Nabaffa Henri. Maire. Né le 5 septembre 1953, entrepreneur, maire de Challex en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983 et remplacé en cours de mandat.
Nadaud Marc. Conseiller de préfecture de l’Ain. Né le 25 novembre 1868, conseiller de préfecture de l’Ain du 3 novembre 1922 au 1er février 1924.
Naillod Marie Antoine. Maire. Cultivateur, maire d’Izenave élu en mai 1892 (républicain), réélu en mai 1896, mai 1900 (républicain), le 15 mai 1904 (républicain), le 17 mai 1908 (républicain) et le 19 mai 1912 (progressiste).
Nairon Aimé. Maire. Né à Valeins le 8 juin 1850, fils de Jean Nairon et de Louise Thenon. Cultivateur, maire de Valeins élu le 23 mai 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (républicain de gauche), jusqu’en mai 1925, décédé le 13 février 1926.
Nairon Jean-Claude. Maire. Né le 2 novembre 1852, maire de Chaneins élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Nallet Alexandre (Pierre Alexandre). Maire. Né le 21 mars 1829, fils d’Étienne Gallet (1798-1833), cultivateur, et de Marie Gallet (1802-1877). Cultivateur, élu au conseil municipal de Saint-Denis-lès-Bourg le 22 novembre 1874, maire nommé par arrêté du 5 janvier 1877, au décès de Jean-Marie Nallet, et réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire et remplacé le 4 juin 1879. Adjoint élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884. Il est mort à Saint-Denis le 1er mars 1888.
Nallet Albert. Maire (radical-socialiste) de Joyeux élu en cours de mandat vers 1921, réélu en mai 1925 et 1929.
Nallet Armand. Maire. Né le 5 décembre 1908, maire de Servignat en 1941, remplacé par le président du comité local de libération le 26 septembre 1944, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (socialiste indépendant), remplacé en mai 1953, et réélu en mars 1977 (DMF).
Nallet Auguste. Maire de Montagnat élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Nallet Étienne. Maire. Né le 7 septembre 1839, cultivateur, maire de Joyeux élu en 1879, réélu le 23 janvier 1881, jusqu’en 1884.
Nallet Jacques. Maire, conseiller général. Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 2 juin 1948, cadre bancaire, conseiller municipal de Saint-Denis-lès-Bourg en mars 1989 (MAJ), maire en mars 1995 (DVG), sa liste réunissant 53,89 % des voix au premier tour contre 46,11 % à celle du maire sortant, Félix Douvres, et réélu, sans aucune liste contre la sienne en mars 2001 (DVG) et le 16 mars 2008 (DVG), sa liste battant avec 75,20 % des voix celle d’Annie Réty (UMP), directrice d’école. Vice-président chargé des finances à la communauté de communes, devenue communauté d’agglomération en 2000, du Bassin de vie de Bourg-en-Bresse en 1995, réélu en 2001. Élu conseiller général (DVG) du canton de Viriat aux élections des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 51,34 % des voix contre Bernard Perret (DVD), maire de Viriat. Lors du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge des finances et des marchés publics. Il est battu (DVG-Majorité départementale) au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, avec au deuxième tour 48,41 % des suffrages par Bernard Perret (UMP). Il ne se représente pas à la mairie en 2014.
Nallet Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg vers 1811, fils de Jean François Nallet et d’Anne Marie Gallet (1791-1856). Fermier, maire de Saint-Denis-lès-Bourg nommé par arrêté préfectoral du 27 octobre 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860,1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, décédé à Saint-Denis le 4 décembre 1876 et remplacé par arrêté du 7 janvier 1877.
Nallet Jean-Yves. Maire. Né le 16 mars 1950, professeur EPS, maire de Chevillard élu en mars 2008.
Nallet Joseph. Maire de Saint-André-de-Corcy nommé en 1831, remplacé en 1837.
Nallet Joseph. Maire de Cordieux nommé par arrêté du 29 janvier 1859, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Nallet Joseph (Marie Joseph). Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 5 avril 1841, fils de Denis Nallet (1810-1884) et de Marie Claudine Perrin. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en mai 1912. Il est mort à Saint-Denis le 2 janvier 1924.
Nallet Joseph. Maire de Joyeux élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat vers 1921.
Nallet Lucien (Lucien Marie Auguste). Maire. Né à Saint-Rémy le 28 novembre 1874, fils de Joseph Nallet (voir notice) et de Clotilde Marie Victorine Bolon. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935. Il est mort à Saint-Denis le 2 février 1953.
Nallet Marie. Maire. Adjoint de Salavre élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (radical), adjoint en mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en 1929.
Nallet Pierre. Maire. Né en 1798, débitant (de boissons?) et cultivateur, maire de Saint-André-le-Panoux élu en 1848, remplacé par arrêté du 15 juillet 1852. Il est élu au conseil municipal, en quatrième position, le 19 septembre et en troisième le 15 juillet 1855.
Nambotin Joseph. Maire. Conseiller municipal d’Innimond dont la démission est acceptée par décision préfectorale du 24 février 1943, maire élu en mars 1953 jusqu’en mars 1959. Il ne se représente pas à cette date.
Naussac Joseph (Joseph Émile). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 15 janvier 1871, fils d’Henri Charles Emmanuel Naussac (Lyon 1843-1883), médecin à Yenne, et de Zoé Françoise Hippolyte Écochard (Belley 1849-1910). Médecin, conseiller municipal de Villars-les-Dombes en 1904, élu maire en 1908 et réélu en 1912. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Villars le 24 juillet 1910 contre le sortant Édouard Limandas, il obtient le siège de conseiller général du canton en mars 1913 (radical). Candidat aux élections législatives partielles de l’arrondissement de Trévoux du 25 février 1912, à la suite du passage de Donat Auguste Bollet au Sénat, il est battu avec 3420 voix sur 18186 votants contre 4658 à Ducurtyl et 9734 à Adolphe Messimy qui est élu. Mobilisé en août 1914, il fait élire un maire délégué Pierre Duverger. Le docteur Naussac est mort à Villars le 16 décembre 1917, à l’âge de 46 ans d’une affection organique.
Navecht André. Maire. Né le 30 juin 1936, professeur, maire de Magnieu en août 1973, réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.
Navecht Jean. Maire. Né le 3 mai 1928, directeur de l’école d’architecture de Lyon, maire (DVD) d’Artemare de mars 1977 à 1983 et de mars 1989 à 1995.
Naval. Maire de Clémenciat cité en septembre 1792.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.
