Ebrard Bernard Jules. Maire. Né à Bourg le 27 avril 1818, fils de Pierre Marie Ebrard, orfèvre, et de Magdeleine Truchard. Maire de Meillonnas nommé par arrêté préfectoral du 13 septembre 1864, reconduit le 26 août 1865 et le 26 août 1870, relevé de ses fonctions par arrêté du 19 septembre 1870 et remplacé par Antoine Bouvier, mais élu le 11 octobre avec 10 voix sur 11, le maire délégué provisoire étant absent. Il est resté en fonction jusqu’en 1871.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Eckbrecht de Durckeim-Montmartin Ferdinand Charles Félix. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né au château de Thürnhoffen en Bavière le 1er juin 1812, sous-préfet d’Espalion en 1836, nommé à Nantua le 2 novembre 1838 où il est installé le 10 décembre et ne reste que deux ans. Le 6 juin 1840, il est préfet de Wissembourg et le 6 février 1844 de Péronne. Cette sous-préfecture est située à 25 km du fort de Ham où est enfermé Louis Napoléon jusqu’à son évasion le 25 mai 1846. Il se montre bienveillant avec le prince, ce qui lui sera utile plus tard. Le 26 août 1844, nommé sous-préfet de Provins, il est révoqué en février de la même année, réintégré et nommé sous-préfet de Sélestat le 8 mai 1849. Le prince devenu président le fait nommer préfet du Haut-Rhin le 11 mai 1850 et se rend même en visite dans le département. Tout en se ralliant au pouvoir après le coup d’État du 2 décembre 1851, Eckbrecht modère la répression effectuée par le procureur général de Colmar. En effet dans les départements ont été créées des commissions mixtes, composées du préfet, du procureur général et d’un général, qui condamnent plus de 10 000 personnes, dont 93 représentants du peuple, à la déportation, à Cayenne ou en Algérie. Il fait libérer le futur député de 1871, Marie Louis Chauffour. À la retraite en 1853, il devient inspecteur général des postes. En 1871, acceptant la souveraineté allemande, il incite les Alsaciens à retrouver leurs racines germaniques et fait partie d’une délégation qui rencontre Bismarck au mois de mars pour obtenir que les jeunes Alsaciens ne soient pas soumis au service militaire. Il rentre, ulcéré du refus qui lui est opposé. Cette démarche est sévèrement décriée à Nantua, notamment par Auguste Arène dans l’Abeille. Ses mémoires ont été publiées, en allemand, en 1887 à Stuttgart. Il est mort le 24 juin 1891 au château d’Edla, près d’Amstetten, en Autriche.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Dictionnaire des préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Dict. de biographie française, art. C. Laplatte.
Echaroux Georges. Maire. Président du comité local de libération de Villes nommé par arrêté du 24 novembre 1944, nommé maire et remplacé par un arrêté du 19 janvier 1945.
Écochard Albert. Maire. Employé au Crédit agricole, conseiller municipal en octobre 1947, maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en mars 1959.
Écochard Ernest. Maire. Né à Dommartin le 8 juillet 1907, conseiller municipal de Dommartin élu depuis le 5 mai 1935, adjoint le 10 mai 1953, réélu en mars 1959, maire élu le 21 mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (radical), jusqu’en 1977.
Écochard Marie. Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 11 juin 1843, fils de Philippe Benoît Écochard, propriétaire, et de Marie Constance Boulon. Cultivateur, conseiller municipal de Saint-Denis-lès-Bourg élu maire le 4 mai 1879, en remplacement d’Alexandre Nallet, démissionnaire. Réélu le 23 janvier 1881, il est remplacé en cours de mandat en avril 1882.
Écuer Louis. Maire de la Boisse élu de 1938 à 1944.
Écuyer François.* Maire*. Président du comité local de libération de Neuville-sur-Ain nommé par arrêté du 11 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (communiste) jusqu’en 1951. Candidat (communiste) aux cantonales de Pont-d’Ain le 23 septembre 1945.
