Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

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Haas Georges. Maire. Né le 12 juin 1952, pharmacien, maire de Loyettes après le décès en novembre 1988 de Christian Birken et réélu en mars 2001 (DVD).

Haberli André. Maire. Né le 1er avril 1950, responsable de magasin, maire de Challex élu en mars 2001 (DVG).

Hardy. Maire de Rancé élu le 8 mars 1792. L’élection est annulée par le conseil du département (voir notice de Benoit Bréban). Il est remplacé le 23 mars 1793.

Hardy. Maire de Mogneneins nommé en 1852.

Hardy Benoît. Maire. Né à Villeneuve vers 1768, fils de Claude Hardy et de Pierrette Peira. Maire d’Ambérieux-en-Dombes nommé en 1808, jusqu’à sa mort à Ambérieux le 26 mars 1810, à l’âge de 42ans.

Hardy Jean. Maire. Né à Mogneneins le 25 août 1812, fils d’Antoine Hardy, cultivateur, et de Jacqueline Thevenard. Propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Mogneneins nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, jusqu’à sa mort à Mogneneins le 5 février 1872.

Hardy Pierre. Agent municipal de Rancé élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé la même année.

Harent François Gabriel Charles. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né en 1814, fils d’André Jacques Harent et de Claudine Hyacinthe Marie Sophie Fabry. Propriétaire, maire de Gex nommé par arrêté du 14 juin 1855, remplacé par décret impérial du 30 avril 1862, renouvelé par décret du 5 septembre 1866, remplacé en 1870. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton en 1845, remplacé en 1848, élu en 1852, président du conseil d’arrondissement, conseiller général du canton élu de 1864 à 1870. Candidat aux législatives du 8 février 1871, il arrive 10e pour 7 élus. Candidat à la complémentaire du 2 juillet 1871.* L’Abeille du 18 juin faisait ces commentaires : « M. Harent est généralement connu. Au pays de Gex, le plus grand nombre des électeurs n’ajoutent que très peu de foi à sa conversion républicaine affichée depuis si longtemps par lui-même dans le Courrier de l’Ain. Maire de Gex et décoré sous l’Empire, M. Harent a montré des capacités spéciales réelles comme économiste, qui ont souvent fait excuser au sein de la cité les actes arbitraires qu’il se permettait à l’instar des roitelets du Moyen Âge* ». Il avait épousé en premières noces en 1837 Clémentine Girod de l’Ain (1817-1852), fille de Jean Marie Félix Girod de l’Ain (voir notice) et de Marie Catherine Fabry (1796-1828).

Hautin. Maire de Villeneuve élu de 1848 à 1852.

Hautin Jean. Maire. Né vers 1811, rentier (2500 F de revenus en 1855), maire de Villeneuve élu de 1848 à 1852, adjoint nommé par arrêté du 9 juillet 1857, reconduit en août 1860 et 1865, maire élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 7 juin 1875.

Hautin Jean. Maire de Villeneuve élu en mai 1892, réélu en mai 1896.

Hautin Pierre. Maire. Né à Villeneuve le 20 juin 1843, fils de Jean Hautin (voir notice) et de Suzanne Gaillard. Notaire, maire de Villeneuve élu en mai 1888.

Hébrant Jean Baptiste. Maire. Directeur des Marbres Français de Glandieu, maire de Brégnier-Cordon élu en fin de mandat après 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1929. Il est mort en mai 1947.

Hécler Albert. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 28 juillet 1889, directeur de société, adjoint de Ferney-Voltaire élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), maire en 1931, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953, il ne se représente pas en mars 1959. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire sans concurrent le 7 octobre 1934, en remplacement de Félix Bonnefoy. Réélu, sans concurrent, le 28 juillet 1935, jusqu’en 1940. Conseiller général radical-socialiste du canton élu au premier tour le 23 septembre 1945, réélu le 27 mars 1949 au deuxième tour, le 17 avril 1955 au premier tour avec 803 voix contre 159 au communiste David. Il ne se représente pas en 1961.

Hécler Frédéric. (Héclerc) Maire. Né le 15 juillet 1808, bijoutier rentier, ancien président de la société française de Genève, fondateur de la société de secours mutuel de Ferney, maire de Ferney nommé par décret du 28 juillet 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, remplacé en 1882.

Henri Jean Claude. Agent municipal de Joyeux élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Henry Antoine (Pierre Antoine). Maire. Né à Cressin-Rochefort le 1er mars 1787, fils d’Anthelme Henry et d’Anthelmette Montillet. Aubergiste, adjoint de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 décembre 1823, faisant fonction de maire, à la mort de Laurent Récamier, du 10 avril 1845 au 26 décembre 1846. Il est encore adjoint en 1847. Il a épousé en premières noces le 11 juin 1813 à Lavours Marianne Pierrette Guinet, maire de Lavours (voir notice) et en secondes noces, le 13 novembre 1821 à Cressin-Rochefort, Girard Anthelmette. Jeanne Marie Henry, issue de ce second lit le 20 juillet 1826, a épousé Auguste Serpollet, faisant d’Antoine Henry le grand-père maternel d’Henry et Léon Serpollet, précurseurs de l’automobile. Il est mort à Cressin-Rochefort le 23 novembre 1854.

