Jaboulet Marc. Maire. Né le 25 décembre 1938, élu au conseil municipal de Toussieux en juin 1995, maire en cours de mandat le 26 octobre 1997 (DVD), à la suite de la démission d’Alain Moussel, réélu en mars 2001 (DVD).
Jaccard Roger. Maire de Béligneux en 1961, réélu en mars 1965, remplacé en 1969 par l’un de ses adjoints Onésime Tissot.
Jaccon Antoine. Maire de Cesseins élu en mai 1945 (radical indépendant), remplacé en octobre 1947.
Jaccon Claude. Maire d’Amareins élu en mai 1935, remplacé par son premier adjoint qui exerce les fonctions de maire jusqu’en janvier 1942.
Jaccon Louis. Maire. Délégué dans les fonctions de conseiller municipal et de maire d’Amareins par arrêté préfectoral du 22 janvier 1942, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP) et mars 1953 (MRP).
Jacob Anthelme dit Prieur. Maire. Né à Prémeyzel le 13 septembre 1754, fils de Jean Jacob et de Sébastienne Mayot (1729-1759). Maire de Prémeyzel nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Prémeyzel le 20 avril 1810. Sa fille Anne (1780-1828) a épousé en 1807 Joseph Anthelme Curtet, maire d’Ambléon (voir notice).
Jacob Jean. Maire. Géomètre, membre du district de Montmerle avant 1793, commissaire du directoire exécutif près de l’administration municipale du canton de Montmerle cité en pluviôse an VI, maire de Montmerle nommé en 1801, remplacé en 1805, cité en 1809, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Capelle du 18 février 1815.
Jacob Jean. Maire. Né à Souclin le 16 mars 1809, fils de Gabriel Jacob, cultivateur, et de Louise Cattelin. Meunier, maire de Souclin nommé le 3 avril 1866, en remplacement d’André de Jonage nommé maire de Saint-Sorlin. élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en mars 1872.
Jacob Jean Baptiste. Agent municipal de Montrevel élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Jacob Jean Louis dit Prieur. Maire. Né à Prémeyzel le 16 septembre 1786, fils d’Anthelme Jacob (voir notice) et de Benoîte Cochonat (1754-1830). Cultivateur, maire de Prémeyzel nommé en 1810, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1848. Il est mort à Prémeyzel le 4 mars 1853.
Jacob Joseph. Maire de Prémeyzel cité le 3 janvier 1793. Le 4 janvier, il est élu officier public chargé de l’état civil. Agent municipal élu en l’an IV, adjoint à l’agent municipal en l’an VI, jusqu’à l’an VIII. Il est mort à Prémeyzel le 14 vendémiaire an XIII (6 octobre 1804) à l’âge de 70 ans.
Jacob Louis Laurent. Maire. Adjoint de Montrevel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, maire par arrêté du 22 septembre 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1830.
Jacob de la Cottière Antoine de. Maire. Né à Romans dans l’Ain le 9 juin 1749, fils de Pierre Marie de Jacob (1717-1775), seigneur de la Cottière, de Painessuit et du Chapuis, cadet gentilhomme dans la compagnie de Metz en 1733, lieutenant en second au régiment de Bourbonnais en 1734, syndic général de la noblesse de Bresse, et de Jeanne Marie Catherine Perret de Chareziat (1768-1852). Capitaine au régiment de Foix et chevalier de Saint-Louis avant la Révolution, il est nommé maire de Ceyzériat par arrêté préfectoral du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), puis président du canton de Ceyzériat. Il a des difficultés avec le curé Fleury. Il démissionne en 1809 et devient membre du conseil municipal de Bourg. De sentiment monarchiste, il se trouve à Bourg le 11 janvier 1814, lors de l’arrivée des Autrichiens. Vêtu d’un splendide manteau, il les accueille dans la rue en criant : « Vive les Alliés ». Un cosaque, ne comprenant pas le sens laudatif de cette interpellation, pique le manteau avec sa lance et traîne La Cottière dans la boue. Dans un rapport du 3 mai, le conseiller municipal de Bourg, Cabuchet, fait état de plaintes déposées par six canonniers autrichiens logés chez La Cottière qui s’estiment mal nourris. Il est mort à Bourg le 29 mai 1825.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987. - H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, 1999.
Jacob de la Cottière Jean Étienne Eugène de. Maire. Né à Bar-sur-Seine le 11 janvier 1828, fils d’Agricole Cathrin Victor de Jacob de la Cottière (né à Bourg en 1786), receveur de l’enregistrement, et de Jeanne Antoinette de Pullignieu, et petit-fils d’Antoine (voir notice). Après des études à Lyon, il parcourt la Suisse, l’Allemagne, l’Angleterre, la Hollande et l’Italie et rend compte de ses excursions dans quelques-uns de ses livres. Littérateur, auteur de feuilletons dans des journaux parisiens, membre de la Société des gens de lettres en 1861, il a publié : Quelques réflexions sur l’éducation des filles de la campagne (1856), Les villes mortes ou trois mois au-delà des Alpes (Lyon, 1857), Silhouettes de paysans (1860), Par monts et par vaux (1862), Les Allemands chez eux (1864), Le chemin de la lune, s’il vous plaît ? (1867), Mes semblables (1871). Rentier (12000 F de revenus en 1855), il est nommé maire de Neyron par arrêté du 14 septembre 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 29 janvier 1859. Membre de la Société littéraire de Lyon en 1856, il y a effectué les travaux suivants : Trois mois au-delà des Alpes, 16 avril 1856 ; Du plaisir, 13 juin ; Voyage à Rome, 10 décembre; Fragments d'un voyage en Italie ; Sur le miracle de Saint-Janvier, 28 janvier 1857 ; Départ de Bologne, Ravenne, 11 mars ; Le Lido, 22 avril ; Montagnes et munsters, 13 janvier 1858 ; Bourg de Chillon en Suisse, 27 janvier ; Berne, 10 février ; Usine de Stiring-Windel, près Forbach, 10 mars ; Cimes et plaines, 22 décembre ; De l'industrie et de l'art, à propos de l'exposition de Berne, 23 février 1859 ; Visite à l'école La Martinière, 5 avril. Il est mort à Lyon le 18 octobre 1885, sans postérité.
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, 1999. – Vapereau, Dict. universel des contemporains, 1870. – Dict. de biographie française, art. H. Blémont.
Jacobi Jean Frédéric. 3e* préfet de l’Ain* nommé le 8 juillet 1802. Baptisé à Düsseldorf le 5 juillet 1765, rallié à la France, il est nommé le 22 juin 1800 conseiller de préfecture de la Roër. Nommé dans l’Ain, il refuse ce poste pour assurer l’intérim de la préfecture de la Roër lors des changements de titulaires. Le 10 août 1810, il représente ce département au Corps législatif, jusqu’en 1814, date à laquelle il se retire de la vie publique. Il est mort à Bonn le 15 décembre 1831.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – J. Tulard, Dict. Napoléon.
Jacon Jean François. Maire. Agent municipal d’Hostias quelque temps en prairial an IV, remplacé en 1797, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Jacon Jean-Marie. Maire. Adjoint de Bey élu en 1925 (conservateur), maire élu en mai 1929 (conservateur), réélu en mai 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 9 mars 1943. Il reste conseiller municipal.
Jacon Joanny. Maire. Président du comité local de libération de Bey nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 (communiste) jusqu’en octobre 1947.
Jacon Louis. Maire. Né à Bey le 13 juillet 1921, conseiller municipal de Bey élu le 26 avril 1953, maire le 21 avril 1962 (centre gauche), réélu en mars 1965, en mars 1971 jusqu’en 1977.
Jacquand Étienne. Maire. Né à Journans le 14 septembre 1818, fils de Claude Jacquand, cultivateur, et d’Antoinette Constantin. Cultivateur, adjoint de Journans, nommé en 1865, renouvelé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 21 janvier 1881.
Jacquand François. Agent municipal de Martignat élu en floréal an VII, remplacé en l’an VIII.
Jacquard Martin (Hyacinthe Martin). Maire. Né vers 1805, fils de Claude Jacquard et de Françoise Husson. Cultivateur au hameau de Cormoran, maire de Villereversure élu en 1848, remplacé par arrêté du 20 juillet 1852. Il est mort à Villereversure le 5 mars 1879, à l’âge de 73 ans.
Jacquemet Aimé. Maire de Drom élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche).
Jacquemet Anthelme. Maire. Né à Évosges le 1er janvier 1824, fils d’Alexis Jacquemet et de Jeanne Dupin. Cultivateur, maire d’Evosges nommé par arrêté de juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et en 1865, remplacé en 1868, élu le 28 avril 1878, remplacé en mai 1881.
Jacquemet Benoît.* Maire*. Né le 12 juin 1851, cultivateur, maire de Crans élu en mai 1896.
Jacquemet Claude. Maire. Né à Rignieux-le-Franc le 27 septembre 1778, fils de Pierre Jacquemet (1725-1778), laboureur, et de Jeanne Girard (1744-1801). Adjoint de Rignieux-le-Franc et Samans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 octobre 1815, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Son frère, Jean Pierre Jacquemet (1768-1818), meunier, a été adjoint jusqu’en 1815.
Jacquemet Claude Joseph. Président de l’administration cantonale installée à Meximieux le 24 brumaire an IV (16 novembre 1795).
Jacquemet Désiré. Maire. Négociant, maire d’Arbent élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 (radical).
Jacquemet Étienne. Maire, conseiller général. Né le 11 mai 1872, agriculteur, adjoint de Chalamont élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, remplacé en 1922. Conseiller général du canton élu le 17 août 1908, en remplacement d’Alexis Salomon démissionnaire. Il est remplacé en 1922.
Jacquemet Félix. Maire. Né en 1812, propriétaire, maire de Ségny élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 20 janvier 1860.
Jacquemet François (Anthelme François). Maire. Cultivateur, maire d’Evosges élu en 1848, jusqu’à sa mort à Évosges le 6 mai 1849, à l’âge de 54 ans.
Jacquemet Gabriel. Agent municipal. Fils de Pierre Louis Jacquemet (voir notice) et de Françoise X. Agent municipal de Ségny élu le 18 fructidor an V, remplacé en pluviôse an VI par son beau-frère Pierre François Jacquemet dont l’élection est annulée le 1er floréal an VI (20 avril 1798) en raison des liens de parenté, l’article 176 de la Constitution de l’an III disposant que des parents ne peuvent se succéder sans un intervalle de deux ans dans les municipalités cantonales. Il est mort à Ségny le 4 fructidor an XIII (19 août 1805), à l’âge de 35 ans.
Jacquemet Henry. Maire d’Evosges nommé en avril 1836, remplacé en 1848.
Jacquemet Jean.* Maire*. Né le 9 mars 1811, cultivateur, maire de Crans élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu le 23 janvier 1881.
Jacquemet Jean Baptiste. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton d’Aranc nommé par l’administration centrale de l’Ain le 2 floréal an VII (21 avril 1799), en remplacement de Pierre Pingon.
Jacquemet Jean Baptiste. Il est rapporté que Jacquemet, maire de Maillat, a été fusillé par les Autrichiens le 19 mars 1814 lorsque les habitants de cette localité attaquèrent l’arrière-garde de l’armée d’invasion commandée par le baron Schell. Le village a été brûlé. De fait, Jean Baptiste n’était pas maire, c’est son fils Simon Frédéric (voir notice) qui le sera plus tard. À l’âge de 31 ans, Jean Baptiste, fils de Joseph Jacquemet, « il a péri misérablement dans l’exécution militaire qui a eu lieu à Maillat ledit jour dix neuf mars dernier ». De même sont morts Hugues Pinard, Pierre Monin (dans l’incendie de sa maison), Jeanne Claude Barbier âgée de 48 ans épouse de Guy Boisset, Claude Guinet âgé de 56 ans, André Nay 55 ans (blessé et mort le 22 mars), Simon Goncet 65 ans (mort de ses blessures le 25 mars), Claude Goncet 57 ans (mort de ses blessures le 25 mars), Marguerite Sonnet 56 ans (décédée dans l’incendie du 19 mars, mais reconnue le 14 juin).
Jacquemet Jean-Baptiste. Maire de Meximieux nommé par arrêté du préfet Capelle du 29 juillet 1814, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815.
Jacquemet Jean Joseph. Agent municipal de Meximieux cité en l’an VII, remplacé la même année.
Jacquemet Jean-Marie (Jean-Marie François).* Maire. Né à Évosges le 4 décembre 1886, fils de Marius Anthelme Jacquemet et de Marie Anthelmette Brun-Cordonnier. Il est maire d’Evosges depuis 1929 (radical-socialiste) lorsque, le 7 février 1944, une troupe allemande composée de SS et de membres de la Gestapo envahit le village. Ils trouvent chez Jean Carrel de la farine qui servait au ravitaillement des FFI. Le maire « est conduit devant sa ferme en flammes et, se voyant mis en joue, il lève les bras pour se masquer le visage. Un des militaires ouvre le feu et lui sectionne les doigts ; immédiatement après, il est abattu à coups de mitraillette* ». Sont également tués : Aristide Brun, Alfred Magdinier et Julien Brun. En outre, on retrouvera les 22 et 26 février trois cadavres d’inconnus enfouis sous la neige et le 28 le corps de Pierre Magasson arrêté à Aranc le 7 février.
BIBLIOGRAPHIE : P.M. Wiltzer, Sous les feux croisés. – Mémorial de l’oppression, Région Rhône-Alpes, p. 148. – J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ?
Jacquemet Jean-Pierre. Maire. Né à Rignieux-le-Franc, au Moulin Joli, le 22 février 1821, fils de Pierre Jacquemet (voir notice) et de Marie Maréchal. Propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), adjoint de Saint-Éloi nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 8 novembre 1861, remplacé en 1865. Il est mort à Saint Éloi le 8 avril 1888.
Jacquemet Joseph. Maire d’Evosges élu en mai 1925 (républicain de gauche) jusqu’en 1929.
Jacquemet Joseph. Délégué dans les fonctions de maire de Maillat par arrêté du 2 février 1945, adjoint élu en mai 1945.
Jacquemet Léon. Conseiller général. Né le 5 janvier 1887, pharmacien, premier adjoint de Bellegarde élu en mai 1935, nommé maire, à la révocation de Zéphirin Jeantet, par décision préfectorale du 26 avril 1944 jusqu’à la mise en place du CLL présidé par Jeantet. Conseiller général (radical indépendant) du canton de 1937 à 1940.
Jacquemet Louis. Maire de Vouvray nommé par arrêté du préfet Rogniat du 22 septembre 1821, non acceptant et remplacé par arrêté du 27 octobre 1821.
Jacquemet Louis André. Maire. Né à Vouvray le 17 décembre 1788, fils de Jean Victor Jacquemet et de Marie Josephte Fusil. Adjudant sous-officier au 85e régiment de ligne à la retraite, maire* *de Vouvray nommé en 1840, remplacé en 1843. Il est mort le 14 février 1852. LH/1341/35.
Jacquemet Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 4 février 1857, pharmacien, maire de Bellegarde élu le 20 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en 1908. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille devenu celui de Bellegarde en 1913, élu le 24 juillet 1910, réélu le 14 décembre 1919 et le 14 mai 1922. Un des deux sièges du canton étant supprimé par la loi du 17 juillet 1928, il ne se représente pas à cette date. Il est mort en février 1936.
Jacquemet Marie Joseph Henri. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Meximieux le 1er brumaire an II (24 octobre 1793), fils de Jean Joseph Jacquemet (voir notice) et d’Antoinette Benoite Rollet. Frère de Pierre Joseph Henri Jacquemet (voir notice). Propriétaire et maire de Saint-André-d’Huiriat nommé de 1831 à 1852, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Veyle de 1833 à 1848.
Jacquemet Pierre. Maire. Né à Rignieux-le-Franc, au moulin Joly, le 8 avril 1794, fils de Jean Pierre Jacquemet (1768-1818), meunier, et de Marie Luyrard (1867-1812). Neveu de Claude Jacquemet (voir notice). Meunier, maire de Rignieux-le-Franc nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821,jusqu’à sa mort à Rignieux-le-Franc le 8 mars 1826, remplacé en octobre 1826.
Jacquemet Pierre. Maire. Né à Rignieux-le-Franc le 17 décembre 1846, fils de Jean Pierre Jacquemet (né le 24 ventôse an XII de Claude Jacquemet, dont notice, et de Pierrette Girard), cultivateur au hameau du Guillon, et de Marie George. Cultivateur, élu au conseil municipal dans une partielle de Rignieux-le-Franc le 24 septembre 1876, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Jacquemet Pierre. Maire. Adjoint de Crans élu en mai 1945, maire en octobre 1947 (indépendant de gauche).
Jacquemet Pierre François. Maire. Né vers 1770, fils de Jean Daniel Jacquemet (1741-1806) et de Claudine Jacquemet. Agent municipal de Ségny désigné en pluviôse an VI. Son élection est annulée en raison des liens de parenté qui l’unissent à son prédécesseur (voir notice Jacquemet Gabriel). Nommé maire en l’an XII, jusqu’à sa mort à Ségny le 16 juin 1812, à l’âge de 42 ans.
Jacquemet Pierre Joseph Henri. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Meximieux le 15 août 1787, fils de Jean Joseph Jacquemet (voir notice) et d’Antoinette Benoite Rollet. Avocat, maire de Meximieux de nommé 1832 à 1834. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Meximieux le 7 octobre 1834.
Jacquemet Pierre Louis. Maire. Fils de Jean Pierre Jacquemet et de Gabrielle Ouvrat. Maire* *de Ségny élu en l’an VIII, remplacé en l’an XII.
Jacquemet Simon Frédéric. Maire. Né à Maillat le 1er avril 1813, fils de Jean Baptiste Jacquemet (voir notice), propriétaire, et d’Anne Gyrard. Cultivateur, maire de Maillat nommé de 1840 à 1846, adjoint de Maillat nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, maire nommé le 19 février 1854, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, décédé le 6 juillet 1879, foudroyé par une attaque d’apoplexie en sortant de sa mairie.
Jacquemier André. Maire. Adjoint d’Anglefort le 15 décembre 1831, il est maire le 20 mai 1835 et remplacé le 1er août 1837.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Jacquemier Antoine François. Agent municipal de Prévessin élu en l’an VI, remplacé la même année. Adjoint de Prévessin en 1808, maire en 1811 renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 18 mars 1818.
Jacquemier Jean, dit Viala. Maire de Sergy nommé en octobre 1830, remplacé en novembre 1831.
Jacquemier Jean François (Pérré de Prévessin Jacquemier). Maire. Procureur de la commune en l’an II, maire de Prévessin nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).
Jacquemier J.A.F. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Ferney le 3 septembre 1848, cité jusqu’en 1861.
Jacquemier Jean Édouard. Maire. Né (Jean Edoit) à Prévessin le 6 janvier 1835, fils de Jean Viala Jacquemier (né vers 1795), propriétaire à Belair, et de Pernette Jarnier. Agriculteur, adjoint de Prévessin nommé par arrêté du 13 mai 1875, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire à la démission de Jacques Henri Fouilloux en avril 1880, réélu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1885.
Jacquemin Auguste. Maire. Né à Lent le 10 janvier 1814, fils de Jean-Marie Jacquemin (voir notice) et de Marguerite Françoise Marion (décédée à Lent le 11 novembre 1843). Propriétaire, maire de Lent nommé par arrêté préfectoral du 26 août 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, réélu le 12 octobre 1876, le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Lent le 27 novembre 1887.
Jacquemin Jean-Marie.* Maire*. Né à Lent le 2 octobre 1781, fils de François Marie Jacquemin, (né en 1751, reçu officier de santé à Bourg le 11 brumaire an IV 2 novembre 1795, adjoint de Lent nommé le 22 avril 1800), et de Marie-Thérèse Dufour (1754-1829). Chirurgien, adjoint de Lent nommé maire en juin 1819, jusqu’en décembre 1832 et de janvier 1834 à 1843. Il est mort à Lent le 24 mai 1854. Il a brossé un panorama de sa commune en 1836.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 73, 1964, « Lent en 1836 ».
Jacquemont Michel. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 28 janvier 1844, marchand de vins à Saint-Jean-le-Vieux, maire de cette commune élu en mai 1888, remplacé en 1892. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin le 4 avril 1886 contre Samuel Lobre. Réélu le 28 juillet 1889, il démissionne le 2 avril 1891 car il est mis en faillite.
Jacquenod Ernest Gustave. Maire. Hôtelier, maire de Belleydoux élu le 27 août 1911, remplacé en mai 1912. Il est mort le 8 mai 1945 alors que sonnaient les cloches de l’armistice.