Écuyer Pierre Camille Napoléon César. Maire. Né à Sonthonnax, fils de François Écuyer et de Modeste Gonissiat. Propriétaire à Heyriat, maire conservateur de Sonthonnax-la-Montagne élu en 1848, remplacé le 20 juillet 1852, réélu le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort à Sonthonnax le 1er mai, à l’âge de 73 ans. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1850.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.
Écuyer Simon François. Maire. Né à Mornay le 15 avril 1822, fils de Pierre Écuyer, cultivateur, cultivateur, et de Matie Julie Butavand. Maire de Mornay nommé par arrêté du 1er mars 1859, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Édouard Claude. Maire. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 25 avril 1844, frère de François Édouard (voir notice). Négociant (pourvoyeur), maire de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par décret du 21 septembre 1881, à la démission de Claude Robelin, et élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892 jusqu’en 1896.
Édouard François. Conseiller général. Né à Châtillon-sur-Chalaronne le 19 octobre 1855, fils de Jean Édouard, dit Champion, coquetier, et de Claudine Thomasson, et frère de Claude, maire de Châtillon. Élève du lycée de Bourg, il entre à l’école de médecine de Lyon où il est reçu à l’internat le 14 octobre 1878 et soutient une thèse sur Le redressement de l’ankylose du genou par l’ostéoclasie de Robin. Il refuse d’écouter son maître le chirurgien Daniel Mollière qui lui conseille fortement de passer le concours des hôpitaux et revient dans sa ville natale où il installe son cabinet en 1883. Républicain, il adhère au parti radical, bat aux élections cantonales de 1901 Victor Dugas, conseiller sortant conservateur, par 1763 suffrages contre 1545 et il est réélu en 1907, en mars 1913 et le 28 décembre 1919, jusqu’en 1925. En avril 1923, il devient vice-président du conseil général en remplacement de Jean-Louis Chanal dit Eugène élu à la présidence pour succéder à Alexandre Bérard, décédé. En juin 1923, candidat aux sénatoriales avec le député Antoine Blanc, il se désiste au deuxième tour pour la doublette Messimy-Fouilloux qui est élue. Il a été conseiller municipal de 1881 à 1896. Il est mort à Châtillon le 2 mars 1927.
BIBLIOGRAPHIE : E. Dubois, Le docteur François Édouard, Bourg, 1927.
Édouard Paul. Conseiller de préfecture, sous-préfet de Gex. Né le 23 février 1886, conseiller de préfecture de l’Ain le 27 janvier 1916, nommé le 30 sous-préfet de Gex, remplacé le 23 décembre 1918.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Égras Claude Marie. Maire. Né à Verjon le 17 octobre 1756, fils de Louis Joseph Égras (1725-1801) et de Claudine Chartres (1734-1791). Cultivateur, maire de Verjon élu en novembre 1791, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Agent municipal élu en l’an VII, maire provisoire en l’an VIII et remplacé. Il avait épousé en 1790 Marie Françoise Césarine Bondet (1764-1791), sœur de Pierre François et Louis Hyacinthe Bondet (voir notices).
Égras François (Égraz). Maire. Fils de Joseph Égraz et de Marie Bavoux. Maire de Saint-Germain-de-Joux nommé en août 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 octobre 1820.
Égras Jacques. Maire de Mornay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 janvier 1818, détenu et inculpé de prévarication, suspendu par arrêté du 14 octobre 1820, condamné en 1821 et 1822 pour faux en écriture dans l’exercice de ses fonctions et révoqué par arrêté du ministre de l’Intérieur du 26 décembre 1820.
Égraz Louis Joseph (Égras). Maire. Né à Saint-Germain-de-Joux le 15 octobre 1808, fils de Jean Louis Egraz et de Marie Josephte Neyron. Cousin germain de Marc Egraz (voir notice). Cultivateur, maire de Plagne nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 juillet 1874, jusqu’à sa mort le 18 juin 1876, remplacé le 12 octobre 1876.
Égraz Marc.* Maire*. Né à Saint-Germain-de-Joux le 23 avril 1788, fils de Joseph Egraz et de Marie Monnet. Cultivateur, maire de Plagne nommé depuis la création de la commune en 1845, jusqu’à sa mort à Plagne le 7 mars 1850.
