Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

Retour au dictionnaire

Mabillard René. Maire de Pougny élu en mars 2008. Candidat (DVD) aux élections sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 1,29 % des voix des grands électeurs. Il démissionne en juin 2013 , en désaccord avec son cobseil sur la gestion de l'accueil périscolaire pour les enfants.

Maccioni Jean. Secrétaire général de l’Ain. Né à Paris en 1915, licencié en droit et lettres, diplômé de sciences politiques, directeur du cabinet du préfet régional de Nancy, secrétaire général de la préfecture de Haute-Marne, puis de la préfecture des Charentes, sous-préfet de Toul en 1949, sous-préfet de Sarrebourg en 1953, nommé par décret du 30 novembre 1955 secrétaire général de l’Ain, remplacé le 11 août 1956. Puis il devient sous-préfet. Son fils, Pierre Henry Maccioni, est préfet de la Dordogne en 1997.

Machard. Président de l’administration municipale du canton d’Oyonnax élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Machard Auguste. Maire. Né à Veyziat le 4 décembre 1808, fils de Désiré Machard, marchand et d’Ursule Andruetan. Marchand, maire de Veyziat nommé de 1837 à 1841. Il avait épousé en 1832 Joséphine Gourmand, fille de Joseph Marie Gourmand (voir notice) et de Marie Rose Magdeleine.

Machard. Georges. Maire. Né vers 1732, fils de Joseph Machard et de Marie Magdeleine. Marchand, maire de Veyziat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé pour cause d’infirmités par arrêté du préfet Bossi du 7 brumaire an XIV (29 octobre 1805).

Machard Gustave Édouard. Maire. Né à Farges le 22 avril 1837, fils de Jean Louis Machard (voir notice) et de Marie Pillet. Propriétaire, maire de Farges nommé par arrêté du 9 juin 1864, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en mai 1881.

Machard Jean-Louis. Maire. Né vers 1802, cultivateur, maire de Farges élu en mai 1848, remplacé en juillet 1852.

Machet François. Maire. Adjoint de Colomieu élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.

Machurat Antoine. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 30 septembre 1835, fils d’Antoine Machurat, propriétaire à Ville-Sollier, et de Claudine Dubost. Propriétaire, maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en 1880, remplacé en janvier 1881.

Machurat Bernard. Maire. Né le 31 octobre 1943, cadre commercial, maire de Challes-la-Montagne élu en mars 2001 (DVD). Vice-président de la communauté de communes Bugey-Vallée de l’Ain. Il ne se représente pas en mars 2008 après avoir rédigé « Les soliloques d’un pauvre maire rural » dans Voix de l’Ain du 7 mars 2008.

Machurat Jacques. Maire. Né le 24 octobre 1942, gérant de société, premier adjoint de Groissiat en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélu le 14 mars 2008.

Maclet Bernard. Maire. Né le 28 août 1954, directeur général des services de la mairie de Saint-Denis-les-Bourg, maire d’Hauteville-Lompnes élu en mars 1989, réélu en 1995 (socialiste), sa liste au premier tour le 11 juin dépassant les 60 %. Il ne se représente pas en mars 2001. Réélu maire en mars 2008. Candidat (PS) aux cantonales des 22 et 29 mars 1992, il recueille 47,98 % des voix au deuxième tour. Candidat en 9e position sur la liste Majorité présidentielle conduite par Dominique Saint-Pierre aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il ne se représente pas en 2014, ayant des difficultés avec sa majorité qui lui reproche son attitude lors de l'installation par le préfet de roms immigrés sur le plateau.

Maclet François (Louis François). Maire. Né à Lacoux le 11 juin 1837, fils de Jean Baptiste Maclet, propriétaire, et de Louise Anthelmette Barnoux. Cultivateur, adjoint de Lacoux élu en mai 1888, maire le 15 mai 1892, réélu le 17 mai 1896 et le 20 mai 1900, remplacé en 1904.

Maclet François Joseph. Maire. Né à Lompnes le 4 février 1836, fils d’André Joseph Maclet (1798-1871), menuisier, et de Marie Josephte Dumarest (1802-1883). Cultivateur, maire de Lompnes nommé par arrêté du 26 août 1865, renouvelé le 26 août 1870, élu le 11 octobre de la même année, réélu le 8 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896, remplacé le 11 février 1899, réélu le 15 mai 1904, remplacé en mai 1908. Il est mort à Lompnes le 20 août 1924.

Maclet Louis (Louis Célestin). Maire, conseiller général. Né à Lacoux le 16 mars 1866, fils de Louis François Marcelin Maclet, cultivateur, et de Virginie Buffard. Menuisier, adjoint de Lacoux élu le 15 mai 1904, maire le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919 (socialiste unifié), le 17 mai 1925 (socialiste unifié, puis républicain socialiste), le 10 août 1929 (républicain socialiste), le 15 mai 1935, confirmé en 1940, et le 17 mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947. Conseiller général radical-socialiste du canton d’Hauteville de 1919 à 1940. Candidat radical-socialiste au premier tour des élections cantonales du 23 septembre 1945, il est devancé par son homonyme Paul Maclet (SFIO) et ne se représente pas au second tour. Il est mort à Lacoux le 14 mars 1950. LH/1681/69.

Maclet Paul. Conseiller général. Né le 18 avril 1907, électricien, conseiller général du canton d’Hauteville-Lompnes élu (SFIO) au deuxième tour le 30 septembre 1945, en devançant au premier tour, le 23 septembre, le sortant Louis Maclet (radical-socialiste) et l’ancien déporté Raffin (communiste), qui ne se représentent pas au deuxième tour. Réélu au premier tour le 20 mars 1949 (SFIO) avec 975 voix contre 500 à Francis Vanet (PC) et 412 à Joseph Espeillac (RPF), au deuxième tour le 24 avril 1955 (SFIO) avec 1086 voix contre 296 à René Raffin (PC) et 231 à Boccadoro (indépendant), au deuxième tour le 11 juin 1961 (SFIO) avec 1330 voix contre 345 à Boccadoro, en 1967 (FGDS), au deuxième tour le 1er octobre 1967, en 1973 (PS) au deuxième tour de vingt voix contre le docteur Guy Saint-Pierre et en 1979. Candidat en 4e position sur la liste SFIO aux élections législatives du 2 janvier 1956. Suppléant de Gilbert Coltice (PS) au premier tour des législatives des 23 et 30 novembre 1958. Suppléant de Louis Marchand (SFIO) aux sénatoriales du 26 avril 1959. Candidat (SFIO) aux sénatoriales du 23 septembre 1962, il obtient 84 voix sur 986 suffrages exprimés.

Macon Étienne. Agent municipal de Montréal élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Macon François. Maire. Né en 1833, cultivateur, maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Macon Jean-Baptiste. Agent municipal. Né à Montréal, fils de Jean Marie Macon et de Barbe Clavel. Agent municipal de Montréal élu en l’an IV, remplacé en l’an VII, pour devenir président de l’administration municipale du canton de Montréal. Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), jusqu’à sa mort à Montréal le 18 août 1807, à l’âge de 59 ans.

Mader Odette. Maire. Née le 27 juin 1939, cadre administratif, élue maire de Saint-Maurice-de-Beynost en cours de mandat en 1981, réélue en mars 1983 (MAJ), sa liste obtenant au premier tour 64,50 % des voix, réélue en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD), sa liste réunissant au deuxième tour, le 18 juin, 53,43 % des voix. Présidente de la communauté de communes de Miribel et du Plateau. En mars 2001, sa liste, avec 30,53 % des voix, est distancée par la liste de gauche conduite par Pierre Goubet (49,51 %). Candidate en troisième position aux élections régionales du 22 mars 1992 sur une Liste de vos élus locaux et socio-professionnels DVD conduite par Alexandre Robin et qui n’atteint pas, avec 3,62 % des voix, le seuil minimum de 5 % pour avoir un élu.

Madrat Claude (Madras). Maire. Né vers 1747, fils de Joseph Madrat et de Françoise Monin, maire de Beynost élu en décembre 1792, puis procureur municipal et agent national le 1er germinal an III (21 mars 1795). Il est mort à Beynost le 23 juin 1819.

Madrat Louis (Madras). Maire. Né à Beynost le 25 avril 1732, fils de Pierre Madrat et de Marie Bompiat, député de la paroisse de Beynost le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu maire de Beynost le 17 février 1790, remplacé en novembre 1791.

Magat Claude (Jean-Claude). Maire. Né à Tarare dans le Rhône le 13 mars 1803, fils de Pierre Louis Magat et de Jeanne Marie Cœur. Directeur du collège de Thoissey de 1830 à 1840, notaire à Thoissey dont les minutes sont conservées pour les années 1847 à 1862, nommé maire de Thoissey en janvier 1844, renouvelé en juillet 1846, élu le 30 avril 1848, réélu le 30 juillet, nommé par arrêté du 25 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855 et par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par décret du 7 avril 1866. Il a fait démolir les halles et la chapelle des Pénitents pour édifier l’hôtel de ville, le poids public et la grenette. Il est mort à Thoissey le 24 novembre 1872.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain, Dubois. – Les riches heures de Thoissey, L. Desbat, 1992. – Pré-inventaire du canton de Thoissey, 1994.

Magdeleine Basile. Maire. Né à Meyriat le 21 janvier 1746, fils de Benoît Magdeleine et de Jeanne Darmedru. Laboureur, député de Meyriat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Meyriat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), nommé assesseur du juge de paix par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

Magdeleine Jean-Marie (Madeleine, Magdelaine). Maire. Né à Meyriat le 13 janvier 1841, fils d’Étienne Magdeleine (décédé en 1851) et de Denise Darmedru. Maire de Meyriat élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.

Magloire Henri. Conseiller d’arrondissement. Né le 24 mars 1874, négociant, adjoint de Tenay élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Saint-Rambert le 14 décembre 1919. Le 19 juillet 1925, il est battu par Albert Doreil négociant à Chaley.

Magnien Francisque. Maire. Premier adjoint de Sault-Brénaz élu le 6 mai 1945, maire le 26 octobre 1947 (SFIO), décédé en mai 1948, remplacé le 4 juillet 1948.

Magnin Ami. Maire de Divonne élu en 1848 et 1849.

Magnin Anthelme. Maire. Né à Saint-Pierre-d’Alvey, Savoie, fils de Joseph Magnin et de Marguerite Magnin, cultivateurs. Adjoint de Virignin nommé par arrêté du 26 août 1865, maire le 10 septembre 1866 jusqu’à sa mort à Virignin le 3 mai 1869, à l’âge de 79 ans.

Magnin Antoine. Notaire à Saint-Trivier, administrateur du district de Pont-de-Vaux et de son directoire élu en mai 1790.

Magnin Antoine (Magnien). Administrateur du département. Procureur à Saint-Trivier-de-Courtes, député de cette ville le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Pont-de-Vaux et de son directoire élu en mai 1790. Membre du conseil général cité le 2 juillet 1793, nommé administrateur par Boisset le 28 thermidor (15 août 1794), élu président du directoire pour un mois le 1er nivôse an III (21 décembre 1794), réélu, pour un mois, le 1er floréal an III (20 avril 1794). Administrateur maintenu par tirage au sort le 17 ventôse an III (7 mars 1795), renouvelé par le représentant Borel le 16 floréal (5 mai). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Saint-Trivier, il est nommé administrateur du département par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an VI (14 septembre 1797), mais refuse la place. Nommé membre de l’administration centrale par l’assemblée électorale le 15 floréal an VI (4 mai 1798). Il refuse cette place et il est remplacé par Darles le 14 messidor (2 juillet).

Magnin Antoine. Maire de Rillieux du 14 avril 1901 au 10 avril 1904.

Magnin Joachim (Magnien). Agent municipal de Dortan en l’an VI et cité le 18 nivôse an VII : il donne sa démission sous prétexte qu’il a été insulté et menacé de mort lors du recouvrement des patentes. L’administration centrale de l’Ain arrête qu’il doit rester à son poste jusqu’à son remplacement effectif car « les menaces et les insultes ne sont point un motif suffisant à un fonctionnaire républicain pour lui faire abandonner son poste et laisser les lois sans exécution ». Nommé conseiller municipal de Dortan par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).

Magnin Victor. Maire. Né le 20 juillet 1825, cultivateur, élu au conseil municipal de Béligneux en 1870, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888, jusqu’en 1892.

BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.

Maigret Joseph Octave Gaston, comte de. Conseiller de préfecture. Né le 20 avril 1850, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 8 novembre 1877, il démissionne le 6 novembre 1878.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Maille Gérard.* Maire*. Né le 3 février 1950, ingénieur des travaux des eaux et forêts, conseiller municipal de Nantua élu en mars 1989, réélu en juin 1995, maire le 23 avril 1999 (DVD), à la mort d’Henri Gorju, réélu en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant au premier tour 51,72 % des voix. Premier vice-président du SIVOM de Nantua. Candidat (DVD) aux élections cantonales de Nantua des 21 et 28 mars 2004, il obtient, au deuxième tour, 22,68 % des voix contre 21,49 % à Bruno Flament (FN) et 31,34 % à Claude Ferry (UMP) qui est réélu.

Maillet Émile. Maire. Président du comité local de libération de Martignat nommé par arrêté du 11 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (MRP) jusqu’en octobre 1947.

Maillet Frédéric. Maire. Né à Hostiaz le 28 avril 1863, fils de Noël Maillet et d’Antoinette Rose Combet. Cultivateur, maire d’Hostiaz élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat, réélu en 1932 et décédé la même année.

Maillet Joanny. Maire. Adjoint de Laiz en 1919, faisant fonction de maire, maire élu en décembre de la même année (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis républicain de gauche) jusqu’en 1929.

Maillet Marin (il signe Malliet). Agent municipal. Nommé agent municipal de Pollieu par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, remplacé en floréal an VI.

Main Anne. Maire de Saint-Alban élue en mai 1953, remplacée en cours de mandat.

Main Jules Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 9 juin 1835, industriel, maire de Cerdon, élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain, progressiste), remplacé le 4 janvier 1896. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 12 août 1883, réélu le 28 juillet 1889. Il est battu par Henri Moureaux le 21 juillet 1895. Il échoue également en 1904.

Mainat. Maire de Toulongeon nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), jusqu’à la fusion de cette commune avec Germagnat le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

Maineult Jean. Maire. Né le 25 octobre 1942, ingénieur, 1er adjoint de Revonnas élu en mars 1989 (MAJ), maire le 23 juin 1995 (DVG), réélu le 18 mars 2001 (DVG). Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001.

Maingret Voir Mingret.

Maingret. Maire de Grièges cité le 25 novembre 1792. Un Pierre Maingret, laboureur, est député de Grièges le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.

Maingret Pierre. Maire. Adjoint de Grièges nommé par arrêté du 13 messidor an X (2 juillet 1802), maire nommé par arrêté du préfet Bossi du 1er novembre 1806.

Maire Eugène (Eugène Emmanuel). Maire. Né à Groissiat le 19 mars 1836, fils de Charles Auguste Maire, cultivateur, et de Marie Balloine Michaud. Tisseur de soie, maire de Groissiat nommé par arrêté du 1er décembre 1877, à la révocation de Victor Auguste Picquet, et remplacé le 21 janvier 1878.

Maire Félix. Maire. Président du comité local de libération de Corveissiat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Maire Louis. Maire. Président du comité local de libération de Veyziat nommé par arrêté du 19 décembre 1944, nommé maire et remplacé par arrêté du 30 décembre, élu maire en mars 1959.

Maire Lucien.* Maire*. Né le 9 avril 1955, électricien, conseiller municipal de Belleydoux en mars 1983, il devient maire en cours de mandat en 1987, réélu en mars 1989, juin 1995, mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Maire Raymond. Maire. Né le 30 avril 1950, maire de Treffort-Cuisiat élu en mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Maissiat Albert. Maire de Granges élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Maissiat César Marie. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1888.

Maissiat François Joseph. Né à Nantua le 7 juin 1756, fils de Claude Maissiat et d’Anne Ramel. Ancien adjudant, commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Nantua nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Mermet, décédé. Optant pour des fonctions militaires, il est remplacé le 13 vendémiaire an VIII (5 octobre 1799). Il est mort à Nantua le 9 juin 1819.

Maissiat Jacques Henri Jean François. Conseiller général, parlementaire. Né à Nantua le 7 germinal an XIII (28 mars 1805), fils de Jean-François (voir notice) et de Marguerite Béroud. Après des études classiques au collège de Nantua et des études de médecine à Lyon, Montpellier, puis Paris, il est reçu docteur en médecine en février 1838 et professeur agrégé de physique médicale en 1839 et devient préparateur de Duvernay au Collège de France et conservateur adjoint au musée d’anatomie comparée de la faculté de médecine de Paris. Élu le 23 avril 1848 à l’Assemblée constituante, avec le soutien d’Auguste Arène et de son journal l’Écho de la République, le dernier de la liste par 37220 voix, il siège avec la droite, vote pour le bannissement, pour les poursuites contre Louis Blanc, contre l’abolition de la peine de mort, contre l’impôt progressif, pour l’interdiction des clubs, pour l’expédition de Rome et contre la question de confiance le 13 juin 1848. Le 13 mai 1849, il est membre de l’Assemblée nationale législative, le 8e et le dernier par 26645 voix, seul représentant élu favorable à la monarchie. Après la dissolution du 2 décembre 1851, il est nommé professeur en chef au musée d’anatomie de la faculté qu’il a réorganisé. En 1848, il est présenté ainsi dans un annuaire: « Maissiat (Jacques).- Nommé dans l’Ain par 37000 suffrages.- (A l’école de Médecine.) M. Maissiat, ancien maire de Nantua, et professeur suppléant à la faculté de médecine de Paris, est un savant de premier ordre, que ses idées sociales rattachent à l’école de Jean-Jacques. Homme excellent quand il n’écoute que son cœur; intraitable, misanthrope et farouche quand il prend conseil de ses haines politiques qui ne devraient pas trouver place dans un esprit aussi distingué que le sien ». Conseiller général élu par le canton de Brénod en 1852, réélu en 1854 par 966 voix contre 165 à de Marestan, le 19 juin 1864 par 760 voix contre 653 au négociant Carrier, il a été secrétaire du conseil général jusqu’à la dissolution de décembre 1870. Candidat le 8 octobre 1871, il n’obtient que 112 voix contre 992 à Philibert Jean Reydellet qui est élu. Il est mort à Nantua le 28 mars 1878. Il a fait don à la ville de sa propriété de Nantua pour l’implantation d’un asile de vieillards. On y a construit un groupe scolaire. Il a beaucoup écrit : dans ses Recherches historiques sur les guerres des Gaulois contre les Romains publié en 1845 en quatre volumes et Jules César en Gaule (1866), il a soutenu qu’Alésia se situait à Izernore, thème repris 60 ans plus tard par un autre élu, Alexandre Bérard. Il a également publié : en 1843 Études de physique animale et Lois générales de l’optique, et en 1851 Notions statistiques sur la Bresse. Sa belle-sœur, Louise Béroud, a peint l’œuvre située dans l’église de Nantua : Saint-François-Xavier, mourant dans une île au Japon. Il était le neveu de Michel Maissiat (1770-1822), ingénieur géographe, professeur de topographie à l’École d’état-major et inventeur du grammomètre et d’un nouveau rapporteur pour exécuter les cartes.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple par un vétéran de la presse, Paris Garnier frères, 1948. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/1699/26.

Maissiat Jean-François. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Nantua le 2 janvier 1777, fils de François Joseph Maissiat (voir notice) et de Jeanne Françoise Bouvet. Adjoint de Nantua nommé par arrêté du préfet Rogniat du 11 octobre 1824, 1er adjoint en 1826, maire de 1829 à 1831 et de 1835 à1848, président de la commission provisoire municipale nommé par arrêté de Champvans le 12 mars 1848. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton en 1833, puis conseiller général élu de 1833 à 1848. Il est mort à Nantua le 17 juin 1853, à l’âge de 76 ans.

Maissiat Jean-Joseph. Agent municipal. Fils de Jean François Maissiat et de Benoite Gouilloux. Agent municipal* de Sonthonnax élu en l’an VI, *nommé conseiller municipal de Sonthonnax par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), puis adjoint.

Maissiat Jean-Marie. Maire. Né en 1793, adjoint de Sonthonnax nommé en décembre 1830, maire de 1846 à 1848, adjoint nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 20 juin 1855.

Maissiat Jean-Marie César. Maire. Né à Sonthonnax le 2 octobre 1829, fils de Pierre François Sonthonnax, cultivateur, et de Jeanne Marie Maissiat. Cultivateur, adjoint de Sonthonnax nommé en août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, adjoint élu le 30 juin 1892.

Maissiat Jules César. Maire. Fils de Jean-Marie (voir notice), adjoint de Sonthonnax élu le 23 janvier 1881, maire le 21 juin, réélu le 18 mai 1884.

Maissiat Liliane. Maire. Née le 1er janvier 1944, cadre financier, conseillère municipale d’Arbent en 1989, adjointe en charge des affaires sociales en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant 68,28 % des voix, réélue le 15 mars 2008. Candidate (UMP) aux élections régionales du 28 mars 2004, en huitième position de la section départementale de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Suppléante d’Alexandre Tachdjian aux cantonales d’Oyonnax-Nord le 9 mars 2008. Candidate en sixième position départementale sur la liste UMP de Françoise Grossetête aux régionales des 14 et 21 mars 2010

Maitre André. Maire. Né le 6 novembre 1942, maire de Saint-Maurice-de-Rémens en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983.

Maitre Charles. Agent municipal. Né à Cormarrin, Côte-d’Or, fils de Charles Maitre et de Madeleine Grilland. Agent municipal* *de Pont-d’Ain élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Maitrepierre Alphonse. Maire. Né à Curciat-Dongalon le 10 avril 1885, frère d’Henri Maitrepierre (voir notice). Maire (radical) de Curciat-Dongalon élu en décembre 1919, réélu en mai 1925. Il est mort à Curciat-Dongalon le 27 novembre 1764.

Maitrepierre Auguste. Maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en mai 1904, réélu en mai 1908.

Maitrepierre Auguste Claudius (Marie Denis Joseph Auguste). Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 3 juillet 1845, fils de Denis Joseph Maitrepierre et de Marie Claudine Pierrette Vélon. Tuilier, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux nommé par arrêté du 28 octobre 1875, remplacé le 12 octobre 1876.

Maitrepierre Camille (Pierre Joseph Camille Maitre-Pierre). Maire. Né à Curciat-Dongalon le 27 juillet 1850, fils de Pierre Maitre-Pierre, propriétaire et cultivateur au hameau de Montalapiat, et de Clémence Chapuis. Rentier, maire de Curciat-Dongalon élu en janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en 1893.

Maitrepierre Claudius (Marie Denis Claudius Antoine). Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 31 mai 1872, fils de Marie Denis Joseph Auguste Maitrepierre (voir notice Auguste Claudius) et de Marie Julie Amélie Mélanie Bouillet. Maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical).

Maitrepierre Henri (Henri Gustave Amédée). Maire, conseiller général. Né à Curciat-Dongalon le 1er août 1886, fils de Pierre Joseph Camille Maitrepierre (voir notice) et de Marie Rose Adélaïde Prabel. Entrepreneur de travaux, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 10 septembre 1941, réélu en mai 1945, novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1959. Conseiller général (gauche radicale) du canton de Saint-Trivier-de-Courtes élu le 3 mars 1935, en remplacement de Joseph Perret démissionnaire, jusqu’en 1940. Réélu le 23 septembre 1945 au premier tour, le 27 mars 1949 au deuxième tour avec 2320 voix contre 712 à Aimé Fion (PC), et au deuxième tour le 24 avril 1955 avec 30 voix d’avance sur Maurice Billoud (MRP), maire de Saint-Trivier. Candidat aux législatives des 26 avril et 3 mai 1936, il obtient, au deuxième tour, 4411 voix contre 5894 à Prosper Blanc qui est réélu. Il est mort à Curciat-Dongalon le 12 février 1961.

Maitrepierre Joseph Marie. Maire. Fils de Pancrace Maitrepierre (voir notice) et de Marie Claudine Collet (1759-1810). Maire de Cormoz nommé de 1842 à 1844. Il est mort à Beaupont le 21 janvier 1863.

Maitrepierre Joseph Marie. Maire de Servignat nommé de 1843 à 1851. Il est mort à Servignat le 23 février 1860.

Maitre pierre Pancrace. Agent municipal. Né à Cormoz le 16 septembre 1755, fils de Denis Maitrepierre et de Claudine Baysson (Besson). Agent municipal* *de Cormoz élu en l’an V, remplacé en l’an VI. Il signe Maitre pierre. Il est mort à Cormoz le 6 avril 1804.

Majeur Claude Joseph. Maire. Né vers 1751, maire de Versoix élu le 20 novembre 1791, nommé par Méaulle le 12 thermidor an II (30 juillet 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795). Il est mort en 1808.

Majuin. Maire. Aubergiste, maire de Lent nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 23 frimaire (13 décembre) par Pierre Marie Battur, administrateur du district. Peut-être Mazuir, Marguin : un Gabriel Marguin, instituteur, est omniprésent sur les actes de l’an IV à l’an VIII. Il rédige les actes signés par les adjoints.

Malartic Jean Baptiste Émile Henry Camille, comte de. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Paris le 13 mai 1822, fils de Charles Jean-Baptiste Alphonse, préfet en 1829-1830 et conseiller d’État, petit neveu du chancelier Pasquier. Avocat, sous-préfet de Nantua nommé le 15 juin 1845 et installé le 15 juillet, de Château-Chinon le 26 janvier 1846, de Narbonne en 1849, de Verdun en 1850, de Vienne en 1855, de Chalon-sur-Saône en 1856, de Bergerac en 1860, de Lorient en 1865, secrétaire général de la Côte-d’Or, puis du Bas-Rhin en 1869, préfet de la Haute-Loire en 1871 et directeur de l’institution nationale des sourds-muets de Bordeaux en 1873. Il est mort à Paris le 4 avril 1904. Auguste Arène n’a pas un bon souvenir de son passage à Nantua. Il écrit le 27 février 1849 dans l’Écho de la République: « Le citoyen Malartic, jeune homme inintelligent et incapable d’administrer, nous avait été imposé sous la monarchie par le népotisme en qualité de sous-préfet. Son insolence envers les conseillers généraux, son ineptie bien reconnue et qui l’empêchait de traiter la moindre affaire administrative, fit que le ministre Duchâtel, malgré la haute protection de M. Pasquier (grand chancelier de Louis-Philippe et président de la Cour des pairs),  frappa son neveu d’une disgrâce. Il donna à M. Malartic une sous-préfecture inférieure à celle de Nantua ».

BIBLIOGRAPHIE : R Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Malègue Henri. Maire. Né le 17 avril 1923, professeur, adjoint de Collonges élu en mars 1977, maire en janvier 1981 (socialiste), réélu en mars 1983.

Malessard Jules. Maire. Né le 20 janvier 1832, cultivateur, maire de Drom élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Malet Jean. Maire, conseiller général. Né le 14 juillet 1908, médecin, maire de Châtillon-de-Michaille élu en 1953, conseiller général (SFIO) du canton de Bellegarde élu le 23 septembre 1945, réélu au deuxième tour le le 27 mars 1949 avec 2667 voix contre 1210 au député Henri Bourbon (PC), au premier tour le 17 avril 1955 avec 2014 voix contre 856 à Collet (PCF), en 1961 au premier tour avec 54 % et en 1967 au premier tour avec 2205 voix contre 1572 à Marcel Berthet. Il ne se représente pas en 1973. Candidat en seconde position sur la liste SFIO aux législatives du 17 juin 1951. Candidat (SFIO) aux élections du Conseil de la République du 19 juin 1955. Candidat en 1e position sur la liste SFIO aux élections législatives du 2 janvier 1956, il n’est pas élu. Suppléant de Gilbert Coltice (SFIO) aux législatives du 18 novembre 1962.

Malfant Pierre. Maire de Farges élu en mai 1925 (URD, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935.

Malfart François. Maire. Deuxième adjoint de Saint-Martin-du-Mont élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 22 avril 1944.

Malfroy Louis. Maire de Loyes élu le 17 mai 1895, remplacé le 5 juin 1896.

Mailhos Hippolyte. Conseiller de préfecture. Né le 27 mars 1886, conseiller de préfecture de l’Ain le 11 juillet 1913, mobilisé le 3 août 1914. Décédé en 1967, après une carrière terminée en 1941 comme secrétaire général du Var.

Malin Jean-Pierre. Maire. Né le 6 mai 1814, cultivateur, maire de Vernoux nommé par arrêté du 24 mai 1856, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Malin Joseph. Maire de Curciat-Dongalon élu le 25 février 1790, cité jusqu’en 1792, remplacé et nommé à nouveau le 30 brumaire an III (10 octobre 1794).

Malin Maxime. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 13 mars 1891, meunier, adjoint de Domsure élu en mai 1929 (radical-socialiste), conseiller municipal en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 19 septembre 1941, remplacé le 26 septembre 1944, nommé président du comité local de libération par arrêté du 18 octobre, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain de gauche).

Malivert Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Cyr le 24 mai 1757, fils de Philibert Malivert et d’Antoinette Voisin. Maire du Plantay nommé par arrêté du 7 janvier 1820 (Jean Louis), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 juillet 1823. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1820.

Maljean Émile Gabriel Louis Marie. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Versailles le 21 février 1894, chef du cabinet du préfet de la Dordogne en 1918, adjoint au chef de cabinet du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur en 1920, sous-préfet du Pas-de-Calais la même année, secrétaire général du Cantal en 1921, sous-préfet de Redon en 1924, de Pont-l’Evêque en 1926, sous-préfet de Vire en 1928, de Bagnères-de-Bigorre en 1936, de Dax en 1939, nommé à Nantua le 30 octobre 1940 et installé le 6 novembre, sous-préfet de Toulon le 26 mars 1941, nommé préfet de l’Indre le 6 mars 1943, sans suite, délégué à Marseille le 24 janvier 1944 où il assume les fonctions de préfet de région à la suite de l’arrestation de Bussière, suspendu de ses fonctions le 17 novembre et assigné à résidence dans le Var. Chef de la division des affaires intérieures du comité exécutif à Vienne en 1945, il est mis en disponibilité sans traitement en novembre 1946, et mis à la retraite en 1951.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Mallet Pierre. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Désert le 11 mai 1744, fils de Pierre Mallet et de Louise Bouvet. Maire de Saint-Nizier-le-Désert cité le 28 décembre 1792 et l’an II. Il est mort à Saint-Nizier-le-Désert le 30 ventôse an IV (22 octobre 1795).

Mallet Pierre. Maire. Né à Bourg-Saint-Christophe le 24 août 1813, fils de Pierre Mallet et de Pétronelle Gruizet. Cultivateur, maire de Bourg-Saint-Christophe nommé en 1866, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874 (Joseph Pierre fils de Martin), élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Bourg-Saint-Christophe le 17 juillet 1887.

Malley Félix (Prosper Félix). Maire. Né à Lélex le 20 novembre 1881, fils de Jules Albert Malley et de Marie Julie Grosgurin. Voiturier, maire de Lélex élu en mai 1935.

Malley Francisque. Maire. Président du comité local de libération de Lélex nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, Adjoint élu en mai 1945.

Malley Louis Ferdinand. Maire de Lélex élu en 1890, remplacé en 1892. Probablement Louis Ferdinand Malley, né à Lélex le 4 août 1814, fils de Pierre François Malley et d’Agathe Durafour, décédé à Lélex en 1900.

Malligand Claude. Maire. Adjoint de Montcet élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1923.

Malo Anne Antoine Léon. Maire. Né à Autun le 17 juillet 1829, fils de Jean Baptiste Napoléon Malo (Coches-les-Mines 1793-Autun 1874), horloger et de sa seconde épouse Claudine Simon (Autun, 1800-1871). Témoins : Frédéric Kalb, horloger, 64 ans (le père de la première épouse de Jean Baptiste) et Antoine Meuley, brigadier des eaux et forêts, 35 ans. Il épouse Radegonde Laure Duranton. D’où trois enfants dont Jean-Baptiste Malo (Lyon 2e 1869-Genève 1902), secrétaire général de la préfecture de la Lozère en 1899. Il meurt à Genève le 10 août 1906. Il est inhumé à Lyon le 16 août 1906. Après des études à Paris au collège Bourbon et au lycée Charlemagne, il entre à l’École Centrale en 1849. À sa sortie, il commence sa carrière d’ingénieur aux Chemins de fer de l’Ouest en 1852 et travaille à la construction du petit chemin de fer de Paris à Auteuil. Il passe ensuite aux Chemins de fer du Midi comme inspecteur du matériel de la voie. Il y reste peu de temps et est appelé en 1857 à la Compagnie générale des asphaltes de France comme ingénieur directeur des mines de Pyrimont-Seyssel (Ain). Il devient le spécialiste reconnu de l’asphalte. Il habite Chanay (Ain) dont il est maire, nommé par arrêté préfectoral du 23 septembre 1859, reconduit jusqu’à son élection en mai 1871, nommé à nouveau par arrêté du 18 juillet 1874, remplacé en 1876. Secrétaire du comité départemental de l’Ain pour l’exposition universelle de 1867, institué en août 1865. Comme tout homme politique, il participe aux polémiques locales (Humbles doléances d’un malotru à Monsieur Léon Malo, maire de Chanay ; à propos d’un tronçon de chemin de fer inutile de 22 mètres, cinquième brochure, Bourg : Chambaud, 1871 [par le comte Emmanuel de Quinsonnas, dont le fils, Humbert (voir notice), a été maire de Chanay en 1892]). Il dispose aussi d’un domicile à Lyon, 29, rue du Bât-d’Argent, après avoir habité vers 1869, 99 rue de Bourbon (act. rue Victor Hugo). Il en fait sa résidence principale en 1890 et prend dès lors une part active dans le comité départemental de la Croix Rouge du Rhône : directeur de l’ambulance du pensionnat des Chartreux en 1891, secrétaire général du Conseil d’administration du comité en 1892. Il présente les rapports annuels aux assemblées générales de 1892 à 1897. Il préside ensuite le comité jusqu’en 1906. Membre actif de la Société des Ingénieurs civil de France et de la Société d’économie politique et d’économie sociale de Lyon, il publie plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur l’asphalte et sur les questions économiques et sociales de la seconde moitié du XIXe siècle (chemins de fer, socialisme, paupérisme). Quelques semaines avant sa mort, agissant pour le compte de la Val de Travers Asphalte Paving Company, il sollicitait une concession de mines d’asphalte sur la commune de Saint-Jean-de-Maruéjols, près d’Alès (JO du 25 avril 1906).Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en date du 11 août 1869 (L/1711/4). Léon Malo écrit le 8 août 1882 pour solliciter une place à l’Académie de Lyon. Nicolas Ducarre, originaire du Bugey, fait le 28 novembre 1882 un rapport élogieux sur cette candidature et Léon Malo est élu le 5 décembre 1882 membre correspondant dans la classe des lettres. A ce titre, il fait une communication sur La crémation, le 16 avril 1883. Le 25 février 1890, ayant fixé désormais sa résidence principale à Lyon, il demande à devenir membre titulaire. Pierre Auguste Bléton lit le 27 mai 1890, un rapport favorable qui présente Malo comme publiciste et littérateur. Il est élu le 2 décembre 1890 dans la section philosophie, morale, jurisprudence et économie politique. Le 26 janvier 1892, il lit un mémoire sur l’alcoolisme, « l’alcool et l’ouvrier ». Un mois plus tard, il prononce son discours de réception lors de la séance publique du 23 février 1892, sur « La Croix-Rouge en France ». Il expose ses idée politiques et sociale le 3 mars 1896 : » Ce que c’est que le capital », et encore le 10 février 1903 : « L’hospitalité de nuit et l’assistance par le travail », se montre très réticent vis-à-vis des mouvements artistiques contemporains le 20 novembre 1900 : « Les Beaux-Arts au XXe siècle ». L’académie le délègue à l’inauguration de la statue de Lamartine enfant à Belley, le 22 mai 1899. Il préside l’académie en 1903. Il a publié : Lettres sur l’industrie : I- Les transports pneumatiques, II- La conservation des grains par l’ensilage, extraits de La Gironde des 8 et 30 mars 1863, Bordeaux : Gounouilhou, 1863 - Notre Dame de Brou : étude sur la décadence de l’art ogival, Lyon, 1865, 207 p. - Visite à l’exposition universelle de 1867, Bourg : Dufour, 1868, 480 p. - La politique de Jean Guillaume, électeur rural, lettres d’un villageois, Lyon, 1872, 427 p.- L’Athée, Jean Guillaume, Lyon, 1881, 16 p. – « Une ville du Moyen-Âge, Carcassonne », RLY 1886, p. 229-237. - L’exposition universelle de 1889, Lyon : impr. du Salut public, 1890, VII-291 p. - Le roman d’un chien, Lyon : Storch, 1897, 96 p. - Éloge d’Eugène Flachat, président de la société des ingénieurs civils, Paris, 1873. - Les projets de Monsieur Freycinet et la question des chemins de fer d’intérêt local, Lyon : impr. du Salut Public, 1876, 16 p.- Le rachat des chemins de fer par l’Etat : un danger pour les institutions publiques, Lyon : Salut Public, 1880, 40 p. - Le rachat des chemins de fer : Épilogue, Paris : Dentu, 1880, 19 p. - Les chemins de fer économiques dans l’Ain, Lyon : Bellon, 1882, 12 p. - La sécurité des chemins de fer, Paris : Dunod, 1883, 317 p. - Le chemin de fer et le budget, extrait de la Nouvelle Revue Française, Paris, 1883, 46 p. - La grève et les chemins de fer (février 1892), Lyon, 1892, 32 p. - Note sur l’asphalte, son origine, sa préparation, ses applications, Lille, 1860. - Note sur la construction des blocs artificiels d’asphalte pour les fondations maritimes, Neuilly, 1860. - Note sur les chaussées en asphalte comprimé, Paris, 1864.- Guide pratique pour la fabrication et l’application de l’asphalte et des bitumes, Paris, Lacroix, 1866, 319 p. - Note sur l’état actuel de l’industrie de l’asphalte, (extrait des Annales des Ponts et Chaussées), Paris : Dunod, 1879, 56 p. - On asphalte roadways, London, New York : Spon, 1886. – Les fondations des machines en maçonnerie asphaltique, Le Génie Civil, novembre 1886, 11 p. - Note sur les maçonneries asphaltiques, Paris, 1887, 13 p. - Conférence au Conservatoire national des arts et métiers à Paris, 14 novembre 1888 : l’asphalte, son origine, sa préparation, ses applications, Paris, 1888, 39 p. - L’asphalte, son origine, sa préparation, ses applications, Paris, 2e édition, 1888, 362 p. ; 3e édition, Paris, 374 p. - Les voies asphaltées de Berlin (extrait des mémoires de la Société des ingénieurs civils), Paris , 1905, 30 p. - Rapport présenté à la société d’économie politique de Lyon le 20 février 1880 : le rachat des chemins de fer par l’Etat, Société d’économie politique et d’économie sociale de Lyon, C R analytique des séances de 1879- 1880, Lyon, 1880, p.153-196. - Rapport présenté à la soc. d’économie politique de Lyon, le 4 mars 1881 : Le socialisme dans les campagnes, Lyon : Mougin Rusand, 1881, 30 p. - Rapport à la soc. d’économie politique de Lyon, 20 mars 1885 : Des moyens de faire pénétrer la science économique dans les classes laborieuses, Lyon, 1885, 32 p. - La crémation, Lyon, 1883, 31 p. -« La Croix-Rouge en France, discours de réception », MEM L 1892, t. 28. - L’alcool et l’ouvrier, Lyon : impr. du Salut Public, 1895, 24 p. - Ce que c’est que le capital, Lyon, 1896, 24 p. - « Rapport sur le prix Dupasquier, lu à la séance du 29 décembre 1896 », MEM 1902-Rapports1897-1901. - La statue de Lamartine enfant à Belley, discours de Léon Malo, délégué de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, à l’inauguration du monument le 22 mai 1899, Lyon, Salut public, 1899, 10 p. – « Les Beaux-Arts au XXe siècle », MEM 1901, t. 6 -« L’hospitalité de nuit et l’assistance par le travail », MEM 1903, t. 7, et Lyon : Rey, 1903 16 p. - « Compte-rendu des travaux de l’académie pendant l’année 1903 », MEM 1905, t. 8. - « Concours du prix Louis Dupasquier (sculpture). Rapport par M. Léon Malo présenté à l’Académie dans la séance publique du 20 décembre 1904 », MEM 1905- Rapports 1902-1904. -« Allocution de présidence 13 janvier 1903 », MEM 1905-Rapports 1902-1904. - « Allocution prononcée en quittant la présidence de l’académie », MEM 1905 Rapports 1902-1904. - Adieu prononcé aux funérailles de Léon Bour, (extrait du Congrès des assoc. de propriétaires d’appareils à vapeur), sl [Lyon] : sd [1892], 6 p. – « Adieu à Louis Isaac », Le Salut public, 17 mars 1899 et RLY, 1899, p. 363-364. - « Éloge funèbre de M. Aimé Vingtrinier*, 10 avril 1903 », MEM 1905-Rapports 1902-1904. – Éloge funèbre de M. Ferdinand Crolas, le 15 février 1903, Lyon : Rey, 1903, et MEM 1905-Rapports 1902-1904.

BIBLIOGRAPHIE : Henri Tavernier, Éloge funèbre de M. Léon Malo, MEM 1909-Rapports 1905-1908. – Sur l’importance de Malo dans sa spécialité en matière d’asphalte : G. L. Pesce, Exposition universelle de 1889, Compagnie générale des asphaltes de France, Le Génie civil 12 juillet 1889, p. 159-164. - Dict. des Académiciens de Lyon de 1700 à nos jours, sous la direction de Dominique Saint-Pierre, reprise de la notice par Michel Dürr, à paraître.

Malsert Marius. Maire. Employé, puis cadre SNCF, président du comité de libération d’Andert-et-Condon, élu maire le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947 (socialiste indépendant). Il est mort en août 1951.

Mandel Marin. Maire d’Arbignieu élu en 1848, remplacé en février ou mars 1949.

Mandrillon Joseph (Joseph Marie). Né à Bourg le 7 août 1743, fils d’Étienne Philibert Mandrillon, maître-menuisier, et de Claudine Durieux, il travaille chez un procureur, puis chez un banquier. Après un séjour en Amérique, il installe un comptoir à Amsterdam, s’adonne tant au commerce qu’à la littérature. Sous la Révolution, de retour en France, il fait partie des royalistes constitutionnels. Opposant de la Terreur, il devient suspect et est guillotiné le 18 nivôse an 2. On lui reprochait « d’avoir eu, comme conspirateur, des correspondances avec Brunswick, d’Yorck, Nassau-Siégen, le général prussien à Courtay, les complices de Dumouriez et autres ». En réalité, Mandrillon, alors commissaire du pouvoir exécutif en Belgique, avait écrit à sa maîtresse, la dame Laviolette, qu’elle ne devait pas s’inquiéter sur des marchandises qui lui appartenaient et déposées à Courtray, parce qu’il était bien avec les généraux ennemis. Cette relation a été faite dans ses Anecdotes sur la Bresse par Lalande qui aida financièrement la veuve de Mandrillon, retirée à Lyon. Mandrillon a publié : Histoire de la révolution en Hollande, en 1787 ; Le voyageur américain ou observations sur l’état actuel, la culture et le commerce des colonies britanniques en Amérique, Amsterdam, 1783 ; Le spectateur américain ou remarques générales sur l’Amérique septentrionale, Bruxelles, 1783 ; Fragments de littérature et de politique, suivi d’Un voyage à Berlin, Paris, 1788 ; Vœux patriotiques, Bruxelles, 1789 ; Mémoires pour servir à l’histoire de la révolution des provinces unies, Paris, 1791.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Mandy Antoine.* Maire. *Agent municipal d’Ars peu de temps en l’an VI, remplacé puis à nouveau agent en l’an VIII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 pluviôse an IX (17 février 1802), nommé au conseil municipal par arrêté du 15 germinal an X (5 avril 1802), nommé à nouveau maire en 1807, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en janvier ou février 1832.

Mandy Jean Claude (il signe Mandi). Maire de Saint-Didier-de-Formans élu en février 1790, réélu en 1791, remplacé le 2 décembre 1792, agent municipal élu en l’an VI, maire (Jean) nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Impuissant à régler un litige d’accès à une fontaine sur les fonds communaux de Pénozan, il démissionne en 1827.

BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire. ADA 4K4.

Mandy Jean-Claude. Maire. Né à Saint-Didier-de-Formans le 29 décembre 1815, fils de Claude Mandy (33 ans) et de Marie Poncet. Petit-fils de Jean Claude Mandy (voir notice). Propriétaire (1200 F de revenus en 1855), adjoint de Saint-Didier-de-Formans nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire par arrêté du 9 février 1859, reconduit en août 1860 et 1865.

BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, St-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire.

Mandy-Demole Antoine. Maire d’Ars-sur-Formans élu en mai 1945, jusqu’en octobre 1947.

Mandy-Trève Jean-Baptiste. Maire. Né le 7 janvier 1833, cultivateur, conseiller municipal d’Ars élu adjoint le 9 février 1879, réélu le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.

Mangier Edmond. Maire (radical) de Condamine-la-Doye élu en mars 1965, réélu en mars 1971, remplacé en 1975.

Mangier Eugène. Maire. Né le 12 août 1830, fils de François Mangier, cultivateur, et de Louise Marie Bernard. Cultivateur, adjoint de Condamine élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire élu le 31 octobre, après la démission de Jean-Baptiste Sève, remplacé en 1884.

Mangier Eugène. Maire de Condamine élu en mai 1912 (radical), réélu en décembre 1919.

Mangier Frédéric.* Maire*. Propriétaire rentier, maire de Condamine élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 (républicain), 1896, 1900 (radical), 1904 (radical) et 1908 (radical), remplacé en cours de mandat le 2 juin 1909. Son nom est porté sur une cloche de l’église, sans date.

Mangier Jean-François. Maire. Né à Nantua le 27 août 1944, inséminateur, conseiller municipal de Condamine-la-Doye le 24 avril 1975, 1er adjoint en mars 1983, maire en 1986, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995, mars 2001 (UDF) et mars 2008.

Mangier Jean-Marie (cadet). Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Condamine nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1844. Conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé de 1830 à 1833..

Mangier Jean-Pierre. Maire. Cultivateur, président du comité de surveillance de la commune de Condamine le 28 octobre 1793, maire de cette localité cité en 1809.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Mangier Joseph Marie. Maire. Cultivateur, conseiller d’administration du district de Nantua nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794), maire de Condamine nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), cité jusqu’en 1806.

Mangier Louis Joseph. Maire de Maillat élu en 1848, reconduit par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 19 février 1854.

Mangon Jean. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu en mars 1959 jusqu’en mars 1965.

Mangon Louis. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu en mars 1983 jusqu’en mars 1989.

Manigand Alexandre. Maire. Né à Mézériat le 15 juillet 1901, maire de Saint-Didier-d’Aussiat élu le 31 octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (républicain indépendant), mars 1959, mars 1965 (CNI) et mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977.

Manigand Antoine. Maire. Député de Buellas pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Agent national de Buellas nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), puis agent municipal cité en l’an VIII et nommé maire de Buellas par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé le 20 décembre 1807. Le 19 juin 1802, il intervient dans une sombre histoire de cloche disputée avec la municipalité de Saint-Denis.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.

Manigand Auguste. Maire d’Attignat élu en mai 1908, réélu en mai 1812 jusqu’en 1919.

Manissier Gabriel (Jules Gabriel). Maire. Né à Jasseron le 13 septembre 1870, fils de Joseph Marie Manissier, cultivateur, et de Marie Comte. Maire* *(radical-socialiste) de Jasseron élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929 jusqu’en 1935. Il est mort à Montrevel le 25 décembre 1847.

BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.

Manissier Pierre Louis. Agent municipal. Né à Tossiat le 6 novembre 1750, fils de Marcel Manissier (1725-1798), laboureur, et de Claudine Gaudin (1731-1794). Cultivateur, élu agent municipal de Tossiat le 6 novembre 1795, réélu le 30 mars 1798 et le 31 mars 1799. Indisponible, il est aussitôt remplacé par Philippe Claude Pochon. Il est mort à Tossiat le 23 juillet 1806.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Manjot Georges. Président de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu nommé en l’an VI. Né à Ceyzérieu le 27 février 1745, fils de Claude Manjot, notaire, il était avocat avant la Révolution et notaire à Ceyzérieu de 1773 à sa mort à Ceyzérieu le 29 septembre 1823.

Manjot Georges. Maire. Né à Ceyzérieu le 2 décembre 1800, fils de Claude Anthelme Manjot (1777-1829), médecin, et d’Anthelmette Pochet (1775-1847). Petit-fils de Georges Manjot (voir notice) et d’Élisabeth Belly. Propriétaire, maire de Chavornay nommé en 1842, remplacé en 1848, puis nommé par décret du 14 mars 1863, à la nomination d’Auguste Chaboux comme juge de paix. Renouvelé en août 1865 et 1870, remplacé le 11 octobre de cette année.

Manjot Joseph. Maire. Conseiller municipal de Ceyzérieu nommé en mai 1843, maire le 2 mai 1850 jusqu’en juillet 1852.

Mansillon Yves Jean-Marie Georges. 95e* préfet nommé dans l’Ain *par décret du 24 novembre 1988, installé le 13 décembre jusqu’au 24 avril 1991. Né le 8 juillet 1942 à la Charité-sur-Loire dans la Nièvre, élève à l’École nationale d’administration en 1967-1968, directeur de cabinet du préfet de la Savoie en 1968, chef de cabinet du ministre du Travail puis du ministre de l’éducation nationale de 1971 à 1974, secrétaire général de la préfecture de la Corse en 1974, sous-préfet de Libourne en 1976, directeur de cabinet du préfet de la région Aquitaine en 1979, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne en 1982, préfet de l’Aude en 1985, directeur de l’administration territoriale et des affaires politiques en 1986 avant de devenir préfet de l’Ain en 1988, préfet de la Charente-Maritime en 1991, de la région Poitou-Charentes et de la Vienne en 1993, préfet hors classe de la Région Bretagne et de la zone de défense Ouest et d’Ille-et-Vilaine en 1996. Après l’affaire des paillotes corses il a reçu comme mission du gouvernement, le 21 juin 2000, d’évaluer l’action de ses collègues en poste territorial. Président de la commission du débat public (CNDP) par décret du 5 septembre 2002, jusqu’en septembre 2007. Devenu préfet honoraire, il est nommé, par arrêté du Premier ministre du 12 janvier 2009, membre titulaire en qualité d’inspecteur général de la commission interministérielle de coordination des contrôles.

Mansuy jacob Jean. Maire. Géomètre, membre du district de Montmerle avant 1795, agent municipal de Montmerle en l’an IV, remplacé en pluviôse de la même année. Maire de Montmerle nommé par arrêté du 29 ventôse an IX (20 mars 1801), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 6 messidor an XIII (25 juin 1805), mais il continue de siéger jusqu’à sa démission en juin 1815.

Mante Charles. Maire. Né à Besançon le 1er décembre 1811, polytechnicien, élève de l’École d’application de Metz, chef de bataillon du génie retraité, maire de Belley installé le 27 octobre 1870, confirmé le 12 mai 1871, renouvelé par décret du 14 février 1874, puis du 9 février 1878 et du 11 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892 jusqu’à sa mort en 1894. Le 8 novembre 1891, son conseil vote l’attribution d’une concession perpétuelle de quatre mètres carrés au cimetière et le financement, 100 F, d’une stèle pour Jules Charlet, exécuté à Belley le 28 juin 1852 pour avoir tenté avec quelques républicains venus de Suisse de soulever les populations à la suite du coup d’État. La délibération n’est pas approuvée par le ministre de l’Intérieur le 28 février 1892, mais le monument, financé par une souscription publique, est inauguré le 23 septembre 1892 au cimetière de la Bouvardière. Le 22 janvier 1880, le préfet de l’Ain lui avait confié l’intérim des fonctions de sous-préfet jusqu’à l’arrivée de Bonfante nommé à ce poste. Bonfante ne l’accepta pas et Mante dut attendre l’arrivée d’Émile Brun le 16 février. Il est mort à Belley, 64 Grande rue, le 11 avril 1894. LH/1720/27.

Mante Ennemond (Edmond Manthe). Né à Saint-Marcellin le 2 février 1734, notaire à Ameyzieu en 1763, puis à Belley de 1780 à l’an XI. Nommé par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre 1794), membre du conseil d’administration du district de Belley, élu président du directoire le 30 pluviôse an II (18 février 1794), épuré en thermidor (juillet-août).

Mantellier Benoît. Maire de Sulignat nommé par arrêté du 28 juillet 1864, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1870.

Mantellier. François Benoît. Maire de Saint-Paul-de-Varax nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Mais il ne siège pas.