Jacquenod Louis. Vice-président de la Légion, membre de la délégation spéciale d’Oyonnax en décembre 1940, adjoint au maire nommé par arrêté ministériel des 10 février et 4 avril 1941. Membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, nommé le 28 janvier 1941. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942.
Jacquenod Victor. Maire. Né le 20 août 1937, maire de Bellignat élu en mars 2008.
Jacqueroud Claude Marie. Maire. Adjoint d’Arbigny élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé en 1937.
Jacqueroud Louis. Maire. Né le 21 mai 1836, cultivateur, maire d’Arbigny élu en mai 1892, remplacé en 1896.
Jacques Maurice. Maire. Médecin, nommé maire de Marboz par arrêté des 11 et 14 mars 1941 jusqu’à la Libération, élu le 26 octobre 1947 (républicain indépendant) et réélu le 7 mai 1953 (CNI). Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Candidat (indépendant) au premier tour des cantonales du 17 avril 1955. Il est mort le 15 janvier 1956.
Jacquet. Maire de Lurcy élu en 1851.
Jacquet Alain. Maire. Infirmier, maire de Servignat élu en mars 1971.
Jacquet Albert. Maire. Né le 5 janvier 1926, maire du Petit-Abergement élu en mars 1989 (DVD), remplacé en mars 1995.
Jacquet Albin. Maire. 1er adjoint de Servignat en octobre 1947, maire en mai 1953 (Parti paysan), réélu en mars 1959 et mars 1965 (ALIM), remplacé le 21 juin 1969.
Jacquet Alphonse. Maire. Adjoint de Servignat élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, président du comité local de libération de Servignat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, puis de la délégation spéciale le 20 décembre. Remplacé aux élections de mai 1945.
Jacquet Antoine. Maire de Parcieux élu en mai 1896, remplacé en 1897.
Jacquet Antoine. Maire. Né à Lurcy le 4 novembre 1843, fils d’Antoine Jacquet (1809-1880) et de Jeanne Marie Goyard. Petit-fils de Benoit Jacquet (voir notice) et de Marie Butillon. Adjoint de Lurcy élu en mai 1888, maire en 1890, réélu en mai 1892, et mai 1896, remplacé en 1900.
Jacquet Auguste Amédée. Maire. Né à Apremont le 5 septembre 1849, fils de Camille Anthelme (voir notice) et de Marie-Jeanne Sonthonnax. Cultivateur, adjoint d’Apremont depuis 1888, maire élu en mai 1896 (républicain), remplacé en 1900.
Jacquet Benoit. Maire. Né à Lyon, paroisse Saint-Paul, le 28 mai 1755, d’une famille originaire de Virieu-le-Petit, petit-fils de Louis, qui fit construire à Munet, hameau de Virieu-le-Petit en 1728, fils de Françoise Bouvier et de Joseph Jacquet qui se serait distingué à Fontenoy, Lawfelt, Berg-Op-Zum et à Maastricht (En 1755, Joseph Jacquet est maître-maçon). Engagé à l’âge de 17 ans, le 2 mai 1792, dans la Légion royale dont le colonel est Armand Louis de Gontaut, duc de Biron, futur député aux États généraux et guillotiné le 31 décembre 1793, il rejoint là ses oncles maternels. Élève de l’école d’équitation de Cambrai, brigadier le 7 septembre 1775 à la Légion royale, fourrier le 14 octobre 1778, il intègre en 1779 le 1er régiment de chasseurs. Maréchal des logis en chef le 24 septembre 1784, adjudant le 14 mai 1786, porte-guidon aux Chasseurs de Picardie le 26 mai 1788, sous-lieutenant au 7e régiment de chasseurs en 1791, lieutenant le 25 janvier 1792, il fait partie en 1792 de l’armée de Dumouriez, se distingue à Spire et Worms, est blessé deux fois. Capitaine le 15 août 1793, blessé lors de la reprise de la redoute de Bassendorf, il rejoint l’armée de Vendée, commande la place de Poitiers, prend part à la répression dans le Berry, à l’expédition d’Irlande, à celle d’Helvétie et intègre l’armée d’Italie où il est nommé chef d’escadron sur le champ de bataille par le général en chef Championnet (25 frimaire an VII ou 15 décembre 1798). Réformé le 1er frimaire an IX (22 novembre 1800), il reste à Lyon jusqu’en 1804. Il revient au service dans le 2e régiment de chasseurs à cheval le 16 germinal an XII (6 avril 1804), il combat notamment à Austerlitz et à Ulm, participe, sous Davout, à Auerstedt où il est blessé, commande la place de Francfort-sur-l’Oder, se bat à Eylau et à Friedland. Retraité en 1807, il s’installe à Munet, devient maire de Virieu-le-Petit nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 octobre 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort le 2 mai 1830, des suites d’une chute. Il n’assistait plus aux séances depuis le 29 juin 1829. Il avait été nommé inspecteur des haras dans le département de l’Ain et pendant les Cent-Jours le préfet Baude l’avait nommé chef de légion de la garde nationale pour l’arrondissement de Belley par arrêté du 20 juin 1815. Il n’a qu’un héritier, son neveu, Claude Charles Jacquet, lieutenant en premier au régiment d’artillerie à cheval de la garde, en garnison à Vincennes. LH/1343/44.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995. – J. Dupasquier, Notice sur Benoît Jacquet. - J. Croyet. Répertoire des Médailliers de la Légion d’honneur, à paraître.
Jacquet Benoit. Maire. Né le 3 mars 1786, cultivateur, maire de Virieu-le-Petit nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865.
Jacquet Benoit. Maire. Né à Lurcy le 20 novembre 1784, fils de François Jacquet (1751-1808) et de Jeanne Brun (1754-1820). Propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Lurcy élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire le 24 juin 1856, remplacé le 28 juillet. Il est mort à Lurcy le 18 août 1871.
Jacquet Camille Anthelme (Claude Anthelme Camille). Maire. Né à Apremont le 27 août 1815, fils de Jean-Marie Jacquet et de Marie-Anthelmette Jacquet. Cultivateur, maire d’Apremont nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, décédé en 1887. Son nom est porté sur une croix à l’entrée du cimetière, érigée en 1871.
Jacquet Claude. Agent municipal. Laboureur au hameau de Troillet, agent municipal* *de Sainte-Julie élu en l’an IV, remplacé en l’an V. Il est mort à Sainte-Julie le 2 vendémiaire an VI, à l’âge de 68 ans
Jacquet Claude. Maire. Né à Corcelles dans le Rhône le 19 juillet 1901, membre du comité local de libération de Guéreins en 1944, adjoint en mai 1945, réélu en octobre 1947, mai 1953 (RGR), maire en mars 1959, réélu en 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG), remplacé en janvier 1975.
Jacquet Claude. Maire. Né le 29 août 1956, agent PTT, conseiller municipal de Chaveyriat élu en mars 1983, 3e adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle élu le 15 avril 2008.
Jacquet Claude Joseph. Maire. Né en 1801, cultivateur, maire de Sainte-Julie nommé en 1865, remplacé en septembre 1870.
Jacquet (oncle) Clément Marie. Maire d’Apremont cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), agent municipal d’Apremont élu en 1797, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire pour cause de cécité et remplacé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), décédé en 1805.
Jacquet Eugène. Maire. Adjoint de Meillonnas élu après les élections des 3 et 10 mai 1896 et des 6 et 13 mai 1900, maire après les élections des 1er et 8 mai 1904, réélu en 1908 et en 1912 jusqu’en 1919.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Jacquet Félix (Félix Antoine). Maire. Né à Sermoyer le 11 janvier 1853, fils de Nicolas Hippolyte Jacquet et de Marie Françoise Humbert. Conseiller municipal de Sermoyer élu en 1884, adjoint en mai 1892, réélu en mai 1900, 1904 et 1908, maire (radical-socialiste) en 1909, réélu en mai 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, 1929, jusqu’à sa démission en 1931 pour raison de santé. Il est mort le 23 janvier 1939. LH/1342/69.
Jacquet Félix. Président de la délégation spéciale de Sermoyer nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril et mai 1945
Jacquet Félix Émile. Maire. Né à Meillonnas le 20 mai 1911, agriculteur, mobilisé en 1939 au 47e BCA, membre de la Résistance en 1943, adjoint de Meillonnas du 10 juin 1945 à 1954 (divers gauche), maire après la démission d’Élie Barillot le 23 juin 1954. Réélu en mars 1959, il démissionne pour raisons de santé en mars 1961, tout en restant au conseil municipal jusqu’en mars 1971. En 1951, il avait été élu président de la Fédération départementale des coopératives laitières, en avril 1961 président de la Caisse régionale de l’Ain du Crédit agricole ; en 1970 président de l’Amicale des Caisses régionales du Lyonnais, puis en 1966 membre des instances nationales de cet organisme. Il est mort en juillet 1996.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989. - Les Quatre racines du Crédit agricole Centre-Est, Jean-Michel Bernier, 1990.
Jacquet François. Maire. Né à Chaleins le 19 avril 1814, fils de François Jacquet, propriétaire cultivateur, et d’Antoinette Benoite Lacuire. Propriétaire (4000 F de revenus en 1855), maire de Chaleins élu en 1848, nommé par arrêté du 25 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1865, remplacé en 1870.
Jacquet François Étienne. Agent municipal d’Apremont élu le 3 floréal an VI (22 avril 1798).
Jacquet Guy (père).* Maire. *Né à Brénod le 25 décembre 1733, fils d’Anthelme Jacquet (1692-1758) et de Marie Carrier Rousseau (1704-1781). Agent municipal de Brénod en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire et remplacé par son fils Jean Pierre par arrêté du 10 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). Il est mort à Brénod le 21 mars 1811.
BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du dreffia, n° 13 et 14, 2006 et 2007. La commune de Brénod, des origines à la fin du XIXe siècle par Madeleine Lurin.
Jacquet Jean. Maire. Né à Cormoranche le 15 février 1820, fils de Jean Claude Jacquet et de Marie Antoinette Bernard. Cultivateur, adjoint de Cormoranche élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, jusqu’en 1884.
Jacquet Jean. Maire. Doyen d’âge du conseil municipal de Talissieu, il exerce les fonctions de maire, au décès de Charles Mayer et en remplacement d’Ernest Rey, adjoint mobilisé, de novembre 1916 à janvier 1919.
Jacquet Jean-Baptiste. Administrateur du département, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Coligny le 18 novembre 1753, fils de Guillaume Joseph Jacquet (1724-1781), procureur dans la justice de Coligny, et de Jeanne Baptiste Millet. Procureur, avocat, notaire à Beaupont de 1789 à 1822 (2 000 F de revenus en 1810), juge de paix sous la Révolution, administrateur du district de Bourg, agent municipal de Coligny élu en brumaire an IV (novembre 1795). Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : Ce citoyen a constamment donné des preuves de son civisme dès le début de la Révolution. Il est de plus très instruit ». Il le propose en conséquence comme président de l’administration municipale cantonale, en remplacement d’Anatole François de Vialet. Jacquet, devenu administrateur du département le 15 floréal an VI (4 mai 1798), est destitué le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin). Conseiller général nommé le 1er juin 1800, cité jusqu’en 1810. Conseiller de l’arrondissement de Bourg cité de 1816 à 1829. Il est mort à Coligny le 18 décembre 1842.
Jacquet Jean-Baptiste. Maire d’Apremont élu de 1789 à 1794, Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). nommé maire de 1808 à 1814, décédé en 1816.
Jacquet Jean-Baptiste. Maire de Treffort nommé par décret du 14 janvier 1870, remplacé au mois d’octobre.
Jacquet Jean Marie. Maire. Né en 1788, maire d’Apremont nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 septembre 1821, renommé maire de 1836 à sa mort en 1845.
Jacquet Jean Pierre. Maire. Né à Brénod le 15 mars 1778, fils de Guy Jacquet (voir notice) et de Marie Josephte Goyet. Greffier, il succède à son père comme maire de Brénod, nommé par arrêté du 10 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). Remplacé en 1808, il est nommé à nouveau (Jean-Pierre Jacquin) en 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816. Remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il reste en fonction jusqu’en octobre. Il est mort à Brénod le 13 janvier 1828.
BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du dreffia, n° 13 et 14, 2006 et 2007. La commune de Brénod, des origines à la fin du XIXe siècle par Madeleine Lurin.
Jacquet Joseph (Jaquet). Maire. Fils de Jean Claude Jacquet et de Marie Quatre. Adjoint à l’agent municipal de Douvres en l’an VII, maire de Douvres nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 (Jacquier Joseph) et par arrêté du 25 juillet 1821 du préfet Rogniat, jusqu’à sa mort à Douvres le 10 janvier 1835, à l’âge de 70 ans. Remplacé par son gendre, François Barbollat.
Jacquet Louis (Louis Marius François). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Champagne le 21 mars 1871, fils de feu François Jacquet en son vivant sergent-major aux mobiles de l’Ain, et d’Eliza Dord. Huissier, adjoint de Champagne-en-Valromey élu le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919, élu maire le 10 mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et le 19 mai 1935, décédé et remplacé le 13 décembre 1937. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 3 août 1913 (radical) contre Carrier, réélu le 14 décembre 1919, conseiller général du canton de 1922 à sa mort.
Jacquet Louis Joseph. Maire. Né en 1801, maire d’Apremont quelques mois en 1848, décédé en 1868.
Jacquet Maurice. Maire. Né le 12 mai 1938, maire de Courtes élu en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Jacquet Robert. Maire. Né le 30 juillet 1942, psychologue scolaire, conseiller municipal de Saint-Martin-de-Bavel en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en cours de mandat au décès d’Albert Billet, réélu en mars 1995 (DVD) et en mars 2001 (DVD).
Jacquet Victor. Maire. Né à Molunes, Jura, en 1861. Cultivateur, maire de Mijoux élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat vers 1921.
Jacquetton Jean-Claude Théophile. Maire. Né à Bourg-de-Thizy, Rhône, le 16 août 1816, notaire à Lagnieu de 1850 à 1866, maire de Château-Gaillard élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, décédé à Château-Gaillard le 23 décembre 1875, à l’âge de 59 ans, et remplacé le 11 février 1876.
Jacquier : voir aussi Jaquier.
Jacquier Antoine. Maire. Né à Lochieu le 24 août 1820, fils de Claude Jacquier et d’Antoinette Berthier. Propriétaire, adjoint de Lochieu nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire par arrêté du 8 août 1858, remplacé en août - septembre 1870.
Jacquier Benoit. Agent municipal de Chavannes-sur-Suran en l’an VII.
Jacquier Étienne. Maire. Adjoint de Cleyzieu nommé par arrêté du 7 janvier 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de juin 1835 à 1848.
Jacquier Eugène (Eugène Émile). Maire. Né à Lagnieu le 11 avril 1891, fils de Jean Joseph François Jacquier, concierge de la mairie de Lagnieu, et de Philomène Chamonet. Maire de Lagnieu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 jusqu’en 1963.
Jacquier Henri (Joseph Henri). Maire. Né à Cleyzieu le 3 février 1849, fils de Jean Pierre Jacquier (voir notice) et de Josephte Fallotin. Cultivateur, maire de Cleyzieu élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1896.
Jacquier Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Leyment élu en mai 1929, réélu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire en 1941 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 26 novembre 1941.
Jacquier Jean François. Maire de Challex nommé par arrêté du 6 août 1858, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 février 1865. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1862.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.
Jacquier Jean-Marie. Maire. Adjoint de Cleyzieu cité depuis 1912, réélu en décembre 1919, maire élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et mai 1935. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 3 février 1943.
Jacquier Jean-Pierre (né Jaquier). Maire. Né à Cleyzieu le 10 juin 1816, fils d’Étienne Jaquier (voir notice Jacquier) et de Marie Josephte Delorme. Cultivateur, maire de Cleyzieu nommé le 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 29 décembre 1858.
Jacquier Louis. Agent municipal de Saint-Benoît élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Jacquier Marin (père). Maire. Cultivateur, maire de Belley nommé par Albitte le 30 pluviôse an II (18 février 1794) jusqu’au 29 août de la même année. Commissaire du directoire exécutif en 1795.
Jacquier Paul. Maire de Villieu élu le 12 juin 1920 (radical) jusqu’en mai 1925.
Jacquin Albert. Maire. Président de la délégation spéciale d’Ochiaz instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 26 avril 1941, remplacé par arrêté ministériel du 5 août 1943.
Jacquin Alexandre. Maire. Né le 8 janvier 1831, cultivateur, maire de Pouillat élu en mai 1888.
Jacquin Auguste François. Conseiller d’arrondissement. Né le 19 juillet 1828, conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Izernore le 4 octobre 1874, en fuite lors de son remplacement par l’élection du 23 janvier 1881. Notaire à Izernore depuis 1872, destitué en septembre 1880, il est jugé le 4 mai 1882 pour abus de confiance commis dans l’exercice de ses fonctions.
Jacquin Claude Éloi. Maire. Propriétaire, maire de Pouillat nommé par arrêté du 3 juin 1864, reconduit le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 avril 1867.
Jacquin Marcel. Maire. Né le 16 mars 1949, dessinateur industriel, conseiller municipal de Saint-Vulbas en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes de la Plaine de l’Ain élu le 9 avril 2008.
Jacquinod Bernardin. Maire de Collonges nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1823, jusqu’en 1830.
Jacquinod Charles. Maire. Né à Farges le 19 février 1899, délégué dans les fonctions de maire en 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG) jusqu’en mars 1977.
Jacquinod Jacques. Maire. Né à Avusy, Suisse, le 28 mars 1799, fils de Pierre Jacquinod et de Benoîte Vandel, cultivateurs à Pougny. Maire de Pougny nommé de 1845 à 1848. Il est mort à Pougny le 27 septembre 1877.
Jacquinod Jean Marie (il signe Jaquinod). Maire de Farges nommé en juillet 1837, remplacé en mai 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Son nom est inscrit sur une cloche fondue en 1853.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.
Jacquinod Maurice. Maire, conseiller général. Né le 1er janvier 1901, inspecteur SNCF, maire de Collonges élu en mai 1953, réélu en mars 1959, 1965 et 1971. Conseiller général de Collonges (sans étiquette, puis modéré, puis républicain indépendant) élu au deuxième tour le 27 avril 1958, jusqu’à sa mort en 1974.
Jacquinod Sébastien. Maire. Né à Montanges le 26 janvier 1746, fils d’Henry Jacquinod Cary et de Péronne Mourier Fournier. Maire de Montanges nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1813. Dans l’arrêté de 1800, il est qualifié d’ex-président du canton. Il est mort à Montanges le 10 octobre 1818.
Jacquinod-Carry Antoine. Maire de Forens élu en mai 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1929.
Jacquinod-Carry Antonin. Maire. Cultivateur, maire de Forens élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912 (radical).
Jacquiot Charles Emmanuel. Maire. Né à Lalleyriat le 19 juin 1808, fils d’Antoine Jacquiot et de Rose Brun Mavet. Maréchal à Saint-Germain-de-Joux, puis cabaretier et propriétaire cultivateur au Poizat, maire du Poizat nommé par arrêté du 12 décembre 1862, remplacé en 1865.
Jacquiot Élie. Maire. Cultivateur, maire d’Apremont élu en 1903, réélu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en 1908.
Jacquiot François. Maire. Né au Poizat le 18 août 1921, mécanicien puis transporteur en 1960. Conseiller municipal du Poizat élu en mai 1953, maire le 28 juin 1958, réélu en mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (REI), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (DVD), jusqu’en 1995. Il est mort en mai 2008.
Jacquiot François Joseph Justin. Maire. Né en 1806, cultivateur, maire de Lalleyriat nommé le 12 août 1860, reconduit en août 1865, remplacé en 1870.
Jacquiot Guy. Maire. Né le 21 mai 1947, fils de François Jacquiot (voir notice) et de Marie-Louise Allombert-Maréchal. Dessinateur industriel, maire de Martignat élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Jacquiot Hector. Maire. Né au Poizat le 16 novembre 1887, maire élu le 17 mai 1925 (républicain de gauche puis URD) jusqu’au 18 mai 1929.
Jacquiot Jean-Baptiste dit Ragay. Maire. Agent municipal de Lalleyriat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du 20 ventôse an XIII (11 mars 1805), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 15 novembre 1806.
