Labalme Claude. Maire. Né à Vandeins le 30 novembre 1771, fils de Gaspard Labalme et de Claudine Broyer. Maire de Vandeins nommé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Vandeins le 22 mai 1823, à l’âge de 58 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 4 octobre 1823.
Labalme Claude. Maire. Né à Chaveyriat le 9 floréal an VII, fils de Philibert Labalme et de Marie Martin. Cultivateur aux Bassettes, il est élu maire de 1848 à 1852. Il est mort à Chaveyriat le 26 mai 1852.
Labalme Claude François. Maire. Né à Chaveyriat le 18 février 1832, fils de Philibert Labalme et de Benoite Pollet. Cultivateur, maire de Chaveyriat nommé par arrêté préfectoral du 20 septembre 1857, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874 (3000 F de revenus), remplacé le 31 mai 1876. Il est mort aux Hêtres le 28 septembre 1878.
Labalme Félix. Maire. Adjoint de Buellas élu en mai 1908, maire le 19 mai 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste, puis URD) et mai 1925 (URD) et 1929 (URD) jusqu’aux élections de mai 1935.
Labalme François. Agent municipal de Buellas élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Labalme Jean-Louis. Maire de Buellas nommé le 10 janvier 1808, remplacé en avril 1813.
Labalme Pierre. Maire. Né à Vandeins le 30 novembre 1771, fils de Gaspard Labalme et de Claudine Broyer. Cultivateur, adjoint municipal de Chaveyriat en l’an VIII, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837. Il est mort rentier le 2 février 1862 à Chaveyriat.
Laban Jean Marie Francis. 69e* préfet de l’Ain* nommé le 2 mai 1930 jusqu’au 15 mai 1931. Né à Aurillac dans le Cantal le 15 juin 1882, licencié en droit, attaché au ministère de la Marine, puis de la Guerre en 1907, attaché au cabinet de différents ministères, secrétaire général ou sous-préfet dans divers départements, il est installé le 2 juin 1930 préfet de l’Ain, puis dans le Haut-Rhin, le Lot-et-Garonne, Constantine et la Loire. Il est mort à Nice le 12 mai 1971.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton : Dict. biographique des préfets septembre 1870 à mai 1982.
La Bastie Léon de. Maire de Dompierre (sur Veyle) en novembre 1873, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 27 mai 1876. Cité comme lieutenant de louveterie en février 1877. Il s’agit de Anne François Léon Royer de la Bastie, né au château de Belvey le 5 juin 1834, fils d’Étienne Claude Royer de la Bastie, et de Charlotte Sophie Marron de Belvey (1806-1850), ancien élève de Saint-Cyr de 1854 à 1856, et décédé là Belvey le 28 octobre 1901.
Labatie Paul Antide. Maire, conseiller général. Né à Metz le 13 août 1821, fils d’Antide Gabriel Marguerite Labatie (1786-1866) et d’Amélie Victorine Scholastique Chadelas (1789-1878), petit-fils de Pierre Marie Labatie (voir notice). Élève de l’École polytechnique, maire de Talissieu élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 6 janvier 1858. Conseiller général élu par le canton de Champagne en 1851, après la mort accidentelle d’Henri d’Angeville, jusqu’à son décès à Marlieu le 10 octobre 1857, à la suite d’un refroidissement contracté lors de l’inauguration du pont de Laloi.
Labatie Gabriel Antide Laurent. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Marlieu le 8 mai 1844, fils de Paul Antide Labatie (voir notice) et de Stéphanie Récamier (1824-1880). Avocat et poète, propriétaire du château de Marlieu, adjoint de Talissieu nommé par arrêté du 18 février 1874 (30 000 F de revenus), remplacé le 8 octobre 1876, élu maire le 8 novembre 1883, remplacé le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 4 octobre 1874 (8000 F de revenus). Il n’est pas réélu au renouvellement de mai 1884.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 56, 1969, « Un village pittoresque, Talissieu », art. G. Robert.
Labatie Pierre Marie (Gojact dit Labatie). Maire. Né (Gogeat) à Marlieu, hameau de Talissieu, le 23 mars 1738, fils de François Gojact ou Gogeat (1695-1749) et de Louise Récamier (1693-1749). Procureur du roi à la Maison des eaux et forêts de Belley, avocat en parlement de Dijon, propriétaire du château de Marlieu où il recevra Joseph de Maistre, président du directoire du district de Belley élu le 8 juin 1790, remplacé le 12 septembre 1791, adjoint de Talissieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé de 1808 à 1810. Il est mort au château de Marlieu le 13 février 1811. Sa quatrième fille, Marie Françoise Laurette, née en 1785, a épousé Laurent Récamier, maire de Rochefort.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 59, 1972, « Ameyzieu-Moulin et Marlieu au temps jadis », art. G. Robert, notes p. 371.
Labbé Claude-François (Labbé de la Genardière). Administrateur de district. Né le 21 février 1760 (acte non trouvé), fils de Jean François Labbé de la Genardière (voir notice) et de Catherine Morel. Écuyer, Élève de l’école royale d’artillerie, lieutenant au corps d’artillerie de Metz, administrateur du district de Thoissey avant l’an IV, notaire à Thoissey en l’an VII et l’an VIII, jusqu’à sa mort à Thoissey le 30 fructidor an IX (17 septembre 1801), à l’âge d’environ 42 ans. Il avait épousé en 1786 Jeanne élisabeth Marie Ducret, fille d’Antoine Ducret, seigneur de Langes, et de Marie Antoinette Chapuys.
Labbé Jean-François (Labbé de la Genardière). Maire. Né à Thoissey le 25 mai 1723, fils de Jean Baptiste Labbé de la Genardière (1667-1747), greffier. Lieutenant au régiment d’Angoumois en 1747, il participe à la campagne de Flandres. Nommé lieutenant au bataillon de milices à Tarare en 1750, lieutenant commandant une compagnie en 1751, capitaine en 1759, capitaine aide-major en 1761, chevalier de Saint-Louis le 12 septembre 1776, capitaine au 4e régiment d’état-major en 1778, il est licencié en 1791. Nommé maire de Thoissey, il est emprisonné et frappé par Albitte d’une taxe de 300 livres, par arrêté signé à Trévoux le 6 ventôse an II (24 février 1794). Il est mort à Thoissey le 2 prairial an IV (21 mai 1796).
Labbé Louis. Maire de Montmerle élu en 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (républicain national) remplacé en 1957. Décédé en 1967, il a publié une Histoire de Montmerle.
Lablanche Jean-Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement. 2e adjoint de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 8 fructidor an VIII (26 août 1800), 1er adjoint nommé par arrêté du 15 nivôse an XII (6 janvier 1804), maire nommé en 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1830. Il a été parrain d’une cloche, Rosalie, de l’église Saint-André, érigée en 1826.
Laborier Michel. Maire. Né à Montagnieu le 15 mars 1761, fils de Didier Laborier (1734-1818) et de Marguerite Robin (1735-1806). Cultivateur, agent municipal* *de Montagnieu élu en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1807. Il est mort à Montagnieu le 11 janvier 1842.
Lacave Jean-Pierre. 99e* préfet de l’Ain. *Né en 1939, diplômé de l’École d’état-major. Sous-préfet de Raincy, nommé préfet adjoint à la sécurité en Corse de juin à 1993 à juillet 1995, il est un des intervenants dans l’affaire de Sperone contestée dans le cadre du fonctionnement des forces de sécurité en Corse. Secrétaire général de la préfecture de Paris par décret du 28 juin 1995, préfet du Vaucluse le 30 avril 1997, préfet de l’Ain par décret du 17 mars 1999, il est mis à la retraite le 15 septembre de la même année.
Lachapelle ou La Chapelle : voir Passerat de La Chapelle.
Lachaud Barthélémy Marie Ernest Edmond. Sous-préfet de Nantua. Né le 18 août 1843, nommé sous-préfet de Nantua le 12 avril 1870, il se montre accablé et dépassé par les événements après la reddition de Sedan et la proclamation de la République. Théodose Mercier, président de la commission municipale provisoire de Nantua constituée à la démission du maire Hippolyte David le 4 septembre, apprend que Lachaud, sans donner sa démission, veut quitter nuitamment la sous-préfecture après avoir remis la direction des services au docteur Clément Larochette, membre du conseil d’arrondissement, qui assure habituellement l’intérim en l’absence du sous-préfet. Il se précipite à la sous-préfecture avec deux membres de la commission et demande au sous-préfet s’il est vrai qu’il veut quitter le pays et, si oui ou non, il veut servir la République. Après des réponses évasives, Lachaud signe sa démission et remet les clefs de la sous-préfecture à Mercier qui s’y installe et administre courageusement l’arrondissement en appelant aux armes contre l’envahisseur. Lachaud est remplacé officiellement le 21 octobre. Neveu de l’avocat Lachaud qui défendra Bazaine devant le conseil de guerre.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
La Chaut Claude de. Receveur des domaines à Gex, administrateur du district de Gex élu en mai 1790.
Lacheisserie Nicole de. Conseillère régionale. Négociatrice en immobilier, conseillère régionale élue le 28 mars 2004, en seconde position de la section départementale de l’Ain de la liste FN menée par Bruno Gollnisch, réélue le 21 mars 2010 en seconde position de la section départementale de la liste FN menée par Bruno Gollnisch. Candidate aux cantonales de Montluel les 21 et 28 mars 2004, elle obtient 19,13 % des voix au premier tour et 19,66 % au second tour. Candidate (FN) aux législatives de la 2e circonscription de l’Ain du 10 juin 2007, elle obtient 6,57 % des voix. Candidate (FN) aux cantonales de Lagnieu le 9 mars 2008, avec 8,3 % des voix. Candidate (FN) au premier tour des cantonales de Montluel le 20 mars 2011, elle obtient 24,85 % des suffrages.
Lachenal Francisque (Francisque Antoine). Maire. Né à Pollieu le 7 novembre 1855, fils de Georges Lachenal, meunier au hameau de Leyzieu, et de Claudine Pierrette Armand. Maire de Virignin élu le 19 mai 1912, réélu en décembre 1919, jusqu’à sa mort à Virignin le 16 janvier 1923.
Lachenal François. Maire. Officier public d’Anglefort en 1793, puis agent municipal en l’an IV jusqu’en 1797, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 mars 1825, il siège jusqu’au 16 mai 1825. Nommé le 28 septembre 1830, remplacé le 15 décembre 1831.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. – ADA 4K34 et 40.
Lachenal Henri (Joseph Henri). Maire. Né à Andert-Condon le 19 juillet 1878, fils de Marin Lachenal et de Françoise Berthelet. Cultivateur, maire (radical-socialiste) d’Andert-et-Condon élu le 17 mai 1925, réélu en mai 1929, remplacé à sa mort en 1934.
Lachenal Joannès (Joannès Marin). Maire. Né à Andert le 15 mars 1906, fils d’Henri Lachenal (voir notice) et d’Annette Dufour (1885-1995). Maire (radical) d’Andert-et-Condon élu en mars 1965, décédé en novembre 1968 et remplacé par Georges Bardon.
Laclayat François. Agent municipal de Manziat élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Lacombe Jean. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1900, remplacé en 1904, adjoint en mai 1908 et 1912.
Lacombe Joseph. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 28 février 1756, fils de Benoit Lacombe et de Jeanne Marie Page. Marchand, secrétaire-greffier de la municipalité en 1790, maire de Saint-Martin-du-Mont élu le 20 novembre 1791 jusqu’en novembre 1793. Élu agent municipal le 5 novembre 1795 contre l’hébertiste Piffady qui n’est qu’adjoint, il provoque l’ire de ce dernier. Lacombe prend peur et démissionne. Il est remplacé par Pierre Denis Armand. Agent municipal élu en l’an VII, remplacé la même année, adjoint au maire le 27 mai 1800. Il est mort à Saint-Martin-du-Mont le 26 décembre 1812.
BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.
Lacombe Louis. Maire. Adjoint de Druillat élu en cours de mandat après 1919, maire en mai 1925 (radical-socialiste).
Lacombe Pierre. Maire. Né à Seyssel le 6 novembre 1777, fils de Pierre Lacombe et de Françoise Bernard. Pharmacien, adjoint de Seyssel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 janvier 1816, renouvelé par arrêtés du 13 mai 1816 et du 23 janvier 1817, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1828 à 1830.
Lacote Jean. Maire de Villeneuve élu en mai 1904.
Lacour Auguste (Auguste Étienne). Maire. Né à Oyonnax le 26 décembre 1841, fils d’Émilien Lacour, cultivateur, et de Marie Julie Guillot. Fabricant de peignes, 2e adjoint d’Oyonnax nommé par décret du 17 février 1881, 1er adjoint élu en 1882, démissionnaire en novembre 1883, élu conseiller municipal en mai 1892, maire le 30 septembre 1892 (républicain) après l’annulation de l’élection de Lucien Verdet. Sa propre élection est également annulée le 4 août 1893, mais il est réélu le 24 septembre. Réélu en mai 1896, mai 1900 (républicain) et mai 1904 (républicain), remplacé en 1905 par son adjoint, réélu au conseil municipal en mai 1908 et mai 1912 jusqu’en 1919. LH/1426/75.
Lacour Claude Louis. Maire. Né à Bouvent le 27 janvier 1733, fils de Claude François Lacour dit Laurette et de Marie Anne Perret. Maire de Bouvent nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est dit ancien agent municipal. Démissionnaire pour causes d’absences qu’exigent ses affaires de commerce et remplacé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803).
Lacour Édouard Zénon. Maire. Né à Arbent le 4 juin 1843, fils de Pierre Lacour, tailleur d’habits, et de Marie Collet. Négociant, maire d’Arbent élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888.
Lacour Gaston Albert André de. Sous-préfet de Trévoux. Né le 3 avril 1884, sous-préfet d’Ussel en 1922, de Baugé en 1923, nommé à Trévoux le 11 octobre 1924, dernier titulaire de cette sous-préfecture supprimée par décret du 10 septembre 1926 à compter du 1er octobre. Sous-préfet de Sens en 1927, de Tlemcen en 1930, de Mascara en 1934 et de Saint-Omer jusqu’à sa retraite le 30 octobre 1940.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Lacour Joseph Marie. Agent municipal. Né à Oyonnax le 16 novembre 1757, fils de Jean François Lacour et de Marie Anne Liardy. Agent municipal* *d’Oyonnax élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Lacour Henri. Maire. Né vers 1795, fils de Jean Lacour (voir notice) et de Marie Aimée Panisset. Maire de Bouvent nommé de 1830 à 1841. Adjoint nommé par arrêté du 20 juillet 1852, maire le 21 juin 1853, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Bouvent le 10 janvier 1877.
Lacour Hippolyte. Conseiller d’arrondissement. Né le 20 septembre 1864, géomètre expert, conseiller municipal de Bâgé-le-Châtel, conseiller d’arrondissement élu le 15 octobre 1933, en remplacement de Pierre Perdrix décédé, contre Gibaud et Jullin. Réélu le 7 octobre 1934 (URD) contre Robert et Jullin jusqu’en 1940.
Lacour Jean. Maire. Agent municipal de Bouvent en l’an VI et VII. Nommé conseiller municipal de Bouvent par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Maire de Bouvent nommé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1815.
Lacour Léger-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Oyonnax le 10 vendémiaire an V (1er octobre 1796), fils de Jean François Lacour, cultivateur, et d’Anne Marie Barrier. Avocat après des études de droit à Paris, puis notaire à Groissiat en 1822, puis à Oyonnax de 1830 à 1834, maire d’Arbent nommé de 1825 à 1829, conseiller municipal d’Oyonnax nommé d’octobre 1831 à 1837, maire d’Oyonnax nommé par arrêté du 23 octobre 1838, élu en 1848 nommé en 1852 jusqu’en 1855, conseiller municipal de 1855 à 1876. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax de 1839 à 1848. Conseiller général élu par le même canton le 27 août 1848, cité jusqu’en 1857. Candidat aux législatives d’avril 1848, il retire sa candidature à la réunion préparatoire du 2 avril « pour ne pas diviser les voix ». Il est mort à Oyonnax le 19 avril 1868 à l’âge de 72 ans.
Lacour Michel. Adjoint à l’agent municipal d’Oyonnax cité le 9 pluviôse an IV (29 janvier 1796). Il occupe l’ancien presbytère qui a été attribué à l’administration du canton. Le directoire du département ordonne son évacuation.
Lacour Pierre. Maire. Négociant, maire d’Arbent, élu le 17 mai 1908 (radical-socialiste).
Lacraz Jean-Claude. Maire d’Ambronay nommé de 1841 à 1843.
La Crépinière Denis. Agent municipal d’Izernore élu en l’an IV, remplacé en l’an VII. Il devient en fructidor président de l’administration municipale du canton de Sonthonnax.
Lacrépinière Maurice. Maire. Premier adjoint d’Izernore (ALIM) en mars 1965, il succède en cours de mandat à Jules Donier décédé le 29 décembre 1968. Candidat, centre-gauche, aux cantonales pour succéder à Donier, il est battu avec 213 voix contre 652 au maire de Mornay, Massonet, qui est élu, et 134 à Morel, communiste.
Lacroisille Georges. Maire, conseiller général. Né le 21 avril 1899, comptable, adjoint (PC) au maire de Bougival (Seine-et-Oise), prisonnier de guerre réfugié à Lagnieu, maire de Lagnieu élu de mai 1945 à 1947 (communiste). Il perd la mairie à cette date. Conseiller général (communiste) du canton élu au deuxième tour le 30 septembre 1945 jusqu’en 1951. (Le Coq Bugiste du 8 septembre 1945).
La Croix. Agent municipal de Priay de l’an VI à l’an VIII.
Lacroix André. Maire de Vesancy élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 et mars 1959.
Lacroix Benoit. Maire. Né à Journans le 4 décembre 1830, fils de Jean Étienne Lacroix, vigneron, et de Marie Arod. Cultivateur, adjoint de Journans élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884.
Lacroix Charles. Maire. Né à Cerdon le 1er mai 1820, fils d’André Lacroix et de Sophie Bonnet. Directeur de l’usine de soieries de son oncle, Claude-Joseph Bonnet, à Jujurieux de 1854 à 1869, il fait ainsi fortune et achète le château de Bohas où il se retire à la retraite. Maire, étiqueté clérical, de Bohas, nommé en 1870, remplacé à l’élection d’avril-mai 1871, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort à Cerdon le 19 juin 1900.
Lacroix Édouard. Sous-préfet de Gex. Chef de cabinet du préfet du Var, installé sous-préfet de Gex le 26 avril 1965, secrétaire général du Lot-et-Garonne en juillet 1971.
Lacroix Étienne. Agent municipal de Ceyzériat élu en mars 1798 jusqu’à la suppression des administrations municipales cantonales le 30 mars 1800. Un maire le remplace le 12 mai.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Lacroix François. Maire. Né le 29 mai 1827, cultivateur, maire de Certines élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888.
Lacroix François Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 28 juillet 1812, huissier, maire de Vanchy, élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 1er août 1880, réélu le 1er août 1886, jusqu’à son décès le 1er mars 1892.
Lacroix Georges. Maire. Né à Varambon le 29 juillet 1846, fils de Mathieu Lacroix, cultivateur, et de Claudine Jollivet. Propriétaire, maire de Varambon élu en mai 1896, réélu en mai 1900.
Lacroix Guillaume. Conseiller général. Président de la fédération départementale du PRG, conseiller municipal (PRG) de Bourg-en-Bresse en 2001, 3e adjoint chargé de la culture et des relations internationales élu le 15 mars 2008. Conseiller général de Bourg Nord-Centre élu (PRG) au deuxième tour le 16 mars 2008 (suppléante : Danielle Champel) avec 55,6 % des voix contre le sortant Christophe Feillens (UMP). Il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge des affaires économiques, du personnel et de l’administration générale. Président du groupe majoritaire au Conseil général.
Lacroix Honoré. Maire de Vanchy élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.
Lacroix Jean. Maire. Né à Châtillon-de-Michaille le 16 août 1823, fils d’Étienne Lacroix, aubergiste, et de Louise Cuzin. Banquier, adjoint de Châtillon-de-Michaille élu en mai 1871, maire élu en janvier 1872, en remplacement de Cuaz démissionnaire. Nommé par décret du 7 février 1874, remplacé en 1878.
Lacroix Jean-Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Laurent le 16 octobre 1769, fils d’Antoine Lacroix, maître chirurgien, et de Françoise Tremolet. Chirurgien, adjoint de Saint-Laurent-l’Ain cité en 1809, maire nommé par arrêté du préfet Baude du 11 avril 1815, confirmé par ordonnance royale au retour de Louis XVIII, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire en août 1830. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1824 à 1830. Il est mort à Saint-Laurent le 13 juillet 1834, à l’âge de 65 ans. Il avait épousé Anne Pierrette (dite encore Françoise Antoinette) Gratacap, sœur du célèbre pharmacien Antoine Gratacap, dit Paul Antoine Cap (Mâcon 1788-Paris 1877).
Lacroix Jean-Baptiste. Maire. Né à Sermoyer le 6 avril 1776, fils de Claude Lacroix (1715-1792) et de Marie Boyet (1731-1801). Agent municipal de Sermoyer élu en l’an VII, remplacé la même année, puis nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 vendémiaire an XII (1er octobre 1803). Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 29 janvier 1822, il refuse ce poste et il est remplacé par arrêté du 25 mars 1822. Un Joseph Lacroix, laboureur, avait été député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Il est mort à Sermoyer le 8 décembre 1825.
Lacroix Jean-Louis. Administrateur du district de Gex nommé par Méaulle le 12 thermidor an II (30 juillet 1795).
Lacroix Jean-Marie. Maire de Varambon élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain socialiste), réélu en mai 1929 (républicain socialiste).
Lacroix Jean-Pierre Alain. 97e* préfet de l’Ain* nommé le 2 novembre 1992. Né le 30 juin 1942 à Avignon dans le Vaucluse, fils de Jean Lacroix, médecin militaire, et de Claudia Coulon. Élève du lycée Ampère à Lyon, de l’École nationale d’administration (promotion Charles de Gaulle), administrateur civil au ministère de la défense en 1972, directeur du cabinet du préfet du Haut-Rhin en 1974, secrétaire général du Lot en 1976, sous-préfet de Saint-Gaudens en 1978, secrétaire général de l’Eure en 1980, secrétaire général pour les affaires régionales d’Auvergne en 1982, secrétaire régional du Pas-de-Calais en 1984, préfet de Guyane en 1988, directeur cette même année au ministère des Départements et Territoires d’outre-mer, directeur de cabinet au même ministère de Louis Le Pensec, qu’il suit lorsqu’il est nommé porte-parole du gouvernement de 1990 à 1992, directeur central de la police territoriale en 1992, préfet de l’Ain installé le 16 novembre, il y séjourne trois années y laissant le souvenir d’un administrateur adroit et avisé. Préfet du Morbihan d’août 1995 à 1998, du Val-d’Oise en 1998-1999, il est nommé en Corse en 1999 pour succéder au préfet Bonnet, révoqué après l’affaire de l’incendie des paillotes. En 2001, il est nommé préfet de la Région Centre, préfet du Loiret, puis début 2004 préfet de la région Rhône-Alpes et préfet du Rhône. En avril 2007, il se serait accroché au téléphone avec le candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy qui lui demande en vain des renforts de police supplémentaires pour disperser des manifestants à la Croix-Rousse. Jean-Pierre Lacroix est admis le 8 mai à faire valoir ses droits à la retraite, soit deux jours après l’entrée en fonction du nouveau président. Il est élu premier adjoint au maire de Lormes (Nièvre) en mars 2008 et en mai 2008 vice-président du comité pour la Transalpine Lyon-Turin. Par arrêté du Premier ministre du 12 janvier 2009, il est membre titulaire en qualité d’inspecteur général de la commission interministérielle de coordination des contrôles.
Lacroix Joanny. Maire de Sermoyer élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (socialiste indépendant), mai 1953 (divers gauche) et mars 1959.
Lacroix Louis. Maire de Vesancy élu en décembre 1890, réélu en mai 1892.
Lacroix Martine. Maire. Née le 25 décembre 1948, comptable, conseillère municipale de Lancrans en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélue en mars 2001 (DVG).
Lacuire Benoit. Maire. Né à Messimy, fils de Claude Lacuire et d’Antoinette Odet. Cultivateur, maire de Messimy nommé de 1836 à sa mort à Messimy le 24 avril 1843, à l’âge de 60 ans.
Lacuire Jean Antoine. Maire. Né à Messimy le 16 mai 1811, fils d’Antoine Lacuire et de Françoise Bernard. Agriculteur (2000 F de revenus en 1855, 3000 en 1874), adjoint de Messimy nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé en 1860, reconduit en août 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876.
Ladevèze Gabriel. Maire. 2e adjoint de Rillieux élu en mai 1929 (radical-socialiste), 1er adjoint en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 6 novembre 1942, président du comité local de libération nommé par arrêté du 31 octobre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1957.
Ladreit de Lacharrière Paul Alexandre René. Sous-préfet de Nantua. Né le 31 août 1845, nommé sous-préfet de Nantua le 21 février 1877 et le 24 mai sous-préfet d’Avranches.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Ladret Claudius. Maire. Né à Genay le 26 juin 1920, fils de Jean Pierre Ladret (voir notice) et de Marguerite Vicard. Agriculteur, maire de Massieux en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (DVD), démissionnaire en décembre 1990.
Ladret Jean-Pierre.* Maire. *Né à Genay en 1887, cultivateur, maire de Massieux élu en mai 1935.
La Balconnière. Voir Frère de La Falconnière.
La Ferrière César Dominique, vicomte (Artaud de la Ferrière) de. Maire. Né à Lyon le 20 avril 1804, fils de Claude Artaud, chevalier, comte de la Ferrière (1769-1840), chambellan de Napoléon Ier, et d’Alexandrine Marguerite de la Salle (mariés à Lyon le 11 mars 1800). Propriétaire-rentier au château de Fléchères apporté par son épouse, Cornélie (Nelly) de Sarron (1810-1854). Avocat, maire de Fareins nommé en 1830, remplacé en 1848, nommé en 1856, renouvelé en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 octobre 1865. Conseiller général du canton élu de 1855 à 1870, vice-président du conseil général en 1857 et 1869, président quelque temps en 1870 en remplacement du comte de Jonage, malade. Candidat aux élections législatives du 9 juillet 1842 dans l’arrondissement de Trévoux, il recueille 43 voix contre 53 à Claude Margerand et 131 à l’élu Frédéric Perrier. Candidat également en 1855. Chambellan de Napoléon III en 1857, il se trouve dans la voiture de l’empereur le 14 janvier 1858, quand éclatent les bombes d’Orsini. En 1866, il succède au comte de Bacciochi dans la charge de premier chambellan. Il est mort à Cannes le 2 avril 1881, chez son gendre le général de division François Justin Raymond de Pierre, vicomte de Bernis et de Marsac (1814-1898), qui avait épousé en 1847 à Fareins Jeanne Marguerite Artaud de la Ferrière (1830-1896).
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000. – Journal de l’Ain, 8 avril 1881.
Lafond François Joseph. Maire. Né vers 1757 à Seyssel, fils de Joseph Lafond et de Jacqueline Gurni. Élève de l’école vétérinaire de Lyon, maréchal expert, maire de cette localité nommé le 8 nivôse an II (28 décembre 1793) par Gouly. Juge de paix du canton sous le 1er Empire. Il est mort à Seyssel le 21 février 1846.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Lafond Jean. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1892, remplacé en 1896, réélu en mai 1904.
Lafond Jean Baptiste. Maire. Né à la Chapelle-du-Châtelard, fils de Claude Lafond et d’Étiennette Falconnet. Cultivateur, maire de Saint-Georges-sur-Renon nommé lors de la nouvelle constitution de la commune par arrêté du préfet Rogniat du 22 octobre 1824, jusqu’à sa mort à Saint-Georges-sur-Renon le 21 février 1828 à l’âge de 38 ans.
