Dael Serge. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet des Deux-Sèvres, installé sous-préfet de Gex le 15 septembre 1975, nommé en août 1977 directeur de cabinet du préfet de la région Bourgogne.
Dadu. Éphémère président du Comité de libération de Bellegarde nommé par les FFI le 22 septembre 1944 et remplacé par Zéphirin Jeantet par arrêté du 26 octobre 1944.
Dagallier Aimé. Maire. Cultivateur, maire de Chanoz-Châtenay élu en mars 1983.
Dagallier Charles Marie Joseph. Maire. Né à Saint-Germain-sur-Renon le 3 juillet 1759, fils de Joseph Dagallier (1731-1783), bourgeois, et de Marguerite Piron. Notaire à Foissiat et à Montrevel de 1785 à 1820, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Montrevel, il démissionne aussitôt. Adjoint de cette commune nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (22 avril 1800) nommé maire par arrêté du 2 thermidor an VIII (21 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 prairial an X (2 juin 1802). Nommé membre du conseil municipal par arrêté du 6 fructidor an X (24 août 1802).
Dagallier Claude Marie. Maire de Crottet nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 octobre 1815.
Dagallier Claude.* Maire*. Né à Crottet le 10 frimaire an XI, fils de Charles Dagallier et de Claudine Bourdon, cultivateurs. Cultivateur, maire de Crottet élu en mai 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Crottet le 19 janvier 1872.
Dagallier François. Président de l’administration municipale du canton de Marlieux cité de messidor an VI à l’an VIII. Né à Chalamont le 21 germinal an VII (10 avril 1799), confiseur à Lyon, il est mort à Bourg le 19 novembre 1862.
Dagallier Jean-Baptiste. Agent municipal. Né à Marlieux le 9 mai 1773, fils de Joseph Dagallier (1731-1783) et de Marguerite Piron. Agent municipal* *de Chalamont jusqu’en 1800, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Il est mort à Chalamont le 14 novembre 1836.
Dagallier Jean-Baptiste. Conseiller de préfecture. Né à Lyon le 30 août 1818, fils de François Dagallier (voir notice) et de Philiberte Bassot. Avocat, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 12 septembre 1870, il est remplacé le 6 janvier 1874, car il est révoqué par le gouvernement du 24 mai (voir Raffier-Dufour). Nommé de nouveau le 7 juillet 1876. Vice-président du conseil de préfecture par décret du 5 novembre 1879, en remplacement d’Ernest Varenne de Fenille décédé. Il est mort en fonction à Bourg le 12 février 1885.
Dagallier Jean Marie. Maire de Chanoz-Châtenay de mai à septembre 1848.
Dagallier Joseph. Maire. Né à Saint-Germain-sur-Renon le 8 octobre 1760, frère de Jean-Baptiste Dagallier (voir première notice). Magistrat, avocat, juge de paix, maire de Saint-Denis-lès-Bourg nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 décembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Il est mort à Montrevel le 12 septembre 1816.
Dagallier Joseph Philibert. Maire de Bâgé-la-Ville nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 1er prairial an X (21 mai 1802),
Dagallier Louis. Maire. Né le 20 septembre 1920, 1er adjoint de Romans en octobre 1947, maire en mai 1953 (Parti paysan) jusqu’en 1957, réélu en mars 1971 (DVG) et mars 1977 (DVG).
Dagallier Paul. Agent municipal. Né vers 1741, fils de Benoit Dagallier et de Marie Grand. Agent municipal de Perrex cité en l’an VI. Il est mort à Perrex le 7 mars 1817.
Dagallier Pierre (Dagallier-Fenouillet). Maire. Né à Crottet le 10 avril 1820, fils de Philibert Dagallier et de Marie Villard. Cultivateur, adjoint de Crottet nommé par arrêté préfectoral du 26 août 1865, maire nommé le 10 février 1874, remplacé par arrêté du 13 juin 1876, élu le 23 mai 1881, remplacé en mai 1884.
Dagallier Pierre Antoine. Maire. Né le 24 octobre 1813, reçu docteur en médecine à Paris le 25 août 1838, avec une thèse titrée : Des symptômes de l’asthme nerveux. Adjoint au maire de Pont-de-Veyle nommé par décret impérial du 10 novembre 1864, reconduit le 26 août 1865, puis le 5 février 1874, maire par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, élu le 30 avril 1882, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1887. Il est mort à Pont-de-Veyle le 7 février 1896.
Dagand Jacques. Maire. Agent municipal de Granges cité en l’an VII, adjoint de Granges nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), maire nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en août 1848. Il est mort à Granges, au hameau de Bombois, le 17 octobre 1848, à l’âge de 80 ans.
Dagand Joanny Joseph.* Maire*. Cultivateur, maire de Granges élu le 15 mai 1904 (radical), adjoint le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical).
Dagand Joseph Marie. Maire. Né le 14 janvier 1837, cultivateur, adjoint de Granges élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, élu maire le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881.
Dagand Henri. Maire de Granges élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical).
Dagand Marius. Maire de Granges élu en novembre 1947 jusqu’en 1953. Peut être Gustave Marius Dagand né à Granges le 18 février 1883.
Dagand Pierre Joseph. Maire. Né le 17 août 1845, menuisier, maire de Granges élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 (radical), 1896, 1900 (radical), remplacé le 1er mars 1903, adjoint le 15 mai 1904 (radical), maire le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912.
Dagand Xavier. Maire. Menuisier, élu maire de Bolozon en cours de mandat après 1904 (radical) et remplacé en 1908.
Dagnière Anthelme. Agent municipal d’Ameyzieu cité en l’an IV jusqu’en ventôse an V, puis adjoint en l’an VI. Adjoint depuis 1800, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Dagnière Philibert. Maire. Secrétaire greffier d’Ameyzieu élu le 14 novembre 1791, maire le 22 novembre 1791, mais il refuse ce poste. Il est cité comme officier municipal le 27 mars 1794.
Dagnière Philibert. Maire. Né en 1795, cultivateur, maire d’Ameyzieu nommé de 1841 à 1846, adjoint nommé par arrêté du 19 février 1856, à nouveau maire le 21 mars 1857, à la démission de Félix Drizet, jusqu’à la suppression de la commune par la loi du 25 mars 1863, rattachée en partie à Yon et en partie à Talissieu.
Dalain Antoine (Dalin). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Feillens le 12 juin 1801, fils de Laurent Dalin (voir notice) et de Louise Marie Philiberte Bévy. Rentier, chevalier de la Légion d’honneur, maire de Feillens nommé en 1840, reconduit en juillet 1852, le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 septembre 1865. Il est mort à Feillens le 13 novembre 1881, à l’âge de 81 ans. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel de 1848 à 1852.
Dalard Sylviane. Maire. Née le 26 décembre 1953, responsable administrative et financière, maire de Bouligneux élue en mars 2008.
Dalban Brice Philibert (son nom est écrit Dalban, mais il signe D’alban). Né à Perrex le 19 mai 1736, fils de Jean Louis Dalban, notaire royal, châtelain de Perrex. Propriétaire et bourgeois au hameau de Corson, député de Perrex le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu administrateur du district de Châtillon-les-Dombes en mai 1790, puis vice-président du directoire cité encore en fructidor an II. Puis adjoint à l’agent municipal de Perrex en l’an IV. Il est mort à Perrex le 24 janvier 1812, à l’âge de 76 ans.
Dalbepierre Lacroix Pierre Jean. Maire. Né à Tarare le 17 janvier 1770, fils de Jacques Dalbepierre Lacroix (1730-1792), maréchal, marchand, et d’Anne Chazot (1735-1801). Maire de Saint-Vulbas nommé en 1809, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Vulbas le 2 février 1839, à l’âge de 69 ans.
Dalex Joseph François. Maire. Né à Groissiat le 27 décembre 1748, fils de Claude Alexis Dalex (1726-1795) et de Marie Jacqueline Carlos. Propriétaire, maire de Groissiat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), puis agent municipal en l'an IV. Remplacé il est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est mort à Groissiat le 12 septembre 1813.
Dalex Louis Jacques. Agent municipal de Courmangoux élu en l’an IV.
Dalin Jean. Maire de Vouvray élu en cours de mandat en 1968 (ALIM), réélu en mars 1971 (CDE) jusqu’à la fusion de la commune avec Châtillon-de-Michaille et Ochiaz.
Dalin Laurent (Dalain. Il signe Dalin). Maire. Né à Feillens, fils de Philibert Dalain et de Louise Chambard. Cultivateur, maire de Feillens nommé d’octobre 1830 à sa mort à Feillens le 15 septembre 1839, à l’âge de 66 ans.
Dalleizette (Daillezette, Dalizette) Antoine. Maire. Né à Genève, horloger, maire de Ferney-Voltaire élu le 14 novembre 1790, remplacé le 13 novembre 1791, juge de paix cité en l’an V, nommé maire en mai 1800, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815. Membre du directoire du district de Gex nommé par Boisset en fructidor an II.