Navel Jean. Maire. Né vers 1884, notaire, maire de Châtillon-sur-Chalaronne élu en 1925 (progressiste, puis URD), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935, maintenu par arrêtés préfectoraux des 3 et 12 mars 1941. Lieutenant de louveterie pour les cantons de Châtillon-sur-Chalaronne et de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé par arrêté préfectoral du 2 octobre 1942. Le 14 juin 1944, condamné à mort par les Allemands et la Milice qui a mis Châtillon à sac, il est sauvé par l’intervention courageuse de Mme Morel qui a reconnu parmi les officiers le fils d’une amie d’enfance. Nommé président du comité local de libération par arrêté du 6 décembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, novembre 1947 (républicain de gauche) et en mai 1953 (républicain indépendant) jusqu’en 1959. Il ne se représente pas à cette date.
BIBLIOGRAPHIE : Dombes rouges, Châtillon sous la botte. – Le Progrès, 17 juin 2001.
Navette Anthelme. Maire de Pollieu nommé de 1831 à 1838.
Navette Cyriaque. Maire. Né (Siriaque) à Pollieu le 26 décembre 1819, fils de Gabriel Navette, cultivateur à Lézieu, et de Marianne Camus. Cultivateur, maire de Pollieu nommé par arrêté du 7 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1873. Il est mort à Lézieu le 11 décembre 1875.
Navoret Antoine. Maire. Né à Sandrans le 20 février 1875, fils de Benoit Navoret, cultivateur, et de Marie Cuillerat. Adjoint de Saint-Germain-sur-Renon élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en 1921.
Navoret Charles (Broyer). Maire. Né à Crottet le 9 décembre 1841, fils de Jean Navoret, cultivateur, et de Marie Navoret. Cultivateur, maire de Crottet élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.
Navoret François. Maire. Adjoint de Crottet nommé maire en mai 1813, remplacé en 1815.
Navoret Jean-Claude. Maire. Adjoint de Crottet nommé par arrêté du 15 septembre 1865, en remplacement de Dagallier démissionnaire, maire nommé en avril 1870, élu en mai 1871, remplacé en février 1874.
Navoret Joanny. Maire. Conseiller municipal de Buellas élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 17 mai 1942, arrêté par les Allemands le 24 mai 1944, conduit à l’école de santé militaire de Lyon, sauvé grâce à un bombardement qui a détruit son dossier, maintenu maire en 1944, réélu en mai 1945, novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (CNI), mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (DMF) jusqu’aux élections de mars 1977.
Nayrolles Marcel. Maire. Né à Lyon le 21 août 1910, maire de Chazey-sur-Ain élu le 5 mai 1953 (CNI), réélu le 19 mars 1959 et le 27 mars 1965 (républicain indépendant). Il démissionne le 20 juin 1966.
Néel Edmond Hippolyte Xavier Arthur. Sous-préfet de Gex. Né le 19 octobre 1826, conseiller de préfecture de l’Allier en 1853, nommé sous-préfet de Gex le 23 décembre 1856, secrétaire général de la Savoie le 11 juin 1860, sous-préfet de Rambouillet en 1862 et sous-préfet de Roanne de 1866 à 1870.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Neillo Jean-Claude. Sous-préfet de Belley installé le 20 mai 1985. Il quitte ses fonctions le 16 mai 1988.
Nême Jean. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain de gauche) et le 7 mai 1953 (RGR) jusqu’en mars 1959.
Nepple. Avocat à Montluel, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Montluel. Un Nepple, membre du conseil du département, s’excuse le 18 juillet 1792 de ne pouvoir assister aux séances en raison de ses fonctions de juge de paix. Un Mathieu Anne Nepple, né le 26 février 1752, notaire à Montluel de 1782 à l’an VI, et fils de Joseph Nepple, est arrêté le 15 mai 1793 et mis en arrêts domiciliaires. Un Joseph Clément Nepple est officier de l’état civil de Montluel en 1’an III. Un Nepple, propriétaire à Beynost, est rayé de la liste des émigrés le 14 vendémiaire an III (5 octobre 1794).
Néron Benoit. Maire. Agent municipal de Valeins élu en l’an IV, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), cité jusqu’à sa mort à Valeins le 20 octobre 1809, à l’âge de 55 ans.
Néron Claude Aimé. Maire de Valeins nommé par arrêté du 8 septembre 1818, jusqu’en 1821.
Nesme François. Maire. Né à Saint-Bernard le 11 février 1852, fils de François Nesme et de Marguerite Meunier. Pêcheur, maire de Saint-Bernard élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, remplacé en 1912.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Nesme Michel. Maire. Né le 4 octobre 1944, artisan, conseiller municipal de Versailleux en mars 1983, 2e adjoint en 1989 (DVD), réélu en juin 1995, maire en cours de mandat le 28 janvier 1999, à la suite de la démission d’André Josserand, et réélu en mars 2001 (DVD). Sa démission est acceptée par le préfet le 11 juin 2003.
Netter. Membre du comité départemental du Comité de Libération de l’Ain, au titre du Mouvement de Libération Nationale, dans sa composition de décembre 1944.
Neveu Claude Marie Eugène. Maire. Né à Saint-Trivier-de-Courtes le 24 juillet 1829, fils de Claude Neveu, boulanger, et de Marie Rose Véronique Vélon. Propriétaire, maire de Saint-Trivier-de-Courtes élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par décret du 6 février 1874, remplacé et nommé adjoint le 9 février 1878.
Neveu Martin. Maire. Né à Saint-André-d’Huiriat le 10 avril 1858, fils d’Antoine Neveu et de Jeanne Lay dit Ruchaillon. Cultivateur, adjoint de Saint-André-d’Huiriat élu en mai 1912, maire (radical) en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Neveu Jean-Paul. Maire de Meillonnas élu en 2010.
Neyme François Marie. Maire. Né à Garnerans le 16 janvier 1810, fils de Benoit Neymoz et d’Étiennette Cottey. Propriétaire (600 F de revenus en 1855, 6000 en 1874), maire de Garnerans nommé en 1844, élu en 1848, remplacé théoriquement en 1852, mais il signe toujours les actes, nommé par arrêté du 5 avril 1853, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860, reconduit en 1865 (pourtant, selon le pré-inventaire de Thoissey, une cloche de l’église, fondue en 1866, porterait J. M. Neyme), en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 24 mai 1876.
Neyme François. Maire. Adjoint de Garnerans élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Neymoz Thomas (Neyme). Maire. Né à Garnerans le 31 juillet 1754, fils de Pierre Neymoz et de Luce Bernard. Cultivateur, maire de Garnerans nommé par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802), remplacé en 1808. Il est mort à Garnerans le 17 novembre 1815.
Neyraud Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 19 mars 1845, fils d’Ennemond Neyraud (1814-1863) et de Benoite Molard (1815-1862). Cultivateur, adjoint de Montanay élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, maire en mai 1888, 1892, 1896 et 1900. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton le 31 juillet 1892, réélu le 28 juillet 1895 jusqu’à sa mort le 31 mars 1901.