Henry Claude Marie. Agent municipal de Géovreissiat en l’an VI, remplacé la même année.

Henry Yves. Sous-préfet de Belley installé le 1er juin 1880. Il quitte ses fonctions le 16 mai 1882.

Hérady Henri. Maire de Vieu-d’Izenave élu en mars 1971 (DOM).

Héraud Théodore. Maire de Ferney-Voltaire élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Héraut Jean. Maire. Né à Tramoyes le 14 septembre 1834, fils de Jean Héraut et de Jeanne Picolet. Cultivateur, maire de Tramoyes élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1878, réélu le 21 janvier 1878, battu aux élections de janvier 1881.

Héraut Jean-Aimé. Maire de Tramoyes élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919.

Herbert Charles. Sous-préfet de Nantua du 11 février 1961 au 20 mars 1964.

Herbet Auguste Alexis. Maire. Né à Curciat le 22 août 1814, fils de Pierre Marie Herbet (voir notice) et de Marie Joséphine Béraud. Docteur en médecine reçu à Paris le 25 juin 1839, avec une thèse titrée : « Questions sur diverses branches de la médecine : 1° Des fausses articulations ; 2° Des tissus universellement répandus dans l’organisme, et de ceux qui ne s’y trouvent répandus que partiellement ; 3° Déterminer si l’on peut retirer des avantages de la compression dans le traitement des maladies du sein ; 4° Comment s’assurer que le poivre n’a pas été falsifié par la poudre de semence de chènevis appelé épice d’Auvergne ? » Il est nommé maire de Curciat en 1846, en remplacement de son père. Élu en 1848, remplacé fin 1851 ou début 1852, nommé par arrêté du 10 juin 1855, mais un autre arrêté du même jour le remplace par Jean-François Treboz, maire sortant, qui ne s’est pas présenté aux élections municipales, Herbet est élu en tête le 19 septembre 1852 et le 15 juillet 1855. Il est mort à Curciat le 29 septembre 1897.

Herbet Frédéric-Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Curciat-Dongalon le 3 novembre 1807, fils de Pierre Marie Herbet (voir notice) et de Marie Joséphine Béraud. Médecin à Pont-de-Vaux en 1830, il soutient le 7 août 1833 une thèse de doctorat titrée : «  Des principaux succédanés du Quinquina, propositions sur le traitement des fièvres intermittentes ». Il est élu maire de Pont-de-Vaux en 1873, puis nommé par décret du 5 février 1874, renouvelé par décret du 9 février 1878, jusqu’au décret du 7 février 1881 qui le remplace par son fils Hippolyte (voir notice). Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Vaux le 3 septembre 1848 par 224 voix sur 405 votants et cité en 1849. Candidat aux cantonales, il est battu au deuxième tour le 15 octobre 1871 avec 1120 voix contre 1158 au comte Le Hon qui est élu. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats des législatives d’avril 1848. Il est mort le 29 avril 1884.

BIBLIOGRAPHIE : Le Progrès, 13 janvier 2000, art. J.-P. Joubert-Laurencin.

Herbet Hippolyte. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Pont-de-Vaux le 27 août 1846, fils de Frédéric Eugène (voir notice) et d’Anne Thérèse Grognet. Médecin, maire de Pont-de-Vaux, nommé par décret du 7 février 1881, élu en mai 1882, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, jusqu’à sa démission en octobre 1889, et réélu d’octobre 1897 à octobre 1902. Conseiller d’arrondissement élu le 2 juin 1878, en remplacement de Joseph Arnaud décédé. Conseiller général du canton de 1879 à sa mort, il est élu député républicain de la 2e circonscription de Bourg le 12 octobre 1889 avec 7974 voix contre 6931 au vicomte de Balorre, réélu le 20 août 1893 au premier tour par 9063 voix sur 10276 votants, le 8 mai 1898 par 8434 voix contre 5049 au républicain libéral Villefranche et le 29 avril 1902 par 8481 voix contre 6460 au même Villefranche. Il meurt à Paris le 7 août 1903, au Palais Bourbon. Il était inscrit au groupe de la gauche radicale, puis de l’union démocratique et de l’union progressiste et a été questeur de la Chambre en 1902 et 1903. Libre-penseur, il a été enterré civilement.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de la biographie française, art. C. Meyer. – Le Progrès, 13 janvier 2001, art. J.-P. Joubert-Laurencin. – Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.

Herbet Jean-Baptiste. Agent municipal. Né probablement à Saint-Marcel de Cluny, fils de Charles Herbet, négociant à Saint-Boys, et de Françoise Bridet. Marchand à Macon, agent municipal* *de Curciat en l’an VI, jusqu’à l’an VIII.

Herbet Jean-Baptiste Ferdinand. Conseiller de préfecture. Né à Curciat le 23 prairial an X (12 juin 1802), fils de Pierre Marie Herbet (voir notice) et de Marie Joséphine Béraud. Ancien notaire, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 4 septembre 1848, il démissionne en avril 1853.

Herbet Pierre-Marie. Maire, conseiller général. Né à Curciat, fils de Jean Baptiste Herbet (voir notice) et de Marie Françoise Masson. Propriétaire, négociant, maire de Curciat nommé en avril 1813, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Curciat-Dongalon le 25 mai 1846, à l’âge de 63 ans. Son nom est porté sur une cloche de l’église consacrée par Mgr Devie le 10 août 1845. Conseiller général élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes de 1833 à 1842.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-de-Courtes, 1992.