Jacquiot Jean-Marie. Maire. Né au Poizat le 1er mars 1835, fils d’Antoine Jacquiot, cultivateur, et de Claudine Berthet Bondet. Cultivateur, maire du Poizat élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Jacquiot Jérôme. Maire de Lalleyriat nommé par arrêté du préfet Bossi du 15 novembre 1806, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815.
Jacquiot Philibert. Maire. Adjoint du Poizat élu en mai 1929 (URD), réélu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné 1er adjoint, maire élu en 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de gauche) et mai 1953, remplacé en juin 1958 par François Jacquiot.
Jaeger Maurice. Maire de Crépieux-la-Pape élu en 1950, réélu en mai 1953 (RPF) jusqu’en mars 1959. Candidat (RPF) aux cantonales de Montluel les 17 et 24 avril 1955 et des 4 et 11 juin 1961 (UNR).
Jagot François. Né à Nantua le 6 janvier 1734, frère aîné de Grégoire Marie Jagot (voir notice). Président du directoire du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794) à l’an IV. Marchand à Nantua. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est mort à Nantua le 26 janvier 1814.
Jagot Grégoire Marie.* Parlementaire. Né à Nantua le 21 mai 1750, il est le douzième enfant de Jean-Baptiste Jagot, successivement drapier, fermier du prieur et contrôleur du grenier à sel, et de Marie Joseph Béatrix. Après avoir suivi des études classiques au collège de sa ville natale et de droit à Dijon, il est premier juge de paix à Nantua et, en 1789-1790, secrétaire du conseil de ville. Il se rend à Paris pour défendre les intérêts de Nantua et notamment le maintien du tribunal convoité par Gex. Élu le 1er septembre 1791 à la Législative, le 5e sur 6 par 291 voix sur 330 votants, « il est incontestablement le plus révolutionnaire des 6 députés de l’Ain » (Dubois). Pourtant pendant un an, il siège à droite de l’hémicycle. Le 25 novembre, il est désigné comme l’un des douze membres du comité de surveillance chargés de dénoncer « les criminels qui tentaient de relever le trône du despotisme ». Il crée à Nantua une section des sans-culottes qui siège au couvent des Dames Augustines. Membre de la Convention le 5 septembre 1792, le 4e sur 6 avec 291 voix sur 365 votants, il assiste à la réunion de la Savoie à la France, formalisée par les décrets des 27 et 28 novembre. Il est désigné avec Hérault de Séchelles, Simon et Grégoire pour organiser le nouveau département créé sous le nom de Mont-Blanc. De même, par décret du 4 février 1793, il est envoyé dans le comté de Nice qui a été annexé le 31 janvier. Jagot, comme les autres commissaires, n’a pu participer au vote du procès du roi, mais dans une lettre collective du 13 janvier, ils déclarent « que leur vœu est pour la condamnation de Louis Capet par la Convention nationale, sans appel par le peuple* ». On leur reprochera de n’avoir pas écrit à mort. Revenu à Paris, il siège à la Montagne et il est nommé membre du Comité de sûreté générale le 14 septembre 1793, où il se fait remarquer par son extrême brutalité. Grâce à un indicateur, il fait récupérer le Régent, diamant qui avait disparu lors du pillage du Garde-meuble. Après Thermidor, le 2 août 1794, il est à son tour mis en accusation par son collègue et compatriote Merlino qui l’accuse de collusion avec les hébertistes. Le 2 juin 1795, Gouly, qui se souvient qu’il a été rappelé de l’Ain pour être remplacé par Albitte sous la pression des hébertistes, lui reproche d’avoir soustrait des pièces de dossier lorsqu’il était au Comité de sûreté générale. Jagot, en outre, se trouve compromis dans l’insurrection des sans-culottes du 1er prairial (20 mai 1795) qui avaient envahi l’Assemblée et tué le député Féraud. Il est décrété d’arrestation le 28 mai et emprisonné le 2 juin au collège des Quatre Nations. Libéré le 26 octobre par la loi d’amnistie, il revient à Nantua. Eymery soutient qu’il créa une fabrique de coton dans le Lyonnais. Mais il s’établit à Royaumeix, près de Toul, puis à Toul même où il est qualifié de propriétaire-rentier. Il y est mort le 22 janvier 1838.
BIBLIOGRAPHIE : Les Conventionnels de l’Ain, Regain, art. M. Boyer. – Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – Eymery, Biographie moderne.- E. Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain. - Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Jagot Jean Baptiste. Administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Né à Nantua le 15 août 1756, frère de Grégoire Marie Jagot (voir notice). Docteur médecin en 1782, président de l’assemblée communale de Nantua en 1789 jusqu’au 25 janvier 1790. Nommé par Albitte agent national de Nantua le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Incorporé comme médecin en chef des hôpitaux à l'armée du Nord, puis des Alpes, de l'an II à l'an IV. Nommé membre de l’administration centrale par l’assemblée électorale et vice-président du département le 15 floréal an VI (4 mai 1798), destitué le 19 ventôse an VII (9 mars 1799), accusé d’être lié avec les partisans les plus ardents de l’anarchie. Nommé par le Directoire exécutif administrateur du département le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin), il ne prête serment que le 12 frimaire an VIII (3 novembre 1799), car il est malade. Démissionnaire le 7 nivôse an VIII (28 décembre 1799), il est nommé membre du conseil municipal de Nantua par arrêté du préfet Rogniat du 30 janvier 1821. « Il mourut en 1822 [le 23 juin]* des suites du poison qu’il avait avalé étant jeune, dans les mets cuits dans une casserole en cuivre. Madame sa mère en mourut avant *(Collet) ». Sa fille, Marie Françoise Virginie Ragot, née en 1799 de Jeanne Marie Catherine Chambry et décédée en 1865, a épousé en 1816, Joseph Félix Laurent Béroud (voir notice) qui lui succède à sa mort au conseil d’arrondissement.
BIBLIOGRAPHIE : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934.- Journal de Michel Collet. – ADA 4K38.
Jaillet Hippolyte. Maire de Domsure, élu en mai 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904. Peut être Claude François Hippolyte Jaillet, né le 21 janvier 1846, propriétaire, élu au conseil municipal le 6 janvier 1878.
Jaillet Jean. Maire. Né le 9 novembre 1900, maire de Parves élu en mai 1935, président du comité de libération nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (radical-socialiste) jusqu’en 1953. Candidat en quatrième position sur la liste radical-socialiste aux élections de la seconde Constituante du 2 juin 1946.
Jailly Gabriel Hector de (Rousset de Jailly). Sous-préfet de Trévoux. Né en 1781, nommé sous-préfet de Trévoux le 21 août 1822 et remplacé en août 1830.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Jallamion Joseph. Maire. Né à Proulieu le 19 mars 1883, fils de Pierre Jallamion et de Maria Annette Minand. Cultivateur, maire (républicain de gauche) de Proulieu élu en fin de mandat en 1924, réélu en mai 1925, 1929 et 1935.
Jallier-Dumolard François (François Mélice). Maire. Né à Saint-Sorlin le 12 février 1754, fils de Jacques Jallier (né en 1718), seigneur du Molard et de la Rogemondière, et d’Anne Marie Prost. Chevalier de Saint-Louis, officier au régiment d’Autun de 1772 à 1792, lieutenant dans la compagnie de Charbonnière dans le régiment provincial d’Autun le 5 mai 1772. Mis en état d’arrestation par le comité de surveillance de Saint-Sorlin le 23 frimaire an II jusqu’au 27 frimaire an II. Adjoint de Saint-Sorlin nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet du 28 mai 1812, remplacé en mai 1815, nommé par arrêté du 20 juillet 1815, réinstallé le 3 août, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en juillet 1828. Il est mort, « garçon » à Saint-Sorlin le 16 mai 1828, à l’âge de 74 ans. Il signe Dumolard. LH.
Jambet Claude. Agent municipal. Cultivateur à Charmont, hameau de Nattages, maire* *de Parves Nattages et Chemillieu de l’an VII à l’an VIII. Il est mort à Charmont le 18 octobre 1810, à l’âge de 78 ans.
Jambon Christian. Maire. Né le 21 février 1951, employé de banque, conseiller municipal de Vandeins en mai 1989 (RPR), maire en juin 1995 (RPR), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Jambon Henri. Maire. Né à Tossiat le 2 mai
1816, fils de Jean Baptiste Marie Jambon, cultivateur, et de Marie
Joseph Buffet. Épicier, maire de Tossiat nommé en 1865 (prestation de
serment le 3 septembre), jusqu’en 1870. Il est mort à Tossiat le 14 mai
1887.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les
maires de Tossiat, par Claude Guy.
Jambon Jacques. Maire de Certines nommé par arrêté du 13 septembre 1856, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en septembre-octobre 1870.
Jambon Joseph (Joseph Eugène). Maire. Né à
Tossiat le 14 juillet 1856, fils de Claude Jambon, charron, et de Marie
Claudine Fromont. Charron, adjoint de Tossiat élu en mai 1896, maire
(radical) en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912. Il démissionne
le 12 décembre de cette année, étant en désaccord avec la majorité de
son conseil sur l’emplacement d’un bureau de poste à construire. Il est
mort à Tossiat le 9 septembre 1928.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les
maires de Tossiat, par Claude Guy.
Janaudy Claude Joseph. Agent municipal. Né à Servignat le 3 avril 1777, fils de Claude Pierre Janaudy (1754-1828) et de Marie Benoite Morel (1756-1816). Propriétaire, agent municipal* *de Servignat élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Servignat le 20 octobre 1822.
Jandot Bernard. Maire. Né le 6 novembre 1941, expert-comptable, conseiller municipal de Frans en mars 1989 (écologiste), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVD).
Janériat François. Maire, conseiller général. Né au hameau de Gévrieux à Châtillon-la-Palud le 7 juin 1873, fils de François Janériat (Jannériat), agriculteur, et de Catherine Boucher. Menuisier, maire de Châtillon-la-Palud élu en mai 1929 (républicain socialiste), réélu en mai 1935 jusqu’à sa mort en 1942. Conseiller général du canton de Chalamont de 1934 à 1940.
Janériat Maxime. Maire, conseiller général. Né le 9 mars 1906, président du comité local de libération de Châtillon-la-Palud nommé par arrêté du 31 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 et en mai 1953. Conseiller général (SFIO) du canton de Chalamont élu le 30 septembre 1945, réélu le 14 octobre 1951, jusqu’à sa mort le 30 mars 1957.
Janet Camille. Maire. Né au Grand-Abergement le 5 janvier 1859, fils de Claude Janet et de Marie Anthelmette Viviand. Maire du Grand-Abergement élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Janet Jean-François. Subdélégué de l’intendant de Bourgogne dans la province de Trévoux en fonction en 1789. Le 26 juin 1790, le conseil du département s’étonne qu’il occupe encore un logement dans le palais de justice de Trévoux sans aucun titre. En novembre, il lui donne l’ordre de déguerpir. Janet, arrêté en 1793, est remis en liberté le 6 juin 1793.
Janet Robert. Maire. Né le 20 juillet 1920, inspecteur de la sûreté nationale à Lyon, puis officier de police adjoint à Toulon et Versailles, retraité en 1963 à Courmangoux, village natal de son épouse, entré au conseil municipal en 1965, maire le 13 juillet 1969 (ALIM), réélu le 21 mars 1971 (CDP), en mars 1977 (socialiste) et mars 1983, remplacé en 1989.
Janez Victor. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Montluel de 1838 à 1850, maire de cette commune nommé en 1843, élu en mai 1848, remplacé la même année. Conseiller de l’arrondissement élu en 1845, réélu par le canton le 3 septembre 1848 par 1129 voix sur 1778 votants, remplacé en 1852.
Janiaud Paul. Maire. Né le 30 décembre 1929, agriculteur, maire de Gorrevod en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.
Janichon Barthélémy. Maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en cours de mandat en 1924 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en cours de mandat en 1934.
Janichon Jean-Claude. Maire. Cultivateur, 1er adjoint au maire en mars 1983, maire de Sulignat en juin 1995. Poursuivi devant le tribunal de police de Trévoux, à la suite d’un accident survenu le 9 septembre 1999 à une fillette sur une aire de jeu, il reçoit le soutien des élus : Ravassard, Paour, Amsellem (voir notices) et autres qui ne conçoivent pas la responsabilité automatique d’un maire dans l’exercice de ses fonctions. Il ne se représente pas en mars 2001.
BIBLIOGRAPHIE : Voix de l’Ain, 3 novembre 2000, art. F. Lacroix.
Janichon Jean-Paul. Maire. Né le 6 mai 1932, agriculteur, 1er adjoint de Sulignat en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD).
Janichon Just Antoine. Maire de Joyeux élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Janier André. Maire. 1er adjoint de Rillieux en mars 1965, maire de mai 1971 à décembre 1972, date à laquelle la commune est fusionnée avec celle de Crépieux-la-Pape pour former celle de Rillieux-la-Pape.
Janier Jacques. Maire. Né le 13 mai 1948, fonctionnaire des douanes, conseiller municipal de Sauverny en mars 1983, réélu en mars 1989, maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Janin. Maire de Lalleyriat vers 1876.
Janin André. Maire. Né le 28 octobre 1828, négociant, maire de Champagne nommé par décret du 9 février 1878, démissionnaire en janvier 1881.
Janin Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Pérouges le 17 juin 1823, fils de Jean Janin, propriétaire, et de Claudine Massard. Cultivateur, capitaine de la compagnie des sapeurs-pompiers, adjoint de Pérouges nommé par arrêté du 30 novembre 1863, reconduit le 26 août 1865 et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, écarté en 1874, élu le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Meximieux le 1er août 1880, réélu le 1er août 1886 contre Convert et décédé à Pérouges le 10 avril 1888.
Janin Antoine. Maire. Adjoint d’Amareins, élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, maire élu en décembre 1919 (radical).
Janin Benoit. Maire de Balan nommé par arrêté du 21 messidor an XII (10 juillet 1804), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Janin Benoit. Maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé en février 1834, remplacé en septembre 1846.
Janin Blaise. Maire. Né à Lalleyriat le 22 mars 1836, fils de Jean Janin, cultivateur, et de cultivateur, et de Claudine Vion Delphin. Maire de Lalleyriat nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Janin Édouard. Maire de Lalleyriat élu en mai 1935, maintenu sous Vichy et à la Libération, nommé maire par arrêté du 10 février 1945, remplacé aux élections d’avril.
Janin François. Agent municipal de Talissieu élu en l’an VI.
Janin Guillaume. Maire. Employé dans les octrois, membre du directoire du district de Belley nommé par Boisset en fructidor an II. Nommé le 29 brumaire an IV (20 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Seyssel, en remplacement de Montanier qui refuse ce poste. Démissionnaire, il est remplacé le 3 pluviôse an VI (22 janvier 1798). Maire d’Anglefort nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. – Le Bugey, n° 19, 1925, « Monographie historique d’Anglefort », art. de Seyssel-Sothonod. – ADA 4K34.
Janin Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 24 septembre 1849, fils de Jean Janin, charretier, domicilié au bief Godard, et de Jeanne Guyenon. Adjoint de Crottet élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu sans concurrent par le canton de Pont-de-Veyle le 24 juillet 1910 jusqu’à son décès le 10 octobre 1915.
Janin Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Pérouges le 13 avril 1849, fils d’Antoine Janin (voir notice) et de Jeanne Marie Janin. Maire de Pérouges élu en 1891, réélu en mai 1892, remplacé en 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919, remplacé en 1922. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Meximieux le 21 juillet 1901, réélu le 28 juillet 1907, le 3 août 1913 et le 14 décembre 1919, jusqu’à son décès le 24 février 1922.
Janin Jean-Baptiste.* Maire *de Lalleyriat nommé de 1818 à 1830. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1830.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Janin Jean-Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 14 mars 1817, propriétaire et agronome (4000 F de revenus en 1855), maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé en septembre 1846, remplacé en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1858. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Villard le 8 octobre 1871 jusqu’à son décès le 25 mars 1876.
Janin Jean-Baptiste. Maire. Né à Saint-Just-en-Chevalet, Loire, fils de Guillaume Janin et d’Antoinette Genevrier, propriétaires à Anglefort. Médecin reçu à Paris le 26 août 1817, maire de Chazey-Bons nommé le 10 janvier 1857 jusqu’à sa mort à son domicile de Montchoisi le 3 août 1868. Cité le 15 juin 1865 à la bénédiction de la première pierre de l’église sous laquelle on enferme des monnaies de l’année et des médailles de Saint-Anthelme et du curé d’Ars.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 90, « Construction de l’église de Chazey-Bons », art. Cohas, 1935. - Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.
Janin Joseph. Maire de Bressolles en 1793, puis agent municipal en l’an IV, cité jusqu’en brumaire an V.
Janin Joseph Agent municipal. Nommé agent municipal de Talissieu par arrêté du ministre de l’intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu. Remplacé en l’an VII. C’est peut-être lui qui est mort à Talissieu le 4 juillet 1816, à l’âge de 65 ans.
Janin Léon. Maire. Né le 15 octobre 1844, propriétaire, maire de Châtillon-sur-Chalaronne de janvier à juillet 1872.
Janin Louis. Maire. Adjoint de Pouillat élu en mai 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1919, maire (républicain de gauche) en mai 1925 jusqu’en 1929.
Janin Louis Gabriel. Maire. Né à Villebois le 14 mai 1821, fils de Jean Baptiste Janin, propriétaire, et de Louise Dévignes. Propriétaire, maire de Villebois nommé par arrêté du 26 novembre 1864, reconduit le 26 août 1865, remplacé le 4 septembre 1870.
Janin Pierre. Maire. Né à Talissieu le 13 novembre 1792, fils de Joseph Janin, maréchal, et de Marie Françoise Dégrange. Vétérinaire, maire de Talissieu nommé de 1834 à 1846. Il est mort à Talissieu le 26 décembre 1883, à l’âge de 92 ans.
Janin-Thyvot Chantal. Maire. Née le 21 avril 1957, pharmacienne, entrée au conseil municipal de Saint-Martin-du-Fresne en cours de mandat après 1989 et élue 4e adjointe, maire en juin 1995 (DVD), réélue en mars 2001 (DVD). Vice-président du SIVOM de Nantua.
Janinet Pierre Georges (fils). Agent municipal. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 22 juillet 1764, fils de Claude Marie Janinet, marchand au hameau de Pommier, et de Denise Robin (1736-1792). Cultivateur à Pommier, agent municipal* *de Saint-Étienne-du-Bois élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort le 31 décembre 1845.
Jannel Édouard (Jules Joseph Édouard). Maire. Né en Côte-d’Or à Semezanges le 28 avril 1886, fils de Jules Jannel et de Marie Pavelot. Docteur en médecine, 1er adjoint de Montrevel élu en mai 1935, nommé président du comité local de libération par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Il est mort le 28 octobre 1975.
Jannel Louis. Maire, conseiller général conseiller régional. Né à Priay le 12 mai 1923, fils d’Édouard Jannel (voir notice). Docteur en médecine, maire de Montrevel élu, à la démission de Joseph Henri Pochon, le 16 avril 1964, réélu le 18 mars 1965 (DVG), le 19 mars 1971 (DVG), le 15 mars 1977 (RDG), le 12 mars 1983, le 18 mars 1989 (RDG), il ne se représente pas en 1995. Président du district de Montrevel créé le 8 novembre 1965, devenu district de la Plaine tonique, jusqu’en avril 2001, un des premiers créés dans le département. Conseiller général du canton élu en 1964 (sans étiquette), réélu en 1970, 1976 au premier tour avec 71,76 % des suffrages, le 21 mars 1982 (MRG) avec 51,38 % au deuxième tour contre Marc Tissot maire de Curtafond, en 1988 et en 1994 jusqu’en 1995. Président de la commission départementale le 24 octobre 1973. Conseiller régional MRG élu le 16 mars 1986 en troisième position sur la liste Pour une majorité de progrès avec le Président de la République, présentée par le PS et le MRG et conduite par Jean Moreteau, maire de Bourg. Le 22 mars 1992, second sur la liste DVG Objectif Rhône-Alpes, Nouvelle gauche patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard, il manque l’élection de très peu. Candidat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971 en faisant équipe avec Roland Ruet (indépendant) et du 28 septembre 1980 avec Louis Lamarche (MRG). Suppléant de Louis Robin élu aux législatives des 14 et 21 juin 1981. Il est mort le 24 février 2012.
Jannet François. Maire. 1er adjoint au maire de Cormoz élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 12 mars 1943 jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 9 août 1944.
Jannin Eugène (Claude Marie Eugène) Maire. Né le 10 décembre 1815, fils d’Emmanuel Jannin et de Jeanne Marie Béatrix. Maître de forges (manufacturier, négociant), maire de Géovreissiat nommé en 1846, remplacé en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878. Il est mort à Vouvray le 20 mars 1880.