Dalleizette Hyacinthe (Gabriel Hyacinthe Marie Michel). Maire. Né à Ferney-Voltaire le 11 floréal an V, fils d’Antoine Dalleizette (voir notice) et d’Anne Catherine Henriette Desissarts. Maire de Fernex nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, remplacé en 1830. Il est mort à Ferney le 16 juin 1833 à l’âge de 37 ans.
Dalleizette Jean. Maire d’Ornex nommé en 1808, remplacé en juin ou juillet 1815. Il est mort à Ornex, au hameau de Villard-Tacon, le 3 juin 1829, à l’âge de 71 ans. Son cousin, Hyacinthe Dalleizette (voir notice) est témoin du décès.
Dallemagne André, baron. Maire. Né le 15 mai 1865 à Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or, fils d’Abel Dallemagne (1830-1910) et d’Alexandrine Marie Mayol de Lupé (1836-1870), il commence sa carrière publique tardivement, à l’âge de 54 ans, en entrant au conseil municipal de Belley où il est adjoint en 1919. Le 17 mai 1925, il devient maire (conservateur) de Belley, réélu en mai 1929 (URD) et 1935, confirmé par arrêtés préfectoraux des 7 et 13 mars 1941 jusqu’au 27 avril 1943, date à laquelle il démissionne, tout en restant simple conseiller municipal jusqu’à l’installation du comité local de libération. Le Bugiste du 1er mai 1943 attribue cette démission à un différend avec la préfecture. Il est mort à Belley le 10 octobre 1960. Il a été, de 1919 à 1950, secrétaire perpétuel de la revue Le Bugey dans laquelle il a beaucoup écrit. Il est l’auteur d’une Histoire de Belley parue dans Le Bugey de 1928 à 1933, tirée à part en 1933 et rééditée en 1979 par son fils Albert Dallemagne.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 47, 1960, art. M. Juilléron.
Dallemagne Claude, baron. Conseiller général, parlementaire. Né à Peyrieu le 8 novembre 1754, fils aîné de Balthazard Dallemagne, régisseur des biens de la commanderie d’Acoyeux, mort en 1772 - et de Marie Lassalle. Après des études au collège de Belley, il est volontaire le 24 décembre 1773 au régiment de Hainaut Infanterie qui tient garnison en Corse. Caporal le 17 mai 1777, il sert dans la guerre d’Amérique du 8 juillet 1778 (date de l’arrivée de l’escadre française du comte d’Estaing partie le 13 avril de Toulon) à 1783. Il participe aux combats de la Dominique, de Saint-Vincent, de Grenade, à la prise de Sainte-Lucie où il est blessé d’un coup de feu au genou droit. En 1779 son action dans l’assaut de Savannah lui avait valu le grade de sergent (10 octobre). Rentré en France après le traité de Versailles du 3 septembre 1783, il est promu sergent-major le 16 avril 1786. Il prend part le 31 août 1790 à la répression des trois régiments qui se sont soulevés à Nancy où il se fait remarquer. Breveté vétéran le 5 avril 1791, il est sous-lieutenant de grenadiers le 15 septembre 1791, chevalier de Saint-Louis le 10 juin 1792, lieutenant le 19 juin 1792, capitaine le 25 septembre 1792, affecté un an après jour pour jour au 1er bataillon de la 99e demi-brigade. En enlevant le défilé du Moulinet, il est blessé d’un coup de feu qui lui brise l’avant-bras droit. Cela ne l’empêche pas de commander les grenadiers devant Toulon. Il est nommé le 23 décembre 1793, général de brigade à l’armée des Pyrénées orientales, puis, le 25 février 1794, provisoirement adjudant général chef de bataillon par les représentants du peuple à l’armée d’Italie où il est blessé par trois fois. Le Comité de salut public le confirme dans ce grade le 16 avril 1794. Il est maintenu à l’armée d’Italie par les représentants du peuple Ricord et Robespierre jeune, le 18 avril 1794, en qualité de général de brigade. Il sert à l’attaque de Saorgio le 27 avril et commande une brigade de la division Macquart en août 1794. Le 27 juin 1795 et le 17 août, il défend le col de Tende. Le 6 décembre, il commande la 2e brigade de la division Macquart, ce général qui d’après Marbot se mettait torse nu avant l’attaque pour que son système pileux, assez développé, effraye l’ennemi. Affecté à la division Masséna le 29 avril 1796, il commande le corps d’avant-garde des grenadiers et carabiniers de l’armée d’Italie du 5 mai au 2 juin 1796. Il est à Fombio le 8 mai, décide de la victoire à Lodi le 10. Le Directoire lui écrit que « le glorieux exemple qu’il avait donné avait décidé de la victoire ». Il combat à l’avant-garde sous Kilmaine le 20 mai, participe au siège de Mantoue et à la prise de Saint-Georges le 4 juin. Le 12, il est affecté à la division Serrurier, repousse une sortie de la garnison de Mantoue le 16 juillet, s’empare du camp de Migliaretto devant Mantoue le 18, ce qui lui vaut un sabre d’honneur. Le 29 juillet, il est détaché sous Despinov, est vainqueur à Lonato le 31 juillet (Napoléon a écrit dans ses mémoires : « la brigade Dallemagne se couvrit de gloire » et sur le moment Bonaparte avait écrit au Directoire : « Le succès fut longtemps incertain ; mais j’étais tranquille, la brave demi-brigade, commandée par Dallemagne, était là ».) Il passe à la division Sauret le 2 août, s’empare de Gavardo le 4, y est bloqué mais réussit à se dégager, commande provisoirement la division Sauret le 5 août et est promu général de division le 15 août 1796. Placé sous les ordres de Sahuguet le 20 août, on lui affecte le 21 août la division Vaubois. Il bat l’ennemi à Borgoforte le 24 août, participe aux combats du Lavis et de Roveredo le 4 septembre, commande une division sous Kilmaine devant Mantoue le 16 septembre, puis sous Serrurier le 21 décembre. Le 4 février 1797, il est nommé commandant à Legnano pour y organiser une nouvelle division. Le 10 février, on lui donne l’ordre de commander une division sous Joubert à Bologne, puis au même lieu sous Sahuguet le 27 mai. Le 14 juin, il est sous les ordres de Kilmaine à Ancône. Rappelé le 15 septembre au quartier général, puis à Milan, il est nommé le 12 janvier 1798 à l’armée d’Angleterre. En février 1798, il commande une division à l’armée de Rome, puis provisoirement toute cette armée, à la place de Masséna, à la suite de la sédition de l’armée française, du 26 février au 27 mars 1798. Il rétablit l’ordre avec succès, se montrant l’homme de la situation. Il doit par ailleurs installer au Capitole le Sénat de la nouvelle république. Il passe à l’armée de Mayence en août 1798 et commande la 3e division le 20 septembre, puis la 5e division le 9 janvier 1799. Le 23, il reçoit la capitulation d’Erhenbreistein et le 24 janvier, sur sa demande, pour des raisons de santé, il est réformé. Rentré à Belley, il est rappelé le 8 août par Bernadotte, ministre de la Guerre pour devenir inspecteur de la 21e division militaire. Il refuse ce poste, ne s’estimant pas assez rétabli. Il se marie le 14 février 1800 avec Jeanne Christine Gaudet (1785-1849), fille de Pierre, notaire à Belley. Conseiller général de l’Ain de 1800 à 1802, le Sénat le désigne député de l’Ain au Corps législatif le 27 mars 1802 dont il devient secrétaire, vice-président en 1803, questeur en 1804 et figure sur l’annuaire de l’année 1806 avec cette année comme date de sortie. Il ne réussit pas à revenir au Sénat en 1806, malgré sa désignation par le collège électoral de l’Ain le 1er octobre. Le 20 mars 1807, il est rappelé en activité et affecté à la Grande Armée, mais arrivé à Berlin, il apprend la signature de l’armistice et reprend sa place au Corps législatif. Le 20 mars 1809, il commande la 25e division militaire à Wesel. Après un passage à la 1re division de l’armée du Nord en Hollande le 9 août 1809 où il a été appelé par Louis Bonaparte, roi de Hollande pour barrer la route aux Anglais, il revient à ce commandement le 1er septembre, puis le 1er mai 1810 il se rend à Caen pour commander la 14e division militaire. Il est admis à la retraite le 29 août 1813 (après sa mort !). Le 6 janvier 1813, il avait été reconduit au Corps législatif. Il est fait baron de l’Empire le 19 juin (son descendant Albert Dallemagne donne la date du 19 mars), mais meurt à Nemours six jours plus tard, le 25 juin en voulant rentrer de Paris à Belley pour voir ses enfants au collège de Belley, sachant qu’il était atteint d’hydropisie de poitrine. Il est inhumé à Nemours. Son nom est inscrit au côté sud de l’arc de triomphe de l’Étoile. Son éloge funèbre a été prononcé par le chevalier Riboud à la tribune du Corps législatif le 24 décembre 1813.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. – Le Bugey, n° 10, 1913, p. 1 ; n° 55, 1968, art. A. Dallemagne. – G. Six, Dict. biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l’Empire, Saffroy 1934. – Dict. Napoléon, art. J. Garnier. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Dallemagne Jean-Claude. Maire de Challex élu en juin 1995, remplacé en cours de mandat.
