Fabre-Luce André Edmond Alfred. Conseiller général. Né à Paris le 16 mai 1899, il est le fils d’Edmond Fabre (1864-1926), autorisé par décret du 5 août 1889 à s’appeler Fabre-Luce, diplomate puis banquier, et d’Henriette Germain (1869-1952). Par sa mère il est ainsi le petit-fils d’Henri Germain (voir notice) fondateur du Crédit lyonnais, député de l’Ain de 1869 à 1885 et, de 1889 à 1893, conseiller général du canton de Châtillon-sur-Chalaronne et président du conseil général de 1871 à 1893. Il a épousé le 2 juin 1928 Charlotte de Faucigny-Lucinge, dont la sœur, Aymone, comtesse de Brantes, a une fille Anne-Aymone, qui épousera Valéry Giscard d’Estaing, le futur président de la République. Ces deux derniers se sont d’ailleurs rencontrés chez les Fabre-Luce. Journaliste dès 1918, d’une plume remarquable, à l’Opinion, au Correspondant et à la Droite nouvelle, attaché d’ambassade en 1919 et 1920, il se propose de succéder à son grand-père Germain dans sa circonscription politique et débarque à Châtillon où il fonde tout d’abord un journal Le Dombiste imprimé par le Courrier de l’Ain dont il est actionnaire. Logeant à Trévoux, il monte une permanence à Saint-Trivier-sur-Moignans. Il est élu conseiller général radical-socialiste de ce canton le 30 juin 1935, en remplacement de Francis Dupont décédé, jusqu’en 1940. En revanche ses tentatives aux législatives sont un échec. En 1932, candidat républicain social, il est devancé par le candidat radical-socialiste André-Fribourg et se trouve dans l’obligation républicaine de se désister pour lui. En 1936, sans l’investiture de son parti, l’Union socialiste et républicaine, il arrive en tête devant le candidat radical-socialiste, Marcel Héraut, avocat à Lyon et conseiller municipal de Tramoyes, qui, en refusant tout désistement à un candidat qui n’a pas l’investiture du Front populaire, le fait battre, au profit du candidat conservateur, Marius Gallet, cafetier à Trévoux et conseiller général. Pendant quelque temps, en 1937 et 1938, Fabre-Luce fréquente le PPF de Doriot. Il est à Trévoux et à Bourg, à la session du conseil général lors de l’attaque du 10 mai 1940. Devenu fervent maréchaliste, il assiste d’ailleurs à la séance de Vichy du 10 juillet, il rentre à Trévoux où il écrit le premier tome du Journal de France. Tout en soutenant fermement le régime jusqu’en 1942, il s’oppose ouvertement aux mesures antisémites. Il réussit à être emprisonné par les Allemands le 8 juillet 1943 pour avoir refusé de soumettre le tome III du Journal de France à la censure, dans lequel il prenait ses distances avec Vichy. Interné à la prison de Cherche-Midi, puis à la villa Bömmelburg, à Neuilly, il y croise le général Delestraint. Ses relations, soit allemandes comme Ernst Jünger, soit familiales (Jean-Louis de Faucigny-Lucinge), obtiennent sa mise en liberté à la fin du mois d’octobre. Conscient des errements de Vichy, il se retire dans son appartement de la rue Foch, se consacrant à écrire, notamment le tome IV du Journal de France, qui paraîtra le 18 août 1944. A la Libération, poursuivi pour faits de collaboration, il est arrêté le 1er septembre et conduit à Drancy jusqu’à sa comparution le 25 novembre devant un juge d’instruction du nom de Raoult qui le libère ensuite d’une intervention de François Mauriac. Le 31 janvier 1945, il échappe aux policiers venus le quérir pour un internement administratif et commence une cavale qui se poursuivra en Suisse jusqu’à son retour en France en septembre 1946. Le 31 mai 1949, la chambre civique le condamne à 10 ans d’indignité nationale, sur la base de ses écrits notamment dans l’Anthologie de la nouvelle Europe (Plon 1942) et, il est vrai, sur ses provocations à l’audience où il ne cesse de défendre Vichy pour la période de 1940 à 1942. En 1950, il donne une pièce de théâtre Mort pour rien qui choque les résistants, si bien qu’un député communiste de l’Ain, Henri Bourbon, demande son interdiction au ministre de l’Intérieur. Son éclectisme apparaît de nouveau lorsqu’il est mendésiste, puis anti-mendésiste, gaulliste, puis antigaulliste. Le 20 décembre 1963, le tribunal correctionnel de Paris le condamne pour offenses au président de la République après la parution aux Éditions Julliard de Haute Cour qui s’en prend au général de Gaulle. L’importance de son œuvre littéraire a dû compenser tous ces déboires politiques. En 1934, il avait publié chez Gallimard un ouvrage provocateur, la Victoire, dans lequel il dénonçait les responsabilités de Poincaré dans le déclenchement de la Grande Guerre. Fondateur du Pamphlet en 1933, directeur de la rédaction de L’Europe Nouvelle de 1934 à 1936, il est rédacteur en chef de Rivarol de 1954 à 1955. Il a publié de nombreux ouvrages, notamment 25 années de liberté chez Julliard en trois tomes (le Grand Jeu - dans lequel il relate ses aventures dans l’Ain de 1936 à 1939, l’Épreuve et la Récompense), les Cent Premiers Jours de Giscard (1975) et les Cent-Jours de Mitterrand. Il est mort à Paris le 16 mars 1983. C’était un collectionneur de tableaux et d’oiseaux. Sa fille Françoise a épousé Tony Dreyfus, avocat, secrétaire d’État du gouvernement Rocard.
BIBLIOGRAPHIE : Le Progrès, 23 août 2000. – Who’s who in France, 1955-1956. – H. Coston, Dict. de la politique française. – Visages de l’Ain, n° 62, 1962, « Les élections de 1936 en Dombes », art. P. Desgatilles. – Daniel Garbe, Alfred Fabre-Luce Un non conformiste dans le tumulte du XXe* siècle*, FX de Guibert, Paris 2009.
Fabry François Gabriel. Conseiller général, sous-préfet de Gex. Né à Gex le 23 janvier 1759, fils de Louis Gaspard Fabry (voir notice) et de Hyacinthe Marie Passerat de la Chapelle. Incarcéré en 1793, libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794), il est nommé le 5 avril 1800 conseiller de préfecture du département du Léman dont fait partie alors le canton de Gex. Chevalier de l’Empire, il est nommé sous-préfet provisoire du nouvel arrondissement de Gex par arrêté du préfet Capelle du 5 juillet 1814 « vu la lettre du 21 du mois dernier par laquelle son Excellence le Ministre Secrétaire d’Etat de l’Intérieur lui fait part de la décision du Roi portant que l’ancien pays de Gex conservé à la France par le traité de paix du trente mai, fera partie du département de l’Ain, qu’il formera un arrondissement séparé, que le préfet fera toutes les dispositions nécessaires, qu’il nommera un sous-préfet provisoire ». Le 22 août 1814 il devient le premier sous-préfet de l’arrondissement de Gex qui est rattaché au département de l’Ain par la loi du 8 novembre 1814. Remplacé en juin 1815 par Meurier, réintégré par arrêté du préfet Dumartroy du 28 juillet 1815 jusqu’à la nomination de Louis Fabry le 28 août 1815. Il est conseiller général cité en 1816 et 1817. Le 3 août 1814, sa fille Marie, née de Marie Sophie Mayno, avait épousé Jean Marie Félix Girod de l’Ain, maréchal de camp (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – ADA 4K1. – LH/923/7.
Fabry Honoré. Maire. adjoint de Conzieu élu en mai 1925 (radical-socialiste), maire en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935 et 1945, octobre 1947 (indépendant de gauche), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.
Fabry Jacques Hyacinthe. Parlementaire, 1er* préfet nommé dans l’Ain*. Né à Liège en Belgique le 13 décembre 1758, il est élu député de l’Ourthe au Conseil des Cinq-Cents le 22 germinal an V (11 avril 1797), puis membre du Corps législatif du 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799) à l’an X. Il est nommé préfet de l’Ain le 2 mars 1800, mais il n’accepte pas le poste. Il est mort à Liège le 13 janvier 1851.
BIBLIOGRAPHIE : Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Fabry Jean-Claude, Émile Raoul. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Lésignan le 19 avril 1940, secrétaire adjoint des affaires étrangères, vice-consul à Niamey en 1964, secrétaire d’ambassade en 1966, conseiller technique au cabinet du secrétaire d’État aux affaires étrangères en 1973, chef de cabinet du haut-commissaire de la République du territoire des Afars et des Issas en 1974, directeur du cabinet du préfet de Saône-et-Loire en 1976, sous-préfet de Thiers en 1978, secrétaire général de la préfecture du Cher en 1981, conseiller d’ambassade en 1983, il devient secrétaire général de l’Ain du 18 février 1982 au 10 mai 1984. Il quitte ce poste pour celui de secrétaire général de Nouvelle-Calédonie. En 1998, il est nommé préfet de Alpes-de-Haute-Provence.
Fabry Louis. Sous-préfet de Gex. Né le 5 mars 1790, nommé sous-préfet de Gex le 28 août 1815, remplacé le 16 janvier 1822.
Fabry Louis Gaspard. Né à Gex, maire de cette ville de 1745 à 1780, il est subdélégué de l’intendant de Bourgogne pour la province de Gex, premier syndic général des trois états du pays de Gex en 1760, chargé par intérim des affaires du roi auprès de la République de Genève en 1765 et directeur de la poste de Versoix en 1 768. Sa fille Louise Armande épouse en 1780 Jean-Louis Girod, dit Girod de l’Ain en 1796, qui succède à son beau-père à la mairie de 1780 à 1791 et en 1793, base politique qui lui permet d’être parlementaire en 1795, fonction conservée par ses descendants. Fabry a été emprisonné en 1793, avec son gendre, au fort de Pierre-Châtel.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 148, 1976, « Prémices de la Révolution au pays de Gex », art. H. Castin.
Faguet Étienne. Maire de Journans nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.
Faguet François. Président cantonal de Ceyzériat élu en nivôse an VI (décembre 1797), remplacé le 30 mars 1798 par Claude Marie Goyffon, notaire à Ceyzériat. Un François Marie Faguet, né le 13 novembre 1740, est notaire à Varambon de 1772 à 1789 et un Jean-François Faguet est notaire à Vescours, puis à Ceyzériat de 1764 à 1809. Il doit s’agir de celui-ci.
Faguet François Marie. Maire. Adjoint de Journans nommé par arrêté du préfet Ozun du 28 floréal an VIII (22 avril 1800), maire par arrêté du même préfet du 27 thermidor an VIII (15 août 1800), remplacé en 1812.
Faillard Constant. Maire. Cultivateur, maire de Brion élu le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical), décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical). Désigné maire à la dissolution du Comité local de libération le 18 février 1945 (Fayard), remplacé en mai 1945.
Faillard Francisque. Maire de Brion élu en mai 1935, remplacé en 1944, réélu en mai 1945, novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (radical-socialiste) et mars 1971 (radical).
Faillard René. Maire. Né le 24 juillet 1927, industriel, maire de Brion en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983 et mars 1989. Il démissionne à la fin de 1990.
Faillet Benoît. Maire de Saint-Marcel-en-Dombes élu en 1952, réélu en mars 1953 (divers gauche), remplacé en 1954.
Faillet Henri. Maire. Né à Mantenay-Montlin le 26 juillet 1885, fils de Benoit Claude Joseph Faillet, cultivateur, et de Marie Rosalie Vélon. Maire de Mantenay-Montlin élu en mai 1939.
Falavier-Mareschal Hippolyte (Philibert Étienne Élisabeth Hippolyte). Conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Rambert le 22 décembre 1788, fils de Jean-Louis Joseph Adrien Falavier-Mareschal (voir notice) et de Jeanne Marie Antoinette Augerd. Avocat inscrit au barreau de Belley le 20 août 1810, bâtonnier de l’ordre le 8 décembre 1837, conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Saint-Rambert en septembre 1848, jusqu’à sa mort, célibataire, à Belley le 24 août 1860, à l’âge de 72 ans. Élu président de ce conseil en septembre 1848.
Falavier-Mareschal Jean-Louis Joseph Adrien. Maire, administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Rambert-en-Bugey le 13 novembre 1850, fils de Jacques Falavier, marchand, et de Louise Mareschal de la Vaure. Avocat près le tribunal de Belley reçu le 24 juillet 1775, lieutenant assesseur civil et criminel au siège de Saint-Rambert, conseiller municipal en 1789, écarté tout d’abord du conseil en 1790 par sa fonction de syndic, procureur syndic du district de Saint-Rambert élu en juin 1790, remplacé en 1792, puis, membre de la Société des sans-culottes, syndic de la vente des biens nationaux, administrateur du directoire du district de Montferme renouvelé par Boisset en fructidor an II, président du canton de Saint-Rambert, administrateur du département nommé le 26 ventôse an VII (16 mars 1799), puis nommé maire de Saint-Rambert par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), maire à nouveau nommé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804) jusqu’en 1815. Conseiller de l’arrondissement de Belley cité en 1806 jusqu’en 1809 et de 1816 à 1833. Notaire nommé du 7 floréal an VII (27 avril 1799) à 1821, avocat sous la Restauration, il est mort le 18 décembre 1835. Il avait épousé en 1781 Jeanne Marie Antoinette Augerd, sœur de Victor Augerd (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979. – ADA 4K4.
Falavier-Mareschal Louis Joseph. Maire. Né à Saint-Rambert le 19 avril 1786, fils de Jean-Louis Joseph Adrien Falavier-Mareschal (voir notice) et de Jeanne Marie Antoinette Augerd. Notaire de 1821 à 1845, maire de Saint-Rambert nommé d’octobre 1830 à sa mort à Saint-Rambert le 23 janvier 1845. « Il a fait construire le pont de Serrières (complément de la route de la Caline ouverte en 1820), déménager le cimetière depuis le tour de l’église jusqu’à son emplacement actuel, éclairer les rues, installer une poste aux chevaux, établir une école de filles dans une aile de l’hôpital (1845) » (Marquis).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979, p. 74.
Falcon Pierre Joseph. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 19 novembre 1782, fils de Joseph Falcon et de Marianne Avignon. Cultivateur, maire de Saint-Maurice-de-Rémens nommé en 1837, renouvelé par arrêté du 7 juillet 1852 et du 10 juin 1855, jusqu’à sa mort à Saint-Maurice-de-Rémens le 24 octobre 1858, remplacé le 12 juillet 1859.
Falconnat Honoré. Maire. Adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu en décembre 1919, maire (radical-socialiste) en 1923, remplacé en 1924, réélu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929, remplacé en 1932.
Falconnet Dominique (Antoine Dominique). Maire, conseiller général. Né à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 20 novembre 1880, pépiniériste, fils de Claude Falconnet, horticulteur, et de Berthe Louise Charlet. 2e adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1929 (conservateur), maire en mai 1935, maintenu par Vichy jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 13 juillet 1944. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Thoissey de 1937 à la suspension de cette institution en 1940. Nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et, le 4 décembre 1942, membre du conseil départemental de l’Ain dont il est l’un des quatre secrétaires. Il est mort à Tassin-la-Demi-Lune le 18 avril 1962.
Falconnet Hippolyte. Maire. Né à Bourg le 12 août 1788, fils de Christophe Falconnet (1748-1830), procureur au bailliage de Bresse et présidial de Bourg, et de Marie Catherine Colette Bon (1750-1825). Officier de santé, nommé premier adjoint de Pont-d’Ain par arrêté du préfet Baude du 21 juillet 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, maire nommé de 1834 à 1837.
Falconnier Aristide (Jean Aristide). Conseiller d’arrondissement. Né à Culoz le 22 avril 1872, fils de Claude Falconnier et de Jeanne Fleury. Cultivateur, boulanger, forgeron, conseiller municipal de Culoz, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel le 14 décembre 1919, réélu sans concurrent le 14 mai 1922, jusqu’à sa mort en 1927.
Falconnier François Félix (Falconnière). Maire. Né à Culoz le 1er novembre 1886, fils de Jean-Marie Falconnier (1847-1894) employé au chemin de fer et de Jeanne Falconnier (1845-1914). Maire d’Anglefort élu le 16 mai 1935, remplacé en 1944. Il est mort sans postérité à Anglefort le 6 septembre 1962. C’est l’oncle de Jean Falconnier (1901-1984), fondateur de la CIAT.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Falconnier Jean (Jean Claude). Maire. Né vers 1765, agent municipal ou adjoint d’Anglefort en 1798, maire le 15 décembre 1831, remplacé le 20 mai 1835.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. Il est mort à Anglefort le 4 février 1834.
Fallotin Joseph, dit Blas. Maire. Né le 9 août 1801, maire de Torcieu nommé par arrêté du 17 septembre 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Falnot Alexis. Conseiller d’arrondissement. Né le 2 août 1885, publiciste et imprimeur, conseiller municipal d’Oyonnax, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu au deuxième tour le 26 juillet 1925. Le 18 octobre 1931, il est battu, mais réélu le 22 novembre 1936 contre Dessertine, en remplacement d’Émile Prost condamné pour abus de confiance et corruption de fonctionnaire. Arrêté comme communiste en octobre 1940, il est déclaré démissionnaire d’office au mois de décembre et condamné par le tribunal militaire de Lyon pour reconstitution de ligue dissoute le 25 avril 1941 à six mois d’emprisonnement, à 500 F d’amende et 10 ans d’interdiction de droits civiques.
Falquet Achille. Maire. Adjoint de Songieu élu de 1908 à 1917, maire délégué à cette date jusqu’en 1919.
BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.
Falquet Félix. Maire. Né à Corveissiat le 23 octobre 1858, fils de Pierre Falquet, tourneur, et de Joséphine Mornay. Adjoint de Corveissiat élu en mai 1904, réélu en mai 1908, maire en mai 1912. Il est mort en 1925.
Falquet Léon. Maire. Cultivateur à Charancin, sergent-chef au 35e RI pendant la Grande Guerre, blessé deux fois, élu maire de Charancin en mai 1935, résistant, l’un des fondateurs du maquis dans le Valromey, responsable régional du service des camouflages du matériel militaire, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945. Candidat en seconde position sur la liste socialiste aux élections de la seconde Constituante du 2 juin 1946. Il est mort en décembre 1966.
Falquet Michel. Maire. Né à Corveissiat le 30 août 1795, fils de Pierre Falquet, cultivateur, et de Marie Falquet. Maire de Corveissiat élu en juin 1848, remplacé en 1851.
Falquet Philibert (Philibert Joseph). Maire. Né à Corveissiat le 18 novembre 1860, fils de Félix Falquet, cultivateur, et d’Anne Perrat. Maire de Corveissiat élu en mai 1935, remplacé en 1942. Il est mort en 1955.
Famy Alexandre. Maire. Adjoint de Chézery élu en décembre 1919 (républicain de gauche), maire en mai 1925 (radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Famy François. Maire. Né à Champfromier le 13 août 1744, fils de François Famy (1699-1746), chirurgien, et de Jeanne Marie Cartier (1706-1773). Architecte horloger, qualifié d’« artiste » dans sa nomination au conseil municipal de Champfromier par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), il est nommé maire par arrêté du même préfet du 4 fructidor an VIII (22 août 1800). Démissionnaire et remplacé quelques jours plus tard, le 22 fructidor (9 septembre), il est nommé à nouveau par arrêté du 8 nivôse an XII (30 décembre 1803). Remplacé entre février et avril 1807. Il est décédé à Champfromier le 30 octobre 1813.
BIBLIOGRAPHIE : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918. – ADA 4K4, 4K7.
Famy Henri. Maire. Né le 6 mars 1911, adjoint de Châtillon-de-Michaille élu mars 1959, maire en septembre 1962, réélu en mars 1965 (radical), en mars 1971 (REI) et mars 1977 (CGM), démissionnaire en 1981.
Famy Jules. Maire de Châtillon-de-Michaille élu en mai 1945, remplacé en octobre 1947 (radical-socialiste).
Farat Jean Joseph. Agent municipal. Fils de Joseph François Farat (voir notice) et de Marianne Quivet, cultivateurs à Heyriat. Cultivateur à Heyriat, nommé par Albitte membre du conseil du district de Nantua le 26 pluviôse an II (14 février 1794), agent municipal de Sonthonnax élu en l’an IV, remplacé quelques semaines en l’an V, puis définitivement en l’an VI. Il est mort à Sonthonnax le 25 mai 1832, à l’âge de 69 ans.
Farat Joseph François. Maire. Né à Granges le 2 décembre 1737, fils d’Antoine Farat et d’Antoinette Berchet. Maire de Sonthonnax cité en février 1794, remplacé, nommé à nouveau maire par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801). Démissionnaire pour cause d’infirmités, il est remplacé par arrêté du 26 pluviôse an XIII (15 février 1805). Il est mort à Sonthonnax le 9 août 1809.
Farat Joseph Marie. Maire. Fils de Joseph François Farat (voir notice) et de Marianne Quivet, cultivateurs à Heyriat. Adjoint de Sonthonnax nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Sonthonnax le 26 octobre 1852, à l’âge de 82 ans.
Fardel de Daix Louis. Maire. Reçu au Parlement de Bourgogne en 1758, président au Parlement de Bourgogne, maire d’Ambronay cité de 1807 à 1809, en 1815 lors de sa démission et de son remplacement par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, maire de nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 23 juin 1818, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Farfouillon Jacques. Maire. Né le 26 septembre 1793, fils de Benoit Farfouillon et de Marie Peloux. Architecte (10000 F de revenus en 1855), maire de Montmerle nommé vers 1854, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855, décédé à Montmerle le 7 novembre 1857 et remplacé le 24 mars 1858.
Farge Jean-Baptiste. Agent municipal. Né à Lyon le 14 février 1755, fils de Jean Baptiste Farge et de Cécile Barce. Cultivateur, agent municipal de Massieux élu en brumaire an IV (novembre 1795). Il signe encore des actes en ventôse an VI et il est remplacé en fructidor an VI.
Farget Benoit. Agent municipal de Saint-Rémy élu en l’an VI, remplacé en frimaire an VII.
Farjasse François. Maire de Béligneux nommé de 1838 à 1848. Originaire de Montluel, il se trouve en difficulté lors de l’installation, car quatre des douze membres du conseil refusent de signer le P.V. pour protester contre cette désignation.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Farjon Albert. Maire. Étudiant en médecine à Lyon, stagiaire au sanatorium Mangini sous la direction de Frédéric Dumarest, il soutient en 1923 une thèse sur Les pleurésies purulentes par perforation pleuro-pulmonaire compliquant le pneumothorax. Médecin-chef du sanatorium départemental Bellecombe depuis cette date, jusqu’en 1949. Dénoncé pour avoir soigné des résistants et abrité des Canadiens, il rejoint le maquis et devient président du comité local de libération d’Hauteville-Lompnes nommé par arrêté du 30 octobre 1944. Nommé maire, élu le 28 février 1945, réélu en mai, démissionnaire en mars 1946 pour raisons de santé et remplacé le 27 avril. Il avait déjà menacé de donner sa démission en juin 1945, estimant qu’en tant que maire et président du CLL son autorité était bafouée à la suite du dépôt d’une bombe chez le boulanger et la mercière. Candidat aux cantonales du 23 septembre 1945. Il est mort le 27 avril 1954. Une rue d’Hauteville-Lompnes porte son nom depuis 2003. (Jean Dumarest, Les médecins du passé dans nos rues et nos places, Les Cahiers du dreffia, n° 11, août 1944).
