril 2002.
Pelletier Jean. Maire (républicain de gauche) de Curtafond élu en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Pelletier Jean-Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 22 juin 1834, officier de santé (1500 F de revenus en 1878) puis médecin, maire de Coligny nommé par décret du 10 avril 1879, en remplacement d’Alphonse Vuy, démissionnaire. Nommé de nouveau par décret du 7 février 1881, élu en février 1882, remplacé en mai 1884, réélu en mai 1892, mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Coligny le 12 août 1883 contre Landry. Réélu le 28 juillet 1895, le 31 juillet 1898, le 31 juillet 1904 et le 24 juillet 1910, toujours sans concurrent à chaque élection. Il est mort en 1922. Une stèle a été érigée par ses concitoyens à l’entrée du cimetière de Coligny.
Pelletier Jean-François. Maire, conseiller général. Né le 3 mars 1950, entrepreneur de travaux publics, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (DL), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Président du SIVOM du canton de Pont-de-Veyle créé le 6 décembre 1971. Candidat aux cantonales de Pont-de-Veyle les 10 et 17 mars 1985, il est devancé avec 1702 voix par le conseiller sortant RPR André Rullière. Il est élu conseiller général (UDF) du canton le 29 mars 1992, devançant au premier tour avec 42,32 % des voix Rolande Rullière (13,35 %), qui a voulu succéder à son mari André, conseiller sortant, et le maire CDS de Pont-de-Veyle, Pierre Gatheron, et battant au second tour le maire SE de Saint-Genis-sur-Menthon, Abel Greffet, avec 65,70 %. Réélu (UDF) au premier tour le 15 mars 1998 par 55,10 % des suffrages. Vice-président délégué du conseil général. Réélu (UMP) au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 54,60 % des voix, contre le maire de Bey, Michel Gentil (DVG), il ne se représente pas en mars 2011.
Pelletier Jean-Louis. Maire de Béreyziat nommé de 1842 à 1848.
Pelletier Joseph. Maire. Laboureur, député de Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 23 mars 1789 pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790. Maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 19 février 1806, et (Pelletier Joseph fils), nommé en 1808, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, suspendu de ses fonctions par arrêté du préfet Dumartroy du 2 décembre 1815 et destitué par arrêté du ministre de l’Intérieur du 19 décembre 1815, il est remplacé le 30 décembre. Curieusement le préfet Dumartroy le nomme à nouveau au renouvellement du 10 juin 1816. Décédé, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 12 juin 1821.
Pelletier Joseph. Maire. Né à Romans le 16 février 1913, conseiller municipal de cette commune élu le 29 avril 1945, réélu le 19 octobre 1947, adjoint le 8 mai 1953, maire le 30 juin 1957, réélu le 15 mars 1959 et le 28 mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.
Pelletier Laurent. Maire. Fils de Jean Pelletier et de Jeanne Marie Fourrier. Officier municipal de Malafretaz en 1792, maire nommé en 1811, renouvelé du 27 janvier 1813 au 18 juin 1815.
Pelletier Laurent. Maire. Fils de François, son prédécesseur (voir notice). Maire de Dommartin nommé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mars 1824, jusqu’en 1840. Les annuaires 1846-1848 portent deux informations contradictoires: sur les listes d’électeurs, le maire se prénomme François et, sur les listes de maires, il est porté Laurent, mais, sur l’annuaire 1841, il est indiqué: Pelletier Laurent, ex-maire.
Pelletier Marie François Hippolyte. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon nommé par arrêté du 2 octobre 1862, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1872.
Pelletier Michel. Maire. Né le 19 novembre 1940, agriculteur, maire de Dommartin en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD).
Pelletier Pierre. Maire. Vice-président du comité local de libération de Saint-Sulpice nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953 (républicain indépendant).
Pelletier Pierre-Marie. Maire. Né à Polliat le 24 juin 1814, fils de Claude Joseph Pelletier et de Jeanne Marie Guerry. Propriétaire (300 F de revenus en 1855), maire de Vandeins nommé le 10 juin 1855, reconduit en 1860, remplacé en 1866, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Vandeins le 27 décembre 1886. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1869. Il avait épousé en 1853 Marie Louise Sinardet, fille de Claude Sinardet (voir notice) et de Marie Sinardet.
Pellin Léon. Maire. Né le 19 mars 1930, engagé dans l’armée de 1946 à 1953, entré dans la gendarmerie en 1954, il termine sa carrière comme capitaine à Briançon en 1978. Maire de Brénaz élu en mars 1989 (DVG), réélu en juin 1995 (DVG), décédé en cours de mandat en décembre 1999.
Pellin Pierre. Maire de Brénaz élu en 1790, remplacé en 1792, renouvelé en 1794, nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Brénaz le 13 décembre 1809, à l’âge de 72 ans.
Pellissé Antoine Anmet (Pélissée). Né à Cluny le 12 janvier 1730, fils de Charles Pellissé et de Claudine Rattemoux. Notaire à Montluel de 1765 à l’an XII, administrateur du district élu en mai 1790, membre du directoire. Il est mort le 30 prairial an XIII (19 juin 1805).
Pelordet Étienne. Maire de Villars, nommé par décret du 9 février 1874, remplacé le 10 mars 1877.
Pélossier Henri. Maire de Serrières-de-Briord élu le 27 mars 1965 (SFIO), jusqu’au 19 décembre 1966.
Pélot Benoit (fils). Agent municipal. Né à Montcet le 5 mai 1757, fils de Benoit Montcet, laboureur, et de Jeanne Revol (1736-1789). Agent municipal* *de Montcet élu en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Montcet le 21 janvier 1830.
Pelotier Joseph. Maire de Sainte-Olive élu en cours de mandat en 1923 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935.
Peloux Antoine Marie Benoit (aîné). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montrevel le 28 octobre 1750, fils de François Peloux (1719-1776), notaire, et de Marie Marguerite Lesne (1722-1806). Propriétaire à la Léchère, maire de Montrevel élu le 13 novembre 1791, réélu en décembre 1792. Premier officier municipal de Montrevel cité en l’an III. Président de l’administration municipale de Bourg de floréal à thermidor an VII (mai à juillet 1799) et président de l’administration municipale de la commune de nivôse an VIII (novembre-décembre 1799) à 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il démissionne immédiatement pour être nommé (il est dit géomètre) conseiller d’arrondissement (au moins jusqu’en 1809). Nommé membre du conseil municipal de Bourg par décret impérial du 12 septembre 1806, en remplacement de Gabriel d’Apvrieux nommé adjoint. Il est alors qualifié de commissaire à terrier. Nommé maire de Marsonnas en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 janvier 1816.
Peloux Antoine. Maire. Né à Montrevel le 19 décembre 1789, fils d’Antoine Marie* Benoit *Peloux (voir notice) et de Marie Georgette Huchet (1753-1832). Praticien à Montrevel, puis médecin à Bourg, conseiller municipal de Ceyzériat, adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 1er avril 1817, il remplit les fonctions de maire par arrêté du 12 juillet 1820. Il est mort à Bourg le 22 septembre 1854.
Peloux Claude François. Né à Montrevel le 12 décembre 1757, fils de François Peloux (1719-1776), notaire, et de Marie Marguerite Lesne (1722-1806). Frère d’Antoine Marie Benoit (voir notice). Curé défroqué de Saint-Jean-sur-Reyssouze (il se marie à Cuet le 28 mars 1794). Président de l’administration municipale du canton de Montrevel cité de l’an V à l’an VII (il signe déjà comme président le 2e jour complémentaire de l’an IV). Il est mort le 21 décembre 1841.
Peloux Jean Baptiste Melchior. Né à Montrevel le 11 décembre 1791, fils d’Antoine Marie Benoit Peloux (voir notice) et de Marie Georgette Huchet. Elève de l’école polytechnique en 1810, d’où il sort sous-lieutenant d’artillerie. Au siège de Vurtzbourg, l’Empereur le félicite pour les bonnes dispositions qu’il avait su prendre. Nommé capitaine le 9 décembre 1813, il fait la campagne de 1814 en France sous les ordres du général Daumesnil. Capitaine d’armes de Vincennes, il préserve l’arsenal des déprédations de l’ennemi. Licencié en 1815, il est rappelé en 1816 et employé durant la campagne d’Espagne. Capitaine en premier le 22 janvier 1824, chargé de l’inspection de la raffinerie de salpêtre de Lyon en 1831, il la défend durant les émeutes à la tête de gardes nationaux et d’hommes du génie. Ne pouvant plus tenir sa position, il fait jeter à la Saône le plus de poudre possible et enclouer les canons. Mis à l’ordre du jour pour cette action, il est fait chef d’escadron au 10e régiment d’artillerie le 2 décembre 1831. Lieutenant colonel le 26 mars 1844. Colonel directeur de l’artillerie de Strasbourg en 1848. Commandeur de la Légion d’Honneur le 2 janvier 1852. Désigné membre d’une commission municipale chargée de gérer la municipalité de Ceyzériat à la suite de la démission du maire et du conseil (voir Paul Darme). Il est mort à Valence le 14 janvier 1864. LH/2089/3.
Peloux Louis François Prosper. Conseiller de préfecture-secrétaire général, préfet. Né à Bourg le 31 janvier 1828, fils de Jean-Baptiste Melchior Peloux (1791-1864) colonel d’artillerie et de Marie-Charlotte Rodet (1798-1862). Petit-fils d’Antoine Marie Benoit Peloux (voir notice). Neveu de Claude Louis Rodet (voir notice). Conseiller de préfecture de la Drôme en 1852, de l’Hérault en 1856, il est nommé conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain le 30 décembre 1858 et installé le 7 janvier 1859. Nommé sous-préfet de Pontarlier le 28 décembre 1861, de Sélestat en 1863, il démissionne le 4 septembre 1870. Il s’engage pendant la guerre dans une compagnie de francs-tireurs de l’Ain et s’y distingue. Nommé sous-préfet de Béziers en 1871, il devient préfet de la Haute-Savoie en mai 1873 et de la Charente en 1875. Son état de santé l’oblige à prendre sa retraite le 31 juillet 1876. Il est mort à Ceyzériat le 7 août 1877. Son frère Adrien (1829-1871), bâtonnier de l’ordre des avocats à Valence, capitaine dans la garde mobile de la Drôme, a été tué à Montretout, lors du siège de Paris, le 19 janvier 1871. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets, septembre 1870-mai 1982.
Peltier Jean-Louis. Maire. Né le 22 juillet 1947, chef de service à la chambre d’agriculture, adjoint d’Étrez en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélu le 9 mars 2008. Troisième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Pelud Georges. Maire. Né le 6 mars 1948, dessinateur-projeteur, maire de Dommartin élu en février 1979 (socialiste), jusqu'en 1983. Il est mort en avril 2020.
Pelud Jules. Maire de Montcet élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant).
Pénard Célestin. Maire. Né à Tramoyes le 11 juin 1873, fils de Claude Pénard, cultivateur, et de Marie Anselme. Adjoint (radical, puis républicain radical) de Tramoyes élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, en décembre 1919, mai 1925 et 1929, maire en cours de mandat vers 1931, réélu en mai 1935, remplacé en 1937.
Penard Jean (Pénnard). Maire. Né à Montanay le 10 août 1816, fils de Pierre Pénard et de Marianne Geoffray. Propriétaire et fermier général ou régisseur (600 F de revenus en 1855), maire de Mionnay nommé en 1850, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, décédé à Mionnay le 10 juin 1866 et remplacé par arrêté du 23 juin.
Pénard Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 2 décembre 1850, fils de François Pénard, propriétaire, et de Rosalie Mermet. Cultivateur, maire de Saint-Jean-le-Vieux élu le 3 avril 1905 (radical), réélu le 17 mai 1908, le 19 mai 1912 et en décembre 1919, remplacé en 1923. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 8 décembre 1907, en remplacement d’Henri Moureaux démissionnaire. Réélu le 24 juillet 1910 et le 14 décembre 1919.
Pénard Michel (François Michel).* Maire*. Né à Civrieux le 18 janvier 1834, fils de Jean Baptiste Pénard, cultivateur, et de Françoise Villon. Cultivateur, maire de Civrieux, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Penelle Antoine. Maire, conseiller général. Né le 6 avril 1919, restaurateur, 2e adjoint de Groslée en mars 1965, maire élu en avril 1970, réélu en mars 1971 et mars 1977. Candidat aux cantonales de Lhuis des 4 et 11 juin 1961 (radical), il obtient 885 voix contre 933 au docteur Pierre Piney (indépendant) qui est élu. Conseiller général élu au second tour le 1eroctobre 1967 (radical-socialiste FGDS) par 1110 voix contre 628 à Madeleine Bonnet (centre démocrate), adjointe de Serrières-de-Briord. Réélu en 1973 jusqu’en 1979.
Penent Louis Joseph Bernard Antoine. Conseiller de préfecture. Né le 3 avril 1856, conseiller de préfecture de l’Ain le 2 mars 1885, des Pyrénées-Orientales le 23 janvier 1888, jusqu’au mois de mars.
Penet Claude. Sous-préfet de Gex. Chef de cabinet du préfet de l’Hérault, installé le 1er mars 1961 sous-préfet de Gex, nommé en mars 1965 sous-préfet de Sarlat.
Penet Francisque. Maire. Adjoint de Genay élu en mai 1925, remplacé en 1929, maire de la délégation spéciale nommé par arrêté du 2 décembre 1944, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).
Penet Jean-Marie. Conseiller d’arrondissement. Né à Pont-de-Vaux le 18 février 1860, fils de Pierre Penet, cultivateur, et de Marie Textor. Cultivateur, conseiller municipal de Pont-de-Vaux. Conseiller d’arrondissement de Bourg, élu sans concurrent par le canton de Pont-de-Vaux le 17 juin 1923, en remplacement de Marius Faure décédé. Réélu toujours sans concurrent le 19 juillet 1925 et le 18 octobre 1931. Le 10 octobre 1937, il est réélu contre Michelon et Carrel. Rayé, jusqu’en 1940. Décédé le 30 décembre 1944.
Penet Marcel. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 15 juillet 1832, fils de Louis Penet, aubergiste, et de Louise Darmet. Aubergiste, maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé par arrêté du 27 mai 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Penet Nicolas. Agent municipal de Chavannes-sur-Reyssouze élu en l’an IV et l’an V.
Penet Nicolas. Maire. Adjoint de Chavannes-sur-Reyssouze cité dès 1808, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815 (Nicolas fils, expression reprise en 1816 et 1835), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en mai 1948.
Penet Nicolas Joseph. Maire. Né à Chavannes-sur-Reyssouze le 19 septembre 1808, fils de Claude Joseph Penet. Cultivateur, maire de Chavannes-sur-Reyssouze en juin 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860. Il ne signe plus les actes en 1963.
Penet Nicolas Philibert. Maire. Né le 22 novembre 1837, fils de Nicolas Joseph Penet (voir notice), propriétaire, et de Marie Rosalie Penet. Minotier, rentier, maire de Chavannes-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 juillet 1867, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Chavannes sur Reyssouze le 13 janvier 1893.
Penet de Monterno Barthélémy Gabriel, comte.
Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Mogneneins le 28 mai
1796, fils aîné d’Aymé Louis Penet, comte de Monterno (1759-1804) et
d’Anne de Vincent de Panette (1767-1852). Neveu de Jean François Penet
de Monterno (voir notice). Officier de la maison de Louis XVIII en 1814.
Maire de Mogneneins nommé de 1826 à 1830. Conseiller de l’arrondissement
de Trévoux nommé en 1829, remplacé en 1830. Il est mort à Thoissey le
29 mai 1866 et il a été inhumé au château de la Condamine.
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et «
Souveraineté » de Dombes, 1999.
Penet de Monterno Jean François. Maire. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 23 août 1760, fils de Thomas Penet de Monterno (1718-1785), comte du Châtelard, seigneur de Beaumont, et de Jeanne Françoise Vincent de Panette (1718-1787). Maire de Saint-Germain-sur-Renon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1818. Il signe les actes « Monterno de Jassans ». Il est mort à Mâcon le 9 août 1849.
Peney Louis Aimé. Maire. Né à Péron le 25 mars 1858, fils de Joseph Peney et de Claudine Favre. Adjoint de Péron en 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Penichon Bruno. Président de communauté de communes. Conseiller municipal de Saint-Étienne-du-Bois, élu le 17 avril 2008 président de la communauté de communes de Treffort en Revermont (CCTER).
Penin Auguste. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon élu en mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977.
Penin Jean-Claude. 1er adjoint au maire de Chanoz-Châtenay, président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle créée le 20 décembre 1994.
Penin Michel. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en mai 1935, révoqué par arrêté préfectoral du 21 mai 1941.
Penin Nicolas. Maire. Fils d’André Penin et de Marie Bucillat. Cultivateur, maire d’Ozan nommé en septembre 1830, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 26 décembre 1853, reconduit le 10 juin 1855, jusqu’à sa mort à Ozan le 27 juillet 1857, à l’âge de 70 ans, remplacé par arrêté du 19 septembre 1857.
Penin Simon Marie. Maire. Né à Ozan le 18 avril 1818, fils de Jean François Penin, cultivateur, et de Françoise Feyeux. Cultivateur, adjoint d’Ozan nommé par arrêté du 26 août 1865, maire après 1865, maire élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Pennet Anthelme. Agent municipal. Officier d’état civil de Saint-Bois élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VII. Probablement Anthelme Pennet, né à Saint-Bois le 11 août 1743, fils de Joseph Pennet (1691-1751), châtelain des terres de Veyrin, et de Thérèse Sourd (1710-1771). Il est mort à Veyrin le 16 février 1823. Ou son fils, Anthelme Pennet, né à Saint-Bois le 24 janvier 1763.
Pennet Jean-Marie. Maire. Adjoint de Saint-Benoît élu en mai 1904, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 18 juin 1941. Il est mort en février 1945.
Pépin Étienne Édouard Georges. 81e* préfet de l’Ain nommé le 19 juin 1947 jusqu’au 34 mai 1948. Né à Abbeville dans la Somme le 10 mars 1887, conseiller de préfecture de la Haute-Loire en 1913, de la Vienne en 1919, secrétaire général du Lot en 1920, sous-préfet d’Yssingeaux en 1925, de Langres en 1932, secrétaire général du Bas-Rhin en 1939 et directeur des services administratifs du même département repliés à Périgueux, préfet de l’Aveyron en 1945, avant d’être installé dans l’Ain le 1er juillet 1947 qui est son dernier poste. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets*.
Pépin Jean. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Villefranche-sur-Saône le 23 novembre 1939, formé à l'école normale de Bourg, enseignant en école élémentaire, professeur d’anglais à Saint-Trivier-de-Courtes, puis principal adjoint de collège de Brou, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (UDF-PR) et juin 1995 (UDF), conseiller municipal en mars 2001 en raison de la loi sur le cumul, président du district de la Plaine de Bresse créé le 18 décembre 1990, puis de la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes jusqu’en mai 2001. Conseiller général du canton de Saint-Trivier-de-Courtes élu le 18 mars 1979, battant au premier tour le sortant Pierre Perrin (PS). Réélu au premier tour le 10 mars 1985 (UDF) avec 71,83 % des voix, le 15 mars 1992 (UDF) au premier tour avec 77,16 %, le 15 mars 1998 (UDF) au premier tour avec 67,25 % et le 21 mars 2004 (UMP) au premier tour avec 68,35 %, jusqu’en 2009. Président du conseil général depuis le 3 avril 1992 jusqu’en mars 2004, puis premier vice-président. Sénateur de l’Ain élu le 24 septembre 1989, réélu le 27 septembre 1998, inscrit au groupe des républicains et indépendants, jusqu’en 2008. Président de l’Association des maires du département jusqu’en mai 2001 et du Syndicat départemental d’électricité. Président de la fédération départementale de Démocratie libérale et indépendante, fondue dans l’UMP en septembre 2002. Atteint d'un grave accident vasculaire en 2004, qui lui avait fait quitter progressivement ses mandats qu'il ne pouvait plus assumer, il est mort à l'hôpital de Fleyriat le 3 mai 2015.
Percet Léon. Maire. Président du comité local de libération de Messimy nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, il devient vice-président de la délégation spéciale par arrêté du 20 décembre 1944.
Perra François. Agent municipal de Mionnay élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Perrayon Benoit. Maire. Né à Riottier le 1er août 1745, fils de Pierre Louis Perrayon et de Claudine Peyssonnet. Maire de Riottier élu en 1790.
Perche Albert. Sous-préfet. Né vers 1914, négociant, conseiller municipal de Saint-Rambert révoqué en 1940, nommé sous-préfet en Haute-Savoie à la Libération.
Perdrix Alain. Maire. Né à Bourg le 12 mars 1948, informaticien, conseiller municipal de Tossiat en mars 1989 (DVD), maire en mars 2001 (DVG), réélu le 14 mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes Bresse Dombes Sud Revermont (BDSR) élu le 10 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Perdrix Célestin Claude Marie. Maire. Né à Condeissiat le 15 avril 1870, fils de François Frédéric Perdrix et de Marie Euphrosine Dubois. Maire de Condeissiat élu en mai 1929 (républicain radical), adjoint en mai 1935.
Perdrix Eugène. Maire de Saint-Just élu en le 7 mai 1899, réélu en mai 1900, mai 1904, 1908 et 1912, jusqu’à sa mort en juillet 1916.
Perdrix Eugène. Maire. Adjoint de Saint-Étienne-du-Bois élu en mai 1900, 2e adjoint en 1925, maire en 1935.
Perdrix Ferdinand (Jules Ferdinand). Maire. Né le 9 mars 1835, fils de Joseph Perdrix, puiné, propriétaire, et de Marie Pierrette Tournier. Cultivateur, maire de Villemotier élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 et mai 1888, remplacé en 1892. Il est mort le 23 mars 1914.
Perdrix François. Maire. Né à Chevroux le 19 mars 1818, fils de Claude Joseph Perdrix, cultivateur, et de Magdelaine Boyron. Cultivateur, maire de Chevroux élu le 23 janvier 1881.
Perdrix François-Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bény le 24 mai 1867, fils de Pierre Joseph Perdrix (voir notice) et de Marie Césarine Poncin. Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Bény élu le 13 novembre 1910, réélu le 19 mai 1912, 10 décembre 1919, 17 mai 1925, 19 mai 1929, en octobre 1934, 19 mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire jusqu’aux élections d’avril et mai 1945. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Coligny le 14 décembre 1919, réélu le 14 mai 1922, le 14 octobre 1928 et le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940. Il n’a jamais eu de concurrent à ces élections. Il est mort à Bény le 16 octobre 1962.
Perdrix Georges. Maire. Né le 2 septembre 1926, retraité SNCF, maire de Montagnat en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ) décédé en juin 1990.
Perdrix Jean-Claude. Maire de Béreyziat cité en messidor an III, remplacé, agent municipal de l’an VI à l’an VIII.
Perdrix Jean-Claude. Maire. Adjoint de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1925, maire élu en mai 1929 (radical-socialiste).
Perdrix Jean-Joseph William. Maire. Né le 10 août 1815, notaire (2000 F de revenus en 1855, 5000 en 1874), maire de Villette nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté ministériel du 10 février 1874, adjoint élu le 8 octobre 1876, maire élu le 4 octobre 1877, à la mort de Paul Eymériat, et réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1883. Il avait été nommé suppléant au juge de paix du canton de Chalamont le 16 septembre 1867.
Perdrix Jean-Marie. Maire. Né le 11 novembre 1818, cultivateur, adjoint de Saint-Just nommé par arrêté du 8 septembre 1856, reconduit en 1860, le 26 août 1865, le 16 février 1874, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 21 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888, à sa mort en mai 1889.
Perdrix. Jean Marie Victor.* Maire*. Notaire à Chalamont de 1827 à 1840, maire de Chalamont nommé de 1837 à 1843.
Perdrix Jean-Michel. Maire. Né le 30 avril 1965, cadre commercial, maire de Simandre-sur-Suran élu en mars 2008. Quatrième vice-président de la communauté de communes de Treffort en Revermont (CCTER) élu le 17 avril 2008
Perdrix Joanny. Maire. Né le 4 avril 1921, maire de Bâgé-le-Châtel élu en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (MRP) et mars 1977 (CDS).
Perdrix Joseph. Maire (radical-socialiste) d’Étrez élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953 et mars 1959, mais il démissionne le jour même de son élection, le 20 mars, pour raison de santé. Il est alors élu adjoint.
Perdrix Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 13 septembre 1863, rentier, adjoint de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1912, maire élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé le 28 juin 1931 contre Auguste Chapuis, jusqu’à son décès le 22 août 1933.
Perdrix Pierre. Maire. Né le 23 novembre 1943, chef d’entreprise, conseiller municipal de Treffort-Cuisiat en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (RPR), réélu en mars 2001, jusqu’en 2008. Président de la communauté de communes de Treffort en Revermont le 18 avril 2001. À l’issue de son mandat, en 2008, il devient président d’Altec, centre de culture scientifique, technique et industriel, basé à Alimentec à Bourg.
Perdrix Pierre Joseph. Maire. Né le 1erseptembre 1834, meunier, adjoint de Bény nommé par arrêté du 26 août 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, 23 janvier 1881, 18 mai 1884, 20 mai 1888, en mai 1892, le 15 mai 1896, 20 mai 1900, 15 mai 1904 et le 17 mai 1908, jusqu’en 1910.
Perdrix Prosper (Prosper Sabin). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 6 juillet 1868, fils de Sabin Perdrix, cultivateur au hameau de Montfrase, et de Julie Perdrix (1848-1871). Cultivateur et meunier, maire (républicain de gauche) de Saint-Étienne-du-Bois élu en janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en cours d’année, réélu en 1897, mai 1900, 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919, mai 1925 et 1929, remplacé en 1935. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort le 8 février 1903, en remplacement d’Albert Renaud démissionnaire, contre Varéon. Réélu le 28 juillet 1907, toujours contre Varéon. Conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat du 24 juillet 1910 à sa mort le 7 mai 1935.
Perdrix Sabin (Jean Sabin). Maire. Né à Bény le 21 avril 1899, fils de Joseph François Perdrix, cultivateur, et de Marie Justine Poncin. Maire de Bény élu le 18 mai 1945, jusqu’au 3 novembre 1947. Il est mort à Bény le 11 janvier 1975.
Père Germain. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), mais il n’a pas siégé.
Péricaud Antoine dit l’Aîné. Maire. Né à
Lyon le 4 décembre 1782, fils de Claude Péricaud (1751-1793), officier
municipal de Lyon guillotiné le 12 octobre 1793, et de Pierrette Loth
(1761-1825). Élève du collège de Montluel sous la Révolution, clerc
d’avoué à Lyon chez
Me François Gounet, puis clerc de notaire chez son oncle,
licencié en droit le 22 fructidor an XIII, avoué près le tribunal civil
de Lyon le 21 novembre 1808, il épousa le 30 janvier 1811 Anne Bréghot
du Lut, fils de Joseph Antoine du Lut, juge de paix à Montluel.
Avoué-plaidant à Lyon, c’est surtout un archéologue et grand érudit,
l’un des sept fondateurs en 1807 de la Société littéraire de Lyon, il
devient bibliothécaire de la ville de Lyon. Maire de
Saint-Germain-de-Renom nommé en 1860, reconduit en août 1865, jusqu’à sa
mort à Lyon 2e le 25 octobre 1867. Sa tombe qui se trouvait
au cimetière de Loyasse, allée 22, a disparu en 1994. Membre de
l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1821 à 1867.
Il a publié : Oeuvres de Du Cerceau, 1828 ;* Épitaphe
de Louise Labbé* dans Arch. Hist. et statis. du dép. du Rhône,
1830-1831 ; dans la même revue aux mêmes dates Poésie : cantique
nouveau ;* Bibliographie lyonnaise au
XVe siècle, 1852 ; l’amélioration
de la Dombes, par M. de Messimy, et suivi de la suppression des étangs,
par Antoine Péricaud, Lyon 1862 ; outre des bibliographies et des
études et des Tablettes chronologiques* sur Lyon.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Vapereau, Dict. universel des contemporains, Ed. 1870 [l’édition de 1861 comporte des erreurs en le confondant avec son frère Marc Antoine (1784-1864), avocat à Lyon]. – Archives de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.
Péricaud Antonin (Antoine François). Maire. Né à Lyon le 8 juin 1818, fils de Marc Antoine Péricaud (1784-1865) et de Joséphine Rambaud (1798-1865). Neveu d’Antoine Péricaud (voir notice). Avocat à Lyon , maire de Saint-Germain-sur-Renon semble-t-il dès 1868 (les Péricaud n’ont signé aucun acte d’état civil) nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé le 26 juin 1876. Il est mort à La Salette, Isère, le 12 septembre 1881.
Périchon Claude. Maire. Né à Saint-Vulbas le 15 février 1855, fils de Jean Marie Perichon, cultivateur, et de Thérèse Petit. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Perier-Labalme François Marie César. (il signe César Perier) Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 31 janvier 1765, fils de François Louis Joseph Perier, lieutenant de l’élection de Bresse, subdélégué pour cette province, et de Claudine Rojat. François Marie est seigneur de Labalme d’Enchais, paroisse de St Hymetière dans le Jura. Avocat au parlement reçu à Bourg le 11 janvier 1787, lieutenant général criminel, procureur de la commune de Bourg en 1795, président de l’administration municipale de la commune de Bourg en l’an V, remplacé en l’an VI, commandant la garde nationale de Bourg, puis maire de Treffort en 1815, confirmé par arrêtés du préfet Dumartroy du 28 juillet et du 29 août 1815, démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 juillet 1819. Conseiller de l’arrondissement de Bourg de 1800 à 1822. À la fin de ses jours, atteint de cécité, il finance la construction d’un établissement pour aveugles. Il est mort à Bourg le 17 août 1833 avant l’achèvement des travaux. Ce bâtiment, dit des incurables, est utilisé en 1838 par les sœurs du Bon Pasteur chargées d’accueillir des jeunes filles en difficulté que l’on fait travailler sur des métiers à tisser. À la révolution de février 1848, des émeutiers, se disant être ulcérés par la concurrence faite par ce tissage et prenant prétexte de mauvais traitements exercés sur les pensionnaires, ravagent les locaux et mettent fin à cette expérience. En 1855, la maison revient à sa fonction de recevoir des incurables et devient en 1977 Le Bon Repos. Une place de Bourg porte le nom de Perier-Labalme. BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – M. Brocard, Bourg de A à Z. - Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 18, avril 1953, « L’Hospice des Incurables de Bourg », art. Renoud. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.
Pernaud Jean. Maire de Thil nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1821.
Pernaud Marius. Maire. Président de la commission municipale de Thil instituée le 21 novembre 1944, maire élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mars 1953 (radical-socialiste) et mars 1959, remplacé en 1964.
Perné Antoine Joseph. Avocat à Bourg, député de Coligny pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Administrateur du district élu en mai 1790, membre de son directoire, destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793.
Pernet Antoine.* Maire* de Pougny de 1838 à 1845. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1843.
Pernet Élisée (Marie Élisée Alexis). Maire. Né à Volognat le 23 octobre 1873, fils de Charles Félix Agathange Pernet (voir notice) et de Marie Claudine Léonie Pernet. Maire (républicain radical) de Volognat élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929 et 1935, jusqu’à sa démission acceptée par arrêté préfectoral du 17 mai 1944.
Pernet Eugène. Maire. Né vers 1834, maire de Beynost élu le 21 janvier 1878. Le 23 janvier 1881, il est élu maire par 8 voix sur 12, mais il démissionne après la proclamation des résultats.
Pernet Félix (Charles Félix Agathange). Maire. Né à Volognat le 21 juin 1838, fils de Joseph François Pernet, propriétaire, et de Marie Delphine Bertrand. Propriétaire, conseiller municipal de cette cité le 8 mai 1871, élu maire le 3 novembre 1872, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1892 (républicain, puis progressiste), 1896, 1900 (radical), 1904 (radical), 1908 (radical), 1912 (républicain de gauche), décembre 1919 (radical) et mai 1925 (radical), remplacé en cours de mandat. LH/210/57.
Pernet Félix (Henri Félix). Maire. Né à Lescheroux le 7 juillet 1867, fils de Victor Félix Pernet (voir notice) et de Marcelline Pauline Guillot. Adjoint de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mai 1912, maire en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929. Il est mort à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 3 septembre 1934.
Pernet François. Maire. Adjoint de Saint-André-de-Corcy élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), maire en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire. Il ne se représente pas en avril 1945 en raison de son âge.
Pernet Jean. Maire de Pougny nommé de 1832 à 1834.
Pernet Jean-Pierre. Maire. Né à Volognat le 17 avril 1746, fils de François Pernet et de Marie Gonnaissiat. Maire de Volognat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).Un arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) nomme adjoint un Jean-François Pernet ex-maire.
Pernet Joseph dit Buiron. Maire. Fils de Philibert Pernet et d’Antoinette Laverty. Maire de La Tranclière nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), maire nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 3 frimaire an X (24 novembre 1801). Membre du conseil municipal de La Tranclière par arrêté du 13 pluviôse an X (2 février 1802), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, décédé à La Tranclière le 24 janvier 1817, à l’âge de 60 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 mars 1817.
Pernet Jules (Jules Joseph François Marie). Maire. Né à Volognat le 12 octobre 1871, fils de Charles Félix Agathange Pernet (voir notice) et de Marie Claudine Léonie Pernet. Médecin, conseiller municipal d’Oyonnax élu en décembre 1919, maire du 4 mars 1923 à mai 1925 (socialiste). Premier adjoint de René Nicod en mai 1925 (socialiste, puis communiste), le quatrième au conseil en mai 1929 (communiste) et en mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 12 octobre 1939. On le retrouve au comité local de libération le 9 juillet 1944.
Pernet Louis Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Volognat nommé le 4 août 1845, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, décédé alors qu’il est le doyen des maires du département et remplacé le 30 novembre 1872.
Pernet Marcel.* Maire*. Président du comité local de libération de Bettant nommé par arrêté du 27 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, démissionnaire le 5 janvier 1946, réélu le 3 novembre 1947 (SFIO) jusqu’au 9 mai 1953, 1eradjoint du 21 mars 1965 au 14 mars 1971.
Pernet Paul (Paul Honoré). Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 6 avril 1902, fils de Félix Pernet (voir notice) et de Marie Louise Rosalie Favre (1875-1906). Maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en cours de mandat en 1934, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Il est mort en 1970.
Pernet Simon. Maire de Volognat nommé de 1837 à 1840. Un Jean François Pernet est nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Pernet Victor Auguste. Maire. Né à Mantenay-Montlin le 20 juin 1825, fils de Joseph Pernet, cultivateur, et de Claudine Bertoud. Cultivateur, maire de Mantenay-Montlin nommé par arrêté du 22 mars 1864, renouvelé le 26 août 1865.