Marandet Claude. Maire. Né le 15 août 1950, expert-comptable, 1er adjoint de Cras-sur-Reyssouze en mars 1989, maire en 1994, réélu en juin 1995 (MAJ) et mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.

Marais Adrien Marie François Stanislas. Conseiller de préfecture. Né le 23 avril 1841, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 4 novembre 1868, il est mort à Bourg d’une chute de cheval le 10 mars 1869. Il a été inhumé à Caen.

BIBLIOGRAPHIE :* Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880*.

Marat-Nicod. Voir Nicod.

Marboud Jacques. Maire de Francheleins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 juillet 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Cette nomination met fin à la réunion de Francheleins et d’Amareins par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816.

Marboud Claude. Maire. Né à Montceaux vers 1762, fils de Claude Marboux et d’Anne Ravoux. Maire de Montceaux nommé de septembre 1830 à octobre 1843. Il est mort à Montceaux le 11 février 1849.

Marc Claude Léon. Maire de Genouilleux élu en mai 1953 (DVG), réélu en mars 1959 et mars 1965 (ALIM).

Marc Pierre Charles. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mai 1929 (républicain radical).

Marcel Maurice (Morcel). Maire de Bénonces nommé de 1838 à 1840.

Marcel Pierre. Agent municipal de Massieux en fonction en fructidor an VI jusqu’en fructidor an VIII.

Marcelli Jean. Maire de Marchamp en 1999 après la démission le 8 février de l’ensemble du conseil municipal, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Marcellin Joseph. Maire. Adjoint de Meyriat élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 27 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste), remplacé en d’octobre 1947.

Marcellin Pierre.* Maire*. Né le 18 février 1935, maire de Neyron élu le 10 mai 1999, à la suite de la démission au mois d’avril d’Henri Peyrelongue, et réélu en mars 2001 (DVD).

Marcelpoil Robert. Maire. Né le 21 mars 1939, négociant en métaux, maire d’Ambérieu en mars 1977 (DVD), sa liste devançant celle de la gauche conduite par Paul Combier. Réélu en mars 1983, sa liste l’emportant au premier tour avec 62,60 % des voix contre celle de la gauche conduite par la socialiste Georgette Pidoux. Réélu en mars 1989 (DVD ou CNI), sa liste réunissant 61,71 % des votants au premier tour, il est mort le 22 décembre 1991, happé par un train sur la voie ferrée, alors que, dans le cadre de ses fonctions d’élu, il allait reconnaître les dégâts occasionnés par les inondations, le bruit de l’Albarine en crue couvrant celui du convoi.

Marchand Claude. Maire de Pizay nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1812. Il est mort à Pizay le 20 décembre 1813, à l’âge de 78 ans.

Marchand Claude Jean. Secrétaire général du département nommé en 1793, renouvelé par Albitte le 6 pluviôse an II (25 janvier 1794), par Boisset le 28 thermidor (15 août), par Bore le 16 floréal an III (5 mai 1795), le 2 brumaire an IV (24 octobre 1795) à titre provisoire, et le 12 brumaire à titre définitif, remplacé provisoirement pour son absence le 24 nivôse an IV (14 janvier 1796), réintégré le 4 thermidor an IV (22 juillet 1796). Révoqué le 18 nivôse an VI (7 janvier 1798) et remplacé par Paté.

Marchand François. Maire de Chazey-sur-Ain du 24 février au 26 octobre 1795.

Marchand François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 5 octobre 1811, fils de Jean Marie Marchand et de Rose Duperraz. Marchand de bois, adjoint de Gex nommé par décret impérial du 17 mai 1862, renouvelé le 26 août 1865 et en août 1870, puis par arrêté du gouvernement du 13 mai 1871, maire par décret du 26 mai 1876, renouvelé par décret du 9 février 1878, remplacé le 7 février 1881. Conseiller de l’arrondissement cité depuis 1863 et dont il est vice-président par arrêté du 12 juillet 1869, réélu le 4 octobre 1874, jusqu’en 1880. Il est mort à Gex le 15 janvier 1884.

Marchand Jacques François. Conseiller d’arrondissement. Né à Villeneuve dans les Charentes le 23 septembre 1883, propriétaire à Thoiry et marchand de bois, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 23 septembre 1883, démissionnaire le 12 août 1884 car il a été mis en faillite.

Marchand Jean-Baptiste. Conseiller général. Né à Thoissey le 22 novembre 1863, fils d’un menuisier, élève du collège jusqu’à 15 ans, clerc de notaire à Thoissey de 1878 à 1883, il s’engage dans l’infanterie de marine le 7 septembre 1883, entre trois ans plus tard à l’École des sous-officiers de Saint-Maixent. En 1888, débarqué à Dakar, il est alors sous-lieutenant, il participe à plusieurs expéditions au Soudan occidental, fait la campagne du Sénégal où il est blessé à Diéna en 1890 et devient capitaine à 29 ans. Le gouvernement désire désenclaver les possessions françaises d’Afrique centrale vers la Somalie. La mission Marchand, partie du Congo en 1897, explore les cours de l’Oubangui, de l’Ouellé et du Bahr el-Ghazal, rejoint le Nil à Fachoda qu’il occupe et se trouve en juillet face à Kitchener, dépêché par l’Angleterre qui crée un incident diplomatique et lance un ultimatum. Pour éviter la guerre et préparer l’Entente cordiale, Delcassé donne l’ordre de laisser la place aux Anglais. Marchand devient le héros de Fachoda et rentre triomphalement à Thoissey. Sa popularité gène le pouvoir, il est expédié en Chine en 1900 comme colonel, puis séjourne à la cour de Nicolas II. Il démissionne le 11 avril 1904 car le ministre de la Guerre, Émile Combes, lui a refusé de participer à une mission en Mandchourie. Il se présente aux élections législatives en mai 1906 dans le 10e arrondissement de Paris, mais il est battu par le socialiste Groussier (7454 voix contre 7114). En mars 1913 il est élu conseiller général du canton de Sumène dans le Gard, par 861 voix contre 545 à un socialiste, où sa femme née de Saint-Roman a des biens. Réintégré à sa demande le 2 août 1914, il retrouve son grade de colonel et commande la brigade coloniale du 14e corps d’armée. Nommé général de brigade le 20 février 1915, il commande la 10e division. Blessé en septembre, promu général de division en avril 1917, il se distingue en Champagne, dans l’Argonne et dans la Somme. Admis dans les cadres de réserve en 1919, il meurt à Paris le 13 janvier 1934. Ses funérailles à Thoissey le 13 avril sont imposantes. Sa statue, réalisée par Jean Chorel, située près de l’entrée principale du parc de cette ville, a été inaugurée le 9 juillet 1939.

BIBLIOGRAPHIE : J. Delebecque, Vie du général Marchand, Hachette, 1936. – Richesses touristiques et archéologiques du canton de Thoissey, pré-inventaire, 1994. – Visages de l’Ain, n° 78, 1965, « Une interview du général Marchand », Lettres inédites du général Marchand, art. P. Perceveaux.

Marchand Jean François. Agent municipal de Montlin élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Marchand Jean-Marie. Maire. Né le 18 septembre 1857, maire d’Arbigny élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912 (républicain de gauche).

Marchand Jules. Maire. Né à bourg le 24 avril 1908, vice-président du comité local de libération de Cuzieu nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé 1er adjoint, élu le 6 mai 1945, maire le 20 mars 1959, réélu en mars 1965 (communiste), mars 1971 (communiste) et mars 1977 (communiste), remplacé en mai 1978.

Marchand Louis. Maire, conseiller général. Né à Thoissey le 13 juillet 1902, élève au collège de cette ville, imprimeur, il fabrique sur ses presses pendant l’Occupation des fausses cartes d’identité pour la Résistance. Maire de Thoissey après les élections partielles du 20 septembre 1949, réélu en mai 1953 (SFIO), mars 1959 et mars 1965 (SFIO) jusqu’à sa mort d’une crise cardiaque en Tchécoslovaquie lors d’une partie de chasse le 19 octobre 1968. Conseiller général du canton élu au premier tour le 4 juin 1961 (SFIO) avec 2132 voix contre 795 à Jean Chamerat, réélu le 24 septembre 1967 au premier tour. Candidat en 3e position sur la liste SFIO aux élections législatives du 2 janvier 1956. Candidat (SFIO) aux élections partielles du 10 mars 1957, provoquées par le décès de Michel Tony-Révillon, il obtient 13014 voix sur 107388 suffrages exprimés et se désiste au deuxième tour pour Jean Saint-Cyr qui est battu par Paul Chastel. Candidat (socialiste) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959 avec 127 voix sur 991 suffrages exprimés.

Marchand Roger. Maire. Né le 4 novembre 1938, artisan, 2e adjoint de Collonges en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVD).

Marchand Dubreuil Charles François. 15e* préfet de l’Ain* nommé le 14 juillet 1833. Né à Paris le 14 décembre 1794, sous-préfet d’Abbeville en 1830, de Blaye en 1833, il est installé dans l’Ain le 18 août de cette même année. Il meurt, alors qu’il est toujours en fonction, à Paris le 15 avril 1834, à l’âge de 40 ans.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Marcou Claude. Maire, conseiller général. Né le 21 décembre 1942, ingénieur conseil, maire de Villieu-Loyes-Mollon le 18 mars 1983, réélu le 24 mars 1989 (RPR), le 16 juin 1995 (RPR) et le 16 mars 2001 (RPR). Il ne se représente pas en 2008. Conseiller général du canton de Meximieux élu le 27 mars 1994 en battant au deuxième tour avec 40,04 % la sortante UDF, Joëlle Durand-Maniclas (32,54 %) et le socialiste Alain Cavet (27,42 %). Réélu en mars 2001 avec 54,84 % contre le socialiste Roger Brun, et le 16 mars 2008 (UMP), avec sa suppléante Élisabeth Laroche, avec 54,01 % contre le socialiste Arnaud Cavet, élu en 1988 au conseil municipal de Meximieux et fils d’Alain Cavet. Vice-président du SIVOM de la Plaine de l’Ain, réélu le 18 avril 2001. Il a été président départemental du RPR. Suppléant (UMP) de Charles Millon aux sénatoriales du 21 septembre 2008.

Marcoz Émile (Émile Louis). Maire. Né à Pollieu le 11 août 1906, fils d’Henri Marie Marcoz, cultivateur, et de Julie Victorine Milloud. Maire de Pollieu élu le 3 novembre 1947 (MRP), réélu en mai 1953 (MRP), mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant) jusqu’au 21 mars 1971.

Maréchal. Maire de Lillignod cité en 1791. Voir Maréchal Louis.

Maréchal Aimé. Maire. Né à Sonthonnax le 6 février 1897, fils de Félix Maréchal et de Cédulie Colletaz. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1935. Arrêté le 9 avril 1944, après l’incendie de son habitation, déporté à Buchenwald, il meurt en 1945 à la libération des camps. Nommé maire par arrêté du 27 février 1945, réélu le 29 avril (URD), il est remplacé par son adjoint Alphonse Berchet. Son nom figure sur le monument des déportés situé au sud de ce village.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.

Maréchal Anthelme (Anthelme Étienne). Maire. Né à Vieu, hameau de Linod, le 22 janvier 1741, fils de Louis Maréchal (1710-1782) et de Marie Anne Genet. Maire de Vieu cité en 1790 , en juin 1791. Il est mort à Vieu le 2 ventôse an II (20 février 1794).

Maréchal Christiane. Maire. Née le 8 septembre 1941, maire de Saint-Germain-les-Paroisses élue en mars 2001 (DVD), remplacée en 2008.

Marechal Daniel Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Suppléant, puis juge de paix, adjoint de Ferney nommé par arrêté du 20 juillet 1852, maire nommé le 7 octobre 1854, reconduit le 14 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, remplacé le 26 août 1870. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney, cité depuis 1858 et lors de sa nomination comme président du conseil d’arrondissement par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869.

Maréchal Jean. Maire. Adjoint de Rignieux-le-Franc élu en décembre 1919, maire en 1921 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Maréchal Jean Claude. Maire. Fils de Claude Maréchal dit Basset, et de Marie Françoise Guillermet. Adjoint de Dompierre-sur-Veyle, nommé maire par arrêté du préfet Baude du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en octobre 1840.

Maréchal Jean-Marie. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en mai 1904, réélu en mai 1908.

Maréchal Joseph. Maire. Né à Saint-Éloi le 3 janvier 1817, fils de Jean Maréchal et de Marie Morin. Cultivateur, maire de Joyeux élu en mai 1884, jusqu’à sa mort à Joyeux le 2 janvier 1888.

Maréchal Joseph. Maire. Né à Pressiat le 28 août 1870, fils de Claude Joseph Maréchal et de Marguerite Chambard. Cultivateur, maire de Pressiat élu en 1907, réélu en mai 1908, mai 1912, décembre 1920, remplacé en 1923.

Maréchal Louis. Maire. Élu ou réélu maire de Lillignod le 20 septembre 1792, remplacé en l’an IV, adjoint à l’agent municipal cité en l’an VI, nommé adjoint au maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il est mort à Lilignod le 23 janvier 1830, à l’âge de 73 ans.

Maréchal Marcel. Maire. 1er adjoint de Sainte-Euphémie en mars 1959 et mars 1965, maire en mars 1971 (DVG).

Maréchal Paul. Maire. Industriel, directeur des établissements Auguste Bonaz et président de la Mutualité oyonnaxienne, capitaine au 141e régiment de marche en 1939, nommé président de la délégation spéciale d’Oyonnax en décembre 1940, installé par le préfet Thoumas le 31, maire d’Oyonnax par arrêté ministériel du 10 février 1941 et membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942. Il est démissionnaire de ses fonctions de maire, lorsqu’il est arrêté par la police allemande le 14 décembre 1943. Son corps et celui de l’adjoint chargé de l’intérim, Auguste Sonthonnax, sont retrouvés le soir sur le talus de la route d’Oyonnax à Arbent vers 21 heures. Une stèle à son souvenir a été érigée sur la route d’Arbent. Le Coq Bugiste du 22 décembre 1945 rapporte un hommage à sa mémoire.

BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, région Rhône-Alpes, Lyon 1945.

Maréchal Paul. Maire. Né à Étrez le 12 mars 1911, conseiller municipal de cette commune élu le 29 avril 1945, 1er adjoint (républicain indépendant) d’Étrez en mars 1965, il succède en le 3 juillet 1966 à Paul Michellon et est réélu en mars 1971 (CDE) jusqu’en 1977.

Maréchal Pierre Jean. Maire de Collex nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).

Maréchala Jérôme. Maire de Pougny nommé en 1836, remplacé en 1838.

Marestan Joseph Marie. Maire. Né à Brénod vers 1771, fils de Claude Guy Marestan (1706-1775), notaire dans cette commune, et de Marie Joseph Dumarest (1735-1797). Médecin, maire de Brénod de 1808 à 1812. Il demeurait à Priay à la fin de sa vie. Il est mort à Brénod le 23 septembre 1841.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du dreffia, n° 13 et 14, 2006 et 2007, La commune de Brénod, des origines à la fin du XIXe siècle par Madeleine Lurin.

Maret Bernard. Maire. Né le 12 août 1940, fils de Philippe Maret (voir notice) et de Lucienne Bergeron. Industriel, maire de La Burbanche en novembre 1974, réélu en mars 1977 (DVD) et mars 1983.

Maret Gabriel Suzanne. Maire. Né à Belley vers 1770, fils de Joseph Maret (1720-1800), avocat au parlement de Bourgogne, syndic du Tiers-État du Bugey, et d’Élisabeth Desmares de Grenant. Inspecteur de l’enregistrement et des domaines, maire de Parves-et-Chemilieu nommé par arrêté du préfet Bossi du 15 juillet 1806. Il est mort à Belley le 19 février 1842.

Maret Henri. Maire. Vice-président du comité local de libération de Virignin nommé par arrêté du 26 octobre 1944, nommé adjoint, élu maire le 6 avril 1945 (Union Républicaine et Anti vichyssoise), réélu en novembre 1947 (SFIO) jusqu’aux élections de mai 1953 et le 26 mars 1959 et remplacé le 5 mai 1960.

Maret Philippe. Maire. Né le 7 janvier 1912, petit-fils de Stéphane Maret (voir notice) et d’Amélie Hortense Labatie (1856-1903). Fils de Paul Maret (1876-1934) et d’Isabelle Perla (1883-1987). Maire de Nattages élu le 8 mai 1953 (républicain indépendant), réélu en mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI) jusqu’en 1977. Il est mort le 27 décembre 1987.

Maret Stéphane (Jules Antoine Stéphane). Maire. Né à Belley le 30 novembre 1846, fils de Stephen Maret (1803-1887) et de Désirée Deville (1820-1903). Petit-fils de Gabriel Suzanne Maret (voir notice) et de Juliette (Marguerite Julie) Vullierod (1776-1834). Avocat à Belley le 24 novembre 1869, maire de Nattages élu en mai 1900, remplacé en 1904. Il est mort en 1915. Il a écrit quatre articles dans le Bugey de 1909 à 1913.

Margerand Claude.* Maire*. Propriétaire à Jassans, maire de Jassans-Riottier nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 messidor an VIII (23 juin 1800), remplacé en 1807, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est alors nommé adjoint, mais refuse ce poste.

Margerand Claude. Maire, conseiller général. Né à Jassans-et-Riottier le 7 brumaire an VII (28 octobre 1798), fils de Claude Margerand (voir notice) et de Françoise Calliat (Caillat). Avocat à la cour d’appel de Lyon (bâtonnier de 1847 à 1848), maire de Jassans-Riottier nommé en 1827, remplacé en 1830, élu le 19 avril 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, décédé le 11 mars 1863 et remplacé par arrêté du 26 mai 1863. Conseiller général élu par le canton de Trévoux le 19 août 1848, jusqu’à sa mort. Il recueille, aux législatives du 9 juillet 1842, 53 voix contre Frédéric Perrier qui est élu et, aux législatives du 1er août 1846, 128 voix contre 206 au même Perrier. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848. Présenté sur la liste des conservateurs le 13 mai 1849, il obtient le 14e score pour 8 élus. LH/1737/34.

Margueron Pierre François. Maire de Chazey-Bons élu en 1913, réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935 (Pétrus Margueron sur l’annuaire 1938). Remplacé par le président du CCL en 1944, il est réélu en mai 1945 et Il est meurt le 14 juillet 1945, alors qu’il terminait son discours devant le monument aux morts. Il avait 74 ans.

Marguier Marcellin Camille. Sous-préfet de Belley. Né le 13 juin 1871, sous-préfet d’Albertville en 1914, du Vigan en 1916, il est nommé à Belley le 1er août 1922 jusqu’au 8 septembre 1924.

Marguin Claude. Maire. Agent municipal de Béreins de l’an IV à l’an X, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804), car il a quitté la commune.

Marguin Claude. Maire. Né à Crottet le 9 octobre 1767, fils de Jean Marguin (voir notice) et de Claudine Déchère. Laboureur, adjoint de Crottet nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 juillet 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mai 1825, jusqu’à sa mort à Crottet le 30 novembre 1843.

Marguin Didier. Maire de Boissey élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935.

Marguin Georges. Maire. Né le 13 juillet 1963, maire de Chalamont en juin 1995 (DVD), réélu en 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.

Marguin Jean.* Maire*. Né à Crottet le 29 novembre 1734, fils de Claude Marguin et de Marguerite Chambard. Laboureur, député de Crottet à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, pour le Tiers État. Officier public de Crottet en 1792, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), maire nommé par arrêté du même préfet du 3 messidor an IX (22 juin 1801), jusqu’à sa mort le 5 avril 1807.

Marguin Raymond. Maire de Dommartin élu en mars 1977, remplacé en 1979.

Marie-Lefebvre Charles. Sous-préfet de Gex. Né le 13 mai 1831, conseiller de préfecture de la Corse en 1873, de Constantine en 1874, sous-préfet de Bougie en 1875, de Condom en 1876, de Poligny en 1877, de Wassy la même année, il est nommé sous-préfet de Gex le 7 juillet 1879 et remplacé le 26 mars 1880.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Maries Marceau. Président du comité local de libération de Saint-Maurice-de-Beynost nommé par arrêté du 19 octobre 1944.

Marietan Hugues Joseph (Jules Joseph). Maire. Né à Treffort le 18 mars 1765, fils de Jean François Marietan, docteur en médecine, et de Marie Joseph Charlotte Françoise Bouveyron. Avocat reçu à Bourg le 28 mai 1791, membre du club des hébertistes de Bourg, désigné président du canton de Treffort après le 18 brumaire. Maire de Treffort nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1815. Il est mort à Treffort le 22 avril 1823.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Marignier Pierre. Maire. Né en 1812, propriétaire et géomètre (500 F de revenus), maire de Sathonay nommé le 1er octobre 1853, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort en 1870.

Marin Eugène. Maire (radical-socialiste) de Saint-Marcel élu en mai 1925, réélu en mai 1929.

Marin Georges. Maire. Né en 1886, fils de Léon Marin fondateur à Bellegarde en 1908 de la biscuiterie de l’Amandier. Président du célèbre club de rugby, l’USBC, animateur des cavalcades et de plusieurs sociétés artistiques et littéraires, il est élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) à la tête d’une liste comprenant 13 radicaux, 3 SFIO et 4 MRP. Réélu en mai 1953, avec le plus beau score du département pour les villes de plus de 9000 habitants, et en mars 1959, il ne se représente pas en mars 1965 et meurt à Bellegarde le 17 juillet 1970. Une rue porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.

Marin Joseph. Maire de Montagnieu élu en mai 1935, remplacé en 1936.

Marinet André Marie.* Maire*. Né à Ochiaz le 18 octobre 1860, fils de Jean Louis Marinet et de Jeanne Rose Genolin. Fermier de divers droits seigneuriaux, notaire à Montanges en 1782, puis à Lancrans (Ballon) jusqu’en 1824, élu notable à Montanges, puis à Lancrans, maire de Lancrans cité en décembre 1792, puis le 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793) lorsque Charles Moysson, directeur de l’hôpital de Fort de l’Écluse, le dénonce pour dilapidations dans les fonds de l’émigré Ballon. Il est mis en arrestation, on le retrouve agent municipal en l’an VI. Le 8 thermidor an VI (26 juillet 1798), l’administration centrale du département arrête qu’il sera inculpé de détournement de grains provenant de l’émigré Regard. À nouveau maire de Lancrans nommé en février 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 février 1816.

Marinet Antoine. Maire (radical) de Vouvray élu en cours de mandat après 1912, réélu en décembre 1919, jusqu’en 1925.

Marinet Étienne. Maire. Né à Ochiaz le 5 mars 1766, fils de Jean Louis Marinet et de Jeanne Rose Genolin. Maire d’Ochiaz cité le 8 décembre 1792, devenu agent national en l’an III, officier public le 13 frimaire an III, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 16 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821. Il est mort à Ochiaz le 6 juin 1838.

Marinet Jean Victor. Maire d’Ochiaz nommé de 1843 à 1852.

Marinet Joseph Auguste (fils). Maire. Né le 4 juillet 1782 à Ferney-Voltaire, fils de François Marinet (1753-1818) et d’Antoinette Françoise Roch. Maire de Ferney nommé le 15 mai 1815 et par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé en 1817.

Marinet Louis Joseph Stanislas. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montanges le 12 décembre 1785, fils d’André Marie Marinet et d’Antoinette Rendu. Élève du collège de Nantua puis de l’école de législation de Lyon, avocat à Genève jusqu’en 1814, profession qu’il abandonne pour rejoindre l’Empereur. Auditeur au Conseil d’État, nommé intendant général des armées des Alpes pendant les Cent-Jours, il est condamné à mort pour avoir participé à un complot contre Wellington. Après 8 ans d’exil, il revient à Lancrans dont il est nommé maire en 1834, jusqu’à sa mort dans cette localité le 22 août 1841. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges de 1833 à 1841.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – LH/1742/81.

Marinet Pierre Frédéric. Avoué à la cour impériale, puis maire d’Ochiaz nommé le 8 mars 1856, décédé le 18 juin et remplacé le 22 juillet.

Marion. Maire de Longchamp cité le 30 frimaire an II (20 décembre 1793). Un Joseph Marion, laboureur, est député de Longchamp pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789.

Marion Alexis. Maire. Né le 23 mars 1827, fils de Jean Pierre Marion, cultivateur au hameau de Cizod, et de Marie Catherine Tenand. Cultivateur, maire de Challes élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Marion Arthur. Maire de Challes vers 1939, nommé par arrêté du 16 janvier 1945, élu en mai 1945 (radical-socialiste), réélu en octobre 1947 et mai 1953.

Marion Auguste. Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 19 juin 1824, fils de Clément Marion (1781-1847) et de Louise Egraz. Cultivateur, adjoint de Plagne nommé par arrêté du 16 février 1874, élu maire le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Marion Benoît. Maire. Résidant au hameau des Ours, maire de Saint-André-Le-Panoux (Saint-André-sur-Vieux-Jonc) cité en décembre 1792, nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 23 germinal (12 avril 1795) par Claude Joseph Rousset agent national du district, remplacé en l’an IV. Agent municipal élu en l’an V. Maire nommé par arrêté du 22 ventôse an XII (13 mars 1804). Il est mort à Saint-André-le-Panoux le 2 mars 1812, à l’âge de 52 ans.

Marion Charles René. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Trévoux le 16 germinal an XI (6 avril 1803), fils de Claude René Marion, officier d’artillerie devenu avoué, et de Marie Françoise Horacie Ovigne, il soutient le 10 août 1830 à Paris une thèse de médecine intitulée : Propositions sur l’affection typhoïde et exerce à Lyon au bureau de bienfaisance de 1832 à 1837. Installé à Trévoux comme médecin en chef de l’hospice, il est nommé maire le 1er décembre 1846, malgré les protestations du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur qui, dans un courrier au préfet du 25 septembre 1846, trouve incompatible sa fonction de maire avec celle de médecin de l’hospice. Remplacé en 1848, il reste au conseil municipal jusqu’en 1874. Membre et secrétaire du conseil de l’arrondissement élu par le canton de 1843 à 1848. Il est mort à Trévoux le 1er juin 1879.

BIBLIOGRAPHIE : A. Cartas, Les médecins bressans, 1902. – Journal de l’Ain, 6 juin 1879.

Marion Claude (Claude François). Maire de Pont-d’Ain cité en 1792 jusqu'àu 25 mars. Nommé à nouveau par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (31 octobre 1794). Sa démission est acceptée par le représentant Tellier le 5 nivôse an III (25 décembre 1794).

Marion Claude. Maire de Saint-André de Panoux nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par son adjoint, Joseph Ravoux, par arrêté du préfet Ozun du 6 messidor an VIII (25 juin 1800).

Marion Claude Laurent Narcisse. Maire. Agent* *municipal de Montrevel élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, nommé maire par arrêté du 26 prairial an X (15 juin 1802), démissionnaire pour devenir greffier de la justice de paix, remplacé par arrêté du 23 ventôse an 11 (14 mars 1803).

Marion Clément. Agent municipal de Grand-Corent élu en l’an IV.

Marion François Maire. Fils d’Alexis, maire de Challes nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, suspendu provisoirement par arrêté du préfet Rogniat du 30 mai 1822 et définitivement par arrêté du ministre de l’Intérieur du 25 juin 1822 (ADA 4K39). Un Alexis Marion avait été adjoint de l’agent municipal avant 1800, puis nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).

Marion François. Maire de Lancrans élu en mai 1900, adjoint en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929 (radical-socialiste).

Marion Gustave (Émile Joseph Gustave).* Maire*. Né à Plagne le 28 mai 1871, fils d’Auguste Marion (voir notice) et de Zoé Lanier. Cultivateur, adjoint de Plagne élu le 20 mai 1900 (républicain), maire le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (radical), le 19 mai 1912 (radical), adjoint en décembre 1919 (radical), réélu maire en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical).

Marion Jean. Maire. Né le 15 janvier 1835, cultivateur (400 F de revenus en 1875), adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne nommé en 1863, remplacé en 1865, nommé par arrêté du 22 septembre 1875, élu le 21 janvier 1878, remplacé le 23 janvier 1881, réélu maire en 1882 et le 18 mai 1884, jusqu’en 1885.

Marion Joseph. Maire de Corveissiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en mars 1808.

Marion Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 9 avril 1822 à la Grand-Côte, commune de Lancrans, fils de Claude Marion, propriétaire, et d’Anthelmette Blanc. Élève du collège de Nantua, puis de Bourg. Maire de Lancrans élu le 2 septembre 1848, remplacé par arrêté du 20 juillet 1852. Il a démissionné, dit-on, car il n’accepte pas une nomination impériale et s’installe comme notaire à Coupy, puis à Vanchy de 1858 à 1887. Conseiller d’arrondissement élu le 3 septembre 1848, remplacé en 1854, il est réélu en 1860, remplacé en 1865, car il est élu conseiller général du canton de Collonges le 8 avril 1865, en remplacement de C. Vicaire décédé, et, républicain de gauche, le 8 octobre 1871 jusqu’en 1892. Il consacre une partie de sa vie à la poésie (La Suisse et le pays de Gex 1856, Le Poème de l’âme 1891) et noue des relations avec Lamartine et Victor Hugo. Il est mort à Coupy le 31 juillet 1899. Un buste, dont il avait prévu le financement, érigé à Coupy absorbé par Bellegarde, a disparu en 1940 et a été remplacé en 1999 à l’entrée de la rue qui porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain, tome II, p. 112 à 118.

Mariotti. Secrétaire général de l’Ain nommé le1er juillet 1934, remplacé le 30 octobre 1940, pour être nommé sous-préfet de Segré.

Maritoux Étienne André. Conseiller de préfecture. Né le 26 décembre 1858, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 23 janvier 1888, de la Savoie le 11 juillet 1893 et de Die de 1898 à 1908.

BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Marly Jean-Baptiste. Maire. Conseiller municipal de Thil, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 1er octobre 1941.

Marmand Xavier. Maire. Né à Simandre le 6 août 1809, fils d’Antoine Marmand, cultivateur, et de Jeanne Maire. Propriétaire, maire de Simandre élu en cours de mandat, cité en 1883, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888.

Marmet Ernest. Maire de Pougny élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste). Adjoint en mai 1953 et mars 1959.

Marmod Eugène. Maire. Propriétaire, adjoint d’Échallon élu en mai 1888, maire en mai 1892 (républicain), remplacé le 25 février 1894.

Marmont Joseph.* Maire*. Né en en 1814, maire de Montcet élu en 1849, remplacé en 1851.

Marmoz Claude. Maire de Corcelles en l’an III, remplacé en l’an IV. Il pourrait être Claude Marmoz né à Corcelles le 16 mai 1756, fils de Philibert Marmoz et de Marie Paquier.

Marmoz Claude-Marie. Maire. Né le 6 février 1814, cultivateur, maire d’Anglefort nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, décédé en 1862.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. – Le Bugey, n° 19, 1925, « Monographie historique d’Anglefort », art. de Seyssel-Sothonod.

Marmoz François-Joseph (Mermod, Marmoz). Maire Adjoint depuis le 1er août 1837 du maire d’Anglefort, Bernard François de Coucy qui meurt en 1840. Marmoz devient maire par intérim le 31 mai et est remplacé le 11 mai 1848. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1842.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille,* Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. – Le Bugey*, n° 19, 1925, « Monographie historique d’Anglefort », art. de Seyssel-Sothonod.

Marquier Jean-Pierre. 20e* préfet de l’Ain* nommé le 9 juillet 1843 jusqu’au 21 décembre 1846. Né à Pouzols dans l’Aude le 4 septembre 1798, sous-préfet de Muret en 1830, préfet de l’Aveyron en 1836, de l’Ardèche en 1837, du Vaucluse en 1840, nommé maître des requêtes en service extraordinaire le 9 juillet 1843, il est installé dans l’Ain le 18 août de la même année. En 1847, il obtient une pension de 2667 F.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Marquis Jean-Claude. Maire, conseiller général. Né le 8 mars 1955, maire de Saint-Rambert élu en mars 1983, réélu en mars 1989, jusqu’en 1995, puis maire d’Argis le 12 mars 1999. Président du district de la Vallée de l’Albarine créé le 21 septembre 1991, jusqu’en avril 2001. En mars 2001, il échoue aux municipales de Saint-Rambert, sa liste n’obtenant aucun élu, peut-être pour avoir envisagé publiquement une candidature à Ambérieu. Conseiller général du canton de Saint-Rambert (UDF) élu le 21 mars 1982, en devançant avec 55,32 % des voix le sortant socialiste, Marc Perrot. Il est alors le benjamin de l’assemblée. Réélu en mars 1988 (majorité départementale) au premier tour avec 58,89 % des voix, en mars 1994 au deuxième tour avec 56,95 % contre Marc Perrot et mars 2001 au deuxième tour avec 50,78 % contre le même. Le 22 mars 1992, il avait élaboré avec Alexandre Robin (voir notice) une liste, sur laquelle il était second, pour les élections régionales DVD Liste de vos élus locaux et socio-professionnels qui n’atteint pas, avec 3,62 % des voix, le seuil minimum de 5 % pour avoir un élu. Président du syndicat mixte pour l’équipement et l’animation du Plateau de Retord et du Haut-Valromey en avril 2001. En 2004, il perd son siège de conseiller général à la suite d’une condamnation. Son éligibilité retrouvée, il est candidat (Nouveau Centre), avec sa suppléante Catherine Tourasse, aux cantonales du 9 mars et obtient 33,9 % au premier tour contre Gilbert Bouchon (DVG). Il a publié en 1979 une intéressante monographie du canton de Saint-Rambert : Le canton de Saint-Rambert, vous connaissez ?

Marquis Jean Louis. Maire. Président de l’administration municipale du canton* *de Collonges cité en l’an VI, puis nommé maire de Collonges en l’an VIII, remplacé en l’an XII.

Marquis Louis Jean-Marie. Maire d’Echenevex élu le 10 avril 1910, remplacé en mai 1912.

Marquois William (William René Eugène). Maire. Né à Nantua le 4 juin 1878, fils de Joseph Adolphe René Marquois, géomètre, et de Marie Antoinette Perdrix. Élève du collège de cette ville, notaire à Champagne-en-Valromey le 10 décembre 1904, juge de paix suppléant du canton de 1909 au 20 août 1949, conseiller municipal de Champagne en novembre 1919, élu maire le 16 janvier 1938, blessé par les Allemands lors de l’attaque allemande du 11 juillet 1944, réélu le 2 mai 1945 et le 26 octobre 1947 (MRP), jusqu’en 1952. Il est mort à Champagne le 7 juillet 1964.

Marret Roland. Maire. Né le 14 septembre 1951, responsable d’exploitation à GDF, premier adjoint de Sainte-Croix en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Marron de Belvey François Catherine, baron de. Conseiller général. Né à Bourg le 1er juillet 1756, fils de Marie Agricole de Marron de Belvey (voir notice) et d’Anne Buinand (1721-1797). Lieutenant-colonel de dragons au Angoulème-Dragons, nommé conseiller général le 3 mai 1807, installé le 26 et cité jusqu’en 1821. Nommé le 25 avril 1816, par arrêté du préfet du Martroy, membre de la commission départementale de l’Ain, instituée par le ministre de l’Intérieur en 1814. Il est mort à Montagnat le 23 décembre 1830.

Marron de Belvey Marie-Agricole, baron de. Né à Bourg le 21 septembre 1722, fils de François Alexandre de Marron, capitaine au régiment d’infanterie de Condé, chevalier de Saint-Louis, baron de Belvey (sur la paroisse de Dompierre-sur-Chalamont), et de Claudine Jourdain. Capitaine de dragons au régiment de Condé, syndic de la noblesse de Bresse et Dombes, âgé de 72 ans lors de son arrestation à Bourg le 25 avril 1793. Il est guillotiné à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794) avec 14 autres victimes d’Albant et d’Albitte. L’acte d’accusation portait: « Ex-noble, chez lequel on a trouvé une cocarde blanche, a fait émigrer ses fils auxquels il fait passer de l’argent ».

Marron de Meillonnas Alexandre Marie François, baron (aîné). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né en 1789, fils d’Antoine Bernard Constant Marron de Meillonnas (voir notice) et de Marie Henriette Charlotte Duport (1764-1843), comtesse de Loriol. Frère de Charles Marie Bernard Marron de Meillonnas (voir notice). Maire de Neuville-sur-Ain nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 décembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Une ordonnance du roi du 17 juillet 1816 interdit le cumul de maire et de membre des gardes nationales. Or Marron de Meillonnas est colonel chef d’état-major des gardes nationales de l’Ain. Il opte pour les gardes nationales et il est remplacé à la mairie par arrêté du préfet Dumartroy du 21 mai 1817. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1822 à 1830. Conseiller général nommé de 1830 à 1833. Candidat à l’élection législative du 23 juin 1830 dans le collège du département, il obtient 58 voix contre 62 à Leviste de Montbriant et 59 à Dudon qui est élu au second tour. Il est mort à Dijon le 8 mars 1851.

Marron de Meillonnas Antoine Bernard Constant, baron. Né en 1752, fils de Gaspard Constant Hugues de Marron, baron de Meillonnas qui établit, en juin 1760, la faïencerie qui rendra la cité de Meillonnas célèbre, et de Marie-Anne Carrelet de Loisy (1724-1778) qui décore elle-même les faïences et qui a composé quelques comédies et tragédies. Le succès de l’entreprise est tel que le village passe de soixante feux en 1776 à 1400 habitants en 1789. Antoine Bernard Constant, seigneur de Sanciat et de la Tour-sur-Ain, major au Royal-Dragon, prend la suite de son père. Mais la Révolution provoque l’arrêt de la manufacture, car le château où se trouvent les ateliers est partiellement rasé. Il est lui-même arrêté, incarcéré, notamment à Pierre-Châtel et à Ambronay et exécuté à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794). L’acte d’accusation portait: « Ex-noble, ayant quitté son régiment, correspondant avec les émigrés ». Sa mort, courageuse, a été racontée par Philibert le Duc et Dubois.

BIBLIOGRAPHIE : Histoire de l’Ain, p. 102, chapitre rédigé par A. Gros. – Visages de l’Ain, n° 23, 1953, « Les tragédies de Madame de Meillonnas », art. M. Chervet. – Les Nouvelles annales de l’Ain, 2000, « Un phénomène de promptitude: l’auteur dramatique: Madame de Meillonnas », art. G. Chevallier.

Marron de Meillonnas Charles Marie Bernard (cadet). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lyon le 10 mars 1790, fils d’Antoine Bernard Constant de Meillonnas (voir notice) et de Marie Henriette Charlotte Duport (1764-1843), comtesse de Loriol. Propriétaire à Meillonnas, officier de cavalerie, conseiller municipal de Bourg en 1830, maire du 28 janvier 1832 au 23 décembre de la même année. Selon les annuaires, il est conseiller municipal faisant fonction de maire provisoire. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1830 à 1833. Conseiller général élu par les cantons de Treffort et de Coligny réunis de 1833 à 1840 et de Coligny du 20 novembre 1840 à 1843, après la disjonction des deux cantons prononcée par la loi du 17 juin 1840. Il est mort à Bourg le 28 octobre 1882. LH/175/162 qui donne comme date de naissance : 10 octobre 1792.

Martel André. Maire. Né le 23 avril 1943, fils d’Albert Martel et d’Angèle Salvoldelli. Petit-fils de Jean Martel (voir notice) et d’Augusta Montillet. Maire de Lhôpital élu en mars 2008.

Martel André Joseph. Maire de Pizay nommé en 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1822 par son fils. Il est mort à Pizay le 19 mars 1836, à l’âge de 77 ans.

Martel Charles Joseph. Maire. Né à Bourg le 10 septembre 1810, fils de Jean Joseph Martel et de Claudine Gonod. Docteur en médecine reçu à Paris le 18 février 1835, membre du conseil municipal de Villereversure élu le 19 septembre 1852, réélu le 15 juillet 1855, maire nommé par arrêté du 18 janvier 1858, reconduit en août 1860 et en 1865, remplacé en octobre 1870, en première position à l’élection municipale du 22 septembre 1874, en dernière le 6 janvier 1878, élu maire le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888. Il est mort à Villereversure le 23 avril 1890.

Martel François. Maire. Adjoint de Seyssel élu en mai 1904, maire en mai 1908.

Martel Jean (Jean Marie). Maire. Né à Lhôpital le 2 octobre 1874, fils de Nicolas Martel, cultivateur, et de Closinde Girel. Cultivateur, adjoint de Lhôpital élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (Progressiste), en décembre 1919 (Progressiste), maire en mai 1925 (Progressiste), remplacé en cours de mandat.

Martel Marie James Philippe. Maire. Né à Brénod le 11 septembre 1819, fils de Jean Pierre Martel Thoumiand (1776-1846), cultivateur, et de Marie Christine Guy. Huissier, maire de Brénod en mai ou juin 1848, remplacé en août, nommé par décret du 17 février 1881, démissionnaire le 1er janvier 1882, pour être nommé juge de paix à Châtillon-de-Michaille.

Martel Marie Joseph M. Maire. Fils d’André Joseph Martel (voir notice) et de Marguerite Philippine Lescuyer. Maire de Pizay nommé de 1822 à 1832.

Martelin Anthelme (Marthelin). Maire d’Arandas nommé par arrêté du 22 février 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Martelin Athanase (Athanase Marie). Conseiller général. Né le 31 août 1850, fils de Benoît (voir notice) et de Bénédicte Joséphine Ducreux. Docteur en droit, avocat, il abandonne cette profession en 1875 pour reprendre la direction de la manufacture familiale la Société en nom collectif Alexandre Franc, père et fils, et Martelin remplacée le 2 décembre 1885 par la Société Anonyme de Filature de Schappe qui prend progressivement une très grande importance industrielle. Il est élu conseiller général du canton de Saint-Rambert le 13 septembre 1880 avec 1450 voix sur 1595 votants, et réélu en 1886, 1892, 1898, 1904 et 1910 jusqu’à sa mort en 1914, à la suite d’un accident . La voiture de louage dans laquelle il avait pris place a été renversée par un tramway à Lyon à l’angle de la rue Gasparin. Il habitait le château de Volognat. En raison de la guerre, son siège restera sans titulaire jusqu’en 1919. Athanase Martelin a été président de la chambre de commerce de l’Ain et s’est présenté plusieurs fois sans succès aux législatives dans la circonscription de Belley : en 1898, alors qu’il est favorable au gouvernement Méline (6905 voix contre 1952 à Davier et 9891 à l’élu radical Giguet), 1909 (824 voix contre 9694 au radical Eugène Héritier), 1910 (9743 voix contre 10098 au même Héritier) et 1914 (8615 voix contre 9833 à Laguerre).

BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? – LH/1754/52.

Martelin Benoît. Maire. Né à Saint-Rambert le 20 octobre 1813, fils de Joseph Aimé Martelin, épicier à Saint-Rambert, et de Claudine Deromaz. Instruit par son oncle paternel curé de Lacoux, ouvrier à Paris, puis contremaître chef à Ameyzieu dans la filature de M. de Rostaing, il devient associé et directeur technique à l’âge de 25 ans de la Société Alexandre Franc et Martelin fils dont l’usine mère se situe à Saint-Rambert et dont le développement est spectaculaire. Nommé par décret du 26 août 1865 adjoint de Saint-Rambert, maire nommé en 1869, reconduit en 1870, élu en avril 1871, renouvelé par décret du 14 février 1874, puis du 9 février 1878 (ses revenus sont alors estimés à 50000 F ), jusqu’à sa mort le 27 décembre 1878. Aux funérailles, le 30, le sous-préfet déclare « que la mort l’a frappé au moment où il allait être décoré de la Légion d’honneur, tant pour ses longs et utiles services administratifs, que pour le développement considérable qu’il avait donné à l’industrie dans son pas natal et la prospérité qu’elle lui a valu ».

BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ?Journal de l’Ain, 6 janvier 1979.

Martelin Joseph.* Maire* de Conand élu de 1884 à 1888.

Martelin Marius. Maire de Conand élu en mars 1946, réélu en 1947 (indépendant de gauche), mai 1953 (divers gauche), mars 1959 et mars 1965 (ALIM), remplacé en août 1970.

Marthoud René. Maire. Né le 20 novembre 1946, verrier, 1er adjoint de Sainte-Julie en mars 1989 (MAJ), maire élu en juillet à la suite de la démission de Jacqueline Chanteur. Réélu en juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG). Démissionnant en décembre 2004 pour protester contre le projet d’installation d’un poulailler industriel, il remplacé en janvier 2005.

Martignat : voir Vialet de Martignat.

Martin. Maire de Saint-Boys cité en juin 1791.

Martin. Maire de Chazey-sur-Ain élu le 21 janvier 1872 jusqu’en 1876.

Martin Aimé dit l’Aîné. Conseiller général, maire. Né à Saint-Rambert le 24 février 1767, fils de Raymond Martin, chirurgien, et de Laurence Dupont. Reçu médecin à Paris le 6 vendémiaire an XII (28 septembre 1803), installé à Lyon, nommé le 1er brumaire an IV (23 octobre 1795) chirurgien en chef de l’hospice de la Charité, membre de l’Athénée, auteurs de recherches sur la statistique et de travaux sur l’hygiène. Chargé, avant le siège de Lyon, avec trente et un autres députés par la municipalité girondine, de rédiger un rapport sur les événements de fin mai, il devient suspect, mais abandonne, quinze jours avant le siège, la cause fédéraliste sous l’influence de son beau-frère Baron-Chalier (voir notice) et se réfugie à Saint-Rambert. Là, il fait imprimer des rétractations : Exposé de la conduite du citoyen Martin et Le citoyen Martin, chirurgien-major de la Charité de Lyon, à ses concitoyens, mais ne peut éviter son arrestation le 29 juillet 1794 et son incarcération successivement à Bourg, Pierre-Châtel, Grenoble, Bourg et Gex jusqu’à sa libération par Boisset le 24 octobre. Retiré définitivement dans son pays natal en 1814, il est nommé conseiller général de 1830 à 1833 et élu par les cantons d’Hauteville et de Saint-Rambert réunis de 1833 à 1839. Il a été maire de Saint-Rambert après la mort de Louis Joseph Falavier-Maréchal le 23 janvier 1845. Poète à l’occasion, il a publié quelque vers louant Bonaparte lors de son passage à Lyon le 11 janvier 1802. Il est mort à Saint-Rambert le 30 mai 1846. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1800 à 1846.

BIBLIOGRAPHIE : A. Cartas, Les médecins bressans, 1902. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain, t. II p. 32. – E. Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain, t. III, p. 392 et s. – LH/1756/26.

Martin André. Maire de Servas cité le 30 frimaire an II (21 novembre 1794), nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Agent municipal élu en l’an IV, cité encore en l’an V.

Martin André (neveu). Maire de Servas nommé par arrêté du 15 juillet 1861, renouvelé le 26 août 1865, élu en mai 1871.

Martin André Joseph (oncle). Maire de Servas nommé en 1837, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, décédé et remplacé le 15 juillet 1861.

Martin Anthelme (père). Maire de Saint-Bois nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé à Saint-Bois le 20 germinal an XII (10 avril 1804), à l’âge de 69 ans, et remplacé par arrêté du 8 prairial an XII (25 mai 1804).

Martin Anthelme. Maire. Né à Izieu le 19 mai 1779, fils de Joseph Martin (1755-1830, voir notice), propriétaire à Izieux, et de Claudine Billiémaz (1762-1827). Maire de Murs nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Murs le 24 juin 1822, à l’âge de 37 ans, et remplacé par arrêté du 30 août 1822.

Martin Anthelme. Maire. Né à Izieu le 17 décembre 1820, fils de Guillaume Philibert Martin (voir notice), cultivateur, et de Jeanne Volet Bert (1802-1831). Petit-fils de Joseph Martin (1755-1830, voir notice) et de Claudine Billiémaz (1762-1827). Cultivateur, maire d’Izieu nommé par arrêté du 4 avril 1863, renouvelé le 26 août 1865 et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en octobre 1876, remplacé en 1878.

Martin Antoine Philibert. Maire. Né à Belleville le 27 janvier 1784, fils d'Antoine François Martin, contrôleur de la régie à Belleville, et d'Antoinette Boiron. Officier de l'Empire (sous lieutenant au 13° régiment de chasseurs à cheval), chevalier de la Légion d'honneur le 19 octobre 1814, rentier, adjoint de Saint-Jean-le-Vieux nommé depuis 1837, élu en 1848, nommé le 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en août 1860, maire nommé en août 1865, succédant au baron Honoré Passerat de la Chapelle mort en fonction à l’âge de 87 ans. Reconduit en août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, à l’âge de 94 ans. Il est mort à Saint-Jean-le-Vieux le 2 mars 1880. Marié à Sohie Fornier (1787-1861), il avait eu une fille Emmanuelle Félicie (1823-1872), épouse d'Anthelme Théodore Grandperret Caluire 25 janvier 1818-Paris 7 janvier 1890), avocat procureur général, sénateur du Rhône, ministre, membre de l'Académie de Lyon.

Martin Auguste Georges. Sous-préfet de Trévoux. Né à Arles le 29 octobre 1878, nommé à Trévoux le 28 février 1909, mais non installé car nommé chef adjoint du ministre du Commerce. Il deviendra préfet successivement de la Corrèze, du Loir-et-Cher, de la Sarthe et du Gard.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926. – R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets septembre 1870 – mai 1982.

Martin Baudille. Maire. Né à Saint-Bois le 26 novembre 1809, fils d’Anthelme Martin (20 ans), cultivateur au Crozet, et de Marie Genet (ou Gunet). Cultivateur, maire de Saint-Bois nommé en 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, démissionnaire en octobre 1877, son adjoint depuis 1871, Philibert Vuillerod, né le 30 novembre 1814, faisant l’intérim jusqu’aux élections de janvier.

Martin Charles. Agent municipal de Maillat en l’an VII, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 9 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821.

Martin Claude Benoît. Agent municipal de Mézériat élu en germinal an VI.

Martin Charles François.* Maire* de Crozet nommé en 1807, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 janvier 1816, par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en septembre 1848.

Martin Cyrille (Louis Cyrille). Maire. Né à Bolozon le 25 novembre 1828, fils de Benoît Martin, cultivateur, et de Rose Charnod. Cultivateur, maire de Bolozon nommé par arrêté du 1er décembre 1865, en remplacement de Foray démissionnaire, élu en mai 1871, suspendu par le préfet le 27 novembre 1873, révoqué par décret du président de la République le 3 décembre, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 (prénommé Louis Cyrille), 1888 (prénommé Louis Cyrille), 1892 (étiqueté douteux puis républicain), 1896, 1900 (républicain) et 1904 (républicain), remplacé en cours de mandat.

Martin Étienne. Agent municipal de Cessy en l’an IV, remplacé en l’an V.

Martin Félix. Maire. Né le 14 octobre 1822, agriculteur, adjoint de Péronnas nommé par arrêté du 22 décembre 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, réélu conseiller municipal en janvier 1881, non élu comme adjoint, mais comme maire le 13 novembre 1881, à la démission d’Eugène Chambaud (fils). Réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Martin François (Jules François Sébastien). Maire. Né à Thil, fils de Jean Martin. Cultivateur, maire de Thil nommé de 1832 à sa démission pour maladie en 1845. Il est mort à Thil le 19 février 1847.

BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil.

Martin François (François Sébastien Jules). Maire. Né vers 1800, receveur de l’enregistrement, maire de Pont-de-Vaux nommé de novembre 1847 à mai 1848.

Martin François. Maire. Né à Nattages le 17 mars 1811, fils de Michel Martin (voir notice) et de Jeanne Dor. Cultivateur, maire de Parves et Nattages élu en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, en août 1860 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874 maire de Nattages, détaché de la commune de Parves en 1872. Élu maire de Nattages le 12 octobre 1876, il est réélu le 21 janvier 1878 et remplacé en mai 1881.

Martin Gaston. Maire de Tenay, nommé par arrêtés préfectoraux des 7 et 11 mars 1941, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 1er mars 1944.

Martin Georges. Maire de Mornay élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 et mars 1959.

Martin Guillaume Philibert. Maire. Né à Izieu le 7 janvier 1791, fils de Joseph Martin (1755-1830, voir notice) et de Claudine Billiémaz (1762-1827). Agent municipal de Brégnier-Cordon, élu le 18 août 1796, renouvelé en février-mars 1797, remplacé en brumaire (octobre-novembre) 1799, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800) jusqu’en mai 1807.

Martin Henri. Maire. Né le 21 février 1922, maire de Neuville-les-Dames en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983.

Martin Jacques.* Maire* de Bey nommé en 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Martin Jean. Maire. Né à Thil, fils de Maurice Martin et de Françoise Meillard. Maire de Thil nommé en 1860, démissionnaire et remplacé en septembre 1863. Il est mort à Thil le 19 avril 1864, à l’âge de 73 ans.

Martin Jean-Baptiste. Agent municipal d’Étables en l’an V, remplacé en l’an VI.