Hedrich Franck. Maire. Né le 17 janvier 1959, moniteur national secouriste, maire* *de Versonnex élu en mars 2008.

Héritier. Commissaire du pouvoir exécutif auprès du canton rural de Bourg nommé le 11 germinal an VII (1er avril 1799), remplacé le 14 messidor an VII (2 juillet 1799) par Goujon qu’il avait lui-même remplacé. Voir Jean-Baptiste Héritier.

Héritier Eugène. Conseiller général, parlementaire. Né à Saint-Paul-sur-Yenne le 20 novembre 1872, fils d’un propriétaire agricole, après des études à Chambéry, puis à la faculté de Lyon où il présente une thèse de doctorat en médecine sur La tuberculose intestinale, docteur en pharmacie en 1899, il est nommé chirurgien chef de l’hôpital de Belley. Conseiller municipal de cette ville en 1904, conseiller général (radical) du canton de Belley de 1907 à 1925, il est élu député radical-socialiste de l’Ain le 21 mars 1909, en remplacement de Pierre Baudin élu sénateur, au second tour contre le radical Athanase Martelin et s’inscrit au groupe des radicaux-socialistes. Réélu aux élections des 24 avril et 8 mai 1910, au second tour, par 10098 voix contre le même Martelin, il vote contre le service militaire de trois ans. Il ne se représente pas en 1914 et meurt à Lyon le 2 mai 1933.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.

Héritier Jean-Baptiste (aîné). Administrateur du département, conseiller général. Géomètre à Bourg, administrateur du département, remplacé à ce poste, et nommé de nouveau le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799) par le représentant Chaillot, en remplacement de Cointicour. Adjoint du maire de Bourg en germinal an VIII (avril 1800), démissionnaire le 6 prairial (26 mai). Membre du conseil général nommé en 1800, cité jusqu’en 1809.

Herman Jean-Pierre. Maire. Né le 30 décembre 1946, consultant, maire de Saint-Jean-de-Niost élu en 1998, à la suite d’une élection partielle provoquée par la démission de huit conseillers sur quinze, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Président de la communauté de communes de la Plaine de l’Ain en août 2008, réélu le 9 avril 2008. Candidat (DVD) aux cantonales de mars 2001, il recueille au premier tour 6,96 % des voix.

Heureux Joseph. Maire d’Arbent élu le 28 mars 1971 (DVG) jusqu’au 15 janvier 1975.

Hilaire Nicolas. Maire. Greffier de la justice de paix du canton de Treffort, nommé maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux par arrêté du 18 avril 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 31 janvier 1823.

Holier Charles (Hollier). Maire, conseiller général. Né à Pont-de-Veyle le 15 septembre 1755, beau-frère de Jean Philibert Tardy de la Carrière (voir notice) dont il a épousé la sœur, Antoinette, le 17 septembre 1775. Avocat depuis 1780 (3000 F de revenus en 1810), député de Laiz le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Président de l’administration du canton de Pont-de-Veyle le 21 brumaire an IV (12 novembre 1795), jusqu’à l’an VIII, maire de Pont-de-Veyle nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Ozun du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800) car il est dit être nommé au conseil de préfecture. En réalité, il est nommé au conseil général et l’on s’aperçoit qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre ce mandat et celui de maire. Un nouvel arrêté est pris par le préfet Ozun le 9 thermidor an VIII (28 juillet 1800) : « Considérant qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre la place de maire de commune et celle de membre du conseil général de département ; que le citoyen Holier nommé maire de la commune de Pont-de-Veyle avait donné sa démission le vingt neuf floréal dernier mais qu’il a retiré depuis ; que la lettre qui l’annonçait s’était égarée dans les bureaux ; et que le citoyen Holier a du exercer jusqu’à ce jour les fonctions de maire ; arrête Art.1er La nomination des citoyens Lapierre maire et Dumas adjoint de la commune de Pont-de-Veyle du 29 messidor dernier est rapportée. Art 2. La nomination première du citoyen Holier pour maire et Lapierre pour adjoint de ladite commune du 22 floréal dernier est seule maintenue. En conséquence, ils resteront à leur poste pour y exercer les fonctions qui leur sont attribuées ». Renommé à la mairie dans ces conditions rocambolesques, il démissionne et il est remplacé le 9 avril par son neveu Georges Tardy de La Carrière. Tardy de la Carrière démissionne et Holier redevient maire par arrêté du préfet Capelle du 13 janvier 1815, mais il est destitué le 14 juin par Napoléon. Claude Marie Dombey est nommé à sa place. Après Waterloo, le 4 juillet, Holier est nommé à nouveau. Il démissionne un mois plus tard, par lettre du 4 septembre. Conseiller général nommé le 1er juin 1800, cité jusqu’en 1810 et de 1816 à 1821.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois. - ADA 4K4.

Honorat Jean-Roger.* Maire*. Né le 14 juin 1935, maire d’Echevenex élu le 24 mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI).