Janod Jules. Maire. Élève de l’École Normale et aux Arts et Métiers de Cluny, ingénieur aux usines Peugeot, puis à la direction des établissements Janod et Gader, créés par Jean-Marie Gadet, père de l’industrie châtillonnaise de la sacoche vélocipédique. Sous-officier mobilisé en 1939, blessé à Perthes-les-Hurlus. Il fait fonction de maire de Châtillon-sur-Chalaronne de juin à septembre 1944. Condamné à mort par le chef d’une colonne punitive le 11 juin 1944, il tient tête aux Allemands, évite des représailles sur la ville et fait délivrer les otages. Vice-président de la délégation spéciale de Châtillon-sur-Chalaronne jusqu’aux élections de mai 1945.
Janody Bruno. Maire. Né le 6 octobre 1910, adjoint de Chanoz-Châtenay élu en mars 1959, maire (CGM) le 17 février 1972, réélu en mars 1977.
Janody Félix (Jean Claude Félix). Maire. Né à Saint-André-sur-Vieux-Jonc le 11 février 1846, fils de Claude François Janody et de Jeanne Marie Gallet. Cultivateur, élu au conseil municipal de Saint-André-de-Panoux, en troisième position, le 29 novembre 1874, élu adjoint le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, maire élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896 et 1900. Son nom est porté sur une cloche fondue en 1901.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Janota Brigitte. Maire de Bâgé-le-Châtel élue en mars 2008. Elle ne se représente pas en 2014.
Jantet Anthelme (Joseph Anthelme). Maire. Né à Pugieu le 10 juillet 1834, fils de Charles Jantet (1834-1874) et d’Anthelmette Neyrod. Maire de Pugieu, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, jusqu’à son décès à Pugieu le 10 mars 1874, remplacé le 1er décembre 1874.
Jantet Charles.* Maire*. Né le 11 juillet 1837, notaire à Cerdon de 1864 à 1899. Maire élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888, maire le 2 juin 1900 (radical), mandat interrompu quelques semaines en mai 1902 au profit de Francisque Allombert (voir notice) et réélu le 15 mai 1904 (radical), remplacé le 9 décembre 1906.
Jantet Constant. Maire. Adjoint d’Artemare élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, maire (radical-socialiste) élu le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, remplacé le 15 février 1936. Il est mort en octobre 1949.
Jantet Éloi. Adjoint de la commune de Coligny. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : ce citoyen est un républicain énergique réunissant l’instruction à l’éloquence ». Et il le propose comme agent municipal.
Jantet Eugène. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Nantua, conseiller municipal de cette commune, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton le 3 septembre 1848, remplacé en 1854.
Jantet Eugène Ambroise. Maire de Brion de 1890 à 1892.
Jantet François Amédée. Notaire à Coligny de 1785 à 1818, agent national de Coligny cité le 16 frimaire an III (6 décembre 1794), nommé le 11 germinal an VII (31 mars 1799) par l’administration centrale de l’Ain commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Coligny, en remplacement de Venin.
Jantet François Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né à Belley en 1754, reçu maître en chirurgie, au collège de Belley le 30 septembre 1799, il exerce son art à Nantua. Administrateur du directoire du district de Nantua cité le 28 juin 1793. Conseiller de l’arrondissement de Nantua cité de 1816 à 1833.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans, Paris, 1902.
Jantet Henri (Henri Joseph). Maire. Né à Pugieu le 5 août 1867, fils d’Anthelme Jantet (voir notice) et d’Honorine Neyrod. élève du collège de Belley, puis du lycée Ampère à Lyon, professeur aux collèges de Tonnerre, Clamecy, Dôle, puis de Wassy où il devient principal, il assure la direction du collège de Châlons-sur-Marne en 1906. En 1915, il est proviseur du lycée de Monaco. Retiré à Pugieu, il en est élu maire en mai 1935. Il est mort à Monaco le 25 avril 1940, à l’âge de 73 ans.
Jantet Joseph Abraham. Maire. Né à Nantua le 24 octobre 1785, fils de François Joseph Jantet (1758-1833) et de Marie Gros. Pharmacien, maire des Neyrolles nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Nantua le 23 août 1826.
Jantet Joseph Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Brénod le 17 avril 1774, fils de Claude Joseph Jantet et de Marie Josephte Savarin. Résidant à Belmont, notaire à Brénod de 1785 à l’an IX. Maire de Brénod, il est interrogé le 28 août 1793 par le directoire de l’Ain, car il est accusé de s’être livré à des injures et des voies de fait et violences sur le commissaire chargé par le district de Nantua de marteler quelques arbres dans la forêt de Brénod. Il avait même fait emprisonner le commissaire. Cité comme ex-agent municipal (de l’an IV à l’an VI) dans un arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800) le nommant conseiller municipal de Brénod. Vice-président de l’administration municipale du canton de Brénod élu en l’an V. Conseiller d’arrondissement nommé en 1800, jusqu’à sa mort à Brénod le 8 prairial an IX (28 mai 1801).
Jantet Marius (Marius Joseph Eugène). Maire. Né à Pugieu le 3 septembre 1895, fils de Jean Marie Joseph Jantet, cultivateur à Chavillieu, et de Joséphine Elise Granju. adjoint de Pugieu élu le 14 mai 1929, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé le 2 décembre 1944, désigné maire, réélu le 6 mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical), remplacé en mars 1974. En 1947 et 1953, son adjoint est Hector Brillat-Savarin, propriétaire du cellier de Manicle jusqu’en 1936. Il est mort à Belley le 7 février 1974.
Jantet Marius Anthelme. Maire. Né à Pugieu le 3 avril 1865, fils d’Anthelme Jantet (voir notice) et d’Honorine Neyrod. Cultivateur, adjoint de Pugieu élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925.
Janton. Maire de Saint-Vulbas, nommé à la fin de 1875 ou au début de 1876.
Janton Camille. Maire. 2e adjoint de Lagnieu en mai 1945, 1er adjoint en novembre 1947, maire de mars à mai 1953.
Janton Claude François. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 13 octobre 1876, fils de Jean Marie Janton, cultivateur au hameau du Farget, et de Marie Bouvard. Maire de Saint-Martin-du-Mont élu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1925. Il est mort à Bourg le 23 septembre 1965.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.
Janton Eugène. Conseiller d’arrondissement. Né le 29 janvier 1838, meunier à Saint-Jean-le-Vieux (4 000 F de revenus en 1883), conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin le 19 août 1883, en remplacement d’Aimé Pupunat décédé, jusqu’à son décès le 17 février 1886.
Janton Georges. Maire. Né le 10 avril 1927, agent du service des eaux, adjoint de Druillat en mars 1971, réélu en mars 1977, maire en décembre 1978 (communiste), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ).
Janton Jean-Baptiste. Maire. Né à Proulieu le 30 novembre 1838, fils de Claude Janton, meunier, et de Jeannette Jacob. Maire de Proulieu élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.
Janton Jérôme. Agent municipal de Nivollet en l’an VII, remplacé en messidor.
Janvier Joseph. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 11 janvier 1860, fils de François Janvier, meunier sur la Vy, et de Louise Jacquet. Instituteur à Ruffieu, maire de Virieu-le-Petit élu le 19 mai 1929 jusqu’aux élections de mai 1935 (républicain radical).
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Janvion Blaise. Maire. Né à Lalleyriat le 15 décembre 1779, fils de Claude Janvion et de Marie Jacquiot. Cultivateur, maire de Lalleyriat nommé en 1847, remplacé en 1848, nommé adjoint par arrêté du 17 juillet 1852 et élu au conseil municipal le 19 septembre 1852, jusqu’à sa mort à Lalleyriat le 9 mai 1854.
Jaquier Henry (Jéquier) Agent municipal de Ferney-Voltaire élu en l’an IV. Le 26 prairial an V (14 juin 1797), il n’est plus en fonction et réclame au département le remboursement de la paille et du pain fournis aux prisonniers.
Jaquier Jean. Maire. Agent municipal de Cleyzieu en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803).
Jaquier Joseph. Agent municipal de Cleyzieu élu en l’an V, remplacé la même année.
Jaquin Claude Joseph. Maire. Né vers 1756, maire* *de Saint-Vulbas cité en novembre 1792, remplacé en décembre.
Jaravel Nicolas (Jéravel).* Maire* de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1792, remplacé, puis nommé par arrêté du 27 vendémiaire an XII (20 octobre 1803), remplacé en 1807.
Jarnet Bernard. Maire. Né le 5 juin 1953, chef d’entreprise, maire de Sulignat élu en mars 2008.
Jarnier François.* Agent municipal. Né en 1768, greffier, agent municipal *de Sergy le 10 germinal an VI (21 mars 1798), remplacé en mars 1799.
Jarnier François, dit** Dianet**. Maire de Sergy élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 et mars 1959, jusqu’en 1965.
Jarnier Moïse dit Mermet. Maire de Sergy cité le 11 nivôse an II (31 décembre 1793), reconduit par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1794).
Jarnier Pierre, dit Blondin. Maire de Sergy nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1827. Lors de sa nomination comme maire, il est remplacé au conseil municipal par Jean Pierre Jarnier (Thoiry 1771-1825), capitaine d’infanterie en retraite, chevalier de la Légion d’honneur (LH/1355/28).
Jarrige Marcel. Maire de Pougny élu en mars 1971 (DVG).
Jarrin. Maire de Pérouges nommé de 1841 à 1843.
Jarrin Étienne. Maire. Né le 15 nivôse an IV, propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), maire de Béligneux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 23 février 1860.
Jarrin Étienne Léon. Maire de Béligneux élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912 jusqu’à sa mort en 1917. L’adjoint Pierre Girardier de Chânes assume l’intérim jusqu’aux élections de décembre 1919.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Jaspard Christian. Maire. Né le 27 août 1957, conseiller municipal de Château-Gaillard en mars 1989, maire en novembre 1996. Réélu au conseil en mars 2001, mais non majoritaire, il démissionne avec quatre colistiers, provoquant ainsi une élection partielle les 22 et 23 avril.
Jasserme François. Maire. Né le 25 janvier 1808, fils de Georges, maire d’Anglefort le 11 mai 1848 et remplacé le 25 juillet 1852.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Jasseron André dit la Forge. Agent municipal d’Aranc élu le 10 germinal an VII (30 mars 1799).
Jasseron Pierre. Maire. Né en 1762, greffier du juge de paix, actif pendant la Révolution, maire d’Aranc nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en 1816.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Jaume Saint-Hilaire Henri Joseph Alexandre. Secrétaire général de l’Ain. Né le 10 septembre 1822, conseiller de préfecture du Pas-de-Calais en 1858, secrétaire général de l’Ain nommé le 25 octobre 1865, conseiller de préfecture du Rhône le 30 octobre 1867, sous-préfet de Grasse en 1871, de La Tour-du-Pin en 1872, secrétaire général de la Haute-Loire en 1874 et secrétaire général du Lot en 1876.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Javellot Joseph (Savetot).* Maire* de Seillonnaz nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1816.
Javogues Charles Claude. Parlementaire. Né à Bellegarde-en-Forez dans la Loire le 10 août 1759, clerc de procureur à Montbrison puis huissier au parlement de Bourgogne, administrateur du district en 1791, il est élu le 9 septembre 1792 député à la Convention pour le département de Rhône-et-Loire. Il vote la mort de Louis XVI. Envoyé en mission à Lyon, dans l’Ain et la Saône-et-Loire, il prend part au siège de Lyon. Il est à Bourg le 10 décembre 1793 et y établit la Terreur sous la présidence du maire Blanc-Desiles. Il assiste à Bourg le 3 août 1793 à une séance solennelle regroupant conseil du département, district et municipalité avec Gauthier des Orcières, Dubois-Crancé, les représentants près le département de la Saône-et-Loire Laporte et le général en chef de l’armée des Alpes, Kellermann. Sa brutalité est telle qu’il est rappelé en février 1794. Couthon le compare à Néron. Mais, après explications, ils s’embrassent dans l’Assemblée et il continue de siéger à la Montagne. Il est compromis dans l’insurrection des sans-culottes du 1er prairial (20 mai 1795) et le 1er juin est décrété d’arrestation. Il se cache jusqu’à la loi d’amnistie du 26 octobre, mais reste clandestinement à Paris. Les anciens jacobins les plus avancés participent à divers complots contre le Directoire, comme celui de Babeuf arrêté en mai 1796. Javogues participe à celui du camp de Grenelle, qui n’est qu’un traquenard monté par la police. Arrêté dans la nuit du 9 au 10 septembre 1796, condamné le 9 octobre par la commission militaire du Temple, il est fusillé le lendemain.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – Eymery, Biographie moderne. – Dufaÿ, Galerie civile.
Jay Amédée. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 15 novembre 1840, fils de Pierre Joseph Jay, cultivateur, et de Marie Magdeleine Monnet. Cultivateur, adjoint de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mai 1881, remplacé en 1884, maire élu en mai 1888, réélu en 1892, remplacé en 1896.
Jay Jacques (Jayr). Maire de Dommartin cité le 2e jour complémentaire de l’an 2, remplacé en l’an IV. Agent municipal , nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 vendémiaire an XI (9 octobre 1802). Il est alors nommé membre du conseil municipal par arrêté du 23 frimaire an XI (14 décembre 1802).
Jayr Alain. Maire. Né le 2 avril 1948, agriculteur, 2e adjoint de Saint-André-le-Bouchoux en mars 1983, conseiller municipal en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Jayr Basile. Maire. Officier municipal de Jasseron élu le 13 novembre 1791, maire élu le 11 décembre 1792 avec 86 suffrages sur 102, reconduit par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé par l’hébertiste Rollet-Marat le 9 floréal (28 avril), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Claude Braconnier, administrateur du district, le 20 frimaire (10 décembre), jusqu’à l’application de la Constitution de l’an III qui supprime les mairies de moins de 5000 habitants et institue des municipalités cantonales.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Jayr Basile Ambroise. Maire de Jasseron nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855. En 1857, le préfet demande la construction d’une école qui est commencée par surélévation de la mairie, mais la commune décide d’arrêter les travaux faute de fonds nécessaires. Le 21 août 1858, le préfet donne un délai d’un mois pour la reprise du chantier. Par 9 voix contre 3, le conseil renvoie la question après la vente des coupes de bois. Le 7 octobre, le préfet suspend le conseil et nomme une commission municipale de 6 membres présidée par Jayr qui approuve un plan de restauration du bâtiment et sollicite un emprunt auprès de la Caisse des dépôts, malgré l’opposition d’un ancien maire, Jean-Antoine Midan. Le 4 août 1860, Jayr est confirmé comme maire par le préfet et de nouvelles élections ont lieu les 19 et 26 août pour désigner les conseillers. La nouvelle municipalité repousse le 7 octobre le projet d’emprunt, mais l’adopte le 21. L’école construite servira jusqu’en 1906. Jayr démissionne le 26 mai 1865.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Jayr Benoit Marie. Conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 3 avril 1769, fils de Laurent Modeste Jayr (1774-1798) et de Maria Antoinette Desbordes (1746-1834). Officier du génie, dont la carrière a été racontée par Dufaÿ. Revenu à Bourg en 1801, il s’inscrit au barreau, puis devient avoué. Par son mariage avec Lucie Marie Dévote Roussel, il est le beau-frère de Pierre Joseph Marie Baude (voir notice) préfet de l’Ain, qui avait épousé à Valence en 1791 Anne Roussel (1773-1855). Beau-frère également de Joseph Naudet, membre de l’Institut, et le père d’Hippolyte Jayr (voir notice). Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Bourg le 26 avril 1859.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. C. Meyer.
Jayr Camille François Firmin. Maire. Né à Bourg le 4 mars 1829, après avoir effectué des études juridiques il est attaché au cabinet de son père Hippolyte (voir notice) lorsque celui-ci est dans les affaires, il se fixe à Ceyzériat en 1863 où il est nommé maire par décret du 26 août 1865. La République est proclamée le 4 septembre 1870. Le conseil municipal, ce jour-là, « l’assure de sa confiance et le prie de continuer à exercer ses fonctions ». Mais le préfet nomme le 20 une commission provisoire présidée par Paul Morellet. Les élections ont lieu le 2 octobre, Camille Jayr est élu le 11, et est réélu en mai 1871.L’hiver 1870-1871 est très dur et connaît une épidémie de variole qui tue 79 personnes à Ceyzériat. Atteint par cette maladie, il en meurt à Bourg le 4 juin 1873. Son père lui succède alors à la mairie.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987. – LH/1359/70 en qualité d’ingénieur civil.
Jayr Denis. Agent municipal. Né à Viriat le 31 mars 1751, fils de Denis Jayr (1713-1763) et de Jeanne Marie Brevet (1718-1782). Cultivateur, agent municipal* *de Viriat élu en l’an IV. Nommé maire en 1809, remplacé en 1813, il est mort à Viriat le 28 juillet 1816.
Jayr Denis. Maire. Né à Viriat le 19 février 1853, fils de Denis Toussaint Jayr et d’Alexandrine Guiennet. Maire de Viriat en 1901, réélu en mai 1904, remplacé en 1907.
Jayr Hippolyte Paul. 16e* préfet de l’Ain, maire, conseiller général, ministre. Né à Bourg le 13 janvier 1802, fils de Benoit Marie (voir notice) et de Lucie Marie Françoise Dévote Roussel (1876-1856), fille de Robert Roussel, président du tribunal civil de la Drôme qui a été conseiller au Conseil supérieur de la Corse. Il fait son droit à Paris et prête serment comme avocat à Bourg le 24 avril 1824. Maire de Polliat nommé de 1825 à 1830, conseiller municipal de Bourg, il participe déjà à la vie politique. Orléaniste, il accueille avec ferveur la révolution de juillet 1830. Il est nommé le 18 septembre conseiller de préfecture de l’Ain et le 17 mai 1832 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain. Conformément à l’ordonnance du 1er mai 1832, un conseiller de préfecture, désigné par le ministre de l’Intérieur, est chargé des fonctions de secrétaire général de préfecture, et reçoit, à ce titre, une indemnité égale au tiers de son traitement. Le 25 mai 1834, il est nommé préfet du département et installé le 29. Le 23 juillet 1837, il est nommé préfet de la Loire, le 20 octobre 1838 de la Moselle et le 23 mai 1839 du Rhône. Il occupe ce poste jusqu’en mai 1847, tout en étant nommé au Conseil d’État en 1842 et pair de France le 19 juillet 1845. À Lyon, il doit gérer les suites du soulèvement des canuts d’avril 1834, les inondations de 1840 qui emportent les ponts et aménager le quartier de Vaise et les quais dont l’un porte actuellement son nom. Le 9 mai 1847, il entre dans le ministère Guizot comme ministre des Travaux publics. Benoît Yvert ne le tient pas en haute estime : « Nommé à la suite du refus de plusieurs personnalités de prendre le portefeuille peu reluisant des Travaux publics, il s’accommode tant bien que mal de sa tâche, aménageant plusieurs contrats conclus avec des compagnies privées pour l’exploitation des réseaux ». Il présente en effet des projets de loi relatifs aux chemins de fer de Lyon, d’Avignon, de Dieppe et du Centre et rédige un rapport au roi sur l’organisation du corps des Mines et des Ponts et chaussées. Arrive la révolution de février 1848. Le 23, Guizot démissionne. Jayr s’indigne de n’avoir pas été consulté. « Le fait suffit à prouver la nullité de son influence politique* » (Yvert). Candidat conservateur aux élections législatives du 13 mai 1849, il obtient le 15e score pour 8 élus. En 1850, il est administrateur de la compagnie des chemins de fer de l’Est. Il revient à Ceyzériat dont il est conseiller général (en 1847, il était l’élu du canton de Thoissey, remplacé en 1848) et succède en 1873, à 72 ans, comme maire de Ceyzériat, à son fils Camille (voir notice), mort des suites de la variole. Nommé de nouveau maire par décret du 5 février 1874, il inaugure le 29 mars 1877 la gare de Ceyzériat. Son revenu est alors estimé à la somme considérable de 50000 F. Son mandat est renouvelé par décret du 9 février 1878 et du 31 octobre 1880 et il est remplacé le 7 février 1881. Il est élu le 18 mai 1884 jusqu’en 1888. En 1891, le maire Auguste Michel démissionne, Jayr le remplace à l’âge de 89 ans. Il démissionne en 1892. Il est mort à Ceyzériat le 31 mars 1900. Il lui a manqué 21 mois pour devenir centenaire.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. –* Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. - Vapereau, Dict. des contemporains. – B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain 24 figures pour une époque*, manuscrit non publié déposé aux Archives départementales de l’Ain.