Neyraud Étienne. Maire. Né à Montanay le 1er février 1850, frère de Claude Neyraud (voir notice). Maire de Montanay élu de mai à septembre 1912.
Neyret Claude. Maire de Saint-Marcel élu en mai 1912.
Neyret Claudius. Maire. Adjoint de Saint-Marcel élu en mai 1929 (républicain de gauche), maire en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 29 novembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.
Neyret René.* Maire*. Né le 4 novembre 1923, maire d’Injoux-Génissiat en février 1972 (communiste), réélu en mars 1977.
Neyret Sébastien. Maire. Adjoint de Saint-Bernard élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Neyrod Antoine. Maire. Né à Contrevoz, hameau de Cheignieu, le 9 pluviose an IX (29 janvier 1801), fils d’Antoine Neyrod et de Marie Pition. Cultivateur, maire de Cheignieu-la-Balme nommé par arrêté du 30 juin 1857, reconduit en 1860, 1865 et août 1870, remplacé le 11 octobre 1870. Il est adjoint nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874 et élu le 12 octobre 1876.
Neyrod Charles. Maire de Contrevoz élu en 1848, remplacé par arrêté du 17 juillet 1852.
Neyrod François Eugène. Maire. Né à Contrevoz le 15 février 1817, fils de Philippe Anthelme Neyrod, cultivateur à Cheignieu, et de Josephte Lapierre. Cultivateur, maire de Pugieu élu en 1848, remplacé en 1852.
Neyron Alexandre. Maire. Président du comité de libération de Bellignat nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste).
Neyron Alphonse (Jean François Alphonse). Maire. Né à Échallon le 15 novembre 1834, fils de Jean François Neyron (1805-1887) et de Marie Marguerite Guichard. Maire d’Échallon élu le 25 février 1894 (républicain), remplacé en 1896.
Neyron Claude Noël. Maire. Né le 24 décembre 1752, notaire à Arnans en 1784, puis à Coligny en l’an VI, ses minutes sont conservées jusqu’en 1821. Maire d’Arnans cité dès janvier 1793. Le 2 nivôse an II (23 décembre 1793): comme il cumule ses fonctions avec celle de notaire, il opte pour le notariat, mais les officiers municipaux, « considérant que personne dans la municipalité n’est à même de rédiger les actes de ladite municipalité, arrêtent que le citoyen Neyron sera invité à continuer provisoirement les fonctions municipales et de notaire jusqu’à ce que l’agent national de la commune ait reçu une réponse positive de l’agent national près le district de Bourg régénéré ». Neyron, reconduit maire par un arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), est installé le 27 floréal (14 mai) par Rollet-Marat. Dénoncé le 30 brumaire an III (20 novembre 1794) par l’instituteur Pierre Marin Chaplain, pour son cumul des fonctions de maire, notaire, officier public et agent national. Le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), il est remplacé, mais il reste agent national. En l’an VIII, il est élu président de l’administration communale du canton de Coligny.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Neyron François Marie. Maire de Bellignat nommé le 20 décembre 1807, nommé de nouveau en 1813, jusqu’au 13 mai 1815. Renommé le 5 août 1815 et révoqué par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816. Conseiller municipal nommé en mars 1816.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 8, 1912, « Monographie de Bélignat », Dubois.
Neyron Gustave. Maire. Né à Bellignat le 28 novembre 1888, conseiller municipal de cette commune élu en mai 1935, réélu en mai 1945, octobre 1947, avril 1953, maire (centre gauche) en mars 1959, réélu en mars 1965 jusqu’en 1971.
Neyron Jacques. Maire. Agent municipal de Francheleins en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.
Neyron Jean-Baptiste Hilaire. Maire. Notaire à Treffort en 1815, puis à Chavannes-sur-Suran de 1820 à 1829. Agent municipal de Chavannes-sur-Suran en l’an VII, remplacé la même année, nommé maire de cette localité en juin 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, nommé par arrêté du 23 mars 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Un Neyron, géomètre, avait été nommé adjoint par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).
Neyron Louis Jean-Baptiste. Maire. Cultivateur, puis industriel, adjoint de Bellignat, élu le 20 mai 1900 (républicain), maire le 28 septembre 1902 (républicain), à la mort de Jean-Louis Ernest Humbert, et réélu le 15 mai 1904 (radical).
Neyron Raymond. Maire. Né le 12 avril 1942, électronicien, maire d’Échallon en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD).
Neyroud Antoine (Neyron, Neyrond). Maire de Lancrans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Neyroud Charles Joseph. Maire. Né en 1788, cultivateur, maire de Vouvray nommé par arrêté du 24 juillet 1855, reconduit en août 1860, remplacé en 1865.
Neyroud Claude Joseph. Maire de Vouvray nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 octobre 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 mars 1825.
Neyroud François Julien. Maire. Né à Confort, alors hameau de Lancrans, le 7 février 1838, fils de François Marie Neyroud, cultivateur, et de Josephte Catherine Mermet. Maire de Confort élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Son nom est inscrit sur une fontaine de cette localité avec la date de 1897.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.
Neyroud François Joseph (Neirod). Maire. Né à Confort en 1734, cultivateur, maire de Confort cité en 1794.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Neyroud Louis Joseph. Maire. Né en 1792, cultivateur, maire de Confort nommé le 10 août 1858, à la naissance de la commune, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Neyroud Placide. Maire. Né le 6 décembre 1831, fils de François Marin Neyroud, cultivateur, et de Catherine Mermet. Maire de Confort élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Neytolon Claude.* Maire* de Bressolles le 15 septembre 1885, réélu le 21 mai 1888, remplacé en mai 1892, réélu le 17 mai 1908 et le 19 mai 1912. Son nom est inscrit sur une croix érigée à l’entrée du cimetière le 25 avril 1912 à la mémoire de Louis Verdun.
Nicod Aimé (Claude François Aimé). Maire. Juge de paix, puis commissaire du gouvernement, maire de Matafelon nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Ozun du 29 thermidor an IX (17 août 1801) pour être nommé substitut au tribunal de Saint-Claude (ADA 4K4). Il est le frère de Jean-Baptiste Gabriel Antoine Nicod (1748-1824), magistrat à Saint-Claude (notice dans le Dictionnaire biographique du département du Jura de Max Roche et Michel Vernus).
Nicod Antoine L. Zénon (dit Nicod-Tête). Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1796, fils de François Marie Nicod (voir notice). Cultivateur, maire d’Arbent nommé fin 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé par arrêté du 29 septembre 1858. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax en 1852, cité jusqu’en 1858. Président du comice agricole de Nantua cité en 1848. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats des législatives d’avril 1848 (22e). Candidat aux législatives du 13 mai 1849, il obtient le 19e score pour 8 élus.
