Oberreiner Pierre. Maire. Président du comité local de libération de Châtillon-en-Michaille nommé par arrêté du 26 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
O
Obez Pierre. Sous-préfet de Gex installé le 16 septembre 1945, remplacé en août 1950.
O’Brien Charles Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Givors le 14 fructidor an VIII (1er septembre 1800), propriétaire, fils de Charles Louis O’Brien (voir notice) et d’Anne Rebichon. Maire de Saint-Martin-du-Mont nommé en 1827, remplacé en 1831, nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860, nommé par arrêté du 1er septembre 1862, reconduit le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 mai 1866. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1856. Il est mort à Saint-Martin-du-Mont le 15 octobre 1872. Il avait épousé en 1833 Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons (1805-1866), fille d’Étienne Uchard (voir notice) et de Suzanne Marie Salomée Dauphin (1772-1817).
BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.
O’Brien Charles Louis. Maire. Né à Bourg le 21 novembre 1772, fils de Claude Marie O’Brien (voir notice) et de Marie Agathe Chambre. Capitaine au régiment de Bouillon, puis commandant de la citadelle de Metz, conseiller municipal de Saint-Martin-du-Mont le 2 mars 1808, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816 pour succéder à Jean-Jacques Durand de Chiloup nommé maire de Bourg. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Bourg le 19 janvier 1827. Il est inhumé à Saint-Martin-du-Mont.
O’Brien Claude Marie Eugène. Né à Bourg le 25 janvier 1743, fils d’Eugène (ou Owen) O’Brien de Monfin, né en Irlande en 1694, décédé à Bourg en 1774, et de Louise Charlotte Philiberte Corby (1705-1755). Greffier au bailliage de Bourg, avocat à Bourg, administrateur du district de Bourg élu en mai 1790, démissionnaire en mai 1791. Il est mort à Bourg le 7 mai 1808.
O’Brien Louis Étienne Patrice. Maire. Né à Bourg le 8 janvier 1834, fils de Charles Eugène O’Brien (voir notice) et de Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons (1805-1866). Officier de cavalerie, maire de Saint-Martin-du-Mont nommé par arrêté du 26 mai 1866, en remplacement de son père Charles Eugène O’Brien démissionnaire. Reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé, semble-t-il en juillet , par Claude Joseph Bollet. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-d’Ain le 12 juin 1870. Il est mort à Paris le 16 juillet 1898.
Odent Paul. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Paris le 13 octobre 1811, conseiller de préfecture de Seine-et-Marne en 1844, sous-préfet de Trévoux nommé le 22 novembre 1847 et installé le 9 décembre, remplacé en février 1848, sous-préfet de Bernay en 1849, conseiller de préfecture-secrétaire général de la Seine-Inférieure en 1852, sous-préfet de Vendôme en 1853, préfet du Haut-Rhin en 1858, de l’Isère en 1864, de la Moselle en 1865 et de la Nièvre en 1871. Il est mort à Paris le 9 décembre 1885.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Odet Antoine. Maire. Né à Villeneuve le 13 mars 1732, fils de Jean Odet et de Marie Mondézert. Marchand, membre du conseil d’administration, en étant électeur à Villeneuve, du district de Trévoux élu le 19 novembre 1792. Élu agent municipal en l’an IV, reconduit jusqu’en l’an VIII. Nommé maire de Villeneuve et Chanteins par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), jusqu’à sa mort à Villeneuve le 2 février 1808.
Odet Antoine. Maire. Né à Villeneuve le 11 juin 1762, fils d’Antoine Odet (voir notice), et de Benoite Simonin (décédée en 1799). Marchand, agent municipal de Lurcy en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à sa mort à Lurcy le 22 décembre 1809, à l’âge de 48 ans.
Odet Auguste. Maire. Né vers 1869, maire de Rignat élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), 1929 (URD) et 1935, jusqu’en 1940.
BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.
Odet Benoit. Maire. Né vers 1764, maire* *de Lurcy nommé en 1809, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816. Il est mort à Lurcy le 12 novembre 1822.