Ehrstein Gérard. Maire. Né le 13 mai 1946, consultant en entreprises, maire de Corlier élu en mars 2001 (DVD).
Elési de Saint-Albert Frédéric Charles Louis Marie. Secrétaire général de l’Ain. Né le 1er août 1841, conseiller de préfecture du Var en 1870, des Basses-Alpes en 1871, de la Corse en 1872, de la Charente-Inférieure en 1877, secrétaire général de l’Allier en 1878, des Basses-Pyrénées la même année, de la Vienne en 1881, du Gers en 1882, de l’Ain le 20 juin, sous-préfet de Prades le 24 juillet 1883, de Gaillac en 1889, conseiller de préfecture du Rhône en 1891 et des Basses-Alpes en 1898. Il est mort le 12 octobre 1909.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Émeriat Émile. Maire. Né le 3 mai 1911, propriétaire agriculteur au domaine de Pierret, maire de Villette élu en mars 1959 « après le refus de M. Blanc, adjoint, et de M. Blandon, PTT, en retraite sur Coste », réélu en mars 1965 (centre-gauche), mars 1971 (DMF) et mars 1977 (DMF).
BIBLIOGRAPHIE : Voix de l’Ain, 20 mars 1959.
Émeriat Jean-Claude. Maire conseiller d’arrondissement. Né (Émeyriat) à Villette-sur-Ain le 7 décembre 1847, fils de Joseph Émeyriat, propriétaire, et de Jeanne Marie Devigne. Cultivateur, maire de Villette élu en mai 1896, réélu en mai 1900. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Chalamont le 20 mars 1898 contre Ducurtyl avocat, en remplacement de François Alamercery décédé. Il est remplacé en 1901.
Émeriat Mathieu. Agent municipal. Né à Villette-sur-Ain le 24 août 1740, fils de Jean Claude Émeriat et de Benoîte Gallice. Agent municipal* *de Villette-sur-Ain élu en germinal an V, remplacé en brumaire an VI pour être adjoint à l’agent municipal. Il semble avoir été maire avant l’an IV.
Émery André. Maire. Né le 11 février 1948, restaurateur, maire de Chevry élu en mars 2001 (DVD).
Émery François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 20 mars 1845, cultivateur, adjoint de Ségny nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, élu maire en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton le 20 juillet 1879, en remplacement d’Aimé Panissot démissionnaire. Réélu le 1er août 1880, le 1er août 1886 et le 31 juillet 1892, jusqu’à son décès le 27 février 1895.
Émery François. Maire de Chevry élu en décembre 1919.
Émery François. Maire de Ségny élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical).
Émery Georges. Maire de Cessy élu en mai 1935.
Émery Jean Étienne. Agent municipal de Ségny élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Émery Jean François. Maire de Ségny nommé de 1832 à 1843. Un Émery Jean Étienne est nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Émery Jean-Louis. Maire. Adjoint de Cessy élu en mai 1888, réélu en mai 1892, maire en mai 1896.
Émery Jules, dit Champagne. Maire. Adjoint de Ségny nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit le 20 janvier 1860, renouvelé le 26 août 1865.
Émery Jules. Maire. Adjoint de Cessy élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche).
Émery Jules. Maire. Né le 6 juillet 1939, négociant, maire de Cessy en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI) 1983 et 1989, juin 1995 et mars 2001 (DVD).
Émery Louis. Maire. Cultivateur, maire de Ségny élu en mai 1896.
Émery Lucien (Jean Claude Lucien). Maire. Né à Ségny le 14 février 1837, fils de Jean Jules Émery et de Léonie Regard. Maire de Ségny élu en mai 1900, réélu en mai 1904.
Émery Pierre Claude. Maire. Né à Ségny le 9 février 1793, fils de Gaspard Émery (1759-1821) et de Jacqueline Buffaz. Maire de Ségny nommé de 1843 à 1848. Il est mort à Ségny le 17 janvier 1751.