Farnoux Jean-Baptiste. Maire. Né à Villebois le 20 juin 1790, fils de Georges Farnoux et de Françoise Ravier. Propriétaire, maire de Villebois nommé par arrêté du 10 juin 1855, décédé à Villebois le 2 décembre 1857 et remplacé le 27 mars 1858.
Faroud Célestin (Jean Marie Célestin). Maire. Né (Faroux) à Curtafond le 2 février 1841, fils de Jean Marie Faroux, cultivateur, et de Jeanne Marie Brevet. Cultivateur, adjoint de Curtafond élu le 18 mai 1884, maire élu en octobre 1886, réélu en mai 1888, jusqu’en 1892.
Faroud Jean-Philibert (Faroux).* Maire*. Laboureur, député de Curtafond le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Curtafond élu le 26 mars 1790, au troisième tour au bénéfice de l’âge, contre Georges Huchet, le procureur étant Georges Cormorèche.
Faroux Georges. Maire. Né à Curtafond le 21 novembre 1815, fils de Georges Faroux, et de Marie Bessard. Cultivateur, maire de Curtafond nommé en 1840, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, décédé et remplacé le 2 octobre 1860.
Fataud Jacques. Maire. Né à Tenay, fils de Joseph Fataud et de Josephte Fournier. Cultivateur, adjoint de Vaux-en-Bugey nommé en septembre 1830, maire de 1831 à 1837. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 30 mars 1867, à l’âge de 82 ans.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Faucher Joseph. Maire. Né à Chaleins le 5 juin 1839, fils de Claude Faucher, propriétaire, et de Catherine Saint-Maurice. Cultivateur (3500 F de revenus en 1874), maire de Chaleins élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881.
Faucher Pierre. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 11 janvier 1813, fils de Claude Faucher, cultivateur, et de Marie Anne Anselme. Cultivateur, adjoint de Saint-Jean-de-Niost nommé par arrêté du préfet Rogniat du 5 octobre 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 mai 1823, jusqu’en 1825. Un Blaise Faucher avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).
Faucher Simon. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 10 janvier 1836, fils de Claude Faucher et de Catherine Cachet. Cultivateur, maire de Saint-Jean-de-Niost élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1874, nommé par arrêté du 6 juin 1876, remplacé le 8 octobre 1876.
Faucigny-Lucinge Louis Charles Amédée de, comte de Lucinge, baron de Beaupont, seigneur de Cuisiat. Parlementaire. Né au château de la Motte (hameau de Cuisiat) le 25 août 1755, fils de Joseph Louis Christophe de Lucinge et d’Éléonore Charlotte de Sandersleben comtesse de Coligny, descendant du frère cadet, Jean-François, du célèbre René de Lucinge (vers 1550-1615), il est capitaine au Royal-Normandie en 1778, major en second au régiment Royal-Roussillon en 1789. Élu député suppléant de la noblesse aux États généraux le 4 avril, il devient député à la suite de la démission de Garron de La Bévière le 15 décembre 1789 et s’oppose à toutes réformes. Le 19 avril 1790, il signe avec notamment les députés du clergé du baillage de Bresse une Déclaration protestant contre les positions de l’Assemblée sur la religion, ce qui entraîne l’ire des citoyens de Bourg, appelés par le procureur-syndic Duhamel à ne plus correspondre avec ces trois députés. Selon Eymery : « Né avec un caractère violent, il s’emporta plusieurs fois dans l’assemblée, contre le parti populaire ; et s’opposa, de toutes ses forces, à l’abolition de la noblesse : c’est lui aussi qui, au milieu d’une discussion très orageuse, s’écria : « Puisque la raison n’y peut rien, il ne nous reste plus qu’à tomber le sabre à la main sur ces gredins-là ». Pour ces propos, il est condamné à huit jours d’arrêt à son domicile et doit présenter des excuses. Son effigie est pendue à Bourg devant sa maison, rue Notre-Dame. Le 24 mai 1791, il fait scandale lorsqu’il demande au secrétaire de l’appeler lors de l’appel nominal : M. le comte de Faucigny-Lucinge. Il émigre. « On croit qu’il servit dans l’armée de Condé et mourut obscurément en Franconie en 1800 » (Dufaÿ et Dubois). En réalité, il se rend en Angleterre et ouvre un petit atelier de miniatures au 22, Panton street à Leicester square. Destianges le dit mort à Londres le 21 décembre 1801. Selon Vingtrinier, grâce à l’aide de Rœderer, Faucigny-Lucinge rentre par Calais le 25 juillet 1802, rejoint son épouse, née Judith Pauline Zoë de Bernard de Sassenay, établie en Côte-d’Or à Auvillars-sur-Saône, tombe malade, va aux eaux à Aix en Savoie et y meurt le 29 décembre. Son certificat d’amnistie parviendra à sa veuve trois mois plus tard. Son fils Ferdinand Victor Amédée (1789-1866), émigré, rentré en France avec Wellington en 1814, intégré dans l’armée avec le grade de colonel, nommé par Charles X aide de camp du duc de Bordeaux futur comte de Chambord, suivit le roi en exil en 1830 et mourut en Angleterre. Il avait été autorisé à reprendre en France le titre de prince d’Empire (d’Allemagne) que ses ancêtres avaient porté. Son fils Charles Marie prince de Faucigny-Lucinge (1824-1910), filleul de Charles X, élu dans l’arrondissement de Guinguamp député légitimiste le 20 février 1876 avec quelques voix de majorité, invalidé, est battu le 27 août. Le 14 octobre 1877, après la dissolution de la Chambre le 16 mai, il est élu dans une autre circonscription mais il est de nouveau invalidé. Ses mémoires ont été éditées par Castelot en 1952 sous le titre : Dans l’ombre de l’histoire.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Dubois, La Révolution dans l’Ain. – Dict. de biographie française, art. Y. Destianges. – Le Bugey, Fasc. n° 16, octobre 1922, p. 439, art. E. Vingtrinier.
Faudot Jean Marcel. Maire. Né le 4 avril 1907, maire de Virignin élu le 31 mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG) jusqu’aux élections de mars 1983.
Faure Bruno. Maire. Né à Lyon le 15 décembre 1856, fils de Félix Faure et de Suzanne Delphin. Propriétaire, diplômé de l’école supérieure de commerce de Lyon, vice-président de la Société versaillaise de tramways électriques et de distribution d’énergie de Versailles, maire de Sainte-Croix élu en mai 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908 jusqu’en 1912, et en 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) jusqu’en 1929.
Faure Charles. Maire. Né le 26 septembre 1900, président du comité de libération de Saint-André-sur-Vieux-Jonc nommé par arrêté du 27 octobre 1944, désigné maire, élu le 18 mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) jusqu’au 22 décembre 1951.
Faure Claude Marie. Maire. Né à Béon le 9 août 1886, fils de Justin Camille Faure et de Marie Françoise Lucie Pochet. Ingénieur, maire de Béon élu le 26 octobre 1947 (SFIO), réélu le 26 mai 1953 (SFIO), remplacé en 1957, décédé à Béon le 12 janvier 1958.
Faure Fabienne. Conseillère régionale. Licenciée en droit, diplômée de Sciences politiques. Chef de cabinet à la mairie de Ferney-Voltaire, élue le 28 mars 2004 conseillère régionale (UDF), la deuxième de la section départementale de l’Ain de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Candidate (UDF-Mouvement Démocrate) aux législatives du 10 juin 2007 dans la 3e circonscription, elle obtient 10,95 % des voix. Élue au conseil municipal de Ferney-Voltaire le 16 mars 2008 comme tête d’une liste qui obtient 27,6 % des voix. Présidente du MoDem dans l’Ain, candidate en seconde position sur la liste Modem aux élections européennes du 7 juin 2002. Candidate en première position départementale sur la liste MoDem d’Azouz Begag aux régionales des 14 et 21 mars 2010.
Faure Marius. Conseiller d’arrondissement. Né le 9 mars 1858, adjoint de Pont-de-Vaux élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, et décembre 1919. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu le 14 décembre 1919 par le canton de Pont-de-Vaux, jusqu’à son décès en 1923.
Faussurier André. Maire de Vernoux nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, décédé le 11 décembre 1819, à l’âge de 32 ans, et remplacé par arrêté du 10 janvier 1820.
Faussurier Claude Marie. Maire. Président du comité de libération de Saint-Bénigne nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste), remplacé en octobre 1947.
Faussurier Jean-Claude. (Fossurier). Maire. Fils de Jean Claude Faussurier et de Barbe Guèpe (1730-1785). Agent municipal de Vescours élu en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé à Vescours le 21 juillet 1815, à l’âge de 58 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815.
Fauvet-Messat Gabriel. Maire. Né le 13 janvier 1945, maire de Genouilleux élu en cours de mandat en mars 1972, réélu en mars 1977 (extrême gauche).
Fauvet-Messat Paul.* Maire*. Né le 10 juin 1943, agent foncier, conseiller municipal de Saint-Rémy en mars 1983, 2e adjoint en juin 1995 (MAJ), maire en mars 2001 (DVG), jusqu’en mars 2008.
Fauvin Justin-Emmanuel. Maire. Né à Châtillon-de-Michaille, hameau d'Ardon, le 1er janvier 1773, fils de Pierre Louis Gabriel Fauvin, médecin, et de Marie Anne Simone Delilia (sœur de Joseph Bernard Delilia dont notice). Neveu de Joseph Bernard Delilia de Croze (voir notice) dont il fit construire le mausolée en 1805. Président de l’administration municipale du canton de Montréal en l’an VI, maire de Montréal nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), « démissionnaire pour cause de voyage de longs jours pour affaires de famille » (ADA 4K5) et remplacé par arrêté du 22 floréal an X (12 mai 1802), nommé en septembre 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 22 janvier 1854, décédé à Montréal le 5 mars 1855. Cité en 1820 pour l’installation d’un bac, en 1834 pour la reconstruction de la mairie, et en 1847 pour le transfert du cimetière. Il avait épousé Jeanne Marie Delilia (1781-1823). Leur fille Esther a épousé Jules Frédéric Eugène Amédée Laguette de Mornay (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Fauvin Louis Hyacinthe Hippolyte. Maire. Né à Châtillon-de-Michaille le 30 mars 1759, fils de Pierre Louis Gabriel Fauvin, médecin, et de Marie Anne Simone Delilia. Frère de Justin Emmanuel Fauvin. Maire de Châtillon-de-Michaille nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 28 prairial an VIII (17 juin 1800). Dans l’arrêté de nomination, il est qualifié d’ex-procureur de la commune (ADA 4K4).
Favellet Jules. Maire. Né en 1896, habitant aux Carronnières, 1er adjoint de Priay en mai 1953 (radical-socialiste), maire en février 1956, réélu en mars 1959 et en 1965 (radical) jusqu’en mars 1971. Il a créé le réseau d’assainissement et le camping. Il est mort en 1982.
Favellet Lucien. Maire, conseiller général. Né le 15 mars 1896, cultivateur, maire de Varambon en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical). Conseiller général du canton de Pont-d’Ain en 1953, réélu au deuxième tour le 24 avril 1955 (indépendant paysan), en 1961 (radical indépendant) au premier tour avec 66 % des voix et en 1967 (radical-FGDS) jusqu’à sa mort le 6 août 1970.
Faverjon Georges. Conseiller général. Enseignant en physique et chimie, adjoint puis premier adjoint au maire de Villars-les-Dombes, élu conseiller général (DVG) du canton les 21 et 28 mars 2004, avec, au deuxième tour, 45,82 % des voix, contre 36,85 % à Joseph Pierre Sève (UMP-UDF), conseiller municipal de Villars-les-Dombes, et 17,33 % à Gilbert Colovray (FN). Il succède ainsi à Lucien Berger (DVG), maire de Villars, qui ne se représentait pas. Réélu (DVG-majorité départementale) au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 2,54 % à Albert Nallet (PC-FG), 7,11 % à Bernadette Coque (EE-Les Verts), 27,81 % à Roland Bernigaud (Nouveau centre soutenu par l'UMP, conseiller municipal de Saint-Paul-de-Varax), et 23,04 % à Richard Jourdan (UMP) ; et au deuxième tour 55,88 % contre Roland Bernigaud.
Favier Abel. Conseiller général. Né le 17 juillet 1909, cultivateur, conseiller général du canton de Montrevel élu au deuxième tour le 14 octobre 1951 (Parti Paysan), en battant le sortant radical-socialiste Paul Joseph François Mathieu de 30 voix, réélu (MRP) au premier tour le 20 avril 1958, jusqu’en 1964. Il ne réussit pas, en mai 1953, à enlever la mairie de Montrevel. Candidat en 2e position sur la liste des Républicains Sociaux aux élections législatives du 2 janvier 1956
Favier Antoine. Maire. Né à Pérouges. Marchand drapier drapant, second syndic de Pérouges en 1789, député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune élu en novembre 1791. Il démissionne le 28 novembre 1792, mais il est réélu le 2 décembre. Les mêmes électeurs décident le 1er janvier 1793 que son élection est entachée de nullité et élisent un autre maire, François Pascalon. Il prend très mal les choses, d’autant qu’il n’est pas convoqué au nouveau scrutin. Refusant de rendre des documents municipaux, il est arrêté le 14 mai et est libéré le 28 février 1794. En 1795, il est officier public et membre du conseil général de la commune et en 1797 agent municipal jusqu’à sa démission le 15 mars 1799 pour raison de santé. Il est effectivement mort à Pérouges le 9 ventôse an IX (28 février 1801), à l’âge de 60 ans.
BIBLIOGRAPHIE : P. Gonnet, Dits, faits et gestes de Pérouges pendant la Révolution française, 1989.
Favier Charles Marie Hippolyte. Maire. Né à Poisieu le 24 mars 1792, fils de Luc-Théodore Favier (voir notice) et de Nicole Passerat Duparc. Major de la cavalerie en retraite (4e Lanciers), maire de Talissieu nommé par arrêté du 6 janvier 1858, installé le 15, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876 (3500 F de revenus), réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort le 5 novembre de la même année. LH/946/30.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 56, 1969, « Un village pittoresque, Talissieu », art. G. Robert. – LH/946/30.
Favier Claude Gabriel Henri. Secrétaire général-conseiller de préfecture. Né le 20 février 1802, procureur du roi à Trévoux, nommé, le 23 juin 1842 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, poste créé en 1832, il démissionne en mars 1848. Nommé juge suppléant au tribunal de Bourg en 1852, il est mort en janvier 1868 d’une pneumonie aiguë.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Favier Claude Marie, le puîné (ou père). Avocat à Bourg, député par cette ville à l’assemblée générale du bailliage de Bourg tenue pour les États généraux le 23 mars 1789, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Bourg, membre du directoire élu le 10 juillet et le même jour procureur-syndic provisoire. Officier municipal de Bourg élu le 14 novembre 1790. Élu président du directoire du département le 2 août 1792, il est nommé le 12 septembre commissaire du pouvoir exécutif près le tribunal criminel. Commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Bourg nommé par le directoire de l’Ain le 11 prairial an VI (30 mai 1798). Conseiller municipal de Bourg nommé par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804).
Favier Claude Marie. Maire. Né le 15 juillet 1847, fils de Joseph Marie, cultivateur, et de Marie Claudine Guillemaud. Cultivateur, maire de Béreyziat élu en 1878 (voir Rongier Frédéric), réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892.
Favier Denis Marcelin. Maire. Né à Foissiat le 15 août 1808, fils de Denis Joseph Favier, meunier, et de Jeanne Marie Picard. Cultivateur, adjoint de Foissiat nommé le 10 juin 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire par arrêté du 10 septembre 1859, décédé à Foissiat le 13 août 1862 et remplacé par arrêté du 23 août 1862.
Favier Élisée. Maire. Adjoint de Marsonnas élu en mai 1912, maire (républicain de gauche) en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.
Favier Félix. Maire de Montagnat élu en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Favier Félix. Maire de Foissiat élu en mai 1935, révoqué par le ministre de l’Intérieur par arrêté du 9 janvier 1941, maire en 1947 (radical indépendant), réélu en mai 1953 et mars 1959.
Favier François.* Maire*. Charpentier, maire de Montrevel nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Favier François. Maire de Béreyziat nommé en 1811 reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 (Claude François). Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du même préfet du 13 mars 1817.
Favier Jean. Maire. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans le 3 juin 1887, fils de Jean Favier et de Jeanne Perrin. Entrepreneur de scieries, distingué pendant sa mobilisation pendant la Grande Guerre, président de la délégation spéciale de Pont-de-Vaux instituée par arrêté ministériel du 14 mars 1942 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 20 mars 1944. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Résistant, responsable de l’AS du secteur C7 à Pont-de-Vaux, il a présidé pendant de nombreuses années l’Association des anciens des maquis de l’Ain après le retrait du colonel Romans-Petit. Il a appartenu au Parti radical-socialiste. Il est mort à Pont-de-Vaux le 21 décembre 1971.
Favier Jean-Louis. Maire. Né en 1825, boulanger, maire conservateur de Montrevel, nommé le 18 juillet 1877, à la démission d’Amédée Chevallier. Révoqué après le 14 décembre 1877, remplacé le 5 janvier 1878 et réélu conseiller municipal lors d’une partielle le 2 mars 1879, au décès d’un adjoint, Pierre Louis Roux dit Riche.
Favier Joseph. Maire. Agent municipal de Montagnat élu en l’an VI, remplacé en floréal an V, adjoint en l’an VII et en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), remplacé en avril 1813, pour devenir adjoint de Duport de Rivoire.
Favier Joseph Marie. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 5 avril 1810, fils de Joseph Favier (1773-1845) et de Marie Claudine Guigue (1783-1863). Cultivateur, maire de Servignat nommé en 1860, reconduit en 1865. Il est mort à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 20 février 1887.
Favier Joseph Philibert. Conseiller de préfecture. Né le 18 août 1773, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 19 août 1830 et remplacé le 13 mars 1834.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Favier Joseph Philibert Alexandre. Maire. Né le 23 septembre 1831, propriétaire, maire de Jasseron nommé par arrêté préfectoral du 26 mai 1865, confirmé le 28 août 1870 à quatre jours de la disparition du Second Empire, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 12 janvier 1881, remplacé en 1884.
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.
Favier Luc. Maire. Né à Passin le 2 décembre 1736, fils de Claude Favier (Poisieu 1675-Talissieu 1741), notaire royal, et de Philiberte Anthelmette Jenin (Champagne-en-Valromey 1695-1767), Avocat en parlement en 1786, capitaine châtelain du Valromey, maire de Passin en 1790, juge de paix en 1791, agent national cité en 1792, maire cité en 1795 lorsqu’il favorise la fuite de l’ancien curé de Lochieu Louis Crussy, cité à nouveau comme juge de paix lorsqu’il effectue les premières investigations le 26 avril 1797 du crime des Orgères. Maire de Passin et Poisieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé à sa mort à Champagne le 13 octobre 1808.
Favier Luc Théodore. Maire. Né à Passin, hameau de Poisieu, le 15 juillet 1764, fils d’Antoine Favier (Passin 1729-1788), conseiller du roi élu en l’élection du Bugey, et de Jeanne-Marie Jenin (Champagne 1742-Lyon 1796). Maire de Talissieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, pour être nommé juge de paix. Son nom, comme parrain, est porté sur une cloche de l’église de Talissieu pendue en 1811. Le 17 novembre 1791, il avait reçu à déjeuner Joseph de Maistre, alors propriétaire dans la commune. Il est mort à Talissieu le 13 février 1830. Il avait épousé à Culoz le 2 mai 1791 Nicole Passerat Duparc.
Favier Marc Anthelme. Maire. Né à Poisieu, fils de Luc Favier et de Claudine Blanchard. Maire de Passin nommé en 1827, jusqu’à sa mort à Passin le 27 mars 1841, à l’âge de 56 ans.
Favier Paul. Maire. Né le 31 mai 1933, agriculteur, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze en mars 1977 (CDS), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Favier Pierre. Maire. Né le 31 décembre 1938, agriculteur, adjoint de Saint-André-sur-Vieux-Jonc en mars 1977, maire en cours de mandat après mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD) jusqu’en 2001.
Favier Raymond. Maire. Né le 19 septembre 1941, chef d’entreprise, maire de Marboz le 18 mars 1983, réélu le 17 mars 1989 (UDF-PR), juin 1995 (UDF) et mars 2001 (DVD). Président de la Communauté de communes du canton de Coligny réélu en mai 2001 et du syndicat intercommunal des eaux Bresse-Revermont. Candidat (UDF) au premier tour des cantonales de Coligny le 18 mars 1979. Sa fille, Mariette Favier, a été la suppléante de Jean Bernadac (UMP) aux cantonales de 2011.
Favier Théodore. Commissaire du pouvoir exécutif nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) près l’administration municipale de Songieu (ou plutôt de Champagne), révoqué par l’administration centrale de l’Ain le 3 messidor an VII (2 juillet 1799) et remplacé par Sorel. (voir Luc Théodore Favier).
Favre. Conseiller d’arrondissement. Receveur de l’enregistrement à Coligny, conseiller de l’arrondissement de Bourg cité de 1800 à 1809.
Favre Achille. Maire. Né à Hotonnes le 26 février 1859, fils de François Favre et d’Adèle Favre. Employé de commerce, négociant, maire d’Hotonnes élu le 17 janvier 1886, jusqu’à sa mort à Lyon le 4 décembre 1887, remplacé le 22 janvier 1888. Il a épousé au Grand-Abergement le 24 mai 1886 Marie Joséphine Reydellet, fille de Joseph Gabriel Reydellet (voir notice) et de Marie Rose Favre
Favre Achille (Achille Frédéric). Maire. Né au Grand-Abergement le 15 juillet 1866, fils de Julien Favre et de Jeanne Marie Bochain. Adjoint du Grand-Abergement élu en mai 1908, maire le 19 mai 1912 (républicain de gauche).
Favre Aimé. Parlementaire. Né le 14 novembre 1722 à Réoux, hameau d’Hotonnes, fils de Joseph Favre dit Mercuret, fermier du château de Réoux, et de Jeanne Marie Metral. Licencié en théologie, il est curé d’Hotonnes en 1750 et archiprêtre des Abergements. En 1786, il est choisi comme syndic du clergé pour le bailliage de Belley. (Le 16 août 1791, il demandera 300 livres au conseil du département en paiement pour assistance aux assemblées des trois ordres du Bugey depuis le 12 juillet 1786). Il est élu le 28 mars 1789 député du clergé du bailliage du Bugey aux États généraux contre son évêque Mgr Cortois de Quincey qui, furieux après l’élection, refuse de remettre le cahier du clergé et le procès-verbal de l’élection et doit s’exécuter sous la menace, les curés voulant mettre l’évêché à bas. Seule l’intervention du nouveau député de la noblesse du Bugey, Clermont marquis de Mont-Saint-Jean évite l’émeute. Dès le 19 juin 1789, Aimé Favre se joint avec Lousmeau-Dupont curé de Saint-Didier-de-Vallin, contrairement aux autres députés de l’Ain, à ses collègues qui signent un arrêté portant que la vérification des pouvoirs serait faite en assemblée générale sous réserve de la distinction des ordres. En d’autres termes, il suit le Tiers État. Seul député du clergé du département à voter la constitution civile du clergé, il prête serment le 27 décembre 1790. Le 29 juin 1791, il est le seul député du clergé du département à refuser de signer une protestation contre le décret du 26 juin qui astreint le roi à rendre compte de sa conduite devant l’Assemblée. Comme Brillat-Savarin et Clermont, il a soutenu le projet Mirabeau d’un département du Bugey avec Belley comme chef-lieu. Il revient à Hotonnes comme prêtre assermenté et se trouve dans l’obligation de démissionner devant les protestations de ses paroissiens. Il dépose sa rétractation le 15 pluviôse an III (3 février 1795). Il meurt dans sa maison d’Hotonnes le 3 mars 1810, rejeté par ses ouailles, dit-on. Ses petits neveux ne liquideront sa succession qu’en 1822 !