Lafont Marcelle. Maire. Née le 23 novembre 1905, fille unique d’Adolphe Lafont (1870-1952), fondateur de la célèbre maison de vêtements de travail, et de Pauline Falb (1879-1955). Titulaire du bac Mathématiques élémentaires, licenciée ès sciences, diplômée de l’école de Chimie de Lyon, elle parlait l’anglais, l’allemand et le malgache. Titulaire du permis poids lourds, elle est une des premières femmes à passer son brevet de pilote d’aviation en 1937. Alors qu’elle était ingénieur chimiste à l’usine d’aréographie Bertolus de Caluire, elle avait postulé pour s’engager dans l’armée de l’air, avait été refusé en raison de son sexe. A la demande de Lazare Goujon, maire de Villeurbanne, elle avait été candidate de façon symbolique aux élections de Villeurbanne en 1935, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote. En août 1935, elle est attachée de cabinet du ministre de la Santé publique et de l’Éducation physique, qui n’est autre que son oncle Louis Ernest Lafont (1879-1946) exclu du groupe socialiste pour être entré dans le gouvernement d’union de Fernand Bouisson en juin 1935. Elle est en charge de l’Assistance publique à l’enfance. Là, elle rencontre un autre attaché, le capitaine André Clayeux (1897-1979), ancien champion français du triple saut, alors détaché pour la préparation des jeux olympiques de 1936 à Munich. Il sera son compagnon et deviendra le colonel Clayeux, directeur général des sports, créateur de l’Institut national des sports et fondateur du brevet sportif militaire en 1945. Elle est aussi animatrice de la station radiophonique Lyon-La Doua, créé par son oncle Ernest en 1935. Elle est adjointe au directeur du Rhône de la Défense passive en 1939 et met en place les premières équipes volantes de détection des gaz. En juin 1940, elle aide des militaires à se dégager de l’entreprise allemande, en les transportant dans son véhicule personnel ou en leur permettant de se mettre en civil dans son poste de Défense passive. Elle se faufile dans le camp de prisonniers français de la Part-Dieu pour aider à l’apport de médicaments. L’armistice signé, elle s’occupe des réfugiés, notamment des Alsaciens Lorrains. En novembre, engagée à la section féminine des conductrices de poids lourds des Amitiés Africaines, elle transporte des blessés, apporte du ravitaillement dans les camps, allant même, sans les papiers nécessaires, jusqu’aux Kommandos de Stuttgart et à l’oflag XIIB de Mayence. Le 25 octobre 1941, elle fait évader un sous-officier du stalag de Charleville en l’attachant sous son camion. Comme elle récidive, elle est soupçonnée et privée d’ausweis. En 1942, elle participe à un réseau d’aide aux indigènes coloniaux. Directrice d’un foyer à Fréjus, elle prend l’initiative de faire créer au ministère des colonies un corps d’assistantes coloniales dont la direction lui est confiée en décembre 1942. En août 1944, elle ravitaille, en courant de grands risques les compagnies indigènes stationnées en banlieue de Lyon, ainsi qu’au Péage-de-Roussillon et à Saint-Rambert-d’Albon. Le 28 septembre 1945, elle est assimilée au rang de capitaine par le ministre des Colonies. Elle devient administratrice des établissements Lafont à la mort de son père, en 1954. Elle fait alors trois lots des actions détenues par son père : 1/3 pour elle, 1/3 pour sa mère, Pauline Falb, et 1/3 pour le personnel qui a plus de 20 ans de maison. Plus tard, en 2000, l’affaire sera vendue au groupe suédois Kwintet. En 1955, elle s'était installé au château du Pic à Songieu, propriété familiale des Lafont. Adjointe au maire de Songieu en mars 1959, elle est élue maire en mars 1965 (ALIM), réélue en mars 1971 (REI) jusqu’en 1977. Décédée à Songieu le 8 octobre 1982, elle y a laissé un souvenir ému.
BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986. - B. Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, Lyon 2003.
Lafontaine Félix (François Félix). Maire. Né à Port le 17 février 1892, fils de Marie Simon Lafontaine, cultivateur, et d’Euphrasie Evrard. Plâtrier, maire de Port élu en mai 1925 (SFIO), remplacé en fin de mandat. Il est mort à Meximieux le 15 décembre 1951.
Laforest Charles. Maire, conseiller d’arrondissement, sous-commissaire du gouvernement à Trévoux, conseiller d’arrondissement. Né à Villefranche-sur-Saône le 22 mars 1772, avoué à Trévoux en 1817, nommé maire de Trévoux le 13 octobre 1838. Il démissionne en décembre 1846, car il estime que l’administration préfectorale ne l’a pas assez soutenu aux élections du conseil d’arrondissement. En mars 1848, il est nommé par Champvans sous-commissaire du gouvernement de Trévoux dans une administration collective, qu’il préside, avec l’avocat Antoine Louis Genod et le médecin Thimécourt, situation confuse qui ne se prolonge pas. Conseiller de l’arrondissement élu en 1852 jusqu’à sa mort à Trévoux le 7 décembre 1857.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – L’administration préfectorale 1800-1880.
Laforest de Divonne. Président du collège électoral de l’arrondissement de Belley nommé en août 1815 et remplacé le 4 août par Rostaing.
La Forest de Divonne Louis, comte de. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton, de 1845 à 1848 et en 1852, remplacé en 1854. Il pourrait être Louis Marie François de la Forest Divonne (1811-1892), fils de Louis de la Forest Divonne (1765-1838) et de Céline de Labaye de Viella (1786-1869).
La Forest de Divonne Sylvain de (il signe Silvain de Laforest). Maire. Né à Tillenay, Côte-d’Or, le 7 novembre 1812, fils de Cyrille de la Forest de Divonne (1770-1845) et d’Élisabeth de Fontette (1787-1859). Maire de Saint-Martin-du-Mont nommé en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er septembre 1862. Il est mort à Saint-Martin-du-Mont le 9 octobre 1892.
Laforge Robert. Maire. Professeur, maire de Certines élu de mars 1971 à 1977 (DVG). Candidat aux cantonales de Pont-d’Ain du 23 septembre 1973 (PS).
Lagarde Jean. Sous-préfet de Nantua du 27 novembre 1935 jusqu’au 30 octobre 1940. Il est alors nommé secrétaire général de préfecture à Constantine.
Lagay Henri Marie.* Maire*. Curé de Bussiges, il est élu maire de cette localité en 1790. Arrêté, il est déporté à l’île de Ré.
Lager Benoit. Président de l’administration municipale du canton de Chalamont cité en l’an VIII.
Lager Claude. Maire. Né à Crans le 4 août 1817, fils d’Anthelme Lager, laboureur, et de Marie Roux. Cultivateur, maire de Crans nommé par arrêté du 27 septembre 1866, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 24 mai 1876.
Lager Joseph. Maire de Saint Éloi élu en 1885, remplacé en 1886.
Lagnier François. Maire. Né à Neuville-les-Dames le 6 février 1898, fils d’Abraham Benoît Lagnier et de Pauline Genton. Cultivateur à la Cadot, maire de Chaveyriat élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), jusqu’en 1953. Il est mort le 31 janvier 1968.
Lagnier Pierre. Maire. Marchand de chaux, élu au conseil municipal de Saint-Laurent, au deuxième tour, le 15 juillet 1855, nommé maire par arrêté ministériel du 8 février 1874. Cette désignation, faite en dehors des élus, est mal acceptée par le conseil, composé de républicains, qui est suspendu par arrêté du préfet Raffier-Dufour du 29 mai 1874, « considérant qu’un certain nombre de conseillers municipaux de Saint-Laurent, en s’abstenant systématiquement de se rendre aux séances qui ont suivi l’installation du nouveau maire, ont témoigné manifestement de leur manque de respect à la loi et des sentiments d’hostilité qui les animent; que depuis cette époque favorisés dans leurs manœuvres par le départ de deux conseillers et la nomination d’un troisième à un emploi incompatible avec ses fonctions électives, ils s’appliquent à entraver la marche de l’administration municipale, en renouvelant leurs absences à des intervalles inégaux; que leur attitude aux séances où ils assistent ne peut, d’ailleurs, laisser aucun doute sur leur intention de créer des embarras à l’autorité, de faire obstacle à la bonne solution des affaires et de provoquer de l’agitation dans la commune ». Une commission, présidée par Lagnier, est instituée pour se substituer au conseil municipal. Démissionnaire en 1876, il est remplacé provisoirement par un conseiller municipal qui assure ses fonctions, puis définitivement à l’élection des maires du 12 octobre 1876.
Lagnieu François. Maire. Né à Oncieu le 26 août 1838, fils de Joseph Lagnieu, cultivateur, et de Marie Brun. Cultivateur, maire d’Oncieu élu en mai 1884, remplacé en 1888.
Lagnieu Joseph. Maire. Né le 23 août 1925, agriculteur, maire d’Oncieu en 1975, réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Lagrange Maurice. Maire, conseiller général. Né le 4 mai 1921, assureur, 1er adjoint de Châtillon-sur-Chalaronne en mars 1959, maire en 1973, réélu en mars 1977 jusqu’en 1979. Conseiller général du canton élu le 30 septembre 1993 (sans étiquette) au deuxième tour avec 2019 voix contre 1783 à Noël Ravassard. Le 25 mars 1979 (divers majorité), avec 38,57 % des voix, il est battu au deuxième tour par Noël Ravassard (PS) qui est élu avec 61,43 %.
Lagros Gaspard. Bourgeois de Ségny, administrateur du district de Gex élu en mai 1790.
Laguerre Henri Maxime. Maire, conseiller général, conseiller d’arrondissement, parlementaire. Né à Paris le 7 avril 1863, fils d’Émile Hippolyte Laguerre, docteur en médecine, d’une famille de médecins de Lorraine, et de Jenny Wöhrnitz. Employé au Crédit foncier à Paris, il épouse à Artemare le 11 octobre 1884 Odette Garin de Lamorflan (la Morflan), née à Constantinople le 7 novembre 1860, fille, légitimée par le mariage en 1862, de René Louis Charles de Lamorflan (né en 1828, fils de Claude Anthelme Lamorflan, dont notice, et d’Anne Laurence Octavie Balme de Sainte-Julie), secrétaire de l’ambassade de Turquie, puis avocat, et d’Hélène Henriette Berlot Vaume, née à la Canée (Turquie) le 26 décembre 1837, fille du docteur Jean Sébastien Isidore Berlot Vaume, chirurgien de la marine, enterré en Crête où une place de la Canée porte son nom, et d’Henriette Capogrosso. Journaliste à La Fronde, premier journal féministe fondé en 1897 par Marguerite Durand, madame Laguerre fait un très gros héritage. Le couple s’installe à Vieu-en-Valromey, au hameau de Don, et s’adonne à l’agriculture en achetant le domaine de Glaron. Lui devient maire de Vieu le 3 décembre 1899, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912 et décembre 1919, jusqu’à sa mort. Président du Comice agricole de Belley cité en 1903. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 31 juillet 1892, réélu sans concurrent le 28 juillet 1895 et le 21 juillet 1901, puis conseiller général du canton de juillet 1904 à 1919 (qualifié d’avocat sur la liste des conseillers généraux). Vers 1906, les Laguerre créent à Don, plus par idéalisme que goût du lucre, une usine d’industrie du peigne qui prend une grande extension. En 1913, il fonde la Caisse de crédit agricole de Champagne et en mai 1914 il est élu député de l’Ain avec 9833 voix contre 8615 à Athanase Martelin. Il se montre un grand défenseur de l’école laïque, de l’impôt sur le revenu et des privilèges des bouilleurs de cru et il dépose une proposition de loi pour venir en aide aux sinistrés du glissement de terrain de Granges-les-Montagnieu. En 1919, il ne se représente pas et meurt à Lyon le 23 mai 1923. Odette Laguerre, ruinée par l’usine qu’elle a soutenue de ses deniers pendant la guerre et qui ne peut aller contre la mode des cheveux courts, liquide l’entreprise, revient au journalisme en rédigeant avec René Cassin* Peuples unis et meurt à l’hospice de Belley le 21 septembre 1956. Elle a rédigé un grand nombre d’articles dans le Coq Bugiste* après 1944, puis elle a dirigé en novembre 1945 le village d’enfants « Vercors » à Villard-de-Lans.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – Visages de l’Ain, n° 154, 1977, « L’usine de peignes Laguerre à Don et Belmont au début du siècle: une expérience sans précédent », art. L. Raynaud. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940. – Notes d’Andrée Lafay.
Laguette de Mornay François Joseph Pierre Antoine. Maire. Né vers 1740, fils de Pierre Antoine Laguette de Mornay (1689-1751), conseiller secrétaire du roi, et de Philiberte Bouvier. Officier, conseiller de la noblesse du Bugey en 1785 et 1789, officier municipal de Sonthonnax en 1790, capitaine de la garde nationale et président de l’assemblée cantonale chargée d’élire le juge de paix. Maire de Sonthonnax nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801). Sa fille, Marie Françoise Émilie Laguette de Mornay (1774-1853), a épousé le 27 messidor an IV (16 juillet 1796) à Heyriat Joseph Arthaud de Seyssel-Sothonod (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 82, année 1995, « La noblesse bugiste », art. H. Castin.
Laguette de Mornay Jules, baron de Mornay. Maire, conseiller général. Né à Volognat le 16 juillet 1819, fils de Jules Frédéric Eugène Amédée Laguette de Mornay (voir notice) et d’Esther Simone Fauvin (1798-1871). Rentier, maire de Sonthonnax nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 4 septembre 1860. Conseiller général élu par le canton d’Izernore le 27 août 1848, réélu au suffrage censitaire jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870, puis au suffrage universel le 8 octobre 1871 par 521 voix contre 211 à Perriod, notaire à Poncin. Il est battu au renouvellement de 1874 par le républicain Jean-Baptiste Roset, maire de Brion. Candidat républicain aux élections législatives partielles du 2 juillet 1871. Il est mort à Sonthonnax-la-Montagne, au château d’Heyriat, le 4 septembre 1899.
Laguette de Mornay Jules Frédéric Eugène Amédée, baron de. Maire, conseiller général, parlementaire. Né au château d’Heyriat, commune de Sonthonnax-la-Montagne, le 1er mars 1780 (acte non trouvé), fils de Joseph François Laguette de Mornay (voir notice) et de Marie-Joséphine de Guillet de Monthoux (1751-1832). Élève du collège de Nantua, il est incarcéré sous la Terreur dans cette ville à l’âge de 13 ans. Comme le directoire du district estime que ce jeune prisonnier a une instruction qui laisse à désirer, il paye un instituteur pour lui donner des leçons. Élève de l’école militaire de Pont-à-Mousson, de l’École polytechnique, il sert à Ulm et Austerlitz dans la grande armée, à Iéna, Eylau et Friedland dans la garde impériale, en Espagne en 1808 et à Wagram où il est amputé d’un bras alors qu’il est chef d’escadrons. Créé baron de l’Empire le 5 août 1812, il est élu le 13 mai 1815 représentant à la Chambre des Cent-Jours par l’arrondissement de Nantua avec 58 voix sur 62 votants et 100 inscrits et se retire à Sonthonnax après Waterloo. Candidat libéral sans succès le 13 novembre 1822 dans la 3e circonscription (Belley) avec 43 voix contre 93 à l’élu Compagnon de la Servette, il est élu député de l’arrondissement de Belley le 17 novembre 1827 par 54 voix sur 99 votants et 125 inscrits contre 43 à Jullien de Villeneuve. Il siège avec les libéraux dans l’opposition sous l’égide d’Odilon Barrot et Dupont de l’Eure et signe l’Adresse des 221 rédigée par Guizot et Royer-Collard qui exprime la défiance de l’Assemblée contre les ministres de Charles X. Réélu le 23 juin 1830 par 71 voix sur 109 votants et 121 inscrits contre 38 à Claude Victor Boissieu du Tiret, il soutient la monarchie de Juillet. Réélu le 5 juillet 1831, cette fois dans l’arrondissement de Nantua (Il est maire de Sonthonnax de 1813 à 1821 puis de Volognat de 1830 à 1837 et de 1840 à 1845), par 84 voix sur 125 votants et 151 inscrits contre 41 à Félix Girod de l’Ain, il demande la suppression de la loterie, des droits sur le sel et des taxes d’entrée sur les fers et les houilles. Déçu par la politique du gouvernement et le rejet de ses propositions, il démissionne en mai 1833, est remplacé par Félix Girod de l’Ain et se consacre à son mandat de conseiller général (nommé de 1816 à 1833, élu par le canton d’Izernore de 1833 à 1840 et des cantons d’Izernore et d’Oyonnax réunis de 1840 à 1845). Il est mort le 19 mai 1845 au château de Volognat, qu’il avait acquis en 1810 des Moyria. Il avait épousé Esther Fauvin, fille de Justin Emmanuel Fauvin (voir notice) et nièce de Delilia (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. J. P. Lobies. - Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Laiderrier Aristide. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Sergy, élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908, remplacé en 1911. Conseiller d’arrondissement élu le 15 décembre 1907, en remplacement de Charles Édouard Fouilloux décédé. Réélu le 24 juillet 1910, il est mort le 28 octobre.
Laiderrier Félix (Louis Félix). Maire. Né à Sergy le 12 janvier 1868, fils de Marc Eugène Laiderrier et de Clémentine Cognet (1838-1916). Adjoint de Sergy élu en décembre 1919, maire (radical, puis radical-socialiste) en cours de mandat en 1924, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril et mai 1945. A servi au 23e RI, 133e RI et au 56 RIT.
Laiderrier Louis (Pierre Louis). Maire. Né à Sergy le 16 février 1827, fils de Moyse Laiderrier, cultivateur, et de Jeanne Jarnier. Aubergiste, adjoint de Sergy élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu en octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Laiderrier Paul. Maire. Fils de Jean Marie Laiderrier et de Gabrielle Fusier. Maire de Sergy, cité le 15 brumaire an III (25 octobre 1794), puis agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V. De nouveau agent le 10 germinal an VII (21 mars 1799), puis nommé maire en l’an VIII, jusqu’à sa mort à Sergy le 12 avril 1812, à l’âge de 61 ans.
Laiderrier Pierre Louis. Maire. Né en 1797, menuisier, maire de Sergy, nommé en février 1850, remplacé en septembre 1852, de nouveau nommé en mai 1865, en 1870, remplacé en mai 1871.
Laire Pierre Antoine Abel de. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Saint-Gérand-le-Puy dans l’Allier le 7 septembre 1826, conseiller de préfecture du Nord en 1854, il est nommé sous-préfet de Nantua le 21 juin 1854 et installé le 21 juillet. Le 1er mai 1858, il est sous-préfet de Lisieux, en 1861 secrétaire général du Nord, en 1862 préfet de l’Indre et de la Haute-Savoie en 1869 où il est remplacé en 1870. Il est mort le 24 septembre 1892 à Saint-Gérand.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – R. Bargeton et autres, Les préfets de l’an VIII au 4 septembre 1870.
Laissard. Député du canton d’Hauteville près le conseil général du département pour concourir aux mesures de salut public cité le 11 juillet 1793.
Laissard Camille. Maire. Adjoint de Saint-Julien-sur-Veyle élu en mai 1935, faisant fonction de maire lors de sa démission acceptée par décision préfectorale du 28 mai 1942, maire élu en mai 1945 (SFIO) jusqu’en octobre 1947.
Laissard Félix. Maire. Né le 28 mars 1893, conseiller municipal de Jasseron le 1er octobre 1944, 2e adjoint en mai 1945, 1er adjoint le 19 octobre 1947, maire le 22 janvier 1953, réélu en mai (radical-socialiste), mars 1959 jusqu’en mars 1965.
Laissard Gilbert. Maire. Né le 19 novembre 1947, cadre technique SNCF, adjoint de Bény en juin 1995, élu maire en mars 2001 (DVG). Il est mort le 21 août 2004.
Lajara Alain. Maire. Né le 12 octobre 1951, agent de maîtrise SNCF, maire d’Oncieu élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Lajoux Antoine. Maire. Né vers 1884, géomètre expert, adjoint de Chalamont élu en 1922, remplacé en 1925, réélu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 10 décembre 1942, après le décès de Claude Pirollet. Il montre du courage devant l’occupant: le 8 juin 1944, il évite par son sang-froid les représailles des Allemands, surpris de trouver le village vidé de ses hommes. Ceux-ci sont au maquis. Le 13 août, devant la demande du chef de la Milice, le commandant Simon, qui lui réclame de désigner 30 otages, il se présente seul. Écarté des désignations à la mairie en 1944, il se retire. Il est réélu maire aux élections des 29 avril et 13 mai 1945 jusqu’à celles d’octobre 1947.
Lalive François. Maire de Sathonay nommé le 6 octobre 1852, remplacé le 1er octobre 1853.
Lallemand Pierre Mathias Marie Urbain. Sous-préfet de Gex. Né le 9 janvier 1833, conseiller de la préfecture de l’Ardèche en 1878, sous-préfet d’Argentières la même année, de Toul en 1879, il est nommé sous-préfet de Gex le 26 mars 1880, installé le 10 avril et remplacé le 26 mars 1881.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Laloge Pierre. Maire. Né à Meximieux le 3 juillet 1863, fils de Gabriel Laloge, cafetier, et de Jeanne Marie Masson. Limonadier, maire de Meximieux élu en mai 1912, remplacé en 1919.
Lamaison André. Maire, conseiller général. Né le 12 avril 1934, fils de Charles II, boulanger-pâtissier, conseiller municipal de Virieu-le-Grand en mars 1977 (socialiste), maire en mars 1989 (socialiste), réélu en juin 1995 (socialiste). Il ne se représente pas en mars 2001. Président du district jusqu’en avril 2001. Conseiller général socialiste du canton élu le 29 mars 1992 avec 51,16 % contre son adjoint RPR Jean-Pierre Dufour et réélu le 22 mars 1998, avec 60,36 %, contre le même Dufour. Réélu au renouvellement des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 56,79 % des voix contre Éliane Michallet (UMP), maire de Cuzieu. Lors du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge des personnes âgées et des personnes handicapées. C’est sous son mandat municipal qu’a été rétabli, grâce à une souscription, le buste en bronze d’Honoré d’Urfé, emporté par les Allemands lors de la seconde guerre mondiale et qu’ont été commencées les fouilles du château de Virieu par une association présidée par l’architecte Thierry Jacguelin. Il ne se représente pas au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011.
Lamaison Charles 1er (Charles Paul). Né à Contrevoz le 19 décembre 1873, fils de Claude Lamaison et de Marguerite Grillat. Boulanger, conseiller municipal de Virieu-le-Grand en 1919, deuxième adjoint au maire en mai 1925 (républicain socialiste), réélu en mai 1929 (républicain socialiste), premier adjoint le 12 mai 1935 (SFIO), membre du CLL en 1944, réélu en mai 1945 à octobre 1947. Il est mort le 13 novembre 1950, à l’âge de 76 ans. Résistant FFI immatriculé depuis le 1er octobre 1943. Son fils et son petit-fils (voir notices) seront maires de Virieu.
Lamaison Charles II (Charles Honoré). Maire. Boulanger, né à Virieu-le-Grand le 15 janvier 1907, fils de Charles Lamaison (voir notice) et de Claudia Julie Pontagnier. Boulanger, conseiller municipal de Virieu-le-Grand élu le 26 octobre 1947, 1er adjoint le 20 mars 1959, maire le 27 novembre 1961, réélu en mars 1965 (SFIO) et mars 1971 (socialiste) jusqu’en 1977, année de sa mort.
Lamande André. Maire. Né le 18 mai 1840, cabaretier, élu maire en cours de mandat après 1881, remplacé en 1884.
Lamarche Louis. Maire, conseiller général. Né à Guéreins le 16 avril 1916, clerc de notaire, puis magasinier et agent de maîtrise chez Bertout à Belleville, militant CGT, négociant en machines agricoles, ancien champion de boules. Maire de Chalamont élu en mars 1965, réélu en mars 1971, mars 1977, mars 1983 et mars 1989, président de la Communauté du canton de Chalamont créée le 12 décembre 1994. Conseiller général du canton de mars 1970 (87,7 % des voix exprimées) à 1994. Radical de gauche, président de la fédération MRG de l’Ain, il s’est présenté aux élections législatives des 4 et 11 mars 1973 (Union de la Gauche socialiste et Démocrate), battu avec 24079 voix par Guy de la Verpillière (25872 voix), et de mars 1978 avec 29960 voix contre 34286 à Guy de La Verpillière et aux sénatoriales du 28 septembre 1980 (541 voix au deuxième tour contre 591 à Guy de La Verpillière), après avoir été le suppléant du sénateur Auguste Billiémaz. Il est mort le 11 septembre 2005 à l’âge de 89 ans.
Lamartine Alphonse de. Conseiller général, parlementaire, ministre. Né à Mâcon le 21 octobre 1790, il est mort à Paris le 28 février 1869. On sait que sa famille, de bonne noblesse ne manquait pas de ressources, qu’il fut élevé par une mère exemplaire et connut une enfance heureuse à Milly, « sa terre natale ». Après un séjour bref et malheureux à Lyon, dans la pension Poupier, on le confie aux pères de la Foi qui tenaient à Belley un collège réputé. Il y resta quatre ans, de 1803 à 1807, et se montra un excellent élève comme l’attestent les palmarès des distributions des prix. Il y noua de solides amitiés auxquelles il resta fidèle, aidant plus tard ses anciens condisciples dans leurs carrières. Fidèle aussi il le fut à l’égard de ses maîtres et du Bugey, qu’il évoquait encore avec émotion dans ses derniers écrits. Une statue qui le représente adolescent, dans une pose un peu dramatique, se trouve à l’entrée de l’établissement qui a pris le nom de son illustre élève. Sa carrière littéraire commença par un coup de tonnerre avec l’énorme succès des Méditations Poétiques en 1820. Il avait trente ans. D’autres recueils vinrent confirmer ce succès, et, si l’action politique a quelque peu occulté cette vocation, jamais Lamartine n’abandonna la poésie, sans pouvoir, pour autant, réaliser ses projets. Jocelyn (1836) et La chute d’un ange (1838) étaient les épisodes d’un grand ouvrage, jamais achevé, une « épopée de l’âme » qui embrassait toute l’histoire de l’humanité. Ses derniers poèmes publiés et plus particulièrement La vigne et la maison (1856) montrent que son génie ne l’avait pas quitté. Il n’était pas nécessaire alors de présenter des diplômes pour entrer dans la carrière diplomatique: des titres de noblesse, de la fortune, des relations, un beau mariage en ouvraient les portes. C’est ainsi que Lamartine, qui avait épousé en 1820 une Anglaise, Marie Anne Birch, se trouva d’abord attaché d’ambassade à Naples et plus tard secrétaire de la légation de France à Florence. Mais il s’impatientait devant la lenteur de son avancement, devant la modicité de ses émoluments et surtout devant l’absence de perspectives capables de satisfaire son goût de l’action. En 1831, il démissionna et se présenta aux élections législatives dans trois départements: à Bergues dans le Nord, à Mâcon en Saône-et-Loire et à Toulon dans le Var. Ce fut un échec et l’occasion d’une retraite, en partie spirituelle, qui le conduisit en Orient, jusqu’à Jérusalem. Un succès imprévu à Bergues, en profitant d’une élection partielle en 1833, lui fit avancer un retour, malheureusement endeuillé par la mort de sa fille Julia. Il va donc siéger à l’Assemblée de 1834 à 1848, durant le règne de Louis-Philippe… Situation originale car il ne veut s’inscrire à aucun groupe pour garder son indépendance et soutenir le gouvernement ou le combattre suivant les circonstances. On a dit de lui, alors « qu’il était le président d’un parti dont il était le seul membre ». Même si ses interventions n’ont pas été suivies d’effet, elles ne passaient pas inaperçues. Il attaque le pouvoir pour son immobilisme et pour son absence de vues concernant l’évolution de la société. Il prédit une explosion sociale qui ne manquera pas d’éclater si l’on ne règle pas « avec justice et humanité la question du prolétariat dans l’industrie ». Et il publie en 1846 une Histoire des Girondins qui connaît un immense succès. En un an l’éditeur vend 35000 volumes de l’ouvrage qui a assuré à son auteur une audience nationale. La révolution de février 1848 le trouve donc prêt à servir et son autorité est reconnue de tous. C’est tout naturellement qu’il fait partie du gouvernement provisoire de onze membres qui prend très vite des mesures conformes aux vœux qu’il avait exprimés dans ses précédentes interventions : abolition de l’esclavage dans les colonies, abolition de la peine de mort pour raisons politiques (ce qui écartait le risque d’un retour de la Terreur), limitation à dix heures de la journée de travail, etc. La République est proclamée le 4 mai, il est élu à l’Assemblée constituante par dix départements, dont la Saône-et-Loire. Une commission de cinq membres est désignée pour établir le règlement de l’Assemblée, assurer le fonctionnement de la République et préparer l’élection de son président. Lamartine est au sommet de sa popularité et donc il en fait partie… Et brusquement tout bascule. Le 13 juin le prince Louis Napoléon Bonaparte se fait élire par quatre départements à l’occasion d’une élection partielle. Le 23 juin est décidée la suppression des Ateliers nationaux que l’on avait créés pour occuper les chômeurs mais dont le fonctionnement ne donnait pas satisfaction. Les émeutes qui suivirent, et que l’on avait sans doute bien attendues, furent réprimées sauvagement. Le gouvernement provisoire en porta la responsabilité, même ceux de ses membres qui comme Lamartine avaient combattu ces mesures. Sa popularité s’effondre au profit des partisans de l’Ordre, et une erreur politique va lui porter le coup de grâce. Il s’agit de choisir le mode d’élection qui permettra de désigner le futur président de la République. Faut-il s’en remettre à l’Assemblée ou bien recourir au suffrage universel ? La décision est incertaine mais Lamartine, fidèle à ses convictions souvent exprimées, qui veulent rendre au peuple le pouvoir qui est le sien, pèse de tout son poids en faveur du suffrage universel et il obtient, difficilement, l’accord de ses collègues. Mais on n’a pas assez prêté attention aux manœuvres de L.N. Bonaparte qui a soigneusement préparé l’opinion et qui obtient un triomphe : il obtient 5 658 755 voix tandis que Lamartine se trouve septième sur une liste de huit candidats avec 17 910 voix… Pire encore, il ne sera pas réélu par les électeurs de Mâcon à l’Assemblée législative du 26 mai 1849. Un peu plus tard, une élection partielle dans le Loiret lui permettra quand même de retrouver un siège. Mais le coup d’État du 2 décembre 1852 marque la fin de sa carrière politique, malgré les avances que fera Napoléon III pour obtenir une sorte de ralliement. Sa conduite pendant les journées révolutionnaires – on connaît sa célèbre défense du drapeau tricolore devant les émeutiers qui voulaient le drapeau rouge – occulte un autre domaine de son activité. Il était chargé du ministère des Affaires étrangères et il en assuma pleinement les responsabilités, rêvant d’une entente des trois grandes puissances France, Angleterre et Prusse pour cautionner l’avènement d’une Europe des peuples. Il tenta au milieu d’une situation explosive de laisser ouvertes les perspectives d’une évolution équilibrée pour l’Italie sans pour autant provoquer une guerre européenne. Cet effort pour construire une Europe sur des principes de nationalité et de liberté manqua de temps pour avoir des effets. En 1852, Lamartine a 62 ans et les onze années qui suivront jusqu’à sa mort seront malheureuses. Seul garçon de sa génération, il avait hérité de l’ensemble des biens de ses parents, mais aussi d’oncles et de tantes restés célibataires. Et il avait gagné beaucoup avec la vente de ses œuvres. Mais son imprudence en matière de gestion, son goût pour le faste, les obligations que lui imposaient les dédommagements dus à ses cinq sœurs et à leurs familles avaient creusé un gouffre qu’il était incapable de combler. Il publia des ouvrages de souvenirs, d’histoire, traitant les sujets les plus divers auxquels s’ajoutaient des souscriptions lancées par ses éditeurs et par ses amis. Le public se lassa et ses ennemis très nombreux, hommes politiques et gens de lettres, l’accablèrent de sarcasmes. Pourtant cette production « alimentaire » comme il le disait lui-même exigeait une extraordinaire étendue de connaissances dans son contenu et une élégance dans son exposé qui restaient la marque d’un esprit et d’un talent que le temps n’avait pas obscurcis. Le conseil général de la Saône-et-Loire, dont il avait été membre, refusa de participer à une dernière souscription qui aurait permis d’éviter la vente de Milly. Lamartine mourut à Paris le 28 février 1869. Il avait par anticipation refusé des funérailles nationales, mais le 4 mars lorsque son corps ramené à Mâcon par le train fut conduit à Saint-Point où il devait reposer, tout le long du parcours les cloches des villages sonnaient le glas et une haie presque continue d’un public populaire rendait hommage à ce compatriote qui avait tant donné à sa province et à son pays.