Pernet Victor Félix. Maire. Né à Lescheroux le 25 décembre 1839, fils de Jean Pierre Pernet, cultivateur, et de Marie Delphine Desmaris. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, réélu en mai 1884 et 1888, démissionnaire en 1889.
Pernéty Jean Joseph. Maire. Né à Luthézieu le 23 mai 1739, fils de Joseph Pernéty et de Marguerite Dor (1701-1754). Maire de Luthézieu en l’an III, remplacé en l’an IV. Agent municipal en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), remplacé en 1809 pour devenir juge de paix du canton de Champagne. Il est mort à Luthézieu le 14 avril 1834.
Pernéty Joseph. Maire. Né à Luthézieu le 24 mai 1781, fils de Jean Joseph Pernéty (voir notice) et de Jeanne Pochet (1759-1850). Négociant, maire de Luthézieu nommé en 1809, reconduit (fils) par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en décembre 1816. Il est mort à Luthézieu le 8 février 1853.
Pernéty Louis. Maire. Né à Luthézieu le 16 novembre 1785, fils de Jean Joseph Luthézieu (voir notice) et de Jeanne Pochet (1759-1850). Notaire à Champagne de 1812 à 1856, maire de Luthézieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, renouvelé le 20 septembre 1830, remplacé le 9 janvier 1838 par César Bouverat, mais nommé de nouveau immédiatement après la démission de celui-ci, qui devient son adjoint. Renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 novembre 1860. Il est mort à Luthézieu le 5 septembre 1863.
Pernéty Pierre. Agent municipal de Luthézieu en l’an VI, remplacé en germinal de la même année.
Pernéty Pierre Joseph. Maire de Luthézieu élu le 2 février 1790, remplacé en 1794, président de l’administration municipale du canton en l’an IV.
Pernin Hubert. Maire, conseiller général, conseiller régional. Né le 18 novembre 1921, vétérinaire, maire de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1953, réélu le 22 mars 1959. Conseiller général du canton élu au second tour le 24 avril 1955 (indépendant), battant au second tour le sortant Alexandre Nicolot (RPF). Réélu en 1961 au premier tour avec 74 % des voix contre le maire de Bâgé-la-Ville Joseph Renoud-Grappin (Action laïque), 1967 (indépendant) par 2556 voix au premier tour contre 705 au communiste Marcel Benoît et 290 à Gaston Pelletier, le 23 septembre 1973 (RI) au premier tour, le 18 mars 1979 au premier tour avec 69,36 % des voix, le 10 mars 1985 (indépendant et paysan) par 3384 voix contre 1477 à Josserand, jusqu’en 1992 soit durant 37 ans! Membre du Centre national des indépendants, conseiller régional élu le 16 mars 1986 en troisième position sur la liste Union républicaine et sociale UDF de Charles Millon, réélu le 22 mars 1992 en 6e position sur la liste Réussir Rhône-Alpes conduite par Gérard Armand, il démissionne le 1er septembre 1996. Candidat (indépendant et paysan) aux élections législatives dans la 1e circonscription les 23 et 30 novembre 1958, il obtient au premier tour 7872 voix sur 42157 suffrages exprimés et 8477 sur 45765 au deuxième tour qui voit la victoire d’Amédée Mercier sur Joseph George. Candidat aux élections des 18 et 25 novembre 1962, il obtient 5402 voix au premier tour sur 37602 suffrages exprimés et se retire au deuxième tour remporté par Paul Barberot (MRP) sur Amédée Mercier par 127 voix d’écart. Candidat aux sénatoriales du 26 septembre 1971. Il est mort le 26 septembre 1997.
Pernod Frédéric. Maire de Pont-de-Veyle élu le 22 mars 1959, après le désistement d’Émile Borgat qui refuse son élection pour des raisons professionnelles. Réélu en mars 1965 (républicain indépendant) et en mars 1971 (UDR) jusqu’en 1977, puis président du SIVOM du canton de Pont-de-Veyle.
Pernod Louis. Maire de Chavornay élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.
Pernod Simon. Maire, conseiller général. Né le 14 février 1914, il reprend à Nantua la gérance du magasin de négoce de charbon de ses parents. Le 14 décembre 1943, il est fait prisonnier par les Allemands lors de la rafle de Nantua. Envoyé à Buchenwald, il revient en 1945 et œuvre pour l’édification du monument des déportés qui est réalisé au bord du lac en 1949. Élu maire de Nantua le 26 mars 1971 (CDE). En désaccord avec son conseil municipal, il donne sa démission en 1973, mais elle n’est pas acceptée par le préfet qui estime que cette démission irait à l’encontre des intérêts de la population de Nantua. Il est remplacé en février 1975. Conseiller général du canton élu le 1er octobre 1967 (centriste), réélu le 23 septembre 1973 avec 53,91 % des voix et le 18 mars 1979 (CDS-UDF) avec 59,81 % des voix, jusqu’en 1982. Il est mort en janvier 1999, à l’âge de 83 ans.
Pernod-Beaudon Stéphanie. Conseillère régionale. Né à Bourg-en-Bresse le 23 octobre 1978, professeur de philosophie, adjointe d'Hauteville dans la municipalité de Bernard Argenti, puis conseillère municipale d’Hauteville. Élue conseillère régionale (UMP) le 21 mars 2010 comme candidate en troisième position sur la section de l’Ain de la liste UMP conduite par Françoise Grossetête.
Pernoud Adrien. Maire. Né le 6 novembre 1895, maire de Challex élu en mars 1959, jusqu’en mars 1965.
Pernoud Charles. Maire de Challex élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Pernoud Jean-Jacques. Maire. Électricien, maire de Montagnieu élu en mars 1983.
Peron Joseph. Agent municipal de Cleyzieu en l’an V, remplacé en l’an VII.
Peron-Fiard Joseph. Agent municipal de Cleyzieu cité le 24 brumaire an IV (15 novembre 1795), remplacé en l’an V.
Perradin Armand. Adjoint au maire de Saint-Trivier-sur-Moignans, président du syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique en avril 2001 succédant à Henri Vivier.
Perradin Joseph (Perrodin). Maire. Né à Sulignat le 10 décembre 1807, fils de Louis Perradin et de Marie Bouvier, cultivateurs. Propriétaire (300 F de revenus en 1855), maire de Sulignat nommé en 1845, remplacé en 1846, nommé adjoint le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, maire nommé par arrêté du 22 avril 1863, décédé à Sulignat le 29 juin 1864 et remplacé par arrêté du 28 juillet 1864.
Perraton Albert. Maire de Chavannes-sur-Reyssouze élu en mai 1925 (radical), jusqu’en 1929.
Perraud.* Maire* de Montmerle cité en mai 1790 lorsqu’il est élu administrateur du district de Trévoux. Un Claude Perraud (1752-1833), fils de Jean Gabriel Perraud et de Claudine Plassard, est officier d’état civil en l’an III. Voir son frère Jean-Jacques Perraud.
Perraud.* Maire* de Saint-Didier-sur-Chalaronne remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 janvier 1816.
Perraud Alexandre. Maire de Pressiat élu en cours de mandat le 24 avril 1967 (MRP), remplaçant Onésime Landry, jusqu’en 1971.
Perraud Benoit. Maire. Élu notable de Laiz le 28 février 1790, maire en décembre 1791, remplacé en 1792, nommé en novembre 1794, remplacé en novembre 1795, nommé agent municipal en mars 1798, maire (Benoît Georges) par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du même préfet du 14 brumaire an IX (5 novembre 1800). Il est mort à Laiz le 22 mai 1813, à l’âge de 57 ans.
Perraud Benoit. Maire de Sulignat nommé en septembre 1830, remplacé en février 1832.
Perraud Claude. Maire de Montmerle nommé de 1834 à 1848. Son nom est porté sur deux cloches de l’église fondues en 1839. Il s’agit probablement de Claude Perraud, dit Claudius, né à Montmerle le 16 mars 1803, fils de Jean Jacques Perraud (1755-1827, voir notice) et de Virginie Antoinette Chamarande (1788-1866), chevalier de la Légion d’honneur le 22 février 1841, décédé à Montmerle le 14 septembre 1884. Mais il pourrait être Claude Perraud, serrurier, né à Rumilly en Savoie, fils de Louis Perraud et de Françoise Mayet et décédé à Montmerle le 11 octobre 1848 à l’âge de 68 ans.
Perraud Étienne. Maire. À la chute du Second Empire et à la proclamation de la République, une commission municipale est installée à Saint-Didier-sur-Chalaronne, présidée par Étienne Perraud. Il est élu maire en octobre et remplacé en mai 1871 par l’ancien maire, Étienne Louis Benoit Gaty.
Perraud Henri Claude. Maire. Né (Claude Henry) à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 17 octobre 1816, fils de Pierre Antoine Louis Perraud (voir notice) et de Julie Gabrielle Defrane. Propriétaire, maire de Dompierre-sur-Chalaronne nommé en 1860, remplacé en 1865, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Perraud Jean-Jacques. Maire. Né à Montmerle le 12 mai 1755, fils de Jean Gabriel Perraud (décédé en 1785), conseiller du roi, notaire, châtelain de Montmerle, et de Claudine Plassard (1731-1761). Notaire à Montmerle de 1785 à 1817. Administrateur du district de Trévoux élu le 18 novembre 1792 et suppléant au tribunal du même district le 19. Nommé adjoint de Montmerle par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Capelle du 18 février 1815, mais sans suite. Curieusement, il est nommé une deuxième fois par arrêté du 10 août 1815 du préfet Dumartroy « considérant que le sieur Jacob maire de Montmerle a donné sa démission et que notre prédécesseur a appelé le 18 février dernier le sieur Perraud pour le remplacer, que le refus qu’il a fait à l’époque de le faire installer a été dicté par des motifs qui n’existent plus ». Reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821. Il reste maire jusqu’à sa mort à Montmerle le 8 janvier 1827.
Perraud Jean Jacques. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montmerle le 14 mai 1821, fils de Jean Gabriel Perraud (1781-1847), propriétaire, et de Jacqueline Rozet. Neveu de Jean Jacques Perraud (voir notice). Avoué près la cour de Lyon, maire de Montmerle élu en mai 1871, jusqu’à son décès à Montmerle le 19 octobre 1872. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey le 8 octobre 1871. Président de ce conseil.
Perraud Louis Joseph. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1885.
Perraud Michel. Maire, conseiller général. Né à Oyonnax le 15 avril 1953, élève du lycée Paul-Painlevé, conseiller municipal d’Oyonnax et maire délégué de Veyziat élu en mars 1983, réélu en mars 1989, juin 1995 et mars 2001, 5e adjoint d’Oyonnax en mars 2001, dont la délégation est retirée en cours de mandat. Maire d’Oyonnax élu en mars 2008, sa liste obtenant au second tour le 16 mars 61,82 % des voix, contre 38,18 % à la gauche menée par Serge Odobet. Conseiller général d’Oyonnax Sud le 18 mars 2001 (DVD) avec 51,82 % des voix au deuxième tour contre le socialiste Franck Pupunat. Réélu (UMP) au premier tour le 9 mars 2008 avec 50,13 % des voix (suppléante : Marie-Claude Ancian, maire adjointe de Bellignat). Il rejoint le Parti radical en 2010. En décembre 2012, il rejoint l'UDI.
Perraud Pierre. Maire de Sulignat élu en 1870. Malade, il est remplacé en 1871.
Perraud Pierre Antoine. Agent municipal de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Perraud Pierre Antoine Louis. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de septembre 1830 à 1837.
Perraud Pierre Claude. Maire. Domicilié au hameau des Crozes, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1790, remplacé en mai car il est élu administrateur du district de Trévoux (voir Perraud-Descrozes), réélu le 18 novembre 1792.
Perraud de Céran. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey de 1839 à 1848. Voir Claude Perraud.
Perraud-Descrozes. Conseiller d’arrondissement. Habitant de Thoissey, conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, cité jusqu’en 1809.
Perrault de Jotemps Gaspard, comte. Conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry, au hameau d’Allemogne, en 1786 , fils de Charles Antoine Perrault de Ruttet, seigneur de Ruttet, Jotemps, Bruel, Allemogne, Pregnin, Thoiry, Feuillasse, Matignin et Cointrin, arrêté par Méaulle, avec son frère Claude Joseph Perrault de Ruttet, et libéré par Boisset le 8 vendémiaire an III (29 septembre 1794), et de Louise Claudine Fabry, fille de Louis Gaspard Fabry et d’Hyacinthe Passerat de la Chapelle. Officier de marine retiré à Gex, conseiller de l’arrondissement cité de 1816 à 1831, décédé le 21 mai 1868 dans son château de Feuillasse à Meyrin. Il avait épousé une fille de Thomas Riboud, Stéphanie, décédée en février 1870, et il était le beau-père de Philibert Le Duc dont la mère était également une fille de Riboud. Il a rédigé des ouvrages sur l’économie rurale (Traité sur la laine et les moutons, Comptabilité agricole, Richesse réelle et la richesse de convention…) et en 1851 des Notes généalogiques sur notre famille. – LH/2105/38.
Perraut Gaston. Maire de Jayat élu en 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (UDR) et remplacé en cours de mandat.
Perréal Marius. Maire de Pougny en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (SFIO).
Perréard Patrick. Maire. Né le 29 juin 1963, agent d’assurances, maire de Châtillon-en-Michaille élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Candidat (SE) aux élections cantonales partielles des 9 et 16 juin 2002 du canton de Bellegarde, à la suite du décès de Gérard Armand, il obtient au deuxième tour 33,31 % des suffrages contre 28,40 à Roger Petit (UMP), maire de Bellegarde et 38,29 % à l’élu Guy Larmanjat (PS).
Perreau André. Sous-préfet de Belley. Originaire de Chambéry, chef de cabinet du préfet du Calvados en 1943, il occupe différents postes dans la Meuse, à Oran, à Montbrison et dans le Nord où il est secrétaire général à Douai. Nommé sous-préfet de Belley le 1er juillet 1975 jusqu’au 14 juin 1977, date à laquelle il est chargé de mission auprès du préfet de Haute-Savoie.
Perret. Agent municipal d’Attignat déclaré le 22 frimaire an VI (12 décembre 1797), par l’administration centrale du département, responsable des dilapidations commises par le percepteur Vincent.
Perret Alexandre (Jean Claude Marie Alexandre). Maire. Né à Salavre le 27 avril 1835, fils de Jean Claude Meunier, meunier, et de Marie Josephte Pommatau. Meunier, adjoint de Salavre élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884, adjoint en mai 1888, remplacé en 1892.
Perret André. Maire de Joyeux élu de 1848 à 1851.
Perret André. Maire d’Hotonnes élu le 11 mars 1965 (républicain indépendant), remplacé en 1971.
Perret Anthelme (Perrez). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Culoz le 25 septembre 1750, fils de Jean Perrez et de Jeanne Pernod. Commissaire à terrier et praticien demeurant à Belley, notaire à Massignieu en 1779, puis à Culoz en 1786, ses minutes recouvrent les années 1779 à avril 1812. Maire de Culoz élu en novembre 1790, membre du directoire du district de Belley nommé par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre 1793). Incarcéré sous Albitte, écroué au secret à Bourg aux Clarisses le 4 ventôse an II (22 février 1794), mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai), il est libéré après le 9 thermidor. Juge de paix en l’an IV et V, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Ceyzérieu. Nommé maire de Culoz par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Belley le 9 mai 1812 à l’auberge d’Étienne Chevalier. Conseiller de l’arrondissement nommé en 1800 jusqu’en 1812.
Perret Anthelme (Anthelme Joannès). Maire. Né à Prémeyzel le 18 février 1865, fils de Jean François Perret, cultivateur, et d’Annette Genier. Maire de Prémeyzel élu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.
Perret Antoine. Membre du directoire du district de Trévoux cité le 4 germinal an II (24 mars 1794) et le 3 floréal an III (22 avril 1795).
Perret Benoit. Maire. Originaire du hameau de Grangeat, maire d’Attignat en 1793, maire de Grangeat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), les deux communes étant réunies.
Perret Bernard. Maire. Né le 9 juin 1952, agriculteur, président du Centre départemental des jeunes agriculteurs, conseiller municipal de Bourg-Saint-Christophe en mars 1989, réélu en juin 1995, maire en cours de mandat, en 1996, en remplacement de Maxime Ramel, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Perret Bernard.* Maire, conseiller général*. Né le 22 avril 1962, contrôleur de gestion, attaché de direction, conseiller municipal d’opposition de Viriat en juin 1995, maire élu en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant 68,05 % des voix contre celle conduite par le premier adjoint sortant, Daniel Radix (DVG). Troisième vice-président de la communauté d’agglomération du bassin de vie de Bourg-en-Bresse élu en avril 2001, jusqu’en 2008. Candidat (DVD) aux élections cantonales à Viriat du 21 et 28 mars 2004, il obtient 48,66 % des voix au second tour contre le maire de Saint-Denis-lès-Bourg, Jacques Nallet (DVG), qui est élu. Réélu maire de Viriat en mars 2008, il devient le 14 avril vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse chargé de l’habitat, de la politique de la ville et des gens du voyage. Élu conseiller général (UMP) (suppléante : Valérie Pierrot, conseillère municipale de Polliat) du canton les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 43,79 % des suffrages contre 3,93 % à Olivier Tesorielli (FG), 40,28 % au sortant Jacques Nallet (DVG-majorité dépatrementale) et 12 % à Anthony Chevrel (FN) ; et au second tour 51,59 % contre Jacques Nallet.
Perret Camille. Maire. Né en 1900, maire de Marchamp élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1959. Candidat au premier tour des cantonales de Lhuis du 20 mars 1949.
Perret Claude. Maire. Né vers 1745, fils de Jean François Perret, procureur de la justice de Groslée, et de Catherine Trollier (1690-1748).* Propriétaire, membre du conseil général* du département cité le 15 juillet 1793. Incarcéré sous Albitte, écroué au secret à Bourg aux Clarisses le 4 ventôse an II (22 février 1794), mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai), il est libéré après le 9 thermidor et nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Saint-Benoît. Président de l’administration municipale du canton de Saint-Benoît élu en l’an VII. Maire de Saint-Benoît nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé à Saint-Benoît le 13 thermidor an IX (1er août 1801) et remplacé par arrêté du 4 ventôse an X (23 février 1802), à l’âge de 57 ans.
Perret Claude-Joseph. Maire d’Attignat nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Perret Claudius.* Maire* de Marchamp élu de 1993 à 1995.
Perret Daniel. Maire. Né le 31 décembre 1947, employé territorial, 5e adjoint de Polliat en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG).
Perret Emmanuel. Maire Né à Bourg-Saint-Christophe le 15 août 1903, maire de cette commune élu le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de droite), mai 1953 (républicain national), mars 1959 et mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.
Perret Étienne. Président de l’administration municipale du canton de Lhuis cité en l’an VII et l’an VIII. Probablement Étienne Perret, né à Lhuis le 29 octobre 1761, fils de François Perret (1734-1795), notaire à Lhuis, et de Catherine Ruffin.
Perret François. Maire d’Attignat, du hameau du Colombier, élu de 1790 à 1792. Il est installé officier municipal le 20 brumaire an III (10 novembre 1794).
Perret François. Administrateur du département. Né le 17 février 1754, notaire à Pont-d’Ain. Ses minutes sont conservées pour les années 1785 à 1793. Député de Pont-d’Ain pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Administrateur du district de Bourg élu en mai 1790 et membre de son directoire, receveur des domaines et biens nationaux à Bourg, membre du conseil général cité dès 1793. Arrêté par Albant pour avoir fait prendre des arrêtés fédéralistes, guillotiné à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Sa mémoire est réhabilitée par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Perret François. Maire. Né à Montceaux le 18 janvier 1777, fils de Philippe Perret (voir notice) et de Claudine Mouton. Maire de Montceaux nommé en avril 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816.
Perret François. Maire. Maire de Saint-Benoit nommé en juin 1815, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1843.
Perret François.* Maire*. Cultivateur, maire de Cormoz nommé en 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Perret François. Maire. Né le 26 décembre 1838, propriétaire, maire de Jassans élu le 12 décembre 1877, adjoint le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire en juillet 1882, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, adjoint en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900.
Perret François (Jean François). Maire. Né à Viriat le 7 octobre 1818, fils de Claude Brevet, cultivateur à Curtaringe, et de Rosalie Brevet. Maire de Viriat, élu en janvier 1877, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé en 1890.
Perret François Alexis (Alexandre). Maire. Né à Hotonnes le 9 juillet 1746, fils de Pierre Perret, apothicaire, et de Jacqueline Goiffon. Homme de loi, membre du conseil du district avant 1795, nommé maire de Nantua par arrêté du préfet Ozun du 26 germinal an VIII (16 avril 1800), démissionnaire pour cause de maladies et remplacé par arrêté du 2 germinal an 11 (23 mars 1803). Il est mort à Nantua le 10 août 1807, à l’âge de 59 ans.
Perret Gabriel. Maire. Adjoint de Marchamp élu en mai 1892, réélu en mai 1896, maire à la fin de 1896, réélu en mai 1900, remplacé en 1904. Il est mort à Marchamp le 6 septembre 1921.
Perret Gérard. Maire. Né le 11 avril 1944, ingénieur agricole, conseiller municipal de Port en mars 1983, 3e adjoint en mars 1989 (UDF), maire en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Perret Georges Alexandre. Maire. Né à Villemotier le 25 février 1816, fils de Joseph Marie Perret (décédé en 1823), propriétaire, et d’Angélique Perret. Beau-fils de Claude Journet, qui a épousé Angélique Perret. Cultivateur, maire de Villemotier nommé par arrêté du 9 octobre 1861, reconduit en août 1865 et 1870, élu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, décédé le 8 septembre 1877, remplacé en janvier 1878.
Perret Henri. Maire. Né le 4 janvier 1914, maire d’Izieu en décembre 1978 (DVG), réélu en mars 1983.
Perret Jean. Maire. Né le 2 janvier 1849, rentier (2000 F de revenus), maire de Montceaux nommé par arrêté du 6 novembre 1875, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 1900, 1904 et 1908.
Perret Jean-Baptiste. Maire de Béreyziat, élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908.
Perret Jean Claude. Maire. Né à Mogneneins, fils d’Étienne Perret (1770-1827) et d’Anne Marie Thenou* *Petit-fils de Philippe Perret (voir notice) et de Claudine Mouton. Géomètre, maire de Montceaux nommé d’octobre 1843 à sa mort à Montceaux le 1eraoût 1846, à l’âge de 37 ans.
Perret Jean-François. Maire. Premier adjoint de Saint-Didier-de-Formans élu en mai 1945, maire en 1946, réélu en novembre 1947 (RGR) jusqu’en 1952.
Perret Jean-Louis. Maire. Cultivateur, maire de Béreyziat nommé par arrêté du 29 février 1860, renouvelé le 26 août 1865, cité jusqu’en 1868.
Perret Jean-Luc. Maire. Né le 18 mars 1956, gérant de société, adjoint de Ceignes en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995, maire en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.
Perret Joanny. Maire de Pont-d’Ain élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical). En 1928, le conseil municipal démissionne en raison d’un différend entre la commune et les Ponts et chaussées pour protester contre l’aménagement existant qui permet à la crue des eaux de menacer le hameau du Blanchon. Perret est réélu après les partielles de 1928, puis en mai 1929 (républicain radical) jusqu’en 1935. BIBLIOGRAPHIE : Pont-d’Ain, souvenirs du XXe siècle, 2000.
Perret Joseph. Maire. Fils de Jean Louis Perret, adjoint de Chevroux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 29 janvier 1824, maire de 1834 à 1845.
Perret Joseph. Maire de Priay nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Perret Joseph Louis. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Sulignat le 3 février 1885, fils de Joseph Gustave Perret et de et de Marie Mariette Alice Guèpe. Docteur en médecine, maire de Saint-Trivier-de-Courtes en 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical) jusqu’en 1934, il réalise les travaux d’adduction d’eau et de mise à l’égout en 1934 et fait un legs à la maison de retraite qui est à l’origine de la nouvelle construction qui porte son nom. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Saint-Trivier le 24 juillet 1910. Candidat (radical) au conseil général en mars 1913, il est battu par le sortant Laurent Dérognat (modéré). Mais il est élu conseiller général de 1919 à sa démission en 1935. Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire après s’être distingué pendant la première guerre mondiale. BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de St-Trivier-de-Courtes, 1992.
Perret Jules. Maire de Champdor élu le 19 décembre 1919 (conservateur), remplacé en mai 1925.
Perret Jules. Maire de Bourg-Saint-Christophe élu en 1920 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) jusqu’en 1929.
Perret Louis. Maire. Né le 30 octobre 1876, maire (radical) de Journans élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, et en décembre 1919 (Louis Joseph Clément).
Perret Louis. Maire d’Hotonnes élu le 21 janvier 1951, réélu le 10 mai 1953 et en mars 1959.
Perret Louis Marie. Maire de Surjoux nommé Maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 3 juillet 1818.
Perret Lucien. Maire. Né le 24 février 1904, exploitant agricole, 1er adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat élu le 18 mai 1945, maire en cours de mandat le 19 avril 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (républicain indépendant). Adjoint depuis le 31 octobre 1947, réélu en 1953, 1959, 1965 et 1971, jusqu’en 1977. Il est mort à Montrevel le 23 mars 1996, à l’âge de 92 ans.
Perret Marc. Maire. Né à Billième en Savoie le 23 décembre 1858, fils de François Perret, maçon et syndic savoyard avant l’annexion, et d’Anthelmette Piquet. Apprenti chez son oncle François Perret, entrepreneur de charpente et de maçonnerie à Chambéry pendant quatre ans, il fait son tour de France et s’installe comme entrepreneur à Belley. Son affaire se développe rapidement et il crée de nombreux chantiers de fabrication de matériaux en Savoie, sur la Côte d’Azur et dans les régions dévastées du Nord, tout en participant à d’autres sociétés comme les Sans couture dont il a présidé le conseil d’administration de 1920 à 1932. Il est élu maire de Belley le 10 décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925. Il est mort en 1938. Son fils, le sergent François Perret, né en 1891, et son gendre, le lieutenant Paul May, né en 1886, ont été tous deux tués pendant la Grande Guerre, le premier avec le 133e au col des Journaux le 5 septembre 1914, le second au même régiment à Cernay dès le 9 août 1914. BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 51, 1964, « Marc Perret bâtisseur et maire de Belley », art. J. May.
Perret Marie Benoît. Maire. Né le 13 décembre 1751, notaire à Varambon, puis à Pont-d’Ain de 1787 à 1815, secrétaire de la municipalité de Varambon nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 9 nivôse an X (30 décembre 1801). Nommé à nouveau maire par arrêté du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 5e jour complémentaire an XII (22 septembre 1804). Nommé à nouveau par arrêté du préfet Baude du 11 avril 1815, remplacé après les Cent-Jours. Un Marie Jean-Baptiste Perret avait été nommé agent national de la commune par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Perret Michel. Maire. Député de la paroisse de Béligneux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal de Béligneux en l’an VI.
Perret Michel. Maire. Né à Reyrieux en 1802, fils de Jean Claude Perret et de Jeanne Deboutière. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855), maire de Reyrieux nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, révoqué et remplacé le 20 janvier 1860. Il est mort à Reyrieux le 26 août 1860.
Perret Philippe. Agent municipal. Né à Saint-Georges-de-Reneins, agent municipal de Montceaux élu en l’an IV. Il est mort à Montceaux le 23 avril 1804 à l’âge de 57 ans.
Perret Pierre. Maire de Priay nommé par arrêté du 13 nivôse an XII (4 janvier 1804), démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 ventôse an XII (13 mars 1804).
Perret Pierre. Président du comité local de libération de Pont-d’Ain nommé par arrêté du 27 septembre 1944, remplacé par Félicien Cottet-Dumoulin le 23 octobre. Il devient vice-président du comité et est désigné adjoint, élu à ce poste en mai 1945.
Perret René. Maire. Né le 25 mars 1926, installé agriculteur à Clémenciat, président de la CUMA en 1961, conseiller municipal de l’Abergement-Clémenciat en 1959, premier adjoint en mai 1965, maire élu en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (UDF-PR). Lui succède Jean-Claude Rigaud, en cours de mandat en 1997. Resté conseiller municipal, élu président du syndicat d’électricité local, il décède en avril 2000.
Perret Roger. Maire. Professeur technique, chef de travaux au lycée Alexandre Bérard d'Ambérieu, maire de Villette-sur-Ain en mars 1983. Il est mort en janvier 2020, à l'âge de 91 ans.
Perretant Pierre. Maire. Laboureur, député de Lyonnières pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789. Officier de l’état civil de Lyonnières le 2 décembre 1792. Maire cité le 9 ventôse an II (27 février 1794). À la réunion de la commune avec Saint-Étienne-du-Bois par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), il devient officier municipal.
Perret-Liogier Jean-Claude. Maire de Jassans élu le 13 avril 1879, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en juillet 1882.
Perrez. Voir Perret.
Perrier Antoine. Maire. Reçu docteur en médecine à Paris le 4 octobre 1821, nommé maire de Saint-Trivier-de-Courtes en septembre 1830, remplacé la même année.
Perrier Claude François. Maire. Né en 1808, maire de Belleydoux nommé en août 1860, reconduit en août 1865 et le 26 août 1870, remplacé peu après.
Perrier Fernand. Maire. Adjoint de Belleydoux élu en cours de mandat en 1929 (URD), réélu en mai 1929 (URD), jusqu’en 1931.
Perrier François Anthelme. Maire. Né à Groslée le 17 janvier 1822, fils de François Perrier et de Thérèse Guigard. Cultivateur, adjoint de Saint-Benoit nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, nommé maire en 1860, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1881, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’à sa mort à Saint-Benoît le 14 septembre 1886. Malade depuis février, il est absent lors des poses des membres du conseil municipal pour l’œuvre picturale d’Élysée Bourde Les conseillers municipaux de Saint-Benoit, qui se trouve exposée à la mairie de Belley.
Perrier Françoise. Maire. Née le 3 octobre 1955, fille de Robert Perrier (voir notice), secrétaire de mairie, maire de Colomieu en mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995, réélue en mars 2001 (DVD). Démissionnaire en cours de mandat.
Perrier Frédéric. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Simandre le 31 octobre 1775, fils de Pierre Joseph Perrier (voir notice) et de Claudine Françon. Après des études à Bourg et à Lyon, il s’engage à l’âge de 17 ans en 1792 dans le 3e bataillon de l’Ain, devient capitaine et démissionne de l’armée au bout de 5 ans. Avoué à Trévoux de 1801 à 1809, puis avocat, il est nommé maire de cette ville le 27 janvier 1813 jusqu’à la première Restauration et renommé pendant les Cent-Jours jusqu’à son remplacement par arrêté du préfet Dumartroy du 27 janvier 1816. À nouveau nommé après la révolution de 1830, le 17 août, il démissionne en juin 1831 pour la présidence du tribunal civil. Nommé conseiller de l’arrondissement de Trévoux de 1821 à 1830, nommé au conseil général en 1830, il est élu par le canton en 1833 jusqu’en 1848. Le 21 juin 1834, il est élu député par l’arrondissement de Trévoux (3e collège) par 76 voix sur 87 votants et 251 inscrits contre 11 à Leviste de Montbriant et réélu le 4 novembre 1837 par 140 voix sur 206 votants et 306 inscrits, le 2 mars 1839 par 196 voix sur 205 votants, le 9 juillet 1842 par 131 voix sur 255 votants et 337 inscrits contre 53 à Margerand, 43 à La Ferrière et 22 à Audras de Béost et le 1er août 1846 par 206 voix sur 341 votants et 403 inscrits contre 128 à Margerand. Libéral au début de son mandat, il soutient ensuite le pouvoir, notamment le ministère Mollet, vote pour la dotation au duc de Nemours et contre les incompatibilités. En 1848, il se retire de toute vie politique. Célibataire, il lègue ses biens à son neveu Charassin, ancien maire de Bourg. Il est mort à Trévoux le 6 février 1858. BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain, et Galerie militaire de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Perrier Henri. Maire d’Arbent élu le 21 mars 1965.jusqu’en mars 1971.
Perrier Jean. Maire de Brégnier-et-Cordon en décembre 1793, renouvelé le 19 février 1794, remplacé le 19 mars, de nouveau maire le 4 avril 1794, puis adjoint le 10 avril 1795, agent municipal le 18 août 1796, en février-mars 1797, nommé maire en octobre-novembre 1800, en 1807, en 1815, jusqu’en 1830.
Perrier Jean-Antoine. Maire de Brégnier-et-Cordon nommé en juin 1830, renouvelé en juin 1837 et en juin 1843, jusqu’en septembre 1848.
Perrier Jean-François. Maire. Né le 10 juin 1814, meunier, nommé adjoint de Brégnier-et-Cordon le 17 juillet 1852, maire trois jours plus tard, le 20 juillet et installé le 29, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en août 1865.
Perrier Louis. Conseiller d’arrondissement. Originaire de Challex, nommé par Albitte juge au tribunal du district de Gex le 19 germinal an II (8 avril 1794), puis juge au tribunal civil de Gex, procureur du roi près le tribunal de première instance de Genève. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1eroctobre 1814 jusqu’en 1824.
Perrier Michel.* Conseiller d’arrondissement*. Né le 9 janvier 1959, propriétaire à Gex, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Gex le 21 avril 1912, en remplacement d’Auguste Richard décédé. Réélu le 3 août 1913, remplacé en 1919.
Perrier Pierre-Joseph. Maire. Fils de Joseph Perrier, marchand, et de Marie Anne Mermet. Chirurgien à l’Hôtel-Dieu de Lyon, élu député de Simandre pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, officier municipal de Simandre les 14 et 15 mars 1790 et maire le 15 décembre 1792, puis nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794). La municipalité est installée par Rollet (voir notice) le 30 floréal (17 mai). Le 6 frimaire an III (26 novembre 1794), Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg, l’installe de nouveau maire, en application d’un arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), jusqu’à l’apparition des agents municipaux. Il est nommé adjoint par arrêté du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803). Il avait épousé en 1768 Claudine Françon, fille d’Antoine Françon, notaire royal à Simandre, et de Jeanne Charlotte Durraffour. Son fils, Frédéric (voir notice) sera maire de Trévoux.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin, 1941, 1944-1945 et 1946. - ADA 4K7.
Perrier René. Maire. Né le 9 août 1940, professeur des écoles, maire d’Anglefort élu en mars 2001 (DVG), sa liste devançant celle du maire sortant.
Perrier Robert. Maire. Né le 31 mai 1928, maire de Colomieu élu en mars 1977 (socialiste).
Perrière Charles (Charles François). Maire. Né à Vions en Savoie le 17 janvier 1865, fils de Joseph Perrière et de Jeannette Bizet, propriétaires à Vions. Employé de commerce à Paris en 1894, maire de Culoz élu en cours de mandat après 1925 (républicain de gauche), adjoint en mai 1929.