Dallemagne Léon Humbert Anthelme. Maire, conseiller général. Né à Belley le 28 avril 1837, frère d’Abel (né le 22 décembre 1830 à Belley), fils de Claudius Dallemagne (1804-1867)et d’Ermance de Villeneuve (1811-1897). Claudius est le fils du général Claude Dallemagne et de Jeanne Christine Gaudet. Clémence est la fille de François Xavier Jullien de Villeneuve (voir notice) qui épousa Jeanne Christine Gaudet, veuve du général. Élève au collège de Belley, puis au collège de Thoissey, étudiant en droit à Paris, conseillé par le peintre Léon Viot (1817-1866), ami de son père, il s’installe à Paris et entre dans l’atelier de François Louis Français (1814-1897) où il travaille en 1862 et 1863 et se consacre uniquement à son art. Il est nommé maire de Buellas par arrêté du 29 décembre 1864, jusqu’en mai 1871, et réside au château Legrand-Foisy où l’on peut voir la grande verrière sous les mansardes qui était son atelier. Puis, atteint de rhumatismes, il fuit la Bresse et se fixe dans la propriété familiale du château de Machuraz. Il est élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton de Champagne le 8 octobre 1871. Greffier, puis conseiller à la cour d’appel d’Hanoï. Quand on lui demandait ses impressions sur l’Extrême-Orient, il répondait : « rien n’est beau comme Saint-Paul-de-Varax! » Il est mort à Bourg le 25 mai 1907. Il a peint : L’Étang de Virieux en 1870, La Dombes au commencement d’avril en 1879, Le matin à Rossillon, Le bois de bouleaux près de Buellas (musée d’Amiens), L’orage dans les blés (musée de Brou). Une rue de Bourg porte son nom. Son fils Paul, né à Bourg en 1872, capitaine au 134e d’infanterie, a été tué le 31 août 1914 au combat de Magnières.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, juillet décembre 1930, Les artistes de l’Ain, art. Huteau.
Dallemagne Paul, baron (Paul Jean François Anthelme). Maire. Né à Belley le 20 mars 1832, fils cadet de Claudius Dallemagne (1804-1867) et d’Ermance (Hermance Anthelmette Jeanne Françoise Marie) de Villeneuve (1811-1897). Officier cavalerie, camérier secret de Léon XIII, propriétaire de Château-Froid à Talissieu, maire de Talissieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en 1897. Il est mort à L’Haÿ-les-Roses, Val de Marne, le 23 février 1923. Il avait épousé en premières noces en 1866 Marie Émilie Maupetit (1846-1892), fille de Christophe, baron de Maupetit et maire de Jujurieux (voir notice).
Dallezette. Greffier du juge de paix, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Ferney.
Dallezeitte. Maire de Ferney nommé de 1824 à 1830.
Dalloz Étienne (Jean Étienne). Maire. Adjoint de Divonne, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 6 octobre 1815, remplacé par arrêté du 15 novembre 1815, maire à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1817 (Jean Étienne ancien adjoint), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830 et de 1833 à 1836.
Dalloz Joseph. Maire. Négociant, maire de Dortan élu en 1898, réélu le 20 mai 1900 (républicain), remplacé le 18 janvier 1903.
Dally Charles (il signe Daly, puis Dally). Maire de Montagnat cité le 20 décembre 1792, remplacé, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Dalmeny Didier. Agent municipal de Chaveyriat en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Dalmesse André. Maire de Genay élu en 1790.
Dalphin Jean Baptiste. Agent municipal d’Arbent cité le 4 fructidor an IV (21 août 1796), ainsi qu’en l’an V, puis adjoint. Il s’agit probablement de Jean Baptiste Dalphin né à Arbent le 12 avril 1757, décédé à Arbent le 28 mars 1820, fils de François Dalphin (1716-1788) et de Marie Anne Pichon (1716-1786).
Damas Émile. Maire. Né vers 1913, président de la délégation spéciale instituée à la dissolution du conseil municipal de Matafelon par arrêté ministériel du 21 mars 1941, remplacé en 1944.
Dambérieux (d’Ambérieux). Président du collège électoral du département de l’Ain nommé par le roi en août 1815.
Damians Jean. Maire. Né le 14 juillet 1930, exploitant agricole, conseiller municipal du Plantay en mars 1965, maire en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (CGM), mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.
Damidaux André. Maire. Jurassien d’origine, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, puis résistant, directeur de la coopérative Bresse-Bleu de 1951 à 1990, maire de Servas élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 jusqu’en 1980. Il est mort en novembre 1999, à l’âge de 79 ans.
Damon Claude. Maire (radical indépendant) de Chaleins élu en mai 1945, remplacé en octobre 1947.
Damotte Albert. Conseiller de préfecture. Né le 13 décembre 1865, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 29 avril 1894, puis du Tarn le 11 juillet, mort en fonction le 15 décembre 1895.
Damour Antoine. Maire. Né vers 1833, cultivateur, maire de Villeneuve nommé le 7 juin 1875, élu le 8 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.
Damour François. Maire de Lent nommé en 1843, remplacé en 1846.
Damour Jean. Maire de Chaleins d’août à octobre 1870.
Damour Léon. Conseiller de préfecture. Né le 7 décembre 1837, nommé le 31 octobre 1867 conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’en 1870, sous-intendant militaire à Toulouse, sous-préfet de La Châtre en 1873, en 1876 d’Yssingeaux et en 1877 de Nérac.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Dangeville. Conseiller d’arrondissement. Administrateur du district de Châtillon-sur-Chalaronne, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) président du tribunal de police correctionnelle de Châtillon, puis, juge de paix du canton et substitut du commissaire près le tribunal criminel de Trévoux en 1800. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux en 1804, cité jusqu’en 1809. Un Joseph Dangeville, avocat, est député de Sandrans le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Pourrait être également Claude Dangeville, né à Belley vers 1736, vénérable franc-maçonnique, nommé le 25 février 1792 au comité de surveillance de la société populaire de Belley.
Danis Louis. Maire. Président du comité local de libération de Sathonay-Village nommé par arrêté du 10 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959 jusqu’en 1965.
Danthon Jean-Louis. Maire de Corcelles nommé de 1830 à 1835.
Danthon Jean-Louis (Jean-Louis Théophile).* Maire*. Né à Corcelles le 25 avril 1842, fils de François Danthon, maréchal, et de Françoise Gojon. Vétérinaire, maire de Corcelles élu en 1880, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892 (républicain), décédé et remplacé la même année.
Danthon Paul. Maire. Fils de Christophe. Maire de Corcelles nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.
Danthon Pierre François. Maire. Né à Corcelles le 30 mai 1753, fils de Claude Danthon, maître maréchal, et de Marie Vincent. Maréchal-ferrant, puis vétérinaire à Corcelles, nommé juge au tribunal du district de Nantua par Albitte. Menacé d’arrestation en germinal an III, il s’enfuit. Nommé membre du conseil municipal de Corcelles par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-maire, donc élu avant 1795. Nommé à nouveau maire par arrêté du 25 brumaire an XIII (16 novembre 1804), remplacé en 1816. Il est mort à Corcelles le 27 avril 1820.
Dantin Francisque. Conseiller d’arrondissement. Né le 23 avril 1844, bourrelier, adjoint de Belley élu en mai 1896, remplacé en 1900. Conseiller d’arrondissement élu par le canton le 31 juillet 1898 sans concurrent, réélu le 31 juillet 1904 contre Michaud, jusqu’en 1910.
Danton. Administrateur du département cité en mai et juin 1793.
Darbin Jean. Maire. Né le 1er avril 1844, épicier et boulanger, adjoint d’Ambérieux-en-Dombes élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire en mai 1882, réélu en mai 1884 et en mai 1888, remplacé en septembre. En octobre 1891, il figure comme simple conseiller municipal.
Darbon Maurice. Maire de Vernoux élu en mai 1935, président du comité local de libération par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire réélu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical indépendant).
Dardenne Bernard Joseph Eugène Octave. 57e* préfet de l’Ain*, nommé le 20 février 1900, en fonction jusqu’au 1er octobre 1904. Né à Lombez dans le Gers le 20 novembre 1852, avocat à la cour d’appel de Toulouse, maire de Lahitère en 1878, sous-préfet de Barbezieux en 1880, de Millau en 1888, d’Arles en 1895 avant d’être installé dans l’Ain le 1er mai 1900. Le 22 septembre, il conduit 214 maires de l’Ain au grand banquet offert aux Tuileries par le gouvernement de Waldeck-Rousseau aux maires de France, délégation reçue au ministère des Travaux publics par son titulaire Pierre Baudin. Puis de préfet du Loir-et-Cher, il devient TPG de la Haute-Vienne.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Darles Marie Étienne. Administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Curé de Mogneneins de 1779 à 1792, jureur d’abord, il renonce à ses vœux et se marie. Domicilié à Guéreins, secrétaire de la municipalité de Montmerle devenu secrétaire en chef de l’administration municipale du canton de Montmerle, administrateur de l’Ain nommé le 14 messidor an VI (2 juillet 1798), puis receveur du canton, il redevient administrateur de l’Ain nommé par le Directoire exécutif le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial (18 juin), puis président du département le 29 messidor an VII (17 juillet 1799) jusqu’à sa démission pour cause de maladie le 7 nivôse an VIII (28 décembre 1799). Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, jusqu’en 1803.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 97, « Mogneneins », art. Alloing, 1937.