Émery René. Maire. Président du comité local de libération de Chevry nommé par arrêté du 16 décembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Émery de Saint-Martin Jean-Louis. Bourgeois de Chevry, administrateur du district de Gex élu en mai 1790, membre du directoire.
Émeyriat. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont le 20 mars 1898, en remplacement d’Alamercery, décédé.
Émeyriat André. Maire d’Ambronay élu le 3 novembre 1947, jusqu’au 10 septembre 1949.
Émeyriat Louis. Maire de Saint-Jean-le-Vieux en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (DMF). Suppléant de Léon-Marie Fournet (gauche démocratique) aux sénatoriales du 26 avril 1959.
Émin. Agent municipal de Vaux-Saint-Sulpice mis en cause par l’administration centrale du département le 22 prairial an VI (10 juin 1798) pour l’enlèvement d’un billot de bois dans la forêt dite Sur le Grand Coulois. Un Jean Émin est élu premier officier municipal de la commune le 17 décembre 1792. Un Paul Emin est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Émin Auguste Joseph. Maire. Né à Cormaranche le 12 octobre 1875, fils de Claude Louis Emin et de Pauline Ancian. Maire de Cormaranche-en-Bugey élu le 10 décembre 1919 (socialiste unifié), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), mai 1929 (radical-socialiste), élu au conseil mais battu comme maire aux élections de mai 1935 (trois voix sur onze), président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire jusqu’aux élections d’avril et mai 1945, date à laquelle sa liste est battue. Il est mort à Cormaranche le 15 avril 1957.
BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.
Émin Georges. Maire de Cormaranche-en-Bugey élu le 26 mars 1965 (centre-gauche), réélu le 27 mars 1971 (REI) jusqu’en 1977.
Émin Jean-Paul Ernest. Conseiller général, parlementaire. Né à Montréal-la-Cluse le 17 juin 1939, directeur commercial de la société Émin-Leydier en 1989, fils de Léon (voir notice), 1er adjoint au maire d’Oyonnax en mars 1983 (UDF), réélu en mars 1989 et en juin 1995 jusqu’en mars 2001, président du district urbain d’Oyonnax (créé le 8 novembre 1965 et devenu communauté de communes) en 1983 jusqu’en mars 2001. Conseiller général du canton d’Oyonnax-Sud (UDF) élu le 21 mars 1982 au deuxième tour avec 59,10 % des voix. Réélu en 1988 (majorité départementale) avec 68,21 % des voix au deuxième tour contre le socialiste Chardonnet et en mars 1994 (UDF-PR) contre le FN Jean Benoit-Gonin. Il ne se représente pas en mars 2001. Sénateur de l’Ain depuis le 24 septembre 1989, réélu en 1998, jusqu’en 2008 inscrit au groupe de l’Union des républicains et des indépendants. Président de l’OPAC de l’Ain de 1992 à 2000.
Émin Léon. Maire. Maire d’Oyonnax élu au premier tour en mars 1959 à la tête d’une liste d’Entente républicaine et sociale regroupant 12 MRP, 2 SFIO, 3 UNR et 10 sans étiquettes, opposée à la liste communiste qui perd ses 12 sièges. Réélu en mars 1965 (ALIM) avec ses 27 colistiers et en mars 1971 jusqu’en 1977. Il a créé le district d’Oyonnax en 1965. Il est mort en mars 1982.
Émin René.* Maire*. Né le 23 juillet 1945, maire (DVG) de Cormaranche-en-Bugey élu le 27 mars 1977, réélu en mars 1983, décédé le 5 mai.
Émin Roger. Maire d’Aranc élu de 1984 à 1989.