Martin Jean-Baptiste. Maire. Né à Château-Gaillard le 15 septembre 1816, fils de Jean Louis Martin, propriétaire, et de Françoise Cuidart. Cultivateur, adjoint de Château-Gaillard en 1848, élu maire d’avril à septembre 1848, remplacé, nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 septembre 1866.

Martin Jean-Jacques. Maire. Né en 1827, fils de Jean-François Martin, notaire. Cultivateur, avocat, maire de Saint-Genis-Pouilly nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 10 août 1858. Il avait épousé Herminie (1828-1872), fille du baron Louis Philibert Tissot (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.

Martin Jean-Marie. Maire. Né à Chazey le 1er février 1824, fils de Louis Martin (1784-1875), maréchal, et de Claudine Béraud (1798-1856). Cultivateur, adjoint de Chazey-sur-Ain élu en mai 1871, élu maire à la suite du décès de Nicolas Monnet le 24 septembre 1871, et nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, adjoint élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878. Il est mort à Chazey le 25 janvier 1887.

Martin Jean-Marie. Maire de Genay élu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.

Martin Jean-Pierre. Maire. Notaire à Flies en 1787, puis à Crozet la même année, à Saint-Genis en 1790 et à Chevry en l’an IX, jusqu’en 1815. Maire de Crozet en 1793, nommé par Albitte membre du directoire du district de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794), renouvelé par Méaulle le 12 thermidor (30 juillet).

Martin Jean-Pierre Hippolyte. Maire. Né en 1788, officier, adjoint de Châtillon-de-Michaille nommé par arrêté du 17 juillet 1853, maire nommé le 9 janvier 1854, reconduit le 14 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865.

Martin Joseph. Maire. Né à Izieu le 27 juin 1755, fils de Jean Martin et de Louise Boital. Agent municipal d’Izieu élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802). Il est décédé à Izieu le 23 février 1830.

Martin Joseph. Maire. Né le 15 mars 1846, entrepreneur, maire d’Argis élu en 1901, réélu en mai 1904, 1908, 1912 et remplacé en décembre 1919.

Martin Louis Émile. Conseiller de préfecture. Né le 21 septembre 1845, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 28 janvier 1871, de la Partie française du Haut-Rhin (Territoire de Belfort) le 2 avril 1875, de nouveau de l’Ain le 10 avril, de la Savoie le 24 mai 1876 et du Rhône en 1878 jusqu’en 1905.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Martin Louis Joseph. Maire. Né le 4 avril 1807, cultivateur, maire de Crozet nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, remplacé en 1865.

Martin Louis Joseph Charles Barnabé. Conseiller de préfecture, préfet. Né aux Villeauds, Meylan dans l’Isère, le 11 juin 1886, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 18 janvier 1913, mobilisé le 2 août 1914, conseiller de préfecture de l’Isère, sous-préfet de Saint-Marcellin en 1919, de La Tour-du-Pin en 1924, de Vienne en 1927, secrétaire général de l’Isère en 1928, préfet de la Haute-Marne en 1935, du Vaucluse en 1938, relevé de ses fonctions en application de l’article 1er de la loi du 17 juillet 1940, directeur de l’hôpital Renée Sabran à Giens en 1942, réintégré préfet en 1945, nommé délégué dans les fonctions de préfet en Savoie le 3 mai 1945, puis directeur du matériel, des logements et des transports de la Sûreté nationale de 1947 à 1949. Il est élu cette année-là adjoint de Paris. Il meurt dans la capitale en novembre 1966.

Martin Marie Joseph. Maire de Gex nommé en 1800, remplacé en 1811, puis juge au tribunal de première instance de l’arrondissement de Gex. Il est mort à Gex le 17 décembre 1821, à l’âge de 71 ans.

Martin Melchior. Agent municipal de Saint-Bois élu en l’an VII.

Martin Michel (Michel François). Maire. Né à Nattages le 6 janvier 1780, fils de François Martin et de Françoise Béard. Maire de Parves-et-Chemilieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Nommé à nouveau 1831 à 1846. Il est mort à Nattages le 15 janvier 1860.

BIBLIOGRAPHIE : H. Plagne, le maire et le Curé, Mélanges Cattin, 2003.

Martin Paul. Maire. Maçon, maire d’Argis élu en 1919 (radical de gauche), remplacé en 1925, et de 1938 à 1944.

Martin Paul. Maire. Né en 1931, inspecteur des ventes, maire de Sault-Brénaz élu en cours de mandat le 17 octobre 1980 (CGM), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et mars 1995 (DVD) jusqu’à sa mort le 22 juin 2000. Candidat en seconde position sur la liste CNI conduite aux élections régionales du 22 mars 1992 par Jean-Louis Hybord et qui n’a pas d’élu et en troisième position sur la liste FN conduite par André Clavel le 15 mars 1992 qui a deux élus. Candidat à diverses élections cantonales et sénatoriales avec l’étiquette FN ou MNR.

Martin Raymond. Maire. Né le 4 juillet 1930, fonctionnaire du cadastre, maire de Chevillard en mai 1975, réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (DVD).

Martin Roland.* Maire*. Né le 30 juin 1944, retraité SNCF, conseiller municipal de Château-Gaillard en juin 1995, élu maire en mars 2001 (DVD) avec une nouvelle majorité qui entraîne la démission du maire sortant et de ses quatre colistiers. Il ne se représente pas en mars 2008.

Martin Tony. Maire. Né (Tonny) à Saint-Paul-de-Varax le 11 août 1843, fils de Jacques Martin, cultivateur, et de Louise Degotex. Rentier, adjoint de Saint-Paul-de-Varax élu en mai 1892, maire en mai 1896, remplacé en 1900.

Martin Barbaz Joseph. Maire. Agent municipal d’Izieu en l’an VI, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année. Probablement Joseph Martin-Barbaz né à Izieu le 16 août 1742, fils de François Martin Barbaz et d’Anne Billiémaz.

Martin-Guillon Jean. Maire. Né le 19 mai 1927, maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 20 mars 1965 (MRP), réélu le 20 mars 1971 (DMF), le 19 mars 1977 (CDS) et le 11 mars 1983, remplacé en 1989.

Martin-Jacquemet Anthelme. Maire. Fils de Pierre Martin-Jacquemet. Maire d’Izieu nommé en 1814, à la mort de Joseph Rampin, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire par courrier du 15 avril 1819 et remplacé par arrêté du 13 mai 1819.

Martin-Jacquemet François. Maire. Né à Izieu le 10 avril 1805, fils de Pierre Martin-Jacquemet et de Françoise Catelat. Propriétaire, maire d’Izieu nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en juillet 1857.

Martin-Jacquemet Jean-Anthelme. Maire. Né à Izieu le 28 avril 1827, fils de François Martin-Jacquemet (voir notice) et de Josephte Martin-Barbaz (1802-1856). Cultivateur, maire d’Izieu nommé le 15 juillet 1857, démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 avril 1863.

Martin-Maréchal Claude. Maire de Craz cité lors en décembre 1792 lors de la remise des registres, puis lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Agent municipal en l’an IV, remplacé en germinal an V, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est alors nommé « Martin fils du maréchal » (ADA 4K4).

Martinand Antoine. Maire. Né le 24 septembre 1801, cultivateur, adjoint de Sutrieu, nommé le 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860, maire nommé par arrêté du 15 janvier 1864, à la mort de Joseph Stanislas Pochet, et remplacé en 1870.

Martinand Joseph (Joseph Marie). Maire. Officier de santé, puis médecin, maire de Sutrieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1810 pour être nommé le 12 février adjoint de Champagne-en-Valromey, maire nommé le 6 novembre 1811, après la mort de Joseph Costaz, remplacé le 4 juin 1815, et de nouveau nommé le 13 janvier 1816. Reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816. Démissionnaire le 14 juin 1819, il est nommé de nouveau le 18 septembre 1831 et remplacé le 2 janvier 1835.

Martinand Joseph. Maire. Né à Ossy le 18 germinal an III (7 avril 1795), fils de Louis Marie Martinand (voir notice) et d’Agathe Genet. Propriétaire, maire de Passin nommé en décembre 1840, reconduit en 1843, remplacé en 1846, élu en 1851, en remplacement d’Henri d’Angeville décédé le 4 décembre 1850. Reconduit par arrêtés du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855, d’août 1860, d’octobre 1865, en 1870, remplacé en mai 1871. Il est mort à Passin le 20 mars 1876.

Martinand Joseph. Maire. Retraité, maire du Poizat élu en mai 1900 (républicain), remplacé le 23 mars 1902.

Martinand Jules Auguste. Maire, conseiller général. Né le 24 mai 1841, fils de Joseph Martinand (voir notice) et de Marie Claudine Roset. Cultivateur, maire de Passin élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, le 15 mai 1892, le 21 mai 1896, le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904. Conseiller général du canton de Champagne de 1880 à 1904. Président de la Société départementale d’agriculture cité en 1903. Il est mort en janvier 1915. LH/1767/42. Son neveu Joseph Carrier est alors chef de cabinet du ministre de l’agriculture.

Martinand Louis Marie. Maire. Né à Passin, hameau d’Ossy, le 14 avril 1776, fils de Bernard Martinand et de Marie Catherine Goux. Adjoint de Passin nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Passin le 19 octobre 1827, à l’âge de 52 ans.

Martine Charles. Administrateur du département, originaire de Bâgé nommé le 12 octobre 1793 par Bassal et Bernard, à la destitution de Rouyer. Il opte pour la place de juge au tribunal de Pont-de-Vaux le 22 frimaire an II (12 décembre 1793), mais Gouly le fait revenir sur son choix. Nommé de nouveau administrateur par Albitte le 6 pluviôse an II (25 janvier 1794), il est élu président du directoire le 8 pluviôse (27 janvier 1794), en remplacement de Peysson, mis en état d’arrestation. Secrétaire du président du directoire le 11 pluviôse an II (30 janvier 1794). Il est réélu président à la mise en arrestation de Reydellet, le 21 germinal an II (10 avril 1794), jusqu’au 2 floréal (22 mars). En fuite après le 9 thermidor.

Martine François Antoine Marie. Maire. Notaire à Dommartin et Bâgé-la-Ville nommé par arrêté préfectoral du 12 thermidor an X jusqu’en 1816, conseiller municipal de Dommartin nommé par arrêté du préfet Ozun du 25 thermidor an VIII (13 août 1800), nommé maire par arrêté du 17 vendémiaire an XI (9 octobre 1802) remplacé en 1809. Il écrit en vers au préfet Bossi en poste de 1805 à 1810:

« Oh! Toi des muses d’Italie

Aimable et tendre… nourrisson…

Eh quoi toujours aimable maire

De votre Muse bocagère

Je suis toujours le favori

Le préfet répond de même. L’échange durera cinq ans. En 1812, Martine s’installe à Bâgé-la-Ville et il est nommé maire de cette commune le 1er avril 1813 jusqu’en janvier 1814.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 56, 1961, « Poètes bressans inconnus ou le maire de Dommartin et son préfet », art. E. Billioud.

Martine Guy Louis Marie. Maire de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du 23 nivôse an XI (13 janvier 1803), remplacé en 1808.

Martine de Chavaney. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, membre de son directoire.

Martinet Antoine. Maire. Bourgeois, député d’Étrez pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, agent national nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794) et reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Agent municipal cité depuis l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire car il quitte la commune et remplacé par arrêté du 4 messidor an X (23 juin 1802).

Martinet Jean Denis Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1789, notaire à Grièges de 1817 à 1822, puis à Saint-Étienne-du-Bois de 1823 à 1828, maire de Saint-Étienne nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 août 1822, suspendu par arrêté du préfet Rogniat du 28 février 1824 « vu le rapport qui a été fait sur les démarches de toute nature et les soins patents et ostensibles auxquels M. Martinet maire de Saint-Étienne-du-Bois n’a cessé de se livrer même dans les salles électorales pour contrarier la nomination du candidat proposé par le gouvernement et faire prévaloir celui de l’opposition dans l’élection qui vient d’avoir lieu. Considérant que non seulement ce fonctionnaire ne pouvait ignorer les obligations qui lui étaient imposées à ce titre, mais encore qu’il a évité les avis particuliers et administratifs auxquels il avait été convié ».* *Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mars 1824. Nommé à nouveau maire en octobre 1830, remplacé en 1840, nommé en 1846, élu en 1848 et remplacé vers 1851. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort en 1845, réélu le 3 septembre 1848 par 415 voix sur 419 votants, remplacé en 1852. Il est toujours élu au conseil municipal le 19 septembre 1852 et le 15 juillet 1855.

Martinet Joseph. Maire. Fils d’André Martinet, laboureur à Cuet, et d’Anne Marie Berthet. Cordonnier, maire de Polliat nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Claude Joseph Rousset, agent national du district le 4 frimaire (24 novembre). Cité en l’an III. Il est mort à Polliat le 17 floréal an X (7 mai 1802) à l’âge de 43 ans.

Martinod Fernand (Camille Fernand Joseph). Maire. Né à Lilignod le 8 août 1890, fils de François Martinod, cultivateur, et de Françoise Sapin. Maire de Lilignod élu le 19 mai 1935. Il est mort à Lilignod le 20 mars 1970.

Martinod Gilbert. Maire. Né en 1930, fils de Louis Martinod (né en 1893). Maire de Lilignod élu le 15 mars 1959, réélu le 21 mars 1965 (UNR-UDT), remplacé en mars 1971.

Martinod Henri. Maire. Né le 9 décembre 1934, agriculteur, 1er adjoint de Songieu en mars 1989, maire en mars 1992 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR).

Martinod Jean-Baptiste. Maire. Adjoint au maire de Songieu élu de 1919 à 1923, maire en 1923 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), adjoint en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935.

Martinod Jules (Louis Julien). Maire. Né à Songieu le 26 avril 1849, fils de Joseph Marie Martinod (1800-1871), cultivateur, et d’Anne Durand. Propriétaire, élu au conseil municipal de Songieu le 6 janvier 1876, adjoint de Songieu de 1892 à 1900, maire élu le 17 mai 1908 et réélu en 1912 jusqu’en 1917. En 1908, il s’oppose fermement au curé et à l’évêché sur le prix de location de la cure. Un jour, le maire et son adjoint, Achille Falquet, veulent défoncer la porte de l’église à coups de haches. Leurs concitoyens les en empêchent. La querelle se poursuit devant les tribunaux jusqu’à un accord soit trouvé en 1910. Il est mort à Songieu en 1938.

BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.

Martinod Louis-Léon. Maire de Songieu élu de 1936 à 1939.

Martinod Pascale. Maire. Né le 15 août 1962, ingénieur développement, maire de Brénaz élue en mars 2008.

Martinod Philibert. Maire. Né à Culoz le 15 septembre 1838, fils de Philibert Martinod et de Louise Dassin. Cultivateur, maire de Culoz élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire la même année, remplacé en juillet.

Martinon Claude Louis. Administrateur du département. Né à Pont-de-Vaux le 30 novembre 1738, fils de Jacques Martinon, bourgeois de Pont-de-Vaux et de Marie Bertrand, marié à Bourg le 30 janvier 1770 à Marie Philiberte Gonet, fils d'Édouard Gonet, avocat et de Marie Georges Faguet. Avocat au barreau de Bourg le 2 juin 1765, premier syndic de cette cité en 1778 et 1779, délégué par Rignat pour se rendre à l'assemblée générale du tiers état de la province de Bresse le 9 avril 1778, juge suppléant en décembre 1790, membre du directoire de l'Ain le 3 décembre 1791, élu juge au tribunal de cassation en mars 1791 (son suppléant est Brillat-Savarin), il est installé le 20 avril 1791, intègre le bureau des requêtes le 2 mai 1791 et meurt à Paris le 28 mai 1792.

Martinon Jean-Louis Joseph. Maire de Saint-Bénigne nommé par arrêté du préfet de Coninck du 22 thermidor an XI (10 août 1803), remplacé en 1808.

Martinot Luc. Maire. Né le 2 mai 1966, ébéniste, maire de Pressiat élu en mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Martinot René. Maire. Né le 4 mars 1934, agent de maîtrise, conseiller municipal de Sermoyer élu en mars 1989 (MAJ), maire en mars 2001 (DVG).

Martray Jean. Maire. Né à Aigueperse dans le Rhône le 9 juin 1942, inspecteur PTT devenu cadre France-Télécom, conseiller municipal de Sainte-Euphémie en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.

Marty René Serge. Secrétaire général de la préfecture de l’Ain. Né à Villeurbanne le 30 mars 1945, ancien élève de l’ENA, attaché commercial adjoint au chef de bureau des institutions internationales au ministère de l’économie et des Finances en 1971, attaché commercial à l’ambassade de France à Copenhague le 1er octobre 1973, à l’ambassade de Montréal le 1er septembre 1975, sous-préfet secrétaire général de la Guadeloupe pour les affaires économiques en août 1977, chargé de mission auprès du préfet du Calvados préfet de région en 1979, secrétaire général de l’Ain du 10 septembre 1980 au 31 janvier 1982.

Mas Marie-Claude. Maire. Adjointe pendant 11 ans au maire Paul Duperrier décédé en mars 2000, elle est élue maire de Villars-les-Dombes le 2 avril 2000 avec 21 voix sur 23. En mars 2001, sa liste échoue au premier tour avec 48,97 % des voix contre 51,0 % à celle du conseiller général Lucien Berger (DVG).

Mas Simon Alphonse (Mas-Sirand). Conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 27 février 1817, fils de Jean Louis Mas et de Joséphine Pierrette Courajod, négociants à Lyon. Gendre depuis 1843 de Jean Marie Antoine Sirand, parlementaire. Président de la Société d’horticulture de Bourg, chevalier de la Légion d’honneur (LH/1774/16), conseiller municipal de cette ville. Conseiller d’arrondissement de Bourg élu par le canton en 1864, nommé secrétaire du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, décédé à Bourg le 15 novembre 1875.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Massandre Marc. Maire de Marlieux nommé de 1841 à 1848.

Massandre François. Agent municipal de Marlieux cité en l’an VI.

Massandre François. Maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé par arrêté du préfet Ozun du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 floréal an X (27 avril 1802).

Massat Charles Hippolyte. 51e* préfet de l’Ain* nommé le 5 octobre 1882 jusqu’au 17 février 1886. Né à Marmande dans le Lot-et-Garonne le 23 octobre 1850, docteur en droit, engagé en juillet 1870 dans l’armée de la Loire, il sert en Kabylie au 1er chasseurs d’Afrique. En 1872, il est avocat à Marmande et à Libourne, tout en collaborant à divers journaux. En 1876, conseiller de préfecture de la Charente, en 1877 sous-préfet de Lesparre, il démissionne et devient sous-préfet d’Yvetot en 1878. En 1881 il est secrétaire général de la Manche avant d’être installé dans l’Ain le 21 octobre 1882. Préfet de l’Isère en 1886 et des Côtes-du-Nord en 1887, il termine comme percepteur à Taverny en mars 1889.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Masse Jean Humbert André. Voir ANDRE-MASSE.

Masset Antoine.* Maire*. Né le 4 février 1900, cafetier à Bons, maire de Chazey-Bons élu en août 1945, à la mort de Pierre Margueron, jusqu’en novembre 1947 (républicain indépendant).

Massieux Élise. Maire. Conseillère municipale de Massieux de 1989 à 1997, elle avait donné sa démission lors de la vente du château de Saint-Exupéry à L’ALATFA par la ville de Lyon. Réélue en juillet 2004 dans une élection partielle, elle devient maire en mai 2005 à la suite de la démission de Gérard Blanchet. Réélue en mars 2008.

Masson Auguste (Marie auguste). Maire. Né à Treffort le 22 janvier 1867, fils de Félix Marie Masson et de Marie Rosalie Bouveyron. Instituteur, maire de Treffort élu en mai 1935, décédé en 1937.

Masson Claude François. Maire. Fils de François Masson, né vers 1725, cultivateur et de Jeanne Marie Girod. Homme de loi, agent municipal de Gex de brumaire an III au 25 brumaire an VI (15 novembre 1797). Maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Puis juge suppléant du tribunal à Gex. Il est mort à Gex le 14 février 1844, à l’âge de 77 ans. Son fils, Claude Joseph François Masson, née de Jeanne Louise Vachat vers 1795, avocat, décédé en 1879, est élu en tête au conseil municipal en juillet 1846.

Masson Étienne. Agent municipal. Fils de Georges Masson et de Françoise Ramel. Agent municipal* *de Gex en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Gex le 10 juillet 1818, à l’âge de 72 ans.

Masson Eugène (Eugène Joseph). Maire. Né le 20 mars 1897, maire de Thoiry élu le 20 mars 1959, réélu en mars 1965 (UNR) jusqu’au 28 mars 1971.

Masson Fernand. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Nizier-le-Bouchoux nommé par arrêté ministériel du 23 février 1944, président du comité local de libération nommé par arrêté préfectoral du 26 septembre, désigné maire jusqu’aux élections d’avril et mai 1945.

Masson François. Maire de Gex nommé par arrêté de Méaulle du 12 thermidor an II (30 juillet 1794). Probablement Claude François Masson (voir notice) plutôt que son père.

Masson Francisque. Maire de Neuville-sur-Ain élu en mai 1896, réélu en mai 1900 jusqu’en 1904.

Masson Gaspard. Maire. Né à Meximieux le 1er août 1822, fils de Jean Marie Masson, cordonnier, et de Catherine Cadot. Marchand tailleur, adjoint de Meximieux nommé le 23 mai 1876, maire nommé par décret du 9 février 1878, remplacé le 7 février 1881.

Masson Henri. Maire. Né le 5 septembre 1927, boulanger, maire de Thoiry en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI) et mars 1983.

Masson Jean. Maire d’Ambérieux-en-Dombes et de Sainte-Olive nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 avril 1822.

Masson Jules. Maire de Cessy nommé par arrêté du 14 septembre 1866, en remplacement d’Amédée Gerlier décédé. Renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé le 21 avril 1872.

Masson Marcel. Maire. Né le 24 novembre 1919, agriculteur, maire de Crozet élu en mars 1977 (RDG), réélu en mars 1983.

Masson Michel. Agent municipal. Fils d’Antoine Masson et de Marie Lager, agent municipal* *de Saint-Jean-de-Niost élu en l’an V.

Massoni. Chef de cabinet du préfet de l’Ain, nommé sous-préfet de Gex nommé en juin 1940 jusqu’en octobre 1944.

Massonnet Henry. Maire, conseiller général. Né à Oyonnax le 6 janvier 1922, ingénieur, il fonde à Oyonnax le 15 décembre 1948 la Société de transformation de matières plastiques qui devient par la suite la STAMP. En 1958, il installe la société à Nurieux en achetant les moulins à la famille Montange. Maire de Mornay en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI), de Nurieux-Volognat (qui a englobé Mornay en 1973) le 15 mars 1973, réélu en mars 1977 (PRI), remplacé en 1983. Conseiller général du canton d’Izernore du 16 mars 1969, à la mort de Donier, avec 652 voix contre 213 au maire d’Izernore, Lacrépinière et 134 voix à Morel, communiste. Réélu en 1970 et en 1976 au premier tour avec 54,42 % des voix. Il ne se représente pas en 1982. Il est mort en décembre 2005, à l’âge de 83 ans. Il a été l’inventeur en 1968 du célèbre tabouret « Tam-tam ».

Massonnet Pierre François Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Champdor le 22 décembre 1821, fils de Jean Claude Massonnet, propriétaire domicilié à Brénod, combe de Léchaud, et de Claudine Julie Chenal (fille de Victor Chenal dont notice). Propriétaire (1 200 F de revenus en 1874), maire de Champdor nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855 pour devenir adjoint, nommé en août 1860, reconduit en août 1865 (Notes de police: « Intelligent et dévoué, assez absolu dans ses idées ») et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en 1886 et du 20 mai 1898 au 20 mai 1900. Conseiller de l’arrondissement de Nantua pour le canton de Brénod élu le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, conseiller général du canton de mai 1878 à 1886. Il est mort en août 1900.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – LH/1785/24.

Massot Michel. Maire. Né le 9 janvier 1950, contrôleur PTT, conseiller municipal de Cruzilles-les-Mépillat en mars 1983, maire en mars 1989, réélu en juin 1995 (DVD) et remplacé en 1997.

Masuyer Maurice. Maire. Boucher, maire de Saint-Trivier-de-Courtes élu en mars 1983.

Matalon-Reymond Mireille.* Maire*. Née le 11 octobre 1938, maire de Grilly en juin 1995 (DVG sur annuaire 1988-89 IRES, DVD sur liste des maires de l’Ain), réélue en mars 2001 (DVD).

Mathey. Maire de Savigneux nommé de 1843 à 1848.

Mathey Pierre Joseph. Maire de Savigneux nommé en 1808.

Mathieu Alexis. Maire. Fils de Philippe Mathieu (voir notice) et de Hyacinthe Thomasson. Maire de Montgriffon nommé de 1838 à 1843. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 2 mars 1856, à l’âge de 75 ans.

Mathieu Amédée. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hauteville le 30 mars 1861, fils de Jean Joseph Alexandre Mathieu, agent voyer cantonal, et de Marie Bastienne Guy. Médecin, maire d’Hauteville élu le 17 mai 1896, remplacé en 1900. Le 20 mai est élu maire André Joseph Tupin qui démissionne aussitôt. Six membres du conseil, dont Amédée Mathieu, se retirent et empêchent toute nouvelle élection. À la séance du conseil du 27, les six conseillers sont toujours absents. Le conseil élit le 3 juin, en leur absence, l’huissier Jules Galley. Amédée Mathieu effectue un recours au conseil de préfecture qui rejette sa requête le 4 juillet, le Conseil d’État confirmant cette décision par arrêt du 22 mars 1901. Il est réélu maire le 17 mai 1908, décède et il remplacé le 26 septembre 1909. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville au deuxième tour le 29 septembre 1901, en remplacement de Claude Joseph Lurin décédé, contre Jean-Louis César Billion maire de Corlier. Réélu le 21 juillet 1904 sans concurrent, jusqu’à sa mort le 6 août 1909.

Mathieu Antoine. Maire de Forens nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 germinal an IX (12 avril 1801). Un arrêté du préfet Ozun du 22 ventôse an IX (13 mars 1801), avait nommé Antoine Dupros maire de la nouvelle commune de Forens créée par la loi du 13 pluviôse an IX (2 février 1801) par détachement des hameaux de Forens et de Noirecombe de la commune de Chézery. Dupros ayant refusé ce poste, les citoyens de Forens avaient désigné Antoine Mathieu comme maire. Le préfet Ozun confirme cette nomination : « Considérant que d’après les dispositions de la loi du 28 pluviôse an VIII, les habitants de Forens n’avaient pas le droit de nommer eux-mêmes les membres qui doivent composer leur municipalité, mais considérant aussi que en agissant de la sorte ils n’ont pas cru faire un acte de probité par la loi ; que dès lors il convient d’avoir égard au vœu ainsi émis et de seconder sur ce point leurs intentions » (ADA 4K4). Il est remplacé en 1808.

Mathieu Charles. Maire. 2e adjoint de Saint-Laurent-lès-Mâcon, devenu Saint-Laurent-sur-Saône, élu le 28 septembre 1937 jusqu’au 3 juin 1941, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné 1er adjoint jusqu’en mai 1945, réélu le 13 novembre 1947, en mars 1953 (radical-socialiste), maire le 20 mars 1959 (radical), sa liste ayant battu celle du maire sortant UNR, Alexandre Nicolot, et réélu en mars 1965 (radical), jusqu’en mars 1971.

Mathieu Claude François. Maire. Fils de Jean Claude Mathieu, cultivateur, maire de Samognat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé en l’an IV. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est mort à Samognat le 15 avril 1831, à l’âge de 77 ans.

Mathieu Claude Jean Benoît. Agent municipal de Montgriffon élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé en l’an V.

Mathieu Félix. Maire de Germagnat élu le 23 janvier 1881.

Mathieu Félix. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chavannes sur Suran le 31 janvier 1853, fils de Marie Constant Mathieu, cultivateur, et de Marie Joséphine Meynal. Aubergiste, maire de Chavannes-sur-Suran élu en décembre 1919 (radical), jusqu’en 1925. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu le 14 décembre 1919 par le canton de Treffort, remplacé en juillet 1925.

Mathieu François dit Colognat. Maire. Né vers 1789, fils de Joseph Marie Mathieu (voir notice). Maire de Montgriffon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 juin 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 28 février 1834, à l’âge de 46 ans.

Mathieu François. Maire de Brénod élu de mars 1983 à 1989.

Mathieu Gabriel.* Maire*. Né le 20 mai 1943, commerçant, maire de Pollieu élu en mars 2001 (DVD), décédé en juin 2006.

Mathieu Georges. Maire, conseiller d’arrondissement. « Ex-trésorier de France », agent municipal de Mérignat élu en l’an IV, remplacé en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 7 février 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’à son décès à Mérignat le 20 janvier 1820, à l’âge de 72 ans, et remplacé par arrêté du 28 février 1820. Conseiller d’arrondissement nommé en 1800, cité jusqu’en 1805.

Mathieu Jean. Maire d’Outriaz élu en 1933, en remplacement de Maurice Pélisson décédé. Remplacé en 1935, président du comité de libération d’Outriaz nommé par arrêté du 23 novembre 1944, maire nommé par arrêté du 20 février 1945, remplacé en mai.

Mathieu J. B. Membre du directoire du district de Pont-de-Vaux nommé par Boisset en fructidor an II.

Mathieu Jean-Claude. Maire. Fils de Jean Mathieu et de Jeanne Françoise Mermillon. Maire de Chézery nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1794).

Mathieu Jean-Claude. Maire. Né au Grand-Abergement le 19 novembre 1771, fils de Claude Mathieu et de Josette Métral. Maire du Petit-Abergement nommé en juin 1837, décédé au Petit-Abergement le 23 juillet 1838, à l’âge de 68 ans, « tué par un arbre tombé sur lui ».

Mathieu Jean François. Maire de Farges nommé en juin 1855, démissionnaire et remplacé le 9 juin 1864.

Mathieu Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Aranc le 14 novembre 1858, fils de Philibert Auguste Mathieu, cultivateur au hameau de Collognat, et de Jeanne Marie Eugénie Fournier. Minotier, maire de Saint-Rambert élu en 1892, remplacé la même année. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Saint-Rambert, au deuxième tour le 4 août 1907, en battant le sortant Alexandre Vernier. Réélu le 3 août 1913 (modéré) contre Bavozet adjoint à Saint-Rambert.

Mathieu Joseph Marie. Maire. Né vers 1763, fils de Claude Mathieu, agent municipal (Joseph Marie) de Montgriffon élu en germinal an VI, nommé maire de Montgriffon par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), décédé et remplacé par arrêté du 4 pluviôse an X (24 janvier 1802).

Mathieu Justin. Maire. Cultivateur et négociant, maire de Brénod, élu en cours de mandat avant 1919 (conservateur), réélu en décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD) et 1929 (URD).

Mathieu Léon. Maire de Germagnat élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935.

Mathieu Louis (Louis Valenci). Maire. Né à Passin le 19 novembre 1848, fils de Christophe Mathieu, tailleur d’habits, et de Françoise Mochon. Adjoint de Passin, élu le 15 mai 1904, maire le 17 mai 1908, adjoint le 19 mai 1912.

Mathieu Louis Gustave Joseph. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Veynes le 18 février 1873, avocat, attaché au parquet général à Grenoble en 1896, chef de cabinet du préfet des Hautes-Alpes en 1899, du préfet de Haute-Garonne en 1902, secrétaire général de l’Ain le 5 septembre 1904, sous-préfet de Nérac le 13 juillet 1907, de Lannion en 1912, de Dreux en 1915, d’Alès en 1917, préfet du Tarn en 1921, de Maine-et-Loire en 1926 et d’Alger en 1927. Il est mort à Nice le 10 juin 1961.

BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Mathieu Maurice. Maire. Né le 7 novembre 1927, PDG de société, maire de Chazey-Bons élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (CNI) jusqu’en 1971, maire de Virieu-le-Grand en mars 1983. En mars 1989, sa liste est devancée par celle du socialiste André Lamaison, il reste conseiller municipal jusqu’en juin 1995.

Mathieu Michel. Maire. Né le 26 mai 1947, employé RDTA, maire d’Izenave élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Mathieu Paul Joseph François. Maire, conseiller général. Né à Mantenay-Montlin le 3 juin 1881, directeur d’école, maire de Montrevel élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste), il ne se représente pas en mars 1959. Conseiller général du canton élu au premier tour le 23 septembre 1945, battu de 30 voix au deuxième tour le 14 octobre 1951 par Abel Favier (Parti Paysan).

Mathieu Pierre Camille (ou Pierre Mathieu Camille). Maire du Petit-Abergement nommé en janvier 1835, remplacé en 1837.

Mathieu Philippe. Maire de Montgriffon nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), nommé de nouveau par arrêté du 4 pluviôse an X (24 janvier 1802). Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 2 octobre 1831, à l’âge de 75 ans.

Mathieu Raymond. Maire. Né le 30 septembre 1944, garagiste, 2e adjoint de Lélex en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en 1992 (UDF) en remplacement de Christian Grospiron, démissionnaire, réélu en juin 1995 (UDF).

Mathieu-Vernay Joseph. Maire. Né au Grand-Abergement le 27 décembre 1740, fils de Pierre Mathieu-Vernay (1695-1748) et de Georgette Reydellet (1697-1753). Maire du Petit-Abergement nommé par arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), décédé au Petit-Abergement le 10 brumaire an X (1er novembre 1801) et remplacé par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801). Il résidait au hameau des Ramboz.

Mathivet Paul Léonard Constant. 62e* préfet de l’Ain* nommé le 15 octobre 1918, mais pour ordre car maintenu aux armées. Il se rendra dans les Ardennes au mois de novembre.

Mathon Philippe.* Maire, conseiller d’arrondissement*. Né le 10 février 1824, meunier, adjoint de Guéreins élu le 8 octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey le 4 septembre 1877, jusqu’à son décès le 20 avril 1881.

Mathoud Jean. Maire de Saint-Trivier (sur Moignans) réélu le 2 décembre 1792.

Mathy Albert. Maire. Né le 3 juillet 1932, exploitant agricole, maire de Joyeux en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.

Mathy Alexandre. Maire. Adjoint de Montcet élu en décembre 1919, maire en 1923 (radical) remplacé en 1925.

Matras Michel. Président de la communauté de communes de Miribel et du Plateau élu en 2001.

Mattrat Joseph. Maire de Vesancy élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935.

Mattrat Lucien.* Maire* de Confort élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (radical-socialiste).

Matray Henri. Maire. Né le 6 juin 1923, adjoint (SFIO) en mars 1965 du maire de Beauregard, Jean de Gendt, il le remplace en cours de mandat à la fin de 1969, réélu en mars 1971 (socialiste) et mars 1977 (DVG).

Matrod Jean Antoine. Maire. Né à Chainaz, Haute-Savoie, le 30 janvier 1777, fils de Claude Matrod et d’Antoinette Garin. Notaire à Belley de l’an X à sa mort, maire de Parves et Chemilieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1831. Il est mort à Belley le 31 octobre 1832. Par son mariage en l’an III avec Jeanne Marie Brun, il est le beau-frère de Claude Vital Brun (voir notice).

Matteraz Joanny. Maire. Adjoint d’Asnières-sur-Saône élu en mars 1947, maire en avril, réélu en novembre 1947 (radical indépendant) et en mai 1953, remplacé en décembre 1955.

Maupetit Amédée Joseph, baron de. Maire. Né à Lyon le 17 février 1848, fils de Christophe (voir notice) et de Ludivine Claudine (Louise Ludivine) Gaultier de Coutance (1881-1885). Licencié en droit en 1874, il se consacra, après la mort en couches de sa femme Yolande Odon Bonne de Sénozan (1854-1876), aux œuvres catholiques et notamment à la propagation des cercles catholiques d’ouvriers. 2e adjoint de Jujurieux élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1884, maire élu en mai 1892 (réactionnaire), réélu en mai 1896, remplacé en 1900. De 1881 à 1885, à la demande d’Albert de Mun, il avait participé aux différents comités royalistes de l’Ain, présidant en 1883 celui de Nantua. Il est mort à Jujurieux le 16 mai 1919. Il a légué le château des Échelles de Jujurieux à son lointain parent le commandant Charles Orsel des Sagets, toujours propriété de cette famille. L’un des successeurs à la mairie du baron Amédée Maupetit, le docteur Boccard, lui a consacré une Étude sur le baron Amédée Maupetit.

BIBLIOGRAPHIE :* Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Lyon, Le Lyonnais, Le Beaujolais*, Beauchesne, Paris, 1994, notice sur Amédée Maupetit par Henri Pansu.

Maupetit Christophe, baron. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 1er août 1809, fils de François Marie Pierre Maupetit (voir notice) et de Catherine Sophie Guilliaud (1788-1833), fille de l'académicien lyonnais Christophe Guilliaud (1755-1821). Neveu du général baron d’Empire, Pierre Anne Honoré Maupetit (1772-1811). Maire de Jujurieux élu en août 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’en 1870. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu en 1852, réélu en 1854 par le canton de Poncin par 1290 voix contre 427 à Boccard, jusqu’en 1867. De son épouse, Ludivine Claudine Gaultier de Coutance, il a eu, outre Amédée (voir notice) une fille, Marie Émilie, qui a épousé le 6 mars 1866 Paul Dallemagne (voir notice) maire de Talissieu. Il est mort à Jujurieux le 29 octobre 1888.

Maupetit François Marie Pierre. Maire. Né à Lyon le 5 août 1770, fils de Pierre Maupetit (1725-1826), écuyer, conseiller - secrétaire du roi en la chancellerie près la Chambre des comptes, et de Marguerite Orsel (1741-1791). Frère du général Pierre Honoré Anne Maupetit (1771-1811). Neveu et héritier de Joseph Orsel de Châtillon (voir notice) et son successeur au château de la Tour des Échelles de Jujurieux. Maire de Jujurieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 3 mai 1823, jusqu’en 1830. Il est mort à Lyon le 11 mai 1841.

Mauriat Benoît Étienne. Maire de Genay élu en mai 1908, réélu en mai 1912.

Maurice Auguste.* Maire* de Saint-Didier-d’Aussiat élu en mai 1945, décédé et remplacé le 19 avril par son premier adjoint.

Maurice Claudius. Maire de Tramoyes élu en mars 1965 (ALIM), remplacé en 1971.

Maurier Jean François. Maire d’Ochiaz nommé de 1837 à 1843.

Maurier Simon (Antoine Simon). Né vers 1768, fils de Jean Maurier et de Louise Aimée Corsier. Maire d’Ochiaz nommé en 1810, remplacé en 1815. Il est mort à Ochiaz le 12 mai 1847, à l’âge de « huitante ans ».

Maury Félix Noël Léon. Secrétaire général de l’Ain. Né le 1er juin 1886, rédacteur au ministère de l’Intérieur depuis 1910, conseiller de préfecture de la Dordogne le 26 février 1914, mobilisé, nommé secrétaire général de l’Ain le 20 mars 1918, mais maintenu sous les drapeaux et tué le 29 mai 1918.

May Claude. Maire. Fils de Michel May et de Marie Ganieu. Maire de Saint-Bernard nommé de 1809 à 1816. Il est mort à Saint-Bernard le 13 mai 1843, à l’âge de 85 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

May Claude Charles. Maire. Né à Saint-Bernard le 4 avril 1816, fils de Claude May (fils) et de Françoise Lamy. Agriculteur, maire de Saint-Bernard nommé en 1857, renouvelé en août 1860 et 1865, décédé à Saint-Bernard le 13 octobre 1865 et remplacé par arrêté du 20 décembre 1865.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

May Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Bernard le 30 septembre 1843, fils de Claude May (âgé de 28 ans), cultivateur, et de Michèle Nesme. Cultivateur, adjoint de Saint-Bernard élu le 23 janvier 1881, maire en 1882, réélu en mai 1884 et 1888. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue par Burdin aîné en 1886 et bénite le 10 février 1887.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941. - Pré-inventaire du canton de Trévoux, 1993.

Mayer Charles. Maire. Adjoint de Talissieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, maire en 1897, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décédé en 1916. Est-ce Charles Mayer, cultivateur et cordonnier, né à Talissieu le 17 août 1829, fils de Marin Mayer et d’Aymée Marie Cotter, vigneron et élu au conseil municipal en 1874 et 1876.

Mayer Joseph. Maire. Né à Ceyzérieu le 30 janvier 1785, fils de Claude Mayer (1743-1825) et d’Anne Chavanne (1757-1804). Maire de Talissieu nommé de 1812 à 1816.

Maynal Louis Victor. Maire. Né à Germagnat le 27 juin 1826, fils de Claude Maynal, propriétaire, et de Marie Xavier Octavie Dalod. Cultivateur, maire de Germagnat nommé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1878, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888.

Mayot Anthelme. Maire. Cultivateur, adjoint d’Arbignieu nommé par arrêté du 26 août 1865, maire le 10 novembre 1866. Il refuse le poste et il est remplacé par arrêté du 9 janvier 1867.

Mayot Ernest. Maire. Conseiller municipal d’Arbignieu délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 21 mai 1941.

Mayot Jean Benoît (Benoît Jean). Maire. Né le 6 avril 1826, propriétaire, adjoint d’Arbignieu nommé par arrêté du 10 novembre 1866, maire par arrêté du 9 janvier 1867, reconduit en août 1870; élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, élu en mai 1884. En février 1871, il a droit aux honneurs de l’Abeille pour avoir poursuivi, avec d’autres, pendant 10 heures un sanglier dans 50 centimètres de neige et l’avoir abattu: « Nous connaissons tous la sûreté du coup d’œil et le sang-froid du maître. L’animal roula, mortellement atteint au côté droit, en poussant un grognement terrible ».

Mayot Paul. Maire. Retraité SNCF, maire de Brens élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (divers gauche), mars 1959 jusqu’à sa démission pour raison de santé début mars 1962. Il meurt peu après, le 26 mars, à l’âge de 81 ans.

Mayot Pierre Anthelme. Maire. Né en 1845, cultivateur, maire de la Chapelle-du-Châtelard élu en mars 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 22 décembre 1875.

Maysounave Pascal. Sous-préfet de Nantua du 28 août 1994 au 14 septembre 1996.

Mazenot Georges. 94e* préfet* de l’Ain installé le 14 août 1986 jusqu’au 13 décembre 1988. Né à Mâcon le 16 septembre 1927, secrétaire général de la mairie de Brazzaville en 1952, chef de district de Makoua au Congo en 1956, adjoint de chef de région, puis chef de région de 1959 à 1963, administrateur civil au ministère de l’Intérieur, sous-préfet de Florac en 1967, de Molsheim en 1970, sous-préfet de Rennes en 1974, de Montbéliard en 1979, préfet de la Mayenne en 1983 et de l’Ain nommé par décret du 14 août 1986. Il quitte ses fonctions le 13 décembre 1988. En congé spécial, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 17 septembre 1992. Il a fait paraître en 2005 chez L’Harmattan Sur le passé de l’Afrique Noire.

Mazoyer Claude-François. Maire. Avocat en parlement, syndic perpétuel de Meximieux, député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire élu le 1er février 1790. Élu juge de paix, il démissionne le 14 novembre et il est remplacé en décembre par son beau-frère, le docteur Jean-Marie Carrier. Nommé maire de Meximieux par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815 (Mazoyer avocat), il n’accepte pas cette fonction et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 16 novembre 1815, qui le nomme premier adjoint.

Mazoyer François. Maire de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1871 (Courrier de l’Ain).

Mazoyer Jean François. Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en mars 1848, remplacé en avril.

Mazuir (fils). Maire de Sulignat nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il est alors qualifié ancien maire, donc élu avant 1795. La nomination de 1800 est rapportée le 4 messidor an VIII (23 juin 1800) par le préfet qui s’est aperçu que la commune de Sulignat avait été regroupée en 1795 avec Châtillon-sur-Chalaronne. Probablement Étienne Mazuir.

Mazuir Albin. Maire de Cuisiat élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (républicain national) jusqu’en 1959, en mars 1965 et en mars 1971 (UDR) avant la fusion de la commune avec Treffort en 1972. Maire de Treffort-Cuisiat en 1972, réélu en mars 1977, remplacé en novembre 1979.

Mazuir Claude Pierre.* Maire*. Né à Saint-Didier-d’Aussiat le 7 mai 1751, fils de Pierre Mazuir et de Marie Mazuir. Laboureur, député de Saint-Didier-d’Aussiat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal de Saint-Didier-d’Aussiat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en juin 1816. Il est mort à Saint-Didier le 12 septembre 1821, à l’âge de 70 ans.

Mazuir Claude Pierre.* Maire*. Né vers 1785, fils de Claude Pierre Mazuir (voir notice) et de Marie Claudine Demontbarbon. Géomètre, maire de Malafretaz nommé le 19 janvier 1826, renouvelé le 31 octobre 1831, remplacé le 27 septembre 1834.

Mazuir Georges. Agent municipal de Saint-Didier-d’Aussiat élu en l’an VI, remplacé en floréal an VII.

Mazuir Joseph Marie Michel. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 2 prairial an XI (22 mai 1805), fils de Joseph Marie Mazuir et de Marie Claudine Pelletier. Rentier, maire de Saint-Didier-d’Aussiat nommé en 1847, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860 en 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, décédé à Saint-Didier-d’Aussiat le 28 mars 1882.

Mazuir Jules (Jules Marie). Maire. Né à Cuisiat le 22 décembre 1841, fils de Jean Émile Mazuir, maréchal, et de Marie Josephte Guillermin (1821-1889). Maréchal, maire de Cuisiat élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.

Mazuir Pierre. Agent municipal de Saint-Didier-d’Aussiat élu en floréal an VII, remplacé en l’an VIII.

Mazuir Rachel. Conseiller général, conseiller régional, parlementaire. Né à Bourg le 12 février 1940, professeur d’EPS, maître d’armes, adhérent du Parti socialiste en 1968, 5e adjoint de Louis Robin, maire de Bourg, de mars 1977 à 1983, 8e adjoint chargé des travaux et énergie de 1983 à 1985, 1er adjoint de Jean Moreteau de 1985 à 1989, conseiller municipal d’opposition de mars 1989 à 1995, adjoint au maire, André Godin, chargé de l’économie et des travaux de juin 1995 à 1998, vice-président de la communauté de communes du Bassin de vie de Bourg-en-Bresse de 1995 à 1998. Candidat aux cantonales de Bourg III les 18 et 25 mars 1979 avec 45,53 % des voix au second tour, conseiller général de Bourg-Est élu en mars 1988 au second tour avec 55,27 % des voix contre 44,73 % à la sortante RPR Françoise Convert, réélu en mars 1994 avec 52,15 % contre l’UDF Bernard Champenier, en mars 2001 avec 53,34 % contre le RPR Denis Pritzy, conseiller municipal de Bourg, et le 16 mars 2008 (suppléante : Aline Murcia Schmitter), au deuxième tour, avec 63,64 % contre le même Pritzy (UMP), devenu vice-président de l’agglo (suppléante : Marthe Véliz Guzman). Conseiller régional Rhône-Alpes élu le 15 mars 1998 (2e place sur la liste de la gauche plurielle conduite par Dominique Saint-Pierre), jusqu’en mars 2004. Président du groupe minoritaire au conseil général, il est élu président du conseil général de l’Ain le 20 mars 2008, par 23 voix contre 20 à Charles de la Verpillière, lors du changement de majorité. Il a été premier secrétaire départemental du Parti socialiste. Élu sénateur de l’Ain le 21 septembre 2008 avec 37,96 % des voix des grands électeurs au premier tour et 49,55 % au second. Renouvelé président du conseil général le 31 mars 2011 par 27 voix (une de plus que la majorité, celle de Jean Chabry) contre 16.

Mazuy Jean. Maire. Né à Vonnas le 3 juin 1780, fils de Jean Mazuy (1734-1782), cultivateur, et de Marie Riche (1737-1812). Cultivateur, maire de Montcet nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Montcet le 19 février 1826.

Mazuy Philibert.* Maire*. Né le 28 juillet 1826, cultivateur, maire d’Asnières élu en février 1880, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Méan Cathrin. Agent municipal. Né en 1742, fils de Claude Méant et d’Antoinette Janin. Agent municipal* *de Bressolles cité dès frimaire an V.

Méant André. Maire. Né à Bressolles le 12 octobre 1783, fils de Marcelin Méant et d’Ennemonde Carlet. Maire de Pizay nommé en 1845, décédé la même année le 22 mars, à l’âge de 63 ans.

Méant Claude. Maire. Né à Bressolles le 25 janvier 1819, fils d’André Méant (voir notice) et de Benoite Méant. Cultivateur, adjoint de Bressolles nommé en octobre 1865, maire le 14 août 1870, remplacé sous la République le 11 novembre.

Méant Jean (il signe Mean).* Maire*. Né (Jean Claude Méant) à Bressolles le 13 septembre 1824, fils de Claude Catherin Méant et de Marie Raccurt. Petit-fils de Catherin Méant (voir notice) et de Marie Gouverneur. Cultivateur, maire de Pizay élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1881.

Méant Jean (il signe Mean).* Maire*. Né à Bressolles le 16 mai 1849, fils de Jean Méant (voir notice) et de Marie Deville. Elu au conseil municipal de Pizay dès 1878, adjoint en mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892

Méaulle Jean Nicolas. Parlementaire. Né à Saint-Aubin-du-Cormier en Ille-et-Vilaine le 16 mars 1751, avocat à Châteaubriant en 1789, commandant de la garde nationale, juge dans cette ville, administrateur de la Loire-Inférieure, puis président du tribunal, élu député suppléant à l’Assemblée législative, il n’y siège pas. Élu à la Convention en 1792, il rejoint la Montagne, vote la mort de Louis XVI sans appel ni sursis, ose s’opposer à Marat après les pillages du 26 février 1793, fait partie en juin du Comité de sûreté général et est envoyé dans l’Ain après le rappel d’Albitte. Il arrive à Bourg le 11 floréal an II (30 avril 1794), fait remettre deux cents personnes en liberté et procède le 30 juillet aux nominations dans les municipalités et districts. Rappelé le 31 juillet 1794, il se rend en mission dans la Drôme, l’Ardèche et la Lozère. Pendant cette période, il poursuit la répression mais fait libérer un grand nombre de détenus. Il s’oppose à Robespierre le 9 thermidor, puis il devient membre du Conseil des Cinq-Cents, commissaire du gouvernement dans la Meuse en mai 1797, juge au Tribunal de cassation en 1798, procureur impérial près le tribunal criminel de Gand et substitut du procureur général de la cour de Bruxelles en 1811 jusqu’à l’évacuation des Français en 1814. Proscrit comme régicide par la loi du 12 janvier 1816, il se rend à Gand où il meurt le 10 octobre 1826. Son fils, Hyacinthe Charles Méaulle, avocat à Rennes, a été élu aux élections complémentaires d’Ille-et-Vilaine du 4 juin 1848 et a siégé avec les républicains.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Eymery, Biographie moderne. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Mégard Jean Gaspard. Maire de Versoix cité le 28 avril 1791, élu jusqu’au 20 novembre 1791.

Mégard Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Sauverny, conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 jusqu’en 1831. Lors de sa nomination, il est dit maire de Versoix.

Méhier Fabius (Joseph Fabius). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lagnieu le 25 février 1826, fils de Joseph Méhier Girod (voir notice) et de Marie Joséphine Girod. Rentier, maire de Leyment nommé en août 1860, remplacé en 1865, adjoint élu le 23 janvier 1881, maire en juillet, réélu en mai 1884 jusqu’aux élections de 1888. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Lagnieu, au deuxième tour, le 15 octobre 1871.

Méhier Jean-Baptiste. Maire de Vaux-en-Bugey de décembre 1792 à 1794. Nommé par Albitte membre du conseil du district de Montferme (Saint-Rambert) le 27 pluviôse an II (15 février 1794).

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Méhier Joseph Achille. Maire, conseiller général. Né à Lagnieu le 16 avril 1824, fils de Joseph Méhier-Girod (voir notice) et de Marie Joséphine Girod. Reçu docteur en médecine à Montpellier le 16 septembre 1852, élu adjoint de Lagnieu en octobre 1870, élu maire en mai 1871, nommé par décret du 3 avril 1875, renouvelé par décret du 9 février 1878, remplacé par Jules Girardet le 11 février 1881, élu le 5 août 1883 à la démission de Girardet, réélu le 18 mai 1884 jusqu’en 1888. Conseiller général républicain du canton de 1874, il bat le sortant bonapartiste le comte de Jonage. Il meurt en 1898.

BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924. – LH/1817/26.