Darme Claude. Maire. Boulanger et aubergiste, maire de Ceyzériat nommé en 1831, reconduit en 1834 après le renouvellement de la moitié du conseil auquel participent 105 électeurs payant un impôt supérieur à 20 F, renommé en 1840 et 1847, il démissionne avec tout le conseil municipal le 15 mars 1848. Une commission présidée par Barbet, notaire, est désignée par le commissaire de la République pour gérer la commune. Les élections, au suffrage universel, se déroulent le 14 mai. Claude Darme est réélu maire, traverse sans difficultés la période du coup d’État de 1851 et est renommé par le préfet par arrêté du 17 juillet 1852, sans vouloir être membre du conseil municipal élu le 19 septembre. En 1854, les conseillers n’acceptent plus Darme comme maire et démissionnent. Le préfet nomme une commission municipale composée de Perrot, ancien magistrat et du colonel Jean Baptiste Melchior Peloux. Un nouveau maire est nommé le 14 juin 1855. Darme est nommé de nouveau par décret impérial du 18 septembre 1860, au décès de Jean-Baptiste Barbet, et remplacé en 1865. Il est mort en mai 1869, à l’âge de 76 ans.
BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.
Darme Jules (Jules Régis Eugène). Maire. Né à Serrières-sur-Ain le 22 février 1891, maire de Serrières-sur-Ain élu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929.
Darme Marcel. Cultivateur, nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et, par arrêté du 4 décembre 1942, membre du conseil départemental de l’Ain.
Darme Paul. Maire. Né le 28 novembre 1920, agriculteur, condeiller municipal de Saint-Denis-lès-Bourg en 1947, adjoint en mars 1959, 1er adjoint en mars 1965, maire en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI) et mars 1983, jusqu'en 1989. Il est mort le 7 décembre 2012.
Darmedru. Maire de Bohas élu en mai 1945 (radical indépendant), remplacé en octobre 1947.
Darmedru Bernard. Maire. Né le 27 février 1929, maire de Bohas élu en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (CDP), maire du regroupement Bohas-Meyriat-Rignat en 1977 (CDS).
Darmedru Henry. Maire. Né à Meyriat le 20 septembre 1765, fils d’Étienne Darmedru (1722-1784), laboureur, et de Marie Blanchet (1731-1803). Agent municipal de Meyriat élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII, nommé maire en 1808, remplacé en avril 1813.
Darmedru Jean Marie. Maire. Né à Meyriat le 8 septembre 1785, fils de Joseph Marie Darmedru et de Jeanne Marie Belly. Maire de Meyriat nommé par arrêté du 4 juin 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en mai 1848.
Darmet Charles. Maire de Bouvent, élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935, remplacé le 13 mai 1944 par le président du comité local de libération, nommé par arrêté du 23 février 1945, élu en mai, remplacé en octobre 1947.
Darmet Emmanuel. Maire. Né vers 1797, cultivateur, maire de Bouvent nommé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 21 juin 1853.
Darmet François Marie. Maire. Né à Bouvent le 28 août 1796, fils de Jean-Baptiste Darmet (voir notice) et de Marie Gasparine Lacour. Adjoint de Bouvent nommé par arrêté du 21 juin 1853, maire le 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865. Il n’a jamais été élu au conseil municipal. Il est mort à Bouvent le 22 août 1882.
Darmet Jean Baptiste.* Maire. *Fils de Jean Darmet (1724-1802) et de Laurence Verchère (1727-1780). Maire de Bouvent nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à son décès à Bouvent le 2 décembre 1829 à l’âge de 66 ans.
Darmet Jean-Baptiste. Maire. Né à Bouvent le 17 mars 1843, fils de François Marie Darmet (voir notice) et d’Adélaïde Saintoyan. Cultivateur, maire de Bouvent, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, 20 mai 1892 (réactionnaire), en mai 1896 et le 20 mai 1900 (réactionnaire).
Darmet Louis. Maire de Bouvent élu en mai 1953.
Darmon François. Maire. Né à Mollon, fils de Claude Darmon et de Marie Françoise Gadal. Cultivateur, maire de Mollon élu le 21 décembre 1872, remplacé le 2 février 1874. Il est mort à Mollon le 17 octobre 1887, à l’âge de 75 ans.
Darmon François. Maire. Adjoint de Faramans élu en janvier 1881, réélu en mai 1884, maire en mai 1888, adjoint en mai 1892. Un François Darmon, né en 1808, est adjoint nommé en 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé en 1876 ou 1878.
Darmon Philippe. Maire de Faramans nommé en janvier 1841, remplacé en mai 1848.
Darmont Catherin. Maire. Né à Faramans le 1er novembre 1812, fils d’Étienne Darmont (1774-1844) et de Claudine Darmont. Maire de Faramans élu en mai 1848, remplacé en septembre. Il est mort à Faramans le 20 février 1858.
Darnand Joseph (Aimé Joseph Auguste). Membre du Conseil national, ministre. Né à Coligny le 19 mars 1897, fils d’un cheminot chef de voie à la gare de Bourg, Joseph Marie Darnand, et de Marie Joséphine Michel, nés tous deux à Coligny en 1860 et 1865. Elève à l’école Saint-Louis de Bourg, puis interne en 1911 au collège Lamartine de Belley où il rentre en 6e, il quitte cette institution alors qu’il est en 4e en 1913 pour un apprentissage d’ouvrier ébéniste à Bourg chez M. Dumarchy. Mobilisé le 8 janvier 1916, il est affecté au 366e régiment d’infanterie, monte au front le 13 juillet 1917 et se fait immédiatement remarquer : il est volontaire pour tous les coups de main et commande bientôt un groupe de grenadiers d’élite. Le 14 juillet 1918, il capture, lors d’une patrouille en Champagne, 24 prisonniers qui, amenés au général Gouraud, révèlent l’heure de l’attaque allemande du lendemain, confirmant ainsi ce que savait le commandement par des prisonniers ramenés par le 215e régiment d’infanterie le 28 juin et par le 31e bataillon de chasseurs à pied le 10 juillet, et par un rapport du commandant Andlauer chef du service de renseignements de Belfort. Il est proposé pour être chevalier de la Légion d’honneur avec cette citation : « Le sous-officier Darnand a été, en tout point, un serviteur modèle et un des artisans de notre victoire finale. C’est un beau brave. » Le 26 juillet, il est reçu par Pétain qui lui remet, sur le champ de bataille, la médaille militaire. Après l’armistice, il participe à la campagne de Cilicie contre les Kémalistes. Il quitte l’armée en 1921 avec le grade de sous-lieutenant et entre comme manutentionnaire à la fabrique de meubles Descher, puis en juin 1922, il est à Maillat où il travaille dans une exploitation forestière comme chef de chantier. En 1923, il est vendeur décorateur à Lyon à la fabrique de meubles Chaleyssin. C’est là qu’il adhère à l’Action française. En 1925, il est directeur de la succursale Chaleyssin à Nice qu’il quitte pour acquérir une société de transport et déménagement qui devient la SA Darnand & Cie. Il est en outre directeur de la société des autobus du littoral jusqu’en 1936. Président des anciens combattants à Nice, il démissionne en 1928 de l’Action française où il était chef des camelots du roi pour rentrer au mouvement Croix-de-feu. En 1936, il adhère au Parti populaire français de Doriot. Il est impliqué dans le complot de la Cagoule, emprisonné du 13 juillet au 16 décembre 1938, mais bénéficie d’une ordonnance de non-lieu, son avocat étant Xavier Vallat. En septembre 1939, il est mobilisé à la tête d’un corps franc au 24e bataillon de chasseurs de la 29e division d’infanterie et se distingue encore en ramenant notamment le corps du lieutenant Agnely tué à Forbach le 7 février 1940, exploit qui fera la page de couverture du Match du 21 mars 1940; et que relata Dorgelès dans un article La Cagoule Blanche. En mai, il sauve encore le capitaine aviateur Marchand tombé entre les lignes. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur. Il est fait prisonnier le 19 juin 1940 à Lamotte-Beuvron et interné à Pithiviers d’où il s’échappe. Il suit le Maréchal Pétain, devient en 1940 le chef de la Légion des combattants des Alpes-Maritimes et entre au Conseil national le 23 janvier 1941 où il se prononce pour la collaboration avec l’Allemagne. En 1942, il est le chef du Service d’ordre légionnaire, se rend sur le front russe en septembre et adhère à la Waffen SS après avoir prêté serment à Hitler. Le 5 janvier 1943, Laval transforme le SOL en Milice Française, sans en prévenir les membres, dont il devient le chef le 31 décembre 1943. Le 2 juin, il organise les francs-gardes noyau dur de la Milice. En août 1943, il est nommé SS sturmbannführer de la Waffen SS. Le 31 décembre 1943, il remplace René Bousquet au poste de secrétaire général au maintien de l’ordre. Le 30, il avait été nommé Conseiller d’État en service extraordinaire, mais il ne sera pas installé. La Milice se déchaîne contre les maquis, assassine (Maurice Sarraut, Jean Zay, Georges Mandel et dans l’Ain Victor Basch, président de la ligue des droits de l’homme et son épouse), torture et même réquisitionne 300 millions à la Banque de France. Le 13 juin 1944, Darnand est nommé secrétaire d’État à l’Intérieur. Il a tenté des contacts avec la Résistance. En décembre 1942, « par l’intermédiaire d’un garagiste du Var, nommé Doriot, parent du chef du PPF mais membre de Combat, Joseph Darnand, l’organisateur du Service d’ordre légionnaire, fait demander si nous pouvons le faire passer à Londres » écrit Henri Frenay (La nuit finira, p. 390) qui, après avoir réfléchi, avait répondu : « Vous direz à Darnand qu’il est allé trop loin, ses responsabilités sont trop lourdes. La porte s’est refermée derrière lui ». En mai 1943, Darnand propose à nouveau de rejoindre la Résistance par l’intermédiaire de Jean Moulin. La réponse de Londres, par câble chiffré au mois de juin, avait été : « Votre proposition Darnand je répète Darnand moralement inacceptable. » Il quitte Paris le 16 août 1944 pour se réfugier à Ulm et à Sigmaringen où il est membre de la Commission gouvernementale française. Il s’enfuit en Italie, combat contre les partisans communistes et est arrêté par des agents de la sécurité militaire française le 25 juin 1945 à Edolo, près de Pise. Ramené à Milan, puis à Pise et à Nice, il est incarcéré à Fresnes le 3 juillet. Interrogé dès sa descente d’avion à Villacoublay, il déclare : « Je suis un soldat et un ancien combattant. J’avais une profonde admiration pour la valeur allemande et j’avais pensé que l’on pouvait bâtir une nouvelle Europe sous l’égide de l’Allemagne ». Condamné à mort par la Haute Cour de justice le 3 octobre, il est fusillé au fort de Châtillon dans les Hauts-de-Seine le 10 octobre, à l’âge de 48 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. H. Temerson. – H. Coston, Dict. de la politique française. - M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux archives de l’Ain. – Le Bugiste du 20 septembre 1941, et du 5 juillet 1945.