Nicod Casimir Auguste. Maire. Fils de Gaspard Nicod (voir notice), maire d’Arbent nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 septembre 1823, jusqu’en 1825.
Nicod François Marie (Nicot). Maire. Né le 8 mars 1767, avocat, notaire à Arbent en 1784, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790 et membre du directoire. En janvier 1793, il est maire d’Arbent. Le 12 janvier, le conseil du département note qu’il a été suspendu de ses fonctions d’administrateur par arrêté confirmé par décret et qu’en conséquence sa nomination comme maire est irrégulière et qu’elle ne doit pas lui servir de certificat de civisme pour lui permettre d’exercer ses fonctions de notaire. Il est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816.
Nicod Gaspard. Maire d’Arbent nommé par arrêté du 20 novembre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 septembre 1823, au bénéfice de son fils, Casimir Auguste Nicod.
Nicod Gaston (Gaston Victorin Léon Théobald). Maire, conseiller général. Né à Arbent le 22 novembre 1808, fils de François Marie Nicod (voir notice) et d’Anne Rose Gros-Filley. Rentier, maire d’Arbent nommé par arrêté du 16 avril 1869, en remplacement de Mulvin démissionnaire. Renouvelé en août 1870, élu en octobre, remplacé en mai 1871, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Désigné en mai 1870 pour faire partie de la liste du jury de la Haute cour de justice. Conseiller général élu les 11 et 12 juin 1870, en battant le comte Douglas, monarchiste, et remplacé en octobre 1871.
Nicod Jean-François.* Maire *d’Arbent remplacé en 1843.
Nicod Jean-Louis dit Marat-Nicod. Agent national du district de Gex. Engagé dans les armées, déserteur, « marchand de procès » à Gex, commissaire à la Révolution, agent national nommé par Gouly le 12 nivôse an II (1er janvier 1794), suspendu par la fusion des districts de Gex et de Nantua effectuée le 17 et remis en fonction par Albitte le 7 pluviôse (26 janvier), renouvelé par Méaulle le 12 thermidor (30 juillet), arrêté par Boisset le 13 fructidor (30 août). Il avait opéré en pluviôse an II la réunion de Vesenex-Crassy et de Divonne. Cette fusion avait été annulée par arrêté du directoire de l’Ain du 7 germinal an V (27 mars 1797), car estimée abusive.
Nicod Jean Pierre. Agent municipal de Péron élu en l’an IV, remplacé en germinal an V.
Nicod Louis. Maire. Négociant tourneur, maire d’Arbent élu le 19 mai 1912 (progressiste), mobilisé du 11 août 1914 au 30 mars 1919, remplacé au mois de décembre de la même année.
Nicod Maurice.* Maire*. Né le 10 octobre 1917, lieutenant-colonel, maire d’Arbent en mars 1983 (RPR) et réélu en 1989 (RPR), remplacé en mai 1993.
Nicod Michel. Maire, conseiller général. Né le 8 octobre 1939, professeur, maire de Gex élu en 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) jusqu’à juin 1995, date à laquelle sa liste est battue par celle de Gérard Paoli. Conseiller général du canton élu en 1988 (SE) avec 58,57 % des voix contre 41,43 % au sortant Jean Prost (majorité départementale), réélu en mars 1994 (DVD) avec 49,62 % au premier tour et 60,89 % au second contre 39,10 % à Jean-Claude Pruvost (GE). Il ne se représente pas en mars 2001.
Nicod Michel. Maire. Né le 8 mai 1943, chef d’entreprise, maire de Beynost élu en mars 2008.
Nicod Pierre François. Notaire à Versoix en 1756, administrateur du district de Gex élu en mai 1790.
Nicod René Marius. Maire, conseiller général, parlementaire. Né le 18 juillet 1881 à Saint-André-sur-Brenne dans le Jura, d’une famille ouvrière. Orphelin à l’âge de 15 ans, obligé de quitter le collège de Saint-Claude, il fait tous les métiers : clerc d’avoué, ouvrier pipier, imprimeur, comptable. Militant du Parti socialiste à Saint-Claude, il est sollicité par la fédération de l’Ain pour diriger à Oyonnax le journal l’Éclaireur de l’Ain. En 1908, il fonde une coopérative ouvrière, L’Aurore Sociale. Il est condamné en 1913 par le tribunal de Nantua à cinq jours d’emprisonnement avec sursis pour avoir soutenu la grève des ouvriers de l’Oyonnaxienne et en 1914 par le conseil de guerre de la 14e région pour avoir écrit dans son journal contre l’union sacrée. Mobilisé en 1915 au 23e RI, il participe aux combats de Ban-de-Sapt, puis du Vieil Armand en décembre. Affecté au 320e RI en 1916, blessé à Verdun le 17 septembre 1917, il rentre mutilé à 50 %. Élu maire d’Oyonnax en décembre 1919, il est révoqué par le Bloc national en 1923 et est réélu sans difficultés en mai 1925, en mai 1929 et en mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 12 octobre 1939. Aux élections des 29 avril et 13 mai 1945, sa liste soutenue par les socialistes obtient 27 élus contre 4 à la liste communiste conduite par Gustave Mermet-Guyennet, président du comité local de libération. Il devient maire et est réélu en novembre 1947 jusqu’en 1950, remplacé par Mermet-Guyennet. Conseiller général du canton depuis 1928, il est déclaré démissionnaire d’office par le ministre de l’Intérieur en décembre 1940. Il est réélu le 23 septembre 1945 au premier tour jusqu’à sa mort. Candidat aux élections législatives des 27 avril et 8 mai 1910, il ne recueille au premier tour que 960 voix. Candidat socialiste aux législatives le 21 avril 1909 dans la circonscription de Belley, lors d’une partielle provoquée par le passage de Pierre Baudin au Sénat, il recueille 1274 voix contre, notamment, 8133 à Héritier qui est élu. Candidat en 1910 dans la circonscription de Nantua, il ne recueille que 960 voix contre le radical Eugène Chanal. Candidat les 26 avril et 10 mai 1914, il obtient au second tour 4276 voix contre 6262 au même Chanal qui est réélu. Il a été élu député de l’Ain le 16 novembre 1919, au scrutin de liste, seul de la liste socialiste. En 1924, ayant changé de parti en 1921, après le congrès de Tours, il figure sur la liste communiste et n’obtient que 8033 voix sur 79052 votants, en dessous du quotient électoral de 15667 voix. En 1928, candidat dans la circonscription de Nantua-Gex, il est battu au second tour avec 3477 voix par Paul Painlevé, ministre de la Guerre (10242 voix). Candidat lors d’une partielle en janvier 1934, provoquée par la mort de Painlevé, il est devancé par Camille Mermod. Il redevient député en 1936 recueillant au deuxième tour 9009 voix contre 7506 à Mermod, intervient fréquemment à la Chambre