Méhier Girod Joseph. Maire. Né Joseph Méhier le 27 frimaire an XII (19 décembre 1803), fils de Jean Baptiste Méhier, propriétaire, et de Marie Pierrette Segaud, il épouse Marie Joséphine Girod, de Briord. Adjoint au maire de Lagnieu nommé de 1830 à 1833, maire de 1833 à 1835, président de la commission municipale en mars 1848 instituée par le commissaire de la République Guigue de Champvans. (L’Écho de l’Ain du 14 mars annonce que cette présidence est assurée par Jarrin).

BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Meiffre Jean. Maire. Né à Miribel le 18 avril 1908, colonel en retraite, maire de Miribel élu le 23 mars 1959 et réélu le 21 mars 1965 (radical) jusqu’au 28 mars 1971. Il ne se représente pas à cette date. Candidat aux cantonales de Montluel les 4 et 11 juin 1961 (Action cantonale), il menace avec 2054 voix le conseiller sortant élu depuis 1912, Auguste Chaunier (2245 voix). Candidat en 1967 (indépendant de gauche), il obtient au deuxième tour 1841 voix contre 3523 à l’élu Marcel André, maire de Crépieux, et 3434 à Marcel Viénot (FGDS), maire de la Boisse. Il est mort en 1966.

BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.

Meillan Vincent. Maire. Né le 2 mars 1936, instituteur, conseiller municipal de Saint-Sorlin-en-Bugey élu en mars 1989 (socialiste), maire le 11 juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001, mais reste au conseil municipal.

Meillard. Jean Baptiste. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Beynost le 8 ventôse an XII (2 février 1804), fils de Jean Baptiste Meillard et de Catherine Bererd. Propriétaire (1800 F de revenus en 1855), maire de Saint-Maurice-de-Beynost nommé en 1832, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, démissionnaire en juillet 1867, adjoint élu en mai 1871, remplacé en 1874, démissionnaire du conseil municipal le 23 février 1875. Il est mort à Saint-Maurice-de-Beynost le 24 juillet 1884.

Meillard Jean-Baptiste. Maire. Né vers 1827, fils de Jean Meillard et d’Élisabeth André. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost, élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Saint-Maurice-de-Beynost le 26 octobre 1887.

Meillard Jean-Baptiste.* Maire*. Né à Beynost le 10 novembre 1813, fils de Jean-Baptiste Meillard et de Pierrette Briguet, petit-fils de Louis (voir notice). Géomètre, président d’une commission municipale chargée d’administrer la commune de Beynost, à la suite de la dissolution du conseil municipal. Nommé maire par arrêté du 19 septembre 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort en 1890.

Meillard Louis. Maire. Né vers 1743, élu maire de Beynost le 14 novembre 1791, remplacé en septembre ou décembre 1792, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 20 septembre 1807.

Meillard Victor. Maire. Né à Lagnieu le 21 juillet 1854, fils de Marie Bernard Meillard et de Louise Aillod. Maire de Lagnieu élu de 1893 à 1895.

BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.

Meillonnas. Voir Marron de Meillonnas.

Méjat Louis Auguste. Maire de Charix élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, jusqu’à sa démission de maire et de conseiller municipal acceptée par arrêté préfectoral du 19 mai 1944.

Méjat Simon. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Charix élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888, réélu en mai 1892 (radical), remplacé en 1896.

Melin Jean-Marie Félix. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Tossiat le 15 avril 1817, fils de Joseph Marie Melin, maître tailleur d’habits, et de Suzanne Orlier. Propriétaire, élu au conseil municipal de Bourg le 22 novembre 1874. Réélu en treizième position le 6 janvier 1878, en mai 1881 et 1884, il est élu maire de Bourg le 16 janvier 1887 et démissionnaire le 1er septembre de la même année. Conseiller d’arrondissement élu le 10 août 1884, il est battu au renouvellement du 8 août 1886 par Auguste Grant de Vaux.

Mélinon Paul. Maire. Né le 3 septembre 1929, agriculteur, maire de Guéreins en janvier 1975, réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.

Mellet Charles (Melet, Melley). Maire. Né à Tramoyes le 20 novembre 1784, fils de Denis Melet et de Marie Anne Pommet (1751-1809). Cultivateur, maire de Joyeux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire pour avoir quitté la commune et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 février 1823. Maire nommé de 1837 à 1848.

Mellet Claude. Maire. Adjoint d’Arbignieu élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904.

Mellet Marin. Maire d’Arbignieu élu en décembre 1919 (radical-socialiste).

Melly Jacques. Maire de Moëns nommé en 1800, remplacé en septembre 1815.

Ménier-Bargel Étienne (Meignier-Barger).* Maire*. Né à Montagnieu le 3 novembre 1736, fils de Jean Claude Bargel (1701-1783) et d’Anthelmette Berger (1716-1781). Délégué du Tiers État de Montagnieu à l’assemblée générale des trois ordres en 1789, maire de cette commune élu le 21 février 1790, remplacé en 1792, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Montagnieu le 21 pluviôse an VIII.

Ménigot Claude Antoine Narcisse. Sous-préfet de Nantua. Né le 17 novembre 1810, sous-commissaire du gouvernement de Sens le 24 février 1848, confirmé sous-préfet le 22 juin, sous-préfet de Bayeux en 1849, d’Uzès en 1862, de Nantua le 12 mars 1868, remplacé le 1er février 1869.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Mennecier Louis Auguste Anicet. Sous-préfet de Nantua. Né le 2 octobre 1886, sous-préfet de Castellane en 1907, nommé sous-préfet de Nantua le 17 janvier 1908, de Rethel le 3 octobre 1910, d’Yssingeaux en 1914, de Vitry-le-François la même année et de Reims en 1920.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Menon Jean Claude. Maire de Châtillon-la-Palud nommé de novembre 1841 à 1848.

Méola Roland. Maire. Né en Italie le 3 septembre 1946 de parents napolitains, immigrés en France en 1949. Employé à la carrière de Génissiat, puis agent de maîtrise pour la société SOFREM, rachetée par la société Pechiney, adjoint d’Injoux-Génissiat élu en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (communiste), juin 1995 (PCF) et mars 2001 (communiste). Il est mort en cours de mandat juin 2004 à l’âge de 57 ans.

Méral Charles. Maire de Billiat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794) et élu agent municipal en septembre 1795.

Mérali Alex.* Sous-préfet de Nantua. *Né à Tlemcen en Algérie le 2 novembre 1943, agent de constatation des impôts en 1967, inspecteur des impôts en 1970, directeur du cabinet du préfet de Lot-et-Garonne en 1973, du Gard en 1975, sous-préfet de la Trinité en 1977, de Château-Gontier en 1978, secrétaire général de la Meuse en 1981, sous-préfet de Nantua du 27 août 1981 au 1er octobre 1982, à l’inspection générale de la mairie de Paris en 1983, à l’administration centrale du ministère de l’Intérieur en 1985, directeur de l’office national pour les rapatriés en 1986, chef de bureau au ministère de l’Intérieur en 1988, chargé de mission en 1990, chef du service du dépôt légal au ministère de l’Intérieur en 1996.

Mercanti Henri. Maire. Né le 29 août 1942, gardien de la paix, conseiller municipal de Tramoyes en mars 1983 jusqu’en mars 1989, réélu lors des élections complémentaires du 13 mai 1990 (RPR), adjoint jusqu’en juin 1995, maire en mars 2001 (RPR), réélu en mars 2008. Candidat (DVD) aux cantonales de Reyrieux en mars 1994 (15,80 % au premier tour).

Mercier Albert. Maire de Montcet élu en mars 1971 (REI).

Mercier Alphonse. Maire. Né à Gorrevod le 28 octobre 1908, adjoint de Gorrevod élu le 6 mai 1947, réélu en 1953, 1959, 1965 et 1971, maire le 25 octobre 1972 jusqu’en 1977.

Mercier Amédée (Marie Joseph Amédée). Maire, parlementaire. Né à Malafretaz le 2 décembre 1890, fils de Pierre Marie Mercier, meunier au moulin de la Bévière à Malafretaz, et de Marie Louise Prudence Roux dit Riche. Auditeur libre à l’école normale d’instituteurs de Bourg, il débute sa carrière professionnelle dans une étude d’avoué pour devenir greffier du tribunal civil. Parallèlement, animé par de fortes convictions républicaines, il est co-fondateur et président de la Jeunesse Laïque de 1921 à 1945 et forme plusieurs générations d’une éducation formée par le civisme. Tête d’une liste d’Union laïque et républicaine au premier tour des municipales de Bourg de mai 1935, il s’allie au deuxième tour avec le socialiste Joseph Chatagner. Ils sont devancés par la liste du docteur Touillon, qui déclinant le fauteuil de maire, y installe Alphonse Dupont. Amédée Mercier soutient activement, pendant la deuxième guerre mondiale, l’état d’esprit de résistance à l’envahisseur et aux autorités de Vichy. On peut citer parmi cette jeunesse André Lévrier, Henri Groboz et Jean Millet. Premier président du comité local de libération mis en place le 9 septembre 1944, il est élu maire de Bourg en mai 1945, après avoir laissé son étiquette de membre de la SFIO pour celle d’indépendant de gauche dans un esprit de rassemblement. Réélu en 1947, mai 1953 et mars 1959 (sa liste remporte 25 sièges sur 27: 10 MRP, 6 indépendants, 5 indépendants de gauche, 3 radicaux-socialistes et 1 SFIO) jusqu’au 13 mars 1965. Candidat (indépendant de gauche) aux élections du Conseil de la République du 21 octobre 1951, avec 306 voix il est devancé par Paul Chastel (indépendant) qui est élu avec 308 voix. Candidat (indépendant de gauche) aux élections du Conseil de la République du 19 juin 1955, il arrive 5e. Candidat (indépendant de gauche) dans la 1e circonscription (Bourg) en novembre 1958, il obtient au premier tour 7566 voix sur 42157 suffrages exprimés contre 4708 au communiste Machurat, 3281 au socialiste Pioud, 4964 au radical-socialiste Émile Bouvard, 5053 à l’UNR Jouvent, 8173 au MRP Joseph George et 7852 à l’indépendant et paysan Hubert Pernin. Au deuxième tour, soutenu par les radicaux et la SFIO, il l’emporte avec 13727 voix sur 45765 suffrages exprimés contre 13603 à Joseph George, 8477 à Hubert Pernin, 5379 à Jouvent et 4598 à Machurat. Le 25 novembre 1962, il est battu de 1277 voix par le MRP Paul Barberot. Ses réalisations les plus importantes sont le creusement du canal de Loëze qui met fin aux inondations des quartiers les plus bas de la ville et les rend constructibles, la création des grands boulevards, le remplacement du passage à niveau SNCF avenue du Mail par un passage souterrain, l’établissement de l’usine de poids lourds devenue RVI et de l’usine des Câbles de Lyon, la création de la zone industrielle Nord, et le jumelage avec la ville allemande de Bad-Kreuznach. Il s’est révélé un grand bâtisseur: dès 1947, à l’annonce des crédits ouverts pour les offices HLM, s’élèvent deux premiers groupes de logements à Montholon et aux Vennes, puis les groupes Alphonse Mas, Saint-Roch, Le Pressoir et en 1959 les premières zones d’urbanisation prioritaires (ZUP) de 548 et 301 logements dans le quartier de la Reyssouze. Des plans Courant et Logeco sont réalisés rue Jean Moulin. Se succèdent le groupe des Vennes, une opération Million inspirée par l’abbé Pierre, l’édification de la caserne des pompiers, du marché couvert, des abattoirs, d’un groupe de relogement aux Dîmes, d’une nouvelle poste, de groupes scolaires notamment du lycée technique Carriat, l’installation de la station d’épuration des eaux usées de Marjonas, de la station de pompage sur la commune de Péronnas et des deux réservoirs de Seillon route de Lent, la construction d’une piscine municipale alors classée olympique etc. Tous ces équipements n’empêchèrent pas la défaite de sa liste aux élections de mars 1965. Il a recréé en 1937 l’Association des maires de l’Ain dont il a été président..

Mercier Antoine (Claude Antoine). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montréal le 25 septembre 1871, fils de Joseph Bernardin, cultivateur, et de Marie Louise Bombard. Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Montréal élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton sans concurrent le 22 mai 1922, réélu le 21 octobre 1928 contre Goiffon et le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940. Il est mort à Montréal le 6 juillet 1852.

Mercier Francisque. Maire. Né le 16 juillet 1936, maire de Charix élu en mars 2008.

Mercier Henri. Secrétaire général de l’Ain. Né le 10 mars 1835, secrétaire général de l’Ain le 26 décembre 1877, sous-préfet de Mortagne le 27 juin 1881, puis de Béthune le 31 juillet 1885, mis en disponibilité sur sa demande le 4 mai 1893, décédé le 12 juin.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Mercier Jacques. Maire. Né à Virignin le 3 février 1817, fils d’Anthelme Mercier et de Pierrette Barbier. Adjoint de Virignin nommé par arrêté du 20 septembre 1866, maire le 9 septembre 1869, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à son décès à Virignin le 11 décembre 1882, à l’âge de 65 ans, remplacé en janvier 1883.

Mercier Jacques. Maire, conseiller régional. Technicien en informatique, maire d’Ornex élu en mars 2008. Candidat au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010, le troisième pour l’Ain, sur la liste conduite par Philippe Meirieu (Les Verts). Élu au second tour le 21 mars, en septième position pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes »

Mercier Jean-Baptiste Alphonse. Maire. Né le 7 avril 1824, cultivateur, maire d’Étables élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878. Il signe les actes jusqu’en décembre 1880, la commune étant intégrée à celle de Ceignes par décret du 15 avril 1879, applicable au 1er janvier 1880.

Mercier Jean Théodore. Maire, conseiller général, parlementaire, administrateur provisoire de l’arrondissement de Nantua. Né à Nantua le 10 janvier 1825, fils de Marin Alexis Mercier, menuisier, et de Marie Pauline Bouvet, marchande. Élève du collège de cette ville après un court séjour au petit séminaire de Meximieux en 1839, d’où il s’enfuit, il devient régent de la classe de sixième en 1845. Élu sous-lieutenant dans la garde nationale en 1848, président d’un club favorable à la République, il prône la candidature du tailleur de pierres Regembal aux législatives, puis soutient le commissaire du gouvernement provisoire Petetin contre Champvans. Petetin crée une commission administrative pour gérer le département qu’il transfère à Nantua et nomme Mercier chef de division à la préfecture à Bourg. Celui-ci, rejeté par l’administration de Champvans à Bourg, revient à Nantua, démissionne de son poste de professeur au collège, ne voulant plus enseigner sous le principalat de l’abbé Buyat, se rend à Paris, suit les cours de l’école de droit et passe son diplôme d’avocat. Il collabore à divers journaux républicains. Arrêté lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il est incarcéré à la Conciergerie, puis deux mois à Mazas. Il revient à Nantua où il installe son cabinet et devient bâtonnier en 1863. Sa dernière plaidoirie concerne l’affaire en première instance du tableau de Delacroix (voir Claude Hippolyte David). Opposant à l’Empire, il fait partie le 4 septembre 1870, à la démission du maire, d’une commission élue par le conseil municipal composée de Gay, Fournier, Eugène Lardière et Jules Chanal et qui l’élit président. Le sous-préfet Lachaud (voir notice) donnant sa démission entre ses mains, il devient président de la commission municipale « faisant fonction du sous-préfet démissionnaire. Ladite commission municipale se constitue en commission arrondissementale », qui est reconnue par le préfet Puthod qui a remplacé le préfet Dubois de Jancigny le 6 septembre. Mercier institue et préside aussitôt un comité de défense de l’arrondissement après avoir lancé un appel à la résistance devant l’envahisseur: « Debout peuple des campagnes et des villes, en Bugey et pays de Gex, tout le monde debout! Sonnez le tocsin, de jour, de nuit. Aux armes! » Le 24 septembre, conservant la présidence de la commission, il remet ses fonctions de sous-préfet au secrétaire, Jules Chanal, jusqu’à l’arrivée d’un sous-préfet le 23 novembre. Désigné maire de cette localité, jusqu’à sa révocation en 1874 par la nomination de Claude Antoine Chapel par décret du 24 février (voir Raffier-Dufour). Nommé maire par décret du 26 mai 1876, il est révoqué une deuxième fois le 15 juillet 1877 (voir Raymond-Cahuzac). Remplacé le 9 février 1878, réélu maire le 15 mai 1892 (républicain) jusqu’aux élections de 1896. Conseiller général républicain modéré du canton de Châtillon-de-Michaille, devenu canton de Bellegarde-sur-Valserine, élu le 8 octobre 1871 par 904 voix contre 363 à Jean-Baptiste Cuaz, maire de Châtillon et élu jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870. En 1889, il est battu par le républicain radical Picquet. Il a été vice-président du conseil général en 1871 et président du 20 août 1883 au 19 août 1889. Le 8 février 1871, il échoue aux élections législatives à la proportionnelle départementale avec 28848 voix sur 58804 votants (en tête des non élus), mais il est élu aux élections complémentaires du 2 juillet de la même année par 28608 voix sur 60215 votants et 106191 inscrits, comme représentant des républicains de gauche avec Tiersot. Il siège à gauche, n’adhère pas à un groupe, vote contre la démission de Thiers, contre le septennat, pour l’amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles. Réélu aux élections des 20 février et 5 mars 1876, au scrutin d’arrondissement, par 8800 voix sur 10572 votants et 14158 inscrits contre 1741 à Jules Bonnet, il fait partie des 363 qui refusent la confiance au ministère de Broglie et provoquent la dissolution. Réélu les 14 et 28 octobre 1877 par 9548 voix sur 11602 votants et 14414 inscrits contre 2025 à Bonnet, et le 21 août 1881 par 8513 voix sur 9131 votants et 14359 inscrits, il entre au Sénat le 25 janvier 1885 avec 643 voix sur 905 votants. Il siège à gauche, soutient la politique scolaire et coloniale du gouvernement, vote le 13 février 1889 pour le rétablissement du scrutin d’arrondissement et pour la procédure de poursuites contre le général Boulanger. Réélu en 1894, il meurt à Nantua le 20 décembre 1899. Le 15 août 1890, à la suite d’une querelle survenue dans la rue le 15 août, il s’était battu en duel aux pistolets, sur le territoire suisse, avec le juge Grépat. Les témoins de celui-ci étaient le comte d’Angeville et le comte Douglas.

BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L’Abeille du Bugey et du pays de Gex, 28 avril, 5 mai 1872 et numéros suivants.

Mercier Louis. Maire de Volognat élu en 1970, réélu en mars 1971 (républicain indépendant), jusqu’en 1973, date à laquelle la commune est fusionnée avec Nurieux et Mornay.

Mercier Louis. Maire. Né le 19 août 1921, maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 26 juin 1961, réélu en mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (radical) jusqu’au 8 juillet.

Mercier Paulette. Membre du comité départemental de Libération. Née Perrotet à Privas le 5 janvier 1911, lycéenne à Tournon, elle fait ses études de pharmacie à Lyon et s’installe en 1937 à Nantua. Membre du comité départemental de Libération de l’Ain (CDL) nommée à sa constitution le 5 septembre 1944, comme représentante du Comité d’Action féminine. C’est à elle qu’était revenu l’honneur de hisser les couleurs sur le balcon de la sous-préfecture de Nantua le 9 juin 1944. Conseillère municipale de Nantua élue en mai 1945. Après la guerre, elle entreprend des études de médecine, qu’elle termine en 1953. A 64 ans, elle cède son officine de pharmacie et poursuit une activité d’acupunctrice. Elle crée une consultation à l’hôpital Beaujon à Paris, où elle forme des médecins, tout en tenant pendant sept ans un cabinet d’acupuncture à Asnières. Elle est morte des suites d’une opération chirurgicale le 30 juin 2004. Son mari, le docteur Émile Mercier, né en 1910, qu’elle avait épousé en 1935, avait été nommé en octobre 1942 chef de l’Armée secrète de Nantua (secteur C6) par le général Delestraint et les représentants locaux de l’AS. Arrêté par la Gestapo lors de la rafle à Nantua le 14 décembre 1943, il avait été assassiné le même jour à proximité de Maillat. Il est inhumé à Volognat. Leur fils, Pierre Mercier, alors membre du conseil municipal de Nantua dont le maire était Louis Seignemartin, a été cofondateur du remarquable musée de la Résistance et de la Déportation dans l’Ain et le Haut-Jura créé en décembre 1983. Le 23 octobre 1944, le conseil municipal de Nantua avait donné le nom de rue du Docteur Émile Mercier à la rue Nationale de Nantua.

Mercier Pierre. Maire. Meunier, adjoint d’Attignat nommé par arrêté du 18 septembre 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, réélu le 16 juin, maire élu en 1879, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’en 1888.

Mercier Pierre Marie. Maire. Né en 1821, cultivateur, maire de Jayat élu en mai 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1885.

Mercier Yves. Maire. Agent d’assurances, maire de Dompierre-sur-Chalaronne élu en mars 1983.

Méri Gaspard. Maire de Briord nommé de 1814 à mai 1816.

Mériaudeau Robert. Maire. Né à Brégnier-Cordon le 16 août 1937, élève du collège moderne de Belley, puis à l’école normale d’instituteurs de Bourg, il obtient ses diplômes d’enseignement supérieur à Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble. Professeur certifié au Lycée Berthollet à Annecy, il est reçu second au concours national de l’agrégation de géographie. Maître-assistant à l’institut de géographie alpine de l’université de Grenoble, il est reçu docteur en géographie en 1970. Conseiller municipal de Brégnier-Cordon en mars 1971, élu maire (socialiste) en mars 1977, réélu en mars 1983, mars 1989, juin 1995, mars 2001 et mars 2008, président du district Rhône-et-Gland créé le 18 décembre 1990. Vice-président de l’association des maires ruraux. Candidat aux élections législatives de 1973 dans la 2e circonscription (Belley), il se désiste au deuxième tour pour le communiste Chavanne qui est battu par Marcel Anthonioz. Candidat également en mars 1978. Son 3e adjoint de 2002, Gilbert Brun, a dressé une liste des maires de la commune.

Merle Bernard. Maire. Né le 17 avril 1949, assistant technique, conseiller municipal de Bény en mars 1983, adjoint en mars 1989, maire en juin 1995 (UDF). Ayant quitté la commune, il ne se représente pas en mars 2001.

Merle Claude. Maire. Député de Vaccagnolas (Vacagnole, paroisse devenue hameau d’Attignat en 1790) pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire d’Attignat élu de 1790 à 1793. Nommé au conseil municipal par arrêté du 2 fructidor an X (20 août 1802).

Merle Claude. Administrateur du département. Né à Bâgé-le-Châtel, avocat, député de Bâgé-le-Châtel le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu administrateur du département le 18 mai 1790 pour le district de Pont-de-Vaux, élu membre du directoire le 10 juillet, démissionnaire le 2 septembre 1791 car il est élu accusateur public du tribunal criminel. Destitué le 25 vendémiaire an II (17 octobre 1793), renouvelé à ce poste par arrêté d’Albitte le 7 pluviôse an II (26 janvier 1794). Arrêté sur ordre de Boisset le 24 thermidor (11 août), il est âgé de 40 ans lors du massacre des hébertistes à Bourg le 30 germinal an III (19 avril 1795), lors de leur transfert dans deux voitures de Bourg à Lons-le-Saunier pour être jugés. Merle se trouvait dans la première et reçoit un coup de sabre sur la main dont l’auteur dit: Tu n’écriras plus! Puis un coup de bâton qui l’assomme, lui est donné par le noble Dubreuil dit le Manchot (voir notice Dubreuil de Sacconay).

Merle Denis. Maire d’Attignat nommé en 1847, remplacé en 1848 par Jean Bernoud et réélu la même année jusqu’en 1849.

Merle Jean. Maire. Meunier, maire de Saint-Jean-sur-Veyle nommé de 1835 à 1848.

Merle Jean. Maire, conseiller régional. Né le 3 octobre 1939 à Montracol, agriculteur éleveur de volailles de Bresse et de chevaux Fjord. Secrétaire général de la FDSEA de 1968 à 1975 dont il est président départemental de 1975 à 1984, régional de 1978 à 1984 et membre du conseil d’administration de l’organe national (FNSEA). Président de la Mutualité sociale agricole de l’Ain de 1985 à 1999, président de la Fédération mutualité agricole Rhône-Alpes en 1989, il a également été à la tête du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse de 1975 à 1980. Conseiller municipal de Montracol en mars 1965, il en a été le maire en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (CDS), mars 1983 et mars 1989 (RPR) jusqu’en 1995. Second sur la liste Rassemblement pour la République (RPR), conduite par Lucien Guichon, aux premières élections régionales au suffrage direct le 16 mars 1986, troisième sur la liste Réussir Rhône-Alpes, conduite par Gérard Armand et regroupant UDF et RPR le 22 mars 1992, dans la même position aux élections du 15 mars 1998, il est constamment réélu au conseil régional, devient président de la commission des transports de 1986 à 1998 et vice-président de la région en 1998 jusqu’à l’annulation de l’élection de Charles Millon en 1999 qu’il a suivi comme tous ses colistiers, ce qui lui vaut son départ du RPR. Il est élu président du groupe « Oui à Rhône-Alpes » en juillet 2002, au départ d’Étienne Blanc de la Région en juillet 2002.

Merle Jean-Marie. Maire. Né le 24 juillet 1827, fils de Jean Merle (voir notice) et de Jeanne Bataillard. Meunier, maire de Saint-Jean-sur-Veyle nommé par arrêté du 21 mars 1864, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Merle Joseph. Maire. Né en 1823, gendre de Jacques Pétillier (voir notice). Notaire de 1849 à 1875, maire de Neuville-les-Dames nommé en septembre 1852, remplacé en août 1853.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.

Merle Joseph. Maire. Adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle élu en mai 1908, maire en mai 1912.

Merle Marin. Maire de Conzieu élu en cours de mandat après 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1929.

Merle Marin. Maire. Président du comité local de libération de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 et en novembre 1947 (Parti paysan), décédé à l’âge de 55 ans, en février 1948, à la suite d’une maladie contractée au front pendant la guerre de 14-18.

Merle Victor (Marie Victor). Maire. Né à Lescheroux le 5 décembre 1832, fils d’Augustin Merle, garde forestier au Villard, et de Françoise Gauly. Garde particulier et régisseur, maire de Lescheroux nommé le 23 février 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa mort à Lescheroux le 13 mai 1879, remplacé le 13 juillet 1879.

Merlin Camille (Édouard Camille). Né à Mérignat le 6 décembre 1882, fils de Charles Merlin, et de Joséphine Renardat-Fache. Cultivateur, Adjoint de Mérignat élu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929, président du comité de libération nommé par arrêté du 12 janvier 1945.

Merlin Lucien. Maire de Mérignat élu en août 1883, remplacé en mai 1884.

Merlin Jean-Claude. Maire. Né le 30 juin 1842, cultivateur, maire de Balan nommé par arrêté du 24 mai 1876, élu le 8 octobre, révoqué par décret du 19 juillet 1877 qui dissout le conseil municipal, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé en mars 1883, élu le 18 janvier 1903, réélu en mai 1904, mai 1908, mai 1912 jusqu’aux élections de décembre 1919.

Merlino Charles Alexandre (Charles François). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Fareins le 25 juin 1790, fils de Jean Marie François Merlino (voir notice) et de Jeanne Marie Larrivée. Dans l’obligation de s’exiler durant 7 mois en 1815 pendant la Terreur blanche, notaire (minutes conservées pour les années 1819 à 1821) puis avocat inscrit à Trévoux (30000 F de revenus en 1855), maire de Fareins élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1856, nommé conseiller de l’arrondissement de Trévoux de 1830 à 1833, élu conseiller général du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans de 1833 à 1855. Il est mort à Fareins le 3 mars 1857. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Merlino Claude Jean Marie Victor. Maire. Né à Fareins le 26 septembre 1791, fils de Jean Marie François (voir notice) et de Jeanne Marie Larrivée. Élève de l’école de Saint-Cyr, prisonnier en Russie de 1812 à 1814, maire de Monthieux nommé de 1836 à 1842. Il est mort à Fareins le 11 septembre 1868.

Merlino Jean Marie François. Parlementaire. Né à Lyon le 8 décembre 1737, fils d’Antonio Francesco Merlino, banquier, puis passementier, ambassadeur du duc de Modène à Lyon, marquis du pape, et de Françoise Mandiot. Négociant à Lyon dans l’entreprise familiale, « Veuve Antonio Merlino et fils », il se rend plusieurs fois en Italie et rédige un mémoire sur l’exploitation de la soie dans la péninsule. Puis habitant Fareins au hameau du Graberet, il devient conseiller en la sénéchaussée de Dombes le 30 juillet 1783, puis juge à Trévoux en 1790. Voltairien grand pourfendeur du fareinisme, il est élu administrateur du district de Trévoux en mai 1790, puis commandant de la milice nationale de Fareins et le 6 septembre 1792 député de l’Ain à la Convention nationale, le 6e et le dernier par 237 voix sur 359 votants, il vote la mort du roi, contre le sursis et pour l’appel au peuple. Il est envoyé en mission dans l’Ain avec Amar (voir notice) par décret du 9 mars 1793. Tous deux arrivent à Bourg le 18. Le 21, impressionnés par le soulèvement de la Vendée, ils signent un arrêté invitant « le directoire du département de l’Ain, les directoires des districts et les municipalités de ce département à mettre en arrestation toutes personnes notoirement suspectes d’incivisme par leurs propos, leurs écrits, leurs correspondances ou leurs actions ou encore toute personne dénoncée par six citoyens, pour faits d’incivisme, ou pour s’être introduit de maisons en maisons pour y prêcher un système de religion quelconque, sera inscrite dans la liste des notoirement déportés, et regardée comme complice des révoltés de Vendée ». C’est le début de la Terreur. Le Directoire de l’Ain se plaint auprès de la Convention qui révoque d’ailleurs tous les pouvoirs des commissaires le 30 avril. Devenu membre du Conseil des Anciens en octobre 1795 par cooptation des conventionnels, il en est secrétaire et fait voter une motion supprimant la succession des émigrés pour leurs enfants (26 janvier 1796). Il passe le 13 avril 1798 au Conseil des Cinq-Cents jusqu’au 18 brumaire. Il se retire de la vie politique et meurt le 24 vendémiaire an XIV (16 octobre 1805) à Fareins. Sa tombe se trouve dans le parc de sa propriété au Graberet et porte: « ex représentant du peuple ».

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Eymery, Biographie moderne. – Regain, Les conventionnels dans l’Ain, art. A.M. Guillot. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Merloz : voir Branche de Merloz.

Mermand Jean François. Maire de Château-Gaillard nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 janvier 1824, jusqu’en 1828.

Merme Joseph. Agent municipal de Lancrans en l’an VII, remplacé la même année.

Merme Louis. Maire de Léaz élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD).

Merme Louis.* Maire*. Adjoint de Montanges élu en mai 1929 (URD), maire élu en mai 1935, remplacé en 1944.

Merme Louis (Louis Aimé Camille). Maire. Né à Nantua le 26 octobre 1776, fils de Joseph Albert Urbain Merme, clerc de notaire, et de Marie Louise Hélène Sonthonnax. Avoué, 2e adjoint de Nantua nommé par arrêtés préfectoraux des 7 et 25 mars 1941, nommé maire par arrêté préfectoral du 21 mars 1942. Destitué par la Résistance pendant la prise éphémère de la ville, il est remis en place lorsque les Allemands occupent Nantua à nouveau le 12 juillet 1944. Son adjoint est alors l’aumônier militaire (commandant) Bouvet (né à Nantes le 4 mars 1878). Remplacé à la libération. Il est mort à Neuilly-sur-Seine le 30 mai 1953.

Mermet. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Nantua, décédé et remplacé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799) par François Joseph Maissiat.

Mermet Aimé. Agent municipal. Né à Hotonnes le 19 avril 1768, fils de François Mermet et d’Antoinette Favre (1731-1812). Agent municipal d’Hotonnes et Rivoire en l’an V, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). À nouveau maire en mai 1809, jusqu’en février 1816. Il est mort à Hotonnes le 7 février 1844.

Mermet Alexis. Maire. Né au Bouchoux, fils de Pierre François Maréchal Mermet et de Marie Anne Mermet, avocat, homme de loi, conseiller municipal de Saint-Germain-de-Joux nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), maire nommé en mai 1807, remplacé en août 1815, remplacement confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815.

Mermet dit Jeunesse Claude. Maire de Belleydoux cité depuis 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, et, de février 1835 à 1837.

Mermet Claude Antoine. Maire de Belleydoux nommé de 1837 à 1848.

Mermet Émile. Maire de Bettant nommé par le préfet en 1942 jusqu’en août 1944.

Mermet Étienne Alexis. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Pont-d’Ain élu en 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1874. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-d’Ain le 8 octobre 1871.

Mermet François Joseph.* Maire* d’Hotonnes nommé en 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 16 septembre.

Mermet Gaston. Maire. 1er adjoint de Mijoux en mai 1935. Premier vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné 1er adjoint au maire, réélu en mai 1945, maire en octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953.

Mermet Jean-Marie. Maire. Né le 11 septembre 1821, propriétaire, maire d’Hotonnes nommé par arrêté du 18 février 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Il est mort à Hotonnes le 10 juillet 1894, à l’âge de 73 ans.

Mermet Jean-Marc. Maire de Chavornay élu en cours de manda en octobre 2003.

Mermet Joseph. Président de l’administration municipale du canton d’Hauteville cité en l’an VII.

Mermet Joseph.* Maire. Né à Montanges le 29 décembre 1762, fils de Claude François Mermet et de Marianne Vualliat. Agent municipal *de Montanges (on ne sait à quelle époque entre l’an IV et l’an VIII), nommé adjoint en 1800, démissionnaire et remplacé le 19 messidor an VIII (8 juillet 1800). Horloger, maire nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en janvier 1832. Il est mort à Montanges le 20 mars 1840.

Mermet Joseph. Maire. Né à Montanges le 29 novembre 1822, fils de Placide Mermet (1788-1858) et de Louise Marguerite Mermet. Petit-fils de Joseph Mermet (voir notice), alors maire, et de Claudine Pierrette Guinet. Cultivateur, maire de Montanges nommé en août 1865, remplacé en 1871. Il est mort à Montanges le 13 janvier 1889.

Mermet Jules Aristide. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 30 août 1874, voiturier, adjoint de Belleydoux élu 17 mai 1912 (progressiste), maire en 1913, réélu le 20 juillet 1918 (radical), en décembre 1919 (radical-socialiste) et mai 1925 (radical-socialiste), jusqu’à sa mort en février 1929. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax le 14 décembre 1919, remplacé en 1925.

Mermet Louis. Maire de Saint-Martin-de-Bavel élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mai 1953 (divers gauche). LH à titre militaire : Sous-lieutenant en 1911, lieutenant en 1915, il termine la guerre en 1919 au 133e RI. Nommé capitaine en 1939, il commande le 3e bataillon du 141e RI. Ayant reçu mission de défendre Annecy, le bataillon livre bataille à la Chambotte et à Rumilly et arrête les Allemands (Le Souvenir janvier-février-mars 1952).

Mermet Louis. Maire. Né le 22 août 1928, agriculteur, maire de Pugieu en mars 1974, réélu en mars 1977 (communiste), mars 1983, mars 1989 (RDG) et juin 1995 (DVG).

Mermet Pierre. Agent municipal. Né vers 1739, fils de Joseph Mermet, des Bouchoux dans le Jura, et de Françoise Rolandet. Officier municipal de Colomieu en 1792, puis agent municipal élu en l’an VI, jusqu’en 1800.

Mermet Robert. Maire. Né à Belleydoux le 20 novembre 1910, président du comité de libération de Belleydoux nommé par arrêté du 17 octobre 1944, remplacé le 10 novembre, conseiller municipal élu en mai 1945 jusqu’en 1947, maire (radical) élu en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965, conseiller municipal de mars 1971 à 1977.

Mermet-Grandfille Robert. Maire de Pont-d’Ain élu en mars 1965 (ALIM sympathisant UDR) à mars 1971. Suppléant de Jacques Boyon aux législatives des 5 et 12 mars 1967. Candidat au premier tour des cantonales de Pont-d’Ain le 24 septembre 1967, il obtient 561 voix contre 603 à Galland (PCF) et 996 au conseiller sortant Lucien Favellet (FGDS), qui est réélu. Suppléant d’Yvon Morandat aux législatives de 1968. Candidat aux cantonales de 1970 à la mort de Favellet, mais c’est Jacques Boyon qui est élu.

Mermet-Guyennet Georges. Maire, conseiller général. Né aux Bouchoux, Jura, le 21 septembre 1888, fils de Pierre Édouard Mermet-Guyennet et de Marie Judith Humbert. Garde-forestier, cité à l’ordre de l’armée pendant la Grande Guerre, premier adjoint d’Oyonnax élu en mai 1945, maire (SFIO) en mars 1950, à la mort de René Nicod, jusqu’à sa propre mort en mars 1953. Conseiller général (SFIO) du canton élu, toujours en remplacement de René Nicod, le 14 mai 1950. Le 14 octobre 1951, au deuxième tour, avec 3562 voix, il est devancé par son homonyme communiste, Gustave Mermet-Guyennet, qui obtient 3564 voix.

Mermet-Guyennet Gustave (Gustave Joannès). Conseiller général, parlementaire. Né (Mermet-Guyenet) à Oyonnax le 15 août 1883 (et non pas 1885), fils de Basile Élie Mermet-Guyenet, ouvrier en peignes, et de Marie Joséphine Taborin. Il fonde en 1899, à l’âge de 14 ans, le groupe de la Jeunesse socialiste. Artisan fabricant de peignes, président du conseil de perfectionnement de l’École nationale des matières plastiques, il est blessé comme tirailleur avec le grade de sergent durant la Grande Guerre. Conseiller municipal d’Oyonnax élu en décembre 1919, il rejoint le parti communiste en 1920, 3e adjoint en mai 1925, 1er adjoint en mai 1929 et en mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 12 octobre 1939. Révoqué, puis interné politique en 1942 et 1943 à Saint-Paul-d’Eyjeaux dans la Haute-Vienne, il rentre à Oyonnax où il échappe de peu à la Gestapo le 14 décembre 1943. Nommé par Romans-Petit président du comité local de libération le 9 juillet 1944, avec une interruption le 26 juillet, renouvelé par arrêté préfectoral du 11 septembre 1944, jusqu’aux élections d’avril 1945. Membre du comité départemental de libération représentant le Parti communiste. Aux élections des 29 avril et 13 mai 1945, la liste communiste qu’il conduit est battue par celle de Nicod, soutenu par les socialistes: il redevient conseiller municipal. À la mort du maire Georges Mermet-Guyennet, il est battu le 20 mars 1953 par Jeanne Moirod, première adjointe qui est élue maire par 15 voix contre 12. Candidat (communiste) aux cantonales du 23 septembre 1945. Conseiller général du canton d’Oyonnax élu le 14 octobre 1951 en battant Georges Mermet-Guyennet (SFIO) de deux voix, jusqu’en 1958. Candidat en quatrième position sur la liste du parti communiste, conduite par Henri Bourbon, aux élections de la première Constituante du 21 octobre 1945 et à celles de la seconde Constituante du 2 juin 1946. Élu au Conseil de la République dans le cadre départemental le 8 décembre 1946 jusqu’au 7 novembre 1948, date à laquelle il est battu (PC, liste d’union républicaine et résistante). Candidat en troisième position aux législatives du 17 juin 1951 sur la liste du PC conduite par Henri Bourbon. Candidat (PC) à l’élection partielle du sénat du 21 octobre 1951, à la suite de la démission du sénateur Jean Saint-Cyr élu à l’Assemblée nationale, et au renouvellement du 19 juin 1955 (PC). Candidat en 3e position sur la liste communiste aux élections législatives du 2 janvier 1956. Il est mort à Oyonnax le 4 février 1965.

Mermillon Georges. Maire. Né le 4 avril 1939, menuisier, 2e adjoint de Chézery-Forens en mars 1983 et mars 1989, élu maire après des élections complémentaires des 6 et 13 juin 1999, par suite de la démission de Gilbert Coutier.

Mermillon Isidore. Maire. Né à Farges le 30 octobre 1856, fils de Jean Jacques Mermillon et de Dorothée Collomb. Cultivateur, maire de Farges élu en mai 1892.

Mermillon Louis Joseph. Maire. Né à Poncin le 8 septembre 1879, capitaine retraité, conseiller municipal de Ceyzériat nommé par arrêté préfectoral du 30 janvier 1941 délégué dans les fonctions de maire, après la destitution de Camille Bonnivard. Il fait enlever le buste de la République de la salle du conseil. Le 18 juin 1944, il négocie entre le maquis et la milice un échange d’otages. Réuni le 8 septembre 1944, le comité local de libération le destitue de ses fonctions de maire, « l’invite à déposer en mairie les armes dont il est détenteur, tant comme maire que comme président de la commission de ravitaillement n° 14, à épousseter le buste de la République, à le mettre à la place d’honneur, puis à crier “Vive la France, vive la République” ».

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Mermillon Raymonde. Maire de Montanges élue en mars 1965 (ALIM).

Mermillon Robert. Maire. Né à Montanges le 15 octobre 1919, fils d’Henri Mermillon, cultivateur, et d’Antoinette Berrod. Maire de Montanges en mars 1971 (UDR), réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983 et mars 1989 (UDF-PR).

Mermod Camille Joseph Nicéphore. Conseiller général, parlementaire. Né à Martignat le 12 octobre 1878, industriel fabriquant de peignes, fils de Louis Mermod (voir notice) et d’Angèle Camille Nicéphorine Chevron. Mobilisé comme sergent en 1914 au 56e régiment territorial de Belley, il demande à être affecté au régiment d’active, le 133e RI. Il termine la guerre comme commandant avec 3 blessures et 7 citations. Aux élections législatives du 16 novembre 1919, au scrutin de liste départemental, il conduit la liste constituée par la chambre de commerce, dont il est vice-président, « de combattants et d’intérêts économiques », qui a trois élus: Joseph Bernier, président de la chambre de commerce, de Monicault et Fribourg, et qui devance la liste radicale qui, avec trois sortants, Eugène Chanal, Adolphe Messimy et Crépel, n’a qu’un élu, Antoine Blanc, et la liste socialiste qui n’a aussi qu’un élu, René Nicod. La même année, il est élu conseiller général de Brénod et le reste jusqu’en 1922. Aux élections législatives du 11 mai 1924, il est à la tête d’une liste d’union républicaine et de concorde nationale qui, avec une moyenne de 25000 voix, n’a qu’un élu, de Monicault, car elle est devancée par la liste du cartel des gauches (moyenne 38000 voix) rejointe par son ancien colistier, Fribourg, et qui a quatre élus. Aux législatives des 22 et 29 avril 1928, il se présente dans la circonscription de Nantua où il recueille au premier tour 5031 voix contre 3423 à René Nicod, devenu communiste, et 8377 à Paul Painlevé, ministre de la Guerre. Au deuxième tour, il n’a que 325 voix contre 3477 à Nicod et 10242 à Painlevé. Celui-ci meurt en octobre 1933, Mermod se représente à la partielle du 21 janvier 1934 et est élu au second tour contre un grand nombre de candidats avec 5500 voix sur 15124 votants. Au renouvellement du 3 mai 1936, il recueille au premier tour 5642 voix contre 5144 à Nicod, maire communiste d’Oyonnax, et 2257 au socialiste Marius Pinard. Au deuxième tour, il est battu par Nicod avec 7506 voix contre 9009. Il arrête alors toute activité politique. Mais, pendant l’Occupation, il exerce les fonctions de commissaire du pouvoir de l’Etat de Vichy dans la subdivision de Blois. Retiré à Martignat à la Libération, il y meurt le 11 août 1967.

BIBLIOGRAPHIE : Livre d’or du Bugey, Montbarbon, 1921. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940, de 1940 à 1958.

Mermod Louis (Louis Pierre Marie). Maire. Né à Oyonnax le 31 janvier 1839, fils d’Henry Mermod (1807-1881), ouvrier en soie, et de Marie Louise Guinet (1817-1885). Commis en soie, puis fabriquant de peignes, maire de Martignat élu le 5 décembre 1910 (radical), remplacé le 7 mai 1911. Il est mort en 1924.

Méroujon Jean Claude (Méroujeon, Mérougeon). Maire. Adjoint de Revonnas nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 octobre 1815, puis par arrêté du préfet Rogniat du 22 juin 1825, maire nommé d’octobre 1830 à 1841.

Mertian Félix Marie. Sous-préfet de Belley. Né le 18 janvier 1822, conseiller de préfecture du Bas-Rhin en 1851, sous-préfet de Clermont en 1857, de Saverne en 1858, secrétaire général de la Haute-Vienne en 1865, il est nommé sous-préfet de Belley le 30 octobre 1867. Il refuse ce poste.

Mesnard Léopold Georges. 70e* préfet de l’Ain* nommé le 3 juin 1931 pour être installé le 25 juin, mais il n’accepte pas ce poste. Né à Paris le 18 janvier 1884, il est le gendre de Jean-Louis Puech, conseiller municipal et député de Paris (1898-1936).

Messier François. Maire. Né le 3 février 1826, boulanger, adjoint de Seyssel élu le 18 mai 1884, maire élu en 1886, réélu en mai 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1900.

Messimy Adolphe Marie. Maire, conseiller général, parlementaire, ministre. Né à Lyon 1er le 31 janvier 1869, fils de Paul Messimy (voir notice) et de Laurette Marie Anne Girodon (1845-1923). Élève du lycée de Lyon, il entre à Saint-Cyr et intègre le 13e BCA. Le 25 juillet 1892, sa cordée dévisse dans la Grande Casse en Maurienne, il en réchappe alors que deux de ses compagnons y laissent leur vie. Il fait trois nouvelles tentatives, un an plus tard, avant d’arriver au sommet. Il suit les cours de l’École de guerre, devient capitaine à l’état-major de Lyon et démissionne en 1899 pour avoir pris parti pour Dreyfus. Commis d’agent de change et collaborateur de plusieurs journaux, le Temps, le Matin, le* Radical, le Rappel* et le Lyon républicain, il écrit dans La Revue parlementaire et politique un article titré L’armée républicaine de demain qui attire l’attention de Maurice Berteaux, député et agent de change, qui utilise dès lors ses compétences pour la rédaction du rapport sur le budget de la guerre dont il est rapporteur. Devenu administrateur de la Compagnie générale du Niger et chaperonné par Camille Pelletan, Messimy est élu député radical-socialiste de la 1e circonscription du quatorzième arrondissement de Paris aux élections de 1902, s’inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radical socialiste, est nommé rapporteur pendant dix ans du budget de la marine, de la guerre et des colonies et est réélu le 8 mai 1910. Il épouse la fille du professeur Cornil, sénateur et membre de l’Académie de médecine. Ses parents possèdent le château de Loyat sur la commune de Charnoz, ancienne demeure de François de Montherot (voir notice), il est élu maire de Charnoz en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935. Conseiller général du canton de Meximieux élu en 1910, il le reste jusqu’à sa mort. Il est ministre des Colonies du 2 mars au 27 juin 1911 dans le gouvernement Monis, puis ministre de la Guerre du 27 juin 1911 au 13 janvier 1912 dans le cabinet Caillaux. On lui doit d’avoir réorganisé l’armée après l’incident d’Agadir et d’avoir imposé Joffre comme commandant en chef en 1911. Donat Auguste Alexandre Bollet, député de l’Ain élu en 1908, réélu le 24 avril 1910 avait quitté sa circonscription de Trévoux le 7 janvier 1912 pour entrer au Sénat, provoquant ainsi des élections législatives partielles. Messimy est élu le 25 février par 9734 voix sur 18186 votants contre 4648 à Ducurtyl et 3420 à Joseph Naussac, maire de Villars-les-Dombes et il reste député jusqu’en 1919, mais redevient ministre de la Guerre dans le gouvernement Viviani du 13 juin 1912 au 26 août 1914. Mobilisé comme capitaine à l’état-major de la 14e armée, il devient chef du deuxième bureau, chef de bataillon en novembre 1914, lieutenant-colonel en 1915. Blessé dans les Vosges, avec les chasseurs alpins, le 27 juillet, il est promu colonel et commande la 6e brigade de chasseurs à pied. Blessé encore une fois, il est nommé général de brigade le 12 septembre 1917, reçoit le commandement de la 213e brigade d’infanterie territoriale, puis celui de la 162e division d’infanterie. En 1918, il entre dans Colmar libéré. Le 16 novembre 1919, il figure sur la liste d’Union républicaine radicale et démocratique qui n’a qu’un élu, Antoine Blanc, mais il est élu sénateur de l’Ain à l’élection partielle du 10 juin 1923, provoquée par la mort d’Alexandre Bérard, par 665 voix sur 871 votants et est réélu le 20 octobre 1929 par 469 voix sur 877 votants. Au Sénat, il préside en 1926 la commission des colonies et en 1931 celle de l’armée, succédant à Albert Lebrun. Il a raconté comment il avait été approché entre 1912 et 1914 par Mata Hari. Il est mort à Charnoz le 1er septembre 1935, et inhumé à Lyon, au cimetière de Loyasse. Son buste, réalisé par Prost en 1939, a été érigé à Meximieux à l’intersection de la route de Lyon et de Pérouges.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 111 art. M.L. Beucké. – B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié et déposé aux Archives de l’Ain. – Visages de l’Ain, n° 71, 1964, « Pour les fières moustaches d’un ministre », art. P. Desgatilles. – Ibidem, n° 11, 1970, « Adolphe Messimy », art. M. L. Beucké. – Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.

Messimy Paul (Charles Paul Léon). Maire. Né à Lyon le 8 avril 1837, notaire à Lyon Ier, 13 rue impériale, il rachète le château de Charnoz en 1879 et il est élu maire de Charnoz en mai 1884 et remplacé en 1885. C’est le père d’Adolphe Marie Messimy (voir notice).

Messimy Robert Paul. Maire. Né à Paris le 11 juillet 1905, fils d’Adolphe Marie Messimy (voir notice) et de Rosie Amélie Andrée Cornil. Médecin neuropsychiatre. Élève des lycées Montaigne et Louis-le-Grand, boursier de la fondation Rockefeller pour séjourner en 1936-1937 à l’université de Yale, interne des hôpitaux de Paris, chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, assistant des Hôpitaux de Paris en 1942. Maire de Charnoz élu après la mort de son père le 1er septembre 1935.

Métral Étienne. Agent municipal de Luthézieu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Métral Félix. Maire. Adjoint de Bouvent élu en mai 1929, réélu en mai 1935 et 1945, maire en novembre 1947.

Metral Louis. Sous-préfet de Gex. Né le 12 janvier 1868, nommé sous-préfet délégué de Gex par arrêté du préfet Blanchard du 23 octobre 1944 et installé le 28, remplacé en septembre 1945.

Métral Louis. Président du comité local de libération de Bouvent, nommé par arrêté du 13 décembre 1944, remplacé par un maire le 23 février 1945.

Métral Pierre-Louis. Maire. Né en 1799, agent d’affaires, maire d’Anglefort nommé par arrêté du 11 février 1865, renouvelé en août et remplacé le 27 décembre 1868.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.

Métras Albert. Maire. Né à Bourg le 29 septembre 1908, installé à la ferme de l’Ecloset en 1918, puis rue Joseph Bernier, employé au Crédit lyonnais, puis directeur d’une fabrique d’échelles, président du groupe théâtral sous l’Occupation, membre du comité local de libération en 1944, conseiller municipal de Ceyzériat en mai 1945, adjoint en mai 1953 (radical socialiste), mars 1959, mars 1965, maire le 14 mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (indépendant) jusqu’en mars 1983.

Métras Henri. Maire. Né à Bourg le 26 août 1909, frère d’Albert Métras (voir notice). Maire de Jasseron élu en mars 1965 (radical), réélu en 1971 (radical). Il est mort à Jasseron en 2005.

Métrillot Benoît. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chalamont le 29 mars 1834, fils d’Étienne Métrillot, propriétaire, et de Jeannette Comby. Marchand, adjoint de Chalamont nommé en 1871, maire nommé le 26 mai 1876, renouvelé par décret du 9 février 1878, puis par décret du 7 février 1881, élu en 1882, jusqu’en mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont le 23 juillet 1882, en remplacement de Jean Scohy démissionnaire. Réélu le 1er août 1886 et le 31 juillet 1892, il est démissionnaire en 1895 car il est nommé receveur buraliste.

Meunier. Administrateur du canton de Pont-de-Vaux nommé par Borel en floréal an III.

Meunier. Voir Bret-Meunier.

Meunier Antoine dit Tony. Maire. Adjoint de Montmerle élu en 1913, remplacé en 1919, maire élu en mai 1935, remplacé en 1944.

Meunier Claude. Maire. Né le 25 février 1752, maire de Baneins cité en avril 1791. Élu administrateur du district de Trévoux le 18 novembre 1792. Désigné électeur par l’assemblée primaire de la municipalité de Pont-Moignans (Saint-Trivier) le 20 fructidor an III (6 septembre 1795).