Dassin Joseph. Maire. Né le 30 mars 1818, soldat du génie, puis propriétaire à Proulieu, nommé adjoint de cette cité par arrêté du 10 juin 1855, maire en 1860, renouvelé en 1865, remplacé en 1870 ou en 1871, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Dassin Marcel. Maire. Né le 9 février 1951, agriculteur, conseiller municipal de Pollieu en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), décédé accidentellement à l’âge de 48 ans en novembre 1999.
Daubrée Paul Marie Auguste. Conseiller de préfecture. Né le 26 novembre 1843, il est nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 13 mars 1869, part en 1870 et occupe la même fonction en Maine-et-Loire en 1871, en Gironde puis en Seine-Inférieure en 1873 et en Saône-et-Loire en 1878.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Daudon Jules. Conseiller de préfecture. Né à Lons-le-Saunier le 19 novembre 1872, avocat, il est nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 23 juillet 1898, puis du Jura le 13 février 1903 où il devient secrétaire général de 1905 à 1929. Il est mort à Lons-le-Saunier le 1er août 1934.
BIBLIOGRAPHIE : M. Roche et M. Vernus, Dict. biographique du département du Jura, 1996.
Daujat André. Maire. Né le 24 janvier 1931, électricien, président de la Mutuelle Le Renom Assurance, maire de Perrex en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), remplacé en 1995. Il est mort le 26 avril 2011.
Daujat Auguste. Maire de Cuisiat élu en mai 1929 (républicain de gauche).
Daujat Bernard. Maire. Né le 17 mai 1952, chargé d’affaires, maire de Perrex élu en mars 2008.
Daujat Claude Joseph. Maire de Pirajoux nommé par arrêté du 14 mars 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 23 juillet 1864.
Daujat François. Maire. Député de Beaupont pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Beaupont élu en 1790, et si c’est le même nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé le 22 messidor an VIII.
Daujat François Marie (Marie François). Maire. Né à Beaupont le 12 juin 1784, fils de Joseph Daujat et de Marie Angélique Bouchoux (1766-1832). Maire de Pirajoux nommé par arrêté du 7 juin 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Marie François), jusqu’en 1832. Il est mort à Pirajoux le 5 février 1837.
Daujat François Laurent.* Maire.* Né à Beaupont vers 1748, fils de Philibert Daujat (1697-1768) et de Charlotte Putin (1709-1783). Cultivateur du hameau du Ringe, maire de Beaupont nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 messidor an VIII (11 juillet 1800) en remplacement de feu François Daujat. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, et remplacé en 1819. Il est mort à Beaupont le 21 décembre 1823.
Daujat Georges.* Maire.* Président du comité de libération de Laiz en 1944, maire jusqu’aux élections de mai 1945.
Daujat Jean. Maire de Béligneux élu en mars 1959, remplacé en 1960.
Daujat Jean-Louis. Maire. Né à Beaupont le 22 décembre 1789, fils de Louis Daujat (voir notice) et de Jeanne Marie Martinet (1760-1837). Adjoint de Beaupont nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 16 mars 1823.
Daujat Louis. Maire. Né à Beaupont, laboureur au Ringe, maire de Beaupont nommé (ou reconduit) par Albitte et installé le 28 ventôse an II (13 mars 1794), reconduit par un arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 16 frimaire (6 décembre). Il semble que ce soit lui qui soit nommé adjoint le 22 floréal an VIII (12 mai 1800) par le préfet Ozun. Il est mort à Beaupont le 8 juillet 1847.
Daujat Marie François. Maire. Né en 1795, propriétaire, maire de Pirajoux nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Daujat Pierre Joseph. Maire. Né à Beaupont le 25 janvier 1772, fils de François Laurent Daujat (voir notice) et de Jeanne Marie Lyonnois (1744-1814). Maire de Beaupont nommé de 1828 à janvier 1831. Il est mort à Beaupont le 25 août 1850.
Dauphin Gisèle. Maire. Née le 15 août 1937, comptable, conseillère municipale de Challes-la-Montagne en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989, maire le 2 août 1991 jusqu’en 1995, à la suite du décès d’Henri Cuturier.
Dauvergne Léon. Maire. Né vers 1879, adjoint de Pressiat élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, remplacé en août 1946.
Daval Auguste Edmond. Sous-préfet de Trévoux. Né le 1er février 1845, nommé sous-préfet de Trévoux le 30 décembre 1877, qu’il quitte le 21 octobre 1883 pour la sous-préfecture de Clamecy. Mis en disponibilité le 29 décembre 1885.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Daventure. André. Maire de Saint-Laurent élu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947 (SFIO).
David Claude Geneviève. Maire. Né vers 1793, maire de Civrieux nommé de 1828 à octobre 1830.
David Claude Hippolyte. Maire. Né à Nantua le 26 juin 1821, fils de Jean Baptiste David, voiturier, et d’Angélique Jacquemet. Négociant, maire de Nantua installé le 20 avril 1861, reconduit par décret du 26 août 1865 et en 1870, démissionnaire le 4 septembre, « sentant bien qu’il n’avait pas le droit de servir un gouvernement dont il ne partage à aucun degré les théoriques illusions ». Amédée Girod de l’Ain, pair de France, avait obtenu de l’État le 22 septembre 1837 le don à l’église de la ville du tableau de Delacroix représentant le martyre de Saint-Sébastien, qui est accroché le 20 novembre 1838. Le 18 avril 1869, la fabrique, dont fait partie le maire, est à court d’argent et vend, avec l’accord de l’évêque, le tableau à un brocanteur, Brame. Il est convenu que le Delacroix sera remplacé par une toile de même taille représentant saint Michel. L’indignation des Nantuatiens est telle que le 13 juin 1870, la municipalité, par 8 voix contre 7, assistée par Me Théodose Mercier, le futur député, se trouve dans l’obligation d’assigner la fabrique, défendue par Me Lucien-Brun également futur député, pour faire annuler la vente, ce que fera la cour d’appel de Lyon le 19 décembre 1873. Le 8 mai 1870, David a fait voter pour le oui au plébiscite organisé par Napoléon III.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 73, 1964, « Les avatars d’un tableau », art. Delphine Arène. – Journal de Michel Collet. – L’Abeille du Bugey et du pays de Gex, 13 juin 1869, 19 mai 1872.
David Félix. Maire. Né le 20 juillet 1923, industriel, 2e adjoint de Lhuis en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD).
David Gustave. Conseiller général. Né à Paris en 1839, il commence ses études en Allemagne, puis à Paris au lycée Bonaparte et obtient une licence en droit. Avocat, lapidaire, conseiller général du canton de Ferney-Voltaire élu le 26 septembre 1869 par 703 voix contre 485 à Balleidier sur 1193 votants et 1526 inscrits, il est l’un des rares à faire voter le non au plébiscite du 8 mai 1870, organisé par Napoléon III pour confirmer les réformes constitutionnelles intervenues depuis 1860. Il est réélu conseiller général, républicain de gauche, au suffrage universel le 8 octobre 1871, jusqu’à sa mort à Vichy en août 1874, à l’âge de 35 ans. Son père, lapidaire, était propriétaire du château de Voltaire.