Odet Benoit. Maire. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans vers 1789, fils de Jean Odet et de Claudine Barbet, cultivateurs. Propriétaire, adjoint de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 15 juin 1855, maire nommé par arrêté du 22 décembre 1857, reconduit en août 1860, décédé à Saint-Trivier-sur-Moignans le 23 novembre 1861, à l’âge de 74 ans, et remplacé par décret du 21 décembre 1861.
Odet Gaspard.* Maire*. Né à Lurcy le 20 août 1809, fils de Benoit Odet (voir notice) et de Marguerite Juvanon. Propriétaire (2000 F de revenus en 1855), adjoint de Lurcy nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé le 28 juillet 1856, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Odet Gaspard. Maire de Chaneins nommé de 1868 à 1870.
Odet Jean. Maire. Né à Lurcy, fils d’Antoine Odet (voir notice) et de Benoite Simonin. Maire* *de Mogneneins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808. Il est mort à Mogneneins le 29 avril 1834, à l’âge de 83 ans.
Odet Jean François. Maire de Villeneuve nommé en 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Odet Jean-Marie. Maire. Né à Lurcy le 4 août 1754, fils d’Antoine Odet (voir notice) et de Benoite Simonin. Adjoint d’Agnereins avant 1795, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), cité jusqu’à sa mort à Agnereins le 27 mai 1804. Un arrêté du préfet de Coninck du 18 messidor an XII (7 juillet 1804) considérant le décès du maire Odet, le changement de domicile de l’adjoint Guillot et l’absence de citoyen sachant lire et écrire, charge le maire de Villeneuve, Antoine Odet, de l’administration d’Agnereins.
Ogier Melchior. Maire. Né en 1798, cultivateur, maire de Rillieux nommé du 23 septembre 1852 au 13 mai 1855. Son nom est mentionné sur une stèle située sur la route de Genève à l’entrée de Crépieux-Rillieux et érigée lors de l’inauguration de cette voie en 1853.
Olanier Henri.* Maire* de Crans nommé par arrêté du préfet Bossi du 28 messidor an XIII (17 juillet 1805), ensuite des réclamations des habitants de la commune (voir Varey Jean-Baptiste). Il signe les actes jusqu’en 1814.
Olard Jean François (Aulard). Maire de Sauverny cité dès le 8 janvier 1792, remplacé en l’an III pour être officier public ; élu agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VI.
Olivet Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 1er septembre 1853, marchand de vins en gros, maire de Divonne élu en 1907, réélu en mai 1908, remplacé en 1912. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu le 28 juillet 1907 contre Duborgel, réélu le 3 août 1913 (radical).
Olivier Jean Baptiste. Maire. Nommé adjoint de Villereversure par arrêté du préfet Rogniat du 6 septembre 1821, nommé maire en octobre 1830, remplacé en janvier 1832.
Olivier Antoine Marie. Conseiller d’arrondissement. Né à Villereversure le 21 octobre 1812, reçu docteur en médecine à Paris le 31 août 1838, installé à Villereversure, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat en 1852, réélu en 1854 par 1835 voix sur 1853 votants, jusqu’à sa mort à Bourg en février 1869.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans.
Olivier Claude François. Maire. Né à Saint-Martin-le-Châtel, fils de François Olivier. Cultivateur, maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé en 1844, jusqu’à sa mort à Saint-Martin-le-Châtel le 9 octobre 1846, à l’âge de 53 ans.
Olivier François. Maire, membre du Directoire de l’Ain. Notaire à Bény depuis la mort en 1779 de son père Laurent qui eut 18 enfants, élu maire le 1er mars 1790 par les 67 citoyens actifs de cette localité, réélu le 26 mars à la suite d’une nullité de procédure (on avait oublié de faire prêter serment avant l’élection) et réélu le 14 novembre. Il est remplacé le 20 novembre 1791, car il a pris des fonctions municipales à Coligny et devient membre du directoire de l’Ain. Nommé membre du directoire du district de Bourg par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, reconduit par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793), membre du conseil du district nommé par Albitte le 4 pluviôse an II (23 janvier 1794), renouvelé par Boisset le 28 thermidor (15 août). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Coligny, révoqué le 27 par le représentant Legot, qui lui reproche d’avoir malmené le prêtre constitutionnel et soutenu des insoumis et qui le remplace par Gauderet. Réintégré par l’administration centrale du département le 30. Le 22 floréal 1800 (22 avril 1800), nommé adjoint au maire de Coligny sous le nom de Olivier Livet, puis maire par arrêté d’Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en juillet 1814. Maire de Bény nommé par arrêté du 23 juillet 1818, remplacé en 1821.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.