Hoseman Jean Jacques. Secrétaire général de l’Ain. Né le 21 juin 1847, secrétaire général de l’Ain le 16 octobre 1873, puis des Vosges le 6 avril 1874, révoqué en mai 1876, sous-préfet de Neufchâteau en 1877.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Hoste Benoît. Maire. Né le 7 décembre 1839, cultivateur, maire de Revonnas élu en 1886, réélu en mai 1892.

Hoste Joseph. Maire de Revonnas cité en avril 1793.

Hotellier Bernard. Maire. Né le 31 mars 1929, agriculteur, 1er adjoint de Vesancy en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995, maire en cours de mandat en 1998 jusqu’en mars 2001.

Hotellier Jean. Maire de Vesancy élu en mars 1965 (radical), remplacé en cours de mandat.

Hotellier Jean-Louis. Maire de Vesancy nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795), remplacé par un agent municipal deux mois plus tard. Désigné lui-même agent municipal en pluviôse an VI, il est dans l’obligation de démissionner en l’an VII en raison de ses liens familiaux avec un agent municipal de Gex, Claude François Masson, dont il est le beau-frère, l’article 176 de la Constitution de l’an III disposant que des parents ne peuvent se succéder sans un intervalle de deux ans dans les municipalités cantonales. Nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1849.

Huart Guisbert Jean Adrien Jules, baron d’. 45e* préfet de l’Ain* nommé le 13 avril 1876 jusqu’au 23 mai 1877. Né à Metz dans la Moselle le 6 octobre 1835, avocat au barreau de Paris pendant deux ans, fonctionnaire au ministère des Finances jusqu’en 1870, secrétaire général de la Haute-Saône en 1871, chargé des fonctions de préfet pendant l’occupation allemande jusqu’au 24 juin 1871, secrétaire général de Saône-et-Loire en 1873, sous-préfet de Saint-Malo en 1874, préfet de la Meuse en 1875 avant de se rendre dans l’Ain où il est installé le 22 avril 1876. Sa venue se place après les élections de mars 1876, perdues par les conservateurs monarchistes et bonapartistes avec la défaite des deux sortants, Le Hon et Cottin, malgré l’appui apporté par le préfet Esterhazy. Réaliste, il déclare le jour de son entrée en fonction : « La Constitution républicaine établie par l’Assemblée nationale a été sanctionnée par les votes du pays », reconnaissant ainsi la République. Le poste suivant qu’il occupe, la Charente-Inférieure en 1877, est le dernier car il démissionne en décembre pour devenir directeur politique du* Journal de Chartres* en 1888. Il est mort à Chartres dans l’Eure-et-Loir le 22 janvier 1891.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Hubert Ernest. Maire, conseiller général. Né le 2 juin 1875, médecin, maire de Neuville-sur-Ain élu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925, conseiller général du canton de Pont-d’Ain de 1919 à 1925.

Hubert Eugène Esprit. Conseiller de préfecture. Né le 10 septembre 1818, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 13 septembre 1849 et remplacé le 9 juillet 1850.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Hubert de Saint-Didier Balthazar Augustin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 19 février 1779, fils d’Ennemond Augustin Hubert de Saint-Didier, mestre de camp de cavalerie, né à Lyon Saint-Paul le 28 août 1730, et de Jeanne Marie Michon, propriétaires du château de la Tour. Brillant touche-à-tout, il s’est intéressé aux mathématiques avec Ampère, à la chimie, à la botanique, à la gravure et à la peinture. Il a donné un Catalogue des plantes les plus remarquables du Bugey en 12 volumes de 1805 à 1859 et un Itinéraire pittoresque du Bugey en 1837, puis un Album des vues du Bugey. Il a été nommé maire de Priay le 3 avril 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831 et de 1837 au 3 avril 1847 et il a été élu conseiller de l’arrondissement de Bourg par le canton de Pont-d’Ain de 1836 à 1839. Il est mort à Neuville-sur-Ain le 16 septembre 1863.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. T. de Morembert. – Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.

Hubert de Saint-Didier Ennemond. Maire. Né à Lyon le 3 septembre 1814, fils de Balthazar Augustin (voir notice) et de Claudine Agniel de Chénelette (né à Lyon le 3 mars 1788, mariage à Lyon le 9 août 1813). Le nom de celle-ci, décédée en 1835, est gravé sur une cloche de l’église de Priay donnée par elle et bénite en 1826. Administrateur des Hospices de Lyon, maire de Priay nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, en 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé le 21 juillet 1872. Il serait mort à Lyon en 1898? Il avait épousé à Oullins le 3 octobre 1842 Pauline Ferrez.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. T. de Morembert. – Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.

Hubschmann Johann. Maire. Né le 19 septembre 1934, maire de Lurcy élu en cours de mandat en 1998, réélu en mars 2001 (DVD).

Huchet François Joseph. Administrateur du département, conseiller de préfecture. Né le 11 janvier 1760, fils de Louis Melchior Huchet, maître chirurgien à Polliat, et de Marie Françoise Vianney. Notaire à Polliat de 1788 à l’an X. Député de Polliat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Élu administrateur du district de Bourg en 1790, démissionnaire le 2 septembre 1791. Administrateur du département cité en 1793. Reconduit au tribunal du district de Bourg par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Élu par l’assemblée électorale du 20 germinal an VII (9 avril 1799) haut juré de la haute cour de justice. Nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 1er avril 1800 jusqu’en 1801.