sur des questions de douanes, rapporte sur le projet de loi portant organisation de la justice et, lors de l’amnistie, souhaite que soient largement concernés les délits militaires. Il démissionne du Parti communiste lors du pacte germano-soviétique et fonde avec quatre autres députés dissidents le groupe d’union populaire française. Il vote contre l’octroi des pouvoirs constituants à Philippe Pétain le 10 juillet 1940. Suspendu de son mandat de maire d’Oyonnax en raison de ses convictions politiques, arrêté comme communiste en octobre 1940, condamné par le tribunal militaire de Lyon le 25 avril 1941 pour reconstitution du Parti communiste à un an d’emprisonnement, 500 F d’amende et dix ans d’interdiction de droits civiques, il reste 43 mois en détention au camp du Vernet à Saint-Paul-d’Eyjeaux, en Haute-Vienne. Il avait refusé par trois fois d’être libéré, notamment par un arrêté du 19 janvier 1942 du secrétaire à l’intérieur de Vichy, tant que ses compatriotes d’Oyonnax ne le seraient pas. Pour le punir, alors que ses compatriotes étaient libérés, il resta interné jusqu’au 8 juin 1944. Nommé le 16 mars 1945 délégué à l’Assemblée consultative provisoire, malgré l’opposition du PC (voir La République Nouvelle du 17 mars 1945), réélu maire d’Oyonnax et conseiller général de l’Ain, il est candidat en deuxième position sur la liste socialiste SFIO conduite par Joseph Chastagner aux législatives d’octobre 1945, qui n’obtient qu’un siège. Il est mort à Oyonnax le 14 mars 1950, à l’âge de 68 ans. Ses funérailles à Oyonnax le 16 mars furent un grand moment d’émotion. Les conseillers municipaux communistes qui ne lui avaient jamais pardonné sa démission du parti lors de la signature du pacte germano-soviétique, avaient refusé de se joindre à leurs collègues oyonnaxiens pour voter la prise en charge par la ville des frais d’obsèques et l’attribution d’une concession au cimetière.
BIBLIOGRAPHIE : H. Coston, Dict. de la politique française. – Le Coq Bugiste du 14 octobre 1944.- Franck Lacroix, Mémoires oyonnaxiennes, MG Editions, Bourg 2001.
Nicod Roger (Roger Claudius Eugène). Maire. 1er adjoint d’Arbent en janvier 1945, réélu en mai, maire le 30 janvier 1947, réélu en novembre (communiste), remplacé en janvier 1952.
Nicolaï André. Maire de Cras-sur-Reyssouze élu en mars 1983.
Nicolas Auguste Claude Jules. Né le 1er avril 1854, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 12 janvier 1880, il démissionne le 14 août 1883.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Nicolas Maxime. Maire. Né le 31 mars 1890, fils de Jules Nicolas (1840-1909), colonel d’infanterie (il a commandé le 133e RI en 1901) et de Marie Camille Françoise Tronchon (1859-1940). Professeur à la faculté de droit, directeur de l’Institut des sciences administratives et financières, maire de Belmont élu le 30 août 1934, réélu le 19 mai 1935. Nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et, par arrêté du 4 décembre 1942, membre du conseil départemental de l’Ain, dont il est l’un des quatre secrétaires. Président du comité local de libération de Belmont nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Nicolau de Montribloud Antoine Jean Baptiste (Nicolau). Maire. Descendant d’Étienne de Nicolau, banquier et receveur de la ville de Toulouse, qui acheta le 29 janvier 1754 la seigneurie de Montribloud. Maire de Saint-André-de-Corcy nommé en 1808, remplacé en 1816, nommé de nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1827.
Nicollet Gustave Albert. Maire, conseiller général. Né à Pont-d’Ain le 28 février 1844, fils de Jean Claude Nicollet, conducteur de la voiture de Lyon à Genève, et d’Anne Clémentine Bert. Négociant en vin, maire de Pont-d’Ain nommé par décret du 7 février 1881, remplacé en mai 1882. Conseiller général républicain de tendance radicale, du canton de Pont-d’Ain élu en 1882, dans une élection partielle au décès de Jean Chambaud. Au renouvellement de 1883, il est battu par le républicain modéré Étienne Goujon.
Nicollet Jean-Marie. Maire. Adjoint de Dompierre-sur-Veyle élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (socialiste), réélu en mai 1925 (socialiste, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935.
Nicollet Joseph Marie (Nicolet).* Maire. Né à Échallon le 10 octobre 1810, fils de Claude Joseph Nicollet (1784-1854) et de Marie Thérèse Poncet Montange maire d’Échallon nommé par arrêté du 8 mars 1860, reconduit en août 1860 et 1865 (« Se laisse aller, sans s’en rendre compte, à l’influence des desservants, et s’aliène ainsi les sympathies des habitants* », AD 3 Z 238). Il n’a jamais été élu au conseil municipal. Remplacé en septembre 1870. Il est mort le 9 août 1878.
Nicollet Jules. Maire de Champfromier élu en mai 1929 (républicain radical).
Nicollet Paul Louis César. Conseiller général, parlementaire. Né à Oyonnax le 18 décembre 1875, fils d’un fabricant de peignes, docteur en médecine en 1900, militant socialiste depuis 1896, fondateur de l’Éclaireur d’Oyonnax, quelque temps médecin d’un familistère. Conseiller général du canton d’Ambérieu-en-Bugey élu le 17 juin 1923, en remplacement d’Alexandre Bérard décédé. Il est remplacé en 1928. Candidat aux législatives au scrutin de liste en 1919, il n’est pas élu, le seul de la liste socialiste étant René Nicod. Député de l’Ain élu le 11 mai 1924 sur la liste du cartel des gauches à la plus forte moyenne par 37482 voix sur 79052 votants, il a peu d’activité proprement parlementaire, se contentant d’intervenir à titre personnel lors du budget du ministère du Travail pour 1928 et rapportant sur un projet de loi rendant obligatoire le certificat médical pré-nuptial. Réélu aux élections des 22 et 29 avril 1928 dans la circonscription de Trévoux par 9380 voix sur 18688 votants contre 8978 à Grizard, il est un fervent adepte du rapprochement des socialistes et des radicaux, dépose plusieurs projets de loi, et intervient dans un grand nombre de domaines : application de la loi Loucheur dans les campagnes, voiries, distribution du courrier dans les campagnes, développement du réseau téléphonique, prophylaxie de la tuberculose bovine, etc. Il ne se représente pas en 1932, laissant la circonscription à André Fribourg, et meurt à Mézériat le 22 novembre 1940.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français de 1880 à 1940.