Perrimbert Maximin (Louis Claude Maximin). Maire. Né à Vongnes le 12 juillet 1887, fils de Pierre Alexandre Perrimbert et de Joséphine Denave. Mobilisé en 1914, il est blessé. Comme il est mécanicien, il est détaché le 20 octobre 1915 à la Société industrielle de Delle. Il passe à la Compagnie des forges d’Audincourt le 23 juillet 1816, puis au 47e d’artillerie le 1er juillet 1917, pour être muté aux établissements Peugeot à Audincourt le 7 mars 1918, retiré à Cuzieu, il est élu maire en mai 1935. Suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois sous Vichy par arrêté préfectoral du 4 septembre 1941, il est révoqué par arrêté ministériel et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 1eroctobre « pour partialité dans la répartition des produits contingentés mis à la disposition de la commune ».
Perrin. Avocat à Bourg, administrateur du district de Bourg élu en mai 1790, membre de son directoire.
Perrin. Maire de Sainte-Croix de 1793 à 1795. Un Jean Perrin est député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Perrin Anthelme. Maire. Né à Magnieu le 17 février 1870, fils de Bernard Perrin, cultivateur à Billieu, et de Thérèse Quaire. Maire de Magnieu élu en mai 1925 (républicain de gauche) jusqu’en 1929.
Perrin Anthelme (Anthelme Marius). Maire, conseiller général. Né à Nattages le 17 août 1893, fils de Pierre Perrin, cultivateur, et de Caroline Borrel. Ingénieur, mobilisé en 1914 au 133e RI. Blessé grièvement, il est fait prisonnier et interné en Suisse. Directeur de la Société lyonnaise d’électricité à Nantua, mais aussi inventeur, il a imaginé, avec son fils Henri, la construction d’un « limiteur d’effort et du démarreur-embrayage automatique », en d’autres termes les boîtes automatiques qui remplacent notamment les boîtes de vitesse dans les automobiles. Nommé conseiller municipal de Nantua en mars 1941, il aide la Résistance et rejoint le maquis en juillet 1944. Désigné conseiller municipal par arrêté du 15 septembre 1944, président du comité local de libération nommé par arrêt du 26 octobre, désigné maire, élu maire le 6 mai 1945 sur une liste MUR représentant toutes les composantes de la Résistance, il ne se représente pas en 1953. Conseiller général (radical) du canton de Nantua élu au premier tour le 23 septembre 1945 et sans adversaire, réélu au deuxième tour le 27 mars 1949 (indépendant de gauche) avec 1988 voix contre 762 au communiste Étienne Depierre, jusqu’au 17 mars 1955 (radical-socialiste), date à laquelle il est distancé par le maire de Nantua, Claudius Piron (indépendant de gauche). Il est mort à Belley le 12 décembre 1986.
Perrin Antoine (Marie Antoine). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 11 février 1831, fils de François Perrin et de Louise Gourmand. Propriétaire, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Saint-Martin-du-Fresne le 4 janvier 1885.
Perrin Camille. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Billiat le 6 mars 1878, fils d’Eugène Perrin et de Marie Louise Cattin. Négociant, maire de Billiat élu en 1921 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste), mai 1929 (républicain radical) et mai 1935 jusqu’à la mise en place du comité local de libération en 1944. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Bellegarde le 18 octobre 1934, contre Pinard, Joux et Collet, jusqu’en 1940. Il est mort à Billiat le 12 janvier 1950.
Perrin Charles Antoine. Conseiller de préfecture. Né le 30 juillet 1854, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 14 août 1883, de la Charente-Inférieure le 22 décembre 1884, sous-préfet de Forcalquier le 12 mars 1887 et de la Tour-du-Pin de 1888 à 1890. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Perrin Claude-Joseph. Maire. Officier municipal de Bény élu le 20 novembre 1791, maire le 2 novembre 1792 par 49 voix sur 69 électeurs. Toujours cité en novembre-décembre (frimaire) 1793. BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.
Perrin Claude Joseph. Maire. Né en 1797, propriétaire, maire de Meximieux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865.
Perrin Claude Joseph. Maire. Né à Craz le 1er février 1848, fils de Pierre Perrin (voir notice) et de Pierrette Châtelain (1816-1882). Maire de Cras-en-Michaille élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892 (républicain progressiste), 1896, le 20 mai 1900 (républicain) et le 15 mai 1904 (républicain)
Perrin Francisque. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 1ermai 1903, maire de cette commune élu le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’au 29 mars 1971.
Perrin François. Maire de Belleydoux élu en 1886, réélu en mai 1888, jusqu’en 1892.
Perrin François Camille. Maire. Né en 1822,
cultivateur, maire de Belleydoux élu en 1848, nommé par arrêté du
20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en août 1860. Après
le coup d’État du 2 décembre 1851, Charles Boysset (1817-1901), député
de Saône-et-Loire, en fuite, se réfugie chez son ami oyonnaxien, Druard,
pour passer en Suisse. Celui-ci lui donne un guide, Pillard, qui le fait
passer par Échallon, puis Belleydoux. Là, il veut rendre visite à son
neveu Perrin, maire de cette localité qui le dénonce et ramène Boysset à
Oyonnax. Les habitants veulent lyncher le délateur qui est protégé par
la gendarmerie. Boysset, emprisonné à Nantua, puis à Lyon, est condamné
à l’exil. Perrin élu maire en 1870, réélu en mai 1871, est remplacé en
février 1874.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation,
4e tri. 1901, « Notice sur la ville d’Oyonnax et son
industrie », art. E. Dubois.
Perrin François Marie. Maire. Commerçant, maire de Belleydoux élu en mai 1896, réélu le 24 mai 1900 (républicain), le 15 mai 1904 (républicain de gauche) et le 17 mai 1908 (progressiste), remplacé le 27 août 1911.
Perrin Gérard. Maire. Né le 16 février 1959, ingénieur, cadre commercial, conseiller municipal de Cras-sur-Reyssouze élu en 1989, adjoint depuis 1995, maire le 15 mars 2008.
Perrin Henri.* Maire. *Né à Bourg-en-Bresse le 2 avril 1910. Entrepreneur de maçonneries, maire de Meyriat élu en mars 1959, remplacé en 1965, réélu en 1971 (radical) jusqu’à la fusion de la commune le 1er janvier 1974 avec Bohas et Meyriat.
Perrin Jean. Maire. Adjoint de Beauregard nommé ou renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1829 à 1832.
Perrin Jean-Baptiste. Maire de Cras-sur-Reyssouze élu le 7 mars 1790.
Perrin Jean-Baptiste. Maire. Avocat à la Pétillière, député pour Malafretaz à l’assemblée des trois ordres réunie à Bourg le 23 mars 1789, agent national de Malafretaz nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 frimaire an III (31 octobre 1794), agent municipal de Malafretaz en l’an IV, après la mise en place des mairies cantonales prévues par la Constitution de l’an III. Démissionnaire et remplacé en brumaire an VI.
Perrin Jean-Claude. Maire. Né le 25 février 1822, pharmacien, adjoint, puis maire de Serrières-de-Briord nommé en 1851, reconduit le 15 juillet 1852, le 10 juin 1855, en 1860, remplacé en 1871.
Perrin Jean-François. Maire. Né le 12 mai 1936, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans en août 1973, réélu en mars 1977 (CGM).
Perrin Joseph. Agent municipal de Cras élu quelques mois en l’an IV, réélu en l’an VI jusqu’en l’an VIII, nommé maire par arrêté préfectoral du 31 août 1814, en remplacement de Caillot démissionnaire, jusqu’en juin 1816.
Perrin Joseph. Administrateur du département, habitant Trévoux, nommé par le représentant Boisset le 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794), en remplacement de Caire. Élu procureur général syndic provisoire le 3 floréal an III (22 avril 1795). Remplacé le 16 floréal (5 mai) par Thomas Riboud, il redevient le même jour administrateur du département nommé par Borel. Président du directoire élu pour un mois le 1er ventôse an III (19 février 1795). Administrateur maintenu par tirage au sort le 17 ventôse (7 mars). Président du directoire réélu pour un mois le 1er fructidor an III (18 août 1795). Procureur général syndic provisoire nommé le 20 vendémiaire an IV (12 octobre 1795) pour le temps des élections qui se déroulent jusqu’au 27 vendémiaire. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire provisoire au tribunal civil et criminel, il est de nouveau nommé administrateur du département le 30 fructidor an IV (16 septembre 1796), en remplacement de Lecœur, démissionnaire.
Perrin Joseph. Maire. Né le 9 novembre 1836, fils de Pierre Perrin et de Marie Duplatre. Cultivateur, maire de Nattages élu en 1887, réélu en mai 1888, remplacé en 1896, réélu en 1904, remplacé en 1905. Il est mort à Nattages le 18 juillet 1906.
Perrin Joseph Candide. Maire. Né le 15 mars 1823, cafetier, maire de Belleydoux élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, jusqu’en 1886.
Perrin Louis. Maire. Adjoint de Pont-d’Ain nommé maire par arrêté du préfet Baude du 21 juillet 1815, mais il ne semble pas avoir siégé autrement que pendant les Cent-Jours, nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 30 décembre 1815.
Perrin Louis. Maire de Serrières-de-Briord élu en 1888, remplacé en 1892.
Perrin Louis (Louis François). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 15 octobre 1857, fils de François Perrin et de Marie Victoire Benoit. Cultivateur, adjoint de Saint-Martin-du-Fresne élu le 20 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (progressiste), remplacé en 1908, maire le 19 mai 1912 (radical), remplacé en cours de mandat.
Perrin Louis. Maire. Premier adjoint au maire de Belleydoux élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 20 mars 1941.
Perrin Marc. Maire de Curciat-Dongalon élu en mai 1929 (SFIO), réélu en mai 1935.
Perrin Marius (Marius Anthelme). Maire. Né à Parves le 28 mars 1871, fils de Joseph Perrin et d’Agathe Ruquet. Maire* *de Parves élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical). Il est mort en février 1957, à l’âge de 86 ans.
Perrin Pierre. Maire. Né à Craz le 23 octobre 1821, fils de Claude Perrin (1796-1858), cultivateur, et de Jeannette Maurier (1799-1878). Cultivateur, adjoint de Craz (en Michaille) élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878. Il est mort à Craz le 29 mai 1880.
Perrin Pierre. Conseiller général. Né le 23 juin 1922, secrétaire de mairie, conseiller général du canton de Saint-Trivier-de-Courtes élu en 1967 (FGDS), battant le sortant Maurice Billioud (centre démocrate), réélu le 1er octobre 1973 (PS) en devançant Raymond Basset. Le 18 mars 1979, il est battu au premier tour par Jean Pépin (UDF), maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux. Suppléant de Roland Monnet, candidat socialiste aux élections législatives dans la 1re circonscription en mars 1973. Il est mort à Saint-Trivier le 14 mai 2017.
Perrin Rémy. Maire. Né le 12 février 1934, agriculteur, maire de Béreyziat élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (RPR), juin 1995 (RPR) et mars 2001 (DVD).
Perrin d’Arlod Claude Benoit (Perrin d’Arloz). Maire. Né vers 1808, cultivateur, maire de Saint-Denis (en Bugey) élu en 1851, remplacé en 1852.
Perrin d’Arlod Constant (Constant Auguste) (Perrin d’Arloz). Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey le 18 septembre 1841, fils de Claude Benoit Perrin d’Arlod (voir notice) et d’Hippolyte Varnier. Propriétaire, adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, maire élu en 1891, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904, remplacé en 1908.
Perrod Antoine. Maire. Né à Groslée le 6 mai 1831, fils de Louis Perrod, cultivateur, et de Marguerite Pichon. Négociant, adjoint de Groslée nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, maire élu le 17 juillet en remplacement de Jules Morel et remplacé en septembre de la même année.
Perrod Auguste. Maire (URD) de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929.
Perrod Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Maurice-d’Echazeaux le 15 juin 1828, fils de Joseph Perrod (lui-même fils de François) et de Reine Garrin, cultivateurs. Cultivateur, maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort peu après, le 13 mai 1881.
Perrod Louis. Maire. Adjoint de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1896, maire en mai 1900, remplacé en 1904, maire en décembre 1919, remplacé en 1923.
Perrod Louis. Maire. Adjoint de Groslée élu en mai 1929, maire à la mort d’Antoine Blanc en 1931, réélu en mai 1935, décédé en 1939.
Perrodet Henri. Maire de Château-Gaillard en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DVG) jusqu’en 1977.
Perrodin André. Maire de Germagnat nommé en 1843, remplacé en 1847.
Perrodon François Désiré. Maire. Né à Saint-Nizier le 21 octobre 1788, fils de Marc Antoine Perrodon Vincent de la Christinière (1741-1806), avocat au Parlement, conseiller du roi, notaire, juge de paix, et de Benoite Sabine Parret (1760-1822), il prit part aux guerres de l’Empire, parvint au grade de commissaire des guerres à l’armée d’Espagne et devint secrétaire particulier du maréchal duc de Dalmatie. Maire de Neyron nommé de 1829 à sa mort à Montluel le 20 mars 1845. Son nom est porté sur une cloche de l’église bénite le 20 octobre 1833. BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995. Article nécrologique dans* le Courrier de l’Ain *du 10 mai 1845.
Perrody Esprit. Maire. Né à Contrevoz le 23 décembre 1770, fils de Joseph Perrody (1734-1801), huissier, et d’Anthelmette Bernard. Huissier, agent municipal de Contrevoz élu en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il signe les actes jusqu’en juillet 1811.
Perrody François. Maire d’Ambléon élu en mai 1935, réélu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947 (radical-socialiste).
Perron Claude Charles. Maire de Servignat nommé par arrêté du préfet Capelle du 9 février 1815. Il ne semble pas avoir siégé.
Perron Denis. Maire. Né le 15 février 1950, médecin, conseiller municipal de Saint-Étienne-du-Bois en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Conseiller général du canton de Treffort élu en mars 2001 avec 52,23 % des voix contre le sortant DVD Alexandre Robin. Réélu (DVG), avec sa suppléante Sylviane Cornu, au premier tour le 9 mars 2008 avec 58,84 % des voix (suppléante : Sylviane Cornu). Lors du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge de la prospective, de l’aménagement du territoire et du logement.
Perron Gérard. Maire. Né le 7 octobre 1943, expert-comptable, maire de Sutrieu élu en mars 2008.
Perrot Hubert. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Lyon le 3 novembre 1934, chef de cabinet du préfet des Landes en 1962, chef et directeur de cabinet du préfet de l’Ain en 1964, chef du service d’information des maires au ministère de l’Intérieur en 1967, directeur du cabinet du préfet du Pas-de-Calais en 1967, chef de cabinet du secrétaire d’État aux Affaires étrangères en 1969, chargé de mission au cabinet du ministre de l’Environnement en 1970, secrétaire général de la préfecture de l’Ain le 2 mai 1972, chef de cabinet du ministre de l’Artisanat le 5 novembre 1973, secrétaire général de la préfecture du Gard en 1976, chef du service de sécurité au secrétariat de la Défense en 1978, sous-préfet de Boulogne en 1980, directeur de l’administration à la mairie de Paris en 1984, préfet de la Lozère en 1987.
Perrot Jean Bernard Joseph (Jean-Joseph Bernard). Conseiller d’arrondissement. Conseiller au bailliage et siège présidial de Bourg, député de la ville de Bourg pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres, réunie le 23 mars 1789 pour les États généraux. Élu juge suppléant en décembre 1790, commissaire du roi en 1792. Président de la Société populaire de Bourg en 1793, il est incarcéré par Javogues, libéré par Gouly, réincarcéré par Albitte et libéré par Boisset. Procureur impérial à Bourg, puis procureur du roi jusqu’en 1817 et remplacé par son fils. Conseiller de l’arrondissement nommé en 1806, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1833. Il entre au conseil municipal de Bourg. en 1821.
Perrot Joseph. Maire. Né le 13 décembre 1926, maire de Neuville-sur-Ain élu en mars 1989 (DVD).
Perrot Louis Jules. Conseiller général. Procureur du roi à Bourg, conseiller général du canton de Treffort de 1843 à 1848. En 1854, les conseillers de Ceyzériat démissionnent car ils n’acceptent plus Claude Darme comme maire. Le préfet nomme une commission composée de Perrot et du colonel J.B.M. Pochet pour gérer la commune jusqu’aux élections du 15 juillet 1855. BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Perrot Marc. Maire, conseiller général. Né le 14 juin 1950, professeur, maire de Tenay, conseiller municipal de Tenay, puis maire en mars 1989 (socialiste), réélu en juin 1995 (DVG), mars 2001 (DVG) et mars 2008. Candidat aux cantonales de Saint-Rambert-en-Bugey en mars 1976, il est battu par le sortant Marcel Buis par 1389 voix contre 1380. Le tribunal administratif par jugement du 13 mai 1976, confirmé par un arrêt du Conseil d’État, annule le scrutin pour un tract diffamant distribué la veille du scrutin. Marc Perrot est élu le 19 septembre 1977 par 1441 voix contre 1397 à Marcel Buis. En mars 1982, il est battu par le maire de Saint-Rambert, Jean-Claude Marquis. En mars 1988, toujours candidat PS, il recueille 23,05 %, mais Marquis est élu au premier tour avec 58,89 %. En mars 1994, avec l’étiquette DVG, il recueille 24,56 % au premier tour et 43,05 % au deuxième tour contre 56,95 % à Marquis. En mars 2001, candidat DVG, il obtient 33,66 % au premier tour et 49,22 % au second, Jean-Claude Marquis l’emportant de 33 voix.
Perrotte Prosper (Gérard Prosper). Maire. Né le 25 juillet 1827, docteur en médecine reçu à Paris en avril 1857, maire de Confrançon nommé en avril 1868, à la mort de Charles Dominique Duport de Loriol, et remplacé en septembre 1870, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Perroud Jean. Maire. Adjoint de Chanoz-Châtenay élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis SFIO), adjoint en mai 1929 (SFIO).
Perroud Victor. Maire de Romans élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant), jusqu’en 1953.
Perrozet Jacques. Maire d’Ambronay nommé par arrêté du 27 nivôse an IX (17 janvier 1801), cité jusqu’en 1805.
Perrozet Joseph. Maire d’Arandas élu en 1904, réélu en mai 1908 jusqu’en 1912.
Perruche Daniel.* Maire. *Né le 30 mars 1947, maire de Crottet élu en 2004, réélu en mars 2008.
Perruchet Benoît. Maire. Né à Pont-de-Veyle, fils de Jean Perruchet et de Marie Guérin. Maire de Saint-Trivier-de-Courtes nommé en 1846, élu en 1848, reconduit en 1852, le 14 juin 1855, décédé à Saint-Trivier-de-Courtes le 20 janvier 1863, à l’âge de 60 ans, et remplacé par décret impérial du 4 mars 1863.
Perruet Marc. Maire de Chevry nommé en 1845, remplacé en 1846.
Perruquet de Bévy Claude Nicolas. Né à Thoirette le 6 décembre 1727, fils de François Perruquet de Bévy (1705-1744), greffier en chef du parlement de Dombes en 1739, receveur des fermes du roi, juge visiteur général des gabelles du Lyonnais au département de Bresse, et de Philiberte Porcet de Saint-Just (1698-1748). Agé de 67 ans lorsqu’il est guillotiné à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794) avec son frère aîné Jacques Anthelme et 13 autres suspects arrêtés par Albant. Les actes d’accusation sont rédigés par Albitte: « Perruquet cadet, ex-noble, suspect, connu sous le nom de chevalier. A correspondu avec les émigrés. On a trouvé chez lui des dépôts d’argent. On assure que ces dépôts sont des dépôts de promesses payables en espèces et non en assignats, appartenant à des immigrés. Perruquet-Bévy, ci-devant noble, aristocrate. A soustrait son argenterie aux recherches que faisaient les autorités constituées ».
Perruquet de Bévy Jacques Anthelme. Né à Thoirette le 17 février 1725, écuyer, seigneur de Bécerel, frère de Claude Antoine Perruquet de Bévy (voir notice), il partagea son sort sur l’échafaud.
Perrussel Joseph. Maire. Né le 4 septembre 1792, propriétaire et géomètre (8000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de 1837 à 1840. Adjoint en 1854, remplacé en août 1855.
Perrusset Alphonse. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 11 septembre 1821, rentier, adjoint de Chanoz-Châtenay nommé par arrêté du 20 juin 1866, élu maire en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, révoqué le 24 octobre 1877, élu le 21 janvier 1878. Le Journal de l’Ain le dit battu en 1881. Il figure par erreur comme réélu sur les annuaires postérieurs, mais la liste du préfet donnée dans les actes administratifs porte Jean Baptiste Tanton. Perrusset est réélu en mars 1884, à la suite de la démission de Jean-Baptiste Tanton, puis en mai 1884, 1888, 1892 et 1900. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 8 octobre 1871, réélu le 4 septembre 1877, le 13 août 1883, le 28 juillet 1889, le 28 juillet 1895, le 31 juillet 1898 et le 31 juillet 1904, jusqu’à son décès le 16 juillet 1909. Son nom est porté sur une cloche de l’église.
Perrusset Claude (Claude Philibert). Maire. Né à Neuville-les-Dames le 24 avril 1735, fils de Benoit Perrusset et de Marguerite Favre. Maître en chirurgie, député de Neuville-les-Dames le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Neuville-les-Dames élu de 1791 à 1792. Il peut avoir été déjà maire en 1790. Nommé au conseil municipal par arrêté du 15 floréal an XI (5 mai 1803). Il est mort à Neuville-les-Dames le 18 mars 1827. BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993. – ADA 4K6.
Perrusset Isidore (Marie Claude Isidore). Maire. Né le 24 prairial an III (12 juin 1795), fils de Claude Philibert Perrusset (voir notice) et de Marie Madeleine Guillemin (1768-1845). Rentier (1000 F de revenus en 1855), adjoint de Neuville-les-Dames nommé en novembre 1830, maire de 1841 à 1843, élu en mai 1848, remplacé en 1852, nommé en 1854, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Neuville le 31 janvier 1870. BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Persico Jean-Paul. Maire. Né le 18 mai 1949, maire* *de Chaley élu en 2005, réélu en avril 2007.
Pertuizet Claude Joseph. Maire. Né à Pirajoux le 19 avril 1733, fils de Denis Pertuizet et de Clauda Écochard.* *Maire de Pirajoux élu le 3 décembre 1792, jusqu’à son décès en l’an II.
Pertuizet Joseph Marie (Pertuiset). Maire. Né à Villemotier le 15 août 1755, fils de Claude François Pertuizet et de Denise Groboz. Maire de Villemotier nommé (ADA 4K7) par arrêté du 6 nivôse an XII (28 décembre 1803), jusqu’à sa mort à Villemotier le 12 juin 1807. Son nom n’est pas porté sur les annuaires de l’an XIII et 1806 qui portent Barbier.
Péry Samuel. Maire de Jujurieux élu en décembre 1919 (socialiste unifié), réélu en mai 1925 (socialiste unifié, puis SFIO), 1929 (SFIO) et 1935, révoqué par le ministre de l’Intérieur le 9 janvier 1941, et déclaré démissionnaire d’office, comme conseiller municipal, par arrêté préfectoral du 22 janvier. Le conseil est dissous par arrêté ministériel du 22 février 1941 et remplacé par une commission spéciale. Président d’honneur du comité local de libération nommé par arrêté du 17 novembre 1944.
Pesant Louis Jérémie Alexandre. Maire. Né à Izernore le 11 juillet 1829, fils de Louis Marie Pesant, cultivateur, et de marie Joseph Piquet. Propriétaire, maire d’Izernore élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par décret du 7 février 1874, remplacé le 9 février 1878.
Pesenti François. Maire. Né à Corcelles le 29 août 1932, artisan, 1er adjoint de Brénod en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Petetin Anselme Jean-Baptiste Damien. 22epréfet de l’Ain nommé le 25 mars 1848. Né à Morzine en Haute-Savoie le 27 septembre 1806, fils de Joseph Nicéphore Petétin, lieutenant de l’armée impériale. Journaliste à Lyon, il collabore à La Revue encyclopédique, La Glaneuse de Lyon et au Siècle, devient rédacteur en chef du Précurseur. Il fait partie de l’opposition républicaine. Nommé commissaire général du gouvernement pour l’Ain et le Jura le 25 mars 1848, il s’oppose à Guigue de Champvans nommé commissaire du gouvernement pour l’Ain le 29 février qu’il estime être un légitimiste sous sa cocarde républicaine et nomme le 28 mars deux autres commissaires dans l’Ain, Roselli-Mollet de Belley et Albert Hugon de Bourg, eux-mêmes révoqués respectivement le 6 et le 4 avril, car expulsés par les Burgiens lors de leur prise de fonctions. Le 12 avril, il institue une commission départementale composée de Cochonnat, avocat à Belley et président de la commission administrative de cette ville, de Simonnet, avoué à Nantua et sous-commissaire de cet arrondissement et Saury, président de la commission de Gex en demandant à Champvans de la présider, ce qu’il refuse. Cette commission prend un arrêté le 14 transférant la préfecture de Bourg à Nantua. Comme Champvans s’y oppose, Petetin le destitue le 16. En juin, cette confusion cesse avec la venue d’un vrai préfet, Henri Dézé. Petetin n’est pas élu aux élections de la Constituante du 28 avril, arrivant onzième (il y a neuf postes à pourvoir) avec 21211 voix sur 90000 votants, alors que Champvans est élu. Il est nommé le 15 mai commissaire pour le Jura après ces pénibles et éphémères fonctions qu’il a remplies, (qui) si elles l’ont condamné à perdre quelques amis, m’en ont acquis ou mieux attaché quelques autres. Lors de son séjour dans l’Ain, il a soutenu l’expédition des Voraces, de passage à Belley le 1er avril. Candidat aux législatives dans la Seine en juin, il est nommé ministre plénipotentiaire à Hanovre par arrêté du 15 juin 1848 jusqu’au 20 mai 1857, puis ayant pris une grande part à l’annexion de la Savoie, il est préfet de la Haute-Savoie le 14 juillet 1860. À la suite d’un conflit avec le ministre de l’Intérieur, il démissionne et il est mis en disponibilité le 29 avril 1861. Directeur de l’imprimerie impériale le 11 juillet 1861, poste très lucratif, il est remplacé le 6 septembre 1870. Il a été conseiller d’État du 28 septembre 1862 à sa suspension le 15 septembre 1870. Conseiller général de l’Isère en 1864, il est nommé sénateur par décret du 27 juillet 1870, mais ne peut y siéger en raison de la guerre qui suspend l’application du décret. Il est mort à Lyon le 5 novembre 1873 d’une congestion cérébrale. Ses articles ont paru dans Le Siècle, La Glaneuse de Lyon, la Revue encyclopédique etc. Il a publié un grand nombre de livres parmi lesquels: De la pairie en 1831, Lyon vu de Fourvières en 1833, Du droit d’association et de ses limites naturelles et légales en 1847, De l’annexion de la Savoie en 1859. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Visages de l’Ain, n° 1, avril 1948, « La révolution de 1848 dans l’Ain », art. C. Garaudet. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.
Pétillier Jacques. Maire. Né à Trévoux le 14 nivôse an VIII, fils de Louis Pétillier, tailleur, et de Jeanne Marie Gravillon. Notaire de 1825 à 1848, adjoint de Neuville-les-Dames nommé en 1826, installé maire le 27 septembre 1830, nommé de nouveau par arrêté du 5 janvier 1832, du 13 décembre 1834 jusqu’en 1841, renommé de 1843 à 1848, et en 1852 jusqu’à sa mort à Neuville le 20 août de la même année. BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Petit. Président du directoire du district de Montluel élu en 1791 et 1792.
Petit Achille (Pety) dit Marcand. Maire. Cultivateur, député de Saint-Marcel le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu maire de cette commune en 1790, remplacé pour être officier d’état civil. Élu agent municipal en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an VI. Adjoint, il est nommé maire par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802) jusqu’en 1805, en remplacement de Pierre Barbet qui a quitté la commune.
Petit Charles. Maire. Adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu en mai 1925, remplacé en 1929, maire en mars 1959, remplacé en 1965.
Petit Claude. Maire. Fils de Jacques Petit et de Catherine Talon, agent municipal de Tramoyes élu le 8 décembre 1792, remplacé en 1793.
Petit Georges René. Maire. Adjoint de Saint-Jean-de-Niost nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 12 messidor an onze (1erjuillet 1803).
Petit Jean. Agent municipal de Saint-Bernard élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII.
Petit Jean. Maire de Montceaux élu en mai 1935.
Petit Joseph. Maire. Notaire de Ceyzériat de 1810 à 1827, désigné par le conseil municipal de cette localité pour se rendre à Bourg le 11 septembre 1814 avec le maire et assurer le comte d’Artois de la fidélité de la commune au trône, il est nommé maire provisoire pendant les Cent-Jours par arrêté du préfet Baude du 13 avril 1815 (ADA 4K2) jusqu’ au 31 juillet 1815. BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Petit Pierre. Maire. Né en 1800, propriétaire et maréchal, maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé en 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1853.
Petit Pierre Marie. Maire. Né à Gorrevod le 27 février 1826, fils de Jean Claude Petit, cultivateur, et de Marie Josephte Chardon. Cultivateur, maire de Gorrevod nommé par arrêté du 13 juillet 1866, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 et 1896.
Petit Régis. Maire. Né le 6 avril 1956, fils de Roger Petit (voir notice). Professeur EPS, conseiller municipal de Bellegarde-sur-Valserine depuis 1995, adjoint aux sports depuis 2001 et vice-président de la communauté de communes du bassin bellegardien, il est élu maire de Bellegarde en mai 2003, en remplacement de son père décédé. Réélu en mars 2008. Candidat (UMP) aux élections cantonales à Bellegarde le 21 mars 2004, il obtient 31,31 % des suffrages, face au sortant Guy Larmanjat, élu au premier tour.
Petit Roger.* Maire*. 1er adjoint (RPR) de Bellegarde, élu maire après le décès de Gérard Armand en mars 2002. Candidat (UMP) aux élections cantonales partielles du canton les 9 et 16 juin 2002, il obtient au deuxième tour 28,40 % contre 33,31 % à Patrick Perréard (SE), maire de Châtillon-en-Michaille, et 38,29 % contre l’élu Guy Larmanjat (PS). Décédé en avril 2003, il est remplacé comme maire par son fils Régis Petit.
Petit-Blanc Édouard. Maire de Chavornay élu le 19 octobre 1947 (Parti paysan), réélu le 3 mai 1953 (MRP), le 8 mai 1959, le 14 mars 1965 (Clément Édouard) (ALIM) et le 14 mars 1971 (REI), remplacé en 1977.
Petit Michel. Maire de Savigneux nommé de 1831 à 1843.
Petit-Gonet Philibert (Petit-Gonnet). Maire. Né à Vésines, fils de Jean Petit-Gonnet et de Catherine Jullin. Cultivateur, agent municipal de Vésines élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, nommé maire par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801), remplacé en 1815. Il est mort à Vésines le 26 novembre 1834, à l’âge de 68 ans.
Petit-Gonet (Petit-Gonnet) Philibert (il signe Philibert Gonnet). Maire. Né le 20 fructidor 1794 (6 septembre 1794), fils de Philibert Petit-Gonnet (voir notice) et de Marie Anne Choquier. Cultivateur, maire de Vésines nommé en 1835, remplacé en 1848. Il est élu en tête au conseil municipal le 17 septembre 1852. Réélu comme conseiller le 15 juillet 1855 et le 22 novembre 1874, il meurt durant ce dernier mandat le 31 décembre 1875.
Petitbon Philippe. Maire. Né le 18 janvier 1942, médecin, maire de Saint-Jean-le-Vieux élu en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983 et mars 1989 (socialiste). Candidat (PS) aux cantonales de Poncin les 18 et 25 mars 1979, il obtient 45,54 % des voix contre Gérard Reverdy, maire de Jujurieux. Candidat le 22 mars 1985, il recueille 30,52 % des voix au premier tour.
Petitjean Célestin. Maire. Né à Saint-Maurice-d’Echazeaux, fils de Jean Marie Petitjean et de Marie Julie Mornay, cultivateurs. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en septembre 1870, réélu en mai 1871 jusqu’à sa mort à Saint-Maurice-d’Echazeaux le 12 janvier 1872, à l’âge de 27 ans.
Petitjean Joseph. Maire. Né vers 1753, fils d’Antoine Petitjean, marchand, et d’Antoinette Chevolet. Maître chirurgien, maire de Pont-de-Vaux de février à septembre 1794. Adjoint à l’agent municipal en l’an VII.
Petitjean Maurice. Maire. Né le 31 mars 1921, maire de Matafelon-Granges élu en mars 1977 (DMF).
Petitjean Maurice. Maire. Né le 6 avril 1953, artisan paysagiste, premier adjoint de Chanoz-Châtenay, maire élu le 16 mars 2008. Deuxième vice-président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle élu le 15 avril 2008.
Petitjean Pierre Laurent. Maire d’Izernore cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Petitpas Henri. Maire de Bettant élu le 5 janvier 1946, à la démission de Marcel Pernet, jusqu’aux élections d’octobre 1947 et réélu en mai 1953 (communiste) et mars 1959 jusqu’à sa mort en 1963. Suppléant du candidat communiste, Marcel Benoit, aux sénatoriales du 23 septembre 1962. Candidat communiste aux élections législatives dans la 3e circonscription (Ambérieu Trévoux) les 18 et 25 novembre 1962, il obtient 6346 voix au premier tour sur 37084 suffrages exprimés et 8674 au second tour contre 13514 à l’UNR Michel Vittori et 17088 au MRP Émile Dubuis qui est élu.
Pétré François. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 17 mai 1908 jusqu’en 1912, adjoint en décembre 1919 (radical-socialiste).
Pétré Marie Marc Antoine. Maire. Né le 16 juin 1816, rentier, adjoint de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 13 avril 1859, maire en août 1860, remplacé en 1865, adjoint élu en janvier 1881.
Petrone Dominique. Maire. Né le 25 avril 1954, ingénieur urbaniste, maire de Saint-Marcel élu en mars 2008. Quatrième vice-président de la communauté de commune Centre Dombes élu le 18 avril 2008
Peulet Alphonse. Maire de Servas élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain de gauche).
Pey André. Maire. Né à Hostiaz* * le 3 décembre 1858, fils de Claude Pey, cultivateur, et de Marie Josephte Ballet. Maire d’Hostiaz élu en mai 1896 jusqu’en mai 1900, réélu en 1911 et remplacé en 1919.
Pey Anthelme (Pay) (il signe Pei). Agent municipal. Cultivateur, agent municipal* *de Montgriffon en l’an V, remplacé en germinal an VI. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 22 vendémiaire an XII (15 octobre 1803), à l’âge de 68 ans).