Jayr Jérôme. Agent municipal. 4e officier municipal de Jasseron nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal élu en nivôse an VI (décembre 1797-janvier 1798) jusqu’au 30 mars 1798. En 1800, au rétablissement de la mairie, il est désigné conseiller municipal par le nouveau maire, Nicolas Blanchon (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Jayr Joseph. Maire. Né le 26 octobre 1935, cultivateur, 2e adjoint de Romans en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.
Jayr Joseph Marie. Maire. Géomètre, maire de Jasseron élu le 15 mai 1815. Après les Cent-Jours, le 9 août, il est remplacé et devient adjoint. Puis, comme le nouveau maire, Nicolas Blanchon, il démissionne. Il est renommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Jayr Laurent. Maire. Né en 1762, cultivateur, député de Villereversure pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Villereversure nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé par Rollet-Marat le 29 floréal (18 mai), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794) pour devenir assesseur du juge de paix.
Jean Lisette. Maire. Née le 7 mai 1934, maire de Saint-Genis-Pouilly élue en juin 1995 (UDF), sa liste avec 854 voix devançant au deuxième tour celle du maire MRG sortant, Hubert Bertrand (814). Elle ne se représente pas en mars 2001.
Jeandet Joseph. Maire. Né à Yenne, Savoie, vers 1787, meunier, maire de Parves et Chemilieu nommé en 1846, remplacé en 1848. Il est encore élu au conseil municipal le 19 septembre 1852. Il est mort à Parves le 16 juin 1871. Il semble alors avoir été domicilié à Marnix.
Jeandet Joachim. Conseiller général. Né à Virignin le 5 août 1812, élève du collège de Belley, reçu avocat à Dijon, il s’inscrit au barreau de Belley le 14 décembre 1835. Procureur de la République à Trévoux le 16 avril 1848, il est séquestré au mois de mai par des émeutiers à Miribel, puis il est nommé à Roanne pendant trois ans avant de revenir procureur impérial à Bourg en 1852, puis président du tribunal civil en 1867. Il a été élu conseiller général en décembre 1865 pour le canton de Coligny jusqu’en 1870, puis conseiller municipal de Bourg. Il est mort dans cette ville le 15 mai 1873. Il a été poète à ses heures.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – LH/1361/15.
Jeanneret N’Guyen Laurence. Conseillère générale, conseillère régionale. Née à Montpellier en 1966, titulaire d’un DEA passé à Bourg, employée dans une association pour le droit des femmes et les familles, candidate (PR) en juin 1995 aux municipales de Bourg sur la liste de Paul Morin, 1re adjointe de Leyssard, conseillère générale d’Izernore élue en mars 2001 (DL) avec 51,19 % des voix contre le DVD Michel Genoux, maire de Nurieux-Volognat. Candidate en 8e position sur la liste RPR-UDF conduite par Gérard Armand aux élections du conseil régional du 15 mars 1998, elle entre au conseil, au groupe UDF, en juillet 2002, après le départ d’Étienne Blanc et de Jean Michel Bertrand élus député et atteints par le cumul de mandats et s’inscrit au groupe UDF, et non pas, contrairement à ceux-ci, au groupe ORA. Candidate au premier tour du renouvellement régional du 21 mars 2004, en seconde position sur la liste de Patrick Bertrand, elle n’est pas réélue. Elle est battue au renouvellement du conseil général des 9 et 16 mars 2008, ave son suppléant Raphaél Bardet : distancée au premier tour avec 22,5 % des voix, sous l’étiquette UMP-RAD, par le candidat socialiste, Mario Borroni (32,7 %), et par le DVD (devenu UMP au second tour) Michel Colletaz (37,6 %), elle se maintient au deuxième tour et permet l’élection du candidat de gauche.
Jeannin Étienne. Maire de Souclin élu en mars 1872, remplacé en 1874.
Jeantet Pierre. Maire. 1er adjoint de Bouvent en mai 1953 jusqu’en 1959, maire élu en mars 1965 (ALIM) et réélu en mars 1971 (socialiste).
Jeantet Zéphirin. Maire, conseiller général. Né le 19 août 1880, industriel, maire (radical-socialiste) de Châtillon-de-Michaille élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1925 et 1929, maire de Bellegarde élu en 1932, réélu en mai 1935, maintenu sous Vichy par arrêtés préfectoraux des 7 et 31 mars 1941, mais, sous l’Occupation, il est recherché par les Allemands car son fils est maquisard. Il parvient à passer à travers les mailles du filet, malgré un contrôle près de Trébillet, et peut rejoindre Montanges. Sa scierie (ou sa ferme) de Trébillet est pillée et incendiée, de même que sa maison de Bellegarde, les Allemands empêchant les pompiers d’éteindre l’incendie. Il est déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de maire par décision ministérielle du 17 avril 1944 et de son mandat de conseiller municipal par décision préfectorale du 26 avril 1944. Président d’honneur du comité local de libération nommé le 22 septembre 1944, puis président effectif par arrêté du 26 octobre 1944, il est nommé maire jusqu’aux élections d’avril 1945. Tout le conseil municipal démissionne, comme il l’avait promis après le retour des prisonniers, et il est réélu. Conseiller général élu le 9 octobre 1932, en remplacement de Joseph Bertola décédé, jusqu’en 1940. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Une rue de cette ville porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, Bellegarde de A à Z. – Mémorial de l’oppression, Région Rhône-Alpes.
Jeissou Jean-Pierre. Sous-préfet de Nantua du 7 janvier 1993 au 16 août 1996. Né à Vertou en Loire-Atlantique le 4 octobre 1943.
Jenin de Montègre. Antide. Né vers 1749 à Champagne, prévôt général, subdélégué de l’intendant de Bourgogne en fonction à Belley en 1789, taxé de 5 000 livres par Gouly le 2 nivôse an II.
Jenin des Prost Jean-Louis. Maire. Né à Champagne le 31 janvier 1745, fils d’Antoine Jenin et de Thérèse Brutet de Saint Loup. Écuyer, gendarme de la Garde du roi le 25 juillet 1748, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, prévôt général de la maréchaussée du Bugey du 6 mai 1774 au 1er juillet 1778, lieutenant de maréchaussée à Charolles du 1er juillet 1778 au 22 avril 1780, prévôt général de la compagnie de maréchaussée de Bourgogne et Bresse du 22 avril 1870 au 18 mai 1791, colonel de gendarmerie de la 12e division à Aix-en-Provence du 18 mai 1791 au 10 juin 1792, propriétaire rentier à Virieu-le-Grand, capitaine de la garde nationale dans cette localité, arrêté sous la Terreur le 20 septembre 1793 et maintenu en détention pour avoir refusé de payer une taxe de 500 000 livres fixée le 22 décembre 1793 par le représentant de la Convention, Gouly. Il est détenu à Grenoble, puis transféré à Belley le 22 ventôse an II. Son épouse obtient sa liberté en intervenant auprès du Club des sans-culottes. Le 24 brumaire an III, il obtient une pension de 3 000 livres de la Convention nationale. Maire de Virieu-le-Grand nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Genève le 29 juillet 1817, inhumé à Versonnex le 30 juillet 1817, pays de son gendre Gaspard Borssat d’Hauterive, maire, (voir notice) et remplacé par son fils par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1817. Président du canton cité en 1806. Son adjoint, nommé le 1er janvier 1808, est Joseph Marie Peysson, cultivateur, mort en 1842. Celui-ci est remplacé du 4 juin 1815 au 13 mai 1816 par Jean-Baptiste Joseph Marie Saint-Pierre (1789-1854, fils de Robert Saint-Pierre 1748-1819 adjoint à l’agent municipal de l’an VI à l’an VIII), renommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, suppléant à la justice de paix.
BIBLIOGRAPHIE : L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.
Jenin des Prost Jules (Antoine Marie Louis Jules). Maire, conseiller général. Né à Virieu-le-Grand le 14 juillet 1788, propriétaire rentier, fils de Jean-Louis Jenin des Prost (voir notice) et de Séraphie Bignant. Il est condisciple et ami de Lamartine au collège de Belley. Ils font ensemble l’ascension du Grand Colombier. Chevalier de la Légion d’honneur, maire de Virieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, constamment reconduit jusqu’à sa démission le 13 novembre 1867. Conseiller général nommé en 1825, élu par le canton de Virieu en 1833, réélu jusqu’à sa mort à Virieu-le-Grand le 11 mars 1869. Son adjoint, Marin Saint-Pierre (1820-1862), fils de Jean-Baptiste Saint-Pierre (voir notice à Jean-Louis Jenin des Prost) et de Marie Jeanne Ravet (1761-1818) est nommé le 15 juin 1854. À sa mort, il est remplacé par Lucien Anthelme Peysson, propriétaire, qui est reconduit par décret du 26 août 1865.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Rochet, Histoire du collège de Belley, p. 207. – M. Dejey, Le séjour de Lamartine à Belley, p. 95, 193 à 198, 217. – L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985. – LH/1364/80.
Jenin des Prost Léon (Joseph Marie Léon). Maire. Né à Virieu-le-Grand le 19 décembre 1836, fils de Jules Jenin des Prost (voir notice) et de Gabrielle Amolina d’Hugnat, décédé en 1906, rentier (10000 F de revenus en 1878), maire de Virieu-le-Grand nommé par arrêté du 13 novembre 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, reconduit par décret du 14 février 1874, du 9 février 1878 et du 11 février 1881, démissionnaire en janvier 1883, remplacé par son adjoint Joseph Dubois.
BIBLIOGRAPHIE : L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.
Jenton Jean-Pierre. Maire. Né le 20 janvier 1947, agent de maîtrise, 1er adjoint de Saint-Martin-le-Châtel en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.
Jerdelet Michel. Maire de Gex élu en mars 2008.
Jessaint Henri Fernand Bourgeois de, vicomte. 39e* préfet de l’Ain* nommé le 3 mars 1869. Il est né à Saint-Denis dans la Seine le 19 mai 1826, d’une lignée de préfets, puisqu’il est le petit-fils de Claude Laurent Bourgeois de Jessaint (1764-1853) condisciple de Bonaparte à Brienne et préfet de la Marne pendant 38 ans, et le fils d’Adrien Sébastien (1788-1850) préfet dans différents départements. Conseiller de préfecture en 1852, sous-préfet de Bellac en 1856, d’Autun en 1860, de Saint-Omer en 1862, de Dunkerque en 1863, préfet de la Creuse en 1868, il est installé dans l’Ain le 12 mars 1869. On lui reproche d’avoir laissé élire Henri Germain contre le candidat officiel, Bodin, et le 26 novembre, il est nommé préfet du Lot qu’il rejoint le 23 décembre. Il est remplacé le 5 septembre 1870. Receveur particulier des finances à Lille de 1871 à 1881, il est mort à Paris le 10 octobre 1883.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 5 septembre 1870. – Dict. de biographie française, art. R. Gadilhon, (Voir Claude Laurent Bourgeois de Jessaint.)
Jeudy Georges. Maire de Montréal-la-Cluse élu en 1987 en remplacement d’André Souny, jusqu’en 1989.
Joannon Antoine. Maire. Notaire à Villars de 1827 à 1859, nommé maire de cette commune en 1830, remplacé en 1831, nommé par arrêté du 15 avril 1856, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 mai 1863.
Jobard Pierre. Sous-préfet de Gex. Né à Avallon le 16 avril 1934, secrétaire général de la préfecture de l’Ardèche en 1989, nommé sous-préfet de Gex le 7 août 1991, installé le 1er septembre 1991, sous-préfet de Nogent-sur-Seine en septembre 1997.
Jobert Joseph. Maire. Menuisier, maire de Lagnieu du 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794) à sa démission le 3 prairial an III (21 mai 1795). Il est mort à Lagnieu le 24 brumaire an VIII (15 novembre 1799), à l’âge de 55ans.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.
Jobin Louis Joseph Hippolyte.* Maire*. Né à Groissiat le 6 décembre 1860, fils de Louis Nicolas Yves Jobin, receveur des domaines, et de Marie Félicie Picquet (née en 1835 d’Hippolyte Picquet, dont notice, et de Louise Françoise Rozet). Élève des Chartreux à Lyon, du collège de Nantua, puis de Bourg, il suit un stage dans une pharmacie d’Ambérieu et termine ses études de pharmacie à Paris. Ouvrant une officine à Nantua, il exploite également un domaine agricole à Groissiat Conseiller municipal de cette localité en 1888, maire élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (républicain), le 19 mai 1912 (républicain de gauche), en décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical). Il a présidé un grand nombre d’organismes agricoles et a organisé durant la Grande Guerre un hôpital auxiliaire dans le couvent de Groissiat. Il est mort le 22 avril 1930. Un square de Groissiat portant son nom a été inauguré le 1er septembre 2000. Son buste en bronze, qui avait disparu, a été retrouvé à la farfouille de Leyment, par son petit-fils, Joseph Bassompierre. Il a été réalisé par Muscat.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Oyonnax, 1988. - Les Quatre racines du Crédit agricole Centre-Est, Jean-Michel Bernier, 1990. LH/19800035/262/34875.
Jobin Marie-Louise. Maire de Groissiat élue en novembre 1947 (républicain indépendant), réélue en mai 1953 et remplacée en avril 1957.
Joffraud Denis. Maire. Né le 21 mai 1950, chef de section EDF, conseiller municipal de Saint-Sorlin-en-Bugey en mars 1989 (socialiste), premier adjoint le 11 juin 1995, maire le 16 mars 2001 (DVG), jusqu’au 21 mars 2008. Son 4e adjoint, François Goussef, a établi une liste des maires de la commune depuis 1790.
Joguet* Frédéric* Auguste. Maire. Né à Bolozon le 4 octobre 1823, fils de Philibert Joguet et de Marianne Vagry. Cultivateur, adjoint de Bolozon nommé en août 1865, maire nommé par arrêté ministériel du 9 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1875.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.
Joguet Jean. Agent municipal de Saint-Benoît élu en l’an VI. Président de l’administration municipale du canton de Saint-Benoit en l’an VII, remplacé la même année.
Joguet Joseph.* Maire*. Né à Saint-Benoît le 16 septembre 1747, fils de Benoit Joguet et de Françoise Guigard. Juge de paix, maire de Saint-Benoît cité le 26 août 1792, réélu en décembre. Remplacé, il est nommé maire par arrêté du 4 ventôse an X (23 février 1802), décédé à Saint-Benoît le 12 avril 1806 et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 20 octobre 1806.
Joinin Marcel. Maire. Né le 11 avril 1926, cadre du bâtiment, 1er adjoint de Boissey en mars 1989 pendant quelques mois, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (socialiste), il démissionne en mai 2007.
Joliet Jean Auguste Gaston. 52e* préfet de l’Ain* nommé le 12 février 1886. Né à Dijon en Côte-d’Or le 2 septembre 1842, avocat puis sous-préfet de la Flèche en 1878, d’Autun en 1880, il est nommé dans l’Ain pour son premier poste de préfet. Il est installé le 17 février 1886. Nommé en septembre 1890 en Haute-Marne, puis en Charente et dans la Vienne, il est gouverneur de Mayotte et dépendances en mars 1905.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets 1870-1982.
Jolivet André Mathieu. Maire. Né à Dompierre-sur-Veyle le 13 novembre 1833, fils de Claude Mathieu Jolivet (voir notice), et de Benoite Eulalie Maréchal. Cafetier, maire de Dompierre élu le 21 janvier 1878, remplacé le 23 janvier 1881.
Jolivet Claude Mathieu. Maire. Né en 1807, fils de Claude Benoit Jolivet et de Jeanne Claudine Deshaye. Cultivateur, maire de Dompierre-sur-Veyle élu en octobre 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860 et en 1865. Il est mort le 26 mai 1869 victime d’une attaque de paralysie. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1855.
BIBLIOGRAPHIE :* Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain*, 1989.
Jolivet Denis. Maire. Né à Saint-Paul-de-Varax le 31 octobre 1874, fils de Benoit Jolivet et de Françoise Morin. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en mai 1925 (radical), remplacé en 1926.
Jolivet François. Maire. Né à Bressolles le 9 mars 1766, fils de Claude Jolivet et de Jeanne Clerc. Adjoint* *de Lapeyrouse nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816.
Jolivet Jean Baptiste. Maire. Agent municipal de Monthieux cité le 7 prairial an V (26 mai 1797). Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), maire par arrêté du 4 vendémiaire an IX (26 septembre 1800) et remplacé en 1808.
Jolivet Joseph. Maire de Dompierre élu en mai 1884, adjoint en mai 1888, remplacé en 1892.
Jolivet Pierre. Maire de Certines élu en mai 1892.
Jolivot Jean Bénigne. Conseiller de préfecture-secrétaire général. Né le 4 septembre 1785, conseiller de préfecture de la Côte-d’Or en 1818, dont il devient secrétaire général en 1820, puis dans cette dernière fonction dans le Vaucluse en 1830, et la même année sous-préfet de Tonnerre et destitué en 1848. Le 16 février 1849, il est nommé conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain où il reste peu de temps puisque le 1er mars il est nommé en Saône-et-Loire.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Joly André. Maire de Tenay en 1792, nommé par Albitte membre du district de Montferme le 27 pluviôse an II (15 février 1794), nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Joly Benoit. Maire. Né à Dagneux le 11 brumaire an VII, fils de Benoit Joly, cultivateur, et de Marie Varambon. Propriétaire, maire de Dagneux, nommé le 6 février 1832, jusqu’à son décès à Dagneux le 17 novembre 1837, à l’âge de 39 ans. Une cloche de l’église, fondue en 1837, porte son nom.
Joly Charles.* Maire.* Né le 24 mai 1906, adjoint de Lhuis élu le 27 janvier 1946, maire le 15 décembre, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) jusqu’en mai 1953.
Joly Claude. Agent municipal de Tenay nommé en 1795.
Joly Clément. Maire. Adjoint de Romanèche élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.
Joly Émilien (Jean Roland émilien). Maire. Né à Montanges le 20 décembre 1846, fils de Claude Joseph Joly et d’Antoinette Berrod. Cultivateur, maire de Montanges élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892.
Joly Ennemond. Maire. Né à Tenay le 20 mars 1793, fils de Joseph Joly (voir notice) et de Louise Sauffray (Soffray). Cultivateur, maire de Tenay nommé en 1847, remplacé en 1848.
Joly Félix. Maire. Adjoint de Boissey, en décembre 1919 (républicain de gauche), maire élu en mai 1925 (républicain de gauche).
Joly François. Maire de Romanèche élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892 et 1896.
Joly François Nicolas. Maire de Pont-d'Ain élu du 7 juin 1792 à décembre de la même année.
Joly Georges. Maire. Né à Hautecourt le 26 juillet 1913, conseiller municipal de cette commune élu le 19 octobre 1947, adjoint le 26 octobre, maire le 8 janvier 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en 1971.
Joly Jean-Baptiste. Maire. Né le 7 octobre 1783, cultivateur, maire de l’Abergement-de-Varey nommé en 1847, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852 et du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 31 janvier 1859.
Joly Joseph. Maire. Fils d’Ennemond Joly et de Laurence Lempereur. Marchand toilier, maire de Tenay nommé par arrêté du 6 décembre 1820, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Tenay le 3 décembre 1847, à l’âge de 80 ans.
Joly Joseph. Conseiller général. Né le 26 juillet 1826, avocat inscrit au barreau de Belley le 19 décembre 1849, nommé notaire à Lhuis le 14 juillet 1856 jusqu’à sa démission en 1887. Conseiller général, républicain modéré, du canton de Lhuis d’octobre 1871 à 1889.
Joly Léon. Maire. Né le 9 septembre 1901, 1er adjoint de Romanèche élu le 27 octobre 1947, maire le 9 mai 1953 (Parti paysan), jusqu’au 9 septembre 1956.
Joly Louis. Maire. Adjoint de Cordieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1832 à 1841.
Joly Lucien (Lucien Ambroise). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 4 mai 1873, fils de Claude Joly, cultivateur, et de Céline Paul. Cultivateur, adjoint d’Hautecour élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain radical), réélu en mai 1925 (républicain radical, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, remplacé en 1947. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Ceyzériat le 1er octobre 1933 contre Bernard, en remplacement de Lucien Genty élu conseiller général. Réélu le 10 octobre 1937 contre Bouvier, jusqu’en 1940 (radical-socialiste). Il est mort à Hautecourt le 21 juillet 1954.