Nicolot Alexandre. Maire, conseiller général. Né le 18 septembre 1892, industriel, président de la délégation spéciale de Saint-Laurent constituée par arrêté ministériel du 23 mai 1941 (l’arrêté porte Auguste), président du comité de libération local en août 1944, maire élu en octobre 1947 (MRP), réélu en mai 1953 (RPF). Il perd la mairie en mars 1959. Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel élu au deuxième tour le 27 mars 1949 (RPF), il est battu au deuxième tour le 24 avril 1955 par Hubert Pernin (indépendant). Candidat en deuxième position aux législatives du 17 juin 1951 sur la liste RPF conduite par Henri Garet, professeur à Bourg.
Niermont Jean. Maire. Adjoint de Mépillat, nommé maire en juin 1830, remplacé en novembre 1831.
Nigoul Jean. Maire. Né le 14 novembre 1945, agriculteur, maire d’Hostias en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Niguet Évariste (Pierre Benoit Évariste). Maire. Né à Sulignat le 26 octobre 1872, fils de Benoit Niguet, cultivateur, et de Marie Caroline Chavagnat. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en mai 1935, remplacé en cours de mandat par son premier adjoint délégué dans les fonctions de maire.
Niguet Joseph (Claude Joseph). Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 26 mai 1750, fils de Joseph Niguet et de Philiberte Penard. Maire* *de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en 1792. Il est mort à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 11 août 1825, à l’âge de 76 ans.
Niguet Nicolas. Maire de Saint-Jean-sur-Veyle élu en 1792.
Ninet André. Maire. Gérant de société, maire de Billiat en mars 1965, réélu en mars 1971. Il est conseiller municipal en mars 1983.
Ninet Jean-Louis. Maire. Né le 24 mai 1957, charpentier, maire de Billiat élu de mars 1989 à 1995.
Ninin Roger Gaston Robert. 89e* préfet de l’Ain* nommé le 21 avril 1975 jusqu’au 15 août 1979. Né à Malakoff dans les Hauts-de-Seine le 6 septembre 1919, chef adjoint du cabinet du préfet de police le 15 septembre 1944, sous-préfet d’Issoudun en 1946, de Neufchâteau en 1947, chargé de l’administration du territoire de Kehl et des relations avec le Conseil de l’Europe pour le préfet du Bas-Rhin en 1950, sous-préfet de Guebwiller en 1953, directeur de cabinet du délégué général à l’organisation commune des régions sahariennes en 1960, sous-préfet de Cherbourg en 1962, secrétaire général du Rhône en 1966, directeur de cabinet du préfet de la région parisienne en 1968, préfet de la Vendée par décret du 12 août 1972, avant d’être installé dans l’Ain le 9 mai 1975. Ensuite, il devient directeur de cabinet du secrétaire d’État aux Anciens combattants. Il est mort en février 2004.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Nioche Pierre Claude. Parlementaire, représentant du peuple en mission. Né à Azay-le-Féron dans l’Indre le 26 janvier 1751, avocat au bailliage de Loches, élu aux États généraux député du Tiers État du bailliage de Touraine, puis à la Convention nationale député de l’Indre-et-Loire. Représentant du peuple près l’armée des Alpes nommé avec Gauthier, Albitte et Dubois-Crancé en 1793, il se rend à Lyon et soutient Challier et la municipalité contre les sections. Nioche et Gauthier sont introduits le 9 mai 1793 au conseil du département de l’Ain et se font donner des éclaircissements sur les mesures de sûreté générale, le recrutement, les subsistances, les chevaux de luxe et la gendarmerie nationale. Ils annuleront quelques arrestations ordonnées par Amar et Merlino. Nioche devient membre du Conseil des Anciens le 20 vendémiaire an IV (12 octobre 1795), jusqu’au 1er prairial an V (20 mai 1797), puis il est utilisé comme commissaire par le Directoire. Directeur de l’école d’Altfort sous le Consulat, il émigre à Bruxelles sous la Restauration en vertu de la loi sur les régicides. Autorisé à rentrer en juillet 1819, il meurt à Paris le 13 mai 1828.
Niogret Bernard. Maire. Né en 1939, fils de Jean Claude Niogret. Chauffeur de car, maire du Petit-Abergement élu en mars 1983, remplacé en 1989.
Niogret Camille Joseph. Maire. Né au Petit-Abergement le 31 mai 1890, fils de Pierre Jean Claude Niogret et de Marie Françoise Anaïs Jouterand. Industriel, maire du Petit-Abergement élu le 19 mai 1929 (républicain de gauche), réélu le 19 mai 1935, maintenu en 1940, désigné par arrêté du 20 janvier 1945, élu en mai, réélu le 3 novembre 1947 (radical indépendant), le 7 mai 1953 et le 22 mars 1959, remplacé en 1965. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942.
Niogret Christophe. Maire. Né au Petit-Abergement le 17 novembre 1769, fils de Jean Pierre Niogret et de Françoise Trocon. Procureur de l’administration du Petit-Abergement avant 1800, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), maire cité depuis le 18 avril 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, nommé en octobre 1838, à la mort de Jean-Claude Mathieu. Reconduit en août 1840 et en septembre 1843, décédé au Petit-Abergement le 3 avril 1847, à l’âge de 78 ans.
Niogret Fernand (Fernand Victor). Maire. Né au Petit-Abergement le 6 janvier 1909, fils de Jean Honoré Niogret (1862-1947) et de Lucie Joséphine Bailly (1869-1947). Maire du Petit-Abergement élu le 11 mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI), remplacé en 1977. Il est mort à Hauteville le 18 février 1893.
Niogret Gilbert. Maire. Né le 15 novembre 1947, agent d’entretien, conseiller municipal du Petit-Abergement en mars 1989, maire en octobre 1999 (DVD), à la suite de la démission d’Yvan Troccon, et réélu en mars 2001 (DVD).
Niogret Jean Honoré. Maire. Né au Petit-Abergement le 22 septembre 1818, fils de Pierre Étienne Niogret et de Marie Françoise Jouterand. Cultivateur, élu le 21 janvier 1878, au bénéfice de l’âge, maire du Petit-Abergement et remplacé en 1881. Il est mort au Petit-Abergement le 18 septembre 1886.
Niogret Joseph. Maire d’Hauteville en l’an II, dont une créance auprès de la commune est examinée par le directoire de l’Ain le 23 fructidor an V (9 septembre 1797).
Niollet Alphonse (Pierre Alphonse).* Maire*. Né à Corlier le 18 novembre 1838, fils de Jean François Niollet (1796-1861), propriétaire, et de Jeanne Marie Billion (1814-1841). Neveu de Jean-Louis Billion (voir notice). Négociant, élu au conseil municipal de Corlier le 29 novembre 1874, maire élu le 6 mai 1877, après la démission de Simon Chavent, et remplacé en janvier 1881. Il est mort à Corlier le 8 juillet 1890.