BIBLIOGRAPHIE : A. Laffay, Le Valromey en 1789, Regain, 1990. – H. Perceveaux, « L’abbé Aimé Favre, député », dans Le Bugey n° 75, 1988.
Favre Amand. Maire. Né à Hotonnes le 29 avril 1738, fils de Claude Favre Mercuret et d’Antoinette Mort Feuillet (1703-1777). Commissaire du gouvernement d’Hotonnes avant 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 19 messidor an VIII (8 juillet 1800), en remplacement de son fils, François Louis Fabre, nommé membre du conseil d’arrondissement de Nantua. Décédé à Hotonnes le 7 ventôse an X (26 février 1802), à l’âge de 64 ans, et remplacé par arrêté du 22 floréal an X (12 mai 1802). Dans l’arrêté de l’an VIII, il est dit « ex-maire », donc élu dans la période entre 1790 et 1795.
Favre Amand. Maire. Né à Réoux, hameau de Songieu le 22 février 1770, fils de Jacques Favre et de Claudine Marie Favre. Adjoint de Ruffieu nommé par arrêté du préfet Capelle du 10 février 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1832.
Favre Antoine. Agent municipal de Villereversure élu en l’an IV.
Favre Antoine. Maire. Agent municipal de Challex en l’an VI, remplacé en l’an VII, maire nommé en 1805, remplacé en 1808.
Favre Armand. Maire. Né vers Ochiaz en 1795, agronome distingué dans sa ferme de Gragnat à Billiat, il est nommé maire de cette localité de 1837 à 1848 et meurt à l’âge de 83 ans. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.
Favre Arsène (Louis Arsène). Maire. Né à Vesancy le 12 novembre 1870, fils de Louis François Gustave Favre (voir notice) et de Marie Émilie Tavernier. Cultivateur, maire de Vesancy élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) jusqu’en 1929.
Favre Auguste (François Auguste). Maire. Né le 4 novembre 1823, propriétaire, maire de Villereversure élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Favre Camille (Marie Philibert Camille). Maire. Né vers 1848, médecin au hameau de Cormoran, maire de Villereversure élu en 1893, réélu en mai 1896.
Favre Claude François. Maire. Né à Servignat le 29 janvier 1766, fils de Jean Marie (Claude Marie) Favre (1743-1774), cultivateur, et de Marie Marguerite Giroud (1742-1803). Cultivateur, adjoint de Servignat nommé maire en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Servignat le 21 août 1842, à l’âge de 76 ans.
Favre Claude Marie. Maire. Né à Servignat le 28 mai 1835, cultivateur, adjoint de Servignat nommé par arrêté préfectoral en juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé le 2 mars 1859, remplacé en 1860, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Favre Emmanuel. Maire de Vescours nommé de 1844 à 1848.
Favre Étienne (neveu). Maire. Officier municipal de Songieu élu en 1790, réélu le 12 février 1792. Le maire, Joseph Baillod-Carme (voir notice), est incarcéré sur ordre d’Albitte pendant la Terreur. Favre est désigné maire provisoire jusqu’en 1794. Agent municipal élu en l’an VII, jusqu’à sa nomination comme adjoint au maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en 1812.
BIBLIOGRAPHIE : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.
Favre Étienne (oncle). Maire. Fils de Joseph Favre et de Laurence Reydellet. Officier municipal de Ruffieu élu en décembre 1792, maire nommé en 1794, remplacé en 1795, nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire pour cause d’infirmités et remplacé par arrêté du 8 prairial an XII (28 mai 1805). Il est mort à Ruffieu le 29 février 1823, à l’âge de 82 ans.
Favre Eugène. Maire. Adjoint de Challex élu maire en juin 1889, à la mort d’Irénée Dépéry. Remplacé en mai 1892.
Favre Eugène. Maire de Vouvray élu en mai 1945 (URD) jusqu’en novembre 1947.
Favre Félix. Maire. Cultivateur, maire d’Injoux élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (républicain) et le 19 mai 1912 (progressiste), jusqu’à sa mort en janvier 1915 à l’âge de 68 ans.
Favre François. Maire de Malafretaz nommé par arrêté du 13 brumaire an XII (5 novembre 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 nivôse an XII (17 janvier 1804.
Favre François. Maire d’Ochiaz nommé de 1808 à 1810.
Favre François. Maire. Né le 22 janvier 1834, marchand drapier, fils de Jean-Pierre Favre et de Marie Anne Reymond. Maire d’Hotonnes élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, décédé à Hotonnes le 17 décembre 1885, remplacé le 17 janvier 1886.
Favre François. Maire. Né le 4 juin 1949, technicien aéronautique, conseiller municipal de Pollieu en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995, maire le 21 décembre 1999 à la mort de Marcel Dassin.
Favre François Honoré. Maire. Né à Ochiaz le 3 août 1831, fils de François Favre (lui-même fils de François Favre né vers 1757) et de Jeannette Favre. Propriétaire cultivateur, maire d’Ochiaz élu en 1886, réélu en mai 1888, mai 1892 (républicain) et 1896, remplacé en 1900. Il est mort à Ochiaz le 11 juillet 1901.
Favre François Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hotonnes le 8 février 1768, fils d’Amand Favre (voir notice) et de Jeanne Marie Vauge (1741-1805). Notaire à Hotonnes de l’an IX à sa démission le 24 juillet 1832. Agent municipal d’Hotonnes élu en l’an IV, remplacé en l’an V. Nommé commissaire du pouvoir exécutif près du canton le 6 janvier 1800 en remplacement du curé apostat André Collet qui l’avait remplacé le 21 messidor an VII (9 juillet 1799), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (le 6 juin 1800), démissionnaire et remplacé par son fils Amand Favre (voir notice) le 19 messidor an VIII (8 juillet 1800), car il est nommé conseiller de l’arrondissement de Nantua en 1800 et 1801. De nouveau maire en février 1816, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé en 1821.
BIBLIOGRAPHIE : La plume et le rabot, A. Abbiateci, Bourg, 1996.
Favre François Marie. Maire. Né à Léaz le 2 mars 1776, fils de Joseph Favre et de Jeanne Marie Montanier. Maire* *de Léaz de 1835 à 1838.
Favre Gilbert. Maire d’Ochiaz élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) et mars 1971 (REI).
Favre Gustave (Louis François Gustave). Maire. Né à Vesancy le 7 mars 1838, fils de Jean Louis Favre, cultivateur, et de Jeanne Marie Tavernier. Adjoint de Vesancy élu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900.
Favre Henri (Alexis Edmond Henri). Maire. Né à Hotonnes le 11 décembre 1889, fils de Louis Marie Alfred Favre-Pérusset, maître d’hôtel, et de Marie Hyacinthe Genoux, tailleuse. Transporteur, puis hôtelier, président du comité local de libération de Ruffieu nommé par arrêté du 26 septembre 1944, puis désigné maire. Il est mort à Ruffieu le 1er octobre 1956.
Favre Honoré Simon.* Maire*. Né à Ochiaz le 20 novembre 1826, fils de Jean Antoine Favre, cultivateur, et de Françoise Favre. Cultivateur, maire d’Ochiaz nommé par arrêté du 14 février 1876, à la révocation de Jean-Joseph Favre-Girod. Élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, il est remplacé en janvier 1881.
Favre Isidore (fils). Maire. Né à Hotonnes le 8 mai 1770, fils d’Amand Favre (voir notice) et de Jeanne Marie Vauge (1741-1805). Frère de François Louis Favre (voir notice). Maire* *d’Hotonnes nommé par arrêté du 22 floréal an X (12 mai 1802), à la suite de son père, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 germinal an XIII (28 mars 1805). Il est mort à Hotonnes le 10 avril 1851.
Favre Jean-Baptiste Ferdinand dit Favre de Laumont. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Coligny le 18 juin 1768, fils de François Favre, licencié en droit, et de Marie Philiberte Delaumont. Il est entré au service le 5 juin 1797 comme adjoint du Génie affecté à l’état-major de Joubert. Lieutenant au 11e Hussards le 21 août 1799, il sert à Saint-Domingue, se retrouve aide de camp du général Poinsot sur l’île de Walcheren, puis à l’armée du Nord. Nommé capitaine sur le champ de bataille par Masséna, au blocus de Gènes le 12 floréal an VIII (2 mai 1800), passé aide de camp du général Lefebvre le 18 avril 1806, affecté en 1807 au corps d’observation de l’Escaut à Anvers, il se bat en Espagne et au Portugal de 1808 à 1810. Affecté au 122e régiment le 26 juin 1810, admis à la retraite le 28 juillet de la même année, il est remis en activité au 5e Hussards le 29 février 1814, chef d’escadron audit corps le 1er février 1815, aide de camp du général Lefebvre le 19 mai 1815, licencié à Metz le 13 août 1815, à nouveau en retraite le 20 mars 1816, retiré à Coligny, pour devenir juge de paix du canton. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Coligny de 1833 à sa mort le 16 août 1844 (acte non retrouvé). En 1821, il se fit appeler Favre de Laumont, du nom de sa mère. Nommé chevalier de la Légion d’honneur par Napoléon le 10 août 1814 et chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII. Son frère Charles Camille (1782-1875), après avoir combattu sous l’Empire a été percepteur à Coligny, un autre de ses frères, Henri, fut tué à Wachau en 1813.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain. - Pré-inventaire du canton de Coligny. – LH/948/14.
Favre Jean Claude. Maire. Né Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 3 juin 1820, fils de François Favre, propriétaire meunier à Talard, et de Marie Hénon. Négociant, maire* *de Saint-Étienne-sur-Chalaronne cité en 1848, remplacé en 1849.
Favre Jean François. Maire d’Ochiaz nommé de 1865 à 1870.
Favre Jean Louis. Maire de Péron cité en décembre 1792 et en l’an II.
Favre Jean-Marie. Maire de Challex en mars 1871, remplacé au mois de mai.
Favre Jules. Maire de Ruffieu en 1795. Nommé à nouveau par arrêté du 8 prairial an XII (28 mai 1805), nommé percepteur à vie et remplacé par arrêté du 18 pluviôse an XIII (7 février 1805).
Favre Jules (Gabriel Claude Jules). Né à Lyon le 21 mars 1809, avocat dans cette ville en 1830, célèbre pour sa défense des ouvriers et des républicains poursuivis devant les juridictions et la Cour des pairs, secrétaire général du ministère de l’Intérieur en 1848, élu député de la Loire, sous-secrétaire d’État des Affaires étrangères du 11 mai au 28 juin 1848, il s’oppose au coup d’État du 2 décembre 1851. Député de Paris en 1858, réélu dans le Rhône en 1863, réélu difficilement en 1869, vice-président du gouvernement de la Défense nationale du 4 septembre 1870 au 19 février 1871, et ministre des Affaires étrangères du 4 septembre 1870 au 2 août 1871, il signe l’armistice le 28 janvier 1871 en oubliant dans les clauses l’armée de Bourbaki qui est dans l’obligation de se réfugier en Suisse. Aux législatives du 8 février, il est élu dans 6 départements, notamment dans l’Ain, le dernier de la liste avec 32755 voix. À cette époque, sa popularité avait faibli. Il démissionne et choisit de rester député du Rhône. Ministre des Affaires étrangères jusqu’au 2 août. Sénateur du Rhône le 30 janvier 1876, il meurt à Versailles le 20 janvier 1880.
Favre Jules. Conseiller d’arrondissement. Conseiller municipal de Briord, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis le 24 juillet 1910, en battant le sortant Félix Gaitet, jusqu’à son décès le 26 janvier 1916.
Favre Léonard. Maire. Né à Sainte-Euphémie le 22 janvier 1828, fils de François Favre et de Jeanne Boujard. Cultivateur, adjoint de Rancé élu le 18 mai 1884, maire en mai 1888, jusqu’à sa mort à Rancé le 18 janvier 1890.
Favre Louis. Maire. Né à Hotonnes le 8 juillet 1728, fils de François Favre Mercuret et de Claudine Mort (1685-1747). Maire d’Hotonnes cité depuis décembre 1792, remplacé en 1793. Il est mort à Hotonnes le 1er nivôse an VI (21 décembre 1797).
Favre Louis. Maire. Curé de Ruffieu depuis le 22 mai 1765, élu maire de cette localité en 1790, remplacé en 1791, il s’exile le 13 septembre 1792. Rentré en France en mai 1797, il exerce à Ruffieu dans un oratoire jusqu’au 18 fructidor (4 septembre) et retrouve sa cure à Pentecôte 1800. Il est mort à Ruffieu le 20 février 1809, à l’âge de 75 ans, au domicile de son frère Romain.
Favre Louis. Maire. Né à Villereversure le 20 septembre 1844, fils de François Auguste Favre (1823-1888), propriétaire à Villereversure au hameau de Cormorand, et de Jeanne Françoise « Fanny » Favier. Cultivateur, distillateur, maire de Luthézieu le 3 septembre 1870, élu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué en juillet 1877, élu en tête au conseil municipal le 6 janvier 1878, et comme maire le 21 janvier, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, le 20 mai 1888 et le 15 mai 1892, remplacé en 1896. Il est mort à Luthézieu le 9 septembre 1907.
Favre Louis Auguste. Maire. Né à Ochiaz le 15 décembre 1872, fils de François Honoré Favre (voir notice) et de Marie Euphrosine Chanal. Cultivateur, maire d’Ochiaz élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 (radical), le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912.
Favre Lucien. Maire d’Hotonnes élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 20 décembre 1944, maire par arrêté du 20 janvier 1945, élu en mai jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste).
Favre Marius. Maire (radical) d’Ochiaz élu en décembre 1919, réélu en mai 1925.
Favre René. Maire. Né à Ségny le 22 mai 1900, conseiller municipal de cette commune élu le 25 octobre 1947, maire le 3 mai 1953, réélu le 15 mars 1959, 20 mars 1965 (CNI) et 28 mars 1971 (CDP) jusqu’en 1977.
Favre Robert. Maire. Né à Ruffieu le 7 novembre 1915, maire de Vouvray élu le 30 octobre 1947 (Parti paysan) jusqu’au 16 décembre 1949.
Favre Robert.* Maire*. Né le 16 avril 1923, artisan, maire de Condamine-la-Doye en mai 1975, réélu en mars 1977 (indépendant) et mars 1983.
Favre Romain. Maire. Né à Hotonnes le 31 janvier 1818, fils de Jean Marie Favre Pirusset (1772-1829) et de Catherine Gudin (1785-1850). Propriétaire, maire d’Hotonnes nommé par arrêté du 2 novembre 1863, reconduit par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 18 février 1867.
Favre Théodore. Conseiller d’arrondissement. Né le 8 septembre 1832, propriétaire à Vieu, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 1er août 1880, réélu le 1er août 1886, décédé le 16 octobre de cette année.
Favre Victor. Maire. Né le 6 février 1862, fils de François et d’Adèle Favre. Agent d’assurances, négociant, maire d’Hotonnes élu le 22 janvier 1888, remplacé le 20 mai 1888, réélu le 15 mai 1892 (républicain progressiste, radical), en mai 1896, le 20 mai 1900 (radical), le 11 août 1901, le 15 mai 1904 (radical), le 13 juillet 1908 (radical), le 19 mai 1912 (radical) et en décembre 1919, remplacé le 16 décembre 1920. Il est déclaré démissionnaire d’office du conseil municipal par arrêté du préfet notifié au maire le 18 janvier 1922.
Favre Victor. Maire. Négociant, adjoint de Dortan élu le 15 avril 1894 (républicain modéré), maire de Dortan le 23 septembre, réélu en mai 1896, remplacé en 1898.
Favre-Bézelon. Agent municipal. Adjoint d’Ochiaz nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.
Favre-Bézelon François. Maire d’Ochiaz nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829.
Favre-Buisson Louis (Louis Philibert). Maire, conseiller général. Né à Brégnier-Cordon le 10 novembre 1895, fils d’Alexandre Favre-Buisson, marchand-tailleur, et de Louise Guérin. Hôtelier, commerçant en bois à Glandieu, second vice-président du comité local de libération de Saint-Benoit nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mai 1953 (SFIO) jusqu’en mars 1959. Conseiller général (SFIO) du canton de Lhuis élu au premier tour le 23 septembre 1945, réélu au deuxième tour le 27 mars 1949 avec 958 voix contre 839 à Tardy (RPF) et 200 au docteur Georges Barer (PC), au deuxième tour le 24 avril 1955 avec 1009 voix contre 919 à Monteyremard (indépendant). Il ne se représente pas en 1961. Il est mort à Belley le 25 juillet 1973.
Favre-Corsier François Joseph (Favre-Corsier). Maire. Né vers 1767 (époux d’Antoinette Beyroux). Propriétaire, fils de Jacques Favre-Corsier. Maire d’Ochiaz nommé par arrêté du 4 prairial an IX (24 mai 1801). Il ne semble pas avoir siégé.
Favre-Corsier Jean Joseph. Maire. Né à Ochiaz, fils de Jacques Favre-Corsier et d’Antoinette Favre. Maire d’Ochiaz nommé d’Ochiaz nommé en 1801, remplacé en 1808, puis de 1829 à 1837. Il est mort à Ochiaz le 6 août 1847, à l’âge de 78 ans.
Favre de Longry François Philibert. (Favre de Longris). Maire. Chevalier de Saint-Louis, maire de Chanoz-Châtenay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Cette famille avait racheté le château de Châtenay à la famille Garon.
Favre-Girod Jean-Joseph. Maire. Né à Ochiaz le 12 novembre 1809, fils de François Favre et d’Antoinette Favre, cultivateur, maire d’Ochiaz nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 8 mars 1856, nommé de nouveau le 22 juillet, à la mort de son remplaçant. Reconduit en août 1860 et 1865.
Favre-Morel Étienne.* Maire* d’Ochiaz nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), « démissionnaire pour cause de son grand âge » (ADA 4K4) et remplacé par arrêté du 4 prairial an IX (24 mai 1801). En 1800, il est qualifié d’ex-agent municipal, élu donc entre 1795 et 1800.
Favrot Antoine. Maire de Jassans-Riottier élu en décembre 1931, remplacé en mai 1935.
Favrot François Marie (Favrost). Maire. Né le 25 juillet 1805, propriétaire et rentier (10000 F de revenus en 1855), maire de Miribel nommé en 1843, démissionnaire en 1846, nommé par arrêté du 22 août 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, remplacé par décret du 26 août 1865.
Favrot Jean. Maire de Sainte-Euphémie élu en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (républicain national).
Favrot Jean-Baptiste. Maire. Né à Miribel le 12 janvier 1817, fils d’Antoine Romain Favrot, propriétaire, et de Claudine Juvanon (1792-1882). Propriétaire et négociant (8000 F de revenus en 1855, 15000 en 1874), élu membre-patron du conseil des prud’hommes de Lyon, section soierie, le 3 juin 1852, vice président du conseil en 1866 et président en 1872. Maire de Sainte-Croix nommé en décembre 1853, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’au 4 septembre 1870, à nouveau maire le 9 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878. Il est mort le 23 mars 1894. LH/948/45.
Fayard Antoine. Maire. Négociant en vins, maire de Montmerle élu en 1903, réélu en mai 1904, remplacé en mai 1908, réélu en décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1935. Il est mort en 1943.
Fayolle Louis (Louis Joseph). Maire. Né à Poncin le 25 juin 1850, fils de Léon Joseph Fayolle, épicier, et de Josephte Eugénie Carrier. Propriétaire cultivateur, adjoint de Poncin élu le 17 mai 1908, maire élu et remplacé la même année.
Féaud Dosithée (Jean Baptiste Dosithée). Maire. Né à Salavre, au hameau de Dingier, le 5 février 1865, fils de Denis Joseph Féaud, cultivateur, et de Marie Germaine Féaud. Adjoint de Salavre élu en cours de mandat en 1921, maire (radical-socialiste) en mai 1925, réélu en mai 1929, remplacé en 1932.
Féaud Gaston. Maire. Né le 16 janvier 1931, agriculteur, conseiller municipal de Salavre en mars 1971, adjoint en mars 1977, maire élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.
Feillens Maire de Béreyziat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mars 1817. Un nouvel arrêté du 30 avril annule l’arrêté précédent.
Feillens Christophe. Conseiller général. Né à Bourg le 21 février 1959, caissier comptable puis chargé de l'informatique dans une étude en 1979. Conseiller municipal de Bourg élu en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 et mars 2001. Tête de liste (UMP) de la droite aux élections municipales de mars 2008, il ne parvient pas à être majoritaire et démissionne le 2 mai de son siège de conseiller municipal. Conseiller général de Bourg-en-Bresse Nord Centre élu au second tour le 18 mars 2001 avec 52,05 % des voix contre l’adjoint sortant socialiste de Bourg, Jean-François Debat (47,94 %).Battu (UMP) en mars 2008 (suppléante : Marie-Jeanne Rollet) avec 44,39 % des voix par Guillaume Lacroix (PRG), son échec au premier tour des municipales ayant favorisé celui des cantonales au deuxième tour. Président de l'office de tourisme de l'agglomération de Bourg le 1er avril 2009, il devient directeur des affaires touristiques de la communauté de communes de Montrevel en novembre 2011.
Feillens Frédéric. Maire de Saint-Sulpice élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908.
Fel Jean. Sous-préfet de Nantua. Né le 14 février 1893, secrétaire général de la Corrèze en 1925, de la Mayenne en 1932, de la Manche en 1934, sous-préfet d’Oloron en 1937, de Villeneuve-sur-Lot puis de Rochefort en 1940, nommé sous-préfet de Nantua le 10 août 1941, relevé de ses fonctions le 7 février 1942, en application de l’article 1er de la loi du 17 juillet 1940. Conseiller de préfecture le 28 avril au conseil interdépartemental de Clermont-Ferrand, puis directeur de l’hospice de Montreuil-sur-Laon.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Felice François (Claude François). Né à Ballon, hameau de Lancrans, cultivateur, maire de Lancrans nommé de 1841 à sa mort à Ballon le 26 septembre 1845, à l’âge de 52 ans.
Felice Joseph. Maire. Originaire de Balon, maire* *de Lancrans nommé en floréal an VIII, remplacé en février 1808.
Félisaz Pierre. Maire. Né le 8 novembre 1930, industriel, maire de Guéreins en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD).
Félix Ernest. Maire. Conseiller municipal de Perrex délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 25 mars 1941 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 15 avril 1944, interné au Fort Montluc à la fin de l’Occupation, nommé vice-président du comité local de libération par arrêté du 26 septembre 1944, désigné 1er adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical), 1er adjoint en mars 1977.