Lamberet Bernard.* Maire*. Né le 6 mars 1943, agriculteur, 1er adjoint de Jayat en mars 1983, maire en cours de mandat en 1987 après la démission de Jean Burtin, réélu en mars 1989 (RPR), juin 1995 (RPR) et mars 2001 (DVD). Il se présente comme simple conseiller municipal en mars 2008.
Lamberet Jules. Maire. Né à Béreyziat le 2 juin 1894, cultivateur, adjoint de Béreyziat élu le 19 mai 1935, délégué dans les fonctions de maire, au décès de Philippe Bouillet, par décision préfectorale du 26 octobre 1943, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire le 25 novembre, élu en mai 1945 jusqu’au 3 novembre 1947.
Lamberet Marcel. Maire de Jayat élu en mars 1959.
Lamberet Marie Frédéric. Maire. Né à Jayat le 12 octobre 1845, fils de Claude Joseph Lamberet, cultivateur à Vigneu, et de Marie Philiberte Rigaud. Cultivateur, adjoint de Jayat élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, maire en 1885, réélu en mai 1888, mai 1892, 1896, 1900 et 1904.
Lamberet Pierre Joseph. Conseiller général. Né à Jayat le 20 novembre 1821, fils de Claude Joseph Lamberet et de Marie Benoite Debourg. Notaire à Montluel de 1854 à 1876. Maire de cette commune nommé par décret du 9 février 1878, remplacé le 17 février 1881. Conseiller général du canton de Montluel de 1883 à sa mort à Montluel le 19 février 1892.
Lambert Jacky. Maire. Né le 10 août 1954, ouvrier, maire de Briord élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Vice-président du district Rhône-Chartreuse de Portes le 18 avril 2001.
Lambert Jean. Maire de Mollon élu le 23 février 1790 jusqu’en décembre 1792.
Lambert Jean-François. Maire. Fils de François Lambert et de Jeanne Marie Convert (1746-1832). Maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du 10 août 1822, car il a changé de domicile.
Lambert Joseph. Maire. Né à Polliat le 22 mars 1788, fils de Jean Joseph Claude Lambert, menuiser, et de Marie Antoinette Bonnet. Menuisier, adjoint de Polliat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, maire en 1831, remplacé en 1843. Il est mort à Polliat le 21 septembre 1852.
Lambert Jules (Jules Antoine). Maire. Né le 9 octobre 1859, fils de Jean François Lambert (1830-1892), maître maçon, et de Gabrielle Antoinette Pingeon (1835-1875). Maire de Priay élu d’octobre 1902 à juillet 1905.
Lambertin Pierre Francis. Sous-préfet de Gex, préfet. Né à Lyon le 11 janvier 1921, rédacteur auxiliaire à la préfecture du Rhône, puis chargé de mission au cabinet du préfet en 1945, chef de cabinet du préfet de l’Ain en 1946, sous-préfet de Castellane en 1949, nommé sous-préfet de Gex le 25 août 1950 et installé le 29 septembre, secrétaire général de la Haute-Savoie le 21 janvier 1954, de la Loire en 1960, préfet de Tarn-et-Garonne en 1964, de la Martinique en 1966, de la Nièvre en 1967, de la Manche en 1970 et des Alpes-Maritimes en 1973.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. des préfets.
Lamouille Georges. Maire. Commissaire général de l’armée de l’air, maire d’Anglefort élu le 21 mars 1971 (DMF). Il a publié en 1975 Anglefort et le Val du Rhône de Génissiat à Culoz et fait paraître plusieurs articles dans la revue savante Le Bugey, « Le cataclysme de Montailloux », en 1970 et « Ejay et Moiret, écarts montagneux », en 1983, et dans Visages de l’Ain (n° 163, 1979), « Mon séjour à Madagascar d’octobre 1934 à mai 1937 ».
Lamy Claude Marie. Maire de Martignat nommé en 1846, élu en mai 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé en novembre 1854.
Lamy Émile. Maire. Vice-président du comité local de libération de Courmangoux nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé 1er adjoint, remplacé en mai 1945, élu en mai 1953 (divers gauche), réélu en mars 1959, maire le 28 mars 1965 (SFIO), remplacé en juillet 1969.
Lamy Gaston. Maire. Né à Ségny le 17 mai 1920, restaurateur, maire d’Echenevex en mars 1983 (UDF-PR), conseiller municipal en mars 1989.
Lamy Jean. Maire. Ingénieur, maire de Beynost élu le 16 mars 1983, remplacé en décembre 1985. Il a fait réaliser les premières études sur la restructuration du centre de Beynost et a dressé une liste des maires de sa cité.
Lancelot Henri. Maire de Conand élu en 1929 (républicain radical), remplacé en 1935.
Lancelot Jean-Louis. Maire. Né à Marsonnas le 25 juillet 1756, fils de Claude Joseph Lancelot (1728-1756) et de Jeanne Marie Comtet (1731-1779). Cultivateur à Chavanosse, maire* *de Marsonnas nommé par arrêté du 8 floréal an XI (28 avril 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 prairial an onze (15 juin 1803) pour devenir adjoint.
Lançon Albert. Maire. Né à Simandre le 1er février 1861, fils de François Régis Lançon, instituteur, et d’Adélaïde Gaillard. Maire de Simandre élu le 15 mai 1904, réélu le 17 mai 1908 et le 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919.
Lançon Alphonse. Conseiller d’arrondissement. Né le 19 février 1849, négociant en farines à Bellegarde, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 20 juillet 1890, en remplacement de Marin Lançon décédé. Réélu sans concurrent le 28 juillet 1895 et le 31 juillet 1898, jusqu’à son décès le 25 juillet 1901.
Lançon G. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Ornex, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Ferney de 1836 à 1840.
Lançon Joseph Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry le 25 décembre 1825, fils de Gaspard Lançon et de Charlotte Assennare. Notaire à Collonges de 1852 à 1859. Adjoint de Collonges nommé en août 1860, maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé par arrêté du 16 juillet 1864, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1869, adjoint élu le 21 janvier 1878. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges le 3 septembre 1848, constamment réélu sous le Second Empire, réélu le 19 juin 1864, le 9 avril 1865, en remplacement de Marion décédé, le 8 octobre 1871, le 4 octobre 1874, le 1er août 1880, le 1er août 1886, le 31 juillet 1892 et le 28 juillet 1895, jusqu’à sa mort à Saint-Jean-de-Gonville le 10 novembre 1895.
Lançon Joseph Marie. Maire de Lancrans nommé en 1831, remplacé en 1834.
Lançon Jules. Maire. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans le 5 décembre 1884, fils de Jules Auguste Lançon (1841-1911), docteur en médecine, lieutenant commandant la subdivision de sapeurs-pompiers de Saint-Trivier-sur-Moignans, et d’Eugénie Thévenon. Médecin, conseiller municipal de Saint-Trivier-sur-Moignans délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 27 octobre 1943, président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 27 octobre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (MRP) et mai 1953 (MRP), démissionnaire en 1957. Il a gagné pendant la Grande Guerre trois citations, la Croix de guerre et la Légion d’honneur.
Lançon Marin (Louis Marin). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry le 18 novembre 1818, fils de Gaspard Lançon, négociant, et de Charlotte Assenare. Négociant, maire de Thoiry, élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 19 juin 1864, réélu le 8 octobre 1871, le 4 septembre 1877, le 12 août 1885 et le 28 juillet 1889, jusqu’à son décès à Thoiry le 12 juin 1890.
Lançon Prosper Hippolyte. Sous-préfet de Belley. Né le 17 janvier 1798, nommé sous-préfet de Belley le 19 août 1849 et remplacé le 10 décembre.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration territoriale 1800-1880.
Lançon Sylvain. Maire. Né le 24 août 1926, petit-fils d’Albert Lançon (voir notice). Médecin, maire de Villars-les-Dombes en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983. Il ne se représente pas en mars 1989. Il a été candidat aux élections cantonales les 18 et 25 mars 1979 (sans étiquette) avec 1060 voix contre 1097 au docteur Pierre Desplanche (divers majorité) qui est élu et 665 à René Saint-Cyr (PS). Candidat (DVG) les 10 et 17 mars 1985, 1413 voix contre 1667 au sortant Paul Duperrier (RPR).
Lançon Victor. Maire de Lancrans élu en mai 1888. Remplacé en 1892, il est élu adjoint en mai 1896.
Landot Baptiste. Maire. Né le 22 avril 1940, retraité de la poste, maire de Conzieu élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.
Landot Hugues. Maire. Né vers 1773 à Gevrin, hameau de Pugieu jusqu’en 1847, cultivateur, nommé maire de Pugieu en 1831 jusqu’à sa mort à Gevrin le 15 février 1841.
Landot Roger. Maire. Né le 20 janvier 1932, viticulteur pépiniériste, conseiller municipal de Conzieu en mars 1959, réélu en mars 1971, 1er adjoint en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Landraud Gaston. Maire de Crépieux-la-Pape élu en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’à sa mort en 1947.
Landry Émile. Maire. Né le 8 mai 1849, agriculteur, maire de Beaupont, élu en 1893, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en décembre 1919. Il est parrain d’une cloche de l’église fondue en 1916. Il est mort en 1928.
Landry Hélène. Maire. Née le 1er janvier 1932, agent de sécurité sociale, 3e adjointe de Rignieux-le-Franc en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélue en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD).
Landry Onésime (Marie Onésime). Maire. Né (Gaillot) à Marboz le 5 avril 1895, fils de Joseph Alexandre Landry et de Marie Louise Célestine Gaillot. Maire de Pressiat élu le 10 mai 1953 (républicain indépendant), réélu en mars 1959 et mars 1965 (radical), remplacé en avril 1967. Il est mort à Pressiat le 17 novembre 1971.
Lanéry. Maire de Saint-Laurent nommé en 1793.
Lanéry François. Négociant à Saint-Laurent, administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790.
Langard Noël (Langeard). Maire de Culoz, cité le 25 mai 1790 lorsqu’il se rend à la Chèvrerie, dépendance de la chartreuse d’Arvières, pour dresser l’inventaire. Il est mort à Culoz le 27 pluviôse an IX (15 février 1801), à l’âge de 47 ans.
Langlois. Maire de Beauregard élu en 1790.
Langlois Joannès. Maire. Né à Lavours le 8 décembre 1896, fils de Louis Langlois et de Jeannette Collin. 1er adjoint de Lavours en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en janvier 1949 à la mort d’André-Fribourg, réélu en mai 1953 (républicain indépendant).
Lapalud Adrien. Maire. Président du comité local de libération de Challex nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé le 6 décembre.
Lapalud François. Agent municipal de Challex en nivôse an VII, remplacé en l’an VIII.
Lapalud Pierre. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en décembre 1919, remplacé en 1920.
Laperrière François. Maire. Né à Anglefort le 9 juin 1769, fils de François Laperrière et d’Anne Culet. Entré au service le 22 septembre 1793 au 22e régiment d’infanterie légère, promu sergent, puis porte aigle, il fait les campagnes des Alpes, d’Italie et d’Égypte, jusqu’à sa retraite le 17 octobre 1813. Maire d’Anglefort nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 mars 1825, jusqu’en 1829. Il est mort à Anglefort le 29 septembre 1833. Il ne savait pas signer en 1821. LH/1476/1.
Laperrière François. Maire d’Anglefort élu le 12 décembre 1919 (progressiste), réélu le 17 mai 1925 (URD) et le 19 mai 1929 (URD) jusqu’en 1935. Il est mort en février 1956, à l’âge de 82 ans.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Lapeyrère Jean-Yves. Maire. Fils d’Yves Lapeyrère. Maire* *de Mijoux élu en mars 2008.
Lapeyrouse Amblard de (Amblard de Bonfils-Rochon de Lapeyrouse). Maire. Né à Besançon le 28 septembre 1853, fils de Léonce de Bonfils-Rochon de Lapeyrouse (voir notice Rochon de Lapeyrouse) et de Napoléone de Montholon-Sémonville (1816-1907). Maire de Farges élu en mai 1888. Il est mort à Paris le 17 décembre 1929. Il avait épousé l’espagnole Fidelia de Andiconagoita.
Lapeyrouse Léonce de. Voir Rochon de Lapeyrouse.
Lapicotiere Laurent (Laurent Philibert). Maire. Né à Hautecourt le 9 juillet 1775, fils de Claude François Lapicotiere (1744-1829), huissier, et de Marie Claudine Modas (1753-1833). Huissier, maire d’Hautecourt nommé arrêté du 12 ventôse an 11 (3 mars 1803), remplacé en 1808. Il est mort à Hautecourt le 5 août 1829.
Lapierre Antoine. Maire de Mogneneins élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1923.
Lapierre Benoît. Maire. Conseiller municipal de Sulignat délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 20 février 1941, élu maire en mai 1945.
Lapierre Étienne Marie. Maire. Propriétaire, maire de Saint-André-d’Huiriat cité depuis 1809, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1827.
Lapierre François. Maire. Né à Hostiaz le 6 mars 1744, fils de Benoit Lapierre et de Jeanne Pey. Maire d’Hostias en 1793, remplacé en cours d’année. Agent municipal en 1795 jusqu’en prairial et de nouveau agent en 1796, remplacé en 1797.
Lapierre Gabriel. Conseiller d’arrondissement. Né le 12 février 1848, industriel à Rossillon, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand, sans concurrent, le 31 juillet 1898, réélu le 31 juillet 1904 contre Bobillon, jusqu’à son décès le 17 août 1908.
Lapierre Humbert. Maire. Né vers 1768, fils d’Emmanuel Lapierre et d’Antoinette Guiffray. Maire d’Ordonnaz nommé de 1808 à 1811, révoqué pour prévarication. L’arrêté de suspension du préfet Rivet du 31 mai 1811 reproche à Delapierre d’avoir établi un forçat libéré comme instituteur, favorisé la désertion d’un conscrit qui était son parent et son filleul, dévasté des bois communaux et d’avoir fait reconnaître des prestations en nature au curé. Le 1er décembre 1793, il était membre du comité de surveillance de la commune. Il avait tendance à se rajouter une particule comme son frère Jean Lapierre (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz. – ADA 4K3.
Lapierre Jean. Agent municipal. Fils d’Emmanuel Lapierre et d’Antoinette Guiffray. Agent municipal* *d’Ordonnaz élu de l’an IV à l’an VIII.
Lapierre Jean François. Maire de Saint-Sorlin cité du 7 juin 1792 au 24 avril 1794. Agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.
Lapierre Joseph.* Maire. *Né à Hostiaz le 25 pluviôse an V, fils de François Lapierre (voir notice) et de Françoise Combet. Maire d’Hostias nommé de 1837 à 1846.
Lapierre Joseph. Maire de Saint-Georges-sur-Renon nommé par arrêté du 1er février 1862, renouvelé le 26 août 1865, remplacé en 1870.
Lapierre Louis Joseph. Maire. Né à Hostiaz le 6 juin 1826, fils de Joseph Lapierre (voir notice) et de Louise Pey. Cultivateur, maire d’Hostias élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.
Lapierre Lucien (Joseph Lucien). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Serrières-de-Briord le 20 juin 1850, fils de François Lapierre, marchand de pierres, et de Joséphine Berliat (1820-1875). Industriel, directeur de l’exploitation de pierres lithographiques, adjoint, puis maire de Serrières-de-Briord élu en 1899, réélu en mai 1900 et 1904, remplacé en 1905. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis le 28 juillet 1889 contre Ravet, jusqu’en 1895. Il est mort à Serrières-de-Briord le 23 juin 1816.
Lapierre Marie Philibert Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire (Marie Joseph Philibert) de Saint-André-de-Panoux (Saint-André-sur-Vieux-Jonc) nommé en octobre 1830, remplacé en 1831, maire de Saint-Julien-sur-Veyle nommé de 1843 à 1847. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux de 1845 jusqu’à sa démission en 1847, remplacé le 30 mai.
Lapierre Pierre. Maire. Né le 17 décembre 1752, notaire à Pont-de-Veyle et à Replonges de 1785 à 1792. Procureur de la commune de Pont-de-Veyle élu le 20 novembre 1791, maire le 3 décembre 1792 jusqu’au 3 novembre 1793, date à laquelle il est destitué par le représentant du peuple Reverchon, et emprisonné pendant un mois et demi. Le 27 frimaire an II (17 décembre 1793), le représentant du peuple Gouly le fait remettre en liberté, le réintègre dans ses fonctions et fait incarcérer son dénonciateur, Moreau. Il est remplacé le 18 juin 1794. Nommé par Boisset en fructidor an II membre du directoire de Châtillon. Le 6 novembre 1794, il devient agent national de Pont-de-Veyle. Nommé maire de Pont-de-Veyle par arrêté du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), sa nomination est rapportée par arrêté du 9 thermidor an VIII (28 juillet 1800), dans des conditions juridiques rocambolesques (voir notice Charles Holier). Il redevient adjoint, mais, probablement furieux, démissionne et il est remplacé par arrêté du 24 thermidor an VIII (12 août 1800).
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois.
Lapierre Pierre. Maire de Serrières-de-Briord élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et mars 1959 jusqu’en 1965.
Laplace. Maire de Chaveyriat nommé de 1837 à 1848.
Laplace Benoît (Place). Maire. Originaire de Mézériat, fils de Philibert et Denise Pelletier. Propriétaire, adjoint de Chaveyriat nommé par arrêté du 8 fructidor an VIII (26 août 1800), maire nommé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804), cité jusqu’en 1809. Il est mort le 12 février 1814 à l’âge de 48 ans.
Laplace Benoît. Maire. Né le 26 thermidor an IV, fils de Benoît Laplace (voir notice) et d’Elisabeth Ysambard. Cultivateur au Rognard, il est nommé adjoint de Chaveyriat par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 décembre 1821. Maire en 1837 jusqu’à sa mort dans cette commune le 17 janvier 1848.
Laplanche Jean-Antoine. Maire. Fils de François Laplanche et de Marie Anne Vuarin. Docteur en chirurgie, notable d’Oyonnax en 1794, conseiller municipal entre 1808 et 1812, nommé maire le 16 avril 1812 démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 août 1814. Il est mort, célibataire, le 27 août 1827, à l’âge de 85 ans.
La Poix de Fréminville Claude de. Sous-préfet de Trévoux. Né le 29 mars 1779, sous-préfet de Livourne en 1779, de Rome en 1812, de Foligno dans le Trasimène le 8 avril, de Trévoux par ordonnance royale du 22 août 1814 où il reste jusqu’en juin 1815. De 1821 à 1830, il est conseiller de préfecture du Rhône.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Laporte. Député du canton de Poncin près le conseil général du département pour concourir aux mesures de salut public cité le 11 juillet 1793.
Laporte. Maire. Propriétaire, maire de Saint-Jérôme nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il ne semble pas avoir occupé la fonction.
Laporte André Anthelme. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Saint-Jean-le-Vieux de 1820 à 1837, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin de 1833 à 1838.
Laporte Ivan Marie René. Sous-préfet de Gex, préfet. Né à Montauban le 27 octobre 1873, avocat à Bordeaux, puis attaché au parquet du tribunal de cette ville, nommé sous-préfet de Gex le 12 octobre 1901, mais non installé, pour se rendre à Bourganeuf. Préfet de l’Ariège en 1914, puis des Vosges en 1918 et enfin TPG du Tarn en 1920.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926. – R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets septembre 1870 – mai 1892.
Laporte Jean. Maire. Adjoint de Divonne élu en 1935, maire de mai 1939 à 1944.
Laporte Sylvain. Maire de Saint-Maurice d’Echazeaux élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en 1900, réélu en mai 1908.
Laprade Gaston. Membre du Comité de libération de l’Ain désigné en décembre 1944, au titre de la CFTC.
Laprat Zacharie. Agent municipal. Marchand, maire* *de Rignat élu en l’an IV, remplacé en germinal an V. Il est mort à Rignat le 3 janvier 1811, à l’âge de 78 ans.
Laque Nicolas. Maire. Né à Crans le 12 juin 1830, fils de Claude Laque, marguillier cultivateur, et d’Antoinette Lajoue. Maire de Crans nommé le 24 mai 1876, remplacé le 8 octobre.
Laracine Claude. Maire. Né à Musinens le 20 octobre 1745, fils de Joseph Laracine (La Racine) et d’Hélène Chaquet. Cultivateur, maire de Musinens en 1793, et semble-t-il jusqu’à la mise en place des agents municipaux en 1795. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 21 brumaire an IX (12 novembre 1800).
BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.
Laracine Honoré. Maire. Maire de Granges élu en 1937, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 20 juin 1941, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 mars 1945.
Laracine Jean-Antoine. Maire. Né le 12 septembre 1841, charron, adjoint de Sergy élu le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Laracine Jean Marie. Agent municipal de Lancrans en l’an VII, jusqu’en floréal an VIII.
Laracine Jean-Pierre. Maire de Vanchy nommé le 10 août 1858, à la naissance de la commune, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Laracine Joseph Marie Laurent. Maire. Fils de Jean. Adjoint de Lancrans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830 selon les annuaires, mais son nom serait porté sur une cloche de l’église fondue en 1818 selon le pré-inventaire.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.
Laracine Marin.* Maire*. Né à Ordonnaz le 15 décembre 1827, fils de Joseph Laracine, cultivateur, et de Claudine Gallet. Cultivateur, maire d’Ordonnaz nommé par arrêté du 19 mars 1853, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1872. Il construit la première école, répare l’église, le presbytère et édifie le clocher disparu en 1793. Il mourut dans la pauvreté, ce qui ajoute à son mérite.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
L’archeveque Pierre.* Maire. *Né à Ferney le 27 novembre 1743, fils de Benoit Larcheveque, horloger, et de Jeanne Françoise Choudan (1709-1778). Maire de Meyrin élu le 30 juin 1791. Nommé par Albitte membre du conseil du district de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794).
Larcheveque Pierre.* Agent municipal.* Né à Ferney en 1766, fils de Jean Larcheveque (1728-1795) et de Françoise Guillon. Laboureur, agent municipal de Ferney-Voltaire en l’an VI, maire provisoire en l’an VII, remplacé en prairial.
Larçon Claudius. Maire. Adjoint de Vieu-d’Izenave élu en cours de mandat avant 1925 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929, maire en 1932, réélu en mai 1935, remplacé en 1944.
Larçon Gilbert (Gil). Maire de Vieu-d’Izenave élu en cours de mandat en 1966 (centre-gauche), remplaçant René Bertrand, jusqu’en mars 1971.
Lardet Jean. Maire de Dompierre-de-Chalaronne élu en 1792, réélu le 9 décembre 1792, remplacé en 1793 ou 1794, agent municipal en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800) et cité jusqu’en 1816. C’est peut-être lui qui est mort à Dompierre-sur-Chalaronne le 30 mai 1819, à l’âge de 68 ans.
Lardet Jean (Jean Marie). Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de 1825 à 1840.
Lardière Eugène (Georges Eugène). Maire. Né à Nantua le 20 mars 1824, fils de François Lardière, orfèvre, et de Pernette Grand. Géomètre et arpenteur forestier, il fait partie de la commission municipale élue le 5 septembre 1870 présidée par Théodore Mercier. Maire de Nantua nommé par décret du 9 février 1878, démissionnaire le 31 décembre 1880, remplacé le 17 février 1881, réélu le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Nantua le 2 mars 1885, remplacé le 26 avril 1885. Candidat au conseil général le 27 février 1881, à la démission de Jules Chanal, il obtient 704 voix contre 1067 à l’élu républicain, Camille Baudin.
Lardières Jules (Lardière). Maire de Thil élu en mai 1929 (URD), remplacé en 1933.
Large Edmond. Maire, conseiller général. Né le 29 août 1913, boulanger, maire de Saint-André-de-Corcy en mars 1962, réélu en mars 1965 (SFIO), mars 1971 (DVG) et mars 1977 (socialiste). Conseiller général (PS) du canton de Trévoux élu en 1976 avec 46,58 % des voix dans une quadrangulaire. Le 21 mars 1982, il est battu avec 44,73 % des voix (PS) par Louis Baise (RPR) élu avec 55,27 %. Il est mort dans un accident de circulation en août 1982.
La Rhoëlerie Robert de. Voir Rébut de La Rhoëllerie.
Larippe Alfred. Maire. Né à Vonnas le 2 septembre 1926, fils de Jean Marie et de Jeanne Marie Claudine Marion. Constructeur de machines agricoles, maire de Chaveyriat en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et 1989 (RPR).
Larmanjat Guy. Conseiller général. Né vers 1963, directeur technique, candidat (PS) aux cantonales de 1998 contre Gérard Armand, avec 29,26 % des voix au premier tour, conseiller municipal d’opposition de Bellegarde élu en mars 2001 et réélu en mars 2008. Élu conseiller général (PS) du canton de Bellegarde aux élections des 9 et 16 juin 2002, après le décès de Gérard Armand, avec au deuxième tour 38,29 % des voix contre 33,31 % à Patrick Perréard (sans étiquette), maire de Châtillon-en-Michaille, et 28,40 % à Roger Petit, 1er adjoint de Bellegarde. Réélu au premier tour le 21 mars 2004 avec 51,34 % contre 31,31 % à Régis Petit, maire de Bellegarde, 12,62 au FN Olivier Wyssa et 4,73 % au PC J. Sébastien Bloch. Lors du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge du tourisme et des questions frontalières. Réélu conseiller général (PS) le 20 et 27 mars 2011
La Rochette Alfred, vicomte de. Maire. Né le 18 avril 1843, propriétaire (25000 F de revenus en 1874), maire de Saint-Georges-sur-Renon, nommé par arrêté ministériel du 10 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en 1896. Lieutenant de louveterie cité en février 1877 et janvier 1883.
La Rochette Charles de. Conseiller d’arrondissement. Homme de lettres, conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 3 septembre 1848, réélu en 1851, 1854 par 1718 voix sur 1780 votants et cité jusqu’en 1868.
Larochette Gabriel (Anthelme). Maire. Né à Lhuis, au hameau d’Ansolin, le 4 avril 1751, frère de Jean-François (voir notice). Maire de Seillonnaz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire par courrier du 25 mars 1818 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 avril 1818. Il est mort à Seillonnaz le 19 septembre 1827.