Pey Joseph. Maire d’Hostiaz élu en mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1932.
Pey Léon Marie. Maire. Huissier, maire de Trévoux élu le 17 mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en octobre 1930.
Pey Louis Joseph. Maire. Né à Hostiaz le 17 décembre 1885, fils d’André Pey (voir notice) et de Marie Joséphine Pey. Cultivateur, maire (radical-socialiste) d’Hostiaz élu en mai 1935, réélu en mai 1945, novembre 1947, mai 1953 et mars 1959 jusqu’en 1965. C’est sous son mandat que le conseil municipal, par délibération du 22 juillet 1951, adopte l’orthographe d’Hostiaz au lieu d’Hostias. BIBLIOGRAPHIE :* Les cahiers du dreffia*, n° 5, art. N. Verquière.
Pey Max. Maire. Né le 27 octobre 1924, fils de Louis Joseph Pey (voir notice) et d’Anaïs Pey (1893-1983). Agriculteur, maire d’Hostiaz en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (radical de gauche), mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Pey-Ravier Jean. Maire. Né à Saint-Jérôme le 13 septembre 1828, fils de Pierre Pey-Ravier et de Marie Démias. Cultivateur, maire de Saint-Jérôme devenu Boyeux-Saint-Jérôme en 1879, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Peycru. Maire. Résidant au hameau de Charbonod, maire de Massignieu et Ecrivieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Peut-être Anthelme Peycru nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Ozun du 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800).
Peycru Anthelme. Maire. Cultivateur, maire de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Massignieu le 25 janvier 1822, à l’âge de 54 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 13 avril 1822. Marié à Anne Migieu.
Peycru Anthelme. Maire. Né vers 1790, fils de Benoit Peycru et de Jeanne Hote. Maire de Massignieu-de-Rives nommé en 1832, renouvelé le 17 juillet 1852, remplacé en juin 1855. Il est mort à Massignieu le 18 mai 1860.
Peycru Anthelme Marius. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 28 mars 1853, fils de Claude Peycru (né en 1822), cultivateur, et de Claudine Bonnet. Cultivateur, maire de Massignieu-de-Rives élu en 1898,* *jusqu’à sa mort à Massignieu le 5 août 1899, à l’âge de 46 ans.
Peycru Antoine, dit Toinon.* Maire*. Né à Massignieu-de-Rives le 23 janvier 1813, fils d’Anthelme Peycru (décédé en 1822 dont notice) et d’Anne Migieu. Propriétaire, maire de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du 28 mars 1861, renouvelé le 26 août 1865, remplacé en 1870. Il est mort à Massignieu le 4 février 1902.
Peycru Claude. Maire. Né le 11 avril 1822, fils d’Anthelme Peycru (né en 1790, voir notice) et de Suzanne Prémillieux. Cultivateur, adjoint de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du 25 juillet 1864, reconduit le 26 août 1865, maire élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en octobre 1876, réélu en janvier 1878, remplacé en 1881.
Peycru Mathieu (Il signe Pécru). Maire de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du préfet Bossi du 12 août 1806, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Massignieu le 6 mai 1818, à l’âge de 65 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1818.
Peyraud Gabriel. Maire. Deuxième adjoint de Villebois élu en mai 1935, maire élu le 18 mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), remplacé en 1953.
Peyraud Jean-François. Maire. Né à Blyes le 23 janvier 1848, fils d’Henry Perraud et de Claudine Perrot. Cultivateur, élu au conseil municipal de Blyes le 6 janvier 1878, adjoint de 1904 à 1908, maire élu en mai 1912, remplacé en 1919.
Peyraud Jean-Marie Vincent. Maire. Adjoint de Blyes élu en mai 1925 (progressiste), maire élu en 1927 (URD), réélu en mai 1929 (URD), 1935, remplacé en 1944, réélu en mai 1945 et en novembre 1947 (indépendant de gauche).
Peyraud Vincent. Maire de Blyes élu en mai 1908, remplacé en 1912.
Peyrelongue Henry.* Maire*. Premier adjoint de Neyron élu le 13 mars 1983, 6e adjoint le 18 mars 1989 (DVD), maire le 23 juin 1995 (DVD), démissionnaire en avril 1999, tout en restant conseiller municipal.
Peyronne Georges.* Secrétaire général de l’Ain, préfet.* Né à Beaumont-de-Lomagne le 21 septembre 1935, sous-préfet de Brignolles en 1978, il devient secrétaire général de l’Ain du 1er septembre 1978 au 24 août 1980. Après différents postes, il est nommé notamment préfet de la région Franche-Comté et préfet du Doubs en 1989, préfet de la Côte-d’Or en 1991, de la région Lorraine et de la Moselle en 1993 et préfet de la Gironde et de la région Aquitaine en 1977.
Peysson. Homme de loi, administrateur du directoire du département cité depuis le 28 février 1793, nommé président du directoire du département de l’Ain, pour un mois, par décret du 14 frimaire an II (4 décembre 1793), jusqu’à sa destitution pour fédéralisme par Gouly le 19 nivôse an II (8 janvier 1794) et son arrestation le 8 pluviôse (27 janvier 1794). Réinstallé par Boisset le 12 fructidor an II (29 août 1794). Élu président du directoire pour un mois le 1er frimaire an III (21 novembre 1794). Éliminé comme administrateur par tirage au sort le 17 ventôse an III (7 mars 1795). Commissaire près le tribunal correctionnel de Belley. Nommé administrateur du département par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Vice-président de l’administration centrale du département élu le 16 nivôse an VI (5 janvier 1798). Voir Claude Peysson.
Peysson César Eugène. Maire. Né le 28 mars 1830, cultivateur, maire de Pollieu élu en mai 1887, réélu en mai 1888, remplacé en 1892.
Peysson Claude Anthelme.* Maire*. Né à Belley le 3 mai 1755, fils de Guillaume Peysson, médecin, et de Louise Definod. Avocat au parlement de Dijon en 1780, juge d’Hostias-Thézillieu, de Beauretour et Cressieu, de Peyrieu, maire de Belley le 27 mai 1791 jusqu’au 18 novembre de la même année. Il avait épousé Caroline Nivière.
Peysson Jean. Maire de Cleyzieu élu en mars 2008.
Peysson Jean Anthelme. Maire. Fils de* *Joseph Peysson (voir notice), docteur en médecine, et d’Anne Montanier, et neveu de Claude (voir notice), frère de Jean Louis (voir notice), maire de Chazey-Bons nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par son frère par arrêté du préfet Rogniat du 21 janvier 1822.
Peysson Jean-Eugène. Maire de Brégnier-Cordon, élu en mai 1888, réélu en mai 1892.
Peysson Jean Louis. Maire. Né le 21 juillet 1786, fils de Joseph Peysson (voir notice), docteur en médecine, et d’Anne Montanier, et neveu de Claude (voir notice). Propriétaire, maire de Chazey-Bons nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 janvier 1822, renouvelé le 20 juillet 1852 et le 10 juin 1855, remplacé le 10 janvier 1857 car il a quitté la commune. Il avait épousé à Chazey Joséphine Peysson en 1822. BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.
Peysson Joseph. Maire. Né à Belley le 2 novembre 1753, docteur en médecine, fils de Guillaume Peysson, médecin, et de Louise Definod. Nommé maire de Seyssel par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) – il avait épousé Anne Montanier de Seyssel - démissionnaire et remplacé par arrêté du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800).
Peytral Paul Marie Fortuné. 60e* préfet de l’Ain* nommé le 31 décembre 1913 jusqu’au 4 juillet 1914. Né à Marseille le 18 février 1877, il est le fils de Paul-Louis Peytral député de cette ville de 1881 à 1894, sous-secrétaire d’État aux Finances en 1888, sénateur des Bouches-du-Rhône de 1894 à 1919 et ministre des Finances en 1898. Il commence sa carrière comme attaché au cabinet du ministre des Finances, son père puis Caillaux. En 1902, attaché au cabinet du préfet de la Seine puis d’Émile Combes président du conseil ,ministre de l’Intérieur, sous-préfet de Domfront en 1903, de Vervins en 1906, de Châlons-sur-Marne en 1907, il est installé dans l’Ain le 1er février 1914. Par la suite, préfet de l’Allier, des Côtes-du-Nord, du Cher, de l’Oise, de la Seine-et-Marne, du Pas-de-Calais et directeur des droits d’entrée et d’octroi de Paris, il meurt à Toulon le 5 décembre 1956. Son frère Victor dit Victor-Peytral, a été député des Hautes-Alpes de 1912 à 1919, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur en 1917 et ministre des Travaux publics en 1924.BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Peyvel Pierre André. Secrétaire général de la préfecture de l’Ain du 1er octobre 1994 au 25 septembre 1996.
Pezant Anthelme. Maire. Né à Ambléon le 23 novembre 1813, fils de Jean Pezant (voir notice) et d’Anthelmette Reymond-Barbu. Cultivateur, maire d’Ambléon élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et le 26 août 1865.
Pezant Jean. Maire. Né à Ambléon le 15 décembre 1781, fils de François Pezant (1750-1824) et de Marie Durochat (1756-1836). Cultivateur, maire d’Ambléon nommé en 1847 remplacé en 1848. Il est mort à Ambléon le 23 janvier 1866.
Pezant Jean. Maire. Né à Ambléon le 2 janvier 1838, fils d’Anthelme Pezant (voir notice) et de Marie Curtet. Cultivateur, maire d’Ambléon élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876, élu le 21 janvier 1878, suspendu de ses fonctions pendant un mois par arrêté préfectoral du 8 mars 1879, remplacé en janvier 1881, réélu en mai 1884 et mai 1888.
Pezant Joannès. Maire. Fils de Victor Pezant (voir notice). Maire d’Ambléon élu en 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (RGR) et en mars 1959.
Pezant Marin. Maire. Fils de Joseph Pezant. Cultivateur, maire d’Ambléon nommé en 1829, jusqu’à sa mort le 15 avril1839, à l’âge de 69 ans.
Pezant Victor (François Anthelme Victor). Maire. Né à Ambléon le 20 avril 1862, fils de Jean Pezant (voir notice) et de Marie Marguerite Philomène Juliard. Cultivateur, maire d’Ambléon élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908. Il est mort en 1935.
Pezeux Jean-Baptiste. Maire. Né au Petit-Abergement, fils d’Antoine Pezeux et de Jeanne Marie Gruet (décédée en 1792). Aubergiste, maire du Petit-Abergement nommé en novembre 1830, remplacé en 1835. Il est mort au Petit-Abergement le 29 juillet 1836, à l’âge de 57 ans.
Philibert Charles François. Maire. Né à Poncin le 3 février 1747, fils de Charles François Philibert et de Marie Bichat. Maire de Poncin nommé par arrêté de Méaulle du 24 prairial an II (12 juin 1794), reconduit par Boisset en vendémiaire an III (septembre 1794), remplacé en l’an IV.
Philipon Paul Édouard Lucien. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 8 janvier 1851, fils de Jules Philipon fabriquant de soieries à Lyon (décédé en 1893) – et de Césarine Bonnet (1826-1901, fille de Jean-Joseph Bonnet dont notice). Neveu d’Eugène Bonnet (voir notice) qui va le patronner. Élève de l’École des Chartes, docteur en droit, avocat au barreau de Paris en 1880, collaborateur du Progrès de l’Ain sous le pseudonyme de Lucius, substitut du procureur de la République à Amiens puis à Lyon en 1882. Maire de Jujurieux élu le 20 mai 1900 (radical), remplacé en 1904. Conseiller général du canton de Poncin élu le 5 février 1893, en remplacement d’Aimé Pupunat décédé. Réélu jusqu’en 1907. Député, républicain radical de l’Ain élu au scrutin de liste le 4 octobre 1885, le 5e sur 6 par 42733 voix sur 76043 votants (toute la liste républicaine est élue comprenant trois modérés et trois radicaux), il siège à gauche, rapporte sur un projet de loi sur la propriété littéraire et artistique, soutient le gouvernement dans sa politique scolaire et coloniale, vote pour l’expulsion des princes, le rétablissement du scrutin d’arrondissement et les poursuites contre le général Boulanger. Réélu en 1889 dans la circonscription de Nantua par 6706 voix sur 11389 votants contre 4626 au républicain de gauche non radical Alfred Carrier, il est rapporteur de la loi sur les marques de fabrique. Il obtient que les articles fabriqués à Oyonnax et à Saint-Claude soient protégés. Le 20 août 1893, il est réélu par 5588 voix contre 4976 à Alfred Carrier, républicain, et 477 voix à Cardot, socialiste et son activité à la Chambre est toujours aussi importante. Lors d’interpellations au gouvernement, il demande que les mêmes tarifs ferroviaires soient fixés pour les vins du Midi et les vins de l’Ain. Le 8 mai 1898, il est battu avec 4488 voix contre 6273 voix à l’élu favorable au gouvernement Méline, Alfred Carrier, qui meurt le 6 septembre. Dans le nouveau scrutin organisé en octobre, il est battu par Francisque Allombert. Alors qu’il est directeur du Républicain de l’Ain, il se présente aux législatives de 1902 en dissident avec l’étiquette « radical-anti-ministériel » et obtient 2414 voix contre 4178 au conservateur Levrat, 2751 au radical officiel Chanal, qui est élu au deuxième tour, 1749 au socialiste collectiviste Donier et 522 au socialiste solidariste Vadez. Conseiller à la cour d’appel de Lyon en 1917, il est mort dans cette ville le 17 mars 1926. Sa tombe se trouve au cimetière de Loyasse (37, G, pl. 2, A). Il a été l’auteur de divers travaux en philologie et en matière historique et d’un Traité sur la propriété des modèles et dessins industriels. BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Philippe Gabriel. Maire de Prévessin nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 18 mars 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Philippe Jules (Jules Jacques Félix). Maire. Né à Saint-Jean-de-Gonville le 5 janvier 1878, fils de Joseph Auguste Philippe, tanneur, et de Mélina Girod. Maire de Saint-Jean-de-Gonville élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical), 1935, remplacé par le président du comité local de libération le 30 novembre 1944, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953. Il est mort à Saint-Jean-de-Gonville le 4 août 1966.
Philippe Katia. Conseillère régionale. Monitrice éducatrice, élue (PC) conseillère régionale le 28 mars 2004, en sixième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. Candidate (PC) aux élections législatives du 10 juin 2007 dans la 2e circonscription de l’Ain, elle obtient 3,55 % des voix. Candidate (PC), avec son suppléant PS Jean-Philippe Missillier, aux élections cantonales de Lagnieu le 16 mars 2008, elle obtient 24,5 %des voix contre 8,3 % à Nicole de Lacheisserie (FN) et 67,1 % à Charles de la Verpillière, qui est élu au premier tour. Tête de liste aux municipales de Villebois en mars 2008, elle n’est pas élue. Candidate (PC) en première position de la section de l’Ain de la liste Front de Gauche menée par Élisa Martin au premier tour des régionales du 14 mars 2010, candidate au second tour du 21 mars en neuvième position sur la liste de rassemblement Jean-Jack Queyranne, elle n’est pas réélue. Candidate (FG) au premier tour des cantonales de Lhuis le 20 mars 2011, elle obtient 4,57 % des suffrages et se désiste au second tour pour Daniel Béguet.
Philippe Louis. Maire. Né à Prévessin en 1874, adjoint de Moëns élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), maire en cours de mandat le 9 octobre 1927 (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935.
Philippe Marie-Gabrielle. Sous-préfète de Gex. Sous-préfète de Die, installée sous-préfet de Gex le 25 septembre 2000. Elle quitte ses fonctions en août 2003. Nommée sous-préfète d’Albertville, puis de Carpentras par décret du 16 novembre 2006 et de Sélestat par décret du 21 décembre 2009.
Philippon André. Maire, conseiller général. Né le 1er juillet 1946, professeur, 3e adjoint de Thoissey en mars 1989 (MAJ), 2e adjoint le 24 mai 1991, maire en mars 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG). Candidat divers gauche aux élections cantonales de Thoissey 1992, il réussit à mettre en ballottage le sortant Pierre Montagnier avec 29,45 % des voix. Élu conseiller général (DVG) au renouvellement des 21 et 28 mars 2004, avec 47,53 % des voix, contre 34,73 % à Pierre Montagnier (UMP) et 18,85 % à André Menut (FN). Réélu en mars 2008, il devient le 20 mars vice-président du conseil général chargé de l’environnement et du développement durable. Réélu (DVG-majorité départementale) au renouvellement des 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 39,08 % des suffrages, contre 2,73 % à Blanchet (FG), 19,99 % à Jean-Christian Forestier (UMP), 15,77 % à Jean-Claude Deschiezaux (DVD) et 22,43 % à Nadine Perrin (FN); et au deuxième tour 64 % contre Nadine Perrin.
Philippon Antoine. Maire. Président du comité local de libération de Villeneuve nommé par arrêté du 2 novembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.
Philippon Henri. Maire de Montceaux élu en mai 1935, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mars 1953 (radical-socialiste).
Piavot Victor. Maire de Bolozon nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816. En 1800, il est qualifié d’ex-agent municipal.
Piavoux Clément. Maire, conseiller d’arrondissement. Négociant, maire (républicain de gauche) d’Arbent élu le 18 juin 1924, réélu en mai 1925 et en mai 1929 jusqu’en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement d’Oyonnax, élu par ce canton le 18 octobre 1931, remplacé en 1937 (républicain de gauche).
Pibollet Claude. Maire. Né le 22 mars 1868, maire (radical-socialiste) de Chalamont élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, décédé en 1942.
Pic François Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Laurent le 20 février 1758, fils de Joseph Louis Pic, marchand, et d’Antoinette Brunet. Notaire à Saint-Laurent de 1781 à 1813. Maire de cette commune élu en 1791, remplacé en 1793, agent municipal élu en l’an IV, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire par courrier du 10 avril 1815 en raison de son âge et de ses infirmités, en réalité parce qu’il désapprouve le retour de Napoléon, et remplacé par arrêté du préfet Baude du 11 avril 1815. Le 20 novembre, il offre au roi la moitié de son argenterie. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1806 à 1823. Il est mort à Saint-Laurent le 17 juin 1824.
Pic Henri. Maire de Revonnas nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 23 février 1876. Il n’est pas membre du conseil municipal élu le 22 novembre 1874.
Pic René (Jules René Joseph). Conseiller de préfecture. Né à Bourg le 3 février 1850, fils d’Adrien Pic (1820-1905), médecin à Bourg, et de Marie Bobillier (1828-1859). Nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 6 avril 1878, il est remplacé le 17 novembre 1880.
Picard François. Maire. Né le 13 juillet 1843, greffier, maire de Frans élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908.
Picard Joseph. Maire. Adjoint de Saint-André-le-Panoux nommé en octobre 1830, maire de 1831 à 1837.
Picard Yves. Maire. Né le 21 août 1935, chef d’agence, conseiller municipal de Garnerans en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD), jusqu’à sa mort le 17 février 2008.
Piccino Marcel. Maire de La Burbanche élu en 1965 (communiste), réélu en 1971 (communiste) jusqu’en 1974.
Pichard Lucien. Maire. Né le 22 mai 1919, commerçant, adjoint de Chavornay élu le 14 mars 1971, maire le 13 mars 1977 (RPR), réélu le 6 mars 1983, remplacé en 1989.
Pichat Antoine. Agent municipal des Balmes (Sainte-Euphémie) élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an VI.
Pichat Antoine. Maire. Né à Sainte-Euphémie le 14 novembre 1825, fils de Jean Pichat, propriétaire, et de Catherine Signeré. Rentier, maire de Sainte-Euphémie nommé par arrêté du 2 novembre 1861, reconduit en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Sainte-Euphémie le 8 mai 1895. Il a fait ériger en 1872 une croix à sa mémoire au cimetière de Jassans.
Pichat Benoit. Maire de Sainte-Euphémie élu en 1790, remplacé en décembre 1792, nommé par arrêté du 13 brumaire an XI (4 novembre 1802), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Pichat François. Maire. Né à Sainte-Euphémie le 13 novembre 1785, fils de Benoit Pichat (voir notice) et de Claudine Seigneret. Propriétaire (6000 F de revenus en 1855), adjoint de Sainte-Euphémie nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire par arrêté du 9 février 1856, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 novembre 1861.
Pichat Jean. Maire de Sainte-Euphémie nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat de la même année.
Pichat Jean-François. Maire. Né à Sainte-Euphémie en 1813, fils de Jean François Pichat et de Marie Chaillon. Cultivateur, maire de Montceaux nommé en 1846, remplacé en 1848, nommé en 1860, décédé à Montceaux le 16 janvier 1862, à l’âge de 50 ans et remplacé par arrêté du 25 mars 1862.
Pichat Thomas. Maire. Adjoint de Sathonay nommé par arrêté du 2 janvier 1806, maire nommé par arrêté du 12 mai 1806, jusqu’en 1808.
Pichet Jean. Maire. Né le 8 juillet 1944, maire de Saint-Just élu le 15 mars 2008.
Pichon Janine, Maria, Paule. Secrétaire général de l’Ain, préfète. Née à Pleyben dans le Finistère le 26 février 1937, attachée à la préfecture du Haut-Rhin en 1960, puis à la préfecture de la région Bretagne en 1970, chef de cabinet du préfet de l’Ille-et-Vilaine en 1974, directrice de préfecture affectée à la direction des Affaires politiques et de l’administration du territoire du ministre de l’Intérieur en 1977, sous-préfète d’Aubusson en 1981, de Sens en 1983, chef du bureau des personnels de l’administration centrale au ministère de l’Intérieur en 1984, secrétaire générale de l’Ain du 3 novembre 1986 au 31 août 1990, du Doubs en 1990, préfète du Gers en 1994, de la Mayenne en 1997.
Pichon Jean-Antoine, dit Fleury. Maire de Brégnier et Cordon élu d’octobre 1848 à juillet 1852. Il est nommé le 17 juillet de cette année, mais non installé et remplacé le 20.
Pichon Joseph. Maire. Agent municipal de Brégnier-Cordon en brumaire an VIII, remplacé par le maire de l’an VIII, maire nommé de juin 1807 au 15 juin 1815.
Pichon Joseph. Maire. Adjoint de Meyriat élu en décembre 1919 (radical), maire en mai 1925 (radical), jusqu’en 1929.
Picollier Abel. Maire. Né en 1918, cultivateur et cafetier, adjoint de Lompnieu le 30 novembre 1950, réélu le 10 mai 1953 (divers gauche), maire élu le 23 mars 1959, remplacé en 1965, mais il reste adjoint.
Picollier Marius (Marius Joseph). Maire. Né à Andert-Condon le 18 août 1894, fils d’André Picollier et de Pierrette Françoise Ruquet. Forgeron, maréchal-ferrant, maire d’Andert-et-Condon élu le 10 octobre 1951, à la mort de Marius Malsert. Réélu en mai 1953 (RS), et mars 1959. Il est mort le 18 mai 1968.
Picquand Jean. Maire de Peyzieux élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (radical) jusqu’en 1925.
Picquet. Conseiller d’arrondissement. Maire de Groissiat en fonction en 1830, nommé conseiller de l’arrondissement de Nantua de 1830 à 1832. Il s’agit probablement d’Hippolyte, mais peut-être de l’un de ses frères, Auguste ou Justin.
Picquet Antoine Joseph (aîné). Président de l’administration territoriale de Bourg. Né à Bourg le 29 juillet 1741, fils d’Antoine Picquet (1714-1786), notaire royal à Bourg, et de Denise Tornier. Frère de Denis-Ferdinand Picquet (voir notice). Conseiller au bailliage de Bourg, administrateur municipal de Bourg au début de la Révolution, officier public en l’an IV et an V, président de l’administration municipale de cette commune de thermidor an V à brumaire an VI. Il travaille au retour du roi. Nommé adjoint de la municipalité le 22 fructidor an VIII (9 septembre 1800), en remplacement de Favier fils nommé commissaire de police le 25 thermidor. (13 août). Sous l’Empire, il est premier adjoint de Bourg.
Picquet Claude Ferdinand. Maire. Né à Bourg le 28 novembre 1771, fils d’Antoine Joseph Picquet (voir notice). Engagé dans les chasseurs d’Alsace en 1789, volontaire au 4e bataillon de l’Ain en 1792, sous-lieutenant au 6e hussards en 1793. Maire* *de Villemotier nommé de 1813 à mai 1815. Il est mort à Verjon le 10 février 1817.
Picquet Denis Ferdinand (cadet ou puiné).* Parlementaire. Né à Bourg le 26 octobre 1742, fils d’Antoine Picquet (1714-1786), notaire royal à Bourg, et de Denise Tornier. Frère puiné d’Antoine Joseph Picquet (voir notice). Neveu de François Picquet missionnaire au Canada. Élève du collège de Bourg, il fait son droit à Dijon et devient avocat du roi au bailliage et siège présidial de Bourg en 1768, puis avocat du roi au bailliage et siège présidial de la ville le 19 janvier 1796. L’un des douze fondateurs de la Société d’émulation en février 1783, il intervient constamment en agronomie qui le passionne. Député de la ville de Bourg pour le Tiers état à l’assemblée générale des trois ordres réunie le 23 mars 1789 pour les États généraux, il est le premier élu, le 24, des commissaires chargés de rédiger le cahier de doléances du Tiers État, qui devient, après une ambassade qu’il mène auprès du clergé et de la noblesse, le cahier commun de doléances. Le 6 avril, il est élu député du Tiers État aux États généraux. Il siège à droite, intervient en janvier 1790 avec Populus pour trouver un accord avec les députés du Jura, Bidault et Babey, sur la frontière nord du département et vote au mois de juin contre la constitution civile du clergé. Les nombreux prêtres de sa famille refusent de prêter serment et sont persécutés. Rentré à Bourg à la fin de son mandat en septembre 1791, il se fait discret, ce qui n’empêche pas son incarcération sous la Terreur. Désigné le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795) président de première instance de l’arrondissement de Bourg, il est candidat aux élections partielles du Corps législatif du 12 avril 1797 et bat Antoine Riboud qui paraît moins conservateur que lui dans cette période de réaction contre la Révolution. Il entre ainsi au Conseil des Anciens qui comme le Conseil des Cinq-Cents se donne un président royaliste, le général Pichegru, et abroge les lois contre les prêtres réfractaires. Les directeurs républicains, menacés d’arrestation, répliquent par le coup d’État du 18 fructidor (4 septembre) et font arrêter par Augereau la plupart des députés royalistes. Picquet peut s’enfuir, mais sa carrière parlementaire est terminée. Revenu à Bourg, il participe à la réorganisation de l’instruction publique dans le département et il devient président en 1800 du tribunal de première instance de l’arrondissement de Bourg jusqu’en 1820. Il est nommé membre du conseil municipal de Bourg par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). En 1817, il avait été nommé écuyer par Louis XVIII et le 24 octobre 1820, le comte d’Artois, le futur Charles X, de passage à Bourg décore ce fidèle royaliste de la Légion d’honneur. Il serait mort à Bourg le 21 février 1821 selon le Dictionnaire des parlementaires *français ou le 21 décembre 1822 selon d’autres (acte non trouvé à Bourg). Son fils, Claude Joseph Ambroise Picquet dit Picquet de Saint-Just (1780-1885) a fait les guerres du Directoire, du Consulat et de l’Empire et a terminé sa carrière comme aide de camp (général de brigade). Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats des législatives d’avril 1848 et de mai 1849. À cette dernière élection, il a obtenu 26576 voix alors que le dernier des élus a totalisé 26645 suffrages.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Les constituants de l’Ain, neuf destins dans la tourmente, Société d’émulation de l’Ain, 1994, art. A. Gros. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Picquet Hippolyte. Maire. Né à Groissiat le 17 pluviôse an IX, fils de Simon Picquet (voir notice) et de Marie Antoinette Corsain, il s’initie à Lyon à la fabrication de la soie et, revenu à Groissiat en 1827, fait venir des ouvrières habituées à ce travail. Il est ainsi le premier à avoir introduit cette industrie dans le Bugey. Maire de Groissiat nommé en 1842, il entreprend le boisement en résineux des taillis existants. Remplacé en 1852, il est nommé maire de nouveau par arrêté du 10 juin 1855 et reconduit en août 1860, jusqu’à son décès à Groissiat le 10 juin 1862. Son buste érigé sur la place de Groissiat, a été enlevé au printemps 1942.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Oyonnax, 1988.
Picquet Jacques Honoré. Maire. Né à Groissiat le 24 juillet 1743, fils de Benoit Picquet et de Marie Andréa. Frère de Simon Picquet (voir notice). Notaire à Groissiat de 1770 à 1815, nommé conseiller municipal de Groissiat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-maire, donc élu avant 1795. Il avait épousé le 9 novembre 1784 Marie Charlotte Josèphe de Forcrand (1757-1811), sœur de Louis Alphonse Auguste de Forcrand (voir notice). Il est mort à Groissiat le 14 février 1816.
Picquet Jean-Claude. Agent municipal de Groissiat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.* *Nommé conseiller municipal de Groissiat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il s'agit probablement de Jean-Claude Picquet, né à Martignat le 25 septembre 1770, fils de Claude André Picquet et de Marie Thérèse Prost, et décédé à Groissiat le 6 avril 1852, ou peut-être de Jean Claude Picquet, né vers 1741, fils de Jean Picquet et de Françoise de Forcrand.
Picquet Jean-Marie Justin. Maire. Né à Groissiat le 3 octobre 1792, fils de Simon Picquet (voir notice) et de Marie Antoinette Corsain (vers 1767-1815). Propriétaire négociant, il le remplace comme maire de Groissiat nommé par arrêté du 12 décembre 1862 et démissionne le 6 mai 1865. Il est mort à Groissiat le 5 mai 1867.
Picquet Léon (Urbain Léon Henri Arsène Picquet). Maire, conseiller général. Né à Châtillon-de-Michaille le 10 janvier 1862, fils d’Urbain Picquet (voir notice) et de Marie Julienne Crochet. Clerc de notaire à Bourg, propriétaire à Peyssoles, directeur de succursale du Crédit foncier, maire de Marboz le 18 octobre 1908 succédant à son beau-père, le sénateur Joseph Pochon (voir notice), dont il avait épousé la fille Marie-Louise en 1887. Réélu en 1912 jusqu’au 30 novembre 1919. Conseiller général (radical) du canton de Coligny élu le 13 septembre 1908, en remplacement de Joseph Pochon décédé. Il est remplacé en 1925. Il est mort à Bourg le 4 janvier 1946.
Picquet Louis Charles. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Groissiat le 19 juillet 1855, fils d’Urbain Picquet (voir notice) et de Marie Julienne Crochet. Docteur en médecine en 1880, maire de Châtillon-de-Michaille élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 (radical), 1896 et 1900 (radical). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon le 12 août 1883 en battant le sortant Aimé Girod. Conseiller général du canton de Bellegarde en 1889 (battant le président du conseil général, Théodose Mercier) jusqu’en 1901. Il est mort en 1933.
Picquet Louis Honoré Joseph. Maire. Fils de Jacques Honoré Picquet (voir notice) et de Marie Charlotte de Forcrand. Notaire à Izernore et Groissiat de 1812 à 1822. Maire* *de Groissiat nommé en mars ou avril 1812, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815. Nommé à nouveau en 1827 à la mort de son oncle, Louis Alphonse Auguste de Forcrand. Il est remplacé en 1842.
Picquet Marie Joseph, dit Picquet-Damesne. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Strasbourg le 6 février 1825, avocat, puis successivement attaché au parquet de Strasbourg, professeur de droit à Grenoble, conseiller de préfecture de l’Isère en 1864, du Rhône en 1867, nommé secrétaire général de l’Ain le 30 octobre 1867 et installé le 13 novembre, nommé sous-préfet de Florac le 25 avril 1868, de Neufchâtel en 1869, secrétaire général du Rhône en 1871, des Bouches-du-Rhône en 1871, préfet des Basses-Alpes en 1873, du Loir-et-Cher en 1876, de l’Indre en 1877 et du Cantal à la fin de l’année, mais il n’accepte pas ce poste.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets septembre 1870-mai 1982.
Picquet Simon (Piquet). Maire. Né à Groissiat le 31 juillet 1746, fils de Benoit Picquet et de Marie Andréa. Frère de Jacques Honoré Picquet (voir notice).* *Officier de santé, puis docteur en chirurgie, maire de Groissiat cité en octobre 1792, remplacé en l’an II ou III, agent municipal en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en mars ou avril 1812. Il est mort à Groissiat le 26 juin 1812.
Picquet Simon Élie. Maire de Martignat nommé de 1840 à 1843.
Picquet Urbain (Albert Urbain). Maire. Né à Saint-Claude (Jura) le 7 juin 1812, fils de Jean Baptiste Picquet, médecin, et de Louise Rosset. Reçu docteur en médecine à Paris en avril 1836, maire de Châtillon-de-Michaille nommé par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par décret du 17 mars 1869, décédé à Châtillon-de-Michaille le 6 août 1879.
Picquet Victor Auguste. Maire. Né à Groissiat le 21 juin 1839, fils d’Hippolyte Picquet (voir notice) et de Louise Françoise Rozet. Propriétaire, président de la Société de secours de Martignat-Groissiat, directeur du syndicat de la rivière de l’Ange, maire de Groissiat, nommé par arrêté du 6 mai 1865 en remplacement de son oncle Jean-Marie Justin Picquet démissionnaire. Reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 5 octobre 1877, élu le 21 janvier 1878, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, en mai 1892 (républicain, progressiste), mai 1896 et le 13 mai 1900 (républicain).
Pidoux Catherine. Conseillère régionale. Formatrice, adjointe au maire d’Ambérieu-en-Bugey. Candidate PRG (suppléant : Gérard Duperrier PS), dans la 2e circonscription de l’Ain au premier tour des élections législatives du 10 juin 2007, elle obtient 18,17 % des suffrages. Élue conseillère régionale (PRG) le 21 mars 2010 comme candidate en deuxième position sur la section de l’Ain de la liste conduite par Jean-Jack Queyranne, liste au deuxième tour de « Rassemblement de la Gauche et des Écologistes ». Présidente du groupe politique PRG au Conseil régional.
Piègay Pierre Élysée (Elisée). Maire. Né à Lyon Nord le 24 juin 1804, fils de Benoit Toussaint Piégay (1768-1841), fabriquant d’étoffes de soie, et de Jeanne Antoinette Louis. Conseiller à la cour de Lyon, chevalier de la Légion d’honneur (LH/215/66), maire de Reyrieux élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882. Il est mort à Reyrieux le 25 mai 1892.
Pierre de Bernis Pierre Marie, comte de Bernis. Maire. Né à Rochefort le 1er août 1842, fils d’Armand Marie Aimé Léon de Pierre marquis de Bernis (1808-1857) et de Camille Madeleine Le Peletier de Rosambo (1813-1893). Maire de Sathonay élu de 1892 à 1894. Il est mort à Hyères le 9 février 1902.