Félix François. Maire de Reyssouze élu le 18 mars 1983. Il démissionne par lettre du 30 août de la même année, car il est affecté dans l’administration du Jura, mais il reste conseiller municipal.
Félix Georges. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Nizier-le-Bouchoux instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 10 septembre 1941, remplacé par arrêté ministériel du 23 février 1944.
Félix Jean Baptiste. Maire. Fils de Joseph Félix et de Claudine Félix, maire de Courtes élu en 1949, décédé à Courtes le 23 décembre 1850.
Félix Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 28 avril 1874, fils de Jean Félix, cantonnier, et de Françoise Gibaud. Propriétaire exploitant, maire de Confrançon élu le 26 décembre 1920 (radical), réélu le 17 mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), le 19 mai 1929 (radical-socialiste) et le 19 mai 1935, remplacé par le président du comité local de libération le 3 octobre 1944, désigné maire le 4 février 1944, remplacé le 18. Il est mort à Bourg le 2 février 1860.
Félix Pierre Joseph. Agent municipal de Courtes élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Fémelat Louis. Maire. Président du comité de libération de Saint-Jean-le-Vieux nommé par arrêté du 29 septembre 1944, maire désigné le 8 mars 1945, adjoint aux élections de mai.
Fenet Henri (Henri Joseph). Né à Ceyzériat le 11 juin 1919, fils de Jules Gabriel Fenet, huissier, et de Florentine Poncet. Étudiant à Paris au lycée Henri IV, il échoue au concours d’entrée de l’École normale supérieure. Engagé en septembre 1939, il est versé dans un peloton d’EOR à Saint-Cyr, en sort comme aspirant et participe aux combats de mai et juin 1940 à la batterie divisionnaire antichar de la 3e division d’infanterie coloniale. Blessé deux fois, décoré de la croix de guerre, il sert en ZAOF, jusqu’à sa démobilisation en novembre 1942. Membre du SOL, il devient chef de la Milice de l’Ain par intérim en janvier 1943 et se préoccupe particulièrement des dénonciations des opposants à Vichy (famille Fornier, Constant Gonnet en août 1943, etc.) et de la chasse aux communistes. En octobre 1943, sur l’instigation de Darnand, il s’engage dans la première brigade Waffen SS française, la Franz.-SS-Freiwillingen-Sturmbrigade N° 8, qu’il intègre à Senheim. Sorti de l’école d’élèves-officiers de la SS de Bad Tölz comme Obersturmfürher, il combat en Galicie, où, blessé à l’épaule droite le 22 août, il reçoit la croix de fer de 2e classe le 10 novembre au camp de Wildflecken. Sorti de l’hôpital en octobre 1944, il rejoint la 33. Waffen-Grenadier-Division des Waffen SS « Charlemagne » en formation à Wildflecken, dont il commande le 1er bataillon du régiment 57. Après avoir effectué un stage de commandant de bataillon de six semaines dans une école de la Heer, il se bat en février et mars 1945 en Poméranie orientale, en Pologne. Son bataillon étant la seule unité constituée à éviter l’encerclement, il obtient la croix de fer de 1e classe le 18 mars et il est promu Hauptsturmfürher. Il commande alors un des deux bataillons reconstitués de la division Charlemagne, composé de 300 français qui combattent à Berlin, notamment dans le métro, du 23 avril à la capitulation. Blessé au pied, il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer. Capturé et soigné par les Russes, il est libéré jusqu’à son arrestation à Valenciennes en juillet 1945, où il est trahi par son tatouage. Détenu à Loos, puis à Lons-le-Saulnier, il avait été condamné à mort le 28 avril 1945 par contumace par la cour de justice de l’Ain. Gracié par le général de Gaulle, il est rejugé par la cour de justice de Lyon qui le condamne à vingt ans de travaux forcés. Sa mère, milicienne, avait été condamnée à 6 mois d’emprisonnement et à la dégradation à vie (La République Nouvelle du 15 avril 1945). Libéré en 1949, il devient directeur d’une entreprise de pièces détachées automobiles. Il est mort à Paris le 22 septembre 2002.
Fenouillet Benoît. Maire (radical-socialiste) de Bâgé-la-Ville élu le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925, réélu le 17 mai 1929, mais remplacé le 19.
Fenouillet Claudius. Maire de Châtillon-sur-Chalaronne élu de 1908 à 1912.
Ferdinand François. Maire. Né vers 1848, fermier, adjoint de Rancé élu en mai 1888, maire en 1890, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.
Fernier Guillaume. Maire de Cuzieu cité en 1809.
Ferrand André. Maire de Garnerans cité dès octobre 1792, réélu le 2 décembre 1792, remplacé en l’an IV, agent municipal en l’an VI.
Ferrand Anthelme. Conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Indrieux hameau de la paroisse d’Arandas le 20 août 1758, fils aîné de Jean Ferrand et de Magdeleine Chazelle. Avocat à Belley, il est nommé juge au tribunal d’Ambérieu. Son nom figure au bas du cahier de doléances de cette ville. Élu le 7 septembre 1792 député suppléant à la Convention nationale par 207 voix sur 363 votants, il siège le 18 août 1793 après la démission de Jean-Luc Mollet (voir notice), malade. Ses votes révèlent sa modération. D’ailleurs dénoncé comme fédéraliste par Juvanon à la Société populaire de Belley, il n’est pas inquiété, contrairement à son beau-père, Melchior Antoine Monnier, ancien procureur du roi, qui refusant de payer une taxe de 2000 F est emprisonné le 4 février 1794 avec ce commentaire : « Étant l’ami de Brillat-Savarin, il ne pourrait être l’ami de la Révolution. » En floréal an III, il fait paraître Opinion sur le gouvernement provisoire de la République. Le 15 octobre 1795, il est désigné par la Convention pour siéger au Conseil des Cinq-Cents jusqu’en mai 1797. En 1796, il prend la défense des Compagnies de Jéhu et du Soleil, accusées d’avoir fomenté des troubles à Lyon. Par la suite, juge au tribunal de l’Ain, il est nommé le 9 avril 1800 président du tribunal civil de Belley, membre du conseil de la commune par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 jusqu’en 1831 et devient conseiller général en 1820 jusqu’en 1829. Il est mort à Belley le 18 août 1834. Il est le père d’Anthelme Humbert Ferrand (1800-1868), homme de lettres, parfois sous le nom de Georges Arandas, qui a écrit pour Berlioz le livret de son opéra* Les Troyens*, et dont la femme, fille de Clément Charles Rolland de Ravel (voir notice) a été assassinée le 25 mai 1868 par leur fils adoptif Blanc-Bonnet, guillotiné à Bourg le 5 septembre.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. J. Paladilhe. – Les conventionnels de l’Ain, Regain, 1989, art. T. Costes. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain, tome ii, p. 31. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - Le Bugey, n° 64, 1977, « Autour de la montagne de Crapéou » art. P.C. Nivière.
Ferrand Charles. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 22 novembre 1801, avocat, neveu d’Anthelme (voir notice). Viticulteur à Indrieux, hameau d’Arandas, nommé adjoint d’Arandas en septembre 1830, maire élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 mai 1866. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Saint-Rambert le 24 juin 1860, en remplacement de Falavier-Maréchal décédé, jusqu’en 1864. Sa fille Marie Julie Joséphine a épousé le sous-préfet Amédée Passelac (voir notice), maire d’Arandas de 1876 à 1890 et conseiller général du canton de Saint-Rambert.
Ferrand Claude. Maire. Laboureur, député de Vescours le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune cité en 1792.
Ferrand Claude Joseph. Maire. Né à Vescours, fils de Joseph Ferrand et de Claudine Berthaud. Maire de Vescours nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Vescours le 17 novembre 1832, à l’âge de 49 ans.
Ferrand François. Maire. Agent municipal d’Arandas élu en 1797, remplacé, puis nommé maire (Claude François) par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803) jusqu’en 1809.
Ferrand Georges. Maire. Adjoint de Bâgé-le-Châtel en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.
Ferrand Henri. Maire (républicain de gauche) de Torcieu élu le 17 mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 (il semble avoir été remplacé à la fin de ce mandat par Arpin-Gonnet) et 1929, remplacé le 4 juillet 1930.
Ferrand Jean. Maire d’Arandas élu en 1790, remplacé en 1791, et de nouveau maire en 1795.
Ferrand Jean-Claude. Maire. Adjoint de Manziat élu en cours de mandat après 1925 (URD), maire en mai 1929 (URD), maire en mai 1935.
Ferrand Jean-Joseph. Maire de Torcieu élu le 20 août 1848, remplacé d’abord par son adjoint faisant fonction de maire le 17 juillet 1852, puis définitivement le 26 septembre.
Ferrand Laurent. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Varambon le 18 juin 1873, fils de Joseph Ferrand et d’Annette Perrin. Notaire, maire (radical-socialiste) de Priay élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, remplacé en 1940, président du comité départemental de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 et mai 1953. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Pont-d’Ain le 14 mai 1922, conseiller général du canton de 1925 à 1940, réélu le 30 septembre 1945 jusqu’à sa mort le 6 septembre 1953, vice-président du conseil général. Il a inauguré durant son mandat de maire le réseau d’eau, la salle des fêtes et l’éclairage public.
Ferrand Louis Eugène Joseph. Conseiller de préfecture-secrétaire général, préfet. Né à Limoges en Haute-Vienne le 4 mai 1827, il commence sa carrière comme conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, nommé le 7 décembre 1849. Le 9 mai 1852, il est sous préfet de Parthenay, puis successivement, secrétaire général de la Somme en 1855, de la Gironde en 1858, des Bouches-du-Rhône en 1860, préfet de la Haute-Savoie en 1861, de l’Aisne en 1867, prisonnier en Allemagne jusqu’en mars 1871, préfet du Calvados en 1871 et d’Indre-et-Loire en 1874. Il est mort à Paris le 13 mai 1903.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Ferrand Pierre Antoine. Maire. Adjoint de Torcieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), maire de 1808 à 1811.
Ferrari de Romans Claude Marie Alexis. Maire. Né à Lyon le 4 août 1783, fils de Guillaume César Ferrari, comte de Romans (voir notice) et de Hyacinthe Françoise de la Frasse de Sury. Maire* *de Romans nommé par arrêté du préfet Capelle du 29 juillet 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 octobre 1815, décédé à Romans le 16 avril 1819, à l’âge de 36 ans, et remplacé par arrêté du 31 mai 1819.
Ferrari de Romans Ernest Hippolyte, comte de (il signe « comte de Romans-Ferrari »). Maire. Né le 28 mai 1833, fils de Charles Louis Ferrari de Romans (1789-1850), officier de cavalerie, et de Catherine Merlin de Saint-Didier de Louvat (1791-1846). Petit-fils de Guillaume César Ferrari de Romans (voir notice). Officier, propriétaire rentier (50000 F de revenus en 1874), maire de Romans nommé par arrêté du 26 octobre 1858, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892. Il est mort à Romans le 13 août 1896.
Ferrari de Romans Guillaume César, comte de. Maire. Né à Lyon le 10 décembre 1750, fils d’Étienne Lambert (1714-1776), comte de Ferrari, et de Gertrude Charrier de la Roche (1730-1766). Un membre de cette famille milanaise établie à Lyon, Claude César, né à Lyon en 1684, conseiller du roi, receveur général du diocèse de Lyon, acheta les terres de Romans, Saint-André-le-Bouchoux, Gerland, Villette et Saint-Georges-de-Renom en 1718 et devint chevalier d’honneur au bailliage et présidial de Bourg en 1722. Le fils de Claude César, Étienne Lambert de Ferrari, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi dans les provinces de Bresse et Bugey le 22 octobre 1739, capitaine au régiment de Lyonnais, obtint l’érection en comté de ses terres. Guillaume César, premier page de Madame la Dauphine, puis lieutenant du roi au département des pays de Bresse et Bugey avant la Révolution, chevalier de Saint-Louis, est nommé maire de Romans par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), mais faute de mairie, les actes sont signés à Châtillon. La signature de Guillaume César apparaît en février 1809. Remplacé en 1814, il est renommé par arrêté du préfet Rogniat du 29 octobre 1823, jusqu’à sa mort au château de Romans le 23 octobre 1836.
Ferrari de Romans Guillaume François, comte de (il signe « comte de Romans-Ferrari »). Maire. Né à Lyon vers 1782, fils de Guillaume César de Ferrari de Romans (voir notice) et de Hyacinthe Françoise de la Frasse de Sury* *de Romans. Nommé maire par arrêté du 31 mai 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par son père, Guillaume César, par arrêté du préfet Rogniat du 29 octobre 1823. Nommé à nouveau maire de Romans, à la suite de son père décédé, en 1838, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 (8000 F de revenus), décédé au château de Romans le 23 mars 1858 et remplacé le 28 octobre 1858 par son neveu Ernest (voir notice).
Ferras Jean. Président du canton de Billiat nommé adjoint de Billiat par arrêté du préfet Ozun du 28 prairial an VIII (17 juin 1800).
Ferraz Jean. Maire. Épicier, conseiller municipal de Ceyzérieu, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 31 mars 1943, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 octobre 1944, nommé adjoint, élu maire le 6 mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’aux élections de novembre 1947.
Ferraz Joanny. Maire. Conseiller municipal de Ceyzérieu élu en mai 1904, réélu en mai 1908, adjoint en mai 1912 jusqu’en décembre 1919, conseiller municipal à cette date, premier adjoint de Charles Lenormant en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche), maire le 24 octobre 1932 jusqu’aux élections de mai 1935.
Ferraz Marie. Maire. Conseiller municipal de Ceyzérieu élu en mai 1904, adjoint en mai 1908, maire le 19 mai 1912 jusqu’aux élections de novembre 1919.
Ferréol Jacques Joseph Marie. Administrateur du département. Né vers1761, originaire de Lagnieu, nommé administrateur du département par Albitte le 6 pluviôse an II (22 janvier 1794), élu président du directoire pour un mois le 1er messidor an II (19 juin 1794). Renouvelé comme administrateur par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794), il est nommé le 4e jour complémentaire de l’an II (20 septembre 1794) inspecteur général des forêts nationales du département de l’Ain.
Ferrier Pierre Marie. Maire. Né le 5 septembre 1849, cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881.
Ferrolliet Jean-Paul. Maire. Né le 27 août 1944, électricien, 2e adjoint de Challex en mars 1983, élu maire en cours de mandat, réélu en mars 1989.
Ferroux Étienne Joseph. Parlementaire, représentant en mission dans l’Ain. Né à Salins le 25 avril 1751, employé au bureau des finances de Salins, élu le 6 septembre 1792 député du Jura à la Convention, il siège au centre-droit. Décrété d’arrestation le 3 octobre 1783, il retrouve son siège le 8 décembre 1974. Il est nommé par la Convention le 11 prairial an III (30 mai 1795) représentant en mission, avec Despinassy de Fontanelles et Poullain de Grandprey nommés plus tôt le 27 floréal (16 mai), pour le Rhône, l’Isère et l’Ain. Il travaille à la réconciliation. Député au Conseil des Anciens le 13 octobre 1795, il en est secrétaire le 18 août 1796 et le 11 mai 1797. Non réélu en 1798, il est nommé par le Directoire directeur des Salines du Jura, puis par le Premier consul directeur des contributions à Lons, puis à Besançon jusqu’en 1814. Régicide, il s’exile à Nyon en Suisse, rentre à Salins en 1830, où il meurt le 12 mai 1834.
Ferry Alexis. Maire. Né le 15 janvier 1837 à Jujurieux, fils d’Honoré Ferry, fabricant de papier, et de Françoise Sophie Loisel. Fabriquant de papiers, maire de Géovreissiat élu en mai 1892 (républicain), remplacé le 7 octobre 1894.
Ferry André. Maire. Né le 21 juillet 1939, vétérinaire, élu maire de Pont-d’Ain en mars 2001 (DVD), réélu le 15 mars 2008. Il ne se représente pas en 2014. Président de la communauté de communes Pont-d’Ain – Priay - Varambon. Candidat (DVD) aux élections cantonales de Pont-d’Ain des 21 et 28 mars 2004, il obtient 41,03 % des voix au second tour, contre Serge Fondraz (DVG), qui est réélu. Candidat (SE soutenu par la majorité présidentielle, suppléante : Martine Vitupy, adjointe à Druillat) au renouvellement des 20 et 27 mars 2011, il obtient au deuxième tour 41,72 % des suffrages contre Serge Fondraz (DVG-majorité départementale), qui est réélu.
Ferry Claude. Maire, conseiller général. Né le 16 décembre 1938, fils de Pierre Ferry (1906-1984), ingénieur de l’Institut électronique de Grenoble, papetier, et de Pierrette Montbarbon, et petit-fils d’Honoré François (voir notice) et de Claudine Bergeron. Industriel en papeterie, maire de Géovreissiat élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983, mars 1989 et juin 1995 (RPR). Il ne se représente pas en mars 2001. Président du SIVOM de Nantua, réélu en avril 2001. Conseiller général (RPR) du canton de Nantua élu en juin 1982, réélu le 17 mars 1985 (RPR), éliminant au premier tour Henri Gorju (UDF), et battant au deuxième tour la candidate socialiste, Éliane Drut (2285 voix contre 925). Réélu au premier tour le 22 mars 1992 avec 57,44 % et toujours au premier tour le 15 mars 1998 avec 54,65 %, malgré un candidat du FN à 21,41 %. Vice-président du conseil général et président du groupe RPR. Réélu (UMP) au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 47,17 % des voix, contre 31,96 % à Gérard Dupérier (PS) et 20,87 % à Bruno Flament (FN). Il ne se représente pas en mars 2011. Il est mort en janvier 2004.
Ferry Honoré François. Maire. Né à Géovreissiat le 2 décembre 1866, fils d’Alexis Ferry et d’Uranie Pochet. Ingénieur des Arts et Manufactures, industriel, fondateur de la papeterie de Béard, maire de Géovressiat élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (républicain), en décembre 1919 (progressiste), mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), 1929 (URD) et 1935, nommé maire par arrêté du 18 janvier 1945, remplacé aux élections d’avril.
Fertoret Étienne. Maire. Né à Corbonod le 2 mai 1775, fils d’Antoine Fertoret et de Blaisine Jacquemin. Engagé volontaire dans le 11e bataillon de l’Ain. Sa carrière militaire a été racontée par Dufaÿ. Capitaine en retraite, maire de Corbonod cité depuis août 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 27 octobre 1825. Commandant en second des gardes nationales du canton de Seyssel en 1830. Il est mort à Corbonod le 22 août 1844.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – LH/965/5.
Fertoret Louis. Maire. Né le 24 mars 1824, cultivateur, maire de Léaz élu en mai 1884, remplacé en 1888.
Festas Pierre Adrien. Maire. Agriculteur, adjoint au maire de Ceyzériat, Auguste Michel, de 1896 à 1900, maire de mai 1900 à 1904. C’est sous son mandat que le conseil par 6 voix contre 4 refuse aux sœurs Saint-Joseph l’autorisation d’enseigner.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Festy Michel Octave Jean-Pierre. 96e* préfet* nommé dans l’Ain le 24 avril 1991 jusqu’au 16 novembre 1992. Né le 14 juin 1938 à Paris, élève de l’École nationale d’administration en 1964, directeur du cabinet du préfet de la Savoie en 1966, des Basses-Pyrénées en 1968, après différents postes préfet du Tarn-et-Garonne, puis de l’Aude et de l’Ain où, installé le 17 mai 1991, il ne reste que 7 mois, il poursuit sa carrière comme TPG de l’Ardèche et, en 1998, du Lot, avec une interruption comme directeur général des services de la Région de Bretagne.
Fétas François. Maire. Né à Challes le 7 juillet 1826, fils de Benoit Fétas, agriculteur, et de Françoise GiriaI. Cultivateur, maire de Challes élu le 18 mai 1884.
Feugier Louis. Maire de Sault-Brénaz élu le 16 mars 1977, remplacé le 11 octobre 1980.
Feuillet François. Maire. Chirurgien, député de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu le 18 février 1790, mais il démissionne le 30 mai car il est élu au district de Pont-de-Vaux, et reste membre du conseil municipal. Le 26 mai 1793, il est nommé capitaine de la garde nationale, puis membre du district par Albitte le 7 ventôse an II (25 février 1794). Le 6 novembre 1795, il est nommé agent municipal. Il est le grand-père de Marc Amédée Gromier, né à Bourg le 7 octobre 1841, commandant de la garde nationale de Ménilmontant et de Charonne en 1870, auteur républicain fondateur en 1865 de l’Alliance internationale économique des amis de la paix devenue en 1885 l’Alliance latine et Zollverein méditerranéen et en 1886 l’Union douanière méditerranéenne.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 2e tri. 1910, « Saint-Julien-sur-Reyssouze », art. A. et F. Balland.
Feuillet Joanny Célestin. Maire. Né à Pont-de-Veyle le 18 août 1889, fils d’Antoine Feuillet, facteur rural, et de Benoîte Lémonon. Boucher, membre de la Résistance, maire radical socialiste de Pont-de-Veyle élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mars 1953 (radical-socialiste). Il est mort à Pont-de-Veyle le 9 juillet 1968.
Feuillet Louis (Louis Achille). Maire. Né à Ruffieu le 31 août 1872, fils de Jules Feuillet et de Marie Aspasie Pillard. Menuisier, maire de Ruffieu élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1914.
Feuillet Pierre. Maire. Né au Montelier le 3 février 1815, fils de Jean Feuillet et de Benoîte Perrin dit Chapuis. Propriétaire (1200 F de revenus en 1855), adjoint de Tramoyes nommé par arrêté du 19 septembre 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, maire nommé en 1868, remplacé en 1870.
Févelas Claude Denis. Né à Bourg le 30 décembre 1755, clerc de notaire, secrétaire de Lalande, résidant à Paris depuis 1778. Attaché au ministère des Affaires étrangères, il revient à Bourg en décembre 1793 comme secrétaire du commissaire Gouly (voir notice) envoyé dans l’Ain pour remplacer Javogues. En 1795, il est consul de France à La Corogne en Espagne. Il est mort à Paris en 1816.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Févelas Henri Marie Paul Laurent de. Conseiller de préfecture. Né le 10 août 1868, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 5 mars 1895, puis du Tarn-et-Garonne le 24 janvier 1896.
Fèvre Christian.* Maire*. Adjoint d’Hautecourt-Romanèche élu en juin 1995, maire en 1999 remplaçant Joël Treillon démissionnaire pour raisons professionnelles, et réélu en mars 2001 (DVG). Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001. Il ne se représente pas en mars 2008.
Féyeud Claude.* Maire. *Né à Ozan, fils de Claude Féyeud et de Marie Delile, cultivateurs. Maire d’Ozan nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Ozan le 15 novembre 1824, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 17 janvier 1825.
Féyeud Jacques. Agent municipal d’Ozan élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.
Féyeud Jacques Gabriel. Maire. Fils de Simon Feyeud et de Marie Bucillat, maire d’Ozan nommé par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804), remplacé en 1812. Il est mort à Ozan le 9 juin 1813, à l’âge de 76 ans.
Féyeux. Maire d’Ozan. Le 3 septembre 1793, le directoire de l’Ain, qui le qualifie d’ancien maire, le dénonce à l’accusateur public, pour avoir refusé de restituer les archives de la municipalité.
Féyeux Claude. Agent municipal de Manziat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, à nouveau agent en l’an VII, remplacé la même année.
