Gabillot Étienne. Maire. Fils de François Gabillot, fabriquant, et de Josephte Charvet, de la paroisse Saint-Georges à Lyon. Étudiant en chirurgie lors de son mariage en 1789 avec Marie Antoinette Choquet, fille de Claude Antoine Choquet, maître-chirurgien à Hotonnes. Maire d’Hotonnes en 1793.
Gabriel-Robez Danièle. Maire. Née le 25 août 1944, maire de Lélex élue en mars 2008.
Gabrielle Henry. Maire. Né à Caubiac, en Haute-Garonne, le 5 septembre 1887, fils de Léon, instituteur, et de Catherine Marie Teulade. Élève du lycée de Toulouse, élève-médecin le 10 octobre 1907 de l’école de santé militaire de Lyon, dont il sort deuxième sur 72 le 22 décembre 1910, et du Val de Grâce dont il sort major, auteur d’une thèse remarquée sur Les Tuberculine et la Tuberculinothérapie dans le traitement de la Tuberculose Pulmonaire, nommé assistant au Val de Grâce du professeur Sieur pour l’année 1912-1913, il participa à la préparation du Traité pratique d’anatomie chirurgicale et de médecine opératoire du professeur Robert Picqué. Volontaire pour servir en Serbie en 1913, il soigne les cholériques au Consulat de France de Belgrade, intègre l’hôpital d’Uskub, puis travaille dans une ambulance chirurgicale à Zimock II. Affecté au 46e RI le 9 août 1913, blessé à la rotule en août 1914 près de Saint-Mihiel, nommé médecin-major de 2e classe le 22 février 1916, affecté au 16e bataillon de chasseurs à pieds le 8 mars, nommé à l’Ambulance 4/10 le 19 juin, affecté à l’hôpital d’évacuation n°15 le 15 septembre 1916, chirurgien consultant du centre de Froidos en septembre 1918 où se trouve l’ambulance 5/55 qu’il commande, stagiaire le 2 mars 1919 puis directeur de service au Centre de chirurgie osseuse d’Aire-sur-Adour, affecté en mai à l’hôpital évacuateur n° 34 dont il devient le médecin-chef et chirurgien consultant de la place de Troyes, chirurgien de la même place le 15 septembre, reçu le 12 juillet 1922 au certificat d’études supérieures de zoologie de la faculté des sciences de Paris, nommé le 24 août 1923 professeur chargé des cours d’anatomie descriptive à l’école de service de santé militaire à Lyon, dont il deviendra sous-directeur en 1939, chirurgien à l’hôpital Desgenettes, puis chef de service et médecin-chef en 1939, nommé le 7 décembre 1925 chargé du cours complémentaire d’anatomie à la faculté de médecine, agrégé en 1926, professeur agrégé en 1939 et assistant du professeur Latarjet. Le 28 juin 1935, il avait acheté le château du Soleil à Beynost. Volontaire en 1939, il est nommé chirurgien de la 1re armée, puis le 7 mai 1940 directeur du service de santé du 1er corps d’armée. Il se retrouve en Hollande, se replie sur Dunkerque et parvient à s’échapper de l’emprise allemande avec son unité. Nommé médecin-général le 20 août 1942 et dégagé des cadres le 15 octobre. Nommé professeur titulaire sans chaire en 1942, puis titulaire en 1944 en remplacement de Latarjet. Pendant l’Occupation, par l’intermédiaire d’Auguste Pinton et de Jean Waldner, proviseur du lycée Ampère, il participe à la Résistance, remplace comme chef du réseau Dominique le professeur Gabriel Florence, qui a été arrêté, et réalise la fusion du Comité national des médecins et du Comté national de la Résistance. À la libération de Lyon, il s’installe à la préfecture, à la place des médecins de Vichy, et réorganise les services de santé. Désigné maire provisoire de Beynost le 17 octobre 1944, élu le 18 mai 1945, réélu le 19 octobre 1947, le 7 mai 1953 et le 14 mars 1959, il est remplacé en 1965. Président du conseil d’administration des Hospices civils de Lyon de 1952 à 1967, président de l’union hospitalière du Sud-est en 1957. Il est mort à l’hôpital Édouard Herriot le 16 avril 1968 d’un cancer du poumon. L’hôpital sis à Saint-Genis-Laval porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995. T. Jubeau, La vie et l’œuvre du médecin-général Henry Gabrielle, Thèse Lyon I, 1984. - B. Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, Lyon 2003.
Gache Marcel. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 3 août 1913, instituteur et secrétaire de mairie à Brénaz en 1934 jusqu’en 1948, puis directeur de CEG à Culoz, officier de réserve en 1940, résistant sous l’Occupation (lieutenant Max), chef de L’AS de Brénaz du 1er juin 1943 à la Libération, son groupe a assuré le premier parachutage dans le Valromey. Conseiller municipal de Culoz en 1953, maire en mars 1965, réélu en mars 1971 et mars 1977. Conseiller général socialiste du canton de Seyssel élu le 1er octobre 1967 (FGDS) battant le sortant François Broisin. Réélu le 1er octobre 1973 (PS) battant Bernard Lerges maire de Corbonod, le 25 septembre 1979 au deuxième tour avec 70,44 % des voix contre Jean-Louis Giguet (UDF) et le 17 mars 1985 au deuxième tour par 1255 voix contre 894 à Lerges. Le 17 mars 1976, Jean Saint-Cyr ne se représentant pas à la présidence du conseil général, il recueille 18 voix contre 20 au républicain indépendant Roland Ruet qui est élu. Le 16 avril 1984, dans la même enceinte, il obtient 9 voix contre 32 au RPR Jacques Boyon qui est élu. Il est mort en octobre 2004, à l’âge de 91 ans.
Gachy Gustave. Maire de Romanèche-la-Montagne élu en mars 1959, remplacé en décembre.
Gachy Maurice. Maire de Bohas pendant les Cent-Jours en 1815.
Gacon. Maire de Bâgé-le-Châtel. Le 30 mars 1792, il fait émettre par la commune 6000 livres de mandats patriotiques. Il peut s’agir de Pierre François Gacon, ex-curé de Bâgé, nommé au conseil municipal de Bâgé-le-Châtel par arrêté du préfet Ozun du 25 thermidor an VIII (13 août 1800).
BIBLIOGRAPHIE : Nouvelles annales de l’Ain, 2000. « Les Billets de confiance de la Bresse révolutionnaire », art L. Desbat. – ADA 4K4.
Gacon Marin. Maire. Né à Belley au hameau des Écassaz le 20 novembre 1851, fils d’Anthelme Gacon, cultivateur, et d’Étiennette Migieu. Maire de Virignin élu le 12 janvier 1894, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908 jusqu’aux élections de mai 1912.
Gacon-Ravinet Pierre Philibert. Maire, administrateur du département, conseiller général. Né à Bâgé-le-Châtel le 31 juillet 1749, négociant à Lyon (4000 F de revenus en 1810), maire de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du 7 nivôse an XI (28 décembre 1802). L’arrêté le dit nommé en remplacement de « Monterrat démissionnaire pour cause d’infirmités ». Cependant Parret avait été nommé à la place de Monterrat. Gacon-Ravinet est remplacé par arrêté du 23 nivôse an XI (13 janvier 1803) car sa nomination est incompatible avec sa fonction de receveur de l’hospice de la commune. Nommé à l’administration centrale du département par l’assemblée électorale du 20 au 15 germinal an VII (9 au 14 avril 1799), installé le 15 floréal (4 mai), destitué par le Directoire exécutif le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial. Conseiller général nommé le 3 mai 1807, installé le 26, cité jusqu’en 1810.
Gadel François. Maire. Cultivateur, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en 1848, nommé le 3 décembre 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il s’intitule remplissant les fonctions de maire en qualité de fonctionnaire provisoire.
Gadel François. Maire. Président du comité local de libération de Peyzieux-sur-Saône nommé par arrêté du 2 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (socialiste indépendant) et en mai 1953 (divers gauche).
Gadel Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Bressolles le 19 mai 1935 jusqu’en 1945.
Gadel Joseph Thiebault. Maire de Bressolles élu le 8 décembre 1919 (radical), réélu le 17 mai 1925 (radical, puis républicain radical) jusqu’en 1929.
Gadiolet André. Maire. Né le 12 juillet 1943, maire de Neyron élu en mars 2008.
Gadiollet Marius. Maire. Né le 15 mars 1914, maire de Crottet en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (CGM). Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1978.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.
Gaget François Marie. Maire. Né à Martignat vers 1793, fils de Claude Joseph Gaget et de Marie Angélique Poncet. Maire de Martignat nommé en novembre 1854, reconduit en août 1860, jusqu’à sa mort à Martignat le 30 juillet1865, à l’âge de 73 ans.
Gaget Marcel. Maire d’Arbent élu le 20 janvier 1952, réélu en mai 1953, remplacé en août de la même année.
Gagne Jean-Pierre. Maire. Né le 23 septembre 1957, chargé d’affaires EDF, maire de Loyettes élu en mars 2008.
Gagneux Antoine. Maire. Né le 12 octobre 1832, fermier, maire du Plantay élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896, remplacé en 1900.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947.
Gagneux Claude.* Maire*. Né le 20 juillet 1829, cultivateur, élu en tête au conseil municipal de Péronnas le 22 novembre 1874, réélu huitième le 6 janvier 1878, adjoint élu le 13 novembre 1881, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, maire en mai 1889, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904.
Gagneux Jean. Maire. Né le 11 août 1926, agriculteur, maire de Toussieux élu, au décès d’André Varrier, le 25 novembre 1972 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983 jusqu’à sa mort le 29 janvier 1985.
Gagneux Jean. Maire. Né le 3 mai 1931, agriculteur, maire de Saint-Benoit élu en mai 1977 (PRI), réélu en mars 1983, remplacé en 1989. Il est mort en mai 2011.
Gagneux Louis. Maire. Né le 3 février 1929, cultivateur, maire de Civrieux en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983 et mars 1989 (RPR). Suppléant de René Dulot aux législatives partielles de novembre 1980 provoquées par l’élection de Guy de La Verpillière au Sénat.
Gagnière François. Maire de Saint-Bernard nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à sa mort à Saint-Bernard le 8 décembre 1808, à l’âge de 63 ans.
Gagnière Henri. Maire. Né le 24 mars 1926, fils de Joseph (voir notice), agent d’assurances, conseiller municipal de Pont-de-Vaux en mars 1959 et mars 1965, adjoint en mars 1971, maire en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001. Il a été le promoteur et le réalisateur du port pour bateaux de plaisance sur le canal reliant la Saône à Fleurville. À l’expiration de son mandat, il a eu l’heureuse initiative d’installer dans le hall de la mairie une plaque de marbre blanc de Carrare sur laquelle sont portés les noms des 37 maires de la cité.
Gagnière Joseph. Maire. Né le 30 avril 1830, agriculteur, adjoint de Saint-Bernard élu le 21 janvier 1878, maire en 1880, réélu le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé en 1882 pour être adjoint jusqu’en 1892.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Gagnière Joseph (Joseph Antoine). Maire. Né à Saint-Bernard le 6 avril 1894, fils de François Gagnière, cultivateur, et de Perroline Berrerd. Petit-fils de Joseph Gagnière (voir notice) et de Françoise Coinde. Professeur au collège de Pont-de-Vaux, nommé membre de la délégation spéciale de Pont-de-Vaux, sous la présidence du résistant Jean Favier, instituée par arrêté ministériel du 14 mars 1942, il exerce les fonctions de maire après la démission de Favier acceptée le 20 mars 1944. Élu maire en décembre 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de droite), mars 1953 (républicain national). En 1959, il revient à Saint-Bernard, son pays natal, où il est élu maire le 21 mars. Candidat (républicain indépendant) aux cantonales de Pont-de-Vaux des 7 et 14 octobre 1951. Il est mort à Saint-Bernard le 15 mai 1975.
Gagnière Pierre. Maire de Saint-Bernard en 1793.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Gagnieux Alfred (Louis Alfred). Maire. Né à
Sainte-Julie le 21 juin 1861, fils de Claude Gagnieux et de Joséphine
Deschanoz. Instituteur retraité, maire de Tossiat élu en mai 1925
(radical-socialiste, puis SFIO), réélu le 12 mai 1929 (SFIO), jusqu’en
1935. Il est mort à Tossiat le 26 décembre 1940.
BIBLIOGRAPHIE :* Bulletin municipal de Tossiat*, n° 25, 2007, les maires
de Tossiat, par Claude Guy.
Gagnieux Benoit. Agent municipal. Né à Chazey-sur-Ain le 8 mars 1766, fils de Gabriel Gagnieux et de Louise Vivier. Agent municipal* *de Chazey-sur-Ain élu le 29 mai 1797. Adjoint démissionnaire et remplacé par arrêté du 18 vendémiaire an XII (11 octobre 1803).
Gagnon François. Maire. Né vers 1846, maire de Ramasse élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Gagnon Pierre. Maire. Né à Meyriat le 26 octobre 1823, fils de Claude Gagnon, cultivateur au hameau de Chiloup, et de Jeanne Curva. Cultivateur, maire de Meyriat nommé par arrêté du 13 octobre 1865, en remplacement de Brac de la Perrière décédé, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Gaillard. Maire de Saint-Julien-sur-Veyle cité le 3 mai 1790, lorsqu’il préside, en tant que doyen d’âge, l’assemblée primaire tenue à Châtillon-sur-Chalaronne.
Gaillard. Maire d’Arbent (délégation spéciale) le 24 décembre 1939.
Gaillard Albert. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Drom le 23 novembre 1853, fils de Claude Benoit Hector Gaillard, propriétaire, et de Marie Caroline Gouilloux (elle a 17 ans). Élève du collège de Belley, médecin, maire de Drom élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat le 1er août 1886, en battant le sortant Pierre-Marie Gaillard, notaire et maire de Bohas. Réélu le 31 juillet 1892 contre Cotton et le 28 juillet 1895 contre Bernard, il démissionne le 8 août 1898 car il est élu conseiller général de Ceyzériat jusqu’à sa mort le 20 juillet 1917. Il s’oppose à l’anticléricalisme de ses collègues radicaux du conseil général.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Gaillard. Alexandre. Maire. Notaire à Simandre de 1790 à 1834, il rentre au conseil municipal par arrêté du préfet Dumartroy du 18 juin 1816. Maire de Simandre nommé en 1830, remplacé en 1831.
Gaillard Alphonse (Joseph Alphonse). Maire. Né à Cleyzieu le 19 mars 1826, fils de Jean Gaillard, cultivateur, et d’Anne Romand. Viticulteur, maire de Cleyzieu nommé par arrêté du 29 décembre 1858, reconduit en août 1860 et 1865 remplacé en 1870.
Gaillard André. Conseiller de préfecture. Né le 31 décembre 1871, conseiller de préfecture de l’Indre nommé le 21 octobre 1898, de l’Ain le 22 novembre et démissionnaire le 9 avril 1908.
Gaillard César Auguste. Maire. Né en 1821, cultivateur, adjoint de Drom nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, démissionnaire le 1er juillet 1876, remplacé le 12 octobre.
Gaillard Claude. Maire de Brégnier-Cordon élu le 10 juillet 1881, en remplacement de Joseph Curty, démissionnaire. Il est lui-même remplacé en 1883.
Gaillard Claude-Benoît.* Maire. *Né vers 1758, fils d’Éloy Gaillard et de Laurence Gaillard. Maire de Drom nommé par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (22 avril 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, jusqu’à sa mort à Drom le 16 mars 1820 et remplacé par arrêté du 11 avril 1820.
Gaillard Constantin. Maire. Né à Chavannes-sur-Suran le 10 janvier 1810, fils de Pierre Marie Gaillard, propriétaire, et de Marie Thérèse Voiturier. Reçu docteur en médecine le 17 décembre 1836, avec une thèse titrée : Essai sur l’ictère symptomatique des maladies du foie. Adjoint de Chavannes-sur-Suran nommé par arrêté du 20 juin 1852, renouvelé le 10 juin 1855, nommé maire par arrêté du 11 décembre 1862, renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 avril 1867. Il se présente sans succès aux élections de conseiller d’arrondissement en juillet 1863. Il est mort à Chavannes-sur-Suran le 17 juin 1876, alors qu’il avait été réélu au conseil municipal le 22 novembre 1874.
Gaillard Gilbert. Maire. Né le 29 décembre 1939, ingénieur, conseiller municipal de Dagneux en mars 1983, 3e adjoint en mars 1989, maire élu le 17 juin 1995 (DVD), réélu le 18 mars 2001 (DVD), sa liste obtenant 74,57 % des voix. Il ne se représente pas en mars 2008.
Gaillard Hubert (Benoit dit Hubert). Maire. Né à Replonges le 18 août 1815, fils de Jean Gaillard, cultivateur, et de Marie Morier. Cultivateur, maire de Replonges nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865. Réélu au conseil municipal le 22 novembre 1874, jusqu’à son décès au hameau du Mottier le 21 février 1875.
Gaillard Hubert. Conseiller d’arrondissement. Né à Replonges le 21 octobre 1843, fils de Pierre Gaillard, cultivateur, et de Marie Claudine Grégoire. Propriétaire, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel le 12 août 1883 (3 000 F de revenus) par 1384 voix contre 1116 au sortant Jean-Jules Degletane. Réélu le 4 août 1889, au deuxième tour par 1592 voix contre 1503 à Laurent Guillon. Il est remplacé en 1891.
Gaillard Jean.* Maire* de Savigneux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.
Gaillard Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Injoux le 16 août 1878, fils de Joseph Gaillard, propriétaire, et de Joséphine Neyret. Maire d’Injoux élu en mai 1929 (URD). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Bellegarde le 18 octobre 1931 contre Grandini, et remplacé en 1934.
Gaillard Jean Ambroise. Maire. Né à Saint-Jean-de-Gonville le 23 mai 1845, fils de Frédéric Gaillard, marchand tailleur, et de Jeannette Définod. Tailleur, maire de Saint-Jean-de-Gonville élu le 7 décembre 1879, remplacé en janvier 1881, décédé à Saint-Jean-de-Gonville le 2 juillet de la même année.
Gaillard Jean-Pierre. Maire. Originaire de Brion, maire de Géovreissiat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Gaillard Joseph. Maire de Sathonay nommé de 1812 à 1815, remplacé pendant les Cent-Jours, restauré, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816.
Gaillard Joseph. Maire. Adjoint de Cressin-Rochefort nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 juin 1825, jusqu’en 1831.
Gaillard Joseph, dit Galand. Maire. Né à Injoux le 10 novembre 1842, fils d’Anthelme François Gaillard, propriétaire, et de Christine Bernardet. Propriétaire et négociant, maire d’Injoux nommé le 29 mars 1876, à la démission de François Girel. Élu en octobre, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884,1888, 1892, 1896 et 1900 (républicain).
Gaillard Joseph. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 28 janvier 1893, fils d’Antoine Gaillard et de Claire Claudine Peycru. Maire de Magnieu élu en mai 1929 (radical-socialiste).
Gaillard Joseph Célestin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Simandre le 7 mars 1808, fils d’Alexandre Gaillard (voir notice) et de Marie Victoire Cotton. Notaire à Simandre de 1834 à 1871. Maire de cette commune nommé le 12 août 1860, renouvelé en 1865 et 1870, élu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé avant 1883. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat le 8 octobre 1871, réélu sans concurrent le 4 octobre 1874 (4 000 F de revenus), jusqu’en 1880.
Gaillard Joseph Eugène. Maire de Massignieu-de-Rives élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Gaillard Joseph Marie.* Maire* de Drom nommé en décembre 1831, remplacé en 1843.
Gaillard Jules. Maire (républicain de gauche) de Simandre élu le 10 décembre 1919, réélu le 17 mai 1925, remplacé le 24 janvier 1926, adjoint en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935.
Gaillard Jules. Maire d’Injoux élu en cours de mandat en 1924, réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical).
Gaillard Louis. Maire. 1er adjoint de Chevry en mai 1953, élu maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI).
Gaillard Martin. Maire. Fils de Pierre, maire de Cleyzieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en 1820.
Gaillard Pierre. Agent municipal. Fils de Joseph Gaillard et de Benoîte Michaud, agent municipal de Ruffieu élu en l’an IV jusqu’à son décès à Ruffieu le 2e jour complémentaire de l’an IV (18 septembre 1796).
Gaillard Pierre. Maire de Chanay nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), cité jusqu’en 1805.
Gaillard Pierre, dit Reveyron. Maire. Né le 8 septembre 1795, cultivateur, maire de Chanay nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 3 novembre de la même année.
Gaillard Robert. Maire. Né le 6 octobre 1928, maire (DVG) d’Arandas en mars 1971, réélu en mars 1977 et mars 1983.
Gaillard Roger. Maire. Né le 22 février 1920, retraité SNCF, maire (radical de gauche) de Château-Gaillard, élu par intérim de janvier à mars 1977, réélu en mars 1977, 1983 et 1989 jusqu’à juin 1995.
Gaillard-Revairon (Gaillard-Reveyron) Claude. Maire. Né vers 1771, fils de Pierre Gaillard et de Jeanne Bornard. Nommé au conseil municipal de Chanay par arrêté du préfet Rogniat du 5 janvier 1821, maire nommé de 1828 à sa mort à Chanay le 24 janvier 1836.
Gaillot Jean-Baptiste. Maire de Villebois nommé de mars 1836 à 1842.
Gaillot Jean-Rose. Maire. Né à Sainte-Olive le 23 janvier 1848, fils de Jean Gaillot, cultivateur, et d’Antoinette Bichonnier. Cultivateur, maire de Sainte-Olive élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892.
Gaillot Marius.* Maire*. Adjoint de Druillat élu en décembre 1919, maire en cours de mandat (républicain de gauche), remplacé en mai 1925, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Gaitet Félix (André Félix). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bénonces le 10 décembre 1860, fils de François (voir notice) et de Hyacinthe Bourdey. Maire de Bénonces élu en 1888, réélu en mai 1892 jusqu’en 1896, et en mai 1900, réélu en mai 1904 jusqu’en 1908. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis le 31 juillet 1898 contre Paviot. Réélu le 31 juillet 1904 sans concurrent. Le 24 juillet 1910, il est battu par Jules Favre, conseiller municipal de Briord.
Gaitet François.* Maire*. Né à Bénonces le 14 septembre 1816, fils de Jean Gaitet granger à Portes, et de Charlotte Baret. Cultivateur, adjoint de Bénonces nommé par arrêté du 26 août 1865, maire conservateur nommé en 1867, renouvelé en août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, jusqu’en 1888.
Gaitet Victor. Maire de Torcieu élu le 6 mars 1983, remplacé le 7 décembre 1984.
Galand Antoine. Maire. Fils d’Étienne Galand, granger des Chartreux de Seillon, puis laboureur en la grange de la courrerie, et de Marie Lacroix. Maire de Péronnas cité en l’an II et l’an III.
Galay Louis. Maire. Né à Farges le 7 septembre 1855, fils de Jean Galay et d’Antoinette Girod. Cultivateur, adjoint de Farges élu en mai 1892, réélu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904.
Galifer François. Maire. Propriétaire-cultivateur, maire de Montréal élu le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (républicain de gauche), remplacé en 1919.
Gallard. Conseiller de préfecture de l’Ain cité le 1er avril 1900.
Gallard André. Maire de Ceyzériat élu en 1912 jusqu’en 1919. Candidat au conseil d’arrondissement en mars 1913.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Gallay Georges. Maire. Né le 13 décembre 1947, chef de projet informatique, maire de Cormoranche-sur-Saône élu en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.
Gallay Jean-François. Maire. Adjoint de Culoz élu en mai 1881, réélu en mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.
Galle Claude. Maire. Né (Gäle) à Varambon le 12 janvier 1830, fils de Jean Gäle, tailleur d’habits, et de Jeanne Soignat. Propriétaire, maire de Varambon élu le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, adjoint en mai 1892. Il est mort à Varambon le 27 décembre 1895.
Galle Jean. Maire. Né le 3 janvier 1846, maire d’Illiat élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Galleroz Louis. Agent municipal d’Aranc le vendémiaire an VI (1er octobre 1797), remplacé peu après.
Gallet Alexandre. Maire. Adjoint de Montcet élu en cours de mandat en 1923 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), maire en mai 1929 (URD), réélu en mai 1935.
Gallet Antoine Marius. Conseiller général, parlementaire. Né à Trévoux le 15 août 1877, fils de Joseph Gallet, jardinier, et de Françoise Leblanc. Cafetier dans cette ville, président des groupements commerciaux de la région, il devient conseiller municipal, puis maire le 7 octobre 1930 jusqu’en 1933. Il est élu conseiller général du canton de Trévoux de 1928 à 1940 (républicain de gauche aux élections de 1937). Candidat aux élections législatives du 1er et 8 mai 1932 dans la circonscription de Trévoux, il est battu par André-Fribourg élu grâce au désistement de Fabre-Luce. Candidat républicain indépendant et libre-échangiste, aux élections du 3 mai 1936, il est élu au deuxième tour avec 8008 voix contre Fabre-Luce (4835 voix) qui, candidat de gauche sans investiture, n’a pu obtenir au deuxième tour le désistement du radical Marcel Héraut (6243 voix). Fabre-Luce le dépeint ainsi dans Le Grand Jeu, p. 18 : « C’était un homme de peu de mots. Son teint pâle témoignait d’un martyre discret : celui du patron qui boit beaucoup de petits verres sans plaisir, parce que cela ne se refuse pas, parce que ses clients ne connaissaient pas d’autres échanges que la brève chaleur de l’alcool partagé. Le parti réactionnaire avait trop bien choisi sa marionnette : Gallet était à peine capable de parler et d’écrire. On ne l’a jamais entendu émettre un son au Palais-Bourbon. Il ne s’est d’ailleurs pas donné la peine de venir habiter Paris. Il est resté dans son café, parmi ses bouteilles multicolores, devant son renard empaillé et il a disparu sans laisser de trace ». À l’Assemblée, Gallet défend les intérêts des petits commerçants et artisans, demandant même l’interdiction des ambulants et des colporteurs. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs constitutionnels à Philippe Pétain. Le 6 juillet 1945, le jury d’honneur maintient son inéligibilité considérant que « rien n’établit que l’intéressé ait accompli des actes impliquant une participation à la lutte ». Il est mort à Trévoux le 10 mai 1958.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. Faure. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940 et de 1940 à 1958.
Gallet Benoît, dit Besson. Maire. Né vers 1800, cultivateur, maire de Bettant élu en 1848. Il n’est pas renouvelé par le préfet le 17 juillet 1852, mais aux élections du conseil municipal du 19 septembre, il arrive en tête.
Gallet Benoit Isaac (Gallay). Maire. Né à
Armix le 27 mars 1759, fils de Joseph. Luminier de la fabrique d’Armix
en 1788, meunier, officier municipal élu en 1790, maire d’Armix et
Prémillieux nommé de 1793 à septembre 1795, adjoint de l’agent municipal
en l’an V, agent municipal d’Armix en 1798, nommé maire par arrêté du
préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé et remplacé par
arrêté du 6 vendémiaire an IX (28 septembre 1800). Il est mort en
1829.
BIBLIOGRAPHIE : Claude Metzger, Armix, 2007.
Gallet Claude. Maire. Né à Condeissiat, fils de Pierre Gallet et de Marie Nallet. Maire de Montracol nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Montracol le 24 mai 1843, à l’âge de 59 ans. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1836.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Gallet Claude Joseph. Maire, conseiller général. Baptisé à Oyonnax le 13 février 1780, fils d’Honoré Gallet, fabriquant de peignes, et de Marie Josephte Bourdon. Négociant, maire d’Oyonnax nommé par arrêté préfectoral du 31 août 1814, démissionnaire le 27 avril 1815, prétextant déjà n’avoir pas de temps de se déplacer pour ses affaires, mais il reste en fonction. Renouvelé (Aimé Joseph) par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, il prête serment le 10 juillet 1816 (Claude Joseph fils), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 7 mars 1823. Conseiller général élu par le canton de 1833 à 1836. Il est mort à Oyonnax le 27 février 1865, à l’âge de 84 ans. Il avait épousé en l’an X Marie Pierrette Tacon, née en 1781, fille d’André Grégoire Tacon et de Marie Claude Pansut.
Gallet Denis. Maire. Fils de Pierre Gallet (1723-1788), cultivateur aux Greffets, et de Marie Tirand. Cultivateur, maire de Viriat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), pour devenir officier municipal. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 2 thermidor an VIII (21 juillet 1800). Il est mort à Viriat le 29 mars 1816, à l’âge de 57 ans.
Gallet François. Maire. Né à Bettant, à l’époque commune de Saint-Denis-le-Chausson, le 12 janvier 1828, fils de Benoit Gallet (voir notice) et de Marie Claudine Mougeat. Cultivateur, maire de Bettant nommé par arrêté du 17 décembre 1860, renouvelé les 26 août 1865 (fils de Benoît) et 1870, remplacé en octobre, élu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Gallet Gérard. Maire. Né le 21 mars 1951, agent de maîtrise, maire de Curtafond élu en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR), mars 2001 (RPR) et mars 2008. Neuvième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008. Candidat aux cantonales de Montrevel en novembre 1995, il obtient au deuxième tour 32,76 % contre Bernard Fonteneau (DVG) qui est élu. Candidat (UMP), avec sa suppléante Florence Lefèvre, aux cantonales des 9 et 16 mars 2008, il obtient au deuxième tour, 46,7 % contre Jean-Pierre Roche (PS) qui est élu.
Gallet Jean. Maire. Adjoint de Lapeyrouse élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, maire en décembre 1919 (radical), adjoint en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), réélu maire en 1929 (radical-socialiste).
Gallet Jean-Baptiste Xavier. Maire de Bettant élu le 18 mai 1945, démissionnaire et remplacé le 5 janvier 1946.
Gallet Louis César. Maire. Maire de Bellignat élu en mai 1888, remplacé en mai 1892, réélu en mai 1896 jusqu’en 1900.
Gallet Lucien. Maire d’Artemare élu le 5 juin 1966, mais il refuse cette fonction.
Gallet Mathieu. Maire de Sauverny élu en l’an III, remplacé en l’an IV, nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).
Galley Anthelme. Maire de Chazey et Rothonod nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1821. Le maire habitant Bons, il donne ce nom à la commune. Un de ses successeurs, Jean Louis Peysson, étant de Chazey, la commune est alors appelée Chazey-Bons.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.
Galley Benoît. Maire. Né à Armix le 1er décembre 1810, fils de Jean-Joseph Galley et de Josephte Galley, petit fils de Benoît Isaac Gallet (voir notice). Maire* d’Armix, nommé en 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, réélu le 12 octobre 1876, le 21 janvier 1878, décédé à Armix le 3 août 1881. BIBLIOGRAPHIE : Claude Metzger, Armix*, 2007.
Galley Clément. Maire. Fils de Jules Galley (voir notice) et de Marie Cruaz, maire d’Armix élu le 26 octobre 1947 (communiste) en succédant à son père. Réélu en mars 1953 et 1959, décédé en septembre 1961.
Galley Georges. Maire. Né à Belley le 7 novembre 1950, contrôleur PTT, maire d’Armix élu en mars 1989 et réélu en mars 1995, remplacé en 2001. Président du district rural Arène-Furans élu en avril 2001.
Galley Jean (Gallay). Maire d’Armix élu en 1897, réélu en mai 1900, jusqu’en 1904.
Galley Jean Marie. Maire d’Armix nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 (ADA 4K34). Son adjoint est alors Jean Baptiste Galley. Démissionnaire (il est alors prénommé Marin), il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816.
Galley Jules. Maire. Né à Hauteville le 9 avril 1838, fils de Pierre Joseph Galley, percepteur des contributions directes et de Louise Bonne Dumarest (les témoins sont Jules et Frédéric Dumarest). Huissier, maire d’Hauteville élu le 3 juin 1900, après la démission d’André Joseph Tupin. Réélu le 15 mai 1904, il est remplacé en 1908.
Galley Jules. Maire d’Armix élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (SFIO), 1929 (SFIO) et 1935, démissionnaire et remplacé en avril 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945 jusqu’au 26 octobre 1947.
Galley Pierre (Gallet). Maire de Prémillieu nommé en 1831, remplacé en 1835.
Galley Théophile. Maire d’Armix, élu le 23 janvier 1881.
Galli Philippe. 105e* préfet* nommé dans l’Ain. Né à Strasbourg le 8 juillet 1956. Instituteur en 1977, attaché d’administration scolaire et universitaire puis inspecteur stagiaire de la Jeunesse et des Sports, élève de l’E.N.A en 1986. (Promotion Michel de Montaigne), administrateur civil au ministère de l’intérieur en 1988 puis sous-préfet, directeur du cabinet du préfet de la Haute-Savoie, directeur du cabinet du préfet de la Côte-d’Or en 1990, de Ribeauvillé en 1991, adjoint au responsable de l’action commerciale du Trésor Public à la Caisse des Dépôts et Consignations en 1994, détaché en 1996 en qualité de directeur général adjoint des services de la région Alsace, détaché en qualité de directeur général des services départementaux du Haut-Rhin en 1988, sous-directeur des finances locales et de l’action économique (DGCL) en 2002, secrétaire général de la préfecture de l’Hérault en 2004, préfet de la Corrèze en 2005, de Loir-et-Cher en juin 2008 où il est confronté à la révolte des gens du voyage à Saint-Agnan après la mort d’un des leurs à un barrage de gendarmes, il est nommé préfet de l’Ain par décret du 29 septembre 2010. Il quitte l'Ain en juin 2013 pour devenir préfet de la Seine-Saint-Denis.
Galliard de Lavernée Hippolyte (de la Vernée). Maire. Né à Saint-Amour, Jura, en 1814, fils de Charles Étienne Galliard de Lavernée (1776-1862) et de Marie Mathilde Parret de Moyron de l’Épinette (1778-1819). Propriétaire, maire de Péronnas nommé par arrêté du 18 avril 1856, renouvelé en 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Bourg le 22 mars 1886.
Gallien de la Chaux André de (Galien Delachaux). Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Saint-Jean-le-Vieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800), remplacé pendant les Cent-Jours, renouvelé en août 1815, puis par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er mai 1819. Président du collège électoral de Belley cité en 1806. Il dénonce au préfet du Martroy, en 1815 pendant la Terreur blanche, César Savarin qui sera exécuté. Conseiller de l’arrondissement de Nantua cité de 1816 à 1822. Sur un acte de Saint-Jean-le-Vieux de 1783 figure André François Gallien de la Chaux fils de Jérôme François Gallien de la Chaux, chevalier de Saint-Louis.
Galliot Gustave. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 3 septembre 1843, avocat à Lyon (25000 F de revenus en 1874), maire de Villebois nommé le 3 septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé le 11 août. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 4 octobre 1874. Il ne se représente pas en août 1880.
Galliot Jacques. Maire. Né le 31 décembre 1929, secrétaire général de mairie, maire de Villebois en mai 1970, réélu en mars 1971 (DVG), mars 1977 (CGM), mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD). Vice-président du district de la Plaine de l’Ain.
Galliot Norbert Aristide. Conseiller de préfecture de l’Ain. Né le 2 juillet 1847, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 17 novembre 1880 et le 28 février 1882 de l’Eure jusqu’en novembre de la même année.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Galliot Pierre Joseph.* Maire. Notaire à Villebois de l’an IV à l’an VIII. Président de l’administration municipale du canton de Villebois convoqué le 22 floréal an IV (11 mai 1796) pour se rendre à la séance du département « pour y recevoir de fraternelles remontrances : il s’est permis d’indécentes plaisanteries dans deux lettres qu’il a adressées à l’administration centrale et affiche de la défiance contre le papier-monnaie* ». Agent municipal de Villebois cité depuis le 13 germinal an VI (2 avril 1798), puis maire provisoire le 13 floréal an VIII (8 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Un Galliot fils, tanneur à Villebois, est nommé par Albitte membre du conseil du district de Montferme (Saint-Rambert) le 27 pluviôse an II (15 février 1794).
Gallopin Henri. Maire. Né (Henry) le 3 novembre 1829, fils de Jacques Gallopin, cultivateur, et de Françoise Fol. Cultivateur, adjoint de Saint-Jean-de-Gonville élu en mai 1881, maire élu le 18 mai 1884, adjoint en mai 1888, 1892, 1896 et 1900.
Gally Michel (Michel Antoine). Maire. Géomètre au cadastre de l’Ain, maire de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 5 mars 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 16 avril 1825.
Gambin Benoit. Maire de La Chapelle-du-Châtelard cité le 6 janvier 1793.
Gambin France. Maire de Reyssouze élue le 22 mars 2002, en remplacement de Maurice Béreyziat décédé.
Gamby Jean. Maire de Bâgé-la-Ville nommé en 1808, remplacé le 1eravril 1813 pour devenir adjoint, nommé à nouveau maire en janvier 1814, remplacé en mai 1815.
Gamby Jean-Benoît. Maire de Grièges élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis URD) et 1929 (URD).
Gamby Jean-François. Maire de Bâgé-la-Ville le 26 octobre 1837, remplacé en août 1843. Décédé le 29 juin 1881 à l’âge de 87 ans. Il a été membre du conseil municipal pendant plus de cinquante ans.
Gamby Jules. Maire. Adjoint de Saint-Sulpice élu en mai 1908, maire en mai 1912.
Game Denis. Maire. Cultivateur, maire de Roissiat élu en 1792, remplacé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an III (31 octobre 1794). Il devient alors premier notable. Un Denis Game, né à Roissiat le 15 mars 1709, vigneron, est décédé à Roissiat le 30 novembre 1799.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Game Pierre (Jean-Pierre). Maire. Cultivateur, maire de Roissiat élu le 1er mars 1790.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Thèse universitaire, Lyon 2.
Gandon Charles. Maire. Notable de Sainte-Julie en 1795, maire de Sainte-Julie nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 19 floréal an XI (9 mai 1803).
Ganeval Jean. Parlementaire. Ce général eut un rôle politique important à Berlin et lors du passage de la IVe à la Ve République. Né à Brest le 24 décembre 1894, fils de Marie François Adolphe Gabriel Ganeval (1853-1915), colonel à Belley du 133e RI de 1907 à 1912, puis général tué à Seddul-Bahr (Dardanelles). Élève au collège Saint-Sigisbert, au lycée de Nancy et au collège Lamartine, admis à Saint-Cyr en 1914, il quitte l’école pour se porter volontaire aux armées le 3 août 1914 en signant un engagement de huit ans. Il termine la première guerre mondiale comme capitaine d’infanterie au 59e RI. Lieutenant-colonel au 23e RI à la fin la campagne de France en 1940, il fait partie de l’armée d’armistice, mais intègre la résistance (Combat et groupe Mithridate) en 1941. Arrêté à Lyon par les Allemands en 1943, incarcéré à Montluc, il est déporté à Buchenwald jusqu’à sa délivrance par les Américains en avril 1945. Nommé général de brigade, il commande les troupes françaises d’occupation à Berlin où, lorsque les Soviétiques bloquent l’accès des quartiers ouest en 1948-1949, il fait preuve d’une fermeté remarquée. Général de division en 1949, il devient en 1951 chef de l’état-major particulier du ministre de la Défense nationale sous Georges Bidault et René Pleven, puis chef de la maison militaire du président de la République, René Coty, de 1954 à 1959. Dans cette fonction, il favorise les contacts en mai 1958 entre René Coty et le général de Gaulle pour la passation de pouvoirs. Sénateur (UNR, puis Républicain Indépendant en 1962) de la Seine du 26 avril 1959 au 1er octobre 1968. Décédé à Paris, boulevard Raspail, le 12 janvier 1981, il est inhumé à Pugieu.
Garavet Claude. Maire. Nommé adjoint d’Injoux par arrêté du 7 septembre 1819, maire de 1827 à 1832.
Garavet Jean François. Maire. Laboureur, adjoint d’Injoux nommé maire* *en 1810, remplacé en avril 1813.
Garbit Hubert Auguste.* Maire*. Né à Lyon le 4 avril 1869, il entre à l’École polytechnique à l’âge de 18 ans, passe par l’École d’application de Fontainebleau, quitte l’artillerie pour la marine, est employé comme lieutenant en 1893 à des missions hydrographiques, affecté comme capitaine en 1896 au laboratoire central de la marine, envoyé en tournée d’inspection en Nouvelle-Calédonie, il revient au ministère en 1898. En Indochine de 1900 à 1902, nommé chef d’escadron en 1904 et membre de la commission extra parlementaire de la marine au ministère des Colonies, chef de cabinet en 1905 d’Augagneur, gouverneur général de Madagascar, il démissionne de l’armée en 1909 pour devenir secrétaire général du gouverneur général qu’il remplace avec le titre de gouverneur des colonies après le départ d’Augagneur en 1910. Gouverneur par intérim de la Réunion en 1912, il rentre en France en mars 1914 pour être chef de cabinet d’Albert Lebrun, ministre des Colonies, puis de son successeur, Maurice Maunoury. Le 5 août 1914, nommé gouverneur général de Madagascar, sur place le 13 octobre, il participe à l’effort de guerre pour le ravitaillement et par l’envoi en France d’un corps de 43000 Malgaches. Le 22 janvier 1918, mis en disponibilité, il est chargé comme lieutenant-colonel de l’inspection des troupes malgaches. En 1920, renommé gouverneur général à Madagascar, il est accueilli à Majunga le 21 juin avec enthousiasme. Il rentre en mars 1923, après avoir organisé la foire commerciale de Tananarive de septembre à laquelle il n’assiste pas. Mis à la retraite le 31 janvier 1924, il retourne à Giron dont il devient maire de 1929 à 1933 et y meurt en novembre 1934. Son buste a été érigé à Antsirabé, qu’il a contribué à créer.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – Dict. de biographie française, art. F. Marouis.
Garçon Claude. Maire. Né à Flaxieu le 20 janvier 1740, fils de François Garçon (1708-1766) et de Marie Parvy (1710-1775). Maire de Flaxieu élu en 1790, cité le 22 juin 1791. Il est mort à Flaxieu le 3 avril 1809.
Garçon-Soudan Agent municipal de Cleyzieu en l’an V.
Garda Jean François. Maire. Né aux Neyrolles le 5 mars 1756, fils de François Garda et de Marie Claude Gatier. Maire des Neyrolles nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). L’arrêté le dit « ancien maire ». Il est remplacé par arrêté du 9 germinal an XIII (30 mars 1805). Il est mort aux Neyrolles le 30 août 1828.
Garda Claude Joseph (Gardas). Maire. Né aux Neyrolles le 18 août 1748, fils de François Garda et de Marie Claude Gatier. Maire* *des Neyrolles cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort aux Neyrolles le 21 messidor an V (21 août 1797).
Gardas Émile Auguste. Conseiller de préfecture, préfet. Né à Nantua le 25 janvier 1893, fils de Jean François Gardaz (Voir notice). Élève du collège de Nantua, capitaine d’artillerie à sa démobilisation en 1919, conseiller de préfecture de l’Ain la même année, le 4 novembre, remplacé le 1er février 1921. Après divers postes de chef de cabinet, de sous-préfet, il est préfet de l’Yonne en 1942. Suspendu de ses fonctions le 17 novembre 1944, il est mis à la retraite d’office en 1945. L’honorariat lui sera refusé par deux fois, en 1958 et en 1961.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Gardaz Alexandre. Maire. Adjoint d’Izieu élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD), remplacé en 1935, réélu en octobre 1947, maire en mars 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959.
Gardaz Jean François. Maire. Un arrêté du préfet Bossi du 30 germinal an XIII (20 avril 1805) le nomme membre du conseil municipal d’Hotonnes. Il est alors qualifié d’ancien maire, donc élu avant l’an V, si cette nomination n’est pas une erreur.
Gardaz Jean François. Conseiller général. Né le 17 février 1863, avocat, conseiller général du canton d’Izernore élu le 12 janvier 1896, en remplacement de Joseph Bachoud, démissionnaire, jusqu’en 1919. Il s’oppose, avec la faible opposition conservatrice du conseil général à une motion du président Alexandre Bérard réservant l’accès aux emplois publics aux candidats issus de l’enseignement public. Il est mort le 25 février 1919.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Gardaz Jean Philippe. Maire. Né le 12 mai 1956, cadre SNCF, maire d’Izieu élu en mars 2008.
Gardaz Joseph. Maire. Né en 1835, propriétaire et entrepreneur, adjoint de Mornay nommé le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, maire élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 (radical), 1896, 1900 (radical) et 1904 (radical), décédé en cours de mandat le 17 avril 1908.
Gardaz Joseph. Maire d’Izieu élu en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI) et 1977, remplacé en décembre 1978. Candidat aux cantonales au premier tour des cantonales de Belley le 23 septembre 1973.
Gardon Antoine Joseph. Maire. Né à Souclin le 5 novembre 1860, fils de Charles Gardon, cultivateur au hameau de Fay, et de Françoise Delorme. Maire de Souclin élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Gardoni Raymond. Maire. Né à Nantua le 10 septembre 1950, préposé PTT, maire de Corcelles élu en mars 1983 (MAJ), réélu en mars 1989 et juin 1995.
Garin. Maire ou plusieurs maires de Mornay, nommé en 1825, remplacé en 1826 et nommé en 1828, remplacé en 1830.
Garin Anthelme. Maire. Né à Romagnieu le 20 novembre 1852, fils d’Antoine Garin et de Philiberte Ronjon. Maire de Virieu-le-Petit élu de 1896 à 1908.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Garin Barthélémy. Maire. Né à Mornay le 29 décembre 1771, fils de Jean Antoine Garin, laboureur, et de Marie Anne Durand. Adjoint* *de Mornay de l’an IV à 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1808. En 1800, il est qualifié d’ancien maire, donc déjà élu avant 1795. Nommé à nouveau par arrêté du 14 octobre 1820, l’arrêté de nomination précise qu’il est maire provisoire et qu’il sera définitif lorsque le ministre de l’Intérieur aura prononcé la révocation de son prédécesseur, Jacques Egras. De fait, un arrêté du préfet Rogniat du 17 janvier 1821 nomme un autre maire, Auguste Pierre Chaveyron et nomme Garin adjoint. Renommé maire en 1825 jusqu’en 1830.
Garin Claude François. Maire. Né à Cormaranche le 10 janvier 1743, fils de Jean Claude Garin et de Claudine Genod. Procureur de la commune de Cormaranche élu le 2 décembre 1792, agent municipal élu le 30 mars 1797 par 15 voix sur 45, mais l’élection est annulée, faute d’une élection à la majorité absolue.
BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.
Garin Hippolyte. Maire. Né le 15 juillet 1803, rentier, maire de Cormaranche nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre. Le 7 mai 1871, les conseillers municipaux lui préfèrent un autre maire par sept voix contre cinq. Son nom est porté sur une cloche de la chapelle Notre-Dame-de-Mazières fondue en 1867. Un Garin est candidat aux législatives du 8 février 1871, il arrive 14e pour 7 élus.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Hauteville, 1992. - Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.
Garin Louis François. Agent municipal de Champagne en l’an IV, remplacé peu après.
Garin Jean-Louis Thomas.* Maire, conseiller d’arrondissement, administrateur du département*. Né à Champagne le 15 janvier 1751, fils de François Garin, commis greffier en la justice de Virieu-le-Grand et bourgeois de Champagne, et de Marie Anne Esnault. Notaire de 1778 à 1809 et contrôleur à Champagne, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 par le district de Belley. Maire de Champagne en l’an II, jusqu’à sa nomination le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) comme commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Champagne. Maire de Champagne nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé le 12 février 1810 par son adjoint, Joseph Costaz. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1800, cité jusqu’en 1809.
Garin Raphaël. Né en 1730, notaire à Saint-Rambert de 1865 à l’an VII. Administrateur du district et de son directoire élu en mai 1790, président de ce directoire en 1791 et 1792.
Garin de Lamorflan Claude Anthelme (Garin de Lamorflans). Maire, conseiller général. Ondoyé à Yon le 29 mai 1784, baptisé (avec un retard de deux mois autorisé par l’évêque d’Annecy) le 4 juillet 1784, fils de René Garin (1724-1787), écuyer, conseiller secrétaire de l’ordre de la noblesse du Bugey, et de Louise Clotilde Julie Lévrier de Fontani (1750-1836). Petit-fils d’Anthelme Garin (décédé en 1751) et de Charlotte Dupré (1698-1759). Avocat, maire de Yon et Cerveyrieu nommé par arrêté du préfet Bossi du 9 vendémiaire an XIV (1er octobre 1804), il a la confiance du préfet Rivet, puisque celui-ci par arrêté du 29 avril 1811 le nomme pour remplacer pendant deux jours le sous-préfet de Belley appelé à s’absenter du 10 au 12 juin (ADA 4K3). Remplacé comme maire de Yon en avril 1815. Sous-préfet de Baume-les-Dames le 15 avril 1815, remplacé en juillet. Maire de Vieu par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1818, puis de Champagne-en-Valromey par arrêté du 26 juin 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’au 18 septembre 1831, tout en étant nommé membre du conseil municipal de Vieu par arrêté du préfet Rogniat du 14 mars 1825, et maire de Yon et Cerveyrieu en 1831, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852 et du 10 juin 1855, remplacé le 9 février 1856 après son décès à Yon le 17 décembre 1855. Conseiller général élu par les cantons de Champagne et de Seyssel réunis de 1833 à 1836. Il portait le titre de maître des requêtes au Conseil d’État en 1819 (non mentionné dans le Dictionnaire biographique des membres du Conseil d’État) et avait été nommé commandant de la garde nationale le 10 octobre 1830. Il avait épousé, en premières noces, Françoise Élisabeth Rubat (1785-1825), fille d’Antide Rubat (voir notice). Ce n’est qu’en avril 1814 qu’il fait suivre dans sa signature de Lamorflan à Garin.
Garin de la Morflan Jean-Marie. Maire. Né vers 1725, fils d’Anthelme Garin (décédé en 1751) et de Charlotte Dupré (1698-1759). Écuyer présent aux assemblées de la noblesse du Bugey en 1789, officier d’infanterie, maire de Yon élu le 17 février 1790, remplacé le 13 novembre 1791. Il est élu officier municipal à cette date, jusqu’en 1794. Il est mort à Yon le 29 avril 1795.
Garin Perrozet Pierre (Perrozet). Maire. Agent municipal de Lompnas élu en l’an IV, reconduit jusqu’à sa nomination comme maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’en 1808.
Garioud André. Maire. Né le 16 novembre 1929, chef comptable, conseiller municipal de Cressin-Rochefort en mars 1977, maire élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) et en juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001.