Joly Melchior. Maire. Né à Groslée le 1er janvier 1828, fils de Joseph Joly, cultivateur, et de Marguerite Pascal. Élu en dernière position au conseil municipal de Groslée le 22 novembre 1874, en première position le 6 janvier 1878, adjoint de Groslée élu le 31 juillet 1881, maire le 18 septembre 1881, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908, remplacé en 1910.
Joly Paul, Barthélémy. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Gien dans le Loiret le 20 mai 1855, clerc d’avoué de 1872 à 1880, chef de cabinet du préfet de la Dordogne en 1880, secrétaire général de la Mayenne la même année, du Gers en 1882, de l’Ain le 13 juin, de nouveau du Gers le 20 juin, de l’Oise en 1885, sous-préfet de Roanne en 1889, préfet des Ardennes en 1895 et du Puy-de-Dôme en 1900, mort en fonction à Clermont-Ferrand le 24 avril 1909.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Joly Pierre. Maire. Né à Loyettes le 4 germinal an VIII (24 mars 1800), fils d’Antoine Joly, cultivateur au hameau des Gaboureaux, et de Marie Galand. Cultivateur, maire de Loyettes en octobre 1848, remplacé en novembre, adjoint nommé par arrêté du 17 juillet 1852, élu au conseil municipal, très largement en tête, le 26 septembre, reconduit comme adjoint par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 3 septembre 1858, remplacé en 1860.
Joly. Pierre. Maire. Notable de Saint-Just nommé par Albitte le 22 germinal an IV, agent municipal élu en l’an V, remplacé en l’an VI, adjoint de Saint-Just nommé par arrêté du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 3 février 1817, démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 octobre 1820.
Joly Pierre. Maire. Adjoint de Meillonnas depuis le 23 juin 1954, réélu en mars 1959, maire le 12 mars 1961 à la démission de Félix Jacquet, réélu en mars 1965 (MRP), mars 1971 (DVG), mars 1977 (DVG) et mars 1983.
Jomain Henri. Maire (radical-socialiste) de Niévroz élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935.
Jomard François. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO).
Jomet Marius. Maire. Né à Lurcy le 16 décembre 1899, fils d’Antoine Jomet, cultivateur, et de Marie Jaccon. Maire de Lurcy élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (CNI), remplacé en cours de mandat par l’adjoint Jean d’Aubigny. Il est mort à Pont-de-Veyle le 24 juillet 1986.
Jonage André Stéphane, Yon comte de. Maire, conseiller général. Né vers 1827, fils de Marc Antoine César Yon de Jonage (voir notice) et d’Élisa Barthéon de Vertrieu (1802-1839). Propriétaire, maire de Souclin nommé en 1860, renouvelé en août 1865, puis maire de Saint-Sorlin nommé par arrêté du 3 avril 1866, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 24. Le 9 mai, huit conseillers avaient déjà démissionné du conseil municipal. Conseiller général bonapartiste du canton de Lagnieu élu le 23 avril 1866, remplacé par Abel Compagnon de la Servette les 20 et 21 août 1870, et réélu le 8 octobre 1871, battu au renouvellement partiel de 1874 par le républicain Méhier.
Jonage Marc Antoine César, Yon comte de. Parlementaire, maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lyon le 24 avril 1798, d’une famille de marchands lyonnais, fils de Jean Yon de Jonage (1751-1820) et de Louise Rosa, princesse Doria (1767-1833). Après des études au collège de Tournon, il sert dans les gardes du corps du roi jusqu’en 1830. Maire de Saint-Sorlin nommé le 3 juillet 1828, démissionnaire et remplacé le 12 octobre 1830, nommé le 2 juin 1837, renouvelé en 1846, puis par arrêtés du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855 et août 1860, jusqu’à sa mort en 1865. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu de 1836 à 1838. Conseiller général élu par le canton de Lagnieu en 1838, réélu jusqu’à sa mort, président du conseil général de 1855 à 1860. Il s’est rallié à l’Empire et, candidat officiel, est élu au Corps législatif aux élections du 29 février 1852, dans la 2e circonscription (Belley), par 22326 voix sur 25274 votants et 35522 inscrits contre 2862 au républicain Francisque Bouvet élu en 1848 et 1849. Réélu le 22 juin 1857, par 21884 voix sur 22293 votants et 33671 inscrits contre 2641 à Marius Lardières, et le 30 mai 1863, il soutient le régime avec, parfois, des inclinations libérales et meurt au château de la Durandière, à Saint-Sorlin, le 19 septembre 1865.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Jonchet Claudius. Maire. Né le 14 avril 1934, premier adjoint de Marchamp en 1993, maire en 1995 jusqu’à la démission de l’ensemble du conseil municipal le 8 février 1999.
Jordan Ennemond Camille. Parlementaire. Né à Lyon (paroisse Saint-Pierre Saint-Saturnin), le 13 janvier 1771, fils de Pierre Jordan banquier et recteur de l’hôtel-Dieu de Lyon qui a épousé sa cousine Marie-Élisabeth Perier. Il fait ses études chez les Oratoriens et au séminaire Saint-Irénée, s’inscrit comme avocat, assiste, grâce à son oncle Claude Périer, à la réunion des états du Dauphiné au château de Vizille où il se lie avec Mounier et publie en 1791 divers pamphlets contre la constitution civile du clergé (Lettre à M. Lamourette sur son instruction pastorale adressée aux ecclésiastiques fonctionnaires publics ; Seconde lettre à M. Lamourette sur son avertissement pastoral), puis en 1792 La loi et la religion vengées des violences commises aux portes des églises catholiques de Lyon (contre les réfractaires) et, sous le pseudonyme de Simon, Histoire de la conversion d’une dame parisienne. Il prend part à l’insurrection de Lyon et s’exile, le 9 octobre 1793 jusqu’au 9 thermidor, en Suisse puis en Angleterre, où il se lie avec Lally-Tolendal, Cazalès, Malouet, Fox, Erskine, Holland et admire la constitution anglaise. Il est élu membre du Conseil des Cinq-cents le 2 mai 1797 par le département du Rhône. Le 17 juin, doué d’un grand talent oratoire, il y réclame, comme rapporteur de la police des cultes, la suppression des poursuites contre les prêtres et le rétablissement des cloches, ce qui lui vaut d’être surnommé Jordan les cloches ou Jordan-bourdon et d’être brocardé dans une chanson :
« Tu vas donc, pour ta récompense,
Jordan bourdon,
Te dire : il n’est clocher en France
Ni clocheton
D’où ne retentisse mon nom…
Din din, din din, din don, dindon. »
Le 4 juillet, il proteste contre les mesures que le Directoire veut prendre contre Lyon et le 17 fructidor (3 septembre) s’élève contre les mouvements de troupes, réquisitionnées par Barras pour le coup d’État du lendemain. Porté sur la liste de déportation du 18 fructidor (4 septembre), il s’exile à Bâle, puis à Tübingen et à Weimar où il retrouve Jean-Joseph Mounier, est reçu par Gœthe et Schiller, revient en France en février 1800. Un arrêté du 29 pluviôse an VIII (17 février 1800) le met sous surveillance. Il est interné à Grenoble et séjourne quelque temps à Saint-Ouen chez Mme de Staël qu’il influencera dans la rédaction de son ouvrage De l’Allemagne, avant de se rendre à Lyon où il publie en 1802 une brochure anonyme contre le consulat à vie : Vrai sens du vote national pour le consulat à vie. Son parent, Duchesne, qui avait remis le manuscrit à l’éditeur, est arrêté. Courageusement, pour le faire élargir, Jordan envoie au premier consul un exemplaire signé de son nom, sans être inquiété. Il arrête toute activité politique, fréquente Ampère et Mme Récamier et se consacre à des travaux littéraires, notamment à la traduction des Odes de Klopstock. Partisan du retour de la monarchie, il fait partie de la délégation lyonnaise envoyée le 30 mars 1814 auprès de l’empereur d’Autriche, François 1er. Il entre dans la municipalité de Lyon, est anobli par le roi le 18 août et tente avec le comte d’Artois de résister au retour de Napoléon qu’il refuse de rencontrer lors de son passage à Lyon le 10 mars 1815. Il est nommé au Conseil d’État le 30 novembre, puis élu député de l’Ain le 4 octobre 1816 par 102 voix sur 201 votants et 285 inscrits, il réside alors à La Chapelle-du-Châtelard en Dombes, et devient vice-président de l’Assemblée et président en novembre 1817. Réélu le 20 octobre 1818 dans le Rhône et dans l’Ain, il quitte la majorité, refuse de suivre le gouvernement sur le projet de loi relatif à la censure et devient un des chefs de l’opposition constitutionnelle. Il fait partie des royalistes constitutionnels qui, au centre de l’Assemblée, soutiennent l’application stricte de la Charte et s’opposent aux ultra-royalistes. Les constitutionnels sont en cela plus proches des libéraux qui forment l’aile gauche de l’hémicycle. Il est intéressant de lire une notice sur lui écrite à cette période : « Camille Jordan.- (Ain). Voilà un de ces soutiens du trône, un de ces vétérans de la cause royaliste que la mauvaise foi du ministère et l’équivoque conduite de la cour ont séparés du groupe de ses plus ardents défenseurs. C’est un de ces amis de la monarchie qui a le travers de penser que la liberté n’est pas incompatible avec l’autorité du prince ; que la Charte n’est pas une simple ordonnance de réformation, arbitrairement révocable ; et que la restauration d’une dynastie n’est pas un acte de pardon bénévolement octroyé à un grand peuple. Quand M. Pasquier jouit d’un immense crédit, M. Camille-Jordan pourrait-il être en sa faveur? Celui-ci est plein de probité, d’honneur et de courage ; croit que la conscience politique ne se sépare point des vertus du citoyen ; et que le plus grand service à rendre au monarque est de l’éclairer sur les vœux de l’opinion publique. Une santé faible, une force éteinte par de longs travaux, ne laissent pas à ce député tous les moyens de remplir sa carrière législative avec l’exactitude et l’activité qu’il voudrait déployer. Ses souffrances l’enchaînent souvent loin de ses collègues, quand sa présence pourrait être d’un salutaire effet au milieu des discussions orageuses ; mais sa voix est toujours une puissance, et son opinion rallie ordinairement de nombreux suffrages. Si vous voyez s’avancer à la tribune d’un pas lent et réfléchi un homme de taille élevée, la figure douce et valétudinaire, les cheveux courts, poudrés et un peu crêpés ; si cet orateur promène sur l’assemblée un œil de bienveillance et de conviction ; que son discours soit commencé d’un accent noble, assuré et modeste à la fois, recueillez-vous, gardez un religieux silence, prêtez une exclusive attention : M. Camille Jordan va parler. Victime des proscripteurs de fructidor, en opposition avec le pouvoir naissant de Bonaparte, dévoué aux intérêts des Bourbons dès leur entrée en France en 1814, cet éloquent citoyen, appelé successivement à la chambre et au conseil d’état, démêla partout, comme les plus grands ennemis de la dynastie régnante, ces fanatiques adhérents de toutes les opinions du côté droit. Il fut du parti des ministres, au temps si fugitif de leur marche dans les sentiers constitutionnels ; il combat les ministres depuis leur dernière évidente défection. Si on oubliait jamais pourquoi nos ultra-royalistes dénient à M. Camille-Jordan tout le talent que les amis de la vérité et de la patrie se plaisent à lui reconnaître, qu’on se reporte aux véhémentes apostrophes qu’il adressait aux Labourdonnaye, aux Sallaberry, aux Chabrillant, aux Benoist, aux Clausel de Coussergues, après 1815 : « Tremblez, malheureux! Si l’on commençait l’analyse sévère de ces sessions législatives dont vous tirez tant de gloire ; si, remontant plus haut, la malignité s’amusait à fouiller dans l’histoire de tant de héros de l’immuable fidélité ; si elle venait à reproduire pour l’un son adresse, pour l’autre son épithalame, pour celui-ci son compliment, pour celui-là ses provocations à des guerres insensées!… » Au moment où nous écrivons, M. Camille-Jordan n’est peut-être plus conseiller d’état, car on sait qu’il s’apprête encore à défendre la Charte et à voter le maintien des lois. ». Effectivement, il est révoqué du Conseil d’État par le ministère Richelieu après son discours du 30 mai 1820. Camille Jordan siégera à la Chambre des députés jusqu’à sa mort à Paris le 19 mai 1821. Le 9 octobre, lors d’un banquet offert à Lyon par le député de Corcelles, on laisse la place vide qu’aurait dû occuper Camille Jordan, en recouvrant son couvert d’un crêpe noir. Son éloge funèbre a été prononcé par Royer-Collard. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1809 à 1821. Une rue de Lyon porte son nom depuis 1929.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Dict. Napoléon, art. L. Trénard. – Dict. de biographie française, art. Y. Destianges. – Biographie pittoresque des députés de France, Ed. Maubach, Bruxelles, septembre 1820. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Lyon, Le Lyonnais, Le Beaujolais, Beauchesne, Paris, 1994, notice sur Camille Jordan par Louis Trénard.
Jordand Anthelme (Jean Magloire Anthelme) (Jordan). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Belley le 2 mars 1788 (baptisé le 10 avril), fils de Jean-Marin Jordand (voir notice) et de Marie Josephte Sevoz (1752-1840). Avocat, substitut du procureur impérial près le tribunal de 1e instance à Corbeil par décret impérial du 29 janvier 1811, procureur du roi près le tribunal de 1e instance de Rumilly par ordonnance royale du 13 novembre 1814, procureur du roi à Belley par ordonnance royale du 24 janvier 1816, conseiller à la cour royale de Lyon par ordonnance du 8 octobre 1830, président du tribunal civil de Belley par ordonnance du 22 décembre 1832, jusqu’à sa retraite en 1858. Conseiller municipal de cette ville nommé par arrêté du préfet Rogniat du 15 février 1821. Conseiller de l’arrondissement nommé de 1825 à 1830. Conseiller général élu par le canton de Lhuis de 1833 à 1842 et par le canton de Belley de 1845 à 1848. Réélu en 1852, candidat aux cantonales en 1854, il obtient 406 voix contre 2 771 au candidat officiel Anthelme Nicolas Lavigne qui est élu. Il est mort (Jordan) à Belley le 1er août 1862, sans postérité.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – LH/1374/23.
Jordand Jean Marin (Jordan). Maire, administrateur du département. Né (Jordan) à Thoys, hameau d’Arbignieu, le 4 décembre 1754, fils de François Jordan (1719-1793), curial du mandement de Thoys, et de Marie Perret. Avocat, puis homme de loi en 1791, maire de Belley le 18 novembre 1791 jusqu’au 9 février 1793. Membre de la société populaire du Temple de Belley et de la société des Amis de la liberté et de l’égalité de cette ville en 1793, catalogué suspect en novembre 1793, membre du conseil général (conseil municipal) de Belley cité en 1793, officier municipal en 1794. Incarcéré comme suspect par Albitte et mis au secret aux Clarisses à Bourg le 4 ventôse an II (23 janvier 1794), mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal an II (13 mai), il est libéré le 9 thermidor. Administrateur au directoire du district de Belley nommé par Boisset en fructidor an II, procureur syndic du district de Belley en l’an III et IV, puis nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Belley. Nommé administrateur du département par le directoire, en remplacement de Rousset le 3 nivôse an IV (23 décembre 1795), il se trouve en concurrence avec Lecœur, nommé par Reverchon. Finalement, il refuse le poste. Il est mort à Belley le 3 fructidor an X (31 août 1802). Il avait épousé à Yon en 1785 Marie Josephte Sevoz (1754-1840), veuve du notaire Pierre Richerand (1740-1782), devenant ainsi le beau-père du baron Anthelme Richerand (1779-1840), célèbre chirurgien de l’hôpital Saint-Louis de Paris.
Jordand Louis François.* Maire*. Né à Arbignieu au hameau de Thoys le 3 nivôse an IV (24 décembre 1795) fils de Marin Jordan (voir notice) et de Claudine Carron. Propriétaire, maire d’Arbignieu nommé en 1826, remplacé en janvier 1832, nommé à nouveau fin 1832 ou début 1833 jusqu’en 1848, nommé en février ou mars 1849, renouvelé le 15 juillet 1852, le 10 juin 1855, en août 1860 et le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 novembre 1866. Il est mort à Arbignieu le 18 décembre 1867.
Jordand Marin. Maire. Né à Arbignieu le 15 avril 1750, fils de François Jordan (1719-1793) et de Marie Perret. Lieutenant de la garde nationale d’Arbignieu en mars 1792, procureur de la commune en 1793, maire* *d’Arbignieu cité dès brumaire an III, puis agent municipal en l’an IV. Il est mort à Arbignieu le 25 septembre 1823.
Josserand Albert. Maire. Né le 15 janvier 1933, aide-soignant, 1er adjoint de Romans en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ).
Jossserand Alexis (Joseph Alexis). Maire. Né à Lescheroux le 17 juillet 1727, fils de Louis Josserand (1696-1747) et de Claudine Burtin (1697-1771). Député de Lescheroux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Lescheroux élu en février 1790.
Josserand Amédée (Jules Paul Amédée). Maire. Né à Malafretaz le 24 janvier 1880, fils de Frédéric Josserand, cultivateur, et de Prudence Joly. Cultivateur, maire de Malafretaz élu en mai 1929, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944 après la dissolution du conseil municipal, désigné maire, remplacé en avril 1945. Il est mort à Malafretaz le 1er avril 1951.
Josserand André. Maire. Né le 19 septembre 1937, agriculteur, conseiller municipal de Versailleux en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), démissionnaire le 2 décembre 1998.
Josserand André. Maire. Né le 15 octobre 1939, chef d’entreprise, maire de Saint-André-de-Bâgé en mars 1983, réélu en mars 1989 (socialiste), juin 1995 (DVG) et mars 2001. Président du SIVOM du canton de Bâgé créé le 25 octobre 1971. Il ne se représente pas en mars 2008.
Josserand Denise, née Darbon. Maire. Née le 13 novembre 1946, infirmière, conseillère municipale de Manziat en mars 1983 et mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélue en mars 2001 (DVD), jusqu’en mars 2008.
Josserand Fernand. Maire. Né le 16 janvier 1913, maire de Saint-Trivier-de-Courtes en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (CGM).
Josserand Georges. Maire de Neuville-les-Dames installé le 6 juin 1815 et remplacé en septembre.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Josserand Jacques Laurent. Conseiller général, parlementaire. Né à Bourg le 30 germinal an VII (18 avril 1799), fils de Joseph Alexis Josserand, caissier de l’arrondissement de Bourg, et de Marie Constance Gonin. Avocat à Bourg, juge au tribunal de 1e instance de cette ville nommé le 6 mai 1831, conseiller à la cour royale de Lyon nommé le 18 juin 1835. Premier adjoint au maire de Bourg en septembre 1830, conseiller municipal de 1831 à 1834, conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1830 à 1833. Élu député du 1er collège de l’Ain (Pont-de-Vaux) par 135 voix contre 254 votants le 2 mars 1839, n’intervenant jamais à la tribune, il vote avec la majorité constitutionnelle et siège jusqu’en 1842. Il reprend sa place de conseiller à la cour royale dont il devient président et il est élu conseil général par le canton de Saint-Trivier- de-Courtes de 1842 à 1848. Il est mort à Coligny le 10 août 1854.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/1375/58.
Josserand Joseph. Maire. Agent municipal de Courtes élu en l’an VII, nommé maire provisoire en 1800, remplacé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).
Josserand Louis. Maire. Adjoint de Maillat élu le 15 mai 1904 (radical), maire le 30 décembre 1906, adjoint le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912, remplacé en 1919, réélu adjoint en mai 1929 (républicain radical), maire en mai 1935, remplacé en 1945.
Josserand Paul. Maire. Agent de maîtrise, maire de Mézériat élu le 21 mars 1983, réélu le 19 mars 1989 (socialiste) jusqu’aux élections de juin 1995.
Jossier Louis Alfred. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Auxerre le 28 juillet 1860, rédacteur au ministère des Travaux publics en 1881, commis au ministère de l’Instruction publique en 1882, chef de cabinet du préfet du Nord, du Rhône en 1887, secrétaire général de la Corrèze en 1888, sous-préfet de Nantua nommé le 12 février 1890, installé le 25, conseiller de préfecture du Rhône en 1892, secrétaire général de l’Isère en 1894, des Bouches-du-Rhône en 1900, sous-préfet de Reims en 1902 et préfet de la Haute-Marne en 1906. Il est mort à Paris le 19 mai 1931.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton,* Dict. biographique des préfets*.