Larochette Jean-François. Né à Belley le 5 janvier 1750, fils d’Antoine Larochette (1716-1783), capitaine châtelain de Lhuis et notaire, et de Marie-Laurence Chavent (née en 1721). Avocat reçu à Belley le 22 juin 1775, puis notaire à Ansolin, ses minutes sont conservées pour les années an IV à an VIII. Un des huit commissaires du district de Belley chargés de rédiger le cahier général du tiers en 1789. Commissaire auprès du tribunal du district. Faisant fonction de président du tribunal du district de Belley en janvier 1792. Commissaire national auprès de l’administration du district de Belley destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Un décret du 16 brumaire an II (6 novembre 1793) rapporte cette destitution. Mais, membre de la Société du Temple et de la Liberté de Belley, présidée par Jean-Anthelme Brillat-Savarin et fermée par le comité de surveillance de Belley le 14 brumaire an II (4 novembre 1793), il est arrêté le même jour comme suspect, écroué à la maison d’arrêt de Belley, puis au secret le 3 ventôse (21 février 1794) aux Clarisses à Bourg. Mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai), libéré après le 9 thermidor, il est nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Lhuis. Décédé à Belley le 16 février 1811. Notes de police sous l’Empire (ADA 3M2): « Bon pour les places judiciaires et administratives, zélé et sévère pour l’exécution des lois ». Ancêtre de l’auteur de ce dictionnaire.
Larochette Joseph. Maire. Né à Appregnin, hameau de Saint-Germain-les-Paroisses, le 21 septembre 1779, fils de François Larochette (né à Lhuis en 1743), avocat à Belley, et de Marie Chavent. Neveu de Jean-François Larochette (voir notice). Habitant Chavornay à la suite de son mariage avec Antoinette Monguillon en 1802, il devient maire de cette localité en février 1807, remplacé en juillet 1808.
Larochette Pierre Clément. Conseiller d’arrondissement. Né à Ansolin, hameau de Lhuis le 30 octobre 1813, fils de Joseph-Marie Larochette (1788-1863) et de Françoise Pochet (1771-1853), veuve d’Anthelme Chaley. Élève du collège de Belley, puis de Nantua, il commence ses études de médecine à Lyon où il est l’ami intime du chirurgien Amédée Bonnet (1809-1858) et les poursuit à Paris où il est pris en charge par son parent Joseph Claude Récamier (1774-1852) qui le prend comme secrétaire puis comme auxiliaire. Il soutient le 21 août 1838 une thèse titrée : Questions sur diverses branches des sciences médicales: 1° Quelle est l’action dissolvante de l’alcool sur les plantes ou leurs parties? Quelle est l’influence du degré de concentration de l’alcool? 2° Des parties les plus vasculaires du cerveau.* 3° Des causes du panaris. 4° Effets sur l’économie animale des affections tristes*. Revenu à Lhuis, il y exerce pendant 7 ans. Son mariage en 1846 avec Jeanne-Françoise dite Fanny Collet, fille d’un avoué de Nantua, le conduit à s’installer dans cette ville. Il devient médecin de l’hôpital pendant vingt-trois ans. Commandant de la garde nationale de Nantua élu le 4 février 1848, conseiller municipal élu en mai, réélu en quatrième position le 19 septembre 1852, en deuxième en 1855, il refuse sous l’Empire, auquel il est hostile, d’être nommé maire. Réélu au conseil municipal en octobre 1870 et mai 1871. Il est élu au conseil d’arrondissement en 1861. Réélu le 19 juin 1864 et le 12 juin 1870 au premier tour. Candidat en octobre 1870, il obtient 1550 voix contre 887 à Marquois, 237 à Levrat et 967 à Camille Baudin qui est élu au deuxième tour. Candidat en octobre 1871. Il a présidé aux travaux de l’abaissement du lac. Il est mort à Lhuis, dans son castel d’Ansolin, le 18 octobre 1881. Trisaïeul de l’auteur de ce dictionnaire.
BIBLIOGRAPHIE : Dufäy, Supplément à la galerie civile de l’Ain (qui le prénomme Jean). – Antoine Saint-Pierre, Généalogie de la famille.- Journal de l’Ain, 26 octobre 1881. - A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.
Laroux. Joseph. Maire. Fils de l’ancien adjoint de Curtafond nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, Félide Philibert Laroux. Maire de Curtarfond nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 septembre 1824.
Laroux Joseph. Maire de Curtafond élu en mai 1929 (URD).
Laroze Hubert. Conseiller de préfecture. Né le 3 janvier 1864, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 11 juillet 1893, remplacé le 12 septembre 1894, pour devenir en décembre sous-préfet d’Ussel et de Parthenay de 1895 à 1897.
Larruat Modeste. Maire de Drom élu en décembre 1919 (radical), remplacé en 1925.
Larruat Noël. Maire. Né le 24 décembre 1931, agriculteur, maire de Drom en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ). Il est mort en novembre 2012.
Lartigue Jean-Louis. Conseiller de préfecture. Né le 5 juin 1870, conseiller de préfecture de l’Ain le 10 octobre 1914 pour la durée de la guerre.
Larue. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Montluel, au deuxième tour, le 12 juin 1870.
Larue Antoine Louis. Maire. Né le 21 avril 1793, propriétaire (20000 F de revenus en 1846), maire de Miribel élu en 1848, remplacé par arrêté du 22 octobre 1852.
Larue Noël. Agent municipal de Miribel élu en thermidor an VII, remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 2 messidor an VIII (21 juin 1800), jusqu’au 19 janvier 1808.
La Serve Catherine Étienne Hippolyte, baron de (Bouthillon de la Serve). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-de-Vaux le 1er juillet 1786, fils de Claude François Nicolas Bouthillon devenu Bouthillon de la Servette (voir notice à Bouthillon), et de Marie Suzanne de Moirod. Propriétaire à Pont-de-Vaux, nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1826, puis conseiller général de 1827 à 1830. Il est mort à Romenay, en Saône-et-Loire, le 12 mars 1860.
La Serve Léon de, baron (Jean* Léon* Bouthillon de la Serve). Maire. Né à Romenay (71) le 20 juillet 1850, fils d’Alfred François Louis Bouthillon de la Serve et de Marie Aloyse de la Chapelle (1825-1893), petit-fils de Catherine Étienne Hippolyte Bouthillon de la Serve (voir notice). Maire de Genouilleux élu en mai 1892, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.
Lassalle Marie Jules Marc Georges de. Sous-préfet de Belley. Né le 14 août 1844, conseiller de préfecture de la Lozère en 1873, sous-préfet de Redon en 1874, de Confolens en 1876, de Limoux en 1877, la même année conseiller de préfecture du Rhône, il est nommé sous-préfet de Belley le 24 mai 1877, installé le 14 juin et remplacé en décembre.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration territoriale 1800-1880.
Lassus Aimé. Maire. Né le 28 janvier 1938, agriculteur, maire de Sainte-Olive en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995 (RPR), décédé en décembre 1999.
La Teyssonnière Agricole Charles Nestor, comte de. Maire, conseiller général. Né le 15 septembre 1777 à Bourg, fils de Charles-Claude (1738-1782) colonel de cavalerie et de Marie Claudine Constance Marron de Belvey, il suit des études au collège royal militaire d’Auxerre puis à Paris. Entré en 1794 à l’École polytechnique, il en sort en 1797 sous-lieutenant du génie. Ingénieur hydrographe, il participe à la canalisation de l’Ourcq à Paris. Revenu en Bresse en 1799, il entre à la Société d’émulation de l’Ain dont il devient un membre des plus actifs. De 1838 à 1844 paraissent les 4 volumes des Recherches historiques sur le département de l’Ain. Il a été nommé maire de Buellas le 6 avril 1813, remplacé du 19 au 31 mai 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa démission le 29 avril 1838. Conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1816 et conseiller général de 1821 à 1830. Candidat aux élections législatives le 23 juin 1830, il échoue avec 59 voix contre 149 à Marie Louis Félix Chevrier de Corcelles. Enfin il a été conseiller municipal de Bourg en 1843. Il est mort le 19 décembre 1845. Une rue de Bourg porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain. – E. Bocquillod, préface de la réédition par Horvath des Recherches historiques sur le département de l’Ain.
La Teyssonnière Charles-Marie, vicomte de. Maire. Né à Lyon le 30 octobre 1811, fils d’Agricole Charles Nestor de la Teyssonnière (voir notice) et de Cécile Constance de Valence. Maire de Buellas nommé le 21 juin 1838 jusqu’à sa mort à Buellas le 9 juillet 1852. Son nom est porté sur deux cloches de l’église fondues en 1845.
La Teyssonnière Marie Édouard, comte de. Maire. Né à Bourg le 1er juillet 1843, rentier, fils de Charles Marie de la Teyssonnière (voir notice) et de Paule Anne Nicolas Marie de Beuverand de la Loyère (1817-1864). Maire de Buellas élu le 15 décembre 1872, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904, démissionnaire le 24 mai 1907, pour protester contre la séparation de l’Église et de l’État. Il est mort à Buellas le 7 août 1917.
Latil de Thimécourt Louis Henry. Conseiller d’arrondissement, conseiller de préfecture. Né à Bourg le 26 décembre 1786, élève de l’hôpital civil et militaire de cette ville, puis à Paris où il soutient le 12 mai 1812 une thèse intitulée: Essai sur l’action et l’emploi des bains d’eau douce. Installé médecin à Trévoux, il fait paraître un projet d’organisation médicale dans le département de l’Ain et en 1822 une notice sur le kwas ou bière russe. Élu conseiller de l’arrondissement par le canton de Trévoux de 1833 à 1836, il devient le 28 décembre de cette année conseiller de préfecture du Rhône jusqu’en 1837.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartas, Les médecins bressans, 1902. – C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
La Tournelle de. Conseiller général, parlementaire. Voir Leroy de la Tournelle.
Latreille Jean. Conseiller général. Né le 23 février 1922, directeur d’établissement hospitalier (L’Inter), 1er adjoint d’Hauteville-Lompnes en mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965 et mars 1971, président du SIVOM, puis du district du Plateau d’Hauteville créé le 30 décembre 1993. Conseiller général du canton d’Hauteville-Lompnes élu le 25 mars 1979 (divers majorité) avec 58,18 % des voix contre le docteur Guy Saint-Pierre, maire d’Hauteville. Réélu (RPR) au premier tour le 15 mars 1985 avec 53,02 % des voix. Au renouvellement du 22 mars 1992, avec 16,87 % des voix il est devancé par l’UDF Bernard Argenti qui l’emporte au deuxième tour contre le socialiste Bernard Maclet.
Latscha Jean. 80e* préfet de l’Ain nommé le 18 décembre 1946 jusqu’au 1er juillet 1947. Né à Jungholtz dans le Haut-Rhin le 21 février 1906, avocat au barreau de Mulhouse, secrétaire général du Lot en novembre 1940, chef de cabinet du préfet du même département en janvier 1941, secrétaire général des Pyrénées-Orientales en février 1942, de la Drôme le 11 août 1943, mis en disponibilité le même jour, désigné en août 1943 par le Comité français de libération nationale délégué dans les fonctions de préfet des Pyrénées-Orientales, installé comme tel par le comité départemental de libération le 8 septembre 1944, préfet de la Corrèze en 1946, directeur adjoint du cabinet du ministre des Travaux publics et des Transports le 15 octobre 1946 avant de venir dans l’Ain où il est installé le 30 décembre 1946. Dés son arrivée, il convoque la presse pour faire la déclaration suivante : « Je ne connais absolument personne dans l’Ain, je ne suis donc lié avec personne. Je n’en serai donc que mieux à mon aise pour agir. Je serai d’abord impitoyable avec les tireurs au flanc qui ne veulent pas suivre la campagne de baisse engagée par le gouvernement. Je ne m’arrêterai à aucune considération. Je préviens d’ores et déjà les stockeurs impénitents que j’irai jusqu’à leur supprimer l’essence. Mêmes les interventions venant de la capitale me laisseront indifférent… *» Il est remplacé le 19 juin 1947 sur sa demande.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Lattard Alfred (Marius Auguste Alfred). Maire. Né à Sonthonnax le 12 juillet 1879, fils d’Hippolyte Lattard et de Césarine Joyard. Cultivateur, maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1925 (républicain de gauche), démissionnaire, remplacé le 30 juin.
Lattard César. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1892 (républicain, puis progressiste), réélu (annulation du scrutin?) le 30 juin 1892, remplacé le 23 juillet 1893.
Laulagnet Louis. Maire de Genay élu en mai 1925 (progressiste, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Laurand Gilbert. Maire. Né le 9 octobre 1919, retraité EDF, maire de Cize élu en cours de mandat après l’élection de 1983, réélu en mars 1989 (MAJ).
Laurencin Claude Joseph.* Maire. *Né vers 1750, fils de Denis Laurencin (1731-1809) et d’Anne Marie Favier. Cordonnier, maire de Foissiat nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Laurencin François. Maire. Agent municipal de Marchamp élu en l’an VI, cité le 1er thermidor an VII (19 juillet 1799) à la séance de l’administration centrale de l’Ain pour avoir laissé évader un prisonnier de droit commun. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en janvier 1807.
Laurencin Jean (Jean Marie). Maire. Né à Seillonnaz le 28 novembre 1829, fils de Philibert Laurencin (voir notice) et de Marie Durochat. Cultivateur, maire de Seillonnaz nommé en 1860, reconduit en 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, décédé le 29 août.
Laurencin Philibert. Maire. Né à Seillonnaz vers 1796, cultivateur, maire de Seillonnaz élu en 1848, reconduit le 15 juillet 1852, décédé à Seillonnaz le 22 avril 1853, à l’âge de 57 ans, et remplacé le 5 juillet.
Laurens-bernard Olivier. Sous-préfet. Né à Toulouse, sous-préfet au ministère de l’intérieur, directeur de cabinet du préfet de l'Ain, puis sous-préfet de Briançon, sous-préfet chargé de mission pour la ville auprès du préfet de la Seine-Saint-Denis, secrétaire général de la sous-préfecture du Haut-Rhin, responsable du département auprès du directeur général de la santé des situations d’urgence sanitaire, premier secrétaire à l'ambassade de France à Kiev, il est nommé sous-préfet de Gex par décret du 31 août 2007, où il est installé le 24 septembre. Il est nommé préfet hors-cadre par décret du 28 septembre 2012.
Laurenson César Melchior (Laurençon). Maire. Né le 22 novembre 1827, notaire à Collonges de 1860 à 1879. Maire de cette commune nommé par décret du 5 février 1874, renouvelé par décret du 9 février 1878, remplacé le 7 février 1881.
Laurenson Jean-Paul. Maire. Né le 13 mai 1946, ingénieur génie-civil, conseiller municipal de Prévessin-Moëns en mars 1989 (socialiste), maire en juin 1995 (PS), sa liste réunissant au premier tour 50,23 % des voix contre celle du maire sortant, Jean Vanier. Réélu en mars 2001 (DVG), sa liste obtenant 59,69 % au premier tour, et en mars 2008. Conseiller général (DVG soutenu par le PS) du canton de Ferney-Voltaire élu les 20 et 26 mars 2011, avec au premier tour 21,40 % contre 2,15 % à Jacques Darves (FG), 12,83 % à Hubert Bertrand (PRG, MD), 16,03 à Peter Loosli (EE-Les Verts) 28,98 % à la sortante UMP Jocelyne Boch, 5,49 % à Michelle Chenu-Durafour (DVD) et 13,12 % à Éric Planque-Bonini (FN), et au second tour, avec l'étiquette PS-MD, avec 53,82 % contre Jocelyne Boch.
Laurent André Lucien Théophile. Conseiller de préfecture, préfet. Né le 27 juin 1872, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 21 octobre 1898 et le 22 octobre de l’Indre. Il termine sa carrière comme préfet de la Haute-Saône et meurt en fonction le 15 novembre 1923.
Laurent Antoine. Maire. Adjoint de Chaleins élu en mai 1935 (républicain de gauche), président du comité local de libération de nommé par arrêté du 3 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Laurent Aristide (Évariste Aristide Camille). Maire. Né en 1911. Président de la délégation spéciale de Saint-Alban instituée lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 29 août 1941.
Laurent Claude Louis. Maire de Bellignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1815.
Laurent François. Maire. Né en 1813, cultivateur, maire de Saint-Alban élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Laurent François. Maire de Saint-Rémy élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1919, adjoint en mai 1925 et 1929.
Laurent Gabriel. Président du comité local de libération de Fareins nommé par arrêté du 10 novembre 1944.
Laurent Georges. Maire. Né le 23 juillet 1936, fonctionnaire PTT, conseiller municipal de Bény élu en mars 1983, maire le 17 mars 1989 (PS), jusqu’en 1995. Il est réélu conseiller municipal en mars 2001. Il a rédigé une liste des maires de sa commune et il a participé au sauvetage de la ferme de Garavand menacée par la construction de l’A 39.
Laurent Jean-Louis.* Maire* de Loyettes élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM).
Laurent Joseph. Maire de Saint-Rémy élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Laurent Marie-Pierre. Maire. Née le 7 novembre 1958, conseillère en communication, maire de Verjon élue en mars 2001 (DVD), réélue le 15 mars 2008.
Lauzière Charles Louis de (de Bernard de Lauzière). Maire. Né à au château d’Hostel à Belmont le 16 mars 1772, fils de Mathieu de Bernard de Lauzière, seigneur d’Hostel-Theyzieu, de Belmont et autres, chevalier de Saint-Louis, et de Marie Claudine d’Arestel. Lieutenant-colonel des armées de Sa majesté catholique en Espagne, capitaine retiré en France, maire de Belmont nommé le 12 février 1808, remplacé par arrêté du 20 novembre 1814, renommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé le 10 mai 1818 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du 15 septembre 1830.
Lauzière Jean Jules Clériade de, (comte de Bernard de Lauzière). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belmont le 5 août 1831, fils de Charles Louis de Bernard de Lauzière (voir notice) et d’Antoinette Louise Feuillot de Varange. Maire de Champagne nommé par décret du 15 février 1874, démissionnaire et remplacé le 9 août 1877. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne en 1867, en remplacement de Costaz décédé.
Lavenière. Commissaire du directoire exécutif près le canton de Chalamont nommé le 13 pluviôse an VI (1er février 1798).
Lavenière François. Agent municipal de Crans, élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Lavenseau Michel. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet du Cher, installé sous-préfet de Gex le 25 octobre 1979, nommé secrétaire général du Cher en septembre 1992.
Lavergne Hugues. Maire. Ferblantier, maire de Versoix-la-Raison, regroupant Versoix-le-Bourg et Versoix-la-Ville, nommé par arrêté de Gouly le 19 nivôse an II (9 janvier 1794).
Lavergne René. Maire. Né le 22 novembre 1912, président du comité local de libération d’Ornex nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en 1947 (MRP), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (UNR), mars 1971 (UDR) et mars 1977 (RPR). Candidat (RPF) aux cantonales du 20 mars 1949.
La Verpillière André Jean Baptiste François Le Clerc de. Maire. Né à l’hôtel de ville de Lyon le 5 mars 1770, fils de Jacques Catherin Le Clerc de La Verpillière, seigneur de La Verpillière, Irigny, Varissan, Montgelas, La Sarra, etc., né à Lyon en 1738 mort en émigration à Hambourg en 1794, et de Marie Gabrielle Cropet d’Irigny. Conseiller municipal de Lyon de 1804 à 1810, maire de Lagnieu en 1808, cité en 1809, remplacé provisoirement par son adjoint par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815 parce qu’il ne réside pas dans sa commune, renommé le 3 juin 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, le 6 août 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825. Il a présidé le 1er octobre 1806 le collège électoral de l’Ain, en remplacement du général Pannetier. Il est mort à Lagnieu le 26 mai 1825.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.
La Verpillière Charles Jean Baptiste Leclerc, marquis de. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon en 1800, fils d’André Jean Baptiste François (voir notice) et de Clotilde Sybille Guinet de Montverd. Membre du conseil municipal de Lagnieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 novembre 1825, maire en 1840 (peut-être de 1828 à 1830), renommé en 1843 et 1846. En mars 1848, le commissaire de la République, Guigue de Champvans, lui demande de présenter de lui-même sa démission en arguant « de la nécessité de faire des sacrifices pour sauver la France au bord d’un abîme ». La Verpillière lui répond avant de s’exécuter: « Oui, sans doute, Monsieur, nous sommes sur le bord d’un abîme, mais dans ma conviction savez-vous ce que c’est que la révolution que nous venons de faire, c’est un pas de plus en avant vers lui ». Il est renommé maire en octobre 1852, renouvelé par arrêté du 14 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu en 1838, réélu en 1841, 1844 et 1847, 1848, en 1854 par 1671 voix sur 1689 votants, jusqu’à sa mort à Lagnieu le 31 janvier 1866.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924. - ADA 4 K40.
La Verpillière Charles Marie Leclerc de. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Bourg-en-Bresse le 31 mai 1954, fils de Guy (voir notice) et de Colette Serres. Ancien élève de l’École nationale d’administration, auditeur en 1979 au Conseil d’État, dont il est secrétaire général adjoint de 1982 à 1986, maître des requêtes en 1984 et conseiller en 1996. Maire de Lagnieu en juin 1995 (UDF-PR), sa liste obtenant 70,96 % des voix au premier tour, réélu en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant 72,53 % au premier tour. Touché par le cumul des mandats, il démissionne de la mairie en avril 2004. Président du SIVOM de la Plaine de l’Ain, réélu le 18 avril 2001, puis le 15 décembre 2002 de la Communauté de communes du même territoire, créée par arrêté du 27 octobre. Élu conseiller général du canton en 1988 au deuxième tour avec 53,96 % des voix contre René Dulot (MRG), maire de Chazey-sur-Ain, réélu au premier tour en 1994 avec 51,77 % des voix et en 2001 (DVD) au premier tour avec 56,21 % des voix. Vice-président du conseil général, il s’oppose sans succès à la présidence de Jean Pépin en 2001 à qui il devait succéder en 2004, suivant un accord entre les parties concernées. Candidat en treizième et dernière position sur la liste UDF conduite par Charles Millon aux élections régionales du 16 mars 1986. Suppléant de Lucien Guichon (UMP) réélu aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la deuxième circonscription. Président de l’OPAC de l’Ain de 2000 à 2004. Elu en mai 2003 président de la fédération UMP de l’Ain. Elu président du conseil général de l’Ain le 1er avril 2004, succédant à Jean Pépin. Réélu, avec sa suppléante Agnès Rollet adjointe de Lagnieu, au premier tour au conseil général le 9 mars 2008 avec 67 % des voix, contre 24,5 % à la communiste Katia Philippe et 8,3 % à la frontiste Nicole de Lacheisserie, tous deux conseillères régionales Le 20 mars 2008, il est devancé au poste de président par Rachel Mazuir (PS), par 23 voix contre 20. Élu député (UMP) de la 2e circonscription de l’Ain, au premier tour, le 10 juin 2007, avec 53,30 % des voix.
La Verpillière Guy, Leclerc de. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lagnieu le 9 août 1922, fils de Charles (voir notice) et d’Odette Bonthoux (1881-1965). Meunier et propriétaire terrien, maire de Proulieu en mai 1953 (républicain national), réélu en mars 1959 jusqu’en février 1963, maire de Lagnieu en février 1963, réélu en mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (REI) avec 72 % des voix, mars 1977 (PRI), mars 1983 avec 6I,29 % des voix au premier tour contre la liste du socialiste Bernard Rabinzohn, et mars 1989 (UDF) avec 54,33 % au premier tour. Conseiller général du canton de Lagnieu élu au premier tour le 20 avril 1958 (défense des intérêts cantonaux) avec 58 % des voix, réélu en 1964 avec 75 %, 1970, 1976 au premier tour avec 58,92 %, 1982 au premier tour avec 58,77 %. En 1988, il confie sa succession à son fils, Charles qui est élu. Candidat indépendant aux élections législatives dans la 3e circonscription (Trévoux) les 23 et 30 novembre 1958, il obtient 8387 voix au premier tour sur 42109 suffrages exprimés et se désiste au second tour pour le MRP Émile Dubuis qui est élu. Candidat aux sénatoriales de 1962, il est battu au deuxième tour avec 440 voix contre 549 à Joseph Brayard. Le 12 mars 1967, il devient député de l’Ain à la suite d’une triangulaire, avec 38,10 % des voix contre 25,03 % au sortant centre-démocrate Émile Dubuis, et 36,87 % au candidat FGDS Berlioz. Le 1er décembre, il intervient à la tribune contre le rattachement des limites du département au profit du Rhône. Réélu le 30 juin 1968, distançant Émile Dubuis au premier tour et battant le candidat FGDS au deuxième avec 63 % des suffrages, réélu le 11 mars 1973 (Union des républicains de progrès, pour le soutien au président de la République) avec au deuxième tour 25872 voix contre 24079 au MRG Louis Lamarche, et le 19 mars 1978 jusqu’en 1980, puisqu’il est élu sénateur de l’Ain le 28 septembre par 591 voix au deuxième tour contre 541 au MRG Louis Lamarche jusqu’au 24 septembre 1989. Il avait déjà été candidat (indépendant et paysan) au Sénat le 26 avril 1959 avec 181 voix au premier tour sur 991 et 405 voix au second sur 997, à 20 voix du second élu, Joseph Brayard. Candidat également en 1962. Président de l’Association des maires depuis 1977 avant de céder cette fonction en 1995 Jean Pépin. Il est mort le 25 avril 2006.
Laverrière Félix. Maire de Cordieux nommé en 1841, remplacé en 1842.
Laverrière Gaston. Maire. Né le 2 mars 1911, maire de Prévessin élu en juillet 1953 (PRI), réélu en mars 1959, juin 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI). Il est confronté en 1975 à la fusion des communes de Prévessin et de Moëns.
Lavigne Melchior. Nommé juge de paix du canton de Belley par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre 1793), nommé procureur-syndic de Belley par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, remplacé par Baron-Challier le 4 nivôse an II (24 décembre 1793).
Lavigne Nicolas Anthelme. Conseiller général, sous-préfet. Né à Belley le 2 septembre 1785, fils de Melchior Lavigne, négociant de cette ville, et d’Anne Claudine Goux. Reçu avocat le 12 novembre 1806, licencié près le tribunal le 13 juillet 1808, adjoint au maire de Belley en 1815, il dirige la municipalité pendant les Cent-Jours. Devenu orléaniste, il est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Belley le 30 août 1830 et il est installé le 7. Le commissaire de la République, Guigue de Champvans, lui arrache sa démission lors de la révolution de 1848 et le remplace par une commission provisoire composée du colonel Pochet, du docteur Francisque Cyvoct, de l’avoué Philibert Saint-Pierre, de l’avocat Guillaume Cochonnat, du cultivateur Pelletier et du négociant François Guillet. Lavigne se réinscrit au barreau le 16 mars. Candidat le 27 août 1848 aux élections cantonales, il est battu avec 342 voix contre 1 323 à Roseli-Mollet, mais il est élu conseiller général en 1854 par 2771 voix contre Jordan. Il est mort à Belley le 14 mai 1857.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Le Bugey, n° 66, M. Juilléron, « Les sous-préfets de Belley ». – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.
Lavigne Philibert. Maire de Conzieu élu en décembre 1792.
Lavocat-Dubuis Nadine. Maire. Née le 15 juillet 1969, infirmière, maire de Genouilleux élue en mars 2008.
Lay Christian. Maire. Né le 28 avril 1954, responsable des travaux et maintenance (Joker), conseiller municipal de Cruzilles-les-Mépillat en mars 1989, réélu en juin 1995, maire en cours de mandat vers 1998, réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Lay Lucien. Maire. Né le 2 août 1906, maire de Vésines élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (RPP) et mai 1953 (républicain national) jusqu’en 1959.
Laymant Joseph Marie Gaspard. Maire. Né à Bourg le 10 mai 1759, fils de Jean Charles Félix Leiment et de Marie Thérèse Matton. Syndic du corps des tailleurs d’habit, officier municipal de Bourg nommé le 25 septembre 1793 dans la municipalité mise en place par arrêté des représentants du peuple Bassal et Bernard, notable de la municipalité nommé par Albitte le 5 pluviôse an II (24 janvier 1794), nommé concierge du département le 28 brumaire an II (18 novembre 1793) en remplacement de la veuve Favre sur laquelle courent des bruits d’incivisme, président de la Société des sans-culottes de Bourg le 27 février 1794. Maire de Bourg le 2 floréal an II (21 avril 1794), il remplace Albant. Mis en arrestation sur ordre de Boisset le 25 thermidor an II (12 août 1794) et incarcéré aux Clarisses. Transféré à Lons-le-Saunier après avoir échappé de peu au massacre du 30 germinal an III (19 avril 1795), il se trouve dans la maison d’arrêt le 6 prairial (25 mai), lorsque celle-ci est envahie par la foule, encadrée par les membres de la compagnie de Jéhu, qui tue le terroriste Frilet et le blesse lui-même de deux coups de feu et de plusieurs coups de sabre. La nuit suivante, Laymant reçoit encore un coup de pistolet, est assommé à coups de bâtons et décède.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.