Garioud Anthelme. Maire. Né à Peyrieu le 15 juillet 1921, adjoint de Peyrieu élu en mai 1929 et 1935, résistant sous le nom de* Roméo*, immatriculé FFI depuis le 1er juillet 1943, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné 1er adjoint, maire élu en mai 1945, jusqu’aux élections de 1947 (radical-socialiste).
Garioud Marin. Maire de Cressin cité en 1792 et 1793.
Garnerin Charles. Maire. Maire de Marlieux cité en l’an III, remplacé en l’an IV, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Marlieux le 22 mars 1824 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 19 mai 1824.
Garnerin Pierre. Maire de Conand en 1870, remplacé la même année.
Garnier. Délégué dans les fonctions de maire de Château-Gaillard en 1941 ou 1942, décédé en 1943.
Garnier André. Maire. Adjoint de Pérouges nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1831 à 1834.
Garnier Antoine. Maire. Né à Mollon le 18 fructidor an III (4 septembre 1795), fils de Gabriel Garnier (voir notice), et d’Agathe Viret. Propriétaire (1600 F de revenus en 1855), adjoint de Mollon nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, nommé par arrêté du 12 juin 1857, reconduit le 15 août 1860, le 7 septembre 1865 et le 14 août 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1872.
Garnier Claude-Jean. Maire. Né le 7 septembre 1943, entrepreneur de menuiserie, conseiller municipal de Beynost en mars 1989, maire le 29 juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD). Il a réalisé la restructuration du cœur de la cité.
Garnier Edmond. Maire. Né le 2 juillet 1922, maire de Lapeyrouse élu en mars 1989 (MAJ).
Garnier Émile. Maire de Champdor élu du 29 août 1886 au 4 juin 1891.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Garnier Étienne. Maire de Saint-Éloi nommé de 1846 à 1848.
Garnier François. Maire. Né à Mogneneins le 19 décembre 1762, fils de Benoit Garnier et de Charlotte Poncet. Adjoint de Mogneneins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), maire nommé .par arrêté du préfet Dumartroy du 25 septembre 1817, jusqu’à sa mort à Mogneneins le 18 février 1821, à l’âge de 58 ans.
Garnier Gabriel. Maire. Né à Mollon le 13 septembre 1760, fils de Joseph Garnier et de Toinette Garnier. Vigneron, agent municipal de Mollon élu en l’an IV, suspendu par arrêté du directoire de l’Ain du 19 brumaire an VI (9 novembre 1797), pour avoir protégé des prêtres réfractaires. Maire de Mollon nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à son décès à Mollon le 9 mai 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815.
Garnier Jacques (Jacky). Maire. Né le 4 août 1947, agriculteur, puis pisciculteur, maire de Châtenay en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008. Candidat aux cantonales de Chalamont en mars 1994, il obtient 18,56 % des voix au premier tour. Candidat (DVD) aux cantonales du 9 mars 2008, il obtient 17,3 % des voix (suppléante : Georgette Bernard).
Garnier Jean Claude. Maire. Député de la paroisse de Saint-Éloi le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune cité en l’an III, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1821.
Garnier Jean-Jacques. Maire. Né le 21 décembre 1948, agriculteur, maire de Labalme élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Garnier Joseph. Maire. Né à Mollon le 25 janvier 1787, fils de Gabriel Garnier (voir notice) et de Philiberte Viret. Maire de Mollon nommé de 1825 à sa mort à Mollon le 28 août 1846.
Garnier Joseph. Maire. Né à Châtillon-la-Palud le 20 février 1831, fils de Claude Garnier, agriculteur, et de Jeanne Balland. Cultivateur, maire de Châtillon-la-Palud élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Garnier Pierre. Maire de Druillat nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794).
Garnier Simone. Maire. Née le 23 janvier 1946, secrétaire de mairie, puis maire de Virieu-le-Grand élue en mars 2008. Candidate (DVG soutenue par la majorité départementale) aux cantonales de Virieu-le-Grand le 20 mars 2011, elle obtient 17,35 % des suffrages et se désiste au second tour, avec panache, pour Pascale Guillon (DVG) qui l'emporte.
Garnier des Garets d’Ars Claude Prosper, comte. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Julien, dans le Rhône, le 11 novembre 1799, fils de Denis Félicité (dit Félix) Garnier des Garets d’Ars (1776-1861), sous-préfet, et de Marie Jeanne Dareste de Saconay (1775-1883). Propriétaire rentier (20000 F de revenus en 1855), maire d’Ars nommé en 1838, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa mort le 4 janvier 1879. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton le 3 septembre 1848, réélu en 1851, 1854 par 1747 voix sur 1977 votants et cité jusqu’en 1864. Conseiller général du canton vers 1864, à la mort de Margerand, par 1996 voix sur 2350 votants, réélu jusqu’en 1870. « Connu surtout par sa longue intimité avec le vénérable M. Vianney dont il fut en quelque sorte le collaborateur (Journal de l’Ain du 10 janvier 1879). Il était vraiment le ministre temporel du saint. Il a tout disposé pour le libre et facile exercice de sa prodigieuse mission […] En 1840, retenu à Trévoux par une pleurésie d’un caractère très grave, il fut guéri pendant une messe célébrée à Ars, par le saint curé à son intention » (Ibidem, 13 janvier 1879). Il était père de quatorze enfants. Son patrimoine a été analysée par Georges Subreville dans Les Nouvelles Annales de l’Ain, Les opérations financières d’un notable dombiste de la Monarchie de Juillet au Second empire, 2004, p. 121.
Garron de la Bévière.Léon (Marie Joseph Jean Baptiste Léon). Maire. Né à Sulignat le 28 mai 1813, fils de Pierre Jules Garron de la Bévière (voir notice) et de Marie Claudine de Conzié (1793-1868). Rentier, adjoint de Sulignat nommé par arrêté du 22 avril 1863, renouvelé le 26 août 1865, remplacé en 1870, élu au conseil municipal le 22 novembre 1874, élu maire le 23 janvier 1881, remplacé en 1883. Il est mort célibataire à Sulignat le 15 février 1890.
Garron de la Bévière Claude Jean Baptiste. Maire, conseiller d’arrondissement, parlementaire. Né à Bourg le 2 février 1742, petit-fils de Jean Garron, écuyer, conseiller au parlement de Dombes le 28 mai 1673. Fils de Joseph Ignace Bernard Garron (1705-1753), capitaine au régiment de Condé-infanterie, et de Marie-Antoinette Turban (1720-1797). Seigneur de Longes, la Chassagne et Brosse, chevalier de Saint-Louis, syndic général de la noblesse de Bresse, maire perpétuel de Sélignat, il est élu le 2 avril 1789 député de la noblesse de Bresse aux États généraux et, lassé par les luttes politiques, démissionne le 15 décembre au profit de son suppléant Louis Charles Amédée de Lucinge, comte de Faucigny. Le 31 octobre 1793, il est emprisonné aux Clarisses, transféré à Ambronay le 5 décembre, puis à Poncin. Relâché, conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1800 à 1811, il s’occupe d’agriculture et rédige en 1808 un rapport sur les étangs. Il a été l’un des fondateurs de la Société d’émulation et d’agriculture de l’Ain en 1783. Il est mort au château de Longes, sis à 1 km au nord-est de Sulignat, le 11 janvier 1811.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. - Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain, tome VI, p. 301. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Garron de la Bévière Pierre Jules. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 29 août 1782, fils de Claude Jean Baptiste Garron de la Bévière (voir notice) et de Marie Geneviève Dareste de Bouvesse (1748-1828). Capitaine d’infanterie, propriétaire rentier (8000 F de revenus en 1855), maire de Sulignat nommé en 1809 jusqu’en 1815, royaliste, dénoncé pendant les Cent-Jours pour avoir un dépôt de 500 fusils. Son domicile est perquisitionné sans résultat. Remplacé provisoirement par son adjoint par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815 au prétexte qu’il ne réside pas dans sa commune. Reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, promu membre de l’ordre du Lys le 7 avril 1817. Il est remplacé à la mairie en 1830. Nommé à nouveau en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par son adjoint par arrêté du 22 avril 1863. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1823 à 1830. Il est mort à Sulignat le 22 septembre 1863.
Gasnier André. Maire. Né à la Suze dans la Sarthe le 11 avril 1909, maire (DMF) de Châtillon-la-Palud élu le 21 mars 1971.
Gasquet Georges. Maire. 1er adjoint de Rillieux élu en mai 1929 (radical-socialiste), maire de juin 1935 à sa mort en novembre 1941.
Gasquet de Villeneuve de Valette Louis Henri. Sous-préfet de Trévoux. Né le 3 février 1838, conseiller de préfecture du Var en décembre 1864, des Côtes-du-Nord en 1866, de Saône-et-Loire en 1867, des Alpes-Maritimes en 1869, il est nommé sous-préfet de Trévoux le 23 octobre 1869 et mis en non activité le 4 septembre 1870.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Gastier. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Thoissey révoqué le 11 germinal an VII (31 mars 1799) et remplacé par le notaire Girod, qu’il remplace à son tour le 3 messidor an VII (2 juillet 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin). Voir Gastier Jean-François.
Gastier André François. Né à Thoissey le 15 janvier 1791. Élève de l’école centrale de l’Ain, reçu docteur en médecine à la faculté de Paris le 1er août 1816 avec une thèse titrée Quelques réflexions sur la doctrine des tempéraments, il s’installe la même année à Saint-Trivier-de-Courtes jusqu’en 1830, puis à Thoissey en 1831 à l’hôpital où il est homéopathe, jusqu’à sa mort. Candidat aux législatives d’avril 1848. Le 13 mai 1849, élu à la Législative, le 7e sur 8 avec 40881 voix sur 82754 votants, il siège à la Montagne jusqu’au coup d’État du 2 décembre 1851, vote contre l’expédition de Rome, contre la loi Falloux-Parieu et se heurte à l’Assemblée avec le prince Pierre Bonaparte qui lui donne un soufflet. Il est mort à l’Abergement-Clémenciat le 2 mars 1868 où il s’était retiré en 1861. Il a laissé des ouvrages en matière médicale : « Essai sur la nature et le caractère essentiel des maladies en général et sur le mode d’action des médicaments » (1816) et deux Précis de prophylaxie appliquée aux maladies chroniques et héréditaires et aux maladies épidermiques (1843 et 1842).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. C. Meyer. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902. – L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.
Gastier Jean-François. Maire. Notaire à Thoissey de 1775 à l’an III, maire de cette commune cité en décembre 1792 et en février 1793.
Gatheron Benoit. Maire. Né à Grièges le 13 décembre 1750, fils de Joseph Gatheron, laboureur, et de Jeanne Barat. Laboureur, député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Premier maire de Grièges élu en 1790, puis officier d’état civil jusqu’en décembre 1792. Un Benoît Gatheron est nommé adjoint de Grièges par un arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 13 messidor an X (2 juillet 1802).
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Gatheron Étienne. Maire. Né à Grièges, fils de Joseph Gatheron (voir notice) et de Marie Bernard. Maire* *de Grièges d’avril à août 1848. Il est mort à Grièges le 4 septembre 1867, à l’âge de 66 ans.
Gatheron Jean (Jean Paul). Maire. Né à Laiz le 30 messidor an XII (19 juillet 1804), fils de Paul Gatheron (voir notice) et d’Antoinette Bernard dit Pieron. Maire de Laiz élu en 1851, nommé par arrêté préfectoral du 19 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 août 1862.
Gatheron Jean. Maire de Baneins, élu en mai 1904.
Gatheron Joseph. Maire. Né à Grièges, fils de Benoit Gatheron et de Marie Bonnat. Agent municipal de Grièges en l’an IV, remplacé en l’an VII, nommé maire en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en avril 1828. Il est mort à Grièges le 29 septembre 1830, à l’âge de 72 ans.
Gatheron Louis. Maire de Mézériat élu en novembre 1947 (SFIO) jusqu’aux élections de 1953.
Gatheron Paul. Fils de Pierre Gatheron et d’Antoinette Vercher. Cultivateur, maire de Laiz nommé le 15 mars 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831 et de 1837 à 1840. Il est mort à Laiz le 27 mai 1844, à l’âge de 69 ans.
Gatheron Pierre. Maire. Serrurier, adjoint de Saint-André-le-Bouchoux nommé par arrêté du 6 pluviôse an XIII (26 janvier 1805), maire par arrêté du 15 décembre 1818, jusqu’en 1843.
Gatheron Pierre. Maire. Né le 28 mai 1925, imprimeur, maire de Pont-de-Veyle en mars 1977 (CDS), réélu en mars 1983 et mars 1989 (UDF). Candidat (CDS) au premier tour des cantonales du 22 mars 1983, il recueille 11,55 % au premier tour.
Gaty Aimé.* Maire* de Mogneneins élu en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mars 1953 (divers gauche) et mars 1959.
Gaty Étienne Louis Benoît. Maire. Né le 23 septembre 1815, fils d’Henry Gaty, 55 ans, propriétaire, et de Marie Bernard. Propriétaire rentier (8000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, remplacé en septembre à la proclamation de la République par une commission dont il est écarté. Réélu en mai 1871, remplacé en 1873.
Gaty Pierre. Agent municipal de Thoissey élu en l’an VI, remplacé la même année.
Gaty Pierre. Agent municipal de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en l’an VII, maire provisoire en l’an VIII, remplacé en thermidor.
Gaty Pierre Jérôme. Maire. Né le 23 février 1808, rentier, maire de Garnerans nommé en 1852, remplacé par arrêté du 5 avril 1853. Il ne semble pas avoir siégé, puisque tous les actes sont signés par François Marie Neyme. Il peut être Pierre Jérôme Gaty, notaire à Châtillon-sur-Chalaronne de 1835 à 1844.
Gaucher Jean-Paul. Conseiller régional. Technicien, adjoint au maire de Sainte-Olive, candidat en troisième position le 22 mars 1992 sur la liste des régionales Les Verts 01, il entre au conseil régional le 1er septembre 1995 à la suite de la démission d’Éric Gilbert et siège jusqu’en 1998. Candidat aux cantonales de Saint-Trivier-sur-Moignans en mars 1988 (écologiste), il recueille 11,02 % des voix au premier tour. Candidat en mars 1994 (Les Verts), il réunit 9,88 % des voix. Candidat le 22 mars 1992 dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne il obtient 6,15 % et le 15 mars 1998 5,89 %. Candidat aux élections régionales du 21 mars, en treizième position de la section départementale de la liste des Verts.
Gaud. Voir Goud.
Gaud Auguste (Félix Auguste). Maire. Né à Virieu-le-Petit le 29 avril 1843, fils de Bernard Anthelme Gaud, cultivateur, et de Josephte Gaitet. Cultivateur, maire de Virieu-le-Petit élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1896.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Gaud Jean-François. Maire. Né en 1808, instituteur, maire d’Argis nommé en 1840, remplacé en 1841, nommé le 4 février 1875, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1880.
Gaude Alphonse. Maire. Adjoint d’Arlod élu en décembre 1919, maire élu en mai 1925 (radical-socialiste).
Gauderet Charles Hubert. Maire. Né à Domsure le 13 décembre 1782, fils de César Thérèse Gauderet, greffier de la justice de Domsure et procureur de la justice de Coligny, et d’Élisabeth Monnier. Propriétaire, maire de Coligny nommé fin 1830, remplacé en mai 1831. Il est mort à Coligny le 2 juillet 1868, à l’âge de 86 ans.
Gaudet Jean-Baptiste. Avocat à Belley, procureur syndic du district de Belley élu en juin 1790 jusqu’à sa mort en février 1792.
Gaudet Pierre Clément.* Maire, conseiller général*. Né à Belley le 4 mai 1746, fils de Joseph Gaudet, notaire royal, et d’Anthelmette Brun. Secrétaire et receveur du Tiers État avant la Révolution, receveur du district de Belley en 1791, membre des différents clubs révolutionnaires de cette ville, officier municipal à Belley, maire de Magnieu et Musin cité le 26 août 1792, procureur syndic du district de Belley en mars 1793, démissionnaire le 27 août 1793, remplacé provisoirement par Dumolin, officier municipal de Belley. Conseiller général nommé de 1803 à sa démission en 1806. Il est mort à Belley le 24 mai 1832.
Gaudet Robert.* Maire. *Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 9 novembre 1914, prisonnier de guerre en 1940, maire (DMF) de Cras-sur-Reyssouze élu en mars 1965, réélu en mars 1971 et remplacé en février 1980.
Gaudinier Pierre. Maire de Souclin cité le 14 mai 1791.
Gaudioz Claude Antoine. Agent municipal. Né à Saint-Jérôme le 21 août 1761, fils de Jean-Baptiste Gaudioz (1734-1770), laboureur, et de Jeanne Marie Gojon (1738-1804), agent municipal* *de Saint-Jérôme en l’an IV et en l’an V. Il est mort à Saint-Jérôme le 9 octobre 1815.
Gaudioz Pierre. Maire. Né vers 1807, maire de Saint-Jérôme nommé par arrêté du 15 novembre 1864, reconduit le 28 août 1865.
Gaudin Roland. Maire. Né le 29 mai 1948, médecin, conseiller municipal de Saint-Germain-les-Paroisses en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en mars 1995 (DVD).
Gauly Claude. Maire de Saint-Rémy cité de novembre 1792 à l’an IV, puis élu agent municipal jusqu’à l’an VI. De nouveau agent élu en frimaire an VII.
Gautherin Claude Louis. Maire. Cultivateur, maire de Malafretaz nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé en octobre 1852.
Gauthier Abraham. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Miribel le 1er janvier 1848, fils d’Abraham Gauthier et de Louise Anne Raynaudon. Apprenti teinturier, ouvrier, chef de poste, contremaître, puis directeur de 1884 à 1890 de l’entreprise créée par Henri Grobon (voir notice). Maire de Miribel élu le 20 mai 1900, réélu le 5 mai 1904 et le 17 mai 1908 jusqu’au 19 mai 1912. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Montluel le 31 janvier 1904. Remplacé en 1910, il est mort en 1913.
BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.
Gauthier Anthelme. Maire. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Saint-Benoît nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799). Maire de Murs-et-Gélignieux élu en décembre 1792, remplacé, nommé maire par arrêté du 28 ventôse an IX (19 mars 1801), remplacé en juin 1816.
Gauthier Anthelme. Maire de Murs-et-Géligneux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 août 1825, jusqu’en 1837.
Gauthier Apollinaire. Maire. Né vers 1764, maire* *de Seillonnaz cité le 2 décembre 1792, puis officier public, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.
Gauthier Claude Étienne. Maire. Né le 15 novembre 1815, géomètre, fils de Joseph (voir notice), maire d’Arbigny nommé par arrêté du 25 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, en 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888.
Gauthier Cyriaque. Maire. Né à Seillonnaz le 23 septembre 1802, fils de Clair Gauthier et de Geneviève Charpy. Cultivateur, maire de Seillonnaz nommé par arrêté du 5 juillet 1853, renouvelé le 10 juin 1855, jusqu’à sa mort à Seillonnaz le 15 février 1860.
Gauthier Émile. 23epréfet de l’Ain. Figure (sans prénom) sur l’Almanach national 1848-1850, comme commissaire de la République de l’Ain nommé le 25 février 1848, information reprise dans le supplément par R. Bargeton et Lamoussière. Il n’existe cependant aucun dossier individuel à ce nom aux Archives nationales dans la série F/1bI. Il s’agirait d’un ancien employé de la préfecture, chef de division, connu pour ses opinions avancées, mis en place par la population de Bourg, le 28 février et non le 25, pour expédier les affaires courantes lorsque le préfet Jean Olympie Bouquet dit Besson a été chassé par la révolution. Il préside une commission administrative provisoire de 5 membres composée de Bochard, Regembal, Bichel et Hudellet et de lui-même. Le nouveau préfet, Guigue de Champvans, est nommé le 29 février, arrive à Bourg le 4 mars et le 22 remplace Gauthier qui, entre-temps, avait été nommé secrétaire général de la préfecture. Champvans est lui-même révoqué par le commissaire général de la République, Anselme Petetin, le 16 avril. L’acte de révocation porte la nomination de Gauthier comme sous-commissaire à Bourg, car la préfecture a été transférée le 14 à Nantua. Champvans, Petetin et Gauthier se présentent aux législatives d’avril. Champvans est élu en 8e position, Petetin est battu en 11e position et Gauthier également en 22e. Injurié par les Bressans, car on lui reproche la lenteur du retour de la préfecture, Gauthier démissionne de son poste de sous-commissaire le 28 avril. Le 12 mars 1849, il appelle à voter pour les candidats républicains aux législatives de mai.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bergeron et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.
Gauthier Émile. Maire. Président du comité de libération de Marboz nommé par arrêté du 10 octobre 1944, désigné maire, élu le 6 mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’au 26 octobre 1947.
Gauthier Ernest. Maire. Adjoint de Sauverny élu en mai 1912, maire élu en décembre 1919, remplacé en 1922.
Gauthier F. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix du canton de Nantua, conseiller de l’arrondissement élu par le canton d’Izernore, cité depuis 1864 et lors de sa nomination comme vice-président du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869.
Gauthier François. Maire de Biziat nommé en 1835 et 1836.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Gauthier Georges. Maire. Né le 14 juillet 1932, maire de Saint-Didier-de-Formans élu en mars 1977 (DVG) jusqu’en 1983.
Gauthier Jean Charles* Félix. Maire, conseiller d’arrondissement*. Né à Ambronay le 17 fructidor an VIII (4 septembre 1800), fils de Jean Baptiste Gauthier et de Mariette (Jeanne Marie Marguerite Françoise) Rouyer, propriétaires à Bourg. Négociant en soieries à Lyon, nommé maire de Nantua en 1852, renouvelé par arrêté du 14 juin 1885 et remplacé le 5 avril 1856. Il obtient en 1852 le vote d’une subvention de 10000 F pour faciliter l’introduction du tissage de la soie dans les montagnes. Conseiller d’arrondissement, puis juge de paix, il est mort le 27 juin 1879 dans sa propriété de Tignat (Izernore), à l’âge de 79 ans.
Gauthier Jean-François. Maire. Né à Chazey le 9 mars 1842, fils de Jean-Baptiste Gauthier, marchand, et de Marie Rochaix. Cultivateur, adjoint de Chazey-sur-Ain élu le 20 janvier 1881, maire élu le 27 novembre, après le décès de Claude Voiturier, et remplacé en 1884.
Gauthier Jean Marie. Maire de Brénod nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, mais il ne semble pas avoir été installé.
Gauthier Jean Marie Eugène (Gautier). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 4 juin 1814, fils de Charles Étienne Gautier « contre-maître de la marine résidant à Grenoble » ou inspecteur des bois de la marine de Bordeaux en mission dans le Jura, et de Barbe Chevalliat. Élève du collège de Ferney, puis du lycée Louis le Grand à Paris, il soutient une thèse de médecine le 28 mai 1839 et s’installe à Collonges comme médecin des chemins de fer. Maire de Pougny nommé par arrêté du 26 juillet 1867, en remplacement d’Henri Dufour (oncle) démissionnaire. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu en 1852 par le canton de Collonges, réélu en 1854, cité jusqu’en 1858. Il est mort à Collonges le 14 janvier 1895.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902. – LH/1097/36 car médecin chargé de service de Santé au Fort-l’Écluse depuis 1840.
Gauthier Joseph. Maire. Meunier, maire d’Arbigny nommé en 1825, remplacé en 1848.
Gauthier Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né à Seillonnaz le 17 septembre 1806, fils d’Apollinaire Gauthier et d’Anthelmette Larochette. Notaire à Lhuis et Seillonnaz de 1833 à 1852, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis de 1842 à 1848. Il est mort à Lhuis le 23 mars 1852.
Gauthier Joseph Antoine.* Maire* de Sandrans nommé de fin 1808 à mai 1815.
Gauthier Jules. Maire. Adjoint de Cessy élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Gauthier Nicolas. Maire. Cultivateur, adjoint de Seillonnaz élu en mai 1884 et 1888, maire élu en 1890, réélu en mai 1892 et 1896.
Gauthier Pierre. Agent municipal de Briord en l’an VI et VII.
Gauthier René. Maire. Né le 16 janvier 1927, agriculteur, maire de Lent en avril 1979 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Gauthier des Iles Antoine Marie (Gauthier-Desiles). Commissaire du pouvoir exécutif du département, conseiller général, conseiller de préfecture, sous-préfet. Né à Bourg le 7 mars 1767, fils d’un magistrat, frère du général de brigade Gauthier de Murnans et cousin germain de Gauthier des Orcières (voir notice), il a ajouté à son nom celui d’une propriété de son père à Polliat, le Bois des Iles au bord de la Veyle. Élève au collège de Bourg, reçu avocat à Bourg le 2 août 1787, il s’y installe la même année. Son beau-frère, Nicolas Aubry (1747-1799), ingénieur en chef des Ponts et chaussées des provinces de Bresse et Bugey puis inspecteur général à Paris, le père du général Claude Charles Aubry de La Boucharderie, veut l’aider à faire une carrière diplomatique, mais survient la Révolution qui réduit ce projet à néant. Gauthier des Iles reste à Paris pour faire des études scientifiques à l’Athénée du Palais-Royal et au Collège de France où il suit les cours de Lalande qui y professe depuis 1760. Engagé en 1791 dans l’armée du Rhin, il devient lieutenant en 1795, puis participe à la répression en Vendée dans l’armée de Hoche. Il est promu capitaine adjoint aux adjudants généraux, puis officier d’administration. En 1796, il s’embarque pour Saint-Dominique, où il est commissaire des guerres, puis commissaire ordonnateur. Forcé de rentrer après le soulèvement de l’île, il est chargé de rédiger le rapport de cette expédition. Il est alors nommé commissaire du Directoire auprès de l’administration centrale du département de l’Ain le 17 messidor an VII (5 juillet 1799). Il remplit cette fonction jusqu’à l’arrivée de Jean Antoine Ozun, premier préfet installé dans le département en avril 1800. Il est nommé membre du conseil général de l’Ain (1800 à 1803), et conseiller de préfecture le 23 juin 1800. Lors de la première invasion de Bourg par les Autrichiens le 11 janvier 1814, le préfet Rivet (voir notice), après avoir tenté de résister, s’est replié à Lyon intimant à tous les chefs d’administration de le suivre. Lorsque le général comte de Bubna arrive à Bourg, il fait appeler le secrétaire général et les conseillers de préfecture. Seul, Gauthier se présente. Le général autrichien lui demande de remplir les fonctions de préfet. Il accepte, écrivant plus tard que c’était l’intérêt de la population. Mais son rôle est ambigu. Le 12, vainqueurs et vaincus organisent un grand dîner à la préfecture. Puis il doit gérer les difficultés de l’occupation : réquisitions, approvisionnements, pillages, incidents etc. Dans sa circulaire n° 501.014, il ordonne la surveillance des personnes qui « par leur conduite ou leurs propos, chercheraient à troubler la tranquillité publique, et à provoquer l’envoi de forces plus considérables de la part des puissances dont les troupes occupent ce département ». La ville est reprise par les Français le 18 février. Le préfet Rivet, qui de Lyon avait cassé tous les arrêtés pris par Gauthier et avait envoyé le 22 janvier une circulaire aux maires ainsi rédigée : « Vous sentez bien que M. Gauthier ne peut me représenter sans titre, ni administrer au nom de l’Empereur des Français dans l’intérêt et sous les ordres de l’ennemi, qu’il n’est que l’agent forcé de celui-ci, et que ses actes ne peuvent être exécutés et reçus que là où la présence de l’ennemi rend toute résistance impossible ; partout ailleurs, l’obéissance serait un crime ». Le préfet rentre à Bourg. Les Autrichiens réoccupent la ville le 13 mars. Rivet retourne à Lyon, ordonnant à Gauthier de le suivre en laissant sur place le conseiller Jean Marie Antoine Louis Sirand (voir notice) pour diriger l’administration préfectorale. Gauthier après un court séjour à Lyon, puis chez une nièce à Grenoble, rentre début avril à Bourg à la déchéance de l’Empereur. Le 18, une fête est organisée à la préfecture avec les royalistes de la cité et les officiers autrichiens. « On rassembla toutes les dames qu’on put trouver. Il y eut beaucoup de monde pour ne pas désobliger ces étrangers. La musique, tirée des différents corps autrichiens, était excellente et nombreuse. Le bal fut suivi d’une collation » (Moulin). Gauthier quitte son poste de conseiller le 5 mai 1815, nommé sous-préfet de Saint-Hippolyte dans le Doubs. Le préfet Baude le nomme cependant en remplacement du sous-préfet de Bourg, Collomb d’Arcines par arrêté du 25 juillet 1815, juste avant la fin des Cent-Jours. Il revient dans le département, s’il en est parti, le 11 octobre comme conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’à sa mort à Bourg le 11 novembre 1823.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. L. Trenard. – Annales de la Société d’émulation, « Les invasions de 1814 et 1815 », art. L. Moulin, 1947. – Ibidem, 1883, « La Restauration et les cours prévôtales dans le département de l’Ain », art. E. Tiersot. – ADA 4K2.
Gauthier des Orcières Antoine François. Parlementaire, représentant du peuple, conseiller général. Né à Bourg le 26 décembre 1752, d’une famille de juristes, il est le fils de Louis Eléonor Gauthier dit des Vavres, substitut du procureur au bailliage de Bresse et de Claudine Frilet, et le cousin germain de Gauthier des Iles (voir notice) et du général Gauthier de Murnans. Comme tous les membres de sa famille, il complète son nom par celui d’une propriété les Orcières, sise à Foissiat. On l’appellera aussi plus tard à Paris Gauthier de l’Ain. Élève au collège de Bourg, reçu avocat à Dijon, il s’installe à Bourg en 1775. Il est acquis très vite aux idées nouvelles puisqu’il écrit en 1788 : « Considérations sur l’état actuel de l’administration de la province de Bresse pour servir de réponse à la délibération imprimée du conseil de la noblesse, et Réflexions contre les religieuses de Sainte-Claire ». Il est élu officier municipal par les avocats qui avaient droit à 2 postes sur 21. Candidat pour le poste de premier syndic, il devance son confrère Brangier cadet d’une voix, mais Louis XVI désigne Brangier comme premier syndic, ce qui lui était déjà arrivé en 1784. Cette mésaventure lui donne une carrure d’opposant. Il est élu le 5 avril 1789 député du Tiers État pour le bailliage de Bresse aux États généraux et reste en fonction jusqu’au 30 septembre 1791, en siégeant à l’extrême gauche.Pourtant Eymery écrit :* il siège au côté droit et se fit peu remarquer !* Les autres auteurs, Jarrin et Eugène Dubois, disent au contraire que c’était le parlementaire de l’Ain le plus actif. Entre-temps, il avait été élu, en décembre 1790, premier juge du tribunal de Pont-de-Vaux. Élu le 6 septembre 1791 au poste de procureur général syndic, en remplacement de Riboud, il prête serment le 8 octobre. Le 4 septembre 1792, il est élu député à la Convention, le 2e sur 6 avec 291 voix sur 380 suffrages. Il vote en janvier 1793 la mort du roi, est nommé en mai commissaire auprès de l’armée des Alpes avec Dubois-Crancé et Nioche et participe au siège de Lyon. Arrêté quelque temps sur ordre du Comité de salut public qui lui reproche les lenteurs apportées au siège de Lyon, il est libéré. Il intervient pour modérer la répression dans l’Ain en faisant libérer des prisonniers et écarter Albitte. Après le 9 thermidor, il est nommé commissaire dans les Hautes-Alpes, l’Ain, l’Isère, la Drôme, le Mont-Blanc et la Savoie où il fait libérer nobles et prêtres. Philibert Le Duc est plus sceptique sur son humanité, lui reprochant d’avoir agi ainsi par opportunisme. Il est membre du Comité de sûreté générale du 5 mars au 3 juillet 1795. En 1797, coopté par les conventionnels, il siège au Conseil des Anciens et est réélu aux élections des 9 et 18 avril 1798 par 234 voix sur 286 votants. Le 4 mars 1800, il est nommé juge au tribunal de première instance de la Seine et en devient vice-président de 1811 à mars 1815. Révoqué à la première Restauration, il est conseiller à la cour impériale de Paris pendant les Cent-Jours. Avec le retour des Bourbons, il est de nouveau révoqué et exilé comme régicide. Il se rend en Suisse, puis à Bruxelles et, gracié, rentre en 1828. Il s’établit à Saint-Marcellin dans l’Isère où il épouse une dame Denervaux, originaire de Lyon. Il est mort à Saint-Marcellin le 1er mai 1834.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – A. Abbiateci et P. Perdrix, Les débuts de la Révolution dans l’Ain. - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain. – Les conventionnels dans l’Ain, Regain, 1989, art. P. Achard. – A. Eymery, Biographie moderne, 1815. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Gavant Claude. Maire. Né le 8 janvier 1822, cultivateur, adjoint de Chazey-sur-Ain élu maire le 6 janvier 1889.
Gavard Francisque (Francisque Victor). Maire. Né à Echallon le 13 mai 1850, fils de François Marie Gavard et de Jeanne Julie Chenable. Tisseur, adjoint de Port élu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892, maire élu le 3 octobre 1895 (porteur de contraintes), remplacé en 1900.
Gavard Hugues Étienne. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire de 1822 à 1833, puis suppléant du juge de paix, adjoint de Chalamont nommé par arrêté du préfet Rogniat du 12 juin 1823, maire nommé de 1843 à sa démission en août 1846. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Chalamont de 1840 à 1848.
Gavard Nicolas. Maire. Curé, maire* *de Thoiry élu le 16 décembre 1792.
Gavard Victor (Simon Victor). Maire. Né à Port le 30 juin 1887, fils d’Albert Gavard, menuisier, et de Clémence Grobel. Menuisier charpentier, adjoint de Port élu en mai 1925 (SFIO), maire en fin de mandat (républicain socialiste), réélu en mai 1929 (républicain socialiste) et 1935, remplacé en 1944, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mars 1953, mars 1959 et mars 1965 (radical).
Gavard-Molliard Léon. Maire d’Echevenex élu le 8 mai 1953, réélu en mars 1959, 1er adjoint en mars 1965.
Gavet Claude Louis. Maire. Né à Lyon en 1746, fils de Maurice Gavet marchand à Villeurbanne, et de Gasparde Terrier, chanoine à la collégiale de Varambon, maire de Pont-d’Ain élu le 2 décembre 1792 jusqu’à ce qu'il soit démis de ses fonctions par Albitte en février 1794, en raison de son état de prêtre.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Gavet Joseph (Pierre Joseph). Maire. Frère du précédent. Marchand à Ambronay, puis à Pont-d’Ain. Maire de Pont-d’Ain nommé par arrêté du représentant Tellier du 5 nivôse an III (25 décembre 1794). Lors de l’installation de la municipalité par l’agent national du district, Claude Joseph Rousset, il refuse le poste « sous le motif que le nommé Marion, qui avait été élu maire par le représentant du peuple Boisset et qui n’avait aucun prétexte de refuser, l’avait fait impunément, et, que ne sachant que très peu écrire et signer et étant chargé d’une famille nombreuse, il ne pouvait non plus remplir la place à laquelle il était appelé ». Le 30 brumaire (20 novembre), les officiers municipaux proposent de le remplacer par Anthelme Decroso, membre de l’administration du district, qui refuse. Désespérés, le 2 pluviôse (21 janvier 1795), ils le relancent en vain, attendu qu’elle (la municipalité) ne connaît point d’individu plus capable. La démission de Gavet est refusée officiellement par un arrêté du 12 germinal an III de Richaud et Borel (1er avril 1795). Pressé de toute part, Gavet doit s’exécuter et il est installé le 22 floréal (11 mai) par Claude Joseph Rousset. Il est mort à Pont-d'Ain le 16 juillet 1827. Il avait épousé à Pont-d'Ain le 5 juillet 1776 Anne Bonjour (Pont-d'Ain 11 juillet 1746-Lausanne 1818).
Gavillon Gérard. Maire. Adjoint* *de Servas pendant 18 ans, maire élu le 14 mars 2008.
Gavin Michel. Maire. Né le 23 janvier 1938, entrepreneur de menuiserie, conseiller municipal de Lancrans en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF-PR).
Gavin Pierre. Maire. Né le 28 janvier 1941, maire de Lancrans élu en mars 2008.
Gay. Maire d’Injoux cité le 2 novembre 1792.
Gay. Sous-préfet de Florac, secrétaire général de l’Ain nommé le 21 septembre 1943, remplacé le 7 septembre 1944.
Gay Antoine. Maire. Agent municipal* *de Cesseins en l’an IV jusqu’à sa nomination comme maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 13 janvier 1823.
Gay Benoit. Agent municipal de Chaleins en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Gay Claude. Maire. Président de la délégation spéciale de Dagneux instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 16 mai 1941, jusqu’au 14 octobre 1944.
Gay Claude Pierre. Maire. Fils d’Antoine Gay et de Péronne Gonod. Adjoint d’Injoux nommé par arrêté du préfet Capelle du 28 juillet 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire par arrêté du 7 septembre 1819, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Gay Claudius (Philibert Claudius). Maire. Né à Thoissey le 4 décembre 1881, fils d’Antoine Gay et de Claudine Delorme. Conseiller municipal de Thoissey élu aux élections des 3 et 10 mai 1925, réélu à celles des 5 et 12 mai 1929. Le 5 juin, le maire sortant, depuis 33 ans, Aimé Ducher, refuse la fonction de maire. Gay fait de même, ainsi qu’un troisième conseiller, Étienne Ferrière. Le conseil envoie sa démission collective au préfet. Après de nouvelles élections les 23 et 30 juin, Gay accepte d’être élu maire (républicain radical). Il le reste jusqu’aux élections de mai 1935. Une de ses dernières obligations a été la cérémonie impressionnante des funérailles du général Marchand le 13 avril 1935.
Gay François Marie. Maire. Né à Trévoux le 9 thermidor an V, fils de Jean Baptiste Gay, marchand patenté, et de Julie Granger. Avoué, puis agent d’affaires réélu au conseil municipal en 1846 de Trévoux, maire élu en avril 1848, nommé le 23 octobre, remplacé en août 1852.
Gay François Simon. Maire d’Izenave cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Gay Jacques. Maire de Sauverny nommé en 1800, remplacé en 1807.
Gay Joseph. Cultivateur, président du comité local de libération de Marlieux nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné maire jusqu’en avril 1945.
Gay Marie Prosper. Maire. Né à Chilly en Savoie vers 1768, fils de Jean-Joseph Gay, laboureur, et de Péronne Fontanet. Chirurgien, puis officier de santé le 10 octobre 1821, maire de Musinens cité depuis 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Il est mort à Musinens le 13 avril 1842.
BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.
Gay Pierre François Marie.* Maire. *Fils de Claude Pierre Gay (voir notice) et de Pierrette Gret, maire d’Injoux nommé en 1837, jusqu’à sa mort à Chay, section d’Injoux, le 18 janvier 1839, à l’âge de 35 ans.
Gayet Jean-François. Maire de Bénonces nommé de 1843 à 1846.
Gayot Jean. Maire, puis agent municipal de Balan du 27 décembre 1792 à 1796.
Gazanchon de Chavannes Jean-Baptiste Jules. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Genay, conseiller d’arrondissement de Trévoux élu de 1863 à 1870. Il est condamné le 4 février 1876 pour abus de confiance dans l’exercice de ses fonctions de notaire.
Geiger Rémi. Maire. Conseiller municipal de Tenay nommé par arrêtés préfectoraux des 7 et 11 mars 1941, maire par arrêté du 15 mars 1944, il est arrêté par la Résistance le 26 juin 1944 et exécuté le 29 dans la matinée à Vieu-d’Izenave, sans être jugé par le tribunal militaire institué à Nantua par Romans-Petit et qui siège du 18 juin au 3 juillet (ADA RG 306 W 5 Rapport RG n° 8096 du 22 juillet 1944).
Gelas Antoine. Maire de Rillieux du 9 mai 1793 au 17 août 1794.
Gelas Antoine. Maire. Né le 12 décembre 1803, propriétaire (2000 F de revenus en 1855), adjoint de Balan nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, nommé maire le 28 mai 1864, renouvelé en août 1865, remplacé le 12 août 1870.
Gelas Camille. Maire de Rillieux élu du 2 janvier au 12 août 1792.
Gelas Claude. Maire de Balan nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en janvier 1831 et, si c’est le même, en 1845, remplacé en 1846.
Gélas Claude. Maire de Messimy élu en mai 1912.
Gélas Jean. Maire de Tramoyes nommé de 1826 à 1835.
Gelas Jérôme. Maire de Rillieux nommé du 25 novembre 1861 au 10 août 1870, date à laquelle il donne sa démission.
Gélas Louis. Maire de Tramoyes en 1793, remplacé en 1795, nommé en 1812, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816.
Gelas Maurice.* Maire*. Né le 16 octobre 1933, garagiste, 1er adjoint de Messimy-sur-Saône en mars 1977, réélu en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD).
Gélas Théodore. Maire de Tramoyes nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.
Gellion dit Gellion-Danglard Eugène Félicien Jules (il signe Gellion d’Anglar). 49e* préfet de l’Ain, nommé le 12 janvier 1880, en fonction jusqu’au 25 novembre. Né à Paris en 1829, professeur de français au gymnase municipal de La Haye de 1862 à 1864, puis aux écoles du Caire de 1865 à 1868, il est sous-préfet de Compiègne en 1871, de Bergerac en 1872 et de Lunéville en 1879, puis préfet de l’Ain où il est installé le 26 janvier 1880. Il assiste le 4 novembre 1880 à l’expulsion des frères maristes de Belley et le 6 à celle des trappistes du Plantay. Il est écarté quelques jours plus tard, à la demande d’Henri Germain, président du conseil général et républicain modéré, qui craint qu’aux législatives prochaines de 1881 ce préfet apporte son appui aux républicains intransigeants groupés autour de Joseph Pochon. Gellion-Danglard est surtout connu pour son œuvre littéraire, notamment ses poésies : Les Ottomanes* (1854), Sphinx-Phénix (1871), et des œuvres d’histoire : Histoire de la Révolution de 1830, précédée de l’Histoire du règne de Charles X (1873), etc. Il est mort le 3 mars 1882. Aux législatives du 21 août 1881, les électeurs de la 2e circonscription de Bourg lui donnent 406 voix contre 6316 à l’élu républicain, Henri Tondu (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. N. Coisel. – Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Gémeau Nicolas François. Maire. Avocat au parlement, substitut du procureur général en la cour du parlement de Dombes le 10 décembre 1776, puis lieutenant général, civil, criminel et de police de la sénéchaussée de Dombes, candidat à la place de maire de Trévoux, il est battu le 4 février 1790 par Brunel. Mais celui-ci refusant ce poste, Gémeau est élu le 7 février, jusqu’à sa démission en novembre, optant pour la fonction de commissaire du roi près le tribunal de district séant à Trévoux. Il est mort à Trévoux le 8 janvier 1792, à l’âge de 58 ans.
Genand Honoré Antoine. Maire. Né vers 1763 à la Burbanche, fils de Marin Genand et de Pierrette Parra-Dandert. Avocat, maire de La Burbanche cité dès novembre 1792, puis cité encore en décembre 1794-janvier 1795, cité comma agent municipal en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), cité jusqu’à sa mort à la Burbanche le 27 février 1808. Son nom est porté sur une cloche de l’église de Rossillon fondue en 1807.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand, 1989.
Genand Philibert. Maire (radical-socialiste) de la Burbanche élu en 1927, réélu en mai 1929, remplacé en 1941.
Genand Pierre Alphonse. Maire. Adjoint de la Burbanche, maire élu en 1885, réélu en mai 1888 et en mai 1892.
Genand Roger. Maire. Né le 21 août 1925, maire de La Burbanche en juin 1995. Il n’est pas réélu en mars 2001.
Genand Victor. Maire de la Burbanche élu en mars 1959.
Gendarme Michel. Maire. Né le 15 mars 1927, cadre d’entreprise, 1er adjoint de Poncin en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995, maire en cours de mandat en 1998, en remplacement de Patrick Berthier démissionnaire. Réélu en mars 2001 (DVG). Premier vice-président de la communauté de communes Bugey-Vallée de l’Ain. Il ne se représente pas en mars 2008 et meurt le 7 avril de la même année.
Gendt Jean de. Maire. Président du comité local de libération de Beauregard nommé par arrêté du 27 octobre 1944 (en fonction depuis le 3 septembre), nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953, mars 1959 et mars 1965 jusqu’en 1969.
Genessay Julien. Maire. 1er adjoint de Viriat élu en mai 1935, nommé maire par arrêtés préfectoraux des 3 et 17 mars 1941 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 17 juin 1944.
Genest Louis Armand. Secrétaire général de l’Ain. Né le 23 août 1842, secrétaire général de l’Aube en 1871, sous-préfet de Châtillon-sur-Seine en 1872, secrétaire général de l’Allier en 1873, de l’Ain le 6 janvier 1874, de la Haute-Marne le 24 mai 1876 et successivement de la Loire et de la Meurthe-et-Moselle en 1877.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Genet. Administrateur du département. Il prête serment le 13 septembre 1792.
Genet Anne Antoine. Maire. Né au hameau de Donnadèche à Cuzieu le 2 juin 1740, fils de Claude François Genet et d’Anthelmette Danière. Notaire royal à Virieu-le-Grand de 1770 à 1781, procureur en la justice du marquisat du Valromey, maire de Cuzieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), cité jusqu’en 1805. Il est mort à Cuzieu le 9 octobre 1807.
Genet Anthelme. Agent municipal de Virieu-le-Grand élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Genet Anthelme François. Maire. Né à Vollien, hameau de Cuzieu, le 28 mai 1871, fils d’Anthelme Genet et de Marie Chevalier. Maire de Cuzieu élu en mai 1912, adjoint en décembre 1919.
Genet Antoine (Jean Antoine) dit « le Neveu ». Maire. Né le 4 juillet 1812, fils de Benoît Genet, dit Bigard, et de Marie Thomasset et neveu d’Anne Antoine Genet (voir notice). Cultivateur, maire de Cuzieu élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, reconduit en 1860, le 26 août 1865, jusqu’à mort à Cuzieu le 24 octobre 1868.
Genet Fabien. Maire. Né à Vieu le 4 janvier 1812, fils de Claude Louis Genet et d’Anthelmette Dor. Commerçant (marchand de foin), maire de Vieu nommé le 28 janvier 1847, élu en mai 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1884, remplacé la même année. Il est mort au hameau de Linod le 24 février 1899.
Genet Jean-Baptiste. Maire. Agent municipal* *de Torcieu élu en brumaire an IV, remplacé en floréal de la même année.
Genet Jean-François. Maire de Torcieu nommé par arrêté du 26 germinal an X (16 avril 1802), démissionnaire, sans suite, renouvelé par arrêté du 19 brumaire an XIII (10 novembre 1804), remplacé en 1808, nommé à nouveau le 25 mai 1813, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé en octobre 1821.
Genet Joannès. Maire (SFIO) de Bénonces élu en mars 1953, réélu en mars 1959, remplacé en 1961.
Genet Louis. Maire de Virieu-le-Grand élu début 1790, administrateur du district de Belley élu en juin. Déclaré suspect par Gouly le 7 nivôse an II (27 décembre 1793) et mis sous surveillance. Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Genet Louis Benoît. Maire. Né à Donnalèche, hameau de Cuzieu, le 14 septembre 1843, fils d’Antoine Genet (voir notice) et de Françoise Berthet. Cultivateur et géomètre, maire de Cuzieu nommé en février 1869, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire et remplacé le 29 juin 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, démissionnaire en janvier 1885, réélu en mai 1888 et 1892, jusqu’en 1896. Il est mort à Donnalèche le 18 novembre 1925.
Genet Marcel. Maire. Né le 5 mai 1926, résistant immatriculé dans le groupe de Vieu le 1er janvier 1944 (trentaine d’Artemare du capitaine Bouvard), maire de Vieu élu le 13 janvier 1972, réélu en mars 1977 (socialiste) et mars 1983 (socialiste), mais encore au conseil en mars 1989. Il est mort en mai 2011.
Genet Marin. Maire. Né à Ceyzérieu le 18 novembre 1803, fils de Guillaume Genet et de Jeanne Rouge. Propriétaire, maire de Ceyzérieu nommé par arrêté du préfet Raffier-Dufour le 22 février 1874, en remplacement du républicain Camille Chaley. Le même jour, treize membres du conseil municipal donnent leur démission « pour protester contre le remplacement du maire élu par eux ». Le préfet, « considérant que cette démission collective constitue un acte de résistance aux décisions de l’administration prises en exécution des lois », la refuse, suspend le conseil par arrêté du 17 mars et institue une commission présidée par Genet. Le président de la République, Mac-Mahon, dissout le conseil par décret du 23. Genet reste maire jusqu’au 29 mai 1876, Chaley étant nommé à sa place. Il est mort à Ceyzérieu le 25 août 1886.
Genet Pierre. Maire. Fils de Benoit Genet et de Marie Madeleine Tissot-Guerraz, maire de Torcieu élu en 1790, remplacé en mai 1792.
Genety Camille. Maire. Président de la délégation spéciale de Frans instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 28 juillet 1941.
Genevay. Président du directoire du district de Saint-Rambert en 1793 et l’an II.
Genevay François Félix Joseph (aîné). Maire. Notaire à de Chavannes-sur-Suran de 1829 à 1843, maire nommé de 1841 à 1843.
Genevier Joseph. Agent municipal de Péronnas élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Genevier Joseph . Voir Montat.
Genevois Henri. Maire de Groslée élu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche), remplacé en avril 1970.