Huchet Georges. Maire. Né vers 1760, fils de Joseph Huchet (voir notice) et de Marie Rolly, Agent municipal de Curtafond en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 floréal an onze (20 mai 1803). Il est nommé membre du conseil municipal par arrêté du onze floréal an XII (1er mai 1804).

Huchet Joseph. Agent municipal. Fils de Claude François Marie Huchet, laboureur, maréchal, député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg, et de Marie Roux. Agent municipal de Curtafond en l’an VI, remplacé la même année par son fils.

Huchet Marie Pierre Antonin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Polliat le 17 février 1793, fils de François Joseph Huchet (voir notice) et de Marie Pierrette Champion. Notaire à Montrevel de 1818 à 1843, nommé membre du conseil municipal de cette commune par arrêté du 24 octobre 1820, nommé maire de mars 1830 à 1844, puis juge de paix du canton de Montrevel. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par ce canton en 1833 jusqu’à sa mort en 1853. Président de ce conseil élu en septembre 1848.

Hudellet André Jules. Notaire à Cuisiat en 1836, à Bourg de 1838 à 1855. Membre de la commission administrative composée de cinq membres, instituée en février 1848, pour remplacer le préfet.

Hudry Gustave. Maire. Né à Paris en 1903, maire de Moëns élu en mars 1965 (UNR).

Hudry Louis (Louis Auguste). Maire. Né à Moëns le 29 octobre 1895, fils de Jean Pierre Hudry, cultivateur, et de Marie Félicie Perreal. Président du comité de libération de Moëns nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et 1959. Il est mort à Moëns le 8 juillet 1861.

Huet Claude. Maire. Né à Culoz le 22 octobre 1780, fils de François Huet, curial de la terre de Montverand, et de Jeanne Dupaquier. Maire* *de Culoz cité en octobre et novembre 1793. Nommé maire en novembre 1929 et remplacé en janvier 1832. Il est mort à Culoz le 24 décembre 1836. Il avait épousé à Chambéry le 3 mai 1825 Gabrielle Rendu (1798-1843).

Hugon Adrien. Maire. Président du comité local de libération de Chazey-Bons nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Hugon Albert. 25e* préfet de l’Ain* nommé commissaire de la République le 28 mars 1848 par le commissaire général pour l’Ain et le Jura, Anselme Petetin, pour s’opposer au commissaire de l’Ain, Guigue de Champvans, nommé par le ministre de l’Intérieur Ledru-Rollin le 29 février. Lorsqu’il arrive à Bourg à l’hôtel des Griffons, des manifestants au nombre d’un millier le conspuent en criant : Vive Champvans, fouillent ses bagages et le mettent dans une voiture qui l’emporte sur la route de Lyon. Il est révoqué le 4 avril, après une démarche de trois délégués de la ville (Charles Bernard, Chicod, greffier du tribunal, et Lachat) au ministre de l’Intérieur, Ledru-Rollin et à Lamartine. Le 28 février 1831, il s’était distingué en attaquant le Grand séminaire et en 1834 avait soutenu les canuts de Lyon.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 1, avril 1948, « La révolution de 1848 dans l’Ain », art. C. Garaudet. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Hugon Chantal. Maire. Née le 22 mai 1946, maire de Charix élue en mars 2001 (DVD).

Hugon Félix. Maire. Né à Lompnes le 21 avril 1846, fils de Jean Joseph Éloi Hugon, cultivateur, et de Jeanne Baptiste Françon. Cultivateur, élu au conseil municipal de Lompnes, le dernier de la liste, le 6 janvier 1878, adjoint en mai 1896, maire en cours de mandat élu le 11 février 1899, réélu le 20 mai 1900, remplacé en 1904.

Hugon Jean-Marie. Administrateur du département. Notaire à Gex, ses minutes recouvrent les années 1775 à 1821. Élu administrateur du département le 18 mai 1790 pour le district de Gex, nommé par Albitte juge au tribunal du district le 19 germinal an II (9 mars 1794). Il est mort à Gex le 6 août 1821 à l’âge de 77 ans. Est-ce lui qui est procureur-syndic près le directoire du district de Gex de 1792 à l’an II ?

Hugon Jean-Marie. Maire. Né vers Adjoint de Lompnes élu le 10 décembre 1919 (socialiste unifié), réélu en mai 1925 (socialiste unifié, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935, il fait fonction de maire à la démission du docteur Léon Bonafé en 1941, jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté du 10 août et l’installation de la délégation spéciale présidée par Frédéric Dumarest et installée le 4 septembre 1941.

Hugonnet Claude Anthelme. Maire. Né au Grand-Abergement le 29 janvier 1818, fils de Jean Claude Hugonnet et de Jeanne Françoise Jacquet. Garde Forestier, adjoint du Poizat nommé en août 1865, renouvelé en 1870, élu en octobre ; réélu en mai 1871, élu maire le 11 janvier 1872, en remplacement de Jean-Marie Hugonnet. Nommé maire par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Hugonnet François. Maire de Billiat élu en 1956, réélu en mars 1959. En mars 1965, aucun de ses colistiers n’est élu.

Hugonnet François Victor. Maire de Vieu-d’Izenave élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1888.