Olivier Jean-Baptiste. Maire. Fils de Léonard (voir notice), il est élu adjoint au maire de Jasseron, Joseph Marie Jayr, lors des Cent-Jours le 15 mai 1815 jusqu’au 9 août. À cette date, après le retour du roi, Nicolas Blanchon (voir notice) remplace Jayr qui devient adjoint. Mais tous deux démissionnent et Olivier est nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815 et il prête serment de fidélité au roi, après avoir prêté le même serment à l’empereur 3 mois auparavant. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, il quitte Jasseron en 1817 et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 mai 1817.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire. ADA 4K34.
Olivier Jean-Claude Alexandre. Maire. Né à Saint-André-le-Bouchoux le 15 octobre 1835, fils de Claude Joseph Olivier et d’Antoinette Degottex. Cultivateur, adjoint de Chaveyriat élu le 23 janvier 1881, maire en août 1882 (Alexandre), adjoint le 18 mai 1884 (Jean Claude Alexandre), maire en mai 1888, réélu en mai 1892, jusqu’en 1896. Il avait épousé en 1863 Françoise Marthe Simonet (1840-1910), fille de Benoît Simonet (voir notice).
Olivier Léonard. Président cantonal. Citoyen de Jasseron, il est élu président cantonal de Ceyzériat en septembre 1797 en remplacement de Frillet (voir notice). En décembre, il est nommé par Barras commissaire du pouvoir exécutif du canton et remplacé par Faguet. Dans ce dernier poste, il veille à ranimer le patriotisme par la tenue des fêtes républicaines, l’utilisation du calendrier républicain et le maintien des arbres de la Liberté. Après le coup d’État du 18 brumaire, toujours en poste, il devient bonapartiste.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Olivier Pierre Émile Gustave. Sous-préfet de Nantua. Né le 6 septembre 1811, sous-préfet de Fougères en 1851, nommé sous-préfet de Nantua le 16 mars 1854 et remplacé le 21 juin 1854.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Ollagnier Bernard. Maire de Sandrans élu le 26 juin 2009.
Ollier André. Maire. Né le 13 décembre 1933, directeur d’usine, maire d’Argis élu en octobre 1974, réélu en mars 1977 (DVD), mars 1983, mars 1989 et juin 1995, démissionnaire pour raison de santé en 1999.
Olliet Alexis. Maire. Adjoint de Serrières-sur-Ain élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire de Serrières-sur-Ain par décision préfectorale du 8 septembre 1943, au décès d’Émile Trosset. Président du comité local de libération par arrêté du 20 décembre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain de gauche), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (DVG), remplacé en 1972.
Ollier Alphonse. Maire de Dompierre-sur-Veyle élu en 1965 (MRP), remplacé en cours de mandat.
Ollivier (aîné) Eléaz. Maire. Adjoint de Surjoux nommé par arrêté du préfet Bossi 19 juillet 1806, maire nommé en 1807 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 janvier 1816.
Oraison Denise. Maire. Née le 7 février 1921, maire d’Aranc élu en mars 1989 jusqu’à juin 1995 (communiste).
Oraison Henri d’ (Henri de Fulque, comte d’). Né (Henry) à Aix-en-Provence le 16 janvier 1738, fils de « messire de Fulque, marquis d’Oraison », et de Jeanne Thérèse de Robin. Maréchal de camp à l’armée des Alpes, commandant la place de l’Ain en 1792, âgé alors de 55 ans lorsqu’il est arrêté à Bourg en pluviôse an II sur l’ordre d’Albant et des hébertistes, envoyé à Lyon avec 17 autres suspects, mais, sauvé par l’intervention du ministre de la Guerre ou par l’amitié de Bertrand, maire de Lyon, il échappe à la guillotine contrairement à 15 de ses codétenus. Il est mort à Paris le 22 mai 1819. LH/1045/13.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain, art. sur Alban.