Genevrey Frédéric. Membre du conseil départemental de l’Ain. Né le 18 février 1895, fils aîné d’Armand Genevrey (1868-1950), horticulteur-pépiniériste, et de Marie-Louise Clerc (1872-1948). Il arrête sa scolarité au certificat d’études, mais se formera dans les organisations du catholicisme social. Incorporé comme simple soldat au 7e bataillon du Génie en décembre 1914, il est sous-lieutenant en 1918, après avoir été cité à l’ordre de l’armée (Gouraud). Horticulteur-pépiniériste, spécialiste du peuplier, il participe aux travaux d’assèchement de la Chautagne. Devenu un militant très engagé dans le syndicalisme agricole chrétien, il joue un rôle important dans la création de la Jeunesse agricole chrétienne (JAC) et du mouvement familial rural (MFR) pour devenir administrateur en 1936 de l’Union du Sud-Est des syndicats agricoles (USE). Il a aussi un des créateurs des Semaines sociales avec Cottard-Josserand. Mobilisé en 1939, il est blessé et fait prisonnier pendant quinze mois, tout d’abord à Saint-Florentin dans l’Yonne, puis à l’Oflag de Nuremberg, où il retrouve Joseph Folliet, prêtre du Prado. Le Bugiste du 26 septembre 1942 fait état de la citation, signée Dentz, de Frédéric Genevrey capitaine commandant la compagnie de navigation 321/4 (10e génie) « pour son commandement du 10 mai au 16 juin 1940 facilitant le repliement de nombreuses péniches et bateaux sur les canaux du Nord, de l’Aisne, l’Oise, la Seine et l’Yonne. Blessé le 16 juin dans une rencontre de chars à la sortie de Villeneuve-sur-Yonne ». Devenu syndic de la corporation nationale paysanne de l’Ain, cadre de l’Union régionale corporative du Rhône, nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942, il ne participe pas à la Résistance mais tente de dispenser les jeunes paysans du STO. Il n’est pas inquiété à la Libération en raison de son amitié avec François de Menthon, premier garde des sceaux .dans le gouvernement constitué le 10 septembre 1944, qu’il avait connu comme dirigeant de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF). Il participe à la création de la Confédération générale de l’agriculture (CGA future FNSEA) avec Yves Farge, nommé en 1944 commissaire de la République pour la région de Lyon. Conseiller municipal de Belley, il a été élu président des Syndicats agricoles du Sud-est. Il est mort à Belley le 24 juin 1956. Une plaque a été apposée le 27 septembre 1957 sur la façade de son domicile, rue Sainte-Marie.* LH (Coq Bugiste* du 20 mai 1950).
BIBLIOGRAPHIE :* Le Bugey n° 88, 2001, Frédéric Genevrey entre l’engagement chrétien et avenir du monde rural, par Emmanuel Décroze. – Le Progrès du 29 juillet 1965. – Dominique Saint-Pierre, Gertrude Stein, le Bugey, la guerre, Musnier et Gilbert, Bourg 2009, p. 159. - Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Lyon, Le Lyonnais, Le Beaujolais*, Beauchesne, Paris, 1994, notices sur Genevrey Frédéric par Roger Voog et Gilbert Garrier.
Génillon Jean-Baptiste. Maire. Né à Marlieux le 10 novembre 1809, fils de Benoit Genillon et de Sophie Delorme. Tailleur d’habits, maire de Marlieux nommé le 28 janvier 1858, remplacé en 1864.
Genillon Laurent.* Maire* de Lapeyrouse élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), remplacé en cours de mandat.
Genin Claude Joseph. Agent municipal. Né en 1762, agent municipal de Nivollet nommé en messidor an VII, remplacé en l’an VIII.
Genin Francisque. Maire. Premier vice-président du comité local de libération de Corlier nommé par arrêté du 2 décembre 1944, élu maire en mai 1945 (républicain indépendant) jusqu’en octobre 1947.
Genin François. Maire d’Oncieu élu de 1900 à 1904.
Genin Jean. Maire de Châtenay nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté ministériel du 19 février 1874 (parce qu’il n’est pas membre du conseil municipal), remplacé le 24 mai 1876.
Genin Marius Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 28 juin 1875, maire (radical-socialiste) de Boyeux-Saint-Jérôme, élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, nommé président du comité de libération par arrêté du 19 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 17 mars 1935 contre Defradas, en remplacement de Jean Parneix décédé, jusqu’en 1940.
Genod Antoine Louis. Sous-commissaire du gouvernement à Trévoux, conseiller d’arrondissement. Né à Bublanne le 4 février 1816, élève du collège de Belley, puis de Bourg, avocat à Paris puis à Trévoux en 1840. Nommé en mars 1848, sous-commissaire du gouvernement à Trévoux par arrêté de Champvans dans une administration collective avec Thimécourt et présidée par Laforest et remplacée quelques jours plus tard. Juge suppléant à Trévoux en 1852 en remplacement de son beau-père, Laforest, puis juge d’instruction près le tribunal de Villefranche. Conseiller municipal de Trévoux, conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu en 1858, réélu le 19 juin 1864, cité lors de sa nomination comme secrétaire du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, réélu le 12 juin 1870, décédé à Vichy le 17 juillet, victime de la variole.
Genod Jean. Maire de Saint-Denis-en-Bugey élu en décembre 1919, remplacé en 1923.
Genod Michel Joseph. Maire. Né à Lompnieu le 9 avril 1791, cultivateur, fils d’Anthelme Joseph Genod (1755-1848) et de Marie Crussy, nommé adjoint de Lompnieu par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et le 4 août 1860, maire par arrêté du 30 novembre 1863, à la suite de la mort de son beau-frère Anthelme Dor (voir notice) dont il a épousé la sœur Marie en 1821. Il reste en fonction jusqu’au 26 août 1865. Il est mort à Lompnieu le 7 février 1867.
BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996.
Genolin. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix à Seyssel, élu par ce canton conseiller de l’arrondissement de Belley le 13 février 1853, cité jusqu’en 1861.
Genolin Anthelme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Châtillon-en-Michaille le 18 mai 1766, fils de Jean François Genolin, notaire, et de Marie Françoise Brunet. Médecin reçu maître en chirurgie à Paris en 1790, président de l’administration municipale* *du canton de Châtillon-de-Michaille cité en l’an VIII, maire de Seyssel nommé de 1832 à 1841. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel de 1833 à 1836.
Genolin Jean-François. Maire. Né à Champfromier le 11 janvier 1744, fils de François Genolin (1718-1765), cultivateur, et de Marie Corboz Michollet (1719-1763). Cultivateur, maire de Champfromier élu le 10 février 1790 avec 85 voix sur 115 jusqu’en 1794. Remplacé et nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 28 prairial an VIII (17 juin 1800). Il est remplacé par arrêté du 4 fructidor an VIII (22 août 1800). Il est mort à Champfromier le 27 juillet 1818.
BIBLIOGRAPHIE : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918. – ADA 4K4.
Genoud Jean. Maire. Né (Jean Marie) à Corbonod le 17 mars 1814, fils de Jean Genoud et de Blaisine Favrat. Cultivateur, maire de Corbonod en septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire et remplacé le 12 octobre 1876.
Genoud Louis.* Maire* de Corbonod cité en 1792, remplacé en décembre.
Genoux Benoit. Maire. Né en 1820, cultivateur, maire de Montcet nommé par arrêté du 28 juillet 1852, élu au conseil municipal en cinquième position sur dix le 19 septembre 1852, reconduit comme maire par arrêté du 10 juin 1855, non membre du conseil municipal élu le 15 juillet et remplacé en 1860.
Genoux Gabriel. Conseiller d’arrondissement. Né le 4 avril 1899, chaudronnier, conseiller municipal de Nantua. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 18 octobre 1931 contre Rogier, et remplacé en 1934.
Genoux Jean. Maire de Rillieux élu de juin 1929 à sa mort en 1935.
Genoux Jean Baptiste.* Maire*. Né aux Neyrolles le 15 juin 1787, fils de Claude Joseph Genoux et de Marie Jacqueline Guillot. Cultivateur, maire des Neyrolles nommé en 1837, remplacé en 1840. Il est mort aux Neyrolles le 21 février 1851.
Genoux Michel. Maire. Né le 25 février 1948, agent d’assurances, maire de Nurieux-Volognat en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes des Monts Berthiand. Candidat (DVD) aux cantonales d’Izernore en mars 2001, il est battu au deuxième tour avec 48,81 % des voix par Laurence Jeanneret-NGuyen.
Gent André Gustave Isidore. Sous-préfet de Gex. Né le 14 mars 1859, sous-préfet de Puget-Théniers le 22 mai 1885, nommé sous-préfet de Gex le 19 décembre de cette année, installé le 11 janvier 1886 et remplacé le 23 avril.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Gentelet Pierre Laurent (Jantelet). Maire de Chevroux nommé en 1801, remplacé en 1808. Il pourrait être Pierre Laurent Gentelet, géomètre, décédé à Bourg le 7 mai 1812 à l’âge de 60 ans.
Gentet. Notaire à Coligny, reconduit au tribunal du district de Bourg par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794). Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Coligny, décédé et remplacé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799).
Gentil Michel. Maire. Né le 6 octobre 1949, professeur, maire de Bey élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Candidat (DVG) au renouvellement cantonal de Pont-de-Veyle les 21 et 28 mars 2004, il obtient 45,40 % des voix contre Jean-François Pelletier, qui est réélu.
Genton Gabriel. Maire de Bâgé-le-Châtel, élu en mai 1896, remplacé en 1900. Un Gabriel Paul Laurent Genton, né à Lyon le 15 juin 1860, fils de Marie Joseph Élysée, propriétaire de maison de banque, et d’Antoinette Françoise Aubuze, est notaire à Bâgé-le-Châtel de 1891 à 1899.
Genton Joachim. Maire. Adjoint de Cras-sur-Reyssouze élu en décembre 1919 (radical), maire en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935.
Genton Jules (Louis Benoit Jules). Maire. Né à Mézériat le 9 juin 1856, fils de Charles Louis Genton, cultivateur, et de Marie Claudine Bessard. Adjoint de Mézériat en 1907, il refuse la fonction de maire au mois de juin au décès de Jean Marie Frédéric Curtil, mais accepte le 13 décembre, réélu en mai 1908, jusqu’en 1912. Il est adjoint le 17 février 1918 lors de la démission du maire et exerce ses fonctions jusqu’aux élections de novembre-décembre 1919, tout en refusant l’écharpe de maire.
Genton Louis. Maire. Né à Curtafond, fils de Philippe Genton et de Marie Olivier. Cultivateur, maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé de 1838 à 1840, puis nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 17 juin 1857. Il est mort à Saint-Martin-le-Châtel le 28 avril 1857, à l’âge de 62 ans.
Genton Louis (Charles Louis). Maire. Né le 15 janvier 1821, cultivateur, maire de Mézériat élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Genty Lucien (Gentil). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Villereversure le 11 septembre 1885, fils de Louis Auguste et de Marie Césarine Corne. Agriculteur, maire (radical-socialiste) de Villereversure élu en 1924, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, membre de la Résistance, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945 jusqu’en novembre 1947. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Ceyzériat le 19 juillet 1925 sans concurrent. Réélu, toujours sans concurrent, le 18 octobre 1931, il démissionne car il est élu conseiller général (radical-socialiste) du canton le 6 août 1933, en remplacement d’Émile Bernier, jusqu’en 1940. Il est mort à Ceyzériat le 11 janvier 1973.
Geoffray Albert. Maire. Né le 29 août 1928, agriculteur, maire de Tramoyes en janvier 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983, remplacé en 1989.
Geoffray André. Maire de Montagnat élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mai 1953 (divers gauche) remplacé en cours de mandat par son adjoint, Léopold Rosset.
Geoffray Claude. Maire de Chaveyriat nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 fructidor an VIII (26 août 1800).
Geoffray Claude. Maire. Né à Massieux le 28 septembre 1836, fils de Pierre Geoffray et de Marie Vicard. Cultivateur, adjoint de Massieux élu maire le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en 1896.
Geoffray Claudius.* Maire*. Né à Lyon le 14 avril 1855, né de père inconnu et de Jeanne Marie Geoffray. Instituteur (notamment à Brénod) retraité, maire de Labalme élu le 19 mai 1912 (radical), remplacé le 28 décembre 1913.
Geoffray Constant. Maire. Rentier, maire de Labalme élu le 28 décembre 1913 (radical).
Geoffray Eugène. Maire. Négociant (épicier), maire de Labalme élu le 15 mai 1904 (radical), remplacé le 13 décembre 1907.
Geoffray François. Maire. Né le 24 mars 1817, papetier libraire, 1er adjoint de la commission municipale de Thoissey du 23 septembre 1870, élu maire après les élections du 11 octobre 1870 jusqu’au 30 avril 1871. Il est nommé adjoint du maire Claude Ducher par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, démissionnaire en juillet.
Geoffray Gabriel. Maire de Montanay élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste).
Geoffray Henri (Henry Victor). Maire. Né à Labalme le 14 octobre 1840, fils de Barthélémy Geoffray, cultivateur, et de Marguerite Châtron. Cultivateur, maire de Labalme nommé le 27 mai 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1883.
Geoffray Jean-Baptiste. Maire de Serrières-sur-Ain nommé de 1841 à 1848.
Geoffray Jean-Baptiste.* Maire*. Né le 12 novembre 1821, épicier, maire de Labalme élu en 1883, réélu le 18 mai 1884, remplacé en décembre 1885.
Geoffray Jean-Claude. Maire. Adjoint de Tramoyes élu en mai 1945, maire en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (divers gauche), remplacé en 1958.
Geoffray Jean Marie. Maire de Labalme nommé de 1826 à 1831 et de 1837 à 1840.
Geoffray Jean-Marie. Maire. Né le 5 janvier 1835, propriétaire, maire de Sathonay élu en 1877, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1883, réélu en mai 1884, remplacé en 1888.
Geoffray Louis-Philippe. Maire de Chaleins élu en 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953, le 21 mars 1959 et en mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en 1971.
Geoffray Pierre. Maire de Saint-Martin-du-Mont élu en novembre 1793, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé le 8 floréal (27 avril) par Rollet-Marat, reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Anthelme Decroso, agent national du district de Bourg le 6 frimaire (26 novembre). C’est sous son mandat, le 22 germinal an II, que la commune est appelée Mont Bel Air (Mont Belair) et que Gravelles est fusionnée avec Saint-Martin par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III.
BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.
Geoffray Pierre Marie. Agent municipal d’Ars cité en l’an VI.
Geoffroy Claude Hilaire. Maire de Saint-Alban nommé par arrêté du préfet Ozun du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), mais il ne semble pas avoir siégé, son prédécesseur, Jean Baptiste Peronin Colomb continuant à signer les actes d’état civil jusqu’en 1813.
George Benoit. Agent municipal du Montellier cité en l’an VI, remplacé la même année.
George Jacques. Maire de Montceaux nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), remplacé en avril 1808. Il est mort à Montceaux le 9 mai 1814, à l’âge de 63 ans.
George Jean-Marie. Maire. Né à Meximieux le 26 novembre 1786, fils de Joseph George, boulanger, et de Catherine Rodet. Géomètre, adjoint de Meillonnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 octobre 1821, maire de Meillonnas nommé de novembre 1831 à 1844. Il est mort à Meillonnas le 15 avril 1862.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989. – ADA 4K38.
George Joseph. Conseiller général. Né le 9 mars 1903, fils d’un journaliste au Salut public, avocat, bâtonnier de l’ordre des avocats de Bourg, 3e adjoint de la délégation spéciale du conseil municipal de Bourg mise en place par arrêté du 6 octobre 1944, 4e adjoint au maire de Bourg le 18 mai 1945 (indépendant), 3e adjoint le 6 décembre à la mort de Gabriel Parisot, réélu en novembre 1947, 1er adjoint en mai 1953 (MRP), 2e adjoint en mars 1959, 3e adjoint en mars 1971 (CDE). Candidat (MRP) aux cantonales partielles des 7 et 14 avril 1946 à la mort d’Alexandre Vieux. Conseiller général MRP du canton de Bourg élu au deuxième tour le 14 octobre 1951 en battant le sortant Francisque Béard (SFIO), réélu (MRP) au deuxième tour le 27 avril 1958, jusqu’en 1970. Il a défendu avec courage des résistants sous l’Occupation devant le tribunal de Bourg. Candidat MRP aux élections législatives de novembre 1958 dans la 1re circonscription (Bourg), il est en tête au premier tour avec 8713 voix sur 42157 suffrages exprimés et battu au second tour de 124 voix par le maire de Bourg, Amédée Mercier. Candidat (MRP) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959 avec 99 voix sur 991 suffrages exprimés, et à celles du 23 septembre 1962 avec 93 voix sur 986. Il est mort à Lons-le-Saunier le 8 avril 1977.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 161, 1979, « Le bâtonnier Joseph George, conseiller général et maire adjoint de Bourg », art. E. Dubuis.
George Mathieu. Maire. Adjoint de Saint-Genis-sur-Menthon de 1892 à 1896, maire élu en mai 1896, réélu en mai 1900, mai 1904, mai 1908 et mai 1912, décédé en 1915. Il n’est pas remplacé avant les élections de 1919. Son adjoint est Auguste Greffet.
George Musy Gabriel. Maire. Né à Lantenay le 18 juin 1741, fils de Joseph Musy et de Marie Sève. Maire de Lantenay cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé en l’an IV. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), jusqu’à son décès à Lantenay le 24 avril 1812, à l’âge de 69 ans. Dans l’arrêté de 1800, il est dit ex-agent municipal (ADA 4K4).
Georges Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Civrieux le 28 septembre 1862, fils de Jean Georges et de Pierrette Diennet. Propriétaire, adjoint de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en mai 1896, maire (radical, puis radical-socialiste) en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929, remplacé en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par ce canton le 14 décembre 1919, réélu le 19 juillet 1925 et le 18 octobre 1931, décédé le 29 août 1937.
Georges Jean. Maire. Né à Saint-Jean-de-Thurigneux le 16 décembre 1891, fils de Jean Georges (voir notice) et de Marie Bret. Délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 21 mai 1941, élu maire en mai 1945, et en novembre 1947, jusqu’à sa mort le 14 juillet 1949.
Georget Jean. Maire de Pizay élu le 20 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888.
Georget Pierre. Maire. Né le 15 novembre 1808, fils de Jean Georget et de Marie Raccurt. Propriétaire (300 F de revenus en 1855), maire de Faramans élu en septembre 1848, nommé par arrêté préfectoral du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, jusqu’à son décès à Faramans le 25 mars 1871.
Georget Pierre. Maire. Né le 22 mai 1837, fils de Pierre Georget (voir notice), cultivateur, et de Charlotte Bonnet. Cultivateur (1 000 F de revenus en 1874), maire de Faramans élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, le 10 mai 1877, le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884. Remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892.
Gérard Alain. Sous-préfet de Belley. Né à Saïgon le 20 août 1952, directeur du cabinet du préfet de la région Franche-Comté, il est installé sous-préfet de Belley le 11 mai 1988. Il arrive en pleine tourmente politique, le député-maire de Belley, Charles Millon, subissant alors des manifestations en raison de son élection à la présidence du conseil régional avec des voix du Front national. Il est nommé le 12 octobre 2000 conseiller à la chambre des comptes de Lorraine.
BIBLIOGRAPHIE : Le Progrès du 20 octobre 2000, art. C. Gallet.
Gérard Antoine. Maire. Entrepreneur, maire d’Ambérieu en 1794, remplacé la même année. Sans-culotte, classé comme terroriste et désarmé par arrêté du district de Saint-Rambert du 9 prairial an III (28 mai 1875).
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Gérard Bernard 92e* préfet de l’Ain. *Né à Niort le 12 juillet 1932, fils de Paul Gérard, commerçant, et de Simone Bernard. Après des études secondaires à Niort, puis à Bordeaux, licencié en droit à la faculté de Bordeaux, diplômé de l’École nationale de la France d’Outre-mer, il participe à la décolonisation du Cameroun, comme administrateur, sous-préfet, maire de Bafia en 1959, puis de Mora en 1960, et comme adjoint au préfet de Maroua de 1963 à 1965. Directeur de la Compagnie française de développement des fibres textiles en République centrafricaine en 1965, puis en Côte-d’Ivoire en 1967. Sous-préfet de Mirande en 1974, de Draguignan en 1975, chef de la mission régionale d’Aquitaine en 1977, sous-préfet de Bayonne en 1980, préfet du Jura en 1983, il est nommé préfet de l’Ain par décret du 3 octobre 1984 et installé le 27. Son successeur sera installé le 27 mars 1785, car il devient Haut commissaire de la République en Polynésie française. Il est nommé directeur de la DST en 1986, préfet de la région Languedoc et de l’Hérault en juin 1990, de la région Centre et du Loiret en novembre 1993, directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur, Jean-Louis Debré, en 1997. Admis à la retraite, il rejoint comme administrateur la Société d’intelligence économique, Intelynx et préside en 2000 l’Association Opéra nomade, qui œuvre pour la diffusion lyrique en province.
Geray Henri. Maire de Mantenay-Montlin élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical).
Geray Joseph Alphonse.* Maire*. Né à Mantenay-Montlin le 25 novembre 1848, fils de Joseph Marie Geray (voir notice) et de Marie Julie Morel. Cultivateur, maire de Mantenay-Montlin élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Geray Joseph Marie. Maire. Né à Mantenay-Montlin le 19 décembre 1818, fils de Jean Baptiste Geray et de Marie Thérèse Vulpieux. Propriétaire, maire de Mantenay-Montlin nommé en 1860, décédé et remplacé par arrêté du 22 mars 1864.
Gerbet Benoit. Maire. Né vers 1761, maire de Peyzieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800). Il est mort à Neuville-les-Dames le 15 septembre 1825.
Gerbet Benoît. Maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mai 1900, remplacé en mai 1904, réélu en 1923, remplacé en 1924.
Gerboud Marcel. Maire. Né à Outriaz le 17 février 1906, vice-président du comité local de libération d’Outriaz nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical indépendant) et mai 1953 jusqu’en 1959.
Gérex Félix. Maire de Chanoz-Châtenay élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, remplacé peu après, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 octobre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (communiste), mai 1953 (communiste), mars 1959, mars 1965 (communiste) et mars 1971, décédé et remplacé en février 1972.
Gergondet François. Maire. Né en 1790, propriétaire cultivateur, maire de Beaupont nommé par arrêté du 10 juin 1855, décédé et remplacé par arrêté du 18 février 1864.
Gerin Benoit. Maire. Né à Saint-Didier-de-Formans le 20 octobre 1746, fils de Benoit Gerin, cultivateur, et de Benoîte Toras. Cultivateur, maire de Saint-Didier-de-Formans élu en 1908, réélu en mai 1912 jusqu’en 1919.
BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire, 2000.
Gerlans de. Bourgeois d’Ambérieu, administrateur du district de Saint-Rambert et de son directoire élu en mai 1790.
Gerlier Amédée. Maire. Né à Cessy vers 1794, fils de Jean Gerlier (voir notice) et de Françoise Girard. Frère de François Gerlier (voir notice). Cultivateur, adjoint de Cessy nommé en novembre 1830, maire nommé de 1831 à 1848, élu maire en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Cessy le 26 juillet 1866. (Les annuaires portent un Mandrillon élu en 1848).
Gerlier Claude François. Maire. Né en 1793, cultivateur, maire de Pérouges élu en 1848, remplacé en 1851.
Gerlier Claude Pierre. Maire. Né à Pérouges le 4 mai 1856, fils de Jacques Gerlier et d’Eulalie Chapotat. Adjoint de Pérouges élu en décembre 1919, maire en1922, remplacé en 1924.
Gerlier Félix. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ferney le 7 avril 1840, fils de François Gerlier, docteur en médecine, et de Jeanne Antoinette Maréchal. Docteur en médecine, maire de Ferney nommé par arrêté du 12 mars 1875, démissionnaire en 1878, réélu le 17 mai 1890, en 1892, 1896 et 1900, démissionnaire la même année. Le conseil municipal sera d’ailleurs dissous en janvier 1901. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 15 septembre 1874, réélu le 9 septembre 1877 et le 12 août 1883 contre Modas. Il ne se représente pas en 1889. LH/1122/70.
Gerlier François. Conseiller général. Né vers 1800, frère d’Amédée Gerlier (voir notice). Reçu médecin à Paris, avec une thèse titrée Considérations sur les usages du foie. Conseiller général du canton de Ferney de 1862 à 1870.
Gerlier Jacques. Maire de Cessy cité le 2 décembre 1792, nommé par arrêté de Méaulle du 12 thermidor an II (30 juillet 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).
Gerlier Jean. Agent municipal de Cessy élu en l’an V, remplacé en l’an VI, maire nommé en 1800. Il signe les actes jusqu’en 1808.
Gerlier Jean-Baptiste. Maire de Cessy élu le 21 avril 1872, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 26 juin 1876.
Gerlier Joseph. Maire. Né à Trémurs le 16 février 1807, cultivateur, fils de Guillaume Gerlier, cultivateur, et d’Anthelmette Martin. Maire de Murs-et-Géligneux élu en septembre 1848, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Murs-et-Gélignieux le 23 octobre 1880.
Germain Antoine (Claude Antoine). Maire. Né à Saint-Didier-sur-Chalaronne, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé en thermidor an VIII, décédé à Saint-Didier le 30 thermidor an XI (18 août 1803), à l’âge de 66 ans, et remplacé par arrêté du 27 vendémiaire an XII (20 octobre 1803).
Germain Antoine Marie Henri. Conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 19 février 1824, fils de Jean-Marie Germain, négociant en soieries, et de Claudine Lupin, il fait ses études au collège royal de Lyon et son droit à Paris tout en étant marqué par le saint-simonisme. Reçu avocat, il ne s’installe pas. En 1852, il est fondé de pouvoir d’agent de change à Lyon, en 1856 il est employé dans la maison de commerce Ariès Dufour avec lequel il parraine la création de l’école centrale de Lyon. Après avoir été administrateur de divers établissements : Houillères de la Béraudière, Magasin général des soies et Compagnie générale des eaux, il fonde en 1863, toujours avec Ariès Dufour, le Crédit lyonnais. Le département de l’Ain ne lui est pas étranger, il se rend dans le domaine familial de Saint-André-de-Corcy et il achète en 1867 le château de La Pape à Rillieux. Il a d’ailleurs fondé en 1861 avec Ariès Dufour et Lazare Mangini la Compagnie ferroviaire des Dombes pour la construction de la voie ferrée entre Bourg et Sathonay. Devenu veuf de Laure Clotilde Dumoy, il épouse le 3 mars 1869 Blanche Vuitry (1841-1913), fille d’Adolphe (1813-1885), sous-secrétaire d’État aux finances du 26 avril au 26 octobre 1851, gouverneur de la Banque de France de 1863 à 1865, ministre présidant le Conseil d’État du 28 septembre 1864 au 17 juillet 1869 et sénateur par décret impérial de juillet 1869. Sans avoir rien publié, Vuitry se fera élire à l’Académie des sciences morales et politiques (Germain lui succédera). Il pousse son gendre à la politique. Germain s’était présenté aux cantonales de Montluel en 1867, sans succès. Le 23 mai 1869, il est élu aux élections législatives dans la 3e circonscription (Trévoux) avec 18073 voix sur 30946 votants contre 10190 à Bodin, député sortant et candidat officiel de Napoléon III, et 2594 à Jullien. Sa candidature avait été ambiguë lorsqu’il écrivait : A vous de choisir un député qui ne soit ni hostile, ni docile, ni muet. Le préfet est destitué en raison de l’échec du candidat officiel. Ami de Thiers, Germain siège au centre gauche, soutient l’empire libéral et approuve le plébiscite et la guerre contre la Prusse. Réélu député le 8 février 1871, sur une liste conservatrice patronnée par Jules Favre qui comprend notamment les banquiers Tendret et Rive et le monarchiste Lucien Brun, le deuxième sur sept avec 58331 voix sur 71803 votants et 107184 inscrits, malgré une certaine méfiance du nouveau préfet Édouard Puthod. Celui-ci, installé le 8 septembre 1870, avait été candidat en 1869 dans la première circonscription et avait écrit le 1er février 1871 à sa hiérarchie, à propos du décret sur les inéligibilités, en parlant des anciens députés et conseillers généraux : « Tous ont de mauvaise foi trompé le pays. Nous avons dans cette catégorie M. Germain, candidat soi-disant indépendant et dirigeant un groupe nombreux de dupes […] Germain prépare déjà sa candidature avec d’autres intrigants du régime de décembre ». Et on rappelle volontiers que, lors du plébiscite du 8 mai 1870, Germain avait adressé aux électeurs de la 3e circonscription une circulaire (publiée le 3 mai dans le Courrier de l’Ain) demandant de voter oui, car « en répondant non, vous feriez appel à de nouvelles révolutions, qui diminueraient à la fois le salaire de l’ouvrier, le revenu du propriétaire et les ressources de l’État ». Élu au conseil général dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 27 février 1870, en remplacement d’Audras de Béost décédé, par 2191 voix sur 2229 votants et 4105 inscrits, il est réélu le 8 octobre 1871 contre Gaspard Melchior Munet, maire de l’Abergement-Clémenciat, et le 4 novembre 1877 contre Victor Dugas, jusqu’en 1883, date à laquelle il ne se représente pas. Président du conseil général le 25 octobre 1871 jusqu’en 1883 élu par les 20 voix des républicains modérés, dont il est le leader, et des républicains de gauche, contre 15 au monarchiste Valentin-Smith soutenu par les bonapartistes. À la Chambre, il siège au centre-gauche et vote pour le pouvoir constituant de l’Assemblée, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l’amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles. Aux élections du 20 février 1876, dans l’arrondissement de Trévoux, il obtient 13565 voix sur 15719 votants contre le colonel Denfert-Rochereau crédité de 1385 suffrages, mais qui n’était pas candidat. Réélu aux élections du 14 octobre 1877 par 15924 voix sur 20509 votants et 24766 inscrits contre 4530 à Munet, et des 21 août-4 septembre 1881 par 11400 voix sur 13987 votants et 24827 inscrits, il est président du groupe des députés de centre gauche. Très républicain, il prend position contre le ministère du 16 mai, fait partie des 363 et soutient la séparation de l’Église et de l’État. En juin 1885 il se montre très dur sur la gestion financière du gouvernement, estimant que l’on faisait une trop grande part à l’emprunt, regrette l’effacement du président de la République au profit du régime d’assemblée et s’élève contre le coût de la politique coloniale au Tonkin et à Madagascar, si bien que l’on ne le retrouve pas sur les listes républicaines et que, candidat indépendant, il échoue au renouvellement du 4 octobre 1885, au scrutin de liste départemental, avec 15073 voix sur 76 043 votants, alors que les six candidats de la liste républicaine sont élus (trois modérés et trois radicaux). Il est vrai qu’il est également touché par le scandale qui avait éclaté à la mort du maire de Trévoux en 1884, le notaire François Guillot, un de ses fidèles soutiens, dont la caisse s’est révélée déficitaire. En décembre, il échoue également aux élections sénatoriales provoquées par le décès de Charles Robin où il obtient 277 voix. Il ne se représente pas en 1893 et est réélu député de l’arrondissement de Trévoux le 22 septembre 1889 au scrutin uninominal par 12725 voix contre 7663 au conservateur Chalandon jusqu’en 1893, date à laquelle il ne se représente pas. Il est mort à Paris le 2 février 1905, victime de la grippe.
BIBLIOGRAPHIE : P. Veyret, « Henri Germain, député de l’Ain, un banquier, initiateur du chemin de fer des Dombes », Voix de l’Ain, 27 novembre 1998. – Dict. de biographie française, art. F. Galliéni. – G. Vapereau,* Dict. des contemporains, Vuitry, Hachette 1870. - Biographie complète des cinq cent trente-quatre députés par trois journalistes, E. Dentu éditeur, Paris, 1976. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Visages de l’Ain*, n° 76, 1964, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin. – Ibidem, n° 188, 1983, « Trévoux, terre d’élections pour un grand banquier », art. E. Dubuis.
Germain Camille. Maire. Né le 11 décembre 1918, agriculteur, maire de Beaupont (DVD) élu le 20 mars 1971, réélu en mars 1977, mars 1983 et mars 1989, jusqu’en 1995.
Germain Jean-Pierre. Maire. Né le 13 mars 1931, chef d’entreprise, adjoint en mars 1971 de Treffort, devenu Treffort-Cuisiat en 1792, maire en novembre 1979 (CGM), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Germain Henri. Instituteur à Monthieux, capitaine FFI, membre, au titre des personnalités, du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944.
Germain Louis. Maire. Adjoint de Sutrieu élu en décembre 1919, maire en 1921 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD), et 1935 ; président du comité local de libération nommé le 2 décembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste), jusqu’en 1959.
Germain Louis. Maire. Né le 21 septembre 1910, conseiller municipal des Neyrolles en 1947, adjoint en mars 1959, maire en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (CDS) et mars 1983. C’est lui qui découvrit en 1974, dans sa recherche d’eau pour la commune, la source de la Doye exploitée actuellement. Il est mort à Belley le 9 octobre 2001.
Gervais. Nommé le 28 brumaire an IV (19 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Châtillon-de-Michaille, en remplacement d’Isidore Caire qui a refusé ce poste. Voir Jean-Joseph Gervais.
Gervais Amédée. Maire de Leyment élu en 1947 (républicain indépendant), remplacé en novembre 1953.
Gervais Arnoux. Maire de Souclin élu en mai 1935.
Gervais Fernand Marie Georges Joseph. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Vincennes le 24 août 1879, fils de Louis Joseph Auguste, député de la Seine de 1898 à 1902, puis sénateur de 1909 à 1917. Avocat à Paris, sous-chef du cabinet du ministre du Commerce en 1902, il est nommé secrétaire général de l’Ain le 12 janvier 1914, mais n’est pas installé. Il sera préfet jusqu’en 1940. Il est mort le 10 mai 1957.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Gervais Jean-Joseph (Gervay). Maire de Châtillon-de-Michaille cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Nommé maire par arrêté du même préfet du 19 messidor an VIII (8 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 fructidor an VIII (22 août 1800).
Gervais Joseph (Jean Joseph). Maire. Né le 21 septembre 1846, fils de Jean et de Jeanne Marie Thenoux. Cultivateur au Bois Perrot, adjoint de Chaveyriat élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, il assure l’intérim du maire décédé le 15 janvier 1855. Réélu maire en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900 jusqu’à sa mort le 14 décembre 1903.
Gervais-Lafond Jacques Adolphe. Sous-préfet de Nantua. Né le 14 décembre 1801, sous-préfet de Montmorillon en 1839, nommé le 26 janvier 1847 sous-préfet de Nantua, il est révoqué par Guigue de Champvans en mars 1848 et quitte Nantua le 17, non sans faire allégeance à la République dans une proclamation.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880.
Gervasutti Jacques. Maire de Frans élu en mars 1971 (DVG).
Gessé François (fils). Maire. Né à Sermoyer le 20 novembre 1823, fils de François Marie Gessé (voir notice) et de Marguerite Rougeboux. Propriétaire, maire de Sermoyer nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892.
Gessé François Marie (Marie François). Maire. Né à Sermoyer le 17 février 1786, fils de Georges François Gessé et de Marianne Pion. Maire de Sermoyer nommé en 1834, remplacé en octobre 1840, nommé en mars 1844, élu en 1848, remplacé en 1852.
Gessé Nicolas. Maire. Né le 10 novembre 1817, cultivateur (1800 F de revenus en 1874), adjoint d’Amareins nommé par arrêté du 8 août 1857, maire nommé en 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878.
Gestas Alain. Maire. Né le 6 novembre 1954, cadre territorial, conseiller municipal de Marboz en 1989, adjoint en 1995, premier adjoint en 2001, élu maire le 14 mars 2008. Conseiller général (DVG) (suppléante : Maryse Laissard) du canton de Coligny élu les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 39,48 % des voix contre 2,74 % à Chossat (FG), 8,89 % à Alexandre Lelong (EE-Les Verts) et 35,78 % au sortant UMP Jean Bernadac, et au deuxième tour 54,30 % contre Jean Bernadac.
Giabiconi Félix. Maire. Adjudant en retraite de l’école de tir, il sert à Salonique en 1914-1918 où il est blessé. Comptable, conseiller municipal de Béligneux élu en 1912, maire (radical-socialiste) en mai 1925 en battant le sortant par sept voix contre cinq, réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, démis de ses fonctions de maire par arrêté préfectoral du 22 octobre 1941 et de ses fonctions de conseiller municipal (curieusement cette dernière décision est datée du 1er octobre), « pour son hostilité à l’œuvre de rénovation nationale ». Réinstallé le 4 septembre 1944, il est nommé président de la délégation spéciale par arrêté du 20 décembre, réélu en mai 1945, novembre 1947, mai 1953 jusqu’à son décès en 1958.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Giacometti Rodolphe. Sous-préfet de Trévoux. Né le 29 septembre 1859, conseiller de la préfecture de la Haute-Loire en 1896, sous-préfet d’Yssingeaux en 1898, nommé sous-préfet de Trévoux le 13 janvier 1908 mais non installé car nommé le 17 à Ancenis.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Gibello Jacques. Maire de Contrevoz de 2004 à 2008.
Giberton Louis Étienne. Maire. Né le 11 septembre 1799, directeur de la pêcherie (4000 F de revenus en 1855), « propriétaire influent et très dévoué », maire de Cordieux nommé en 1843, élu en 1848, remplacé en 1852, nommé le 10 juin 1855, remplacé par arrêté du 29 janvier 1859.
Gignoux de Bernède Henri Antoine Clément Charles. Sous-préfet de Gex. Né le 7 juin 1834, fils d'Antoine Lucien DGgnoux de Bernède et d'Henriette d'Aymar d'Albi de Châteaurenard (1814-1885). Conseiller de préfecture en 1858 et secrétaire général de l’Ariège en 1859, conseiller de préfecture de la Gironde en 1861, sous-préfet de Rochechouart en 1863, il est nommé sous-préfet de Gex le 23 octobre 1869 où il est installé le 23 novembre. Le 6 janvier 1874, il est nommé sous-préfet de Mortain, puis successivement de Montfort, Civray, Joigny et de nouveau à Civray. Il est mort en 1917.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880.
Gigodot Jean-Louis. Maire. Colonel lorsqu’il est nommé par arrêté du 2 décembre 1944 président du comité local de libération de Villebois, puis maire, remplacé aux élections d’avril 1945. Peut-être le suivant ?
Gigodot Jean-René. Maire, conseiller général. Né à Lyon le 16 février 1859, fils de René François Gigodot (1827-1894), maçon puis négociant, et de Françoise Louise Imbert (1837-1909). Comptable, maire de Villebois élu le 18 octobre 1906, réélu en mai 1908 et 1912, en décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935 (républicain de gauche). Conseiller général du canton de Lagnieu élu le 8 juin 1913, en remplacement de Barthod décédé. Réélu jusqu’en 1940. Président de la commission départementale de 1936 à 1939. Mobilisé en 1914 comme capitaine d’artillerie coloniale, attaché en 1915 à l’état-major de Gallieni, gouverneur militaire, puis ministre de la Guerre. Chef d’escadron en 1916, il avait été attaché, à la fin de 1918 et en 1919, au cabinet de Jules Cambon, ambassadeur de France, puis avait été conseiller des affaires franco-américaines à la présidence du Conseil. Il est mort à Villebois le 1er avril 1946. Son fils, Jean Antoine Louis, pilote de chasse en 1914-1918, a abattu trois avions ennemis. Sa fille, Louise Marie Gigodot, née le 18 septembre 1890, mariée à Villebois le 22 juillet 1914 à Auguste Félix Henry avocat, a eu comme témoin à ce mariage le général Galliéni. De cette union est né Félix Henry, préfet de la Lozère de 1976 à 1979. LH/198000035/266/35549.
Giguet Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Corbonod le 14 vendémiaire an VII, fils de Joseph Giguet (voir notice) et de Jeanne Bornard. Cultivateur, maire de cette localité nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 octobre 1825, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé le 10 novembre de la même année. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel depuis 1839. En 1852, il est élu tant au conseil général qu’au conseil d’arrondissement, mais l’élection est annulée par arrêté du conseil de préfecture du 13 août. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats des législatives d’avril 1848.
Giguet Édouard (Claude Philippe Charles Édouard). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 8 septembre 1870, fils d’Honoré Anthelme (voir notice) et d’Anastasie Fanny Christophe. Ingénieur agricole, maire de Corbonod élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical). Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Seyssel sans concurrent le 30 juillet 1905, en remplacement d’Antoine Dépigny décédé. Réélu le 24 juillet 1910, toujours sans concurrent. Conseiller général du canton élu en mars 1913 (modéré) jusqu’à sa mort survenue à Lyon le 8 décembre 1936.
Giguet Joseph. Maire. Né à Corbonod le 9 janvier 1767, fils de François Giguet et de Claudine Brunet. Percepteur, maire de Corbonod nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 ventôse an IX (19 mars1801). Adjoint en 1808.
Giguet* Honoré* Anthelme. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Corbonod le 13 janvier 1834, fils de Claude Giguet (voir notice) et de Claudine Mathieu (1803-1838). Élève du collège de Nantua, avocat inscrit au barreau de Belley le 7 janvier 1857, puis avocat à la cour d’appel de Lyon, républicain sous l’Empire, puis nommé par arrêté du 3 octobre 1870 procureur de la République à Gex, il démissionne le 24 mai 1873 à la chute de Thiers et revient à Corbonod dont il est élu maire le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Seyssel du 8 octobre 1871 à 1907. Aux élections législatives de septembre 1881, il avait soutenu la candidature de Camille Chaley, battu par Roselli-Mollet. Chaley n’ayant pas eu la majorité dans son canton, Giguet démissionne de son mandat de conseiller général et est réélu le 6 novembre. Il est élu député, républicain modéré, de l’arrondissement de Belley le 25 novembre 1883 par 12680 voix sur 17582 votants et 23449 inscrits contre 4577 voix à Édouard Portalis, en remplacement de Luc Roselli-Mollet décédé le 4 octobre, et il siège au centre-gauche. Réélu en 1885, au scrutin départemental à la proportionnelle sur la liste républicaine (trois radicaux et trois modérés, tous élus), le 1er sur 6 avec 44474 voix sur 76 043 votants et 103649 inscrits, il vote l’expulsion des princes, le rétablissement du scrutin d’arrondissement et les poursuites contre le général Boulanger. Réélu en 1889, 1893 et 1898, il choisit le Sénat où il est élu sans concurrent le 18 mars 1900 en remplacement de Théodose Mercier décédé et s’inscrit à la gauche démocratique. Réélu en 1903, il se retire de la vie politique en 1912. Il est mort à Belley le 13 décembre 1914.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Gil Bernard. Maire. Né le 3 avril 1944, VRP, marchand de biens, maire de Chaneins en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995, mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Gilardin Jean Alphonse. Conseiller général. Né à Turnhout, près d’Anvers, le 17 mai 1805, fils de Jean François Gilardin, directeur des douanes à Belley, et d’Albertine Van Uxem. Élève au lycée de Douai, inscrit au barreau de Belley le 21 novembre 1826,* il épouse à Lyon en 1829 Jeanne Louise Midey, petite-fille d’un premier avocat général à Lyon et petite-fille d’Antoine Nivière-Chol (voir notice), et s’inscrit au barreau de Lyon en juillet 1830. Remarqué en 1832 à Lyon lors de la défense de Petétin (voir notice), alors journaliste au journal d’opposition Le Précurseur ; il est nommé substitut du procureur général le 4 juin 1836, procureur du roi près le tribunal de Lyon le 3 mai 1840, procureur général à Alger le 29 novembre 1845, où il substitue la justice civile à la justice militaire. Quittant ses fonctions après la révolution de 1848, il se retire dans son château de Champollon à Saint-Jean-le-Vieux. Il y est nommé commandant des gardes nationales.. Réintégré dans la magistrature par Odilon Barrot (qui avait plaidé à ses côtés dans l’affaire du Précurseur), nommé procureur général à Montpellier le 6 janvier 1849, il réprime les émeutes socialistes à Perpignan, Prades et notamment Lodève où est assassiné le procureur de la République, Adam. Procureur général à Lyon en 1850, installé premier président de la cour d’appel de Lyon le 20 janvier 1853, il est nommé premier président de la cour d’appel de Paris en janvier 1869. Il montre un grand courage pendant la guerre de 1870 en installant une ambulance au palais de justice et en relevant lui-même des blessés à Champigny et Buzenval. Retiré à Champollon en juin 1875, il y meurt le 9 novembre. Sa tombe se trouve au cimetière de Loyasse (27, G, pl. 1, T). Il a été élu conseiller général du canton de Poncin le 13 août 1865, en remplacement de Georges Honoré Anthelme Passerat de la Chapelle décédé, jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870. Candidat le 8 octobre 1871, il ne réunit que 414 voix contre 863 à Louis Eugène Bonnet qui est élu. LH/1132/39. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1856 à 1875, il a publié plusieurs ouvrages ou opuscules : Discours sur le sentiment du devoir, 1837 ; Étude philosophique sur le droit de punir, 1841 ; Sur l’altération de l’idée de justice, 1849 ; De la philosophie de l’histoire* (discours de réception à l’Académie), 1857 ; Du surnaturel et du mysticisme, 1861 ; La vie est un combat, 1862 ; Réflexions sur la pensée du P. Grapy, 1863 ; Critique de la philosophie du devoir de Ferraz, 1869 ; Considérations sur les différents systèmes de psychologie, 1883 ; Pendant le siège, 1883 ; Réflexions politiques et morales, 1883.
BIBLIOGRAPHIE : Dictionnaire de biographie française, art. L. Trenard. – Le Bugey, n° 59, 1972, « Ordre des avocats au barreau de Belley de 1789 à 1972 », art. J. May. – Le Bugey, n° 60, 1973, « Un grand magistrat : Jean-Alphonse Gilardin », art. M. Deschelette. – LH/1132/39.
Gilbert Éric. Maire, conseiller régional. Né le 24 juillet 1957, professeur des écoles, maire de Vaux-en-Bugey en mars 1983, réélu en mars 1989 (écologiste) et juin 1995 (les Verts). Il ne se représente pas en mars 2001. La liste qu’il conduit aux élections régionales de 1986, L’Ain pays des verts, n’a pas d’élu avec 4,47 % des voix. Le 22 mars 1992, sa liste Les verts 01, malgré la présence d’une liste de Génération écologie obtient 8,79 % des voix et il entre au conseil régional, dont il démissionne le 1er septembre 1995 pour laisser siéger son troisième de liste Jean-Paul Gaucher adjoint au maire de Sainte-Olive. Il a été candidat de la gauche plurielle aux élections législatives du 21 mars 1993 dans la 2e circonscription (12,77 % au premier tour) et en 1996 dans la 3e circonscription de l’Ain (Belley) et candidat aux élections cantonales en 1988, 1994 et en 2001 à Ambérieu-en-Bugey où, soutenu par le PS, il obtient 39,35 % des voix au deuxième tour contre 60,65 % à l’élu DVG, Daniel Bénassy, soutenu par le PRG. Candidat aux sénatoriales de 1989 et de 1998. Candidat (Les Verts) en primaire aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la 2e circonscription, il obtient 4,04 % des suffrages au premier tour.
Gilbert Valentin (Louis Valentin). Maire. Né à Meyrin le 8 mai 1764, fils de Pierre Gilbert (1712-1797), négociant, et de Jeanne Ticon. Aubergiste, maire* *de Meyrin nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815. Il est mort à Meyrin le 9 juin 1824.
Gilibert Hippolyte. Maire de Villars nommé de 1846 à 1850.
Gillet. Maire de Challex cité en 1793.
Gillet André. Maire. Né le 3 octobre 1917, premier adjoint d’Ars-sur-Formans en mars 1965, maire de mars 1977 à 1983.
Gillet Jean. Maire de Challex nommé en 1800, remplacé en 1805.
Gillet Jean. Maire de Bâgé-la-Ville élu le 19 mai 1929 (radical-socialiste), réélu le 19 mai 1935, décédé pendant l’Occupation.
Gillet Joseph. Maire. Né le 15 décembre 1831, propriétaire, maire de Charnoz élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 jusqu’en 1884.
Gillet Louis. Maire. Président du comité local de libération d’Ars-sur-Formans nommé par arrêté du 2 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Gillet Marie Victor. Maire. Né à Meillonnas le 29 novembre 1839, fils de Claude Joseph Gillet et de Victorine Bouilloud. Cultivateur, maire de Meillonnas élu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, réélu en 1876, 1878, 1881, 1884, 1888 et 1892. En 1895, malade, il est remplacé par Félix Quintal. Il est mort à Meillonnas le 6 août 1895.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Gillet de Valbreuze André Roch François Marie. Maire, parlementaire. Né à Lyon le 30 mai 1776, fils de Jean François Gillet (1740-1780), écuyer, avocat, et de Jeanne Marie Fourrat (décédée à Coligny). Propriétaire à Lyon, il obtient, par ordonnance du 14 avril 1819, d’ajouter à son nom Gillet celui de Valbreuze. Député du Rhône élu le 16 mai 1822 avec 275 voix sur 463 votants, jusqu’en 1824, il soutient la majorité. Maire de Lurcy nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831 et de 1843 à 1851. Il est mort à Lurcy le 3 février 1865, à l’âge de 88 ans.
Gillet de Valbreuze François Adolphe. Maire. Né à Feyzin, Rhône, le 24 août 1806, fils d’André Roch François Marie Gillet de Valbreuze (voir notice) et de Marie Anne Avoye de Bernon. Propriétaire (30000 F de revenus en 1874), maire de Saint-Trivier-sur-Moignans, nommé par décret impérial du 21 décembre 1861, renouvelé le 26 août 1865 et en 1870, élu en mai 1871, nommé par décret du 9 février 1874, remplacé le 9 février 1878. Il est mort au château de Lurcy le 19 janvier 1890, à l’âge de 83 ans.
Gillet de Valbreuze Louis Alphonse. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 15 septembre 1808, fils d’André Roch François Marie Gillet de Valbreuze (voir notice) et de Marie Anne Avoye de Bernon. Propriétaire, maire de Bey nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, par décret du 26 août 1865 et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, jusqu’à sa mort à Bey le 9 juillet 1890. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Veyle en 1852 cité jusqu’en 1862.
Gillet de Valbreuze Paul (Marie Antoine Paul). Né vers 1850, fils de François Adolphe Gillet de Valbreuze (voir notice) et d’Avoye Antoinette Courbon de Saint-Genest. Maire de Lurcy élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1890.
Gilliot. Conseiller d’arrondissement. Citoyen de Nantua, conseiller de l’arrondissement nommé en 1800 et 1801 (écrit Guillot sur l’annuaire de l’an IX). À cette date, un médecin de ce nom exerce à Nantua.
Gindre Ernest. Maire de Samognat élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire par arrêté du 8 mars 1945, réélu en mai 1945, remplacé en 1947.
Gindre Henri. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mars 1959, remplacé en 1965.
Gindre Jean-Joseph. Maire. Né à Treffort, cultivateur, maire de cette localité nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794).
Ginet Frédéric. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Meximieux de 1840 à 1853. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Meximieux le 3 septembre 1848, remplacé en 1854.
Gingène Marius. Maire. Né le 10 février 1941, directeur d’usine, 1er adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR).
Giniat Paul. Maire de Brénod, élu en mars 1959.
Girard. Voir Gyrard.
Girard (aîné). Maire de Birieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 octobre 1815 et renouvelé le 6 novembre 1815. Il ne semble pas avoir accepté car Jean Cruiziar reste maire jusqu’à fin 1816.