Meunier Eugène. Maire. 1er adjoint de Vescours en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (Parti paysan), réélu en mars 1959 et mars 1965 (CNI), décédé en 1966.

Meunier François. Né vers 1743, avocat à Trévoux, administrateur du département de l’Ain pour le district de Trévoux élu le 18 mai 1790. Membre du directoire élu en juin, puis vice-président le 22 décembre pour remplacer le président absent. Démissionnaire le 2 septembre 1791, car il est élu président du tribunal criminel. Renouvelé à ce poste par arrêté d’Albitte du 7 pluviôse an II (26 janvier 1794) et par Boisset le 28 thermidor (15 août). Désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795). Il est alors domicilié à Reyrieux. Agent municipal de Trévoux élu le 20 brumaire an IV (11 novembre 1795) jusqu’en 1800. Élu juge au tribunal civil du département par l’assemblée électorale du 20 germinal an VII (9 avril 1799). Président du tribunal de l’arrondissement de Trévoux sous le Premier Empire.

Meunier Jean. Maire. Né le 17 septembre 1820, fils de Pierre Meunier (voir notice) et de Françoise Vercher. Propriétaire, maire de Grièges élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888. Il est mort à Grièges le 28 mars 1889.

Meunier Louis. Maire. Né le 22 juin 1928, petit-fils de Tony (voir notice), arboriculteur, maire de Montmerle en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (CDS) et mars 1983. Candidat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971 (PDM). Candidat aux cantonales de Thoissey les 23 et 30 septembre 1973.

Meunier Michel. Maire. Né le 11 juillet 1947, agriculteur, conseiller municipal de Vescours élu en mars 1989 (DVD), maire en mars 2001 (DVD), réélu le 16 mars 2008.

Meunier Pierre. Maire. Né à Grièges, fils de Jean Meunier et Jeanne Prost, cultivateurs. Maire de Grièges nommé en avril 1828, remplacé en 1831, nommé en 1837. Malade, il démissionne le 28 septembre 1846. À nouveau maire en août 1848, il le reste jusqu’à sa mort à Grièges le 19 avril 1851, à l’âge de 66 ans. Son nom est inscrit sur une cloche bénite par Mgr Devie en 1841.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Meunier Pierre Philibert. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Châtillon-sur-Chalaronne de 1816 à 1825, adjoint de cette commune nommé par arrêté préfectoral du 6 août 1814, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé d’octobre 1830 à 1832, puis juge de paix à Saint-Trivier. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1830, élu par le canton de Châtillon en 1833 et réélu jusqu’en 1848.

Meurier Jean-Baptiste. Administrateur du département, sous-préfet de Nantua, puis de Gex. Né le 11 janvier 1760, député de Saint-Cyr près Châtillon le 23 mars 1789 pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Membre de l’assemblée du district de Châtillon-sur-Chalaronne cité le 31 mars 1793, lors de la perquisition au château de Perrex le 31 mars 1793, et président du comité de surveillance le 19 octobre 1793. Administrateur du département, membre du directoire élu le 10 juillet 1790, nommé administrateur par arrêté d’Albitte du 6 pluviôse an II (25 janvier 1794), élu président du directoire pour un mois le 1er ventôse an II (19 février 1794), éliminé comme administrateur par tirage au sort le 17 ventôse an III (7 mars 1795), en fonction jusqu’au 1er germinal (21 mars). Nommé de nouveau par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Il est emprisonné. Le conseil du département, en séance extraordinaire, le 6 thermidor an III (24 juillet 1795), donne un avis favorable à sa mise en liberté, rappelant qu’il a été administrateur pendant quatorze mois et président de la Société populaire de Bourg, ajoutant qu’il n’y a pas lieu de tenir compte du mémoire du citoyen Vaulpré qui a essayé de le faire passer pour terroriste. Président du département élu le 15 floréal an VI (4 mai 1798) jusqu’au 29 messidor an VII (17 juillet 1799). Meurier est nommé sous-préfet de Nantua le 11 germinal an VIII (1er avril 1800), prête serment le 25 et est remplacé le 11 septembre 1814. Nommé sous-préfet de Gex le 10 juin 1815, il est remplacé au mois d’août. Il a été candidat au Corps Législatif en 1807. Sa fille, Marie-Louise Meurier a épousé en 1807 Étienne Emmanuel Branche de Merloz (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Journal de Michel Collet (dont l’original est mal recopié par Debombourg).

Meygret Félix Joseph . Maire de Sutrieu nommé en 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1821.

Meygret Jean-Claude. Maire. Né le 17 novembre 1949, technicien, conseiller municipal de Torcieu en mars 1983, maire élu le 24 mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001.

Meygret-Collet. Voir Collet-Meygret.

Meygret-Collet Jean (Collet). Maire. Né à Hauteville le 30 juin 1757, fils de Guillaume Meygret-Collet (1727-1816), négociant, greffier en chef de l’élection du Bugey et de Gex, et de Marie Marguerite Desgranges (1729-1786). Maire de Yon-Cerveyrieu nommé en 1800, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 9 vendémiaire an XIV (1er octobre 1804). Il est mort à Yon le 17 novembre 1834.

Meygret-Collet Louis. Maire. Né à Hauteville le 11 mai 1755, fils de Guillaume Meygret-Collet (1727-1816), greffier en chef de l’élection du Bugey et de Gex, et de Marie Marguerite Desgranges (1729-1786). Électeur à l’assemblée primaire du canton du 20 fructidor an III (6 septembre 1795). Maire d’Hauteville en 1793. Ses comptes ne sont examinés par l’administration centrale du département que le 27 frimaire an VIII (18 décembre 1799). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton d’Hauteville, dont il est président en fructidor an IV. Nommé maire de cette cité par arrêté du 22 thermidor an X (10 août 1802), remplacé en 1808, puis nommé en 1814, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 janvier 1816. Maire de Yon-Cerveyrieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829. Il est nommé capitaine de la garde nationale le 10 octobre 1830. Il est mort à Yon le 20 septembre 1835.

Meygret-Collet Louis. Maire. Né à Yon le 15 janvier 1848, fils de Louis Anthelme Meygret-Collet, marchand de bois, et de Josephte Sermet (Sonnet). Marchand de bois, industriel, maire de Yon-Artemare devenu Artemare en 1885, élu le 9 octobre 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.

Meygret-Collet Marie François Honoré. Maire. Né à Hauteville le 30 janvier 1783, fils de Louis Meygret-Collet (voir notice) et de Marie Antoinette Maniquet. Maire d’Hauteville nommé en 1808, cité jusqu’en 1812, les adjoints signant les actes jusqu’en 1814. Mort en 1838, il vivait à Cerveyrieu et avait épousé Marie Joséphine Ferrand, décédée en 1863, fille de Claude François Ferrand et d’Henriette Rosalie Clerc. Ils eurent une fille unique Louise Henriette qui épousa en 1842 son cousin Pierre Marie Hector Collet-Meygret (voir notice).

Meygret-Collet Pierre (Meygret dit Collet, il signe Collet). Maire. Né à Hauteville le 28 juin 1784, fils de Guillaume Meygret-Collet (1727-1816), greffier en chef de l’élection du Bugey et de Gex, et de Marie Marguerite Desgranges (1729-1786). Prêtre et propriétaire, maire d’Hauteville nommé par arrêté du préfet Rostaing du 4 mars 1825, reconduit le 20 février 1826, remplacé par arrêté du 12 janvier 1832. Il est mort à Hauteville lev 25 décembre 1846, à l’âge de 82 ans.

Meygret-Collet Pierre Victor Maire. Né à Hauteville le 28 avril 1785, fils de Claude Antoine Meygret-Collet, huissier royal, et de Jeanne Jacqueline Jauber (Jaubert, Jobert). Propriétaire, adjoint d’Hauteville nommé provisoirement par arrêté du préfet Rivet en remplacement d’Antoine Meygret suspendu pour être visé par un mandat d’arrêt. Maire nommé par arrêté du 12 janvier 1832, installé en février, remplacé le 4 décembre 1834, élu le 11 février 1849, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit par décret impérial du 14 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, remplacé le 20 juillet 1867.

Meylan François. Maire de Versonnex élu en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (UDF), remplacé en 1995. Candidat en 6e position aux élections régionales du 22 mars 1992 sur une liste de vos élus locaux et socioprofessionnels DVD conduite par Alexandre Robin et qui n’atteint pas, avec 3,62 % des voix, le seuil minimum de 5 % pour avoir un élu.

Meylan François. Maire. Né le 2 janvier 1948, ingénieur en électronique, maire de Ferney-Voltaire élu en mars 2008.

Meylan Pascal. Maire, conseiller général. Né à Ferney le 1er mai 1935, notaire successeur de son père, maire de Ferney-Voltaire élu en mars 1971 (CDP), réélu en mars 1983 au premier tour avec 67,97 % des voix contre la liste du DVG Alex Décotte, en mars 1989 (UDF-PR) jusqu’au 11 juin 1995, date à laquelle sa liste (40,08 %) est battue au premier tour par celle du socialiste Georges Vianès (59,18 %). Conseiller général UDF du canton de Ferney-Voltaire élu au premier tour le 17 mars 1985 avec 50,04 % des voix, réélu le 29 mars 1992 au deuxième tour avec 57,90 %. Il ne se représente pas en 1998.

Meyrin Guillaume, dit Terrier. Agent municipal. Nommé agent municipal de Lavours par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu.

Meysson Claude Pierre (Messon). Maire. Né à Foissiat, cultivateur à la Rouge, maire* *de Foissiat nommé en septembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816. Il est mort à Foissiat le 20 janvier 1830, à l’âge de 72 ans.

Meysson Hippolyte. Maire de Douvres élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.

Meyziat Gaspard (Méziat). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 janvier 1833, fils de Gaspard Meyziat, cordonnier, et d’Augustine Fortier. Aubergiste, maire de Messimy élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 1er août 1886 contre Berthelon. Réélu le 31 juillet 1892, le 28 juillet 1895 et le 31 juillet 1901, jusqu’en 1907.

Méziat Michel Charles François. Conseiller de l’arrondissement. Né le 24 juin 1822, notaire à Châtillon-sur-Chalaronne de 1850 à 1864. Suppléant du juge de paix du canton de Thoissey nommé par décret du 18 juillet 1868. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Montluel le 29 décembre 1872. Il n’est pas réélu en 1877. Sur le registre des conseillers d’arrondissement (ADA 3M 500), il est dit maire de Thoissey.

Mézière Jean-Joseph. Maire. Né en 1812, propriétaire (1000 F de revenus en 1874), maire de Sandrans élu en 1873, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.

Mézières Joseph-Louis. Maire de Baneins élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et en mai 1953.

Micaud Jean-François. Agent municipal de Pont-d’Ain en l’an V et VI.

Michaillard Nestor (Jean François Nestor). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Izernore le 1er décembre 1847, fils de Joseph Marie Michaillard (1819-1882) et de Marie Julie Baillat (1818-1880). Maître d’hôtel, négociant, maire d’Izernore élu en 1891, réélu en mai 1892 (républicain, puis progressiste), mai 1896, 1900 (radical) et 1904 (radical), remplacé en mai 1908, réélu le 19 mai 1912 (radical-socialiste). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Izernore sans concurrent le 21 juillet 1901, réélu contre Donier le 28 juillet 1907 et sans concurrent le 3 août 1913 (radical). Il est mort en 1927.

Michaillat Pierre. Maire. Conseiller municipal de Chaley délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 19 mars 1941, élu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947.

Michaille Jean-Baptiste. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en 1894, réélu en mai 1896, remplacé en 1900.

Michaille Paul. Maire. Né à Villebois le 17 mai 1911, industriel, adjoint de cette commune le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947, maire le 10 mai 1953 (MRP), jusqu’à sa démission le 1er janvier 1957. Il a épousé en avril 1955 Marcelle Folliet, fille aînée d’Antonin Folliet (voir notice).

Michaille dit Chamelet Pierre Antoine. Maire. Né le 18 octobre 1812, notaire à Hauteville de 1840 à 1868. Maire d’Hauteville nommé le 17 septembre 1848, après son élection comme maire, et remplacé le 17 février 1852. Un Michaille-Chamelet, avocat à Nantua, est nommé le 3 octobre procureur de la République à Belley et démissionne en novembre.

Michaille Pierre Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 2 avril 1869, propriétaire et viticulteur à Villebois, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 28 juillet 1907, en remplacement d’Alphonse Barthod élu conseiller général. Le 3 août 1913, avec l’étiquette progressiste, il est battu avec 1057 voix par le radical Auguste Allégret (1078 voix), maire de Vaux-en-Bugey.

Michal Patrick. Maire. Né le 25 janvier 1947, élu au conseil municipal de Cleyzieu en juin 1995, maire en cours de mandat.

Michalak Christian. Sous-préfet. Saint-Cyrien, responsable du budget au ministère de l’équipement et des transports, nommé sous-préfet de Nantua en janvier 2007, qu’il quitte en avril 2009 pour devenir secrétaire général de la préfecture de l’Allier.

Michallet Agathange Louis. Maire. Né le 22 juin 1789, fils de Claude Michallet, receveur général du département de l’Ain (1747-1815) et de Jeanne Marie Riche (1756-1830). Maire* *de Frans nommé par arrêté du préfet du 12 juin 1815. Remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816. Il est mort en 1836.

Michallet Armand. Maire. Né à Ruffieu le 21 septembre 1901, fils de François Michallet, convoyeur des postes, et d’Éléonore Louise Cécile Bailly. Maire de Ruffieu élu le 10 mars 1959, réélu le 24 mars 1965 (ALIM), remplacé en 1971.

Michallet Éliane. Maire. Née le 29 octobre 1950, responsable expédition, maire de Cuzieu élue en mars 2001 (DVG), réélue en mars 2008. Candidate (UMP) aux élections cantonales de Virieu-le-Grand des 21 et 28 mars 2004, elle obtient, au deuxième tour, 43,21 % des voix contre André Lamaison (PS), qui est réélu. Candidate (UMP) au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, elle obtient 39,14 % des suffrages contre Pascale Guillon (DVG) qui est élue.

Michard Philibert Henry. Agent municipal. Notaire à Seyssel de 1781 à 1822, agent municipal de Seyssel cité en l’an VI, remplacé pour devenir le 3 pluviôse an VI (22 janvier 1798) commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Seyssel en remplacement de Guillaume Janin démissionnaire. Révoqué le 11 germinal an VII (31 mars 1799) et remplacé par le notaire Jean Benoît Finaz, qu’il remplace à son tour le 21 messidor (9 juillet).

Michaud André. Maire. Né le 4 septembre 1954, médecin, maire de Belmont élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (UDF), conseiller municipal en mars 2001.

Michaud Apollinaire. Maire. Retraité, maire de Labalme élu le 20 mai 1900 (radical), remplacé le 8 mars 1903.

Michaud Auguste. Maire de Craz élu en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.

Michaud Émile. Maire. Né le 7 décembre 1836, tourneur, maire de Géovreisset élu en mai 1888, remplacé en 1892.

Michaud Emmanuel. Agent municipal de Sutrieu élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Michaud François. Maire. Né en 1798, cultivateur, maire de Saint-Genis-Pouilly nommé par arrêté du 10 août 1858, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 juin 1861.

BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.

Michaud François.* Maire*. Né le 24 mars 1822, fils de Michel Michaud et de Marie Claudine Figuet. Cultivateur, maire de Bouvent élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Michaud Jean. Agent municipal, maire. Agent national de Salavre nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny, écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797): « Observations sur (sa) moralité: Ce citoyen est le suppôt des prêtres déposés et fanatiques, l’espion des royalistes. Trois mois de prison ne l’ont pas corrigé. Il est en outre très ignorant et accusé par la voie publique d’avoir fait faillite et d’avoir un fils émigré ». Il propose son remplacement par Jacques Pommateau. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire « pour cause d’infirmités et maladies », remplacé par arrêté du 26 ventôse an 11 (17 mars 1803).

Michaud Jean. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Veyle le 23 janvier 1908, conseiller municipal de Saint-Julien-sur-Veyle élu en 1953, maire en mars 1971 (DMF), jusqu’en 1977.

Michaud Jeanne, professeur. Maire. Née le 15 janvier 1926, maire de Virieu-le-Grand élue de mars 1977 à 1983 (DMF). Son 1er adjoint est Jean Landot, industriel de la localité.

Michaud Joseph. Maire de Laiz nommé par arrêté du 14 mars 1863, renouvelé le 26 août 1865, relevé de ses fonctions le 27 septembre 1870.

Michaud Joseph François. Parlementaire. Né à Albens en Savoie le 13 juin 1767, fils de Louis Marie Michaud notaire à Villette-en-Dombes de 1772 à 1777 et commissaire à terrier au château de Varambon, et de Marie-Anne Montagnat. Élève au collège de Bourg, employé chez un libraire à Lyon, tenté par les lettres, il écrit divers opuscules notamment : Origine politique des mines d’or et d’argent, conte oriental. Fanny de Beauharnais (1737-1813), écrivain dont le salon littéraire de la rue Montmartre est réputé, rentrant de voyage en Italie, passe à Lyon en octobre 1790 et charme Michaud qu’elle détermine à venir à Paris. Passionné de Voltaire et Rousseau, il est tenté tout d’abord par les idées nouvelles, mais évolue vers la défense de la royauté, fonde avec Cerisier et Boyer la Gazette universelle qui paraît jusqu’au 10 août 1792, écrit avec Esménard dans le Postillon de la Guerre et collabore au Courrier républicain, par ailleurs peu républicain, mais dont le titre permet sa publication. Après le 9 thermidor, il participe à la rédaction de la Quotidienne dans des articles signés « O. » et soutient les royalistes contre la Convention. Inquiété, il prend la fuite et est arrêté à Orléans comme suspect par Bourdon de l’Oise. Ramené à Paris, il s’échappe et gagne la Suisse. Il est condamné à mort par contumace, il écrit Le Printemps d’un proscrit qui sera publié en 1803. Il vit d’ailleurs quelque temps caché dans l’Ain, occupé à écrire des vers. Rentré à Paris après le 18 brumaire pour rejoindre son frère Louis Gabriel qui y a fondé une imprimerie avec Nicolas Giguet, il publie avec eux la Biographie moderne qui éreinte tous les révolutionnaires. À la demande de Mme Cottin qui désire une introduction à son roman Mathilde, paru en 1807, il place en tête de l’ouvrage un Tableau historique des trois premières croisades. Il donne des poèmes à la gloire de Napoléon, notamment à l’occasion de son mariage avec Marie-Louise. En 1812, nommé membre de la Légion d’honneur, il entre à l’Académie française. Sous la Restauration, il affiche des sentiments royalistes et devient censeur général des journaux à Albens et lecteur suppléant du roi. Élu député de l’Ain aux élections des 14 au 22 août 1815 à la Chambre introuvable par 135 voix sur 205 votants et 291 inscrits, il siège avec les modérés et combat le ministère Villèle avec beaucoup de violence, dans le journal royaliste La Quotidienne devenu sous Louis-Philippe Le Moniteur. Il en sera le principal rédacteur jusqu’à sa mort. En 1827, il perd sa place de lecteur du roi pour avoir signé la délibération de l’Académie contre le projet de loi sur la presse. Il a publié l’Histoire des croisades en 1812, La Correspondance d’Orient en 1833 et a collaboré avec son frère Louis Gabriel à la célèbre Biographie universelle. Il est mort à Passy le 30 septembre 1839. Sa tombe porte l’inscription : Domine in te confido et est ornée de son buste restauré en 1928 par la Société des études historiques qu’il avait lui-même fondée en 1834. Eymery l’a brocardé en publiant ensemble ses vers successivement républicains (L’immortalité de l’âme), bonapartistes (Stances sur la naissance du roi de Rome) et royalistes.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. - Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes.

Michaud Jules (Jules François). Maire. Né à Sutrieu le 2 mai 1850, fils de Jean Marie Michaud et de Jeannette Figuet. Cultivateur, maire de Sutrieu élu en 1898, à la mort d’Alfred Carrier, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919, remplacé en 1921.

Michaud Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 12 mars 1846, cultivateur, maire de Saint-Genis-Pouilly élu de novembre 1886 à mai 1892 et de novembre 1896 à novembre 1919. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu sans concurrent par le canton de Ferney-Voltaire le 15 septembre 1901, en remplacement d’Alphonse Lançon décédé. Réélu, toujours sans concurrent, le 31 juillet 1904, le 24 juillet 1910, le 14 décembre 1919 et le 14 mai 1922. Son siège étant supprimé, il ne se représente pas en 1928.

BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.

Michaud Louis. Maire de Labalme élu le 26 août 1909, remplacé en 1912.

Michaud Louis (Louis Joseph Auguste). Maire. Né à Saint-Champ-Chatonod le 9 octobre 1903, fils de Louis François Marie Michaud (né en 1870), cultivateur, et de Marie Claudine Terrollion. Conseiller municipal de cette commune élu le 15 mai 1945, maire le 15 mars 1959, réélu le 25 mars 1965 (républicain indépendant) et le 21 mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977. Il est mort à Saint-Champ le 4 mars 1986.

Michaud Louis Gabriel. Né à Villette-en-Dombes au château de Richemont le 19 janvier 1773, frère de Joseph (voir notice), élève au collège de Bourg, il suit les cours de l’école militaire de Metz, combat sous Dumouriez à Valmy et à Jemmapes et quitte l’armée en 1797 comme capitaine. Imprimeur à Paris, royaliste, il est détenu 3 mois en 1799 pour avoir publié un écrit de Louis XVIII. Fondateur avec son frère de la Biographie universelle, il est chargé en 1814 d’imprimer les proclamations du roi lors de sa rentrée en France. Il aura d’ailleurs le titre d’imprimeur du roi. Il en sera de même après les Cent-Jours: Michaud imprime et distribue la proclamation qui lui est adressée de Cambrai. En 1816, ses attaques ultra-royalistes contre la Charte sont telles qu’il perd l’autorisation d’imprimer. En 1823, il est nommé directeur de l’imprimerie royale. Il est mort aux Ternes en mars 1838.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.

Michaud Louis Aristide. Maire. Né le 8 octobre 1852, maire d’Anglefort élu le 7 juillet 1886, réélu le 20 mai 1888, le 15 mai 1892 et remplacé le 20 mai 1900. Il est encore réélu de 1908 à 1912.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le Val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.

Michaud Louis Marie. Maire. Né le 7 février 1826, cultivateur, cité comme élu au conseil municipal de Saint-Champ et Chatonod le 22 novembre 1784, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881. Sauf homonymie, il est adjoint élu en mai 1892.

Michaud Paul. Maire. Né le 14 juin 1937, professeur, 2e adjoint de Marlieux en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (écologiste), maire en juin 1995 (écologiste), réélu en mars 2001 (DVG).

Michaud Pierre. Maire. Ex-garde du génie, nommé maire de Peron par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815. Il n’accepte pas cette fonction et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815.

Michaud Pierre Aimé. Conseiller d’arrondissement. Docteur en médecine reçu à Paris en juin 1840 et installé à Péron, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges cité de 1860 à 1868.

Michaud-Maillet Maxime. Maire de Champdor élu du 24 janvier 1985 au 17 mars 1989.

Michaux Lucien. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 18 octobre 1875, imprimeur, maire (radical-socialiste) de Collonges élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935. Conseiller d’arrondissement élu le 25 juillet 1926, en remplacement de Jacques Levrat décédé. En 1931, son siège est supprimé. Conseiller général élu le 4 mars 1934, en remplacement d’Ernest Crépel décédé, jusqu’en 1940. Il a publié en 1940 une Histoire du pays de Gex et de la Vallée de la Valserine de la Michaille et du Haut-Bugey. Traduit comme imprimeur pendant l’Occupation devant la cour de justice de l’Ain, il est acquitté, car « quinze témoins sont entendus qui soulignent l’activité patriotique de Michaud comme maire de Collonges, son rôle bienfaisant les jeunes gens de son pays aux mesures du STO de même que sa serviabilité à l’égard de la Résistance ». Devant les protestations des mouvements de Résistance, le préfet rend un arrêté l’interdisant de séjour dans le département. (La République Nouvelle des 29 juin et 16 juin 1945).

Michel Alexandre. Maire de Domsure élu en mai 1892.

Michel Antoine. Maire de Domsure élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, révoqué de ses fonctions de maire sous Vichy par arrêté ministériel du 15 juillet 1941 « pour son hostilité à l’œuvre de rénovation nationale », déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 22 juillet 1941.

Michel Auguste. Maire de Ceyzériat élu en 1888, il a à connaître du phylloxéra qui ravage les vignes de la localité et démissionne en 1891. Il est remplacé par Hippolyte Jayr (voir notice) âgé de 89 ans et il est réélu en 1896 jusqu’en 1900. Un Claude Marie Auguste Michel, né à Bourg le 27 février 1837, est notaire à Ceyzériat en 1866, puis à Bourg de 1875 à 1887.

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Michel Claude. Maire de Corbonod élu en mai 1908.

Michel Colette. Maire. Née le 26 septembre 1944, retraitée de l’Éducation nationale, maire de Talissieu élu en mars 2008. Son père, Louis Bert (1920-mai 2009), célèbre accordéoniste local, a composé : Montagnes du Bugey, Joli Bugey, etc.

Michel Denis. Maire de Domsure nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par le juge de paix du canton de Coligny, Jean-Baptiste Blanc le 15 frimaire (5 décembre). Nommé à nouveau maire, si c’est le même, par arrêté du 3 ventôse an XII (23 février 1804), il ne semble pas avoir siégé car tous les actes sont signés par Benoît Morel. Nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Denis Joseph), jusqu’en 1837.

Michel Georges. Maire. 1er adjoint de Volognat en mai 1953 jusqu’en 1959, maire en mars 1971 (REI), jusqu’à la fusion de la commune avec Volognat en 1973.

Michel Gustave.* Maire*. Né le 14 mai 1945, entrepreneur, maire de Plagne élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Michel Jean Baptiste. Maire. Né le 6 janvier 1821, cultivateur, maire de Villes élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, décédé le 28 septembre 1887.

Michel Joseph. Maire. Laboureur, député de Domsure le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette localité remplacé le 10 brumaire an II (31 octobre 1793).

Michel Joseph Constantin. Maire. Né en 1806, propriétaire cultivateur, adjoint de Beaupont nommé en 1852, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855 et en août 1860, maire nommé par arrêté du 18 février 1864, remplacé en 1870.

Michel Joseph Félix Ferdinand. Maire. Né le 29 novembre 1844, rentier, maire de Beaupont, nommé par arrêté du 10 novembre 1875, élu en le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, remplacé en 1893. Il est parrain d’une cloche de l’église installée en 1891.

Michel Michel dit Reverdy. Agent municipal. Né à Trévoux le 26 août 1746, fils de Joseph Michel dit Reverdy (1715-1790), maître meunier, et de Claudine Corbey. Agent municipal* *de Saint-Didier-de-Formans en l’an IV, jusqu’à sa mort à Saint-Didier le 28 germinal an V (15 avril 1797).

BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire.

Michel Paul. Maire. Né le 3 septembre 1910, maire de Domsure en mai 1953 (CNI), réélu en mars 1959, mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (RPR).

Michel Paul.* Maire*. Né le 2 décembre 1919, agriculteur, maire de Plagne élu en janvier 1974, réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD).

Michel Pierre. Maire de Grand-Villars nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794). La commune est rattachée à Domsure le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

Michel-Dadillon Marie Alexandre. Maire. Né le 28 juillet 1827. Propriétaire, adjoint de Domsure élu maire en 1872, nommé maire par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Michel-Guyon Jules (Marie Jules). Maire. Né le 18 novembre 1827, fils de Claude Marie Michel, tailleur « au Villar », et de Louise Germain. propriétaire, adjoint de Domsure élu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Michellon Paul. Maire. Premier adjoint d’Étrez en mai 1945, réélu en mai 1953, maire élu le 20 mars 1959, après l’élection et la démission immédiate du maire sortant Joseph Perdrix qui accepte le poste d’adjoint. Réélu en mars 1965 (républicain indépendant) et remplacé en cours de mandat le 3 juillet 1966.

Michet Benoît (Michot, Michel) (aîné). Maire de Genouilleux cité dès décembre 1792, remplacé en l’an IV, agent municipal en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en mai 1813.

Michet Pierre Antoine. Maire. Né à Genouilleux vers 1792, fils de Claude Michet et de Marguerite Chaverriat. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855), maire de Genouilleux nommé en septembre 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en novembre 1856. Il est mort à Genouilleux le 29 juin 1965.

Michet de Champris de la Charmondière Michel Louis Marie (Champry la Chardonnière). Maire. Né le 31 mars 1775 à Thoissey, fils d’Aymé Marie Michet de la Charmondière (1733-1784), seigneur de Rignat (acheté le 23 décembre 1776 à la veuve de Claude François Charbonnier de la Vavre), de Champris et de Varine, capitaine au régiment de Bretagne, et de Jeanne Marie Boyat. Maire de Garnerans nommé en janvier 1808, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 août 1815. Il a été maire de Cuiseaux dans le Jura de 1830 à 1837. Il est mort à Cuiseaux le 23 juin 1860. Un jugement du tribunal civil de la Seine du 21 octobre 1836 l’a autorisé à s’appeler « de Champris ».

BIBLIOGRAPHIE : Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté » de Dombes (Ain), t. II, p. 275.

Michet de Rignat Antoine Claude (Michet Champris de la Charmondière de Rignat). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoissey le 25 février 1771, fil d’Aimé Michet de la Charmondière, écuyer, ancien officier du régiment de Bretagne, et de Jeanne Boyat. Frère de Michel Louis Michet de Champris de la Charmondière (voir notice). Officier et chevalier de Saint-Louis, émigré en Allemagne et en Suisse en 1791, maire de Mogneneins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816. Obligé de choisir entre la mairie et son poste de commandant de la garde nationale du canton de Thoissey, il opte pour ce dernier et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er juillet 1817. De nouveau nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 jusqu’à sa mort. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1826. Il est mort au hameau des Avaneins à Mogneneins le 30 (et non pas le 20) mars 1826.

BIBLIOGRAPHIE : Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté » de Dombes (Ain), t. II, p. 275.

Michet de Varine Aimé** **Joseph. Maire. Baptisé à Thoissey le 6 mars 1778, frère de Michel Louis Michet de Champris de la Charmondière (voir notice). Emprisonné jeune à Bourg sous la Révolution, membre de la Grande armée, il fit la campagne de Russie et devint rédacteur à la cour sous la Restauration. Membre du conseil municipal de Revonnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 30 juin 1821, maire en 1829, remplacé en 1830, et de 1841 à 1846. Il est mort à la Tour-du-Déau à Revonnas le 27 mai 1847.

BIBLIOGRAPHIE : Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et « souveraineté » de Dombes (Ain), t. II, p. 275.

Michet de Varine Sosthéne de (Charles Louis Sosthéne). Maire. Né à Revonnas le 15 juillet 1830, fils d’Aimé Joseph Michet de Varine (voir notice) et de Charlotte Loubat de Bohan (1807-1837). Propriétaire, maire de Viriat nommé par arrêté du 25 mars 1862, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 juin 1865. Il est encore élu au conseil municipal le 22 novembre 1874. Il est mort à Lyon le 25 décembre 1922.

Michollet Louis. Ingénieur, président du comité de libération de Meximieux nommé fin 1944.

Michon Émile. Maire. Conseiller municipal de Châtillon-la-Palud élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 2 août 1944, après la mort du maire résistant Joanny Lherbette tué au combat le 11 juin, et remplacé par le président du comité local de libération le 31 octobre. Il est alors nommé vice-président de ce comité, puis premier adjoint, réélu en mai 1945.

Michon Gabriel. Maire. Président du comité local de libération de Blyes nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Michon Jacques. Maire. Né le 3 mai 1940, inspecteur de l’Éducation nationale, maire de Ceyzériat (socialiste) élu en juin 1995. En mars 2001, il perd sa mairie au profit de la droite conduite par Jean-Yves Flochon. Président de la communauté de communes La Vallière jusqu’au 11 avril 2001. Candidat (PS) au premier tour des cantonales de Ceyzériat du 14 mars 1982 avec 18,16 % contre 14,29 % au MRG Bernard Chanel et 57,86 % au sortant Jean Rappy soutenu par l’UDF et le RPR.

Michon Marcel. Maire. Né le 22 novembre 1922, agriculteur, 1er adjoint de Revonnas en 1953 (CNI), maire en juin 1957, réélu en mars 1959, mars 1965 (SFIO), mars 1971 (socialiste), mars 1977 (socialiste) et mars 1983.

Michon du Marais Léon, Alphonse Edmond, baron. Sous-préfet de Trévoux. Né à Valence le 19 mars 1834, fils de Jules Michon du Marais (Roanne, 1874-1870), lieutenant-colonel, député de la Loire de 1852 à 1863, créé baron héréditaire en 1869, et d'Hélène Christophe dite Elisa Circaud de Chaumont. Attaché au ministère de l’Intérieur en 1854, conseiller de préfecture de Saône-et-Loire en 1858, sous-préfet de Trévoux le 14 décembre 1860 et conseiller de préfecture du Rhône le 7 janvier 1866, jusqu’en 1875. Il est mort à Sainte-Foy-lès-Lyon le 12 octobre 1917.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Micod Anthelme. Maire de Marchamp nommé vers mai 1815, remplacé en mai 1816.

Micod Marius (Jules Marius). Maire. Né à Briord le 18 mars 1901, conseiller municipal de Briord élu le 5 mai 1929, maire le 21 juin 1930, réélu en mai 1935, mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et mars 1959 jusqu’en 1965.

Micod Nicolas. Maire. Adjoint de Briord élu mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), remplacé en 1930.

Micolot Antoine. Maire. Né à Murs-et-Gélignieux le 30 décembre 1773, fils d’Antoine Tissot dit Micolot et de Claudine Girardin. Nommé adjoint de Murs-et-Gélignieux par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire* * de Murs-et-Géligneux nommé de 1837 à sa mort le 3 décembre 1842.

Midan Claude Melchior. Né à Bourg le 5 septembre 1739, fils de Joseph Melchior Midan (1685-1748), avocat, et de Charlotte Bolomier (1702-1776). Avocat à Bourg, administrateur du district de Bourg élu en mai 1790, président du directoire en juin, jusqu’au 19 novembre 1791. Élu juge suppléant en décembre 1790. Remplacé au directoire en 1792.

Midan Jean Antoine. Maire. Né à Bourg le 12 décembre 1793, fils de Claude Joseph Midan et de Marie Joseph Perrin. Lieutenant de cavalerie sous l’Empire, capitaine adjudant-major de la garde nationale de Bourg après 1830, maire de Jasseron choisi par le préfet parmi les conseillers municipaux élus le 18 septembre 1831. Il est réélu conseiller en 1837 avec 28 voix seulement, contre 48 à Jean-Claude Robin (voir notice). Mais le préfet le reconduit à la tête de la municipalité. Il démissionne en novembre et il est remplacé par Robin. Cinq ans plus tard, celui-ci démissionne à son tour et Midan le remplace le 8 mars 1842. Il est confirmé par le préfet en 1843 et en 1846 jusqu’à la révolution de 1848. Il est mort à Jasseron le 27 février 1861. Un de ses enfants, Jean Henri Gabriel, né à Jasseron le 12 octobre 1834, est mort en Crimée le 11 mars 1855.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain, à Jean Henri Gabriel Midan (qui prénomme son père Louis-Antoine). – J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire. – LH/1872/20.

Mie Daniel. Maire. Né le 15 octobre 1924, avocat à la cour d’appel de Lyon, maire de Montagnieu en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (RDG) jusqu’en 1983. Candidat aux cantonales de Lhuis le 23 septembre 1973 sans l’investiture du MRG qui soutient officiellement le sortant radical, Antoine Penelle, qui est réélu.

Miège François. Maire de Ségny élu en mai 1935.

Miegge Eugène. Maire. Adjoint de Géovreisset en mai 1945, maire en novembre 1947 (républicain indépendant).

Miflet Jean-Marie. Maire. Président de la délégation spéciale de Garnerans instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 12 avril 1941.

Migette Ernest.* Maire*. Né le 28 février 1919, maire de Montceaux en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DVG).

Migieu de. Voir Demigieux.

Migniot Pierre.* Maire*. Né à Marignieu le 15 janvier 1743, fils de Pierre Mignot (Mignoz) et de Claire Levray. Nommé agent municipal de Marignieu par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, remplacé la même année. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Marignieu le 12 avril 1812.

Mignon Gustave. Membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Parti communiste.

Mignot François. Maire de Druillat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Anthelme Decroso, administrateur du district de Bourg, le 7 frimaire (27 novembre). Remplacé en l’an IV. Agent municipal en l’an VI. Il est toujours membre du conseil municipal nommé par arrêté du préfet Ozun du 1er fructidor an VIII (19 août 1800). Maire nommé par arrêté du 8 frimaire an XII (30 novembre 1803). Remplacé en 1813, il est à nouveau nommé maire par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 décembre 1815 (ADA 4K2 et 34).

Mignot Joseph Marie. Maire. Né à Marsonnas le 9 août 1831, fils de Benoît Mignot, cultivateur au hameau de Bévy, et de Marie Claudine Perdrix. Cultivateur, adjoint de Marsonnas élu le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881, remplacé en janvier 1883.

Mignot Joseph. Maire de Marsonnas nommé de 1835 à 1844.

Mignot Louis. Maire. Né vers 1851, fils de François Mignot et de Marie Charlotte Chanay. Maître maçon, maire de Labalme élu le 8 mars 1903

Miguet Michel. Maire. Né le 15 septembre 1964, chimiste, maire d’Armix élu en mars 2001 (DVG).

Milési Jean. Maire. Né le 15 août 1937, expert forestier, conseiller municipal de Vesancy en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995, remplacé en cours de mandat.

Mille François (François Cristin Mille). Maire. Adjoint de Briord nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire en 1808, remplacé en 1814.

Milleron Étienne (Étienne, Auguste). Maire. Né à Sathonay le 18 septembre 1861, fils de Jean Milleron et de Françoise Bernard. Cultivateur, adjoint de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en décembre 1919, maire en mai 1920 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis SFIO) et 1929, remplacé en 1930.

Millerst Jean. Maire de Faramans nommé par arrêté du 12 janvier 1945, remplacé en mai.

Millet Alexandre. Maire. Conseiller municipal de Verjon, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 7 juillet 1944, président du comité local de libération par arrêté du 26 octobre, désigné maire et remplacé en mai 1945.

Millet Charles. Maire. Adjoint de Saint-Sorlin élu le 23 juillet 1937, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 23 juin 1944, jusqu’à la nomination du président du comité local de libération le 27 septembre 1944.

Millet Christiane. Maire. Née le 23 septembre 1949, agricultrice, conseillère municipale de Condeissiat en mars 1983, 1re adjointe en mars 1989, maire en juin 1995 (DVG), réélue en 2001 (DVG).

Millet Claude dit Péron. Maire. Agent municipal* *de Cordieux élu en l’an IV, constamment renouvelé, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 prairial an X (19 juin 1802). Probablement Claude Millet, décédé à Cordieux le 25 prairial an XII, à l’âge de 60 ans, fils de Claude Millet, selon la déclaration du fils du décédé Claude Millet !

Millet Claude François. Conseiller de préfecture. Homme de loi, nommé par Albitte juge au tribunal du district de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794), nommé agent national du district de Gex par arrêté de Boisset du 13 fructidor an II (30 août 1794), nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 24 mai 1800, démissionnaire et remplacé au mois de juin.

Millet Eugène. Maire de Chézery élu en mai 1896, réélu en mai 1900 jusqu’en 1904.

Millet Benoît François (Milliet). Maire de Courtes nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Millet Gaspard. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 28 octobre 1833, négociant, maire de Saint-Denis-en-Bugey, élu en octobre 1870, réélu en juin 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire et remplacé le 31 mai 1876. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu au deuxième tour le 15 octobre 1871. Il démissionne le 20 juin 1876. Il est en faillite d’un montant de 300 F.

Millet Honoré. Maire de Crans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er juillet 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1833.

Millet Joannès. Maire. Né le 4 juillet 1927, agriculteur, maire de Saint-Éloi élu en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ).

Millet Joseph. Maire. Né à Salavre le 13 septembre 1755, fils de Pierre Millet (1726-1776) et de Jeanne Druet (1717-1776). Maire de Salavre cité en décembre 1792, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Adjoint cité en l’an VI. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny, écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797): « Observations sur (sa) moralité: Ce citoyen est un brave homme, paisible et attaché au gouvernement » et le fait élire agent municipal jusqu’à l’an VIII. Maire nommé par arrêté du 26 ventôse an 11 (17 mars 1803), remplacé en 1816. Il est mort à Salavre le 10 avril 1821.

Millet Patrick. Maire. Né le 31 juillet 1959, cadre commercial, maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 21 mars 2008.

Millet Pierre François. Maire. Recteur de l’école de Dortan, puis aubergiste. Adjoint de Dortan nommé maire en juillet 1826, jusqu’en 1830.

Milliet Adolphe (Adolphe Marius Philippe). Maire. Né à Longecombe le 21 octobre 1873, fils de Philippe Milliet, cultivateur, et de Marie Cécile Milliet. Menuisier, maire de Longecombe élu le 15 mai 1904, remplacé en 1908.

Milliet Émile Napoléon Marie. Secrétaire général de l’Ain. Né à Orange le 11 mai 1841, fil de Jean Baptiste Pierre Milliet, maire, conseiller général et député. Avocat en 1864, conseiller de préfecture de l’Ardèche en 1867, secrétaire général du Jura le 31 janvier 1870, il assume l’intérim du préfet du 6 février au 1er mai 1871, lors de l’entrée des Prussiens à Lons-le-Saunier qui a entraîné le départ du titulaire, Antoine Hippolyte Trouillebert. Sous-préfet de Saint-Claude en 1873, secrétaire général de la Haute-Vienne en 1874, de l’Ardèche en 1875, de l’Aveyron en 1876, il est nommé dans l’Ain le 7 juillet 1876, le 26 décembre 1877 en Haute-Saône et en 1878 en Lozère, il est relevé de ses fonctions le 24 juin. Il est mort à Avignon le 1er mai 1884.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Milliet François dit Bourbon (Millet). Maire. Né à Longecombe le 3 janvier 1851, fils de Benoît Milliet, laboureur, et de Pierrette Brunet. Peigneur de chanvre, acquéreur du château de Longecombe en février-mars 1794, maire de Longecombe nommé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 27 décembre 1806. Il est mort à Chasselay (Rhône) le 7 janvier 1810, à l’âge de 62 ans, alors qu’il peignait le chanvre avec son fils Marin chez M. Joamard, maire de Chasselay.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 104, « Longecombe », art. J. Taboidas, 1938. – ADA 4K6 et 9.

Milliet Jean. Maire. Né à Saint-Martin-le-Châtel le 14 septembre 1823, fils de Denis Joseph Milliet, cultivateur à Certines, et de Marie Antoinette Écochard. Propriétaire (300 F de revenus en 1855), adjoint de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du 1er mars 1853, reconduit le 10 juin 1855, maire par arrêté du 12 mars 1856, renouvelé en août 1860 et 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté ministériel du 24 février 1874, révoquant Joannès Orsel. Le 1er mars, neuf conseillers municipaux démissionnent pour protester contre le remplacement du maire qu’ils ont nommé. Le préfet, Raffier-Dufour, « considérant que cette démission collective constitue un acte de résistance aux décisions de l’administration prises en exécution des lois », la refuse, suspend le conseil, nomme une commission présidée par Milliet. Quelques jours plus tard, le président de la République, Mac-Mahon prononce la dissolution du conseil. Milliet est remplacé le 27 mars 1875. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1858.

Milliet Jean-François. Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Longecombe nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé le 30 juin 1875.

Milliot Paul. Maire. Né à Mérignat en 1924, fils d’Ulysse Milliot et de Marie Octavie Renardat. Maire* *de Mérignat élu en mars 1971 (DMF).

Milliot Paul. Maire. Maire de Mérignat élu en mai 1935, remplacé en 1944.

Milliot Ulysse (Ulysse François Candide). Maire. Né à Mérignat le 28 décembre 1888, fils de Léon Lucien Milliot, cultivateur, et de Marie Cécile Trolliet. Maire de Mérignat élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP).

Millioud Étienne. Maire de Pollieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1909. Un Millioud est nommé maire en 1816, mais il refuse le poste et il est remplacé par arrêté du 17 décembre 1816.

Millon Bernard. Sous-préfet de Trévoux. Né le 16 juillet 1866, rédacteur au ministère de l’Intérieur en 1890, secrétaire général de la Haute-Savoie en 1892, de Tarn-et-Garonne en 1894, nommé sous-préfet de Trévoux le 16 novembre 1895, non installé, puis secrétaire général de Tarn-et-Garonne le 27 novembre de la même année.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Millon Charles Marie André Philippe. Maire, conseiller général, conseiller régional, parlementaire, ministre. Né le 12 novembre 1945, fils de Gabriel Millon industriel et 1er adjoint au maire de Belley du 20 mars 1959 au 21 mars 1971, et de Suzanne Gunet. Élève du collège Lamartine puis des Maristes à Lyon, conseiller fiscal et juridique en 1970 devenu avocat avec la réforme de 1989, élu maire de Belley en 1977, réélu en 1983, sa liste obtenant au premier tour 69,11 % des voix, réélu en mars 1989 et juin 1995 (sa liste obtient 57,10 % au premier tour), président du district Belley Bas-Bugey de sa création le 18 décembre 1990 jusqu’en 1995. Conseiller général du canton de Belley de 1985 à 1988, après un échec dans le canton de Brénod en 1980 contre le radical Octave Tardy qui le bat de 26 voix, et démissionnaire en 1988. Il est élu député PR-UDF de la 3e circonscription de l’Ain au renouvellement des 12 et 19 mars 1978 par 42164 voix contre 29173 au communiste Guy Chavanne, maire d’Oyonnax, et réélu aux élections des 14 et 21 juin 1981 (54,53 % au premier tour). Co-fondateur du CERCLE (Centre d’études et de recherches constitutionnelles et économiques), il se manifeste activement à l’Assemblée, votant contre les nationalisations et les lois de décentralisation. À l’élection au scrutin départemental à la proportionnelle du 16 mars 1986, il est réélu, seul, comme tête de la liste UDF qui atteint 29,44 % des suffrages, devient vice-président de l’Assemblée. Réélu dans la 3e circonscription au scrutin uninominal aux élections des 5 et 12 juin 1988 au premier tour avec 63,61 %, des 21 et 28 mars 1993 (51,59 % au premier tour) et des 25 mai et 1er juin 1997. En 1988, il est le principal organisateur de la campagne de Raymond Barre, candidat à l’élection présidentielle. De 1989 à 1995, il préside le groupe parlementaire UDF, devient ministre de la Défense le 18 mai 1995 dans le ministère Juppé pour avoir soutenu Jacques Chirac aux élections présidentielles contre Édouard Balladur, pourtant candidat de l’UDF. Il avait lui-même été candidat à la présidence, mais s’était retiré devant des sondages catastrophiques. Il doit quitter le gouvernement après les élections de 1997, perdues par la majorité présidentielle. Aux premières élections du conseil régional au scrutin direct le 16 mars 1986, en tête de la Liste d’Union républicaine et sociale, liste UDF de l’Ain, il obtient 5 sièges sur 13 et devient vice-président de Charles Béraudier, chargé des finances et aux affaires relevant des services de la région. Celui-ci meurt le 17 octobre 1988 et Charles Millon est élu président. En 1992, tête de liste générale, il est candidat dans le Rhône et retrouve sa place de président, sans obtenir une majorité absolue, mais les différents groupes, dont la gauche, ne le mettent pas en difficulté pour empêcher l’immixtion des élus du Front national dans le débat. Toujours tête de liste générale et candidat dans le Rhône aux élections de 1998, il se trouve dans une situation délicate: ses partisans ont 60 élus, la gauche également et le Front national 37. Au premier tour de l’élection du président, Charles Millon et le candidat de la gauche, Jean-Jack Queyranne, sont à égalité, celui-ci ayant le bénéfice de l’âge pour les scrutins postérieurs. Au deuxième tour, Charles Millon reçoit les voix du Front national et ne démissionne pas. C’est le tollé dans l’hémicycle, qui s’étend à la région et au pays. Après des mois de blocage, le Conseil d’État, saisi par l’écologiste Étienne Tête, annule l’élection sur une question de forme. Critiqué par ses amis UDF et notamment par Raymond Barre, Charles Millon crée un nouveau parti La Droite, devenue La Droite libérale chrétienne et présente sa candidature à la mairie de Lyon en mars 2001. Ses listes avec près de 24 % des suffrages au premier tour font jeu égal avec le candidat officiel de la droite, Michel Mercier. Mais ce bon score effarouche les électeurs de ce dernier qui pour partie votent au second tour pour faire élire la gauche. Charles Millon, élu conseiller municipal et conseiller communautaire, frappé par le cumul des mandats, démissionne de son mandat de député de l’Ain le 18 avril. Pour les législatives des 9 et 16 juin 2002, il annonce 80 candidats de son parti et sa propre candidature dans la 4e circonscription lyonnaise dans laquelle le sortant est Raymond Barre. Celui-ci annonce qu’il fera campagne pour son ancien premier adjoint à la mairie Christian Philip. Charles Millon déclare alors sa candidature dans la 7e circonscription du Rhône (Bron, Rillieux, Sathonay et Vaulx-en-Velin) contre le ministre sortant Jean-Jack Queyranne (PS) et, au vu du premier tour des élections présidentielles favorables à Jacques Chirac, retire la plupart de ses candidats pour obtenir l’investiture de la majorité présidentielle (UMP). Celle-ci ne lui est pas accordée officiellement, mais aucun candidat UMP ne lui est opposé. Au premier tour, il obtient 22,39 % des suffrages contre 38,11 % à Jean-Jack Queyranne, et, au deuxième tour, 45,08 % contre 54,92 % à Queyranne qui est élu, alors que Christian Philip est élu dans la 4e du Rhône et Étienne Blanc dans la 3e de l’Ain, son ancienne circonscription. Pour éviter sa candidature aux régionales de 2004 et aux prochaines municipales à Lyon, la droite le fait nommer le 3 septembre 2003 ambassadeur de la France auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) à Rome, où il est reconduit jusqu’en 2007. Investi par l’UMP candidat aux sénatoriales de l’Ain pour le renouvellement du 21 septembre 2008, il obtient 37,44 % des voix des grands électeurs au premier tour et 40,75 % au second, arrivant en cinquième position pour trois élus. Victime en partie de la dégradation de son image et surtout du fort rééquilibrage à gauche lors des municipales de 2007 (qui auraient du être postérieures aux sénatoriales), qui a été sous-estimé, il a également souffert des dissensions de la droite depuis la perte du conseil général en mars 2008 et de la primaire du 30 août 2008 pour la désignation des candidats aux sénatoriales.

Millon Claude. Maire. Adjoint de Châtillon-la-Palud nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire cité en 1809.

Millon Philippe. Maire. Né à Châtillon-la-Palud le 26 octobre 1923, maire de cette commune élu du 27 mars 1965 au 21 mars 1971.

Millot André.* Maire*. Né le 9 juillet 1935, agriculteur, maire du Montellier en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.

Millot Francisque. Maire de Versailleux élu en mai 1953 (républicain indépendant), réélu en mars 1965 (républicain indépendant).

Millot Maurice. Maire de Bouligneux du 21 mars 1971 au 3 janvier 1975 (DMF).

Milot Jean-Baptiste (Millot). Maire. Adjoint de Saint-Denis-le-Chosson nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 mai 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824.

Milot* Jean-François. Maire* d’Ambronay nommé de 1838 à 1841.

Milot Joseph (Millot). Agent municipal de Saint-Denis-le-Chosson élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Milton Pierre. Maire de Frans élu en mai 1953 (DVG). Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1955.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Trévoux, 1993.

Minéroux Marcel. Maire. Adjoint d’Artemare élu en mars 1959, maire en mars 1965 et remplacé en 1966.

Minery André. Maire. Né le 24 septembre 1925, adjoint d’Arbent en mars 1983, puis premier adjoint en 1989, maire le 10 juin 1993, réélu en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Minet Jean-Claude. Maire. Né le 22 août 1956, 2e adjoint d’Hotonnes en 1995, maire en 1998 après la démission de Michel Rivollier et réélu en mars 2001 (DVG).

Mingat François. Maire. Né le 30 novembre 1823, maire de Priay élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, remplacé en août 1902. C’est sous son mandat qu’a été construit le pont de Priay. Son nom figure sur la grosse cloche de l’église. Son adjoint est Marc Roche, père de César Roche (voir notice).

Mingret Bernard Pierre. Maire. Né à Grièges vers 1816, fils de Bernard Mingret et d’Antoinette Chaine. Cultivateur, maire de Grièges nommé en 1846, remplacé en avril 1848, adjoint de Grièges nommé par arrêté du 4 février 1854, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé le 28 mars 1856, reconduit en août 1860 et 1865. Il est mort à Grièges le 4 mars 1887.