David Jean-François.* Maire*. Né à Lochieu le 6 juin 1810, fils de François David, tisserand, et de Vincente Berthier. Propriétaire et garde forestier, maire de Lochieu élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, décédé le 28 juillet 1858, à l’âge de 48 ans, et remplacé le 8 août 1858.
David Louis. Maire. Né vers 1765, fils d’Antoine David et de Josephte Rongeon. Charron, élu greffier de la commune de Lochieu en décembre 1792, agent municipal en 1795, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1815. Il est mort à Lochieu le 2 juillet 1844.
David Pierre Marie. Maire. Né à Lochieu le 8 octobre 1772, fils de Pierre David dit Laforge (1735-1793) et de Françoise Bornarel (1748-1812). Maire de Lochieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il assiste le 22 juillet 1824 au cimetière de Lochieu à l’exhumation des reliques de saint Athaud : « Peut-être y seraient-elles encore aujourd’hui, écrit l’abbé Gouvat,* sans un miracle opéré par le grand thaumaturge dont fut témoin Pierre Marie David le 29 juillet 1824. – Le voici tel que me l’a raconté plusieurs fois le dit David, maire de Lochieu : je reposais paisiblement dans mon lit lorsque je fus réveillé par la présence d’un petit enfant que j’aperçus tout à coup sur mon lit. Étonné, j’éveille ma femme qui comme moi voit un enfant assis sur une espèce d’escabeau au pied de mon lit. Je lève la tête pour mieux voir : il semble qu’il me sourit, puis l’enfant s’éloigne, il s’éloigne toujours ; je m’assied sur mon lit pour mieux examiner. Moi et ma femme nous voyons l’enfant s’éloigner encore, puis grossit en s’éloignant ainsi, puis il est revêtu des habits pontificaux. À la fin, c’est un pontife tout à fait vénérable. Je m’écrie : ah ! C’est St Arthaud. Et tout disparaît. Le dit David, maire, le lendemain au matin raconte sa vision à un nommé Jacques Brodaz, clerc, lequel certifie que la même nuit, un tableau où se trouvaient des reliques de St Arthaud qui était dans la chambre lui avait apparu tout ruisselant de lumière. Le même jour, David en donne connaissance à Mr Chabannay curé de Brénaz qui sembla le traiter de visionnaire. Le lendemain, il part pour Belley, raconte le tout à Mgr Devie* ». En 1829, David garde les reliques de saint Arthaud dans sa chambre et les rend à Mgr Devie le 13 avril 1830 pour les placer dans une chasse. David est remplacé comme maire en 1832.
BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol, p. 7 et 9. Manuscrit de l’abbé Gouvat, p. 30.
Davinet François. Maire. Né le 23 mai 1806, ciseleur, maire de Pont-d’Ain élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.
Dayet Jean (Jean-Baptiste Marie Louis). Maire. Né à Reyrieux le 15 juin 1886, fils de Jean Louis Xavier Dayet et de Marie Clugnet. Ancien combattant remarqué au 15e BCP, gendarme auxiliaire en 1924, directeur de la fanfare « La Talençonne », maire de Reyrieux élu en mai 1923 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), 1929 (URD) et 1935. Il est mort à Lyon le 13 octobre 1968.
Dazord Jean-Paul. Maire. Né à Montluel le 7 octobre 1823, fils de Guillaume Dazord, marchand de fer, et de Cécile Chabert. Maire de Dagneux nommé le 4 août 1860, reconduit en août 1865, remplacé le 4 octobre 1870.
Dazord Laurent. Maire. Né à Dagneux le 23 novembre 1839, fils de Laurent Dazord, maçon, et de Thérèse Charnoz. Marchand de vins, adjoint de Dagneux élu le 23 janvier 1881, maire le 18 février 1883, réélu le 18 mai 1884 et remplacé en octobre 1886. Il est mort à Dagneux le 23 mai 1890.
Dazord Paul (Paul Henri). Maire. Né à Montluel le 4 novembre 1816, fils de Guillaume Dazord et de Cécile Chabert. Propriétaire (2000 F de revenus en 1874), maire de Sainte-Croix élu le 4 septembre 1870, remplacé le 9 mai 1871, adjoint nommé par arrêté du 16 février 1874.
Debar Maximilien. Maire. Né vers 1780, maire* *de Rignieux-le-Franc de 1813 à 1816. Il est en permanence absent de la commune.
Debat Jean. Maire. Né à Lyon en 1887, Ingénieur chimiste, maire de Vieu, élu en mai 1935, décédé en avril 1940 et remplacé en novembre 1940. Son fils, Paul Debat, né à Lyon en 1920 a été un des initiateurs de la Résistance dès le 1er novembre 1942. Devenu le capitaine Jacques, chef départemental du SAP (services atterrissages et parachutages), il est arrêté à Don en 1944, enfermé à Montluc, déporté à Auschwitz, puis à Floha où il décède le 5 avril 1945 à l’âge de 25 ans.
Debat Jean-François. Maire, conseiller régional. Né à Lyon le 24 janvier 1966, licencié en droit, ancien élève de l’IEP de Paris et de l’ENA (promotion Gambetta), auditeur au Conseil d’Etat le 1er mars 1993, maître des requêtes le 10 avril 1996, puis conseiller d’État en 2008. Élu (PS) en 1995 au conseil municipal de Bourg sur la liste d’André Godin, il est adjoint au maire, jusqu’à la défaite de la gauche aux municipales de 2001. Réélu alors comme conseiller municipal. Conseiller au cabinet du président de l’Assemblée nationale, Laurent Fabius de juillet 1997 au 14 décembre 1998. Premier secrétaire de la Fédération socialiste de l’Ain de septembre 1997 à 2000 ; conseiller auprès du secrétaire d’Etat au logement, Louis Besson, du 14 décembre 1998 au 27 mars 2001 ; conseiller auprès du secrétaire d’Etat au logement, Marie-Noëlle Lieneman du 9 avril au 30 juin 2001, il est élu conseiller régional le 28 mars 2004, le premier pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne et devient vice-président chargé des finances. Candidat (PS) aux élections législatives des 10 et 17 juin, il obtient 31,98 % des voix au premier tour et 46,34 % au second contre Xavier Breton qui est élu. Élu maire de Bourg-en-Bresse au renouvellement le 15 mars 2008. Vice-président de la communauté d’agglomération du bassin de vie de Bourg-en-Bresse chargé de la stratégie territoriale et de l’enseignement supérieur élu le 14 avril 2008. Réélu au conseil régional, le premier pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes » au deuxième tour des élections des 14 et 21 mars 2010, il conserve son poste de vice-président chargé des finances. Candidat aux législatives de juin 2012, sa suppléante est Florence Blatrix, enseignante en économie, adjointe de Drom, qui deviendra en novembre première secrétaire du PS de l'Ain. Le samedi 17 novembre 2012, il devient trésorier du Parti socialiste.
Debax Gervais Achille François Alexandre. 53e* préfet de l’Ain*, nommé le 22 septembre 1890, en fonction jusqu’au 18 mars 1895. Né à Puycelci dans le Tarn le 3 mars 1833, conseiller municipal de Falga de 1863 à 1880, juge au tribunal de commerce de Toulouse dont il est président en août 1885, alors que, curieusement, dans le même temps il est conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône en 1880, sous-préfet de Grasse en 1883 et d’Aix en 1885. Préfet des Ardennes en 1889, puis de l’Ain où il est installé le 10 octobre 1890. Quand il quitte le département, il prend la direction de l’établissement des sourds-muets de Paris.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Débelay François. Conseiller d’arrondissement. Architecte à Bourg, conseiller municipal de Bourg de 1832 à 1848, 1er adjoint de 1848 à 1850, conseiller municipal en 1850, remplacé en 1851. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton le 3 septembre 1848, remplacé en 1852.
Débeney. Maire. Prêtre, qui devient maire de Saint-Rambert vers le 6 février 1794. À cette date, il reçoit les lettres de prêtrise de Michel Vallet, religieux de Portes qui dessert Bénonces.
Débeney François (François Pierre Aimé). Maire. Né à Saint-Rambert le 29 messidor an IV (27 juin 1796), fils de Jean Claude Debeney (fils de François Debeney, notaire à Chazey, et de Marianne Dupuis), secrétaire en chef de l’administration du canton, et d’Aimée Marguerite Bailaz. Propriétaire, élu en tête au conseil municipal de Saint-Rambert les 18 et 19 septembre 1852, maire nommé de 1860 à 1865. Il est mort à Saint-Rambert le 18 novembre 1868.