Girard Aimé. Maire. Né le 14 février 1949, cadre comptable, gérant de société, conseiller municipal de Villemotier en mars 1977, 2e adjoint en mars 1989 (DVD), maire le 23 juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Girard Antoine. Maire de Thil élu en mai 1884 par un conseil municipal déchiré par la lutte entre républicains et cléricaux. Remplacé en mai 1888.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil, p. 146.
Girard Charles. Maire. Né le 30 octobre 1951, responsable métrologie, maire d’Apremont élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995.
Girard Claude. Maire de Lapeyrouse cité nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, reconduit par arrêté du même préfet du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniard du 21 juillet 1821. Il habite le hameau de Glareins.
Girard Claude. Maire. Adjoint de Sandrans élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Girard François. Maire (radical) de Baneins élu en mars 1959 et réélu en mars 1965 et mars 1971.
Girard François. Maire de Tramoyes élu en 1958, réélu en mars 1959, remplacé en 1965.
Girard Jacques. Médecin à Chalamont, administrateur du district de Montluel élu en mai 1790.
Girard Jacques Paul. Né à Rignieux-le-Franc le 25 janvier 1788, fils de Jean Girard (voir notice) et de Marie Deplatière. Adjoint de Rignieux-le-Franc nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juin 1821, maire nommé en octobre 1826, jusqu’en 1840, élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 20 juin 1853. Il est mort à Rignieux-le-Franc le 13 mars 1868.
Girard Jacques Paul. Né à Rignieux-le-Franc le 18 juin 1816 (en présence du Jacques Paul Girard précédent âgé de 28 ans, et de Jacques Villeton, capitaine retiré légionnaire), fils de Louis Jean Baptiste Girard (né vers 1793), cultivateur, et de Marie Billot. Neveu du précédent. Cultivateur, nommé maire de Rignieux-le-Franc en août 1865, reconduit en 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé début 1872. Il est mort à Rignieux-le-Franc le 26 janvier 1873.
Girard Jean. Maire. Né à Rignieux le Franc le 4 octobre 1756, fils de Louis Girard et de Marie Billaut. Laboureur au mas de Guillon, agent municipal de Rignieux-le-Franc élu en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à sa mort à Rignat le 13 mai 1812, à l’âge de 56 ans.
Girard Jean (Gérard). Maire. Adjoint de Villars nommé par arrêté du 26 août 1865, maire élu du 11 octobre 1870 au 19 juin 1871.
Girard Jean-Pierre. Maire. Né le 30 octobre 1951, maire d’Apremont élu en mars 2008.
Girard Joseph. Maire. Adjoint au maire de Villars-les-Dombes, Joseph Naussac, jusqu’au 3 août 1914 et mobilisé à cette date. Il est élu adjoint du maire Antonin Déplanche après les élections générales du 10 décembre 1919. Maire en 1922 (radical) en remplacement de Déplanche décédé le 20 décembre 1921. En 1925, il présente une liste marquée à gauche avec Nicolas Granger, directeur d’école en retraite, qui devait être élu maire en cas de succès. C’est un échec car la liste adverse de Pierre Duverger l’emporte. En mai 1935, il est second sur la liste de Jean Saint-Cyr, marquée également à gauche. Eux seuls sont élus, le sortant Pierre Duverger l’emportant toujours. Joseph Girard est mort en 1943.
BIBLIOGRAPHIE : Jean Saint-Cyr, Villars-les-Dombes de 1904 à 1977, Montluel, 1982.
Girard Louis. Agent municipal de Poncin élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, date à laquelle il devient adjoint à l’agent municipal.
Girard Louis. Maire. Né en 1828, maire de Mézériat élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892, mort en 1894.
Girard Louis, encore appelé Francisque. Conseiller général. Né le 6 octobre 1844, négociant hôtelier, conseiller général radical du canton de Bourg de 1901 à sa mort en 1904.
Girard Lucien. Maire. Propriétaire, maire de Bellegarde élu le 17 mai 1908 (radical), remplacé en 1912.
Girardet Claude Louis. Maire. Né en 1816, cultivateur, adjoint de Sauverny nommé par arrêté du 26 août 1865, élu en mai 1871, maire élu la même année, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 26 octobre 1875.
Girardet Daniel. Maire. Né le 28 juillet 1950, artisan métallier, conseiller municipal d’Arbignieu élu en mars 1983 et mars 1989, maire en juin 1995 (UDF), réélu en 2001 (UDF) et en mars 2008.
Girardet Joseph. Maire. Né le 1er février 1826, fils d’Anthelme Girardet, cultivateur, et de Jeanne Micod. Aubergiste, adjoint de Lompnas en mai 1884, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.
Girardet Jules. Maire. Né à Lagnieu le 27 décembre 1824, fils de Jacques Girardet, marchand, propriétaire, 2e adjoint de Lagnieu nommé en 1871, démissionnaire le 3 avril 1875, maire nommé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, démissionnaire en 1883.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.
Girardier Jean.* Maire* de Loyes élu le 10 mai 1953 (CNI), réélu le 22 mars 1959 et le 2 mars 1965 (radical), remplacé en janvier 1966.
Girardier Jean-Claude. Maire. Né vers 1818, cultivateur, élu le 14 octobre 1877, à la démission de François Léopold Viennois, remplacé le 21 janvier 1878.
Girardin Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 5 mai 1831, propriétaire, premier adjoint de Pont-de-Vaux élu en mai 1900, remplacé en 1904. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu sans concurrent par le canton de Pont-de-Vaux le 21 novembre 1897, en remplacement de Benoît Grézaud décédé. Réélu le 21 juillet 1901 toujours sans concurrent, jusqu’à sa démission en 1906.
Girardon Charles (Henri). Membre du comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Front national.
Giraud. Membre du conseil général de l’Ain cité le 14 mai 1793.
Giraud Claude (père). Maire d’Attignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, jusqu’en 1821.
Giraud Claude (fils). Maire d’Attignat nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, remplacé par son père par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816.
Giraud Christian. Maire. Né le 21 mars 1963, artisan taxi, maire de Biziat élu en mars 2008. Cinquième vice-président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle élu le 15 avril 2008
Giraud Georges Joseph Léon. Conseiller de préfecture. Né le 30 janvier 1858, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 30 janvier 1858, remplacé le 29 avril 1894.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Giraud Jackie. Maire. Né le 14 janvier 1947, conducteur de travaux, maire (SE) de Dompierre-sur-Chalaronne en juin 1995.
Giraud Jean René Léon. Maire. Né à Bourg le 7 octobre 1845, fils de Pierre René Giraud et de Jeanne Benoîte Claire Masson. Avoué, élu au conseil municipal de Bourg, en vingt-neuvième position le 22 novembre 1874, réélu, en dixième position, le 6 janvier 1878, maire de Bourg du 6 septembre 1887 au 19 mai 1888 (Radical). Il est mort à Bron le 12 octobre 1897.
Giraud Tony. Maire de Dagneux élu le 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919.
Giraud des Echerolles Jean Marie Étienne. Sous-préfet de Belley. Né à Moulins le 17 mai 1755, il est le fils d’Étienne François (1731-1810), colonel de la garde nationale de Moulins en 1790, fédéraliste défendant Lyon en 1792 puis émigré, et de retour à Lyon, directeur des Vélocifères, et le frère d’Alexandrine auteur de Quelques années de ma vie (1843) rééditée sous le titre Une famille noble sous la Terreur que Lamartine appréciait. Élève de l’école militaire de Metz, il est à l’âge de 14 ans sous-lieutenant de la garde nationale de Moulins commandée par son père, participe avec lui à la défense de Lyon en 1793, émigre, revient en France, s’engage dans les armées de la République et de l’Empire et il est retraité après la campagne de France en 1814. La duchesse d’Angoulême qu’il aurait rencontrée à Vichy le fait nommer sous-préfet de Villefranche dans le Rhône le 16 juin 1814, où passe Napoléon de retour de l’île d’Elbe. Il est nommé le 6 novembre 1815 sous-préfet de Belley. Sous-préfet de Saint-Gaudens le 6 février 1818, secrétaire général du Lot-et-Garonne, il est révoqué en 1830 comme légitimiste et meurt à Paris le 3 juillet 1865.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – LH/1149/67.
Giraudet Françoise. Maire. Secrétaire au collège Saint-Exupéry à Ambérieu, maire de Torcieu en 2006, réélue en mars 2008. Suppléante de Gilbert Bouchon (DVG) aux cantonales de février 2008.
Giraudi Séraphin. Maire. 1er adjoint de Culoz en mai 1945, maire (communiste) élu en cours de mandat le 27 mars 1946, à la suite de la démission de René Clair, et réélu en novembre 1947 (communiste).
Giray Claude Marie. Maire. Né à Polliat le 1er novembre 1780, fils de Jacques Giray (1748-1793), maître chirurgien, et de Marie Louise Huchet (1742-1790). Médecin reçu à Paris le 29 mars 1810 avec une thèse titrée : Essai sur l’inflammation des glandes mammaires. Maire de Montrevel nommé en mai 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire par lettre du 12 septembre 1818 et remplacé par arrêté du 22 septembre. Il est mort à Montrevel le 4 décembre 1853.
Girel Anthelme (Il signe Gired). Agent municipal de Massignieu-de-Rives de l’an IV à l’an VIII, maire provisoire remplacé le 7 messidor an VIII (26 juin 1800).
Girel Anthelme. Maire de Peyrieu élu en mai 1929, réélu en mai 1935. Décédé à l’âge de 59 ans en septembre 1941. Il n’est plus maire à ce moment-là (Le Bugiste du 20 septembre 1941).
Girel Anthelme. Président du comité local de libération de Billiat nommé par arrêté du 2 novembre 1944, remplacé le 29.
Girel Auguste. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Surjoux élu le 17 mai 1896, réélu le 20 mai 1900 (radical), remplacé le 24 mai 1903.
Girel François. Maire d’Injoux nommé par arrêté du 5 avril 1867, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, démissionnaire le 7 mars 1876 et remplacé le 29.
Girel Jacques dit Morion de Bognes (Jean Jacques) Agent municipal. Né à Surjoux le 14 janvier 1762, fils de Joseph Morion Girel et de Françoise Pillet. Maire* *de Surjoux élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Girel Joseph. Maire. Né à Surjoux le 17 janvier 1815, fils de François Girel, cultivateur, et de Pierrette Guillemain. Cultivateur, maire de Surjoux, élu le 29 décembre 1872, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Girerd Charles Frédéric Édouard Jacques. Conseiller de préfecture, secrétaire général de l’Ain. Né le 22 juillet 1859, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 22 mai 1885, secrétaire général le 26 août 1887, sous-préfet de Pont-Audemer le 8 juin 1891, jusqu’au 6 février 1895.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Girerd François. Maire (radical-socialiste) de Vieu élu le 20 juin 1926, réélu en mai 1929 ; conseiller municipal en mai 1935, faisant fonction de maire le 31 novembre 1940, président de la délégation spéciale de Vieu à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 22 janvier 1941, remplacé en 1944. Condamné le 11 mai 1945 par la Chambre civique de l’Ain à 5 ans de dégradation nationale.
Girerd Léon. Conseiller général. Né le 17 décembre 1862, rentier, conseiller municipal de Saint-Martin-de-Bavel, conseiller général du canton de Virieu-le-Grand de 1919 à 1931.
Girerd Louis. Maire. Adjoint de Crans élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste).
Girerd Louis. Maire. 1er adjoint de Dompierre-sur-Veyle en mars 1965, maire (SFIO) en cours de mandat jusqu’en 1971.
Giriat Frédérique. Maire. Née le 13 janvier 1952, maire d’Ornex élue en mars 2001 (DVD).
Girié Jean-Pierre. Conseiller général. Né à Lyon le 10 janvier 1755, fils de Benoît Philibert Girié, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon. Avocat, juge au tribunal civil de l’Ain, élu procureur syndic au district de Trévoux élu en 1791, réélu le 18 novembre 1792, remplacé en l’an II, puis juge au tribunal civil de cette ville, électeur désigné par l’assemblée primaire de la municipalité de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795), membre du conseil général nommé le 1er juin 1800, installé le 4 juillet, cité jusqu’en 1810 (8 de revenus). Sa fiche de police sous le Consulat en l’an X porte : peu aisé, bon juge, a des talents pour faire un homme public.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ».
Girma Roger. Maire. Né le 1er octobre 1937, professeur, maire de Thil en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983. Candidat socialiste aux cantonales de Miribel les 10 et 17 mars 1985, il recueille au deuxième tour 2 290 voix contre 3027 à l’UDF Jean Beaufort qui est élu. Candidat, en onzième position, sur la liste PS-MRG, conduite par Jean Moreteau aux élections régionales du 16 mars 1986. Il a publié Vivre à Thil qui relate l’histoire de sa commune.
Girod. Maire de Chevry nommé de 1846 à 1848.
Girod Aimé. Maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé de janvier 1832 à 1837.
Girod Aimé. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 21 février 1835, agent en douane (10000 F de revenus en 1874), maire de Bellegarde nommé en octobre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 5 octobre 1877, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort en 1885. Il construit, à titre personnel, de 1883 à 1885, l’hôtel Terminus et des Touristes, édifié près de la gare. Il s’oppose pendant quelque temps à la construction de l’école libre de filles tenue par les sœurs Saint-Joseph et ouverte en 1877. C’est sous son mandat, le 10 août 1884, qu’est inauguré le barrage de la Valserine, construit par Dumont, qui procure à la ville l’éclairage électrique. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille le 15 septembre 1874, réélu le 4 septembre 1877. Le 12 août 1883, il est battu par le docteur Louis Charles Picquet.
BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.
Girod Aristide. Maire. Né en 1904, fils d’Anthelme Girod, cultivateur, et de Joséphine Lacroix. Président du comité local de libération de Crozet nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953, mars 1959, mars 1965 et mars 1971 (radical-socialiste).
Girod Auguste. Conseiller d’arrondissement. Suppléant du juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 16 juin 1861, jusqu’en 1868.
Girod Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 26 janvier 1846, fils de François Girod, cultivateur, et d’Henriette Grosfillex. Cultivateur, maire de Chevry élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892 et 1896. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 31 juillet 1892, réélu le 28 juillet 1895 sans concurrent et le 21 juillet 1901, jusqu’à son décès le 12 février 1905.
Girod Catherin. Maire. Né à Versonnex le 9 juillet 1788, fils de François Girod et de Louise Antoinette Delaigue. Maire de Versonnex nommé de 1842 à 1848.
Girod Charles Édouard. Maire. Né à Chevry le 11 novembre 1824, fils de Joseph Marie Girod, agriculteur, et de Jeanne Pernette Jacquemier. Agriculteur, maire de Chevry élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878.
Girod Charles-Marie. Maire de Divonne élu de 1904 à 1907. Un Charles Marie Gustave Girod est notaire à Divonne la seule année 1886.
Girod Claude. Maire de Divonne en 1812, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 septembre 1815. Un Claude Marie Girod, décédé à l’âge de 70 ans le 9 juin 1851 à Divonne, fils de Jean Ambroise Girod, aubergiste, et de Goudard Louise, est notaire à Divonne de 1813 à 1848. Il a été nommé ou renouvelé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est le beau-frère de Jean-Louis Barberat (voir notice).
Girod Claudius. Maire de Serrières-de-Briord élu de 1966 à 1969.
Girod Édouard. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Chevry, conseiller de l’arrondissement de Gex cité depuis 1863, élu par le canton cité lors de sa nomination comme secrétaire du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, réélu le 12 juin 1870 et le 8 octobre 1871.
Girod Félix. Maire de Chevry élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953.
Girod François. Agent municipal de Bellignat. Le 21 prairial an V (9 juin 1797), le directoire de l’Ain ordonne sa comparution à la séance de l’administration centrale pour y répondre sur les délits commis dans le quart des réserves des bois de la commune.
Girod Gilbert. Maire. Premier adjoint d’Arbent du 28 mars 1971 au 7 juillet 1792, maire le 26 mars 1977, remplacé le 15 février 1978.
Girod Henri. Maire. Né à Chambéry le 10 novembre 1928, chef de chantier, il reste 42 ans au conseil municipal, devient premier adjoint, puis maire de Ruffieu le 7 juillet 1998 (MAJ), en remplacement de Charles Pothain décédé. Il ne se représente pas en mars 2001 pour « laisser place à la jeunesse qui a une autre vision du troisième millénaire ».
Girod Jean-Ambroise. Agent municipal. Membre du comité de surveillance de Divonne nommé par Méaulle le 12 thermidor an II (30 juillet 1794). Maire de Divonne cité le 26 brumaire an III, remplacé en l’an IV. Agent municipal de Divonne nommé en pluviôse an VI, remplacé en l’an VII. Le 14 floréal an VI (3 mai 1798), il achète un fonds dépendant de la cure.
Girod Jean-Ambroise. Maire. Né à Divonne le 21 novembre 1833, fils de Jean Girod, meunier, et de Suzette Magnin. Adjoint de Divonne élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, maire en 1903 et 1904.
Girod Jean-Marie. Maire. Né le 8 avril 1761 à Naz-Dessus, hameau de Chevry, fils de Jean Girod et de Jeanne Françoise Vuaillet, frère de Jean-Louis Girod de l’Ain (voir notice). Docteur en médecine, demeurant à Naz puis dans son domaine de Lépeneux, il est dit maire de Crozet, mais sans que sa signature apparaisse sur les registres. Il est mort à Crozet le 21 mars 1833. Sa tombe se trouve dans le cimetière de cette localité et porte cette inscription : Hic jacet DJM Girod, amicus bonus, nullis inimicus…
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 34, juin 1956, « Les Girod de l’Ain », G. Girod de l’Ain.
Girod Jean-Marie Christian. Maire. Né à Thoissey le 3 mars 1837, fils de Marie André Joseph Girod, notaire, et de Thérèse Mélanie Crozet. Gendre de François Clément Drujon de Beaulieu (voir notice), dont il avait épousé la fille, Marie Juliette Clémence, née à Belley le 2 avril 1845 de Marie Juliette Caroline Maret. Propriétaire, élu au conseil municipal de Lavours le 22 novembre 1874, maire (conservateur) élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, démissionnaire en décembre. Candidat aux élections du conseil d’arrondissement pour le canton de Belley, il recueille, le 23 novembre 1879, 794 voix contre 2336 au républicain Frédéric Brillat-Savarin qui est élu.
Girod Jean-Pierre. Maire de Champagne élu en mai 1871, remplacé en mai 1872.
Girod Joseph (Louis Joseph). Conseiller d’arrondissement. Notaire à Gex de 1825 à 1841, conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Gex de 1833 à sa mort à Gex le 8 août 1848.
Girod Joseph-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Baptisé à Chevry le 9 août 1781, fils de Jean Pierre Girod, bourgeois de Chevry, et de Marie Josette Roch, de Lyon. Avocat, maire de Chevry nommé de mars 1826 à 1845, remplacé, nommé de 1846 à 1848. Conseiller de l’arrondissement de Gex, nommé de 1825 à 1833, conseiller général élu par le canton de Gex de 1833 à 1839 et conseiller de l’arrondissement élu par le canton de 1839 à 1844. Il est mort à Chevry le 29 juillet 1850.
Girod Léon. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mars 1971.
Girod Louis.* Maire* de Divonne cité en thermidor an II.
Girod Louis. Maire. Maréchal, maire de Divonne nommé par Gouly le 20 nivôse an II (9 janvier 1794).
Girod Louis. Maire (radical-socialiste) de Péron élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929.
Girod Marc. Maire de Chavornay élu le 5 mai 1912, remplacé en novembre 1919.
Girod Marie Auguste. Maire de Chevry nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé en mai 1860.
Girod Marie-Joseph André. Maire. Né à Thoissey le 12 mai 1796, fils de Pierre Antoine Girod (voir notice) et d’Étiennette Morel. Notaire à Thoissey de 1824 à 1836, maire de cette commune de 1839 à 1844. Il est mort à Thoissey le 8 juin 1848.
Girod Nestor. Maire d’Arbent élu le 19 mai 1935 jusqu’au 10 décembre 1939.
Girod Pierre Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Ylie, Jura, le 9 décembre 1764, fils d’André François Girod, négociant, et de Claudine David (1727-1797). Notaire à Thoissey de l’an III à 1824. Désigné électeur par l’assemblée primaire du canton de Thoissey le 18 vendémiaire an IV (10 octobre 1795), agent municipal de Thoissey élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Thoissey nommé le 11 germinal an VII (31 mars 1799), en remplacement de Gastier, qui le remplace à son tour le 14 messidor an VII (2 juillet 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin). Maire de Thoissey nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 octobre 1815, nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 18 avril 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1806, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1830.
Girod Pierre Louis. Conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 6 novembre 1834, notaire à Saint-Étienne-du-Bois en 1864, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort le 1er août 1880 (2000 F de revenus), réélu le 1er août 1886 et le 31 juillet 1892, jusqu’en 1895.
Girod Rolland. Maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé en septembre 1830, remplacé en janvier 1832. Il pourrait s’agir de Rolland Girod, né à Saint-Jean-de-Gonville le 23 thermidor an XI, licencié en droit, et fils d’Aimé Girod, cordonnier et de Jeanne Démotaz.
Girod de l’Ain André Marie Édouard. Conseiller général, parlementaire. Né à Genève le 5 mai 1819 mais déclaré à Gex le 7 mai, fils du général Jean-Marie Félix Girod de l’Ain (voir notice) et de Marie Fabry (1789-1874). Licencié en droit en 1840, auditeur au Conseil d’État en 1841, il est attaché au cabinet de Pierre Sylvain Dumon, ministre des Travaux publics dans le ministère Soult du 16 décembre 1843 au 9 mai 1847. Dumon est le grand responsable du développement des chemins de fer en France. Libéral, il favorise les concessions aux grandes compagnies au détriment de l’État. Girod de l’Ain apprend auprès de son ministre et se trouve être l’un des fondateurs de la Compagnie de Dijon à Besançon en 1852, de la Compagnie de Lyon à Genève en 1853 et de la Compagnie PLM en 1857 dont il est administrateur pendant quarante-cinq ans. Conseiller général du canton de Nantua de 1857 à 1870, il échoue le 8 octobre 1871 avec 467 voix contre Jules Chanal qui est élu avec 1 128 voix. Candidat officiel du Second Empire, il est élu député, à la mort de Jonage, dans la 2e circonscription de l’Ain le 6 novembre 1865 avec 21 577 voix sur 22 009 suffrages exprimés et 35 682 inscrits. Il siège avec la majorité et est réélu le 24 mai 1869 par 22 055 voix sur 28 543 votants et 36 298 inscrits contre 6 390 au libéral Abel Dallemagne qui est cependant en tête dans les villes de Belley et Oyonnax. Le changement politique de 1870 lui est peu favorable. Le 4 octobre 1885, aux élections législatives au scrutin de liste, il se trouve sur la liste de l’Union conservatrice qui s’oppose à la République opportuniste et profite de l’impopularité de Jules Ferry, mais, comme ses colistiers, il n’est pas élu avec 30 625 voix sur 76 043 votants. Il est mort à Paris le 6 janvier 1906.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. L. Trénard. – Visages de l’Ain, n° 35, 1956, art. « G. Girod de l’Ain » (petit-fils d’Édouard). – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Girod de l’Ain Gabriel (Marie François Gabriel Sophie). Conseiller d’arrondissement. Né à Gex le 9 mars 1784, fils de Jean-Louis Girod de l’Ain (voir notice) et de Claudine Armande Fabry (1753-1801). Novice le 1er germinal an VIII, aspirant de 2e classe le 1er ventôse an IX, aspirant de 1e classe le 1er vendémiaire an X, enseigne provisoire le 1er nivôse an XII, enseigne le 11 mai 1807, lieutenant de vaisseau le 1er juillet 1811, puis capitaine de frégate, les campagnes l’ont fait naviguer sur l’Océan, le Jemmapes, la Furieuse, la Syrène (au Spitzberg), la Flore (officier de manœuvres lors du combat de Corfou). Il a commandé une canonnière, la n° 313, qui a combattu entre Ostende et Boulogne. Il a participé au combat de Toulon sur l’Agamemnon. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé en 1832, élu par le canton de Gex de 1833 à 1844. Il est mort à Versoix le 20 août 1849. Il a épousé en 1819 Émilie Mégard, de Versoix, d’où est issu le baron Léon Girod de l’Ain (1824-1854). Chevalier de Saint-Louis le 15 avril 1818. LH/115/37.
Girod de l’Ain Jean-Louis, baron. Maire, parlementaire. Né à Naz-Dessus, hameau de Chevry, le 11 juillet 1753, fils aîné de Jean Girod (1698-1774) et de Jeanne-Françoise Vuaillet, il est le neveu et le filleul, et plus tard le légataire universel, de Jean-Charles Girod (1705-1780), notaire royal en 1736, capitaine châtelain royal du bailliage de Gex en 1740 et ami de Voltaire. Son parrain le fait nommer juge châtelain au bailliage de Gex. Il épouse en 1780 Louise Claudine Armande Fabry (1753-1801), fille de Louis-Gaspard Fabry (1720-1791), subdélégué de l’intendance de Bourgogne, premier syndic général du pays de Gex en 1760, chargé par intérim des affaires du roi auprès de la République de Genève en 1765 et directeur de la poste de Versoix en 1 768, - et de Marie Hyacinthe Passerat de La Chapelle. Le 16 novembre 1780, il succède à son beau-père à la mairie de Gex où il est installé le 21 décembre, devient lieutenant général de police et conseiller du roi. Le 27 janvier 1790, il est élu maire, puis président du tribunal du district de Nantua, élection pour laquelle il prête serment le 14 février 1791. Il revient à la mairie en 1793 et doit affronter les dénonciations de ses ennemis. Arrêté pendant la Terreur, il est incarcéré à Pierre-Châtel avec son beau-père et libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794). Le 3 novembre 1794, il est élu officier municipal de Gex et le 16 octobre 1795 député au Conseil des Anciens par 200 voix sur 244 votants dont il devient secrétaire le 21 décembre 1796. C’est alors qu’il est appelé Girod de l’Ain. Il intervient sur l’affectation du produit de la vente des biens nationaux invendus au profit des hospices, fait rayer Imbert-Colomès de la liste des immigrés. Le 12 avril 1799, il entre au Conseil des Cinq-Cents, élu pour trois ans, se préoccupe de la réunion de Genève à la France, du régime des douanes et de l’aliénation des immeubles des hospices, siège jusqu’au 18 brumaire an VIII, devient bonapartiste et se retrouve, nommé par le Sénat, membre du Corps législatif installé le 1er janvier 1800. Il en devient secrétaire, puis président en 1803. Il est nommé conseiller maître à la Cour des comptes le 28 septembre 1807. Chevalier de l’Empire le 26 avril 1808, il est fait baron le 28 mai 1809. Président du tribunal de première instance de Paris pendant les Cent-Jours. Enfin le 20 octobre 1818, il est élu par l’arrondissement de Gex à la Chambre des députés par 257 voix sur 453 votants et 647 inscrits, siège dans l’opposition avec les libéraux constitutionnels. Pour des raisons de santé, il démissionne en 1820 et se retire de la vie publique. Il reste cependant magistrat jusqu’en 1827. Voici ce qu’écrivait de lui en 1820 un auteur anonyme qui éditait son ouvrage à Bruxelles pour éviter les poursuites : « Girod (le baron).- (Ain) Il a attaché à son nom celui du département qui l’a constamment nommé à nos diverses assemblées. Girod de l’Ain est mieux que son nom et son titre le baron Girod, assemblage de mots assez mal sonnés dont Napoléon a baptisé ce vieux conseiller à la Cour des comptes. Il siège du côté gauche, deuxième section. Il est petit, gros, la mine pleine et blafarde, le chef couvert d’un gazon blondin, et les yeux tant soit peu clignotants ; du reste, ce respectable citoyen voit ses vertus se perpétuer, s’anoblir dans la personne de son fils. Celui-ci honore la magistrature, et les bancs de cette assemblée l’attendent. » Son activité parlementaire a été très importante dans les assemblées où il a siégé, ainsi que dans le département. Modéré, il s’est montré libéral, contrairement aux autres Girod de l’Ain. Il est mort, chez son fils Amédée, au château de Saint-Loup à Versoix le 17 août 1839.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Anonyme, Biographie pittoresque des députés de France, Bruxelles, Maubach, 1820. – Dict. de biographie française, art. L. Trénard. - Visages de l’Ain, n° 34, juin 1956, « Les Girod de l’Ain, G. Girod de l’Ain ». – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Girod de l’Ain Jean Marie Félix. Parlementaire. Né à Gex le 6 septembre 1789, 4e fils de Jean-Louis Girod de l'Ain (voir notice) et de Louise Claudine Armande Fabry (1753-1801), il entre à l’École militaire de Fontainebleau en 1805 et accomplit une belle carrière militaire sous l’Empire. Il l’a racontée lui-même dans : Dix ans de mes souvenirs militaires, 1805-1815, publié en 1873 à Paris chez Dumaine. Capitaine en 1812, il participe aux campagnes de Russie, de Saxe et de France. Le 30 mars 1814, les opérations militaires sont terminées, Paris a capitulé. Girod, âgé de 24 ans, promu chef de bataillon, accompagne son général, Curial, qui a été désigné pour recevoir Louis XVIII au château de Compiègne. Il rencontre Bernadotte, futur roi de Suède, sous les ordres duquel il a guerroyé en 1806-1807, sans imaginer que son fils Édouard épousera le 5 juillet 1851 Emma de Saint-Joseph, petite nièce de la maréchale Bernadotte, Désirée Clary, l’ancien amour du lieutenant Buonaparte. Il est en congé et en profite pour épouser à Gex le 31 août sa cousine germaine Marie Fabry, âgée de 18 ans. Avec son frère Amédée, il se rend à Bourg fin septembre pour recevoir le comte d’Artois et solliciter la croix de Saint-Louis, puis à Paris pour demander au ministre de la Guerre sa promotion comme officier de la Légion d’honneur. Il l’obtient et rencontre son frère Gabriel (voir notice) qui sert dans la marine et qu’il n’a pas vu depuis 15 ans. Il rentre à Gex et apprenant que Napoléon a débarqué décide de rejoindre son corps à Paris en traversant la France avec deux cocardes, l’une blanche, l’autre bleu blanc rouge, suivant les nécessités des rencontres. Au retour des Bourbons, il est placé en demi-solde et se partage entre Gex et le château de Croissy-sur-Seine, dont il a été propriétaire de 1824 à 1836. Là, ainsi qu'à Naz, il reprend l'élevage du mouton mérinos initié en 1786 par Chanorier, par ailleurs premier maire de Croissy et ancien propriétaire du château. En 1830, ayant des difficultés financières, il revient à l’armée. Il est nommé lieutenant-colonel, puis colonel en 1832. Comme c’était devenu une tradition familiale, après un échec le 5 juillet 1831 contre Laguette de Mornay, il est élu député par l’arrondissement de Nantua (5e collège de l’Ain) le 8 juin 1833 à la démission en mai de ce dernier, par 80 voix sur 124 votants et 151 inscrits contre Camille Garin, et siège avec les conservateurs. Il est réélu le 21 juin 1834 par 87 voix sur 126 votants et 152 inscrits contre 36 à Nicod, le 4 novembre 1837 par 98 voix sur 130 votants et 162 inscrits, le 2 mars 1839 par 105 voix sur 138 votants et 165 inscrits, le 9 juillet 1842 par 97 voix sur 160 votants et 195 inscrits et le 1er août 1846 par 98 voix sur 160 votants et 195 inscrits contre 56 à Étienne Gauthier. Promu maréchal de camp le 7 juin 1842, il commande en 1843 le département du Jura. En 1848, placé dans le cadre de réserve, il se retire de toute vie politique. C’est lui qui obtint de l’État en 1837 la donation à Nantua du tableau de Delacroix, représentant le martyre de Saint-Sébastien, qui orne l’église. Il est mort à Paris le 14 avril 1874. Sa tombe se trouve à Croissy-sur-Seine. Il a été membre du conseil municipal de Chevry où il est élu en tête le 19 septembre 1852.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. L. Trenard. - Visages de l’Ain, n° 35, 1956, art. « G. Girod de l’Ain (petit-fils d’Édouard) ». – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Girod de l’Ain Louis Gaspard Amédée, baron. Conseiller d’arrondissement, parlementaire, ministre. Né à Gex le 18 octobre 1781, prénommé Louis Gaspard Gabriel, mais appelé Amédée (rectification d’état civil par jugement du 11 septembre 1827), fils aîné de Jean-Louis (voir notice) et de Louise Claudine Armande Fabry (1753-1801). Après des études à Gex, il fait son droit à Paris où son père est parlementaire depuis 1795, est reçu avocat, plaide dans l’affaire Cadoudal-Pichegru et en 1806 est nommé substitut du procureur impérial à Turin. En 1807, il est procureur impérial au tribunal de première instance d’Alexandrie-la-Paille (Alessandria), en 1809 substitut du procureur général à la cour impériale de Lyon, le 1er août 1810 auditeur au Conseil d’État et, le 1er août 1811, avocat général à la cour impériale de Paris. En 1814, sa défection à l’Empire lui vaut d’être maintenu par le roi ; il est vrai qu’en septembre de cette année, il se rend, avec son frère Félix, auprès du comte d’Artois en visite à Bourg. Nommé conseiller d’arrondissement provisoire par arrêté du 1er octobre 1814 lors du rattachement du Pays de Gex au département de l’Ain. Pendant les Cent-Jours, il revient à l’Empereur qui le nomme par décret du 3 avril 1815 président du tribunal civil de la Seine. Il est élu le 14 mai de cette année par l’arrondissement de Gex à la Chambre des représentants par 13 voix sur 20 votants contre 7 à Girod de Thoiry aîné et se montre un zélé défenseur de l’Empire. Le 5 décembre, il épouse Émilie Sivard de Beaulieu, fille de Pierre-Louis, député de la Manche en 1816 et petite nièce de l’archi-trésorier Lebrun. Redevenu avocat, il plaide pour le général Antoine Drouot, auquel il aurait donné asile, poursuivi pour haute trahison devant le conseil de guerre et le fait acquitter par 4 voix contre 3 en arguant que son client n’avait prêté serment que devant Napoléon, souverain de l’île d’Elbe reconnu par des traités internationaux. Conseiller à la Cour royale en 1819, il préside la cour d’assises de Paris, de Versailles et de Reims. Candidat dans la 3e circonscription de l’Ain (Belley) le 26 février 1824, il obtient 27 voix contre 115 à l’élu, Compagnon de la Servette. Il est élu député aux élections des 17-24 novembre 1827 par l’arrondissement de Chinon en Indre-et-Loire et siège à gauche avec les constitutionnels. En 1829, il est vice-président de la Chambre. En mars 1830, devant la menace de Charles X de supprimer les garanties de la Charte, il fait partie des 221 députés qui votent une adresse de défiance au pouvoir. Il est réélu, comme les 221, le 12 juillet 1830 et on le trouve pendant la révolution de Juillet à l’hôtel de ville de Paris où exerce le gouvernement provisoire. Il y joue certainement un rôle important puisqu’on le trouve sur deux tableaux de Girardet et un tableau de Larivière commandés par Louis-Philippe sur sa prise de pouvoir, mais il ne signe l’adresse au duc d’Orléans que le dernier jour. Le 1er août, il est nommé préfet de police, fonction délicate et importante car il s’agit de gérer les suites de la révolution, et il montre un certain aplomb lorsque 5000 manifestants se présentent devant la Chambre. Il démissionne en novembre, car il ne paraît pas assez ferme, et est nommé conseiller d’État. Le 5 juillet 1831, il est réélu député par l’Indre-et-Loire et président de la Chambre le 1er août avec 181 voix contre 176 au candidat de l’opposition Jacques Laffitte. Le 30 avril 1832, il est ministre de l’Instruction publique et des Cultes dans le ministère Casimir Perier pour remplacer Montalivet nommé à l’Intérieur. Le 11 octobre, il quitte le gouvernement et est alors nommé à la Chambre des pairs, ce qui avait été le rêve de son père Jean-Louis. Dans cette assemblée, il est chargé du rapport sur les révoltes d’avril 1834, notamment celle des canuts. La commission qu’il préside dit avoir consulté 17000 pièces, interrogé 4000 témoins dans ce dossier où 2000 personnes sont poursuivies. Évidemment, tous les ingrédients de l’amalgame s’y trouvent. On en profite pour mélanger sociétés secrètes, communistes, socialistes et républicains de tout poil, pour trouver une forte présence d’éléments étrangers dans les fauteurs de trouble, Anglais, Polonais et Italiens et tant qu’à faire, mouiller la presse d’opposition dont les directeurs sont successivement condamnés. Le Courrier de l’Ain rapporte consciencieusement ces informations à la fin de 1834 (n° 140 et s.) Il est ministre de la Justice et des Cultes du 31 mars au 12 mai 1839 dans le ministère intérimaire composé par le roi en attendant que les trois chefs politiques, Thiers, Odilon Barrot et Guizot, s’entendent sur le partage du pouvoir. Quand les noms des ministres paraissent au Moniteur, éclate un rire général, car la plupart des ministres, en dehors de Girod, sont des inconnus. Eux-mêmes s’adressent au roi pour que soit constitué un ministère définitif, ce qui est fait le 12 mai avec le ministère Soult… sans Girod de l’Ain. Comme garde des Sceaux, il a été président du Conseil d’État. Après le 12 mai il est président du comité du contentieux de ce conseil jusqu’en 1847. Il est mort à Paris le 27 décembre 1847. Lorsqu'il était en fonction à Lyon en 1809, il a été membre de la Société littéraire de la ville jusqu'en 1811. Sa dernière lecture fut une traduction de l'Oreste d'Alfieri.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. L. Trenard. – Visages de l’Ain, n° 34, juin 1956, « Les Girod de l’Ain, G. Girod de l’Ain ». – LH/1151/46.
Girod Jean Baptiste Marie dit Girod de Thoiry. Maire, conseiller d’arrondissement, parlementaire. Né à Thoiry le 21 mai 1764, fils de Jean-Pierre (voir notice) et de Péronne Delamarre. Avocat en 1789, membre du directoire du district de Gex en mai 1790, il est élu le 1er septembre 1791 député de l’Ain à l’Assemblée législative, le 6e et dernier par 264 voix sur 332 votants. « Il passe inaperçu » (Dubois). Membre du directoire du district de Gex en 1790. Maire de Thoiry nommé par Méaulle le 12 Thermidor an II (30 juillet 1794). Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Thoiry, il est nommé commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale du département le 14 prairial an VI (2 juin 1798) en remplacement de Groscassand-Florimond élu au Corps législatif. Remplacé par Tardy le 22 messidor (10 juillet), il préside ensuite l’administration du Léman en 1798 jusqu’en 1800, puis il devient membre du conseil général, commissaire du gouvernement auprès du tribunal criminel dudit lieu en mai 1801, enfin procureur général. Le 12 avril 1811, il est substitut du procureur général près la cour impériale de Lyon. Élu suppléant par le collège de Gex à la Chambre des représentants le 14 mai 1815, il est nommé procureur royal criminel à Montbrison. Jusqu’à sa retraite en 1816. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 (il est alors dit receveur particulier de l’arrondissement de Gex) jusqu’en 1830 et conseiller général nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Thoiry le 16 janvier 1848.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. Napoléon, art. L. Trenard. - E. Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain, p. 281. – ADA 4K34.
Girod Jean-Pierre dit Girod de Chevry. Parlementaire. Né à Chevry le 29 janvier 1736, avocat à Chevry, il est élu le 21 mars 1789 député du Tiers État du bailliage de Gex aux États généraux par 46 voix sur 59 votants. Il a été administrateur du district de Gex. Il est mort à Chevry le 30 août 1794.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Girod Jean-Pierre dit Girod de Thoiry. Parlementaire. Né à Thoiry le 27 février 1732, beau-frère du précédent, avocat à Gex, procureur du roi de la maréchaussée de Gex, élu le 21 mars 1789 député du Tiers État du bailliage de Gex aux États généraux par 41 voix sur 59 votants, il ne se fait pas remarquer. Il entre au Conseil des Anciens le 13 avril 1798, élu par 168 voix sur 193 votants et n’intervient toujours pas dans cette assemblée. Sous le Consulat, il redevient avocat et meurt à Thoiry le 12 mars 1823.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Girodon Guy. Maire. Né le 12 novembre 1941, retraité de gendarmerie, maire de Romans élu en mars 2008.
Giroud Alphonse. Maire de Lhuis élu en mars 1983.
Giroud Antoine. Maire. Adjoint de Thil cité en 1902, maire élu en mai 1908, réélu en mai 1912 jusqu’en 1919.
Giroud Auguste (François Auguste). Maire. Né à Étrez le 14 octobre 1844, fils de François Giroud, cabaretier, et de Marie Prudence Guillerminet. Aubergiste, adjoint d’Étrez élu le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892 et 1896. Son cadavre est retrouvé dans la Seine en mars 1900.
Giroud Claude Joseph. Agent municipal. Fils de Claude Pierre Giroud (1730-1796). Agent municipal* *de Montlin élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Giroud Étienne Joseph. Maire de Gorrevod nommé en août 1815, remplacé en décembre, nommé par arrêté du 23 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Giroud François (Giroud-Grange). Maire de Cesseins, cité d’avril 1793 à l’an IV.
Giroud Guillaume. Maire. Né à Thil le 6 février 1802, fils de Pierre Giroud et d’Antoinette Bernard. Propriétaire (1 000 F de revenus en 1855) et maître-tuilier, adjoint de Thil, remplacé en 1855, maire nommé en septembre 1863, renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 9 septembre 1867. Il est mort à Thil le 27 septembre 1874.
Giroud Jean Baptiste. Maire. Né en 1781, cultivateur, maire de Saint-Georges-de-Renom nommé de 1832 à 1835 et en 1838, remplacé en 1852. Un Jean-Baptiste Giroud avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).
Giroud Jean-Claude. Maire. Adjoint d’Asnières depuis 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1826 à 1830.
Giroud Jean-Joseph. Maire. Né en 1824, fils de Jean-Baptiste (voir notice), cultivateur, maire de Saint-Georges-sur-Renon nommé par arrêté du 15 juillet 1852, jusqu’à sa mort à Saint-Georges-de-Renon le 19 mars 1853, à l’âge de 28 ans.
Giroud Joannès.* Maire*. Né le 24 septembre 1851 à Rozier-Côte-d’Aurée, notaire à Montluel de 1883 à sa démission en 1901. Maire de Montluel élu de juin 1892 à juillet 1900 et de mai 1904 à mars 1909.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Giroud Joseph. Maire. Adjoint d’Asnières élu en mai 1925, élu maire en septembre, démissionnaire en décembre 1928.
Giroud Joseph Emmanuel. Maire d’Asnières élu en avril 1852, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé en 1855.
Giroud Lucien (Lucien Francisque). Maire. Né à Priay le 15 mai 1893, fils de Claude Giroud (1856-1899), sabotier, et de Jeanne Marie Janneriat. Maire de Priay élu le 16 octobre 1953, après le décès de Laurent Ferrand. Démissionnaire en janvier 1956. Il est mort à Marseille le 22 décembre 1974.
Giroud Marc. Maire. Né le 26 juillet 1944, agent technique, 2e adjoint de Saint-Vulbas élu en mars 1977, maire en octobre 1979 (RDG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (RPR).
Giroud Pierre Marie. Maire de Mantenay-Montlin nommé par arrêté du 18 décembre 1843, remplacé en 1846.
Giroud Prosper. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 14 mars 1830, fils de Joseph Marie Giroud et de Marie Constance Vélon. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, démissionnaire et remplacé le 28 octobre 1875.
Giroud Théodore. Maire de Miribel élu le 14 décembre 1791, malgré de nombreuses protestations de citoyens actifs.
Girousse Henri, dit commandant Chabot dans la Résistance. Maire. Né à Volx dans les Basses-Alpes le 17 janvier 1913, saint-cyrien (promotion Maréchal Lyautey en 1935-1937), il a commandé le groupement Sud des Maquis de l’Ain pendant l’Occupation, adjoint de Romans-Petit, chef des maquis et de l’AS de l’Ain. Il a présidé pendant 27 ans l’Association nationale des anciens des maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Maire de Ceignes élu de 1971 à 1977. Il est mort le 28 septembre 1998.
Giroux Jean. Maire. Né le 31 mai 1931, commerçant, conseiller municipal d’Ambérieux-en-Dombes, maire (UDF) après le décès d’Antoine Orcet en septembre 1990. Réélu en juin 1995.
Giroux Jean-Michel. Maire. Né le 6 avril 1948, médecin, maire de Poncin élu en mars 2008. Candidat (UMP) aux élections cantonales de Poncin les 20 et 27 mars 2011, il obtient au deuxième tour 46,56 % des suffrages, contre Jean Chabry (SE), qui est réélu.
Giroux Pierre (Jules Pierre Marie). Maire. Notaire à Belley de 1916 à 1920. Maire délégué de Belley le 1er janvier 1917 jusqu’au 10 décembre 1919.
Giuliani Gilles. Sous-préfet de Gex nommé en août 2003. Nommé sous-préfet d’Épernay par décret du 31 août 2007.
Givord Jean-Baptiste (Givors). Maire. Né le 19 juillet 1832, négociant, maire de Marlieux élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Givre Antonin. Maire, conseiller général. Né le 25 août 1899, cultivateur, maire de Villeneuve en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (MRP), mars 1959 et mars 1965 (MRP) jusqu’en 1971. Conseiller général du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans élu (républicain indépendant) au deuxième tour le 14 octobre 1951, réélu (MRP) au premier tour le 20 avril 1958 (58 % des voix), 1964 (51 %) jusqu’en 1976. Suppléant de Joseph George (MRP) aux sénatoriales du 26 avril 1959 et à celles du 23 septembre 1962.
Givre Joseph. Maire. Président de la délégation spéciale de Sandrans instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 15 mai 1941.
Gloriod Bernard. Maire, conseiller régional. Né le 1er février 1948, directeur de maison familiale, maire de Balan élu le 15 mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR), juin 1995 (UDF), mars 2001 (DLC) et mars 2008, conseiller régional élu le 15 mars 1998 en sixième position sur la liste Oui à Rhône-Alpes (RPR-UDF) conduite par Gérard Armand. Il n’est pas réélu au renouvellement du 28 mars 2004, en étant en septième position (UMP) de la section départementale de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini.
Gobet Jacques. Maire, conseiller régional. Né le 24 août 1948, fils d’un mouleur d’une entreprise à Oyonnax, instituteur à l’école de la Forge, entré au RPR en 1981, attaché parlementaire de Lucien Guichon en 1986, 5e adjoint d’Oyonnax en mars 1983, réélu en mars 1989, 3e adjoint en juin 1995, maire en mars 2001, sa liste obtenant 45,10 % des voix au premier tour contre 31,29 % à la liste de gauche conduite par Georges Arpin et 18,11 % à celle du MNR conduite par André Clavel, et 49,63 % au deuxième tour contre 35,63 % à celle de gauche et 14,74 % à celle du MNR. Candidat en 10e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand le 22 mars 1992. Conseiller régional élu en 5e position le 15 mars 1988 sur la liste Oui à Rhône-Alpes (RPR-UDF) conduite par Gérard Armand. Candidat (DVD), avec sa suppléante Françoise Portemer, au premier tour des cantonales d’Oyonnax-Nord du 9 mars 2008 avec 14 % des voix.
Gobin Joseph. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 11 juillet 1817, fils de François Gobin et de Magdeleine Flamand. Cultivateur, adjoint de Saint-Maurice-de-Rémens nommé par arrêté préfectoral du 7 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, maire nommé par arrêté du 12 juillet 1859, reconduit en 1860 et le 26 juin 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 9 décembre 1865, adjoint élu en mai 1871, nommé maire par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Maire élu en 1886, remplacé en 1888.
Gobin Pierre. Maire. Né à Vailly-sur-Sauldre dans le Cher le 26 décembre 1938, agent de maîtrise, maire (DVG) de Beauregard élu en mars 1983, réélu en mars 1989 et juin 1995, remplacé en 1996.
Godard Claude. Maire. Né à Meximieux le 6 janvier 1827, fils de Pierre Godard, cabaretier, et de Charlotte Millet. Rentier, maire de Meximieux élu le 18 mai 1884, remplacé en 1885.
Godard Claude Joseph Anthelme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 12 avril 1884, cultivateur, maire (républicain de gauche) de Châtillon-la-Palud élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925, jusqu’en 1929. Conseiller d’arrondissement, élu par le canton de Chalamont le 14 décembre 1919, réélu le 19 juillet 1925 contre François Janériat. Conseiller général le 14 octobre 1928 jusqu’en 1934.
Godard Jean. (Goddart). Agent municipal de Châtillon-la-Palud élu en l’an VI, remplacé, cité comme maire en 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du 8 janvier 1820.
Godard Jean-Anthelme. Maire. Né à Châtillon-la-Palud le 25 juin 1856, fils de Claude Godard, agriculteur, et de Marie Lager. Maire de Châtillon-la-Palud élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908.
Goddard Claude Gaspard. Agent municipal. Né vers 1744, fils de René Goddard, et d’Agate Orsel. Agent municipal de Loyettes élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Loyettes le 15 mars 1818.
Goddet Charles.* Maire* de Murs-et-Gélignieux élu en mai 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI).
Godet Honoré (Honoré Joseph André). Maire, conseiller général. Né à Talissieu le 28 février 1907, fils de Marius Louis Joseph Godet (1877-1945), cultivateur à Talissieu, et de Marie Désirée Adèle Clerc (1886-1968), de Rossillon. Quincaillier, maire de Culoz en mai 1953 (républicain national), réélu en mars 1959 jusqu’en 1965. Conseiller général (indépendant) du canton de Seyssel élu au deuxième tour le 24 avril 1955 par 673 voix contre 622 au sortant François Domps (SFIO), maire d’Anglefort. Il est battu le 11 juin 1961 (indépendant CNI) avec 625 voix par François Broisin (action cantonale), de Seyssel, qui réunit 730 suffrages. Il est mort le 20 juillet 1995.
Godet Jean Joseph (fils aîné). Maire de Charix nommé d’octobre 1830 à 1845.
Godet Jean Antoine. Maire. Né à Forens, fils de Claude Godet (Goddet) et de Cécile Grospion (Grossiord ?). Maire de Forens nommé en 1847, élu en 1848, décédé à Forens le 3 octobre 1851, à l’âge de 66 ans.