Niollet Eugène. Maire. Né à Lilignod le 22 septembre 1846, fils de Pierre Niollet, cultivateur, et de Célestine Maréchal. Cultivateur, maire de Lilignod élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 9 janvier 1881, le 18 mai 1884, le 20 mai 1888, le 15 mai 1892 et en mai 1896, remplacé en 1897.
Niollet Joseph. Maire. Adjoint de Lilignod du 17 mai 1900 au 10 décembre 1919, élu maire le 5 décembre 1920 (républicain de gauche), réélu le 17 mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) et le 20 mai 1929 (URD), remplacé le 20 novembre 1930.
Niollet Pierre.* Maire*. Né le 19 juillet 1818, fils de Joseph Marie Niollet et de Jeanne Favre. Cultivateur, maire de Lilignod nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, remplacé en août 1870.
Nique Jean. Maire de Rillieux élu de décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’à son décès en 1927.
Nique Jean-Claude. Maire de Balan élu le 23 octobre 1898 jusqu’aux élections de mai 1900 et le 10 décembre 1919 (radical), jusqu’aux élections de 1925.
Nivière Anthelme. Maire. Né à Belley le 21 août 1734, fils aîné de Laurent Nivière (1704-1790), médecin à Belley, et de Gasparde Ruet (1717-1744). Avocat, maire de Belley le 16 octobre 1774 jusqu’au 8 février 1790, le 6 juin 1790 jusqu’au 27 mai 1791. Il est mort à Belley le 12 avril 1807. Il avait épousé le 3 août 1762, au château de Sainte-Julie Hélène Charlotte Balme de Sainte-Julie, fille d’Anthelme Balme, écuyer, seigneur de Sainte-Julie et d’Izernore, baron de la Vellière, président de la noblesse du Bugey et lieutenant civil et criminel du bailliage.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 60, 1973, « Un Bugiste, maire de Lyon », art. P. Nivière-Chol.
Nivière Césaire Alexis. Maire. Né à Arbignieu vers 1775, fils de Laurent Nivière et de Rosalie Prunelle. Avocat, magistrat, agronome éminent, fondateur en 1840 de l’école d’agriculture de la Saulsaie (près de Montluel). Nommé membre du conseil municipal de Belley par arrêté du préfet Rogniat du 4 mars 1825. Maire d’Arbignieu nommé en janvier 1832, remplacé la même année. Président de la commission municipale formée à Belley le 9 octobre 1870. Le conseil municipal, dissous, est réélu le 23 octobre. Le 27, est installé le nouveau maire, Charles Mante. Le 22 novembre 1874, à l’âge de 77 ans, il est réélu conseiller municipal. Il est mort à Belley le 10 juillet 1879.
Nivière Laurent. Maire. Né à Saint-Blaise le 25 décembre 1740, frère d’Anthelme (voir notice). Docteur en théologie, curé de Bénonces du 12 mars 1774 au 9 septembre 1792. Maire de Bénonces élu le 14 février 1790, il doit, dès le 17 avril, signifier un ordre d’expulsion aux chartreux de Portes. Il prête serment à la Constitution le 30 janvier 1791, puis à la suite de la lettre apostolique du 13 avril condamnant le serment et fixant un délai de quarante jours pour le rétracter, il fait la déclaration suivante le 22 mai: « Je déclare que quand j’ai prêté, le 30 janvier dernier, le serment exigé par le décret de l’Assemblée nationale du 27 décembre 1790, de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m’est confiée, d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le Roi, quant à ces mots de « maintenir la Constitution », je n’ai pas entendu les prêter que pour ce qui regardait le temporel et non pour ce qui regarde le spirituel, ne prétendant pas, par ce serment, m’engager à agir contre ma conscience. Si on a dû le comprendre autrement, je le rétracte quant à ce point seulement ». Le 2 juin 1791, il donne sa démission de maire au motif que sa santé ne lui permet pas d’exercer son ministère et les fonctions municipales. Le 9 novembre 1792, il part se cacher à Novalaise, alors sarde, chez Anthelme-Fernand Revil, époux de la Belleysanne Jeanne-Élisabeth Charcot. Le 22, les Français envahissent la Savoie. Il se réfugie, avec d’autres prêtres, au lieu-dit le Château-Richard au Mont-du-Chat, redescend parfois à Peyzieu chez son frère Anthelme pour célébrer la messe dans un cellier. Dénoncé, il est arrêté. À sa libération, il se retire à Novalaise chez les Revil et y meurt en 1804.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin de la société Gorini, 1904, n° 4, « La paroisse de Bénonces », art. A. Joly. - Le Bugey, n° 60, 1973, « Un Bugiste, maire de Lyon », art. P. Nivière-Chol. – Ibidem, n° 61, 1974, « Prêtres bugistes pendant la Révolution », art. P.C. Nivière.
Nivière Laurent. Maire, conseiller
d’arrondissement. Fils d’Anthelme Nivière (voir notice). Avocat
reçu à Belley le 3 avril 1788, agent municipal de Belley le 12 octobre
1795 dans l’administration présidée par Claude Antoine Charcot. Maire
d’Arbignieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23
mai 1800), remplacé par arrêté du 16 frimaire an XII (8 décembre 1803),
car il avait été nommé maire de Belley par arrêté du 24 brumaire an XII
(16 novembre 1803), lorsque Charcot est nommé sous-préfet, jusqu’aux
Cent-Jours. Nivière est alors remplacé alors par Mollet, puis il est de
nouveau en fonction après la chute de l’Empire. Remplacé par arrêté du
préfet Dumartroy du 2 avril 1816, il devient alors juge de paix du
canton de Belley. Conseiller de l’arrondissement cité de 1816 à
1830.
BIBLIOGRAPHIE : A. Dallemagne, Histoire de Belley, 1933. – ADA
4K7 et 39.
Nivière Roch. Administrateur du département. Né à Belley en 1742, reçu docteur en médecine à Montpellier en 1762, médecin pensionné à Saint-Trivier-de-Courtes jusqu’en 1789, puis installé à Bourg en 1790. Procureur et syndic perpétuel de Saint-Trivier, député du mandement de cette localité pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg tenue le 23 mars 1789 pour les États généraux. Administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Pont-de-Vaux. En 1800, il est nommé médecin de l’hôpital. Il est mort à Bourg en 1821.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.