Émion Jean Paul. Sous-préfet de Nantua. Né le 22 novembre 1850, sous-préfet de Montmédy en 1877, de Cosne-sur-Loire en 1879, puis de Poligny, nommé sous-préfet de Nantua le 12 janvier 1880. Le 10 août 1884, il inaugure, avec le maire Aimé Girod, le barrage de la Valserine et l’éclairage de la ville de Bellegarde par la lumière électrique, et il a ces mots rapportés par Maurice Brocard : « Je bois à la science. En effet Bellegarde doit tout à cette science, du humble hameau, qui ne donnait même pas son nom à la commune, elle a fait par le chemin de fer, par les turbines, ce qu’est aujourd’hui Bellegarde. À cette couronne, l’électricité vient ajouter sa rayonnante étoile et plus que jamais ici, plus que jamais aujourd’hui, l’heure est opportune, le lieu est opportun, pour porter ce toast, auquel je vous demande de vous associer. À l’électricité, à la science, à la lumière ». Sous-préfet de Semur le 14 novembre 1886, conseiller de préfecture de Seine-et-Oise en 1888, puis rédacteur principal et sous-chef de bureau au ministère de l’Intérieur, il est mort le 25 février 1905.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Idem, 1881-1926.
Engels Denise. Maire. Née le 30 mars 1940, maire de Chevry en mars 1977 (DMF), réélue en mars 1983.
Engler Michel Louis. Maire. Né à Lyon le 11 juillet 1811, fils de Georges Engler et de Marie Rose Pont. Huissier à Lyon, puis propriétaire à Chazey-sur-Ain (il avait épousé Marie Françoise Badel, de Chazey), maire nommé le 1er juillet 1850, renouvelé le 15 juillet 1852, le 10 juin 1855, en 1860 et en 1865, jusqu’à sa mort le 20 janvier 1868.
Enjolras André. Maire. Chef de service à la société Rhône-Poulenc, maire de Beynost élu le 23 juillet 1969, réélu le 26 mars 1971 et le 25 mars 1977, remplacé en janvier 1981. Il a construit le groupe scolaire. Suppléant de Serge Robin, candidat (réformateur) aux législatives de 1973 dans la 3e circonscription.
Enjorrand Anne Claude François Marie. Homme de loi, président de la société populaire de Bourg en juillet 1792, commissaire national du tribunal du district de Bourg, destitué par Dubois-Crancé et Gauthier pour son fédéralisme. Prescrit d’arrestation par Bassal et Bernard en 1793, il s’enfuit. Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794). Nommé administrateur de la commune le 25 fructidor an V (11 septembre 1797), commissaire du pouvoir exécutif près de l’administration municipale de Bourg le 12 pluviôse an VI (31 janvier 1798), en remplacement de Paté.
Entragues. Voir Crémeaux d’Entragues.
Epailly Michel (Jean-Michel, Joseph Michel). Maire. Né le 6 septembre 1828, notaire à Chavannes-sur-Suran de 1858 à 1897. Maire de Chavannes élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Epinat Barthélémy. Maire. Né à Saint-Germain-Laval dans la Loire le 10 août 1906, quatrième enfant de Pierre Marie Epinat, conducteur de travaux à la mairie de Roanne, et de Jeannette Mollet. Elève du lycée de Roanne, agrégé d'anglais, professeur au lycée de Saint-Etienne en 1931, puis à Marseille et en 1937 à Paris au lycée Charlemagne, il est interprète des Forces anglo-américaines lors de la Libération de Paris, puis chargé de mission au cabinet du préfet de la Seine en 1944-1945 et devient en 1945 conseiller d'ambassade au ministère des Affaires Etrangères, puis à Belgrade de 1948 à 1951, ministre plénipotentiaire à la mission permanente française auprès des Nations-Unies à New York de 1954 à 1957, directeur adjoint du Comité intergouvernemental pour les migrations européennes à Genève de 1957 à 1962, ambassadeur de France à la Jamaïque, au Ghana et en Malaisie. Retiré à Coligny en 1970 – il avait acheté le château de Saint-Germain en 1960 - il est élu maire (DVG) en mars 1971, réélu en mars 1977 et remplacé en novembre 1980 pour raison de santé (accident cérébral). Il est mort le 25 mai 1990.
Eppel Gaspard. Maire. Né à Ambronay le 12 mai 1768, fils de Joseph Eppel organiste et de Benoîte Sevoz. Notaire, adjoint d’Ambronay cité depuis 1800, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1838 et de 1843 à janvier 1847. Il est encore élu au conseil municipal le 19 septembre 1852. Il a alors quatre-vingt-quatre ans.