Godet Jean-Marie. Maire. Né vers 1800, fils de Jean-Antoine Godet (voir notice) et de Jeanne Françoise Benoit-Godet. Cultivateur, maire de Forens nommé par arrêté du 16 décembre 1853, reconduit le 10 juin 1855, décédé à Forens « d’une fièvre cérébrale » le 22 février 1857, remplacé le 29 mars 1857.
Godet Joseph. Agent municipal de Charix de l’an VI à l’an VIII.
Godet Louis François. Agent municipal. Né vers 1745, agent municipal* *de Saint-Germain-de-Joux élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, puis adjoint. Il est mort à Saint-Germain-de-Joux le 5 mars 1833.
Godet Louis Marie. Maire de Talissieu élu en décembre 1919, remplacé en 1924. Un Louis Godet, cultivateur, né le 2 septembre 1837, est élu au conseil municipal en 1874 et 1878. Mais il doit s’agir de Louis Marie Godet, né à Talissieu le 11 février 1857, fils d’Anthelme Godet et d’Honorine Godet.
Godin André. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Bourg le 18 mai 1942, cadre au Crédit agricole, champion de boule lyonnaise (cadets) en 1959, militant CFDT en 1968, membre du PS en 1973, conseiller général socialiste du canton de Bourg I élu au deuxième tour en 1976 par 2880 voix contre 2385 au conseiller sortant Paul Barberot (CD) et 1554 à Mme Claude Louis (Renouveau). Lors du renouvellement des 14 et 21 mars 1982, il est battu au deuxième tour avec 48,80 % dans le canton de Bourg Sud par le RPR Christian Diehl (51,19 %). Il est premier adjoint au maire de Bourg Louis Robin de mars 1977 à 1983 et 5e adjoint chargé l’urbanisme et représentant de la ville au conseil régional de mars 1983 à sa démission en 1985. Candidat en 4e position sur la liste Majorité présidentielle conduite par Dominique Saint-Pierre aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Aux élections municipales des 11 et 18 juin 1995, la liste de la gauche Écouter Bourg, agir ensemble, qu’il conduit, recueille au premier tour 46,73 % des voix contre 35,56 % à celle du maire sortant, Paul Morin, 11,07 % à celle du FN conduite par Annick Veillerot et 6,64 % à une liste DVD conduite par Luc Billard. Au deuxième tour, sa liste obtenant 52,06 % contre 38,57 % à celle de Paul Morin et 9,37 % à celle d’Annick Veillerot, André Godin est élu maire de Bourg et le 1er juin 1997 député de l’Ain (socialiste) battant de quelques voix (50,28 %) le sortant Jacques Boyon (RPR). Aux élections municipales de mars 2001, contre toute attente, sa liste avec 45,93 % des voix est battue par la liste de droite conduite par le RPR Jean-Michel Bertrand (48,80 %) malgré la présence d’une liste MNR conduite par Annick Veillerot (5,25 %). Aux législatives des 9 et 16 juin 2002, il obtient au deuxième tour 42,60 % des voix contre 57,40 % à l’élu Jean-Michel Bertrand (UMP). Il démissionne de son mandat de conseiller municipal et annonce son retrait de la vie politique.
Godron Victor. Conseiller de préfecture. Né le 23 août 1885, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 16 janvier 1915 pour la durée de la guerre, à titre définitif le 18 mai 1918, conseiller de préfecture dans l’Aveyron le 12 octobre 1819, démissionnaire le 28 octobre 1919.
Goglu Robert. Maire. Né le 28 décembre 1937, maire de Meximieux en mars 1977 (extrême gauche), réélu en tête de liste en mars 1983. La même année, il laisse la fonction de maire au socialiste Alain Cavet, qui réélu en mars 1989 est battu en mars 1995 par le RPR Christian Bussy. En mars 2001, Robert Goglu, classé plutôt centre-gauche, tente de récupérer la mairie avec une liste sur laquelle figure Alain Cavet. Sa liste recueille 26,46 % des voix au premier tour contre 16,43 % à celle de la gauche plurielle conduite par Jean-Louis Gouty et 57,11 % à celle de Christian Bussy qui conserve la mairie.
Goiffon Benoit. Maire d’Amareins cité le 10 mars 1792. Le 22 mai le conseil du département ordonne son remplacement « pour la conduite scandaleuse qui l’a fait révoquer ». Il résulte d’un rapport d’enquête d’Arriveur du 9 avril qu’il a menacé le citoyen Chapiron, procureur-syndic de la commune, de taxer son blé et de mettre le feu à ses gerbiers.
Goiffon Benoit. Agent municipal d’Ambérieux-en-Dombes en l’an IV jusqu’en 1800, puis adjoint.
Goiffon Benoit. Agent municipal de Montagnat élu en floréal an V, remplacé en floréal an VI. Comme il est illettré, ses actes sont suivis de « Fiollet secrétaire p. lageng et adjoing illiteré ».
Goiffon Denis. Maire. Né le 2 septembre 1956, hôtelier, conseiller municipal de Lalleyriat en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Goiffon Ernest. Maire de Labalme-sur-Cerdon en mai 1953, réélu en mars 1959. Il ne se représente pas en mars 1965.
Goiffon Hugues. Maire. Né à Marlieux le 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), fils de Jean Goiffon, cultivateur à La Ville, et de Jeanne Marie Duverny. Propriétaire (200 F de revenus en 1855), maire de Marlieux nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 jusqu’à sa mort à Marlieux le 17 novembre 1857, remplacé le 23 janvier 1858.
Goiffon Jean. Agent municipal de Saint-Germain-sur-Renon élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Goiffon Jean-Claude. Maire de Messimy élu en mai 1904, réélu en mai 1908.
Goiffon Pierre Joseph. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 4 septembre 1844, fils de Joseph Goiffon, cultivateur au hameau de Barbarel, et d’Anne Dubost. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en 1885, réélu en mai 1888, 1892 et 1896, remplacé en mai 1900.
Goiffon-Charveyriat Claude. Maire. Né le 13 avril 1834, adjoint de Chaleins élu en mai 1908, maire en mai 1912.
Gojon Jean-Baptiste (Goujon). Maire de Corcelles nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé en 1821, nommé en 1835, remplacé en janvier 1843.
Gojoz Guy. Maire. Fils de Claude Gojoz et de Claudine Guerraz. Praticien, puis huissier, maire de Vieu nommé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803) jusqu’au 28 mars 1808. Il est mort à Vieu le 3 février 1838, à l’âge de 86 ans.
Golin Roland. Maire. Né le 22 juin 1951, conseiller municipal d’Asnières-sur-Saône en 1983, premier adjoint après les élections de mars 1989, réélu en juin 1995, il devient maire en cours de mandat en juillet 1998, réélu en mars 2001 (DVG). Il a dressé une liste complète des élus, conseillers compris, de sa commune depuis l’an IX.
Golliet Joseph. Maire. Né à Viuz-en-Sallaz le 11 juin 1891, président du comité local de libération de Ségny nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire le 17 mars 1945, élu en mai, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant) jusqu’en mai 1953.
Gollion Charles. Maire de Jasseron élu après le renouvellement du 15 mai 1904, mais il donne sa démission en décembre 1906.
Goncet Roger. Maire. Né à Maillat le 4 septembre 1939, entrepreneur de chauffage sanitaire, maire de Maillat élu en mars 1977 (PRI).
Goncet Simon François. Maire de Maillat nommé de 1846 à 1848.
Gond Louis. Agent municipal. Né à Mépillat le 29 novembre 1749, fils de Benoit Gond et d’Antoinette Monnier, cultivateurs. Agent municipal de Mépillat élu en l’an VI, remplacé en l’an VI. Il est mort à Mépillat le 9 germinal an XII (30 mars 1804).
Gondard Claudien. Sous-préfet de Gex. Né le 19 juillet 1851, nommé sous-préfet de Gex le 8 novembre 1914, installé le 14 et décédé en fonction le 21 novembre 1916.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Gond-caille Pierre. Maire. Né à Mépillat le 20 janvier 1767, fils de Louis (1732-1803) et d’Antoinette Bas dit Nuque. Époux de Marguerite Druguet. Cultivateur, maire de Mépillat cité en l’an III, remplacé en l’an IV. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 15 décembre 1823, jusqu’à sa mort le 24 avril 1830, à l’âge de 63 ans
Gondcaille Pierre.* Maire. Né vers 1759, fils de Pierre (né en 1729). Cousin germain de Pierre Gond-Caille (voir notice). Époux de Jeanne Bernard. Agent municipal *de Mépillat élu en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Mépillat le 16 novembre 1823 et remplacé par un homonyme par arrêté du préfet Rogniat du 15 décembre 1823.
Gondcaille Jean-Pierre. Maire. Né à Mépillat le 3 frimaire an VI (23 novembre 1797), fils de Pierre Gondcaille (voir notice), et de Jeanne Bernard. Cultivateur, maire de Mépillat élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, jusqu’à la fusion avec Cruzilles le 5 juillet 1865.
Gondoin Alfred Jules Alexandre. 64e* préfet de l’Ain*, nommé le 24 août 1921 jusqu’au 1er mars 1925. Né à Nonancourt dans l’Eure le 4 août 1869, licencié ès lettres, il commence une carrière d’homme de lettres, écrivant des poésies et des pièces de théâtre tout en donnant des cours et des conférences. Ses articles dans la presse sont signés Jules de Nancourt. Il enseigne au prytanée militaire de la Flèche. En 1904, il est attaché au cabinet du président du conseil Émile Loubet. Nommé en 1905 sous-préfet de Loudéac, en 1907 de Montmorillon, en 1909 de Pithiviers, en 1909 de Toul, en 1915 d’Issoire, en 1916 de Toulon, puis préfet de l’Ardèche en 1920, il est installé dans l’Ain le 20 septembre 1921. Il sera ensuite préfet de l’Allier.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Gonet C.E.A. Conseiller d’arrondissement. Résidant à Saint-Bénigne, inspecteur des douanes à Bastia, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Vaux en 1845 et 1846.
Gonet Marie Michel Alexandre (Gonnet). Maire, conseiller général. Né le 6 août 1754 à Pont-de-Vaux, médecin reçu à Montpellier, installé à Saint-Bénigne (8000 F de revenus en 1810). Administrateur du district de Pont-de-Vaux et de son directoire élu en mai 1790, président de ce directoire le 11 décembre 1792 jusqu’au 12 brumaire an II (2 novembre 1793), reconduit administrateur par Borel en floréal an III et de nouveau président du directoire. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Pont-de-Vaux, il démissionne aussitôt. Conseiller général nommé le 1er juin 1800, installé le 4 juillet, cité jusqu’en 1810, maire de Saint-Bénigne nommé en 1808, démissionnaire et remplacé par arrêté préfectoral du 10 octobre 1814. De nouveau conseiller général de 1816 à 1826. Décédé à Pont-de-Vaux en 1843. Un rapport de police sous le Consulat en l’an X porte : « à laisser à ses malades ».
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ».
Gonguet André. Maire. Né le 4 septembre 1937, conseiller financier, maire d’Artemare élu en juin 1995. Il n’est pas réélu en mars 2001.
Gonguet Anthelme (Anthelme Émile Honoré). Conseiller d’arrondissement. Né à Ruffieu le 13 octobre 1846, fils de Joseph Honoré Gonguet, préposé des douanes, et de Marie Sophie Gonguet. Professeur d’enseignement spécial au collège de Nantua en 1866, agent voyer cantonal le 1er avril 1869, agent voyer d’arrondissement de 1887 au 31 décembre 1909. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par ce canton le 24 juillet 1910, réélu le 14 décembre 1919, remplacé en 1922. Il a été président de ce conseil depuis le 12 août 1913. Il est mort à Belley en mai 1929. LH/1167/26.
Gonguet Eugène. Maire. Né à la Rochette, hameau de Lompnieu, le 3 avril 1870, fils de Victor Gonguet, agriculteur, et de Marie Joséphine Genod. Adjoint de Lompnieu élu le 19 mai 1912, maire le 12 février 1914, réélu le 10 décembre 1919 (républicain de gauche), en 1925 (républicain de gauche, puis radical), remplacé en 1929. Réélu en mai 1935 et 1945 et novembre 1947 (indépendant de gauche) décédé en novembre 1950. Arrêté par les Allemands lors de l’attaque du 16 juillet 1994, « transporté à Chambéry et Aix-les-Bains, il est relâché quelques jours plus tard, sur intervention de la sous-préfecture de Belley et intervention de Monsieur Carrier qui, bien qu’ayant appartenu à la Résistance, avait des amitiés dans la milice ».
BIBLIOGRAPHIE : Gilbert Gonthier, Dans l’Ain, l’histoire du maquis de Richemond d’avril à septembre 1944, Lyon 2010.
Gonguet Pierre-Joseph. Agent municipal. Fils de Jean François Gonguet et de Philiberte Michaud. Maire* *de Ruffieu élu en l’an VI, remplacé la même année. Il est mort à Ruffieu le 11 mars 1826.
Gonin Alphonse. Maire. Adjoint de Montracol élu en décembre 1919, maire en cours de mandat en 1921 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical).
Gonin Jean-Marie. Maire. Né le 1er février 1925, agriculteur, maire de Saint-Didier-de-Formans élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995.
Gonnand Claude Joseph. Maire de Saint-Jérôme élu de 1848 à 1852.
Gonnand Louis Marie François.* Maire*. Né à Saint-Jérôme le 5 août 1842, fils d’André Laurent Gonnand, cultivateur, et de Marie Josephte Gonnand. Propriétaire rentier, adjoint de Boyeux-Saint-Jérôme élu le 18 mai 1884, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (réactionnaire) et le 12 janvier 1894 (annulation?).
Gonnand Robert. Maire. Né le 18 février 1929, receveur PTT, maire (radical de gauche) de l’Abergement-de-Varey élu le 26 mars 1977, réélu le 12 mars 1983, le 24 mars 1989, le 24 juin 1995 et le 17 mars 2001 avec toute sa liste.
Gonnet Jean-Claude. Maire de Chevroux élu en mai 1935, nommé président de la délégation spéciale par arrêté du 16 novembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (indépendant de gauche), mai 1953 (DVG), mars 1959 et mars 1965 (radical).
Gonnet Philibert (Gonet). Voir Petit-Gonnet.
Gonnu Antoine. Maire de Cesseins en mars 1959, réélu en mars 1965 (CNI) et mars 1971 (DMF).
Gonnu Christine. Maire. Née à Saint-Étienne le 14 août 1958, professeur des écoles installée à Baneins en 1986, conseillère municipale de Baneins en mars 1989, réélue en juin 1995, adjointe, puis maire en 1998, succédant à Jean Durand décédé, et réélue en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Candidate (PS) aux élections cantonales partielles des 27 février et 4 mars 2007 du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, elle est battue au 2e tour par Ginette Frappé (UMP-UDF), maire de Fareins, qui obtient 53,25 % des voix. Élue (PS) au deuxième tour des cantonales du 16 mars 2008 avec 51,07 %, contre Benoît Eyraud (UMP). Lors du changement de majorité au conseil général, elle est élue le 20 mars 2008 vice-président en charge de la jeunesse et de l'action éducative.
Gonnu Jean-Antoine. Maire. Adjoint (républicain de gauche) de Cesseins élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, maire la même année.
Gonod Anthelme. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 29 avril 1756, fils de François Gonod (1726-1789), avocat en Parlement et procureur en la justice du Valromey, et de Philiberte Marie Grossy. Notaire à Yon de 1806 à 1811. Maire d’Ameyzieu cité le 14 novembre 1790, remplacé le 22 novembre 1791, réélu en décembre, il pose les scellés sur les biens de Brillat-Savarin dans cette commune en vertu d’un arrêté de Gouly du 4 nivôse an II (24 décembre 1793). Remplacé en 1794, il reste officier public. Agent municipal en l’an VI. Juge de paix le 13 février 1799, maire cité dès janvier 1807, jusqu’en 1813, nommé à nouveau le 12 juin 1815, il est remplacé au mois d’août. Il est mort à Ameyzieu le 3 janvier 1834.
Gonod Carmen. Maire. Né le 11 mars 1950, secrétaire de mairie, maire de Manziat élue en mars 2008. Remplacée en juillet 2010.
Gonod Claude Marie. Agent municipal. Né en 1762, agent national d’Injoux en l’an III, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, adjoint du maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).** **Nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1827.
Gonod François. Maire. Né en 1800, fils de Claude Marie Gonod (voir notice) et de Pierrette Giguet, cultivateurs. Cultivateur, maire d’Injoux nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 avril 1867. Il est mort à Injoux le 10 mai 1875, à l’âge de 75 ans.
Gonod François Joseph (François Joseph Honoré). Maire. Baptisé le 29 avril 1789, fils d’Anthelme Gonod (voir notice) et de Marguerite Josephte Morellet. Notaire à Yon (Artemare) de 1820 à 1839. Maire d’Ameyzieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, renouvelé le 17 février 1830, remplacé en 1834, élu en 1851, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852 et le 10 juin 1855, décédé et remplacé le 19 février 1856. Son fils Camille Benoit Gonod, né à Ameyzieu le 19 juin 1833, employé au ministère des Finances, a pu obtenir un jugement du tribunal civil de Belley en date du 11 mars 1859 rectifiant son nom de Gonod en Gonod d’Artemare, au motif que cette mention était portée dans les actes de ses parents. Moyse Gonod, dit sieur de la Tour, fils de Louis Gonod et d’Hyppolite de Planche, de Pont-de-Veyle, avait épousé une Marie de Seyssel, dame d’Artemare, héritière avec sa sœur Madeleine, future épouse Dassin, de la seigneurie d’Artemare. Il se fit appeler Dartemare et déclara son fils François Gonod sous le nom de Gonod d’Artemare. Celui-ci fit de même pour Anthelme, sans qu’ils utilisent pour autant cette appellation.
Gonod Louis. Maire. Né le 7 février 1929, maire de Messimy élu en mars 1977 démissionnaire en cours de mandat, remplacé en 1981.
Gonod Pierre. Maire. Né à Belley le 22 février 1943, professeur EPS, conseiller municipal de Cressin-Rochefort en mars 1983, réélu en mars 1989, premier adjoint en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Il a épousé Jeannine Morrier, fille de Maurice Morrier dit Plutarque (voir notice), lui-même maire de cette localité en 1981 et 1982 et de Thérèse Morrier, née Crainquand, dite Edwige dans la Résistance, agent de liaison, du réseau de renseignements F2 rattaché au BCRA de Londres.
Gordon Joseph. Maire. Né à Jujurieux le 17 août 1827, fils de Claude Gordon et d’Anne Marie Perrin. Instituteur à Lantenay, puis cultivateur, adjoint d’Outriaz élu en mai 1892 (Sans opinion), maire le 25 octobre 1894 (républicain), à la suite de la démission de Gustave Pélisson.
Gorju Henri. Maire. Né à Géovreissiat le 1er janvier 1926, élève du collège Bichat, licencié en droit, directeur à la caisse Est-Central, conseiller municipal de Nantua en 1971, 1er adjoint en mars 1977, réélu en mars 1983, maire le 21 juin 1985, réélu en mars 1989 (UDF-PR), juin 1995 (UDF) (sa liste obtenant 52,44 % des voix au premier tour), jusqu’à sa mort le 12 avril 1999. Candidat (UDF) au premier tour des cantonales le 22 mars 1985, il recueille 26,44 % des voix, mais, devancé par Claude Ferry (RPR), il ne se représente pas au deuxième tour.
Goron Antoine. Maire de Francheleins élu en cours de mandat après 1965 (CNI), réélu en mars 1971.
Goron Maurice. Maire. Né à Francheleins le 17 juin 1937, agriculteur, conseiller municipal de Francheleins en 1983, premier adjoint en 1989, maire élu en mars 2001 (DVD). Il est mort le 8 mars 2007.
Gorraz Jean (Goras). Maire de Serrières (de Briord) nommé de 1837 à 1844.
Gorraz Rambert. Maire. Né à Tenay le 30 novembre 1783, fils de François Gorraz, marchand, et de Barbe Fataud. Hôtelier, maire de Rossillon nommé de 1831 à 1834. Il est mort à Rossillon le 10 mai 1852.
Gorrel Théodore. Maire. Adjoint de Champagne élu le 10 mai 1929 (URD), réélu le 19 mai 1935, faisant fonction de maire le 13 décembre 1937, à la mort de Louis Jacquet, jusqu’à l’élection de son successeur 16 janvier 1938. Il reste adjoint, réélu le 2 mai 1945 et le 26 octobre 1947, jusqu’en 1953.
Gotharet Marie Dominique Bruno (Gottaret). Maire. Adjoint de Varambon nommé par arrêté du 24 août 1819, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat 23 mars1820, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 3 novembre 1824.
Goubet Pierre. Maire, conseiller général. Né le 26 décembre 1956, acheteur, responsable réglementaire, maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mars 2001 (DVG), dont la liste devance, avec 49,51 % des voix, celle du maire sortant (DVD), Odette Mader (32,26 %), et une autre liste positionnée à gauche conduite par le conseiller municipal sortant, Patrick Baghdassarian (18,22 %). Réélu en mars 2008. Conseiller général (DVD) du canton de Miribel élu, en remplacement de Jacques Berthou élu sénateur, au deuxième tour le 25 janvier 2003, avec 57,33 % des voix contre 42,67 % à Joël Aubernon (UMP). Réélu (DVG soutenu par la majorité départementale) aux cantonales des 20 et 27 mars 2011, au deuxième tour avec 57,11 % des voix contre Caroline Terrier (UMP), conseillère municipale de Beynost.
Gouchon Claude.* Maire* de la Boisse élu en 1848, remplacé en 1852.
Gouchon Jean. Maire. Fils d’Antoine. Agent municipal de la Boisse élu en 1797, maire provisoire en 1800.
Goud Antoine (Goux, Gaud). Maire. Né vers 1769, agent municipal de Chavornay élu le 10 floréal an VI (29 avril 1798), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 8 prairial an XII (28 mai 1805), nommé maire en juillet 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 28 novembre 1824, puis nommé du 12 décembre 1836 à 1842.
Goudard François dit Dami (Jean François). Maire. Né à Arbère, hameau de Divonne, le 1er mai 1778 fils de Joseph Goudard et de Clémentine Ronzel (Louise Valentine Ronzel). Soldat de l’armée d’Italie sous le Directoire, maire de Divonne nommé d’octobre 1830 à 1833. Il est mort à Divonne le 20 mai 1866 à l’âge de 88 ans.
Goudard Jean. Maire. Adjoint de Vesenex-Crassy élu en mai 1892, maire en mai 1896.
Goudart Paul. Conseiller d’arrondissement. Né le 11 mai 1866, cultivateur, adjoint de Divonne-les-Bains élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu le 10 octobre 1937, jusqu’en 1940.
Gouillon Jean. Maire. Agent municipal de Rignat cité le 17 brumaire an VI (7 novembre 1797), maire nommé de 1813 au 20 juin 1815 et du 29 août 1815 à 1816.
BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.
Gouilloux Hippolyte. Maire. Né le 11 mars 1815, propriétaire cultivateur, maire de Drom nommé en octobre 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874. Élu au conseil municipal le 6 janvier 1878, il est élu maire le 21 janvier et il est réélu en mai 1884.
Goujon Antoine. Commissaire du pouvoir exécutif auprès du canton rural de Bourg, révoqué le 11 germinal an VII (31 mars 1799), nommé de nouveau après le coup d’État du 30 prairial le 14 messidor an VII (2 juillet 1799), en remplacement d’Héritier.
Goujon Clément. Maire de Fitignieu élu en 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en 1921, réélu en 1929 (républicain de gauche), jusqu’en 1935.
Goujon Claude Marie. Maire. Né vers 1748, fils de Philippe Goujon et de Marianne Vanel. Propriétaire, maire de Seyssel élu en décembre 1792. Il est mort à Seyssel le 12 février 1823.
Goujon Edmond. Maire de Mogneneins élu en mars 1965 (ALIM).
Goujon Étienne. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Pont-de-Veyle le 28 avril 1840, il se trouve à Lyon dans les services hospitaliers pendant la guerre d’Italie. Reçu docteur en médecine à Paris en 1866, avec une thèse titrée : Recherches sur quelques points d’anatomie et de physiologie, il se rend la même année, à la demande du gouvernement, dans différentes agglomérations atteintes par le choléra et reçoit pour cela une médaille d’or. Il fonde rue de Picpus une maison pour aliénés. Il se distingue en 1870 comme médecin major de l’armée du Rhin pendant le siège de Metz, puis dans l’armée de la Loire et de l’Est jusqu’à son internement en Suisse. Rentré en France, on le trouve dans l’armée de Versailles comme chirurgien en chef de deux ambulances à Courbevoie et à Bois Colombes. Il fréquente Gambetta, Jules Ferry et Waldeck-Rousseau et il est élu maire du 12e arrondissement de Paris de février 1879 à 1900. Conseiller général républicain modéré du canton de Pont-d’Ain (en battant le républicain radical Gustave Nicollet) de 1883 à 1901. Il devient président du conseil général le 19 août 1889 jusqu’au 22 août 1892. Il est alors battu par Joseph Alexandre Pochon, républicain radical, par 18 voix contre 15. Celui-ci l’avait déjà devancé aux élections législatives partielles du 15 avril 1883. Il est élu sénateur de l’Ain le 25 janvier 1885 par 564 voix sur 905 votants, siège au groupe de la gauche républicaine et devient secrétaire du Sénat de 1887 à 1890. Il est réélu en 1894 et en 1903. Il est mort à Paris le 7 décembre 1907. Son fils Pierre (voir notice) sera également parlementaire. Une statue d’Étienne Goujon avait été érigée Promenade de l’Éperon, à Pont-de-Veyle et inaugurée par Émile Loubet le 4 septembre 1910. Elle a été emportée par les Allemands pendant l’Occupation.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/1176/31.
Goujon Jean Marie Claude Alexandre. Parlementaire, ministre. Né à Bourg le 13 avril 1766. Il est le fils d’Alexandre Claude Goujon, d’une famille originaire du pays de Gex et de la Michaille, directeur des aides et de la poste aux lettres à Bourg et de Jeanne Marie Ricard, fille du premier secrétaire de l’intendant de Bourgogne. Il quitte l’Ain très jeune, en 1772, en suivant son père à Provins, de sorte qu’il n’a pas eu d’activité politique dans le département. Après un séjour dans la marine qui lui fait découvrir le fléau de l’esclavage, il est placé comme collaborateur d’un procureur, puis il se lance dans le journalisme, puis dans la politique. Procureur général syndic de Seine-et-Oise, il est élu 6e suppléant à la Convention le 17 septembre 1792. Il est nommé membre de la commission des subsistances et approvisionnements de la République où il fait appliquer la loi du Maximum. Il est ministre de l’Intérieur pendant quelques jours du 13 au 18 germinal an II (2 au 7 avril 1794), signant par ailleurs les dépêches relatives au ministère des Affaires étrangères. Le 15 du même mois, il entre à la Convention à la suite de la condamnation à mort d’Hérault de Séchelles et, après une mission aux armées de Rhin et Moselle, il s’y montre actif. Ayant soutenu l’insurrection du 1er prairial an III (20 mai 1795), il est arrêté le 7. Pendant sa détention, il compose un Hymne à la mort que Laïs, acteur de l’Opéra, mettra en musique. Le 29 prairial an III (17 juin), condamné à mort, il se poignarde, avec Romme, pour éviter l’échafaud. Son éloge a été prononcé au Conseil des Cinq-Cents en 1798 par Lacombe-Saint-Michel. Pendant son procès, il avait déposé, sur le bureau, son portrait pour qu’on le fasse passer à sa femme. Ses contemporains sont unanimes pour louer ses qualités. Une rue de Bourg porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Depery, p. 426. - Dict. de biographie française, art. G.L. Trenard. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une belle époque, manuscrit non publié et déposé aux archives de l’Ain. – A. Eymery, Biographie moderne.
Goujon Paul. Maire de Bolozon en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Goujon Pierre dit Pierre-Goujon. Conseiller général, parlementaire. Né à Paris le 31 août 1875, fils d’Étienne Goujon (voir notice). Avocat à la cour d’appel de Paris en 1899, comme premier secrétaire de la conférence du stage il fait le discours de rentrée avec comme thème : Jules Ferry, qu’il a connu chez son père. Il deviendra en 1905 le gendre de Joseph Reinach (1856-1921), chef de cabinet de Gambetta, rédacteur en chef de la République française et député de 1889 à 1898. Candidat dans la 1re circonscription de Bourg en avril 1901, à l’occasion d’une partielle provoquée par le passage de Joseph Pochon au Sénat, il est devancé au premier tour par Authier pour lequel il se désiste au deuxième tour pour lui permettre de battre le conservateur Louis Parant. Il est élu en juillet conseiller général du canton de Pont-d’Ain, en remplacement de son père, et le reste jusqu’à sa mort. Il est candidat aux législatives partielles de la 2e circonscription de Bourg du 18 octobre 1903 à la suite du décès d’Hippolyte Herbet, mais n’a pas le soutien de Joseph Pochon qui préfère un autre radical moins proche des socialistes, Bozonnet qui est élu avec 7675 voix contre 6693 à Goujon. Il est élu député radical de l’Ain le 24 avril 1910, dans la 1e circonscription de Bourg au premier tour par 8448 voix sur 14177 votants contre 5221 au sortant Authier, et réélu le 26 avril 1914 avec 6965 voix contre 5084 au radical-socialiste Charles Chanel et 1149 au socialiste Odru. Inscrit au groupe de la gauche radicale, il rapporte sur un projet de loi portant approbation de conventions internationales pour la répression de la traite des blanches et sur divers autres projets comme membre de la commission des affaires extérieures, des protectorats et des colonies. Mobilisé comme sous-lieutenant au 223e RI, il est tué à Méhoncourt dans la Meurthe-et-Moselle le 25 août 1914 et a été ainsi le premier parlementaire tué au front. En 1917, le ministre du ravitaillement donne au premier navire acheté par son département le nom de Député Pierre Goujon. Peintre lui-même, Pierre Goujon possédait une belle collection de tableaux qu’il a léguée au musée du Luxembourg. Parmi ces œuvres, se trouvent La guinguette de Van Gogh et Dos de femme de Toulouse-Lautrec. Il était propriétaire d’un château à Neuville-sur-Ain. Une rue de Bourg porte son nom. Une stèle en son honneur, faite par Paul Landowski, restée plus de dix ans dans un dispensire, rue de Fenille à Bourg, a été installée en novembre 2014 square Joubert, après avoir stationnée dans les jardins du conseil général. Son épouse, née Lucie Reinach, bienfaitrice du département de l’Ain, avait acheté un lopin de terre de 25 m2 à Méhoncourt sur le champ de bataille pour y ériger un monument où apparaît le nom de Pierre Goujon. Elle a été inhumée à Paris le 22 décembre 1971.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – Annales de la Société d’émulation, 1916. - Visages de l’Ain, n° 81, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Goulhot de Saint-Germain Achille Félicité de. Maire, sous-préfet de Nantua, parlementaire. Né à Paris le 23 février 1803, attaché au ministère de la Guerre, employé à la première division militaire, officier d’ordonnance d’Oudinot, puis maire de Saint-Germain-sur-Sèves, sous-préfet de Romorantin nommé le 12 novembre 1835, de Bernay le 5 novembre 1838, il est nommé à Nantua le 9 juin 1845, mais il démissionne quelques jours plus tard et il est remplacé le 15 juin. Il est élu député de la Manche le 13 mai 1849, entre au Sénat le 26 janvier 1851 et soutient le gouvernement impérial. Il est mort à Saint-Germain-sur-Sèves le 18 juin 1875.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880. –* Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français*.
Goullier Claude Joseph.Agent municipal de Bâgé-le-Châtel en l’an VIII.
Gouly Benoît. Voir Morel Benoît.
Gouly Benoit (et non pas Marie Benoit Louis). Parlementaire, représentant du peuple. Né à Saint-Martin-du-Mont le 7 novembre 1753, fils de Philibert Marie, marchand chaudronnier de Bourg, et de Marie Benoite Bélouse, il suit des études classiques au collège de Bourg et de médecine aux Invalides et s’embarque pour les Indes. Il s’installe vers 1780 à Port Louis dans l’île Maurice appelée alors île de France où il enseigne l’anatomie tout en faisant fortune comme planteur. En 1791, il est élu secrétaire de l’assemblée de cette colonie puis le 15 février 1793 député à la Convention nationale. En se rendant en France, avec son collègue Jean Jacques Joseph Serres, il est fait prisonnier par les Anglais, gagne La Rochelle le 16 septembre et ne peut rentrer à la Convention que le 5 octobre où il rejoint la Montagne. Il est envoyé en mission dans l’Ain et la Saône-et-Loire par décret du 14 frimaire an II (4 décembre 1793), sur la proposition de Jagot et Gauthier qui veulent se débarrasser du commissaire précédent, Javogues, victime de ses excès, et il arrive à Bourg le 22 décembre avec Claude Denis Fèvelas (voir notice) qui lui sert de secrétaire. Sa première action, pour rétablir le calme, est l’épuration des collectivités des terroristes, à Bourg, Belley, Gex, Ferney, Nantua et Divonne, « foyer d’agiotage et de contrebande, refuge de déportés et d’émigrés ». Mais critiqué par les sans-culottes et après des manœuvres du maire de Bourg, Albant, qu’il a négligé d’arrêter, il est remplacé le 20 nivôse an II (9 janvier 1794) par Albitte et quitte le département le 29. Lors de son séjour à Belley, du 21 au 29 décembre 1793, il a destitué le maire, Anthelme Brillat-Savarin, qui avait pris la fuite depuis un mois. Rentré à Paris, il est secrétaire de la Société des Jacobins, survit au 9 thermidor en s’opposant aux montagnards. En l’an IV, il entre au Conseil des Cinq-Cents jusqu’en 1797, se retire à Versailles où il meurt le 9 janvier 1823.
BIBLIOGRAPHIE : E. Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dict. de biographie française, art. G.L. Trenard.
Gourgier Georges. Maire, conseiller général. Né le 25 février 1922, instituteur, directeur d’école, maire de Péron en mars 1971 (CDE), réélu en mars 1977 (PRI). Conseiller général du canton de Collonges, en remplacement de Maurice Jacquinod décédé, élu le 9 mars 1975 avec 56,46 % des votants contre 21,95 % à Charles Mottier, adjoint de Challex et 21,59 % à Fernand Thévenot, candidat du Parti communiste. Réélu en 1976 au premier tour avec 64,25 % des voix. Il ne se représente pas en 1982.
Gouly Georges. Maire. Né le 12 janvier 1953, directeur de l’abattoir de volailles BBV à Marboz, adjoint de Beaupont en mars 1989, maire élu le 11 juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD) et le 14 mars 2008. Élu président de la communauté de communes du canton de Coligny le 7 avril 2008.
Gourlet Gaston de. Sous-préfet de Gex. Chef de cabinet du préfet du Rhône, il est nommé le 6 janvier 1874, et installé le 12, sous-préfet de Gex qu’il quitte le 24 mai 1876. Sous-préfet de Bougie le 31 août, il est remplacé le 7 juillet 1879. Ce sous-préfet ne figure pas sur la liste de Christiane Lamoussière.
Gourmand Antoine. Maire. Né vers 1809, fils de François Gourmand et de Marie Josephte Burdeyron. Marchand de bois, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en mai 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 7 janvier 1855, décédé à Saint-Martin-du-Fresne en mars 1864.
Gourmand Blaise. Agent municipal de Saint-Martin-du-Fresne élu en l’an VI, remplacé la même année, mais réélu toujours la même année, remplacé en l’an VII.
Gourmand Claudius. Maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en mai 1925 (SFIO) remplacé en cours de mandat. C’est sous son mandat, le 26 septembre 1926, que fut érigé le monument de Sébastien Castellion (1515-1563), avec son médaillon réalisé par Suzanne Muzanne.
Gourmand François Marie. Maire. Né à Veyziat, fils d’Alexis Gourmand et de Rose Andruetan. Maire* de Veyziat nommé en 1830, remplacé en 1837. Il est mort à Veyziat le 29 janvier 1851, à l’âge *de 73 ans.
Gourmand Jean-Baptiste. Maire. Né le 30 novembre 1819, agriculteur, adjoint de Bellignat nommé en août 1865, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’en 1888.
Gourmand Jean-François. Maire. Né vers 1740, fils de Louis Gourmand et d’Anne Carloz. Désigné comme conseiller municipal de Veyziat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), il est alors qualifié d’ex-maire, donc élu avant l’an IV. Son fils Simon Gourmand, né à Veyziat de Marie Françoise Deporte le 14 mars 1777, sera nommé adjoint par arrêté du préfet Bossi du 7 brumaire an XIV (29 octobre 1805)
Gourmand Joseph. Maire. Marchand de bois, maire de Bellignat élu en mai 1908 (radical), réélu en mai 1912 (radical), remplacé en 1919.
Gourmand Joseph Marie. Maire. Fils de ? Gourmand et de Marie Figuet. Agent municipal de Veyziat élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Veyziat le 8 janvier 1833, à l’âge de 62 ans.
Gourmand Joseph Marie. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 16 février 1824, fils de François Gourmand, alors adjoint de la commune, et de Marie Josephte Burdeyron. Frère d’Antoine Gourmand (voir notice). Propriétaire, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874.
Gouverneur Claudius.* Maire*. Cultivateur, 1er adjoint de Bressolles en mai 1953 (radical-socialiste), maire (MRP) le 27 septembre 1960, réélu le 21 mars 1965 jusqu’en 1971.
Gouverneur François. Maire. Adjoint de Bressolles élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), maire le 13 mai 1929 (républicain radical) jusqu’en 1935.
Gouverneur Joseph. Maire. Né à Bressolles le 8 mars 1833, fils de Joseph Gouverneur, cultivateur, et de Jeanne Raccurt. Cultivateur (1 500 F de revenus en 1874), adjoint de Bressolles nommé par arrêté du 14 mars 1860, remplacé en 1865, maire élu le 11 novembre 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en octobre 1876.
Gouverneur Lucien. Maire de Niévroz élu en mai 1945 jusqu’en novembre 1947.
Gouvet Claude. Maire. Propriétaire, premier maire de Leyment élu le 9 février 1790, reconduit en décembre 1792, remplacé en 1793 pour être officier public. À nouveau maire après prairial an III, remplacé en l’an IV, agent municipal en l’an IV après Jean François Rubat, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’en 1808, adjoint de Compagnon de La Servette en 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’à sa mort à Leyment le 6 décembre 1819, à l’âge de 71 ans. L’une de ses filles a épousé Antoine Prin (voir notice), médecin et maire de Lagnieu. Une autre a épousé Stanislas Clerc (voir notice), conseiller général.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Lagnieu, 1988 (qui l’appelle Jouvet). – ADA 4K4 et 39.
Gouvet Eugène (Jean-François Eugène). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 26 janvier 1810, fils de François Gouvet, notaire impérial, et de Louise Michel Balme. Avocat reçu au barreau de Belley le 23 septembre 1831, notaire dans cette ville le 9 décembre 1842 jusqu’en 1885, premier adjoint de Belley nommé le 23 octobre 1848, reconduit le 24 juillet 1852 et le 14 juin 1855, maire nommé par décret impérial du 2 septembre 1863, au décès d’Anthelme Borot, reconduit par décret du 26 août 1865, jusqu’au 9 octobre 1870. Il remplace également Borot la même année comme conseiller de l’arrondissement. Cité lors de sa nomination comme président de ce conseil par un arrêté du 12 juillet 1869.
Gouvion Simon Joseph. Maire. Né vers 1743, docteur en médecine, élu maire de Trévoux le 14 novembre 1790, remplacé en décembre 1792. Il défend le décret organique du culte voté le 27 novembre 1790 : il a publié à Lyon en 1791 une « Réponse de Simon-Joseph Gouvion, médecin et maire de Trévoux, ci-devant diocésain du département de Rhône-et-Loire à l’avertissement pastoral d’Yves Alexandre de Marbeuf, ci-devant archevêque de Lyon, se qualifiant de Primat des Gaules ». Membre du directoire du district de Trévoux réélu le 18 novembre 1792, nommé par Albitte le 6 ventôse an II (24 février 1794) et cité le 25 prairial (13 juin).
Goux François Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Seyssel le 3 décembre 1745, fils de Philibert Goux (1708-1786) et d’Agathe Magnien. Notaire à Anglefort résidant à Seyssel de 1782 à 1822, maire de Seyssel cité lorsqu’il reçoit un fusil national le 3 juillet 1791, juge de paix élu en décembre 1792 et nommé en nivôse an III (décembre 1794-janvier 1795), puis agent municipal de l’an IV à l’an VI, il consent sur la pétition des habitants à rouvrir l’église et menace d’un an de prison celui qui troublerait les offices dans l’enceinte du temple. Nommé adjoint de Seyssel par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), puis maire par arrêté du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800), remplacé en 1808. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1800, remplacé par ordonnance du roi du 15 mai 1816. Il est mort à Seyssel le 12 avril 1823.
BIBLIOGRAPHIE : A. Dufournet, Seyssel-sur-le-Rhône, 1980. – ADA 4K4.
Goux Frédéric. Maire. Né à Cheignieu-la-Balme le 11 juin 1873, fils d’Esprit Goux et de Séraphine Durand. Maire (radical-socialiste) de Cheignieu-la-Balme élu le 14 novembre 1926, réélu en mai 1929 jusqu’au 6 mars 1935.
Goux Honoré. Maire. Habitant le hameau de Romagnieu, délégué dans les fonctions de maire de Virieu-le-Petit par décision préfectorale du 28 août 1943, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire, élu le 27 avril 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (républicain indépendant) et mars 1959 jusqu’à sa démission en septembre 1959, pour raison de santé. Il meurt en décembre à l’âge de 55 ans.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux,* Aux flancs du Colombier,* 1995.
Goy Charles. Maire. Né à Pont-de-Veyle le 24 juin 1876, fils de Joseph Goy et de Philiberte Borgat. Chaudronnier, Adjoint de Pont-de-Veyle élu en mai 1925, maire en mai 1929 (radical-socialiste).
Goy François Simon. Maire. Né vers 1863, maire* *d’Izernore cité dès thermidor an II, remplacé à la fin de l’an III.
Goy Gaspard. Agent municipal. Né à Proulieu le 31 mai 1779, fils de Joseph Goy et de Marguerite Bourguay. Cultivateur, maire* *de Proulieu élu en l’an VI, remplacé la même année.
Goy Jean-Baptiste. Maire. Né à Poncin le 14 janvier 1857, fils d’Hippolyte Goy, cultivateur à Breignes, et de Marie Françoise Laurent. Propriétaire cultivateur, adjoint de Poncin élu en cours de mandat, après mai 1908, réélu le 19 mai 1912 (radical), maire en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste).
Goy Jules. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Jujurieux le 1er mars 1836, fils de François Goy, cultivateur, et de Marie Tabourin. Propriétaire (4000 F de revenus en 1871), maire de Jujurieux élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 8 octobre 1871, réélu le 4 septembre 1877, remplacé en 1880. En 1883, il devient juge de paix à Saint-Trivier-de-Courtes.
Goy-Chavent Sylvie. Maire, parlementaire. Née à Dunkerque le 23 mai 1963, graphiste publicitaire, enseignante au lycée Arbez-Carme à Bellignat, conseillère municipale de Cerdon en mars 1989, maire en juin 1995, réélue en mars 2001 (RPR) et mars 2008. Candidate (RPR) au premier tour des cantonales de Poncin du 15 mars 1998, elle recueille au premier tour 15,21 % des voix et se désiste au second tour pour le maire UDF de Saint-Jean-le-Vieux qui est battu par le maire de Jujurieux, Jean Chabry (DVG). Vice-présidente de la communauté de communes Bugey-Vallée de l’Ain. Candidate (UMP) aux élections régionales du 28 mars 2004, en dixième position de la section départementale de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Élue (UMP) sénatrice de l’Ain le 21 septembre 2008, en troisième position, avec 40,93 % des voix des grands électeurs au premier tour et 46,27 % au second. Elle est ainsi la première femme élue parlementaire dans le département. Elle quitte l’UMP en avril 2010, dénonçant « l’attitude des barons de la fédération départementale de l’Ain » et rejoint le Parti radical en octobre. En septembre 2012, avec Bernard Argenti, président départemental du Nouveau Centre, et Renaud Donzel, président départemental du Parti Radical Valoisien, elle fond l'Union des Démocrates Indépendants de l'Ain, organe décentralisé de l'UDI créé par Jean-Louis Borloo.
Goy-Cotrex Jean-Claude. Agent municipal de Chazey-sur-Ain le 29 avril 1799.
Goyard Antoine. Maire de Marsonnas nommé en 1833, remplacé en 1835.
Goyard Antoine.* Maire*. Né à Cesseins le 29 décembre 1795, fils d’Antoine Goyard et de Jeanne Berthelon. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855), maire de Chaneins nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Chaneins le 15 février 1868.
Goyard Armand. Maire. Né le 23 septembre 1920, maire de Marsonnas en mai 1962, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (RPR).
Goyard Claude Pierre. Maire de Béreyziat nommé en 1850, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Goyard Jean. Maire de Chaneins élu en mai 1896.
Goyard Martial. Maire. Né le 24 mai 1955, cadre technique en agro-alimentaire, adjoint* *d’Attignat, élu maire le 14 mars 2008. Sixième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008.
Goyard Michel. Maire. Né le 25 mars 1935, receveur des postes, maire en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (RPR).
Goyet Étienne.* Maire*. Né à Cleyzieu le 30 janvier 1816, fils de Jean Goyet et de Josephte Grumel. Cultivateur, maire de Cleyzieu élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Goyet Jean Alexis. Maire. Né à Lantenay le 3 janvier 1789, fils de Maximin Goyet et de Jeanne Baptiste Duval. Cultivateur, maire de Lantenay élu en 1848, remplacé en 1852. Il est mort à Lantenay le 2 janvier 1855.
Goyet Joseph. Maire. Né en 1809, cultivateur, maire de Souclin nommé par arrêté ministériel du 1er avril 1874, élu au conseil municipal, en deuxième position, le 22 novembre, remplacé comme maire le 12 octobre 1876.
Goyet Joseph. Maire (radical, puis radical-socialiste) de Saint-Éloi élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935.
Goyffon (Goiffon). Maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé de 1839 à 1846. Peut être Aimé Eugène ou Charles (voir notices).
Goyffon Aimé Eugène. Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 19 novembre 1808, fils de Balthazard Goyffon (voir notice) et de Marie Clémence Poujol. Notaire à Saint-Martin-du-Fresne de 1835 à sa démission en 1855. Maire de Saint-Martin en octobre 1840, remplacé en octobre 1846, nommé le 7 janvier 1855, reconduit le 10 juin, en août 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Goyffon Antoine. Président du directoire du district de Bourg cité de fructidor an II à l’an IV. Président de la municipalité de Bourg de brumaire an IV à floréal an V.
Goyffon Auguste Marie.* Maire, conseiller d’arrondissement*. Né aux Neyrolles le 22 juillet 1824, fils de Claude François Goyffon et de Jeanne Françoise Monneret, domiciliés Sur Colliard aux Neyrolles. Huissier, adjoint du Grand-Abergement nommé par arrêté préfectoral du 14 juin 1858, maire nommé par arrêté du 22 juin 1861, renouvelé le 26 août 1865, élu le 7 mai 1871, nommé le 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé le 6 janvier 1878 pour être adjoint, réélu maire le 15 septembre de la même année, après la mort de Philibert Jean Reydellet le 29 mars, et en janvier 1881, remplacé en 1884, adjoint élu le 20 mai 1888, le 4 mai 1892 (républicain), le 13 mai 1896, le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Brénod le 1er août 1886 contre Reydellet. Réélu le 31 juillet 1892, le 28 juillet 1895 sans concurrent et le 21 juillet 1901 contre Reydellet, jusqu’en 1907.
Goyffon Balthazar (Goiffon, il écrit parfois Balthazard)). Maire. Né (Goiffon) à Saint-Martin-du-Fresne le 15 avril 1768, fils de Jean-Baptiste Goyffon (voir notice) et de Marie Gautier. Percepteur des contributions, puis notaire à Saint-Martin-du-Fresne, ses minutes recouvrent les années 1817 à 1835. Agent municipal de cette cité élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, adjoint au maire nommé maire par arrêté préfectoral du 24 septembre 1814, remplacé par son père Jean Baptiste par arrêté du 6 juin 1816. Nommé à nouveau à la mort de son père par arrêté du 12 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Adjoint en 1835, 1836 et 1837, il signe tous les actes avec la mention : « adjoint à défaut de maire ». À nouveau maire en mars 1839, remplacé en octobre 1840 par son fils Aimé Eugène Goyffon. Il est mort à Saint-Martin-du-Fresne le 14 février 1848.
Goyffon Charles (cadet). Maire. Né (Goiffon) à Saint-Martin-du-Fresne le 23 avril 1775, fils de Jean-Baptiste Goyffon (voir notice) et de Marie Gautier. Percepteur des contributions, maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé en octobre 1830, remplacé début 1832. Il est mort à Saint-Martin-du-Fresne le 9 janvier 1851, à l’âge de 75 ans.
Goyffon Claude (Goiffon). Maire. Né à Chaleins le 27 septembre 1827, fils de Mathieu Goyffon, agriculteur, et de Claudine Poulet. Cultivateur (3000 F de revenus en 1874), adjoint de Chaleins élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, maire le 4 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.
Goyffon Claude César. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 11 novembre 1778, fils de Thomas Goyffon et de Marie Victoire Vuarin. Notaire, maire de Lantenay en mai 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821. Il est mort à Lantenay le 10 juin 1838.
Goyffon Claude Marie. Président d’administration cantonale. Né le 16 juillet 1749, notaire à Ceyzériat de 1785 à 1810, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Ceyzériat, président de l’administration municipale de ce canton le 30 mars 1798, jusqu’à la suppression de cette administration le 30 mars 1800. Il est accusé par le commissaire du canton de ne pas procéder aux réquisitions de grains et de fourrage. Le 13 thermidor an VII (31 juillet 1799), l’administration centrale du département arrête en conséquence que deux garnisaires seront placés chez lui jusqu’à ce qu’il obtempère. Le 15, la même mesure est prise pour chaque agent municipal du canton. Goyffon se présente le 16 auprès du département et promet de faire le nécessaire dans les trois jours. Les garnisaires sont alors rappelés. Le 12 mai 1800, il est nommé adjoint de Ceyzériat, démissionne en 1807 pour raison de santé et meurt le 4 mai 1810 à Mirmande dans la Drôme.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Goyffon Claude Marie. Maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 octobre 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Goyffon Florentin.* Maire*. Cultivateur, adjoint de Condamine élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908, maire en cours de mandat (radical) le 2 juin 1909.