Pierreclos Bernard. Maire. Né le 5 juin 1941, chef de chantier, conseiller municipal d’Asnières-sur-Saône en mars 1983, réélu en mars 1989, maire en juin 1995, démissionnaire en mai 1998 remplacé en juillet par Roland Golin.
Pierreclos Jean-François. Maire d’Asnières élu en juillet 1889, remplacé en mai 1892.
Pierre-Goujon. Voir Goujon.
Pierrel Alexis. Maire. Fils de Joseph Pierrel et de Marguerite Gerat, maire provisoire de Treffort après la démission d’Étienne François Vieux nommé juge de paix (avant 1794).
Pierron Augustin. Maire. Né à Pugieu le 10 mars 1732, fils de Jean Pierron (1704-1787) et de Claudine Carraz (1703-1743). Agent municipal de Pugieu élu en l’an VI, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année. Il est mort à Pugieu le 13 décembre 1812.
Pierron Guillaume. Maire. Adjoint de Neyron nommé le 10 juin 1855, remplacé en 1860, maire par arrêté du 17 février 1863, renouvelé le 26 août 1865, remplacé en 1870.
Pierron Jacques. Maire. Député de Miribel le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Miribel du 14 février au 14 décembre 1791. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Pierron Jacques. Maire de Neyron nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1821.
Piettre Louis Auguste Julien Marie. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Saint-Maur-des-Fossés le 29 avril 1873, fils de Léon Marie Piettre, sénateur de la Seine de 1900 à 1909. Secrétaire général des Ardennes, il est nommé à ce poste dans l’Ain le 3 octobre 1910, mais n’est pas installé. Il termine sa carrière comme préfet de la Creuse en 1919. BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Piffady Claude François.* Maire. Procureur de la commune de Saint-Martin-du-Mont en novembre 1793, agent national en 1794, fonction qui remplace celle de procureur aux termes de la loi du 14 frimaire an II (4 décembre 1793). Il est installé le 27 avril 1794 par l’agent national hébertiste, Rollet-Marat. Le 5 novembre 1795, il est nommé adjoint de Joseph Lacombe. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804). BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont*, 1935. – ADA 4K8.
Pigeon Charles. Maire de Loyettes élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis républicain de gauche) et 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1935.
Pigeon Jean Benoit. Maire. Propriétaire cultivateur, adjoint de Loyettes nommé en novembre 1860, maire nommé par arrêté du 24 janvier 1866, remplacé en 1870 ou 1871, nommé par arrêté ministériel du 20 février 1874, démissionnaire le 24 mai 1876.
Pigeon Pierre Jules. Maire. Né à Loyettes le 22 août 1823, fils de Joseph Pigeon (1784-1848), cultivateur, et de Marie Josephte Comparat. Cultivateur, maire de Loyettes nommé le 9 septembre 1855, à la suite de la démission de François Marie Crevat. Il est remplacé le 3 septembre 1858 et devient adjoint.
Pignon Jean-Baptiste. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 10 décembre 1919 (radical-socialiste), jusqu’en mai 1925.
Pihoret Armand. Conseiller de préfecture, puis secrétaire général de l’Ain, préfet. Né dans les Yvelines à Bonnières-sur-Seine le 4 août 1827, avocat, puis secrétaire particulier du préfet du Cher de 1849 à 1852, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 20 avril 1853, il assure pendant quelques jours le secrétariat général de la préfecture du 28 juillet 1855 au 9 août. Nommé à cette date sous-préfet de Sarreguemines, de Grasse en 1860, secrétaire général de la Gironde en 1865, préfet de l’Ariège en 1868 jusqu’au 5 septembre 1870, du Finistère en 1871, de la Loire en 1876, il est mort au château de Portzic dans le Finistère le 30 août 1892. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Pilat Benoît. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Francheleins le 8 août 1813, fils de Claude André Pilat (voir notice) et de Marguerite Berthelon. Maire de Francheleins nommé en 1854, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 25 février 1863. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans en 1854, cité jusqu’en 1860.
Pilat Claude André (Pilaz). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Francheleins le 7 janvier 1779, fils de Claude Pilat et de Marie Sandron. Propriétaire et laboureur, adjoint de Francheleins nommé par arrêté du 6 septembre 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, juge de paix à Saint-Trivier-sur-Moignans, maire de Francheleins nommé en 1840, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1854. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans en 1836 cité jusqu’en1854. Il est mort à Francheleins le 25 avril 1854.
Pilat Michel. Maire de Francheleins élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (CNI), remplacé en cours de mandat. Un Michel Pilat est adjoint de 1919 à 1925.
Pilet Marie Joseph Dominique. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 août 1823.
Pillard Jean Baptiste Marie. Maire de Pont-de-Vaux en janvier 1795, remplacé en novembre.
Pillard Joseph Eugène. Maire, conseiller général. Né le 1er janvier 1868, médecin, maire de Pont-de-Vaux élu en 1919 (républicain radical), réélu en mai 1925 (républicain radical, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 15 janvier 1942. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 16 novembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Conseiller général du canton de 1919 à 1928. Il est mort en 1960.
Pillard Pierre. Maire. Né en 1931, fils de Victor Pillard, facteur. Cultivateur, maire de Lantenay élu en mars 1971 (CDE). Candidat aux cantonales de Brénod en 1976.
Pillet Émile. Maire. Né à Villemotier le 23 septembre 1902, cultivateur, conseiller municipal de Villemotier, délégué dans les fonctions de maire, à titre provisoire, pour la durée de l’absence de M. Verne, par décision préfectorale du 20 mai 1944.
Pillet François. Maire. Né en 1752, cultivateur, maire de Lancrans et Vanchy cité en 1794.
Pillet François. Maire. Propriétaire cultivateur, maire d’Arlod, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 6 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu en mai 1892 (réactionnaire), démissionnaire le 15 juin 1893, réélu le 26 juin, démissionnaire, remplacé le 3 septembre 1893.
Pillet Jean. Maire. Adjoint d’Arlod élu en mai 1925 (radical-socialiste), maire en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire par arrêté du 8 mars 1945, remplacé en mai.
Pillet Jean Antoine. Maire d’Arlod nommé par arrêté du préfet Rogniat du 11 novembre 1825. Il ne siège pas. Nommé de 1832 à 1848.
Pillet Jean Emmanuel. Maire d’Arlod nommé en 1858, démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 février 1865
Pillet Jean Honoré. Maire d’Arlod élu le 3 septembre 1793, démissionnaire, remplacé le 28 octobre.
Pillet Joseph Honoré (Pilliet). Maire d’Arlod nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 juin 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 11 novembre 1825 car il a quitté la commune. Il signe pourtant les registres jusqu’en avril 1826.
Pillet Pierre. Maire d’Arlod élu le 28 octobre 1893, réélu en mai 1896.
Pillet Pierre Louis.* Maire*. Adjoint d’Arlod élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, maire la même année, renouvelé le 10 juin 1855, reconduit en août 1860, remplacé par Jean Emmanuel Denis Pillet en 1958.
Pillet Pierre Marie (Pilliet).* Maire*. Né à Polliat le 24 décembre 1802, fils de Denis Joseph Pillet, cultivateur, et de Marie Josephte Augier. Cultivateur, maire de Montcet nommé de 1830 à mai 1848, élu en 1851, remplacé en 1853.
Pilliet Benoit. Agent municipal. Né en 1764. Agent municipal* *de Montcet élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Montcet le 28 mai 1817.
Pilliet Claude Joseph. Agent municipal d’Arlod cité de l’an VI* *à l’an VIII, puis adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).
Pilliet Denis Joseph. Maire. Député de Saint-Nizier-le-Bouchoux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en l’an V, jusqu’à l’an VIII. Maire nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.
Pillon François. Maire. Adjoint de Relevant élu en mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 17 avril 1941.
Pillon Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Marboz le 12 janvier 1864, fils de Joseph Pillon et de Marie Laurence Baudin. Instituteur, maire (radical-socialiste) de Pressiat élu en 1923, réélu en mai 1925 et 1929, remplacé en 1930. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort le 19 juillet 1925, remplacé en 1931.
Pillon Joseph. Maire. Conseiller municipal de Montracol, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 26 septembre 1941.
Pillon Marius. Maire de Géovreisset élu en mai 1935, remplacé en 1936.
Pilloud Joseph. Maire. Né le 18 janvier 1914, cultivateur, maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.
Pils Henri. Maire. Né le 2 mars 1943, instituteur, conseiller municipal de Chevry en mars 1983, maire en mars 1989 (communiste) jusqu’en juin 1995. Candidat socialiste aux cantonales de mars 2001 de Gex, il obtient 17,82 % au premier tour et 24,79 % au deuxième tour contre 53,76 % à l’élu Gérard Paoli, maire de Gex, et 21,46 % au DVG Jean-Claude Pruvost.
Pin. Agent municipal de Priay élu en l’an VI, remplacé la même année.
Pin. Maire ou plusieurs maires de Vésines cité de 1857 à 1880.
Pin André. Maire. Né le 10 décembre 1906, maire (PS) de Champdor le 8 mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965, mars 1971 et mars 1977 jusqu’au 24 janvier 1985. Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Brénod le 20 avril 1958. Candidat aux cantonales de Brénod en 1976 contre Michel Carrier. BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Pin Auguste. Maire. Adjoint de Champdor élu en mai 1929 (radical-socialiste), maire en 1934, élu en mai 1935, remplacé en 1936.
Pin Benoit. Maire de Sathonay-Camp élu de 1908 à 1911.
Pin C. Maire de Neyron cité le 18 février 1793.
Pin Claude Marie. Maire. Adjoint d’Asnières nommé en 1826, maire nommé en 1831, reconduit en novembre 1934, juin 1937, septembre 1940, remplacé en 1843.
Pin Claudius. Maire d’Asnières élu en décembre 1930, réélu en mai 1935, remplacé le 26 septembre 1944, réélu en mai 1945, décédé en mars 1947.
Pin Clément. Maire. Né vers 1773, fils de Jean Baptiste Pin. Propriétaire, adjoint de Varambon nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, maire par arrêté du 4 juin 1819, remplacé par arrêté du 23 mars 1820, et, si c’est le même, de 1827 à 1829.
Pin François. Maire. Membre du conseil municipal de Cormoz par arrêté du préfet Rogniat du 31 juillet 1821, maire nommé de juin 1835 à 1842.
Pin Henri. Maire d’Asnières élu en août 1848, remplacé en avril 1852. Il est adjoint d’avril à octobre 1852.
Pin Jean-Baptiste. Maire. Né à Priay, propriétaire, maire de Varambon nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 5 frimaire (25 novembre) par Anthelme Decroso, administrateur du district de Bourg. Il est mort à Varambon le 12 juillet 1813, à l’âge de 70 ans.
Pin Jean-Joseph. Maire de Charancin nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 21 janvier 1822.
Pin Joseph. Agent municipal de Charancin en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Pin Joseph. Maire. Agent municipal d’Asnières en l’an VII et en l’an VIII, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 29 thermidor an XIII (17 août 1805), maire nommé en 1808, remplacé en 1812. Par arrêté du 14 juin 1811, le préfet Rivet demande sa destitution au motif qu’il refuse de rendre compte de l’emploi de revenus communaux (ADA 4K3). Dans ses visas le préfet indique que son prédécesseur l’avait suspendu de ses fonctions par arrêté du 2 octobre 1809.
Pin Maurice. Maire d’Asnières élu en mai 1908, remplacé en mai 1912.
Pin Nicolas. Maire. Né à Vésines le 12 décembre 1841, fils d’Étienne Pin et de Marianne Benoit. Cultivateur, adjoint d’Aisnes-Vésines élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 16 juin 1878, à la démission de Pierre Pin. Réélu le 23 janvier 1881et le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888.
Pin Philibert. Maire. Né à Foissiat vers 1744, fermier des hospices de Bourg, il est élu maire de Lescheroux en février 1792 et, pour obéir aux instructions d’Albitte, tire à bas le clocher de sa commune à l’aide de huit paires de bœufs. Il est mort à Lescheroux le 9 octobre 1817. BIBLIOGRAPHIE : A. Genton et G. Rude, Montmerle, la chartreuse oubliée, 1999.
Pin Philibert. Maire. Membre du conseil municipal d’Asnières nommé par arrêté du 18 fructidor an XII (5 septembre 1804), maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1826.
Pin Pierre (Pierre Martin). Maire. Né à Asnières le 11 novembre 1818, fils de Claude Marie Pin (voir notice) et de Marie Thinoz. Cultivateur, maire de Vésines (il a épousé en 1840 Claudine Jullin de Vésines) élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire au mois de juin, remplacé le 16. De nouveau élu maire en mai 1892, remplacé en 1893, quelques semaines avant sa mort à Vésines le 18 mai 1893.
Pin Pierre, fils d’Henri. Maire. Adjoint d’Asnières élu en août 1883, remplacé en mai 1884, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, remplacé en 1904 par son adjoint homonyme, Pierre Pin, fils de Claude.
Pin Pierre, fils de Claude. Maire. Adjoint d’Asnières élu en mai 1896, réélu en mai 1900, maire élu en mai 1904, remplacé en mai 1908.
Pinard Claude Joseph. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 14 janvier 1853, fils de Claude François Pinard et de Marie Emmanuelle Mercier. Propriétaire cultivateur, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en mai 1892 (républicain), réélu en mai 1896, remplacé en mai 1900.
Pinard Georges (Georges Émile). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 2 septembre 1881, fils de Claude Joseph Pinard et de Marie Guillot-Pinque. Cultivateur, adjoint, puis maire (radical-socialiste) de Saint-Martin-du-Fresne élu en cours de mandat, réélu en mai 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 novembre 1944, nommé maire le 21 janvier 1945, remplacé aux élections d’avril.
Pinard Jean Léonard. Maire de Lapeyrouse nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.
Pinard Marius. Conseiller municipal. Né aux Neyrolles le 28 juillet 1903, élève de l’école normale d’instituteurs de Bourg de 1919 à 1922, enseignant à Oyonnax, à Boyeux-Saint-Jérôme, à Bellegarde de 1927 à 1934 et à Arlod. Candidat socialiste, aux législatives partielles de janvier 1934 provoquées par la mort de Painlevé, il recueille 2257 voix contre 5144 à Nicod et 5642 à Camille Mermod qui est élu. Conseiller municipal de Bellegarde en 1935, revenu à Arlod après avoir servi dans l’armée des Alpes, il est déchu de son mandat de conseiller en janvier 1941 et est exilé en février dans la Loire à Sail-les-Bains comme instituteur. Revenu à Bellegarde en congé à Pâques 1944 chez M. Baton, hôtelier, dénoncé, il est arrêté le 9 avril par la Gestapo et accusé d’être un chef communiste. Enfermé dans un local de l’école des filles, il disparaît. Son corps, portant trois blessures par arme à feu, est retrouvé dans le Rhône le 11 mai. Il est inhumé aux Neyrolles où une souscription a permis l’érection d’un monument funéraire le 8 septembre 1946.BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 89, 1967, « Visages de résistants, Marius Pinard », art. M. Giraudon. – Mémorial de l’oppression, Région Rhône-Alpes, 1984.
Pinard Nicéphore.* Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Martignat le 12 août 1854, fils de Jean Auguste *Pinard, ouvrier en soie, et de Nicéphorine Chevron. Hôtelier, maire de Martignat élu le 9 février 1896 (radical), réélu le 20 mai 1900 (radical), le 15 mai 1904 (radical) et le 17 mai 1908 (radical), remplacé le 5 décembre 1910. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax, élu sans concurrent le 8 février 1903, en remplacement de Ferdinand Bonaz décédé. Réélu le 28 juillet 1907 contre Nicollet, le 10 août 1913 au deuxième tour (radical) contre quatre adversaires dont Nicod.
Pinard Pierre Ernest. Ministre. Né à Autun le 10 octobre 1822, avocat à Paris en 1846, favorable au coup d’État du 2 décembre 1851, « un acte de salut public pour tous », il devient magistrat du ministère public. Substitut à Tonnerre, à Troyes, à Reims et à Paris, d’abord au parquet de la Seine en 1853, ensuite la même année à la cour d’appel, il est au cœur de grandes affaires. Il poursuit Flaubert pour immoralité dès l’impression de Madame Bovary. Poursuites inopportunes, ainsi qu’il le reconnaîtra plus tard dans son* Journal, d’autant que leur publicité augmentera le tirage de l’œuvre (15000 exemplaires), mais aussi maladroites dans leur exécution, par des incorrections relevées dans son réquisitoire: Pinard est éreinté par la presse, Flaubert est acquitté le 29 janvier 1857. Le 20 août 1857, il fait comparaître Baudelaire devant la 6e chambre correctionnelle, poursuivi pour offense à la morale religieuse et offense à la morale publique après la parution des Fleurs du mal, édité par son ami Auguste Poulet-Malassis. Le tribunal suit les réquisitions de Pinard: « Soyez indulgents pour Baudelaire, qui est une nature inquiète et sans équilibre. Soyez le pour les imprimeurs, qui se mettent à couvert derrière l’auteur. Mais donnez, en condamnant au moins quelques pièces du livre, un avertissement devenu nécessaire* ». La condamnation, 300 francs d’amende et suppression de six poèmes, quoique ramenée à 50 francs par une intervention de l’impératrice Eugénie, abasourdit Baudelaire qui est ulcéré et n’apporte rien à la notoriété du procureur auprès de la presse qui saura s’en souvenir. Nommé procureur général à Douai en 1861, son bonapartisme le fait entrer au Conseil d’État en 1861. Son nom est prononcé au début de 1867 comme membre d’un éventuel ministère Ollivier qui ne voit pas le jour, mais il est ministre de l’Intérieur le 13 novembre 1867. C’est le seul ministre libéral du gouvernement, estimant, avec l’impératrice, nécessaire de rassembler les partisans du régime avec les libéraux gagnés par les réformes et les catholiques ultramontains éloignés par la question romaine. En cela, il s’oppose à Rouher, ministre d’État et des Finances. Pinard, conseiller d’État, avait participé à la rédaction d’un nouveau projet de loi plus libéral sur la presse. Ministre, il le défend devant le conseil des ministres contre Rouher, qui en veut l’ajournement. La loi est votée et les tribunaux deviennent plus indulgents dans les procès de presse, ce qui est porté à son discrédit au regard des conservateurs bonapartistes. Les manifestations sur la tombe de Baudin pour lesquelles il avait pris des mesures policières disproportionnées achèvent de le déconsidérer. Rouher obtient son renvoi le 17 décembre 1868. Refusant un siège au Sénat, il est élu au Corps législatif où, après la défaite de Sedan, il est l’un des rares à s’opposer à la déchéance de l’Empereur. Emprisonné quelque temps en 1871 pour menées bonapartistes, libéré, il se réinscrit au barreau de Paris et subit un échec aux législatives de 1876. En 1851, il avait épousé à Bourg Marie Caroline Bon, d’une famille bressane. C’est tout naturellement dans cette ville qu’il se retire de 1871 à sa mort le 12 septembre 1909. « Bourg est, en province, mon sérieux point d’attache. Ma femme adore son pays: elle me le fait aimer. Notre maison, avec un grand jardin, est sur les confins de la ville (Hôtel particulier du 15 de la rue Bourgmayeur) à deux pas des promenades qui ont remplacé les remparts, et qui nous entourent, comme d’une longue ceinture » (Mon Journal). C’est là, et à Revonnas, où il aimait séjourner, qu’il rédige les trois tomes de son Journal et une Philosophie du Droit en trois volumes. BIBLIOGRAPHIE : Dict. des ministres, art. F. Choisel. – Visages de l’Ain, n° 45, 1959, « Un grand magistrat », P.E. Pinard, art. J. Brelot. – Voix de l’Ain, 4 avril 1986, « Ernest Pinard, un Bressan d’adoption », art. E. Bocquillod. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux Archives de l’Ain.
Pinas Antoine. Maire de Meximieux élu 1901, réélu en mai 1904 et 1908.
Pinaz Jean Baptiste (Pinas, Pinat). Maire de Faramans nommé en 1828, remplacé en janvier 1841.
Pinchinat Pierre Antoine. Maire. Né à l’Étoile, dans la Somme, le 13 avril 1766, fils de Jean-Baptiste Pinchinat et de Marie de Flandre. Officier, chevalier de la légion d’honneur, maire de Beauregard en 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816, et nommé de 1832 à sa mort le 1er novembre 1836.
Piney Henri. Maire de Crozet élu en mars 2008.
Piney Pierre. Conseiller général. Né le 26 mars 1927, médecin, conseiller municipal de Lhuis, conseiller général du canton de Lhuis élu le 11 juin 1961 (indépendant), battant Antoine Penelle (radical-socialiste), jusqu’en 1967. Il ne se représente pas à cette date, ayant quitté le département.
Pingeon. Conseiller d’arrondissement. Percepteur, conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1830 à 1833 (voir A.H.L. Pingeon).
Pingeon A.H.L. Conseiller d’arrondissement. Officier à la retraite, conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Chalamont de 1836 à 1840.
Pingeon Charles. Maire de Chaley élu en mai 1953 (DVG), réélu en mars 1959, mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (DVG).
Pingeon Élie. Maire de Bouligneux élu le 23 janvier 1881, remplacé le 13 mars de la même année.
Pingeon Jean-Marie. Conseiller général. Juge de paix, conseiller général élu par le canton de Trévoux le 27 août 1848 jusqu’en 1852.
Pingeon Jean-Marie. Maire. Notaire à Villereversure de 1822 à 1845, puis agriculteur, nommé maire de Villereversure en janvier 1832, remplacé en 1835, nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 18 janvier 1858.
Pingeon Louis. Maire. Fils de Joseph François. Maire de Chaley nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 janvier 1818.
Pingeon Paul-François (Peingeon). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 26 juillet 1855, maire de Bouligneux élu le 4 mai 1884, réélu en mai 1898, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908, 1912, décembre 1919 et remplacé en cours de mandat. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Villars le 28 juillet 1889 contre Claude Marie Renaud. Réélu sans concurrent le 28 juillet 1895. Il est remplacé par Renaud le 31 juillet 1898.
Pingon Édouard. Maire d’Aranc élu en mai 1953 (SFIO) jusqu’en 1965.
Pingon Marius. Maire. Premier vice-président du comité local de libération d’Aranc nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé 1er adjoint jusqu’en mai 1945. Élu maire de 1950 à 1953.
Pingon Pierre. Commissaire du directoire exécutif près le canton d’Aranc nommé le 26 prairial an VI (1er juin 1798) par l’administration du département, démissionnaire le 13 pluviôse an VII (1er février 1799), révoqué par le ministre de l’Intérieur le 11 germinal (31 mars) pour être traduit devant les tribunaux pour concussion quand il était percepteur et remplacé par Jean Baptiste Jacquemet.
Pingon René Émile. Maire. Directeur des écoles, maire (radical de gauche) d’Artemare élu le 6 octobre 1966, réélu en mars 1971 jusqu’en 1977. Candidat (UGDS) aux cantonales de Champagne-en-Valromey de 1976, il réunit 17,13 % des voix dans une quadrangulaire.
Pinier Adolphe. Maire. Né à Gex le 2 octobre 1810, fils de Julien Pinier, propriétaire, et de Marie Claudine Zaïre Barrucand. Licencié en droit, avoué près le tribunal de Gex, adjoint de Gex cité en 1846, remplacé, maire nommé par décret impérial du 30 avril 1862, reconduit par décret du 26 août 1865, décédé à Gex le 25 juin 1866 et remplacé par décret du 5 septembre 1866.
Pinier Auguste. Maire. Né à Cessy le 24 mars 1835, fils de Jean marie Pibier, cultivateur, et de Françoise Étiennette Bonnefoy. Cultivateur, adjoint de Cessy élu en mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892.
Pinier Louis. Maire. Né à Echevenex le 26 juillet 1835, fils de Jean Pinier, laboureur, et de Jeanne Marie Pinier. Cultivateur, maire d’Echevenex élu le 15 mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, jusqu’en 1904.
Pinier Michel. Conseiller d’arrondissement du canton de Gex élu le 21 avril 1912, en remplacement de Richard décédé. Réélu en mars 1913 (radical).
Pinque Aristide. Maire. Né à Sutrieu le 7 février 1881, fils de François Pinque, cultivateur, et de Marie Thelma Enaud. Banquier, retraité de la gendarmerie, maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu après1935, président du comité local de libération nommé par arrêté préfectoral du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Il est mort à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 10 novembre 1953.
Pinque Louis. Maire. Né à Sutrieu le 6 décembre 1794, fils de François Guillot Pinque (1768-1835) et de Marie Françoise Girod (1770-1825). Menuisier, maire de Chaley nommé de 1842 à 1848. Il est mort le 12 janvier 1866.
Pioda Paul. Né à Bourg le 20 septembre 1907, officier de réserve, résistant, chef départemental du mouvement Libération, il est arrêté le 16 juin 1943, déporté à Dachau et transféré au camp de Flossembourg où il est fusillé le 30 octobre 1944. En son absence, il avait été nommé membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant des prisonniers politiques. Une rue de Bourg porte son nom.
Pionin Benoit Didier. Maire. Notaire à Mézériat (Montfalcon), Vandeins et Vonnas de 1776 à l’an VI, maire de Mézériat cité en 1793, administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, renouvelé par Boisset en fructidor an II.
Pioud Marie Joseph. Maire de Fleyriat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794) et installé par Rollet le 3 prairial (22 mai). La commune est rattachée à Viriat par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Pioud Roger. Maire. Né le 10 mars 1921, résistant, il s’engage dès la création des premiers camps du groupement Nord, auprès d’Hyvernat dit Commis, à Chougeat, premier camp des réfractaires. Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (socialiste) et mars 1977 (socialiste). Candidat aux cantonales de Pont-de-Veyle en 1959 (SFIO) et 1961 (SFIO). Candidat (SFIO) aux élections législatives des 23 et 30 novembre 1958 dans la première circonscription (Bourg) avec 3281 voix au premier tour sur 42157 suffrages exprimés. Au deuxième tour, il se désiste pour l’indépendant de gauche, Amédée Mercier, maire de Bourg, qui est élu. Candidat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971, il se désiste au second tour pour le radical sortant Auguste Billiémaz.
Piquant Alexis. Maire. Adjoint de Laiz faisant fonction de maire en 1918. Adjoint élu en 1920 et 1924.
Piquet. Député près le conseil général du département par le canton de Montrevel pour concourir aux mesures de salut public, cité le 11 juillet 1793. (Anselme Picquet?)
Piquet. Bourgeois de Groissiat, élu administrateur du département pour le district de Nantua le 18 mai 1790.
Piquet Anselme (père ou fils cadet) (Picquet).* Maire*. Né à Verjon le 15 avril 1731, fils de Joseph Piquet et de Marie Claudine Moreau (1702-1763). Châtelain et notaire à Saint-Étienne-du-Bois de 1757 à l’an VII, maître des postes, il réside à Cuisiat. Élu agent municipal de Saint-Étienne-du-Bois en l’an IV, remplacé en l’an VI. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’à son décès à Saint-Étienne-du-Bois le 4 brumaire an XIV (26 octobre 1805).
Piquet Jean Antoine. Agent municipal. Né à Matafelon le 14 février 1753, fils de Joseph Piquet dit le Gros et de Jeanne Murix (1722-1788). Agent municipal* *de Matafelon élu en l’an VI.
Piquet Jean Baptiste (Picquet). Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 27 décembre 1757, fils d’Anselme Piquet (voir notice) et de Marie Georgette Bugnetta (1738-1804). Commissaire à terrier, puis notaire. Ses minutes sont conservées pour les années an VII à 1817. Agent national de Saint-Étienne-du-Bois nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), maire nommé en remplacement de son père par arrêté du préfet Bossi du 14 brumaire an XIV (5 novembre 1805), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 octobre 1816.
Piquet Jean Marie Anselme (Picquet). Maire, conseiller général. Né à Bourg-en-Bresse le 20 avril 1793, fils de Louis Odo Piquet (1767-1844), géomètre, et de Philiberte Louise Goyffon de Toulongeon (1767-1832). Petit-fils d’Anselme Piquet (voir notice) et de Marie Georgette Bugnetta (1738-1804). Notaire à Pont-de-Vaux de 1818 à 1834, nommé maire de Pont-de-Vaux en mars 1831, remplacé en juillet 1832. Juge de paix, conseiller général élu par le canton de Pont-de-Vaux de 1841 à 1848 et président du conseil général pendant cette période. Réélu au conseil général en 1852 jusqu’en 1861. Il est mort à Pont-de-Vaux le 21 janvier 1862.
Piquet Jules Georges. Maire. Né le 15 janvier 1839 à Courmangoux, au château de Chevignat, fils de Victor Piquet (voir notice) et de Pauline Marchand (1813-1873). Personnage célèbre de Courmangoux, administrateur puis lieutenant-général de Cochinchine en 1887, gouverneur de l’Inde française en 1888, gouverneur général de l’Indochine de mars à mai 1891. Aux élections d’août-septembre 1893, il se présente dans la 1e circonscription de Bourg et est battu avec 4985 voix contre 8941 au radical Jules Pochon. Il a été élu maire de Courmangoux le 17 mai 1896 et remplacé en 1900. Il est mort au château de Chevignat le 18 janvier 1923 et repose au cimetière de Courmangoux. BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Treffort, 1982.
Piquet Victor (Jean François Victor). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg-en-Bresse le 10 septembre 1795, fils de Louis Odo Piquet (1767-1844), géomètre, et de Philiberte Louise Goyffon de Toulongeon (1767-1832). Petit-fils d’Anselme Piquet (voir notice) et de Marie Georgette Bugnetta (1738-1804). Propriétaire, géomètre, maire de Courmangoux nommé de 1841 à 1844, élu en 1848, remplacé en 1851, nommé par arrêté du 20 janvier 1860, reconduit le 4 août 1860, le 26 août 1865 et en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, démissionnaire le 4 février 1876, remplacé le 26 juin. Élu conseiller de l’arrondissement de Bourg par le canton de Treffort le 26 juillet 1863, réélu le 19 juin 1864, remplacé le 12 juin 1870. Il a inauguré en 1869 l’ouverture de la route Roissiat – Moulin-des-Ponts. Il est mort à Courmangoux le 16 août 1876 au château de Chevignat.
Piralla Gilles.* Maire, conseiller général*. Né le 5 octobre 1949, médecin anesthésiste réanimateur, maire d’Ambérieu-en-Bugey élu en juin 1995 (RPR), sa liste réunissant 31,19 % des voix au premier tour contre 27,90 % à celle du maire sortant Gilles Bolliet, 17,90 % à la liste socialiste conduite par Paul Combier, 13 % à la liste communiste conduite par Fernand Roustit et 10,01 % à celle de Martial Armand, et au deuxième tour 36,56 % contre 32,35 à celle de Gilles Bolliet, 13,23 à celle de Paul Combier, 11,46 % à celle de Fernand Roustit et 6,40 % à celle de Martial Armand. Réélu en mars 2001 (RPR), sa liste obtenant au premier tour 51,56 % des voix, il ne se représente pas en mars 2008. Vice-président du SIVOM de la Plaine de l’Ain. Conseiller général (RPR) du canton élu le 27 mars 1994 avec 52,27 % des voix contre le socialiste sortant Gérard Lora-Tonet. Il ne se représente pas en mars 2001. Candidat (UMP) aux cantonales de 2008 (suppléante : Geneviève Brunet), il obtient le 16 mars au deuxième tour 34,22 % contre Daniel Benassy (DVG) qui est élu. Il a été candidat (Cap 21) aux élections régionales du 28 mars 2004, en neuvième position de la section départementale de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini.
Pirat Henri. Maire (URD) de Domsure élu en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Pirat Henri. Maire de Montluel élu de juin 1936 à août 1939, le conseil municipal ayant été dissous par décret du 22 juillet 1939 en raison de dissensions qui interdisaient le vote du budget.
Pirat Michel. Maire. Né le 10 novembre 1951, agriculteur, maire de Domsure élu en 2005, réélu le 15 mars 2008.
Pirat Robert. Membre du comité de libération de l’Ain en décembre 1944, dont il est secrétaire.
Pirodon Claude Marie. Maire de Lent nommé en 1846, remplacé en 1848.
Pirollet Émile. Maire. Conseiller municipal de Nattages, délégué dans les fonctions de maire, « à titre provisoire et pour la durée de l’absence de M. Dognin », par arrêté préfectoral (le dernier arrêté des préfets de l’Ain de Vichy) du 21 août 1944, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 28 juin 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).
Piron Benoit. Maire de Mogneneins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er juillet 1817. Devant son refus de siéger, il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 septembre 1817.
Piron Benoit. Maire, conseiller général. Né à Peyzieux le 19 juillet 1861, fils d’Antoine Piron, cultivateur, et de Claudine Odet. Propriétaire, adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1907, maire (radical, puis radical-socialiste) en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et mai 1929, remplacé en 1935. Conseiller général du canton de Thoissey de 1907 à 1937 (étiqueté modéré en mars 1913).
Piron Claudius. Maire, conseiller général. Né le 25 août 1910, industriel, adjoint de Nantua en 1945, maire élu le 8 mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche), remplacé en février 1967 par Louis Charbonneyriat. Conseiller général du canton élu au deuxième tour le 24 avril 1955 (indépendant de gauche), battant le sortant Anthelme Perrin (radical), réélu en 1961 (centre-gauche) jusqu’en 1967. Il est mort le 26 mars 2001.
Piron François. Maire de Peyzieux-sur-Saône cité en décembre 1792 et en 1793. Il est mort à Peyzieux le 30 juin 1808, à l’âge de 78 ans.
Piron François. Maire. Fils de Jacques Piron et d’Antoinette Grévet. Maire de Farges nommé en février 1832, jusqu’ à sa mort à Farges le 20 janvier 1834, à l’âge de 49 ans.
Piron Jean. Maire. Né en 1820, propriétaire, maire de Valeins nommé le 15 octobre 1855, reconduit en 1860, remplacé en 1865.
Piron Marius (Marius Claude Antoine). Maire. Né à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 6 novembre 1891, fils de Benoit Piron (voir notice) et de Jeanne Marie Mifflet. Propriétaire-viticulteur, délégué dans les fonctions de conseiller municipal et de maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne par arrêté du 13 juillet 1944 jusqu’à sa démission acceptée par arrêté préfectoral du 10 août 1944. Il est mort à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 11 avril 1961.
Piron Pierre. Maire. Agent municipal de Grilly en l’an VI, remplacé en l’an VII, nommé maire en 1800 et remplacé en 1815 pour devenir adjoint.
Piroux Louis. Maire de Collonges élu le 3 novembre 1947 (communiste).
Piroux Noël. Maire. Né le 14 février 1954, agriculteur, conseiller municipal de Pirajoux en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, élu maire (DVD) en septembre de la même année à la suite de la mort de Gaston Guillermin, réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Deuxième vice-président de la communauté de communes du canton de Coligny en 2001, renouvelé le 7 avril 2008.