Mingret Pierre (Maingret). Maire. Né à Replonges le 12 septembre 1774, fils de Jean Mingret et d’Antoinette Gautheron. Adjoint de Replonges cité en 1805, maire nommé en 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1833, nommé en 1840, remplacé en 1843.

Mion Étienne (Myon). Maire. Officier municipal de Ceyzériat cité en octobre 1793, nommé maire par un arrêté signé à Carouge par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794) et installé le 7 floréal (26 avril) par Rollet-Marat. Il est remplacé par François Place, sur nomination de Boisset, le 11 brumaire (1er novembre).

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Mion Louis. Maire de Rignat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 décembre 1821, jusqu’en 1830.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987. – ADA 4K38.

Miquet Jean-Pierre. Maire. Né à Lyon le 5 juillet 1948, chef d’entreprise, maire de Bettant en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001. Candidat (SE) aux cantonales d’Ambérieu en mars 1994 (17,33 % des voix au premier tour). Il est mort le 17 janvier 2008.

Mirabeau Fernand. Maire d’Hostiaz élu en mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.

Miraillet Hippolyte. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Cheignieu, alors hameau de Contrevoz, le 26 juillet 1851, fils de Joseph Marie Miraillet (1818-1901) et de Françoise Gouge (1819-1901). Cultivateur, maire de Cheignieu-la-Balme élu le 21 janvier 1883, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904, jusqu’au 17 mai 1908. Il est entré au conseil municipal à l’élection du 6 janvier 1878. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Virieu-le-Grand le 25 octobre 1908, en remplacement de Gabriel Lapierre décédé, contre Jean Corcelle. Réélu le 24 juillet 1910, sans concurrent. Il est mort à Cheignieu-la-Balme en 1942.

Miraillet Louis. Maire. Né à Lancrans le 11 juillet 1806, fils de Joseph Miraillet et de Christine Claudy, cultivateurs à Coupy. Cultivateur à Bellegarde, maire de Musinens devenu en 1856 Bellegarde, nom de l’un de ses hameaux, nommé par arrêté du 30 octobre 1854, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 7 décembre 1859, nommé de nouveau le 24 octobre 1862, reconduit en août 1865 et 1870, remplacé en septembre. Il est mort le 1er décembre 1871.

BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.

Miraillet Marius. Maire de Cheignieu-la-Balme élu le 1er octobre 1937 et président de la délégation spéciale, instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 10 août 1941, jusqu’au 26 août 1944.

Miral Adolphe. Maire de Sathonay-Camp élu en 1911, réélu en mai 1912, décembre 1919 (radical) et mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en 1929.

Mirandon Jean. Contrôleur des finances désigné le 20 juillet 1944 par le préfet pour être président d’une éphémère délégation spéciale de la ville d’Oyonnax pendant le séjour des forces Allemandes, qui quitteront la ville le lendemain.

Missol fils. Maire de Frans nommé de 1832 à octobre 1835.

Mochet Joseph. Agent municipal de Chavannes-sur-Suran en l’an VII et l’an VIII.

Mochon François. Maire. Né à Lochieu le 10 octobre 1747, fils d’Antoine Mochon, fermier, et de Claudine Brillon. Marchand à Lochieu, maire de Lochieu élu en décembre 1792.

Moctier. Membre du directoire du district de Pont-de-Vaux, originaire de Saint-Trivier, nommé par Boisset en fructidor an II, reconduit par Borel en floréal an III.

Mocquin Claude Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né le 24 février 1842, docteur en médecine à Belley, élu conseiller d’arrondissement par ce canton le 28 mai 1893, en remplacement d’Alphonse Bourcelin décédé, contre Anthelme Bégérard alors maire de Magnieu. Il meurt quelques mois après, le 18 septembre.

Modas Aimé. Maire. Rentier, adjoint de Bohas nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, maire par arrêté du 11 février 1860, démissionnaire et remplacé par décret du 25 novembre 1864, puis, si c’est le même, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 juin 1876.

Modas François. Maire. Né à Hautecourt le 18 décembre 1843, fils de Jean Baptiste Modas, propriétaire) et de Marie Rosier. Petit-fils de Marie Eugène Modas (voir notice) et de Marie Adrienne (ou Anne) Derognat. Cultivateur, maire d’Hautecour nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881 (Francisque). Il est mort en 1930.

Modas Jean. Maire de Hautecour nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton le 4 frimaire an (24 novembre) de la même année.

Modas Jean-Baptiste. Conseiller d’arrondissement. Né à Merloz, commune d’Hautecour, fils de Jean-Louis Modas et de Jeanne Baptiste Rozet. Notaire à Ferney-Voltaire de 1829 à 1867. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Ferney en 1843, cité jusqu’en 1857. Il est mort à Ferney-Voltaire le 18 avril 1874.

Modas Jean Henry.* Maire. *Né à Hautecourt le 25 décembre 1806, fils de Marie Eugène Modas (voir notice) et de Marie Anne Dérognat. Maire d’Hautecourt nommé de 1841 à 1848.

Modas Léon. Maire. Né à Ferney-Voltaire le 4 juillet 1847, fils de Jean-Baptiste Modas (voir notice) et de Marie Antoinette Hélène Gromier. Notaire à Ferney-Voltaire nommé par décret du 18 décembre 1867, jusqu’en 1907. Maire de cette commune élu le 7 mars 1901, à la suite de la dissolution du conseil municipal en janvier, réélu en mai 1904, remplacé en mai 1908.

Modas Louis. Maire de Corveissiat nommé en 1813, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837.

Modas Louis. Maire de Corveissiat élu en janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908.

Modas Louis Claude César. Maire de Corveissiat élu en septembre 1870, remplacé en mai 1871.

Modas Marie Eugène. Maire. Né le 2 juin 1778, fils de Jean Benoît Modas et de Marie Josephte Chabot. Maire de Hautecourt nommé en 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 juin 1825.

Modas Noël. Maire. Meunier, notable d’Hautecourt dans la municipalité installée par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé en 1808, remplacé en 1814. Il est mort à Hautecourt le 3 novembre 1811, à l’âge de 77 ans.

Modaz François dit Modaz-Soudan. Maire. Adjoint de Villereversure nommé par arrêté du 1er juillet 1819, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Modaz Joseph. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1813.

Modaz Pierre. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 janvier 1823, remplacé en 1832.

Moinat Hippolyte. Maire. Né à Saint-Alban le 13 août 1876, fils de Joseph Marie Moinat (voir notice) et de Marie Émilie Moinat. Cultivateur, adjoint de Saint-Alban élu en mai 1929 (républicain radical), maire en cours de mandat en 1933, réélu en mai 1935, jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 29 août 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 9 janvier 1945, décédé et remplacé le 2 février 1945.

Moinat Jean-Claude Napoléon. Conseiller d’arrondissement. Né le 9 février 1864, élève du lycée Louis-le-Grand, architecte à Nantua, adjoint de cette commune, conseiller de l’arrondissement élu par le canton au deuxième tour le 8 août 1898, en battant le sortant Gustave Touillon. Le 31 juillet 1904, il est battu par l’industriel Louis Devallon. Il est mort en février 1934.

Moinat Jean-François. Maire. Né en 1801, cultivateur, maire de Saint-Alban nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865.

Moinat Jean-Marie. Maire. Né à Jujurieux le 7 janvier 1853, fils de Joseph Moinat et de Marie Françoise Renardat. Adjoint de Poncin élu en mai 1892 (républicain), maire le 8 juin remplacé le 13 mai 1894.

Moinat Joseph Marie. Maire. Né à Saint-Alban le 19 mars 1826, fils de Louis Marie Moinat (voir notice) et de Rosalie Colomant. Cultivateur, maire de Saint-Alban élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Moinat Louis Marie. Maire. Né à Saint-Alban le 8 brumaire an X (30 octobre 1801), fils de François Joseph Moinat (Moynat) et de Marie Josephte Bal. Cultivateur, maire de Saint-Alban nommé en 1837, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Moinat Marcel (Constant Marcel). Maire. Né à Saint-Alban le 30 août 1901, fils de François Claude Moinat, cultivateur, et de Jeanne Moinat. 1er adjoint de Saint-Alban élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 et mai 1953, maire en cours de mandat jusqu’en mars 1959, date à laquelle il est élu adjoint d’Eugène Billon son ancien adjoint.

Moinat Michel. Maire. Né le 2 novembre 1934, maçon, 1er adjoint de Labalme-sur-Cerdon en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), maire en 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.

Moine Achille (François Marie Achille). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lancrans le 31 mai 1850, fils de Jean Claude Moine, cultivateur, et de Josephte Félicé. Rentier, maire de Lancrans élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1888, réélu en mai 1892 et 1896. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 31 juillet 1892 contre Lacroix de Vanchy. Réélu le 28 juillet 1895, avec Jacques Levrat contre Lacroix et Crépel. Réélu sans concurrent le 21 juillet 1901, jusqu’à son décès le 19 mai 1904.

Moine Antoine. Maire. Né aux Râppes le 23 juin 1882, fils de Jean et de Jeanne Claudine Françoise Antoinette Tranchand cultivateurs. Cultivateur aux Preux, conseiller municipal de Chaveyriat, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 20 mai 1941, déclaré démissionnaire par arrêté préfectoral du 9 août de cette année.

Moine Jean-Baptiste. Agent municipal d’Aranc élu en 1796, suspendu en 1797 pour avoir volontairement privé les fonctionnaires de son canton « de la douce satisfaction qu’ils éprouveront en célébrant l’anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français ».

Moine Jean-Baptiste. Maire. Né le 15 juin 1825, cultivateur, élu au conseil municipal d’Aranc le 22 septembre 1874, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, jusqu’en 1884.

Moine Jean-Claude. Maire de Chézery élu en 1793, reconduit par arrêté de Méaulle du 12 thermidor an II (30 juillet 1794), remplacé par Boisset le 16 vendémiaire an III (1er octobre 1794) et nommé en 1813, remplacé (Claude) par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816.

Moine Jean-Marie. Maire. Né en 1815, épicier, maire de Sergy élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878, élu le 20 mai 1888, jusqu’en 1892.

Moine Joseph. Maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 avril 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Moine Louis. Maire. Né le 25 novembre 1873, fils de Joseph Alphonse Moine, meunier, et de Marie Rigaud. Adjoint (républicain de gauche) de Proulieu élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste). Il est retrouvé noyé dans le Rhône à Proulieu le 11 janvier 1948. Il avait 74 ans.

Moine Mamert (Moyne). Maire d’Aranc cité le 22 novembre 1792, remplacé en 1793, agent municipal élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795). Le 19 nivôse an IV (9 janvier 1796), il refuse de faire le travail relatif à l’emprunt forcé. L’administration centrale du département décide qu’un gendarme se rendra à Aranc jusqu’à ce que Moine ait fini le travail, le tout au frais de Moine. Le 29 germinal (18 avril), il est destitué et mis en accusation pour avoir refusé de remettre les rôles de l’emprunt forcé.

Moingeon André. Maire. Né le 26 octobre 1948, ingénieur conseil, premier adjoint de Lagnieu, il est élu maire de Lagnieu en avril 2004, en remplacement de Charles de la Verpillière élu président du conseil général. Réélu en mars 2008.

Moiret. Maire de Souclin élu en l’an III, remplacé en l’an IV.

Moiret Joseph Philibert (Moyret, mais il signe Moiret). Maire. Né à Poncin vers 1750, fils de François Joseph Moiret (voir notice Moyret), notaire, et de Marie Anne Bolliet. Cultivateur, maire de Poncin élu le 15 novembre 1791, remplacé le 2 décembre 1792, agent municipal élu en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il a divorcé à Poncin le 9 messidor an V de Jeanne Catherine Louise Gruffas, sœur de Jean Marie Gruffas (voir notice).

Moiret Marie-Thérèse. Maire. Née le 5 septembre 1940, 1re adjointe de Saint-Martin-du-Fresne en mars 1989, maire en octobre 1991 en remplacement d’Yves Urbin, démissionnaire.

Moyret Joseph. Agent municipal. Né à Vieu-d’Izenave le 7 avril 1756, fils de Jean Baptiste Moyret et d’Antoinette Bonin. Agent municipal* *de Vieu-d’Izenave élu en l’an V, remplacé en l’an VII.

Moirod Jeanne. Maire. Née à Nanc-lès-Saint-Amour (Jura) en 1905, artisan-décoratrice, agent de liaison dans l’AS, élue le 18 mai 1945 troisième adjointe de René Nicod, maire d’Oyonnax, élue en mai 1945, 1e adjointe de Georges Mermet-Guyennet en 1950 à la mort de René Nicod, maire, à la mort de Georges Mermet-Guyennet, du 21 mars au 31 mai 1953. En 1953, les communistes obtinrent 12 sièges sur 27, les socialistes 8 et le MRP 7. Ces deux dernières formations passèrent un accord. Fut élu maire le MRP Émile Bévand et Jeanne Moirod devint première adjointe jusqu’en 1959.

Moiroud André. Maire. Né le 18 août 1935, gestionnaire, maire de Briord en mars 1977 (RDG), réélu en mars 1983, mars 1989 et juin 1995, président du district Rhône-Chartreuse de Portes, depuis sa création le 30 octobre 1991 jusqu’au 18 avril 2001.

Moiroud Marcel. Maire de Sathonay-Village, commune rattachée au Rhône en 1967, de 1973 à 1985.

Moiroux Antoine. Maire de Chaleins élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935.

Moiroux Benoît. Agent municipal d’Arnans cité depuis fructidor an VII jusqu’à l’an VIII.

Moiroux Charles Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montanay le 21 août 1873, fils de Claude Moiroux et de Magdeleine Neyraud. Employé, maire (radical-socialiste) de Montanay élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1928 et 1935, maintenu sous Vichy et à la Libération, remplacé aux élections de mai 1945. Conseiller d’arrondissement élu au deuxième tour le 19 août 1923 (radical-socialiste), en remplacement de Jules Passaquay élu conseiller général, réélu le 19 juillet 1925, le 18 octobre 1931 et le 17 octobre 1937 jusqu’en 1940. Il est mort à Montanay le 9 décembre 1951.

Moissonier Gaston. Maire. Né le 23 janvier 1934, directeur de société, maire d’Amareins-Francheleins-Cesseins élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Moissonnier Claude (Jean Claude). Maire. Né à Villette-sur-Ain le 31 mars 1828, fils de Georges Moissonnier (1789-1862), cultivateur, et de Marie Anthelme Pommier (1791-1875). Propriétaire, conseiller municipal élu le 22 novembre 1874 et le 6 janvier 1878, maire de Villette élu en mai 1884, adjoint en mai 1888.

Molard Alphée (Mollard). Maire. Né le 21 décembre 1846, propriétaire, maître d’hôtel (hôtelier), suppléant du juge de paix, maire de Ceignes élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892 (républicain, conservateur), 1896 et 1900 (républicain). Candidat au conseil d’arrondissement dans le canton d’Izernore le 27 juillet 1890.

Molard Henri. Maire de Ceignes élu en mars 1959.

Molard Jacques dit Patin. Maire. Député de Rillieux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Rillieux élu du 21 mars 1790 au 22 juillet 1791.

Molard Jean. Maire. Né le 26 octobre 1823, cultivateur, maire de Rillieux élu le 8 octobre 1876, réélu en 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’au 7 juillet 1883, et du 18 mai 1884 au 9 avril 1887.

Molard Jean Baptiste. Maire d’Arbent nommé de 1829 à 1833.

Molard Jules. Maire. Adjoint de Ceignes élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche), maire en cours de mandat (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et mai 1935, maintenu en 1940, président du comité local de libération nommé par arrêté du 20 janvier 1945, remplacé en avril.

Mollard Antoine. Président de l’administration du canton de Chavannes-sur-Suran cité en l’an VII et l’an VIII.

Mollard Claude Albin. Maire. Né à Saint-Amour, notaire à Bâgé-le-Châtel de 1841 à 1850, maire de cette commune nommé le 19 septembre 1846, élu en mai 1848, décédé à Bâgé-le-Châtel le 8 janvier 1850 à l’âge de 33 ans.

Mollard Émile. Maire. Né à Nivollet, section de Montgriffon, le 10 mai 1873, fils d’Étienne Mollard, cultivateur, et de Marie Louise Genin. Maire de Nivollet-Montgriffon élu en 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Le 8 août 1944, les Allemands bombardent Nivollet et tuent l’épouse du maire, Marie Tarpin-Cadot, son fils Joanny Mollard, sa belle-fille, Rosé Berthe, et son petit-fils Armand.

Mollard Francisque (Francisque Auguste). Maire. Né à Nivollet-Montgriffon le 26 janvier 1900, fils de Nicolas Mollard, cultivateur, et de Marie Césarine Mayet. Maire de Nivollet-Montgriffon élu en novembre 1947 (communiste), réélu en mai 1953 (PC) et mars 1959.

Mollard François. Maire. Né le 17 septembre 1841, cultivateur, adjoint de Villes élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, maire en 1887, au décès de Jean-Baptiste Michel. Réélu en mai 1888, 1892 (républicain), 1896, 1900 (républicain), 1904 (républicain), 1908 (radical) et 1912 (radical), remplacé en 1919.

Mollard Humbert (Molard). Maire. Né vers 1742, tisserand, maire de Pérouges nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).

Mollard Jean François. Maire. Né à Nivollet, fils de Charles Mollard. Adjoint d’Oncieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1831 à sa mort à Oncieu le 12 juin 1834, à l’âge de 38 ans.

Mollard Jean-François. Agent municipal de Villes élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé le 10 germinal an V (30 mars 1797).

Mollard Joseph Antoine. Maire. Né en 1841, cultivateur, maire de Montgriffon élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Mollard Jean-Marie. Maire. Né à Nivollet-Montgriffon le 19 août 1903, fils de Pierre Michel Mollard, cultivateur à Nivollet, et de Marie Tillier. Maire de Nivollet-Montgriffon élu en mars 1977 (DVG). Il est mort à Nivollet le 1er mars 1985.

Mollard Laurent. Maire. Fils de Pierre. Agent municipal de Nivollet cité en l’an V, remplacé en l’an VII. Adjoint de Nivollet-Montgriffon nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 juin 1818. Il est mort à Nivollet-Montgriffon le 2 mai 1829, à l’âge de 70 ans.

Mollat Joseph Aimé. Conseiller général. Avocat inscrit au barreau de Belley le 21 février 1816, nommé juge au tribunal de Belley en 1833, conseiller général élu par le canton de 1833 à 1836.

Mollet Anthelme Roselli dit Roselli-Mollet Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, 26e* préfet* (commissaire du gouvernement) nommé dans l’Ain, parlementaire. Né à Belley le 12 février 1796, fils de Jean Luc Anthelme Mollet (voir notice) et d’Étiennette Roux. Avocat inscrit au barreau de Belley le 9 janvier 1818. Opposant à Louis-Philippe, il marche en février 1848 sur l’hôtel de ville de Belley à la tête des manifestants et demande au maire Tendret de lui laisser sa place. Celui-ci l’éconduit purement et simplement. Mollet est nommé maire par le gouvernement provisoire le 30 avril 1848. Remplacé par Borot nommé par le gouvernement le 23 octobre, il garde le soutien de la population. Deux conseillers seulement se présentent à l’installation de son successeur et des cris de Vive Mollet sont lancés lors de la revue de la garde nationale. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Lhuis en 1840 et 1842. Conseiller général élu par le canton de Lhuis depuis 1842, élu le 27 août 1848 dans celui de Belley avec 1323 voix contre 342 à Nicilos Anthelme David, jusqu’en 1851. Dans le tumulte de la révolution, le commissaire général pour l’Ain et le Jura, Anselme Petetin (voir notice), qui s’oppose au commissaire nommé pour l’Ain, Guigue de Champvans (voir notice) nomme Mollet, le 28 mars 1848, commissaire du gouvernement, titre qui remplace celui de préfet. Mal accueilli par la population de Bourg le 1er avril, qui envahit l’hôtel des Griffons où il est descendu et fouille ses malles, il repart sous la protection de quelques citoyens, mis de force, avec sa femme, dans une voiture. Révoqué le 6 de ce mois, à la suite d’une visite d’une délégation de trois délégués burgiens au ministre de l’Intérieur, il échoue aux élections de la Constituante du 23 avril (15e), mais il est élu député démocrate-socialiste à la Chambre des représentants le 13 mai 1849, le quatrième sur 8 par 48600 voix sur 82754 votants. Il siège à la Montagne, intervient contre l’expédition de Rome et vote contre la loi Falloux-Parieu sur l’enseignement. Après le coup d’État du 2 décembre 1851, il est proscrit le 9 janvier 1852, s’enfuit en Belgique où il est interné. Rentré d’exil en 1871, il est mort à Paris le 15 avril 1886.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Visages de l’Ain, n° 1, avril 1948, « La révolution de 1848 dans l’Ain », art. C. Garaudet. - A. Robert et G. Cougny,* Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848*, Bourg, 1879.

Mollet Claude. Maire. Né en 1758, agent municipal de Beynost en l’an IV remplacé en l’an VIII. Maire de Beynost élu le 15 mai 1815 par 90 voix sur 127 votants, remplacé le 12 août.

Mollet Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 7 février 1812, propriétaire, puis négociant, maire de Seyssel élu en mai 1871, reconduit par décret du 4 février 1874, du 9 février 1878 et du 11 février 1881, élu en 1882, remplacé en mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Seyssel, au deuxième tour le 15 octobre 1871, réélu le 4 septembre 1877, jusqu’en 1883.

Mollet Jean-Luc Anthelme. Parlementaire. Né à Belley le 23 mai 1752, fils de Philibert Mollet (1711-1783), procureur au bailliage de cette ville, et de Sébastienne Mugnier. Élève du collège de Belley, il fait son droit à Dijon, est admis au serment comme avocat à Belley le 18 mars 1777, devient syndic de Belley avant la Révolution. Le 22 mai 1790, il est élu administrateur du district et, le 17 juin, de son directoire. Président de ce district du 12 septembre 1791 au 26 octobre. Élu le 5 septembre 1792 à la Convention, le 5e sur 6 par 208 voix sur 371 votants, il siège avec les Girondins. Sa modération paraît évidente: il ne vote pas la mort de Louis XVI, mais « pour la détention, puis le bannissement quand la sûreté publique le permettra », et obtient de ses collègues Deydier, Royer et Gauthier leur signature d’une note ainsi rédigée: « La Convention nationale préfère toujours une surveillance active de la part des services administratifs aux emprisonnements et autres actes qui privent les citoyens de leur liberté ». Lassé des violences, il prétexte son état de santé – il est atteint d’une fistule hémorroïdale – pour démissionner (16 août 1793) et laisser sa place au suppléant Anthelme Ferrand. Le 14 brumaire an II (4 novembre 1793), il figure sur la liste des suspects et il est arrêté le 4 ventôse (22 février 1794). On lui reproche de ne pas avoir voté la mort du roi, d’ « avoir quitté lâchement son poste à la Convention, depuis qu’il a vu que la Montagne prenait le dessus. Il s’est déclaré l’ennemi des sans-culottes… Il a, notamment depuis le 31 mai, perdu la confiance des Amis de la République ». Incarcéré au secret à Bourg aux Clarisses, il est mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal an II (13 mai 1794) et il est libéré le 9 thermidor. Officier au tribunal de Belley en l’an III. Nommé membre du conseil municipal de Belley par arrêté du préfet Ozun du 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800). Pendant les Cent-jours, il remplace Nivière à la mairie de Belley et le 15 mars 1815, il est élu par 74 voix sur 95 votants et 133 inscrits à la Chambre des représentants qui se réunit le 3 juin. Quinze jours plus tard, Waterloo met fin à cette législature. Mollet, aussitôt remplacé à la mairie, regagne son cabinet et ne fait plus parler de lui jusqu’à sa mort à Belley le 14 mars 1834. Son fils, Rosély ou Roselli Mollet, et son petit-fils, sous le nom de Roselli-Mollet (voir notices), ont été respectivement conseiller général et député de l’Ain. Sa fille, Caroline Amélie (Belley 21 décembre 1793-Pais 1er 28 mars 1858) a épousé à Belley le 5 avril 1817 Claude Louis Grandperret (1791-1854), archiviste de la ville de Lyon et membre de l'Académie de Lyon.

BIBLIOGRAPHIE : Regain, Les conventionnels dans l’Ain, art. T. Costes. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain.

Mollet Joseph Hyacinthe. Maire. Né à Belley le 29 janvier 1790, fils de Jean Joseph Mollet (1743-1793), officier de santé, et d’Anne Roux (1761-1818). Capitaine d’infanterie, maire de Talissieu de 1846 à 1848. Adjoint par arrêté du 15 juillet 1865 et reconduit le 28 août. Il est mort à Talissieu le 15 juin 1873. LH/1900/55.

Mollet Nicolas. Maire. Né à Chazey le 3 octobre 1798, fils de Benoît Mollet et de Marianne Paccalet. Maire de Chazey-sur-Ain nommé en 1868, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871 jusqu’à sa mort à Chazey le 24 septembre 1871, à l’âge de 73 ans.

Mollet Philibert Marie. Maire d’Ameyzieu cité en 1813, remplacé en juin 1815, renommé en août, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en 1821.

Mollet-Roselli Luc. Voir Roselli-Mollet.

Mollex Aimé. Maire. Né à Corbonod le 14 septembre 1815, fils de Nicolas Mollex, fustier d’Ellisieu, et de François Ravet. Cultivateur, maire de Corbonod nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé en 1859.

Mollex Arthur. Maire de Corbonod élu en mars 1959.

Mollex Michel. Maire. Né à Belley le 18 juillet 1946, fils d’Auguste Mollex et de Julia Boix. Artisan, 2e adjoint de Saint-Bois élu en mars 1983, maire en mars 1989 (socialiste) jusqu’en 1995. Candidat en 13e position aux régionales du 16 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard.

Mollex Nicolas. Maire. Né à Corbonod le 27 février 1826, fils de Claude Marie Mollex et de Claudine Genoud. Propriétaire, maire de Corbonod nommé le 10 septembre 1852, remplacé le 10 juin 1855, renouvelé en 1859 et en 1865, jusqu’en août 1870.

Molliard Antoine. Maire. Né à Andert-Condon le 16 janvier 1844, fils de Georges Marie Molliard, demeurant à Andert, et de Claudine Justin. Propriétaire, maire d’Andert-et-Condon élu le 23 février 1881, réélu en mai 1884 et mai 1888, jusqu’en 1892. Il est mort en 1929.

Molliard Émile (Émile Henri Pierre Laurent). Maire. Né à Magnieu le 15 avril 1900, fils de Joseph Louis Molliard (voir notice) et d’Anthelmine Pellissier. Adjoint de Magnieu en mai 1953 (radical-socialiste), maire en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (REI), remplacé en août 1973.

Molliard Joseph Louis.* Maire. *Né en 1864, maire de Magnieu élu en 1910, réélu en mai 1912 et en décembre 1919, remplacé en cours de mandat vers 1924.

Molliard Marius. Maire. Né à Andert-Condon le 28 octobre 1877, fils d’Antoine Molliard (voir notice) et de Marie Prémillieux (1850-1916). Maire* *d’Andert-et-Condon d’août 1934 à mai 1935. Il est mort en 1955.

Molliard Pierre. Maire. Percepteur honoraire lorsqu’il est élu maire de Trévoux le 25 mai 1936, en remplacement d’André-Fribourg qui quitte la vie politique. Il est remplacé en décembre 1937.

Mollon Louis. Maire de Saint-André-le-Panoux remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 décembre 1815

Monachon Robert. Après une carrière militaire, chef du service Télécommunication à la Garde républicaine de Paris, puis du service Télécommunication et informatique à l’état-major de la 1re région de gendarmerie à Paris et enfin cadre dans l’entreprise Jacquet à Courtes, conseiller municipal de Courtes en juin 1995, premier adjoint en mars 2001, président du syndicat intercommunal de Courtes-Vernoux et, en mai 2001, président de la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes jusqu’au 8 avril 2008.

Mondésert Benoît. Agent municipal. Né à Lurcy le 4 avril 1776, fils de Benoît Mondezert (voit notice)* *et de Jacqueme Poulet (1735-1802), agent municipal d’Agnereins cité depuis le 30 floréal an VI jusqu’en l’an VIII. Adjoint quelques mois en l’an VIII. Il est mort à Lurcy le 18 février 1826, à l’âge de 50 ans.

Mondet Claude (Monday). Maire de Saint-Marcel nommé par arrêté du onze thermidor an XIII (30 juillet 1805), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du11 novembre 1815.

Mondezert Benoît. Maire. Né vers 1736, fils d’Antoine Mondezert et de Catherine Gouttenoire. Maire de Lurcy cité en 1792, battu au renouvellement du 2 décembre de cette année. Agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Lurcy le 22 janvier 1813.

Monestier Antoine Esprit. Maire de Loyes nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 décembre 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 2 septembre 1825.

Monestier Guillaume René. Président de l’administration municipale du canton de Meximieux en l’an VII et l’an VIII.

Monestier Joseph. Maire de Péron nommé en 1814, remplacé en octobre 1815.

Monet : voir Monnet.

Monet Alexis. Agent municipal de Chevillard élu en l’an VI, remplacé en l’an VII ou l’an VIII.

Monet Anthelme. Maire. Adjoint de Thézillieu cité depuis 1911, maire du 30 décembre 1923 au 10 mai 1925 (radical-socialiste).

Monet Antoine. Maire de Chevillard nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.

Monet Claude Joseph. Maire. Né à Chevillard le 5 janvier 1786, fils d’Étienne Monet-Abram* *et de Marianne Paviot. Cultivateur, maire de Chevillard nommé de février 1835 à décembre 1836. Il est mort à Chevillard le 18 mai 1853.

Monet Irénée dit Abram. Maire. Né à Chevillard le 26 novembre 1755, fils de Louis Monet dit Abram (1712-1768) et de Françoise Collomb. Maire de Chevillard cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Monet Jean-François. Maire de Chevillard : voir Monnet Jean-François.

Monet Jean-François. Maire d’Ameyzieu élu en 1848, remplacé en 1851.

Monet Joseph. Agent municipal. Laboureur, fils de Jean Monet et de Marie Lager. Agent municipal* *de Saint-Jean-de-Niost élu en l’an IV, jusqu’à sa mort à Saint-Jean-de-Niost le 13 ventôse an V, à l’âge de 54 ans.

Monet Joseph. Maire de Chevillard cité le 20 janvier 1793, remplacé en 1794 par arrêté du préfet Bossi du 19 août 18060 renouvelé ar arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Monet Louis. Agent municipal de Giron pendant quelques mois en l’an VII.

Moneyron Simone. Maire. Née le 26 avril 1947, employée en chimie, maire de Pougny élue en mars 2001 (DVD).

Monfray Louis. Maire de Saint-Bernard élu en 1792.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Monfrin Benoît. Maire de Neuville-les-Dames nommé le 23 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé en 1821. Son fils Benoît né en 1792, reçu docteur en médecine à Strasbourg le 27 septembre 1817 avec une thèse titrée Maladies épidermiques du département de l’Ain, installé à Neuville-les-Dames en 1821, est conseiller municipal en 1824, puis installé à Châtillon.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993. – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.

Mong Stéphane.* Maire. *Né le 28 juin 1949, ingénieur, maire de Sermoyer élu en mars 2008.

Monicault Alexis Aimé Joseph de. Maire, conseiller général, sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Lyon le 27 novembre 1803, propriétaire (30000 F de revenus en 1855), fils de Joseph Barthélemy Claude de Monicault (voir notice), et de Félicité Regny (1779-1855). Maire de Versailleux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 juin 1825, jusqu’en 1830. Licencié en droit le 16 avril 1828, avocat à la cour royale de Paris, sous-préfet de Trévoux à 27 ans le 30 août 1830, il démissionne le 11 janvier 1832 et il est nommé maître des requêtes au Conseil d’État en service extraordinaire le 17. Le 1er août 1833, il est installé préfet de l’Ariège, des Vosges le 6 décembre 1835, de l’Eure le 8 novembre 1838, de Seine-et-Marne le 21 décembre 1841 et révoqué en février 1848. Sous le Second Empire, maire de Versailleux nommé le 30 mai 1853, reconduit le 10 juin 1855, il laisse la fonction à son fils Édouard (voir notice) en 1860. Élu conseiller général de l’Ain par le canton de Chalamont en 1852, réélu en 1854 avec 871 voix, président du conseil général par décret impérial du 3 août 1857, battu en 1864 avec 643 voix contre 712 à Jules Jullien. Candidat à l’élection partielle du 2 juillet 1871, il est décrit ainsi par l’Abeille : « M. de Monicault est fervent orléaniste. Il veut bien adhérer aujourd’hui à la forme du gouvernement républicain, mais il n’affirme pas qu’il le soutiendra dans l’avenir ». Il est mort à Paris le 25 mars 1875.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Monicault Édouard de. Maire. Né à Paris le 9 mai 1829, fils d’Alexis Joseph Aimé de Monicault (voir notice) et d’Henriette Blanche Garnier-Deschenes (1803-1891). Lieutenant de vaisseau, maire de Versailleux nommé en 1860, renouvelé en 1865, remplacé en 1870. Il est mort le 27 décembre 1916.

Monicault Joseph Barthélemy Claude de. Maire. Né à Valence le 5 novembre 1767, fils de Jean Louis Claude de Monicault (1730-1800), directeur à Valence des postes du Dauphiné, et de Françoise Thérèse de Laugier (1747-1831). Directeur général des postes aux armées, puis directeur des postes à Lyon, adjoint au maire de Lyon, maire de Versailleux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 6 septembre 1824 (Jean Barthélemy Claude), jusqu’à sa mort à Lyon le 22 décembre 1824 et remplacé par son fils par arrêté du préfet Rogniat du 28 juin 1825. Il avait acquis le château de Versailleux en 1814.

Monicault Léon de (Charles Ambroise Léon Auguste). Maire. Né à Valence le 9 septembre 1819, fils de Jacques Charles de Monicault (1778-1830), procureur général à Monaco, et de Françoise Eulalie Virginie Puvis de Chavanne (1798-1865). Notaire à Saint-Laurent de 1848 à 1870. Maire de Saint-Laurent nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et le 26 août 1865, remplacé en septembre 1870. Il est mort à Coligny le 17 avril 1876.

Monicault Pierre Jules Joseph de. Maire, parlementaire. Né à Paris le 27 juin 1869, fils d’Édouard de Monicault (voir notice) et de Marie Dufaure. Ingénieur agronome diplômé de l’Institut national agronomique, expert réputé en agriculture chargé de mission en 1891 au Danemark et en Suède et en 1892 en Syrie, maire de Versailleux élu en 1897, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (réactionnaire), mai 1925 (réactionnaire, puis URD), 1929 (URD) et 1935, remplacé en 1944. Il préside le syndicat intercommunal de Villars créé en 1927 regroupant Birieux, Le Plantay, Versailleux, Joyeux, Le Montellier, Saint-Paul-de-Varax, Marlieux et Villars-les-Dombes. Il a été député de l’Ain élu le 16 novembre 1919 sur la liste composée par la chambre de commerce de Bourg et conduite par Camille Mermod et sur laquelle figurent Fribourg et Bernier également élus au détriment de la liste radicale dont trois sortants, Eugène Chanal, Adolphe Messimy et Ernest Crépel ne sont pas réélus. Au renouvellement du 11 mai 1924, il est le seul élu de la liste du Bloc national, conduite par Mermod intitulée Liste d’action républicaine et de concorde nationale (128891 voix contre 189327 à la liste du cartel des gauches qu’a rejoint Fribourg qui est réélu). En avril 1928 dans la 1re circonscription de Bourg, on est revenu au scrutin uninominal, il est réélu de justesse par 7286 voix contre 7222 à André Fribourg. Au renouvellement des 1er et 8 mai 1932, il est battu par Michel Tony-Révillon. À la Chambre, il était inscrit au groupe de l’Entente républicaine et démocratique, il est resté fidèle au Bloc national et a toujours soutenu Raymond Poincaré. Son activité de parlementaire a été importante, intervenant régulièrement sur tous les sujets. Membre du Conseil national de Vichy dès sa création en janvier 1941, il a été président du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Suspendu à la Libération comme maire par arrêté du préfet Blanchard du 19 octobre 1944, il n’est pas autrement inquiété. Il est mort à Versailleux le 28 décembre 1953.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Chalamont, 1987. – Dict. des parlementaires français de 1880 à 1940, de 1940 à 1958.

Monier Alphonse Marie Joseph. Maire. Né à Innimond le 5 décembre 1843, fils de Joseph Monier (voir notice) et de Josephte Clapot. Nommé maire d’Innimond par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888. Il est mort à Innimond le 16 octobre 1892.

Monier Antoine (Antoine Joseph). Maire. Né à Innimond le 1er janvier 1818, fils de Joseph Monier (voir notice) et de Marie Dufourd. Cultivateur, maire d’Innimond nommé en 1855 et reconduit en 1865. Il est mort à Innimond le 3 janvier 1882.

Monier Célestin. Maire, conseiller général. Né le 22 avril 1895, agent d’assurances, maire de Charnoz élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953 et mars 1959. Conseiller général (SFIO) du canton de Meximieux élu le 30 septembre 1945, il est battu au deuxième tour le 14 octobre 1951 par le docteur Victor Fol (indépendant de droite), maire de Meximieux, avec 1285 voix contre 1507. Candidat (SFIO) au premier tour des élections cantonales du 20 avril 1958.

Monier Christophe. Maire. Né le 8 juin 1964, surveillant, maire de Saint-Germain-sur-Renom élu en mars 2008.

Monier Joseph (Joseph Marin). Maire. Né vers 1783, fils de Laurent Monier (voir notice) et de Claudine Dupuy. Cultivateur, maire d’Innimond, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 avril 1818 (fils), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855. Il est mort à Innimond le 1er novembre 1862.

Monier Laurent. Maire. Sans-culotte, maire d’Innimond cité le 11 novembre 1792, réélu en décembre 1792, cité en frimaire an II (novembre 1793), remplacé, nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, nommé maire de Seillonnaz par arrêté du préfet Dumartroy du 9 avril 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Innimond le 10 janvier 1826, à l’âge de 66 ans. Il était alors premier suppléant du juge de paix du canton de Lhuis.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2. ADA 4K35 et 38.

Monier Melchior Antoine. Maire, conseiller général. Né à Belley le 31 juillet 1746, fils de François Philibert Monier (1702-1764), avocat du roi, conseiller en parlement, et de Charlotte Duplatre de Vieugey, avocat reçu le 3 juillet 1767, seigneur de Mont-Carraz en 1770, conseiller procureur du roi au bailliage du Bugey et en la juridiction des gabelles jusqu’à la Révolution, commissaire du roi près du tribunal du district de Belley, commissaire national près le tribunal de Belley, officier municipal mis en détention par Gouly pour ses opinions fédéralistes et libéré au bout de quatre mois par Boisset. Maire de Belley le 28 août 1794 jusqu’au 12 octobre 1795. Juge suppléant au tribunal de l’arrondissement et démissionnaire en raison de son alliance avec le président Ferrand) par suite de son mariage avec sa fille. Conseiller général nommé le 1er juin 1800, installé le 4 juillet, cité jusqu’en 1810. Président du canton de Belley nommé par brevet de l’an XII, confirmé en juillet 1808. Il est mort à Belley le 20 février 1824. Il avait épousé en 1777 Françoise Henriette Charcot (1752-1831), fille de Claude Charcot et de Jeanne Françoise Achard, qui lui donna qutre enfants : Jeanne (1779-1859) épouse du futur parlementaire Anthelme Ferrand (voir notice), Anthelmette Jeanne Louise, épouse de Jacques François Boulier de la Martinière, capitaine de louveterie, Jean Humbert (1786-1825), magistrat, membre de l'académie de Lyon, et Claude.

Monin Alphonse. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne (naissance déclarée à Maillat) le 11 mai 1833, fils de Benoît Monin, cultivateur à Maillat, et d’Augustine Delouille. Cultivateur, maire de Maillat élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (réactionnaire), 1896 (républicain), 1900 (républicain), et 1904 (radical), remplacé le 30 décembre 1906.

Monin Pierre. Maire. Né à Peyzieux le 7 vendémiaire an VI (28 septembre 1797), fils de Michel Monin (1758_1808) et de Marguerite Chaillon (1770-1820). Cultivateur, maire de Peyzieux nommé de 1841 à mai 1848. Il est mort à Peyzieux le 28 avril 1870, à l’âge de 72 ans.

Monneret Antoine. Maire. Né à Condamine le 3 février 1861, fils de Joseph Monneret, instituteur, et de Marie Marguerite Goyffon. Cultivateur, conseiller municipal de Condamine en 1892, adjoint élu le 2 juin 1909 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical), il remplace le maire mobilisé pendant la Grande Guerre alors que son fils est tué au Chemin des Dames. Réélu adjoint en décembre 1919 (radical), maire en 1924 à la mort d’Eugène Mangier. Réélu en mai 1925 (radical-socialiste) et mai 1929 (radical-socialiste). Jusqu’à sa mort en février 1932.

Monneret Jules (Jean Joseph dit Jules). Maire. Né à Nantua le 16 septembre 1808, fils de Jean Joseph Monneret (Saint-Claude 1766-Nantua 1824), avoué à Nantua, et de Françoise Nicolas. Avoué à Nantua, élu au conseil municipal en avril 1848, maire nommé par arrêté du 5 juillet, en remplacement de Paul Pons démissionnaire en juin, confirmé par arrêté du chef du pouvoir exécutif du 23 octobre. Il ne signe plus d’actes fin décembre 1849. Remplacé en 1850.

Monnet André. Maire de Birieux nommé en janvier 1830, remplacé en 1855.

Monnet Antoine. Maire. Né à Saint-Martin de Chalamont, fils de Benoît Monet et de Pierrette Martin. Adjoint de Joyeux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1826 à sa mort à Joyeux le 30 septembre 1837, à l’âge de 66 ans.

Monnet Camille.* Maire*. Adjoint de Champdor élu en mai 1925 (radical), maire en fin de mandat (radical-socialiste), réélu le 19 mai 1929 (radical-socialiste) jusqu’au 26 avril 1934.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.

Monnet César. Né en 1892, membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant de la Confédération des Travailleurs chrétiens. Il est mort en 1976.

Monnet Claude. Maire de Saint-Denis-le-Chosson élu en 1790, officier public en 1792 et 1793.

Monnet Claude. Maire. Né en 1797, cultivateur (300 F de revenus en 1855), maire de Pérouges élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 septembre 1863.

Monnet Claude. Maire de La Tranclière, élu le 31 mai 1914, à la mort de Jacques Buard.

Monnet Henri (Louis Henri). Maire. Né à Chevillard le 25 août 1878, fils de Jean Célestin Monnet et d’Angèle Grasset. Cultivateur, maire de Chevillard élu le 17 mai 1908 (réactionnaire), réélu le 19 mai 1912 (réactionnaire), en décembre 1919 (progressiste), mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935 jusqu’à son décès le 7 mai 1942 à l’âge de 64 ans.

Monnet Henri (Pierre Henri). Maire. Né à Plagne le 10 mai 1886, fils de Frédéric Monnet, cultivateur, et de Marie Louise Joséphine Gonnetant. Cultivateur, maire de Plagne élu en décembre 1919 (radical), remplacé en 1925, réélu en mai 1935, mai 1945, octobre 1947 (URR), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical), démissionnaire en janvier 1974 pour raison de santé. Auteur de Après un jour, je t’aime déjà, qui évoque sa cité. Il est mort à Oyonnax le 29 janvier 1982.

Monnet Jacques. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 20 fructidor an X (le 21 août 1802), fils d’Éloy Monnet, cultivateur, et de Marie Borgey. Propriétaire, adjoint de Vaux-en-Bugey nommé de 1843 à 1848, maire élu le 12 septembre après les élections au suffrage universel du 30 juillet 1848. Nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en 1860, remplacé en 1865.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Monnet Jean-François. Maire. Né à Chevillard le 21 brumaire an VI (11 novembre 1797), fils d’Irénée Monet-Abram (voir notice Monet avec un seul n) et de Marie Élisabeth Carrier. Maire de Chevillard nommé de 1826 à février 1831, puis nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Chevillard le 25 avril 1869 (Appréciation préfectorale: « Son âge, son expérience et sa haute probité lui donnent sur ses collègues du canton une légitime influence. Très intelligent, et très dévoué au gouvernement. L’adjoint, en désaccord avec le maire, devra être changé ».. C’est grâce à sa ténacité que Chevillard, en 1854, a pu conserver ses forêts, à la suite d’un procès avec l’État devenu propriétaire des biens des Chartreux. Chevalier de la Légion d’honneur promu le 16 mars 1867.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Pré-inventaire du canton de Brénod, 1989. – ADA Z 238. – L’Abeille du Bugey et du pays de Gex, 2 mai 1869 (qui lui consacre plus d’une page).

Monnet Jean Joseph. Maire de Martignat nommé en juillet 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821. Voir le suivant.

Monnet Jean-Joseph. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Nantua de 1814 à 1849, conseiller de l’arrondissement nommé en 1830, élu par le canton en 1833 jusqu’en 1848. Voir le précédent.

Monnet Jean-Marie (Jean Marie Xavier). Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 2 juin 1829, fils de Jean Joseph Monnet, cultivateur, et de Marie Françoise Demont. Cultivateur, maire de Plagne élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 (républicain progressiste) et 1896, remplacé en 1900.

Monnet Joseph-Marie. Maire. Né à Chevillard le 13 avril 1783, fils de Bruno Monet (1751-1827) et de Victoire Guillot (1755-1807). Menuisier et agriculteur, maire de Chevillard nommé en janvier 1837, remplacé en 1852. Il est mort à Chevillard le 3 février 1855.

Monnet Joseph Marie. Maire. Né en 1816, cultivateur, adjoint de Forens nommé par arrêté du 19 avril 1867, maire élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.

Monnet Léon. Maire. Président de la délégation spéciale de Champdor nommé par arrêté ministériel du 20 mars 1941, à la dissolution du conseil municipal, remplacé par arrêté ministériel du 11 juin 1941.

Monnet Marius. Maire (républicain de gauche) d’Échallon élu en mai 1919, réélu en mai 1925 et 1929.

Monnet Paul. Maire. Né le 3 août 1935, maire de Chézery-Forens en décembre 1968 (RI), réélu en mars 1971 (DMF) et mars 1977 (CDS).

Monnet Pierre. Maire de Birieux nommé le 10 juin 1855, remplacé le 11 septembre.

Monnier Adrien. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’en 1971.

Monnier Alfred. Maire (radical-socialiste) de Biziat élu en 1945, réélu en 1947 et mai 1953 jusqu’en mars 1959.

Monnier Benoît Alphonse. Maire. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 30 janvier 1850, fils de Jean Claude Monnier et d’Antoinette Perraud. Horloger, maire de Laiz élu en mai 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1892 et 1896 jusqu’en 1900.

Monnier François. Maire de Dagneux élu le 10 décembre 1919 (radical), réélu le 17 mai 1925 (radical-socialiste), le 19 mai 1929 jusqu’en 1935.

Monnier Frédéric. Maire. Né en 1783, cultivateur, maire de Buellas nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et en 1865, démissionnaire le 5 mai 1869.

Monnier Gabriel. Agent municipal. Né à Biziat le 20 juin 1758, fils de Jean François Monnier et de Marie Chaley. Laboureur, maire* *de Saint-Julien-sur-Veyle élu en germinal an VII, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 15 février 1809.

Monnier Gaston Alexandre. Sous-préfet de Trévoux. Né le 12 avril 1877, conseiller de préfecture du Doubs, nommé sous-préfet de Trévoux le 2 janvier 1915, mais non installé. Sous-préfet de Loudun, puis d’Yssingeaux et de Charolles, il est mort le 15 décembre 1933.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Monnier Guy. Maire. Né à Metz le 3 novembre 1951, élu conseiller municipal de Challes-la-Montagne à l’occasion d’une élection complémentaire le 21 juillet 1991 et 2e adjoint, maire en juin 1995 (DVD).

Monnier Jean Luc. Maire de Germagnat nommé en 1842, remplacé en 1843.

Monnier Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Veyle le 14 novembre 1854, fils de Claude Joseph Monnier, cultivateur, et de Jeanne Monnier. Cultivateur, maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en janvier 1892, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (républicain de gauche), jusqu’à sa mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 30 septembre 1927.

Monnier Louis François Victor. Maire. Né à Bourg le 9 juillet 1776, Entré au service en 1793 aux Hussards des Ardennes, sous-lieutenant le 1er janvier 1793, il passe au 23e régiment de Chasseurs à Cheval. Son cheval est tué sous lui à l’affaire de Wiesbaden le 22 avril 1797. Capitaine le 2 septembre 1800, aide de camp du lieutenant général La Poype en Italie en 1801-1802 puis à Saint-Domingue en 1803. Capturé par les Anglais le 24 brumaire an XII (16 novembre 1803), libéré sur parole, il promet de ne plus se battre pour rentrer en France le 9 juillet 1804. Considéré comme démissionnaire le 9 décembre 1805, il est nommé maire de Montcet en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 janvier 1816, pour devenir capitaine de gendarmerie. Admis dans la Gendarmerie de l’Isère puis de l’Ain le 24 janvier 1824. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1810.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997. ADA 4K34.

Monnier Paul. Maire. Né le 18 mars 1936, ouvrier menuisier, maire (DVD) de Bey élu en mars 1983 jusqu’à sa démission le 10 juin 1986. Il est conseiller municipal en mars 1989.

Monnier Pierre. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en avril 1886, remplacé en mai 1888.

Monnier Raymond. Maire. Né le 8 septembre 1932, agriculteur, maire de Biziat élu en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG) et mars 1983.

Monod Jean-Baptiste. Maire d’Apremont cité en1794, cité comme officier municipal lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), agent municipal élu de 1795 à 1797.

Monod Laurent. Maire d’Arbent cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Monot Pierre (Monat). Maire de Varambon nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Baude du 11 avril 1815.

Monpéla Charles (Charles Marie). Maire. Né le 15 mai 1806, avoué près le tribunal civil de Gex, puis rentier, adjoint de Vesenex-Crassy nommé en août 1865, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881.

Monpéla Félix (Jean Félix). Conseiller d’arrondissement. Né à Gex, fils de Jean Claude Monpela (voir notice), et de Gasparde Brun. Avocat, puis juge d’instruction à Gex, conseiller municipal de Gex, conseiller de l’arrondissement élu par ce canton le 3 septembre 1848, jusqu’en 1852. Il est mort à Gex le 12 juillet 1862, à l’âge de 59 ans. Cousin germain de Lucien Brun (voir notice).

Monpéla Jean Claude. Conseiller d’arrondissement. Né à Gex, fils de Jean Pierre Monpela et de Marie Poncet. Avoué près le tribunal civil de Gex, nommé conseiller de l’arrondissement nommé en 1832 et 1833, puis juge de paix. Il est mort à Gex le 23 septembre 1865, à l’âge de 89 ans.

Monpéla Léon. Maire. Né à Gex le 6 octobre 1843, fils de Charles Monpela (voir notice) et de Mathilde Adèle Bernet. Maire de Vesenex-Crassy élu le 18 mai 1884.

Monroe dit Roe Charles (Marie Charles Henri). Maire. Né le 20 juin 1857, fils de Nicolas Charles François Donald Monroë (1820-1900) et de Marie Angèle Meaudre (1831-1900). Maire de Leyment élu en mai 1900, réélu en mai 1904 jusqu’aux élections de 1908.

Montagnac Albert. Maire. Né le 10 mai 1941 à Toulouse, médecin, élu conseiller municipal de Chanay aux élections complémentaires des 17 et 24 mars 1991, maire (MAJ) le 5 avril, réélu en juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG).

Montagnat François. Président du directoire du district de Saint-Rambert élu en 1791 et 1792.

Montagnat Gabriel Auguste. Maire de Douvres élu en 1887, réélu en mai 1888 et 1892.

Montagnat Louis. Maire. Avocat, maire d’Ambérieu en 1792, remplacé en 1793, agent national en 1794, agent municipal en 1796, remplacé en 1797. En 1793, il se faisait appeler Montagnat Montagnat.

Montagne André. Maire. Né le 3 novembre 1920, 1er adjoint de Talissieu le 22 mars 1959, réélu en mars 1965 et 1971, maire le 17 février 1973 (PRI), réélu en mars 1977, décédé en 1981.