Goyffon Jean-Baptiste. Maire, administrateur du département. Né (Goiffon) le 24 juin 1743, fils de Joseph Goyffon, commissaire à terrier, notaire, et de Sarah Monnier. Bachelier en droit, notaire à Saint-Martin-du-Fresne de 1771 à 1816, juge de paix. Administrateur du département nommé par Boisset le 19 vendémiaire an III (10 octobre 1794), démissionnaire le 11 brumaire (1er novembre) et remplacé par Humbert. Maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, décédé à Saint-Martin-du-Fresne le 27 janvier 1820 et remplacé par son fils Balthazar par arrêté du douze février 1820.
Goyffon Joseph Marie. Maire de Vieu-d’Izenave élu en 1791. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803).
Goyffon Joseph Marie. Maire. Né en 1806, marchand de bois, maire de Dortan nommé par arrêté du 31 mars 1864, en remplacement d’Alphée Reydellet démissionnaire. Reconduit en août 1865, remplacé en octobre 1870 (« sans influence ailleurs que dans la commune » ADA Z 238).
Goyffon Louis (Goiffon). Maire. Né à Vieu-d’Izenave, fils de François Goyffon, cultivateur au Chevril, et d’Anne Carrier. Cultivateur, adjoint de Vieu-d’Izenave nommé par arrêté du 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 décembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831. Il est mort à Vieu-d’Izenave le 8 avril 1845, à l’âge de 80 ans.
Goyffon Louis Hyacinthe. Né à Bourg en 1759, imprimeur en 1783, élu officier municipal de Bourg le 14 novembre 1790, arrêté à l’âge de 35 ans sur l’initiative d’Albant par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, il fait partie du groupe des 18 suspects envoyés à Lyon pour être jugés. Un jugement spécial rendu le 30 ventôse an II (20 mars 1794) le fait échapper à la guillotine dont 15 de ses compagnons d’infortune sont victimes. Il connaissait l’un des juges. Libéré après le 9 thermidor, il est nommé adjoint de Bourg le 11 messidor an VIII (30 juin 1800). Il est mort le 6 juin 1826.
Goyffon Thomas. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 18 août 1751, fils de Claude Goyffon et de Marie Josèphe Sève. Notaire à Vieu-d’Izenave de 1777 au 26 pluviôse an XIII (15 février 1805), président de l’administration municipale du canton de Brénod élu en l’an IV, maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Ozun du 2 prairial an VIII (17 juin 1800), jusqu’à sa mort à Vieu le 3 mars 1805.
Goyon Antoine. Maire. Né à Crottet le 17 juin 1750, fils de Jean Claude Goyon, installé au hameau de Chavannes à Crottet, et de Jeanne Gillet. Domestique à Laiz en 1762, puis laboureur, chargé de porter les cahiers de doléances de Crottet à Bourg le 23 mars 1789, maire de cette localité en 1790 jusqu’à la fin de 1791, notable à cette date. Il est mort au hameau des Caillets (au Cailliat) le 4 juin 1810, à l’âge de 60 ans.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Goyon Antoine. Maire de Cruzilles-les-Mépillat élu en mai 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 4 mai 1941.
Goyon Benoît. Agent municipal de Crottet élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Goyon Benoît.* Maire*. Fils de Philibert Goyon (voir notice) et de Marie Broyer. Adjoint de Crottet nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mai 1825, maire nommé en 1843, remplacé en mai 1848. Il est mort à Crottet le 1er janvier 1875, à l’âge de 81 ans.
Goyon Jules. Maire. Adjoint élu en mai 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, remplacé en 1907. Est-ce Martin Jules Goyon, né le 11 janvier 1847, marchand de grains et adjoint élu en mai 1888 ?
Goyon Philibert. Maire. Adjoint de Crottet nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 messidor an IX (22 juin 1801), nommé maire en avril 1807, remplacé en mai 1813.
Graboz Jacques (Craboz). Maire. Adjoint de Treffort nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 septembre 1815, maire de Treffort nommé par arrêté du 30 juillet 1819, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Gramusset Anthelme. Maire. Adjoint de Prémillieu nommé par le préfet Bossi par arrêté du 17 juin 1806, maire en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 août 1818. Par arrêté du 13 janvier 1818, le préfet Dumartroy lui avait donné un délai de deux mois pour présenter les comptes de la commune au conseil municipal.
Gramusset Anthelme. Maire de Prémillieu nommé en 1844, remplacé en 1848.
Gramusset Anthelme Benoît. Maire de Prémillieu élu le 30 juin 1901, réélu en mai 1904, remplacé le 17 mai 1908.
Gramusset Auguste. Maire. Né à Prémillieu le 14 novembre 1865, fils de Louis François Gramusset, cultivateur, et de Marie Pagi. Maire de Prémillieu élu en mai 1892, remplacé en 1896, réélu le 17 mai 1908, le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919 (républicain de gauche), le 5 mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste) et le 16 mai 1929 (radical-socialiste), décédé et remplacé le 21 janvier 1933.
Gramusset Clément. Maire de Prémillieu élu le 19 mai 1935, réélu le 19 mars 1945, le 3 novembre 1947 (MRP), démissionnaire et remplacé le 27 novembre 1952.
Gramusset Claude Anthelme. Agent municipal. Né à Prémillieu le 7 janvier 1768, fils de Jean François Gramusset et de Simone Lugand. Agent municipal de Prémillieu élu en prairial an IV, remplacé en floréal an V.
Gramusset Daniel. Maire. Né le 29 octobre 1938, employé Rhône-Poulenc, maire de Prémillieu en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG).
Gramusset Eugène Louis. Maire de Prémillieu élu en mai 1888, remplacé en mai 1892.
Gramusset François, dit Cadet. Maire de Prémillieu nommé par arrêté du 31 août 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Gramusset François Auguste. Maire de Prémillieu élu le 20 janvier 1881, révoqué par décret du 1er avril et remplacé le 1er mai. Réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888.
Gramusset Jean-François. Maire de Prémillieu élu en 1848, remplacé en 1849.
Gramusset Jean Jules. Maire. Né (Jean Julle) à Prémillieu le 10 mai 1828, fils de Victoire Gramusset 24 mai 1876, et de Josephte Gramusset (fille de Raymond Gramusset). Maire élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Gramusset Jean-Marie. Maire. Né à Prémillieu le 14 juin 1814, fils de Magdelain Gramusset et d’Anthelmette Gramusset. Cultivateur, élu au conseil municipal de Prémillieu, en tête, le 22 novembre 1874, élu adjoint le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire élu le 1er mai, à la révocation de François Gramusset. Adjoint élu en mai 1884 et 1888.
Gramusset Raymond. Maire. Né le 28 mars 1929, maire de Prémillieu élu le 20 mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (UDF), remplacé en juin 1995. Candidat aux cantonales en 1979. Il a dressé une liste des maires et des adjoints de sa commune depuis l’an IV.
Gramusset Victor (François Victor). Maire. Né à Prémillieu le 16 août 1822, fils de Jean Gramusset et d’Anthelmette Jurron. Maire de Prémillieu élu en mai 1896, réélu en mai 1900, remplacé le 30 juin 1901.
Gramusset-Foss. Anthelme. Maire de Prémillieu élu en 1849, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé par arrêté du 10 juin 1855. Il est mort le lendemain, à 7 heures du matin, à l’âge de 51 ans. Il est dit à sa mort « fils de père et de mère décédés depuis longtemps » ! Il est probablement Anthelme Marin Gramusset né à Prémillieu le 2 nivôse an XIII (23 décembre 1804), fils d’Anthelme Gramusset, cultivateur, et de Marie Combet.
Grand André. Maire. Né le 7 décembre 1926, maire de Leyssard en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF) et mars 1977 (CGM).
Grand Antoine. Maire. Né à Boz le 29 novembre 1786 fils de Pierre Grand et de Jeanne Feyeud. Cultivateur, maire de Boz nommé en 1830, renouvelé le 5 janvier 1832, puis le 2 janvier 1835, le 28 juin 1837, le 8 octobre 1840, le 15 août 1843 et le 8 novembre 1846, remplacé en avril 1848.
Grand Claude Joseph. Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 17 novembre 1787, fils de Jean François Grand, chirurgien à Saint-Étienne-du-Bois, et de Jeanne Gallet. Avoué à Bourg, maire de Saint-Just nommé par arrêté du 24 octobre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 et remplacé le 15 janvier 1832.
Grand Étienne Jean-Baptiste Alexandre. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Montluel de 1814 à 1833, 2e adjoint de cette commune nommé par arrêté préfectoral du 7 décembre 1815, conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1825 à 1833.
Grand Henri. Maire de Bolozon, élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (SFIO), remplacé en cours de mandat.
Grand Jacques Nicolas. Maire. Né en 1815, maire de Boz nommé par arrêté préfectoral du 12 novembre 1858, remplacé par arrêté du 23 novembre 1959.
Grand Jean-François. Maire. Chirurgien à Bény, arrêté comme suspect le 8 décembre 1793 et incarcéré au couvent de Sainte-Claire à Bourg, sa femme Jeanne-Marie Olivier étant emprisonnée sur place. Libéré, il est nommé maire de Bény le 22 germinal an II (11 avril 1794) par arrêté d’Albitte, reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), puis après la réaction thermidorienne, le 4 décembre 1794 jusqu’au 3 novembre 1795. Le 30 mars 1798, en son absence, il est nommé adjoint de l’agent municipal Jean-Claude Lobrichon, mais il refuse ce poste en raison de ses occupations professionnelles.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.
Grand Jean-François. Maire. Bourgeois, député de Druillat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Agent municipal de Druillat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, adjoint à l’agent municipal en l’an VII, maire nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 frimaire an XII (30 novembre 1803).
Grand Joseph. Agent national du district de Montluel nommé par Albitte le 21 ventôse an II (11 mai 1794).
Grand Philibert. Maire. Agent municipal d’Arbigny en l’an VI et VII. Adjoint nommé par arrêté du préfet de Coninck du 8 thermidor an XI (27 juillet 1803), maire par arrêté du 12 vendémiaire an XIII (4 octobre 1804).
Grand Pierre. Maire de Boz nommé par arrêté du 10 janvier 1861, renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 juillet 1866.
Grand Pierre Joseph. Maire. Né à Druillat le 30 mars 1819, fils d’Antoine Clément Grand, propriétaire, et de Charlotte Dubreuil. Propriétaire, maire de Druillat, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881, adjoint élu en mai 1884, remplacé en 1888.
Grand Pierre Nicolas. Maire. Né à Boz le 7 août 1813, fils d’Antoine Grand et de Marie Françoise Perrin. Maire de Boz élu le 3 septembre 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, remplacé en 1853.
Grand René. Maire. Né le 21 avril 1945, cultivateur, 1er adjoint de Saint-Germain-sur-Renom en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF).
Grandchamp Jean-Paul. Maire. Né le 12 août 1950, agent d’assurances, maire de Seyssel élu en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Grandclément Claude Basile. Maire. Né le 2 avril 1827, marchand de fromages, maire de Belleydoux, nommé par arrêté ministériel du 9 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 6 janvier 1878, remplacé en 1881, adjoint en mai 1888, maire élu en mai 1892 (réactionnaire, puis républicain).
Grand-Clément François Marie. Maire. Adjoint d’Échallon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire en octobre 1830, remplacé en mai 1832.
Grand-Clément Gaspard. Maire. Né à Échallon, fils de Pierre Antoine Grandclément et de Marie Françoise Passerat. Maire de Vieu nommé du 30 juillet 1843 au 22 janvier 1847. Il est mort à Vieu le 7 mai 1898, à l’âge de 93 ans.
Grandclément Simon. Maire de Belleydoux cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Grandjean André. Maire. 1er adjoint de Sainte-Euphémie en mai 1953 (républicain national), maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche).
Grandjean Claude. Maire. Né le 2 décembre 1842, cultivateur, adjoint de Tramoyes élu en mai 1896, maire en mai 1897, remplacé en 1900.
Grandjean François. Maire. Agent de Châtillon-la-Palud élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), cité jusqu’en 1805.
Grandjean Henri (Henri Joseph). Maire. Né à Oncieu le 15 mars 1900, fils de Jean Alexandre Grandjean, cultivateur, et de Mélanie Berruet. Conseiller municipal d’Oncieu élu en 1936, adjoint en mai 1953, maire en 1957, réélu en mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (DMF), remplacé en 1975. Il est mort à Saint-Rambert le 18 décembre 1981.
Grandjean Jean. Maire. Né à Oncieu, fils de Joseph Grandjean, et de Marie Bert, cultivateurs. Adjoint* *d’Oncieu, nommé maire en 1869, remplacé en mai 1871. Il est mort à Oncieu le 27 octobre 1873, à l’âge de 48 ans.
Grandjean Joseph. Maire (républicain socialiste) de Saint-Maurice-de-Rémens élu en cours de mandat avant 1929, réélu en mai 1929, remplacé en 1932.
Grandjean Léon (Benoit François Léon). Maire. Né à Lyon le 10 avril 1839, fils de Marc Grandjean, tisseur à Lyon, et de Claudine Léger. Commis négociant lors de son mariage en 1862 avec Louise Simone Dolard de Montréal, il installe une usine de soieries à La Cluse. Maire de Montréal élu en 1891, réélu en mai 1892 (républicain), en mai 1896, jusqu’en 1900. Il est mort en 1915.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Grandjean Paul. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mai 1900, réélu en mai 1904, remplacé en mai 1908.
Grandperret Louis. Maire. Charon, maire de Ferney-Voltaire nommé par Gouly le 18 nivôse an II (22 décembre 1793), remplacé le 12 thermidor an II (30 juillet 1784). Philibert Le Duc le prénomme Jean.
Grange Christophe. Maire de Saint-Georges-sur-Renon cité en l’an III, remplacé la même année.
Grange Christophe. Maire. Né à la Chambonie, Loire, vers 1759, fils de Jean Pierre Marie Grange Marre et de Catherine Verdier. Maire de Romans cité depuis 1793, agent municipal en l’an IV (il signe toujours maire), jusqu’à sa mort à Romans le 12 floréal an V (1er mai 1797).
Grange Pierre. Maire. Adjoint de Neyron par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 30 mai 1822, jusqu’en 1829.
Granger Antoine. Maire. Né à Crottet le 29 août 1869, fils de Jean Benoit Granger, charron au hameau de Chavannes, et de Benoite Gonod. Maire de Crottet élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste), remplacé vers 1931.
Granger Édouard. Maire. Neveu d'Antoine. Adjoint de Crottet élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et 1965.
Granger Jean-Marie. Maire. Adjoint de Feillens élu le 2 novembre 1947, maire le 10 mai 1953 (républicain indépendant) jusqu’en 1959.
Granger Lucien. Maire. Petit-fils d'Antoine (voir notice), neveu d'Edouard (voir notice). Né le 18 mai 1935, artisan (mécanique agricole), maire de Crottet en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort en juillet 2015.
Granger Pierre. Maire de Reyrieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1825, jusqu’en 1831.
Granier Claude Antoine. Président de l’administration cantonale de Coligny en l’an VI, puis adjoint de Coligny en l’an VIII.
Granier Joseph Modeste. Maire. Propriétaire, adjoint de Treffort par arrêté du 24 août 1819, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en janvier 1826.
Granju Louis. Maire. Adjoint de Pugieu élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, maire en mai 1929 (radical-socialiste). Il est mort en décembre 1949.
Grant de Vaux Auguste Louis Ferdinand Alpin, baron. Maire. Né à Lyon le 17 octobre 1855, fils de Charles Alpin Grant, vicomte de Vaux (Londres 1803-Lyon 1872), capitaine de place, et d'Henriette Joséphine Duport de Rivoire (Montagnat 1822-Lyon 1907). Rentier, adjoint, puis maire de Viriat élu en 1890, réélu en mai 1892 et mai 1900, remplacé en 1901. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu au deuxième tour le 8 août 1886 par 1928 voix contre 1673 au sortant Jean-Marie Félix Melin. Candidat boulangiste aux législatives de 1889 contre Alexandre Pochon (voir notice). Il est mort au Coteau, Loire, le 25 octobre 1907. Il avait épousé en 1876 Angèle Chevrier de Corcelles (1854-1917), fille de Marie Louis Félix Chevrier de Corcelles (voir notice) et d’Antoinette Olympe Octavie de Migieu (1827-1914).
Grapin Marie. Maire. Adjoint de Servignat élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 (républicain de gauche), maire en cours de mandat (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, remplacé en 1941.
Gras André. Maire. Né à Montanges le 9 septembre 1820, fils d’André Gras (voir notice) et de Marie Françoise Mermet. Cultivateur, maire de Montanges élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865 (« Influence assez grande dans sa commune où il s’est fait, par une brusquerie qui tient au manque d’éducation, d’assez nombreux ennemis. On l’accuse d’aimer fréquenter les cabarets ». ADA 3Z 238). Le 10 août 1861, des étincelles provenant de la cheminée du maire provoquent un incendie. Cinquante-sept maisons de Montanges sont détruites. Il est mort à Montanges le 30 mai 1893.
Gras André Marie. Maire. Né à Montanges le 26 décembre 1780, fils d’André Gras Latepa et de Marie Rolande Moine. Maire de Montanges nommé en janvier 1832, remplacé en 1837. Il est mort à Montanges le 18 juillet 1860, à l’âge de 80 ans.
Grasset. Conseiller d’arrondissement. Conseiller municipal radical-socialiste d’Oyonnax élu le 4 août 1907, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax contre le républicain J. Duraffourd. Instituteur à Cerdon, il est nommé en juillet 1914 receveur buraliste dans cette commune.
Grasset Albert. Maire. Adjoint de Chevillard élu en mai 1929 (URD), réélu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 24 février 1943, nommé président du comité local de libération par arrêté du 24 novembre 1944, maire par arrêté du 3 février 1945, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (MRP).
Grasset Georges. Maire de Chevillard en mars 1971 (DMF), remplacé en mai 1975.
Grasset Jean-Frédéric. Maire. Né à Chevillard le 29 janvier 1810, fils d’Alexis Grasset, cultivateur, et de Marie Françoise Carrier. Cultivateur et menuisier, adjoint de Chevillard nommé le 10 juin 1852, reconduit en août 1855 et 1860, remplacé en 1865 (voir notice de Jean-François Monnet), maire en novembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Grasset Maxime. Maire. Né le 26 mai 1933, menuisier charpentier, 1er adjoint de Chevillard en mars 1983 et mars 1989 (RPR), maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (RPR).
Grattard Eugène dit Louis. Maire. Né le 13 avril 1906, maire de Granges élu en mai 1953, réélu en mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG) jusqu’à la fusion de la commune avec Matafelon en 1973.
Grefferat Marcel. Maire. Président du comité local de libération de Cuisiat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Greffet Abel. Maire. Né à Bourg le 16 février 1944, mécanicien, chef d’entreprise, adjoint de Saint-Genis-sur-Menthon en 1971, maire élu en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995. Candidat (SE) aux cantonales de Pont-de-Veyle des 22 et 29 mars 1992, il recueille 20,46 % des voix au premier tour et 34,30 % au second.
Greffet Christophe. Maire, conseiller régional. Né à Bourg le 7 juillet 1967, fils de Gilbert Greffet, mécanicien, et de Marcelle Gautheret. Conseiller financier, maire de Saint-Genis-sur-Menthon élu en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 et mars 2008 (PS). Président de la communauté de communes de Pont-de-Veyle, réélu le 9 avril 2001 (socialiste) et le 7 avril 2008. Candidat en 6e position aux régionales du 22 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard. Candidat (PS) aux élections législatives du 10 juin 2007 dans la 4e circonscription, il obtient 19 % des voix au premier tour. Élu conseiller régional, le cinquième pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes » au deuxième tour des élections des 14 et 21 mars 2010 (il était en troisième position au premier tour sur la liste PS-PRG-MRC). Élu conseiller général (majorité départementale) du canton de Pont-de-Veyle les 20 et 27 mars 2011, au deuxième tour avec 58,99 % des voix, contre Yves-Augustin Chapelon (UMP), il devient vice-président du conseil général chargé des finances.. Frappé par le cumul des mandats, il démissionne de son mandat de conseiller régional en mai 2011. Il a écrit en 1989 une Histoire d’un village sous la Révolution, Saint-Genis-sur-Menthon et en 1997 Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle.
Greffet Jean-Louis. Maire. Né en 1751, fils d’Henri Greffet et de Marie Dégletane. Propriétaire aisé aux Jolys, élu procureur de la commune de Saint-Genis-sur-Menthon le 8 avril 1790, au second tour de scrutin par 32 voix sur 49 votants, réélu le 27 novembre 1791 jusqu’au 27 janvier 1793, officier public à cette date, agent municipal en décembre 1795 à la place de Benoit Paquet (voir notice) qui refuse cette fonction. Reconduit le 17 janvier 1796 comme officier public par l’administration cantonale, il est désigné de nouveau agent municipal en 1797 à la place de Benoit Bessard qui n’assiste pas aux réunions, jusqu’à l’élection du 25 mars 1798. Élu adjoint le 20 avril 1799 de l’agent municipal. Nommé adjoint du maire par arrêté du préfet Ozun du 22 (12 mai 1800) floréal an VIII, il est nommé maire par arrêté du 28 floréal an XI (18 mai 1803), jusqu’en 1813. Il est mort à Saint-Genis-sur-Menthon le 23 mai 1816.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Histoire d’un village sous la Révolution française, Saint-Genis-sur-Menthon, 1989. ADA 4K6.
Greffet Léon Alexandre. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 21 mars 1885, fils de Claude Greffet et de Célestine Biguet. Charon, conseiller municipal de Saint-Genis-sur-Menthon élu en décembre 1919, adjoint de 1925 à 1935. Vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné adjoint, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire en 1949, réélu en mai 1953 (divers gauche), en mars 1959 et en juin 1965 (radical) jusqu’en 1971.
Greffet Michel. Maire. Né à Biziat le 20 mai 1825, fils de Benoît Greffet et de Philiberte Guerrin. Cultivateur, adjoint de Biziat élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu en juin 1879, réélu le 23 janvier 1881 jusqu’en 1884.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Greffet Robert. Maire. Né le 10 février 1948, enseignant en pâtisserie à la retraite, conseiller municipal d’Ambronay de 1995 à 2001, premier adjoint après une élection partielle en 2006, maire (DVG) élu en mars 2008.
Grégoire Claude. Maire. Né à Vésines vers 1775, fils de Jean Grégoire et de Marianne Jullin. Cultivateur, maire d’Aisnes-Vésines nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Vésines le 27 mai 1846.
Grégoire Claude. Maire. Né le 27 brumaire an X (18 novembre 1801), fils de Philibert Grégoire (voir notice) et de Claudine Gallion. Cultivateur, maire d’Aisnes-Vésines élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, remplacé en 1870. Il est mort à Vésines le 2 juin 1888.
Grégoire Jean-Marie. Maire d’Asnières nommé en 1830, remplacé en mai 1831.
Grenard Humbert (il signe tout d’abord Grenard, puis Grenat). Maire. Né à Lélex le 27 juin 1735, fils de Joseph Grenard et d’Anselma Grossiord. Maire de Lélex cité en décembre 1793, nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795), remplacé en l’an IV. Maire nommé en floréal an VIII, remplacé en fructidor an XIII. Il est mort à Lélex le 3 mai 1807.
Grenard Louis.* Maire* de Lélex élu en mai 1925 (radical-socialiste), remplacé en 1929.
Grenaud de Saint-Christophe Alexandre Joseph Bonifort, comte de. Secrétaire général de l’Ain. Né le 18 juillet 1835, sous-préfet de Sancerre en 1867, démissionnaire le 4 septembre 1870, secrétaire général de l’Ain le 23 juin 1874, sous-préfet de Thonon le 6 janvier 1875 et de Riom en 1877.
BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.
Grenodon Auguste. Maire (URD) de Drom élu en mai 1925, réélu en mai 1929.
Grenus. Maire. Baron, il signe « Grenus avocat » en 1790. Maire de Sacconex (Grand-Saconnex) cité en 1790 et 1791. Probablement Jacques Grenus, né à Genève le 8 novembre 1751, fils de François Jean Gabriel Grenus (1709-1783), colonel au service de la France, chevalier du mérite militaire, et de Frédérique Louise d’Armand de Châteauvieux (1729-1815). Avocat en 1773, révolutionnaire, il a rédigé plusieurs brochures contre le parti aristocratique, notamment : Étrennes patriotiques, soit Dictionnaire des Petit et Grand Conseils. Il est mort à Genève le 9 janvier 1819.
Grépelut André. Maire. Né le 8 août 1939, agriculteur, adjoint de Saint-Nizier-le-Désert élu en mars 1977, maire en avril 1978 (RPR), 1er adjoint en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 (UDF) et mars 2001 (UDF).
Greppo Antoine. Maire. Né à Lyon Saint-Vincent le 22 février 1736, fils de Jean Baptiste Greppo (1709-1768), fabriquant à Lyon, et de Louise Branche (1710-1755). Négociant, maire du Montellier nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il ne semble pas avoir siégé. Il est mort au Montellier le 13 mai 1814, à l’âge de 78 ans. Il avait acheté le château du Montellier en 1781.
Greppo Jean Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 20 juillet 1796, fils de Gabriel Catherin Greppo (voir notice) et de Jeanne Antoinette Piron (1774-1824). Conseiller à la cour royale de Lyon, puis avocat, substitut du procureur général à Lyon. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1827 à 1830, puis élu par le canton de Meximieux de 1836 à 1842. Il est mort au Montellier le 18 novembre 1853. Une inscription sur marbre rappelant sa générosité pour avoir fondé des écoles à Villars, se trouve apposée dans l’église de Villars (voir Greppo dans l’Armorial de l’Ain de Dumesnil). Parrain également d’une cloche baptisée en 1830 dans la même église (Pré-inventaire).
Greppo Gabriel Catherin (aîné). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lyon Saint-Vincent le 17 février 1773, fil d’Antoine Greppo (voir notice) et de Pierrette Bœuf. Maire du Montellier et Birieux nommé par arrêté du préfet Capelle du 29 janvier 1815 (les actes de Birieux sont cependant signés par l’ancien maire jusqu’en juillet 1816), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, et par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, jusqu’en 1830. Président du collège électoral de l’arrondissement de Trévoux nommé par le roi en août 1815, conseiller d’arrondissement cité de 1816 à 1827, conseiller général nommé de 1826 à 1830. Il serait mort au Montellier le 4 mars 1849 (acte non retrouvé).
Greslé Maurice. Conseiller de préfecture. Né le 18 novembre 1891, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 3 juillet 1919, puis de l’Yonne le 22 septembre 1926.
Gret Antoine. Maire. Né le 26 septembre 1821, cultivateur, maire de Villes élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Gret Célestin. Maire. Président du comité local de libération de Billiat nommé par arrêté du 2 novembre 1944, maire nommé par arrêté du 29 novembre, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) jusqu’aux élections de 1953.
Gret François. Maire de Villes nommé le 20 janvier 1815, remplacé le 8 juillet, réinstallé après les Cent-Jours et confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832.
Gret François. Maire. Né le 19 novembre 1822, cultivateur, maire de Villes nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.
Gret Joseph (Gray). Maire. Agent municipal de Villes élu en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1810.
Greusard André, dit Dupleix. Né à Coligny le 4 mai 1908, membre du comité départemental de libération de l’Ain à sa fondation le 5 septembre 1944. Résistant sous le pseudo de Dupleix. En juillet 1943, il avait été désigné chef départemental des MUR en formation, par le chef régional Alfred Malleret, dit Bourdelle. Il est mort en 1980.
Grézaud Benoit. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 23 septembre 1842, marchand de fer, 1er adjoint de Pont-de-Vaux élu en mai 1882, réélu le 18 mai 1884, maire en octobre 1889, réélu en mai 1892 et mai 1896. Conseiller d’arrondissement élu sans concurrent par le canton le 1er août 1880, en remplacement d’Hippolyte Herbet élu conseiller général. Réélu, toujours sans concurrent, le 1er août 1886 (5000 F de revenus), le 31 juillet 1892 et le 28 juillet 1895, jusqu’à sa mort le 26 septembre 1897. Son fils, Pierre Grézaud (Gorrevod 1887-1953), pionnier de l’aviation, a commandé une escadrille en Russie pendant la Grande Guerre (Voir Des ailes et des hommes, p. 37 à 40, la Taillanderie, 1997).
Grézaud François. Maire de Biziat élu en 1934, réélu en mai 1935 jusqu’en 1944.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Grézel Henri (Henri Émile). Maire, conseiller général. Né à Nantua le 21 février 1887, fils de Louis François Grézel, professeur de physique au collège de Nantua, puis proviseur au collège d’Autun, et de Marie Françoise Clémence Hortense Chabanon. Médecin, 1er adjoint au maire de Nantua élu en mai 1935, faisant fonction de maire en remplacement de Joseph Musy démissionnaire en septembre 1940. Maire nommé par arrêtés préfectoraux des 7 et 25 mars 1941, remplacé en 1942. Candidat au conseil d’arrondissement le 7 octobre 1934, il ne recueille que 66 voix. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Nantua élu le 30 juin 1935, suite à l’annulation de l’élection de Chanal du 11 avril 1935, jusqu’en 1940. Nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942. Il est mort à Nantua le 5 juillet 1962.
Grillet André. Secrétaire général de l’Ain du 11 juillet 1958 au 25 septembre 1964. Il était auparavant sous-préfet de Briançon.
Grillet André Cyrille. Conseiller d’arrondissement. Né le 16 août 1813, greffier du tribunal de Gex, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton depuis le 19 juin 1864, réélu au deuxième tour le 11 octobre 1874, le 1er août 1880 et le 1er août 1886, jusqu’à son décès le 3 février 1889. Nommé lieutenant de louveterie en janvier 1883.
Grillet Aristide (Aristide Georges). Maire. Né à Saint-Genis-Pouilly le 23 avril 1897, fils d’Adrien Louis Grillet, charpentier, et d’Alice Françoise Brand. Scieur, maire de Saint-Genis-Pouilly élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant), remplacé en octobre 1970. Il est mort à Saint-Genis-Pouilly le 19 octobre 1970.
BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.
Grillet Jean-Marie. Maire. Fils d’André Grillet, huissier public, et de Marie Cullet. Praticien, puis notaire à Gex de 1816 à 1854. Maire de Gex nommé de septembre 1830 à 1835. Il est toujours réélu au conseil municipal en juillet 1846.
Grillon Joseph. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Rémens élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Grillon Joseph. Maire. Fils de Joseph Grillon et de Françoise Mury, maire de Vaux-en-Bugey nommé par arrêté du 1er février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 juillet 1825.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Grimand. Maire de Saint-Sorlin élu en 1790.
Grimand Claude Joseph. Maire de Saint-Sorlin installé le 6 messidor an II (24 juin 1794) par Joseph Rambert Tenant agent national du district de Montferme (Saint-Rambert).
Grimand François. Maire. Né à Pizay le 9 janvier 1915, maire de Pizay élu en cours de mandat après 1965 (MRP), en remplaçant André Cachet-Champier.
Grimand Jean. Maire. Conseiller municipal de Faramans, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 25 novembre 1941.
Grimand Pierre. Maire. Né le 30 décembre 1935, inséminateur, maire de Pizay en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (RDG), mars 1989 (MAJ), juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG).
Grimaud Marie Louis Antoine Émile. Conseiller de préfecture, sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Bourgoin le 4 avril 1867, fils de Joseph Émile, procureur impérial. Avocat à la cour d’appel de Grenoble, attaché au parquet général de cette ville, conseiller de préfecture des Hautes-Alpes en 1894, et ensuite de l’Ain, nommé le 24 janvier 1896, installé le 1er février, nommé sous-préfet de Trévoux le 19 juillet 1898, installé le 28, secrétaire général de l’Aisne le 5 septembre 1904, sous-préfet d’Issoire en 1905, d’Aix en 1907, de Brest en 1910, de Riom en 1911, préfet du Morbihan en 1915, de la Savoie en 1917, des Côtes-du-Nord en 1921, d’Indre-et-Loire en 1922, directeur des affaires départementales à la préfecture de la Seine en 1926. Retraité en 1932, il est mort à Veynes le 16 juillet 1945. Son fils, Marie Antoine Robert Grimaud, né à Bourg le 1er juin 1898, sous-préfet de Coutances en 1940, est nommé préfet délégué à Dijon le 14 novembre 1941, jusqu’à sa suspension, le 9 mai 1942, demandée par les Allemands. Adjoint au chef de service de l’inspection générale des services administratifs en 1942, directeur général du service du logement de la région administrative de Clermont-Ferrand en 1943, directeur de cabinet et secrétaire général du ministre de l’Intérieur en mai 1943, mis en disponibilité en 1944, il est nommé TPG des Deux-Sèvres en 1947 et de l’Yonne en 1954 jusqu’en 1956.
Grimaud Fabien Alexandre Alcée Scipion. Conseiller de préfecture. Né le 17 juin 1817, conseiller de préfecture de l’Oise en 1848, il est nommé à ce poste dans l’Ain le 4 septembre de la même année. Le 20 mars 1849, il est nommé sous-préfet de Bazas.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Grimoud Jean-Marie. Maire de Mollon élu le 15 mai 1904, réélu le 17 mai 1908 et le 5 mai 1912, remplacé en septembre.
Grimoud Joseph. Maire de Mollon élu le 14 avril 1923 (radical), réélu le 17 mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en mai 1929.
Grinand Benoit. Maire. Né à Ordonnaz le 28 septembre 1817, fils de Marin Grinand (voir notice) et de Claudine Robin. Cultivateur, maire d’Ordonnaz élu en 1872, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Grinand Joseph. Maire. Fils de Louis (voir notice), maire d’Ordonnaz élu en 1908 jusqu’en 1911 date à laquelle il démissionne.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Grinand Louis. Maire. Président de la délégation spéciale instituée à la dissolution du conseil municipal d’Ordonnaz par arrêté ministériel du 15 octobre 1941.
Grinand Louis Félix. Maire. Né le 30 août 1826, cultivateur, maire d’Ordonnaz élu le 21 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé en mai 1892. Il créa les fontaines publiques projetées par son prédécesseur Benoit Grinand (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Grinand Marin. Maire. Né à Ordonnaz le 2 août 1759, fils de Joseph Vesin Grinand et de Françoise Bornel Babolat (1729-1783). Maire d’Ordonnaz élu en 1790. Il est maire, semble-t-il, jusqu’en décembre 1792.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz, 1914.
Grinand Paul. Maire. Né le 18 avril 1926, agriculteur, maire de Marchamp élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (SFIO), mars 1971 (socialiste), mars 1977 (socialiste), mars 1983 et mars 1989 (socialiste), démissionnaire en 1993.
Grinand René. Maire. Né le 5 janvier 1922, agriculteur, conseiller municipal d’Ordonnaz en 1953 maire le 4 mars 1961, à la mort de Frédéric Brunet. Réélu en mars 1965 (MRP), mars 1971 (REI), mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (DVD), décédé en mai 1990.
Gringoz Claude. Maire. Né en 1746, vigneron, maire de Ceyzériat, habitant le hameau de Tréconnas, député de Ceyzériat pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789. Élu maire le 22 février 1790 avec 24 voix de majorité sur 79 votants, après le refus, formulé la veille, de Basile Prost d’assumer cette fonction. Il démissionne le 19 novembre de cette année. Il est réélu le 13 novembre 1791 et le 2 décembre 1792. Le 27 décembre 1793, lors de la venue de l’agent national Rollet-Marat (voir notice) pour prêcher la parole révolutionnaire, les habitants, ulcérés par la fermeture de l’église, prennent leurs fourches et manifestent. Les femmes lancent des pierres à Rollet et brisent sa voiture. Gringoz reçoit un coup sur le nez. Interrogé par Rollet pour savoir qui sont les responsables, le conseil lui répond le 6 janvier 1794 « qu’en raison de la foule considérable, il était impossible de reconnaître les agresseurs ». Il est remplacé le 26 avril 1794 et devient juge de paix. Fin 1797, il est adjoint de l’agent municipal Claude François Prost et le 30 mars 1798 renommé juge de paix.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Le Revermont Les Burgondes Ceyzériat Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Gripière de Moncroc Charles Emmanuel de. Maire. Notaire à Foissiat nommé de 1825 à 1856, maire de cette commune élu en 1848, remplacé en 1852. Le 10 avril 1828, il déclare sa fille sous trois prénoms : Pierrette, Julie et Grippière, en présence de Nicolas Maximilien Demoncroc, propriétaire à Pont-de-Vaux (voir le suivant) qui signe de Moncroc, alors que Claude Emmanuel signe Demoncroc, comme il le fera pour ses actes.
Gripière de Moncroc Jean Nicolas Maximilien de. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Pont-de-Vaux le 29 novembre 1785, fils de Louis Eugène de Gripière seigneur de Moncroc (1741-1806), lieutenant de gendarmerie à Belley, nommé capitaine de la gendarmerie de l’Ain le 11 nivôse an VIII (1er janvier 1800), puis économe intérieur de l’hôpital de Bourg - et d’Élisabeth Gaude. Petit-fils de Louis Gaston de Gripière, seigneur de Moncroc, né le 31 août 1705 dans une famille normande, lieutenant dans le régiment Royal-artillerie qui vint s’installer en Bresse à Saint-Trivier et fut nommé syndic de la noblesse de Bresse le 28 avril 1751. Engagé le 14 novembre 1803 dans le 21e régiment de chasseurs à cheval, Jean Nicolas Maximilien fait toutes les campagnes de l’Empire, puis sert sous la Restauration notamment comme instructeur à l’école de cavalerie de Saumur. Retraité en 1838 comme lieutenant-colonel, maire de Pont-de-Vaux nommé par décret du 17 novembre 1843, remplacé en novembre 1847. De nouveau maire de Pont-de-Vaux nommé le 14 juin 1855, remplacé en 1859. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Vaux de 1842 à 1845, réélu en 1852 (prénommé C. depuis 1862), le 19 juin 1864, le 12 juin 1870, cité comme président du conseil de l’arrondissement nommé par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, il meurt à Pont-de-Vaux le 8 octobre 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Dufäy, Supplément à la galerie militaire de l’Ain, in fine. – LH/1203/47.
Grisard Antoine.* Maire*. Né à Crottet le 23 avril 1823, fils d’Antoine Grisard, tonnelier, et d’Anne Granjean. Charcutier, adjoint de Montmerle élu le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888. Il est mort en 1907.
Grisaud (Jean) Claude (Grésaud, Grizaud, Grisot). Maire. Né à Chaveyriat le 27 avril 1770, fils de Claude et de Marie Deloy. Cultivateur à la Maison Neuve, adjoint de Chaveyriat nommé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 février 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Chaveyriat le 18 novembre 1830.
Grisillon Jean. Maire. Né le 22 janvier 1832, cultivateur, élu au conseil municipal de Briord le 22 novembre 1874, démissionnaire avec sept autres conseillers et réélu dans une partielle le 8 août 1875, réélu en tête à l’élection générale du 6 janvier 1878, adjoint élu en 1881, maire élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.
Grisillon Jules Anthelme. Maire de Briord élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Grison Bernard. Maire. Né le 21 mai 1950, technicien, maire de Massieux élu en mars 2008.
Grisot Jean-Robert. Maire. Né le 23 avril 1950, professeur EPS, conseiller municipal de Saint-Étienne-sur-Reyssouze 1989, second adjoint en 1994 (écologiste), maire en juin 1995, réélu en mars 2001. Il ne se représente pas en mars 2008.
Grivaz Jacques Joseph. Agent municipal. Né à Mégevette en Haute-Savoie le 26 août 1731, fils de Jacques François Grivaz et de Jeanne Marie Delisle. Notaire à Thoiry de 1770 à l’an IX, agent municipal* *de Thoiry élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Thoiry le 11 nivôse an IX (1er janvier 1801).
Griveaux Marcel. Maire. 1er adjoint de Saint-Trivier-de-Courtes en mai 1945, maire en 1946, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Grizard Claude François. Agent municipal de Champfromier élu en l’an VII, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 nivôse an XII (28 décembre 1803).
Grizard Jean-Claude. Maire de Monthieux élu mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 8 décembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (CNI).
Grizard Jean Louis (Grisard). Maire. Adjoint de Bâgé-le-Châtel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 23 novembre 1824, jusqu’en 1830.
Grobel Emmanuel. Maire. Né à Port le 8 janvier 1755, fils d’André Grobel (1718-1759) et de Madeleine Vugier (1723-1768). Maire* *de Port nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il ne semble pas avoir siégé. Il est mort à Port le 26 novembre 1840, à l’âge de 86 ans.
Grobel François. Agent municipal de Port élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Grobel Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Port élu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en 1908.
Grobel Simon. Maire. Né à Port le 27 octobre 1779, fils de Noël Grobel et de Jeanne Marie Luvin (1756-1811). Maire de Port nommé de 1838 à 1840.
Grobel Simon. Maire. Né le 10 novembre 1829, fils de Jean Claude Grobel (+ 1861), cultivateur, et de Catherine Grobel. Rentier, maire de Port nommé par arrêté du 29 novembre 1866, en remplacement de Joseph Ennemond Levrat décédé. Reconduit en août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé en 1884. Lieutenant de louveterie cité pour l’arrondissement de Nantua par arrêté préfectoral du 21 juillet 1874, puis du 18 février 1876, 28 février 1877, 28 janvier 1878 et du 12 janvier 1883.
Grobon Henri. Maire. Né (Henry) à Montluel le 8 janvier 1822, fils de Pierre Grobon, propriétaire, et de Marguerite Chanet. Maître teinturier, pionnier de l’industrie à Miribel, il fait construire en 1857, entre le canal et la voie ferrée, des ateliers de teinture et apprêts qui deviendront avec d’autres propriétaires la TIAG (Société lyonnaise de teinture-impression-apprêt et gaufrage). Maire de Miribel nommé par décret du 26 août 1865 au 22 septembre 1870, il fait construire le château Grobon, devenu la mairie. Il est mort à Monaco en 1893, mais il est inhumé à Miribel.
BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.
Grobon Joseph. Maire. Né à Neyron le 17 janvier 1854, fille de Louis Grobon (voir notice) et de Jeanne Cognat. Adjoint de Neyron élu en mai 1881, réélu en mai 1884, maire en décembre 1885, remplacé en 1888, réélu maire le 17 mai 1896, réélu le 20 mai 1900, 15 mai 1904, 17 mai 1908 et 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919.
Grobon Louis. Maire. Né à Neyron le 12 mai 1828, fils d’André Grobon, cultivateur, et de Marie Rey. Maire* *de Neyron élu en 1870, remplacé en janvier 1871.
Grobon Marcel. Maire. Né le 13 avril 1915 à Ruffieu (Ain), agriculteur à Parves, conseiller municipal le 10 mai 1953, 1er adjoint le 1er février 1965, maire (DVG) le 19 mai 1973, jusqu'en 1977.
Grobon Marius (Marius Eugène). Maire. Né à Ruffieu le 23 mars 1870, fils de Charles Henri Grobon, tisserand, et de Marie Clémentine Niogret. Cultivateur, maire de Napt élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et mai 1935, décédé et remplacé en mars 1936.
Grobonnet François. Maire. Agent national d’Injoux en 1792, maire cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé, agent municipal en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1809. Il est mort à Injoux le 20 juin 1813, à l’âge de 77 ans.
Groboz Henri. Né le 31 octobre 1906, plâtrier peintre, militant SFIO, chef de compagnie dans le maquis, il dirige l’attaque de la gare de Saint-Étienne-du-Bois le 22 août 1944. Blessé, il est mort le 25 à l’hôpital FFI de Villeneuve les Charnoz. Il a été inhumé à Coligny. Un quai et une rue de Bourg portent son nom.
Groboz Prosper (Prosper Marie). Maire. Né vers 1861, fils de Claude François Maurice Groboz et de Jeanne Marie Puvilland. Maire de Montracol élu en mai 1896, réélu en mai 1900.
Grognet César François. Maire. Notaire à Pont-de-Vaux et à Sermoyer, ses actes sont conservés pour les années 1827 à 1842. Maire de Sermoyer nommé en septembre 1830, remplacé en 1834.
Grognet Denis Georges Catherine. Maire. Né le 23 avril 1769 à Pont-de-Vaux, fils de François Marie Grognet (1738-1771), avocat en parlement, et de Barthélémie Roy. Cousin germain du général Joubert, il a servi dans le 3e bataillon de l’Ain. Avocat, président du directoire du district de Pont-de-Vaux élu le 12 brumaire an II (2 novembre 1793) jusqu’à l’épuration du 8 ventôse ( 27 février 1794) , maire de Pont-de-Vaux nommé en avril 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815. Il est mort le 1er mars 1844 à Pont-de-Vaux.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.
Grollier Paul. Maire d’Innimond élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (MRP) et mars 1971 (CDP). Candidat aux cantonales de Lhuis le 4 juin 1961 (MRP).
Gromier Claude Joseph. Maire. Né à Coligny le 23 mars 1773, fils de Guillaume Gromier et de Marguerite Plassin. Négociant, adjoint de Coligny nommé en septembre 1830, maire de mai 1831 à 1846. Il est mort à Coligny le 25 novembre 1865. Un François Xavier Gromier, capitaine au 8e bataillon de l’Ain, rentré dans ses foyers, est secrétaire adjoint de la municipalité cantonale de Coligny en 1797, puis nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Gromier Joseph. Maire. Adjoint de Chalamont en mai 1945, maire en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (radical-socialiste). Candidat (radical indépendant) au premier tour des cantonales partielles de Chalamont du 23 juin 1957.
Gromier Claude Marie. Maire. Né à Bourg le 30 mai 1775, fils de Marie Joseph Gromier et de Marie Françoise Dismier. Maire* *de Revonnas nommé par arrêté du préfet Capelle du 4 février 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 avril 1817.
Grondier Claude Joseph. Maire. Né à Dommartin le 2 juin 1836, fils de Joseph Grondier, cultivateur, et de Marie Benoite Pelletier. Adjoint de Dommartin nommé par arrêté du 10 avril 1862, renouvelé le 26 août 1865, nommé maire en 1870, élu en mai 1871, adjoint nommé le 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881.
Grondier Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Buellas élu en mai 1904, réélu en mai 1908, élu maire le 30 juin 1907 après la démission de Marc Édouard de la Teyssonnière le 24 mai, et réélu en mai 1908, jusqu’en 1912.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Buellas, 1995.
Gros Alphonse. Maire. Né à Challex le 12 novembre 1852, fils de Jean gros, cultivateur, et d’Alexandrine Lapalud. Maire de Challex élu en mai 1896, réélu en mai 1900, remplacé en 1904, réélu en mai 1912.
Gros Anthelme. Maire. Né à Pugieu le 8 janvier 1806, fils d’Étienne Philibert Gros et de Françoise Caire, cultivateurs à Chavillieu. Cultivateur, adjoint de Pugieu nommé le 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, maire nommé par arrêté du 3 décembre 1862, reconduit le 26 août 1865, remplacé en septembre 1870.
Gros Benoît. Maire de Dagneux nommé du 5 mars 1843 à mars 1847.
Gros Blaise (Grond). Maire de Charnoz nommé en 1801, renouvelé par arrêté du 3 ventôse an XII (23 février 1804), remplacé en juillet 1815. Il est mort à Charnoz le 5 novembre 1820, à l’âge de 65 ans.
Gros Claude. Maire. Né le 6 mars 1840, fils de Pierre Gros et d’Anne Durand. Cultivateur, maire de Pizay élu en novembre ou décembre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1874, nommé par arrêté du 24 mai 1876, décédé à Pizay le 7 septembre de la même année.
Gros François Marie (Gros-Laristala). Agent municipal d’Oyonnax nommé par le directoire de l’Ain le 27 messidor an V (15 juillet 1797), remplacé en l’an VI.
Gros Jean. Maire. Né à Challex le 4 avril 1822, fils de François Gros, cultivateur, et de Laurence (Lorence) Favre. Cultivateur, maire de Challex nommé par arrêté préfectoral du 27 mars 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Gros Jean-Claude. Maire de Pizay élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (républicain de gauche).
Gros Jean-Paul.* Maire.* Né le 8 avril 1939, hôtelier, 1er adjoint de Mijoux en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), jusqu’en 2001.
Gros Jules. Né à Montluel en 1829, secrétaire de la Société de géographie, il publie des récits de ses voyages qui le font connaître. Des explorateurs de ses amis qui avaient exploré le cours du Counani, en Guyane, le persuadent en 1887 que les indigènes l’avaient nommé président de la République du Counani. Gros forme aussitôt un gouvernement et concède à une compagnie anglaise l’exploitation des territoires. Devant les protestations du Brésil, la France par une note diplomatique déclare cet État illégal. Il est mort à Vanves le 29 juillet 1891.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art C. Meyer.
Gros Gilbert. Maire. Né le 4 juin 1941, chef d’entreprise, deuxième adjoint de Chaleins en mars 1983, maire en 1984, réélu en mars 1989, réélu juin 1995, mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Gros Henri. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Montluel en 1852, remplacé en 1854.
Gros Monique. Maire. Né le 1er janvier 1923, médecin, conseillère municipale de Vieu élue en mars 1983, maire le 19 mars 1989 (DVD).
Gros bégnin Auguste. Maire de Confort élu le 23 janvier 1881, suspendu par arrêté préfectoral du 21 septembre 1881, réélu en mai 1884 et 1888.
Grosbégnin Théophile Ernest. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chézery le 2 juillet 1867, fils de Jean Félix Grosbégnin, cultivateur, maître d’hôtel et de Marie Clarisse Anaïs Cassy. Cultivateur, maire de Chézery élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, et décembre 1919 (républicain de gauche). Le 22 juin 1913, il inaugure le tramway de Chézery à Bellegarde. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges le 14 décembre 1919. Son siège est supprimé en 1931. Il est mort à Chézery le 16 février 1965.