Pirrodon voir Perrodon
Pitet. Membre du conseil général du département cité depuis mai 1793.
Pithiod. Président du directoire du district de Bourg du 19 novembre 1791 au 18 novembre 1792.
Pithioud Jean-Louis Auguste. Maire. Né à Treffort le 3 novembre 1830, fils de Louis Antoine Pithioud, propriétaire, et de Jeanne Marie Bouvier. Propriétaire, nommé maire de Treffort par décret du 6 novembre 1877, remplacé le 9 février 1878, élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.
Pitrat. Administrateur du département démissionnaire le 3 juillet 1793 pour devenir juge de paix. Voir Antoine Pitrat.
Pitrat Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Avocat reçu à Belley le 5 juillet 1779. Juge de paix du canton de Lagnieu cité en l’an VIII, maire de Lagnieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 juin 1825, remplacé en 1828. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1822 à 1827. BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu 1924.
Pitrat Ildéphonse. Maire. Ancien élève de l’Ecole polytechnique (promotion 1827), maire de Rignieux-le-Franc nommé de 1840 à 1848.
Pitre Charles Marie Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 14 novembre 1819, fils de Joseph Pitre (voir notice) et de Marie Joséphine Adèle Rollet. Notaire à Saint-Julien-sur-Reyssouze de 1846 à 1865, nommé maire de cette commune par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, démissionnaire et remplacé le 27 avril 1875. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes le 13 juin 1858, réélu le 19 juin 1864 jusqu’à sa mort le 19 juin 1876.
Pitre Claude Joseph.* Maire *de Jayat cité en 1793.
Pitre Claude Joseph. Maire de Malafretaz nommé par arrêté du 27 juin 1861, remplacé en 1865.
Pitre Claude Louis. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 22 mars 1827, fils de Joseph Pitre (voir notice), et de Marie Joséphine Adèle Rollet. Notaire à Cras de 1854 à 1874, maire de Cras nommé en 1857 jusqu’à sa démission en août 1864. Il est mort à Cras le 25 avril 1873.
Pitre Denis Joseph. Maire. Né à Jayat le 18 juillet 1838, fils de Denis Joseph Pitre, cultivateur, et de Marie Laurence Bernard. Cultivateur, maire de Jayat élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.
Pitre Denis Marie. Maire. Fils de Donat Pitre et de Jeanne Marie Perrin. Rentier, adjoint de Malafretaz nommé le 26 mars 1856, maire nommé en 1860, jusqu’à son décès à Malafretaz le 8 juin 1861, à l’âge de 68 ans.
Pitre Étienne Marie. Maire. Né à Foissiat le 6 novembre 1813, fils de Pierre Joseph Pitre et de Marie Françoise Saint Sulpice. Cultivateur, maire de Foissiat nommé par arrêté du 23 août 1862, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, révoqué par décret du 4 avril 1879 pour avoir refusé de placarder le vote de flétrissure. Son adjoint, Frédéric Burtin, quelques jours plus tard écrit au préfet: « Vous m’invitez de façon formelle à faire placarder l’ordre du jour motivé, voté par la Chambre des députés dans sa séance du 13 mars. J’ai le regret de vous annoncer que je ne peux me soumettre à cette invitation. Cet ordre du jour motivé n’ayant qu’un but, celui de flétrir des hommes qui ont eu la confiance et la sympathie des habitants de la commune de Foissiat ». Il est suspendu le 11 avril, révoqué de ses fonctions le 17 et démissionne du conseil municipal à grand fracas.
Pitre Grégoire. Maire. Né à Étrez le 3 septembre 1749, fils de Claude Joseph Pitre et de Marie Pelletier. Marchand, officier municipal de Malafretaz élu en 1790, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 brumaire an XII (5 novembre 1803).
Pitre Jacques. Maire. Né vers 1761, fils de Laurent Pitre et de Marie Anne Paccoud. Maire de Malafretaz nommé par arrêté du 26 nivôse an XII (17 janvier 1804), démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 floréal an XII (30 avril 1804). À nouveau nommé de 1808 à 1811.
Pitre Jean-Baptiste. Maire. Fils de Laurent Pitre et de Benoite Debourg. Maire de Jayat nommé par arrêté du 28 fructidor an X (15 septembre 1802), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815 et nommé à nouveau d’octobre 1830 à 1837. Il est mort à Jayat le 13 février 1843, à l’âge de 76 ans.
Pitre Jean-Marie. Maire. Né le 31 décembre 1818, maire de Malafretaz nommé en 1870, élu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 mai 1881, remplacé en 1884.
Pitre Joseph. Maire, conseiller général. Né à Jayat le 24 septembre 1788, notaire en 1815 jusqu’en 1847. Adjoint de Saint-Julien-sur-Reyssouze nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 avril 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Nommé à nouveau maire le 24 octobre 1846, élu le 7 mai 1848, nommé le 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855 par son fils, Charles Marie Joseph. Conseiller général élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes le 27 août 1848 et remplacé en 1852. Il est mort à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 5 janvier 1855. Il avait siégé en 1849 dans le grand jury qui eut à juger à Bourges les accusés de l’attentat du 15 mai 1848 contre l’Assemblée (Courrier de l’Ain du 11 janvier 1855).
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 2e tri. 1910, « Saint-Julien-sur-Reyssouze », art. A. et F. Balland. - ADA 4K34.
Pitre Joseph Émile (Denis Joseph Émile). Maire de Malafretaz élu en 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, jusqu’à sa mort à Malafretaz le 25 août 1923.
Pitre Laurent. Maire. Né à Jayat vers 1777, fils de Claude Laurent Pitre et de Marie Claudine Burtin. Maire de Jayat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830, puis de 1837 à sa mort à Jayat le 1er juin 1843, à l’âge de 66 ans.
Pitre Marcelin. Maire de Jayat élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.
Pitre Marie Marcellin (Marie André Marcellin). Maire. Né à Malafretaz le 12 novembre 1840, fils de Denis Pitre et de Marie Laurence Bouvard. Maire de Malafretaz élu en 1884, décédé à Malafretaz le 1er décembre de la même année, à l’âge de 44 ans.
Pittion Claude-François. Maire. Né le 4 octobre 1828, cultivateur, maire de Bettant élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, jusqu’en 1896.
Pittion Félix. Maire de Saint-Denis-en-Bugey élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1913.
Pittion François. Maire. Né en 1806, négociant, adjoint de Saint-Jean-le-Vieux nommé le 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, élu maire le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Pittion Joseph. Maire. Conseiller municipal d’Armix, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 19 août 1941. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 12 septembre.
Pittion Jules (François Jules César). Maire. Né à Cheignieu-la-Balme le 15 juillet 1866, fils de François Pittion et de Marguerite Paquier ? Cultivateur, maire de Cheignieu-la-Balme élu le 17 mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical) jusqu’au 9 juin 1926. C’est sous son mandat qu’est achevé le viaduc demandé en 1912 et terminé en 1921. Auparavant, il fallait traverser la voie ferrée et descendre au fond du ravin.
Pittion Louis. Maire. Né le 4 février 1838, maître d’hôtel, adjoint de Tenay nommé le 30 septembre 1865 en remplacement de Quinson démissionnaire, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, réélu de 1896 à 1900.
Pittion Louis Laurent. Agent municipal. Né à Jujurieux le 9 janvier 1758, fils de Benoit Pittion, sergent, et de Claudine Dard. Officier de santé, puis maître-chirurgien-juré, agent municipal de Jujurieux suspendu par l’administration centrale de l’Ain le 23 ventôse an VII (13 mars 1799), destitué le 2 floréal (21 avril). Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Poncin nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Colin, révoqué. Il est mort à Jujurieux le 29 octobre 1843.
Pittion Pierre François. Maire. Né à Bettant le 18 juin 1840, fils de Joseph Pittion cultivateur, et de Marie Josephte Genod. Cultivateur, adjoint de Bettant nommé par arrêté du 18 février 1874, maire nommé le 24 mai 1876, après le décès de Claude Joseph Ringuet, puis élu le 12 octobre et remplacé en 1878.
Pittion Théophile. Maire d’Armix élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Pittner François. Maire. Né le 14 août 1948, notaire, maire de Saint-Trivier-de-Courtes en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001, « souhaitant l’arrivée de sang neuf ». Il n’y aura aucun candidat déclaré !
Pivard Élie. Maire. Adjoint de Samognat élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, maire le 20 mai 1900 (radical). Beau-frère de Joseph Chapelut (voir notice).
Pivet Alexandre (Joseph Alexandre). Maire de Courmangoux élu le 20 mai 1888, réélu en mai 1892 jusqu’en 1896.
Pivet Jean-Claude. Maire. Né à Courmangoux le 1er septembre 1749, fils de Jean Joseph Pivet (1717-1783) et de Benoite Berrot. Vigneron, procureur de la commune de Courmangoux élu le 1er mars 1790, notable jusqu’en 1794, adjoint à l’agent municipal en l’an VIII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800) jusqu’en 1808. Il est mort à Courmangoux le 17 septembre 1816.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge,* *thèse universitaire, Lyon 2.
Pivot Louis.* Maire* de Dagneux élu le 19 mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté du 16 mai 1941, remis en fonction à la Libération le 14 octobre 1944, président de la délégation spéciale par arrêté du 20 décembre jusqu’aux élections d’avril mai 1945.
Place Charles. Maire. Né à Meyzériat le 14 février 1766, fils de Charles Place et d’Antoinette Pelisson. Maire de Meyzériat nommé par Boisset le 10 brumaire an III, agent municipal élu le 15 brumaire an IV et installé le 30, réélu en l’an V, remplacé en germinal an VI, maire de Mézériat et Montfalcon nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), maintenu à la première Restauration, destitué pendant les Cent-Jours le 15 mai 1815, au profit de Denis François Babad. Il est cependant nommé à nouveau la même année, mais soit refus, soit court intérim, Babad est renommé par arrêté préfectoral du 8 septembre.
Place François. Maire de Ceyzériat, nommé par Boisset le 11 brumaire an III (1er novembre 1794) et installé par l’agent national du district Claude Joseph Rousset, jusqu’au 15 brumaire an IV (5 novembre 1795).
Placet Lucien. Maire. Né à Ambérieu-en-Bugey le 24 septembre 1911, engagé dans un régiment d’aviation du Levant, il séjourne en Syrie et au Liban. Emprisonné pendant la seconde guerre mondiale au stalag 192, il s’évade en 1941 et participe à la Résistance. Rappelé dans la gendarmerie en Corse, il est blessé lors de la libération en participant au réseau de résistance Nouméa. Nommé après la guerre officier du ministère public au tribunal d’instance de Fez, il devient adjoint technique à la gendarmerie royale du Maroc. Retraité militaire en 1961, il intègre le Centre de la prévention routière à Paris jusqu’en 1972. Maire de Douvres en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983, jusqu’à sa démission en 1986. Il est mort en juin 2002.
Plagnard Claude. Maire. Né à Messimy 8 nivôse an XII (30 décembre 1803), fils de Jacques Plagnard et d’Antoinette Garnier, pontonniers au lieu-dit Port Rivière. Cultivateur, maire de Messimy élu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort à Port Rivière le 9 septembre 1882.
Plaine du Molay Bacon Émile Jules Ludovic. Conseiller de préfecture. Né le 25 octobre 1814, conseiller de préfecture de l’Oise en 1848, de l’Ain le 16 février 1849, conseiller de préfecture-secrétaire général du Tarn le 16 août 1849, mort le 21 janvier 1886.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Plaisantin Pierre.* Maire*. Né à Chézery, au hameau de Forens, le 14 janvier 1772, fils d’Aimé Plaisantin et de Marie Anne Gros-Rey. Adjoint de Forens nommé maire de 1835 à sa mort à Forens le 29 juillet 1841.
Planche Benoît. Maire. Né à Prissé, Saône-et-Loire, fils d’Antoine Planche (1790-1868) et de Claudine Corsin (1793-1863). Meunier, maire de Verjon, nommé en 1875, remplacé en 1876, élu en mai 1896, remplacé en 1900. Il est mort à Verjon le 19 mars 1906.
Plantier Antoine. Maire. Né le 3 mai 1935, maire de Grand-Corent (SE) qui remplace en cours de mandat en 1997, Albert Donde, et réélu en juin 1995 (SE) et en mars 2001 (DVD).Il ne se représente pas en mars 2008.
Plantier Charles. Maire de Tramoyes élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD), remplacé en 1931.
Plantier Claude. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé par arrêté des représentants du peuple près le Rhône, l’Ain etc. du 2 pluviôse an III (21 janvier 1795).
Plantier Claude. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé de 1840 à 1842.
Plantier Claude.* Maire* (progressiste) de Blyes élu en mai 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1927.
Plantier François. Maire. Député de la paroisse de Saint-Maurice-de-Gourdans le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg (cadet). Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu le 2 mars 1790, remplacé le 13 novembre 1791, et si c’est le même, agent municipal élu en l’an VII, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année.
Plantier François. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Gourdans le 17 janvier 1778, fils de Pierre Plantier et de Françoise Sublet. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 novembre 1815 (neveu), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (cadet), jusqu’à sa mort à Saint-Maurice-de-Gourdans le 6 avril 1836, à l’âge de 59 ans. Son adjoint de 1816 à 1821 est François Plantier (oncle).
Plantier François (Marie François Girardier). Maire. Né à Saint-Maurice-de-Gourdans le 12 prairial an V (31 mai 1797) fils de François Plantier, alors adjoint dont notice 1, et de Marie Françoise Robin. Maire* *de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé en 1842, remplacé en 1848, nommé le 3 décembre 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865.
Plantier Louis. Maire. Né en 1804, cultivateur, maire de Béligneux nommé par arrêté du 23 février 1860, remplacé en 1865.
Plantier Marc. Maire. Né le 13 juin 1937, ingénieur, maire de La Boisse élu en mars 1977 (DVD), réélu en mars 1983, mars 1989 et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001. Président de la communauté de communes de Montluel.
Plantin Gabriel. Maire. Né le 7 mars 1806, rentier, maire de Briord élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le dernier de la liste au conseil municipal le 22 septembre, reconduit maire par arrêté du 7 septembre 1877, à la suite de la démission de six conseillers le 12 juillet et le 8 août et d’une élection complémentaire, élu maire le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, élu 8e sur 12 au conseil le 6 février 1878, remplacé en 1881.
Plantin Guy. Maire. Né le 7 avril 1949, agriculteur, conseiller municipal de Saint-Benoit en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Plantin Jules Auguste. Maire. Né à Saint-Benoît le 4 février 1850, fils d’Anthelme Plantin, cultivateur, et de Marie Gabrielle Joséphine Gorraz. Maire de Saint-Benoit élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.
Ploujoux Claude. Maire de Sauverny nommé en 1811, remplacé début 1815 aux Cent-Jours.
Ploujoux Jean-Louis. Maire de Sauverny nommé par arrêté du 26 février 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1848.
Pobel Albin. Maire de Bény élu le 27 mars 1965 (ALIM), jusqu’en 1971.
Pobel Joseph. Agent municipal de Péronnas élu en l’an IV, remplacé en floréal an VI.
Pobel Claude Georges. Maire de Treffort cité le 5 ventôse an III (23 février 1795).
Pobel Joseph. Maire. Premier adjoint de Saint-Just, faisant fonction de maire de Saint-Just de 1917 aux élections de 1919, à la suite du décès en juillet 1916 d’Eugène Perdrix.
Pobel Pierre Joseph Marie. Maire. Né à Bény le 11 septembre 1813, fils de Claude Joseph Pobel et de Marie Anne Convert. Propriétaire, maire de Bény nommé par arrêté du 28 août 1865, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu le 8 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1876.
Pobel Victor. Maire de La Tranclière élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (RGR), mai 1953 (RGR) et mars 1959.
Pocand Henri. Maire. Adjoint de Villebois élu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 11 août et remplacé en 1881.
Pocard Claude. Maire. Né le 27 avril 1813, cultivateur, maire de Mionnay élu le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé le 27 février.
Pochet Achille (Jean-Louis François Achille). Conseiller général. Né à Champagne-en-Valromey le 26 septembre 1815, fils de Joseph Stanislas Pochet (1782-1863) et de Jeanne Marie Françoise Séraphine Garin (1791-1819). Notaire à Belley de 1852 à 1860, maire de Sutrieu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, réélu en tête le 22 novembre au conseil municipal, décédé et remplacé le 22 décembre 1875. Conseiller général monarchiste du canton de Champagne élu au suffrage censitaire en 1857, au suffrage universel le 8 octobre 1871, battu au renouvellement partiel de 1874 par le républicain Émile Brun. Il est mort à Belley le 15 décembre 1875.
Pochet Emmanuel (Pierre Emmanuel). Maire. Né à Ceyzérieu le 29 prairial an V (17 juin 1797), frère de Félix Pochet (voir notice). Maire de Germagnat nommé à la suite de son frère en 1840 (entre juin et septembre). Il est remplacé en 1842.
Pochet Étienne (fils). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ceyzérieu le 11 germinal an XII (1er avril 1804), fils d’Étienne Pochet (1773-1838) et de Marie Antoinette Vautaret (1778-1844). Entrepreneur à Lyon, maire de Ceyzérieu nommé le 21 mars 1831, remplacé en juillet 1833, et le 29 octobre 1848, remplacé en mai 1850. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand du 3 septembre 1848 à 1852.
Pochet Félix (Marie Claude Thomas Félix). Maire. Né à Thioles, hameau de Simandre, le 3 vendémiaire an XII (26 septembre 1803) fils de Joseph Emmanuel Pochet (voir notice) et de Marguerite Étiennette Dombey. Maître des postes à Bourg, maire de Germagnat, à la suite de son père, en 1835 et remplacé par son frère Emmanuel en 1840. Il habitait le hameau de Marcou à Germagnat.
Pochet (aîné) François. Maire, secrétaire général de préfecture. Né le 24 juillet 1765 à Ceyzérieu, fils d’Anthelme Pochet (1724-1785), médecin, et de Louise Montagnat (1730-1808). Libraire à Lyon, maire de Simandre nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) et remplacé par son frère Joseph Emmanuel Pochet par arrêté du 8 floréal an X (28 avril 1802) car il avait été nommé conseiller de préfecture de l’Ain par arrêté du Premier consul du 27 brumaire an 10 (le 18 novembre 1801). Il est à noter que les deux frères avaient épousé deux sœurs: Jeanne et Marguerite Dombey. Secrétaire général de la préfecture de l’Ain le 18 novembre 1830. Ce poste est supprimé par ordonnance du 1er mai 1832 et confié à l’un des conseillers de préfecture par le ministre de l’Intérieur. Il est mort à Simandre le 26 février 1837. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. - Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin 1941 et 1944-1945.
Pochet François. Maire de Songieu nommé de 1841 à 1846.
Pochet Henri. Maire de Montanges élu en décembre 1919 (progressiste) jusqu’en 1925.
Pochet Henri. Maire de Giron élu en mars 1977, remplacé en 1979.
Pochet Honoré Simon Candide. Maire,
conseiller d’arrondissement, conseiller général, sous-commissaire de la
République. Né à Champagne le 10 mars 1776, fils de Louis Pochet,
apothicaire, et de Marie Françoise Evrard. Engagé, à l’âge de 17 ans, en
septembre 1793 dans le 11e bataillon de l’Ain, élu alors
capitaine, il participe au siège de Lyon, fait partie de l’armée des
Alpes et d’Italie, est incorporé à la 22e demi-brigade
d’infanterie légère le 8 juillet 1796, est blessé à la hanche droite à
Rivoli le 14 janvier 1797, prend part aux campagnes d’Égypte et de
Syrie, est blessé d’un coup de feu au bras gauche à Jaffa le 7 mars 1799
dans une opération qui lui est confiée par écrit par Bonaparte, et
devient chef de bataillon le 14 octobre 1800. Incorporé dans l’armée
d’Italie, puis dans celle de Naples, il est atteint d’un coup de feu à
la tête et d’un coup de sabre à la main droite en repoussant un
débarquement en Calabre le 27 novembre 1806. Major du 3e
régiment d’infanterie légère en 1809, il est nommé colonel de ce
régiment le 28 janvier 1813. Après avoir participé à la guerre
d’Espagne, il commande le 18 novembre 1814 le régiment du dauphin, formé
notamment avec le 3e léger, le 28 avril 1815. Mis en non
activité le 16 février 1816, il est à la retraite en 1823 et revient
dans le Valromey. Maire de Brénaz nommé par arrêté du préfet Rogniat du
26 octobre 1824, jusqu’en 1831, il possède les granges d’En-Haut et
d’En-Bas dans le vallon du Cimetière. Maire de Champagne nommé le
2 janvier 1835, démissionnaire, une semaine plus tard, le 11, de nouveau
nommé le 8 avril 1838, renouvelé le 27 septembre 1846, remplacé le 8 mai
1848. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de
Champagne de 1833 à 1848, il est nommé en mars 1848 par le commissaire
de la République Guigue de Champvans, pour remplacer le sous-préfet
Lavigne, comme président d’une commission provisoire comprenant un
vice-président Guillaume Cochonnat, l’avoué Philibert Saint-Pierre, le
docteur Francisque Cyvoct, le cultivateur Pelletier et le négociant
François Guillet. En mai, cette commission est remplacée par un
sous-commissaire du gouvernement, Guillaume Cochonnat. Conseiller
général élu par le canton de Champagne du 27 août 1848 à sa mort le
19 février 1849. LH/2183/38.
BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du
24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879. – D. et B. Quintin,
Dictionnaire des colonels de Napoléon, 1996.
Pochet Jean Baptiste François. Maire. Né en 1813, notaire à Pont-de-Vaux de 1842 à 1860. Deuxième adjoint de Pont-de-Vaux nommé par décret du 24 juillet 1852, renouvelé le 14 juin 1855, maire nommé en août 1860, remplacé en août 1865.
Pochet Joseph. Maire. Né à Giron le 3 nivôse an VII, fils de Claude Pochet et de Marie Evrard. Maire de Giron nommé en 1845, remplacé en 1846, nommé en août 1865, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 15 septembre. En 1865, il est surnommé Lyaudi et son adjoint est Joseph Marie Pochet. Il est mort à Giron le 14 avril 1876.
Pochet (cadet) Joseph Emmanuel (Joseph Émile). Maire. Né à Ceyzérieu le 10 octobre 1766, frère de François Pochet (voir notice), il lui succède à la mairie de Simandre par arrêté du 8 floréal an X (28 avril 1802. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803). Nommé maire de Germagnat en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Joseph), jusqu’en 1835, date à laquelle il laisse la mairie à son fils Félix Pochet (voir notice). Il est mort le 10 juillet 1846 au hameau de Lassera à Germagnat. BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin 1941, 1944-1945 et 1946. – ADA 4K7.
Pochet Joseph Stanislas. Maire. Né à Champagne-en-Valromey le 18 mars 1782, frère d’Honoré Simon Candide Pochet (voir notice). Volontaire au 59e régiment de ligne en 1800, sergent-major au 2e régiment d’infanterie légère, il sert comme sous-lieutenant à Ulm, participe aux batailles d’Austerlitz, Iéna, Eylau et à la campagne de France et prend sa retraite comme capitaine. Revenu à Sutrieu, il est nommé adjoint par arrêté du 20 novembre 1820, maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, renouvelé notamment par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855 et en 1860, jusqu’à sa mort dans cette localité le 13 décembre 1863. Sa fille unique a épousé le parlementaire Alfred Carrier (voir notice). LH/2183/41. BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.
Pochet Jules. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 messidor an 3 (27 juin 1795), fils de François Pochet (voir notice) et de Jeanne Dombey. Membre du conseil municipal de Simandre nommé par arrêté du préfet Rogniat du 9 juillet 1825, maire en 1825 jusqu’en 1830, puis, procureur du roi à Belley, il requiert dans l’affaire Peytel en 1939. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat le 12 mai 1939. Il semble être remplacé la même année. Il est mort à Bourg le 12 novembre 1864.
Pochet Louis. Maire. Né à Champagne le 25 mai 1732, fils de Pierre Pochet (1681-1754) et d’Anne Fauvin (1689-1760). Officier de santé, apothicaire, maire de Champagne cité en 1791 et 1792. Président de l’administration municipale du canton de Champagne élu en brumaire an IV (novembre 1795), agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VII, à nouveau agent en l’an VIII, jusqu’à son décès le 28 novembre 1799. BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol, p. 384.
Pochet Louis Philippe. Maire de Léaz nommé en 1843, élu en mai 1848, réélu le 12 novembre, remplacé en 1852.
Pochet Pierre (Philibert).* Maire. Né à
Ceyzérieu le 23 septembre 1760, fils d’Anthelme Pochet (1724-1785),
médecin, et de Louise Montagnat (1730-1808). Médecin de la marine, reçu
docteur à Valence le 28 janvier 1786, maire de Ceyzérieu élu en 1790,
remplacé en 1791, agent municipal élu en l’an V, suspendu de ses
fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale
du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798)
de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du
ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février
1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres
déportés et réfractaires… ». Nommé maire par arrêté du préfet Ozun
du 3 prairial an VIII
(23 mai 1800) jusqu’au 2 mai 1816. Il est mort à Ceyzérieu le 6 Juillet
1825. BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Répertoire des Médailliers de la
Légion d’honneur*, à paraître. – ADA 4K4.
Pochet René. Maire. Né le 2 juin 1921, comptable, maire de Confort en novembre 1947 (MRP), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (MRP), mars 1977 (PRI) et mars 1983.
Pochoix. Agent municipal de Culoz. Le 29 ventôse an V (19 mars 1797), il fait un partage discuté des lots de l’île de la Malourdière au profit de ses amis. Il est censuré par l’administration centrale le 18 prairial an VI (6 juin 1798). Peut être François Pochon (voir notice).
Pochon. Président du directoire du district de Bourg en l’an II. Voir Louis Léonor Pochon.
Pochon Denis. Fils de Denis Pochon et d’Anne Constance Janinet. Médecin à Marboz, député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Bourg élu en mai 1790. Il est mort à Marboz le 4 prairial an II (23 mai 1794), à l’âge de 54 ans.
Pochon Denis Joseph Auguste. Maire. Né à Marboz le 17 mai 1831, fils de Joseph Marie Pochon (voir notice) et de Marie-Anne Collet. Aubergiste, rentier, maire de Marboz nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa révocation par décret du 23 mars 1879, élu le 20 mai 1888, réélu en mai 1892 jusqu’au 17 mai 1896.
Pochon Francisque. Maire. Né à Ceyzériat le 6 décembre 1878, fils de Jean Baptiste Pochon et de Joséphine Jolliet. Agent voyer, maire de Lhuis élu en mai 1945, remplacé le 15 décembre 1946.
Pochon François. Agent municipal. Cultivateur, agent municipal de Culoz élu en l’an IV, Nommé à nouveau agent municipal par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu et remplacé la même année. Il avait épousé Antoinette Viallet.
Pochon Joseph Henri. Maire. Né à Montrevel le 22 mai 1903, entrepreneur, conseiller municipal de cette cité en 1931, maire le 18 mars 1959, démissionnaire et remplacé le 16 avril 1964.
Pochon Joseph Marie. Maire. Né à Bény le 28 prairial an IV (16 juin 1796), fils de Joseph Pochon (né en 1767), cultivateur à Marboz, et de Marie Josèphe Morand (née en 1777, sa mère est Pierrette Lyonnois sœur de Pierre Maurice Lyonnois dont notice). Propriétaire à Peyssoles, nommé membre du conseil municipal de Marboz par arrêté préfectoral du 24 septembre 1814, maire de Marboz le 15 mai 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 22 juillet 1822, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, jusqu’à sa mort à Marboz le 17 juin 1868, à l’âge de 72 ans.
Pochon Joseph Marie Alexandre. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Marboz le 7 janvier 1840, fils de Jean Marie Alexandre Pochon, cultivateur, et de Marie Augustine Revel. Petit-fils de Joseph Marie Pochon (voir notice) et de Marie-Anne Collet. Élève du lycée de Bourg, clerc de notaire, il semble qu’il ait été bonapartiste sous le Second Empire, puis il rallie la République, le radicalisme et la maçonnerie. Conseiller municipal de Marboz en 1865, il est l’un des sept électeurs de la commune qui votent non au plébiscite du 8 mai 1870 organisé par Napoléon III. Nommé maire à titre provisoire le 30 septembre 1870, élu en octobre, réélu le 30 avril 1871, révoqué en février 1874 par le gouvernement du 24 mai 1873. Réélu le 20 juillet 1879 au deuxième tour avec 13 voix sur 21, le 20 mai 1881, en mai 1884 jusqu’en 1888, et le 13 décembre 1906 jusqu’à sa mort deux ans plus tard. Conseiller général du canton de Coligny de 1877, en battant le monarchiste Gustave Bondet, jusqu’en 1908, il est élu président, républicain radical, du conseil général le 22 août 1892, battant le républicain modéré Étienne Goujon, président sortant, par 18 voix contre 15. Il le reste jusqu’à sa mort. Candidat aux élections législatives des 21 août et 4 septembre 1881 dans la 1e circonscription de Bourg, il est opposé à Edmond Pierre Tiersot, député sortant. Pendant la campagne, il explique: « Je suis aussi démocrate, aussi ennemi des curés que mon ami Tiersot. Je poursuis comme lui la destruction du cléricalisme, mais je suis candidat agricole et c’est surtout comme tel que je me présente ». L’électeur est sans pitié: « Question du citoyen Diot au citoyen Pochon: Pourquoi faites-vous élever vos enfants chez les sœurs et vous êtes partisan de l’instruction laïque? Le citoyen Pochon: Je pourrais ne pas répondre à une question qui touche la vie privée. Le citoyen Chambre: La vie privée d’un candidat appartient au public. Le citoyen Pochon: Comme je ne voulais pas éloigner ma fille, je l’ai placée chez les sœurs. (Rires dans le public) ». Tiersot l’emporte, mais meurt le 21 janvier 1883. Nouvelle candidature de Pochon. On lui oppose son futur adversaire au conseil général en 1892, le docteur Étienne Goujon, ami de Gambetta et de Ferry, alors parachuté dans le département car il est maire du XIIe arrondissement de Paris. La droite demande aux catholiques de ne voter pour aucun de ces deux candidats républicains. Pochon est élu le 15 avril 1883 par 6648 voix sur 12849 votants et 17090 inscrits contre 5213 à Goujon et 686 à Tissot, et siège à l’extrême gauche avec les radicaux, vote contre l’expédition du Tonkin et contre le ministère Ferry. Réélu au scrutin de liste en 1885 sur la liste républicaine unique du département dont tous les candidats sont élus (trois modérés et trois radicaux), deuxième sur six par 44157 voix, il vote contre les ministères Rouvier et Tirard, soutient celui de Floquet, s’abstient sur le rétablissement du scrutin d’arrondissement et vote pour les poursuites contre le général Boulanger. Réélu au scrutin uninominal le 12 octobre 1889, avec 9053 suffrages contre 4519 à Auguste Grant de Vaux (voir notice), et en 1893, avec 8914 voix contre 4985 à Jules Piquet (voir notice), ancien gouverneur de l’Indochine. Il ne semble pas qu’il soit intervenu une seule fois à la tribune de l’assemblée. Il démissionne le 4 février 1901 pour entrer au Sénat où il est élu le 13 janvier, avec 554 voix sur 882 votants, pour remplacer Morellet, décédé. Le 25 août 1908, il est victime d’un refroidissement aux funérailles d’Eugène Bizot, député de la circonscription de Gex et meurt à Marboz le 13 septembre 1908. Conformément à ses dernières volontés, ses obsèques sont civiles. Le clergé de Marboz rappelle en chaire « que le devoir strict des catholiques est de s’abstenir de ces cérémonies, véritables manifestations antireligieuses ». Il a été parrain d’une cloche de l’église pendue en 1871. Un monument élevé à sa mémoire à Marboz a été inauguré le 14 avril 1912.
BIBLIOGRAPHIE : Le journal de l’Ain, 14 septembre 1908, art. J. Brou. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Pochon Louis Éléonor. Avoué, notable de Bourg nommé procureur de la municipalité de cette ville le 8 août 1793, nommé procureur-syndic du district par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Membre du conseil d’administration du district nommé le 25 frimaire an II (15 décembre 1793).
Pochon Philippe Claude. Maire. Né à Saint-André-sur-Vieux-Jonc le 25 avril 1755, fils d’Alexis Pochon et de Charlotte Durand. Avocat, élu maire de Tossiat le 13 novembre 1791, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 14 frimaire (4 décembre) par Anthelme Decroso, administrateur du district de Bourg, et par arrêté de Borel et Richaud du 26 ventôse an III (16 mars 1795), installé le 30 floréal (19 mai) par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg nommé le 19 mai 1795, remplacé le 6 novembre 1795, agent municipal de Tossiat en mars 1799, jusqu’en 1800. Nommé à nouveau maire par arrêté du préfet Bossi du 24 brumaire an XIV (15 novembre 1805) jusqu’à juin1815, remplacé puis réintégré en août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, jusqu’au 21août 1821. Il est mort à Tossiat le 17 février 1827. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1809. BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.- Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy. – ADA 4K8 et 9.
Pognand Jean. Maire. Meunier, maire de Biziat nommé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855. BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Poignand (Poignans, Poignant) Louis. Maire de Vonnas élu le 16 décembre 1792 jusqu’au 4 avril 1793. BIBLIOGRAPHIE : A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Poiroux (Poiroud, Poyroud) Pierre. Maire. Né à Priay le 14 novembre 1755, fils de Mathieu Poyroux (1716-1761) et de Claudine Meunier. Cultivateur, maire de Priay nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 nivôse an XII (4 janvier 1804). Il est mort à Priay le 24 avril 1834.
Poisat-Saint-André Michel Benoit. Conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Pont-de-Vaux (il figure sur les registres de Pont-de-Vaux et non pas de Saint-Bénigne) le 13 frimaire an XI (4 décembre 1802), fils de Grégoire Poisat (voir notice Poizat-Saunier) et d’Anne Saunier (1784-1830), il a complété son nom par celui de son épouse, Aimée Isaïe Ursule Alexandrine Saint-André. Il a fait fortune comme fondeur et affineur de métaux précieux. Député du 1er collège de l’Ain (Pont-de-Vaux) élu le 9 juillet 1842 par 138 voix sur 142 votants et 318 inscrits, réélu le 1er août 1846 par 148 voix sur 279 votants et 326 inscrits contre 129 à Auguste de Passeval, il soutient le régime jusqu’en 1848. Conseiller de l’arrondissement de Bourg pour le canton de Pont-de-Vaux élu en 1846, remplacé en 1848. Conseiller général élu par le même canton en 1851, remplacé en 1852. Il est mort à Passy le 13 mai 1869. Son buste en bronze, fait par Alphonse Muscat, se trouve dans le jardin de l’hôpital de Pont-de-Vaux, qu’il a construit en 1865, et sa reproduction en plâtre dans l’entrée de la mairie. Une place porte son nom. Il est inhumé dans l’église de Saint-Bénigne avec son épouse et son père. BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Poizat-Saunier Grégoire. Conseiller d’arrondissement. Né à Pont-de-Vaux le 5 septembre 1777, fils de Michel Poisat, négociant, et de Jeanne Marie Ogier, il a accolé à son nom celui de son épouse, Anne Saunier (1784-1830). Propriétaire à Pont-de-Vaux élu par ce canton conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1833 jusqu’en 1842. Cité comme maître des cérémonies maçon dans La Franc-maçonnerie des origines à 1815 (Gustave Bord, p. 497). Il est mort à Saint-Bénigne le 27 août 1842.