Hugonnet Gabriel.* Maire. *Né à Champdor le 3 février 1764 (date à vérifier), fils de Joachim Hugonnet (1733-1798) et de Marie-Thérèse Ballet. Président du district de Nantua sous la Révolution, maire de Champdor nommé le 29 mai 1809, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815. Il est mort à Nantua le 13 juillet 1817.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – ADA 4K 34.

Hugonnet Germain. Maire de Géovreissiat nommé par arrêté du préfet Capelle du 19 janvier 1815, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815.

Hugonnet Jean-Baptiste. Maire. Cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave élu en mai 1896, remplacé en mai 1900, réélu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en 1908.

Hugonnet Jean-Joseph (Hugonet). Maire. Né à Champdor le 13 décembre 1759, fils de Prosper Hugonnet et de Benoite Guilliot. Cultivateur, maire de Champdor du 25 mars au 29 octobre 1791, du 25 décembre 1793 au 23 juillet 1794. Membre du directoire du district de Nantua nommé par arrêté de Boisset du 16 fructidor an II (2 septembre 1794). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Brénod. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 9 décembre 1806 car il a quitté la commune.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – ADA 4K4 et 9.

Hugonnet Jean-Marie. Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave nommé en 1846, remplacé en 1847, nommé adjoint par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, nommé maire par arrêté préfectoral du 12 décembre 1857, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, remplacé en 1871.

Hugonnet Jean-Marie. Maire. Négociant, adjoint du Poizat nommé par arrêté du 26 octobre 1863, maire le 26 août 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, démissionnaire et remplacé le 11 janvier 1872.

Hugonnet Léon. Maire. Président de la délégation spéciale de Champdor créée par arrêté ministériel du 11 juin 1941, désigné maire le 22 février 1945, élu le 20 mai 1945 (MRP), réélu en novembre 1947 (MRP), remplacé le 8 mai 1953.

Hugonnet Paul. Maire de Champdor nommé du 15 octobre 1831 à 1841.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.

Hugonnier Auguste Joseph. Parlementaire. Né à Belley le 19 juin 1911, fils d’un ouvrier de la Manufacture Française de Maroquinerie sans couture. Typographe à l’imprimerie Fabry, il milite dès 1927 aux Jeunesses communistes. Il en devient secrétaire pour la zone Marseille-Lyon en 1931 et 1932. Inscrit au PC, militant du syndicat du Livre, il suit les cours de l’école centrale du parti à Arcueil en 1933. Revenu à Lyon en 1934, il dirige l’hebdomadaire La Voix du Peuple. Candidat au premier tour des législatives d’avril 1936 dans la 7e circonscription du Rhône. Arrêté et interné au fort du Paillet à Dardilly-le-Haut le 23 octobre 1939, puis au camp d’Oraison et à Saint-Sulpice-la-Pointe, il s’évade le 24 mars 1943 et rejoint les maquis de la Haute-Vienne. Sous-lieutenant FFI, il crée à Marseille pour le PC une imprimerie clandestine, participe à la libération de la ville, dirige le journal Rouge-Midi, revient à Lyon pour se consacrer à La Voix du Peuple. Élu communiste aux législatives du Rhône du 21 octobre 1945, il n’est pas réélu à la seconde Constituante en étant troisième sur la liste, de même en 1946. Directeur en 1947 du quotidien La République, qui a regroupé plusieurs titres de la presse communiste, il est élu conseiller municipal de Villeurbanne en 1947 jusqu’en 1959. Le 18 janvier 1949, il revient à l’Assemblée Nationale à la suite de la démission de Mathilde Méty. En novembre 1950, il intervient contre la loi d’amnistie et proteste contre la grâce accordée à Paul Berliet. 5e sur la liste communiste, il n’est pas réélu le 17 juin 1951. En 1954, il abandonne son journal et devient représentant au syndicat CGT des VRP. Il est mort le 15 janvier 2001.

Hugues Joseph André. Parlementaire. Né à Divonne-les-Bains le 9 août 1905, de parents hôteliers, élève du collège de Nantua, puis de Bourg, diplômé de HEC et licencié en droit, chef-comptable à Santa-Fe, en Argentine, pour la Compagnie française des chemins de fer, puis représentant à Paris en 1937 de la société Burroughs. Mobilisé en 1939 comme officier aviateur, il participe à la Résistance, sous le pseudonyme « Jean-Louis », dans le mouvement « Libération-Nord ». A la libération de Paris, il est à la tête des FFI du 9e arrondissement. Quatrième, candidat radical-socialiste, sur la liste UDSR de la Seine aux élections du 2 juin 1946 à la seconde Constituante, menée par Pierre Bourdan qui en est le seul élu, il est second sur sa liste pour la première législative. Seul Bourdan est encore élu et devient ministre dans le ministère Ramadier du 23 janvier au 22 octobre 1947, mais meurt noyé au Lavandou le 13 juillet 1948. Hugues devient député de la Seine le 19 août 1948, intervient surtout en matière économique, vote le plan Marshall, mais refuse le système des apparentements. Réélu le 17 juin 1951, à la tête de la liste radicale-socialiste dans la troisième circonscription de la Seine, il a une grande activité, vote la loi Barangé en 1951, soutient l’investiture de Pierre Mendès-France le 17 juin 1954 et les accords de Genève le 20 juillet, vote contre la CED le 30 août et pour l’état d’urgence en Algérie le 31 mars 1955. Réélu le 2 février 1956, il vote en faveur des pouvoirs spéciaux en Algérie les 12 mars 1956 et 12 novembre 1957, soutient l’investiture de Pierre Pflimlin le 13 mai 1958, vote la confiance au général de Gaulle le 1er juin 1958, les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Non réélu en 1958, il est mort à Paris le 10 octobre 1987.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des Parlementaires français, 1940-1958.