Montagnier Pierre. Maire, conseiller général. Né le 20 juillet 1947, directeur de société, adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne en mars 1989 (DVD), maire en septembre 1990, à la suite de la démission de François Baladier, réélu en mars 1995 (UDF-FD), non réélu en mars 2001. Président de la communauté Val-de-Saône-Chalaronne créée le 29 décembre 1993. À la mort de François Bastide, il est élu dans une partielle, le 23 juin 1991, conseiller général UDF du canton de Thoissey au deuxième tour avec 57,36 % des voix. Au renouvellement de 1992, il obtient 45,85 % des suffrages au premier tour et est élu au deuxième, seul en lice, avec 70,75 % des votants. Au renouvellement des 15 et 22 mars 1998, il élimine au premier tour François Chavent, maire UDF de Montmerle (17,89 %) avec 32,94 % des suffrages et devance, au deuxième tour, André Philippon, maire DVG de Thoissey. Au renouvellement des 21 et 28 mars 2004, sous les couleurs de l’UMP, il obtient au second tour 34, 73 % des voix, contre 18,85 % à André Menut (FN) et 47,53 % à André Philippon (DVG) qui est élu.

Montagnon Joseph (aîné). Agent municipal de Mollon élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Montange Félix. Maire. Né à Montréal le 13 avril 1849, fils de Louis François Montange (1821-1909), tourneur, et de Marie Henriette Andruétan (1822-1876). Tourneur sur bois, puis industriel, maire de Montréal élu le 20 mai 1900 (radical socialiste), réélu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en 1908. Il est mort à Montréal en 1934.

Montange Félix. Maire. Né à Montréal en 1909, fils de Léon Camille Montange (1882-1942) et de Jeanne Lamy (1883-1926). Petit-fils de Félix Montange (voir notice) et de Marie Delphine Antoinette Montange (1857-1922). Maire de Montréal élu en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 et mars 1959. Cité pour la construction du lavoir des Terreaux. Il est mort à Montréal en 1987.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.

Montange Joseph. Maire. Né le 9 juillet 1860, maire de Pont-de-Veyle élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église inaugurée en 1901.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Montange Louis Eugène. Maire. Né à Condamine-la-Doye le 22 avril 1877, fils de Félix Montange (voir notice) et de Marie Delphine Antoinette Montange (1857-1922). Diplômé HEC, minotier, maire de Mornay élu conseiller municipal le 19 juillet 1914, puis maire, en remplacement de son beau-frère Jules Reffay décédé dans un accident de circulation le 6 juin. Réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé en 1944. Il est mort à Nurieux le 20 novembre 1945. Candidat aux cantonales partielles du 30 mars 1936.

Montanges Jean. Maire de Mogneneins élu le 26 mars 1971 (CDE), remplacé en juillet 1976.

Montanier (fils). Directeur de la poste, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Seyssel, il démissionne le 26.

Montanier. Maire d’Injoux nommé en 1838, remplacé en 1846. Il pourrait s’agir de Pierre Montanier (voir notice).

Montanier Claude Louis. Conseiller général. Né à Billiat le 15 juillet 1789, fils de Pierre Montanier (voir notice) et de Louise Montanier de Belmont. Conseiller-maître à la Cour des comptes (retraite par décret impérial du 24 juillet 1864), inspecteur des finances, puis directeur du mouvement général des fonds au ministère des Finances. Conseiller général des cantons de Champagne et Seyssel réunis de 1836 à 1848 et du canton de Seyssel en 1848, réélu jusqu’à sa mort à Corbonod le 27 août 1871 au château de Grex-Corbonod. On lui doit les quais de Seyssel. Propriétaire du château de Grex sur la commune de Corbonod, il l’a légué, par testament, à la congrégation des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul pour y établir un hospice.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Pré-inventaire, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Seyssel.

Montanier J.-L. Conseiller général. Juge de paix et manufacturier à Nantua, conseiller général du canton de Châtillon-de-Michaille élu de 1833 à 1842. Voir le suivant.

Montanier Jean-Louis. Maire d’Injoux nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 septembre 1819. Un Jean Louis Montanier né à Seyssel le 5 janvier 1783, fils de Claude Laurent Montanier (1735-1798) et de Marie Françoise Claudine Fabry, a été contrôleur et brigadier des douanes à Albertville. Il est cependant possible qu’il s’agisse d’un Montanier de Billiat.

Montanier Louis. Maire. Fils de Louis Gabriel Montanier et de Louise Marie Borssat. Curé et maire de Billiat cité le 18 décembre 1790 et en mars 1791.

Montanier Louis. Maire. Sous-inspecteur du Trésor, maire de Billiat nommé par arrêté du 7 septembre 1819. Devant son refus, il est remplacé par arrêté du 20 octobre 1819.

Montanier Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Billiat le 5 mars 1757, fils de Louis Gabriel Montanier et de Louise Marie de Borssat. Officier de santé reçu à Orange en 1786, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790. Il est juge de paix à Billiat lorsqu’il est arrêté par cette municipalité en avril 1793. Le 12, le directoire du département convertit sa détention en arrêts domiciliaires. Maire de Billiat nommé en 1809, à la mort de Claude Joseph Lionnet et remplacé en 1813, puis juge de paix du canton de Châtillon. Conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé en 1800, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1830. Il est mort à Billiat le 24 janvier 1844. Sa sépulture est située sur le parvis de l’église de Billiat.

Montanier de Vens Anthelme Jean Léon. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Seyssel le 24 mars 1789, fils de Claude Anthelme (voir notice) et de Josephte Charrost de la Chavanne* *de Seyssel. Nommé maire de Seyssel par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816. Cette décision n’est pas suivie d’effet et elle est officiellement rapportée par arrêté du même préfet du 23 janvier 1817. Conseiller d’arrondissement cité en 1816, démissionnaire en 1817. Il est mort en 1851 à Bossey en Haute-Savoie.

Montanier de Vens Claude Anthelme. Maire. Né à Seyssel le 6 novembre 1762, fils de Claude Montanier de Vens (1712-1797) et de Françoise du Noiray. Maire de Seyssel nommé en 1808, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Capelle du 12 janvier 1815. Il est mort à Seyssel le 2 août 1837.

Montat dit Genevier Joseph. Maire de Servas nommé par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en l’an X, renommé en l’an XI, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837.

Montbarbon Alphonse. Maire, conseiller général. Né le 9 août 1866, avoué près le tribunal de Gex, 2e adjoint de Gex élu en mai 1904, 1er adjoint élu en mai 1908, maire en mai 1912. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Gex de 1910 à 1940. Secrétaire de la commission départementale de 1922 à 1939. Il est mort à Béard le 30 septembre 1941. Il avait été délégué en décembre 1916 pour remplir les fonctions de sous-préfet de l’arrondissement.

Montbarbon Benoît. Maire. Adjoint de Montracol nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 juin 1825, maire nommé de 1843 à 1848.

Montbarbon Joseph. Maire. Né à Cruzilles le 15 septembre 1823, fils de Jean Montbarbon et de Claudine Logier. Adjoint de Saint-Nizier-le-Désert élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1876 et le 23 janvier 1881, maire après le décès de Joannès Orsel le 18 juin 1882, jusqu’à sa mort à Saint-Nizier-le-Désert le 24 février 1884.

Montbarbon Pierre.* Maire*. Adjoint de Montracol élu en mai 1900, maire en mai 1904, remplacé en 1908, réélu en décembre 1919, remplacé en 1921.

Montdesert Martin. Maire. Notaire à Montmerle de 1776 à 1817, maire de Montmerle nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 frimaire an IX (28 novembre 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 29 ventôse an IX (20 mars 1801).

Montègre Martial. Maire. Né le 27 décembre 1958, contrôleur TPE, conseiller municipal de Sault-Brénaz en juin 1995, maire élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Monterras Philibert. Avocat à Bâgé, administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790.

Monterrad Jean-Philibert (père). Maire de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).

Monterrat Benoît. Maire. Adjoint de Sulignat élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.

Monterrat Xavier (Jean Xavier). Maire. Né à Mézériat le 30 novembre 1873, fils de Pierre Monterrat et de Mélanie Dubois. Maire de Vandeins élu en avril 1931 jusqu’en 1935.

Monterrat Xavier. Maire. Né en 1901, maire de Vandeins élu en mai 1957, réélu en mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en 1971.

Montessuy Benoît, dit Montessuy-Meillet. Né le 1er octobre 1761, notaire à Loyes et Montluel. Ses minutes sont conservées pour les années an II à an VI. Administrateur du district de Montluel élu en mai 1790. Nommé par Albitte membre du directoire du district le 21 ventôse an II (11 mai 1794), renouvelé par Boisset le 22 fructidor (8 septembre). Un Montessuy est nommé adjoint de Montluel par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).

Montessuy Georges. Maire de Joyeux élu en janvier 1888, réélu en mai de la même année, en mai 1892, 1896, 1900 et 1904.

Montessuy Jules. Maire de Joyeux nommé par arrêté du 13 mai 1859, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 mars 1865.

Monteyremard Joseph. Maire, conseiller général. Né le 12 janvier 1894, industriel, maire de Serrières-de-Briord élu le 19 mai 1929 (URD), réélu en mai 1935, révoqué le 18 novembre 1944. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Lhuis de 1937 à 1940, membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Condamné par la Chambre civique de l’Ain le 29 juin 1945 à 10 ans d’indignité nationale. Candidat (indépendant) aux cantonales de Lhuis des 17 et 24 avril 1955.

Montherot Jean-Baptiste François Marie de. Maire, conseiller général. Né à Lyon le 9 mars 1784, fils de Pierre de Montherot (1757-1798), seigneur de Béligneux et de Montferrand, et de Jeanne Claudine Louise Étiennette Françoise Grimod de Bénéon de la Riverie (1762-1842). Élevé en Suisse sous la Révolution, cgez les Prémontrés à Bellelay, puis à Soleure, rentré en France en 1806, il est surnuméraire aux archives des Relations extérieures. Il épouse en premières noces le 31 janvier 1813 à Dijon Jeanne Virginie Guenichot de Nogent, (Dijon 11 février 1794-Nogent-lès-Lombard, Côte-d’Or, 18 janvier 1818), fille de feu Pierre Jacques Barthélemy, conseiller au parlement de Dijon, décapité à Paris le 20 avril 1794, et de Jeanne Ligeret. Maire du petit village de Nogent-lès-Montbard de 1813 au 5 septembre 1830, il y posséde le château de Nogent, qui appartiendra aux Chatellus, descendants de sa fille Valentine, jusqu’en 2008. Il épouse en secondes noces en 1821 la plus jeune sœur de Lamartine, Suzanne, née le 12 septembre 1800 et qui décède le 11 août 1824. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1833 à 1869, poète, il correspond en vers avec son beau-frère et publie en 1833 Mémoires poétiques dans lesquelles se trouvent deux poèmes consacrés à Brillat-Savarin : Le Turbot et En attendant, ballade gastronomique. Maire de Charnoz, il a acheté le château de Loyat en 1833, nommé en 1840, élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1852, en août 1855 (22000 F de revenus en 1855), 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 25 septembre 1867. Conseiller général des cantons de Meximieux et Chalamont réunis de 1845 à 1848. Il est mort à Pérouges le 12 juillet 1869 chez son gendre au château de la Rouge. Une croix du bourg, d’une hauteur de 4,35 m., porte « mission 1864. Érigée par F. de Montherot maire ». Il a également offert une statue en fonte de la Vierge située derrière l’église, outre une autre statue en pierre blanche ensevelie dans un éboulement. Une fille issue du premier mariage, en 1813 à Dijon, de François de Montherot avec Jeanne Virginie Guenichot de Nogent, Jeanne Louise Marie de Montherot (1814-1876), a épousé le 16 février 1832 Gabriel Marie Passerat de la Chapelle (voir notice), maire de Pérouges.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 42, 1955, « Lamartine, Montherot et Brillat-Savarin », art. M. Juilleron. – Pré-inventaire du canton de Meximieux.

Montillet Claudius. Maire. Né à Massignieu-de-Belmont le 11 octobre 1867, élève de l’école normale de Bourg, instituteur à Bâgé-la-Ville et à Veyziat, fondateur en 1902 de l’Amicale des Instituteurs, puis directeur d’école à Culoz de 1906 à 1932, adjoint de Culoz vers 1925, faisant fonction de maire à la suite du décès de Charles Tonnet le 19 janvier 1941. Remplacé à la dissolution du conseil municipal le 30 septembre 1942 en raison de ses idées laïques. Il a rédigé dans le registre des délibérations de la commune un intéressant compte-rendu du séjour des Allemands à Culoz du 21 juin au 8 juillet 1940. Il est mort en janvier 1955.

Montillet Eugène. Maire. Né le 12 septembre 1899, maréchal-ferrant, maire de Chazey-Bons élu en mars 1952, réélu en mai 1953 (républicain indépendant) jusqu’en 1959. Il est mort en janvier 1981 à l’âge de 91 ans.

Montillet Francisque. Maire. Né le 6 mars 1835, cultivateur, maire de Belmont élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, le 18 mai 1888 et le 15 mai 1892, remplacé en 1896.

Montillet Jean-François. Maire. Né à Chazey-Bons le 1er janvier 1832, fils de Jean Louis Montillet et d’Alexandrine Galley. Propriétaire cultivateur, adjoint de Chazey-Bons nommé par arrêté du 26 août 1865, maire le 2 octobre 1868, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876. Le 13 janvier 1878, il est élu au conseil municipal, au deuxième tour seulement, et n’est pas désigné maire.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.

Montillet Théodore de (Anthelme Lazare Théodore). Maire. Né à Dijon le 22 mars 1798, fils de Thomas de Montillet (1757-1831) et d’Anne Françoise Pierrette Bernardine de Suremain de Flamerans. Maire de Champdor élu du 31 octobre 1848 au 25 avril 1852.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.

Montillet de Champdor. Thomas Claude François Auguste de. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 6 avril 1773, fils de Claude Christine de Montillet (1741-1779) et de Marie Françoise d’Angeville. Maire de Champdor nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé de 1816 à 1829. Il est mort à Genève le 25 septembre 1838.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – ADA 4K34 et 38.

Montjouvent Gabriel. Maire. Né à Pugieu le 28 mai 1843, fils de Joseph Montjouvent et de Claire Cheminat. Cultivateur, maire de Pugieu élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et en mai 1888.

Montluzin de. Président du district de Châtillon en 1792.

Montluzin Jean-Baptiste de. Agent municipal. Conseiller au bailliage et présidial de Bourg en 1789, agent municipal de Pont-de-Veyle élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795) à la place du maire supprimé par la Constitution de l’an III qui institue des municipalités cantonales, remplacé en l’an VI. Il est nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Ozun du 12 thermidor an VIII (31 juillet 1800), mais refuse cette nomination. Il est remplacé par arrêté du 15 pluviôse an IX (4 février 1801). Juge de paix du canton, il meurt à Pont-de-Veyle le 3 octobre 1820, à l’âge de 78 ans. Il avait épousé Hélène Trocu de Malix.

BIBLIOGRAPHIE :* Annales de la Société d’émulation*, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois.

Montluzin Louis Marie. Maire. Agent municipal de Cormoranche et Bey élu en germinal an V, remplacé en germinal an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 21 août 1806. Les de Montluzin avaient fait reprise du fief de Sauzey à Bey le 3 juin 1849 par Jean Baptiste Viallier de Terradoux de Montluzin, seigneur du Saugey et de Chaponoz, commandant du bataillon des milices de Bresse, chevalier de Saint-Louis, inhumé dans le cimetière de Bey, au pied de la croix, le 18 septembre 1777, à l’âge de 77 ans (La pierre tombale se trouve actuellement dans l’église).

Montluzin de Gerland Émile de. Maire de Proulieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 mars 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, cité jusqu’en 1822. Peut être Joseph Émile Montluzin de Gerland, né à Ambérieu le 11 septembre 1794, fils de Louis Montluzin de Gerland (voir notice) et de Philiberte Prost ; capitaine de cavalerie garde du corps de Louis XVIII, époux à Ambérieu le 14 janvier 1822 de Jeanne Pauline Buynand des Echelles (1799-1867).

Montluzin de Gerland Louis Marguerite de (Montluzin Gerland). Maire. Né à Ambérieu-en-Bugey le 8 février 1751, fils de Charles de Montluzin de Gerland (1705-1785) et de Marie Françoise Germaine de Villemandy (1724-1792). Officier en retraite, maire d’Ambérieu en 1793, remplacé en 1794, renommé la même année, remplacé en 1795. Commissaire du Directoire exécutif près le canton d’Ambérieu nommé le 26 brumaire an IV (17 novembre 1795), en remplacement de Sirand qui n’a pas accepté ce poste. Renommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’à sa mort à Ambérieu le 7 juillet 1807.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Montolivet de Gourdans Barthélémy de, baron. Maire de Saint-Jean-de-Niost nommé par arrêté du 12 messidor an onze (1er juillet 1803), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 5 octobre 1821, décédé et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 28 mai 1823. En réalité un nouveau maire, Pierre Faucher, est en place depuis 1822.

Montserrat Pierre Auguste, comte de (Jean Pierre François Auguste). Maire. Né en Savoie à Atberville, fils de Jean François de Montserrat et d’une Lapérouse. Maire d’Echevenex élu le 20 mai 1888. Il a 78 ans et il est remplacé le 18 octobre. Il est mort à Echevenex le 8 janvier 1892, à l’âge de 82 ans, chez son gendre, Théodore Marie Jean Dumont Santorre. Il avait épousé Marie Sophie Fabry.

Monzat Pierre. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Naves en Corrèze le 13 avril 1886, sous-préfet de Gourdan en 1922, chef adjoint de cabinet du ministre de la Guerre, sous-préfet de Céret en 1930, nommé à Belley le 30 juin 1934 et installé le 20 juillet. Il eut à gérer la fameuse manifestation de 10000 Croix de Feu du 4 octobre 1936 au château de Musin chez le maire de Magnieu, le comte Henri de Seyssel (voir notice). Sous-préfet de Castelsarrasin le 20 novembre 1937, de Morlaix en 1939, secrétaire général des Basses-Pyrénées en 1939, de la Haute-Garonne pour la police en 1941, préfet de l’Ariège la même année, des Deux-Sèvres en 1943 et du Finistère en janvier 1944. Il est mort à Caen le 11 avril 1944.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Moracchini Jean-Yves. Sous-préfet de Belley nommé par décret du 24 août 1989, installé le 18 septembre. Né à Tunis le 25 août 1940, diplômé de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, il a la particularité d’être ingénieur et guide de haute-montagne.

Morand Achille (Louis Achille). Maire. Né à Virieu-le-Petit le 12 août 1876, fils de Louis Marie Morand et de Louise Philiberte Francizet. Maire de Virieu-le-Petit, élu le 10 décembre 1919 (républicain de gauche), réélu le 19 mai 1925 (républicain de gauche, puis radical) jusqu’en mai 1929.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.

Morand Amand. Maire. Né vers 1797, cultivateur, maire de Lancrans nommé de 1846 à 1848, puis par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 (Joseph Amand) et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1858.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.

Morand Bernardin. Président de l’administration municipale de canton. Fils de Joseph Morand et de X Tissot. Docteur médecin, président de l’administration municipale* *du canton de Nantua élu en l’an VII, remplacé la même année. Il est mort à Nantua le 6 mars 1814, à l’âge de 81 ans. Il avait épousé en 1753 Marie Joseph Jagot, sœur de François, Grégoire Marie et Jean Baptiste Jagot (voir notices).

Morand Claude François.* Maire*. Né à Chavornay le 26 septembre 1820, fils de Jérôme Morand. Cultivateur, adjoint de Chavornay nommé le 4 juillet 1867, renouvelé en août 1870, élu le 11 octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881.

Morand Claude Joseph. Maire. Habitant de la ferme du Courouge, maire de Bény nommé par arrêté du préfet Bossi du 4 février 1806, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 23 juillet 1818.

Morand François. Agent municipal de Songieu élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Morand François Nicolas Ruffin. Administrateur du département. Avocat, député de Foissiat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Président du district de Bourg élu le 18 novembre 1792. Administrateur du département cité en mai 1793, nommé officier de police militaire et accusateur militaire du tribunal militaire près l’armée des Alpes par arrêté des représentants Dubois-Crancé et Gauthier du 7 août 1793, nommé par Reverchon commissaire du pouvoir exécutif près l’administration du département de l’Ain le 10 nivôse an IV (30 décembre 1795), révoqué par le Directoire exécutif par arrêté du 12 frimaire an V (2 décembre 1796). Nommé inspecteur des contributions directes du département le 26 ventôse an VI (16 mars 1798). Nommé administrateur du département par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Il demeure à Foissiat et a été administrateur jacobin du district de Bourg.

Morand Jean. Maire. Adjoint de Viriat cité en 1902, maire en 1907, réélu en mai 1908 et mai 1912, remplacé en 1919.

Morand Joseph. Maire. Né à Songieu le 7 juin 1768, fils de Gabriel Morand Liberté (1741-1807), cultivateur, et de Marie Anne Gonod. Cultivateur à l’origine, secrétaire du juge de paix du canton de Songieu, membre de la municipalité de Songieu en 1790, réélu 2e officier municipal le 12 décembre 1792, il tente, avec l’aide de la commune, d’être exempté du service militaire. Sa demande est rejetée le 3 mars 1794: « Le représentant du Peuple, vu la pétition du citoyen Morand, ci-devant secrétaire de la municipalité de Songieu, le renvoi fait aujourd’hui au directoire du District de Belley de ladite pétition pour avoir son avis; vu aussi l’avis du District de Belley, en date de ce jour, portant que Morand ayant lâchement abandonné son poste de canonnier, qu’étant reconnu pour n’avoir jamais aimé la Révolution, il y a lieu d’arrêter que ledit Morand ne pourra remplir aucune fonction publique pendant une année, et qu’il demeurera sous la surveillance du District de Belley pendant ledit espace de temps. Fait en commission à Belley régénéré le… » Il est nommé maire ( Moran, frère du juge de paix ) par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renommé en 1808 et 1813, jusqu’en 1815. Puis, il devient notaire à Songieu de 1817 à sa mort à Songieu le 2 août 1832.

BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986. – ADA 4K4.

Morand Joseph. Maire. Né à Bény le 24 novembre 1749, fils d’Antoine Morand (1725-1753) et de Charlotte Danancier (1728-1750). Habitant le hameau de Dananches, nommé maire de Bény par arrêté du 30 floréal an XI (20 mai 1803), décédé le 29 vendémiaire an XIV (21 octobre 1805) et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 4 février 1806.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923. – ADA 4K6, 4K9.

Morand Joseph. Maire de Bény nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831. Remplacé, puis nommé de 1842 à 1848

Morand Victor. Maire. Né à Bény le 15 février 1821, fils de Jean Morand et de Jeanne Marie Vulin. Propriétaire, maire de Bény, nommé le 4 août 1860, démissionnaire, remplacé le 26 août 1865.

Morandas Patrice. Maire. Né le 19 février 1963, ingénieur de l’équipement, assistant parlementaire de Noël Ravassard, puis conseiller municipal de Neuville-les-Dames en mars 1989 (socialiste), maire en juin 1995 (PS), réélu en mars 2001 (socialiste), jusqu’en mars 2008, date à laquelle il ne se représente pas. Président de la communauté de communes Chalaronne-Centre en avril 2001. Candidat (PS) aux élections cantonales de Châtillon-de-Michaille des 21 et 28 mars 2004, il obtient au deuxième tour 46,55 % des vois contre le sortant Yves Clayette, qui est réélu.

Morandat Henri (Henri Alexis, Marie Félix). Maire. Né en 1912, frère d’Yvon Morandat (voir notice), résistant, président du comité local de libération de Polliat nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Membre du comité départemental de libération de l’Ain en décembre 1944, au titre du Groupe paysan.

Morandat Léon Marie dit Yvon. Ministre. Né (Marie Léon, Yvon) à Buellas le 25 décembre 1913, fils d’Henri Alexis (né en 1884), fermier du comte de La Teyssonnière et de Marie Étiennette Morel. Aux élections municipales de 1922, son père est élu au conseil de Buellas à la place du fils du comte, qui, furieux, tente de lui imposer un changement de statut de fermier à celui de métayer. Il refuse et en 1928 quitte sa ferme pour Polliat. Léon Marie, titulaire du certificat d’étude depuis 1927, qui travaillait avec son père, devient valet de ferme à Polliat chez un certain Sibellas. En 1929, il abandonne cet état pour celui de vendeur étalagiste à Bourg dans la bonneterie Le gagne-petit de M. Augère, puis pour celui de vendeur à domicile à la maison Chichoux. En 1935, il entre à la JAC dominée par la haute stature de l’abbé Cottard-Josserand, puis effectue son service militaire. En 1936, libéré à Chambéry, il y est embauché aux Nouvelles Galeries, milite à la CFTC, devient secrétaire de l’union départementale de la Savoie, crée un journal Le syndicaliste Savoyard, change de métier en entrant dans le journalisme et rejoint le mouvement démocrate chrétien de Marc Sangnier. Mobilisé en 1939 dans les chasseurs alpins, il participe à l’expédition de Narvick, rentre en France, refuse la défaite, embarque dans un bateau qui atteint l’Angleterre le 19 juin 1940, et là, prenant connaissance de l’appel du général de Gaulle, le rejoint et fait partie des 30 premiers volontaires de la France libre (Selon « Résistants à Lyon, Villeurbanne et alentours », après l’expédition de Norvège, il prend part aux derniers combats en Belgique, puis est évacué en juillet 1940, avec son unité, sur le sol britannique, où volontaire pour les FFL, il est affecté comme simple soldat à Camberley, avant d’être présenté au général de Gaulle en janvier 1941). Il lui est d’abord demandé par Maurice Schuman d’intervenir à la radio pour s’adresser aux syndicalistes français, ce qui ne lui plaît pas. De Gaulle lui demande de rejoindre l’Hexagone pour prendre contact avec les syndicalistes, de les rallier à la France libre et de regrouper CFTC et CGT dans un Mouvement Ouvrier Français (MOF). Sous le nom de code de Léo, il est parachuté dans la nuit du 6 au 7 novembre sur le terrain de Fonsorbes près de Toulouse. On le retrouve à Lyon, Marseille, Villeurbanne sous le nom d’André Chevalier (Il aura en outre comme noms de guerre : Yvon, Léon, Arnolphe, Outclass et Mareuil) où il prend contact avec Libération de Paul Pioda par l’intermédiaire de ses frères Henri et Roger (alias Martinet, Libération, BCRA, responsable en 1942 du réseau Pimento pour la région de Lyon) qui font partie de ce réseau. Morandat, qui a pris le nom d’Yvon, et qui s’affirme alors socialiste, accomplit un travail de liaison qui sera achevé plus tard par Jean Moulin et participe à la création des journaux clandestins tels que Le Populaire (premier numéro le 15 mai 1942) et Libération. Condamné à mort par contumace pour désertion, poussé par Jean Moulin qui ne l’aime pas, il quitte la France en novembre 1942 et siège en 1943 à l’Assemblée consultative d’Alger. Il en est le benjamin. Parachuté à nouveau en France dans la Drôme le 29 janvier 1944, il devient l’un des adjoints d’Alexandre Parodi pour la préparation des mesures administratives à prendre au moment du débarquement. Seul avec sa secrétaire, Claire qui deviendra sa femme, et en vélo, il investit le 21 août l’Hôtel Matignon, rue de Varennes, pour y installer officiellement le gouvernement gaulliste dans Paris insurgé. Les gardes de Laval lui présentent les armes et l’huissier veut le faire dormir dans la chambre verte du président du Conseil. Toujours attiré par le journalisme, il dirige jusqu’en 1947, l’Agence européenne de presse et le journal Bref. Chargé alors des services de presse de Jules Moch, ministre successivement des Travaux publics et de l’Intérieur, il accomplit en 1949 le même travail pour les Charbonnages de France. Membre du RPF en 1947, mendésiste en 1954, il participe au retour du général en 1958 et à la création de l’Union démocratique du travail (UDT) qui rassemble les gaullistes de gauche. Président des Houillères du bassin de Provence en 1959, des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais en 1963, il est secrétaire d’État aux Affaires sociales, chargé de l’emploi, du gouvernement Pompidou le 31 mai 1968. Les 23 et 30 juin 1968, il se présente aux élections législatives dans la circonscription de Bourg-en-Bresse. Il doit s’incliner le soir du deuxième tour le 25 devant le candidat MRP Paul Barberot qui obtient 18162 voix contre 17245 au ministre et 16868 voix à Louis Robin (socialiste). Seul membre du gouvernement à être battu, il le quitte le 10 juillet. En 1969, il préside les Houillères de France et en 1970, il est rapporteur du budget au Conseil économique et social. Ce compagnon de la Libération est mort à Marseille le 8 novembre 1972. En 1944, il avait occupé l'appartement de Céline, 4 rue Girardon, en fuite depuis le 17 juin. Il avait fait transférer en 1949 ses meubles et ses papiers au garde-meubles. A son retour en 1951, Céline refuse la restitution arguant que ses écrits avaient été pillés. Effectivement réapparaîtront en 2021 600 feuillets de Casse-pipe, document manquant du triptyque formé avec Voyage au bout de la nuit (1932) et Mort à crédit (1936), un gos roman inconnu titré Londres, 1000 feuillets de Mort à crédit et des dizaines d'autres écrits et documents. Le révélateur, Jean-Pierre Thibaudat, refuse d'indiquer qui lui a remis ces documents une quinzaine d'années auparavant. Jérôme Dupuis, dans le Monde du 6 août 2021, suggère que ces documents avaient été subtilisés par Oscar Rosembly, comptable éphémère de Céline, plutôt que par Morandat.

BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, L’Ain 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux archives départementales de l’Ain. (L’auteur s’est appuyé sur un mémoire de maîtrise d’histoire de Marie Christine Chappat soutenu à Lyon pour l’université Jean Moulin et les souvenirs de la sœur de Morandat de Polliat). - B. Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, Lyon 2003.

Morard. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle nommé de 1839 à 1843.

Morard Anthelme Philibert. Agent municipal de Charancin en l’an VI.

Morard François Jean-Baptiste. Maire. Né à Meillonnas le 23 frimaire an IV (14 décembre 1795), fils de Jean François Morard, ancien receveur particulier à Trévoux, et de Jeanne Marguerite Nicolas Perrin. Maire de Malafretaz nommé par arrêté du 2 mars 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826, puis notaire à Saint-Julien-sur-Veyle nommé de 1833 à 1859 (10000  F de revenus en 1855). Maire de cette commune nommé en 1839, jusqu’en 1843, nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Saint-Julien-sur-Veyle le 12 avril 1868. Il était alors suppléant du juge de paix.

Morard Joseph. Maire de Charancin en 1792, remplacé en décembre, pour devenir officier public.

Morard Hermant. Maire. Né le 4 juillet 1912, maire de Charancin élu en mai 1945, remplacé le 19 août 1945, réélu le 3 novembre 1947, mai 1953 (MRP) et mars 1959, jusqu’au 9 octobre 1963.

Morcel Adolphe. Maire. Délégué dans les fonctions de maire de Cleyzieu par décision préfectorale du 3 février 1943, jusqu’en 1944.

Morcel Pierre Joseph. Maire. Né à Cleyzieu le 30 octobre 1764, fils de Martin Morcel, laboureur, et de Martine Denis. Maire de Cleyzieu cité en 1792.

Morcel Pierre Joseph. Maire de Cleyzieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Morcel Camus Pierre Joseph), jusqu’en juin 1835.

Moreau de Bonrepos Gaston. Maire. Né en 1840, fils de Jean Louis Moreau de Bonrepos (voir notice) et de Marie Joséphine Lydie de Lamajorie de Soursac (1805-1885). Propriétaire (20000 F de revenus en 1874), maire de Savigneux élu en 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé des suites de ses blessures au siège de Paris, à l’âge de 35 ans, et remplacé le 18 août 1875. Son corps et celui de sa mère, reposent dans l’ancien cimetière de Savigneux, transformé en parc près de l’église, dans un monument funéraire portant l’inscription: « Cette croix a été érigée par la IVe* Cie du IVe bataillon des mobiles de l’Ain en témoignage de reconnaissance de leur capitaine Gaston de Bonrepos qui a supporté avec elle le siège de Paris en 1870* ».

Bibliographie: Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000.

Moreau de Bonrepos Jean Louis. Maire. Né à Trévoux vers 1784, fils de Louis Barthélemy Colombe Moreau de Bonrepos (1745-1803) et de Louise Guichard (1752-1837). Garde du corps dans la compagnie de Grammont en 1814. Maire de Savigneux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830, puis maire de Saint-Rambert-d’Albon de 1840 à 1864. Il est mort à Saint-Rambert-d’Albon le 5 juin 1864.

Morel Alcide. Maire de Vescours élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) jusqu’en 1953.

Morel Alfred. Maire. Né aux Neyrolles le 15 février 1841, fils de Jean Marie Morel, cultivateur à la ferme de la Béroude, et de Marie Célestine Alombert. Propriétaire et marchand de bois, adjoint des Neyrolles élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire le 28 mars, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, maire élu le 25 février 1894 (républicain rallié), réélu en mai 1896, 1900 (républicain) et 1904, remplacé en février 1907.

Morel Alphonse. Maire. Président du comité local de libération de Domsure nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, remplacé le 18 octobre et nommé adjoint, élu en mai 1945.

Morel Amand. Agent municipal de Lancrans élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Morel Anselme. Agent municipal. Né à Géovreisset le 7 février 1755, fils de François Morel et de Marie Françoise Colletta. Nommé conseiller municipal de Géovreisset par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal. Il est mort à Géovreisset le 18 février 1812.

Morel Anthelme. Maire. Né le 23 nivôse an XI (13 janvier 1803), fils de Pierre Morel et de Marie Jeanne Cerdon. Cultivateur, maire de Béon et Luyrieux élu en 1848 (cité le 17 septembre), renouvelé par arrêté du 20 juillet 1852, mais non acceptant et remplacé le même jour. Sa fille, Marie Louise Morel, née de Matilde Bozon, a épousé à Béon le 11 mai 1852, Antoine Bornard, maire de Chaley (voir notice).

Morel Antoine. Maire de Genay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816.

Morel Antoine. Maire. Né à Ballon en 1754, cultivateur et marchand, agent national de la commune de Lancrans en brumaire an II, cité comme maire à Ballon (déjà fusionné avec Lancrans).

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Morel Antoine. Maire. Né le 29 mai 1815, gendre de son prédécesseur Jean Deviègue (voir notice). Cultivateur (2000 F de revenus en 1855), maire de Frans élu en 1849, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Morel Armand. Maire. Né le 3 mai 1923, entrepreneur de bal, élu maire de Bâgé-la-Ville le 24 mars 1971 (DVG), réélu le 19 mars 1977 (DVG), le 12 mars 1983 et le 18 mars 1989 (RPR) jusqu’en 1995.

Morel Armel. Maire, conseiller général. Né le 26 juin 1945, agriculteur, conseiller municipal, puis 2e adjoint de Lescheroux en 1983, 1er adjoint en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995, maire en mars 1999 à la suite de la démission de Gabriel Rude, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Il ne se représente pas en 2014. Élu le 8 avril 2008 troisième vice-président de la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes. Conseiller général (DVD) du canton de Saint-Trivier-de-Courtes élu au premier tour le 18 janvier 2009, avec 66, 11% des voix, contre 26,84 % à Gilles Peisson et 7,05 % à Gilbert Chossat (PCF). Réélu au premier tour au renouvellement cantonal du 20 mars 2011 avec 57,91 % des suffrages contre 3,81 à Gilbert Chossat (PC-FG), 16,75 % à Gilles Peisson (PS) conseiller municipal à Saint-Trivier-de-Courtes, 6,73 à Sylvestre Ducaroy (EE-Les Verts) et 14,80 % à Rudy Linari (FN).

Morel Auguste.* Maire* de Lent élu en décembre 1919, remplacé presque aussitôt par son premier adjoint.

Morel Benoît, dit Gouly.* Maire. *Né à Domsure le 21 juillet 1764, fils d’Antoine Morel et d’Anne Cadoz. Marié à Villemotier le 2 ventôse an III avec Marie Anne Gouly. Habitant du hameau des Feuilles, maire de Domsure nommé par le préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800), confirmé, pour des problèmes d’identité, par arrêté du même du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 3 ventôse an XII (23 février 1804).

Morel Benoît. Maire. Agent municipal de Chaneins élu de l’an, IV à 1800, maire provisoire en 1800, remplacé en mai.

Morel Benoît (père). Maire de Mantenay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, et, si c’est le même, reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821.

Morel Benoît. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 30 mai 1862, fils de Joseph Morel, cultivateur, et de Marie Moulin. Cultivateur, adjoint de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en mai 1900, réélu en mai 1904, maire en mai 1908. Conseiller d’arrondissement élu par le canton le 28 juillet 1907. Conseiller général élu le 8 septembre de la même année, en remplacement de Stéphane Fontenelle, décédé. Il est mort le 6 juin 1909.

Morel Charles. Maire. Né à Saint-André-le-Vieux-Jonc le 22 décembre 1887, fils de Claude Charles Morel et de Jeanne Marie Marguerite Philomène Rippe. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu en mai 1929 (URD). Il est mort à Saint-André-le-Vieux-Jonc en 1962.

Morel Claude. Maire de Chaneins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Morel Claude. Maire. Né à Attignat le 22 février 1837, fils de Joseph Morel et de Marie Louise Blanc. Cultivateur, élu au conseil municipal de Saint-André-le-Panoux, en dixième position sur douze le 22 novembre 1874, réélu en seconde position le 6 janvier 1878, élu maire le 23 janvier 1881. Il est mort à Saint-André-le-Panoux en 1913.

Morel Claude. Maire. Adjoint de Perrex élu maire en 1887, remplacé en mai 1888.

Morel Claude (Jean-Claude). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 13 décembre 1865, maire (radical, puis radical-socialiste) de Vonnas élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919 et mai 1925. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu le 24 juillet 1910, réélu le 14 décembre 1919 et le 14 mai 1922 contre Goy. Conseiller général du canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 19 juillet 1925 et décédé en fin d’année.

Morel Claude. Maire. Né à Montréal le 18 juillet 1947, employé de banque, conseiller municipal d’Outriaz en mars 1971, 1er adjoint en mars 1983, maire la même année, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Morel Claude Benoît. Maire de Buellas nommé par un arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par François Olivier seulement le 15 germinal (5 avril 1795), puis agent municipal en l’an IV (Benoît), remplacé en l’an VI.

Morel Claude François. Maire. Né vers 1761, maire de Géovreisset nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816 (Claude). Qualifié d’ex-maire en 1800, il a été maire avant 1795.

Morel Claude François. Maire. Né vers 1792, maire de Géovreisset nommé de 1839 à 1848.

Morel (aîné) Claude Joseph. Maire. Né à Servignat le 17 mars 1753, fils de Claude Joseph Morel (1725-1765), meunier, maître charpentier, et d’Isabeau Guidot. Maire de Servignat cité le 26 décembre 1792, remplacé pour être administrateur du district de Pont-de-Vaux cité en l’an II, élu officier public de Servignat le 23 brumaire an III, élu adjoint à l’agent municipal en l’an IV, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé à Servignat le 26 novembre 1814, à l’âge de 61 ans, et remplacé par arrêté du préfet Capelle du 9 février 1815.

Morel Claude Joseph. Maire. Né à Polliat le 7 décembre 1836, fils de Claude Joseph Morel (1794-1848), cultivateur, et de Marie Anne Pelletier. Cultivateur, élu en troisième position au conseil municipal de Polliat le 22 novembre 1874, élu maire le 12 octobre 1876, réélu en tête au conseil municipal le 6 janvier 1878, maire élu le 21 janvier et remplacé en 1881.

Morel Claudius Maurice. Maire. Né à Béon le 24 octobre 1910, fils de Hugues Lucien Morel et de Rosalie Françoise Deschamps. Président du comité de libération de Béon nommé par arrêté du 18 novembre 1944, nommé maire le 2 décembre, élu le 18 mai 1945 jusqu’au 3 novembre 1947 (communiste). Il est mort à Belley le 12 février 1995.

Morel Clément Eugène. Maire. Né aux Neyrolles le 2 octobre 1841, fils d’André Marie Morel, marchand de bois, et de Marie Anne Lucile Guillot. Maire des Neyrolles élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, jusqu’à sa mort aux Neyrolles le 30 juin 1889.

Morel Élisée. Maire de Sainte-Croix élu en mai 1929 (URD), réélu en mai 1935 et 1945, novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1958.

Morel Emmanuel. Maire de Géovreisset élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche).

Morel Étienne. Maire de Saint-Georges-sur-Renon nommé le 22 juin 1859, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er février 1862.

Morel Eugène Jean-Baptiste. Maire. Né à Cize le 15 mars 1832, fils de Louis Morel, meunier, et de Marie Sophie Vuiton. Meunier, maire de Cize, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, puis le 13 novembre de la même année, réélu en mai 1884 et 1888, jusqu’à sa mort à Cize le 13 février 1892.

Morel François. Maire. Adjoint de Mogneneins nommé maire en 1851, remplacé en juillet 1852.

Morel François Alexis. Maire de la nouvelle commune d’Outriaz, hameau détaché de Lantenay. Nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 19 juin 1876, élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Morel Georges. Président du comité de libération de Mornay nommé en 1944, décédé en septembre 1944, à l’âge de 43 ans. Il était industriel et agriculteur.

Morel Georges. Maire. Né le 15 mars 1946, professeur, conseiller municipal de Villereversure en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), adjoint en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001.

Morel Gustave (Augustin Joseph Gustave). Maire. Né à Porcieu, Isère, le 29 mai 1883, fils de Jean François Morel (1830-1896), tailleur de pierres, et de Jeannette Borgey (1842-1921). (radical-socialiste) de Sault-Brénaz élu le 17 mai 1925, réélu en mai 1935. Il est mort à Lagnieu le 30 décembre 1951.

Morel Henri. Maire de Cize élu en mai 1900.

Morel Henri.* Maire*. Né le 23 avril 1916, maire de Dortan élu en mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965 (extrême gauche), mars 1971 (socialiste avec 9 communistes sur 13 dans son conseil) et mars 1977 (DVG).

Morel Henry. Maire. Né vers 1784, meunier, maire de Cize élu en 1851, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, et en août 1860 et 1865, remplacé en 1870.

Morel Humbert. Maire de Surjoux élu en mai 1935, remplacé à la Libération.

Morel Jean. Maire de Crottet nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 octobre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé le 9 mai 1825 à l’âge de 49 ans et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mai 1825. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église inaugurée en 1823.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986. – ADA 4K34, 38 et 40.

Morel Jean. Maire. Expert, géomètre, adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 mai 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Jean-sur-Veyle le 12 mars 1835, à l’âge de 64 ans.

Morel Jean. Maire de Perrex élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908.

Morel Jean. Maire. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 10 octobre 1848, fils d’Étienne Morel et de Jeanne Marie Morel. Cultivateur, adjoint de Romans nommé par arrêté du 15 février 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892, maire en mai 1896, à la mort d’Ernest Ferrari de Romans.

Morel Jean-Claude.* Maire*. Né à Lyon le 6 juillet 1856, fils de Jean Morel et d’Antoinette Séréziat. Tulliste, maire de Massieux élu en mai 1900, réélu en mai 1904.

Morel Jean-François. Maire. Adjoint de Lent élu en mai 1908, maire en mai 1912, remplacé en 1913.

Morel Jean Lorin. Maire. Né le 16 mars 1824, maire de Baneins élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Morel Jean-Louis. Maire. Né à Géovreissiat le 2 juin 1792, fils de François Marie Morel, propriétaire à Géovreissiat, et de Marie Anne Bardet. Neveu de Claude François Morel (voir notice). Préfet d’étude au collège de Nantua cité comme tel en 1813, nommé maire de Port nommé en 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Nantua le 25 décembre 1875.

Morel Jean-Louis. Maire. Adjoint de Baneins, élu en mai 1888, maire élu en 1892, après les élections à la suite du décès de Donat Marie Bollet, et réélu en mai 1896.

Morel Jean-Nicolas. Maire. Adjoint de Baneins élu en mai 1896, maire élu en mai 1900.

Morel Jean-Paul. Maire. Né le 16 juillet 1932, principal de collège, maire de Malafretaz en mars 1977 (RDG), réélu en mars 1983, mars 1989 (RDG), juin 1995 (PRG) et mars 2001 (PRG), secrétaire du district de Montrevel, président du syndicat de la Reyssouze. Candidat en 6e position sur la liste Majorité présidentielle conduite par Dominique Saint-Pierre aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il ne se représente pas aux municipales de mars 2008, mais reste président su syndicat de la Reyssouze. Son épouse, Simone Morel, rentre au conseil municipal en mars 2008.

Morel Jean-Simon. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 20 janvier 1761, notaire à Saint-Jean-le-Vieux de 1787 à 1814, maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Ozun du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800). Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1800 cité jusqu’en 1806.

Morel Jeannine. Maire. Née le 5 juin 1948, première adjointe* *de Géovreisset élue en 2001, maire le 14 mars 2008.

Morel Joseph. Maire. Adjoint de Beaupont nommé par arrêté du 15 mars 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 mars 1823, jusqu’en 1828.

Morel Joseph. Maire. Né à Chavannes-sur-Reyssouze le 15 novembre 1829, fils de Pierre Morel et de Laurence Gaillard. Géomètre expert, maire de Chavannes-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 31 juillet 1867, élu en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Morel Joseph.* Maire*. Né le 29 février 1860, maire de Pirajoux élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical, puis URD) et 1929 (URD), remplacé le 22 octobre 1933.

Morel Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Samognat élu le 19 mai 1912 (républicain), remplacé en cours de mandat par un conseiller municipal, Reydellet, et réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), remplacé en 1934.

Morel Joseph Antoine. Maire. Né à Saint-Bénigne le 21 septembre 1820, fils de Jean Antoine Morel, cultivateur, et de Marie Claudine Poncet. Cultivateur, maire de Saint-Bénigne élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, remplacé en mai 1900.

Morel Joseph Marguerite. Maire de Marlieux nommé de 1826 à 1830.

Morel Joseph Michel. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 23 octobre 1873, fils de Barthélémy Morel et de Marie Surgot. Cultivateur, maire (radical, puis radical-socialiste) de Saint-Genis-sur-Menthon élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en 1935. Président de la commission locale de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947 jusqu’en 1949. Le nom de Morel, sans prénom, est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1930.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Morel Jules (Jules Jean François Anthelme). Maire. Né à Groslée le 16 mars 1831, fils de Jean Morel (1807-1887), propriétaire, et de Marie Joséphine Perrier. Cultivateur, maire de Groslée nommé par arrêté du 11 avril 1866, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé le 17 juillet. Il est mort en 1901.

Morel Léon. Maire. Conseiller municipal de Saint-Rémy, délégué provisoire dans les fonctions de maire par arrêté du 11 août 1943, et à titre définitif, après le décès de son prédécesseur par décision préfectorale du 16 décembre, jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 5 avril 1944.

Morel Louis. Maire. Né à Serrières-de-Briord le 28 décembre 1823, fils d’Ennemond Morel, cultivateur, et de Louise Vuillard. Charpentier, maire de Serrières-de-Briord élu en cours de mandat, en 1884, remplacé en 1888.

Morel Louis (Louis Joseph). Maire. Né à Groslée le 1er janvier 1861, fils de Jules Morel (voir notice) et de Marie Fournal. Maire de Groslée élu en mai 1888, remplacé en mai 1892.

Morel Louis Jules. Sous-préfet de Gex. Né le 2 octobre 1853, nommé sous-préfet de Gex le 23 avril 1886 et remplacé le 11 mai. Il sera résident supérieur de l’Indochine

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Morel Louis Marius. Maire. Né à Géovreisset le 17 novembre 1832, fils de Claude François Morel (voir notice) et de Marie Célestine Darmet. Cultivateur, adjoint de Géovreisset nommé en août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Morel Lucien. Maire. Adjoint de Saint-Jean-sur-Reyssouze en mars 1959, maire en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (radical).

Morel Marcel. Maire. Né le 21 novembre 1931, 1er adjoint de Saint-Alban en mars 1965, maire en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (DMF).

Morel Marie Joseph. Maire. Né à Foissiat le 10 octobre 1838, fils de Denis Joseph Morel, cultivateur, et de Marie Césarine Bouchoux. Cultivateur, maire de Foissiat élu le 20 juillet 1879 (conservateur) à la suite de la révocation d’Étienne Pitre et remplacé en 1881.

Morel Marie Pierre. Secrétaire général de l’Ain. Né le 20 octobre 1875, nommé secrétaire général de l’Ain le 4 août 1911, sous-préfet de Bourganeuf le 31 janvier 1914, de Neufchâteau en 1920 et secrétaire général de la Somme en 1922.

Morel Maurice. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 13 août 1892, géomètre expert, maire (radical-socialiste) de Vonnas élu à la mort de Claude Morel en 1926, réélu en mai 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 8 décembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, puis démissionnaire. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 5 décembre 1937, en remplacement d’Henri Durand (père) élu conseiller général, jusqu’en 1940. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Châtillon-sur-Chalaronne élu le 27 mars 1949 (radical-socialiste), réélu au deuxième tour le 24 avril 1955 (radical) au deuxième tour par 1695 voix contre 1396 à Effrangey (indépendant) et 372 à Prével (PC). Il ne se représente pas en 1961.

Morel Paul. Maire. Conseiller municipal de Foissiat, nommé maire par arrêté préfectoral du 14 juillet 1944, remplacé par le président du comité local de libération le 26 septembre.

Morel Paul. Maire de Chavannes-sur-Reyssouze élu le 22 mars 2008.

Morel Philibert. Maire. Né à Béon le 29 décembre 1738, fils de Jean Morel et de Martine Pochet. Marchand de vin, élu maire de Béon le 10 février 1790, remplacé le 9 novembre 1791. Le 4 décembre 1791, il est élu procureur de la commune et agent national le 4 nivôse an II (24 décembre 1793) jusqu’au 7 germinal an II (27 mars 1794), date à laquelle, il est élu agent municipal, remplacé en l’an V. Il est mort le 10 germinal an VIII (31 mars 1800).

Morel Philibert. Maire. Né en mars 1726, cultivateur, député de Clémentiat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Clémenciat élu en 1790, cité le 9 avril 1791, lorsqu’on lui réquisitionne son cheval de selle. Membre de la société populaire de Châtillon dont il est co-fondateur le 20 du même mois.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988. - J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Morel Philibert. Maire de Gorrevod nommé d’octobre 1830 à décembre 1834.

Morel Philibert. Maire de Boz élu le 30 juin 1907, réélu en mai 1908, remplacé en 1910.

Morel Philippe. Maire de Journans élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (REI).

Morel Philippe Auguste. Maire. Né à Géovreisset le 14 septembre 1871, fils de Joseph Avit Morel et de Marie Herminie Morel. Président de la délégation spéciale de Géovreisset nommé par arrêté ministériel du 23 juin 1941, remplacé par arrêté ministériel du 1er septembre 1942.

Morel Pierre Joseph. Maire. Né le 14 juin 1836, fils d’Anthelme Morel et de Bathilde Pierrette Bozon. Propriétaire et rentier, adjoint de Béon nommé par arrêté du 26 août 1865, maire élu le 11 octobre 1870, démissionnaire, démissionnaire er remplacé le 25 janvier 1871, élu en mai, remplacé en février 1874, nommé par arrêté du 28 juillet 1874, à la mort de François Huningue Guilland. Élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878. Il est mort le 15 janvier 1914.

Morel Prosper. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Cyr-sur-Menthon, nommé, à la dissolution du conseil municipal, par arrêté ministériel du 20 mars 1941.

Morel-Bardin Philibert. Maire de Reyssouze élu le 25 mai 1913 à la suite du décès de Louis-François Guichard et d’une élection municipale complémentaire le 18 mai 1913, remplacé en décembre 1919.

Morel-Favre François (oncle). Maire d’Ochiaz cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Morel-Maréchal Joseph. Agent municipal de Cize élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Cize le 10 janvier 1807, à l’âge de 70 ans.

Morellet Benoît. Maire de Torcieu nommé le 1er mars 1826, remplacé en avril 1830.

Morellet Blaize. Agent municipal de Torcieu élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Morellet Claude Benoît. Maire de Torcieu de 1830 à 1837 et de 1843 à 1848.

Morellet Claude Marie. Maire. Né à Hautecourt le 7 décembre 1773, fils de Marie Eugène Morellet, notaire, commissaire à terrier et avoué au tribunal civil de Bourg (il demeurait à Challes de Bohan, hameau de Hautecour), et de Marie Josèphe Pottier (Potier). Son parrain est Claude Marie de Loubat-Bohan. Médecin reçu à Montpellier le 14 prairial an IX (3 juin 1801) avec une thèse titrée: Quelques considérations sur le catarrhe, adjoint de Grand-Corent nommé par arrêté du 22 février 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire le 1er mars 1826 jusqu’en 1831. Maire d’Hautecourt nommé de 1831 à 1837, puis maire de Corveissiat nommé en août 1843, remplacé en juin 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il serait mort en 1866.

Morellet Henri. Maire de Torcieu élu le 19 mai 1935, remplacé en août 1944.

Morellet Jean-Claude Eugène. Maire. Né le 6 mars 1820, propriétaire, maire de Servas nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 18 septembre 1875.