Orcel Alfred. Maire. Né à Groslée le 31 août 1878, fils de Claude Orcel et de Marie Quinson. Chef de circonscription du service des révisions foncières, officier en retraite, adjoint de Murs-et-Gélignieux élu en mai 1935, président de la délégation spéciale lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 11 juillet 1941. Condamné le 20 avril 1945 par la Chambre civique de l’Ain à la dégradation nationale et à 25000 F de confiscation.
Orcel Benoît. Maire. Né le 24 août 1830, cultivateur, maire de Saint-Marcel élu le 21 janvier 1878, remplacé le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en 1893.
Orcel Jean-Marie. Maire. Né le 20 juin 1818, cafetier, maire de Sathonay élu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874.
Orcet Antoine. Maire de Chalamont nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 thermidor an VIII (5 août 1800).
Orcet Antoine. Maire. Né le 15 décembre 1922, maire d’Ambérieux-en-Dombes en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVG), décédé en septembre 1990.
Orcet Jean Philippe. Maire de Lent cité en décembre 1792.
Orcet Pétrus. Maire. 1er adjoint de Saint-Marcel-en-Dombes en mars 1959, réélu en mars 1965, maire en mars 1983.
Orcet de La tour Jacques Victor (Orcet-Latour, Orcet de Latour). Conseiller général. Né à Lyon le 11 juin 1873, entreposeur de tabac à Bourg, chevalier du Lys (7 avril 1817), conseiller général cité de 1816 à 1833. Il est mort à Bourg le 3 mars 1846.
Ordinaire Francisque (François Casimir). Parlementaire. Né à Saint-Laurent-sur-Saône le 26 janvier 1844, fils de Pierre Casimir (voir notice) et de Françoise Dangain. Opposant au Second Empire, il rejoint en 1870 la légion de Garibaldi où, lieutenant, puis capitaine, membre de son état-major, il se distingue. Des relations des combats dont il a été témoin, ont paru, sous forme de lettres, dans le Journal de Saône-et-Loire. Un de ces comptes rendus froisse le général Menotti, fils de Garibaldi. Une polémique épistolaire provoque la démission d’Ordinaire en janvier 1871. Élu député du Rhône de 1871 à 1876, il siège à l’extrême gauche de l’Assemblée. Puis il se fixe à Nantua. Il a publié en avril et mai 1865 dans L’Abeille une série d’articles sur l’Algérie. Auguste Arène est d’ailleurs présent le 31 octobre 1880 à la naissance de sa fille Camille. Il est mort à Paris le 29 mai 1896. Sa tombe se trouvait au cimetière de Loyasse (59, D, pl. 7, A), mais s'est effondré en 1994.
Ordinaire Pierre Casimir. Maire. Né en 1801, médecin, mais aussi poète, journaliste et militant républicain, il lance en 1842 Le Progrès et en 1843 La mouche littéraire de Saône-et-Loire et de l’Ain. Il est élu maire de Saint-Laurent en mai 1848 et démissionne le 5 octobre, car il transfère son domicile à Mâcon pour mieux gérer son journal. Il avait été candidat en avril aux législatives. Il serait mort en 1889. Une place de Saint-Laurent porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bâgé-le-Châtel, 1990.
Orgeret Albert.* Maire*. Né le 24 octobre 1942, agriculteur, maire de Valeins élu en mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977, réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD), démissionnaire en 2002.
Orgeret Jean-Louis. Maire de Valeins élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM).
Orgeret Joseph. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne, au hameau de Rossillon, le 14 novembre 1897, fils de Joseph Orgeret, cultivateur, et de Françoise Gimard. Conseiller municipal de cette commune élu le 18 mai 1945, réélu le 3 novembre 1947, adjoint le 10 mai 1953 (divers-gauche), maire le 31 octobre 1954, réélu en mars 1959 et 1965 (ALIM), jusqu’en mars 1971. Il est mort à Thoissey le 28 novembre 1878.
Orgeret-Bourdon Antoine. Maire de Valeins élu en mai 1925 (radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste), 1935 et 1945, et en octobre 1947 (RGR).