Escande Maurice. Maire. Né le 13 juillet 1927, agriculteur, maire de Corlier élu en mars 1977 (radical de gauche) et réélu en mars 1983 jusqu’en 1989.
Escande Paul Antoine Joseph. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Agen le 11 août 1910, fils de Jean-Marie Georges (1879-1944), maire, conseiller général et sénateur. Chef de cabinet du préfet du Territoire de Belfort en 1929, du Gers en 1930, de la Manche en 1931, secrétaire général du Tarn-et-Garonne en 1936, de l’Aube en 1937, sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre en 1939, secrétaire général d’Oran en 1941, sous-préfet de Nantua nommé le 1er avril 1942 et installé le 25, directeur de cabinet d’André Philip, commissaire à l’Intérieur et au Travail à Alger, en mars 1943, directeur de la Sécurité générale et des Renseignements généraux le 3 mai, secrétaire général de la Corse en novembre, préfet en juillet 1944 chargé de l’intérim du préfet des Alpes-Maritimes, préfet de la Loire-Atlantique en juillet 1946, en disponibilité sur sa demande en septembre, en retraite en 1964.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Escoda Annie. Maire. Née le 11 novembre 1956, conseillère commerciale, élue deuxième adjointe de Samognat en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélue le 14 mars 2008.
Escofier Philibert. Maire. Laboureur, député de Montracol pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Montracol nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794).
Escoffier Laurent Gabriel. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Villebois, fils de Gabriel Escoffier et de Gabrielle Suzanne Méhier. Avocat reçu à Belley le 13 mars 1790, puis notaire à Bouis et à Lagnieu du 16 brumaire an X (7 novembre 1801) à sa démission en 1829. Administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Villebois. Maire de cette cité nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, suspendu par arrêté du même préfet du 2 février 1817 pour ses négligences, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 mars 1817. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1800, cité jusqu’en 1809. Il est mort à Villebois le 12 août 1838, à l’âge de 72 ans.
Escoffier Pierre Joseph. Maire. Né le 11 novembre 1750 à Villebois, praticien à Bouis, puis notaire dans ce hameau de Villebois de 1778 à l’an VII. Maire de Villebois cité en thermidor an II (juillet-août 1794). Il est mort à Bouis le 1er vendémiaire an VIII (23 septembre 1799).
Espinassy de Fontanelles. Voir Despinassy de Fontanelles.
Essertier Joseph 1er.* Maire*. Député de la paroisse de Béligneux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800) aux Cent-Jours, reconduit en 1815, puis par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’à sa mort en 1819. Son adjoint de 1816 à 1821 s’appelle également Joseph Essertier.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990. – ADA 4K4.
Essertier Joseph II. Maire. Fils de Denis, maire de Béligneux pendant les Cent-Jours.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Essertier Joseph III. Maire de Béligneux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Il succède à son homonyme Joseph Essertier 1er.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Estève Henri. Maire. Né en 1900, directeur de l’école de Priay, maire de cette localité de mars 1971 (socialiste) jusqu’à son décès au mois de mai de la même année. Le stade des Brotteaux porte son nom.
Estèves Guy. Maire. Né le 19 octobre 1956, gérant de société, maire de Ségny élu en juin 1995 (RPR).
Estienne Joséphin. Maire. Premier adjoint de Pont-de-Vaux nommé maire en juillet 1832, remplacé en octobre 1833.
Estienne Louis Nicolas (Marie Louis Nicolas Lucien). Maire de Saint-Bénigne nommé en 1860, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1868.
Estier Alphonse. Maire de Chevry élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Estier François.* Maire*. Né à Echevenex le 15 août 1797, fils de Philippe Estier et de Jeanne Louise Estier, cultivateurs. Propriétaire, maire d’Echevenex nommé le 27 juillet 1834, à la création de la commune, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Echevenex le 4 avril 1888.
Estivant Pierre. Agent municipal. Né à Villette-sur-Ain le 29 avril 1744, fils de Gabriel Estivant et de Pierrette Foncelas. Agent municipal de Villette-sur-Ain élu en l’an IV, remplacé en germinal an V.