Féyeux Jean. Maire. Né vers 1785, fils de Claude Féyeud (voir notice). Cultivateur, maire d’Ozan élu en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, démissionnaire le 8 décembre 1853.
Feyeux René. Maire. Né le 18 mai 1945, cadre bancaire, premier adjoint* *d’Ozan, il assure la gestion de la municipalité à la démission du maire, Gilbert Verdet, en février 2008. Maire élu en mars 2008. Quatrième vice-président de la communauté de communes de Pont-de-Vaux élu le 14 avril 2008.
Feyeux Simon Marie. Maire. Né à Ozan, fils de Philibert Féyeux et de Claudine Bonnaud, cultivateurs. Adjoint d’Ozan nommé le 19 septembre 1857, maire nommé en 1865, jusqu’à sa mort à Ozan le 15 décembre 1869, à l’âge de 47 ans.
Fezzoli Jean-Félix. Maire. Né le 15 février 1956, technicien EDF, maire de Bettant élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Fiard. Maire d’Innimond élu en 1790. Un Joseph Fiard est élu procureur de la commune en décembre 1792. Laurent Fiard est secrétaire de la municipalité cité le 11 novembre 1792. Un Joseph Fiard, fils de Laurent, est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Fiard André Félix. Maire. Né le 2 octobre 1818, propriétaire (1 500 F de revenus en 1855), maire de Saint-Éloi élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 novembre 1861.
Fiard Jean Louis Joseph. Maire. Fils de Marin, négociant à Lyon, paroisse Saint-Vincent, et de Jeanne Marie Charmillon. Homme de loi, procureur syndic de la commune de Montluel en 1791, maire provisoire de Montluel du 16 au 26 février 1814 remplaçant le maire Segaud qui a quitté la ville devant les Autrichiens. Il était déjà membre du conseil municipal en 1804 (ADA 4K7).
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Figuet Claude Étienne. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 13 octobre 1839, propriétaire, adjoint au maire de Thézillieu, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville, à la révocation de Mathieu Brachet, le 21 septembre 1879 par 472 voix contre 247 à Charvet, conseiller municipal d’Hauteville, et 108 à Suble, conseiller municipal de Lompnes, sur 1350 inscrits. Réélu le 12 août 1885. Conseiller général du canton le 28 juillet 1889, battu en mars 1913 par un autre radical, Guillermet.
Figuet Édouard. Maire d’Arbent le 21 janvier 1945, réélu en mai jusqu’en novembre 1947.
Figuet François Joseph. Agent municipal. Né au Petit-Abergement le 22 février 1737, fils de Claude Figuet et de Benoîte Troccon Prince. Agent municipal* *du Petit-Abergement élu le 18 brumaire an V (8 novembre 1795). Il est mort au Petit-Abergement le 28 messidor an IV (16 juillet 1796), à l’âge de 64 ans.
Figuet Joseph. Maire. Né le 22 octobre 1842, cultivateur, élu au conseil municipal de Longecombe le 22 novembre 1874 et le 6 janvier 1878, en deuxième position, nommé maire par arrêté du 30 juin 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé le 18 septembre. Réélu en mai 1884, remplacé en 1888.
Filhouhaud François Charles. Conseiller de préfecture. Né le 20 mars 1857, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 1er mars 1893, secrétaire général de la Corrèze le 24 septembre 1900, jusqu’à sa retraite en 1922.
Fillat André (Filliat). Conseiller d’arrondissement. Habitant de Saint-Trivier-de-Courtes, conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1800, cité jusqu’en 1809.
Fillatre Jules (Jules François). Maire. Né à Cuisiat le 8 novembre 1872, fils de Lean Marie Félix Fillatre (1829-1904), cultivateur, et de Marie Pierrette Blaffard (1831-1864). Maire (républicain de gauche) de Cuisiat élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1929, réélu en mai 1935.
Filliat Jean-Pierre. Maire de Certines élu en mai 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 10 août 1943.
Filliat Philibert Bernard.* Maire*. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 16 mai 1743, fils de Charles Joseph Filliat, notaire, et de Philiberte Tardy. Notaire lui-même à Saint-Jean-sur-Reyssouze de 1785 à 1815, maire de cette commune cité en l’an II, remplacé en l’an III, agent municipal en ventôse an IV, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 avril 1824. Il est mort à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 5 mai 1824.
Filliatre François. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet de la Charente, installé sous-préfet de Gex le 13 décembre 1973, directeur de cabinet du préfet de la région Lorraine en 1975.
Fillion Claude dit Boruy (Filion). Maire de Sandrans nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), remplacé par arrêté du 15 germinal an X (5 avril 1802) parce qu’il aurait quitté la commune. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1828.
Filliot Marcel. Maire d’Attignat élu en mars 1971, réélu en mars 1977 jusqu’en 1980.
Fillod Alphonse. Maire. Né à Senaud (Jura) le14 janvier 1889, cultivateur, conseiller municipal de Villemotier nommé président du comité de libération de par arrêté du 3 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 (communiste) jusqu’aux élections d’octobre 1947.
Fillod Joseph. Maire de Pouillat élu en 1848, remplacé en 1852.
Finance Raymond Louis de (de Finance de Clerbois). Conseiller d’arrondissement. Né le 23 avril 1796, fils de Louis de Finance de Clerbois (Clairbois) et de Virginie Sallmard. Propriétaire à Simandre, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat de 1839 à 1848. Il avait épousé Marie Thérèse Mélanie du Louvat de Champollon.
Finaz Alfred. Maire. Né à Lyon le 28 juillet 1872, fils d’Henri Finaz (voir notice) et de Marguerite Marie de Bénévent (1852-1894). Médecin, maire de Lapeyrouse élu en mai 1904. Il est mort à Villars-les-Dombes le 31 août 1854.
Finaz Antoine. Agent municipal. Né à Injoux le 17 mars 1745, fils de Louis Finaz (1707-1768) et de Françoise Mermod. Agent municipal* *de Seyssel élu en l’an VI, jusqu’en l’an VIII. Il est mort à Seyssel le 30 novembre 1811.
Finaz Henri (Henry Marie). Maire. Né en 1850, fils de Jean Ernest Finaz (1821-1902), agent de change à Lyon, et de Marguerite Henriette Petit (1821-1902). Maire de Lapeyrouse élu le 21 janvier 1878, réélu le 21 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900, jusqu’à sa mort le 25 janvier 1901.
Finaz Jean-Benoît (Finas). Né le 8 novembre 1733, notaire à Seyssel de 1 768 à l’an VIII, commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Seyssel nommé par l’administration centrale de l’Ain le 11 germinal an VII (31 mars 1799), en remplacement de Michard, qui le remplace à son tour le 14 messidor (2 juillet) après le coup d’État du 30 prairial.
Finaz Jean Louis. Agent municipal. Né à Lhôpital le 2 mai 1763, fils de Claude Finaz (1724-1784) et de Françoise Vion dit Jeantout (1738-1794). Adjoint de Lhôpital nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal. Il est mort à Lhôpital le 24 avril 1826.
Finieud Benoît. Maire de Massieux élu en 1790.
Fiolet Claude Joseph. Maire de Romanèche nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 5 frimaire (25 novembre) par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton de Ceyzériat, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825.
Fion Aimé. Maire de Cormoz élu en mai 1945 jusqu’en 1947 (communiste).
Fion André. Maire. Né le 6 octobre 1926, maire de Cormoz élu en mars 1977 (communiste), réélu en mars 1983.
Fiot Paul. Maire. Président de la délégation spéciale de Birieux à la dissolution du conseil municipal par arrêté municipal du 19 octobre 1941.
Fischer Jean. Maire. Premier adjoint de Niévroz en mai 1953 (républicain national), réélu en mars 1959, maire en mars 1965 (centre-gauche), remplacé en cours de mandat.
Flacheron Louis. Maire. Né à Massieux, fils de Denis Flacheron et de Jeanne Josserand. Maire de Massieux nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1868. Il est mort à Massieux le 29 décembre 1880, à l’âge de 72 ans.
Flamain Paul Joseph.* Maire. *Né vers 1759, laboureur, maire de Villemotier nommé le 2 janvier 1808, remplacé en 1813.
Flamand Jean. Maire. Né le 17 mars 1921, maire de Saint-Jean-de-Gonville en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.
Flamand Joseph. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens nommé de 1832 à 1837.
Flamand Marius. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens le 10 avril 1864, fils de Pierre Joseph Flamand et d’Antoine Milliat. Instituteur, maire (républicain de gauche) de Saint-Maurice-de-Rémens élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1926.
Fléchère Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1790, fils de Louis Fléchère et de Louise Rochex, cultivateur à Vanchy. Cultivateur, maire de Musinens élu le 2 novembre 1851, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 30 octobre 1854. Cette commune prend le nom de Bellegarde, nom de l’un de ses hameaux, en 1856. Fléchère est nommé maire de Bellegarde le 7 décembre 1859, jusqu’à sa démission le 24 octobre 1862. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille en 1854 par 1120 voix contre 416 à Lacroix, remplacé vers 1860. Il est mort le 8 juillet 1880.
BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.
Fléchère Pierre. Maire. Adjoint de Léaz cité depuis 1830, maire nommé de 1832 à 1835 et de 1838 à 1843.
Fléchon Claude Joseph Noël. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 18 septembre 1740, fils de Noël Fléchon et de Marie Badez. Laboureur, député de Saint-Nizier-le-Bouchoux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux cité le 27 décembre 1792 jusqu’à l’an III. Il est mort à Saint-Nizier-le-Bouchoux le 22 juillet 1806.
Fleur François. Agent municipal de Germagnat en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Fleuret Victor Guillaume Arthur. Sous-préfet de Belley. Né à Châteauroux le 27 mai 1825. Après différents postes, nommé sous-préfet de Belley le 12 novembre 1865, il est installé le 25, puis il est nommé le 4 novembre 1867 secrétaire général du Finistère et obtient d’autres postes de sous-préfet avant de terminer sa carrière comme directeur de l’asile d’aliénés de Lyon en 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Fleury Albert. Sous-préfet de Nantua. Né le 13 septembre 1877, nommé sous-préfet de Nantua le 30 juillet 1906, installé le 16 août, sous-préfet d’Yssingeaux le 17 janvier 1908, de Condom en 1909, de Bellac en 1914, de Remiremont en 1920, secrétaire général de la Haute-Vienne en 1921.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Fleury Charles Louis. Maire. Adjoint de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1896, maire élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Flochon Jean-Yves. Maire. Né le 15 août 1958, journaliste à Voix de l’Ain, conseiller municipal de Ceyzériat en mars 1989, adjoint en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD) enlevant la mairie au socialiste Jacques Michon. Le même jour, il est élu au conseil général avec 59,19 % des voix au deuxième tour en battant le sortant DVG Bernard Chanel. Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001. Réélu maire en mars 2008 et, au premier tour le 9 mars, conseiller général (UMP) avec 64,78 % des voix (suppléante : Maryse Rollet).
Floquet Georges. Maire. Né le 23 avril 1925, maire de Varambon en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.
Floquet Jean-Marie. Maire. Né à Varambon le 13 vendémiaire an III (4 octobre 1794), fils de Claude Floquet et de Marie Pin (1770-1846). Cultivateur, maire de Varambon nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, décédé à Varambon le 6 décembre 1859 et remplacé par arrêté du 19 janvier 1860. Il avait épousé en 1813 Marie Josephte Samuel, fille de François Samuel (voir notice) et de Marguerite Bouchard.
Floquet Louis.* Maire* de Druillat nommé de 1845, remplacé en avril 1848.
Floquet Paul-Henri. Maire. Né le 12 décembre 1953, conseiller d’éducation, 3e adjoint de Varambon en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVG). Président de la communauté de communes Pont-d’Ain Priay Varambon. Il ne se représente pas en mars 2001.
Floquet Pierre. Maire de Varambon élu en mai 1935.
Floriot Michel. Maire. Né le 26 mai 1916 à Ambérieu, entrepreneur, fils de Louis Floriot (Piémont 1887-1966) et d’Alexandrine Marie Blanchietti (1896-1964), maire de Neuville-sur-Ain en novembre 1957, réélu en mars 1965 (SFIO), mars 1971 (socialiste), mars 1977 (étiqueté RPR pour avoir soutenu Jacques Boyon) et mars 1983. Président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Ain le 11 mars 1974 et président du Conseil économique et social. Il est mort en cours de mandat le 6 mai 1987. Une place de Neuville-sur-Ain porte son nom. Sa soeur, Marie-Thérèse (1924-1986), a épousé Marius Roche (voir notice).
Flouttet Joseph. Maire. Né le 3 janvier 1840, propriétaire, maire d’Attignat élu en 1888, réélu en mai 1892, remplacé en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904 jusqu’en 1908.
Fognini Jean-Marc. Maire. Né à Belley le 29 mars 1958, fils d’Alexandre Fognini, secrétaire général en chef de la sous-préfecture de Belley depuis janvier 1956, et de Denise-Aimée Ogier institutrice à Chazey. Élève de Sciences politiques, directeur départemental du tourisme de l’Ain, puis directeur général de l’office de tourisme d’Aix-les-Bains, maire (PS) de Belley élu en mars 2008, sa liste ayant obtenu au deuxième tour le 16 mars 51,4 % des suffrages contre celle du maire UMP sortant, Jean-Claude Travers, malgré la présence au premier tour d’une autre liste socialiste, dite officielle, menée par Claude Cavallero, soutenue par la fédération départementale du PS. Candidat en onzième position au second tour des régionales du 21 mars 2010 (en septième position au premier tour du 14 mars) sur la liste de Jean-Jack Queyranne. Élu conseiller général (PS) du canton de Belley les 20 et 26 mars 2011 avec au premier tour 28,56 % des voix contre 5,96 % à Yves Thoumine (FG), adjoint de Belley, 7,78 % à Alain Pasqualin (EE-Les Verts), adjoint de Belley, 20,58 % à Gérard Bettant (DVD), et 21,49 % au sortant Jean-Claude Travers, et au second tour 52,91 % contre Jean-Claude Travers (UMP).
Fol Victor. Maire, conseiller général. Né le 3 novembre 1909, médecin, maire de Meximieux élu le 1er septembre 1950, réélu en mai 1953 (républicain national) jusqu’en mars 1959. Premier adjoint au maire élu le mars 1971. Conseiller général (indépendant de droite) du canton élu au deuxième tour le 14 octobre 1951, en battant le sortant Célestin Monier (SFIO), réélu (indépendant) au premier tour le 20 avril 1958, jusqu’en 1964, date à laquelle il démissionne.
Folghéra Christiane. Maire. Née le 25 novembre 1946, conseillère municipale de Saint-Jean-de-Niost en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD).
Folléa Benoît. Maire. Né le 4 janvier 1833, marchand de bois, élu au conseil municipal de Saint-Laurent le 22 novembre 1874, démissionnaire le 2 janvier 1875, élu maire en mai 1888, remplacé en 1892.
Folliet Antonin (Antonin Marie). Maire. Né à Belmont le 2 juillet 1888, fils de Jules Folliet, cultivateur et aubergiste, et de Marie Françoise Burdinat. Prisonnier durant 52 mois en 1914-1918, industriel, un des pionniers de la préfabrication du béton en bâtiments, avec ses usines de Chazey-Bons : les Chaux et Ciments, le Comptoir du Bâtiment, la Construction rapide (voir dans Le Coq Bugiste du 10 juillet 1948, « la maison Folliet construite en trois semaines). Maire (radical) de Virieu-le-Grand en 1929, réélu en mai 1935. Arrêté le 19 juin 1944 par les Allemands, alors qu’il est chez le coiffeur, il est conduit dans une cave à Artemare où sont entassés d’autres prisonniers. Le sous-préfet Sérieyx parvint à le faire libérer avec d’autres. 19 prisonniers n’auront pas cette chance et seront fusillés le lendemain à Challes-les-Eaux. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 octobre 1944, il en démissionne en février 1945. Élu maire de novembre 1947 à 1953, date à laquelle il ne se représente pas. Il avait d’ailleurs démissionné trois mois avant les élections. Il est mort à Virieu-le-Grand le 11 octobre 1968. Sa fille aînée Marcelle a épousé à Virieu en avril 1955 Paul Michaille (voir notice), maire de Villebois.
Folliet Benoît. Maire de Lompnas élu en décembre 1792, cité en septembre 1793.
Folliet Jean-Louis. Maire de Chaley nommé par arrêté du 26 prairial an onze (15 juin 1803), probablement non-acceptant car il ne siège pas. Nommé maire en 1812, après le décès de Jean-Baptiste Dupont. Remplacé en 1816, nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829.
Folliet Jean-Paul. Maire du Montellier élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (RGR).
Folliet Joseph. Maire. Né le 27 juin 1804, cultivateur, maire de Lompnas nommé en 1847, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, remplacé en 1865.
Folliet Roger. Maire. Né à Andert-Condon le 27 février 1930, fils de Francisque Folliet (1903-1977) et de Clotilde Ramel (1904-1986). Contremaître, adjoint d’Andert-Condon élu le 21 novembre 1968, maire (REI) le 14 mars 1971, réélu en mars 1977 (PRI), conseiller municipal en mars 1983 et mars 1989. Il est mort en 2004.
Folliet-Talon Antoine. Maire. Né à Lompnas le 15 octobre 1861, fils d’Anthelme Folliet-Talon et de Marie Vannet. Maire de Lompnas élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Folliet-Talon Guy. Maire. Né à Lompnas le 24 mars 1936, agriculteur, adjoint de cette commune en mars 1965, maire en mars 1969, réélu en mars 1971 (CDP), mars 1977 (PRI), mars 1983, mars 1989 (UDF-PR) et juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001. Candidat (UDF) aux élections cantonales des 18 et 25 mars 1979, il est devancé au second tour par Aimé Trischetti (MRG), maire de Seillonnaz.
Foncelas Benoit. Maire du Plantay élu le 9 décembre 1792 par 17 voix sur 30. Nommé à cette fonction en 1812, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du 7 janvier 1820, nommé en octobre 1830 et 1831.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947.
Foncelas Benoit. Maire du Plantay nommé le 6 juillet 1857, démissionnaire et remplacé le 11 mai 1858.
Foncelas Benoit.* Maire*. Né au Plantay le 26 décembre 1826, fils de Benoit Foncelas (voir notice) et de Marie Bonnatier. Propriétaire (3000 F de revenus en 1874), géomètre, adjoint du Plantay nommé en 1868, élu maire en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881 jusqu’en 1884.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947.
Foncelas Pierre. Maire. Né à Versailleux le 19 mars 1809, fils de Joseph Benoit Foncelas, cultivateur, et de Pierrette Alamercery. Propriétaire fermier (1200 F de revenus en 1855), maire du Plantay élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 6 juillet 1857.
BIBLIOGRAPHIE : P.J. Froment, Notice historique sur Le Plantay, 1947.
Foncelas Pierre Joseph. Maire. Né à Saint-Olive le 1er septembre 1858, fils de Joseph Foncelas et d’Henriette Grillet. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en mai 1904, remplacé en mai 1908.
Fondraz Serge. Maire, conseiller général. Né le 23 août 1948, analyste, maire de Certines en mars 1977, réélu en mars 1983, mars 1989, juin 1995 et mars 2001. Il ne se représente pas en mars 2008. Conseiller général (DVG) du canton de Pont-d’Ain depuis le 29 mars 1992, battant avec 50,96 % des voix le président du conseil général, Jacques Boyon. Réélu le 22 mars 1998, au deuxième tour, avec 54,81 ¨des voix contre le maire RPR de Journans, Sylvain Dérognat. Président de la communauté de communes Bresse Dombes Sud-Revermont créée en janvier 2000, jusqu’au 10 avril 2008. Réélu au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 44,02 % des voix contre 41,03 % à André Ferry (DVD), maire de Pont-d’Ain, et 14,95 % à Jacques Scholl (FN). Réélu (DVG-majorité départementale, suppléante : Anne Dedieu) au renouvellement des 20 et 27 mars 2011, au deuxième tour avec 59,32 % des voix contre André Ferry (UMP), maire de Pont-d'Ain.
Fontaine. Maire de Saint-Sorlin cité en 1794.
Fontaine Aimé. Maire de Charancin, élu en 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD) et 1929 (URD), remplacé en 1935.
Fontaine Auguste. Maire de Villieu élu le 12 août 1897, réélu le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904, remplacé en février 1906.
Fontaine Célestin (Jean Marie Célestin). Maire. Né à Polliat le 31 mars 1881, fils de Georges François Élisée Fontaine et de Marie Angélique Pomathios. Maire de Vandeins élu en mai 1935 jusqu’en 1945.
Fontaine Claude Charles Philibert. Maire de Saint-Sorlin nommé par arrêté du 13 mai 1815, installé le 15, remplacé le 20 juillet.
Fontaine Félix. Maire de Dompierre élu en mai 1896, réélu en mai 1900.
Fontaine Georges Marie Joseph. Maire. Né à Bourg le 16 octobre 1764, fils d’Étienne Fontaine (1734-1800) et de Jeanne Salazard. Maire de Revonnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 7 juin 1821, renouvelé par arrêté du même préfet du 25 juillet 1821, remplacé en 1829. Il est mort à Revonnas le 1er mai 1830.
Fontaine Louis Joseph. Maire. Né à Montréal le 22 septembre 1824, fils de Grégoire Fontaine, cultivateur, et de Jeanne Baptiste Levrat. Entrepreneur, maire de Maillat élu en 1879, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Maillat le 6 août 1886, à 62 ans.
Fontaine Michel. Maire, conseiller général. Né le 25 février 1932, cultivateur et négociant, maire de Saint-Bénigne en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (RDG), mars 1983, mars 1989 (RDG) et juin 1995 (DVG) jusqu’en mars 2001. Il ne se représente pas à cette date. Conseiller général (DVG) du canton de Pont-de-Vaux de 1972 à 1976.
Fontaine Michel. Professeur d’économie et de gestion au lycée Carriat, éditeur (éditions de livres scolaires Fontaine-Picard), adjoint (PS) à l’urbanisme de Bourg-en-Bresse vice-président de la communauté d’agglomération du bassin de vie de Bourg-en-Bresse chargé de l’économie de 1995 à 2001, conseiller municipal d’opposition de 2006 à 2008, 1er adjoint de la ville de Bourg élu le 15 mars 2008. Président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse élu le 14 avril 2008, succédant à Michel Buellet.
Fontaine Philibert. Maire. Économe des hospices de la ville de Bourg, maire de Saint-Sorlin nommé le 12 octobre 1830, remplacé en 1834. Il est mort en mai 1868 à l’âge de 80 ans.
Fontaine Philibert (Joseph Philibert). Maire. Né à Saint-Sorlin le 10 avril 1841, fils de Benoit Régis Fontaine, cultivateur, et de Françoise Jacquier. Propriétaire, maire de Saint-Sorlin élu le 15 mai 1892, réélu le 17 mai 1896 (Joseph Philibert) et le 20 juin 1900 (Joseph Philibert) au troisième tour par ancienneté, remplacé en 1904.
Fontaine Pierre. Maire de Saint-Bénigne élu en 1958, réélu en mars 1959 et 1965 (radical), remplacé en 1971.
Fontaine Pierre-Marie. Maire de Saint-Bénigne élu en mai 1900 (Jean-Marie sur la liste du Recueil des actes administratifs), réélu en mai 1904 et 1908, remplacé en 1912.