Nivière-Chol Antoine Marie. Maire. Né à Saint-Blaise le 12 septembre 1744, fils de Laurent Nivière (1704-1790), médecin à Belley, et de Gasparde Rivet. Élève des jésuites à Lyon en 1750, employé par son parent François Récamier (1709-1782) négociant à Lyon et futur beau-père de Juliette, il épouse à Lyon le 12 mai 1779 Jeanne-Victoire Chol, fille de noble Claude Chol, doyen du collège de médecine et premier médecin de l’Hôtel-Dieu. Grâce à l’appui de son ami Jean-Marie Roland de la Platière (1734-1793), ministre de l’Intérieur du 24 mars au 13 juin 1792 et du 10 août 1792 au 23 janvier 1793, il devient procureur de la commune de Lyon, puis après le départ de Louis Vitet à la Convention, le remplace comme maire de Lyon le 5 décembre 1792. Il affronte avec intrépidité les troubles révolutionnaires et doit donner sa démission le 9 février 1793. Les administrateurs du département la refusent. Le 17, il est réélu avec 8097 voix sur 10746, à la grande fureur des jacobins menés par Chalier. La situation est cependant trop complexe. Il démissionne et est remplacé le 15 avril 1793 par Bertrand, ami de Chalier. Après le siège de Lyon qui se termine le 8 octobre, il est sauvé par un forgeron qui le cache. En 1794, ou plus tard, il est nommé receveur général du département du Rhône, charge qu’il cède en 1804 à son fils aîné, Laurent, marié en 1803 à Marie Anne Joseph Fabre, nièce de Portalis. Retiré à Virieu-le-Grand où il achète le cellier de Clairefontaine à l’abbaye de Saint-Sulpice, il y meurt le 3 mai 1817. Sa tombe se trouve au cimetière de cette localité.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 1, 1909, « La tombe de M. Nivière-Chol », art. A. Callet. – Ibidem, n° 60, 1973, « Un Bugiste, maire de Lyon », art. P. Nivière-Chol.
Noble Jean Louis. Maire. Né (Nobloz) à Peyrieu le 5 janvier 1840, fils de Jean Nobloz et de Claudine Cochonat. Maire de Peyrieu élu en germinal an II, cité le 25 messidor an II (8 juillet 1794) (ADA 3L 147), remplacé en l’an IV. Il est mort à Peyrieu le 17 frimaire an VI (7 décembre 1796).
Nodet (Nodier). Maire de Bénonces le 27 juin 1794.
Nodet Éric. Maire d’Innimond élu en mars 2008.
Nodet Gabriel. Maire. Né à Villebois le 12 mai 1777, fils de François Petin Nodet, cultivateur et tailleur de pierres, et de Brigitte Nodet. Président de l’administration municipale du canton de Villebois élu en l’an V, remplacé en l’an VI ou VII, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 15 mars 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en décembre 1833, nommé en septembre 1843, remplacé en avril 1848. Décédé à l’âge de 77 ans le 1er septembre 1854.
Nodet Lucien Jean-Baptiste. Maire. Fils de Gabriel (voir notice), et de Marie Gabrielle Guignod. Maître tailleur de pierres, maire de Villebois nommé par arrêté du 20 janvier 1862, démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 novembre 1864. À l’aide d’une donation de Charlotte Néresta, fille d’Antoine Gabriel Jars, ancien député du Rhône et maire de Lyon, épouse du comte Jules Émilien Michon, maire de Vougy dans la Loire, il construit la rue principale, une place publique et la mairie.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 88, 2001, « Villebois était un pays de la pierre », art. Y. Grinand.
Noël Adolphe. Maire. Né le 23 août 1863, adjoint de Germagnat élu en mai 1892, réélu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, et en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.
Noël Henri.* Maire*. Né le 5 août 1933, négociant, conseiller municipal de Leyment élu en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), démissionnaire en mars 2000.
Noël Raymond. Maire, conseiller général. Né le 13 octobre 1907, ingénieur TPE, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en décembre 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (DVG) et mars 1977, remplacé en 1978. Conseiller général du canton de Thoissey élu en 1969, à la mort de Louis Marchand. Réélu au deuxième tour le 1er octobre 1973 (MRG). Il ne se représente pas en mars 1979. Il est mort le 19 juillet 1992.
Noirot Dominique. Maire. Né le 5 juin 1938, technicien BTP, maire de Versonnex en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Nollace Jules. Maire de Simandre élu en cours de mandat le 24 janvier 1926 (républicain de gauche) jusqu’aux élections de mai 1929.
Normand André. Sous-préfet de Belley. Docteur en droit, chef de bureau à la préfecture de Grenoble, sous-préfet de la Tour-du-Pin en août 1944, il est nommé à Belley le 10 janvier 1951, installé le 21, jusqu’au 25 août 1955. Nommé le 28 juillet 1955 sous-préfet de Villefranche-sur-Saône et en août 1961 secrétaire général de l’inspection régionale à Oran.
Nouvellet Joseph (Joseph François Sophie). Maire. Né vers 1841, maire de Saint-André-de-Corcy élu en 1887, à la mort de Robert André Bodin, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1896. Il habitait au château de Vernange.
Novallet Amédée. Maire de Varambon nommé de 1843 à 1848.
Novel Anthelme. Maire. Né à Brens le 14 novembre 1834, fils de Jean François Novel (voir notice) et de Jeannette Vérard. Cultivateur, maire de Brens élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, adjoint en mai 1888, maire élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.
Novel Claude. Maire de Brens élu en décembre 1792. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Novel Émile. Maire (radical-socialiste) de Brens élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 et mai 1925 et 1929, décédé à l’âge de 71 ans en avril 1933.
Novel Jean-François. Maire. Né le 14 août 1793, cultivateur, maire de Brens nommé le 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en 1865.
Noyer Jean-Fleury. Maire. Né (Jean Fleuri) à Massieux le 3 février 1814, fils de Jean Fleury Noyer et de Benoite Velin. Cultivateur, maire de Massieux élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Noyret* Antoine (Noiret). Maire* de Varambon nommé par arrêté du 2e jour complémentaire an XII (19 septembre 1804), remplacé par arrêté du 6 messidor an XIII (25 juin 1805), car il a quitté la commune, renommé en 1815 après les Cent-Jours, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire par courrier du 10 mai 1819 et remplacé par arrêté du 4 juin 1819.
Noyret Hugues (Noiret). Maire de Contrevoz nommé par arrêté du 2 décembre 1859, reconduit en 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Noyret Jean-Paul. Maire. Né le 6 février 1952, employé, maire de Contrevoz élu en mars 2001 (DVD, puis Les Verts), décédé le 4 janvier 2004.
Nugoz Jean-Pierre. Président du directoire du district de Trévoux de novembre 1792 à l’an II. Un Nugoz de Genay est désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795).
Nuguet-Bonnet. Maire de Saint-Laurent élu le 5 octobre 1848, à la démission d’Ordinaire, et remplacé en 1851.