Huguet Louis.* Maire *de Neuville-les-Dames élu en 1987 à la mort de Michel Floriot jusqu’aux élections de mars 1989.

Humbert Antoine. Maire. Adjoint de Neuville-les-Dames de 1894 à 1900, maire élu le 20 mai 1900, réélu le 15 mai 1904 jusqu’en 1908.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.

Humbert Benoit. Maire. Meunier, maire de Montceaux nommé par arrêté du 25 mars 1862, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 14 février 1874, remplacé le 6 novembre 1875.

Humbert Bernard. Maire. Né à Lompnieu le 9 octobre 1784, fils de François Humbert et d’Anthelmette Cottier. Huissier, Adjoint de Lompnieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en 1830, élu en 1848, jusqu’à sa mort à Lompnieu le 13 novembre 1850.

BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996. – ADA 4K38.

Humbert Claude-Marie. Maire, administrateur du département. Avocat, maire de Nantua le 4 décembre 1792, il ordonne des perquisitions et des arrestations en mars 1793, bien avant la parution de la loi sur les suspects. Remplacé le 26 pluviôse an II (14 février 1794) par François Brachet, désigné par Albitte. Il est nommé administrateur du département par Boisset le 11 brumaire an II (1er novembre 1793) et installé le 12 frimaire (2 décembre). Maintenu comme administrateur par tirage au sort le 17 ventôse an III (7 mars 1795), président du directoire élu pour un mois le 1er germinal an III (21 mars 1795), renouvelé comme administrateur par le représentant Borel le 16 floréal an III (5 mai 1795), réélu président du directoire pour un mois le 1er thermidor an III (19 juillet 1795).

BIBLIOGRAPHIE : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934.

Humbert Claudius. Maire. Né le 1er octobre 1925, au lieudit Le Mollard, agent SNCF, 1er adjoint de Saint-Martin-du-Mont en mars 1977, réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVG), maire en juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.Il est mort le 26 décembre 2016.De son épouse Monique Cordier, il avait eu Jean-Pierre (voir notice) et Christian, président d'honneur des Enfants du Revermont (harmonie).

Humbert Colin. Président du comité de libération de Belleydoux nommé par arrêté du 10 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Humbert Daniel. Maire. Né le 9 février 1955, directeur de centre de ski de fond, conseiller municipal de Giron en mars 1989, maire en juin 1995 (UDF), réélu en mars 2001 (DVD).

Humbert Émile (François Émile). Maire. Né à Giron le 2 février 1848, fils de Joseph Humbert et de Louise Terraz. Cultivateur, maire de Giron élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, adjoint en mai 1900, réélu maire le 31 janvier 1901 (républicain), à la démission d’Alphonse Reybier.

Humbert Fernand. Maire. Né le 7 avril 1908, maire (communiste) d’Échallon élu en mars 1965, réélu en mars 1971 et mars 1977.

Humbert François Le Grand. Maire. Né en 1806, cultivateur, maire de Giron élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 16 décembre 1853.

Humbert Gaston.* Maire*. Né le 13 septembre 1917, 2e adjoint de Giron en mars 1965, réélu en mars 1977, maire en août 1979 (PRI).

Humbert Gabriel. Maire. Né le 1er septembre 1947, cadre bancaire, conseiller municipal de Villars-les-Dombes de 1977 à 1989, premier adjoint de Villars-les-Dombes en 2001, maire (DVG) élu en mars 2008. Premier vice-président de la communauté de commune Centre Dombes élu le 18 avril 2008.

Humbert Henri. Maire de Belleydoux élu en 1931, réélu en mai 1935, démissionnaire, remplacé par arrêté préfectoral du 20 mars 1941. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église, la Marthe Eucharistie Pacifique, baptisée en 1936.

Humbert Henry. Maire de Marlieux élu en 1848, remplacé en 1852.

Humbert Jacques. Maire. Adjoint de Beauregard élu en mai 1929 (républicain radical), maire élu en mai 1935, remplacé en 1937.

Humbert Jean. Maire. Adjoint de Monthieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, maire de 1826 à 1836.

Humbert Jean-Arsène.* Maire*. Cultivateur, maire de Belleydoux élu en mai 1912 (républicain), remplacé en 1913.

Humbert Jean Louis Ernest. Maire. Aubergiste, maire de Bellignat élu le 20 mai 1900, décédé le 17 août 1902.

Humbert Jean-Pierre. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 14 décembre 1950, fils de Claudius (voir notice) et de Monique Cordier. Chef d’entreprise, puis dirigeant du golf de la Sorelle, maire de Villette-sur-Ain en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG), mars 2001 (DVG) et mars 2008. Président de la communauté de communes du canton de Chalamont, réélu le 11 avril 2008. Candidat en 11e position aux régionales du 22 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard. Candidat au premier tour des élections régionales du 21 mars 2004, en septième position, sur la liste de Patrick Bertrand. Candidat (DVG) aux cantonales de Chalamont du 9 mars 2008 avec 13,2 % des voix (suppléante : Brigitte Marguin, belle-fille du maire sortant de Chalamont, Georges Marguin).