Josson Antoine. Maire. Né le 25 mars 1802, fils de Léonard Josson et de Marguerite Billard. Propriétaire et géomètre (2500 F de revenus en 1855), maire de Misérieux élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, jusqu’à sa mort à Misérieux le 18 avril 1864.
Josson Marcien. Maire, conseiller général. Né le 25 juin 1886, négociant, adjoint de Brénod élu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 novembre 1944, nommé adjoint, maire élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), après litige tranché par le conseil de préfecture, démissionnaire le 23 septembre 1948, réélu en décembre 1951 et mai 1953. Conseiller général du canton le 19 juin 1932, en remplacement de son père Marius Julliard décédé. Déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions par arrêté ministériel du 30 avril 1941 et réélu de 1945 à 1958.
Jouard Joseph. Maire de l’Abergement-Clémenciat élu en 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (indépendant paysan), mars 1959 et mars 1965 (radical).
Joubert Claude-Marie (cadet). Maire. Né à Pont-de-Vaux le 26 mai 1740, fils de Nicolas Barthélemy Joubert (1698-1772), procureur et premier syndic de Pont-de-Vaux, et de Marie Charlotte Drevet (1712-1748). Avocat en parlement reçu à Dijon en 1766, il exerce à Pont-de-Vaux. Syndic de Pont-de-Vaux en 1771 et 1772, il devient juge-mage en 1776. Député de cette ville le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur de ce district élu en mai 1790, président du directoire du district élu le 15 juin 1790 jusqu’à sa démission le 16 décembre, remis en place par Boisset le 3 vendémiaire an III (21 septembre 1794). Agent municipal de Gorrevod cité en l’an V, remplacé en floréal an VII, agent municipal de Pont-de-Vaux en l’an VIII, maire nommé en avril 1800, remplacé en mai. Puis, il est avocat à Lyon et conseiller à la cour royale de cette ville, tout en présidant la cour d’assises de l’Ain. C’est le père du général Barthélémy Catherine Joubert (1769-1799), qu’il eut de Marie Françoise Giraud (1740-1777). Il est mort à Pont-de-Vaux le 13 octobre 1826.
Joubert-Lappe Jean-Louis. Maire. Né le 14 juin 1841, cultivateur, adjoint de Boz élu en mai 1884, faisant fonction de maire le 13 avril 1887 en remplacement d’Henri Joubert-Laurencin, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896 jusqu’en 1898.
Joubert-Laurencin Cardon.* Maire* de Boz, élu le 3 mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat.
Joubert-Laurencin Charles dit Curveur. Maire de Boz, élu le 2 octobre 1898, réélu le 20 mai 1900 et en mai 1904, jusqu’en juin 1907.
Joubert-Laurencin Étienne. Maire. Né en 1806, cultivateur, maire de Boz nommé par arrêté du 23 novembre 1859, puis le 4 août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 16 janvier 1861.
Joubert-Laurencin Henri. Maire. Né à Boz le 15 mai 1842, fils d’Étienne Joubert-Laurencin, (voir notice) et de Marie Pierrette Temporal. Cultivateur, maire de Boz, élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Joubert-Laurencin Henri. Maire. Né le 30 octobre 1913, maire de Boz en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.
Joubert-Laurencin Monique. Maire. Née le 30 septembre 1858, agent administratif, maire de Boz élue en mars 2008.
Joubert-Laurencin Nicolas. Maire de Boz élu en mai 1912, remplacé en 1919.
Joubert-Laurencin Thimothée. Maire. Adjoint de Boz, élu maire en mai 1924 (progressiste), remplacé en 1925.
Jouffroy Marie Mathieu Léon. Sous-préfet de Gex. Né le 1er octobre 1852, nommé sous-préfet de Gex le 28 février 1896, installé le 12 mars, secrétaire général du Doubs le 3 novembre 1906, puis sous-préfet de Saint-Flour la même année, de Montélimar en 1907 et secrétaire général de la Haute-Vienne en 1919.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Jourdain Claude Barthélemy. Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey, fils de François Jourdain et de Claudine Martin. Maire de Saint-Denis nommé en 1835, remplacé en 1837. Il est mort à Saint-Denis le 28 novembre 1848, à l’âge de 76 ans.
Jourdain Émile. Maire de Château-Gaillard élu en 1937, déclaré démissionnaire par décision préfectorale du 22 octobre 1941, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 5 février 1943.
Jourdan Aimable (Jourdant).* Maire. Né vers 1753, cultivateur, maire *de Frans élu en 1790, remplacé en 1792, agent municipal élu en brumaire an IV (novembre 1795).
Jourdan Amable Maire. Né en 1810, maire de Baneins nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, mais démissionnaire à la demande de l’administration préfectorale et remplacé le 25 octobre.
Jourdan Anthelme (Jourdand). Agent municipal d’Arbignieu cité de l’an IV à l’an VI.
Jourdan Marin. Administrateur du département, parlementaire. Né à Belley le 5 avril 1748, avocat à Trévoux, élu le 28 mars 1789 député du Tiers État de la sénéchaussée de Trévoux aux États généraux par 98 voix sur 118 votants, le Moniteur n’a pas retenu ses interventions. Administrateur du département de l’Ain élu le 5 septembre 1791, il accompagne en juin 1792 Montesquiou, général en chef de l’armée du Midi, le long de la frontière du département. Nommé vice-président du directoire par arrêté des représentants Dubois-Crancé et Gauthier du 14 août 1793, en remplacement de Tardy nommé procureur-général-syndic du département, il est destitué pour fédéralisme par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, cependant démissionnaire le 6 octobre, et il s’enfuit du département. Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794). Cité comme étant commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Belley le 27 fructidor an VI (13 septembre 1798), il est élu par l’assemblée électorale du 20 germinal an VII (9 avril 1799) juge au tribunal civil du département, puis il est nommé le 8 avril 1800 juge au tribunal d’appel de l’Ain. Il est mort à Belley le 13 septembre 1807.
BIBLIOGRAPHIE : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Journet Claude. Maire. Né à Coligny le 21 octobre 1768, fils d’Alexis Journet, maître maréchal-ferrant, et d’Antoinette Ribier. Enrôlé dans le 10e bataillon des volontaires de l’Ain en 1793, il termine une brillante carrière militaire, racontée par Dufaÿ, comme commandant de la forteresse de Landau en 1814. Nommé adjoint au maire de Villemotier par arrêté du préfet Rogniat du 20 mars 1823, il est nommé maire en 1834, élu en 1848, reconduit en 1852, le 10 juin 1855, en août 1860, à sa mort à Villemotier le 5 septembre 1861 à l’âge de 93 ans. L’Association mérite Claude Journet et ses compagnons perpétue son souvenir. LH/1382/78.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – LH/1382/78.
Journet Jean-Marie. Maire. Né le 3 novembre 1840, fabricant de bateaux, maire de Sault-Brénaz élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896, remplacé en 1900.
Journet Louis. Maire. Né le 15 décembre 1907, fils de Joseph Journet. Adjoint de Cressin-Rochefort nommé le 24 mai 1949, maire (radical-socialiste) élu le 3 mai 1953, réélu en mars 1959 et 1965 jusqu’au 28 mars 1971.
Jouvray Claude Joseph. Maire de Domsure nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794).
Jouvray Denise. Maire. Née le 22 juin 1950, retraitée de l’Éducation nationale, maire du Grand-Abergement élue en mars 2008.
Jouvray Jean Antoine. Agent municipal de Drom élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Jouvray Jean Claude. Maire de Domsure nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 6 frimaire (26 novembre) par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton de Ceyzériat.
Joux Auguste. Maire. Né en 1876, industriel, conseiller municipal de Saint-Germain-de-Joux, délégué dans les fonctions d’adjoint au maire par arrêté préfectoral du 31 mars 1944, maire élu en mai 1945 (MRP), remplacé en octobre 1947.
Joux Émile (Jean François Emile). Maire. Né à Echallon le 27 mars 1851, fils de Jean Marie Auguste Joux et de Marie Geneviève Béné. Cultivateur, maire de Plagne élu le 20 mai 1900 (républicain), remplacé en 1904.
Joyard Joseph Ferréol. Maire. Né à Sonthonnax le 21 avril 1834, fils de Pierre Joyard et de Madeleine Gaymard. Cultivateur, adjoint de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1892, maire le 23 juillet 1893, remplacé en mai 1896, adjoint élu en mai 1908 (progressiste).
Joyeux Marius. Maire. Né à Sassenage dans l’Isère le 22 octobre 1906, agent général d’assurances, président du comité local de libération de Marignieu nommé par arrêté du 31 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (liste républicaine anti-vichyssoise), réélu en octobre 1947 (communiste), mai 1953 (divers gauche), mars 1959, mars 1965 (centre-gauche), mars 1971 (DVG) et mars 1977 (socialiste). Candidat (indépendant de gauche) aux cantonales partielles de Virieu-le-Grand du 17 juillet 1960.
Jozon André. Sous-préfet de Gex, préfet. Né à Mâcon le 26 avril 1882, licencié ès sciences mathématiques, chef adjoint de cabinet de Maringer, préfet du Calvados, en 1905, qu’il suit dans le Loiret et au ministère comme secrétaire particulier puis comme directeur du personnel. Il est nommé le 3 novembre 1906 sous-préfet de Gex et installé le 1er décembre. Sous-préfet de Vitry-le-François le 21 février 1909, secrétaire général de la Côte-d’Or en 1911, sous-préfet de Montbéliard en 1918, mais maintenu aux armées, sous-préfet du Havre en novembre 1918, préfet du Territoire de Belfort en 1925, de la Vendée en 1926, du Loiret en 1930, de la Somme en 1934 et de la Marne en 1938, il est mort à Paris le 7 novembre 1953.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Juenet Charles. Maire. Né à Bellegarde le 29 avril 1878, fils de François Juenet et Louise Joséphine Tavernier. Maire (radical-socialiste) de Coupy élu en décembre 1912, réélu en mai 1925 et 1929.
Juénin Claude Joseph. Maire. Né à Meillonnas le 17 mai 1759, fils de Jean Philibert Juenin et de Marie Joseph Chevel. Vigneron, maire de Meillonnas nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé par Rollet, agent national du district, le 9 floréal (28 avril), remplacé par arrêté de Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Le 27 thermidor an II (14 août 1794), il avait signé une dénonciation des agissements de Rollet-Marat.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989. – J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Juffet Guillaume. Maire. Né le 23 janvier 1861, fils de Guillaume Juffet (lui-même fils de Guillaume), cultivateur, et de Françoise Gardel. Cultivateur, maire de Saint-Maurice-de-Beynost en mai 1896, réélu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (progressiste) remplacé en 1925.
Juffet Jean-Baptiste. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost nommé par arrêté du 15 juillet 1867, en remplacement de Jean-Baptiste Meillard démissionnaire. Remplacé en 1871.
Juhem Émile (François Émile). Maire de Corlier de mai 1892 à 1896.
Juhem Henri Simon. Maire. Né à Corlier le 13 mai 1872, fils de François Émile Juhem (voir notice) et de Julie Buillod. Adjoint de Corlier élu après 1925 (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), conseiller municipal en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 13 juillet 1943, remplacé en 1944.
Juhem Marius. Maire. Né à Corlier en 1901, fils de Henri Simon Juhem (voir notice) et d’Adeline Vuarin. Maire de Corlier élu en 1947 (socialiste indépendant) jusqu’en 1953.
Juhentet Charles. Maire. Agent municipal* *de Sermoyer élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, nommé adjoint au maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), maire par arrêté du 8 vendémiaire an XII (1er octobre 1803), remplacé en 1808.
Juhentet Pierre. Maire. Né en 1814, cultivateur, maire de Vescours élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Juillard François. Maire de Germagnat, nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 17 frimaire an III (7 décembre 1794) par Louis Marie Mornay, juge de paix du canton de Chavanne.
Juillard François. Maire. Cultivateur, maire de Port élu en mai 1900 (républicain).
Juillard Jean François. Maire. Notaire à Mornay de 1812 à 1816, maire de Mornay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 janvier 1818.
Juillard Joseph. Agent municipal de Pouillat élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Juillard Lucien. Maire. Né le 24 juillet 1949, maire* *des Neyrolles élu en mars 2008.
Juillard Philibert. Maire. Cultivateur à Luillat, maire de Corveissiat nommé par arrêté de Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé le 11 frimaire (1er décembre), encore cité le 2 ventôse an III (20 février 1795).
Juillet Armand. Sous-préfet de Belley. Né à Lavareix-les-Mines dans la Creuse le 26 avril 1882, sous-préfet d’Argentan, il est nommé à Belley le 8 septembre 1924, mais refuse ce poste pour se rendre à Parthenay, puis à Tournon. En 1930, il est chef de cabinet du président du conseil, André Tardieu, puis préfet de la Haute-Savoie. Il est mort dans la Creuse le 15 novembre 1964.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Juillet Claude. Maire. Né le 13 octobre 1952, agriculteur, maire de Champagne-en-Valromey élu en mars 2008.
Juillet Gérard. Maire. Né le 29 mars 1937, agriculteur, maire de Sutrieu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG). Président du district rural du Valromey en avril 2001, devenu Communauté de Communes du Valromey le 7 décembre 2001.
Juillet Raymond. Maire. Né le 23 avril 1923 au hameau de Saint-Maurice, élève du collège de Belley, négociant en bestiaux, maquisard dans le Valromey, conseiller municipal de Rossillon, puis après son installation à Champagne-en-Valromey en 1963, conseiller municipal de cette cité de 1975, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR) et mars 2001 (DVD). Il est mort le 26 juillet 2019.
Julian Jean. Maire de Châtenay élu en mai 1925 (radical-socialiste), jusqu’en 1929.
Julien Bernard (Bernard-Marie). Maire. Né à Proulieu le 6 février 1848, fils de Joseph Julien et de Claudine Minand. Cultivateur, adjoint de Proulieu élu en mai 1912, maire en décembre 1919, remplacé en 1924.
Julienne Louis Charles Alphonse. Sous-préfet de Gex. Né le 16 juillet 1856, conseiller de préfecture de Constantine en 1883, d’Alger en 1886, de l’Isère puis sous-préfet de Barcelonnette en 1889, nommé le 3 décembre 1899 sous-préfet de Gex, installé le 22, sous-préfet de Tlemcem le 22 décembre 1891, de Médéa en 1894, de Sétif en 1896 et de Philippeville la même année.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Juliet Daniel. Maire, conseiller général. Né à Corlier le 25 février 1945, diplômé de l’École nationale des matières plastiques d’Oyonnax, cadre technico-commercial, conseiller municipal de Farges en mars 1971, maire en septembre 1979 (PRI), réélu en mars 1983, mars 1989 (UDF-PR), juin 1995, mars 2001 (DVD) et mars 2008. Conseiller général (UDF) élu le 21 mars 1982 avec 67,18 % des voix, réélu, chaque fois au premier tour, en mars 1988 (majorité départementale) avec 64,40 % des voix, en mars 1994 avec 63,85 %, en mars 2001 avec 62,22 % et le 9 mars 2008 (DVD), avec sa suppléante Catherine Caillet, contre Hubert Bertrand, maire de Saint-Genis-Pouilly. Vice-président du conseil général de 2001 à 2008. Président du comité départemental du Tourisme de 1988 à 2007. Président du syndicat mixte du Jura Gessien de 1989 à 2007. Suppléant de Jean Chabry aux sénatoriales du 21 septembre 2008.
Juliet François (François Guillaume).* Maire. *Né en 1838, employé, maire d’Izenave élu en mai 1884, réélu en mai 1888.
Juliet Marius (Marius François Claude). Maire. Né à Lyon le 10 juillet 1872, fils de François Guillaume Juliet (voir notice) et de Marie Élisa Adélaïde Pélisson. Maire d’Izenave élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste).
Julliand François. Maire de Massignieu-de-Rives nommé par arrêté du préfet Rogniat du 13 avril 1822, remplacé en 1832.
Julliard. Secrétaire général de l’administration centrale de l’Ain nommé le 23 ventôse an VII (13 mars 1799), en remplacement de Paté, puis secrétaire adjoint le 5 vendémiaire an VIII (27 septembre 1799) et secrétaire en chef de l’administration centrale le 21 nivôse an VIII (11 janvier 1800), installé secrétaire général de la préfecture le 19 germinal an VIII (9 avril 1800), en même temps que le premier préfet de l’Ain, Ozun. Il sera remplacé par Jacques Emmanuel Guillon le 15 floréal (15 mai).
Julliard Alexandre. Maire. Adjoint de Vesenex-Crassy élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, maire en cours de mandat (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), remplacé vers 1933.
Julliard Benoît (Juilliard). Maire. Né à Colomieu le 14 septembre 1760, fils de Claude Anthelme Julliard et d’Étiennette Decombes. Agent municipal de Colomieu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Colomieu le 26 mars 1826.
Julliard Célestin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chézery le 19 septembre 1818, fils d’Antoine Julliard et d’Élisabeth Julliard, cultivateurs. Négociant, adjoint de Châtillon-de-Michaille, nommé maire par décret du 30 mars 1878, remplacé le 11 février 1881. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille le 4 septembre 1877, jusqu’à son décès à Châtillon-de-Michaille le 28 avril 1881.
Julliard François. Maire. Né vers 1757, fils de Joseph Julliard et de Marie Josephte Gros. Maire de Chézery cité dès le 1er janvier 1793, remplacé la même année.
Julliard François. Maire de Colomieu élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935.
Julliard François Marie. Maire. Né en 1781, cultivateur, maire de Léaz nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Julliard François Marie. Maire. Né à Brénod le 3 juillet 1792, fils de Jean Pierre Julliard et de Marie Claudine Richerot Humbert. Maire de Brénod nommé de 1821 à 1830 et de 1837 à 1840. Il est mort à Brénod le 12 novembre 1850.
Julliard François Marie Christian. Maire de Péron nommé de 1834 à 1846.
Julliard Gérard. Maire. Né le 27 juin 1953, agriculteur, maire de Colomieu élu en mars 1983, remplacé en 1989, réélu en mars 2008.
Julliard Jean.* Maire*. Ingénieur, maire de Loyettes élu en 1971 (DMF). Aux législatives de 1973, il est suppléant du chirurgien Jean-Jacques Comtet, candidat apolitique pour la défense de l’environnement.
Julliard Jean-Claude. Agent municipal de Saint-Martin-du-Mont élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Julliard Jean-Baptiste.* Maire*. Né à Lantenay le 6 ventôse an V (24 février 1797), fils de Claude Joseph Julliard, cultivateur, et de Jeanne Marie Bernard Duval. Cultivateur, maire de Lantenay nommé depuis 1834, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 février 1862. Il est mort à Lantenay le 18 novembre 1863.
Julliard Jean-François. Maire. Né à Brénod le 24 mars 1828, fils de François Marie Julliard (voir notice) et de Françoise Griot. Cultivateur, adjoint de Brénod nommé par arrêté du 4 février 1860, renouvelé en août, par décret du 26 août 1865, élu maire en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par décret du 7 février 1874, renouvelé par décret du 9 février 1878, remplacé le 17 février 1881.
Julliard Jean-François. Maire. Né le 6 mars 1943, ouvrier EDF, 2e adjoint d’Aranc élu en mars 1989, maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Julliard Jean-Marie.* Maire*. Né à Lantenay le 18 septembre 1830, fils de Jean Baptiste Julliard (voir notice) et de Marie Augustine Goyffon. Cultivateur, maire de Lantenay nommé par arrêté du 26 août 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, réélu en 1888 et en mai 1892 (épicier - républicain conservateur) et 1896, jusqu’à sa mort à Lantenay le 30 janvier 1899.
Julliard Joseph. Maire. Né le 14 juillet 1854, docteur en médecine, maire de Châtillon-de-Michaille élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (radical), le 19 mai 1912, en décembre 1919 (progressiste) et mai 1925 (progressiste), décédé en février 1929.
Julliard Louis.* Maire*. Né à Ornex le 3 décembre 1863, fils de Jean Pierre Julliard, cultivateur, et d’Hortense Panissod. Maire d’Ornex élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935.
Julliard Marcien. Maire, conseiller général. Né le 25 juin 1886, négociant, adjoint de Brénod élu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 novembre 1944, puis nommé adjoint, maire élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), après litige tranché par le conseil de préfecture, démissionnaire le 23 septembre 1948, réélu en décembre 1951 et mai 1953. Conseiller général du canton le 19 juin 1932, en emplacement de son père Marius Julliard décédé. Déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions par arrêté ministériel du 30 avril 1941, réélu au premier tour le 23 septembre 1945 (radical-socialiste), le 7 octobre 1951, battu au deuxième tour le 27 avril 1958, les candidats communistes et socialistes s’étant maintenus.