Debeney Marie Eugène. Cité ici en raison du caractère politique de sa mort. Né à Bourg-en-Bresse le 5 mai 1864, fils de Cyrille Debeney, notaire dans cette ville de 1856 à 1889, et de Marie-Adélaïde Morelet. élève du lycée Lalande, il entre à Saint-Cyr le 30 octobre 1884, en sort en 1886 sous-lieutenant au 3e bataillon de chasseurs à pied. Lieutenant en 1890, capitaine en 1894, chef de bataillon en 1905, lieutenant-colonel en 1914, il devint au début des hostilités sous-chef d’état-major de la 1re armée, puis un mois plus tard chef de cet état-major et colonel. Général de brigade par intérim le 8 mai 1815, il commande la 57e division d’infanterie, puis la 25e. Général de division à titre temporaire le 5 avril 1916, commandant le 38e corps, puis le 32e, il est placé en décembre à la tête de la 7e armée, puis devient le 7 mai 1917 major général des armées du Nord et de l’Est. Commandant la 1re armée le 22 décembre 1917, il résiste en mars 1918 à Montdidier à l’attaque de Ludendorff, perce son front le 8 août, force la ligne Hindenburg à Saint-Quentin et en octobre rejette l’ennemi au-delà des frontières. Commandant de l’école supérieure de guerre et directeur du Centre des hautes études militaires en juin 1919, membre du Conseil supérieur de la guerre de 1920 à 1934, puis inspecteur général des écoles militaires, il est nommé le 8 janvier 1924 chef d’état-major général de l’armée jusqu’en 1930. Maintenu en activité sans limite d’âge pour avoir commandé en chef devant l’ennemi, il partage son temps entre Paris, Lagnieu dans sa villa baptisée « Montdidier » et Bourg, place Carriat. Favorable au régime de Vichy, il préside le 29 août 1943 au matin à Bourg une cérémonie commémorant le 3e anniversaire de la Légion des combattants, dite journée de l’unité française. La voiture à gazogène du chef départemental de la Légion, Jean Balleidier (voir notice), qui doit ramener le général à Lagnieu, est garée devant l’hôtel de l’Europe. Une bombe y est déposée pendant le déjeuner par des résistants. Elle éclate sur le trajet entre Ambérieu et Lagnieu, près de Pont-d’Ain. Balleidier est indemne, mais le général Debeney, blessé grièvement, succombera le 8 novembre 1943 à Bourg, où il est inhumé. Le 30 novembre, la rue des Lices à Bourg devient la rue du général Debeney. Elle porte toujours ce nom. Marie Eugène Debeney a publié en 1930 un livre intitulé Sur la sécurité de la France, et en 1937 chez Plon La Guerre et les Hommes, réflexions d’après-guerre. Son fils, Victor Debeney (voir notice) a aussi été général.
BIBLIOGRAPHIE : Dic. de biographie française, art. E. Franceschini. - M. Brocard, Bourg de a à z, 2000.
Debeney Victor. Né à Bourg-en-Bresse le 26 avril 1891, fils du général Marie Eugène Debeney (voir notice) et de Marie-Caroline Lacombe. Engagé volontaire en 1910, il entre à Saint-Cyr en 1911, devient en 1912 sous-lieutenant au 25e bataillon de chasseurs à pied. Blessé le 23 septembre 1914 à Montfaucon, il est amputé d’un bras. Lieutenant le 10 octobre, capitaine en 1916, élève de l’École supérieure de la guerre en 1922, adjoint à l’attaché militaire en Italie, chef de bataillon en 1927, attaché militaire en Italie en 1928, professeur stagiaire du cours de tactique générale à l’École supérieure de guerre en 1932, lieutenant-colonel en 1933, professeur titulaire en 1935, colonel en 1937, il exerce différents commandements. Général de brigade à titre temporaire le 28 mai 1940, il commande le 29 juin le département de la Savoie, puis successivement l’infanterie de la 7e et de la 14e division. Général de brigade à titre définitif le 20 février 1941, il devient le 1er août directeur de l’infanterie au ministère de la Guerre, puis inspecteur de l’armée le 15 janvier 1942, général de division le 20 août et placé à la fin de l’année en congé d’armistice. Rappelé à l’activité le 10 avril 1943, il est nommé début août 1944 directeur du cabinet du maréchal Pétain, en remplacement du préfet Jean Tracou, banni par les Allemands. Vivant les tous derniers jours cauchemardesques du régime de Vichy, il suit Pétain enlevé à l’Hôtel du Parc le 20 août pour être conduit à Moulins, Belfort, Morvillars, puis Sigmaringen. Il l’accompagne également le 24 avril 1945 au poste frontière de Sankt-Margarethen et à Vallorbe le 26 avril. Le maréchal est incarcéré au fort de Montrouge, Debeney à Fresnes où il reste six mois. Suspendu de son grade le 25 mai, il est rayé des cadres le 8 mars 1946. Il est mort à Paris le 1er mars 1956.
BIBLIOGRAPHIE : Dic. de biographie française, art. E. Franceschini. – Jean Tracou, Le Maréchal aux liens, p. 358 et s. Ed. André Bonne, 1949.
Debez Charles Joseph. Maire. 3e officier municipal de Marboz en 1793, notable en ventôse an II (mars 1794), nommé maire par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé le 18 floréal an II (7 mai 1794) par Rollet, agent national du district, qui reproche à cette municipalité sa tiédeur révolutionnaire. C’est pourtant ce nouveau conseil qui se plaindra, après le 9 thermidor, des dommages provoqués à l’église par la destruction du clocher. Il est remplacé par Boisset le 10 brumaire an II (31 octobre 1793), qui le nomme assesseur.
Débia René Marie Albert Yves. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Marseille le 21 septembre 1911, secrétaire de l’attaché commercial de France en Australie en 1930, attaché commercial en 1938, chef du cabinet du préfet des Hautes-Pyrénées en 1941, sous-préfet de Prades en 1943, il fait partie des réseaux alliés de la Résistance. Secrétaire général de la Mayenne en 1944, sous-préfet de Briançon en 1945, nommé à Nantua le 20 mars 1946 et installé le 1er avril, sous-préfet de Langres en août 1950, d’Orléansville en 1952, de Montbéliard en 1955, préfet de la Haute-Saône en 1961, du Territoire de Belfort en 1963, directeur de la société Poly-chimie en 1968.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Debonnel Jean. Maire. Né à Châtillon-la-Palud le 12 mai 1912, élu adjoint de cette commune le 9 mai 1953, maire le 12 mai 1957, réélu en mars 1959 jusqu’au 1er mai.
Debost Gilles. Maire. Né le 27 mars 1950, architecte, maire de Verjon (PRG) élu en juin 1995 jusqu’en mars 2001. Il ne se représente pas en mars 2001. Aux élections régionales du 15 mars 1998, il est second sur la Liste Union républicaine Ain, conduite par Alain Coquard qui, avec 1,61 % des suffrages, n’a pas d’élu.
Debourg Denis. Maire de Saint-Rémy nommé de 1837 à sa mort à Saint-Rémy le 3 décembre 1843, à l’âge de 71 ans.
Debourg Alexandre Camille. Maire. Né le 10 mars 1821, négociant, maire de Saint-Rémy nommé par arrêté du 6 juin 1861, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Debourg Brigitte. Maire de Châtillon-la-Palud élu en mars 2008. Elle démissionne en mars 2009.
Debourg Denis. Maire de Lescheroux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 août 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 25 mars 1819. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1817.
Debourg Denis. Maire de Saint-Rémy nommé de 1837 à 1843.
Debourg Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Béreyziat le 25 août 1866, fils de François Gabriel et de Josephte Jaussirand. Propriétaire, adjoint de Béreyziat en mai 1908, maire élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (radical), mai 1925 (radical) et 1929 (radical-socialiste). Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu sans concurrent par le canton de Montrevel le 23 juillet 1922, en remplacement de Prosper Blanc élu conseiller général. Réélu, toujours sans concurrent, le 19 juillet 1925 et le 18 octobre 1931, jusqu’en 1937.
Debout Alphonse. Maire de Reyrieux élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO), mars 1959 et mars 1965 (SFIO). Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Trévoux du 20 mars 1958.
Debout Claude. Maire. Né à Thil le 12 janvier 1825, fils de Nicolas Debout, propriétaire, et de Marie Jouchant. Cultivateur, maire de Thil nommé par arrêté du 3 novembre 1875, élu le 8 octobre 1876 et le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Debout Guillaume. Maire. Né à Thil vers 1756, fils d’Antoine Debout et de Jeanne Bernard. Maire de Thil nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).
Debout Maurice. Maire. Né vers 1777, fils de Claude Debout l’aîné et de Marie Martin, maire de Beynost nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 mars 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Beynost le 28 juillet 1848.
Debout Maurice. Maire. Né le 25 juin 1806, fils de Claude Debout et d’Élisabeth Debout. Maire de Beynost élu le 13 juillet 1849. En désaccord avec ses conseillers, il ne siège plus du 1er avril au 28 juillet 1850. Son adjoint, Vincent Monin, préside les séances. Un arrêté du 20 janvier 1852 révoque Debout, dissout le conseil municipal et nomme une commission présidée par Jean-Baptiste Meillard.