Orgeval-Dubouchet Gustave d’. Maire. Né à Vongnes le 7 février 1842, fils de Louis d’Orgeval-Dubouchet (1798-1855), docteur en médecine, et d’Eugénie Alirot (1811-1882). Magistrat, procureur de la République à Nantua, il démissionne en 1879 n’acceptant pas l’expulsion des religieux. Maire de Vongnes élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (conservateur), remplacé en 1925. Il est mort en août 1933.
Orsel Jean-Marie* André. Conseiller d’arrondissement, conseiller général*. Né le 13 mai 1859, fils de Joannès Orsel (voir notice) et de Fanny Françoise Rostaing (1837-1899). Propriétaire, maire de Montmerle élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, remplacé en 1903, réélu en mai 1908 et 1912, remplacé en mai 1913. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Thoissey le 31 juillet 1898, en battant le sortant Laurent Gabriel Billioud, puis conseiller général du canton de Thoissey du 21 juillet 1901 à 1907. Il est mort le 6 juin 1925.
Orsel Joannès (Jean Marie Benoit). Maire, conseiller général. Né à Lyon le 24 juin 1832, fils d’Alexandre Dominique Orsel (1797-1857) et de Marguerite Robert (1809-1837). Rentier, maire républicain de Saint-Nizier-le-Désert nommé en 1870, élu en mai 1871, révoqué par arrêté ministériel du 24 février 1874 (voir Raffier-Dufour), nommé par arrêté du 27 juin 1875, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881. Conseiller général du canton de Chalamont élu en 1874, il bat le monarchiste Julien, jusqu’à sa mort à Saint-Nizier-le-Désert le 10 juin 1882. Cité comme lieutenant de louveterie en février 1877.
Orsel de Chatillon Joseph. Maire. Né à Lyon (Joseph Orsel) le 28 mars 1750, fils de Joseph Orsel (1711-1777) et de Jeanne Marie Ferroussat. Beau-frère de Paul Émilien Béraud (1751-1836), académicien et historien lyonnais). Écuyer, conseiller en la sénéchaussée et présidial de Lyon en 1772, seigneur de la baronnie de Châtillon-de-Corneille et la Tour des Échelles de Jujurieux, par acquisition le 20 décembre 1780 de Marc Antoine Trollier, chevalier. Commandant de la garde nationale de Saint-Jérôme en 1790. Avocat à Lyon, officier municipal de Cuires la Croix-Rousse en 1793. Favorable au soulèvement de Lyon contre la Convention, il est emprisonné à Ambérieu, puis à Ambronay, en 1794. Chevalier du Lys en 1814, maire de Jujurieux de 1810 à 1814, puis après les Cent-Jours en 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, décédé à Lyon sans postérité le 5 octobre 1820, et remplacé par arrêté du 26 décembre 1820. Il avait épousé à Ambérieu le 4 septembre 1794 Charlotte Julie de Montluzin de Gerland (Ambérieu, 22 février 1750-15 juin 1815), veuve d'Alexis Dujast de Vareilles, fille de Charles Montluzin de Gerland et de Françoise Germaine de Villemandy, dont il avait divorcé à Jujurieux le 2 nivôse an IV. En secondes noces, il avait épousé sa petite nièce Jeanne Pauline Buynand des Echelles (Ambérieu 21 mai 1799-30 décembre 1867), petite fille de sa sœur Madeleine, fille de Philippe François Buynand des Échelles (1772-1826) et d'Anne Louise Courtin de Neufbourg (1779-1839).
Orset Jean-Luc. Maire. Né le 22 septembre 1966, assistant parlementaire, conseiller municipal de Saint-Jean-le-Vieux en mars 1989 (UDF), maire en juin 1995 (UDF), réélu en mars 2001 (UDF) et mars 2008. Candidat (UDF) aux cantonales de Poncin des 15 et 22 mars 1998, il recueille 25,10 % des voix au premier tour et est devancé au deuxième par le DVG Jean Chabry. Vice-président de la communauté de communes Bugey-Vallée de l’Ain.
Orset Louis. Maire de Challex élu en mai 1904, remplacé en 1908.