Groscassand-Dorimond Claude-Marie. Administrateur du département, parlementaire. Né à Treffort vers 1750, fils de Jean-Baptiste Groscassand dit Dorimond, chirurgien, et de Jeanne-Françoise Morard. Prêtre, vicaire de Neuville-les-Dames en 1781, curé du Châtelard en 1787, vicaire épiscopal de l’évêque constitutionnel Royer, il apostasie en 1794 et se marie. Officier municipal de Treffort, cité en juin 1790, il est élu en 1791 administrateur du département de l’Ain. Proscrit en 1793 comme suspect de royalisme, il rentre après le 9 thermidor. Juge au tribunal civil de l’Ain en l’an IV, nommé par arrêté du 3 vendémiaire an VI (24 septembre 1797) commissaire du pouvoir exécutif auprès du département, en remplacement de Thomas Riboud, il fait condamner plusieurs prêtres à la déportation. Remplacé le 14 prairial an VI (2 juin 1798), car il est élu au Conseil des Cinq-Cents aux scrutins des 9 et 18 avril 1798, par 169 voix sur 184 votants. Il en devient secrétaire le 19 juillet. Il s’oppose à l’impôt sur les salines et au projet de la poste aux lettres et demande la clôture de la liste des immigrés. Le 5 mai 1799, il monte quatre fois à la tribune pour demander l’annulation des élections de l’Ain d’avril 1799 qui ont donné la victoire à Riboud, Jean-Louis Girod de l’Ain et Tardy de La Carrière. Opposé au coup d’État du 18 brumaire, il est exclu du Conseil par la loi du 19 brumaire an VIII. Un arrêté des consuls du 20 brumaire le somme « de se rendre dans la commune de la Rochelle pour être ensuite conduit et retenu dans tel lieu de ce département qui sera indiqué par le ministre de la Police générale ». Il est arrêté quelque temps. Proscrit, puis amnistié grâce à l’intervention de Riboud qui s’est montré sans rancune, il est employé supérieur de l’administration des Droits-réunis. Il est mort à Paris le 21 octobre 1810.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Gros-Claude François. Agent municipal de Sainte-Julie élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Gros-Claude François Joseph. Maire. Né en 1788, propriétaire, maire de Saint-Vulbas nommé de 1839 à 1846 et par arrêté du 26 janvier 1853 et il est remplacé le 22 février, sans avoir siégé.
Gros-Claude Jean-Marie. Maire. Né le 22 octobre 1798, propriétaire, maire de Bénonces nommé en 1846, élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1857, en août 1860 et 1865, décédé et remplacé par arrêté du 11 juin 1867.
Gros-Claude Jules Gabriel. Maire. Né à Sainte-Julie le 1er août 1810, fils de Claude Joseph Gros-Claude et de Jeanne Claudine Gros-Claude. Propriétaire, maire de Sainte-Julie élu en 1848, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865, nommé par arrêté préfectoral du 20 février 1874, démissionnaire, avec son adjoint, le 24 mai 1876.
Grosfillex Édouard. Maire d’Arbent élu le 25 mai 1921 jusqu’au 18 juin 1924.
Grosfillex Émile (Grosfillex). Maire (républicain de gauche) de Gex élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935.
Grosfillex Pierre Louis. Maire. Né en 1797, cultivateur, maire de Sergy nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en mai 1865.
Grosfilley Auguste. Maire. Adjoint de Lélex élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (radical) jusqu’en 1925.
Grosfilley François. Maire. Né en 1834, cultivateur, adjoint de Chézery nommé en août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en octobre 1876.
Grosfilley Jean-Joseph (il signe : Gros Filley). Maire. Adjoint de Chézery nommé maire de 1833, à la mort de Jean Claude Verchère, à juillet1848.
Grosfilley Joseph. Maire de Chézery nommé par arrêté du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 mars 1863. Son nom est inscrit sur le pont de pierre qui enjambe la Valserine avec la date 1863.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Collonges, 1989.
Grosfilley Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lélex le 19 mars 1865, fils de Pierre Félix Grosfilley et de Marie Phanie Grossiord. Maire de Lélex élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 9 avril 1905, en remplacement de François Cartier décédé. Réélu au deuxième tour le 2 août 1913 (radical).
Grosfilley Marcel. Maire de Lélex élu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (communiste).
Grosfilley Maurice. Maire de Chézery élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Grosfilley Michel (Gros Filley, Grosfillex). Maire. Officier public de Chézery en l’an III, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V, maire de Chézery nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816, reconduit par arrêté du même préfet du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en janvier 1832.
Grosfilley Pierre François. Maire. Né à Lélex le 17 novembre 1798, fils de Rolland Grosfilley et de Marie Françoise Malley. Cultivateur, maire de Lélex élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Lélex le 25 janvier 1872.
Grosfilley Roland. Agent municipal de Lélex en l’an VI, jusqu’en floréal an VIII.
Grosgojat Claude François. Agent municipal de Lélex en l’an V, remplacé en l’an VI.
Grosgurin ou Gros-Gurin François Marcellin. Maire, conseiller général, parlementaire. Né aux Molunes dans le Jura le 20 août 1829, docteur en médecine reçu à Paris en août 1857. Maire de Gex élu le 11 octobre 1870, nommé par arrêté du gouvernement du 13 mai 1871, révoqué et remplacé par décret du 3 février 1874 par Jean-François Couturié, choisi par le préfet Raffier-Dufour en dehors du conseil municipal qui est dissous par suite des protestations des conseillers. Conseiller général (républicain de gauche) du canton du 8 octobre 1871 à 1884 (battu par le républicain radical Pradon), « il se rallie à la République de tout le monde, aussi éloignée de la démagogie que de la dictature » en février 1876 et est élu député républicain de l’arrondissement de Gex aux élections des 20 février et 5 mars 1876 par 3766 voix sur 4034 votants et 6102 inscrits contre 119 à Girod de l’Ain. Il siège à gauche et fait partie des 363 députés qui, dans un manifeste, refusent de reconnaître le gouvernement de Broglie et provoquent la dissolution de la Chambre par Mac-Mahon. Réélu aux élections des 14 et 28 octobre 1877 par 4542 voix sur 5204 votants et 6283 votants contre 639 à Charles Harent, il vote contre le scrutin de liste et soutient les ministères républicains. Il est battu le 21 août 1881 avec 2445 voix contre 2875 au radical Pradon. Il est mort à Gex le 18 septembre 1884.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. C. Meyer. - Biographie complète des cinq cent trente-quatre députés par trois journalistes, E. Dentu éditeur, Paris, 1976. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Grosgurin Henri. Maire. Né le 1er février 1922, 2e adjoint de Lélex en mars 1965, maire en mars 1977 (PRI).
Grosjean Jean. Maire. Artisan, maire de Cruzilles-les-Mépillat élu en mars 1983.
Grospiron Alphonse (Louis François Alphonse). Maire. Né à Champfromier le 1er juin 1863, fils de Céleste (Célestin) Grospiron, cultivateur à Champfromier, et de Sophie Truche. Maître cordonnier à Courbevoie, maire de Montanges élu en mai 1925 (radical, puis URD) jusqu’en 1929. Il avait épousé en 1892 Marie-Antoinette Marcellin, de Montanges.
Grospiron Christian. Maire. Né le 19 novembre 1941, technicien, maire de Lélex en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF) et démissionnaire en 1992.
Grospiron Jean. Maire de Lélex élu en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI).
Gros Royat Guillaume. Agent municipal de Lélex élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Grosroyat Joseph. Maire de Lélex nommé en fructidor an XIII (septembre 1805) ; renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 mai 1818.
Grossand Jean Baptiste. Agent municipal de Saint-André-de-Corcy élu en l’an VI, remplacé en l’an VII. Propriétaire, il est mort à Saint-André-de-Corcy le 15 août 1815, à l’âge de 78 ans.
Grosset Claude. Maire de Chavornay élu le 19 décembre 1792.
Grosset Éléonore (Claude Eléonore). Maire. Né à Pouillat le 28 décembre 1823, fils de Benoit Joseph Grosset et d’Anne Rose Pussin. Cultivateur, maire de Pouillat nommé par arrêté du 24 avril 1867, remplacé en 1871.
Grosset François. Maire de Sandrans cité le 9 décembre 1792, remplacé, agent municipal élu en l’an VI, remplacé en l’an VI.
Grosset Laurent. Maire d’Ameyzieu élu en novembre 1791, remplacé en décembre. Agent municipal en l’an VI, puis adjoint en l’an VII.
Grossiord Jean-Marie. Maire. Né à Chézery le 11 décembre 1835, fils d’Alexandre Grossiord, meunier, et de Sophie Gros Gojat. Marchand, maire de Chézery élu en mai 1884, réélu en mai 1888, mai 1892 jusqu’en 1896.
Grostabussiat Frédéric. Maire. Né le 27 novembre 1814, fils de Jacques Grostabussiat et de Mélanie Burdet Berthod. Aubergiste, maire de Lélex, nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, remplacé en 1890.
Gruel André. Maire. Né le 31 janvier 1936, ouvrier guipeur, maire de Cleyzieu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ).
Gruel Auguste. Maire de Conand élu en 1888, réélu en mai 1892, jusqu’en 1896.
Gruel Martin. Maire. Né à Cleyzieu le 8 décembre 1796, fils de Jean Gruel Bourdin et d’Anthelmette Morcel. Cultivateur, maire de Cleyzieu élu de 1848 à 1852.
Gruel Pierre Auguste. Maire de Conand élu en 1873, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en janvier 1878 jusqu’en 1881.
Gruffas Jean-Marie. Administrateur du département. Né à Lyon le 28 septembre 1762, fils de Guillaume Gruffas, marchand toilier à Lyon, et de Jeanne Fleurie Guignod. Procureur-syndic du district de Saint-Rambert en l’an II, remplacé par Tenand la même année, puis agent national du district nommé par Boisset en fructidor an II, redevenu procureur-syndic, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Saint-Rambert, administrateur du département par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Remplacé, nommé conservateur des hypothèques, reconduit à l’administration centrale du département par l’assemblée électorale du 15 au 20 germinal an VII (9 au 14 avril 1799), installé le 15 floréal (4 mai), destitué par le Directoire exécutif le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin). Nommé maire de Jujurieux par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Avoué à Lyon, puis avocat à Bourg, il meurt dans cette ville le 4 septembre 1846. Ancêtre de l’auteur de ce dictionnaire.
Grumel Claude-François. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 5 avril 1786, fils de Jean Baptiste Grumel et de Magdeleine Barry. Maire de Vaux-en-Bugey le 7 mars 1790 jusqu’en 1791. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 13 juin 1844.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Grumel Henri. Maire. Adjoint de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 26 janvier 1943.
Grumet Jean-Louis (Jean Louis Claude Joseph).* Maire*. Né à Saint-Rambert le 31 décembre 1732. Frère de Jean Marie Grumet (voir notice). Conseiller aux États de la province du Bugey, maire de Saint-Rambert-en-Bugey élu maire le 20 janvier 1790, démissionnaire et remplacé en juin 1791. Commissaire auprès du tribunal du district. Prisonnier à Bourg aux Clarisses pendant la Terreur, il est mis en liberté provisoire par Boisset le 3 fructidor an II (20 août 1794). Il est mort en 1808.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain. - J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979.
Grumet Jean-Marie. Administrateur du département. Né à Saint-Rambert le 1er avril 1743, fils de Jean François Grumet (1703-1762), avocat en parlement, conseiller du roi, maire perpétuel de Saint-Rambert, et de Françoise Bourdin. Frère de Jean-Louis Grumet (voir notice). Abbé de Saint-Martin-du-Canigou, ancien vicaire à Toulouse. Administrateur du département et membre du directoire de l’Ain, suspendu de ses fonctions, malgré les protestations du conseil, par arrêté des représentants du peuple près l’armée des Alpes Dubois-Crancé, Gauthier et Nioche du 18 juillet 1793, il sollicite une place de professeur de droit public, pour enseigner la nouvelle Constitution. Le 28, l’arrêté est reporté à la suite d’une démarche de Tardy. Le 31 août, il demande à être vicaire de son oncle Philippe-Aimé Grumet curé d’Ambérieu-en-Bugey. Le 5 septembre, les représentants refusent sa démission, mais il est destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Arrêté à Bourg sur ordre d’Albitte qui a rédigé l’acte de dénonciation : « Grumet, ci-devant prêtre et grand vicaire de l’archevêque de Toulouse, membre du département de l’Ain. Homme de cour autrefois, bien fin, bien adroit, nageant toujours entre deux eaux, d’autant plus coupable qu’il sentait bien où portaient tous les arrêtés liberticides », il fait partie des 15 suspects guillotinés à Lyon le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Il avait alors 51 ans.
BIBLIOGRAPHIE :* Bulletin Gorini*, n° 111, « Les curés de l’actuel diocèse de Belley pendant la Révolution », art. G. Renoud, 1941.
Grumod Joseph. Maire. Premier adjoint de l’Abergement-de-Varey en mai 1953, maire en cours de mandat, le 10 juillet 1953 (RGR), réélu le 15 mai 1959 jusqu’en mars 1965.
Gudefin Charles. Maire. Né le 5 décembre 1911, membre du comité de libération de Vescours nommé par le préfet en octobre 1944, conseiller municipal en mai 1945, réélu en mai 1953, adjoint en 1958, réélu en mars 1959, 1er adjoint en mars 1965, élu maire en cours de mandat en 1966 (ALIM) au décès d’Eugène Meunier, réélu en mars 1971 (radical) et mars 1977 (RDG) jusqu’en 1983. Il est mort en mars 2001, à l’âge de 90 ans.
Gudet André. Maire. Né à Oncieu le 17 janvier 1841, fils de François Gudet, cultivateur, et de Françoise Jasseron. Propriétaire, maire d’Oncieu élu en octobre 1870, mais il ne semble pas avoir siégé, nommé maire par arrêté préfectoral du 22 février 1874, remplacé en 1876, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892.
Gudet Claude Joseph. Maire. Né vers 1767, maire de Torcieu élu le 7 décembre 1792 et cité en décembre 1793.
Gudet Joseph. Maire de Torcieu nommé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 19 brumaire an XIII (10 novembre 1804). Il ne semble pas avoir siégé.
Gudet Louis. Maire de Torcieu nommé le 14 août 1811, remplacé en mai 1813.
Gudin Alphonse. Maire de Prémillieu élu le 21 mars 1959, réélu le 24 mars 1965 (SFIO), remplacé en 1971.
Gudin Claudius. Maire. Président du comité local de libération d’Ochiaz nommé par arrêté du 27 octobre 1944, désigné maire jusqu’en avril 1945.
Gudin Thomas. Maire. Né à Grièges le 22 mars 1840, fils de Thomas Gudin, cultivateur, et d’Anne Granger. Adjoint de Grièges élu en mai 1892, maire en 1894, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908.
Guedy (Guidy). Maire du Montellier remplacé par arrêté du préfet Capelle du 29 janvier 1815. Il est nommé adjoint par arrêté du 23 février 1815.
Guedy Louis. Maire. Maire de Le Montellier cité en l’an II, remplacé puis officier public et adjoint de l’agent municipal, agent municipal en l’an VI, maire en l’an VIII, jusqu’en mai 1815.
Gueidan Charles Pierre Gaspard. Parlementaire. Né à Lyon le 23 mars 1757, fils d’un substitut du procureur général au parlement de Grenoble et de Pierrette Verdat de la Grange. Curé de Saint-Trivier-en-Bresse en 1785, élu député du clergé du bailliage de la Bresse aux États généraux, il se joint au Tiers État, mais, quoique d’une grande éloquence, fait peu parler de lui. Jureur à la demande de ses ouailles, il ne renonce pas à ses convictions religieuses, Dénoncé par les hébertistes de Bourg, il est emprisonné à la prison de la Force. Sauvé du massacre des prisons de 1792 par son collègue Deydier, il émigre jusqu’au 18 brumaire. À son retour, il devient curé de Saint-Symphorien-d’Ozon dans l’Isère où il meurt le 1er avril 1831.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. Hamon. – Philibert le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain.
Guelpa Marianne. Voir Marianne Dubare.
Guelot Chantal. Sous-préfète de Belley . Administratrice au ministère de l'Ecologie, nommée sous-préfète de Bar-sur-Aube en septembre 2009, nommée sous-préfète à Belley par décret du 8 février 2013 et installée le 18 mars 2013.
Guénard Marius. Maire. 1er adjoint de Vonnas en mai 1945, maire en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mars 1953 (divers gauche).
Gueneau Lucien Philippe. Sous-préfet de Gex. Né le 30 décembre 1832, sous-préfet de Château-Chinon le 30 décembre 1877, il est nommé le 10 mars 1881, et installé le 13 avril, à Gex, qu’il quitte le 10 mars 1881 pour prendre sa retraite.
Guénin Michel. Maire. Né le 15 août 1944, fonctionnaire puis commerçant, conseiller municipal de Saint-Laurent-sur-Saône en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR).
Guennec Yves. Maire. Président du comité local de libération de Confort nommé par arrêté du 6 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 (communiste), remplacé en octobre 1947.
Guepe Claude. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 15 septembre 1832, fils de Philibert Guèpe, charpentier, et de Marie Josephte Deschamp. Cultivateur, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mai 1871, remplacé en février 1874.
Guépy Pierre Marie Joseph. Maire. Né le 10 février 1838, cultivateur, maire de Saint-Bénigne en 1870, remplacé en mai 1871, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Guercet Émile. Maire. Marchand de bois, maire de Lalleyriat élu le 20 mai 1900 (républicain), réélu le 15 mai 1904 (républicain), le 17 mai 1908 (républicain), remplacé en 1912.
Guérin. Président de l’administration municipale du canton de Montluel avant 1800, nommé 1er adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).
Guérin Alphonse. Maire de Dommartin élu en mai 1935, remplacé en 1944, réélu en mai 1945 et en novembre 1947 (URD).
Guérin Benoit (Guerrin). Maire. Né le 2 décembre 1827, cultivateur, adjoint de Montracol nommé le 4 juillet 1856, reconduit en 1860, 1865, 1870, le 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, maire élu en mai 1884 et réélu en mai 1888. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1890.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Guérin Benoît. Maire. Né le 15 juillet 1922, maire de Dompierre-sur-Chalaronne élu en novembre 1975, réélu en mars 1977 (DMF).
Guérin Claude. Maire de Sainte-Euphémie élu le 2 décembre 1792.
Guérin Claude. Maire de Vescours nommé ou renommé par arrêté du 26 août 1865, renouvelé en août 1870, remplacé en 1871.
Guérin Denis Joseph (Guerrin). Né le 6 octobre 1737, notaire à Pont-de-Vaux en 1759, avec dispense d’âge, puis à Manziat de mars 1763 à 1807, député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Pont-de-Vaux et de son directoire élu en mai 1790.
Guérin François.* Maire*. Né à Sainte-Euphémie le 2 juillet 1817, fils de François Guérin et de Catherine Damour. Rentier, maire de Monthieux élu en mai 1871, remplacé le 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 23 septembre 1877 avec dissolution du conseil municipal, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Monthieux le 25 juin 1887.
Guérin Henry. Président de l’administration municipale du canton de Montluel élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Maître chirurgien.
Guérin Jean Baptiste. Maire de Labalme en décembre 1885, remplacé en 1888.
Guérin Joachim. Maire. Né à Romanèche-Thorins, Saône-et-Loire, le 4 novembre 1814, fils de Joachim Guérin, tonnelier, et de Marguerite Paquier. Négociant en vins, maire de Saint-Laurent nommé en 1870, remplacé au début de 1871, élu en mai 1871, remplacé le 8 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1882. Il est mort le 3 août 1888. LH/1220/52.
Guérin Philibert. Maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et mai 1935, remplacé en 1936.
Guérin Pierre Marie. Maire. Né en 1811, cultivateur, maire de Vescours nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit, si ce n’est Claude (voir notice) en août 1860.
Guerre Anthelme (Guerra, Guerras, Guerraz). Maire. Cultivateur au Montey, hameau de Nattages, agent municipal de Parves, Nattages et Chemillieu en l’an IV, remplacé en l’an VII, maire de Parves-et-Chemillieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 juillet 1806. Il est mort au Montey le 21 janvier 1815, à l’âge de 79 ans.
Guerrier Félix. Maire, conseiller général. Né le 8 juillet 1901, entrepreneur en bâtiments, conseiller municipal de Corveissiat depuis mars 1929, élu maire le 7 mai 1953, réélu le 15 mars 1959, 20 mars 1965 et 20 mars 1971 jusqu’à sa démission le 16 novembre 1974. Conseiller général radical-socialiste du canton de Treffort-Cuisiat de 1964 à 1974, date à laquelle il démissionne.
Guerry Antoine. Maire. Négociant, adjoint de Poncin élu le 15 mai 1904 (radical), élu maire le 17 mai 1908, remplacé le 5 juillet.
Guerry Claude. Maire de Reyssouzet (Saint-Martin-le-Châtel) nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Guerry Claude-Joseph. Maire. Né le 22 septembre 1805, cultivateur, maire de Bettant nommé le 11 octobre 1870, élu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, décédé en 1878 et remplacé le 24 mai.
Guerry François. Agent municipal de Saint-Martin-le-Châtel élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Guerry Hippolyte. Maire de Chanoz-Châtenay élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Guerry Jean. Maire. Laboureur, député de la paroisse de Chanoz-Châtenay le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire en 1790, agent municipal de Chanoz en l’an IV, remplacé en l’an V. Adjoint par arrêt du préfet Ozun du 4 messidor an VIII (23 juin 1800).
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988. – ADA 4K4.
Guerry Jean (Guerri). Maire. Né à Chanoz-Châtenay le 20 avril 1780, fils de Jean Guerry (voir notice) et de Marie Marthe Muzy. Cultivateur, maire de Chanoz-Châtenay nommé début 1832 jusqu’à sa mort à Chanoz-Châtenay le 9 mars 1844, à l’âge de 58 ans.
Guerry Marie Alphonse. Maire. Agriculteur, maire de Curtafond élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Guette Charles. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1912.
Guette Jean-Michel.* Maire* de Ségny élu en mars 2008.
Guichard Aimé. Maire de Cuisiat élu en mars 1959.
Guichard Benoit. Maire. Adjoint de Saint-Georges nommé maire de 1828 à 1832.
Guichard Claude François. Maire. Né à Reyrieux le 9 mai 1861, fils de François Guichard (1824-1904) et de Marie Colas (1830-1891). Premier maire de la commune de Toussieux, créée par une loi du 16 février 1900 qui la sépare de Reyrieux, élu le 20 mai 1900 jusqu’aux élections de mai 1904. Il est mort à Civrieux en 1946.
Guichard Claude-Marie. Maire. Né à Reyssouze, alors hameau de Gorrevod, le 6 janvier 1835, fils de Jean Philibert Guichard (1809-1842), cultivateur, et de Marie Pierrette Delisle Debaize. Propriétaire, maire de Reyssouze nommé après de la proclamation de la République en septembre 1870, élu le 8 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881, réélu le 20 mai 1888, au troisième tour au bénéfice de l’âge et remplacé en mai 1892.
Guichard Émile (Émile Jean). Maire, conseiller général. Né à Loyettes le 16 mars 1886, fils de François Guichard, industriel, et de Julie Pigeon. Industriel, adjoint de Loyettes élu en mai 1929 (URD), maire en mai 1935, démissionnaire en 1939, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953 (CNI). Conseiller général (républicain indépendant) du canton de Lagnieu élu au deuxième tour le 14 octobre 1951, à sa mort le 2 avril 1958. Candidat en 4e position sur la liste Indépendants et Paysans aux élections législatives du 2 janvier 1956. Il est mort à Loyettes le 2 avril 1958.
Guichard François. Agent municipal de Vescours élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Guichard François. Maire. Né à Rignat vers 1782, fils de Charles Guichard, cultivateur, et de Marie Jouffray. Cultivateur, maire de Rignat nommé du 28 juin au 29 août 1815, adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (neveu), maire d’octobre 1830 à 1831 et de 1833 à 1847. Il est mort à Rignat le 28 juin 1849, à l’âge de 67 ans.
BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.
Guichard François. Maire. Propriétaire, adjoint de Saint-Laurent nommé par arrêté du 24 octobre 1865, en remplacement de Philippe Guichard décédé, maire en 1871, remplacé en mai.
Guichard Jacques. Maire de Sandrans nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800). Nommé à nouveau par arrêté du 1er floréal an X (21 avril 1802), jusqu’en 1804.
Guichard Jean Joseph. Maire de Sandrans nommé de 1828 à 1848. Un Jacques Guichard est nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Guichard Joseph. Maire. Né le 23 mars 1919, maire de Reyrieux élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF), remplacé en cours de mandat.
Guichard Léon. Maire de Reyssouze élu le 26 février 1933 à la suite du décès d’Alphonse Renoud-Martin le 12 janvier et d’élections municipales complémentaires en février, réélu le 19 mai 1935 (radical indépendant), mobilisé de février à septembre 1940, réélu le 18 mai 1945 jusqu’en octobre 1947.
Guichard Louis-François. Maire. Né à Cormoz le 19 août 1844, fils de Louis François Guichard et de Marie Claudine Delisle. Cultivateur, maire de Reyssouze élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888, réélu le 15 mai 1892, le 17 mai 1896, le 20 mai 1900, le 15 mai 1904, le 17 mai 1908 et le 19 mai 1912, décédé le 17 février 1913, à l’âge de 69 ans.
Guichard Luce François. Maire de Saint-André-de-Corcy nommé de 1841 à 1844.
Guichard Lucien. Maire de Rignat en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (CDP) jusqu’à la fusion Bohas-Meyriat-Rignat le 1er janvier 1974.
Guichard Marius. Maire. Adjoint de Géovreissiat élu en mai 1935, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical de gauche) et en mai 1953.
Guichard Paul. Maire. Né le 13 avril 1935, agriculteur, maire de Boissey élu en mars 1989, remplacé en septembre par Louis Chatelet à la suite d’une procédure devant le tribunal administratif.
Guichard Pierre. Maire. Adjoint de Reyrieux élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888, maire en mai 1892, remplacé en 1896, et, si c’est le même, réélu en 1912.
Guichard Pierre Philippe. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 25 août 1812, fils de Pierre Guichard, propriétaire, et de Marie Robert. Géomètre (1 500 F de revenus en 1855), adjoint de Reyrieux nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé le 20 janvier 1860, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876. Il est mort à Reyrieux le 16 mars 1880.
Guichard Philibert. Maire. Né à Saint-Laurent le 3 juillet 1814, fils de Claude Guichard, marchand pêcheur, et de Françoise Giroud. Entrepreneur, maire de Saint-Laurent élu en 1851, remplacé par arrêté du 28 juillet 1852.
Guichard Prosper. Maire. Né le 3 mai 1907, maire de Boissey élu le 4 mai 1953 (SFIO) jusqu’en 1959.
Guichardon François. Maire. Né à Vandeins le 27 septembre 1801, fils d’Antoine Guichardon (1778-1836) et de Françoise Couard (1777-1846). Rentier, maire de Vandeins nommé par arrêté du 25 juillet 1852, remplacé en 1855.
Guichardon Joseph. Maire. Né le 22 mars 1828, rentier (2000 F de revenus en 1874), maire de Vandeins nommé en 1866, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.
Guichellet Claude-Marie. Né à Pont-de-Vaux le 29 août 1729, fils de Jean Guichellet, notaire à Pont-de-Vaux. Notaire de 1750 à 1763, puis avocat en parlement, syndic de Pont-de-Vaux en 1782 et perpétuel en 1789. Député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Historien, il a rédigé un manuscrit sur l’histoire de Pont-de-Vaux, une Généalogie des souverains de cette province et une Généalogie des Gorrevod, seigneurs de Pont-de-Vaux.
Guichellet Pierre Philibert. Administrateur du département. Né à Pont-de-Vaux le 20 décembre 1736, fils de Jean, notaire dans cette ville. Chanoine de la collégiale de Pont-de-Vaux, doyen du chapitre en 1771, official métropolitain de 1771 à 1791, poète, il appartient à la Société d’émulation dès 1783. Il publie des fables dans l’Almanach des muses. Séduit par les idées nouvelles, il fait paraître le 22 décembre 1788, dans la Gazette des tribunaux du Lundi, une Allégorie sur les différentes prétentions du Clergé, de la Noblesse et du Tiers État, par un membre du clergé, dans laquelle il prône l’abandon des privilèges. Administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790, à l’occasion de la fête de la Fédération du 14 juillet, dans sa cure, il demande aux citoyens de défendre la Constitution. Démissionnaire de son mandat d’administrateur le 8 octobre 1793. Il avait protesté contre les arrestations, ce qui lui avait valu d’être emprisonné au printemps 1793 à Ambronay jusqu’au 9 thermidor. Les autorités en profitent pour réquisitionner sa maison à Bourg et la transformer en maison d’arrêt. Réintégré par Boisset le 29 prairial an III (17 juin 1795). Rentré à Pont-de-Vaux, il devient aumônier, puis économe de l’hospice et meurt le 7 octobre 1829. Sa pensée est contenue dans ce vers, extrait de son œuvre Le Charlatan :
« Réformons les abus sans jamais rien détruire ».
On le confond souvent avec son homonyme Claude-Marie (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Les nouvelles annales de l’Ain, « La Bresse invente la Concorde », 1990. – Dict. de biographie française, art. G.L. Trénard. – Philibert le Duc, Histoire de la Révolution française. – Visages de l’Ain, n° 82, 1965, « Le chanoine Guichellet, révolutionnaire et fabuliste », art. P. Guichard.
Guichenon Étienne Jérôme. Maire. Médecin, maire de Thoissey nommé par arrêté d’Albitte du 25 ventôse an II (15 mars 1794), installé le 3 germinal 23 mars 1794, remplacé la même année.
Guichenon Georges Marie (fils). Maire. Docteur en théologie, prêtre, sacristain chanoine de l’église Saint-André de Châtillon-sur-Chalaronne, curé de Dompierre-de-Chalaronne. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, membre de son directoire. Agent municipal en l’an VI, maire provisoire en 1800, 1er adjoint de Châtillon nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 fructidor an VIII (26 août 1800).
Guichon. Administrateur du département. Administrateur du district de Trévoux, nommé administrateur du département de l’Ain par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793.
Guichon Charles Marie. Maire. Né à Marboz le 26 août 1758, fils de Georges Joseph Guichon, notaire royal, et de Marie Hyacinthe Golety (1725-1803). Notaire à Marboz de 1787 à 1831. Député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Marboz cité le 20 mars 1791, notable en 1793, agent national nommé par Albitte le 22 germinal an III (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (22 avril 1800), nommé maire par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803), en remplacement de Béraud qui devient adjoint, et reconduit jusqu’au 15 mai 1815.
Guichon François. Maire. Né à Vongnes le 17 octobre 1749, fils de Guillaume Guichon (décédé en 1773), et de Philiberte Migieu (décédée en 1786). Cultivateur, maire de Vongnes élu en décembre 1792, remplacé en l’an III. Agent municipal en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Vongnes le 3 octobre 1813.
Guichon Jean-François. Administrateur du conseil du district de Nantua cité le 28 juin 1793. Nommé membre du directoire de l’Ain le 22 brumaire an II (12 novembre 1793). Agent national du district de Nantua nommé par Gouly le 25 nivôse an II (14 janvier 1794), à la destitution de Delilia, et remplacé un mois après par ce dernier rétabli par Albitte.
Guichon Lucien. Maire, conseiller général, conseiller régional, parlementaire. Né à Oyonnax le 9 février 1932, fils de Paul Guichon ouvrier. Agent commercial, maire d’Oyonnax en mars 1983 (sa liste obtient 60,74 % des voix contre celle du communiste Robert Subtil), réélu en mars 1989 (RPR) au premier tour avec 70,06 % et juin 1995 (RPR), sa liste recueillant au premier tour 42,82 % contre 28,84 % à celle du FN conduite par André Clavel, 10,95 % à celle du PC conduite par Georges Arpin, 10,36 % à celle du PS conduite par Éliane Drut-Gorju et 7,03 % à une liste Beaucherie (CDO), et au deuxième tour 49,32 % contre 28,18 à celle du FN, 12,75 % à celle du PC et 0,72 % à celle du PS. Il ne se représente pas en 2001. Conseiller général du canton d’Oyonnax-Nord (RPR) élu le 21 mars 1982 au deuxième tour avec 65,14 % des voix contre Roland Annen (PS). Il reste au conseil général, dont il est vice-président, jusqu’en 1988. Aux élections législatives du 16 mars 1986, qui se déroulent dans un cadre départemental à la proportionnelle, il est second sur la liste RPR conduite par Jacques Boyon. Cette liste n’a qu’un élu, mais Jacques Boyon étant devenu secrétaire d’État à la Défense, Lucien Guichon entre à l’Assemblée le 12 juin 1986 et il est réélu au scrutin majoritaire les 5 et 12 juin 1988 avec 53,53 % au second tour contre Gérard Lora-Tonet (PS), les 21 et 28 mars 1993 (46,53 % au premier tour et 70,64 % au second contre le FN Jean Alcaraz), le 1er juin 1997 (RPR-UDF) avec au second tour 44,08 % contre 37,96 % à Jocelyne Bollini (PS) et 18,32 % à André Clavel (FN), et le 16 juin 2002 (UMP) au deuxième tour avec 61,89 % contre 39,01 % à Éliane Drut-Gorju (PS). Il avait été élu au conseil régional le 16 mars 1986 comme tête de la liste RPR, mais devenant député par la promotion de Jacques Boyon à un secrétaire d’État, il avait démissionné le 4 octobre. Il est mort à Oyonnax le 18 août 2012.
Guichon Michel. Maire. Né le 29 septembre 1937, agriculteur, 1er adjoint de Charix en mars 1965, maire en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Guierdel Jean Antoine. Maire. Né à Farges, fils de François Guierdel et de Claudine Jacquinod. Cabaretier, adjoint de Farges nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en février 1832, nommé à nouveau en 1834, jusqu’en juillet 1937. Il est mort le 22 août 1837, à l’âge de 57 ans. Un François Guierdel avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815.
Guiffray Joseph. Maire d’Innimond élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Guiffray Laurent. Agent municipal de Prémillieu élu en vendémiaire an VIII, remplacé en l’an IX, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du huit pluviôse an IX (28 janvier 1801), démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 messidor an onze (13 juillet 1803).
Guiffray Marin. Maire. Conseiller municipal d’Ordonnaz en 1871, élu maire en 1903, beau-frère des deux maires précédents, Louis Grinand et Joseph Babolat qui a démissionné en cours de mandat (voir notices). Il crée la compagnie des sapeurs-pompiers et démissionne en 1908.
BIBLIOGRAPHIE : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.
Guiffray Pierre. Maire de Bénonces élu en 1923 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935, avril 1945 (radical-socialiste) jusqu’en novembre 1947.
Guigard Claude. Maire. Adjoint de Chazey-sur-Ain, puis maire le 19 mai 1912 jusqu’en 1919.
Guigard Ernest (Joseph Ernest). Conseiller général. Avocat inscrit à Belley le 22 novembre 1842, puis juge de paix vers 1858, conseiller général élu par le canton de Lhuis en 1848 cité jusqu’en 1868.
Guigard Eugène (Jean Marie Eugène). Maire. Né à Chazey le 21 février 1887, fils de Claude Joseph Guigard et de Clotilde Collongeat. Maire de Chazey-sur-Ain élu le 19 mai 1929 (radical-socialiste), décédé le 6 avril 1932 à l’âge de 45 ans.
Guigard Jean François. Maire de Saint-Benoît nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815.
Guigard Henri. Maire. Conseiller municipal de Groslée délégué dans les fonctions de maire par décision du 27 juillet 1943, au décès de Pranal. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain de gauche).
Guigard Jacques. Agent municipal. Officier de santé, adjoint à l’agent municipal de Chazey-sur-Ain le 7 juin 1796 et le 2 octobre 1797, agent municipal le 8 mai 1798, nommé adjoint au maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé, nommé à nouveau par arrêté du 18 vendémiaire an XII (11 octobre 1803), remplacé et nommé encore le 3 août 1808.
Guigard Jean François. Maire de Saint-Benoît nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815.
Guigard Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 4 mai 1766, fils de Philibert Guigard (1714-790), notaire, et d’Anthelmette Carrier, frère de Louis (voir notice). Notaire à Lhuis, ses minutes sont conservées pour la période du 11 septembre 1790 à 1827. Élu maire de Lhuis le 8 février 1790, mais l’élection est annulée par le directoire de l’Ain le 25 octobre, car il n’est pas majeur de 25 ans. Agent municipal de Lhuis cité en ventôse an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Lhuis le 13 janvier 1828. Conseiller de l’arrondissement de Belley cité de 1816 à 1828.
Guigard Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lhuis le 6 janvier 1774, fils de Philibert Guigard (1714-1790), notaire royal dans cette ville, et d’Anthelmette Carrier. Élève du collège de Belley, capitaine au 11e bataillon de l’Ain où il s’est engagé le 25 septembre 1793 en remplacement de Frédéric Brillat-Savarin, il sert dans l’armée des Alpes et en Italie jusqu’en 1797. Le 15 janvier 1796, il est blessé d’un coup de feu à l’épaule gauche en s’emparant avec sa compagnie de la chapelle Saint-Marc. Incorporé à la 22e demi-brigade d’infanterie légère à Trente le 23 novembre 1796, envoyé en Égypte, il participe à la bataille des Pyramides en coupant la retraite aux Mameluks et en les rejetant dans le Nil le 21 juillet 1798. Le 7 mars 1799, il est blessé d’un coup de pistolet au bras lors de l’assaut de la ville de Jalia. Le 20 mars 1800, il enlève, à la bataille d’Héliopolis, la redoute Matarieh et participe, du 27 mars au 22 avril 1800, à la défense du Caire. Rentré après la capitulation d’Alexandrie en 1801, il fait campagne en 1805 à l’armée d’Italie, puis à celle de Naples en Calabre en 1805-1807 où il est blessé deux fois. Chef de bataillon par décret du 30 mai 1807, affecté au 18e de ligne, il fait la campagne de 1809 contre l’Autriche et il est blessé par un boulet à l’épaule droite à Essling les 21-22 mai 1809. En mars 1811, affecté au 2e régiment de la Méditerranée, qui devient le 133e régiment d’infanterie de ligne en 1812, il sert dans la Grande Armée en Allemagne. Le 28 juin 1813, il est nommé colonel au 21e régiment d’infanterie de ligne. Blessé d’un coup de feu au visage à la bataille de Dresde, au village d’Aldenau, il reste en convalescence jusqu’en 1814 et rejoint l’armée du Nord en Belgique. Placé en non activité le 16 septembre de cette année, à la retraite par ordonnance du 15 octobre 1823, il rentre à Lhuis et en devient maire en 1828, à la mort de son frère Joseph. Il est constamment reconduit, pour la dernière fois le 20 juillet 1852, avant sa mort le 21 avril 1853. Nommé conseiller d’arrondissement de Lhuis de 1828 à 1833. Il est cité dans une lettre de Jean Anthelme Brillat-Savarin à Jean-Antoine de Rostaing du 30 mars 1806, ainsi que dans la Physiologie du Goût à propos d’un vulnéraire. Il avait épousé en 1815, Marie Rosalie Brillat-Savarin, nièce de Jean Anthelme.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Annales de la Société d’émulation, « Les premiers légionnaires de l’Ain », 1924. – D. et B. Quintin, Dict. des colonels de Napoléon. - JP. Tort-Bourgeois, Louis Guichard. – LH/1230/2.
Guigard Louis.* Maire.* Né à Groslée le 22 octobre 1805, fils de François Guigard, marchand, et de Marie Anne Dementhon Rives (1761-1838). Cultivateur, maire de Marchamp élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860 et en 1865, remplacé en 1871.
Guigard Philibert. Agent municipal de Saint-Benoît élu en l’an VII.
Guigard Philibert. Maire. Agent municipal de Groslée élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795). Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800).
Guigard René. Maire. Né le 23 juillet 1937, retraité comme cadre des services techniques de Belley, conseiller municipal pendant trois mandats de Pugieu, premier adjoint en 2008, maire de Pugieu élu le 20 octobre 2011, ensuite du décès de Jacques Ruat.
Guignod Joseph François. Maire de Briord élu en décembre 1792, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI, agent municipal en l’an VII, maire nommé par arrêté du 22 thermidor an X (10 août 1802), remplacé en 1808.
Guigrand François Joseph. Maire. Agent municipal de Crozet en l’an VI, maire en 1800, remplacé en 1807.
Guigue Albert Marie Claude Joseph. Maire. Né à Lyon le 7 avril 1888, il est le fils de Marie Georges Eugène Guigue (Trévoux 1861-Lyon 1926), important archiviste paléographe qui a surtout travaillé sur le Lyonnais, et le petit-fils de Marie-Claude Guigue (Trévoux 1832 - Trévoux 1889), le célèbre archiviste départemental de l’Ain. Archiviste paléographe (promotion 1913), auteur d'une thèse sur Les origines de la commune de Lyon, secrétaire de la Faculté des lettres de l’université de Paris, chef de bureau au ministère de l’Instruction publique, chef du secrétariat particulier du ministre de l’Instruction publique, sous-chef et chef adjoint du cabinet du garde des sceaux, secrétaire du Conseil supérieur de l’instruction publique, secrétaire de rédaction de la Revue Pédagogique de 1913 à 1939, président du comité local de Murs-et-Gélignieux nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), démissionnaire en juillet 1949. Il est mort à Nice le 20 mai 1973. Dans un article du Coq Bugiste du 1er septembre 1945, il défend l’enseignement du latin. Il a écrit L’éducation des intérimaires pendant la guerre, Delagrave 1916, L’école française sera–t-elle vide en 1928, 1926, Les Cahiers de la République des lettres, Beaux-Arts 1926, La Faculté des lettres de l’Université de Paris depuis sa fondation (17 mars 1808) jusqu’au 1er* janvier 1935*, Paris, F. Alcan 1935.
Guigue de Champvans. Voir Champvans.
Guigues Charles (Guigue). Maire de Crans nommé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 septembre 1866.
Guilhermet Georges Jules. Conseiller de préfecture de l’Ain, secrétaire général de l’Ain. Né le 1er août 1875, il est nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 9 novembre 1914, pour la durée de la guerre, c’est-à-dire pour ordre. Dans les mêmes conditions, il est nommé secrétaire général de l’Ain le 16 janvier 1915, sous-préfet de Wassy en 1916, puis de Bar-le-Duc.
Guilland Aimé. Maire. Né à Talissieu le 11 février 1756, fils de Jean Guilland (1707-1781) et de Marie Cerdon (1715-1782). Procureur de la commune de Béon élu le 9 novembre 1791, il démissionne pour accepter une charge de capitaine des gardes nationaux. Devenu adjudant-major du 2e bataillon de volontaire de l’Ain en 1792, commandant les bataillons de l’Ain à Huningue, adjoint de Béon-Luyrieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), nommé maire par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800), renouvelé le 28 brumaire an XII (20 novembre 1803), en 1805 et par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 à sa mort à Béon le 5 octobre 1820. Sur sa tombe au cimetière de Béon, figure l’inscription : « Ici repose Aimé Guilland Lieutenant colonel maire de la commune de Lurieux il fut bon père et bon époux brave militaire administrateur zélé ».
Guilland Anthelme. Agent municipal. Né à Talissieu le 27 septembre 1740, fils de Jean Guilland (1707-1781) et de Marie Cerdon (1715-1782). Curial de Luyrieu, agent municipal* *de Talissieu cité en l’an VII, remplacé la même année. Il est mort à Talissieu le 22 septembre 1818.
Guilland Anthelme. Maire de Flaxieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837.
Guilland François Huningue. Maire. Né à Belley le 19 novembre 1793, fils d’Aimé (voir notice) et de Thérèse Planet. Le prénom de Huningue lui a été donné par son père qui commandait dans cette ville du Haut-Rhin le bataillon des volontaires de l’Ain. Élève de l’École polytechnique, il combat jusqu’à Waterloo. Métallurgiste dans l’artillerie, il a la direction de cette arme et termine sa carrière avec le grade de colonel. Il est désigné comme expert judiciaire en 1839 dans l’affaire du notaire Peytel condamné pour avoir assassiné sa femme et son domestique près de Belley. Nommé maire de Béon, par arrêté du 28 décembre 1854, à la mort de Louis Antoine Philippe Combet, et reconduit le 10 juin 1855, le 8 août 1860 et le 26 août 1865. Le 11 octobre 1870, il est élu maire, mais il « rappelle qu’il avait donné sa démission de maire il y a trois mois environ parce que son grand âge et surtout ses infirmités ne lui permettaient plus de remplir les fonctions ; sa santé ne s’étant pas améliorée, il lui était impossible d’accepter l’honneur que ses collègues avaient bien voulu lui accorder ». Pierre Joseph Morel est alors élu dans la même séance, mais Guilland le remplace le 25 janvier 1871. Renouvelé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, jusqu’à sa mort à Lyon le 8 mai.
BIBLIOGRAPHIE : Dufay, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain. – LH/1233/8 (commandeur).
Guilland Jean-Baptiste. Bourgeois de Champdor, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790.
Guilland Jean-Christophe. Maire de Lacoux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, installé le 20 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Guilland Jean-Claude.* Maire*. Né le 1er avril 1940, fils de Léon Guilland (1914-2009), général. Petit-fils de Nicolas Guilland (voir notice) et de Marie Louise Hemerade Charvin. Vétérinaire, maire de Flaxieu en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983, mars 1989 (UDF-PR), juin 1995 (UDF) et en mars 2001 (DVD). Président du SIVOM de Belley-Bas-Bugey, réélu en avril 2001. Vice-président de la communauté de communes Belley-Bas-Bugey. Candidat aux cantonales de Virieu-le-Grand des 23 septembre et 1er octobre 1973, il obtient 831 voix contre 879 à Marcel Ouzoulias (PC) qui est élu. Candidat UDF au premier tour des cantonales du 22 mars 1992, il recueille 10,86 % des voix, en présence d’autres candidats de droite.
Guilland Louis. Maire. Né à Talissieu le 9 février 1737, fils de Jean Guilland (1707-1781) et de Marie Cerdon (1715-1782). Frère d’Anthelme et Aimé Guilland (voir notices). Huissier en la maîtrise des eaux et forêts de Belley, châtelain de Luyrieu, maire de Talissieu élu en 1790, cité le 22 juin 1791, reconduit le 3 nivôse an II, remplacé, élu agent municipal en l’an VII, puis nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Talissieu le 22 novembre 1807.
Guilland Marin. Maire. Né à Flaxieu le 24 décembre 1766, fils de Pierre Guilland et de Marie Garçon. Maire de Flaxieu élu en 1792, agent municipal cité en l’an VI, suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaires… ». Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Flaxieu le 20 août 1837.
Guilland Nicolas (Nicolas Claude). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Flaxieu le 31 mai 1874, fils d’Anthelme Guilland et de Marguerite Maret. Cultivateur, maire (URD) de Flaxieu élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929 et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand le 7 octobre 1934 contre le sortant François Terrier, jusqu’à son décès le 28 novembre 1938. Avec son épouse Marie Louise Hemerade Guilland, ils sont les parents du général Léon Guilland (1914-2009). LH/19800035/1483/72271.
Guilland Robert. Maire de Flaxieu élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (Parti paysan).
Guilland Robert Anthelme. Maire de Flaxieu élu en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (ALIM) et mars 1971 (UDR).
Guillant Claude. Maire de Fitignieu du 2 germinal an II (22 mars 1794) au 12 brumaire an III (2 novembre 1794).
Guillard Jean Antoine. Maire. Né à Savigneux le 1er février 1782, fils de Jean Antoine Guillard et de Jeanne Moyne. Maire de Villeneuve nommé de 1845 à 1848. Il est mort à Villeneuve le 30 septembre 1851.
Guillard Jean Antoine. Maire. Né le 16 avril 1823, fils de Jean Antoine Guillard et de Jeanne Pichat. Propriétaire rentier (7000 F de revenus en 1855), maire de Villeneuve nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 22 juillet 1856, nommé le 19 novembre 1858, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Guillaumat Adrien. Agent municipal de Montrevel élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Guillaume Jean. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet du Val-de-Marne, nommé sous-préfet de Gex en novembre 1989, sous-préfet de Toul en août 1991.
Guillaume de Romanans de Court Jean-Michel. Maire. Né à Lyon, paroisse Saint-Pierre Saint-Saturnin, le 6 juillet 1744, fils de Hugues Guillaume de Romanans (1707-1775) et d’Anne-Marie Fillon (1721-1775). Receveur de consignations de Dombes le 30 décembre 1779, administrateur du district de Trévoux élu en mai 1790, président de l’administration territoriale de Saint-Trivier en l’an IV jusqu’à l’an VIII. Il est mort dans cette cité le 31 mai 1802.
Guillaumot Georges, baron. Maire de Verjon en 1921, réélu en mai 1925, mai 1929 (républicain de gauche), remplacé en 1933.
Guillebeau Francisque. Maire. Né à Lyon le 11 mars 1821, fils de Guillaume, maire de La Guillotière. Employé dans une maison de soierie, il la quitte pour rejoindre son frère aîné dans l’exploitation du domaine de Bunzwyl en Suisse. Revenu à Lyon, il monte, avec son frère Simon, une affaire de soierie qui est mise en liquidation en 1848. De retour en Suisse, il travaille toujours dans la soierie. En 1856, on le trouve régisseur de la propriété du docteur Rapou au Plantay, une centaine d’hectares dont il fait une exploitation modèle et qui lui vaudra en 1869 la médaille d’or du comice agricole de Trévoux. Depuis 1858, il exploite également les terres de la Trappe de la Dombes installée à Marlieux. Nommé maire du Plantay le 11 mai 1858, reconduit en août 1860 et 1865, il proteste contre l’élection aux législatives de 1869 du candidat non officiel Henri Germain et réclame vainement son invalidation. Nommé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, il démissionne en mai 1873. Il a été un entomologiste célèbre : sa collection de coléoptères, donnée en 1900 à la Société des sciences naturelles et d’archéologie de l’Ain, comprenait 30000 pièces réparties sur 10000 espèces. Ses travaux ont été publiés dans les bulletins spécialisés. Il est mort au Plantay le 30 août 1897.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947. – Dict. de biographie française, art. H. Blémont. – Bulletin de la société des sciences naturelles et d’archéologie de l’Ain, 1897 et 1900.
Guillemant Joseph. Maire. Né à Lhuis le 25 janvier 1783, fils d’Étienne Guillemant et de Jeanne Claudine Ducarre. Sa carrière militaire a été racontée par Dufaÿ: il l’a terminée comme capitaine, comme ses deux frères François tué à Austerlitz et Jean-Marie. Dufaÿ le dit maire de Lhuis, mais il ne semble pas apparaître sur les registres. Il est mort à Lhuis le 15 juillet 1867.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain.
Guillemant Max Léon. Conseiller d’arrondissement. Médecin reçu docteur à Montpellier le 25 mars 1851, conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Lhuis en 1862, réélu le 19 juin 1864, cité lors de sa nomination comme secrétaire du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, réélu le 12 juin 1870, remplacé en 1871.