Pollet Jean. Maire de Chaleins élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Pollo. Maire. Adjoint de Cruzilles nommé maire en 1829, remplacé en décembre 1831.
Pomat Denis. Maire. Né le 15 juin 1823,
cultivateur, adjoint de la commission municipale nommée par le préfet
qui siège du 20 septembre au 9 octobre 1870, nommé maire par décret du
7 février 1881, élu le 6 mai 1882, démissionnaire le 12 novembre 1883,
réélu de mai 1892 à 1896.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour
le jour, 1987.
Pomat Jean. Maire. Fils de François, il est élu maire de Ceyzériat le 19 novembre 1790 après la démission de Jean Pomat, jusqu’au 13 novembre 1791. BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Pomathios René. Maire. Premier adjoint de Polliat en novembre 1947, réélu en mai 1953, maire le 12 juin 1955 (divers gauche) à la mort d’Agathange Convert, réélu en mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche), remplacé en cours de mandat par Noël Bouvard.
Pomathiod Auguste. Maire (radical-socialiste) de Saint-Laurent élu en mai 1925, réélu en mai 1929.
Pommatau Henri. Maire. Adjoint de Salavre élu en mai 1935, réélu en mai 1945, maire en mai 1953 (divers gauche), réélu en mars 1959.
Pommatau Jacques (il signe Pommatau). Maire. Né à Salavre le 22 mai 1784, fils d’Henri Pommateau et de Marie Josèphe Gaisne (ou Game). Cultivateur, meunier, maire de Salavre nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 juin 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 4 mai 1822, nommé à nouveau en 1844, remplacé en 1848, nommé en juillet 1852, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855, en 1860, remplacé en 1865. Une cloche de l’église pendue le 9 octobre 1853 porte son nom.
Pommateau Philibert (il signe Pommatau). Maire. Fils de Joseph Pommateau et de Jeanne Nallet, cultivateurs. Cultivateur, maire* *de Salavre nommé en février 1838, jusqu’à sa mort à Salavre le 4 janvier 1844, à l’âge de 66 ans.
Pommateau Aimé. Maire de Salavre élu en 1932, remplacé en 1935.
Pommateau Henry (il signe Pommateau). Maire de Salavre nommé en février 1832, remplacé en février 1838.
Pommier-Lacombe Louis.* Maire. Adjudant général de la garde nationale, conseiller municipal, puis maire de Ceyzériat nommé en 1809. Il prête serment à l’Empereur, reconstruit le clocher de l’église, fait peindre en avril 1814 trois fleurs de lys sur le drapeau blanc de la commune en y ajoutant une couronne royale et l’inscription « Vive le Roi* ». Le 11 septembre, mandaté par la municipalité, il se rend à Bourg auprès du comte d’Artois pour l’assurer de sa fidélité à Louis XVIII. Napoléon débarque à Juan le 1er mars 1815. Pommier-Lacombe démissionne et il est remplacé par arrêté du préfet Baude du 13 avril par un maire provisoire. Il est réinstallé, après Waterloo, le 31 juillet, et nommé en outre commissaire pour les subsistances aux armées. De son vivant et alors qu’il est toujours en fonction, il fait appeler une place du village de son nom. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par son adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 1er avril 1817. Il change probablement d’avis car, nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 24 avril 1817, et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il démissionne à la révolution de 1830.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Pompéi Louis. Secrétaire général de l’Ain. Né à Corte le 21 septembre 1877, secrétaire général de la Haute-Vienne en 1914, sous-préfet de Montmédy en 1919, secrétaire général de l’Ain en juillet 1932, admis à la retraite et remplacé le 1er juillet 1934. Son fils, Jean Pompéi (1909-1972), a rejoint la France libre en 1941. Condamné à mort par contumace en 1941, décoré de la croix de la Libération, il a été préfet d’Oran.
Pompéry Victor Marie François. Sous-préfet de Trévoux. Né le 12 mai 1830, conseiller de préfecture de l’Indre en 1857, puis conseiller de préfecture-secrétaire général du même département en 1862, sous-préfet de Saint-Calais en 1865, de Lannion en 1870, remplacé en septembre, de Guingamp en 1871, de Trévoux le 20 septembre 1871 et de Marennes le 1er juillet 1873. BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Poncet. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey en 1869, en remplacement de Verne de Bachelard élu conseiller général. Réélu le 12 juin 1870 jusqu’à la dissolution du 25 décembre.
Poncet. Médecin, inspecteur départemental de la Santé à Bourg, membre du comité départemental de libération de l’Ain constitué le 4 septembre 1944. Avant la Libération, il est chargé de faire la liaison entre la résistance de l’Ain et le préfet désigné pour le département, Léon Blanchard, dont lui seul, par mesure de sécurité, connaît le nom. Nommé en avril 1945 directeur régional de la Santé et de l’Assistance à Dijon.
Poncet Aimé. Conseiller d’arrondissement. Né le 7 avril 1869, cultivateur au hameau de Vareilles à Ambérieu-en-Bugey, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 2 décembre 1934, en remplacement de Louis Vachez élu conseiller général, jusqu’à sa mort en 1935.
Poncet Antoine. Maire. Officier de santé, maire de Belleydoux, élu le 8 prairial an VIII, nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), « démissionnaire pour cause d’infirmités et parce qu’il va se fixer à Saint-Germain » (ADA 4K5) et remplacé par arrêté du 22 floréal an X (12 mai 1802).
Poncet Antoine. Maire. Né à Montmerle, fils de Claude Poncet et de Marie Ducloux. Ingénieur civil, maire de Montmerle nommé par arrêté du 31 janvier 1863, reconduit le 26 août 1865, jusqu’à sa mort à Montmerle le 7 avril 1871, à l’âge de 63 ans.
Poncet Antoine Joseph. Maire. Né le 27 mars 1801, propriétaire cultivateur, élu adjoint de Saint-Just élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 8 septembre 1856, à la nomination d’Ernest Varenne de Fénille comme conseiller de préfecture, et renouvelé en 1860, remplacé en 1865.
Poncet Auguste. Maire de Craz suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois par décision préfectorale du 5 janvier 1944, jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 26 avril 1944.
Poncet Benoit. Maire. Fils de Benoit Poncet. Marchand, agent municipal* *de Montmerle élu en l’an VI, remplacé en l’an VII, maire nommé en 1810, remplacé en 1813.
Poncet Charles. Maire de Craz-en-Michaille élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) et 1971 (radical) jusqu’à l’intégration de Craz dans Injoux-Génissiat.
Poncet Claude Antoine. Maire. Né à Craz le 2 mars 1779, fils de Louis Joseph Poncet et d’Anthelmette Durand. Cultivateur, maire de Craz (en Michaille) nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815 (fils), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 (Claude fils), (prénom Claude Antoine depuis 1841), par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, décédé le 22 mai 1853 et remplacé le 10 juin 1855.
Poncet Claude Hippolyte. Maire. Né à Craz le 15 janvier 1834, fils de Joseph Anthelme Poncet (voir notice) et de Marie Josette Gaillard. Maire de Craz nommé le 12 août 1860, reconduit en août 1865 (Claude Hippolyte), jusqu’à sa mort à Craz le 31 juillet 1870. Il ne s’est jamais fait élire au conseil municipal.
Poncet Claude Joseph. Maire. Officier de santé, nommé agent national de la commune de Cize par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VII. Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), maire de Cize en 1807, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1838.
Poncet Emmanuel. Agent municipal de Martignat cité le 1er frimaire an IV (22 novembre 1795) lorsqu’il recherche des prêtres insermentés. Toujours cité en l’an VII, remplacé la même année, en floréal.
Poncet Étienne. Maire de Cuisiat cité dès novembre 1792, remplacé en 1794.
Poncet Étienne Antoine. Maire d’Illiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1818, démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 avril 1820. Un Étienne Poncet de Brody, né à Saint-Étienne (sur Chalaronne ?), est mort à Illiat le 2 juillet 1828.
Poncet François Gilbert. Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 5 novembre 1845, fils de Marc Poncet, cultivateur, et de Virginie Blanc. Douanier retraité, maire de Giron élu le 15 mai 1904 (républicain).
Poncet Jacques dit Jarnier. Maire. Né à Grilly le 14 septembre 1765, fils de Jean Gaspard Poncet, et d’Étiennette Court. Maire* *de Grilly nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Grilly le 29 août 1829 à l’âge de 65 ans.
Poncet Jean. Maire de Dompierre-sur-Chalaronne nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).
Poncet Jean Baptiste. Maire de Martignat nommé de 1843 à 1846.
Poncet Jean Emmanuel. Maire. Adjoint de Cuisiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1832 à juin 1834. Un Poncet, officier de santé, avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815.
Poncet Jean Joseph. Maire. Né à Bourg le 1er mai 1815, fils de Joseph Poncet, tourneur, et de Marguerite Dumont. Notaire, maire de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en 1848, jusqu’à sa mort à Saint-Trivier-sur-Moignans le 10 mai 1849, à l’âge de 34 ans.
Poncet Jean Pierre dit Moyse (Moïse). Maire de Grilly nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Poncet Joannès. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mai 1945, réélu en octobre 1953 (républicain indépendant), remplacé en 1959.
Poncet Joseph. Agent municipal de Mornay élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Poncet Joseph. Agent municipal de Craz-en-Michaille élu en l’an V, remplacé en l’an VIII.
Poncet Joseph (Joseph Anthelme). Maire. Né à Craz le 6 pluviôse an X, fils de Claude Antoine Poncet (voir notice) et de Marie Rodet, cultivateurs. Cultivateur, maire de Craz-en-Michaille nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1853, jusqu’à sa mort à Craz le 20 juin 1860, remplacé le 12 août 1860.
Poncet Joseph. Maire. Adjoint de Courmangoux élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 13 novembre 1941, jusqu’en 1944.
Poncet Joseph. Maire. Né à Surjoux le 19 décembre 1838, fils de Claude Poncet, agriculteur au hameau du Molard, et de Françoise Chatelain. Propriétaire cultivateur, maire de Surjoux élu le 8 octobre 1876, révoqué le 27 octobre 1877, réélu le 20 mai 1888 et le 15 mai 1892 (radical), jusqu’en mai 1896.
Poncet Joseph. Maire. Adjoint (républicain radical) de Surjoux élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929, maire élu le 25 février 1932, remplacé en mai 1935.
Poncet Joseph. Maire. Président de la commission locale de libération de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du 27 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), remplacé en 1953. Candidat (parti paysan) aux cantonales de Treffort le 23 septembre 1945.
Poncet Jules. Maire. Adjoint de Belleydoux élu en décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), il exerce les fonctions de maire en cours de mandat (URD) en 1929.
Poncet Laurent. Maire. Né en 1797, cultivateur, maire de Saint-Bénigne élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Poncet Léon. Maire. Né à Belleydoux le 1er janvier 1891, conseiller municipal de cette commune élu depuis 1931, maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical indépendant) jusqu’en mai 1953.
Poncet Louis Antoine. Maire. Propriétaire, adjoint de Martignat nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé en août 1865, remplacé par arrêté du 1eroctobre 1867 pour devenir adjoint.
Poncet Louis Camille. Maire. Né à Apremont le 10 mars 1841, fils de Joseph Marie Poncet et de Marie Rosalie Jacquet. Cultivateur, adjoint d’Apremont élu en mai 1896 (républicain), maire le 20 mai 1900 (radical), remplacé en 1903.
Poncet Lucien. Maire. Né à Martignat le 15 février 1834, fils de Jean Baptiste Poncet (né vers 1789) et de Marie Josèphe Robin. Cultivateur, maire de Martignat élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892 (républicain, progressiste), remplacé le 9 février 1896.
Poncet Lucien. Maire. Né le 29 juin 1952, chargé de clientèle boursière, 2e adjoint de Relevant en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Poncet Marcel. Maire. Né le 26 octobre 1920, maire socialiste de Dompierre-sur-Veyle élu en mars 1977, réélu en mars 1983.
Poncet Mamert. Agent municipal de Cuisiat en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Poncet Pétrus. Maire. Né à Ceyzérieu le 28 juin 1840, fils de François Marie Poncet, instituteur, et de Caroline Rose Morel. Propriétaire, maire de Ceyzérieu nommé le 4 juillet 1870, remplacé le 11 octobre, adjoint à cette date jusqu’en février 1874, conseiller municipal élu en décembre, adjoint de Camille Chaley en 1871, remplacé le 29 mars 1874, nommé le 29 mai 1876, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 mai 1881, jusqu’aux élections de janvier 1884. Il est élu en tête au conseil municipal le 22 novembre 1874 et le 6 janvier 1878.
Poncet Philibert. Maire. Né vers 1760, fils de Philibert Poncet et de Catherine Piron. Propriétaire au hameau de Flurieux, maire* *de Mogneneins cité dès le 2 novembre 1792 et en l’an II. Il est mort à Mogneneins le 21 avril 1821.
Poncet Philippe Auguste. Président du comité local de libération. Né à Surjoux le 9 août 1885, fils d’Émile Poncet et de Mariette Réchet. Président du comité de libération de Surjoux nommé par arrêté du 6 décembre 1944. Lors des élections municipales de 1945, il constitue une liste en dehors des membres du CLL. Furieux, l’un d’eux, Péchoux, au moment du dépouillement le 13 mai, s’empare de l’urne et la jette par la fenêtre dans la cour de la mairie.
Poncet Pierre Claude (fils aîné). Maire de Valeins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 septembre 1818.
Poncet Prosper. Maire. Né le 1er décembre 1908, maire d’Apremont élu en mars 1959, réélu en mars 1965, mars 1971 et mars 1977.
Poncet Prosper Joseph. Conseiller d’arrondissement, sous-commissaire du gouvernement, sous-préfet de Gex. Né le 18 novembre 1802, avocat, conseiller d’arrondissement de Gex, nommé membre de la commission de l’arrondissement de Gex par Champvans en mars 1848, commissaire du gouvernement par arrêté du 12 mai, nommé sous-préfet le 9 août, remplacé le 27 janvier 1849 et nommé suppléant du juge de paix à Gex le 2 mars. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Poncet Simon Léonard. Maire. Adjoint de Martignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816 (Simon), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 (Simon) et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Simon Léonard), maire nommé de 1830 à 1840.
Poncet-Montange Henri. Maire de Belleydoux élu en mars 1971, jusqu’en 1975. Candidat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971.
Ponchon Joseph Marie. Maire de Châtenay nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), mais il ne semble pas avoir accepté car il n’apparaît pas sur les registres. La famille Ponchon possédait le fief de Châtenay, juste avant 1789.
Ponchon de Saint-André François. Maire. Né à Lyon le 7 février 1780, fils d’Antoine Ponchon (1736-1820), négociant à Guinchais, et de Jeanne Muguet (1759-1812). Maire du Plantay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 juillet 1823, jusqu’en 1830. Il est mort à Lyon le 13 juin 1861.
Ponchon de Saint-André Mammès (Antonin Anne Mammès). Maire. Né le 17 août 1819, fils de François Pochon de Saint-André (voir notice) et de Jeanne Eléonore Morand de Jouffrey (1795-1886). Propriétaire (20000 F de revenus en 1874), maire du Plantay nommé par arrêté ministériel du 20 mars 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Poncin Benoît Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 1er août 1865, maraîcher, conseiller municipal de Bourg, conseiller d’arrondissement élu le 14 décembre 1919, réélu le 26 juillet 1925 et le 18 octobre 1931, jusqu’à sa mort en 1935 (républicain de gauche).
Poncin Jean. Agent municipal de Marboz élu en novembre 1795. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797): « Observations sur (sa) moralité: Ce citoyen est le deuxième tome de l’agent de Salavre (voir notice Jean Michaud); fermier de cy devant nobles, il a constamment professé leurs principes. Il a protégé et protège encore les prêtres insoumis qui sont de la commune. À remplacer par Joseph Bernard dit le Parisien ». Poncin est remplacé en 1798, non pas par Joseph Bernard, mais par Bochard.
Poncin Joseph. Maire. Deuxième adjoint de Foissiat élu en 1935, maire par arrêtés préfectoraux des 7 et 24 mars 1941 jusqu’à sa démission de maire et de conseiller municipal acceptée par arrêté préfectoral du 14 juillet 1944.
Poncin Joseph. Maire de Foissiat élu en mars 1959.
Poncin René. Maire. Né le 17 décembre 1936, électromécanicien, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG).
Pons François Alexis. Maire. Marchand, administrateur du district de Nantua nommé par Boisset le 16 fructidor an II, maire de Dortan nommé par arrêté du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1808, décédé à Nantua le 28 février 1827.
Pons Léon. Maire. Président du comité local de libération de Jasseron nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 jusqu’en 1947 (communiste).
Pons Paul (François Paul). Maire. Né à Dortan le 19 avril 1782, fils de François Alexis Pons (voir notice) et de Jeanne Marie Rose Revoux. Manufacturier, négociant, membre et président de la commission municipale de Nantua nommée par arrêté de Champvans du 12 mars 1848, maire élu en mai 1848, démissionnaire en juin, à la suite d’une sombre affaire de lettre anonyme envoyée au Courrier de l’Ain (voir les numéros du 10 juin 1848 et suivants). Il est mort à Nantua le 19 juillet 1872.
Ponsard Joseph. Agent municipal de Saint-Germain-sur-Renon &lu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Ponssard Claude. Agent municipal de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Pont André. Maire. Président du comité de libération de Foissiat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’en novembre 1947.
Pont André. Maire. Né le 25 septembre 1938, agriculteur, conseiller municipal de Vescours en 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001.
Ponthus. Administrateur du département cité en mai et juin 1793.
Ponthus Eugène. Maire. Né au Bourg-d’Arvard le 4 août 1880, fils d’Hyppolite Ponthus, menuisier, et de Françoise Bourgeois. Menuisier, élu maire (radical-socialiste) de Chaveyriat en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 20 mai 1941. Il est mort à Bourg-en-Bresse le 22 juillet 1969.
Ponthus Jean-Pierre. Administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790. Un Ponthus est nommé à ce poste par Boisset en floréal an III. Un Ponthus, bourgeois, est député de Bâgé-le-Châtel le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Ponthus Joseph. Maire. Adjoint de Cras nommé par arrêté du préfet Rogniat du 18 novembre 1822, maire nommé en février 1826, remplacé en octobre 1830.
Ponthus Pierre. Maire. Président du comité local de libération d’Attignat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947.
Populus Marie Étienne, dit l’Aîné.
Parlementaire. Né à Bourg le 24 novembre 1736, fils de Claude
Philibert, praticien, et de Marie Josèphe Philippe Clément. Élève du
collège des jésuites de cette ville, étudiant en droit à Dijon, reçu
avocat au bailliage de Bourg le 9 juillet 1757, député de la ville de
Bourg pour le Tiers état à l’assemblée générale des trois ordres réunie
le 23 mars 1789 pour les États généraux, il rédige la requête du Tiers
État de Bourg et est élu, le premier, député du Tiers État de la Bresse
le 23 mars 1789. Il fait partie de la délégation envoyée au roi le
25 juin 1789 par les trois ordres réunis. Combattant les résistances
cléricales et nobiliaires, il traite surtout des questions de
subsistances, de rachat des rentes et d’octrois et demande que les
ecclésiastiques soient exclus des fonctions publiques. Il devient
célèbre dans tout Paris car son nom est l’objet de plaisanteries dans
les gazettes satiriques monarchistes, notamment dans Rivarol.
On l’associe volontiers à la très voyante Théroigne de Méricourt, la
belle Liégeoise, égérie de la Révolution, allusion à la légèreté des
mœurs de celle-ci et qui lui donne pour amant le peuple entier. L’injure
est d’autant plus grave que Populus, bossu, n’est pas bel homme. Chargé
de surveiller la fabrication des assignats à la papeterie de Curtalin,
il est secrétaire de l’Assemblée nationale le 19 juin 1790. En décembre,
il est élu juge à Bourg. Envoyé en juin 1793, par l’administration, pour
offrir aux Lyonnais les secours des habitants de l’Ain, contre la
Convention, il est accusé de fédéralisme, arrêté sur l’ordre d’Albant en
octobre et guillotiné à Lyon le 14 février 1794 (28 pluviôse an II) avec
14 autres citoyens.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dubois,*
Histoire de la Révolution de l’Ain. - Philibert Le Duc,
Histoire de la Révolution dans l’Ain.* – Les constituants de
Bresse, art. A. Gros. – A. Robert et G. Cougny,* Dict. des
parlementaires français.*
Porrin Léon. Maire. Né à Ramasse le 27 février 1820, cultivateur, premier adjoint de Ramasse en mars 1959, réélu en mars 1965, maire en mars 1971 (DMO).
Portalet Jean François. Agent municipal de Montmerle élu en l’an IV, remplacé en prairial an VI pour devenir secrétaire de l’administration municipale du canton.
Portalier (Portallier). Conseiller d’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Meximieux en 1854 par 1481 voix contre 260 à Perrin. Décédé, il est remplacé en juillet 1860. Voir Jean-Marie Baptiste Portallier.
Portallier Jean Guillaume. Maire de Charnoz nommé de 1836 à 1840.
Portallier Jean Marie Baptiste. Maire. Né à Meximieux vers 1790, notaire à Meximieux, fils de Claude Portallier et de Jeanne Marie Cécile Jacquemet. Ses minutes sont conservées pour les années 1820 à 1840. Membre du conseil municipal de cette cité nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juin 1821, maire de Charnoz nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en mars 1832, maire de Meximieux nommé de 1835 à 1848. Il est mort à Meximieux le 5 mars 1860, à l’âge de 70 ans.
Portelatine Camille. Maire de Loyes élu le 28 mars 1971 (socialiste) jusqu’à la fusion le 1er janvier 1974 avec les communes de Villieu et Mollon.
Potard Jean Joseph. Maire de Mornay cité en décembre 1792 et lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).
Pothain Charles. Maire. Né le 9 janvier 1921, maire de Ruffieu en mars 1989 (DVD), réélu en 1995 (DVD), décédé en 1998.
Potut Marcel. Maire. Né le 10 août 1924, maire (DVG) d’Arbent de février 1978 à mars 1983.
Pouillat Jean-Marie. Maire. Né à Cruzilles-les-Mépillat le 6 février 1878, fils de Laurent Pouillat (1848-1916) et de Jeanne Marie Chambard (1853-1912). Délégué dans les fonctions de maire de Saint-Julien-sur-Veyle par décision préfectorale du 28 mai 1942. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 20 avril 1950.
Poulaillon François Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 9 octobre 1847, menuisier (1878), puis entrepreneur (1889), négociant (1908) et épicier (1912), maire d’Arlod élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé en 1892, élu le 15 mai 1904 (radical), réélu en mai 1908 (radical) et 1912 (radical) et en décembre 1919 (radical). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille le 28 juillet 1889, en remplacement de Louis Charles Picquet élu conseiller général. Réélu au deuxième tour le 4 août 1895 contre Gaillard, le 31 juillet 1898 sans concurrent et le 31 juillet 1904 sans concurrent, jusqu’en 1910. Décédé en janvier 1930.
Poulain Mathieu. Maire de Villette nommé de 1843 à 1848.
Poulain d’Andecy Jean Baptiste Henri. Sous-préfet de Nantua. Né le 10 mars 1818, sous-commissaire du gouvernement d’Ambert en mai 1848, sous-préfet de Nantua le 26 octobre 1849, sous-préfet de Pont-Audemer le 1er décembre 1851, démissionnaire le 4 décembre.
Poulet Bernard. Maire. Né le 27 septembre 1944, technicien, conseiller municipal de Grièges en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Poulet Victor (Louis Victor). Maire. Né à Grièges le 15 novembre 1897, adjoint de cette commune élu le 8 mai 1953, maire le 16 avril 1957, réélu en mars 1959 jusqu’en 1965.
Poulin (Poulain) Gabriel. Maire Né en 1808, propriétaire (1800 F de revenus en 1855), adjoint de Châtillon-la-Palud élu maire fin 1851 nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Poullain de Grandprey Joseph Clément. Parlementaire, représentant en mission. Né dans les Vosges à Lignéville le 23 décembre 1744, avocat au parlement de Nancy en 1789, procureur-général-syndic des Vosges en 1791, député des Vosges à la Convention en 1792, il vote la mort du roi, s’oppose à Marat, est déclaré suspect sous la Terreur. Nommé par la Convention le 27 floréal an III (16 mai 1795) représentant en mission, avec, le même jour Despinassy de Fontanelles, et plus tard le 11 prairial an III (30 mai 1795) Joseph Étienne Ferreoux, du Rhône, de l’Isère et de l’Ain. Il arrive avec Despinassy à Bourg le 3 prairial (22 mai), il combat l’influence des Jacobins. Il séjourne à Trévoux en messidor. Membre du Conseil des Anciens, élu par les Vosges le 21 vendémiaire an IV, il se montre plus révolutionnaire qu’à la Convention. Élu le 22 germinal an V au Conseil des Cinq-Cents, il participe aux mesures de répression du 18 fructidor, devient président de cette assemblée le 21 août 1798. Opposé au 18 brumaire, il est condamné à être détenu dans les îles en Charente-Inférieure, mais réussit à se faire nommer président du tribunal civil de Neufchâteau en 1800, puis en avril 1811 président de chambre à la cour impériale de Trèves. En mai 1815, il est député des Vosges jusqu’à la dissolution de 1816. Il est mort à Graux dans les Vosges le 6 février 1826.
Poupelet Jean-Jules. Sous-préfet de Gex. Né le 24 août 1837, conseiller de préfecture de la Charente en 1869, de la Corrèze en 1870, de la Charente en 1871, du Gard puis sous-préfet de Ruffec en 1873, nommé le 24 mai 1876 sous-préfet de Gex et installé le 3 juin, le 24 mai 1877 sous-préfet de Châtellerault, démissionnaire le 22 décembre. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Poupon Gérard. Maire. Né le 16 juin 1947, entrepreneur de maçonnerie, adjoint de Salavre, maire élu en mars 2008.
Poupon Raymond. Maire. Né le 9 novembre 1944, chef d’entreprise, élu conseiller municipal du Poizat en 2005 à la mort de son beau-frère, Robert Moretti, il le remplace comme maire de la commune. Réélu en mars 2008.
Pouquet Alain. Maire. Né le 14 juin 1944, cadre à la sécurité sociale, 3e adjoint de Niévroz en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVD). Il n’est pas réélu en mars 2001.
Pourcelot Marcel Claude Joseph. Sous-préfet de Gex. Né le 4 novembre 1759, conseiller de préfecture du Doubs en 1816, nommé sous-préfet de Gex le 16 janvier 1822, il meurt en fonction le 22 juillet 1829, d’une attaque d’apoplexie. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Pourrat Robert.* Maire* de Matafelon élu en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (extrême gauche) jusqu’à la fusion de la commune avec Granges en 1973.
Poux Jean Jacques Eugène Gaston Marie, dit Poux-Laville. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Albi le 5 mai 1859. Publiciste de 1880 à 1891 en collaborant à La Dépêche de Toulouse et à L’opinion, directeur de L’Union républicaine du Tarn, il devient secrétaire général de l’Ariège en 1897, sous-préfet de Figeac en 1891, de Die en 1894, de Belley le 28 février 1896 où il est installé le 20 mars. Le 24 septembre 1900, il est nommé à la même fonction à Toulon, en 1906 au Havre, puis la même année préfet en Lozère, en 1908 dans les Ardennes et en 1911 dans le Loiret. Il est mort en fonction à Orléans le 22 mai 1914. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton,* Dict. biographique des préfets.*
Pouzolz Antoine François (Pouzols, Poulzotz, Pouzole). Maire. Né à Pérouges le 25 avril 1825, fils de Michel Charles François Pouzolz (voir notice) et de Marie Anne Luce Favier. Notaire à Montluel (10000 F de revenus en 1855), maire de Joyeux nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 13 mai 1859. Il est condamné le 24 avril 1860 pour faux en écriture publique et authentique commis dans l’exercice de ses fonctions de notaire.
Pouzolz Michel Charles François. Maire, conseiller d’arrondissement. Juge de paix à Pérouges, maire de Joyeux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 février 1823, jusqu’en 1826. Élu conseiller de l’arrondissement de Trévoux par le canton de Meximieux de 1833 à 1836.
Poyard Claude. Maire de Neuville-les-Dames de 1792 à 1795, agent municipal élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), destitué le 26 nivôse an VI (15 janvier 1798) par le directoire du département avec d’autres révolutionnaires « pour leur insouciance à remplir leurs devoirs, leur mépris affecté pour les lois et la protection ouverte qu’ils ont accordée au fanatisme ». Adjoint de Neuville nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé à Neuville le 13 ventôse an X (4 mars 1802), à l’âge de 46 ans. BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993. – ADA 4K5.
Poyard Joseph François Edmond. Conseiller d’arrondissement. Né le 13 mai 1858, propriétaire et négociant à Saint-Trivier-de-Courtes, puis juge de paix à Meximieux. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Saint-Trivier le 29 décembre 1889, en remplacement de Nicolas Prévost décédé. Réélu, toujours sans concurrent, le 28 juillet 1895, le 31 juillet 1898 et le 31 juillet 1904. Il est remplacé en 1910.
Poyat Claude. Maire. Né à Reyrieux le 15 mai 1810, fils de Claude Poyat, cultivateur, et de Françoise Brebant. Cultivateur, maire de Parcieux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Poyet André. Maire. Né le 3 mai 1935, maire de Charancin élu le 21 octobre 1963, réélu en mars 1965 (UNR-UDT) et mars 1971 (CDP), jusqu’au rattachement de la commune à Sutrieu le 1er janvier 1974.
Poyet Joseph.* Agent municipal *de Jayat, cité en l’an V, remplacé en l’an VI.
Poyroux Jean Baptiste. Maire. Né vers 1799, fils de Pierre Poyroux (voir notice). Marchand de bois, entrepreneur, maire de Priay nommé en 1847, élu en 1848, remplacé en 1852, élu le 28 juillet 1872, remplacé par arrêté du 10 février 1874.
Pradard Louis. Maire. Né le 16 avril 1831, propriétaire, maire de Sathonay élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1877.
Pradon Christophe Félix Alphonse. Parlementaire. Né à Lempdes dans la Haute-Loire le 31 mai 1847, avocat, secrétaire général de la Haute-Loire le 12 septembre 1870, remplacé le 1er avril 1871, rédacteur en chef du journal républicain modéré le Courrier de l’Ain, sous-préfet de Gex le 30 décembre 1877 et installé le 2 janvier 1878, de Saint-Claude le 7 juillet 1879, remplacé le 26 janvier 1881 pour devenir sous-chef du personnel au ministère de l’Intérieur. Il est élu député de l’arrondissement de Gex, au deuxième tour, le 21 août 1881 par 2875 voix contre 2445 au sortant républicain François Marcellin Grosgurin, et siège à la gauche radicale et à l’union républicaine, soutient Léon Gambetta et Jules Ferry et la politique scolaire et coloniale du gouvernement. Il propose de créer une taxe sur les étrangers résidant en France (Revue libérale, 1883, « Une Taxe pour les Étrangers »). Réélu le 4 octobre 1885 au scrutin à la proportionnelle départementale, sur la liste d’union républicaine entièrement élue et qui comprend trois radicaux et trois modérés, le 3e sur 6 par 43620 voix. Il vote pour l’expulsion des princes, s’abstient sur le retour du scrutin d’arrondissement et vote pour les poursuites contre le général Boulanger. En 1896, il est résident à Madagascar. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Praire Jean-Joseph. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Reyrieux, conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Trévoux de 1837 à 1848.
Pralet Marie-Louise. Maire de Messimy élue en mars 1971 (DMF).
Pranal Louis. Maire. Gendre d’Antoine Blanc (voir notice), maire de Groslée, élu en mai 1939, décédé le 12 mai 1943.
Pras Paul. Maire. Né le 27 septembre 1919, restaurateur (Au vieux Tilleul), maire de Luthézieu élu le 10 mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI) jusqu’à la fusion de la commune en 1974 avec Belmont. Candidat (Action cantonale) aux cantonales de Champagne-en-Valromey en 1976, il réunit au deuxième tour dans une quadrangulaire 22,49 % des voix.
Prat Pierre Jean. Maire. Nommé membre du conseil municipal de Montmerle par arrêté du préfet Rogniat du 21 mars 1821, maire de Montmerle nommé de septembre 1830 à 1834.
Pravieux Claude. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 4 septembre 1813, fils de Jacques Antoine Pravieux et de Jeanne Jaravel, cultivateurs. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855, 6000 en 1874), maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en 1849, nommé en 1852, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1880. Il est mort à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 20 mai 1891.
Pravieux Jean Nicolas. Maire. Né le 24 avril 1761, fils de Jean Pravieux, bourgeois, et de Catherine Allion. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu le 23 février 1790 par 109 électeurs, remplacé en 1792.
Praz Antoine. Maire. Né le 3 octobre 1887, négociant, membre de la Résistance, réintégré maire de Meximieux à la Libération en février 1945.
Pré Jean-Baptiste Camille. Maire. Administrateur du district de Trévoux élu en juin 1790, président du directoire du district en 1791 et 1792. Désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795).
Pré Jean Philibert. Maire de Sainte-Euphémie nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé le 29 thermidor an X (17 août 1802) à l’âge de 68 ans et remplacé par arrêté du 13 brumaire an XI (4 novembre 1802).
Pré Victor. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en 1936. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 20 mai 1942.
Prélonge François (Alexandre). Maire. Né à Confrançon le 9 août 1874, fils de Claude Prélonge, cultivateur, et de Félicie Julien dit Louvet. Président du comité local de libération de Confrançon nommé le 26 septembre 1944, remplacé par l’ancien maire Jean-Marie Félix le 4 février 1945, nommé maire à son tour le 18, puis élu le 6 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (radical-socialiste), remplacé en mai 1953. Il est mort à Vienne en Isère le 6 mai 1967.
Prémillieu Blaise. Maire. Né à Andert-Condon le 22 septembre 1817, fils de François Prémillieu (1795-1845) et de Louise Prémillieu (1796-1843), maire d’Andert-Condon élu le 7 mai 1848, remplacé en 1852. Il est mort à Andert-Cordon le 12 février 1887.