Fontaine Théodore. Maire. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Fontanel Camille. Conseiller de préfecture, sous-préfet de Trévoux, puis de Belley. Né le 2 juillet 1888, conseiller de préfecture de la Lozère en 1916, mais non installé, également en Corrèze, puis dans l’Ain qu’il rejoint après la guerre en février 1919 pour occuper les mêmes fonctions dans le Doubs en juillet. Nommé sous-préfet de Trévoux le 12 juin 1920, il devient sous-préfet de Belley le 11 octobre 1924. Il y reste dix ans et il est nommé en juin 1934 sous-préfet de Riom, puis de Fougères en 1940 et de Bergues en 1942. Le 1er mai 1943, il est nommé président du tribunal interdépartemental de Grenoble. En septembre 1927, il avait écrit dans le Bugiste un article enthousiaste sur l’érection du buste de Brillat-Savarin sur le promenoir de Belley. Cet article est reproduit dans Le Coq Bugiste du 26 juin 1948 à la veille du remplacement du buste enlevé sous le régime de Vichy.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Fontanel Claude (Fontanelle). Maire. Né à Pont-de-Vaux le 4 octobre 1768, fils de Laurent Fontanel et de Marie Armand. Maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze désigné par arrêté du préfet Dumartroy du 14 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Décédé à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 11 mars 1818, il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 avril 1818.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 2e tri. 1910, « Saint-Julien-sur-Reyssouze », art. A. et F. Balland. – ADA 4K34.
Fontanet Gustave.* Maire* de Lélex élu en mai 1892, réélu en mai 1900.
Fontanet Maurice (Fontanel). Maire d’Échallon nommé par Méaulle le 7 thermidor an II (25 juillet 1794), puis par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Fonteneau Bernard. Maire, conseiller général. Né le 12 juin 1938, directeur de Voix de l’Ain, maire d’Attignat en mars 1989, réélu en juin 1995 et mars 2001, vice-président du district de Montrevel, puis président de la communauté de communes jusqu’au 9 avril 2008. Conseiller général DVG du canton de Montrevel élu en novembre 1995, dans une partielle, avec 49,90 % au premier tour et 67,24 % au deuxième tour contre 32,76 au RPR Gérard Gallet, maire de Curtafond, réélu au premier tour en mars 2001 avec 70,50 % des voix. Il ne se représente pas en mars 2008, ni aux municipales, ni aux cantonales.Candidat en 14e position aux régionales du 16 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard. Suppléant d’André Godin aux législatives de 1996 et de 2001.
Fontenelle Stéphane. Maire, conseiller général. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans le 29 juin 1847, fils d’Alexandre Jean-Pierre Fontenelle, huissier, et de Benoîte Gaillardon. Capitaine de mobilisés pendant la guerre de 1870-1871, notaire à Saint-Trivier-sur-Moignans de 1875 à 1877. Maire de cette commune, nommé par décret du 9 février 1878, reconduit par décret du 7 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller général du canton de 1880 à 1907. Président de la Société d’agriculture de Trévoux cité en 1903. Il est mort à Saint-Trivier le 3 juillet 1907. Le 1er octobre 1900, à Villefranche, une demoiselle Duchêne, avait tiré un coup de pistolet sur lui sans l’atteindre, « pour des questions d’intérêt ». LH/996/14.
Foras Pascal (Foraz). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 3 mars 1779, fils de Joseph Foras et de Marie Rambert. Maire de Saint-Martin-du-Fresne cité en 1793, puis le 3 mars 1794 lors de la démolition du clocher. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-maire.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Foray Alexis. Maire. Adjoint de Bolozon nommé par arrêté du préfet Ozun du 28 prairial an VIII (17 juin 1800). Il est alors qualuifié d’ex-maire, donc élu avant 1795. Maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mai 1824, au bénéfice de Maurice Vagry. Celui-ci refusant ce poste, Alexis Foray « ayant retrouvé sa santé et ses forces consent à reprendre les fonctions de maire », aux termes de l’arrêté du préfet Rogniat du 31 juillet 1824. Il reste en fonction jusqu’à sa mort à Bolozon le 14 juillet 1828 à l’âge de 73 ans.
Foray Jean-François. Maire. Né vers 1801, propriétaire (1000 F de revenus en 1846), adjoint de Villette élu maire de 1848 à 1851.
Foray Joseph. Maire. Né à Bourg-Saint-Christophe le 27 juin 1888, fils de Christian Foray (Forai), journalier, et d’une mère non citée. Bourrelier, maire de Bourg-Saint-Christophe élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855.
Foray Joseph. Maire (radical-socialiste) de Bolozon élu en mai 1929.
Foray Joseph. Maire de Messimy élu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, puis président de la délégation spéciale par arrêté du 20 décembre 1944.
Foray Joseph Pierre. Maire. Né à Bourg-Saint-Christophe le 13 février 1823, fils de Joseph (voir notice) et de Benoîte Brun. Maire de Bourg-Saint-Christophe nommé par arrêté du 29 janvier 1859, reconduit en août 1860, remplacé en 1866.
Foray Jules (Jules Marie). Maire. Né à Bourg-Saint-Christophe le 7 novembre 1852, fils de Joseph Pierre Foray (voir notice) et de Marie Nallet. Agriculteur, maire de Bourg-Saint-Christophe élu en 1896, réélu en mai 1900, mai 1904, mai 1908 et mai 1912, remplacé en 1919.
Foray Louis. Maire (républicain de gauche) de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1926.
Foray Nicolas. Maire. Né en 1797, fils d’Alexis Foray (voir notice). Cultivateur, maire de Bolozon nommé à la mort de son père en 1828, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er décembre de la même année.
Foray Paul. Maire. Conseiller municipal de Marsonnas élu en 1935, délégué dans les fonctions d’adjoint par décision préfectorale du 29 décembre 1943, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.
Foray Pierre Joseph.* Maire*. Cultivateur, maire de Bolozon, élu en mai 1908 (républicain), réélu en mai 1912 (républicain), décembre 1919 (radical-socialiste) et mai 1925 (radical-socialiste).
Foray Robert. Maire. Né le 18 janvier 1944, mécanicien-mouliste, adjoint de Bolozon en 1971, maire le 28 janvier 1973, réélu en mars 1977, mars 1983, mars 1989, juin 1995, mars 2001 (DVD) et le 14 mars 2008.
Forcrand Louis Alphonse Auguste de. Maire. Issu d’une famille admise en 1727 à l’assemblée de noblesse du Bugey, né à Groissiat le 2 mai 1764, fils de Claude Louis de Forcrand (1729-1804), écuyer, seigneur de Coiselet, et de Françoise Rose Andréa du Voerle (1727-1782). Beau-frère, par sa sœur, de Louis Honoré Joseph Picquet (voir notice). Élève du collège de Nantua, commandant d’infanterie, maire de Groissiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Groissiat le 4 juin 1827. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats aux législatives d’avril 1848.
Fore Claude Marie Joseph. Maire. Né à Lagnieu le 31 mai 1772, fils de François Balthazar Fore (voir notice) et de Jeanne Marie Jujact. Propriétaire, maire de Lagnieu de 1835 à 1840.
BIBLIOGRAPHIE : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924.
Fore* François Balthazar. Maire. Né à Lagnieu le 14 septembre 1741, fils de Jacques Fore, notaire royal, et de Marie Anastasie Philibert. Avocat en parlement, administrateur du département de l’Ain élu le 16 mai 1790 pour le district de Saint-Rambert, maire de Lagnieu le 3 prairial an III (22 mai 1795), remplacé en l’an IV, président de l’administration municipale du canton de Lagnieu cité depuis l’an VII, suspendu le 11 vendémiaire an VIII (3 octobre 1799) avec l’agent de la commune, Jean Blanchy, « pour avoir arrêté la vie publique en ne remplaçant pas le commissaire exécutif en congé et en refusant de pourvoir aux besoins administratifs* ». Maire de Lagnieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1808. Il est mort à Lagnieu le 8 décembre 1827.
Forestier Benoit, dit Peschet. Maire. Fils de Claude Forestier et de Marie Dally. Maire de Montagnat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Héritier le 7 frimaire (27 novembre 1793).
Forestier Claudius Eugène Marie. Sous-préfet de Gex. Né le 17 février 1853, avocat, il est nommé sous-préfet de Gex le 24 juillet 1883, installé le 1er août, nommé sous-préfet de Clamecy le 29 décembre 1885.
Forestier Jean-Philibert. Maire. Né à Chanoz-Châtenay le 21 vendémiaire an XII (14 octobre 1803), fils de Philibert Forestier et de Marie Anne Conty (1766-1828). Propriétaire (1200 F de revenus en 1855) et arpenteur, maire de Chanoz-Châtenay élu en septembre 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Forestier Jean-Christian.* Maire. *Né le 3 octobre 1952, gérant de société, maire de Montmerle-sur-Saône élu en mars 2008. Candidat UMP au premier tour des élections cantonales de Thoissey des 20 et 27 mars 2011, il obtient 19,99 % des suffrages au premier tour et ne donne pas de consignes de vote pour le second tour qui voit opposer un FN et un PS.
Forestier Pierre. Maire. Procureur de la commune de Longchamp cité le 30 frimaire an II (20 décembre 1794), nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an III (31 octobre 1794). À la réunion de la commune le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), il devient notable de la nouvelle commune.
Foret Alain. Maire. Né le 21 janvier 1955, pilote professionnel, maire de Saint-Jean-sur-Veyle élu en avril 2002, à la démission de Guy Pelletier. Réélu en mars 2008.
Foret Pierre de, seigneur de Vesancy et Haut-Sergy. Chef de la noblesse du pays de Gex, il préside l’assemblée des trois ordres le 1er avril 1789.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain, à propos de la notice de son fils Louis.
Forey Jean-Claude. Maire. Adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.
Forey Jean-Marie. Maire. Né à Neuville-les-Dames le 25 septembre 1869, fils de Frédéric Forey, cultivateur, et de Marie Anne Blanc. Adjoint de Neuville-les-Dames élu le 17 mai 1925, maire le 17 mai 1929 jusqu’en 1933.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Fornier André, dit Bob ou Virgile. Né à Belley le 18 décembre 1912, fils de Charles Fornier (voir notice) et d’Adèle Jeanne Marin. En mai 1941, il est chargé par Claudius Billon, premier chef régional de l’AS-R1, d’organiser le réseau « Combat » dans l’Ain, dont il devient chef départemental. En 1942, le général Delestraint (voir notice) le nomme chef de l’Armée Secrète pour le département. Il organise les réseaux de résistance et les maquis en installant notamment Romans-Petit (voir notice). Arrêté par les Allemands en octobre 1943, transféré à Montluc, libéré après deux mois et demi de détention, il poursuit la lutte clandestine, le commandement de l’AS ayant été transféré entre temps à Romans-Petit. Le 6 juin 1944, il rejoint comme lieutenant le PC du groupement ouest du capitaine Ravignan (Élie Deschamps) et participe à la libération. Il est mort en 1987.
Fornier Charles (Charles Anne Jean Baptiste). Maire. Né à Belley, rue de la Louvatière, le 12 janvier 1887, fils de Jean Baptiste Fornier, comptable, et de Marie Clotilde Norvène (Nervine) Pralon (déclaration faite en présence d’Antoine Rive, banquier). Maire de Revonnas élu en mai 1935, membre du Comité départemental de libération de l’Ain constitué le 4 septembre 1944, président du comité local de libération de Revonnas nommé par arrêté du 27 septembre, désigné maire, réélu maire en mai 1945 et en octobre 1947 (républicain de gauche). Il est mort à Bourg le 27 octobre 1964. C’est le père d’André Fornier (voir notice). Pendant l’Occupation, cette famille de résistants avait été dénoncée par Maurras « qui réclamait la répression pour éviter l’intervention étrangère. » Deux fils, Charles dit Citroën et Pierre dit Simca, furent déportés à Buchenwald et un étudiant, Yves Duport, qui se trouvait sur les lieux lors de la descente de police fut fusillé (La République Nouvelle des 26 et 27 janvier 1945).
Fornier Guillaume. Conseiller d’arrondissement. Né à Belley vers 1755, avoué à Belley et conseiller municipal, conseiller de l’arrondissement nommé en 1800, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1822.
Fornier Pierre. Maire de Revonnas élu en mai 1953 (RGR), remplacé en juin 1957.
Foron Gaspard. Administrateur du département. 0riginaire de Trévoux, réélu président du tribunal du district de Trévoux le 18 novembre 1792, nommé administrateur du département par arrêté d’Albitte du 18 ventôse an II (8 mars 1794), en remplacement de Tenand. Élu président du directoire pour un mois le 2 floréal an II (21 avril 1794), renouvelé comme administrateur par Boisset le 28 thermidor (15 août), remplacé par arrêté de Boisset du 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794) qui le nomme président du tribunal de Trévoux. Un Foron de Quercy est nommé second adjoint de Trévoux par arrêté du préfet Rogniat du 8 août 1821.
Fosseret Jean. Maire de Divonne élu de 1849 à 1852.
Fossery Marc. Maire de Revonnas élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Foucault de Soudeilles Hély Anne Marie Jules, comte de. Sous-préfet de Nantua. Né le 6 mars 1851, secrétaire général d’Eure-et-Loir en 1874, nommé sous-préfet de Nantua le 9 décembre 1876 jusqu’au 21 février 1877 date à laquelle il est nommé à Argentan.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880.
Fougerouse Emmanuel. Conseiller général. Médecin, conseiller général du canton de Montluel de 1907 à sa mort survenue le 10 août 1912.
Fouilloux Antoine. Maire. Né à Prévessin le 2 janvier 1752, fils de Pierre Fouilloux et de Jeanne Marie Brochet. Premier maire de Prévessin, cité en 1793, remplacé en l’an II, agent municipal en l’an V, remplacé au début de l’an VI, réélu la même année, nommé maire en l’an VIII, remplacé en 1808, adjoint en 1811 jusqu’en 1814, date à laquelle il quitte cette localité pour s’installer à Cessy où il meurt le 25 juin 1846.
Fouilloux Antoine Marin. Maire. Né à Bretigny, hameau de Prévessin, le 1er septembre 1812, fils de Charles Fouilloux (voir notice) et de Jeanne Marie Fournier. Cultivateur, maire de Chevry le 11 février 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, nommé en mai 1860, reconduit en 1865.
Fouilloux Charles. Maire. Né à Bretigny, hameau de Prévessin, le 3 mars 1774, fils de Jean Fouilloux et de Jeanne ( ?). Cousin d’Antoine (voir notice), nommé adjoint de Prévessin en 1814, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, puis maire en octobre 1830 jusqu’en 1846.
Fouilloux Charles. Maire de Chevry élu en mai 1925 (républicain URD), démissionnaire de maire et conseiller municipal, pour raisons personnelles, le 9 juin 1927, réélu conseiller par 70 voix sur 87 votants le 3 juillet et maire le 10 juillet, réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Fouilloux Charles Édouard. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 1er décembre 1840, cultivateur, fils de Jacques (voir notice). Adjoint de Prévessin en 1880, réélu le 23 janvier 1881, maire en septembre 1885. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Ferney le 28 juillet 1889, réélu sans concurrent le 28 juillet 1895, le 31 juillet 1898 et le 31 juillet 1904 et président de ce conseil. Président du comice agricole de Gex cité en 1903. Il est mort le 1er novembre 1907.
Fouilloux François Albert. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Prévessin le 8 octobre 1870, fils de Jean-François Fouilloux, cultivateur au hameau de Brétigny, et de Marie-Louise Fouilloux. Neveu de Charles Édouard (voir notice), élève au lycée de Bourg, il participe à l’exploitation agricole familiale et la quitte pour devenir greffier au tribunal de Gex. Il s’inscrit à la faculté de droit de Lyon, obtient sa licence, devient juge de paix à Anse, puis à Villefranche dans le Rhône, juge puis président du tribunal de cette ville avant d’être en février 1919 conseiller à la cour d’appel de Chambéry. Élu maire de Prévessin le 1er décembre 1907, il succède à son oncle Charles Édouard et est réélu en mai 1908 et 1912, décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Conseiller général du canton de Ferney-Voltaire élu le 27 février 1898, en remplacement de Jules Ballivet démissionnaire pour se présenter dans le canton de Gex, suite au décès d’Aubert. Candidat radical dissident aux élections législatives du 6 mai 1906, il recueille au premier tour 1503 voix et se retire au second tour que remporte le sortant radical Bizot. Il est président du conseil général le 28 octobre 1930 jusqu’en 1940. Sénateur de l’Ain élu, avec Messimy, lors d’une partielle le 10 juin 1923, à la suite des décès de Bollet et Alexandre Bérard, au deuxième tour par 752 voix sur 871 votants, il est réélu le 20 octobre 1929 et le 28 octobre 1938 au premier tour par 770 voix sur 885 votants, le premier d’une liste du Parti républicain radical et radical-socialiste comportant Eugène Chanal et Michel Tony-Révillon, également élus. Adhérent au Parti radical, il se situe sur son aile droite et s’oppose au second ministère Blum. Il vote au Congrès du 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs constitutionnels à Philippe Pétain. Il est mort à Prévessin le 15 juin 1953. En mai de la même année, à l’âge de 83 ans, il avait effectué un retour en politique en se faisant élire au conseil municipal de Prévessin. Alfred Fabre-Luce le décrit ainsi dans Le Grand Jeu (1962) : « Son urbanité était exquise et sa bonne humeur inaltérable. Les plaisirs de l’estomac déclenchaient en lui des effusions de cœur. Amusé par les grenouilles, excité par les escargots, attendri par les becfigues, travaillé par les quenelles, il avait au moment du soufflé et du Seyssel, les yeux pleins de larmes qui faisaient croire à ses promesses ». Fouilloux avait promis de le soutenir aux législatives de 1936, mais Fabre-Luce n’avait pas obtenu d’investiture.
BIBLIOGRAPHIE :* Dict. de biographie française, art. R. Fountès. – L. Michaux, Histoire du pays de Gex. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940 et de 1940 à 1958*.
Fouilloux Jacques Henri. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 4 août 1813, agriculteur, cousin de Jean-François (voir notice), il lui succède comme maire de Prévessin nommé par arrêté du 13 mai 1875, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1881, jusqu’à sa démission en avril. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges le 12 juin 1870, réélu le 8 octobre 1871, le 4 septembre 1877 et le 12 août 1883, démissionnaire le 23 septembre et nommé juge de paix. Il est mort en novembre 1884.
BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex.
Fouilloux Jean-François. Maire. Né le 30 avril 1802, petit-fils de Charles (voir notice), il lui succède comme maire de Prévessin en 1846. Élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, décédé et remplacé le 13 mai 1875.
BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex.
Fouilloux Léon Louis Marin. Maire. Né à Chevry le 18 octobre 1877, fils de Louis Fouilloux et d’Élisa Fouilloux. maire de Chevry élu en mai 1912.
Fouilloux Victor. Maire. Né à Cessy le 7 août 1845, fils de Joseph François Sulpice Fouilloux, cultivateur, et de Pauline Courtois. Propriétaire, maire de Cessy nommé par arrêté du 26 juin 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878.
Foulon Joseph. Maire. Né vers 1814, maire de Lochieu élu le 15 mai 1892, remplacé en 1896.
Foulquié Adolphe. Sous-préfet de Nantua du 21 décembre 1943 au 20 février 1944.
Four Benoit. Maire de Brégnier-Cordon le 10 avril 1795, puis agent municipal jusqu’au 26 avril 1796.
Fourcade Pierre.* Maire. Secrétaire général de l’Union des syndicats du Rhône en 1921. Vice-président de la délégation spéciale de Saint-Sorlin-en-Bugey installée le 20 mars 1945, élu maire le 17 mai 1945 (SFIO), réélu le 26 octobre 1947 (SFIO), remplacé en 1953. Candidat (SFIO) aux cantonales des 23 et 30 septembre 1945, il est devancé au premier tour par Georges Lacroisille (communiste), maire de Lagnieu, et se retire au second tour (Le Coq Bugiste *du 29 septembre 1945).
Fourchet. Membre du directoire du district de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par Boisset en fructidor an II.
Fourchet Benoit. Conseiller d’arrondissement. Né en 1794, greffier de la justice de paix, puis suppléant au juge de paix vers 1846 à Châtillon-sur-Chalaronne, réélu au conseil municipal de cette commune en 1846.Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Châtillon en 1833, réélu jusqu’en 1845, et de 1847 à 1851. En 1836 et 1837, il est également l’élu du canton de Trévoux. Président du conseil d’arrondissement le 20 septembre 1848.
Fourchet Horace. Maire. Né le 27 septembre 1837, fils de Benoit Fourchet, greffier à Châtillon-sur-Chalaronne, et de Marie Pauline Brillon. Élève du lycée de Bourg, étudiant à Paris, externe des hôpitaux (médaille de bronze en 1864), reçu docteur le 5 avril 1866 avec une thèse titrée : Quelques considérations sur la syphilis. Maire de Châtillon-sur-Chalaronne nommé le 24 juillet 1877, à la suite de la révocation de Louis Coulon qui est nommé de nouveau par décret du 9 février 1878.
Fourier Charles. Voir notice sur Antide Rubat.
Fournet Claude. Maire de Prémillieu nommé en octobre 1830, remplacé en 1831.
Fournet Jacqueline. Maire. Née le 5 mars 1948, fille de Léon-Marie et petite-fille de Léon Fournet (voir notices). Chargée d’affaires à la Caisse d’épargne, conseillère municipale de Jassans-Riottier élue en 1989, adjointe en juin 1995 (RPR), maire en mars 2001 (RPR), sa liste obtenant 54,18 % des voix au premier tour, réélue en mars 2008. Première vice-présidente de la communauté de communes Porte Ouest de la Dombes élue le 14 avril 2008. Candidate (UMP) aux élections cantonales de Trévoux des 21 et 28 mars 2004, elle obtient, au second tour, 32,61 % des voix contre 15,61 % à Jean-Loup de Lacheisserie (FN) et 51,77 % à Patrick Fournet (DVG), qui est réélu.
Fournet Léon. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Jassans-Riottier le 14 septembre 1887, fils de Louis Léonard Fournet, entrepreneur de bâtiment, et de Marie Bénassy. Maire de Jassans-Riottier élu en mai 1935, remplacé par le président du comité local de libération en 1944. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton le 17 octobre 1937, jusqu’en 1940.
Fournet Léon-Marie. Maire. Né à Jassans-Riottier le 13 juillet 1910, fils de Léon Fournet (voir notice) et de Marie Mathon. Maire de Jassans-Riottier élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, 1965 (centre-gauche), 1971 (DMF), 1977 (CGM) et 1983, décédé le 1er juillet. Candidat aux élections du Conseil de la République du 21 octobre 1951 (radical). Au deuxième tour, avec 303 voix, il est précédé par Paul Chastel (indépendant) élu avec 308 voix et Amédée Mercier (indépendant de gauche), battu avec 306 voix. Candidat au Sénat le 26 avril 1959 (gauche démocratique) avec 76 voix sur 991 suffrages exprimés.
Fournier. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il ne semble pas avoir siégé, car son prédécesseur, Étienne Dupont signe les actes jusqu’en décembre.
Fournier. Maire de Vesancy élu en 1848, cité jusqu’en 1853.
Fournier. Maire de Passin élu en 1848, cité jusqu’en 1853.