Leaz François. Maire. Né à Sutrieu le 3 octobre 1730, fils d’Antoine Léaz (1769-1740) et de Marie Anne Dumarest (1699-1781). Commis greffier, puis greffier du Valromey en la justice de Virieu-le-Grand, maire* *de Sutrieu cité début 1793, puis officier public.
Leaz Jean. Agent municipal de Sutrieu, élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Maire nommé en 1810, remplacé en 1813.
Lebreton Philippe. Conseiller régional. Né à Saint-Étienne le 25 octobre 1933, docteur-ingénieur et docteur ès sciences, professeur titulaire de biologie de Lyon 1, fondateur du Centre ornithologique Rhône-Alpes en 1963, de la FRAPNA en 1970, candidat écologiste notamment dans la 3e circonscription aux législatives du 14 mars 1978 avec 8 % des voix. Il annonce sa candidature aux élections législatives partielles de la 3e circonscription des 23 et 30 novembre 1980, à la suite de l’élection de Guy de La Verpillière au Sénat. Président départemental du Mouvement écologiste indépendant créé par Antoine Waechter en 1984. Candidat, en treizième position, sur la liste L’Ain pays des Verts aux élections régionales du 16 mars 1986 qui n’a pas d’élu. Conseil régional élu dans le Rhône de 1992 à 1996 sur une liste Génération Écologie. Candidat (ME) aux élections législatives des 9 et 16 juin 2002, il obtient 1,02 % des suffrages au premier tour. Il a publié de nombreux ouvrages scientifiques sur la biologie et sur la protection de l’environnement et de la nature, à laquelle il s’est fortement consacré.
Le Bris Raymond-François. 90e* préfet de l’Ain* nommé le 13 juillet 1979 jusqu’au 1er août 1981. Né à Gouesnou dans le Finistère le 18 septembre 1935, fils de François Le Bris, commerçant et de Bernadette Lunven. Agrégé des facultés de droit et des sciences économiques, professeur à la faculté de Rennes puis à l’université de Brest, directeur de l’institut d’études juridiques, économiques et politiques de Brest en 1968, président de l’université de Bretagne occidentale en 1971, directeur délégué aux enseignements supérieurs et de recherche au ministère de l’éducation nationale en 1972, directeur général en 1973, directeur de cabinet du secrétaire d’État aux universités Jean-Pierre Soisson en 1974, professeur titulaire à l’université de Bretagne occidentale en 1976, il est nommé préfet de l’Ariège en 1977 avant d’être installé le 15 août 1979 dans l’Ain. En 1986 il est commissaire de la République de la Seine-Saint-Denis, puis directeur général de la chambre de commerce de Paris en 1990. De 1995 à septembre 2000, il est directeur de l’ENA nommé par Édouard Balladur. Ses projets de réforme de la scolarité de cette école ont fait l’objet de controverses avec le gouvernement, notamment avec Émile Zuccarelli alors ministre de la Fonction publique qui les trouvait trop académiques. Puis il est nommé chargé de mission pour la coopération administrative internationale au ministère de l’Intérieur jusqu’à son honorariat en 2001.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Le Monde, art. De Rafaële Rivais, 10 décembre 1999.
Le brument Charles Louis Marie (Brument, Le Brumant). Maire. Né à Tatare le 5 mars 1769, fils de Pierre Le Brument et de Charlotte Gouguet. Marchand, nommé maire* *de Tossiat par arrêté du 15 nivôse an XII (6 janvier 1804), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 24 brumaire an XIV (15 novembre 1805) pour être nommé percepteur à vie. Il est nommé membre du conseil municipal par arrêté du préfet Bossi du 19 mai 1806.
Lecène Pierre. 82e* préfet de l’Ain* nommé le 7 mai 1948 jusqu’au 6 octobre 1949. Né à Paris le 31 mai 1908, après avoir été attaché au cabinet du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale et à celui des PTT en 1934, il est la même année chef de cabinet du préfet de l’Ariège, secrétaire général du même département en 1937, de la Creuse en 1939, sous-préfet de Jonzac en 1939, secrétaire général de l’Eure en 1941, sous-préfet de Prades en 1942, de Bastia en 1943, de Saint-Amand la même année. Résistant, appartenant au réseau de noyautage des administrations publiques et aux forces françaises combattantes, il est arrêté par les Allemands le 30 mai 1944 et déporté à Dachau et à Ellach. Préfet du Lot-et-Garonne en 1945, il est installé dans l’Ain le 26 mai 1948. Le 6 juillet 1949, il donne une conférence à la Société d’émulation de l’Ain sur les camps de concentration nazis. En 1953, il est détaché au ministère de la Santé publique et meurt à Caen dans le Calvados le 10 juillet 1979.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Les Annales de la Société d’émulation, comptes rendus des séances, 1949.
Lecestre Georges. Maire. Né le 21 juillet 1925, directeur commercial, maire de Virieu-le-Petit installé le 12 juin 1965, à la mort de Bernard de Fromont. Réélu en mars 1971 (radical), mars 1977 (CGM) et mars 1983, il démissionne en 1984 pour des raisons professionnelles.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Lechère Pierre. Maire de Curciat cité le 12 janvier 1793, remplacé en 1794.
Le clair Barthélémy (Leclerc, Leclair). Maire. Né (Marie Barthélémy Philibert) à Ambérieu le 12 mars 1780, fils de Jean Baptiste Leclerc (1738-1794), médecin à Ambérieu, et de Claudine Morel. Médecin à Ambérieu, nommé membre du conseil municipal d’Ambérieu par arrêté du 13 messidor an X (2 juillet 1802), nommé adjoint d’Ambérieu remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 septembre 1815, renouvelé comme adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire de Lacoux installé le 24 août 1821 (avec son épouse Jeanne Élisabeth Braissoud, il avait acheté la maison Billion vers 1815), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Lacoux le 10 novembre 1821 à l’âge de 42 ans, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 5 février 1822. Sa sœur Jeanne Félicité Leclerc a épousé à Ambérieu en 1794 Jacques Robert Bajollet (voir notice), maire de Mérignat.
Leclerc Irène. Maire. Né le 30 mai 1961, secrétaire-comptable, maire* *de Francheleins élue en février 2007, à la mort de Maurice Goron. Réélue en mars 2008.
Le Clère Bernard. Sous-préfet de Belley du 1er avril 1992 au 10 juin 1993. Né à Paris le 10 juin 1828, docteur en droit, attaché, puis chef de cabinet du ministre des Anciens combattants en 1955, directeur de cabinet de préfet en 1959, directeur du cabinet du directeur de la réglementation et du contentieux en 1980, directeur de cabinet du secrétaire d’État auprès du ministre du Temps libre, chargé du Tourisme, en 1981, commissaire adjoint de la République de l’arrondissement de Senlis en 1983, secrétaire général de la zone de Défense nord chargé du SGAP de Lille en 1990, puis sous-préfet de Belley en 1992. Il a fait don de son costume de sous-préfet au musée de Lochieu.
Lecot Victor. Secrétaire de la commission départementale. Né à Nantua en 1819, élève du collège de cette ville, il se rend à Paris pour faire son droit, tout en étant maître d’études dans un pensionnat, puis au lycée Charlemagne. De retour à Nantua, il devient avocat. En 1848, Anselme Petetin le nomme secrétaire de la commission départementale instituée pour administrer le département et qui siège à Nantua. Sous le Second Empire, il quitte Nantua pour le barreau de Saint-Étienne. Il y est nommé juge d’instruction en 1870, puis juge au tribunal civil. Il est mort en novembre 1871.
Le Couteulx-Canteleu Jean Barthélémy, comte de Fresnelles. Sénateur. Né à Canteleu, en Seine-Inférieure, le 4 mars 1746, banquier à Rouen, député du Tiers État aux États généraux le 21 avril 1789 élu dans cette ville, plus tard en l’an IV député de la Seine au Conseil des Anciens, il fonde en 1791 un syndicat avec Magon de la Balme pour acheter tous les effets publics de France de la banque Saint-Charles, opération menée sous le nom d’un banquier de Madrid, Quesneau. Cette affaire échoue avec les événements révolutionnaires et l’incarcération de Le Couteulx-Canteleu dont le syndicat en 1805 sera débiteur de la somme de 17 652 940 francs auprès de la banque Saint-Charles. Libéré après le 9 thermidor, il installe sa banque place Vendôme et, proche de Sieyès, finance le Directoire et participe au coup d’État du 18 brumaire. On s’attend à ce qu’il devienne ministre des Finances, mais il est nommé le 20 février 1800 membre puis président du conseil de régence de la Banque de France, banque alors privée créée par Bonaparte à la suite du séquestre des biens d’Ouvrard. Le 1er octobre 1801, il est nommé président du comité central de la fondation. En 1804, il quitte la régence et devient un des principaux propriétaires des fonderies de Romilly. Il possède un immense patrimoine immobilier constitué de biens nationaux. Napoléon le crée comte de Fresnelles et de l’Empire le 26 avril 1808. Il avait été nommé sénateur le 24 décembre 1799. Brillat-Savarin, qui l’avait connu à la Constituante, prétendait que c’était lui qui l’avait fait désigner. Le sénatus-consulte du 14 nivôse an XI (4 janvier 1803) disposait qu’il y aurait une sénatorerie par arrondissement de tribunal d’appel qui disposait chacune d’un palais et d’un revenu de 20 000 à 25 000 francs de biens nationaux. Le Couteulx désigné pour la sénatorerie de Lyon, lors d’une rencontre chez leur ami commun Cambacérès, se voit indiquer par Brillat-Savarin la disponibilité de l’évêché de Belley qui est aussitôt choisi comme siège de la sénatorerie. Des travaux sont effectués en 1809 par les entrepreneurs Pierre Chaboux et Ruby et l’on récupère les terrains vendus en l’an II, notamment le clos. Le sénateur peut ainsi faire salon. Sous la Restauration, les sénatoreries disparaissent et le palais est affecté à la résidence du sous-préfet, les dépendances étant louées aux Frères pour y installer leurs classes. Commissaire extraordinaire de la 22e division militaire en 1814, Le Couteulx-Canteleu est nommé pair de France le 4 juin et maintenu après les Cent-Jours en raison de son retrait lors du retour de l’Empereur. Il vote la mort de Ney, mais rejoint ensuite les libéraux et meurt à Farceaux dans l’Eure le 18 septembre 1818. Eymery le brocarde pour cette remarquable adaptation à tous les régimes. Le Couteulx-Canteleu eut un fils, Barthélemy Alphonse (1786-1840), baron de l’Empire par lettres patentes du 9 juin 1810, pair de France en1816. Stendhal l’évoque dans son journal.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 86, 1936, « Le palais épiscopal de Belley », art. Bruyère. – Dict. Napoléon, art. Romuald Szramkiewicz. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes.
Léculier Jean-Marc. Conseiller régional. Né à Villeurbanne le 2 février 1951, gérant de société, adjoint de Béligneux élu en mars 1989, réélu en juin 1995 et mars 2001. Candidat (Verts) aux élections cantonales de Montluel le 15 mars 1992, il recueille 12,28 % des voix au premier tour. Conseiller régional élu en 5e position sur la liste de la gauche plurielle conduite par Dominique Saint-Pierre le 15 mars 1998. Président du groupe des Verts au conseil régional jusqu’en 2004. Réélu conseiller régional le 28 mars 2004, en troisième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. Suppléant de Bernadette Robert-Wyss, candidate (Les verts) le 9 mars 2008 aux cantonales d’Oyonnax-Nord. Il figure en quinzième position au premier tour des régionales du 14 mars 2010 au titre de personnalité écologiste sur la liste de Jean-Jack Queyranne (PS/PRG/MRC).
Lefebvre-Bisson Charles Fortuné. Sous-préfet de Nantua. Né le 13 septembre 1823, nommé le 9 août 1848 sous-préfet de Nantua et remplacé en octobre.
Lefort Paul Robert. Sous-préfet de Gex. Né le 13 juillet 1865, secrétaire général de la Corrèze en 1890, sous-préfet de Boussac en 1894, de Sancerre la même année, nommé sous-préfet de Gex le 6 février 1894, installé le 19, décédé en fonction le 23 février 1896.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Legé Charles. Maire de Bourg-Saint-Christophe cité le 30 septembre 1792.
Léger.* Maire* de Dommartin nommé en 1800.
Léger Henri. Conseiller d’arrondissement. Né le 12 août 1843, adjoint de Thoiry, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire le 18 décembre 1910, en remplacement d’Aristide Laiderrier décédé. Réélu le 14 décembre 1919 et le 14 mai 1922, il ne se représente pas en 1928.
Léger Jean-Louis. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet de la Creuse, installé sous-préfet de Gex le 25 septembre 1982, nommé chargé de mission dans l’Isère en juin 1985.
Léger Jean-Pierre.* Maire*. Fils de Claude Joseph Léger et de Marguerite Vuarin. Maire de Samognat en ventôse an II (mars 1794), il se voit reprocher de n’avoir pas fait descendre la cloche de l’église. Agent national cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Agent municipal élu en l’an V, remplacé en l’an VI. Maire de Samognat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816. Remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 qui le nomme adjoint, il redevient maire par arrêté du 6 novembre 1821. Décédé à Samognat le 6 mars 1823, à l’âge de 60 ans, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 15 mars 1823.
Léger Joseph. Maire. Vice-président du comité local de libération de Cessy nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé adjoint, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953, réélu en mars 1959 et mars 1965 (radical).
Leglay Édouard André Joseph. Sous-préfet de Gex. Né le 6 mars 1814, conseiller de préfecture de la Côte-d’Or en 1845, sous-préfet de Tournon en 1847, révoqué en mars 1848, il est nommé sous-préfet de Gex le 24 janvier 1849, de Muret le 1er décembre 1851, de Moissac en 1853, de Libourne en 1857 et de Dole en 1863 où il est remplacé un mois plus tard.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Legoff Joseph. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet de l’Eure, installé sous-préfet de Gex le 1er juillet 1985, nommé sous-préfet d’Altkirch en avril 1988.
Legot Alexandre. Parlementaire, représentant en mission. Né à Falaise le 21 octobre 1747, homme de loi, chef de légion à Falaise en 1790, député du Calvados à la Convention nationale, ami de Gauthier des Orcières, il est envoyé en mission dans l’Ain en décembre 1795 avec Reverchon. Membre du Conseil des Cinq-Cents en 1796 jusqu’en mai 1797, puis en 1798 jusqu’à son exclusion en novembre 1799 car il s’oppose au coup d’État. Avoué près le Tribunal de cassation le 9 prairial an VIII, il meurt en 1813.
Legrand Jean-Marie. Né à Saint-Trivier-de-Courtes en 1766, avocat à Bourg, puis imprimeur à Bourg en 1792, requis de se transporter à Montluel, avec Bottier, le 24 août 1793 pour se mettre à la disposition des représentants du peuple près l’armée des Alpes pour le siège de Lyon, guillotiné à Lyon le 12 février 1794, comme contre-révolutionnaire et monarchiste, en fait dénoncé par les hébertistes, avec cet acte d’accusation: « Legrand, ci-devant procureur. Désigné pour l’arrestation par Bassal et Bernard. Procureur dans la force du terme, fier et bas tour à tour, grand meneur du fédéralisme, trompeur du peuple, criant à tue-tête pour lui oppresser le cœur, calomniateur, persécuteur enragé des Maratistes et secrétaire des fédéralistes, a pris les armes pour le Jura ». C’est sa veuve qui tire un coup de pistolet sur la voiture des 6 détenus hébertistes qui ont été massacrés dans l’allée de Challes le 1er avril 1793.
Legrand René, dit Legrand de Saint-René. Né à Pont-de-Vaux le 9 juillet 1853, frère aîné du général Étienne Legrand, baron de Mercey (1755-1828). Élève du collège de Pont-de-Vaux, étudiant en droit à Dijon, puis à Paris où il devient avocat, il prend part aux mouvements populaires parisiens qui suivent la révocation de Necker. Élu le 13 juillet 1789 membre du Comité permanent, il défend le drapeau de la ville contre les insurgés. Le 14, à deux heures du matin, la rue envahit de nouveau l’hôtel de ville. Legrand déclare: « Nous sommes les échevins, nous sommes les élus. Nous siégeons ici par la volonté du peuple et pour le bien commun. Nous ferons notre devoir jusqu’au bout. Quant à vous, factieux, qui voulez notre vie et la maison de la ville, vous ne les aurez pas… Gardes, apportez-moi six barils! » Il approche une chandelle d’un baril éventré. Les émeutiers l’acclament alors et se retirent en criant: « Vive la Nation ». Dans la journée, il signe l’ordre de faire le siège de la Bastille et le lendemain de la démolir. Magistrat au tribunal de la Seine, sous le Consulat et l’Empire, il est mort en 1832.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile, 1882.- E. Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain, 1931.
Legros Claude. Maire. Né à Chaleins le 8 juin 1774, fils d’Étienne Legros, meunier, et de Marie Juvanon. Sergent-major au 18e régiment de ligne. Promu capitaine en 1812, il se retire à Messimy en 1823. Nommé maire de Messimy nommé de 1846 à 1848. Il est mort le 28 novembre 1858.
BIBLIOGRAPHIE : Jérôme Croyet, Dictionnaire des soldats de l’Ain sous la Révolution et l’Empire (inédit). – LH/1563/78.
Legros Émile. Maire de Sathonay-Camp élu de 1957 à 1959.
Legros Pierre Marie Jérôme. Maire. Né (Pierre Jérôme Marie) à Mézériat le 13 mars 1826, fils de Pierre Quermon Istof (voir notice) et de Marie Henriette Rouyer. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855), adjoint de Mézériat nommé le 29 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, reconduit en 1860, jusqu’à son décès à Mézériat le 13 février 1865.
Legros Pierre Quermon Istof. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né vers 1800, juge de paix, maire de Mézériat nommé le 29 septembre 1830, démissionnaire en 1831, remplacé le 27 avril. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel de 1839 à 1845, conseiller général élu par le même canton de 1845 à 1848.
Le Hon Louis Xavier Léopold Alfred, comte de. Conseiller général, parlementaire. Né à Paris le 16 février 1832, il est le fils aîné de Charles Aimé Joseph Lehon (1792-1868), qui, avocat à Liège, a été député de Tournay à la seconde Chambre des états généraux des Pays-Bas et qui a fait partie de la délégation venue offrir au duc de Nemours en 1831 la couronne de Belgique, refusée par Louis-Philippe pour éviter des frictions avec l’Angleterre. Louis-Philippe, sensible à cette démarche, obtint de le faire nommer, au mois de mars 1831, ministre plénipotentiaire de Belgique en France. Le diplomate négocie le mariage de la princesse Louise d’Orléans avec le roi Léopold. Il avait épousé Françoise Zoé Mathilde Fanny Mosselman (1808-1880), fille du plus riche propriétaire de houillères de Belgique, Dominique Mosselman (1754-1840). D’une grande beauté, devenue l’amie intime du comte de Morny, elle brille dans son hôtel situé au rond-point des Champs-Élysées. « Je l’ai pris sous-lieutenant, je l’ai laissé ministre » dit-elle plus tard. Fait comte en 1836, Lehon, devenu Le Hon, démissionne la même année de son ambassade à la suite de la faillite de son frère Me Lehon, notaire à Paris depuis 1826 et il est élu représentant à la Chambre des députés belge jusqu’en 1857. Son fils Léopold est, lors du coup d’État, chef de cabinet de Morny, ministre de l’Intérieur, du 2 décembre 1851 au 22 janvier 1852. Il est nommé auditeur de 1e classe au Conseil d’Etat le 25 janvier 1852 et maître des requêtes en 1853, jusqu’à sa démission en 1856. Candidat officiel au Corps législatif le 7 mars 1857 dans la 1e circonscription de l’Ain dans une partielle remplaçant Benoit-Champy, démissionnaire à la suite de sa nomination comme président du tribunal de la Seine, il est élu, à l’âge de vingt quatre ans, par 17391 voix sur 17465 votants et 29853 inscrits. Réélu au renouvellement du 22 juin par 17746 voix sur 18108 votants et 30341 inscrits contre 392 à Edgar Quinet en exil entre la Belgique et la Suisse, le 31 mai 1863 par 22583 voix sur 22669 votants et 31172 inscrits et le 24 mai 1869 par 23320 voix sur 25745 votants et 31670 inscrits contre 1513 au républicain Édouard Puthod et 826 au républicain catholique Guigue de Champvans. Envoyé en mission en Algérie par le gouvernement en août 1868, il est attaqué par Paul Cottin (voir notice) qui publie Un député en Algérie par Paul Cottin électeur. Ses interventions à l’Assemblée, sur l’établissement du gouvernement civil en Algérie, sont remarquées. Le 6 juillet 1869, il fait partie des 116 députés qui demandent à interpeller le gouvernement en « associant le pays d’une manière plus efficace à la direction de ses affaires », adresse suivie d’effet avec le renvoi de Rouher et le renforcement des prérogatives du Corps législatif accordé par le sénatus-consulte du 8 septembre. À la chute du second Empire, il rachète le Journal de l’Ain, mais ne revient pas au Parlement, malgré deux tentatives le 20 février 1876 dans la 2e circonscription de Bourg avec 5665 voix contre 8358 au républicain Henri Tondu et le 14 octobre 1877 avec le faible score de 982 voix contre 8898 à Tondu. Il est réélu conseiller général du canton de Pont-de-Vaux au deuxième tour le 15 octobre 1871 par 1158 voix contre 1120 au docteur Herbet, jusqu’en 1879. Du 5 août 1860 à 1862, il avait été conseiller général du canton de Ferney, puis de Pont-de-Vaux et président du conseil général de 1861 à 1870. Un décret du 25 décembre 1870 ayant dissous les conseils généraux, il s’était prudemment mis à l’abri en Suisse. Par arrêté préfectoral du 29 janvier 1863, renouvelé le 26 août 1865, jusqu’en septembre 1870, il avait été nommé maire de Saint-Paul-de-Varax, où se trouvaient son château de Croix et son élevage d’étalons. Plus tard, il sera conseiller municipal de Bourg. Il a fondé en 1863 la Société hippique départementale de l’Ain et créé les courses hippiques de Châtillon dont les premières se déroulèrent le 14 août 1864, ainsi que le premier comice agricole de Bourg et une exposition de volailles de Bresse à Paris. On lui prête ce mot: « La principale préoccupation d’un président du conseil général doit être de s’occuper de l’amélioration de la race chevaline ». Il s’est cependant préoccupé de l’établissement et de l’extension des voies ferrées, exécutant les dispositions de la loi de 1865 dont il avait été rapporteur au Corps législatif. Il est mort à Paris le 31 octobre 1879, à l’âge de quarante-sept ans, « après quatre mois de paralysie, des suites d’un accident qui lui avait faussé l’une des vertèbres de l’épine dorsale ». Une rue de Bourg porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Visages de l’Ain, n° 76, 1964, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin. – Ibidem, n° 93, 1967, « Monsieur le comte Le Hon », art. J. Gauthier. – Journal de l’Ain, 3 novembre 1879.
Lem Jean Gaston. Sous-préfet de Belley. Né à Paris le 1er août 1914, petit-fils d’Aimé Charles Alphonse Laurent Louis Lem, préfet, sous-gouverneur de la Banque de France et maire de la Flotte (1856-1929). Sous-préfet de Constantine, il est nommé sous-préfet de Belley le 20 mars 1946, installé le 11 avril jusqu’au 9 juillet 1950. Secrétaire général de la Vienne, puis sous-préfet à Alès, puis à Mulhouse. Il a rédigé un certain nombre d’articles dans Le Bugey, notamment sur Louis Chaley père du parlementaire Camille Chaley (voir notice) auquel il était apparenté. Il a épousé en 1947 Françoise Lenormant (1915-2006), fille de Charles Lenormant (voir notice). Il est mort en 1990.
Le Mahout Hervé. Avocat, conseiller municipal de Bourg-en-Bresse élu en mars 2001, vice-président de la communauté d’agglomération du Bassin de vie de Bourg-en-Bresse élu en avril 2001. Président départemental du MPF.
Le Masson Charles Jean Louis Alexandre. 36e préfet de l’Ain nommé le 27 juillet 1859. Né à Maizières-lès-Joinville en Haute-Marne le 4 juillet 1814, sous-préfet de Béziers en 1854, de Valenciennes en 1857, il est installé préfet de l’Ain le 18 août 1859. Nommé le 5 octobre 1861 préfet de l’Allier, en 1866, de la Charente-Inférieure, en 1869 des Basses-Pyrénées, il prend sa retraite en 1870 et meurt à Hyères le 19 mars 1874.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Lemoine Félix.* Maire *de Neuville-sur-Ain élu en cours de mandat en 1951 et 1952.
Lémonon Jean. Maire de Replonges élu en 1889, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908, remplacé en 1911.
Lempereur André. Maire de Nivollet cité le 5 décembre 1792.
Lempereur André. Maire. Baptisé à Tenay le 5 avril 1742, fils de Joseph Lempereur (1704-1774), marchand à Tenay, et d’Andréane Fornier (Fournier). Maire de Nivollet cité le 5 décembre 1792, remplacé le même mois, chirurgien à Saint-Jérôme, maire de Saint-Jérôme cité en 1792 et 1793, adjoint à l’agent municipal en l’an IV, agent municipal de l’an VI à l’an VIII, maire en l’an IX, remplacé en l’an XII. Il est mort sans postérité à Saint-Jean-le-Vieux, où il s’était retiré, le 29 août 1814.
Lempereur François André. Maire. Né à Tenay le 11 septembre 1731, fils de François Lempereur et de Madeleine Sourd. Maire de Tenay élu de 1790 à 1792.
Lempereur Jacques. Maire. Menuisier, maire de Montcet nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 12 brumaire an XII (4 novembre 1803).
Lempereur Jean-Auguste. Maire, conseiller général. Né à Tenay le 23 janvier 1763, fils de Jean Baptiste Lempereur (voir notice) et de Françoise Orset. Médecin reçu à Montpellier le 17 août 1783, maire d’Ambérieu-en-Bugey nommé en 1807, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 septembre 1815. Conseiller général cité de 1816 à 1824. Il est mort le 23 octobre 1826.
Lempereur Jean-Baptiste. Maire. Né à Tenay le 13 août 1731, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, maire d’Ambérieu élu en 1790, remplacé le 19 décembre 1790. Il est mort à Tenay le 1er janvier 1809. Il avait épousé à Saint-Jean-le-Vieux le 14 juillet 1761 Françoise Orset (Saint-Jean-le-Vieux 10 août 1740-Ambérieu 9 février 1780).
Lempereur Jean-Pierre. Maire. Né à Tenay le 24 mai 1778, fils d’Augustin Lempereur (1734-1793), marchand toilier, et de Marie Justine Lempereur. Frère de Joseph Marie (voir notice). Propriétaire d’un moulin à Tenay, marchand de toiles et rouenneries à Lyon, puis propriétaire à Écully, où il fit construire un château. Maire de Tenay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa démission le 13 juillet 1828. Il est mort à Lyon le 26 juin 1859. Sa femme, Marie-Laurence Laporte possédait l’hôtel de l’Europe, place Bellecour à Lyon.
Lempereur Joseph. Agent municipal de Tenay cité en 1797.
Lempereur Joseph (Joseph Marie). Maire. Né à Tenay le 15 septembre 1758, fils d’Augustin Lempereur (1734-1793) marchand toilier à Tenay et de Marie Justine Lempereur. Marchand toilier à Tenay, puis à Ambérieu. Maire de Tenay nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1815 pendant les Cent-Jours, restauré en 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’à sa mort en 1818.
Lempereur Joseph Marie. Maire. Né à Tenay le 2 août 1787, fils de Claude Lempereur, marchand toilier, et de Marie Josephte Reverdy. Maire de Tenay de 1835 à 1837. Il est mort à Tenay le 24 octobre 1856.