Prémillieu Claude Marie. Maire. Né le 28 mai 1824, fils de Joseph Prémillieu (voir notice) et d’Anne Termet. Propriétaire, maire d’Andert-et-Condon nommé par arrêté préfectoral du 4 janvier 1865, confirmé le 28 août, en août 1870, élu en octobre, réélu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’en 1881. Il est mort à Andert-Cordon le 9 novembre 1892.
Prémillieu Francisque (Francisque Anthelme). Maire. Né à Andert-Condon le 25 mai 1885, fils de Jean Blaise Prémillieu (1858-1923) et de Marie Prémillieu (1861-1895). Adjoint d’Andert-Condon élu en mai 1925 (radical), réélu en mai 1929 (radical-socialiste), maire en mai 1935, jusqu’en 1945. Il est mort en 1967.
Prémillieu George. Agent municipal. Né à Bognens, hameau d’Andert-Condon, fils de Marc Prémillieu et de Barbe Landot.* Maire *d’Andert-Condon élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé en l’an VI. Il est mort à Bognens le 30 septembre 1838, à l’âge de 74 ans.
Prémillieu Joseph, dit Bariot (Joseph Marin). Maire. Né à Condon le 12 novembre 1789, fils de Marin Prémillieu, laboureur, et de Françoise Bénolliet. Cultivateur, maire d’Andert-et-Condon nommé le 5 décembre 1838, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 janvier 1865. Il est mort à Andert-Condon le 29 avril 1865.
Prémillieu Joseph Marie. Maire. Né à Andert-Condon le 26 août 1850, fils de Claude Marie Prémillieu (voir notice) et de Jeannette Molliard. Maire d’Andert-Condon, comme son père et son grand-père, élu le 15 mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925. Il est mort le 4 décembre 1928.
Prémillieu Pierre. Maire. Né à Magnieu le 4 octobre 1790, fils d’Anthelme Prémillieu dit Joyeux (1738-1777), fermier de la commanderie de Malte du Lavoir de Magnieu, et de Jeanne Marie Graissot. Cultivateur, maire de Magnieu élu en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, en août 1860, jusqu’à mort à Magnieu le 12 décembre 1868.
Prénat Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 16 avril 1832, propriétaire à Volognat, président du comice, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Izernore le 27 juillet 1890 contre Alphée Molard, maire de Ceignes, en remplacement de Laurent Barrier décédé. Réélu le 31 juillet 1892 et le 28 juillet 1895, sans concurrent, jusqu’en 1901.
Prénat Jean. Maire de Mionnay en 1947, remplaçant le maire élu en octobre, Joanny Baise démissionnaire le 15 décembre. Il est réélu en mai 1953 (républicain indépendant), mars 1959, mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (DMF).
Pretre Charles Pierre Émile. Sous-préfet de Trévoux. Né le 31 juillet 1863, nommé sous-préfet de Trévoux le 24 mai 1889, puis sous-préfet de Château-Chinon le 22 août 1890, jusqu’au 6 octobre 1894. Vice-résident au Tonkin. BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Prevel Benoit. Agent municipal de Feillens en l’an V, remplacé en l’an VI.
Prével Jean Claude. Maire de Saint-André-de-Bâgé*** ***nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire par lettre du 31 mars 1819 et remplacé par arrêté du 16 avril.
Prével Pierre Félix. Maire. Né à Manziat le 8 juin 1832, fils de Guillaume Prével, cultivateur, et de Jeanne Benoit. Élu au conseil municipal de Manziat, en deuxième position, le 22 novembre 1874, non membre du conseil en 1878, maire élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888.
Prévieux Antoine. Maire. Né à Seillonnaz le 15 février 1864, fils de Jacques Prévieux, cultivateur au hameau de Chosaz, et d’Anthelmette Bonard. Maire de Seillonnaz élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Prévieux Antoine Henri. Maire. Né à Seillonnaz le 10 avril 1911, adjoint de cette commune élu le 3 novembre 1947, maire le 7 mai 1953 (divers gauche), réélu en mars 1959 jusqu’au 27 mars 1965.
Prévieux Jean-Marie. Maire. Né à Seillonnaz le 17 juin 1885, fils de Louis Prévieux, cultivateur, et de Clémence Gauthier. Cultivateur, maire de Seillonnaz élu en décembre 1919.
Prévitali Suzanne. Maire. Secrétaire de mairie, maire de Saint-Martin-du-Fresne en mars 1983.
Prévost Antoine Nicolas. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 7 juin 1820, fils de Jean Louis Nicolas Prévost (1789-1865) et de Marie Claudine Gonet (1787-1856). Rentier, maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu le 10 septembre 1881, après la démission du docteur Jules Joseph Vitte, puis réélu le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 6 juillet 1893.
Prévost Nicolas (Victor Nicolas). Conseiller d’arrondissement. Né le 15 mai 1848, fils d’Antoine Nicolas Prévost (voir notice) et de Marie Véronique Mortel (1829-1912). Architecte à Saint-Julien-sur-Reyssouze, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes le 4 août 1889, décédé à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 3 novembre de la même année.
Prévot Gabriel. Maire. Procureur de la commune de Versonnex cité le 9 décembre 1792, nommé maire par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1794).
Prévot Pierre Louis. Agent municipal de Versonnex élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Prez de Crassier Édouard de. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par ce canton le 3 septembre 1848 à 1852.
Prez de Crassier Étienne Philibert de. Parlementaire. Né le 18 janvier 1773 à Crassier, hameau devenu Crassy de l’ancienne commune de Vesenex intégrée à Divonne en 1965, d’une famille noble d’épée aidée par Voltaire en 1761 contre les jésuites qui, forts d’un prêt usuraire, voulaient s’emparer de son domaine. Il entre au service en 1745, à l’âge de 12 ans, dans le régiment suisse Vigier, fait la guerre d’Italie, celle de Sept ans, est blessé à Rossbach et à Sunderhaussen, réformé en 1763 à cause de ses blessures, rappelé en 1773, fait la guerre d’Amérique sous Maximilien de 1780 à 1783, sert en Hollande en 1785 sous Maillebois comme diplomate. Enseigne à pied en 1748, sous-lieutenant en 1754, capitaine en 1757, lieutenant-colonel en 1762, grand bailli d’épée du Charolais et chevalier de Saint-Louis en 1789, il devient maréchal de camp le 1er mars 1791. Oncle de Pierre-Marin Rouph de Varicourt (voir notice), il est élu le 5 avril 1789 député de la noblesse du bailliage de Gex aux États généraux. Dès les premiers jours, il se détache de la noblesse pour se rapprocher du Tiers. Il en a donné l’explication: « L’indignation profonde que m’inspiraient les déprédations de la cour et le despotisme du ministère dirigèrent ma conduite. Je sentis dès lors la nécessité d’une grande réforme dans le gouvernement pour assurer au peuple ses droits et sa liberté. Je fus l’un des cinquante qui se détachèrent de la noblesse pour se rendre dans le sein des députés de commune. Je fus le seul qui osa déclarer avec franchise que je ne voyais l’assemblée nationale que dans la réunion de ceux auxquels j’allais me joindre. Il fallait être dominé par le sentiment des vrais principes pour me prononcer ouvertement contre ces hommes incapables de vues élevées, qui croyaient que le salut de l’état tenait au respect imbécile ou feint qu’ils affichaient pour toutes les opinions et les erreurs reçues. Fier de la haute destinée de la France, je travaillai avec énergie à son bonheur. J’ai donné constamment, pendant toute la session de l’assemblée constituante, mon suffrage aux décrets qui assuraient les droits du peuple. Une conduite aussi opposée aux intérêts d’une cour corrompue me valut l’exclusion par le ministère royal, de la liste des officiers généraux employés ». Réintégré, il est envoyé à l’armée de Moselle comme lieutenant général le 5 septembre 1792 et sert à Valmy où il commande le 20 septembre l’avant-garde, organise une solide résistance face aux Prussiens, et l’arrière-garde le 21. Assurant l’intérim, il remplace Kellermann, muté à l’armée des Alpes, avant la nomination de Pierre Riel de Beurnonville. Remplaçant Biron à la tête de l’armée du Rhin, il maintient l’ordre à Strasbourg contre les tentatives royalistes. Suspendu de ses fonctions comme ex-noble le 27 avril 1793, il comparait devant la Législative où, après s’être défendu lui-même et aidé par Aubry, il est réintégré le 6 juillet. Envoyé, d’abord à l’armée d’Italie puis à l’armée des Pyrénées occidentales, comme général de division, puis comme général en chef, général à l’armée du Rhin et Moselle, il est dénoncé au Comité de salut public comme ex-noble correspondant avec les émigrés, emprisonné en septembre 1795 à la citadelle de Bayonne, libéré au bout de seize mois par le même Comité de salut public le 6 janvier 1797. Après le 9 thermidor, il recouvre son grade, mais sans affectation, et ses biens dans le pays de Gex qui avaient été séquestrés lors de son arrestation. Il se retire à Crassier avec sa femme, sœur du général Sédillot de Saint-Denis, où il meurt en 1803. Ses cinq frères ont également servi dans l’armée. L’un d’eux, lieutenant-colonel, n’arrivant pas à rallier les soldats de son régiment qui fuyaient devant les révoltés de Saint-Domingue, se fit sauter la cervelle. BIBLIOGRAPHIE : Béatrix, Histoire du pays de Gex, 1851. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – Philibert le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dufäy, Galerie militaire de l’Ain. – Visages de l’Ain, n° 157, 1978, « Le petit monde gessien de Voltaire », art. J.-Paul-Dubreuil.
Prieur Louis. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 16 mai 1953 et remplacé en cours de mandat, le 17 juillet, par son premier adjoint Joseph Grumod.
Prime Francine. Sous-préfète de Belley. Née à Baâlons dans les Ardennes le 7 mai 1948, étudiante en droit à Reims, puis à Metz (IRA) et à Paris (DES en doit privé), attachée à la préfecture des Ardennes en 1979, chef du bureau du cabinet du préfet en 1988, nommée sous-préfète en 1992 et directrice du cabinet du préfet de la Meuse, sous-préfète de Louhans en 1992, première femme sous-préfète nommée dans le département, le 2 janvier 1995. Elle quitte ses fonctions le 15 décembre 1997 (son successeur Alain Gérard ne sera nommé que cinq mois plus tard) pour devenir chargée de mission auprès du directeur général de l’administration, élève de l’Institut de Hautes études de la Sécurité intérieure en 1999, sous-préfète d’Épernay en 2000, de Brive-la-Gaillarde en 2004, de Rambouillet en 2007.
Prin Antoine.* Maire. Né à Lagnieu le 18 février 1783, fils de Simon Sixte Prin, marchand et maître cordonnier, et de Marie Anne Ringuet. Reçu docteur en médecine à Montpellier le 12 janvier 1807, maire de Lagnieu nommé en août 1830 jusqu’en 1833, et en 1848 jusqu’en 1851. C’était le gendre de Claude Gouvet (voir notice), maire de Leyment. BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey*, Lagnieu 1924.
Prin Bernard. Maire. Né le 16 juin 1961, agriculteur, maire de Chavannes-sur-Suran élu en mars 2008.
Prin Charles. Maire. Adjoint de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1925, remplacé en 1929, réélu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 12 juillet 1941 jusqu’au rattachement de la commune à Corveissiat par décret du 10 juillet 1943.
Priollet Georges François. Maire. Né à Mézériat le 19 septembre 1825, fils de Georges François Priollet (1802-1858), cultivateur, et de Marie Anne Victoire Brevet. Propriétaire, adjoint de Polliat nommé par arrêté du 26 juin 1863, reconduit le 26 août 1865, nommé maire en 1868, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1876.
Prioul Alexis. Président du comité local de libération de Brion nommé par arrêté préfectoral du 23 novembre 1944, remplacé à la désignation du maire le 18 février 1945.
Prodhon Adolphe. Conseiller d’arrondissement. Né le 17 juin 1836, adjoint au maire de Vésenex, élu conseiller d’arrondissement le 25 juin 1882, remplacé en 1886.
Prodon Hippolyte. Maire de Léaz élu en mai 1929.
Promonet Antoine. Agent municipal. Né à Chevroux, fils de Pierre Promonet et de Claudine Bornuat Midy. Agent municipal de Chevroux en l’an IV, remplacé en l’an VII. Il est mort à Chevroux le 29 mars 1818.
Promonet François. Maire. Président du comité local de libération de Cruzilles-les-Mépillat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mai 1953 (SFIO).
Prost. Subdélégué de l’intendant de Bourgogne en Bugey en fonction à Nantua en 1789.
Prost. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mai 1945, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 6 novembre 1945, et remplacé par son premier adjoint Jean Chosson.
Prost Antoine. Maire. Né le 22 février 1827, cultivateur, maire de Cordieux élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Prost Basile. Maire. Député de Ceyzériat pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789. Élu maire de Ceyzériat le 21 février 1790, il décline cette offre, s’estimant d’un âge trop avancé. BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Prost Claude-François. Agent municipal de Ceyzériat désigné à la fin de 1797, après le 18 fructidor et remplacé en mars 1798. BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Prost Émile. Maire, conseiller d’arrondissement. Négociant en vins, adjoint de Martignat élu en mai 1904 (radical), réélu en mai 1908 (radical), maire le 7 mai 1911 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical), en décembre 1919 (radical socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé en 1936. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax le 18 octobre 1931, remplacé en 1936 (radical-socialiste) pour avoir été condamné pour corruption de fonctionnaire et abus de confiance à la dégradation civique.
Prost Gabriel. Maire. Né à Reyrieux le 24 octobre 1764, fils de Jean Prost et de Jeanne Marie Bechot. Agent municipal de Reyrieux élu en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800). Il reprend probablement sa démission, car il reste maire jusqu’à son remplacement en janvier 1808. Nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Un Claude Prost avait été élu procureur de la commune le 9 décembre 1792. Il est mort à Reyrieux le 9 février 1842.
Prost Georges dit Raisin. Agent municipal de Neuville-les-Dames le 5 messidor an VI (23 juin 1798), remplacé en l’an VIII. BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Prost Jean. Maire. Adjoint de Baneins élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (radical), remplacé en 1921.
Prost Jean. Maire, conseiller général. Né le 26 octobre 1925, kinésithérapeute, maire de Divonne-les-Bains en octobre 1976, après la mort de Marcel Anthonioz, et réélu en mars 1977 (PRI) et mars 1983. Conseiller général du canton de Gex élu en septembre 1976, en remplacement de Marcel Anthonioz décédé, avec 61,20 % des voix. Réélu le 14 mars 1982 (UDF) au premier tour avec 51,88 % des voix. Il est devancé en mars 1988 (majorité départementale) avec 41,43 % des voix par le maire de Gex, Michel Nicod (SE), qui obtient 58,57 %. Il a été le suppléant de Charles Millon aux législatives de 1978. Candidat en 7e position sur la liste UDF conduite par Charles Millon aux élections du conseil régional du 16 mars 1986.
Prost Jean Alexis. Maire de Vesenex nommé en 1811, remplacé en 1815, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 2 juin 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.
Prost Jean-Claude. Maire. Conseiller municipal de Saint-Georges-sur-Renon, puis adjoint, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 8 juillet 1944.
Prost Jean-Marie. Maire de Sathonay-Village élu de 1919 à 1921.
Prost Joseph. Agent municipal de Romans élu entre l’an V et l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Prost Joseph François. Médecin à Montluel, président du directoire de ce district élu en juin 1790, remplacé en 1791.
Prost Léger. Président de l’administration municipale du canton d’Oyonnax en l’an VIII, jusqu’à la suppression du poste la même année. Né à Oyonnax le 24 mai 1757, fils d’Ignace Prost, cultivateur, et de Marie Monin.
Prost Louis Balthazar Frédéric. Parlementaire. Né à Nantua le 7 mars 1760, fils de Pierre Antoine Prost et d’Henriette Fauvin. Avocat à Nantua, procureur syndic du district de Nantua élu en juin 1790, il s’enfuit sous la Terreur, puis après un retour à Nantua, se marie à Strasbourg où il s’établit comme banquier sous la raison de Prost-Meynet. Il est élu à la Chambre des Cent-Jours le 13 mai 1815 par le grand collège du département du Bas-Rhin, comme représentant du commerce et de l’industrie, avec 29 voix sur 42 votants.
BIBLIOGRAPHIE : Journal de Michel Collet.
Prost Michel. Agent municipal. Né à Saint-André-d’Huiriat le 25 mars 1751, fils de Jean Prost (1727-1794), laboureur à Saint-Jean-sur-Veyle, et de Christine Verdet. Agent municipal de Saint-André-d’Huiriat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Prost Michel. Maire de Cruzilles nommé de 1840 à août 1843.
Prost Paul (Paul Florentin). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 17 septembre 1845, fils de Jean Victor Prost, capitaine des douanes, et de Virginie Henriet-Aimable. Pharmacien, élu au conseil municipal de Culoz le 6 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, il succède au maire en cours de mandat, en septembre 1883, et il est remplacé en mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel le 12 août 1883, réélu le 28 juillet 1889 et le 28 juillet 1895, jusqu’à son décès le 30 mai 1898.
Prost Philippe. Maire. Né le 30 septembre 1958, cadre commercial, maire de Saint-Sulpice élu en mars 2008, démissionnaire et remplacé le 26 mai 2011.
Prost Pierre. Maire de Villars nommé de 1844 à 1846.
Protière Pascal. Conseiller régional. Cadre technico-commercial, adjoint au maire (PS) de Miribel, président de la Communauté de Communes de Miribel et du Plateau, conseiller régional (PS) élu le 28 mars 2004, en cinquième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. Candidat en treizième position départementale au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010 sur la liste de Jean-Jack Queyranne (PS/PRG/MRC).
Proton Abel. Maire de Beauregard élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Proudhon Pierre Joseph. Né à Besançon le 15 janvier 1809, maître d’études à Gray à 21 ans, il est typographe et correcteur à Bourg au Journal de l’Ain en 1836 pendant un an, avant de devenir l’auteur de Qu’est-ce que la propriété ? Grand inspirateur socialiste, père de l’anarchisme, fondateur du syndicalisme ouvrier, du système mutualiste et du fédéralisme, il est mort à Passy le 19 janvier 1865.
Prud’hom Adolphe. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 17 juin 1836, cultivateur, adjoint de Vesenex-Crassy élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, maire en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton, cité en 1883.
Prudhomoz André Anatole.* Maire*. Avocat à Bourg avant la Révolution, élu maire de Courmangoux en 1792, nommé à cette fonction par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêtés de Boisset et Richaud des 10 brumaire et 12 pluviôse an III (31 octobre 1794 et 31 janvier 1795), pour devenir agent national de la commune où il est installé le 2 ventôse (20 février) par Claude Joseph Rousset, agent national du district.
Prudon Benoit. Maire de Misérieux élu de 1962 à 1965.
Prudon Jean (Nicolas Jean). Maire. Né à Cressin-Rochefort le 1er janvier 1824, fils posthume de Clément (Louis Clément) Prudon, adjoint de Cressin, né le 19 juin 1784, mort le 13 novembre 1823) et de Jeanneton (Jeanne Victoire) Guinet. Petit fils de Joseph (voir notice) et de Jeanne Marie Prudon. Propriétaire, maire de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du 22 mars 1864, reconduit le 26 août 1865, jusqu’en 1870 et élu de mai 1884 à 1887.
Prudon Joseph (Prudhon). Agent municipal. Nommé adjoint à l’agent municipal de Cressin-Rochefort par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, puis agent municipal la même année jusqu’à l’an VIII. Il est mort à Cressin-Rochefort le 27 mars 1807, à l’âge de 76 ans.
Prudon Nicolas. Maire. Né à Cressin-Rochefort le 2 novembre 1810, fils de Clément (Louis Clément) Prudon, « patron sur le Rhône », domicilié à Rochefort, et de Jeanne Victoire Guinet. Petit fils de Joseph (voir notice) et de Jeanne Marie Prudon. Cultivateur, maire de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860, décédé à Cressin-Rochefort le 14 mars 1864, remplacé par arrêté du 22 mars 1864.
Prudon Robert (Prudhon). Maire. Né le 1er janvier 1913, engagé volontaire dans les troupes coloniales en 1931, il participe aux campagnes du Maroc en 1932, du Plateau des Lacs en 1933, du Haut-Atlas en 1934, et à diverses opérations au Tchad de 1936 à 1938. Chef de section en 1940, prisonnier, puis libéré, il sert au Niger et termine sa carrière comme lieutenant en 1947, adjoint de Cressin-Rochefort élu le 3 novembre 1947, maire le 24 mai 1949 jusqu’au 3 mai 1953.
Pruvost Jean-Claude. Maire. Né le 17 mars 1940, professeur dans une école d’ingénieur, maire (Génération écologie) de Divonne en mars 1989 jusqu’à des élections partielles en janvier 1991 qui conduisent à l’élection d’Étienne Blanc (voir notice). Réélu conseiller municipal en juin 1995 à la tête d’une liste qui recueille 26,37 % au premier tour. En mars 2001, sa liste avec 27,47 % des voix est devancée par celle d’Étienne Blanc (51,38 %). Candidat au premier tour des élections cantonales de Gex en 1988 avec 21,43 % des suffrages. Candidat non élu en deuxième position sur la liste Génération écologie conduite par Alain Moussel aux régionales du 22 mars 1992. Candidat aux élections cantonales de Gex en mars 1988 (SE), il recueille 21,42 % des voix au premier tour. Candidat en mars 1994 (Génération écologie), il est battu au deuxième tour par le DVD, Michel Nicod, maire de Gex, conseiller sortant qui obtient 60,89 % des voix contre 39,10 %. Candidat (DVG) aux cantonales de mars 2001, il recueille 18,55 % au premier tour et 21,46 % au second tour dans une triangulaire avec le DVD Gérard Paoli, maire de Gex, qui l’emporte avec 53,76 % et le socialiste Henri Pils (24,79 %).
Puget Claude. Maire (socialiste) de Druillat élu en mars 1971, réélu en mars 1977, remplacé en décembre 1978. Candidat aux cantonales de Pont-d’Ain en 1961.
Puget Émile. Maire. Président du comité local de libération de Jassans-Riottier nommé par arrêté du 14 octobre 1944, nommé maire, puis nommé président de la délégation spéciale par arrêté du 13 décembre 1944, remplacé en avril 1945.
Puissant Bernard. Maire. Né le 11 septembre 1944, premier adjoint de Saint-Paul-de-Varax élu en mars 2008, maire le 28 octobre 2008, à la suite de la démission de Gérard Dédédjian. Il ne se représente pas en 2014.
Pujol Georges. Sous-préfet de Belley installé le 15 juin 1977. Il quitte ses fonctions le 1er juin 1980.
Pullignieu de Vantia Étienne (Puligneu). Maire de Miribel le 26 mars 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Jean-Baptiste Pulligneux, seigneur de Vanciat, est député de Miribel le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.
Pupunat (aîné). Administrateur du département, originaire de Poncin, nommé par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Poncin.
Pupunat Aimé (Aimé Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Nantua le 23 septembre 1817, fils de Charles Joseph Pupunat et de Joséphine Charlotte Champion. Receveur de l’enregistrement, puis rentier, maire de Poncin nommé par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, adjoint le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin le 3 avril 1881, en remplacement de François Bolliet décédé. Puis conseiller général du canton de Poncin de 1883 à sa mort à Poncin le 31 décembre 1892.
Pupunat Alexis. Maire de Serrières-sur-Ain nommé en 1832, remplacé en 1834.
Pupunat Alexis. Maire. Cultivateur, maire de Serrières-sur-Ain élu le 20 mai 1900, réélu le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912 (républicain), décédé en cours de mandat.
Pupunat Benoit. Maire. Né à Leyssard le 10 mars 1751, fils de Pierre (?) Pupunat, laboureur au hameau d’Écuvillon, et de Louise Neyron. Juge de paix, agent municipal de Leyssard en germinal an VI, vice-président de l’administration municipale du canton de Leyssard cité en l’an VII, nommé maire de Leyssard par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est mort à Leyssard le 24 avril 1827, à l’âge de 76 ans.
Pupunat César (Louis César Auguste).* Maire.* Né à Leyssard le 31 mars 1836, fils de Joseph Marie Pupunat, garde forestier, propriétaire au hameau d’Écuvillon, et de Simone Dubreuil. Cultivateur, maire de Leyssard élu en mai 1892 (républicain, progressiste), réélu en mai 1896, 1900 (républicain) et 1904 (républicain), remplacé le 20 octobre 1907.
Pupunat Charles François. Maire. Né vers 1795, fils de Simon François Pupunat (voir notice). Notaire à Nantua en 1822, puis à Poncin en 1824. Ses minutes sont conservées jusqu’à sa démission en 1860. Maire de Poncin nommé par arrêté du 28 novembre 1836, remplacé en septembre 1840, reconduit en 1847, remplacé en avril 1848, nommé par arrêté du 25 avril 1853, renouvelé en août 1860, remplacé en août 1865.
Pupunat Eugène (Louis Frédéric Eugène). Maire. Né à Leyssard le 28 mars 1880, fils de Louis Alfred Pupunat (1850-1931) et de Marie Joséphine Colletaz (1851-1923). Adjoint de Leyssard élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1935, maire vers 1937, nommé président du comité local de libération par arrêté du 13 décembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953. Il est mort à Nantua le 2 mars 1971.
Pupunat Jean Baptiste Simon. Conseiller d’arrondissement, conseiller de préfecture. Né à Poncin le 1er octobre 1801, fils de Simon François Pupunat (voir notice) et de Marie Josephte Baltenay (?). Avocat résidant à Poncin, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin le 3 septembre 1848, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 30 septembre 1848, mort en fonction à Poncin le 11 mars 1866. BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Pupunat Jean-Louis. Maire. Né à Leyssard le 25 juillet 1783, fils de Benoit Pupunat (voir notice) et de Félicité Grasset (1743-1803). Notaire à Izernore de 1817 à 1822, maire de Leyssard nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa démission en août 1846, car il n’est pas réélu au conseil municipal. Le 19 mars 1814, il avait repoussé, avec 15 administrés, 58 cavaliers autrichiens qui avaient envahi sa commune, d’où sa promotion comme chevalier de la Légion d’honneur le 14 juin 1815. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1826. Il est mort à Leyssard le 9 septembre 1853 (Courrier de l’Ain du 13 septembre 1853).
Pupunat Jean Louis. Maire. Né à Bourg le 26 octobre 1799, fils de Maurice Pupunat et de Barbe Chambard. Maire d’Hautecourt nommé de 1837 à sa mort à Hautecourt le 21 septembre 1841, à l’âge de 42 ans.
Pupunat Joseph. Maire de Leyssard cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Remplacé en l’an IV, agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VI.
Pupunat Louis. Maire (républicain de gauche) de Leyssard élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, remplacé vers 1937.
Pupunat Louis Joseph Étienne. Maire. Né à Leyssard le 19 janvier 1817, fils de Jean Louis Pupunat (voir notice) et d’Anne Louise Mangier (1783-1849). Cultivateur au hameau d’Ecuvillon, maire de Leyssard élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en 1870 ou 1871, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Candidat républicain aux législatives du 13 mai 1849. Notes de police en 1846 : « Brave et instruit et connaissant l’administration ». Il est mort à Leyssard le 7 décembre 1880.
Pupunat Simon François. Maire. Né à Poncin le 23 juillet 1761, fils de Charles François Pupunat, huissier royal, et de Marie Anne Perrin. Maire de Poncin élu le 2 janvier 1791, remplacé le 15 novembre.
Pupunat Ulysse (Joseph Ulysse). Maire. Né vers 1864, propriétaire, maire de Leyssard élu le 20 mai 1907, réélu le 17 mai 1908 (républicain), remplacé en 1912.
Puthod. Administrateur du département cité en mai et juin 1793.
Puthod. Commissaire du directoire exécutif près le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans révoqué le 15 pluviôse an VI (3 février 1798) et remplacé par Benoît Cropet.
Puthod. Administrateur du département, conseiller de préfecture. Administrateur du département nommé le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799) par le représentant Chaillot, en remplacement de Darles démissionnaire. Il est alors qualifié d’ex-juge au tribunal civil du département. Nommé conseiller de préfecture le 11 germinal an VIII (1er avril 1800), il refuse le poste. Un Claude François Puthod, procureur général impérial, est électeur du département en 1806.
Puthod Benoît. Maire de Chaneins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 mai 1821. « Sa démission se motive sur ce que sa santé ne lui permet plus d’exercer les fonctions que cette place lui impose » (ADA 4K38).
Puthod Bernard. Maire. Né à Belley le 12 février 1958, fils de Paul Puthod, cultivateur, et de Marcelle Girerd. Technicien, maire de Marignieu élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.
Puthod Édouard Clément Julien, baron. 41e préfet de l’Ain nommé le 6 septembre 1870 jusqu’au 6 mars 1871. Né vers 1826, neveu du vicomte Jacques Pierre Marie Louis Joseph Puthod général de division né à Bâgé-le-Châtel le 28 septembre 1769 et mort à Libourne le 11 mars 1837. Fils d’un conseiller à la cour d’appel de Colmar, il est avocat à Paris et collabore à l’Avenir national. Candidat républicain aux législatives de mai 1869, dans la 1re circonscription (Bourg), il obtient 1513 voix contre 23320 au candidat officiel le comte Le Hon et 826 voix au républicain catholique Guigue de Champvans. Figurent dans son programme l’élection des maires et l’enseignement primaire obligatoire et gratuit. Sa nomination comme préfet de l’Ain où il est installé le 8 septembre 1870 provoque les protestations d’Albert Hugon, éphémère commissaire du gouvernement en 1848, qui déclare: « Les habitants avaient besoin d’un Danton […] et vous leur avez expédié Robert Lindet ». Le 21 septembre il présente sa démission, renouvelée le 24, car il pense se présenter aux élections, mais se ravise le même jour. Très actif pendant l’installation de la République, il commet cependant des maladresses: nomination d’un chef de place à Nantua provenant de Belley, ce qui provoque la démission des officiers de la garde nationale, dissolution du conseil municipal de Nantua le 5 décembre, mesure rapportée peu après. Les journaux annoncent en février 1871 qu’il est atteint de la variole. Le 30 avril, il lance cet appel aux électeurs des municipales: « Usant de votre droit électoral en toute sécurité, vous vous souviendrez que vous le devez à l’institution républicaine de 1848 et qu’il servit à l’Empire dont les agents ont si longtemps essayé d’en fausser l’exercice par tous les moyens de corruption, de fraude et d’intimidation […] Ne vous laissez plus arracher ce droit: c’est la pierre angulaire de la République, le seul gouvernement du pays par le pays ». Après son remplacement en mars, il reste à Bourg avant de rejoindre Paris où il reprend son cabinet. Il y est mort à Paris le 8 avril 1911. BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Puthod Philidor (Arsine Philidor). Maire. Né le 19 août 1849, fils de Claude François Puthod, cultivateur, et de Marie Constance Boisson. Maire de Salavre élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Puthod Pierre Joseph dit Pétrus (Jean Marie Pierre Joseph).* Maire. *Né à Marignieu le 6 août 1871, fils de Joseph Puthod, tailleur de pierre, et de Marie Vivier. Maire de Marignieu élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (radical-socialiste).
Putoud Joseph. Maire. Né le 23 août 1914, notaire, 1er adjoint de Foissiat en mars 1959, maire en mars 1963, réélu en mars 1965 (MRP), mars 1971 (CDP), mars 1977 (CDS) et mars 1983.
Putoud Joseph Antoine.* Maire* de Foissiat élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) et 1929 (URD).
Puvilan Claude Joseph (Puviland, Puvilland). Agent municipal de Pirajoux élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Puvilland Jean dit Barbier Puvilland. Maire. Officier, maire de Villemotier le 21 mai 1795, puis agent municipal cité le 19 fructidor an V (5 septembre 1797). Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 nivôse an XII (28 décembre 1803).
Puvinel Jean-Marie. Maire. Notaire à Saint-Jean-de-Gonville de 1827 à 1859, nommé maire de cette commune par arrêté du 27 octobre 1855, remplacé en 1856.
Puvis Marc Antoine. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Cuiseaux en Saône-et-Loire le 26 octobre 1776, fils de Claude Marin Puvis de la Chaux, avocat au parlement, grand messager juré de l’université et conseiller général de Saône-et-Loire en 1790 et 1791, et de Marie Pierrette Guyot-Depravieux. Élève à Dijon, puis à l’École polytechnique en 1796 et à l’école d’application de Metz dont il sort sous-lieutenant d’artillerie, il sert en Hollande, en Allemagne en 1800, passe dans l’armée d’Angleterre au camp de Boulogne sous les ordres de Drouot dont il écrira la biographie, et, pour raison de santé et familiale, quitte l’armée qui doit se porter sur le Danube, avec le grade de lieutenant d’artillerie. Il s’établit en 1810 à Bourg où il s’adonne à la recherche agricole, domaine dans lequel il va laisser un nom, et devient président de la Société d’émulation et d’agriculture de l’Ain de 1832 à 1852. Maire d’Attignat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830, puis maire de Bourg du 4 septembre 1830 au 3 novembre 1831, il siège au conseil général de 1818 à 1833 et il en devient président de 1830 à 1833. Député de l’Ain le 28 octobre 1830, élu par 63 voix sur 121 votants, à la suite de la démission de Dubuisson de la Boulaye, il n’a pas une grande activité parlementaire et est battu le 5 juillet 1831 dans le 3e collège de l’Ain avec 69 voix contre 85 à Bertholon du Polet. Il est mort d’un catarrhe à Paris au retour d’un voyage à Londres, le 30 juillet 1851. Il a été inhumé à Bourg. Son buste a été réalisé par Cabuchet. Il a laissé un grand nombre d’écrits, notamment un Traité des Amendements.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Histoire des parlementaires français. – Dufaÿ, Supplément à la galerie militaire de l’Ain. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001. – Annales de la Société d’émulation de l’Ain, Notice sur Marc Antoine Puvis, 1873, p. 139. - Revue du Lyonnais, Lyon, 1851, Nécrologie, p. 171 et 172.
Puy Benoît. Maire. Né le 12 janvier 1816, greffier de justice de paix, notaire à Cormaranche-en-Bugey de 1856 à 1871, adjoint de Montluel nommé par décret du 9 février 1878, maire nommé par décret du 17 février 1881, remplacé en avril 1882.
Puyjalon Louis. Président du comité local de libération de Port nommé par arrêté du 24 novembre 1944, désigné maire en mai 1945.
Pyret Pierre (Piret). Maire. Député de Buellas pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Buellas cité le 21 mars 1793, pour ses lettres de dénonciation de suspects. Probablement Pierre Piret, fils de Claude Piret et d’Anne Chavagnat, époux de Jeanne Marie Guérin.
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