Humbert Joseph. Maire. Adjoint de Boz élu en mai 1935, président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 16 novembre 1944, élu maire en mai 1945 jusqu’en novembre 1947 (RG).

Humbert Laurent. Maire de Dagneux nommé par arrêté ministériel du 20 février 1874, révoquant Jean-Baptiste Braquy, jusqu’à sa démission en mai 1876.

Humbert Michel (aîné). Conseiller général. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 25 novembre 1752, reçu avocat au parlement de Dijon, recteur de l’hôpital, juge au comté de Châtillon, il se fait appeler seigneur de Maillard, nom d’une de ses métairies. Député de Clémenciat le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Président du directoire du district de Châtillon-sur-Chalaronne élu en juin 1790, réélu le 18 septembre 1791. Procureur syndic du district le 2 décembre 1792. Agent national du district de Châtillon cité le 3 février 1794, puis juge du tribunal du district, commissaire du gouvernement près du même tribunal, juge à la cour d’appel de Lyon. Grand ennemi de Jean-Marie Vaulpré (voir notice), il le fait emprisonner sous la Terreur. Il est lui-même décrété d’arrestation le 13 prairial an III (1er juin 1795), mais sans suite. Conseiller général nommé le 2 juin 1801 en remplacement de Vézu et cité jusqu’en 1810 (15 000 F de revenus). Président du canton de Châtillon.

Humbert Nicolas Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 20 octobre 1755, fils de Claude Humbert et de Magdeleine Muzy. Capitaine-châtelain de Châtillon-sur-Chalaronne, maire de Neuville-sur-Renom nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), nommé de nouveau en 1802, 1806, 1807, 1813 et le 29 septembre 1814 lors du passage du comte d’Artois à Bourg. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté préfectoral du 28 octobre 1814. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, cité jusqu’en 1809. Il est mort à Neuville-les-Dames le 20 mai 1828.

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993. – ADA 4K4 et 34.

Humbert Nicolas (Georges Nicolas). Conseiller de préfecture. Né le 15 janvier 1753, notaire à Bourg de 1786 à 1812. Conseiller de préfecture nommé le 14 mai 1800, à la place de Thomas Riboud qui a refusé ce poste, jusqu’en 1805. A la mort du préfet Ozun, le 26 mai 1802, il assure l’intérim jusqu’à l’arrivée le 2 septembre 1802 du préfet de Conninck.

Humbert Pierre. Maire. Né le 25 juin 1764, officier municipal de Baneins, membre de la société populaire de Châtillon, agent municipal de Baneins en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 octobre 1820.

Humblot (Humblot Gromier). Maire de Fareins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1819.

Humel Thomas. Bourgeois de Montluel, administrateur de ce district élu en mai 1790.

Husson Alphonse. Maire. Né à Lalleyriat le 19 août 1819, fils de François Husson, cabaretier demeurant au Moulin de Charix, et d’Anthelmette Bolet. Marchand de bois, maire élu le 18 mai 1884, remplacé en 1887.

Husson Louis. Maire. Adjoint de Charix, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 19 mai 1944, remplacé par le comité local de libération en novembre 1944.

Husson Victor. Maire de Charix élu en mai 1953.

Hutin Élie. Maire. Adjoint de Vesenex-Crassy élu en mai 1888, maire en mai 1892.

Hutin. Jean-Louis. Maire de Vesenex nommé de 1842 à 1848.

Hyvert Jean. Maire. Conseiller municipal de Servas, délégué dans les fonctions de maire, à la mort de Victor Revel, par arrêté préfectoral du 27 août 1942. Élu maire en mai 1953 (divers gauche), remplacé en cours de mandat le 10 octobre 1957.

Hyvernat Benoit.* Maire*. Né à Cormoranche le 30 août 1746, fils de Benoît Hyvernat, marchand, et de Catherine Rivet. Laboureur, élu maire de Cormoranche le 28 février 1790, remplacé en décembre 1792, officier public en février 1793 jusqu’en janvier 1794, agent municipal en germinal an VI, remplacé en germinal an VII. Il meurt le 17 juin 1801.

BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Hyvernat Benoît. Maire. Né à Cormoranche le 14 janvier 1816, fils de Benoit Hyvernat et d’Anne Degoud. Cultivateur, adjoint de Cormoranche nommé le 27 septembre 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, maire élu en octobre 1870, reconduit en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa mort à Cormoranche le 16 janvier 1880.

Hyvernat Claude. Maire de Cormoranche nommé en 1831, remplacé en mars 1844.

Hyvernat Georges. Maire. Né le 17 décembre 1919, adjoint de Cruzilles-les-Mépillat en mars 1959, maire en mars 1965, réélu en mars 1971 (CDE) et mars 1977 (CDS). Son nom est inscrit sur une cloche de l’église bénite en 1967.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Hyvernat Michel Benoit. Né à Cormoranche le 29 septembre 1847, fils de Benoit Hyvernat né en 1816 (voir notice) et de Claudine Martin. Maire de Cormoranche élu en mai 1908.

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