Lenormant Charles Jean Joseph. Maire. Né à Paris le 24 mars 1875, petit-fils de l’égyptologue Charles Lenormant (1802-1859) et de son épouse Joséphine, dite Amélie Cyvoct (1804-1894), fille adoptive de Madame Récamier. Fils de François Lenormant (1837-1883), historien et archéologue, et d’Édith de Chastillon. Elève du lycée Louis-le-Grand, il se passionna pour la biologie sous l'influence de son professeur Maugin. Son cousin par les Tendret, le professeur Antonin Poncet (1849-1913), chirurgien à l'Hôtel-Dieu de Lyon, lui fit visiter l'hôpital Necker où il vit l'amputation d'une jambe par Auguste Le Dentu. Lenormant décida donc de s'orienter vers la médecine. Externe des hôpitaux de Paris en 1895, interne de 1897 à 1901. Elève de Bouilly, Reclus, Gérard-Marchant, Berger et Rochard, il devint aide d'anatomie en 1899. Docteur en médecine en 1903, avec une thèse titrée Le prolapsus du rectum. Cause et traitement opératoire, chirurgien des hôpitaux en 1904, agrégé en 1907, chargé du cours de clinique des maladies des voies urinaires en 1908, du cours de pathologie externe de 1909 à 1913, chef de service à Saint-Louis en 1912, puis à Tenon en 1913, revenu à Saint-Louis après la Grande Guerre, à la Pitié en 1926 et à Cochin en 1932, professeur de pathologie externe en 1928, professeur de clinique chirurgicale en 1932, membre de l’Académie de médecine, section de chirurgie , le 4 juin 1935. Maire de Ceyzérieu élu le 10 décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche), mai 1929 (républicain de gauche) jusqu’en octobre 1932, conseiller municipal à cette date, maire réélu le 19 mai 1935. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 7 novembre 1941. Nommé président du comité local de libération par arrêté du 19 octobre 1944, nommé maire, remplacé en mai 1945. Il est mort à Ceyzérieu le 3 mars 1948. Une unité de l’hôpital Necker porte son nom. Il a écrit en 1904 Chirurgie de la tête et du cou. Cofondateur du Journal de chirurgie en 1908, il collabora à la Presse médicale. Il a participé à la direction publication de la Nouvelle pratique médico-chirurgicale illustrée en 1911 et a dirigé en 1937 le* Précis de diagnostic chirurgical. Il a écrit dans le Bugey n° 17, août 1923, un article intitulé Madame Récamier en Bugey. *Sa fille Françoise a épousé Jean Lem, sous-préfet de Belley (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 89, 2002, « La Famille d’Amélie Cyvoct », art. G. Gojat. - Dictionnaire de biographie française, art. M. Pouzet.
Léobal Alexandre (Joseph Alexandre). Maire. Né à Pouillat le 11 novembre 1833, fils de Pierre Léobal, cultivateur, et de Marie Virginie Carron. Cultivateur, maire de Pouillat élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1892.
Léobal Joseph. Maire de Pouillat élu en mai 1884. Peut être le précédent.
Léon Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 19 décembre 1881, cultivateur, maire de Druillat élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Pont-d’Ain le 8 août 1937, en remplacement de Louis Blatrix décédé, avec 939 voix contre 873 à Joseph Rynois, maire de Neuville.
Lepaulle Émile Gabriel. Conseiller général. Né le 20 mai 1830, ingénieur, conseiller général du canton de Belley de 1889 à 1894. Il est mort le 26 novembre 1894 à son domicile de Montchoisi, sis sur la commune de Chazey-Bons.
Lepeintre Marie Léopold Alexandre. 39e* préfet de l’Ain* nommé le 5 octobre 1867. Né à Saint-Denis de la Réunion le 10 février 1816, sous-préfet d’Ambert en 1850, préfet des Hautes-Alpes en 1855, il est installé dans l’Ain le 1er novembre 1867. Nommé le 3 mars 1869 préfet de la Creuse, on lui reproche de s’être compromis avec Henri Germain en facilitant son élection contre le candidat officiel, il est mis en disponibilité en 1869.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets de l’an VIII au 4 septembre 1870.
Lépely Placide. Maire. Né vers 1764, fils d’Étienne Lépely et de Claudine Marie Butavand. Catholard, mais avocat à Paris, puis avoué à Nantua, désigné le 13 novembre 1791 par le conseil de la commune pour succéder à Pierre-Joseph Butavand, maire de Nantua, il n’accepte pas cette fonction. Le 11 mai 1792, il est élu commandant en second de la garde nationale. Albitte le nomme au tribunal du district le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Incarcéré après le 9 thermidor. Devenu avoué à Nantua, il est mort à Nantua le 10 février 1806.
BIBLIOGRAPHIE : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934. – Journal de Michel Collet.
Le Père Charles Alexis. Sous-préfet de Trévoux. Né le 31 juillet 1792, sous-préfet de Sarrebourg en 1814, d’Épinal en 1815, de Commercy en 1816, de Trévoux le 19 novembre 1817, de Belfort le 6 septembre 1820, de Lapalisse la même année, de Montbrison en 1879 et de Langres en 1880.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Lépine Armand. Maire de Montluel nommé par Boisset le 22 fructidor an II (8 septembre 1794) et cité le 28 thermidor an III (15 août 1795), puis président de l’administration municipale du canton de Montluel en l’an IV, remplacé en l’an VII. Un Lépine, contrôleur des contributions, est membre du conseil municipal en 1804.
Lépine Jacques. Agent municipal de Challex en l’an VII, remplacé en nivôse de la même année.
Lépine Jean Louis. Agent municipal de Challex en l’an IV, remplacé en l’an V.
Lépine René. Maire. Horloger, né à Challex le 28 décembre 1746, fils de Charles Lépine, également horloger, et de Claudine Chagnon. Maire de Ferney élu le 7 février 1790, remplacé le 14 novembre. Il meurt à Ferney le 1er décembre 1792.
Lerges Bernard. Maire. Né le 17 août 1933, entrepreneur, maire de Corbonod en mars 1965, réélu en mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI) et en mars 1983. Candidat aux cantonales de Seyssel les 23 septembre et 1er octobre 1973.
Lerges François. Maire. Né le 2 novembre 1922, retraité Arts et métiers, maire de Corbonod en octobre 1989 (DVD) après le décès de Robert Barnéoud, réélu en juin 1995 (UDF).
Lerges Marc.* Maire*. Entrepreneur de charpentes, président de la délégation spéciale de Corbonod instituée lors de la dissolution de la commune par arrêté ministériel du 10 août 1941.
Leriget Jean-Claude. Maire. Né le 18 novembre 1942, représentant, maire de Parves en 1981, réélu en mars 1983, mars 1989 (communiste), juin 1995 (communiste), mars 2001 (communiste) et mars 2008. Candidat (PCF) soutenu par le PS au premier tour des cantonales de Belley du 15 mars 1998, il recueille 20,41 % des voix, mais devancé par le DVG Pierre Carroz (25,36 %), il se désiste pour lui au second tour. Candidat (PC) au premier tour du renouvellement cantonal du 21 mars 2004, il obtient 8,25 % des suffrages exprimés.
Leroux Ferdinand. Conseiller de préfecture. Né le 27 septembre 1827, conseiller de préfecture du Loiret le 1er mai 1858, sous-préfet de Parthenay en 1864, de Domfront en 1867, de Pont-l’Evêque en 1873, nommé le 24 mai 1877 conseiller de préfecture de l’Ain, mais démissionnaire le 25 mai pour devenir sous-préfet du Havre jusqu’à la fin de l’année.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Leroy Benoît Catherin (Leroi). Maire de Genay nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), cité jusqu’en 1805.
Leroy Emmanuel. Conseiller régional. Né le 22 novembre 1956, délégué médical, secrétaire départemental du Front national. Seul élu au conseil régional, le 16 mars 1986, à la tête d’une liste de rassemblement national présentée par le Front national et Jean-Marie Le Pen avec 9,68 % des voix. Élu conseiller municipal de Trévoux en mars 1989 à la tête d’une liste qui obtient 2 élus. Candidat FN aux élections cantonales de Saint-Trivier-sur-Moignans de mars 1988 (7,49 % des voix). Candidat (FN) aux législatives de la 2e circonscription du 5 mars 1988 avec 13,27 %.
Leroy de La Tournelle Adrien. Conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 20 février 1803, fils de Louis Ferdinand Claude Joseph (voir notice) et de Marie Rose Alexandrine d’Espinay. Auditeur à la chancellerie, substitut du procureur du roi à Lyon en 1830, assesseur du procureur général près la Chambre des pairs lors du procès de la révolte des canuts d’avril 1834, substitut du procureur général à Paris la même année, procureur général à Nîmes en 1836, puis à Orléans en 1939, premier président de la cour de Dijon en 1843, il est élu député dans la 2e circonscription de Bourg aux élections partielles, provoquées par la mort de Pierre Bernard le 9 décembre 1839, du 11 janvier 1840 par 166 voix sur 198 votants et 287 inscrits, réélu le 9 juillet 1842 par 141 voix sur 218 votants et 289 inscrits contre 74 à Marie Louis Félix Chevrier de Corcelles. Premier président de la cour royale de Dijon en 1844, il est réélu à Bourg le 3 juin par 138 voix sur 178 votants et le 1er août 1846 par 152 voix sur 227 votants et 284 inscrits contre 65 à Edgar Quinet. Il a toujours soutenu la majorité. Conseiller général élu par les cantons de Coligny et de Treffort réunis en 1839, puis par le seul canton de Coligny le 20 novembre 1840, conformément aux dispositions de la loi du 17 juin 1840 qui disjoint les deux cantons, il est réélu le 27 août 1848 jusqu’en 1860. En 1848, il avait résigné ses fonctions de magistrat et refusa de les reprendre sous Napoléon III. Lors du coup d’Etat, chef de l’opposition orléaniste du conseil général, il fit preuve de courage en tentant de réunir les membres de ce conseil par une proclamation insérée dans le Courrier de l’Ain du 4 décembre 1851. Il est mort à Coligny le 22 août 1860. Il avait épousé Gabrielle Rohault de Fleury.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Leroy de la tournelle Louis Julien Constant Maire. Né à Coligny le 2 juillet 1740, fils de Louis Guillaume de Lignière, seigneur de Lignière (en Normandie), et de Louise Claudine de Vialet de la Tournelle. Capitaine au Régiment de la vieille Marine, seigneur de la Tournelle (fief de Pirajoux) et de Marmont en Bresse. Maire de Coligny en décembre 1792, révoqué avec la municipalité le 14 brumaire an II (4 novembre 1793) par la société populaire de Coligny. Devant cet acte illégal, le district par arrêté du 3 nivôse (23 décembre) donne mission à l’agent national du district, Rollet, qui, le 6 nivôse (26 décembre), réintègre l’ancienne municipalité à l’exception de Leroy cy-devant noble et nomme maire provisoire le premier officier municipal, Denis Joseph Robin, qui est à son tour remplacé par Bondet par arrêté d’Albitte du 22 germinal an III (11 avril 1794). Leroy de la Tournelle est nommé membre du conseil municipal par arrêté du 3 germinal an X (24 mars 1802), en remplacement de Léopold Gamet, nommé juge de paix. Il est mort à Coligny le 9 janvier 1824.
Leroy de La Tournelle Louis Ferdinand Claude Joseph. Maire. Né à Coligny le 17 novembre 1769, fils de Louis Julien Constant Leroy de la Tournelle (voir notice) et de Marie Anne Joseph du Saix. Officier, maire de Dortan nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 mai 1823, jusqu’en 1826, décédé à Coligny le 12 avril 1838. Il habitait aussi le château de Dortan. De Marie Rose Alexandrine d’Espinay, il eut une fille, Marie Charlotte Adélaïde Joséphine (Adèle), née à Dortan le 20 octobre 1811, décédée à Coligny le 16 décembre 1839 sans postérité, qui épousa à Coligny le 21 avril 1834 Gabriel du Marché ; - et un fils Adrien (voir notices).
Lesage. Membre du comité départemental de libération en décembre 1944, représentant le Mouvement prisonniers
Lesbros Jules (Jules Barthélémy). Maire. Né à Loyettes le 10 juin 1810, fils de Joseph Lesbros et d’Élisabeth Charton. Rentier, maire de Loyettes en octobre 1848, remplacé en 1852, élu en mai 1871, remplacé le 20 février 1874, de nouveau nommé le 24 mai 1876, à la suite de la démission de Jean Benoit Pigeon, et élu le 12 octobre 1876 et le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Lescalier. Membre du conseil général cité le 28 mai 1793.
Leschère Claude Marie. Maire. Né à Curciat-Dongalon le 1er janvier 1805, fils de Pierre Joseph, propriétaire, et de Marie Benoîte Chrétin. Notaire à Treffort de 1831 à 1845, maire de Treffort nommé en 1831, remplacé en 1832.
Lescœur (Lecœur). Administrateur du département. Habitant de Bâgé qui se présente le 6 nivôse an IV (27 décembre 1795) comme nommé administrateur du département par Reverchon, à la place de Rousset. On lui répond que l’administration du département a déjà nommé Jordan. La séance du 10 nivôse met aux prises Reverchon et le directoire exécutif qui maintient sa position. Finalement celui-ci cède et le 6 ventôse signe un arrêté confirmant la nomination de Lescœur et infirmant celle de Jordan. Lescœur démissionne le 15 fructidor an IV (1er septembre 1796) « pour raisons de santé et de famille » et il est remplacé le 30 par Perrin. Nommé commissaire du directoire exécutif près le canton de Bâgé, le 2 nivôse an VI (22 décembre 1797), en remplacement de Lescuyer démissionnaire.
Lescœur Jean Marie Olive (Julien Marie Olive). Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Bâgé-la-Ville de 1816 à 1824, maire de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 18 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 23 novembre 1824 pour devenir juge de paix. Conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1822 jusqu’en 1830.
Lescuyer Jacques Laurent. Avocat à Bourg, député par cette ville à l’assemblée générale du bailliage de Bourg tenue pour les États généraux le 23 mars 1789, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Bourg. Élu juge en décembre 1790. Élu le 7 juillet 1793 par les sections fédéralistes officier municipal de Bourg. Arrêté le 2 octobre, il se sauve en Suisse. Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794).
Lescuyer Jules François Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Notaire à Bâgé-le-Châtel de 1823 à 1841, nommé maire de cette commune en septembre 1830, remplacé peu après par son adjoint. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé en 1847, remplacé en 1848. Conseiller général élu par le même canton de 1852 à 1858.
Lescuyer Marie Philippe. Maire. Né le 12 octobre 1756, notaire à Bâgé de 1786 à 1823, nommé agent national du district de Pont-de-Vaux par Albitte le 7 ventôse an II (25 février 1794). Nommé membre du directoire du district par Boisset en fructidor an II. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Bâgé. Président de l’administration territoriale de Bâgé-le-Châtel en l’an VII et l’an VIII. Maire de Bâgé-le-Châtel en 1808 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 18 septembre 1815.
Le Tacon Jean. Maire. Interne à Mangini auprès du docteur Frédéric Dumarest (voir notice) en 1935, il soutient en 1938 une thèse intitulée : Contagion. Hérédité. Discussion de leur rôle dans la genèse de l’infection tuberculeuse. Devenu médecin-chef pneumologue des sanatoriums Régina (qu’il convertira à la néphrologie), Modern-Hôtel et Clair-Soleil, il devient vice-président du CLL nommé par arrêté préfectoral du 30 octobre 1944, premier adjoint d’Hauteville-Lompnes en mai 1945, élu maire le 27 avril 1946 à la suite du docteur Albert Farjon, il refuse ce poste. À la démission d’Auguste Dumarest le 7 mai 1946, il fait fonction de maire jusqu’à son élection le 13 juillet. Réélu en octobre 1947 (indépendant) à la tête d’une liste composée de cinq indépendants, huit radicaux ou apparentés et huit SFIO, réélu en mai 1953 (divers gauche), mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG). Sa liste obtient alors 11 élus contre 10 à celle du docteur Guy Saint-Pierre. En mars 1977, dans un contexte de mutation de la station, sa liste est battue par celle de Guy Saint-Pierre. Candidat (radical-socialiste) au premier tour des cantonales du 11 avril 1955, il obtient 669 voix et se désiste au second tour pour le candidat SFIO, Paul Maclet (894 voix) qui est élu au second tour. Candidat en 1961. Il avait acheté en 1955 le château de Champdor où il avait établi un élevage de visons. Il est mort le 19 décembre 1992. Une place d’Hauteville-Lompnes porte son nom. (Jean Dumarest, Les médecins du passé dans nos rues et nos places, Les Cahiers du dreffia, n° 11, août 1944).
Le Tellier de Blanchard Alphonse Louis Joseph Olivier Raoul. Sous-préfet de Nantua. Né le 8 octobre 1844, conseiller de préfecture du Lot en 1874, de la Charente-Inférieure en 1875, de la Vienne en 1877, d’Indre-et-Loire le 15 janvier 1878, secrétaire général de la Haute-Marne le 22, conseiller de préfecture du Rhône le 12 avril 1879, sous-préfet de Nantua nommé le 26 mars 1892, installé le 1er avril, conseiller de préfecture de la Seine-Inférieure le 1er avril 1894.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Le Tessier Robert. Maire, conseiller général. Né le 22 juin 1896, médecin, adjoint au maire de Jujurieux de 1928 à 1940, président du comité local de libération nommé par arrêté du 17 novembre 1944 et membre du comité départemental au titre du parti radical, maire nommé le 7 février 1945, remplacé aux élections d’avril. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Poncin de 1936 à 1940, réélu le 30 septembre 1945 et au premier tour le 20 mars 1949, à sa mort à Jujurieux le 10 octobre 1952. Vice-président de la Société des naturalistes de l’Ain, il a publié un grand nombre d’articles dans sa revue. Il a été président départemental des Poilus d’Orient.
Léthenet Claude Marie (fils). Maire. Né à Mantenay-Montlin le 29 mars 1793, fils de Claude Joseph Léthenet et de Marie Claudine Gonet. Petit-fils de François Léthenet (voir notice) et de Marie Comtet. Maire de Mantenay-Montlin nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mars 1825, remplacé en 1832, et de 1837 à sa mort à Mantenay-Montlin le 29 novembre 1843.
Léthenet Félix. Maire de Jayat élu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929.
Léthenet François. Maire. Fils de Benoit Léthenet. Propriétaire et géomètre, député de Montlin le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790, président de ce district qui est « épuré »le 8 ventôse an II (26 février 1794) jusqu’à la venue de Boisset qui le remplace par Claude Marie Joubert le 3 vendémiaire an III (24 septembre 1794). Maire de Montlin nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) jusqu’en 1807 et de la nouvelle commune, Mantenay-Montlin, en 1807, jusqu’en 1813. Il est mort à Mantenay-Montlin le 20 novembre 1821, à l’âge de 80 ans.
Léthenet Frédéric (Claude Frédérique). Maire. Né à Mantenay-Montlin le 18 avril 1827, fils de Claude Marie Léthenet (voir notice) et de Marie Claudine Thénoz. Cultivateur, maire de Mantenay-Montlin élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Letoublon Marcel. Maire. Notaire, maire de Chalamont élu en mars 1959. Candidat (indépendant) aux élections cantonales partielles des 23 et 30 juin 1957.
Leureau Maurice.* Maire* de Frans élu mars en 1965 (centre-gauche).
Levant Marius. Maire. Né à Lyon le 20 janvier 1895, adjoint de Proulieu élu en mai 1953, maire en mars 1963, en remplacement de Guy de la Verpillière qui a démissionné pour être élu maire de Lagnieu. Adjoint de Lagnieu, commune à laquelle Proulieu est rattaché en 1965, de mars 1965 à mars 1971.
Levèque Hervé. Maire. Né le 23 février 1956, chef d’entreprise, maire de Ruffieu élu en 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Candidat (MoDem) aux cantonales de Champagne-en-Valromey du 9 mars 2008, avec 8,7 % des voix.
Levet Alice, née Martinod. Maire. Née à Songieu le 5 août 1902, employée PTT, maire de Lhôpital en novembre 1947 (indépendante de gauche), réélue en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (ALIM), mars 1971 (REI) et mars 1977 (PRI).
Levet Anthelme. Maire de Vouvray nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 mars 1825, jusqu’en 1840 et de 1846 à 1848.
Levet Antoine. Maire. Fils de Claude Levet, adjoint de l’agent municipal de Vouvray jusqu’en 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé début 1811, puis nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 septembre 1821. Son adjoint en 1800 et 1816 est Claude Levet, ex-militaire, fils de François Levet.
Levet Antoine. Maire de Peyrieu élu en octobre 1947 (radical-socialiste), adjoint en mai 1953 (radical-socialiste).
Levet Émile (Adolphe Émile). Maire. Né à Vouvray le 8 mars 1864, fils de Jean François Levet, cultivateur, et de Jeanne Sage. Cultivateur, maire de Vouvray élu le 23 août 1903, réélu le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912 (radical-socialiste), remplacé en cours de mandat.
Levet Henri. Maire. Adjoint de Vouvray élu en mai 1935, maire la même année.
Léviste de Montbriant Jacques Marie Gabriel Suzanne, comte (Leviste de Briandas, comte de Montbrian). Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Trévoux le 24 mars 1773, il est le fils de Louis Léviste de Briandas, comte de Montbrian, seigneur de Briandas, Chaleins et autres lieux, capitaine au régiment de Boulonnais, grand sénéchal de Dombes, jugé et exécuté à Lyon le 28 décembre 1793, et de Marie Benoite Pierrette Duplessis de la Brosse (1736-1817). Maire de Messimy en 1809, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1836 et de 1843 à 1846. Conseiller général cité de 1816 à 1833. Élu député du collège de l’Ain le 13 novembre 1820 par 97 voix sur 139 votants et 154 inscrits, il siège à droite. Réélu dans la 2e circonscription (Trévoux) le 13 novembre 1822 par 93 voix sur 166 votants et 193 inscrits contre 71 à Antoine André Lorin, le 25 février 1824 par 105 voix sur 147 votants et 193 inscrits contre 41 à Dupac de Margnolas, battu le 17 novembre 1827 par les mêmes électeurs de la 2e circonscription électorale avec 54 voix contre 80 voix à l’élu Pierre Albert Bouchet. Mais, il est réélu quelques jours plus tard, le 24 novembre, au collège du département de l’Ain, par 59 voix sur 111 votants et 129 inscrits. Candidat au renouvellement du 23 juin 1830, il obtient au premier tour 62 voix contre 59 à Dudon et 58 à Alexandre de Meillonnas. Le lendemain, avec 61 voix, il est battu par Dudon (62 voix). Nommé par ordonnance royale du 7 mars 1929 président du collège électoral pour une partielle le 26 mars dans la 2e circonscription (Trévoux). Candidat aux partielles du 28 et 30 octobre 1830 à la suite des démissions de Rodet et de Dubuisson de Laboulaye, il recueille 52 voix sur 157 votants contre 105 à Antoine André Lorin qui est élu et le 30. Candidat les 28 et 30 octobre, il est battu par Puvis et Cormenin. Candidat le 21 juin 1834 dans le 3e collège de l’Ain (Trévoux), il recueille 11 voix sur 87 votants et 251 inscrits contre 76 à l’élu Frédéric Martin. Il n’a adhéré à aucun parti et a soutenu le cabinet Polignac. Il est mort à Fareins le 31 janvier 1854. Il avait épousé Aimée Sabine Louise de Mayeuvre de Champvieux (20 avril 1781-Paris 17 février 1784), fille d'Étienne Mayeuvre de Champvieux (Lyon, 1743-1812), membre du Conseil des Cinq-Cents, et académicien de Lyon. LH/1628/39.
Levrat Alexis. Agent municipal de Rignat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Levrat Alphonse. Maire. Président de la délégation spéciale de Leyment instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 26 novembre 1941.
Levrat Alphonse. Maire. Né en 1892, président du comité de libération d’Apremont nommé par arrêté du 13 décembre 1944, nommé maire le 29 janvier 1945, élu en mai, en novembre 1947 (RGR), et mai 1953 jusqu’en 1959, décédé en 1978. Son nom figure sur une cloche de l’église.
Levrat Antoine. Maire. Né à Rignieux-le-Franc le 1er mars 1815, fils de Jean Baptiste Levrat, maître maréchal ferrant au mas Chanaud (Chanoz), et d’Antoinette Maréchal. Propriétaire (800 F de revenus en 1874), maire de Rignieux-le-Franc élu en 1872, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888.
Levrat Auguste (Louis François Auguste). Maire. Né à Apremont le 20 janvier 1851, fils d’Auguste Levrat et de Marie Françoise Mermillon. Cultivateur, maire d’Apremont élu le 16 mai 1908 (radical), réélu en mai 1912 (radical), décembre 1919 (radical), mai 1925 (républicain de gauche), mai 1929 (républicain de gauche), mai 1935 jusqu’à la Libération en 1944, décédé en 1945.
Levrat Benoît. Maire. Né à Bressolles le 29 novembre 1793, fils de Pierre Levrat et d’Ennemonde Godet. Propriétaire (1500 F de revenus en 1855), maire de Bressolles nommé en 1843, reconduit le 3 octobre 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 16 novembre 1859.
Levrat Claude. Agent municipal. Né à Charix le 2 janvier 1845, fils de Jean Jacques Levrat (voir notice) et de Marie Claudine Clerc. Cultivateur, agent municipal de Charix en l’an V. Il est mort à Charix le 20 février 1821.
Levrat Claudius. Maire. Adjoint de Sainte-Croix élu en mai 1929 (URD), réélu en mai 1935, 1945, novembre 1947 et mai 1953, maire en 1958 jusqu’aux élections de 1959.
Levrat Clément Marie. Maire. Né en 1779, fils de Claude Levrat (voir notice) et de Marie Joséphine Bret. Cultivateur, maire de Charix nommé en 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Cité par Debombourg dans son Histoire sur Charix et Plagne. Il est mort à Charix le 30 mars 1866.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000, p. 259.
Levrat Clément Marie. Maire. Né Charix le 12 novembre 1846, fils de Jean Claude Levrat (voir notice) et de Marie Antoinette (Jeanne Antoinette) Crochat. Cultivateur, maire de Charix nommé le 12 octobre 1876, à la mort de Jean-Claude Levrat, et réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892, réélu en 1896 et 1900 (républicain), remplacé en 1904, réélu le 17 mai 1908 (progressiste), le 19 mai 1912, décédé en 1927.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Levrat Édouard.* Maire*. Né le 13 octobre 1835, cultivateur, maire de Chanay élu le 21 janvier 1881, remplacé en 1884.
Levrat Ennemond Joseph. Maire. Né à Nantua le 4 août 1795, fils de Gaspard Levrat, maître de postes, et de Jeanne Clerc. Docteur en médecine reçu à Montpellier le 17 juin 1829, avec une thèse titrée Essai sur la gastrite. Maire de Port nommé en 1840, remplacé en 1848, élu en 1851, remplacé peu après, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860 et 1865 jusqu’à sa mort le 7 novembre 1866. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1863.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991. – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.
Levrat Gustave. Maire de Labalme avant la Libération, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 décembre 1944, maire nommé par arrêté du 7 mars 1945, remplacé aux élections d’avril.
Levrat Jacques. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Péron le 28 février 1840, fils de Louis François Levrat, instituteur, et d’Aimée Bordas. Cultivateur, adjoint de Péron élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire en 1880, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 et 1896, remplacé en 1900. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 31 juillet 1892, en remplacement d’Eugène Bizot élu conseiller général. Réélu le 28 juillet 1895 avec Achille Moine contre Lacroix et Crépel, le 21 juillet 1901 sans concurrent, le 28 juillet 1907, le 3 août 1913, le 14 décembre 1919 (radical), le 26 juillet 1925, jusqu’à son décès en 1926.
Levrat Jean.* Maire* de Monthieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).
Levrat Jean. Maire. Né le 19 octobre 1926, 1er adjoint de Sainte-Croix en mars 1959, maire en février 1961, réélu en 1965 (centre-gauche), mars 1971 (radical) et mars 1977 (CGM).
Levrat Jean-Claude. Maire. Né à Charix le 29 février 1812, fils de Clément Marie Levrat (voir notice) et de Marie Claudine Tournier. Cultivateur, maire de Charix nommé le 20 décembre 1845, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé à Charix le 8 juillet 1876 et remplacé le 12 octobre 1876.
Levrat Jean-François. Maire de Leyment, considéré comme terroriste et désarmé par arrêté du district de Saint-Rambert du 9 prairial an III (28 mai 1795).
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet,* Sous le bonnet rouge*, thèse universitaire. Lyon 2.
Levrat Jean-Jacques. Maire. Issu d’une famille d’Apremont, praticien à Apremont, résidant à Saint-Germain-de-Joux, notaire à Charix de 1741 à l’an V, élu maire de cette commune sous la Révolution.
Levrat Jean Jacques. Maire. Militaire retraité, maire de Péron nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Levrat Jean-Joseph. Maire d’Apremont nommé de 1806 à 1808.
Levrat Jean-Louis. Maire. Né en 1820, propriétaire, maire de Péron élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, décédé et remplacé le 10 mai 1875.
Levrat Joseph Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Charix le 5 septembre 1852, fils de Jean Claude Levrat (voir notice) et de Jeanne Antoinette Crochat. Docteur en médecine, soldat au 45e régiment de ligne en 1873 et 1874, conseiller municipal de Nantua en mai 1882, 2e adjoint élu en mai 1892 (républicain), maire élu le 17 mai 1896, réélu en mai 1900 (républicain), 1904 (progressiste), 1908 (progressiste) et 1912 (progressiste), jusqu’au 10 décembre 1919. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton, au deuxième tour, le 22 mai 1881 par 872 voix contre 714 au républicain Joseph Bachoud, jusqu’en 1883. Candidat conservateur aux élections législatives dans la circonscription de Nantua en 1902, il obtient au premier tour 4178 voix contre 2751 au radical Chanal, 2414 au radical dissident Philipon, 1749 au socialiste collectiviste Donier et 522 voix au socialiste solidariste Vadez. Chanal l’emporte au deuxième tour. Médecin des hospices de Nantua depuis 1895, médecin-chef de l’hôpital auxiliaire 206 de Nantua de septembre 1914 à janvier 1919, médecin-chef de l’hôpital auxiliaire 210 de Groissiat. Il est mort en 1936.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991. – LH/198000035/248/32991.