Orset Max. Maire. Né le 2 février 1947, maire* *de l’Abergement-de-Varey élu en mars 2008.
Ouzoulias Marcel. Conseiller général. Né à Contrevoz le 16 décembre 1912, cordonnier, 1er adjoint au maire de Virieu-le-Grand, Charles Lamaison, de 1961 à 1977, adjoint aux finances d’André Lamaison de mars 1989 à 1995. Candidat (PCF) aux cantonales de Virieu le 23 septembre 1945, le 20 mars 1949, le 17 avril 1955, à la partielle du 17 juillet 1960, le 4 juin 1961 et les 24 septembre et 1er octobre 1967. Conseiller général (PCF) du canton élu le 1er octobre 1973 par 879 voix contre 831 à Jean-Claude Guilland. Réélu au premier tour le 18 mars 1979 avec 51 % des voix et le 17 mars 1985 au deuxième tour par 1022 voix contre 852 au RPR Jean-Pierre Dufour, maire-adjoint de Virieu-le-Grand. Il ne se représente pas en 1992 et meurt en avril 2000. Suppléant d’Henri Bourbon (PCF) aux législatives des 23 et 30 novembre 1958. Suppléant de Jules Blanchet (PC) aux sénatoriales du 26 avril 1959. Suppléant de Marcel Monnier instituteur à Oyonnax, candidat aux sénatoriales du 23 septembre 1962. Suppléant de Marcel Monnier aux législatives des 18 et 25 novembre 1962. Son frère, Albert Ouzoulias, né à Contrevoz le 20 janvier 1915, décédé à Créteil le 28 novembre 1995, membre du PC en 1933, délégué national chargé de la propagande en 1935 de la Jeunesse communiste, prisonnier le 12 juin 1940, évadé d'Autriche le 26 juillet 1941, prend alors le commandement des Bataillons de la Jeunesse, qui seront intégrés par Charles Tillon en 1942 dans les Francs-tireurs et partisans. Colonel FTPF, sous le nom de colonel André, il est nommé commissaire militaire national chargé des opérations. Conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine, il a écrit Les bataillons de la jeunesse, Editions sociales, Paris 1967. Une plaque est apposée sur l'immeuble où il a vécu, 9 rue du général-Niox, Paris XVIe.
Ozun Antoine Joseph.* Parlementaire, deuxième préfet *nommé dans l’Ain, mais premier installé. Né à Sarrancolin dans les Hautes-Pyrénées le 31 janvier 1764, fils de Bernard Ozun, avocat en Parlement, et de Catherine Vignes. Administrateur des Hautes-Pyrénées à Tarbes, élu le 16 octobre 1795 par ce département membre du Conseil des Cinq-Cents, il en devient secrétaire le 18 août 1796 et il se montre un parlementaire très actif. En 1797, il s’émeut des exactions de Toulouse et s’élève contre les excès des jacobins. Après la promulgation de la Constitution de l’an VIII, il est nommé préfet de l’Ain le 11 mars 1800, à l’âge de 32 ans, et installé le 9 avril. Il établit la préfecture rue Crève-Cœur dans l’hôtel de la province, y dessine des jardins et fait démolir le couvent et l’église de Sainte-Claire pour assainir le terrain près de la prison. Il a installé la Société d’émulation de l’Ain dans une salle de l’école centrale de l’Ain. Il est mort à Bourg, où il est inhumé, le 6 prairial an X (26 mai 1802) à l’âge de 38 ans, des suites d’une chute de cheval. Sur le registre de la préfecture concernant les affaires générales et des municipalités, la dernière signature d’Ozun date du 21 frimaire an X (12 décembre 1801). à partir du 27 frimaire, signe le conseiller de préfecture Bochard (voir notice), désigné pour le remplacer dans ses fonctions par arrêté du 14 frimaire
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Dict. Napoléon, art. L. Trénard. – Eymery, Biographie moderne. – E. Berlioz, La situation des départements et l’installation des premiers préfets en l’an VIII, Archives nationales, 2000. - Georges Subreville, Jean Antoine Ozun premier préfet de l’Ain, Mélanges Cattin, 2003.
P