Guillemaud Frédéric (Marie Victor Frédéric). Maire. Né à Béreyziat le 13 août 1860, fils d’Antoine Guillemaud, charron à Verjon, et de Josephte Rongier. Charron puis mécanicien constructeur, maire de Verjon élu de 1912 à juillet 1917. Il est mort à Verjon en 1936.
Guillemaud Joseph (Guillemod). Maire de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, adjoint en mai 1912 et décembre 1919.
Guillemaud Joseph. Maire. Né en 1881, conseiller municipal de Marlieux délégué dans les fonctions d’adjoint au maire par décision préfectorale du 20 décembre 1943, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et 1953 (radical-socialiste).
Guillemaud Paul. Maire. Né le 22 août 1931, aubergiste, maire de Serrières-sur-Ain en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001. Il démissionne avec tout le conseil municipal en décembre 2007. Gérard André, sous-préfet de Nantua, désigne une délégation chargée de gérer les affaires courantes avant des élections fixées au 16 et 23 janvier 2008. Cette délégation comporte un président, Gérard Penin, secrétaire général de la sous-préfecture, Claude Jénot et Guy Langlois.
Guillemin Roger. Maire. Né le 11 juin 1942, artisan, maire de Lapeyrouse en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001.
Guilleminod François (Guilleminaud). Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon, cultivateur, agent municipal de Saint-Cyr-sur-Menthon et Greiziat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 nivôse an XII (26 décembre 1803). Il est mort à Saint-Cyr-sur-Menthon le 23 mars 1831, à l’âge de 81 ans.
Guiller Joseph. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Gourdans le 18 août 1836, frère de Sébastien Guiller (voir notice). Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mai 1888, démissionnaire en février 1894.
Guiller Sébastien. Maire. Né à Colombier, Isère, le 13 août 1821, fils de Joseph Guiller, mécanicien, cultivateur, et de Jeanne Sacillion (Cessillon). Adjoint de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé par arrêté du 6 octobre 1865, maire en 1868, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’à sa mort à Saint-Maurice-de-Gourdans, au hameau du Jonchet, le 22 janvier 1888.
Guillermet Auguste 1er. Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 22 messidor an IV (10 juillet 1796), fils de Louis Guillermet (voir notice) et de Véronique Moine. Officier de santé reçu à Lyon en septembre 1821, installé à Saint-Germain-de-Joux, il est nommé maire de cette ville depuis 1826, presque sans interruption. Élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé le 23 janvier 1862. Passionné d’histoire, il a été membre fondateur de la Société d’émulation de Nantua. Son médaillon se trouve sur un pilier d’entrée de la maison familiale.
BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex. - Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.
Guillermet Auguste II (Auguste Louis Joachim). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Germain-de-Joux le 19 décembre 1865, fils de Louis Antonin (voir notice) et d’Eugénie Joséphine Savarin. Médecin installé en 1890, maire de Saint-Germain-de-Joux élu le 25 août 1895 (républicain progressiste) à la mort de son père. Réélu en mai 1896, 1900 (radical), 1904 (radical), 1908 (radical) et 1912 (radical-socialiste), décembre 1919 (socialiste indépendant), mai 1925 (socialiste indépendant, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935 jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 31 mars 1944. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille, devenu celui de Bellegarde en 1913, le 24 juillet 1910, remplacé en 1919. LH/19800035/548/62653.
Guillermet Augustin. Agent municipal de Géovreissiat en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Guillermet Charles. Maire de Saint-Alban cité en 1794 lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Guillermet Charles-Alexandre (Charles Alexis). Maire. Fils de François Guillermet et de Marie Lavilliate. Charpentier, adjoint de Lent nommé par arrêté du 16 décembre 1818, maire en décembre 1832, remplacé en janvier 1835. Son nom est porté sur une cloche de l’église bénite par Mgr Devie en 1833.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Guillermet Claude François. Né à Bellignat en 1733, curé de Baneins en 1771, il a été chargé de mission par la ville de Châtillon-les-Dombes auprès de l’Assemblée nationale. Ses idées libérales n’allèrent pas jusqu’à lui faire accepter la constitution civile du clergé. Il est emprisonné à Lyon à la prison Saint-Joseph où il est massacré par la foule le 9 septembre 1792.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie civile de l’Ain.
Guillermet François. Maire. Nommé conseiller municipal de Lalleyriat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ancien maire, donc élu avant 1795.
Guillermet Frédéric. Maire. Né en 1808, cultivateur, maire de Lalleyriat élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, remplacé le 12 août 1860.
Guillermet Frédéric. Maire. Adjoint de Corcelles élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, maire (réactionnaire) élu la même année, après le décès de Jean-Louis Danthon après les élections d’avril et mai, et remplacé en 1895.
Guillermet Jean.* Maire*. Né à Chaleins le 29 août 1840, fils de Jean Guillermet, cultivateur, et de Marguerite Perreaud. Cultivateur, adjoint de Chaleins élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908.
Guillermet Jean-Baptiste. Maire de Bellignat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en septembre 1830.
Guillermet Jean-Baptiste. Maire de Corcelles nommé de janvier 1843 à 1846.
Guillermet Joseph. Maire de Corcelles cité en mars 1793 nommé à nouveau par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Remplacé la même année, il devient officier public. Agent municipal cité en l’an V.
Guillermet Joseph Marie. Maire. Né à Cormaranche le 14 janvier 1777, fils de Charles Guillermet, cordonnier, et de Marie Chapuis. Suppléant du juge de paix en 1815, adjoint de Cormaranche nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, jusqu’à sa démission en février 1829.
BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.
Guillermet Léon (Auguste Léon Eugène). Maire. Né à Martignat le 23 juin 1887, fils de Joseph Marius Guillermet et de Zélie Sonthonnax., cultivateurs au Jargeat. Industriel, maire de Martignat élu en 1936.
Guillermet Louis. Maire. Issu d’une famille originaire de Belleydoux, châtelain à Saint-Germain-de-Joux, notaire de 1760 à 1812, syndic de cette commune en 1790, maire cité depuis octobre 1792, remplacé, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en mai 1807. Il est mort en 1826.
BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex. - Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – ADA 4K4.
Guillermet Louis. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Négociant à Cormaranche, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville au deuxième tour le 31 juillet 1910 contre Charvet. Conseiller général du canton élu en mars 1913 (radical) en battant le sortant Claude Figuet (radical) jusqu’en 1919.
Guillermet Louis. Maire de Géovressiat élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM).
Guillermet Louis Antonin. Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 20 juillet 1831, fils d’Auguste 1er (voir notice), et de Marie Camille Sarrazin. Officier de santé reçu à Paris le 27 août 1867, il est nommé adjoint au maire de Saint-Germain-de-Joux par arrêté du 26 août 1865, puis maire par arrêté du 22 avril 1870, en remplacement de Levrat décédé. Renouvelé en août, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892 (républicain), jusqu’à sa mort à Saint-Germain-de-Joux le 4 juillet 1895 et remplacé le 25 août. Son nom figure sur les trois cloches de l’église refondues en 1872, car elles avaient été brisées dans un incendie le 20 juin 1868.
BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex. - Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.
Guillermet Marius (Abel Jean Marius). Maire. Né à Corcelles le 22 septembre 1880, fils de Louis Marie Eugène Guillermet et de Marie Félicie Godet. Maire de Corcelles élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat, élu adjoint en mai 1929 (URD). Il est mort à Corcelles le 17 janvier 1956.
Guillermet Pierre. Maire de Vaux-Saint-Sulpice élu le 17 décembre 1792.
Guillermet Victor Élie. Maire. Né à Outriaz le 28 octobre 1873, fils de Grégoire Jean Marie Guillermet et de Joséphine Rochaix. Cultivateur, maire d’Outriaz élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 (républicain de gauche). Il est mort à Outriaz le 25 février 1950.
Guillermet Xavier. Maire. Né à Lalleyriat le 10 décembre 1839, fils de Jean Louis Guillermet, cultivateur, et de Marie Victoire Hugonnet. Cultivateur, maire de Lalleyriat élu en mai 1892 (républicain), réélu en mai 1896. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1898. Il est mort en janvier 1901.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Guillermin Eugène Henri.* Maire*. Né à Beaupont le 21 août 1896, conseiller municipal de Pirajoux élu le 12 avril 1931, maire le 3 novembre 1947 (indépendant de droite), réélu en mai 1953 (républicain national), mars 1959 et mars 1965 (ALIM) jusqu’en mars 1971.
Guillermin Gaston. Maire. Né le 9 février 1924, agriculteur, maire de Pirajoux en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (DVG), mars 1983 et mars 1989 (RPR), décédé au mois d’août.
Guillermin Henri. Maire. Né le 24 décembre 1940, industriel en alimentation animale, succédant à son père, Joseph Guillermin, membre influent de la Résistance au réseau Hunter sous l’occupation allemande. 2e adjoint de Gorrevod en mars 1977, réélu en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR), mars 2001 (RPR) et mars 2008, président de la Communauté de communes de Pont-de-Vaux créée le 20 décembre 1994, reconduit le 14 avril 2008. Conseiller général élu en mars 1994 avec 47,28 % des voix au premier tour et 100 % au second tour, il est réélu en mars 2001 au premier tour avec 68,54 % des voix et le 9 mars 2008 au premier tour avec 84,04 % des voix, et le 9 mars 2008, au premier tour, avec le score de 84, 04 % contre R. Jourdan (FN). Candidat en 14e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Candidat (UMP) aux élections sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 35,70 % des voix des grands électeurs au premier tour et 43,38 % au second, arrivant quatrième pour trois postes d’élus.
Guillermin Jean.* Maire*. Né en 1794, cultivateur, maire de Chanay nommé de 1837 à 1848.
Guillermin Jean-François.* Maire*. Né le 2 février 1949, ingénieur, 4e adjoint de Mézériat en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (MAJ), maire le 17 juin 1995 (DVG), réélu le 16 mars 2001 (DVG).
Guillermin Joseph. Maire. Né vers 1899, maire de Gorrevod élu en mai 1935, nommé maire de la délégation spéciale par arrêté du 16 novembre 1944. Il est mort en 1972.
Guillermin Nicole. Conseillère régionale. Fonctionnaire, adjointe au maire de Bourg élue en 2001, conseillère régionale (UMP), élue le 28 mars 2004, la deuxième de la section départementale de l’Ain de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini
Guillermin Pierre. Agent municipal de Chanay cité en l’an VII et l’an VIII.
Guillerminet Jean Louis. Maire. Né à Polliat le 6 frimaire an XIV (27 novembre 1805), fils de Jean Louis Guillerminet (1777-1848), horloger, maréchal taillandier, et de Jeanne Marie Ducrozet. Géomètre, maire de Polliat élu en 1848, remplacé par arrêté du 28 juillet 1852, nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en 1860 et le 26 août 1865, remplacé en 1868. Il est mort à Polliat le 21 mai 1879.
Guillerminet Jules (Jules Victor Désiré). Maire. Né à Polliat le 19 septembre 1841, fils de Jean Louis Guillerminet (voir notice) et de Marie Laurence Riondy. Géomètre, élu au conseil municipal de Polliat en dixième position, au deuxième tour, le 22 novembre 1874, réélu en sixième position le 6 janvier 1878, adjoint élu le 23 janvier 1881, maire élu en 1883, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896 et 1900, jusqu’à son décès à Polliat le 24 mai 1903.
Guillerminet Pierre Joseph. Maire. Né à Coligny en 1810, fils de Denis Joseph Guillerminet et de Marie Claudine Daillet. Aubergiste, adjoint de Saint-Étienne-du-Bois nommé le 10 juillet 1855, maire nommé par arrêté du 24 février 1859, décédé à Saint-Étienne-du-Bois le 25 décembre 1863 et remplacé par arrêté du 7 janvier 1864.
Guillet André (André Louis). Maire. Né à Passin le 15 novembre 1903, fils de Charles Célestin François Charvet, cultivateur à Ossy, et de Marie Françoise Maréchal. Adjoint de Passin le 18 mai 1945, réélu le 28 octobre 1947 et le 8 mai 1953 (MRP), élu maire le 23 mars 1959, réélu en mars 1965 (MRP) et mars 1971 (REI) jusqu’au rattachement de la commune à Champagne-en-Valromey le 1er janvier 1973. Il est mort à Belley le 26 novembre 1982.
Guillet Anthelme François. Maire. Fils d’Anthelme François Guillet (1732-1822) et de Marie Billiémaz. Maire de Briord nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 (Anthelme François), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (François), remplacé en 1832.
Guillet Francisque. Maire. Né le 31 décembre 1852, cultivateur, élu au conseil municipal de Brénaz le 6 janvier 1878, réélu en mai 1881, adjoint en 1882, maire élu en mai 1884, remplacé en 1888.
Guillet Henri. Maire (républicain indépendant) de Brénaz élu le 8 mai 1953, réélu le 23 mars 1959, adjoint du 30 octobre 1959 à mars 1965.
Guillet Jean-Joseph. Maire. Né le 24 décembre 1800, cultivateur, maire de Briord nommé en 1832, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en 1860 et 1865.
Guillet Jean-Louis. Maire. Premier maire de Blyes, hameau de Chazey devenu commune en 1863, nommé par arrêté du 19 juin 1863, reconduit le 26 août 1865, décédé et remplacé par arrêté du 12 octobre 1867.
Guillet Jean-Marie. Maire de Blyes, élu en mai 1888, réélu en mai 1892.
Guillet Joseph.* Maire. *Né à Lilignod le 28 décembre 1904, fils de Louis Guillet, agriculteur né à Lochieu en 1870. Maire de Lilignod élu le 13 novembre 1949, réélu le 26 avril 1953 (divers gauche), remplacé en mars 1959.
Guillet Louis. Maire de Brénaz élu le 10 décembre 1919 (républicain de gauche), réélu le 17 mai 1925 (radical-socialiste), 19 mai 1929 (républicain radical) et 12 mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire, réélu en mai 1945 (radical-socialiste), jusqu’en octobre 1947.
Guillet Pierre (Pierre François Joseph). Maire. Né à Virignin le 26 mars 1820, fils de Joseph Guillet, débitant, et de Marie Christine Julliard. Boulanger, puis cantinier au fort de Pierre-Châtel, maire de Virignin, à la mort de Franck Cyvoct, le 1er juillet 1888, réélu en mai 1892 jusqu’au 2 février 1893. Il est mort à Virignin le 1er décembre 1893.
Guillin Claude Antoine. Maire. Né à Saint-Germain-sur-Renon le 17 février 1758, fils de Claude Guillin, bourgeois, et d’Élisabeth Guillaudon. Administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Châtillon, maire* *de Saint-Germain-sur-Renon cité de décembre 1791 à l’an II, puis nommé en 1808, remplacé en 1816, nommé par arrêté du 26 février 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Germain-sur-Renon le 17 octobre 1825. Il semble que ce soit son fils, prénommé Claude Étienne, né vers 1783, qui soit maire jusqu’en 1838.
Guillin de Pougelon Aimé. Sous-préfet de Nantua. Né le 26 avril 1757, fils d’Antoine Guillin de Pougelon (1729-1794) qui tenta de soulever Lyon au profit des princes émigrés en 1790, et d’Agathe Guillin. Cadet au régiment d’Austrasie-infanterie en 1780, il sert en Inde sous Suffren, participe à la conspiration de Lyon de 1790, émigre en Russie, devient conseiller aulique de Paul 1er et rentre en France grâce à l’amnistie du 26 avril 1802. Chevalier de Saint-Louis, nommé sous-préfet de Nantua le 22 août 1814, il est remplacé le 10 juin 1815 par Boulon et réinstallé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 juillet de la même année, après le départ de l’Empereur. Il fait alors publier cette proclamation : « Ensuite des ordres de S. Exc. le landgrave de Furtenberg, gouverneur militaire […] seront arrêtés et punis suivant la rigueur des lois militaires […] tout individu convaincu d’avoir tenu des propos tendant à affaiblir le respect que tout bon Français doit au gouvernement légitime de S. M. Louis XVIII, rendu au bonheur de ses fidèles sujets par la puissante intervention des armées alliées, tout individu convaincu d’avoir porté la cocarde tricolore, d’avoir insulté aux Français restés fidèles au Roi, en criant vive l’Empereur! à bas les Royalistes! à bas les prêtres! et autres vociférations en faveur du tyran usurpateur ». Le 6 juillet 1818 un arrêté du préfet nomme Jantet, membre du conseil d’arrondissement de Nantua pour le remplacer « vu la lettre de M. de Pougelon en date du 1er* juillet 1818 dans laquelle il annonce qu’une indisposition grave ne lui permet pas de remplir en ce moment la fonction de sous-préfet* ». Guillin de Pougelon est mort en fonction le 10 juillet 1818.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880. – Journal de Michel Collet (mal recopié par Debombourg). – Dictionnaire de biographie française, art. L. Trénard. – ADA 4K34.
Guillod Jean-Baptiste. Maire de Champdor élu le 9 février 1790. Le 22 mai, il démissionne car il est appelé à la fonction d’officier du district de Nantua, puis à celle de juge de paix du canton de Brénod le 28 décembre. Il pourrait s’agir de Jean Baptiste Guillot, né à Champdor le 22 janvier 1737, fils de François Guillot (1698-1759) et de Philiberte Hugonet. Il est mort à Champdor le 29 juin 1807.
BIBLIOGRAPHIE : Histoire d’une commune du Bugey, Champdor, T. Faure, 1999.
Guillon. Maire. Avoué auprès du tribunal de Bourg, maire* *de Saint-Just nommé par arrêté du préfet Baude du 28 avril 1815 (ADA 4K2), mais il ne siège pas.
Guillon. Maire d’Évosges nommé de 1833 à 1837. Un Claude François Guillon est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Guillon Amédée. Maire de Montagnieu élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1924.
Guillon Antoine. Maire. Fils d’Antoine Guillon et de Benoite Odet. Maire de Parcieux élu en 1790, remplacé en 1792. Il est élu membre du conseil d’administration du district de Trévoux le 18 novembre 1792. Désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795). Agent municipal élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en 1796, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire « jusqu’à ce qu’il ait été statué de façon définitive sur les irrégularités des élections faites par cette commune le 16 mars dernier » et remplacé par arrêté, dont visa précédent, du préfet Baude du 21 juin 1815. Il est mort à Parcieux le 18 mars 1844, à l’âge de 62 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 4, avril 1947, Parcieux, art. Perrier. – ADA 4K2 et 4.
Guillon Antoine. Maire. Né en 1790, cultivateur, maire de Cruzilles nommé fin 1846, élu en 1848, remplacé en 1851.
Guillon Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Reyrieux le 25 mars 1832, fils d’Antoine Guillon, propriétaire agriculteur, et de Denise Victoire Bernard. Propriétaire rentier, maire de Reyrieux élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé le 16 février 1874 (9500 F de revenus), élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à début 1880 (il n’est remplacé qu’en 1881), puis de 1882 à 1884. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874 et le 1er août 1880. Il a été président de ce conseil. Il est mort à Reyrieux le 15 octobre 1886.
Guillon Cyrille (Jean Cyrille). Maire. Né à Évosges le 24 juin 1858, fils de François Guillon, cultivateur, et d’Anne Françoise Tronchon. Cultivateur, maire d’Oncieu élu de 1904 à 1908.
Guillon Emmanuel (Emmanuel Marius). Maire. Né à Évosges le 27 juin 1893, fils de Joseph François Guillon, cultivateur, et de Marie Justine Favre. Adjoint d’Évosges élu en mai 1945, maire en 1952, réélu en mai 1953 (Parti paysan) et mars 1959 jusqu’en 1965.
Guillon Emmanuel Louis. Maire. Né en 1822, propriétaire, maire de Prémillieu, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876.
Guillon François. Maire de Genouilleux élu en mars 1971 et remplacé en cours de mandat en mars 1972.
Guillon François. Maire. Né à Cruzilles le 9 février 1829, fils d’Antoine Guillon, cultivateur, et de Claudine Bas. Cultivateur, maire de Cruzilles élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 et 1896.
Guillon Henri. Maire. Né le 30 septembre 1925, fils de Joannès Guillon (voir notice) et de Jeanne Pernod. Viticulteur, maire de Vongnes en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983 et mars 1989 (UDF-PR). Candidat au premier tour des cantonales de Virieu-le-Grand le 18 mars 1979 (majorité) avec 34,51 % des voix, contre 13,61 % à Truchet (PS) et 51,87 % à Marcel Ouzoulias (PC) qui est réélu.
Guillon Jacques Emmanuel. Administrateur du département, secrétaire général de l’Ain. Né à Prémillieu le 28 novembre 1751, fils de Benoit Guillon et de Pierrette Gramusset, du hameau du Genevray. Notaire à Virieu-le-Grand de 1783 à 1790, avocat reçu à Bourg en décembre 1790. Administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Belley, membre du directoire élu le 10 juillet, renouvelé par tirage au sort en septembre 1791, substitut du procureur-général syndic en 1791, président du district de Nantua en 1792, démissionnaire en novembre, pour être élu le 20 par l’assemblée du district président du tribunal de Nantua. Nommé administrateur du département par arrêté du 7 août 1793 des représentants Dubois-Crancé et Gauthier, en remplacement de Jean-Louis Billion suspendu. Destitué par Albitte le 25 pluviôse an II (13 février 1794), il prend la fuite. Nommé de nouveau administrateur le 14 messidor an II (2 juillet 1794) par Méaulle et installé le 17. Élu président du directoire pour un mois le 1er thermidor an II (19 juillet 1794). Renouvelé administrateur par Boisset le 28 thermidor (15 août), il est nommé agent national du district de Belley le 8 fructidor (août). Renouvelé comme administrateur du département par le représentant Borel le 16 floréal an III (5 mai 1795), il refuse et reste procureur-syndic à Belley, titre qui a remplacé celui d’agent national en ventôse. Élu membre de l’administration centrale du département le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795), il est destitué, avec les autres administrateurs, par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797). Les motifs allégués sont la négligence de l’administration envers les prêtres inconstitutionnels et les émigrés. Il était favorable à leur retour. Reconduit à l’administration centrale du département par l’assemblée électorale du 20 au 15 germinal an VII (9 au 14 avril 1799), installé le 15 floréal (4 mai), seul maintenu de cette administration après le coup d’État du 30 prairial (18 juin), élu président du département le 21 nivôse an VIII (11 janvier 1800), il siège jusqu’au 19 germinal (9 avril), date de l’arrivée du préfet Ozun. Nommé secrétaire général de la préfecture le 1er prairial an VIII (21 mai 1800) jusqu’au 8 septembre 1815, nommé adjoint de Jasseron par arrêté du préfet Dumartroy du 2 mai 1817 et maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il siège le 6 août 1821. Il démissionne en 1825 pour cause d’infirmité, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 26 mars 1825, mais il est nommé conseiller municipal. Réélu conseiller le 18 septembre 1831 jusqu’en 1837, il est aussi suppléant du juge de paix de Ceyzériat. Il meurt dans son château, à l’âge de 96 ans, le 19 juin 1848, après avoir légué 500 francs aux pauvres de la commune.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration territorial 1800-1880. – J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire. ADA 4K38.
Guillon Jean. Maire. Né à Neuville-sur-Ain le 13 octobre 1826, fils de François Guillon, sabotier, et de Magdeleine Luzy. Propriétaire, maire de Neuville-sur-Ain élu en octobre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 jusqu’en 1896.
Guillon Jean. Maire. Né à Sulignat le 10 janvier 1814, fils de Jean Guillon, cabaretier. Cultivateur, maire de Sulignat élu en mai 1871, remplacé en février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.
Guillon Jean-Baptiste.* Maire. *Fils d’Anthelme Guillon. Maire d’Évosges nommé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803), remplacé en mai 1816, nommé à nouveau en 1833 jusqu’à sa mort à Évosges le 27 mars 1836, à l’âge de 66 ans.
Guillon Jean-Marie. Maire de Saint-Vulbas élu en mars 1965 (radical), remplacé en cours de mandat.
Guillon Jean Pierre. Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon, fils de Jean Guillon et d’Anthelmette Béraud, cultivateurs. Maire* *de Saint-Cyr-sur-Menthon cité depuis 1793, remplacé en l’an IV, élu agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Saint-Cyr-sur-Menthon le 31 mars 1845, à l’âge de 81 ans.
Guillon Joannès (Joannesse Joseph Anthelme). Maire. Né à Vongnes le 18 novembre 1882, fils de Marin Guillon, cordonnier, et de Claudine Genet. Maire de Vongnes élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD), 1935 et 1945.
Guillon Joseph. Maire. Né à Gréziat le 10 avril 1764, fils de François Guillon, laboureur, et de Jeanne Rabuel. Cultivateur, maire de Gréziat élu en 1790, il s’efforce de protéger le curé Fidèle Faverge, par ailleurs officier d’état civil de la commune, des poursuites intentées par le directoire de Châtillon. Il démissionne à la fin de 1792, avant le rattachement de Gréziat à Saint-Cyr-sur-Menthon le 2 floréal an II (21 avril 1794).
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Guillon Laurent. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Feillens le 6 novembre 1836, fils de Jean Guillon, cultivateur, et de Jeanne Catherin. Propriétaire, maire de Feillens élu avant 1896, réélu en mai 1896. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel le 1er février 1891 contre Gaillard, réélu le 28 juillet 1895 contre Vivier, le 31 juillet 1898 sans concurrent et le 31 juillet 1904 contre Berry, jusqu’à son décès en 1910.
Guillon Laurent. Maire de Mogneneins élu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste).
Guillon Léon. Maire. Né à Vongnes le 26 novembre 1906, fils de François Guillon et de Catherine Anthelmette (Anthelmine) Perrimbert. Conseiller municipal de cette commune élu le 18 mai 1945, maire le 26 octobre 1947 (MRP), réélu en mai 1953 (MRP), mars 1959, mars 1965 (MRP) et mars 1971 (REI) jusqu’en mars 1977.
Guillon Louis. Maire. Né le 13 février 1808, propriétaire, maire de Prémillieu nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, renouvelé en 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Guillon Louis François. Maire. Né à Lyon, fils d’Antoine Guillon (voir notice) et de Joséphine Barmond. Propriétaire et négociant (3500 F de revenus en 1855), maire de Parcieux nommé le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 19 janvier 1860. Il est mort à Parcieux le 21 décembre 1864, à l’âge de 78 ans.
Guillon Michel. Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon nommé par arrêté du 4 février 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Simon Michel), jusqu’en 1848.
Guillon Pascale. Maire, conseillère générale. Née le 10 novembre 1961, secrétaire-comptable, maire de Vongnes en juin 1995 (DVG), réélue en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Suppléante de Rachel Mazuir (PS) élu aux sénatoriales du 21 septembre 2008. Élue conseillère générale (DVG, suppléant Xavier Vincent maire de Saint-Martin-de-Bavel) du canton de Virieu-le-Grand les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 24,58 % des suffrages contre 2,79 % à Yves Moisset (FG), 17,35 % à Simone Garnier (DVG soutenue par la majorité départementale), 10,45 % à Jean-Claude Méric (EE-Les Verts), 20,63 % à Éliane Michallet (UMP), maire de Cuzieu, 8,16 % à Michel Ramon (DVD, président de la communauté de communes Bugey-Arène-Furans et premier adjoint de Cuzieu) et 16,04 % à Jérôme Buisson (FN); et au deuxième tour, soutenue par la majorité départementale, avec 60,86 % contre Éliane Michallet.
Guillon Philippe (Claude). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 16 juillet 1805, gendre du député Francisque Rive. Avocat en 1829, bâtonnier du barreau de Bourg en 1840 (il l’est encore en 1879), conseiller municipal de Bourg, conseiller de l’arrondissement élu en 1854 par 1647 voix sur 1695 votants et 4695 inscrits, jusqu’en 1864. Conseiller général du canton de Ceyzériat élu le 19 juin 1864, réélu le 8 octobre 1871, républicain modéré (classé conservateur par Le Progrès en 1871), jusqu’à 1886. Vice président du conseil général élu le 25 octobre 1871. Il semble se rallier à la droite après le renouvellement de 1877.
Guillon Pierre. Maire de Reyrieux, Toussieux et Pouilleux élu en 1790.
Guillon Pierre. Agent municipal de Saint-Jean-de-Niost élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Guillon Pierre. Agent municipal de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Guillon Pierre Antoine. Maire de Reyrieux élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Guillon de Loëze Abel François. Maire, conseiller général. Né le 11 octobre 1790 à Lyon, fils de Nicolas (1754-Gorrevod 1797) et de Jeanne Claperon de Millieu (Lyon vers 1762-Lyon 1797). Maire de Gorrevod nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire par courrier du 11 février 1818 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1818. Élu conseiller général par le canton de Bâgé-le-Châtel de 1833 à sa mort à Paris le 7 mai 1845. Il avait épousé le 7 avril 1817 Joséphine Julie Compagnon de la Servette, fille de Jean François Compagnon de la Servette, maire de Leyment (voir notice). Leur fille Claire Jeanne épousera Antoine Paul Bellet de Tavernost, maire de Cesseins (voir notice).
Guillot Benoît (l’aîné). Maire d’Agnereins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800) par Jean-Marie Odet, Guillot devenant adjoint, jusqu’à son changement de domicile en 1804 (voir notice Odet).
Guillot Didier. Maire. Né le 15 mai 1956, contremaître, maire de Corveissiat élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.
Guillot Ferdinand. Maire de Beaupont, élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical), remplacé en 1927.
Guillot François. Maire. Adjoint de Champdor nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé du 19 février 1826 au 23 avril 1830.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – ADA 4K34.
Guillot François. Maire, conseiller général. Né à Boncourt-le-Bois, Côte-d’Or, le 25 mai 1821, fils de Jean Guillot et de Louise Guy. Notaire à Trévoux depuis 1875, adjoint de cette cité nommé par décret du 26 mai 1876, renouvelé par décret du 11 février 1878, puis du 7 février 1881, maire par décret du 9 mars à la suite de la démission de Claude Marie Diot, et élu à cette fonction en 1882. Conseiller général, républicain de gauche, du canton, élu le 8 octobre 1871 contre le monarchiste de Chavannes, jusqu’à sa mort le 12 avril 1883. On trouve alors un déficit considérable dans son étude. Le scandale rejaillit sur Henri Germain (voir notice), dont il était un fidèle soutien, et empêche la désignation de celui-ci comme candidat des républicains qui lui préfèrent Charles Robin.
Guillot Hippolyte. Maire. Maire d’Ambutrix élu le 21 mai 1925 (radical), remplacé en 1929, conseiller municipal élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 17 juin 1942, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (droite indépendante).
Guillot Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Saint-Jean-de-Niost élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste) et mai 1929 (radical-socialiste), maire en 1934 jusqu’en 1935.
Guillot Jean Claude. Maire. Né vers 1748, fils d’Aimé Guillot, laboureur, et de Claudine Barnoux. Huissier, maire de Fitignieu cité le 22 juin 1791, remplacé en décembre 1792 pour devenir officier public, puis élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), pour devenir maire de Charancin en 1808 jusqu’à sa mort à Charancin le 7 février 1810, à l’âge de 62 ans.
Guillot Jean Joseph. Maire. Né à Fitignieu le 11 mars 1760, frère de Jean Claude Guillot (voir notice). Maire* *de Fitignieu en l’an II, remplacé la même année.
Guillot Jean-Joseph. Maire de Champdor nommé de 1841 au 14 mai 1844.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Guillot Jean Marie. Maire. Né aux Neyrolles le 23 mars 1776, fils de Jean Baptiste Guillot, laboureur, et de Marie Claudine Munaret. Adjoint des Neyrolles nommé par arrêté du 15 mars 1820, reconduit par arrêté du 25 juillet 1821, maire de 1826 à 1837. Il est mort aux Neyrolles le 10 mars 1840.
Guillot Jean-Pierre. Agent municipal de Fitignieu, jusqu’au 8 avril 1800.
Guillot Joseph. Maire de Champdor élu du 26 novembre 1791 au 24 août 1792.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Guillot Joseph. Maire. Adjoint de Joyeux élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, maire en 1936, déclaré démissionnaire par arrêté préfectoral du 15 mai 1941.
Guillot Joseph Marie. Agent municipal. Né aux Neyrolles* le 7 octobre 1764, fils de *Jean Baptiste Guillot, laboureur, et de Marie Claudine Munaret. Agent municipal des Neyrolles élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Il est mort aux Neyrolles le 14 août 1840.
Guillot Léon.* Maire* de Fitignieu élu en mai 1935, réélu en mai 1945, novembre 1947 (socialiste indépendant), mai 1953 (DVG) et mars 1959, jusqu’en 1965.
Guillot Louis. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 14 mars 1814, fils de Claude Guillot, cultivateur au hameau des Pelus, et de Marie Josèphe Priollet. Cultivateur, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 3 avril 1858, reconduit en 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Guillot Louis. Maire. Né le 24 avril 1832, rentier, maire de Sathonay élu de 1883 à 1885, de 1888 à 1892 et en 1894 et 1895.
Guillot Louis.* Maire.* Né le 5 juillet 1919, maire de Martignat en novembre 1947 (MRP), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (UDR), mars 1977 (RPR) et mars 1983.
Guillot Lucien. Maire. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en mars 1983.
Guillot Robert. Maire. Né à Chambéry le 2 octobre 1931, fils de Louis Guillot, ingénieur électricien, et de Marie Augustine Vuillerot. Dirigeant de société, maire (radical de gauche) de Dagneux élu le 27 mars 1971, réélu le 27 mars 1977, le 20 mars 1983 et 19 mars 1989. Il ne se représente pas en juin 1995. Candidat aux cantonales de Montluel les 10 et 17 mars 1985, il recueille au premier tour 23,33 % des voix et au deuxième tour 2175 suffrages contre 2820 à l’UDF Pierre Cormorèche qui est élu, et les 22 et 29 mars 1992 23,33 % au premier tour et 36,94 % au deuxième tour contre 22,05 % au candidat du FN et 41,01 % à Pierre Cormorèche qui est réélu. Suppléant de Louis Lamarche aux élections législatives de 1973.
Guilloton Marin. Maire. Syndic de Sanciat en mars 1789 lorsque ce hameau de Meillonnas devient commune, député de Sanciat pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789. Maire élu le 13 mars 1790, réélu le 2 décembre 1792, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), jusqu’au 5 frimaire an III (15 décembre 1794), date du rattachement de Sanciat à Meillonnas, en application d’un arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (31 octobre 1794).
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Guillot-Vignod Jean-Baptiste. Maire de Champdor nommé le 23 juillet 1794, renouvelé par arrêté de Boisset du 15 brumaire an III (5 novembre 1794), jusqu’au 4 décembre 1794.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Guillot-Vignod Joseph Marie. Maire de Champdor nommé du 11 mai 1845 au 31 octobre 1848.
BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor.
Guilloud Joseph Anthelme. Maire de Murs-et-Gélignieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 30 août 1822, suspendu par arrêté du préfet Rogniat du 3 juin 1825 car « il est en butte aux poursuites de ses créanciers qui ont obtenu nombre de contraintes par corps contre lui et qui est en état d’insolvabilité », démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 août 1825.
Guilloud Victor (Claude Victor). Maire. Né vers 1804, notaire à Grièges de 1842 à 1858, maire de Cruzilles nommé en 1860, reconduit par arrêté du 26 août 1865 pour être maire de Cruzilles-les-Mépillat, les deux communes ayant été réunies le 5 juillet. Remplacé en octobre 1870.
Guillout Henri. Maire. Né le 8 août 1950, conseiller d’éducation, puis proviseur adjoint, maire d’Ambléon élu en mars 1983 (UDF), réélu en mars 1989, juin 1995 et mars 2001 (UDF).
Guillout Jean. Maire. Né le 17 janvier 1927, maire d’Ambléon élu en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI) et en mars 1977 (PRI).
Guimet Jean-Baptiste Marin. Conseiller d’arrondissement. Né le 24 juin 1817, propriétaire à Foissiat, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu sans concurrent par le canton de Montrevel le 1er août 1880 jusqu’à son décès le 1er avril 1886.
Guinet Alain. Maire. Entrepreneur, maire de Nattages élu en mars 1977, remplacé en 1978, réélu en 1983, remplacé en 1986.
Guinet Anthelme. Maire. Né à Montanges le 31 décembre 1773, fils de Jean Joseph Guinet, maître horloger, et de Marianne Butavand. Chirurgien, maire de Châtillon-de-Michaille nommé de 1834, jusqu’à son décès à Châtillon-de-Michaille le 18 novembre 1845, à l’âge de 71 ans.
Guinet Charles. Maire de Chaleins élu en cours de mandat après 1919, élu en mai 1925 (radical), jusqu’en mai 1929.
Guinet Clément. Maire. Né à Lavours le 1er octobre 1822, fils de François Guinet (voir notice) et de Louise Laresse. Cultivateur, maire de Lavours nommé en 1860, renouvelé par arrêté préfectoral du 26 août 1865, en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, remplacé en octobre 1876, réélu maire le 18 décembre 1881, après la démission de Jean-Marie Girod. Réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896.
Guinet François. Maire. Né à Lavours le 23 juillet 1785, fils de Nicolas Guinet (voir notice) et de Françoise Taquet (1758-1828). Il succède à son père comme maire* *de Lavours nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 septembre 1823. Démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 30 août 1825. À nouveau maire de 1840 à 1848. Un Guinet François avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815. Il est mort à Lavours le 3 juin 1877, à l’âge de 93 ans.
Guinet Jacques. Maire. Né le 5 août 1935, surveillant général, maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 24 mars 1989 (UDF), remplacé en 1995.
Guinet Jean Baptiste. Maire de Maillat cité en prairial an II. Il est mort à Maillat le 23 prairial an V (11 juin 1797), à l’âge de 50 ans.
Guinet Jean-Joseph. Reçu maître en chirurgie à Belley en octobre 1768, il suit des cours pendant deux ans à l'université de Paris, major de l’Hôtel-Dieu à Lyon (cité comme employé dès 1766), puis chirurgien (gradué) renommé à Nantua, administrateur du district élu en mai 1790. Il sert de l'an II à l'an VI comme chirurgien en chef des hôpitaux à l'armée du Nord, à Saint-Denis près Paris, à Chambéry, Barcelonette, Embrun et Grenoble, puis à l'armée des Alpes. Adjoint de Nantua nommé le 25 germinal an VIII (15 avril 1800), puis premier adjoint remplacé à sa mort à Nantua le 20 juillet 1806, à l’âge de 65 ans, par arrêté du 29 juillet 1806.
BIBLIOGRAPHIE : Journal de Michel Collet.
Guinet Jean Marie. Maire d’Izenave nommé de 1834 à 1848.
Guinet Joseph. Maire de la Boisse élu en mai 1908, réélu en mai 1904, mai 1908, mai 1912, décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD), mai 1929 (URD) et mai 1935 jusqu’à son décès en 1938.
Guinet Louis Joseph. Agent municipal. Fils de Jean Joseph Guinet (voir notice) et de Marie Charlotte Piquet. Agent municipal* *de Nantua élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII, puis juge d’instruction au tribunal civil de Nantua, à l’âge de 57 ans. Il est mort à Nantua le 18 février 1826.
Guinet Marin. Maire. Né à Lavours le 17 pluviôse an III (5 février 1795), fils de Nicolas Guinet (voir notice) et de Françoise Taquet (1758-1828). Cultivateur, adjoint de Lavours cité lors de sa nomination par arrêté du 17 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il est mort à Lavours le 31 octobre 1876.
Guinet Nicolas dit Guinet Thuillier. Maire. Né à Lavours le 10 mai 1757, fils de Jean Baptiste Guinet (1720-1783), fermier du château de Lavours, et de Josephte Meyrieux (1732-1811). Fermier des revenus du château de Lavours, capitaine de la garde nationale, agent municipal cité en l’an VI, suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaires ». Maire de Lavours nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé et cité jusqu’en avril 1815, nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Démissionnaire, il est remplacé par son fils François (voir notice) par arrêté du préfet Rogniat du 20 septembre 1823. Il est mort à Lavours le 28 décembre 1824, à l’âge de 68 ans. Sa fille Marianne Pierrette Guinet (1792-1815) a épousé Antoine Henry, maire de Cressin-Rochefort (voir notice).
Guiraud Jean. Maire d’Oyonnax élu en mai 1953 jusqu’en 1959. Le 26 avril, l’élection se fait au scrutin préférentiel : La liste présentée par le Parti communiste a 12 élus, la liste de gestion des intérêts communaux et familiaux présentée par le MRP Émile Bevand a 7 élus et la liste socialiste « d’entente républicaine d’action sociale et résistante » conduite par Mirandon, sur laquelle figure Guiraud, a 8 élus. Une entente MRP-socialiste le fait élire maire.
Guizard Claude. 93e* préfet de l’Ain* installé le 27 mars 1985 jusqu’au 14 août 1986. Né à Paris le 28 février 1935, breveté de l’École nationale d’Outre-mer qui lui organise un stage au Cameroun en 1957, chef d’antenne puis chef de section administrative spécialisée en Grande Kabylie en 1960 et 1961, administrateur civil au ministère de l’Intérieur en 1961, sous-préfet de Vouziers en 1966, d’Aubusson en 1968, de Mantes-la-Jolie en 1971, secrétaire général du Var en 1975, secrétaire général de l’Essonne en 1978, sous-préfet de l’Ariège en 1983, préfet de l’Ain nommé par décret du 8 mars 1985, il se trouve dans le Haut-Rhin de 1986 à 1991, puis devient secrétaire général du comité interministériel de la sécurité nucléaire en 1991 et directeur national de l’Office des anciens combattants et victimes de guerre le 31 octobre 1995, jusqu’à son remplacement le 2 mars 2000 car il est atteint par la limite d’âge. Un décret du 6 décembre 2000 l’autorise à faire valoir ses droits à la retraite le 27 février 2001. Il est l’auteur en 1989 de Trésor dialectal aux Éditions du Rhin, en 1992, puis avec Jean Speth, du Dialectionnaire, dictionnaire trilingue alsacien, français et allemand aux Éditions La Nuée Bleue et en 2005 d’un essai : Claude Simon, la répétition à l’œuvre, bis repetita chez L’Harmattan.
Guret Gérard. Maire. Né le 15 mars 1946, peintre décorateur, conseiller municipal de Courmangoux en mars 1983, maire élu en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 et en mars 2001 (DVD). En mars 2008, sa liste est distancée par celle de mireille Mornay. Candidat (DVD) aux cantonales de Treffort-Cuisiat en mars 2001, il recueille 6,44 % des voix au premier tour.
Gustin François. Président du comité local de libération d’Anglefort nommé par arrêté du 1er décembre 1944, remplacé le 12 par un autre arrêté qui nomme François Domps.
Guy Auguste. Maire. Propriétaire d’une scierie, maire de Montréal élu en mai 1929 (républicain de gauche), cité en 1930 pour la construction du Grand pont et réélu en mai 1935. Arrêté par les Allemands le 5 février 1944, il est déporté et meurt à Mauthausen le 14 juin.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Guy Auguste. Maire. Délégué dans les fonctions de maire de Certines par décision préfectorale du 10 août 1943.
Guy Claudius. Maire. Né à Certines le 8 juillet 1897, conseiller municipal de cette commune élu depuis 1925, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944 (peut avoir été délégué dans les fonctions de maire en 1943), nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (radical-socialiste) jusqu’en 1971.
Guy François Joseph. Maire de Brénod, élu en mai 1888, remplacé en 1892.
Guy J. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux qui figure sur les annuaires en 1848, mais il ne siège pas..
Guy Joseph. Agent municipal d’Hauteville de l’an VI à l’an VIII.
Guy Joseph. Maire de Meyriat élu en mars 1965 (MRP).
Guy Joseph. Maire. Fils de Jean Claude, maire* *de Meyriat élu en 1848, remplacé en 1852.
Guy Jules. Maire de Meyriat élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.
Guy-Quittant Frédéric.* Maire*. Né à Hauteville le 9 septembre 1815, fils d’Alexis Guy, cabaretier, et de Philiberte Maigret. Propriétaire, maire d’Hauteville nommé par arrêté du 1er juin 1844, élu aux élections du conseil municipal le 30 avril 1848 et maire le même jour, remplacé le 17 septembre. Il est réélu au conseil municipal, en deuxième position, le 19 septembre 1852.
Guyader Jean-Louis. Maire. Né le 22 avril 1949, directeur de laboratoire de recherche, maire de Charnoz-sur-Ain élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.
Guyard Claude Joseph. Maire de Saint-Didier-d’Aussiat nommé de 1838 à 1841 et de 1843 à 1847.
Guyard Georges Marie Jérôme. Maire. Né à Curtafond le 26 juillet 1836, fils de Louis Guyard, cultivateur, et de Benoite Gerex. Cultivateur, adjoint de Curtafond nommé par arrêté du 10 février 1874, élu maire le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Curtafond le 12 septembre 1886.
Guyard Gérard. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 18 août 1943, technicien administratif, conseiller municipal de Ramasse en mars 1983 et mars 1989 (MAJ), maire après la démission de René Borget le 11 décembre 1998. Il ne se représente pas en mars 2001.
Guyennon Auguste. Maire d’Arlod élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953.
Guyennon Auguste Laurent. Maire d’Ozan élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical).
Guyennon Benoît. Maire de Sulignat élu en mai 1935, démissionnaire et remplacé par arrêté préfectoral du 20 février 1941.
Guyennon Jean-Claude. Maire. Né à Chaveyriat le 6 février 1826, cultivateur, fils de Claude Guyennon et de Marie Chavagnat. Adjoint de Chaveyriat nommé le 31 mai 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, il assure l’intérim du maire décédé le 6 septembre 1880. Elu maire le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 jusqu’à sa mort aux Rognards le 15 janvier 1855.
Guyennon Joseph. Maire. Né le 20 septembre 1844, cultivateur, adjoint de Boissey élu en mai 1900, maire en mai 1904.
Guyennon-Duchesne étienne (Guienon-Duschesne). Maire. Agent municipal* *de Boz en l’an IV et l’an V, nommé maire par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804), remplacé en 1808.
Guyon Claude Joseph. Agent municipal de Lescheroux en l’an V.
Guyon Georges. Maire. Né le 19 avril 1935, agriculteur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et juin 1995 (MAJ).
Guyon Maurice. Maire. Né à Germagnat le 28 janvier 1923, boucher charcutier, puis agriculteur, maire de Germagnat (RPR) en 1981, en remplacement de Jean Clairon. Réélu en 1983 et 1989 (RPR). Il est mort le 4 mars 2001.
Guyon Valérie. Maire. Née le 17 avril 1960, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élue en mars 2001 (DVD), réélue en mars 2008. Élue le 8 avril 2008 première vice-présidente de la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes. Candidate en quatorzième position départementale sur la liste UMP de Françoise Grossetête aux régionales des 14 et 21 mars 2010
Guyonnet. Maire de Colomieu nommé de 1826 à 1831. Il ne signe aucun acte d’état civil.
Guyonnet François. Maire (radical-socialiste) de Saint-Vulbas élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.
Guyonnet Jean. Maire. Né le 8 avril 1783, fils d’Anthelme Guyonnet et de Marguerite Guyonnet. Cultivateur à Cessieu, adjoint de Saint-Germain-les-Paroisses nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en 1827, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855. Il est mort à Saint-Germain-les-Paroisses le 8 octobre 1861.
Guyonnet Jean-Marie (Jean Marie François). Maire. Né à Saint-Vulbas le 15 décembre 1862, fils de Jean Baptiste Guyonnet (1831-1907) et Marie Lutrin (1838-1914). Maire de Saint-Vulbas élu en mai 1912. Il est mort à Saint-Vulbas le 6 novembre 1949.
Guyot Alexis. Maire. Adjoint de Guéreins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), mais il ne siège pas. Nommé maire en janvier 1808, remplacé en 1812.
Guyot Claude. Maire. Né en 1826, maire de Balan nommé le 12 août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé par arrêté du 27 janvier 1875.
Guyot Louis. Maire de Marsonnas nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en avril 1831.
Guyot Louis. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en janvier 1888, remplacé la même année, élu en mai 1892, remplacé en 1896.
Guyot Pierre. Maire de Miribel nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 messidor an VIII (21 juin 1800).
Guyot Régis. 104e* préfet* nommé dans l’Ain. Né à Versailles le 12 mars 1949, fils de Jean Guyot, cadre dans l’industrie automobile, et de Marie-Madeleine Lesort. Élève à l’ENA en 1974, administrateur civil au ministère de l’intérieur en 1976, sous-préfet de Vire en 1978, d’Oloron-Sainte-Marie en 1980, directeur des services départementaux du Lot-et-Garonne en 1982, chef de service au ministère de l’intérieur en 1983, secrétaire général de la préfecture en 1986, sous-préfet de Forbach en 1990, secrétaire général de la préfecture de Moselle en 1991, préfet délégué pour la sécurité et la défense sud-est auprès du préfet de région Rhône-Alpes, chargé de mission auprès du directeur général de l’administration en 1998, président d’un groupe de travail interministériel sur les gisements de la sécurité routière en 2000, délégué général de l’Association pour l’Expansion Industrielle de la Lorraine en 2002, chargé de mission auprès du directeur général de l’administration sur la déontologie du corps préfectoral la même année, adjoint au directeur de la défense et de la sécurité civile en 2003, directeur de l’Institut national des hautes études de sécurité en 2004, il est nommé Préfet des Deux-Sèvres le 23 mai 2006, puis de l’Ain le 28 janvier 2009. Il quitte le département en octobre 2010 : nommé préfet hors cadre par décret du 29 septembre, il intègre le Conseil supérieur de l’administration territoriale de l’État.
Guyot-Vacheret Étienne. Maire. Né le 16 novembre 1801, propriétaire (2000 F de revenus en 1874), adjoint de Montmerle nommé par arrêté du 14 décembre 1866, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, maire élu en 1872, nommé par arrêté préfectoral du 14 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Gyrard François. Maire. Né à Maillat vers 1792, fils de Joachim Gyrard (voir notice) et d’Antoinette Burdet. Maire de Maillat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à son décès à Maillat le 16 mai 1823, à l’âge de 31 ans. Un Louis Girard avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816.
Gyrard Joachim. Maire. Né à Maillat le 7 janvier 1757, fils de Simon Girard et d’Anne Bastien* *Adjoint à l’agent municipal de Maillat élu en l’an IV, agent municipal élu en l’an V, remplacé en l’an VII, maire nommé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 janvier 1816. Il a vécu l’incendie du village le 19 mars 1814 (voir Jacquemet Jean Baptiste).
Gyrard Joseph Simon. Maire. Né à Maillat le 8 juillet 1785, fils de Joachim Gyrard (voir notice) et d’Antoinette Burdet. Maire de Maillat nommé de 1830 à 1834.
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