Levrat Jules. Maire. Né le 13 juin 1834, marchand de bois, adjoint de Bouvent élu le 20 mai 1892 (réactionnaire), réélu en mai 1896 et 1900 (réactionnaire), maire le 15 mai 1904, remplacé le 20 octobre 1907.
Levrat Léon. Maire. Né le 29 septembre 1935, agriculteur, conseiller municipal de Sainte-Croix en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Levrat Louis Frédéric. Maire. Fils de François Levrat et de Catherine Henry, cultivateurs. Maire de Saint-Germain-de-Joux nommé par arrêté du 26 août 1865 jusqu’à sa mort à Saint-Germain-de-Joux le 2 mars 1870, à l’âge de 52 ans.
Levrat Nestor. Maire de Bouvent élu le 20 octobre 1907 (progressiste), remplacé en mai 1908.
Levrat Nestor. Maire. Né en 1909. Faisant fonction de maire de Peyriat le 21 juin 1944, mobilisé, président du comité local de libération nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné maire, élu le 18 mai 1945, remplacé en novembre 1947.
Levrat Pierre. Maire. Curé de Bressolles, il est le maire de cette commune en 1791, puis officier public en 1792. Jureur, schismatique, il se marie et demeure à Saint-Rambert. Non rétracté en 1802. Les registres tenus par lui sont un régal. On trouve par exemple : « Benoite Durand, n’ayant d’autre profession que de vaquer aux travaux de la campagne et du ménage » (Mariage Chanoz-Durand, 6 janvier 1793). Sous l’an IV et l’an V, c’est lui qui rédige les actes, sans apparaître et en les faisant signer par l’agent municipal.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin de la société Gorini – « Les curés de l’actuel diocèse de Belley », art. G. Renoud, n° 113, p. 52.
Levrat Pierre (Pierre Antoine). Maire. Né à Nantua le 28 juin 1835, fils de Pascal Levrat (né à Saint-Martin en 1794, décédé à Nantua en 1878), boulanger, et de Marie Josephte Gros. Instituteur honoraire, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (progressiste) et le 17 mai 1908. Il est mort en février 1916. Il avait épousé aux Neyrolles le 16 janvier 1861 Jeanne Baptiste Juillard, fille d’un maréchal.
Levrat Théodore.* Maire*. Cultivateur, maire de Bouvent, élu le 17 mai 1908 (progressiste), réélu le 19 mai 1912 (progressiste) et décembre 1919 (républicain de gauche).
Lévrier André. Né en 1910, burgien, il est capitaine de la compagnie Lévêque dans les maquis de l’Ain. Le 11 novembre 1943, avec son frère et d’autres résistants, il place un buste de Marianne et une croix de Lorraine sur le socle de la statue d’Edgar Quinet à Bourg. Il a été tué le 12 juillet 1944 à Saint-Germain-de-Béard. Une avenue de Bourg porte son nom.
Lévy Gérald. Maire. Né le 25 novembre 1944, chirurgien-dentiste, maire de Journans, élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Leyssard François Joseph. Maire. Né à Nantua, fils de Jean Baptiste Leyssard et de Marie Françoise Balivet. Maire de Nantua élu en 1850, jusqu’à sa mort à Nantua le 9 septembre 1852, à l’âge de 68 ans.
Lherbe Jean-Claude. Maire. Né le 30 novembre 1953, agriculteur, maire de Nivollet-Montgriffon en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (UDF), mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Lherbette Jean-François.* Maire. *Né à Villette-sur-Ain le 5 octobre 1753, fils de Lean Joseph Lherbette et d’Étiennette Dumoulin. Maire de Villette nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en avril 1813. Nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816.
Lherbette Joanny. Maire. Entrepreneur de plomberie chauffage, 1er adjoint de Châtillon-la-Palud élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 10 décembre 1942 et responsable de l’armée secrète du secteur pendant l’Occupation. Le 11 juin 1944, au cours d’une opération menée par les Allemands et les miliciens, il est abattu près de la ferme La Grange au bois qui avait été incendiée. Un monument élevé à sa mémoire a été inauguré le 10 juin 1945.
BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, région Rhône-Alpes, Lyon, 1945.
L’Huillier Maryse. Maire. Née le 13 mai 1950, adjointe administrative, maire de Saint-Alban en juin 1995 (DVD), réélue en mars 2001 (DVD).
Liannaz Antoine. Maire de Saint-Jean-de-Gonville élu le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1884.
Liasse Louis (Claude Louis). Maire. Né aux Neyrolles le 10 avril 1814, fils de François Marie Liasse, maréchal, et de Marie Louise Dubreuil. Marchand de bois, maire des Neyrolles nommé par arrêté du 11 juin 1857, après la démission de Charles Duraffour et la dissolution du conseil municipal, reconduit en août 1860, remplacé en 1865. Il est mort aux Neyrolles le 23 mai 1876.
Liatout Jean-Baptiste. Maire. Né à Birieux le 13 mars 1863, fils de Benoit Liatout et d’Éléonore Blondel. Adjoint de Saint-Marcel élu en mai 1892, maire en 1893, réélu en mai 1896, remplacé en 1900, réélu de 1912 à 1919.
Liatout Jean-Baptiste. Maire. Né à Saint-Marcel-en-Dombes le 1er février 1891, fils de Jean Baptiste Liatout (voir notice), cultivateur, et de Caroline Briançon. Président du comité local de libération de Sainte-Olive nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril et mai 1945. Il est mort à Sainte-Olive le 10 avril 1958.
Liaudet Claude Marie (Lyaudet). Maire. Né à Thézillieu le 14 mars 1778, fils de Claude Liaudet et de Marie Bouche. Propriétaire, maire de Thézillieu nommé par arrêté du préfet Bossi du 5 mars 1806 jusqu’au 13 janvier 1816.
Libois Pierre. Maire. Né à Lons-le-Saunier le 3 septembre 1887, fils d’Hippolyte Libois (1850-1923), archiviste départemental du Jura de 1882 à 1923, et de Claude Laure Pochet, arrière-petite-fille de François Pochet, maire de Simandre (voir notice). Élève du lycée Rouget-de-Lisle à Lons-le-Saunier, lauréat au concours général de 1903 pour sa composition d’allemand, puis élève de l’École polytechnique en 1908, il sert pendant la Grande Guerre, qu’il termine avec le grade de capitaine et décoré de la Croix de guerre et de la Military Cross, et, après une affectation au ministère de la Guerre, fait carrière dans la banque au Crédit immobilier dont il est membre du conseil d’administration. Fixé à Thioles, hameau de Simandre, en 1926, il s’installe à Lons-le-Saunier en automne 1928. Chef d’escadron dans l’armée de Lorraine en 1939, cité à l’ordre de la IVe armée le 30 juin 1940 pour son action en Champagne du 9 au 15, il s’établit à Bourg-en-Bresse après l’armistice, participe à la gestion du préventorium de Villereversure, à la reprise de la foire-exposition de Bourg et préside le syndicat des propriétaires forestiers. Élu maire de Simandre le 16 mai 1929 (républicain de gauche), réélu le 5 mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’aux élections de mai 1945, mais resté membre du conseil municipal jusqu’en 1953, il meurt à Bourg le 20 avril 1967. Passionné par son pays, il a été président de la Société d’émulation du Jura. Il a apporté sa collaboration aux Nouveaux Cahiers, tentative de presse libre fondée le 15 mars 1937 par Auguste Detœuf (1883-1947) et Marcel Moré (1887-1969), tous deux également polytechniciens. Il y fait paraître, le 1er mars 1938, un article intitulé: « A quoi pense […] le maire d’une commune rurale », dont le contenu est toujours d’une saisissante actualité. Il a publié Les représentants du peuple Prost et Lejeune dans le Jura de l’an II et Antoine Sommiers représentant du peuple (1812-1866).
BIBLIOGRAPHIE : M. Roche et M. Vernus, Dict. biographique du département du Jura, 1996.
Liébaud Dominique. Maire. Agent d’entretien, 3e adjoint de Saint-Martin-le-Châtel, maire le 14 mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Lierley Jean-Paul. Maire. Né à Oran le 26 septembre 1955, délégué médical, conseiller municipal (MAJ) de Druillat en 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD), décédé le 14 novembre 2007.
Lièvre Claude. Maire. Né à Lamure, Rhône, le 30 novembre 1748, notaire à Lyon, il achète pendant la Révolution à Jean Philibert Constantin sa seigneurie de Chanay. Il prend part au soulèvement fédéraliste de Lyon, puis se cache. Son château est mis sous séquestre, mais lorsque Albitte ordonne la destruction des châteaux, la commune répond qu’il n’existe qu’un château séquestré au profit de la Nation. Lièvre est maire de Chanay cité dès 1809, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1828. Il est mort à Chanay le 17 mars 1830.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 49, 1960, « Le massif du Grand Colombier », art. P. Delain.
Lièvre Étienne. Maire (républicain de gauche) de Toussieux élu le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925, mai 1929 et mai 1935 jusqu’à sa mort le 1er octobre 1942.
Lièvre Jean-Baptiste. Maire. Né à Monthieux le 20 juin 1876, fils de Louis Lièvre et de Catherine Gagneux. Maire de Monthieux élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Limandas (Il signe Lymandas). Maire de Parcieux de 1793 à 1795. Un François Limandas est électeur en 1790.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 4, avril 1947, Parcieux, art. Perrier.
Limandas Benoît. Maire. Né à Savigneux le 29 octobre 1851, fils de Claude Limandas (1816-1888) et de Jeanne Geoffray (1814-1892). Maire de Villeneuve élu en mai 1900. Il est mort à Villeneuve le 30 octobre 1911.
Limandas Édouard. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 10 août 1846, fils de Jean Limandas, aubergiste, et de Marie Sarrazin. Négociant, adjoint de Villars élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, maire à la suite de Pierre Cote décédé le 9 mars 1905, et remplacé en 1908. Conseiller d’arrondissement, élu par le canton de Villars le 28 mai 1905, en remplacement de Claude Marie Renaud élu au conseil général. Au renouvellement de juillet 1910, il est battu par le docteur Naussac.
Limandas Jean. Maire. Agent municipal* *de Chaleins en l’an IV, remplacé en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 27 frimaire an X (18 décembre 1801) car il a quitté la commune.
Limandas Jean-Claude. Conseiller général. Né le 26 février 1887, cultivateur, adjoint au maire de Saint-Trivier-sur-Moignans, conseiller général (radical-socialiste) du canton élu au premier tour le 23 septembre 1945. Il ne se représente pas en 1951 pour raison de santé.
Limandas Marcel. Maire. Né le 23 septembre 1913, maire de Saint-Marcel-en-Dombes le 21 mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF) et mars 1977 (DMF). Candidat (DVD) au premier tour des élections cantonales des 21 et 28 mars 2004, il obtient 10,17 % des voix.
Limandas Maurice.* Maire*. Né le 22 avril 1952, chargé de clientèle bancaire, conseiller municipal de Saint-Marcel-en-Dombes en mars 1989 (DVD), maire en mars 2001 (DVD), décédé en avril 2007.
Limon Louis. Maire. Né le 21 avril 1925, retraité de la gendarmerie, maire de Bohas-Meyriat-Rignat en mars 1983 (DVD), réélu en mars 1989.
Limonon Pierre. Maire de Replonges cité en novembre 1792, officier d’état civil en 1793.
Linglin Denis.* Maire. Né le 14 novembre 1943, physicien, maire de Sergy élu le 24 mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG), remplacé en 2001. Réélu en mars 2008. Candidat en troisième position sur la liste Objectif Rhône-Alpes* (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard, aux régionales du 22 mars 1992. Suppléant de Josiane Exposito au premier tour des sénatoriales du 21 septembre 2008
Liodet André François (Liaudet, Liodet dans les actes officiels). Maire. Né le 21 avril 1792, sous-officier dans l’artillerie de la garde impériale, puis rentier, maire nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et le 4 août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 février 1865.
Lionet Claude Joseph (Il signe son nom avec un n, mais l’écrit parfois avec deux n : Lionnet). Maire. Président de l’assemblée communale de Billiat destitué le 18 février 1798, réélu en novembre, cité le 25 février 1799. Nommé adjoint de Billiat par ordonnance du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 28 prairial an VIII (17 juin 1800). Maire nommé en 1807, décédé le 10 septembre 1809, à l’âge de 58 ans.
Lingot Jean-Baptiste. Maire de Villereversure élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Liochon. Membre du Conseil national. Originaire de Bourg, secrétaire général de la Fédération des travailleurs du livre nommé membre du Conseil national lors de sa constitution en janvier 1941. Décédé en mars 1941.
Lison Henri. Maire de Bolozon, élu en mai 1935.
Litaise André. Parlementaire. Né à Collonges-Fort-l’Ecluse le 3 juillet 1901, entré dans l’administration des douanes en 1920, il devient inspecteur central receveur des douanes à Bellegarde. Élu (radical-socialiste) au Conseil de la République le 7 novembre 1948 avec 446 voix sur 1002, le second derrière Jean Saint-Cyr, il est réélu le 19 juin 1955 (liste radicale socialiste et du rassemblement des gauches républicaines) et battu, au scrutin majoritaire, le 26 avril 1959 (gauche démocratique) avec 149 voix sur 991 suffrages exprimés. Travaillant beaucoup à la commission des Finances, notamment comme président de la sous-commission chargée de suivre et d’apprécier la gestion des entreprises nationalisées et des sociétés d’économie mixte, il s’est intéressé aux relations franco-suisses et particulièrement aux transports entre les deux pays, s’inquiétant du projet de construction du tunnel du Mont Blanc, qui lui semble grever les finances françaises. Les 2 et 3 juin 1958, il vote en faveur du projet de loi de révision constitutionnelle. Il est mort à Paris, dans le XVIe, le 5 juin 1985, à l’âge de 84 ans. Selon le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, « D’André Litaise, les parlementaires gardent le souvenir d’un homme présent, persévérant, qui n’hésite jamais à reposer plusieurs fois une question quand elle ne trouve pas de réponse. Très informé sur les sujets d’actualité, André Litaise apporte un point de vue toujours judicieux aux débats. »
Litaudon Bernard. Maire. Né le 15 juin 1848, retraité militaire, maire d’Illiat élu en mars 2008.
Litras Marcel. Maire. Président du comité local de libération de Beaupont nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Livet Abel (Abel Adolphe). Maire. Né à Peyriat le 9 juin 1957, fils de Jules Livet et de Marie Henriette Mercier. Cultivateur, maire de Peyriat élu le 10 décembre 1919, remplacé en avril 1823.
Livet Étienne. Agent municipal. Né à Rossillon le 21 août 1742, fils de Jean Marie Livet, notaire à Rossillon en 1774, et de Françoise Thérèse Jugeat. Médecin, agent municipal de Rossillon de l’an IV à l’an VI.
Livet Laurent Jean Marie. Maire. Né à Rossillon le 10 août 1776, fils de Louis Charles Livet (voir notice) et d’Anne Jeanne Barral. Notaire, maire de Rossillon nommé en 1812, remplacé en 1816.
Livet Louis Charles François (Lyvet). Maire. Né à Rossillon le 27 mai 1738, fils de Jean-Marie Livet (1707-1774), notaire à Rossillon en 1774, et de Françoise Thérèse Jugeat. Avocat reçu à Belley le 18 mars 1757, notaire à Rossillon de 1774 à 1811, maire de Rossillon nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à son décès fin 1811. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1807.
Livron Jean. Maire. Né à Saint-Jean-de-Gonville vers 1795, fils de Jean Livron et de Pernette Richard. Propriétaire, adjoint de Saint-Jean-de-Gonville nommé en novembre 1830, maire de 1837 à 1848, adjoint nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire en 1856, décédé à Saint-Jean-de-Gonville le 20 juin 1864 et remplacé par arrêté du 16 juillet 1864.
Lobietti Bernard. Président de la communauté de communes de Montluel élu en 2001. Candidat UMP au premier tour des élections cantonales de Montluel du 21 mars 2004, il obtient 23,76 % des voix, mais étant dépassé par Danielle Bouchard (DVD), il se retire. Il a présenté une liste aux municipales de Dagneux en mars 2008.
Lobit François. Secrétaire général de l’Ain. Né à Cognac en 1957, administrateur de l’INSEE à Amiens, puis polytechnicien, sous-préfet en 1988 à Château-Gontier, en 1993 à Vervins, secrétaire général adjoint de la préfecture du Nord en 1991, secrétaire général de l’Ain nommé du 26 mars 1996 au 5 mars 2000. Secrétaire général de l’Indre-et-Loire à cette date.
Lobre Samuel. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Givors, Rhône, le 5 septembre 1824, fils de Jean Baptiste Lobre (1784-1828), fabricant de tubes, et de Rose Étiennette Souzy Piraud (1789-1853). Fabricant (5 000 F de revenus en 1891), maire de Jujurieux élu de 1880 à 1881, réélu en mai 1888, remplacé en 1892. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 28 juin 1891, en remplacement de Michel Jacquemon démissionnaire. Réélu le 22 juillet 1895, jusqu’en 1898. Il est mort à Jujurieux le 25 décembre 1900.
Lobrichon Jean-Claude. Agent municipal, maire. Élu secrétaire de la municipalité de Bény le 1er mars 1790, agent municipal le 30 mars 1798, sans discontinuité jusqu’en 1800 où, nommé, par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il reprend le titre de maire. Démissionnaire pour cause de mauvaise santé et remplacé par arrêté du 8 floréal an XI (28 avril 1803).
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.
Locquet de Blossac Michel Édouard Marie, comte. Sous-préfet de Bourg. Né à Saint-Méloir-des-Ondes en Bretagne le 20 août 1789, alors que ses parents s’enfuyaient de leur château de Launay-Blot devant les émeutiers, emmené en immigration en Angleterre par son père qui a échappé au désastre de Quiberon. Nommé sous-préfet de Bourg le 2 août 1815. Le 2 décembre, dans une circulaire très ferme aux maires de l’arrondissement, il prescrit « de rechercher et briser tous les bustes et portraits de Buonaparte qui se trouvaient autrefois dans les édifices publics, et généralement tous les signes qui tendraient à rappeler le souvenir de son gouvernement oppressif. Leur conservation est un scandale qu’il faut faire cesser; elle entretient les espérances des ennemis du Gouvernement et sert de prétexte aux commentaires de la malveillance; ces tristes monuments de l’adulation doivent entièrement disparaître… » Le poste de sous-préfet de Bourg est supprimé le 20 décembre. Nommé sous-préfet de Saintes le 10 février 1816, où son père est receveur des contributions, de Figeac en 1821, de Marmande en 1822 et secrétaire général de la préfecture de police de la Seine le 18 mai 1828, il est remplacé en juillet 1830. Retiré à Saintes, il se consacre à la littérature. Influencé par Chateaubriand auquel sa mère Anne-Marie de Bédée était apparentée, il publie Heures de poésie en 1838, Nouvelles heures de poésie en 1842 et Contes, fables et sonnets en 1866. Il meurt à Saintes le 29 mai 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – Annales de la Société d’émulation, 1885, « Cinq documents historiques », p. 303.
Logerot François Auguste. Ministre. Né à Noyers dans le Loir-et-Cher le 1er février 1825, fils d’un simple officier d’administration d’artillerie dont les trois enfants sont devenus généraux. Issu de Saint-Cyr, il sert en Algérie, puis en Crimée en 1854. Chef de bataillon au début de la guerre de 1870, il se distingue à Coulommiers, ce qui lui vaut le grade de lieutenant-colonel. Chargé le 28 décembre du commandement d’une brigade de marche composée du 55e régiment de mobiles du Jura, il remporte une victoire sur les Prussiens le 8 janvier 1871 à Villers-la-Ville. Son unité participe à la défense de Belfort, jusqu’à la retraite le 17 janvier. De retour en Algérie où il commande le 80e de ligne, il est promu général en 1875 et gagne la Tunisie où il mérite le titre d’organisateur de la victoire. Après un commandement à Bourges en 1884, il devient ministre de la Guerre dans le gouvernement Tirard du 12 décembre 1887 au 2 avril 1888. Il traduit Boulanger devant une commission d’enquête et le place à la retraite. Commandant le 7e corps d’armée à Besançon, il passe dans la réserve en 1890 et se retire à Bourg dans la villa François Ier, actuellement villa Bel-Air où il meurt le 15 janvier 1913. Une rue de la ville, dans le quartier Bel-Air, porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié et déposé aux Archives de l’Ain.
Loiseau Georges (Jean Stanislas Georges). Maire, conseiller général. Né au Havre le 27 août 1858, fils de Louis Pierre Michel Loiseau et de Marie Louise Victorine Prost. Avoué, maire de Bourg du 22 novembre 1900 au 9 décembre 1919, conseiller général radical du canton de Bourg de 1904 à 1919. Il a été candidat aux sénatoriales du 11 janvier 1920 et a recueilli au troisième tour 341 voix contre 494 à Eugène Chanal. Il est mort le 25 avril 1942. Une rue de Bourg porte son nom.
Loiseau Philippe Jean Marie. 91e* préfet de l’Ain* nommé le 16 juillet 1981 jusqu’au 15 octobre 1984. Né le 2 décembre 1930 à Gaillon dans l’Eure, élève de l’École nationale de la France d’Outre-mer, administrateur de la France d’Outre-mer au Soudan en 1955, chef de cabinet du préfet du Finistère en 1961, directeur du cabinet du préfet du Pas-de-Calais en 1967, secrétaire général pour les affaires économiques de la Réunion en 1968, chef de la mission régionale de Haute-Normandie en 1971, secrétaire général de la Seine-et-Marne en 1975, préfet de la Haute-Corse en 1979 avant de venir dans l’Ain où, installé le 1er août 1981, il est le préfet de la décentralisation. Puis commissaire de la République de Meurthe-et-Moselle en 1984, de la région Limousin et de la Haute-Vienne en 1986, de la région Picardie et de la Somme en 1989, en service détaché président du conseil d’administration des Houillères de France en 1990, directeur du cabinet de Philippe Mestre, ministre des Anciens combattants et Victimes de guerre, et directeur du cabinet du maire de Boulogne-Billancourt de 1995 à 1997, il est mort le 1er septembre 2000.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Loisel Jacques. Maire. Né le 2 décembre 1799, rentier, maire de Serrières-sur-Ain élu en 1848, nommé par arrêté du 17 janvier 1852, remplacé le 10 juin 1855, nommé en 1865, reconduit en 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878. Il est réélu au conseil municipal, à l’âge de 79 ans, le 24 février 1878.
Loizon Joseph. Maire. Président du comité local de libération de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Loliere Jean Marie. Maire de Chalamont nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé et remplacé par par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).
Lombard Jean-Charles. Maire. Professeur d’allemand, attaché culturel à l’ambassade d’Autriche, d’Italie puis de Yougoslavie, conseiller municipal de Saint-Benoît en mars 1983, maire de mars 1989 à juin 1995 (MAJ). Décédé le 4 août 2000, à l’âge de 91 ans, à la fin d’une partie de pêche. Sa voiture a été retrouvée retournée dans l’étang Billiémaz sur la commune de Brégnier-Cordon. Il a été candidat soutenu par le Parti socialiste aux cantonales de Lhuis le 22 mars 1992 avec 21,26 % des voix au premier tour contre 60,43 % à l’UDF Maurice Berlioz.
Lombard Joël. Maire. Né le 10 juin 1938, agriculteur, maire de Curciat-Dongalon élu en mars 1989 (socialiste), réélu en juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.
Lombard Mathias. Maire d’Arnans nommé en 1838, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, remplacé en 1865.
Lombard Pacifique. Maire. Né le 11 septembre 1856, cultivateur, maire d’Arnans élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.
Lombard Pierre Joseph. Agent municipal d’Arnans élu en brumaire an IV (novembre 1795). Il refuse cette charge en des termes déclarés inadmissibles par l’administration centrale de l’Ain qui le dénonce le 2 frimaire (23 novembre) à l’accusateur public.
Lombard Victor. Maire. Conseiller municipal d’Arnans élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 22 décembre 1942 jusqu’en 1944. Adjoint élu en mai 1945.
Lombard de Buffières Louis Jacques Antoine Édouard. Sous-préfet de Belley. Né aux Granges, Le Breuil, dans le Rhône le 28 octobre 1844, fils de Jean-Jacques Louis Lombard de Buffières (1800-1875), conseiller général du Rhône, député de la 3e circonscription de l’Isère de 1834 à 1837, et d’Amable Françoise Berthelot de Rambuteau, fille de Claude Philibert de Rambuteau, préfet de l’Empire et de la monarchie de Juillet, petit-fils de Claude Lombard, pair de France. Son frère, Philibert Marie Édouard Simon Lombard de Buffières, comte de Rambuteau (addition de nom autorisée par décret du 18 novembre 1863), maître des requêtes au Conseil d’État, a été préfet du Pas-de-Calais en 1871 et de la Haute-Garonne en 1874, puis conseiller d’État en service extraordinaire en 1875. La carrière de Louis fut plus modeste : engagé volontaire dans la Compagnie des Mobiles de l'Isère en 1870, commandée par son frère aîné, Almaric, il échappa aux Prussiens après la bataille du Mans, couché sur le toît d'un wagon. D'abord avocat à Lyon, il est nommé sous-préfet de Belley le 30 mai 1873 et installé le 4 juin, de Saint-Omer le 15 décembre 1875 et conseiller de préfecture du Rhône le 24 mai 1876. Remplacé le 25 juillet 1878, il est mort à Lyon le 13 juillet 1881. Avant sa mort, il remit une somme de 200.000 francs à l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon pour créer une fondation qui avait pour but de "développer dans l'enfance le respect et l'observation de ses devoirs envers Dieu, envers soi-même, envers le prochain, et encourager tout ce qui pourrait tendre à faciliter et à accroître ce développement".
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. - Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, 1931, "Les familles Lombard de Buffières et de Rambuteau, tome 21, p. 227.
Lombard de Mars Jean-Charles-Marie de, dit Lombard-Desmaret. Maire. Né à Lagnieu le 2 avril 1736, fils de Charles de Lombard, seigneur des Gardes, Montgrillet, Courtenay, Optevoz et Monchatlin en Dauphiné, gentilhomme ordinaire de la Chambre de s. a. s. le Duc (le prince de Condé), et de sa seconde épouse, Marie de Gery. Prieur du chapitre noble des Bénédictins de Nantua, grand prieur claustral, infirmier du chapitre, syndic du clergé de Bresse et Bugey, visiteur de l’ordre de Cluny, il est élu maire de Nantua le 27 décembre 1791. Sa première action est de faire niveler les terre-pleins et cours devant le prieuré pour que la garde nationale puisse manœuvrer. Très vite, dès le mois de juin 1792, il prend du recul, prétextant une santé chancelante. Il est remplacé le 4 décembre 1792. Il abdique publiquement la prêtrise le 12 frimaire an II (2 décembre 1793) devant le directoire du district. Emprisonné sous la Terreur, libéré par Gouly, il est incarcéré de nouveau sous Albitte jusqu’à l’arrivée de Méaulle en mai 1794. Il a été assesseur du juge de paix, commissaire du pouvoir exécutif, nommé le 11 prairial an VI (30 mai 1798) administrateur temporaire du canton de Nantua et agent municipal en l’an VI et l’an VII. Membre du conseil municipal en 1800, il est mort à Nantua le 22 novembre 1805.
BIBLIOGRAPHIE : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934.
Lonardi Louis (Léonardi). Maire. Président de comité local de libération de Gex nommé par arrêté du 23 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (indépendant de gauche) jusqu’en novembre 1947.
Longatte Marc. Maire. Né le 10 avril 1952, directeur d’établissement, maire de Villebois élu en mars 2008.
Lora-Tonet Gérard.* Conseiller général*. Né le 8 avril 1949 à Jallieu dans l’Isère, avocat au barreau de Belley, bâtonnier, conseiller municipal d’Ambérieu-en-Bugey élu en mars 1977, réélu en mars 1983 sur la liste d’union conduite par la socialiste Georgette Pidoux, après avoir refusé la tête de liste, et mars 1989 comme tête de la liste de gauche, (38,29 % au premier tour) jusqu’en 1995. En mars 2001, figurant sur la liste de Bernard Fontanières, il n’est pas élu. Conseiller général socialiste du canton élu les 14 et 21 mars 1982 au deuxième tour avec 55,24 % contre l’UDF Dentresangle, réélu en mars 1988 par, au deuxième tour, 55,71 des voix contre le RPR Gilles Piralla (44,29 %). En mars 1994, il est battu, avec 47,43 % par Gilles Piralla (52,27 %). Candidat, en huitième position, sur la liste PS-MRG aux élections régionales du 16 mars 1986 conduite par Jean Moreteau. Candidat (PS) aux législatives de la 2e circonscription des 5 et 12 juin 1988 avec 34,43 % au premier tour et 46,46 % au second. Candidat (PRG) en onzième position au premier tour des régionales du 14 mars 2001 sur la liste de Jean-Jack Queyranne (PS/PRG/MRC).