Julliard Marie Antoine. Maire. Né à Lantenay le 10 septembre 1858, fils de Jean Marie Julliard(voir notice) et de Mélanie Hugonnet. Cultivateur, maire de Lantenay élu le 20 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912.
Julliard Marin. Maire. Né à Colomieu le 19 janvier 1836, fils d’Anthelme Julliard et de Marguerite Dupont. Cultivateur, maire de Colomieu élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en tête au conseil municipal le 22 novembre, élu maire le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.
Julliard Marius (François Marius Adolphe). Né à Brénod le 28 août 1862, fils de Jean François Julliard (voir notice).et d’Ernestine Andréanne Chanal. Propriétaire, géomètre puis marchand de vins, maire de Brénod élu en mai 1892 (réactionnaire, puis radical), réélu en mai 1896, 1900 (radical), 1904 (radical), 1908 (radical) et 1912 (radical), remplacé en cours de mandat. Conseiller général du canton de 1904 à 1919 et de 1922 à sa mort en 1932.
Julliard Philibert. Agent municipal. Adjoint à l’agent municipal de Conzieu en l’an V, agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Jullien Antoine. Maire. Né à Joyeux le 11 septembre 1921, conseiller municipal de cette commune élu le 19 octobre 1947, réélu le 26 avril 1953, 1er adjoint le 8 mars 1959, réélu le 14 mars 1965, maire le 21 mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977.
Jullien Jacques. Maire de Verny nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795). Il était cabaretier.
Jullien Jean-Baptiste. Maire de Blyes, élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904.
Jullien Jules (Julien). Maire, conseiller général. Né à Lyon le 20 juin 1825, fils de Benoit Alexandre Jullien, propriétaire, et d’Adrienne Françoise Aglaé Lassausse. Licencié en droit, avocat, maire de Saint-Jean-de-Niost nommé en 1860, reconduit en 1865, remplacé en 1870. Conseiller général du canton de Chalamont élu le 19 juin 1864 par 712 voix contre 643 au sortant de Monicault, réélu le 8 octobre 1871, battu en 1974 par le républicain Joannès Orsel. Candidat en 1869 aux législatives, il obtient 2594 voix contre le candidat officiel sortant, Bodin, qui est battu et contre Henri Germain qui est élu. Il est mort à Saint-Jean-de-Niost, au Château Morcel, le 27 mai 1924, à l’âge de 99 ans.
Jullien de Villeneuve Claude Marie François de Sales de. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lyon le 22 janvier 1785, fils d’Armand Marie Jullien de Villeneuve (Saint-Etienne 1754-Saint-Just-Malemort 1828), maire de Saint-Ferreol-d'Aurouge) et de Claudine Hélène Sabine Mayol de Lupé. Maire de Belley par arrêté du préfet Dumartroy du 2 avril 1816, renouvelé par arrêté du même préfet du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’au 12 septembre 1830, conseiller d’arrondissement cité en 1816 jusqu’en 1819, conseiller général de 1820 à 1830, créé baron par lettres patentes du 4 novembre 1820. Il a été candidat aux élections législatives du 17 novembre 1827 et a obtenu 43 voix contre 54 à l’élu Laguette de Mornay sur 99 votants et 125 inscrits. Veuf d’Anthelmette Jeanne Pierrette Béatrix, de Cuzieu, il a épousé le 25 juillet 1814 la veuve du général Claude Dallemagne (voir notice), Jeanne-Christine Gaudet (1785-1849), mariée à l’âge de 15 ans et qui n’a que 28 ans à son second mariage. Les deux enfants, Claudius Dallemagne (1804-1867) né du général et de Jeanne Christine Gaudet, et Anthelmette Ermance de Villeneuve (1811-1897) fille de Claude-Marie Jullien de Villeneuve et d’Anthelmette Béatrix se sont mariés le 3 février 1830. Jullien de Villeneuve est mort à Paris le 18 janvier 1855.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. – Le Bugey, n° 55, 1968, « Vie et campagnes du général Dallemagne », art. A. Dallemagne.
Julliéron Clément. Maire de Chavannes-sur-Suran élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Julliéron Félix (Marie Félix). Maire. Né le 29 avril 1822, propriétaire, adjoint de Chavannes-sur-Suran élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire le 20 avril 1879, à la démission d’Alphée Rojat, réélu le 23 janvier 1881.
Jullin Claude (fils). Maire. Fils de Jean Jullin, agent municipal de Vésines en l’an V, remplacé la même année, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801).
Jullin Claudius. Maire. Né en 1924, fils d’Émile Jullin (voir notice) et d’Yvonne Marie Françoise Grégoire (1899-1985). Propriétaire exploitant, maire de Vésines élu en mars 1959, réélu en mars 1965 et mars 1971 (REI).
Jullin Émile (Émile Joannès). Maire. Né à Vésines le 13 juillet 1893, fils de Jean Jullin (1862-1946) et de Pierrette Rivat (1869-1949). Maire de Vésines élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971. Il est mort à Vésines le 21 mai 1980.
Jullin Étienne. Maire. Né à Vésines le 6 pluviôse an IX (26 janvier 1801), fils de Noël Jullin et d’Antoinette Catherin. Cultivateur, maire de Vésines nommé d’octobre 1830 à 1835. Il est mort à Vésines le 1er avril 1848.
Jullin Joanny (Jean). Maire. Né à Vésines le 12 juin 1862, fils de Laurent Jullin (1825-1906) et de Catherine Jullin (1829-1904). Cultivateur, adjoint de Vésines élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, en décembre 1919 (conservateur) et mai 1925 (conservateur), maire en 1926 (URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Jullin Michel. Maire. Cultivateur, adjoint d’Asnières élu en janvier 1881, remplacé en août 1883, maire élu le 18 mai 1884, démissionnaire en janvier 1886, réélu en mai 1888, démissionnaire en juillet 1889, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.
Jullin Roger. Maire. Né le 16 juillet 1959, fils d’André Joanny Marius Jullin (né en 1922), cultivateur, et de Francine Thérèse Mure (née en 1922). Petit-fils d’Émile (voir notice). Ouvrier paysagiste, maire de Vésines en juin 1995 (DVD), remplacé en cours de mandat.
Jurron Anthelme. Agent municipal de Prémillieu nommé en l’an IX. Marchand, il a été membre de la société populaire d’Hauteville du 10 floréal an II au 10 frimaire an III.
Jurron Jean-François.* Maire* de la commune d’Armix-Prémillieu élu en 1792 et 1793, maire de Prémillieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 8 pluviose an IX (28 janvier 1801), remplacé en 1808. Dans l’arrêté de nomination de 1801 (ADA 4K4), le préfet avoue une erreur de son administration : « …lors de l’organisation des mairies, la commune de Prémillieu se trouvant réunie à celle d’Armix dans le tableau qui lui avait été remis, il n’avait proposé pour les deux communes qu’une seule municipalité et un conseil municipal, qu’étant reconnu que ce n’est qu’une erreur, il devient urgent de la réparer et de faire jouir la commune de Prémillieux des avantages que la loi lui apporte ».
Jurron Louis. Maire. Élève du collège de Belley, puis de l’institution Saint-Clément à Metz, où il suit le cours préparatoire à l’école centrale, lorsque éclata la guerre de 1870, il seconde son père dans l’exploitation de l’usine de chaux et ciments de Clairefontaine à Virieu-le-Grand, fondée en 1859. Puis après le décès de son père, il dirige l’entreprise avec ses beaux-frères, Lucien Lourdel (voir notice) et Philippe Delastre, jusqu’en 1902. Maire de Virieu-le-Grand de 1892 à 1900. Il est mort en 1909. Son adjoint est Philibert Suchet, maître d’hôtel, mort en 1901.
BIBLIOGRAPHIE : J. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.
Jussieu Christophe Alexis Adrien de. 13e* et 18e préfet de l’Ain. Né à Lyon le 17 août 1802, de la célèbre famille des botanistes, fils de Bernard Pierre (1751-1836) et de Suzanne Saint-Didier, avocat quelque temps, puis rédacteur au Courrier français. La révolution de 1830 fait de lui le sous-préfet de Sceaux. Nommé préfet de l’Ain le 12 mars 1831, il est installé le 27. Le 13 janvier 1832, il se lamente auprès du ministre de l’Intérieur car il ne peut trouver des volontaires pour être nommés conseillers municipaux de Bourg et pense que cette résistance est fondée « sur l’esprit paresseux et apathique de la population bressane ». Le 8 juin 1832, il est installé préfet de la Mayenne avant d’être préfet de la Vendée le 12 octobre et de la Vienne en 1833. Le 17 mai 1837, il est directeur de la police générale du royaume au ministère de l’Intérieur. Député de la Vendée le 4 novembre 1837 jusqu’à sa défaite le 2 mars 1839. Nommé maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’Etat, il revient dans l’Ain comme préfet nommé le 10 août 1839, installé le 26, mais démissionne le 16 mars 1841, « à la suite d’une cabale montée contre lui* (Meyer) ». En 1851, il est chargé d’établir l’éclairage au gaz à Madrid et se trouve en 1858 archiviste du département de la Charente. Il a été écrivain et poète. Il est mort le 25 octobre 1865 au château de Beauvernay, commune de Saint-Nizier-sous-Charlieu dans la Loire. Son frère, Laurent-Pierre de Jussieu (1792-1866), profitant également de la révolution de 1830, a été secrétaire général de la Seine en 1837, puis député du Xe arrondissement de Paris en 1837 et en 1839. Il a publié un grand nombre d’ouvrages dans le genre moraliste, notamment, en 1818, Simon de Nantua ou le marché forain, qui eut un immense succès.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain - Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Dict. de biographie française, art. C. Meyer.
Jussieu de Saint-Julien Charles Aimé de. Maire. Chevalier de Saint-Louis, commandant les canonniers matelots à Toulon, capitaine de vaisseau acquitté par la commission révolutionnaire en 1793, néanmoins arrêté sans motif sur ordre de Michel Humbert et détenu quatre mois jusqu’à sa libération par Reverchon après le 9 thermidor. Maire de Neuville-sur-Renom nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, remplacé en 1830.
Just Claude Benoit. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montanay le 26 avril 1827, fils de Benoit Just (1795-1878) et de Claudine Page. Négociant en fourrages, maire de Montanay élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton au deuxième tour le 15 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, le 1er août 1880 et le 1er août 1886 contre Jean Clugnet. Remplacé en 1892.
Just Claude Benoit.* Conseiller de préfecture, 58e préfet de l’Ain* nommé le 5 septembre 1904. Né à Montanay le 11 mai 1855, fils de Claude Benoit Just (voir notice) et d’Anne Françoise Neyraud. Licencié en droit en 1879, avocat à Villefranche-sur-Saône en 1881, maire d’Alix en 1881, conseiller de préfecture d’Eure-et-Loir, puis des Hautes-Alpes en 1883, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 22 décembre 1884, installé le 1er janvier 1885, de Saône-et-Loire le 22 mai, secrétaire général du Gers en 1888, sous-préfet de Bonneville en 1889, de Brive puis de Tournon en 1896, secrétaire général du Rhône pour l’administration en 1898, sous-préfet de Montluçon en 1901, installé préfet de l’Ain le 1er octobre 1904, de la Manche le 30 octobre 1909 et directeur de l’administration pénitentiaire en 1911 jusqu’en 1917. Son fils, Louis Joseph Just (1887-1923) a été préfet.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Dict. biographique des préfets.
Just Pierre. Maire. Adjoint de l’agent municipal de Montanay en brumaire an IV (novembre 1795), nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 13 décembre 1806. Il pourrait être Pierre Just, né en 1745, décédé à Montanay le 11 juillet 1817 et grand-père de Claude Benoit dont notice (né en 1827).
Just Pierre. Maire. Né le 1er août 1835, fils de Louis Just (1787-1849) et de Claudine Roux (1788-1853). Cultivateur, adjoint de Mionnay élu le 23 janvier 1881, maire élu le 27 février, à la démission de Pierre Pocard, et réélu en mai 1884, remplacé en 1885. Il est mort à Montanay le 29 décembre 1891.
Juvanon François. Agent municipal. Né à Rossillon le 23 janvier 1839, fils de Philibert Juvanon (1716-1861), cordonnier, et de Françoise Castin (1715-1753). Oncle de Jules François et de Jean-Marie Juvanon (voir notices). Prêtre, vicaire de Saint-Rambert, en son annexe de Blanaz, directeur du collège de cette localité depuis 1 768. Aumônier de la garde nationale de Saint-Rambert en 1791. Démissionnaire de son poste d’instituteur le 29 prairial an II (17 juin 1794) en raison de son état. Apostase le 10 frimaire an II (30 novembre 1793). Agent municipal de Saint-Rambert cité le 20 thermidor an VI (17 août 1798). Il est mort à Saint-Rambert le 2 mai 1815.
Juvanon Frédéric Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Rambert le 7 septembre 1839, fils de Claude François Juvanon (1801-1860) et de Marie Virginie Bernon. Greffier, élu en tête au conseil municipal de Saint-Rambert le 22 septembre 1874 et le 6 janvier 1878, nommé maire par décret du 11 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888. Conseiller de l’arrondissement de Belley, dont il a été le secrétaire, élu par le canton de Saint-Rambert le 1er août 1880, réélu le 1er août 1886, jusqu’à son décès à Saint-Rambert le 2 août 1888.
Juvanon Jean-Claude. Maire de Montmerle élu en 1913, remplacé en 1919. Peut-être Jean-Claude Juvanon, né à Fareins le 22 juillet 1858, fils de Jean Baptiste Juvanon et d’Anne Favier.
Juvanon Jean-Marie. Maire. Né le 27 avril 1775 à Saint-Rambert, fils d’Antoine Juvanon (1741-1783) notaire des biens de la famille Trocu d’Argis, procureur, châtelain du marquisat de Saint-Rambert en 1785, et de Marie Maigre (1750-1830). Frère de Jules François (voir notice). Les Autrichiens, commandés par le général comte Bubna, envahissent le département en 1814. Juvanon forme au mois de juin 1814 une compagnie franche, conformément aux dispositions du décret du 22 avril, « forte d’environ 100 hommes, y compris 25 gardes forestiers ou champêtres ». Avec les habitants de la vallée, cette compagnie arrête courageusement une colonne au lieu-dit Les Balmettes près de Torcieu. Un monument y a été inauguré en juillet 1914 par le ministre de la Guerre Adolphe Messimy. Alexandre Bérard a comparé ce combat à celui des Thermopyles ! Juvanon est nommé maire de Saint-Rambert pendant les Cent-Jours en mai 1815, succédant à son beau-père, Adrien Falavier-Maréchal, dont il avait épousé la fille, Laurence Justine Falavier en 1803. Sa nomination de maire est confirmée sous la Restauration par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815. Jean-Marie Juvanon est mort à Saint-Rambert le 9 juin 1838.
BIBLIOGRAPHIE :* Les annales de la Société d’émulation, « Les invasions de 1814 et 1815 dans l’Ain », art. L. Moulin, 1848. – Annales de la Société d’émulation*, « Les Thermopyles en 1814 », A. Bérard, 4e tri. 1898.
Juvanon Joseph dit Juvanon d’Épierres (Juvanon du Vachat l’aîné). Maire. Né à Saint-Rambert le 5 décembre 1770, frère de Pierre Rambert Juvanon du Vachat (voir notice), Agent municipal d’Arandas cité le 25 fructidor an V (11 septembre 1797), remplacé et cité de nouveau le 20 thermidor an VI (17 août 1798), maire d’Arandas nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803). Il est mort à Arandas le 3 juin 1853.
Juvanon Jules François. Secrétaire général du département, administrateur du directoire. Né à Saint-Rambert le 15 février 1770, frère de Jean-Marie Juvanon (voir notice). Clerc de procureur en 1788 et 1789, secrétaire général du département nommé le 12 octobre 1793, en remplacement de Brangier. Nommé par Albitte membre du directoire du district de Bourg nommé le 4 pluviôse an II (23 janvier 1794), puis membre du directoire du département par le 10 pluviôse an II (29 janvier 1794), vice-président en février. Arrêté le 24 thermidor (11 août) sur ordre de Boisset, détenu neuf mois aux Clarisses puis à Sainte-Claire, il est assommé, en présence de son père, le 30 germinal an III (19 avril 1795) dans l’allée de Challes, puis étouffé entre deux matelas dans l’écurie de l’aubergiste Rigueur, où l’on avait transporté les corps de ses codétenus, Rollet dit Rollet-Marat, Ducret serrurier à Bourg, Blanc-Desiles, Merle et Chaigneau.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – H. Castin, Jules Juvanon, chronique des années terribles, 1989. – Jérôme Croyet, Albitte, 2004.
Juvanon Marin. Maire. Né le 10 septembre 1798, fils de François Joseph Juvanon (1754-1835) et de Jeanne Castin (1765-1816). Neveu de Jules François (voir notice). Propriétaire, tanneur, maire de Rossillon nommé en 1842, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, adjoint nommé le 10 juin 1855, remplacé le 6 février 1858. Il est mort à Rossillon le 14 décembre 1870.
Juvanon du Vachat François. Maire. Né à Grenoble le 26 octobre 1914, fils de Pierre François de Salles Juvanon du Vachat (1872-1953) et de Marie Amélie Masse (1879-1961). Petit-fils de Léon Juvanon du Vachat (voir notice). Ingénieur des mines, maire de Conand élu en mai 1945 jusqu’en 1947. Il est mort à Lyon le 25 janvier 1999.
Juvanon du Vachat Laurent Joseph. Maire, conseiller général. Né le 9 août 1868, fils de Léon (voir notice) et d’Anne Antoinette Joséphine Rambaud (1846-1929) sœur de Joseph Rambaud fondateur du quotidien lyonnais « Le Nouvelliste ». Ingénieur agronome, maire de Conand élu en 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908 jusqu’en 1912. Conseiller général du canton de Lhuis élu le 8 avril 1895 en remplacement de Benoît Buffaud décédé. Il est remplacé en 1901. Il s’oppose à ses collègues républicains, majoritaires au conseil général. Capitaine de réserve mais dégagé de toute obligation militaire, il s’engage au 133e RI en novembre 1914. Il reste 8 mois dans les Vosges et est tué à l’assaut de La Fontenelle le 8 juillet 1915, à l’âge de 46 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Livre d’Or du Bugey, Belley, 1921. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Juvanon du Vachat Léon. Maire, conseiller général. Né à Arandas le 19 février 1832, fils de Pierre Rambert (voir notice) et d’Agathe Parra-Brillat (an VI 1877), elle-même fille de Philibert-Anthelme Parrat-Brillat (voir notice). Avocat le 9 avril 1853, juge-suppléant à Belley le 29 février 1858, puis juge jusqu’en 1901, il est le premier maire de Conand, nommé par arrêté du 2 octobre 1865 jusqu’en 1870. Il avait obtenu que ce hameau d’Arandas devienne commune. Légitimiste, il est candidat malheureux aux élections cantonales de 1861 contre le bonapartiste Félix Augerd avec 394 voix contre 1375. Il est élu après la chute du Second Empire avec 1214 voix sur 2160 votants et ne se représente pas lors du renouvellement de 1871 qui voit la victoire du bonapartiste Amédée Passelac. Il est mort à Lyon le 11 novembre 1910, à l’âge de 78 ans.
BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979. – Geneanet, Généalogie Juvanon du Vachat, par Xavier Juvanon du Vachat.
Juvanon du Vachat Pierre Rambert. Maire. Né à Saint-Rambert le 5 août 1777, fils de François Juvanon (1720-1787) et de Marie Véronique Orset (1740-1800). Son père rajoute à Juvanon le nom du domaine du Vachat, sis sur la commune de Conand et qu’il avait acheté le 18 février 1753. Maire d’Arandas nommé en 1809, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1821 et de septembre 1830 à 1848. Il obtient la création de la paroisse de Conand. Il est mort à Saint-Rambert le 25 janvier 1855.
Juveneton Hippolyte. Maire. Né le 4 décembre 1823, négociant, maire de Châtillon-de-Michaille nommé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, jusqu’en mai 1884.
Juvin Philippe. Maire de Sutrieu élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (MRP) et 1971 (CDE), jusqu’en 1977. Il a assuré l’absorption par Sutrieu des communes de Charancin et de Fitignieu le 1er janvier 1974.