Estrat* Janine. Maire. *Adjointe de Montracol, élue maire le 30 janvier 2011 à la suite du décès de Jean-Claude Simonet.
Esquirol Jean Frédéric. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né au Fousseret en Haute-Garonne le 27 septembre 1903, attaché au cabinet du préfet de la Haute-Garonne en 1922, chef du cabinet du préfet des Hautes-Pyrénées en 1924, de Lot-et-Garonne en 1928, secrétaire général des Pyrénées-Orientales en 1930, sous-préfet de Marmande en 1932, de Castelsarrasin en 1937, secrétaire général des Vosges en 1939, sous-préfet de Saint-Omer en janvier 1941, de Nantua le 26 mars où il est installé le 11 avril, de Reims le 10 août, préfet de l’Ardèche en décembre 1942, directeur de l’administration pénitentiaire en février 1944, suspendu le 19 août, révoqué le 25 mai 1945. Le CDL de l’Ain lui reproche d’avoir établi des listes de patriotes à dénoncer.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Travaux J. Croyet.
Eszterhazy Marie Paul. 44e* préfet de l’Ain* nommé le 28 août 1874 jusqu’au 22 avril 1876. Né à Marseille le 29 juin 1836, il a commencé sa carrière comme employé dans l’administration de la marine. Conseiller de préfecture de l’Orne en 1860, de la Moselle en 1862 et sous-préfet de Châteaulin en 1864, il est révoqué le 4 septembre 1870. Nommé sous-préfet de Saint-Pol en 1871, de Villeneuve-sur-Lot en 1873, puis de Toulon, il refuse ce poste pour être installé le 11 septembre 1874 à Bourg dans sa première préfecture. Son arrivée est appréciée par la population et la presse républicaine en raison des maladresses de son prédécesseur, Raffier-Dufour (voir notice). Pourtant Eszterhazy est monarchiste et catholique, mais fort courtois et respectueux des autres. Aux élections législatives de mars 1876, il soutient les députés sortants conservateurs, Cottin et Le Hon qui sont battus par les républicains. Il est alors nommé dans le Tarn le 13 avril jusqu’en 1877. Il devient inspecteur général de la Compagnie des assurances générales. Élu conseiller municipal à Bordeaux, il est adjoint au maire en mai 1896. Il y est mort quelques mois plus tard, le 15 octobre. Un de ses enfants Charles, né à Bourg le 2 décembre 1875, a obtenu un décret substituant le nom de Christian à Esterhazy.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 76, 1964, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Eustache Jean Marie Sébastien. Conseiller d’arrondissement. Né à Trévoux, fils de Saturnin Eustache (voir notice) et de Françoise Benoîte Élisabeth Drevet. Propriétaire à Trévoux, conseiller de l’arrondissement nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Trévoux le 4 mars 1853, à l’âge de 82 ans. Son frère, Jean-Marie Eustache, né à Trévoux le 13 avril 1760, décédé à Trévoux le 30 vendémiaire an III, juge de paix et de police, est premier commissaire de la Société des amis de la Constitution de Trévoux en juin 1791.
Eustache Saturnin. Maire. Administrateur du district de Trévoux et de son directoire, maire de Trévoux élu le 2 décembre 1792. Il démissionne en juillet 1793, mais l’assemblée générale des citoyens le réélit à la quasi-unanimité, jusqu’à l’épuration de la municipalité en ventôse an II (février 1794).
Eustache Sébastien. Maire de Valeins nommé en 1809, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816
Évieux Claude. Maire. Né à Chaveyriat le 3 octobre 1843, fils de Benoît Evieux et de Benoîte Sibet cultivateurs de Confrançon. Cultivateur, adjoint de Chaveyriat élu en mai 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912 jusqu’à sa démission en janvier 1917. Joseph Teppe adjoint le remplace jusqu’au 7 janvier 1918. A cette date le conseiller Claude Louis Célestin Servignat prend la succession.