Lordat Jean-Marie. Maire. Né en 1857,
maire* d’Armix d’avril 1914 à 1919. Il est mort en 1932.
BIBLIOGRAPHIE : Claude Metzger, Armix*, 2007.
Lordat Joseph. Maire. Hôtelier, président
de la délégation spéciale d’Armix nommé à la dissolution du conseil
municipal par arrêté ministériel du 26 novembre 1941. il est mort le 27
juillet 1944, tué par des maquisards avec sa femme et sa servante.
BIBLIOGRAPHIE : Claude Metzger, Armix, 2007.
Lorin Antoine Aimé (Lorrin). Maire. Né à Thoissey le 16 mai 1777, fils aîné de Louis Lorin (voir notice) et de Marie Catherine Arnaud. Médecin à Thoissey, maire d’Illiat nommé 1809, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816. Élu suppléant par le collège de Trévoux à la Chambre des représentants le 14 mai 1814. Il est mort à Thoissey le 10 août 1823. Il avait épousé à Thoissey en 1807 Claudine Françoise Bertholon de La Vénerie (1787-1848), fille d’Aimé Bertholon de la Vénerie (voir notice).
Lorin Antoine André. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Thoissey le 23 décembre 1779, fils de Louis Lorin (voir notice) et de Marie Catherine Arnaud. Avocat à Lyon en 1804, puis avocat général près la cour jusqu’en 1814, retiré à Illiat près de Thoissey, il est opposant à la Restauration. Candidat constitutionnel aux législatives du 13 novembre 1822 dans le 2e arrondissement de l’Ain (Trévoux), il recueille 71 voix contre 93 à Léviste de Montbrian qui est élu. Favorable à la révolution de juillet 1830, il est élu député en remplacement de Rodet démissionnaire le 21 octobre 1830 par 105 voix sur 157 votants contre Léviste de Montbrian, il siège dans la majorité jusqu’à la fin de la session en 1831. Maire d’Illiat de 1828 à 1847. Conseiller général nommé en 1830, élu par le canton de Thoissey de 1833 à 1847. Homme de lettres, il ouvre une école en 1835, en logeant l’instituteur chez lui. Il préside le 12 juillet 1842 une réunion concernant le collège de Thoissey. Il est mort à Juliénas le 7 octobre 1847. Sa veuve née Françoise Frèrejean, par testament du 1er avril 1953, a légué à la ville de Bourg des meubles des XVe et XVIIIe siècles, 126 tableaux dont les portraits de son mari et de son beau-père « pour être placés dans la galerie des tableaux, afin de perpétuer le souvenir de ces deux bons citoyens qui furent si dévoués à leur pays », et la somme de 10000 francs pour la restauration d’une salle convenable qui est inaugurée le 10 décembre 1854. Parmi ces œuvres : des Rigaud, Bourguignon, Coypel pour l’école française et des Breughel, Both, Ruysdael pour l’école flamande. D’autres biens ont été légués à la commune d’Illiat, notamment un terrain pour le cimetière et un local pour l’école de filles. Une rue de Bourg porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Bulletin Gorini, n° 100, « Histoire du collège de Thoissey », art. G. Renoud, 1937. – Pré-inventaire du canton de Thoissey, 1994. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Lorin Claude.* Maire* de Garnerans élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896. Le 6 janvier 1878, deux Claude Lorin, cultivateurs, sont élus au conseil municipal: l’un né le 9 juin 1834, l’autre le 19 septembre 1814.
Lorin Louis. Maire, administrateur du département. Né à Thoissey le 18 janvier 1750, fils d’Antoine Aymé Lorin, maître-chirurgien et de Marie Louise Poussot. Reçu docteur en médecine à Montpellier en 1771, il exerce à l’hôpital de sa ville natale, et prône la vaccination notamment lors de l’épidémie de variole de 1801. Vénérable de la loge de la Parfaite Intimité de Thoissey en 1778, premier maire de la commune en 1790, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Trévoux. Nommé au conseil municipal de Thoissey par arrêté du 14 brumaire an IX (5 novembre 1800), adjoint par arrêté du 2 frimaire an XI (23 novembre 1802) « en remplacement d’autre Lorin qui a opté pour la place d’huissier », remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 octobre 1815. Il est mort à Thoissey le 15 décembre 1821.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Thoissey, 1994. – ADA 4K4 et 34.
Loriol de. Voir Duport de Loriol.
Lormet de. Voir Vincent de Lormet.
Lorrin Joseph. Agent municipal. Habitant de Sérans, hameau de Mogneneins, administrateur du district de Trévoux élu en mai 1790, agent municipal de Mogneneins en floréal an V, jusqu’à l’an VIII.
Lortholary Pierre Clément Marcel Christophe. Sous-préfet de Belley, de Nantua, préfet. Né à Albignac en Corrèze le 22 novembre 1898, conseiller de préfecture de l’Aveyron en 1924, conseiller de préfecture interdépartemental de Nancy en 1926, de Clermont-Ferrand en 1928, sous-préfet de Blaye en 1937, de Belley le 20 novembre et installé le 11 décembre, de la Tour-du-Pin le 30 octobre, mais non installé, de Rochechouart en novembre 1940, secrétaire général de l’Ariège en 1942, démis d’office en 1943, prévu par la Résistance comme préfet de l’Ariège en 1944, mais sans suite, sous-préfet de Nantua nommé le 2 juin et installé le 16 juin 1945 et préfet du Gers le 1er mars 1946.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Loubat de Bohan Charles. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 11 janvier 1806, fils de Jean-Claude (voir notice) et de Jeanne-Marie Archimbaud (1776-1820), fille de Pierre Archambaud et d’Anne-Charlotte le Boulleur. Maire de Bohas nommé de 1831 à sa mort à Bourg le 23 février 1837. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat de 1833 à 1837.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 40, 1965, « Journal du curé de Bohas de 1823 à 1831 ».
Loubat de Bohan François Philibert de. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 23 juillet 1751, fils de Claude Marie Loubat de Bohan (1714-1792), chevalier de Saint-Louis, lieutenant pour le Roi au gouvernement de Bourg, conseiller du corps de le noblesse de Bresse, et de Marie-Françoise Charlotte de Saint-Germain (1728-1819), fille de François de Saint-Germain, conseiller du roi en l’élection de Bresse et de son épouse Chadamys Philiberte Jacqueline Augard. Elève de l’Ecole royale militaire de Paris, dont il sort sous-lieutenant le 1er janvier 1758, il effectue tout d’abord une carrière militaire qu’il termine comme major général de la gendarmerie en 1786, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, après avoir rédigé Examen critique du militaire français. Retraité à Bourg, favorable à la Révolution, il est juge de paix et nommé commandant de la garde nationale. Albant et Albitte le mettent en février 1794, sous le nom de Loubat, sur la liste des 18 suspects à envoyer à Lyon pour être jugés et guillotinés, mais il est libéré car on fait remarquer à Albitte qu’il est logé dans son hôtel. Il a la vie sauve, mais incarcéré le 10 vendémiaire an II (30 septembre 1793), il voyage entre les maisons d’arrêt de Brou, Pierre-Châtel, les Clarisses et Ambronay. Il est libéré par Boisset le 24 thermidor an II (11 août 1794). Maire de Bourg nommé le 7 avril 1800, il démissionne un mois plus tard, le 26 mai, mais siège au conseil général de 1800 à 1804. Il a beaucoup écrit dans des domaines variés : protection des ballons contre la foudre, acclimatation des arbres exotiques, etc. Lalande le range au nombre des athées. Il est mort à Bourg le 12 mars 1804.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Dict de biographie française, art. M. Prevost. - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. – Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain. – Eymery, Biographie moderne, 1815. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.- Clappaz, La seigneurie de Buenc et le Revermont.
Loubat de Bohan Jean-Claude, baron. Maire. Né à Bourg le 28 novembre 1754, fils cadet de Claude Marie et de Marie Françoise Charlotte de Saint-Germain et frère de François Philibert. Admis à l’Ecole royale militaire le 17 septembre 1765, sous-lieutenant au régiment de Royal-Pologne, capitaine en 1779, lieutenant-colonel de cavalerie en 1792, blessé au cours d’une charge le 30 mars 1793, nommé général de brigade par les représentants du peuple, chevalier de Saint-Louis, exclu de l’armée en raison de sa noblesse le 13 octobre 1793, il est incarcéré en 1793 aux Clarisses, puis à Brou, jusqu’à sa libération le 30 thermidor an II (17 août 1794) par Boisset. Maire de Bohas sous l’Empire de 1808 à 1815. Il a des démêlés avec son curé, quand il veut entrer, à l’époque de la révolution de 1830, dans l’église avec sa garde civique en tenue. Il est mort à Bourg le 12 octobre 1839. Ayant rédigé un opuscule intitulé Les Doutes, imprimé en 1791, il fut surnommé le Philosophe. En 1795, il avait fait paraître un mémoire, Le Médiateur. Il est porté dans le Dictionnaire des Athées.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 40, 1965, « Journal du curé de Bohas de 1823 à 1831 ».
Louis Alexis. Maire de Brégnier-Cordon, de septembre à octobre 1848.
Loup Claude. Né à Mépillat, près de Pont-de-Veyle en 1761, prêtre professeur au collège de Bourg, il prête le serment constitutionnel. Déclaré suspect, il est envoyé par Alban et Albitte avec 18 autres suspects à Lyon pour être jugé. 15 dont Loup sont guillotinés le 14 février 1794. L’acte d’accusation portait: « Loup prêtre, incivique, désigné pour l’arrestation par Bassal et Bernard. Scélérat fédéraliste, hypocrite, assassin de patriotes, prêtre en un mot ».
Loup Jean. Maire de Bey installé le 20 mars 1836 et nommé le 7 juillet 1837 jusqu’en 1848.
Loup Jean. Maire. Fils d’Alexandre Loup et de Louise Martin. Propriétaire et négociant, maire de Beauregard nommé en 1837 jusqu’à sa mort à Beauregard le 12 novembre 1842, à l’âge de 56 ans.
Loup Jean. Maire. Adjoint de Laiz en mai 1904, maire élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1918.
Loup Pierre. Maire. Né à Crottet le 13 février 1880, fils de Jean Marie Loup, cultivateur, et de Marie Laurence Poulet. Maire de Crottet élu en 1931.
Loup-Foret Jean. Maire de Cormoranche nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 novembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1831.
Lourdel Lucien (Lucien Joseph). Maire. Né à Virieu-le-Grand le 7 février 1862, fils d’Alfred Jules Constantin Lourdel, greffier de justice de paix, et de Jeanne Marie Louise Jurron. Élève du collège Lamartine, il fonde avec Louis Jurron l’usine de chaux et ciments de Clairefontaine à Virieu-le-Grand. Dessinateur, poète et musicien, il écrit et orchestre Terre Natale, qui est un hommage à Virieu-le-Grand. Il compose, à l’occasion de l’inauguration du buste d’Honoré d’Urfé le 20 septembre 1908, une Chanson d’Hylas, et, lors du centenaire du collège Lamartine, des Fastes et Farces. Maire de Virieu élu en 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste), jusqu’en 1925, il est mort en 1936.
BIBLIOGRAPHIE : L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.
Lousmeau-Dupont Aimé Marguerite. Parlementaire. Né à Lyon le 11 novembre 1741, rue du Plâtre, fils de Jean-Pierre Lousmeau Dupont (Le Grand-Madieu vers 1706-Saint-Claud novembre 1751), marchand à Lyon, et de Catherine Ducret (La Platière, Loire-sur-Rhône 1715-Saint-Claud 1786), mariés à Vourles le 12 mai 1735. Baptisé le 19 à Saint-Pierre-Saint-Saturnin, curé de Saint-Didier-de-Vallin (Saint-Didier-sur-Chalaronne), élu le 28 mars 1789 député du clergé de la sénéchaussée de Trévoux aux États généraux. Adresses : 1789 : 11 rue de Conti ; 1790 et 1791 : hôtel de la Reine de France, 71 rue de Beaune. Il n’a pas eu d’activité parlementaire remarquée. Dès le 19 juin 1789, avec Aimé Favre, il se joint aux députés du clergé qui rejoignent le Tiers État. Refusant de prêter le serment civique, il émigre en Piémont, retourne à Saint-Didier dans sa cure en 1802, se retire en 1815 et serait mort en 1816. D'autres disent le 1er mai 1804. On note dans le Bulletin des lois une ordonnance du roi autorisant l'acceptation du Legs universel évalué environ 7000 francs, fait par le sieur Lousmeau-Dupont aux pauvres de Saint-Didier-sur-Chalaronne (Paris le 4 mars 1819).
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Loustalet Bruno. Maire. Né le 30 août 1953, chef d’entreprise, maire de Thil élu en mars 2008.
Louvat de Champollon Étienne Joseph.* Maire*. Chevalier, il vit au château de Chenavel. Syndic du Bugey avant la Révolution. Maire de Jujurieux élu le 1er février 1790. Cité encore le 28 janvier 1793.
Louvat de Champollon Gaspard Adrien Bonnet. Maire. Né à Jujurieux le 15 janvier 1737, Lieutenant au régiment de Foix-infanterie le 12 novembre 1755. Il combat en Allemagne de 1757 à 1758 et se signale à la bataille de Crevelt, au combat de Reths, au siège de Dusseldorff, au bombardement du Havre de Grâce et à la prise de l’île de Tabago. Capitaine le 28 août 1762, il est réformé en 1763. Capitaine commandant une compagnie de chasseurs à sa formation le 1er juillet 1776. Chevalier de Saint-Louis le 4 septembre 1781, major le 16 mai 1785, lieutenant-colonel du 83e régiment d’infanterie de ligne à l’armée du Centre le 6 novembre 1791, colonel le 12 juillet 1792, il se distingue à Valmy et à Jemmapes. Général de brigade à l’armée des Ardennes le 26 mars 1793, il proclame au front des troupes la destitution et la trahison de Dumouriez (2 avril 1793). Général de division le 30 juillet 1793 à l’armée des Ardennes. Suspendu de ses fonctions comme noble le 30 septembre 1793. Autorisé à prendre sa retraite le 29 mai 1795. Chevalier de la légion d’honneur le 29 mars 1805. Maire de Jujurieux nommé en 1808, il meurt d’une crise d’apoplexie le 12 mars 1810 au château de la Combe à Jujurieux.
Louvat de Champollon Joseph François Victor. Maire. Fils d’Étienne Joseph Louvat de Champollon (voir notice) et d’Hélène de Longecombe-Thoy. Maire de Jujurieux nommé par arrêté du 26 décembre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à son décès au hameau de la Combe le 25 mars 1823, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 3 mai 1823.
Louvet Jean-Marie. Maire. Né à Cras le 1er décembre 1819, fils de Denis Louvet, cultivateur au hameau des Crêts, et de Jeanne Marie Charnay. Coquetier, adjoint de Cras-sur-Reyssouze nommé le 26 août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé par arrêté du 6 janvier 1875.
Lozack Corentin. Maire. Président du comité local de libération de Versonnex nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Loze Louis Jean Alexandre. Sous-préfet de Belley. Né le 3 septembre 1840, sous-préfet de Florac en 1873, de Figeac en 1874, de Montbéliard en 1875, de Vitré en 1877, il est nommé le 30 décembre de cette année sous-préfet de Belley et installé le 5 janvier 1878. Mis en disponibilité le 12 janvier 1880, il est remplacé à cette date.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Lozier André. Maire. Né à Pont-d’Ain, fils de Didier Lozier et de Marie Ronzier, propriétaires à Oussiat. Propriétaire, maire de Pont-d’Ain élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé à Pont-d’Ain le 3 février 1860, à l’âge de 62 ans, et remplacé le 17 mars 1860.
Lucain Claude. Maire. Né à de Dompierre-sur-Veyle le 2 septembre 1797, fils de Claude Lucain et de Claudine Favellet. Maréchal-ferrant, nommé maire en octobre 1840, jusqu’en octobre 1848.
Lucain Claude (Luquain). Maire. Né à Châtenay vers 1790, fils d’Étienne Lucain, et de Pierrette Vincent. Propriétaire, maire de Châtenay nommé en 1839 remplacé en 1848, élu en décembre 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en juin 1855. Il est mort à Châtenay le 26 juin 1862.
Lucas Claude. Maire. Né le 8 novembre 1835, cultivateur, maire de Bohas élu en mai 1888, remplacé en 1892.
Lucas François. Agent municipal. Officier municipal de Pont-d’Ain nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), agent municipal élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Lucien-Brun. Voir Brun Henri Louis Lucien.
Lucron Félicien Henri Alexis. Sous-préfet de Belley. Né le 27 janvier 1869, sous-préfet de Vitré en 1909, de Nérac en 1914, il est nommé sous-préfet de Belley le 15 février 1918, installé le 25 et remplacé en juillet 1919 pour être mis à la disposition du président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, pour le service d’Alsace et Lorraine. Conseiller de préfecture du Pas-de-Calais en 1924, secrétaire général de la Haute-Loire en 1925, de l’Aube en 1927, il meurt en fonction le 7 février 1931.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Lucinge de. Voir Faucigny-Lucinge.
Ludin Pierre. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 26 mars 1971 (DMF) jusqu’en mars 1977.
Luez Jean-Luc. Maire. Né le 12 décembre 1951, directeur OPH de Bourg, maire de Bohas-Meyriat-Rignat élu en juin 1995, réélu le 21 mars 2001 (DVG) et mars 2008. Président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001.
Luga-Giraud Muriel. Maire. Née le 17 septembre 1960, directeur de cabinet, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élue en 2007, réélue en mars 2008. Présidente de la communauté de communes Val de Saône-Chalaronne élue en avril 2008.
Lugand Ambroise. Agent municipal. Né à Prémillieu le 7 décembre 1740, fils de Joseph Lugand et d’Humberte Gramusset. Maire de Prémillieu élu en floréal an V, remplacé en vendémiaire an VI.
Lugand André. Agent municipal de Prémillieu élu en vendémiaire an VI, remplacé en vendémiaire an VIII.
Lugand Claude Marie (Claude Marie Alphonse). Maire. Né à Longecombe le 12 novembre 1804, fils de Joseph Marie Claude Lugand et de Catherine Brunet. Maire de Longecombe élu les 7 mai et 3 septembre 1848, remplacé le 20 juillet 1852. Il est mort à Longecombe le 26 juillet 1881.
Lugand Louis. Maire de Prémillieu élu le 21 janvier 1933, au décès d’Auguste Gramusset, et remplacé en mai 1935.
Lugand Maurice (Maurice Victor Clovis). Maire. Né à Longecombe le 3 novembre 1893, fils de Louis Victor Lugand, cultivateur, et de Joséphine Henriette Lyaudet. Maire de Longecombe élu le 13 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (républicain indépendant), le 7 mai 1953 (indépendant) et le 15 mars 1959, jusqu’au rattachement de la commune à Hauteville-Lompnes en 1964. Il est mort à Belley le 28 septembre 1973.
Luirard François. Maire. Né à Sainte-Croix en 1829, propriétaire et forgeron, adjoint de Cordieux élu en mai 1871, nommé maire par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé à Cordieux le 19 août 1876, remplacé le 8 octobre 1876.
Luison Félix (Louison). Maire. Né en Suisse, à Stabi (probablement Stabio). Architecte, maire de Vongnes nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Vongnes le 7 décembre 1823, à l’âge de 73 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 8 janvier 1824.
Luquin Chantal. Maire de Curciat-Dongalon élue le 16 octobre 2007, jusqu’en mars 2008.
Lurin Claude Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hauteville le 24 février 1845, fils de Jean Marie Lurin, aubergiste, et d’Élise Tronchon. Marchand de bois (2000 F de revenus en 1889), élu au conseil municipal d’Hauteville le 22 novembre 1874, réélu le 6 janvier 1878, maire élu le 20 mai 1888, réélu le 15 mai 1892, remplacé en 1896. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville le 4 août 1889, en remplacement de Claude Étienne Figuet élu conseiller général, contre Maclet. Réélu sans concurrent le 28 juillet 1895 et le 31 juillet 1898, jusqu’à sa mort le 8 août 1901.
Lustrin Louis. Maire de Sainte-Julie élu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947. Probablement Jean Louis Lustrin, né à Saint-Vulbas le 31 janvier 1870, charron, fils de Jean François Lustrin et de Françoise Berger.
Luvin Alfred. Maire. Né à Port le 8 octobre 1841, fils de Pierre Joseph Frédéric Luvin (1814-1890) et de Victorine Blanc. Petit-fils d’étienne Luvin (voir notice) et de Marie Josephte Cordier. Adjoint de Port élu en janvier 1881, maire le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892 (républicain), remplacé le 3 octobre 1895.
Luvin André. Maire. Né à Port le 21 août 1764, fils de Claude Luvin (1728-1779) et de Jeanne Marie Duport. Cultivateur, officier public de Port en 1793, cité lors de sa nomination comme maire par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Cité comme agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Port le 24 décembre 1814, à l’âge de 56 ans.
Luvin Étienne. Maire. Né à Port le 9 avril 1787, fils d’André Luvin (voir notice) et de Jeanne Marie Barbe. Voiturier, maire de Port nommé de 1821 à 1838. Il est mort à Port le 19 septembre 1864.
Luvin Louis (Luvain). Maire. Né à Port le 3 octobre 1760, frère d’André Luvin (voir notice). Propriétaire, maire de Port nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1812. Il est dit en 1800 ex-agent municipal comme son adjoint Emmanuel Grobel. Il est mort à Port le 27 février 1843.
Luzy Claude (Claude Giraud dit Luzy). Maire. Né vers 1796, fils de Claude Giraud dit Luzy, cultivateur, et de Marie Cornier. Fabriquant d’habits, maire de Chaleins nommé de 1831 à 1848.
Lyandrat Joseph Alexandre. Maire. Né vers 1809, beau-frère de François Anthelme Perrier (voir notice) dont il a épousé la sœur. Maire de Saint-Benoit élu le 21 octobre 1886. Il figure, en tant que conseiller, sur le célèbre tableau d’Élysée Bourde Les conseillers municipaux de Saint-Benoit, qui se trouve à l’hôtel de ville de Belley. Remplacé en 1888.
Lyaudet : voir Liaudet.
Lyaudet Adolphe. Maire. Né vers 1862, maître d’hôtel, adjoint d’Hauteville élu le 10 décembre 1919 (progressiste), maire le 17 mai 1925 (radical), remplacé en 1929. Il est mort en août 1932.
Lyaudet Aimé. Maire. Premier adjoint de Cormaranche-en-Bugey à la mort de René Emin, élu maire le 16 juin 1983 jusqu’en 1989.
Lyaudet André. Maire. Né le 23 janvier 1942, scieur, maire de Cormaranche-en-Bugey, élu le 24 mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et en mars 2001 (DVD). Réélu le 19 avril 2001 président du district du Plateau d’Hauteville, devenu communauté de communes le 1er janvier 2002. Il est minoritaire au renouvellement de mars 2008.
Lyaudet André.* Maire*. Né à Longecombe le 22 nivôse an XII (12 janvier 1804), fils de Marin Lyaudet, cultivateur au hameau de Dergis Michaud, et de Marie Morard. Maire de Longecombe nommé le 23 octobre 1846, remplacé le 7 mai 1848. Il est mort à Longecombe le 11 novembre 1874.
Lyaudet Clément (Clément Marcelin). Conseiller d’arrondissement. Né à Longecombe le 28 juillet 1878, fils de Joseph Éloise Lyaudet, cultivateur au hameau de Dergis Sainte Anne, et d’Adèle Billon. Cultivateur, adjoint de Longecombe élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu au deuxième tour le 21 décembre 1919 par le canton d’Hauteville. Le 21 mai 1922, il est battu par Marius Seytier, maire de Lompnes.
Lyaudet Élie (Charles Élie). Maire. Né à Longecombe le 1er février 1871, fils de François Lyaudet, 28 ans, cultivateur au Dergis-Michaud, et de Pauline Utérine Lyaudet. Maire de Longecombe élu le 20 mai 1900, remplacé en 1904. Il est mort à Longecombe le 5 février 1962.
Lyaudet François (Liaudet).* Maire*. Né à Longecombe le 4 février 1834, fils de Pierre Lyaudet, cultivateur au Dergis Michaud, et de Julienne Borron, et de Jeanne Charlotte Maclet. Cultivateur, maire de Longecombe nommé par arrêté du 13 février 1865, en remplacement d’André François Lyaudet démissionnaire. Nommé de nouveau le 26 août 1865 et en août 1870, élu en octobre, réélu le 8 mai 1871, remplacé le 18 février 1874, réélu le 20 mai 1888, remplacé en 1892.
Lyaudet Joseph. Maire. Né à Longecombe, au hameau de Dergis-Michaud, le 7 mars 1827, fils de Guillaume Gabriel Lyaudet, et de Marie Josephte Mathieux. Adjoint de Longecombe de mai 1884 à 1888, maire élu le 15 mai 1892, réélu le 14 mai 1896, remplacé en 1900.
Lyaudet Maurice. Maire. Né le 22 juin 1915, maire de Thézillieu élu le 7 mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959, mars 1965 (radical), mars 1971 (REI) et mars 1977 (PRI) jusqu’en 1983. Candidat en 4e position sur la liste du parti radical-socialiste aux élections législatives du 2 janvier 1956. Suppléant d’André Litaise (gauche démocratique) aux sénatoriales du 26 avril 1959.
Lyaudin Jean-Baptiste. Maire. Né le 19 février 1836, cultivateur, maire de l’Abergement-de-Varey nommé en octobre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881 jusqu’à son remplacement le 17 juillet, et le 5 avril 1884, en mai 1888, mai 1892, mai 1896, le 20 mai 1900 jusqu’en mai 1904.
Lyonnet François. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 31 octobre 1904, fils de Joseph Marius Lyonnet (né en 1861), cultivateur, et de Marie Francine Andelain. Président du comité local de libération de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du 30 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et 1959.
Lyonnet Jean-Baptiste. Maire. Fils de Joseph Lyonnet (1700-1783) et de Françoise Demigieu. Maire de Massignieu-de-Rives cité le 26 août 1792.
Lyonnet Jean-Claude. Maire. Né à Chambéry le 17 avril 1943, éducateur spécialisé, maire de Massignieu-de-Rives élu en mars 2008.
Lyonnet Romain. Maire de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 12 août 1806. Il est mort à Massignieu-de-Rives le 21 février 1842, à l’âge de 74 ans.
Lyonnois Pierre Maurice. Maire. Né à Varennes-Saint-Sauveur, en Saône-et-Loire, le 30 mai 1758, fils de Pierre Maurice Lyonnois (1713-1760), notaire, et de Marie Thévenoud. Maire de Marboz en 1793. Envoyé sur les frontières, il est remplacé par Béraud.
Lyot Francisque. Maire. Adjoint de Cerdon élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche), maire en 1927 (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 29 juin 1941.
Lyot René. Maire, conseiller général. Né le 17 août 1911, viticulteur, maire radical de Cerdon en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953, mars 1959, mars 1965 et mars 1971, jusqu’en mars 1977. Conseiller général du canton de Poncin en 1953, réélu au premier tour le 17 avril 1955 (radical-socialiste), en 1961 (radical-socialiste) au premier tour avec 80 % des voix, 1967 et le 23 septembre 1973 jusqu’en 1979. Candidat en 3e position sur la liste du parti radical-socialiste aux élections législatives du 2 janvier 1956. Suppléant de Joseph Brayard (radical-socialiste) aux sénatoriales du 26 avril 1959 et du 23 septembre 1962. Le monument et le cimetière des Maquis de l’Ain, situés sur sa commune, lui ont permis de recevoir les plus hautes personnalités françaises et étrangères: le général Marie-Pierre Kœnig, qui sera fait maréchal à titre posthume, le 26 juin 1949 à l’occasion de la pose de la première pierre du monument, inauguré par Madame Chambonnet et le président du conseil général Jean Saint-Cyr; Gaston Monnerville, président du Sénat, lors de l’inhumation du Maquisard Inconnu le 29 mai 1954, et le général de Gaulle le 24 juin 1956 qui revint en ces lieux comme président de la République. Il avait déjà rencontré le général le 30 décembre 1947, le lendemain du mariage de Philippe de Gaulle et d’Henriette de Montalembert au château d’Epierre, sur la commune. L’illustre personnalité vint déposer une gerbe devant les plaques commémorant Cerdon, ville résistante et martyre, mais n’assista pas au vin d’honneur offert à la mairie. René Lyot est mort en 1986.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 125, 1973, « Les deux premières visites du général de Gaulle dans l’Ain », art. F. Gallet.
Lyvet Félix. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Juge de paix du canton de Ceyzériat, élu conseiller de l’arrondissement de Bourg par le canton de Ceyzériat le 3 septembre 1848 par 339 voix sur 415, remplacé en 1851. Conseiller général élu en 1854 par 993 voix contre 849 à Brac de La Perrière, et remplacé en 1864. Pourrait être Joseph Marie Félix Lyvet, né à Bourg le 26 janvier 1790, officier au 8e Dragons, LH/2778/73.