Fournier Aimé. Maire de Journans élu vers 1936. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 16 juillet 1942 et il reste membre du conseil municipal.
Fournier André. Agent municipal. Né vers 1770, agent municipal de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Nommé maire pendant les Cent-Jours en 1815.
Fournier Anthelme Marin. Maire. Né à Peyrieu le 14 juillet 1811, fils d’Anthelme Fournier, cultivateur au Bovinel, et de Marie Carron. Cultivateur, maire de Peyrieu élu en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, élu en mai 1871, remplacé en 1874.
Fournier Anthelme. Maire. Né à Marchamp le 22 février 1834, fils de Laurent Fournier et de Jeanne Marie Girod, cultivateurs. Cultivateur, adjoint de Seillonnaz élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, réélu le 12 octobre 1876 et le 21 janvier 1878, maire élu le 22 janvier 1881, maire élu le 23 octobre, après le décès de Jean Laurencin. Réélu en mai 1884 et 1888, jusqu’à sa mort à Seillonnaz le 14 février 1790.
Fournier Anthelme. Maire. Né à Brens le 4 octobre 1836, fils de Jean Fournier et de Marie Chanrion. Cultivateur, adjoint de Brens élu en janvier 1881, maire élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.
Fournier Benoît. Maire de Marchamp nommé en 1807, cité au moins jusqu’à sa mort à Marchamp le 28 septembre 1813, à l’âge de 63 ans.
Fournier Claude. Maire d’Ambronay élu en 1894, remplacé en 1895.
Fournier Claude-François. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 2 mai 1772, fils d’Alexandre Fournier (1747-1783) et d’Élisabeth Barry. Maire de Vaux-en-Bugey nommé de 1807 à 1811. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 19 février 1828.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Fournier Claude Louis. Officier de santé à Gex,* administrateur de ce district* et membre de son directoire élu en mai 1790, toujours cité le 14 décembre 1792. Nommé par Albitte membre du directoire du district le 19 germinal an II (9 mars 1794), renouvelé par Méaulle le 12 thermidor (30 juillet).
Fournier Clotilde. Maire de Saint-Sulice élue le 26 mai 2011.
Fournier Émile. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 19 mai 1935, jusqu’en novembre 1944.
Fournier Frédéric. Maire. Né en 1811, rentier (80000 F de revenus en 1874), maire de Rignieux-le-Franc nommé par arrêté du 30 avril 1860, remplacé en 1863, maire de Saint-Éloi nommé par arrêté du 28 août 1865, reconduit en 1870, réélu en 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1885.
Fournier Gabriel. Maire. Chef de service à la préfecture de Lyon, conseiller municipal d’Ambronay en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD). Sa liste bat celle du conseil municipal sortant, privé de l’ancien maire, Michel Benassy qui ne se représente pas à la mairie mais qui est élu au conseil général. Il n’est pas renouvelé en mars 2008.
Fournier Henri. Maire d’Ambutrix nommé de 1840 à 1842.
Fournier Henri Alphonse. Maire. Né le 15 décembre 1847, fils de Charles Fournier, boulanger, et d’Anne Juvanon. Marchand épicier, adjoint de Tenay nommé le 31 mai 1876, élu le 12 octobre, remplacé en 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire élu le 20 février, à la démission de Frédéric Quinson, jusqu’en 1884.
Fournier Henri (Henri Joseph). Maire. Né à Oncieu le 16 novembre 1876, fils de François Joseph Fournier, cultivateur, et de Laurence Joséphine Grandjean. Maire d’Oncieu élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Fournier Jacques. Maire. Né le 9 juillet 1945, maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mars 2008.
Fournier Jean. Agent municipal de Chevry élu en l’an VI.
Fournier Jean. Agent municipal de Vesancy élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Fournier Jean. Maire. Né à Vesancy le 1er juillet 1821, fils de Jean Louis Fournier et de Gabrielle Bernet. Cultivateur, maire de Vesancy nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 jusqu’à sa mort à Vesancy le 17 décembre 1880.
Fournier Jean. Maire d’Echenevex élu le 15 mai 1904, remplacé le 18 août 1907.
Fournier Jean (J.M). Maire d’Ambronay élu en mai 1929 (RS), remplacé en 1930.
Fournier Jean-Baptiste. Maire. Né à Ambutrix le 5 thermidor an V (23 juillet 1797), fils de Jean-Baptiste Fournier, cultivateur, et d’Anastasie Depaillère. Cultivateur, maire d’Ambutrix cité le 11 septembre 1792 : « L’an premier de la République française, nous maire et le secrétaire greffier nous nous sommes transportés en vertu des réquisitions du procureur de la commune conformément à la loi du vingt septembre dernier, loi qui détermine le mode de constater l’état civil… nous avons en conséquence clos ledit registre et l’avons importé à la maison commune ». Remplacé en l’an II pour devenir officier public, à nouveau maire en l’an III, remplacé la même année, agent municipal en l’an VI, jusqu’en 1800. Adjoint d’Ambutrix nommé par arrêté du préfet Bossi du 12 germinal an XIII (2 avril 1805), maire par arrêté du 16 prairial an XIII (5 juin 1805), il signe les actes jusqu’en mai 1815.
Fournier Jean-Baptiste. Maire d’Ambutrix nommé en 1831 remplacé en 1837.
Fournier Jean-Louis. Maire. Né à Vesancy vers 1791, fils de Jean Fournier (voir notice) et de Jeanne Mugnier (?). Cultivateur, maire de Vesancy élu en 1849, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, décédé à Vesancy le 6 mai 1853, à l’âge de 63 ans, remplacé le 10 juin 1855.
Fournier Joseph. Maire. Né à Oncieu le 7 juillet 1770, fils de François Fournier et de Françoise Bavozet. Adjoint d’Oncieu par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826, puis adjoint. Il est mort à Oncieu le 16 février 1840.
Fournier Joseph. Maire d’Ambronay en 1884, réélu en 1888 jusqu’en 1890.
Fournier Joseph. Maire d’Ambronay élu de 1919 à 1921.
Fournier Joseph. Maire. Adjoint de Seillonnaz élu en décembre 1919 (SU), maire en mai 1925 (SU, puis radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste), 1935 et 1945, jusqu’en octobre 1947 (radical-socialiste).
Fournier Joseph Ernest. Sous-préfet de Gex. Né le 11 juillet 1813, commissaire civil en Algérie, nommé sous-préfet de Gex le 23 mars 1867 et installé le 1er mai, il quitte ce poste le 23 octobre 1869 pour aller à Doullens dans la Somme, puis en 1873 à Castelsarrasin et à Bar-sur-Seine.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Fournier Joseph Marie. Maire. Né à Oncieu le 24 septembre 1800, fils de Joseph Fournier (voir notice) et de Françoise Lagnieu, cultivateurs. Cultivateur, maire d’Oncieu nommé de 1834 à 1840.
Fournier Joseph Rambert.* Maire. *Né à Oncieu, fils de Joseph Fournier (voir notice) et de Françoise Lagnieu. Cultivateur, maire d’Oncieu nommé en 1840, élu en 1848 jusqu’en 1852, puis nommé par arrêté du 10 janvier 1865, reconduit le 26 août, jusqu’à sa mort à Oncieu le 23 décembre 1868, à l’âge de 72 ans.
Fournier Jules Anthelme. Maire. Né à Peyrieu le 8 février 1849, fils d’Anthelme Marin Fournier (voir notice) et d’Eugénie Miège. Maire de Peyrieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908, 1912, 1919 (progressiste) et 1925 (progressiste, puis URD).
Fournier Louis (Louis Marie). Maire. Né à Vesancy le 21 mars 1851, fils de Jean Fournier (voir notice) et de Louise Pinier. Cultivateur, adjoint de Vesancy élu en mai 1884, maire en mai 1888, démissionnaire en décembre 1889.
Fournier Maurice dit Bourbon. Maire. Agent municipal d’Ambutrix de l’an IV à l’an VI. Maire nommé ou reconduit depuis 1815 par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1819. En 1858, un Jean-Baptiste Fournier est dit Bourbon, car il est marchand de graines à l’île Bourbon.
Fournier Philippe. Maire de Gex cité le 27 octobre 1792.
Fournier Philippe. Maire. Né à Oncieu le 6 avril 1879, fils d’André Fournier et de Marie Louise Genin. Cultivateur, adjoint d’Oncieu en 1925 (républicain de gauche), maire en 1927 (URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Foy Tiburce Maximilien Sébastien Alexandre, vicomte de. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Paris le 26 août 1816, d’attaché au ministère de l’Intérieur, il devient sous-préfet de Nantua, nommé le 3 août 1841, installé le 24 septembre. Le 4 juin 1845, il est nommé à Bernay, puis préfet de l’Ariège en 1847, il est révoqué en février 1848 et nommé préfet des Ardennes le 12 février 1849. Il est mort en fonction à Mézières le 7 septembre 1870.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bergeron et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880.
Frachet Claude Philibert. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 22 janvier 1817. Le même préfet annule son arrêté le 7 mars 1817 et renomme Frachet qui sera renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 15 mai 1822.
Fraguier Henry Marie Emmanuel. Conseiller de préfecture. Né le 14 août 1849, il est nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 7 juillet 1876, de l’Eure le 8 novembre 1877 et de la Côte-d’Or en 1879.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Fraisse Pierre. Maire. Né le 7 septembre 1942, cadre RVI, premier adjoint de Mionnay élu en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD).
Framinet Michel. Maire. Né le 7 mars 1948, technicien, maire de Douvres élu en 1986, réélu en mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.
Framinet Victor. Conseiller général. Né à Cossieu, hameau de Jujurieux, le 2 juin 1797, fils de Guillaume Antoine Framinet, curé de Lacoux, puis propriétaire à Cossieu – et de Gasparde Bertet (Belley 1770, Cossieu 1846). Élève du collège de Nantua, puis du lycée de Lyon, licencié en droit à Paris, avocat à Lyon, juge de paix du canton de Poncin de 1828 à 1870, conseiller général élu par le même canton de 1833 à 1840. Sa femme, Octavie Aillaud, était la cousine germaine d’Edgar Quinet, ce qui n’empêchait pas son mari d’être politiquement très conservateur. Son beau-frère, Lucien Aillaud, était marié avec Virginie Gilardin, sœur du premier président de la cour de cassation en 1869, Alphonse Gilardin (1805-1875). Sa sœur, Marie Framinet (1795-1831), avait épousé le manufacturier Claude Joseph Bonnet (1786-1867). Un fonds Victor Framinet est en cours de constitution aux Archives de l’Ain.
BIBLIOGRAPHIE : H. Pansu, Claude Joseph Bonnet. Lyon et Jujurieux 2003.1869
Framond Guy de. Maire. Né le 4 mai 1959, fils d’Yves Marie Ulrich de Framond et d’Antoinette Madeleine Jean d’Espalungue d’Arros. Petit-fils d’Henry de Framond (voir notice) et d’Yvonne de Ponnat. Géomètre-expert, maire du Plantay élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Deuxième vice-président de la communauté de communes du canton de Chalamont élu le 11 avril 2008.
Framond Henry de. Maire. Né à Tournon, Ardèche, le 14 mars 1904, fils de Paul Auguste Henry de Framond et de Philippa Marie Marguerite Joséphine Ester de Fay Polignac. Exploitant agricole, vice-président du comité local de libération de Lapeyrouse nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné 1er adjoint, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (républicain national).
Franc Henri. Maire. Sergent des grenadiers royaux, vigneron, maire de Pressiat remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Il est mort à Pressiat le 30 juin 1795 (12 messidor an III).
Franc Henri. Maire, conseiller général. Né à Lyon 2e le 11 août 1889, fils d’Alexandre Franc (1853-1934), directeur de la SA Filatures de Schappe, et de Lucie Caillau-Chouard (1863-1946). Neveu de Lucien (voir notice), ingénieur formé à l’école centrale de Lyon, président de l’Union des anciens combattants, il est élu maire de Saint-Rambert de 1928 à 1935 (républicain de gauche) succédant à son oncle, Lucien Franc. Il reste conseiller municipal, fonction dans laquelle il est confirmé sous Vichy et exclu à la Libération. Toujours en remplacement de son oncle, il est élu conseiller général du canton le 15 octobre 1928 avec 1502 voix sur 1597 votants. Le 8 octobre 1934, il est mis en ballottage par le docteur Michel Temporal et il est élu au deuxième tour (républicain de gauche), le 15 octobre, avec 1069 voix contre 499 voix à Temporal et 537 voix à Béatrix. Il reste conseiller général jusqu’en 1940. Il est mort à Paris 17e le 17 juillet 1965.
BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979.
Franc Joseph Marie. Maire. Né à Pressiat le 17 ventôse an V (7 mars 1797), fils de François Franc, cultivateur, et de Scholastique Jentelet. Cultivateur, maire de Pressiat nommé depuis 1827, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, remplacé en 1873. Il est mort le 13 mars 1890. LH/1023/10.
Franc Lucien. Maire, conseiller général. Né à Lyon 1er le 14 décembre 1857, fils de Joseph Victor Alexandre Franc (1819-1875), filateur, et de Claudine Denise Pain (1830-1899). Élève de l’École centrale de Lyon, directeur du décreusage et du peignage de Saint-Rambert, administrateur de la SAF, maire de Saint-Rambert élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919 (progressiste) et mai 1925 (progressiste), remplacé en 1928. Élu conseiller général du canton le 15 décembre 1919 et réélu le 14 mai 1922 jusqu’à sa mort à Saint-Rambert le 15 janvier 1928. Lieutenant de louveterie cité en 1883.
BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979.
Francallet Joseph. Maire. Agent municipal de Saint-Martin-de-Bavel élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII, nommé maire ou reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Francey Pierre Joseph. Maire de Jassans nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Non acceptant, il est remplacé par arrêté du 10 septembre 1821.
Francey Théodore. Maire. Adjoint de l’agent municipal de Frans en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 13 prairial an onze (2 juin 1803).
Franche Jacques Louis. Maire de Chalamont nommé en 1858, reconduit en août 1860, et par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 janvier 1866.
Francioli Louis. Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 12 avril 1874, fils de Martin Francioli et de Marie Dauphine Digital. Plâtrier, adjoint de Saint-Germain-de-Joux, délégué dans les fonctions de maire, à la démission du docteur Auguste Guillermet, par arrêté préfectoral du 31 mars 1944. Il est élu adjoint en mai 1945 jusqu’en 1947.
Francillon François Marie. Maire. Agent municipal de Charancin en l’an IV, remplacé en l’an VI, à nouveau en l’an VII et VIII, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Francillon Hippolyte. Maire. Né le 1er juin 1827, propriétaire cultivateur, maire de Charancin, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, réélu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.
Francillon Joseph Marie.* Maire*. Né à Saint-Maurice, hameau de Charancin, le 20 mai 1791, fils de Jean Joseph Magnin Francillon et d’Anthelmette Bozon. Cultivateur, maire de Charancin élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Francizet Gabriel. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 12 mai 1743, fils de Laurent Francizet et de Jeanne Grosset. Premier maire élu de Virieu-le-Petit en 1790. Il est remplacé en 1792 par Cuzieu.
BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
François. Officier municipal de Bourg du 26 avril au 7 juillet 1794.
Françon Antoine (prénommé François, selon les annuaires). Maire. Né à Virieu-le-Petit le 24 mars 1761, fils de Benoit Françon et de Françoise Gacon. Huissier de justice résidant à Vaux-Valençon, agent municipal de Virieu-le-Petit élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il est tué, en rentrant à Vaux, d’un coup de pierre, le 1er juin 1803, par un certain Aimé Fontaine du même lieu. On ne retrouvera pas les 9000 francs or qu’il portait sur lui après une vente de bois communal.
BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Françon Camille. Maire. Né à Ruffieu le 25 mars 1822, fils de François Françon (voir notice) et de Marie Françoise Carrier, il succède à son père François Françon décédé, comme maire de Ruffieu par arrêté du 11 décembre 1865. Renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874 et remplacé le 14 février 1876. Adjoint élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Ruffieu le 7 février 1905.
Françon Étienne. Maire. Né au Petit-Abergement le 3 août 1770, fils de Jean Baptiste Françon Beccaz et de Marie Marguerite Viviand Cotton. Cultivateur, adjoint du Petit-Abergement nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé, semble-t-il, en 1826. Il est mort au Petit-Abergement le 10 novembre 1859.
Françon François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Préoux le 19 nivôse an III (8 janvier 1795) janvier 1795, fils de Joseph Françon (voir notice) et de Marie Claudine Mathieu. Agriculteur, maire de Ruffieu nommé depuis 1832, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, décédé la même année. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne en 1852, réélu en 1854 par 1288 voix sur 1348 votants, jusqu’à sa mort le 23 décembre 1865. Promu officier de la Légion d’honneur par décret du 16 mars 1864.
Françon François Charles Victor. Maire. Né à Préoux le 21 août 1826, fils de François Françon (voir notice) et de Marie Françoise Carrier. Docteur en médecine reçu à Paris le 12 janvier 1855 avec une thèse titrée : De l’alimentation de la première enfance. Il est élu au conseil municipal de Ruffieu le 22 novembre 1874 et démissionne avant 1876. Réélu maire le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en mai 1896.
Francon Joseph. Maire. Né au Petit-Abergement le 20 novembre 1745, fils de Philibert Françon (Francon Beccaz) et de Claudine Marie (Marie Françoise) Françon. Fermier à Préoux, procureur de la commune de Ruffieu élu en décembre 1792, adjoint cité en 1794, maire nommé par arrêté du 18 pluviôse an XIII (7 février 1805), remplacé en 1816. Il est mort à Ruffieu le 14 avril 1818, à l’âge de 73 ans.
Francon Laurent. Maire. Né au Petit-Abergement le 8 août 1754, fils de Philibert Francon et de Claudine Marie Francon, cultivateurs. Cultivateur, maire du Petit-Abergement élu le 9 décembre 1792, cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé. Agent municipal cité en l’an VI. Il est mort au Petit-Abergement le 26 décembre 1834.
Francon Laurent (Laurent Justin).* Maire*. Né au Petit-Abergement le 29 avril 1832, fils de Jean Marie Francon et de Marie Sophie Gonguet. Cultivateur, adjoint du Petit-Abergement élu en 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu en octobre 1876, remplacé en janvier 1878, maire élu le 20 mai 1900, remplacé en mai 1904.
Francon Louis Julien. Maire de Corlier élu de 1887 à 1892.
Frangin André. Maire de Parcieux en 1793 pendant quelques mois.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 4, avril 1947, Parcieux, art. Perrier.
Frangin Antoine dit Philibert. Maire de Parcieux nommé par arrêté du préfet Baude du 21 juin 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816.
Frangin Antoine dit Patron. Maire de Parcieux nommé de novembre 1830 à 1848. Un Bernard Frangin avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1817 et reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Frangin Antoine. Maire. Adjoint de Reyrieux élu en mai 1888, remplacé en 1892, maire en mai 1896.
Frangin Antonin. Maire de Parcieux élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (républicain national) et mars 1959.
Frangin Claude César. Maire. Né à Parcieux le 23 mai 1858, fils de Claude César Frangin (1817-1894) et de Jeanne Marguerite Gonnard. Maire de Parcieux élu en 1894, remplacé en 1896.
Frangin Guillaume André. Agent municipal. Né vers 1748, fils d’Antoine Frangin et de Claudine Frangin. Agent municipal de Parcieux élu en 1796, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il est mort à Parcieux le 25 mai 1812.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin d’Histoire et d’Archéologie du diocèse de Belley, n° 4, avril 1947, Parcieux, art. Perrier. – ADA 4K4.
Frangin Jean. Maire, conseiller général. Né le 25 avril 1923, inspecteur SNCF, maire de Lilignod élu le 27 mars 1971 jusqu’au rattachement de la commune à Champagne-en-Valromey le 1er janvier 1973 (DMO). Candidat aux cantonales de Champagne-en- Valromey en 1976 (intérêt cantonal) avec 23,30 % au deuxième tour dans une quadrangulaire. Conseiller général (UDF) du canton de Champagne-en-Valromey élu le 21 mars 1982 avec 60,15 % des voix contre Joseph Charvet (MRG). En mars 1988 (majorité départementale), il est battu au deuxième tour avec 49,41 % des voix. Il est mort le 18 juin 2009.
Frangin Jean Pierre. Maire. Né à Reyrieux le 29 juin 1807, fils d’Antoine Frangin, officier, et de Marie Petit. Maire de Reyrieux élu de 1848 à 1852.
Frangin Jean-Pierre. Maire. Adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, maire en 1907, remplacé en mai 1908.
Franzy Robert. Président du comité local de libération de Collonges nommé par arrêté du 30 novembre 1944, remplacé le 6 décembre.
Franquin Anthelme. Maire. Né le 28 décembre 1936, fils de Joannès Franquin (voir notice) et d’Hélène Carron. Agriculteur, maire de Saint-Bois en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 jusqu’en 1989, troisième adjoint le 18 juin 1995. Il est mort tragiquement le 11 mai 1997.
Franquin Joannès.* Maire*. Né à Saint-Bois le 24 mars 1906, fils de Marius Franquin (1874-1962) et d’Anthelmette Brun (1880-1962). Agriculteur, 1er adjoint de Saint-Bois le 10 mai 1953 (indépendant), maire le 30 janvier 1955 à la mort de Pierre Pachot. Réélu en mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’en 1977.
Frappa Antoine. Agent municipal de Civrieux élu en brumaire an IV (novembre 1795). Adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).
Frappé Ginette. Maire, conseillère générale. Née le 7 juillet 1947, responsable d’entreprise, maire de Fareins élue en mars 2001 (DVD). Conseillère générale (UMP-UDF) du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, élue au deuxième tour le 4 mars 2007 avec 53,25 % des voix contre Christine Gonnu, maire de Baneins, divers gauche soutenue par le PS, MRG et MRC, dans des élections partielles à la suite du décès de Jean Vial. En janvier 2008, le tribunal administratif annule son élection pour une raison de forme, mais en faisant appel devant le Conseil d’État elle peut terminer son mandat jusqu’aux élections de mars 2008.
Fray Barthélémy. Maire. Né à Misérieux vers 1730, fils de Jean Fray dit Bruy et de Marguerite Pin. Cultivateur, maire de Rancé élu le 3 mars 1793, après l’annulation de l’élection de Benoit Bréban (voir notice). Il est mort à Rancé le 10 novembre 1803.
Fray Michel. Maire. Né à Saint-Didier-de-Formans le 28 décembre 1865, fils de Claude Fray et de Clotilde Pichat. Cultivateur, maire de Sainte-Euphémie élu en mai 1935.
Fréjus Jean (Louis Jean Baptiste). Maire, conseiller d’arrondissement. Né aux Neyrolles le 22 décembre 1887, fils de Louis Marie Fréjus (charpentier) et de Marie Julie Irma. Maire des Neyrolles élu en mai 1925 (SFIO, puis républicain socialiste), réélu en mai 1929 (républicain socialiste) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 6 décembre 1944, puis nommé maire par arrêté du 29 janvier 1945, élu en mai, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et mars 1959. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940.
Frémion Benoit. Maire. Né à Saint-Paul-de-Varax le 16 juillet 1752, fils de Louis Frémion et de Suzanne Metrillot. Fermier au domaine dit La Maison de Chez Veyrat, maire de Saint-Germain-sur-Renom nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.