Évieux Georges. Maire. Né à Bourg le 2 décembre 1902, menuisier, président de la Société de secours mutuel de Ceyzériat. Opposant politique à Vichy, il est arrêté à Ceyzériat le 17 juin 1943 et transféré au camp de Saint-Paul d’Eyjaux en Haute-Vienne. Le 11 mars 1944, il s’évade du camp de Saint-Sulpice-Lapointe. Président du comité local de libération de Ceyzériat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu le 13 mai 1945 (communiste) jusqu’aux élections de 1947. Il n’est pas, à cette date, réélu conseiller municipal. Candidat (PC) aux cantonales de Ceyzériat le 7 octobre 1951 et des 20 et 27 avril 1958.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Évieux Joseph. Maire. Né à Vandeins le 15 mai 1800, fils de Claude Joseph Évieux (1771-1826), cultivateur, et de Benoîte Deschère. Cultivateur, maire de Vandeins élu en 1848, remplacé en 1852. Il est mort à Vandeins le 15 janvier 1871.
Évrard Claude. Agent municipal. Nommé conseiller municipal de Giron par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.
Évrard Jacques Victor. Agent municipal, conseiller d’arrondissement. Né vers 1755, avocat à Saint-Claude en 1789, élu juge au tribunal de Nantua en 1791, officier municipal de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794), nommé le 21 brumaire an IV (12 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Nantua, en remplacement de Domange qui a refusé ce poste. Agent municipal de Nantua en l’an VIII. Procureur impérial à Nantua, puis président du tribunal. Conseiller de l’arrondissement en 1806, cité jusqu’en 1809 et en 1816.
Évrard Louis. Agent municipal de Giron en l’an VI, remplacé en l’an VII.
Évrard Marc. Maire de Giron en 1793, nommé par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).
Évrard René. Maire. 1er adjoint d’Injoux en mai 1953, maire en mars 1965 (communiste), réélu en mars 1971 jusqu’au rattachement de la commune à Génissiat en 1972.
Evrat Emmanuel (Emmanuel Victor Joseph). Maire. Né le 28 décembre 1891, fils de François Léon Evrat, cultivateur, et de Julienne Dubreuil. Cultivateur, maire de Mérignat élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM).
Expert Séraphin (Claudius Séraphin Arsène).* Maire*. Né en 1910, maire d’Outriaz en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.
Eymériat Paul. Maire. Né en 1807, cultivateur, maire de Villette élu le 8 octobre 1876, décédé le 30 juin 1877 et remplacé le 4 octobre.
Exposito Josiane. Maire, conseillère régionale. Née le 3 mars 1943, conseillère municipale (PS) d’Ambérieu-en-Bugey, élue (PS) le 28 mars 2004 en quatrième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne. Élue maire le 21 mars 2008, sa liste obtenant au deuxième tour du 16 mars 42,30 des suffrages contre 35,90 à celle de Sandrine Castellano (droite sans étiquette), adjointe au maire sortante, 10,40 % à celle de Jean-Marc Sasso (droite sans étiquette) et 11,40 % à celle de Bernard Pavier. Candidate (PS) aux sénatoriales du 21 septembre 2008, elle obtient 23,18 % des voix des grands électeurs au premier tour et ne participe pas au second.
Eyraud Olivier. Conseiller général. Né à Caluire le 8 mars 1955, installé à Reyrieux en 1983, il y crée en 1987 la Verrerie talançonnaise. Candidat RPR aux cantonales en mars 1994, il recueille 47,95 % au deuxième tour contre le sortant DVG Louis Duriat qui l’emporte avec 52,05 %. Il est élu conseiller général (RPR) du canton de Reyrieux le 18 juin 1995, lors d’une partielle à la mort de Louis Duriat, avec 45,04 % des voix contre 35,05 % au conseiller municipal socialiste de Reyrieux, Francis Cercy, et 19,89 % au FN André Clavel. Réélu en mars 2001 avec 53,05 % contre le maire de Reyrieux, Charles Berthaud (DVG) et le 16 mars 2008 (UMP) avec 54,31 % contre le même. Suppléant (UMP) de Michel Voisin réélu aux législatives du 10 juin 2007 dans la 4e circonscription.
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