Morellet Jean-Louis. Maire. Né à Torcieu le 8 janvier 1798. Sous-lieutenant au 19e régiment de ligne Adjoint de Torcieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, installé le 23 octobre 1821, remplacé en mars 1826. LH/1935/28.

Morellet Joseph. Maire. Mutilé de guerre (Le Progrès du 11 novembre 2014), président de la délégation spéciale de Poncin nommé par arrêté ministériel du 5 juin 1941, écarté à la Libération, élu maire en novembre 1947 (républicain indépendant), en devançant le maire sortant radical-socialiste, Jean-Baptiste Defradas. Réélu en mai 1953 et mars 1959. Membre du conseil départemental nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Décédé le 20 décembre 1972. Candidat en deuxième position aux législatives du 17 juin 1951 sur la Liste d’Action Paysanne conduite par Joseph Brayard.

Morellet Joseph Marie. Maire. Bourgeois, député de Cize pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Cize nommé par Albitte et installé le 7 floréal an III (26 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé par le juge de paix du canton de Chavannes, Louis Marie Mornay, le 12 frimaire (2 décembre). Adjoint à l’agent municipal cité en l’an VII. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1807.

Morellet Louis Marie Hippolyte. Conseiller général, parlementaire. Né le 25 mars 1843, avocat général, conseiller général républicain radical du canton de Bourg de 1875 au 31 mars 1884, date à laquelle il démissionne. Sénateur, républicain modéré, de l’Ain élu le 13 décembre 1885, à la suite du décès de Charles Robin. Secrétaire du Sénat en 1891, il utilise sa grande capacité de travail et ses compétences juridiques à l’occasion de l’examen de textes touchant à la justice et au droit pénal. Réélu le 7 janvier 1894, au premier tour par 660 voix sur 891 votants, en battant les républicains de gauche. Président du groupe de l’Union républicaine au Sénat en mars 1900. Il démissionne le 13 novembre 1900 pour être nommé procureur général à Poitiers. En 1911, il siège à la Cour de cassation jusqu’à son honorariat le 28 janvier 1918 et meurt à Paris le 20 septembre 1927.

Morellet Marie Alphonse. Conseiller général, parlementaire, préfet. Né à Bourg le 4 février 1809, fils de Marie-Antoine (voir notice) et de Marie-Rose Victoire Petit. Avocat à Bourg en 1831, membre de la commission municipale de Lyon en 1848, conseiller général du Rhône élu en septembre, représentant à l’Assemblée législative pour le Rhône le 13 mai 1849, adversaire du coup d’État en 1851, il quitte alors la politique sous le Second Empire et devient avocat à la cour d’appel de Paris. Secrétaire général de la Loire le 8 octobre 1870, il exerce les fonctions de préfet de la Loire par intérim du 7 février au 27 mars 1871 et il est remplacé comme secrétaire général le 28 avril. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Bourg du 8 octobre 1871 à sa mort le 6 juillet 1875.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Morellet Marie-Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hautecour le 8 avril 1779, fils de Marie Eugène, notaire, commissaire à terrier et avoué au tribunal civil de Bourg, et de Marie Josèphe Pottier. Avoué près le tribunal civil de Bourg, nommé maire de cette ville le 1er octobre 1840. Démissionnaire le 7 septembre 1847, pour devenir receveur municipal de la ville. Lorsque arrive la révolution de 1848, ses fonctions sont exercées par le premier adjoint, l’avocat Grand faisant fonction de maire. Le 26 février, les émeutiers envahissent la mairie après s’être introduit dans la préfecture qui la jouxte. Le 28, le conseil municipal remplace le maire par une commission formée de quatre membres et présidée par Charassin. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de 1845 à 1848. Il est mort à Corgenon, hameau de Buellas, le 8 juin 1871.

BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.

Morellet Marie Nicolas. Maire. Né en 1797, notaire à Pont-de-Vaux de 1824 à 1833, maire de Gorrevod nommé en octobre 1845, après la séparation des sections de Reyssouze, Vernay et Avitte, qui forment par arrêté du 16 octobre la commune de Reyssouze, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en août 1862.

Morellet Paul. Président de la commission municipale de Ceyzériat nommée par le préfet le 20 septembre 1870 jusqu’aux élections du 9 octobre.

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Morellet Paul. Maire de Varambon élu en mai 1888, réélu en mai 1892.

Morelon André. Maire de Saint-Sorlin nommé le 4 janvier 1835, remplacé en juin 1837.

Morelon Pierre. Agent municipal. Né à Lagnieu en 1759, fils de Jean François Morelon et Jeanne Drillon. Maire* *de Proulieu élu en l’an IV, remplacé la même année. Il est mort à Lagnieu le 15 mars 1825.

Morens Georges. Maire. Adjoint de Lapeyrouse élu en décembre 1919, maire en mai 1925.

Morestel François. Maire. Né aux Vernoux à Pirajoux le 15 août 1794, meunier, maire de Pirajoux nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, décédé le 15 février 1860 et remplacé par arrêté du 14 mars 1860.

Morestel François.* Maire. *Né à Pirajoux, aux Vernoux, le 13 février 1773, fils de Claude Morestel et de Marie Anne Daujat. Maire de Pirajoux nommé de 1832 à 1848.

Morestel François Joseph. Maire. Meunier, adjoint de Pirajoux nommé par arrêté du 23 juillet 1864, reconduit le 26 août 1865, élu maire en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900.

Moret Henri. Maire. Né à Leyment le 12 août 1886, fils de Francisque Moret et de Marie Adèle Levrat. Cultivateur, adjoint de Leyment élu en août 1925, maire (républicain radical) en mai 1929, réélu en mai 1935, suspendu pour trois mois par arrêté préfectoral du 7 septembre 1941, puis déclaré démissionnaire en octobre pour avoir été condamné à 700 F d’amende pour hausse illicite.

Moreteau Jean. Maire, conseiller régional. Né à Montrevel le 23 juin 1942, ingénieur, directeur de cabinet du maire de Bourg, Louis Robin, 1er adjoint de Bourg en mars 1983, maire en avril 1985, après la démission de Louis Robin pour raison de santé. La liste qu’il conduit au renouvellement de mars 1989 est devancée par celle de Paul Morin. Candidat aux cantonales de mars 1994 dans le canton de Bourg Nord Centre, il recueille au deuxième tour 46,34 % contre 57,68 % au radical sortant Paul Morin qui est réélu. Tête de la liste Pour une majorité de progrès avec le Président de la République aux premières élections régionales au suffrage direct le 16 mars 1986, regroupant le PS et le MRG, il a obtenu quatre élus. Il n’est pas représenté par le Parti socialiste aux élections régionales de 1992, quitte Bourg et devient chef des services techniques de la commune de Rillieux.

Moretti Robert. Maire. Né le 9 septembre 1950, gérant de société, maire du Poizat élu en mars 2001 (DVD), décédé en 2005 faisant du ski de fond.

Morillon Guy. Maire. Né le 1er février 1951, responsable d’opérations OPAC 69, maire de Guéreins élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Morgon Claudius. Maire. Né en 1814, fils de François Morgon (voir notice) et de Marie Henriette Bertrand (1794-1870). Maire de Chanoz-Châtenay nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en mai 1871. Il est mort le 30 janvier 1890.

Morgon Étienne* Victor. Maire*. Né le 20 mars 1818, fils de François Morgon (voir notice) et de Marie Henriette Bertrand (1794-1870). Propriétaire et rentier (12000 F de revenus en 1855, 8000 en 1874), maire de Peyzieux nommé par arrêté préfectoral du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 14 février 1874, remplacé en 1878. Il est mort à Peyzieux le 6 novembre 1887.

Morgon François (Jean François). Maire. Né à Dompierre-sur-Chalaronne le 27 octobre 1778, fils de Jean Pierre Morgon (1750-1822) et de Jeanne Françoise Vermare (1741-1824). Maire de Peyzieux nommé de 1831 à janvier 1832, puis de 1834 à 1838. Il est mort le 16 avril 1852. Gendre de Claude Bertrand (voir notice).

Morgon Georges (Georges François Marie Joseph).* Maire*. Né à Peyzieux le 14 décembre 1891, fils d’Octave Morgon (voir notice) et de Jeanne Françoise Suzanne Marie Viard (1867-1913). Maire de Peyzieux élu en mai 1935. Déporté, il est mort en Allemagne le 31 juin 1945 (jugement du tribunal civil de Trévoux du 18 décembre 1946).

Morgon Jean Nicolas. Maire. Né à Dompierre-sur-Chalaronne le 18 août 1776, fils de Jean Pierre Morgon (1750-1822) et de Jeanne Françoise Vermare (1741-1824). Maire de Thoissey en juillet 1831, jusqu’en 1835. Il est mort à Thoissey le 26 janvier 1851.

Morgon Octave (Benoît Marie Octave). Maire. Né à Peyzieux le 25 juin 1859, fils d’Étienne Victor Morgon (voir notice) et de Germaine Chanut (1828-1886). Cultivateur, maire de Peyzieux élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908. Il est mort en 1940.

Morgon Paul. Maire. Né (François Jean Paul) à Thoissey le 22 décembre 1852, fils de Jean Nicolas Morgon dit « Phélix » (Félix, 1825-1899), rentier, et de Marie Valentine Guyon (1830-1899). Après des études au collège de Pont-de-Vaux, au lycée de Bourg, au collège de Mongré à Villefranche et à celui de Thoissey, il fait son service militaire comme officier au camp d’Avor où il commence à faire des croquis. Il devient à Paris l’élève du paysagiste Louis Français (1814-1897). Établi à Bourg, il dessine, fait des eaux-fortes. Il expose à Bourg (1881), à Dijon (1883, 1885, 1887) et Lyon (1884). Atteint de troubles de la vue, il renonce aux eaux-fortes, il se retire à Jasseron, aux Maisons-Rouges. Là, il est élu maire de Jasseron en mai 1892, par 11 voix sur 12, réélu en mai 1896 et 1800, remplacé en 1904. C’est à cette époque qu’il s’adonne à la peinture en dehors de ses travaux viticoles. Il est mort à Jasseron le 22 février 1907. Ses eaux-fortes se retrouvent notamment dans Courses pittoresques dans le département de l’Ain. Bourg-en-Bresse, la vallée de la Reyssouze, par A. Vayssière, Bourg, Chambaud 1879, dans l’Histoire de la Révolution dans l’Ain, de Philibert le Duc ou dans l’Exposition Incohérente des Arts Incompris, organisée par la Société Gallinophile La Poularde, 2e année, Bourg, Villefranche, 1887.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’Émulation de l’Ain, 1930, tome LVI, p. 130, Les artistes de l’Ain, Agnès Bruno. – Paul Cattin, Répertoire des artistes et ouvriers d’art de l’Ain, à Morgon Paul François, Bourg 2004.

Morgon Pierre (Marie Claude Pierre). Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 1er décembre 1886, fils de Paul Morgon (voir notice) et de Lucie Marie Louise Bolley (1853-1913). Maire de Chanoz-Châtenay élu en cours de mandat après mai 1935, décédé en 1942, remplacé le16 mars 1943 par son premier adjoint délégué dans les fonctions de maire.

Morien Paul. Maire. Né le 2 octobre 1932, agriculteur, maire de Ségny élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR).

Morier Antoine. Agent municipal de Replonges élu en l’an V.

Morier Louis. Maire. Né à Replonges le 31 décembre 1906, conseiller municipal de cette commune élu le 29 avril 1945, 1er adjoint le 22 mars 1959, maire le 29 mars 1965 (MRP) et adjoint le 1er avril 1971 jusqu’en mars 1977.

Morin Benoît. Maire. Président du comité local de libération de Frans nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945. Sa démission, avec tous les membres du conseil municipal, est acceptée par décision préfectorale du 19 juin 1945. Réélu en novembre 1947 (indépendant de gauche).

Morin Denis. Maire. Né à Viriat le 4 février 1753, fils de Denis Morin (1707-1779) et de Denise Perretant (1719-1780), propriétaires à Curtaringes. Cultivateur, maire de Viriat cité le 14 juillet 1792, remplacé, puis nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794) maire de Viriat et Fleyriat, les deux communes ayant été réunies. Il est installé le 18 par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg. Remplacé, cité comme président de l’administration municipale du canton de Bourg en fructidor an IV, en l’an V, puis le 2 pluviôse an VIII (22 janvier 1800). Il est nommé à nouveau maire de Viriat par arrêté du préfet Ozun du 2 thermidor an VIII (21 juillet 1800), jusqu’à sa mort à Viriat le 9 avril 1909, à l’âge de 57 ans.

Morin Gérard. Maire. Né le 22 août 1961, exploitant agricole, conseiller municipal de Crans en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en 2001 (DVD) et mars 2008.

Morin Jean-Marie. Maire. Né le 6 février 1824, rentier, adjoint de Châtenay élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, maire en mai 1888.

Morin Paul Louis. Maire, conseiller général. Né à Bourg-en-Bresse le 29 juin 1924, fils de Claude Morin, artisan bourrelier, et de Marie Brange. Après l’école Carriat, il est reçu au concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs. Lycéen pensionnaire à Lalande comme normalien, leader départemental des Forces unies de jeunesse pendant la guerre, dénoncé, il est arrêté par les Allemands le 18 juin 1943, interné à Lyon, Eysses (Lot-et-Garonne) et Compiègne et déporté au centre de tri de Dachau, d’où il est envoyé à Allach dans un commando de travail au service de BMW (matricule 73788). Il y contrôle les carters d’huile. Le 30 avril 1945, le camp est libéré par les Américains qui interdisent aux prisonniers de partir pour éviter la contagion du typhus. Paul Morin s’évade et rejoint l’armée française à Windach près de Munich, d’où il est rapatrié à Strasbourg et rejoint Bourg le 22 mai. Instituteur en 1947 à Charles Robin, professeur de mathématiques en 1958 à Carriat et principal de collège à Amiot de 1969 à 1982, il préside plusieurs associations départementales d’anciens combattants, de victimes de guerre et de déportés résistants. Conseiller municipal d’opposition de Bourg à Amédée Mercier le 19 octobre 1947, conseiller municipal de la majorité avec Amédée Mercier en mai 1953, 4e adjoint au maire Paul Barberot le 14 mars 1965, 2e adjoint le 14 mars 1971, jusqu’en mars 1977. Il présente cette année-là une liste pour la gestion l’union et l’avenir des habitants de Bourg face à celle du maire sortant, Paul Barberot. Distancé avec 22,29 % contre 30,7 % à Barberot et 47,01 % à l’union de la gauche, il ne donne pas de consigne de vote et facilite l’élection de la liste de gauche conduite par Louis Robin avec 9536 voix contre 6812, mais il reste conseiller municipal. Il est élu maire de Bourg le 20 mars 1989, sa liste devançant la liste de gauche conduite par le maire sortant Jean Moreteau. Le 18 juin 1995, sa liste avec 38,57 % réunissant RPR et UDF est battue par celle de gauche (52,05 %) conduite par André Godin en présence d’une liste MNR (9,37 %). Président de la communauté du bassin de vie de Bourg-en-Bresse créée le 1er décembre 1994. Conseiller général du canton de Bourg II en septembre 1973 (centriste) élu au deuxième tour dans une triangulaire, réélu en 1976 au deuxième tour par 3301 voix contre 2764 au socialiste Daniel Veylon, et du canton de Bourg Nord Centre au deuxième tour le 21 mars 1982 avec 57,87 % contre le socialiste Xavier Charpe. Réélu en mars 1988 et en mars 1994 au deuxième tour avec 57,68 % contre 42,32 % à l’ancien maire socialiste de Bourg, Jean Moreteau. Président de la commission départementale de 1979 à 1982, vice-président sous Roland Ruet, il est élu premier vice-président en 1988 sous Jacques Boyon et Jean Pépin, et ne se représente pas en mars 2001. Candidat (réformateur) aux législatives en 1973, il arrive en deuxième position derrière le sortant Paul Barberot et se retire au deuxième tour pour le laisser face au socialiste Roland Monnet qui est battu. Candidat aux sénatoriales du 26 septembre 1971 et en 1980, il a été le suppléant de Jacques Boyon réélu aux élections législatives des 5 et 12 juin 1988. Il est mort le 28 juillet 2020. Un square de Bourg portant son nom a été inauguré le 18 juin 1922.

Mornay Marcel. Membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Parti socialiste SFIO.

Mornay Mireille. Maire. Née le 9 janvier 1959, secrétaire, maire de Courmangoux élu le 22 mars 2008. Deuxième vice-présidente de la communauté de communes de Treffort en Revermont (CCTER) élue le 17 avril 2008.

Mornay Pierre Joseph. Maire. Né à Mornay, au hameau de Crépiat, le 15 décembre 1816, fils de Louis Mornay et de Marie Françoise (?).Cultivateur, maire de Mornay élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Moronnoz Claude. Maire de Bey élu de 1848 à 1852.

Moronnoz Jean-Marie. Maire. Adjoint de Bey élu en décembre 1919 (conservateur), maire élu en 1925 (républicain radical), remplacé en 1929.

Moronnoz Pierre. Maire de Bey élu en novembre 1791. Voir le suivant.

Moronnoz Pierre. Maire. Né à Bey le 19 septembre 1769, fils de Pierre Moronnoz et de Marie Bas. Garde-champêtre, maire de Bey en 1832 jusqu’à son décès à Bey le 5 mars 1836.

Morosi Gilles. Maire. Né le 6 novembre 1939, entrepreneur, successivement 2e et 1er adjoint de Montréal-la-Cluse dans la mandature de 1983, maire en mars 1989 (UDF-PR), réélu en juin 1995 (UDF), mars 2001 (UDF) et mars 2008. En avril, il succède à Jean-Paul Émin à la présidence du Syndicat intercommunal à vocation unique du Lange et de l’Oignin.

Morrachini Jean-Yves. Sous-préfet de Belley nommé par décret du 18 septembre 1989, installé le 24 août. Il quitte ses fonctions le 12 mars 1992.

Morrel Philibert. Agent municipal de Beaupont élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795) et cité le 12 brumaire an VI (2 novembre 1797).

Morrier Jean-François. Maire de Torcieu nommé par arrêté du 12 juin 1820, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Morrier Jean-Louis Aristide. Conseiller d’arrondissement. Né le 26 mars 1851, rentier, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 14 août 1876, en remplacement du négociant Gaspard Millet en faillite. Il est battu par Jules Pellaudin en août 1880.

Morrier Maurice dit Plutarque dans la Résistance. Maire. Né à Collonges le 6 août 1912, élève du lycée de Nantua, il effectue son service militaire en 1938 à Strasbourg au 3e hussards. Il combat dans cette unité en 1939 et 1940 comme brigadier-chef et obtient deux citations. Libéré à l’armistice comme sous-lieutenant, il est ingénieur des TPE et prend en charge à sa création en 1942 la subdivision des Ponts et Chaussées de Virieu-le-Grand. Auparavant il avait été titulaire du poste à Culoz, puis à Pont-de-Vaux. Résistant, fondateur en novembre 1942 et chef du secteur C3 de Combat (cantons de Champagne, Seyssel, Virieu-le-Grand, Belley et Lhuis) sous le nom de lieutenant « Plutarque », qui lui est donné par Bob Fornier (Virgile), chef départemental de l’Armée secrète (Le Coq Bugiste du 16 juin 1945). Présent à Richemond, à Saint-Maurice, au tunnel de Pugieu, il participe, après celle de son secteur, à la libération de Bourgoin, puis de Bourg avec les Américains. Il avait été nommé chef départemental des MUR par Alban Vistel le 7 juin 1944, mais le débarquement du 8 juin l’avait empêché de prendre ses fonctions. La suite des événements rend cette nomination caduque. Il refuse d’être sous-préfet de Belley, laissant la place à Jean Cardot. Vice-président du comité local de libération de Virieu-le-Grand nommé par arrêté du 30 octobre 1944, il le préside en février 1945, à la démission d’Antonin Folliet, jusqu’aux élections de mai. Chef de la subdivision de l’Équipement de Virieu-le-Grand, puis de Belley Virieu-le-Grand en 1963. Premier adjoint de Cressin-Rochefort en 1977, maire en 1981, à la suite du décès de Louis Chambard. Il est mort d’une crise cardiaque le 22 décembre 1982. Il a été président et co-fondateur du Comité d’érection du monument départemental et du cimetière du Val d’Enfer à Cerdon, inauguré en 1951. Une plaque à son nom a été apposée en 2004 sur sa maison de Cressin-Rochefort. Il avait épousé le 14 décembre 1944 Thérèse Crinquant, dite Edwige au service des renseignements généraux interalliés (AS Virieu-le-Grand, .groupe PTT, réseau FFC « F2 » matricule 3068). Madame Morrier a déposé en 2008 aux Archives Départementales de l’Ain les archives de la Résistance du secteur C3, commandé par son mari.

Mort Antoine. Agent municipal de Ruffieu élu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Mort Claude.* Maire*. Né à Lilignod le 14 février 1807, fils de Joseph Mort et de Marie Chaîne. Cultivateur, maire de Lilignod nommé en août 1870, remplacé en 1871. Il est mort à Lilignod le 4 novembre 1880.

Mort Joseph. Agent municipal de Ruffieu élu en l’an V, remplacé la même année.

Mort Louis. Agent municipal de Ruffieu élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Mort-Billarde Joseph. Maire de Ruffieu élu en 1791, réélu en décembre  1792, remplacé en 1794, adjoint nommé en 1800, remplacé en 1803.

Mortel Claude. Maire. Adjoint d’Étrez élu en mai  1900, réélu en mai  1904 et 1908, maire en mai  1912, réélu en décembre  1919 (républicain de gauche), jusqu’en 1925.

Mortel Claude Louis. Maire d’Étrez nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er mars 1817, remplacé en mars 1817, et, nommé d’octobre 1831 à 1842.

Mortel Denis Joseph. Maire de Foissiat nommé de 1837 à 1840.

Mortel Guy. Maire. Né le 30 janvier 1941, professeur de mathématiques, il est élu adjoint de Saint-Bénigne en mars 1989 (socialiste), 2e adjoint en juin 1995 et maire en mars 2001 (socialiste). Réélu en mars 2008. Candidat (PS) au premier tour des cantonales de Pont-de-Vaux le 14 mars 1982, il obtient 28,40 % des voix. Deuxième vice-président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux élu le 14 avril 2008

Mortel Marie Victor.* Maire. *Né à Foissiat vers 1802, fils de Denis Mortel, meunier, et d’Angélique Pitre. Meunier, maire de Foissiat nommé de 1827 à 1832.

Mortel Paul. Maire. Né à Attignat le 12 janvier 1908, boulanger, vice-président du comité local de libération d’Attignat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé adjoint, puis maire en mai 1945, élu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en 1971.

Mortel Philibert. Maire de Pont-de-Vaux en novembre 1793, remplacé en février 1794, agent national du district de Pont-de-Vaux en l’an II, remplacé en fructidor.

Mortel Pierre Joseph. Maire. Né à Foissiat le 9 septembre 1751, fils de Joseph Mortel et de Denise Thenon. Cultivateur, député de Foissiat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Procureur de la commune de Malafretaz en 1792. Maire de Foissiat : le 26 août 1793, le directoire de l’Ain arrête que la municipalité se réunisse pour recevoir le serment de son nouveau maire. Membre du conseil du district de Bourg nommé par Albitte le 4 pluviôse an II (23 janvier 1794), 1er officier municipal de Malafretaz nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal à la démission de Jean-Baptiste Perrin en brumaire an VI, jusqu’à l’an VIII. Il est mort à Malafretaz le 4 mai 1820.

Mortier Claude François Marie. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 4 avril 1856, fils de Claude François Mortier, propriétaire au hameau de Salles, et de Marie Reine Guichard. Maire de Saint-Martin-du-Mont élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.

Mortier François.* Maire. *Né à Sainte-Euphémie le 28 novembre 1857, fils de Claude Mortier et de Marie Villier. Cultivateur, maire de Lurcy élu en mai 1900, réélu en mai 1904.

Mortier Julien. Maire. Conseiller municipal de Saint-Martin-du-Mont élu en 1947, maire en mai 1953 (RGR), réélu en mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG). Il ne se représente pas en 1977.

Mortillet Joseph Alexandre Eugène de (Gallix de Mortillet). Maire. Né le 14 juillet 1829, fils d’Antoine Emmanuel Arthus de Mortillet, garde du corps de Louis XVIII, et de Jeanne de Mareschal, dame de Murs née à Cormoranche en Bresse le 9 octobre 1800, mariée le 1er décembre 1828, décédée à Méry le 4 septembre 1875. Colonel au service du Saint-Siège, il est élu maire de Murs-et-Géligneux en mai 1884 et il est réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1896.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des communes rurales du canton de Belley, 1994.

Moser Roger. Sous-préfet de Nantua, secrétaire général de l’Ain. Sous-préfet de Nantua du 16 avril 1983 au 24 juin 1984, il devient secrétaire général de l’Ain du 25 juin 1984 au 21 janvier 1986.

Mosnier Estelle. Conseillère régionale. Née le 27 octobre 1970, directrice d’entreprise, élue en 4e position sur la liste RPR-UDF conduite par Gérard Armand aux élections régionales du 15 mars 1992. Conseillère municipale de Lyon et conseillère communautaire à la communauté urbaine de Lyon en mars 2001.

Mossé Yves Jean. Secrétaire général de l’Ain. Né à Nîmes le 9 mai 1947, élève à l’ENA, il est nommé après différents postes, secrétaire général de l’Ain, fonction qu’il occupe du 18 février 1982 au 10 mai 1984, pour devenir en 1995 délégué général de l’Union des constructeurs de maisons individuelles, puis en 1986 directeur général de la Région Auvergne, en 1993 délégué de l’Association des présidents de conseils généraux, en 1998 délégué général de l’Union nationale de la propriété immobilière et en 1999 directeur général des services du département du Calvados.

Mossière Jean-Pierre. Maire de Grilly élu en 2007, réélu en mars 2008.

Motte André. Agent municipal. Adjoint de l’agent municipal de Parcieux élu en brumaire an IV (novembre 1795), agent municipal vers 1797, remplacé en 1800. Il est mort à Parcieux le 30 mars 1806 à l’âge de 68 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 4, avril 1947, « Parcieux », art. Perrier.

Motte Antoine. Maire. Né en 1790, maréchal, adjoint de Bouligneux nommé adjoint par arrêté du 18 février 1820, maire nommé de 1837 à 1843. Il est mort en 1858.

Motte François Antoine. Maire. Né à Bouligneux le 7 septembre 1832, fils d’Antoine Motte (voir notice) et de Marie Morgon (1801-1866). Négociant, élu adjoint le 23 janvier 1881 et maire le 13 mars de la même année. Il est mort en 1904.

Mottet Ernest. Maire. Cultivateur au hameau de Marchon, adjoint d’Arbent élu en mai 1888, maire élu en mai 1892 (réactionnaire, puis républicain), réélu en mai 1896. Un Louis Mottet est réélu maire en avril 1904, mais refuse le poste pour devenir adjoint (L’Abeille).

Mottier Gabriel. Maire. Né à Pougny, alors hameau de Collonges, le 1er août 1825, fils de Jacques Mottier, cultivateur, et de Louise Dufour. Cultivateur, maire de Pougny élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, adjoint élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881.

Moucheroux Claude. Maire. Né à Dagneux, alors hameau de Montluel, le 21 frimaire an VII, fils de François Moucheroux (voir notice), et de Claudine Barbarel. Propriétaire, cordier, maire de Dagneux nommé de janvier à mars 1843, puis le 3 mars 1847, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé en juin 1854. Il est mort à Dagneux le 26 mai 1875.

Moucheroux François. Maire. Né à Dagneux le 12 avril 1773, fils de Claude Moucheroux (1730-1802), cordier, et de Magdeleine Perrin (1734-1803). Cordier, premier maire de Dagneux, le 30 septembre 1929 à la création de la commune, autrefois bourg de Montluel. En février 1832, il refuse d’être nommé de nouveau. Il est mort à Dagneux le 4 mai 1837.

Mouchet Eugène. Maire. Né à Salavre le 2 novembre 1895, cultivateur, maire de Salavre élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (républicain indépendant).

Mouraud Charles Benoît. Parlementaire. Né à Bourg le 19 janvier 1802, nommé en 1828 dans l’administration des Ponts et chaussées, il dirige à Lyon la compagnie de la gare de Vaise et s’établit en 1841 comme entrepreneur. Il est élu le 23 avril 1848 représentant à l’Assemblée constituante dans le Rhône le 1er sur 14, jusqu’au coup d’État de 1851. Il est mort à Lyon. le 31 juillet 1869.

Moureaux Erasme Nestor. Maire. Né vers 1789, propriétaire, maire de Poncin nommé en avril 1848, élu en octobre, remplacé en 1849.

Moureaux Henry. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Poncin le 20 novembre 1843, fils d’Erasme Nestor Moureaux (voir notice) et de Charlotte Constance Sarron. Greffier de justice de paix, maire de Poncin élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 28 juillet 1895, réélu le 21 juillet 1898 et le 31 juillet 1904, démissionnaire le 8 octobre 1907. Il est mort en février 1915.

Mouret-Montbrion Denis François Édouard, comte de. Sous-préfet de Gex. Né le 13 février 1768, sous-préfet de Saint-Hippolyte en septembre 1815, de Montbéliard de 1815 à 1830, sous-préfet de Gex le 17 mars 1832, il est mort en fonction le 27 janvier 1843.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Mourlevat Michel. Maire. Né le 18 janvier 1958, cadre territorial, maire de Leyssard élu en mars 2008.

Mourou Michel. Sous-préfet de Nantua. Né à Ollioules dans le Var le 12 août 1943, attaché à la direction régionales des affaires culturelles à Strasbourg en 1964, attaché de préfecture des Vosges en 1969, puis de l’Isère, attaché principal en Guadeloupe en 1974, directeur du cabinet du préfet de la Manche en 1980, de la région Guyane en 1982, sous-préfet de Nantua du 15 octobre 1984 au 15 juillet 1986, sous-préfet dans le Var en 1986, de Pontarlier en 1988, dans la Basse-Normandie en 1992 et de Bergerac en 1995.

Mouroux Benoît. Maire. Agent municipal de Biziat suspendu le 15 janvier 1798 par l’administration départementale. Il est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800) . Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 28 octobre 1814. Nommé à nouveau, il est remplacé par arrêté du préfet Baude du 31 mars 1815.

BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981. – ADA 4K2 et 34.

Mouroux François.* Maire*. Conseiller municipal de Biziat élu le 3 mars 1790, maire élu en 1791, il se fait remettre le 10 décembre 1792 les registres paroissiaux du curé Chambard.

Bibliographie : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Mouroux François.* Maire*. Né à Perrex le 19 novembre 1811, fils de François et de Jeanne Dubois. Propriétaire (300 F de revenus en 1855), maire de Vonnas nommé en septembre 1844, élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 10 janvier 1871, remplacé, réélu en mai, puis nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, remplacé en mai 1876. Il est mort en 1883. Son nom est inscrit sur une cloche fondue en 1875.

BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.

Mouroux François. Maire. Né en 1824, fils de François (voir notice) et de Jeanne Tanton, cultivateur, maire de Vonnas nommé par arrêté du 24 mai 1876, élu le 8 octobre, remplacé en janvier 1878.

BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.

Mouroux Jean-Marie. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mai 1930, réélu en mai 1935, remplacé en 1944.

Mouroux Pierre. Maire. Vice-président du comité local de libération de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), remplacé en cours de mandat.

Mouroz Claudius. Maire. Né à Dompierre le 29 septembre 1869, fils de Pierre Mouroz et d’Annette Pellet. Meunier, maire de Maillat élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche) et 1929, remplacé en 1935.

Moussel Alain. Maire, conseiller régional. Né dans la Seine le 5 février 1948, pharmacien salarié, conseiller municipal de Toussieux en mars 1989, maire le 24 juin 1995 (UDF-AD), démissionnaire le 28 juin 1997. Aux élections du conseil régional Rhône-Alpes du 22 mars 1992, il est le seul élu d’une liste Génération écologie, située alors à gauche, qui obtient 6,46 % des voix. Il ne se représente pas en 1998. Candidat (Entente écologiste) au premier tour des législatives des 21 et 28 mars 1993, il obtient 8,51 % des voix.

Moussy Claudius (Jean-Pierre Claudius). Maire. Né à Garnerans le 5 avril 1901, 1er adjoint de cette commune le 10 avril 1952, réélu en mai 1953 (radical-socialiste), maire le 3 juin 1956, réélu en mars 1959 et 1965 (radical) jusqu’en mars 1971.

Moussy Raymond. Maire. Né le 9 juillet 1942, cadre commercial, conseiller municipal de Villeneuve en mars 1983, réélu en mars 1989 (RPR), maire en juin 1995 (RPR), réélu en mars 2001 (RPR) et mars 2008.

Moutot Jean-Paul. Maire. Né à Loisy (71) le 29 mai 1942, technicien de bureau d’études aux Ateliers Bergeaud à Mäcon, conseiller municipal de Pont-de-Veyle en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD), mars 2008 et 2015. Il est mort d'une crise cardiaque en mai 2016.

Moyne Antoine. Maire. Né à Reyrieux, fils de Gaspard Moyne et de Marie Dreymieux, cultivateurs. Maire de Reyrieux nommé de 1832 à 1848. Il est mort à Reyrieux le 25 juillet 1864, à l’âge de 70 ans.

Moyne Antoine. Maire. Adjoint* *de Villeneuve nommé maire en février 1909, remplacé en mars 1811.

Moyne Benoît. Maire de Villeneuve et Champtin élu le 9 décembre 1792. Voir le suivant.

Moyne Benoît. Maire. Avocat, conseiller à la sénéchaussée de Trévoux en 1791 et 1792, président du directoire du district de Trévoux élu en mai 1790, remplacé en 1791, réélu juge au tribunal du district de Trévoux le 18 novembre 1792, nommé juge au tribunal du district par Albitte le 6 ventôse an II (24 février 1794), membre du directoire du district de Trévoux cité le 3 floréal an III (22 avril 1795). Juge de paix à Montmerle, maire de Montmerle nommé par arrêté du préfet Bossi du 6 messidor an XIII (25 juin 1805), mais il ne semble pas avoir siégé.

Moyne Claude Benoît (Moine). Maire. Fils de Claude Moyne. Notaire à Messimy du 22 janvier 1784 à 1813. Désigné électeur par l’assemblée primaire de la municipalité cantonale de Montmerle le 20 fructidor an III (6 septembre 1795). Agent municipal de Messimy élu en l’an IV, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il signe les actes jusqu’en avril 1808.

Moyne Philibert (Moine). Maire. Né le 15 septembre 1792, cultivateur, adjoint d’Aranc nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1831 à 1844 et en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865.

Moyret : voir Moiret.

Moyret Jean Charles (Moiret). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Poncin le 14 septembre 1755, fils de Joseph François Moyret, notaire à Poncin jusqu’en 1780, puis capitaine châtelain, et de Marie Anne Bolliet. Notaire à Neuville-sur-Ain de 1780 à l’an X. Président de l’administration municipale du canton de Poncin élu en l’an IV. Agent municipal de Neuville-sur-Ain élu en l’an VI, maire nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé 6 ventôse an X (25 février 1802), puis juge de paix du canton de Pont-d’Ain à cette date, nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1806, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1829. Il est mort à Neuville-sur-Ain le 15 avril 1830.

Moyret Jean Charles Bon. Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1790, fils de Jean Charles Moyret (voir notice) et d’Anne Marie Joseph Renaud. Propriétaire, officier, juge de paix, chevalier de la Légion d’honneur, maire de Neuville-sur-Ain nommé par arrêté du 12 août 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Conseiller de l’arrondissement élu le 3 septembre 1848, nommé vice-président du conseil par un arrêté du 12 juillet 1869. Décédé à Neuville-sur-Ain le 17 novembre 1869, il est remplacé le 20 février 1870 par son fils Louis Moyret (voir notice), procureur impérial à Nantua.

Moyret Jean François. Maire. Fils de Pierre Joseph Moyret et de Françoise Morel. Agent municipal de Cerdon élu en l’an VI, jusqu’en 1800, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), cité comme maire dès l’an XIII (1804), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 février 1816. Nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Moyret Louis (Louis Clément Marie). Conseiller général. Né à Neuville-sur-Ain le 14 janvier 1835, fils de Jean Charles Bon Moyret (voir notice) et de Jeanne Marie Clémence Vicaire. Avocat, procureur impérial à Lyon, conseiller général du canton de Pont-d’Ain nommé le 20 février 1870, élu (républicain modéré) au deuxième tour le 15 octobre 1871 avec 992 voix contre 396 à Edmond Tiersot, député. Il est remplacé en 1877.

Moyret Marin. Agent municipal de Marchamp élu en l’an V, remplacé en l’an VI. Un Marin Moyret, cultivateur, âgé de 45 ans est mort à Marchamp le 29 septembre 1823.

Moyria Abel François, comte de (Moyria-Maillat). Maire, conseiller général. Né (François Abel Marie) au château de Brion le 8 juin 1787 (alors sur la commune de Géovreissiat), fils de Claude Joseph, comte de Moyria, capitaine de dragons attaché au quatrième régiment des chasseurs à cheval, et de Jeanne Nicole Laurence Marie Chappe de Brion, dame de Brion, Géovreissiat, Bussy, Lafranchise et autres lieux. Élève du collège de Nantua, engagé comme soldat, il suit une école militaire en 1820. Aide de camp pendant la campagne d’Espagne en 1823, lieutenant de cavalerie, il se retire dans son château après la prise du fort de Trocadéro. Il est élu commandant en chef de la légion cantonale de Nantua lors de la révolution de 1830. Il est nommé conseiller général de 1830 à 1833, maire de Maillat de 1834 à 1840 et élu conseiller général par le canton d’Oyonnax de 1836 à 1839. Il fonde Le patriote de l’Ain qui paraît, chez Arène, le 1er octobre 1839, et qui succède au Crieur public fondé en 1835 par Auguste Arène. Condamné pour diffamation par arrêt de la cour royale de Lyon le 19 mars 1840, pour infidélité dans le compte rendu d’une audience des assises par arrêt de la cour d’assises de l’Ain du 22 décembre, traduit mais acquitté, à la même cour pour excitation à la haine et au mépris du gouvernement et provocation à la guerre civile, les numéros de son journal de décembre 1840 et mars 1841 saisis pour outrage à la morale publique et religieuse, il arrête la parution en 1841. Candidat aux législatives d’avril 1848 avec cette profession de foi: « Je veux que le peuple nomme directement à toutes les places ». Il publie à Lyon en octobre un Manuel du Travailleur républicain que la mairie de cette ville interdit de vente dans les rues. Poète, co-fondateur de la Société d’émulation de Nantua en 1837, il a donné divers ouvrages, notamment Les monuments romains du département de l’Ain (1836) et Dissertation sur les anciennes monnaies et médailles trouvées dans le département de l’Ain (1840) outre quelques articles dans la Revue Sébusienne, mensuel publié par ses soins à Nantua chez Arène. Il est mort à Lyon le 4 février 1863. Il avait commis l’erreur d’imprimer et de distribuer une épigramme dans laquelle il brocardait le poète Joseph Henri Rossand (1795-20 mars 1869) notaire à Mornay de 1836 à 1884, en ces termes:

 « Je t’aime, cher Rossand, disait une vipère
Au mouchard en guenille, au rimeur mercenaire;
Je t’aime; elle ajoutait: comme un emblème heureux,

Car je te vois partout froid, rampant, venimeux. »

Furieux, Rossand, qui n’ose affronter en duel cet ancien soldat, publie, à Lyon chez Dumoulin en 1840, Les coups de fouets ou Épigrammes contre le citoyen-comte Abel de Moiriat-Maillat, dont les 160 pages sont du goût suivant:

« Était-ce par plaisanterie

Que d’Oyonnax le peuple un peu malin

Au conseil général envoyait un pantin

Comme un échantillon de sa quincaillerie ? »

Ou

« Républicains à talons rouges,

Moiriat renie aujourd’hui ses aïeux

Et veut retremper dans les bouges

La noblesse qu’il reçut d’eux. »

Ou encore

« De Moiriat de son logis

A chassé sa femme et son fils,

Pour vivre plus à l’aise avec sa camériste

Qui d’un autre Ismaël, l’an passé, l’a doté.

Qu’on dise maintenant qu’il est légitimiste,

Qu’il n’aime pas la liberté ! »

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain, t. II, p. 77. – LH/1961/37.

Moyria Charles François de (Moiriat). Maire. Né à Volognat le 23 octobre 1752, fils de Charles Joseph de Moyria, seigneur de Volognat, et de Marie Claudine de Bouvens. Maire de Musinens nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 19 août 1806. Il est mort à Musinens le 13 avril 1842.

BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006. – ADA 4K9.

Moyria Claude Alexandre de (Moiriat). Maire. Frère aîné de Charles François de Moyria (voir notice). Chevalier de Saint-Louis, capitaine dans le régiment de Barrois, agent municipal de Musinens élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an V. Il est mort en 1830.

Moyria Marie Antoine de. Maire d’Attignat nommé de 1808 à 1815.

Mugnier Alexandre. Maire. Avocat, maire de Virieu-le-Grand cité en novembre 1792, remplacé, président de l’administration municipale du canton de Virieu-le-Grand cité en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Mugnier Jacques. Agent municipal de Pollieu élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Mugnier Jean-Marie. Conseiller d’arrondissement. Limonadier, né le 22 mai 1866, 2e adjoint de Lagnieu élu en 1925, réélu en 1929, 1er adjoint en 1935, conseiller d’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu au deuxième tour le 22 juillet 1925 (radical-socialiste), en battant le sortant Louis Ballet. Réélu le 17 octobre 1931 sans concurrent et le 10 octobre 1937 contre Pelletier, jusqu’en 1940.

Mugnier Louis Marie (Munier). Maire. Né à Pollieu le 20 janvier 1876, fils de* François Marie Mugnier et de Marie Françoise* Cuffet. Maire de Pollieu élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical) et 1929, remplacé en 1935, réélu en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’en 1947.

Mugnier Marius. Maire de Nantua (indépendant de gauche) élu le 26 octobre 1947 sur une liste regroupant la SFIO, les radicaux et le MRP, opposée à une liste d’Union et de paix sociale (communiste) conduite par Mme Allante. Remplacé en 1953.

Mugniery Denis. Maire. Fils de Jean François Mugniery, laboureur, et de Pierrette Perret. Cultivateur, maire de Virieu-le-Grand nommé par Gouly le 22 décembre 1793, reconduit par arrêté d’Albitte du 27 ventôse an II, installé le 6 germinal par l’agent national du district, Bonnet. Cité en janvier 1795 et renommé le 8 avril de la même année. Quoique membre des diverses sociétés de sans-culottes de Virieu, il avait été arrêté en 1793 comme suspect. Jean Mugnéry, notaire à Virieu-le-Grand de 1766 à 1816, est déclaré suspect par Gouly le 7 nivôse an II (27 décembre 1793) et mis sous surveillance.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le Bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Mulvin Joseph Marie. Maire. Né le 29 novembre 1813, aubergiste, adjoint d’Arbent nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 29 septembre 1858, renouvelé en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé le 16 avril 1869.

Munaret Jean-Claude.* Maire*. Papetier, maire des Neyrolles cité en novembre 1792, puis officier municipal en l’an II, membre du conseil du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794), agent municipal des Neyrolles en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 21 brumaire an IX (12 novembre 1800). Nommé maire par arrêté du 9 germinal an XIII (30 mars 1805), remplacé en 1813.

Muneret Didier. Maire. Né le 26 juillet 1959, technicien géomètre topographe, responsable d’affaires bureau d’études, maire de Dompierre-sur-Chalaronne élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.

Munet Antoine Élisée. Maire, conseiller d’arrondissement. D’une famille originaire de Passin (Poisieu) émigrée à Lyon, né à Lyon le 9 mai 1811, fils de Gaspard Melchior Munet (1770), architecte et adjoint au maire de Lyon, qui lui acheta le château de l’Abergement, et de Louise Henriette Guilliaud (°Saint-Etienne, 1784). Arrière-petit-fils de Melchior Munet (Poisieu 1698-Grigny 1771), architecte, élève et collaborateur de Souflot. Conseiller municipal de Châtillon-sur-Chalaronne, adjoint spécial pour l’état civil en 1852, premier maire de la commune nouvellement créée de l’Abergement-Clémenciat nommé le 5 juillet 1857, renommé constamment jusqu’aux élections d’octobre 1870 où il est élu. Réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, réélu en octobre 1876, janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort en 1882. Il a créé le nouveau village sur les bois communaux défrichés, inauguré en 1868, qui a pris le nom de Munéville. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu en 1851 par le canton de Châtillon et cité en 1869 lors de sa nomination comme président du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869. Candidat aux cantonales du 8 octobre 1871 contre Henri Germain qui est élu. Candidat conservateur aux législatives du 14 octobre 1877, il réunit 4530 voix contre 15294 à Henri Germain sur 24766 inscrits et 20509 votants.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.

Munet Élisée. Maire. Né à Lyon en 1870, fils de Melchior (voir notice), maire de l’Abergement-Clémenciat en 1912, réélu en décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD), 1929 (URD) et 1935, jusqu’à la mise en place du comité de libération le 30 décembre 1944, et maire dans la délégation aux fonctions municipales créée par arrêté préfectoral du 22 février 1945 jusqu’aux élections d’avril-mai. Il a eu quelques difficultés avec le préfet en décembre 1922, car le monument aux morts érigé par la commune comporte, seule dans le département, une croix latine. Président de la société de courses de Châtillon en 1931 jusqu’à son décès à l’Abergement-Clémenciat en 1955.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.

Munet Melchior (Gaspard Melchior Elisée). Maire. Né à Lyon le 9 août 1834, fils d’Antoine Élysée (voir notice) et de Sophie Justine Gauthier. Maire de l’Abergement-Clémenciat en 1882, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908 jusqu’en 1912. Il est mort à Lyon le 2 décembre 1914. Il avait épousé à Lyon le 17 septembre 1959 Marie Elise Dugas de la Boissonny (1840-1862), fille de Prosper Dugas et de Jeanne Marie Françoise Jenny Vespre.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.

Munet Mireille (Charmont-Munet). Maire. Née le 17 mai 1952, infirmière libérale, conseillère municipale d’Artemare en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD) après avoir présenté une liste contre le maire sortant. Réélue en mars 2008.

Munet Paul (Paul Anthelme). Maire. Né à Talissieu le 6 septembre 1889, fils de Louis Anthelme Munet, boulanger, et de Pauline Manjot. Boulanger et biscuitier au hameau d’Ameyzieu, maire de Talissieu élu en mai 1935, réélu en mai 1945, novembre 1947 (MRP) et mai 1953 (MRP), remplacé en mars 1959. Décédé le 31 octobre 1960 à Ameyzieu.

Munier Jean. Maire de Chevry cité du 28 octobre à décembre 1792 et nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1794). Remplacé, il devient adjoint de l’agent municipal en l’an III, puis agent municipal en l’an VIII.

Murard de Saint-Romain Benoît Rose de. Parlementaire. Né à Saint-Romain-au-Mont-d’Or, Rhône, le 20 octobre 1772, propriétaire à Francheleins, élu à la Chambre introuvable le 22 août 1815 par le grand collège de l’Ain par 138 voix sur 203 votants et 291 inscrits, il appartient à la majorité ultra-royaliste jusqu’à la dissolution du 5 septembre 1816. Il dit à un propriétaire de campagne: « Mon ami, comment feras-tu pour me payer mes servis de trente ans, quand le Roi nous aura rendu nos droits féodaux ? » Il a reproché au garde des Sceaux d’avoir favorisé l’évasion de Lavalette. Il est mort au château de Saint-Romain le 4 novembre 1854.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 1885, « Cinq documents historiques », p. 305.

Murgeat André (Murjiat). Maire de Murs et Géligneux nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800).

Murillon Claude (aîné). Administrateur du département. Né le 19 avril 1748, administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, membre du directoire, administrateur du département cité en mai et juin 1793. Un Claude Murillon, bourgeois, est député de Sandrans le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.

Murillon Claude Étienne François. Maire. Né le 13 juin 1832, ancien receveur de l’enregistrement, maire de Saint-Germain-de-Renom nommé par arrêté du 26 juin 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Murtin Charles André Eugène. Maire. Né vers 1806, tuilier, maire de Montagnat nommé de 1837 à 1843, élu en 1848, renouvelé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il n’est pas membre du conseil municipal élu le 19 septembre 1952, mais de celui élu le 15 juillet 1855.

Murtin Claude. Maire. Agent* municipal de La Tranclière élu en l’an IV, remplacé en l’an V, maire *nommé par arrêté du préfet du 7 frimaire an X (28 novembre 1801), remplacé en 1810, nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 4 mars 1817, décédé et remplacé par arrêté du 10 juillet 1819.

Muscat Alexis. Maire. Né à la Bridoire, Savoie, le 3 avril 1850, fils de Hyacinthe Muscat et de Marie Gerbolot Legris. Tailleur de pierres à Villebois, puis maire de Pont-d’Ain en mai 1912 jusqu’en 1919.

Musy André. Maire. Boulanger, maire de Cerdon nommé de 1837 à décembre 1842.

Musy Claude.* Maire* de Bolozon cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) et remplacé par arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800) pour devenir conseiller municipal par arrêté du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).

Musy François. Maire de Challes nommé en 1808, remplacé en 1816.

Musy. François Maire de Challes nommé en 1831, jusqu’à sa mort à Challes le 24 avril 1845, à l’âge de 73 ans.

Musy François Marie. Maire. Né vers 1783, maire de Condeissiat nommé de septembre 1830 à 1848.

Musy François. Maire. Il est à la mairie de Cerdon, d’abord comme président de la commission municipale, puis comme maire, d’avril à août 1815, date à laquelle l’ancien maire, Roch Dubreuil reprend son poste.

Musy Gabriel George. Voir George Musy Gabriel.

Musy Hector. Maire de Géovreisset élu en mai 1953.

Musy Jean.* Maire *des Neyrolles cité en juin 1874.

Musy Jean. Maire. Né le 24 avril 1946, chef d’entreprise, 1er adjoint de Biziat en mars 1983, maire élu en mars 1989, réélu en juin 1995 (DVD).

Musy Jean-Baptiste. Maire. Né en 1805, cultivateur, maire de Challes nommé en 1845, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en 1871.

Musy Jean Charles. Agent municipal de Challes en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Musy Joseph. Administrateur du département, maire. Notaire à Journans, ses minutes sont conservées aux archives de l’Ain pour les années 1770 à 1808. Député de cette paroisse pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Administrateur du district de Bourg élu en 1790, puis administrateur du département. Agent national de Journans nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire (il ne siège pas) et remplacé par arrêté du même préfet du 27 thermidor an VIII (15 août 1800).

Musy Joseph (Jules Joseph). Maire. Né à Nantua le 3 novembre 1851, fils de Julien Marie Musy, cordonnier, et de Marie Eugénie Briffaud. Élève du collège de Nantua, médecin à Lyon, il prend sa retraite à Nantua dont il devient maire le 20 mai 1935. Démissionnaire en septembre 1940, remplacé le 15 avril 1941, il est mort à l’âge de 92 ans le 28 octobre 1943.

Musy Louis Joseph. Maire. Né le 28 décembre 1830, fils de Jean Baptiste Musy (voir notice) et de Marie Sophie Pupunat. Cultivateur, maire de Challes élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain, progressiste) et 1896.

Musy Marcel. Maire. Né le 23 décembre 1919, industriel, adjoint de Géovreisset en mars 1959, maire en 1962 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (UDF).

Musy Nestor. Maire. Président de la délégation spéciale de Géovreisset par arrêté ministériel du 1er septembre 1942, remplacé par le comité local de libération en 1944.

Musy Paul. Maire. Président du comité local de libération de Vieu-d’Izenave nommé par arrêté du 27 octobre 1944, nommé maire par arrêté du 7 février 1945, élu en mai, réélu en octobre 1947 (SFIO), remplacé en 1950. Candidat (SFIO) aux cantonales de Brénod le 23 septembre 1945. Le Coq Bugiste du 16 février 1946 consacre un article sur sa profession d’apiculteur.

Musy Pierre. Maire de Journans nommé de 1831 à 1842.

Musy Robert. Maire. Né le 24 novembre 1913, maire de Cize élu en mars 1977 (DMF).

Mutin Jean Pierre. Maire. Né à Martignat, fils de François Mutin, cultivateur, et de Marie Françoise Durrafour. Cultivateur, adjoint de Martignat nommé par arrêté du 3 nivôse an XIV (24 décembre 1805), maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Martignat le 8 mars 1843, à l’âge de 80 ans.

Muyard Jules. Maire de Pouillat élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, remplacé en 1925.

Muzard Jean-Baptiste. Maire. Maire de Loyes élu le 24 juillet 1910, remplacé le 25 octobre 1914.

N

Retour au dictionnaire