Frémion Benoît. Maire. Né le 21 mai 1811, propriétaire (700 F de revenus en 1855), maire de Saint-André-le-Bouchoux nommé en 1843. Il semble avoir démissionné en 1848 car apparaît un conseiller remplissant les fonctions de maire, Jean Marie Bourguignon. Nommé à nouveau maire par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Frémion Charles. Maire. Né le 13 mars 1918, maire de Saint-Georges-sur-Renom élu en mai 1961 (extrême gauche), réélu en mars 1965 (extrême gauche), mars 1971 (extrême gauche) et mars 1977 (extrême gauche).
Frémion Charles François.* Maire. *Né à Saint-André-le-Bouchoux, fils de François Frémion et d’Anne Allyon. Rentier, maire de Saint-Paul-de-Varax nommé en février 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 7 janvier 1822, élu en 1848 jusqu’à sa mort à Saint-Paul-de-Varax le 7 mars 1852, à l’âge de 59 ans.
Frémion Étienne. Agent municipal de Saint-Paul-de-Varax élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Frémion François. Agent municipal de Saint-André-le-Bouchoux cité dès le 1er janvier 1792, remplacé en l’an III.
Frémion François. Maire. Adjoint de Saint-Paul-de-Varax par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), nommé à nouveau adjoint par arrêté du 15 thermidor an X (3 août 1802), maire par arrêté du 18 messidor an XII (7 juillet 1804), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, décédé à Saint-Paul-de-Varax le 5 mars 1817, à l’âge de 59 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 avril 1817.
Frémion Isaac. Maire. Né le 1er avril 1826, cultivateur, maire de Servas nommé par arrêté du 18 septembre 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Frémion Jacques. Maire. Né en 1812, propriétaire (600 F de revenus en 1855), adjoint de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du 1er mars 1853, maire nommé le 18 juin, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 12 mars 1856.
Frémion Jean-Baptiste (Fremyon). Maire, conseiller d’arrondissement, administrateur du département. Né à Saint-Paul-de-Varax le 27 mai 1740, notaire à Saint-Paul-de-Varax et à Villars de 1766 à l’an VIII. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, administrateur du département cité depuis mai 1793. Maire de Saint-Paul-de-Varax nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), nommé à nouveau par arrêté du 15 thermidor an X (3août 1802), décédé à Saint-Paul-de-Varax le 23 frimaire an XI (14 décembre 1802) et remplacé par arrêté du 18 messidor an XII (7 juillet 1804). Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, jusqu’à sa mort.
Frémion Louis. Maire de Saint-Paul-de-Varax cité le 21 décembre 1792.
Frémonteil René André François. Conseiller de préfecture. Né le 20 juin 1888, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 1er février 1924 jusqu’au décret du 6 septembre 1926 intégrant le conseil de préfecture de l’Ain au conseil de préfecture interdépartemental de Lyon au 1er octobre.
Frère de la Falconnière. Alexandre Maurice Albert. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 13 février 1810 à Pont-de-Veyle, fils d’Henry Antide Frère de la Falconnière (voir notice) et de Jeanne Marie Louise Sophie de Nuzeret. Maire de Bâgé-la-Ville nommé le 13 août 1843. Élu par le canton de Bâgé-le-Châtel conseiller de l’arrondissement de Bourg de 1845 à sa mort à Pau le 26 décembre 1847. Il avait épousé Mlle d'Arloz.
Frère de la Falconnière Henri Antide. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 20 décembre 1773 à Pont-de-Veyle, fils de Claude Antide et de Barbe Charlotte Fevret de Fontette. Capitaine de cavalerie, inspecteur des gardes nationales de l’Ain, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, maire de Chevroux nommé en 1811, remplacé provisoirement par son adjoint, Jean Louis Saunier, pendant les Cent-Jours par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815 au prétexte qu’il ne réside pas dans sa commune, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Une ordonnance du roi du 17 juillet 1817 interdit le cumul des fonctions administratives (le maire est alors considéré comme un fonctionnaire) et de gradé dans la garde nationale. Frère de la Falconnière opte pour l’inspection des gardes nationales de l’Ain. Il est remplacé à la mairie par arrêté du préfet Dumartroy du 18 mai 1817, tout en étant nommé au conseil municipal. Conseiller de l’arrondissement de Bourg cité de 1816 à 1821, conseiller général nommé de 1821 à 1829. Il est mort à Bâgé-la-Ville le 22 février 1847, au château de la Griffonnière. Il avait épousé à Vonnas le 24 août 1794 Jeanne Louise Sophie de Nuzeret, décédée en juillet 1842 à la Griffonnière.
Frère de la Falconnière Philibert Louis Antide. Maire. Né le 5 septembre 1801 à Pont-de-Veyle, fils d’Henry Antide (voir notice) et de Jeanne Louise Sophie de Nuzeret. Qualifié de secrétaire particulier du préfet du Rhône lors de son mariage à Saumur en 1828. Maire de Chevroux nommé par arrêté du 7 avril 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Semur-en-Auxois le 25 octobre 1859. Il avait épousé Joséphine de Villars.
Frèrejean Aymé . Maire. Né le 5 octobre 1839, fils de Louis Benoit Frèrejean (1802-1871) et d’Athalie Mondézert (1803-1871). Rentier (15000 F de revenus en 1874), maire de Guéreins nommé par arrêté du 13 août 1875, remplacé le 25 février 1876. Il est mort le 2 octobre 1915.
Frèrejean Jean-Baptiste. Maire. Né à Volognat le 3 juillet 1760, fils de Jean Pierre Frèrejean et de Louise Françoise Monnet. Agent municipal* de Volognat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, *nommé conseiller municipal de Volognat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 février 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Volognat le 25 janvier 1834. Un Ennemond Frèrejean signe un acte en décembre 1792 : « Ennemond Frèrejean, prêtre patriote » (probablement Ennemond Frèrejean, né à Volognat le 4 février 1750, fils de Claude Frèrejean et de Marie Reydellet).
Frèrejean Pierre. Maire. Né à Guéreins le 12 avril 1869, fils d’Aymé Frèrejean (voir notice) et de Laure Olphe Gaillard (1845-1871). Maire de Genouilleux élu en décembre 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935. Il est mort en janvier 1947.
Frèrejean Stanislas (Anne Louis Stanislas). Maire. Né vers 1837, maire de Guéreins élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896.
Fresne Louis Charles Henri. 48e* préfet de l’Ain* nommé le 15 mars 1879 jusqu’au 26 janvier 1880. Né à Pierre en Saône-et-Loire le 21 avril 1836, notaire à Verdun-sur-le-Doubs de 1861 à 1867, sous-préfet de Brive en 1870 jusqu’en 1873, date à laquelle il démissionne, sous-préfet de Marmande en 1877 avant d’être nommé préfet du Lot en 1877. Après son passage dans l’Ain où il a été installé le 25 mars 1879, il est préfet de l’Hérault et en 1882 de la Haute-Vienne. Le 9 décembre 1879, il avait fait paraître l’annonce suivante dans Le Progrès : « M. le préfet de l’Ain met la pièce d’eau de la préfecture à la disposition des patineurs aujourd’hui 9, jeudi 11 et samedi 13, de 1 heure à 4 heures. Les enfants ne sont pas admis ». Le Journal de l’Ain remarque : « Autrefois, la pièce d’eau de la préfecture était livrée aux patineurs tous les jours, aussi longtemps qu’elle était gelée. Mais c’était au temps des tyrans! »
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Fribourg dit André-Fribourg Georges Alexandre. Maire, parlementaire. Né à Bourmont dans la Haute-Marne le 20 novembre 1887, fils de Lucien Fribourg, receveur de l’enregistrement. Professeur agrégé d’histoire au collège de Nantua, il est mobilisé en 1914 pour servir comme simple soldat au 106e d’infanterie et il est grièvement blessé à Verdun au Bois des Chevaliers en exécutant des travaux d’approche en avant de la première ligne (citation de sa médaille militaire). Plus tard, il enseignera au lycée Turgot à Paris et au collège Sainte-Barbe. Le 16 novembre 1919, élu député de l’Ain sur la Liste des combattants et d’intérêt économique de l’Ain, conduite par Camille Mermod et soutenue par Alexandre Bérard et qui a quatre élus sur six, il s’inscrit au groupe de l’Action républicaine et sociale. Réélu le 11 mai 1924, mais cette fois sur la liste du cartel des gauches qui s’oppose à la liste conduite par Mermod, il s’inscrit au groupe radical et radical-socialiste. Le 29 avril 1928, au scrutin uninominal dans la 1re circonscription de Bourg, il est battu de justesse au deuxième tour avec 7222 voix par Pierre de Monicault (7286 voix). Vice-président de la commission des Affaires étrangères, il devient un expert des relations-franco-allemandes. Aux élections des 1er et 8 mai 1932 il est élu dans la circonscription de Trévoux, Alfred Fabre-Luce s’étant désisté en sa faveur, battant Marius Gallet, maire de Trévoux. Le 29 avril 1933, il remplace ce dernier à la mairie jusqu’en 1936. Cette année-là, au congrès de Villars, l’investiture du parti radical-socialiste lui est refusée par 204 voix contre 35 au profit de Marcel Héraut, avocat à Lyon et conseiller municipal de Tramoyes, qui échouera, car on lui reproche d’avoir voté les décrets-lois et l’investiture du gouvernement Laval. Dénoncé comme juif à Vichy, il n’est pas arrêté car Pétain appréciait son livre, La Victoire des vaincus (Éditions Denoël), qu’il avait présenté en personne le 14 mai 1938 devant l’Académie des sciences morales et politiques. Le Maréchal avait alors déclaré : « Vaincu (un peuple) peut, par une volonté persévérante, transformer sa victoire en défaite. ». C’est cette doctrine qu’il appliquera en 1940. Fribourg échappe ainsi aux investigations de la Gestapo. Propriétaire du château de Beaulieu à Lavours, il est élu maire de ce village en mai 1945 et réélu le 19 octobre 1947 (radical-socialiste), jusqu’à sa mort à Paris le 27 septembre 1948. Son épouse, née Geneviève Roux le 14 septembre 1905, sera élue le 19 décembre pour le remplacer au conseil municipal. Il a dirigé la chronique politique des Annales, a donné un grand nombre d’articles dans la Revue des Deux Mondes et il a publié des ouvrages de politique et d’histoire, et même de poésie.
BIBLIOGRAPHIE : Le Livre d’or du Bugey,* Belley, 1920. – Dict. de biographie française, art. M. Parcot. – Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – Raymond TOURNOUX, Pétain et la France*, p. 20, Plon 1980.
Frick Charles. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Genis-Pouilly nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, remplacé en mai 1945.
Frigère Patrick. Maire de Mijoux élu en mars 2001 (DVD), remplacé en 2008.
Frilet. Cultivateur à Revonnas, membre du district de Bourg nommé par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793).
Frilet Benoit Philippe. Avocat du roi au bailliage de Bresse et siège présidial de Bourg, puis lieutenant particulier en 1784, officier municipal de Bourg nommé par arrêté d’Albitte du 5 pluviôse an II (24 janvier 1794). Écroué aux Clarisses le 24 thermidor an II (11 août 1794), il échappe au massacre des hébertistes à Bourg le 30 germinal an II (19 avril 1795), en se cachant sous les cadavres. Transféré à Lons-le-Saunier, il est tué le 6 prairial an III (25 mai 1795) par la foule qui a envahi la maison d’arrêt
Frillet Charles Joseph Antoine. Maire, président cantonal. Originaire de Revonnas, agent national de cette localité nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal en l’an IV (novembre 1795), il est élu président de l’administration municipale du canton de Ceyzériat le 11 novembre et est remplacé à ce poste après le 18 fructidor an V (4 septembre 1797) par François Faguet, de Journans, pour devenir officier public de sa commune. Il est nommé maire de Revonnas par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Capelle du 4 février 1815. Adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815. Nommé à nouveau maire par arrêté du préfet Dumartroy du 25 avril 1817, décédé à Revonnas le 30 décembre 1820 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 18 janvier 1821. Dans l’arrêté de 1800, il était qualifié de notaire.
Frolin Gérard. Maire. Né le 14 mars 1940, professeur, agent commercial, maire de Sonthonnax-la-Montagne en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (socialiste), juin 1995 (socialiste), mars 2001 (DVG) et mars 2008. Candidat, en 6e position, sur la liste PS-MRG aux élections régionales du 16 mars 1986 conduite par Jean Moreteau. Candidat (PS) aux cantonales d’Izernore les 14 et 21 mars 1982, il obtient au deuxième tour 45,81 % des voix contre Michel Carminati (UDF), maire d’Izernore, qui est élu. Candidat en 1988 (PS) avec 21,70 % des voix au premier tour et en mars 1994 (DVG avec un concurrent socialiste) avec 9,98 %.
Frolin Jean Joseph. Agent municipal. Fils de Joseph Frollin et de Marie Anne Gouilloux. Agent municipal* *de Sonthonnax élu en l’an V, remplacé au bout de quelques semaines. Il est mort à Sonthonnax le 21 février 1830, à l’âge de 68 ans.
Froment François.* Agent municipal*. Né à Chevillard le 6 octobre 1761, fils de Bernardin Froment-Grandjean et de Marie Joseph Tissot-Mathian. Agent municipal de Chevillard en l’an VIII. Il est mort à Chevillard le 31 juillet 1821.
Froment François, dit Pelet ou** Pellan**. Maire. Né à Lavours le 1er avril 1743, fils de Jean Froment (1711-1770) et d’Anthelma Marcoz (1719-1752). Maire de Lavours élu en 1790, cité le 22 juin 1791, remplacé. Nommé adjoint à l’agent municipal par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu. Il est mort à Lavours le 21 nivôse an XIII (11 janvier 1805).
Froment Jean-Baptiste. Maire. Né à Meximieux, fils de Joseph Froment et de Françoise Magnin. Tanneur, maire de Meximieux élu en 1885 jusqu’à sa mort à Meximieux le 28 décembre de la même année, à l’âge de 43 ans.
Froment Jean Louis. Maire. Né à Chevillard le 11 décembre 1767, fils de Joseph Froment Platelet et de Louise Goyffon. Maire* *de Chevillard nommé en février 1831, remplacé en février 1835.
Froment Jean-Marie Antoine. Maire. Né le 17 juin 1836, fils d’Hilarion Froment et de Marie Florentine Burdeyron. Marchand de bois, adjoint de Chevillard en 1884, maire en mai 1888 (Jules Antoine), réélu en mai 1892 (républicain), 1896, 1900 (républicain) et 1904 (républicain).
Froment Joanny. Maire d’Asnières élu en décembre 1955, remplacé en mars 1959.
Fromond Claude Joseph. Agent municipal de Péronnas élu en l’an VI, remplacé en floréal an VII.
Fromont Auguste (Marie Auguste Joseph). Maire. Né à Foissiat le 11 novembre 1862, fils de Claude Marie Fromont et de Marie Rosalie Pauget. Maire de Villemotier élu le 15 mai 1904, réélu en mai 1908, 1912, décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste), 1935, décédé à Villemotier le 29 janvier 1940.
Fromont Auguste. Maire. Adjoint de Malafretaz en 1923, maire élu de 1925 à 1929 (républicain de gauche).
Fromont Bernard de. Maire. Colonel à la retraite, originaire de Normandie, maire de Virieu-le-Petit élu le 13 septembre 1959, à la mort d’Honoré Goux, et réélu en mars 1965 (CNI) jusqu’à sa mort le 7 mai 1965.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Fromont Claude. Maire de Villemotier cité le 10 mai 1791, remplacé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 15 frimaire (5 décembre) par François Amédée Jantet, agent national de Coligny.
Fromont Claude. Maire. Né le 24 janvier 1938, fils de Marius Fromont (voir notice), agriculteur sur la ferme de Cornaton, maire de Confrançon en mars 1989, réélu en juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001, mais reste au conseil municipal « pour œuvrer au sein du district ». Il est mort en mars 2019.
Fromont Émile (Félis Émile). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 10 décembre 1869, fils d’Auguste Fromont et de Jeanne Marie Bouvard. Cultivateur, adjoint de Treffort élu en mai 1935, maire en octobre 1937 (radical-socialiste), remplacé par Vichy et mort en 1943. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort le 25 août 1935, en remplacement d’Émile Chambard décédé. Réélu le 10 octobre 1937 jusqu’en 1940.
Froment Émile Élisée. Conseiller d’arrondissement. Né le 22 février 1867, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 2 mai 1907, puis du Territoire-de-Belfort le 21 février 1912.
Fromont Eugène. Maire. Conseiller municipal de Coligny suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois par arrêté préfectoral du 19 septembre 1942, révoqué par arrêté ministériel du 9 octobre 1942. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste). Candidat (UDSR) aux cantonales du 23 septembre 1945.
Fromont François. Maire. Adjoint de Sulignat élu en mai 1912, maire (républicain de gauche) en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.
Fromont Jean-Pierre. Maire. Né le 23 mars 1946, agriculteur, président de la caisse locale du Crédit agricole de Montrevel, adjoint de Foissiat en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Cinquième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008.
Fromont Marius. Maire. Né le 13 juin 1909, maire de Confrançon élu le 28 mars 1971 (DVG), réélu le 18 mars 1977 (DMF), remplacé en mars 1983.
Fromont Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 juin 1841, meunier, élu, en septième position, au conseil municipal de Lent le 22 novembre 1874, en cinquième position le 6 janvier 1878, démissionnaire le 28 mars, réélu le 21 janvier 1881, maire élu en décembre 1987, à la mort d’Auguste Jacquemin, réélu le 18 mai 1888, en mai 1892 et 1896, remplacé en 1900, réélu en mai 1908. Son nom est porté sur une cloche de l’église bénite en 1892 par Mgr Luçon. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu le 31 juillet 1892, réélu le 28 juillet 1895 contre de Fréminville et le 21 juillet 1906, démissionnaire en juillet 1906.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.
Fromont Pierre. Maire, conseiller général. Né le 17 décembre 1934, fils de Marius Fromont (voir notice), agriculteur, maire de Viriat en mars 1977 (indépendant), réélu en mars 1983 (sa liste obtient 66,44 % des voix au premier tour), réélu en mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG), sa liste obtenant 56,05 % au premier tour. Il ne se représente pas en mars 2001. Conseiller général du canton élu le 17 mars 1985 (DVG), au deuxième tour, par 2640 voix contre 2580 au docteur Clément Réty (RPR), adjoint au maire de Saint-Denis-lès-Bourg. Réélu au deuxième tour le 27 mars 1992 (MAJ) avec 56,29 % des voix contre 43,71 % au même docteur Réty (UPF) et le 22 mars 1998, au deuxième tour avec 60,20 % contre Gilles Dubois (RPR). Il ne se représente pas en mars 2004. Il a été suppléant de Dominique Saint-Pierre, candidat radical de gauche aux élections législatives des 5 et 12 juin 1988 dans la première circonscription de l’Ain (Bourg) et candidat lui-même de la gauche aux élections des 21 et 28 mars 1993 (24,11 % au premier tour et 41,67 % au second).
Fropier Anne François Ferdinand. Maire. Né le 26 juillet 1786, membre du conseil municipal de Courmangoux nommé par arrêté du 21 messidor an XII (10 juillet 1804), maire nommé en 1808, remplacé en 1814 et en 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, démissionnaire par lettre du 1er juin et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 juin 1818.
Furnon Jean. Maire de Challex élu en mars 1965, réélu en mars 1971 (DMF).
Fusier Gustave (Gustave Marius Joseph). Maire. Né à Thoiry le 10 septembre 1872, fils d’Amédée François Fusier, agriculteur au hameau de Allemagne, et de Marie Assenarre. Docteur en médecine, maire de Thoiry élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912. Pendant la Grande Guerre, il a servi comme médecin aide-major.
Fusier Jean-Marie.* Maire*. Né le 19 octobre 1823, cultivateur, adjoint d’Ornex nommé par arrêté du 17 février 1875, élu en octobre 1876, maire le 25 mars 1877, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1880.
Futin Claude Benoit. Maire. Né à Germagnat le 24 décembre 1752, fils de Joseph Futin et d’Étiennette Poncet (1729-1801). Procureur, puis maire de Germagnat nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), installé le 10 frimaire (30 novembre). Nommé agent national par arrêté de Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), il dépose une requête le 10 frimaire (30 novembre) pour être déchargé de cette fonction, arguant qu’il n’a pas assez de bras pour son métier d’agriculteur. Un autre agent sera nommé à l’installation de la municipalité le 29 floréal an III (18 mai 1795).
Futin Jean-Marie. Maire. Né à Germagnat le 4 pluviôse an III (23 janvier 1795), fils de Benoit Futin, laboureur, et de Marie Modeste Rochet. Cultivateur, maire de Germagnat nommé en 1843, remplacé la même année, nommé en 1847, remplacé par un arrêté du 17 juillet 1852 au profit de Jean Marie Delorme, mais celui-ci ne siégeant pas, Futin reste en fonction jusqu’en 1965. Élu en dernière position au conseil municipal le 19 octobre, nommé maire le 10 juin 1855, reconduit en 1860, remplacé en 1865.
Fuz. Maire. Adjoint de Montanay nommé ou reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821. Maire de Montanay nommé de 1831 à 1851.
Fuz Antoine. Agent municipal. Né à Montanay le 18 octobre 1741, fils de Benoit Fuz (1716-1769) et de Marie Demilière. Agent municipal de Montanay élu en brumaire an IV (novembre 1795). Il est mort à Montanay le 26 novembre 1796.
Fuz Jean Antoine. Maire. Né à Montanay le 7 février 1815, rentier, fils de Jean Antoine Fuz (1770-1844) et de Marie Claudine Gasparde Bernard (1780-1849). Maire de Montanay nommé en 1860, reconduit en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876. Il est mort à Montanay le 22 décembre 1882.
Fuzeau Michel Jacques. 102e* préfet de l’Ain. Né dans la Vienne à La Villedieu-du-Clain le 18 décembre 1952, fils d’Henri Fuzeau et de Marie-Thérèse Fourestier. Après des études secondaires à Poitiers, il passe une maîtrise et un DESS en sciences économiques. Inspecteur du Trésor en 1978, il devient élève à l’ENA de 1983 à 1985. Sous-préfet, directeur du cabinet du préfet d’Indre-et-Loire en 1985, d’Ille-et-Vilaine en 1986, secrétaire général de la préfecture de Haute-Saône en 1989, chef de bureau des élections et des études politiques au ministère de l’intérieur en 1991, secrétaire général des Pyrénées-Atlantiques en 1993, sous-préfet de Lorient en 1996, sous-directeur des affaires politiques et de la vie associative au ministère de l’intérieur en 1995, préfet de la Nièvre en 2001, des Pyrénées-Orientales en 2002, il est nommé dans l’Ain par décret du 29 avril 2004, où il est installé le 24 mai. Il dénonce aussitôt une « immigration mal maîtrisée » avec 7 % de reconduites à la frontière exécutées suite à des décisions judiciaires en 2003, 14 % en 2004, « mais c’est nettement insuffisant » *(Chronique Georges Sermet). Nommé directeur du cabinet du ministre de l’agriculture en juillet 2006, puis préfet du Haut-Rhin par décret du 5 juillet 2007, il est promu préfet hors cadre et conseiller pour les affaires intérieures au cabinet du Premier ministre par décret du 26 août 2008.
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