Debouttière Claude. Maire. Né à Massieux le 20 janvier 1835, fils de Laurent Debouttière (1804-1834) et de Françoise Vicard. Petit-fils de Jean Claude Debouttière (né en 1752, voir notice) et de Marie Anne Carillon. Cultivateur (4000 F de revenus en 1874), maire de Massieux nommé en 1868, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876. Il serait mort à Massieux le 25 octobre 1904.
Debouttière François (François Benoit). Maire. Né à Massieux le 7 avril 1809, fils de Claude Debouttière (1750-1810) et de Claudine Bernard (1779-1849). Maire de Massieux nommé en 1857, remplacé en 1865. Il est mort à Massieux le 4 février 1881.
Debouttière Jean-Claude. Maire. Né le 22 avril 1805, fils de Claude Debouttière (1750-1810) et de Claudine Bernard (1779-1849). Propriétaire (4000 F de revenus en 1855), maire de Massieux nommé en 1833, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1857 par son frère François (voir notice). Il est mort à Massieux le 23 septembre 1858.
Debouttière Jean-Claude. Maire. Né à Massieux le 9 juin 1752, fils de Jean Claude Debouttière (1722-1804) et de Blandine Bordua. Maire* de Civrieux et Bernoud cité en 1793. Maire *de Massieux par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1812. Nommé à nouveau par arrêté du 21 octobre 1818 lorsque la commune rattachée à Parcieux retrouve son indépendance. Il est mort à Massieux le 4 octobre 1828.
Decher Charles.* Maire* de Grièges nommé en octobre 1832, remplacé en 1837.
Décher Pierre. Maire. Né à Saint-Nizier-le-Désert le 4 décembre 1748, fils de Benoit Decher et de Marie Rollet. Maire de Saint-Nizier-le-Désert élu le 14 mars 1790.
Dechez Jean Baptiste. Maire. Né à Lyon. Agent municipal de Peyzieux-sur-Saône élu en l’an IV, remplacé en l’an VI par son frère Jean Pierre Déchez (voir notice), nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), remplacé par arrêté du 28 octobre 1814. Il est mort à Peyzieux le 17 février 1828, à l’âge de 91 ans.
Dechez Jean Pierre. Agent municipal de Peyzieux-sur-Saône élu en l’an VI, jusqu’à sa mort à Peyzieux le 17 vendémiaire an VIII (9 octobre 1799).
Dechoudans Louis. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Jean-de-Gonville nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire et remplacé en mai 1945.
Decœur François. Maire (républicain de gauche) de Cize élu en 1870, réélu en décembre 1919 et mai 1925, jusqu’en 1929.
Decœur Joseph. Maire. Né en 1834, cultivateur, maire de Cize élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Decombe Claude (Décombes). Maire de Seyssel nommé par arrêté du 24 décembre 1853, reconduit le 14 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, jusqu’en 1871. Il doit affronter une épidémie de choléra, apporté par un Génois travaillant à la construction du chemin de fer. L’épidémie, qui éclate le 6 août 1855, dure 55 jours et provoque 102 décès. Chevalier de la Légion d’honneur : il semble que ce soit Claude Décombe, né à Lyon le 12 septembre 1797, maire de la Guillotière lorsqu’il a été promu chevalier de la Légion d’honneur par décret du 25 juin 1849, décédé à Lyon le 30 août 1881 (dossier LH 683/74).
BIBLIOGRAPHIE : A. Dufournet, Seyssel-sur-le-Rhône, 1980.
Decomble Jean. Maire. Né le 11 juin 1923, entrepreneur de menuiserie, 1er adjoint du maire de Châtillon-sur-Chalaronne, Lagrange, démissionnaire car il est battu aux élections cantonales par Noël Ravassard en 1979. Il remplace Lagrange en mai 1979, est réélu en mars 1983 et est battu par Noël Ravassard en mars 1989. Candidat (UDF-PR) aux élections cantonales du 10 mars 1985, il recueille au premier tour 13,01 % des voix et laisse le candidat du Front national affronter au second tour Noël Ravassard qui est élu.
Déconfin Louis. Maire. Adjoint de Collonges élu en mai 1935 (radical-socialiste), remplacé le 30 novembre 1944, nommé président de la délégation spéciale le 6 décembre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste).
De Coninck-Outrive Patrice Charles Gislain. 4e* préfet de l’Ain* nommé le 23 juillet 1802, ministre des Pays-Bas. Né à Bruges, Sainte-Wauburge, le 19 novembre 1770, fils de Baudouin Charles Philippe de Coninck, seigneur de Nieuwerkercke, Overbrock et Wautering, et de Marie Van Zuilen Van Nyvelt. Il fait ses études successivement à Bruges, Louvain et Cologne et entre dans l’administration de la régence de Bruges. Il épouse Marie Van Outrive et accole son nom au sien. En 1795, la province est annexée par la France et fait partie du département de la Lys. Il devient conseiller de préfecture chargé du contentieux le 25 avril 1800 et aide le préfet de Viry, qui est arrivé dans le département le 2 mars 1800 à l’intégration et notamment à l’élaboration de la Statistique départementale de la Lys. À la mort du préfet de l’Ain, Ozun, est nommé le 22 juin 1800 pour lui succéder Jean Frédéric Jacobi, conseiller de préfecture de la Rœr, qui refuse ce poste. Grâce à l’appui du consul Lebrun, selon Lalande (Anecdotes de la Bresse), de Coninck est nommé par arrêté du Premier consul du 4 thermidor an X (23 juillet 1802) et installé à Bourg le 15 fructidor (2 septembre) d’après son dossier personnel (F1bI 157/30) ou le 28 fructidor (15 septembre) selon les annuaires locaux. Le procès-verbal d’installation (ADA 4K5 p. 275) est daté en réalité du 26 fructidor (13 septembre 1802) à 11 heures du matin. Dans son discours, de Coninck chante les louanges de Bonaparte : « C’est à l’instant où le héros du monde a dans l’acte le plus solennellement promis à la patrie sa vie toute entière [Bonaparte vient d’être proclamé consul à vie par le Sénat], qu’il me confie l’administration de ce département ». Il se préoccupe des problèmes du département, notamment de l’application du Concordat (en créant dès le le 30 fructidor un bureau particulier à cet effet), de l’éternelle question, à cette époque, de l’insalubrité de la Dombes, travaille à la Statistique que publiera Bossi et dénonce au ministre de la Justice les dangers de la secte religieuse de Fareins. Le 1er février 1805, il est nommé préfet de Jemmapes qu’il rejoint le 18 mars, puis préfet des Bouches-de-l’Escaut à Middelbourg en mai 1810, tout en étant nommé maître des requêtes au Conseil d’État le 19. Le 10 janvier 1811, il est nommé préfet des Bouches-de-l’Elbe à Hambourg qu’il rejoint le 20 juin. Le 10 août, il est fait baron de l’Empire et destitué du Conseil d’Etat le 6 mars 1813. Retourné à Bruges en 1815, il est nommé par le roi des Pays-Bas, Guillaume 1er, membre de la commission chargée de réviser la loi fondamentale des Provinces-Unies et des Pays-Bas pour l’appliquer au nouveau royaume. Puis il est gouverneur de la Flandre orientale avant d’être ministre de l’Intérieur et, en 1825, ministre des Affaires étrangères. Plus tard, il sera ministre d’État. Il est mort à Bruges le 22 mai 1827 d’une attaque d’apoplexie.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. Napoléon, art. L. Trenard.- R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Bulletin de la société Gorini, avril 1908, « Le Fareinisme », art. P. Doudon.
Décot Albert. Maire. 1er adjoint de Thil élu en mars 1965, maire en mars 1971 (DVG).
Décote Maryse. Maire. Née 28 janvier 1953, cadre administratif, maire de Beauregard élue en mars 2001 (DVG) et mars 2008.
Decour François Léopold. Maire de Bettant élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en 1929.
Decour Louis. Maire de Lagnieu élu d’octobre 1947 à 1953 (SFIO). Candidat au premier tour des cantonales de Lagnieu le 7 octobre 1951.
Decourt Joseph. Maire de Crans en 1792 et 1793.
Decre Jean (Decrez). Maire de Sauverny nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, remplacé en 1816.
Decroso Anthelme. Maire. Né à Pont-d’Ain le 7 septembre 1733 à Pont-d’Ain, fils de Louis Decroso, avocat en parlement, juge du comté de Châtillon et autres terres, et de Marie Anne Ravier. Notaire. Ses minutes recouvrent les années 1787 à 1815. Il semble être élu maire de cette ville en 1790, puis juge de paix du canton. Membre du conseil d’administration du district de Bourg nommé par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794), reconduit par arrêté de Borel et Richaud du 15 mars 1795. Président de l’administration municipale du canton de Pont-d’Ain de l’an IV au début de l’an VIII, puis agent municipal. Maire de Pont-d’Ain nommé le 22 floréal an VIII (22avril 1800), remplacé en 1813.
Decroso Joseph Marie Auguste (Decrozo). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-d’Ain le 28 septembre 1788, fils d’Anthelme Decroso (voir notice) et d’Anne Claudine Mathieu. Notaire de 1815 à 1834, maire de Pont-d’Ain en 1813. Démissionnaire pendant les Cent-Jours par courrier du 22 juillet 1815, remplacé par son adjoint Louis Perrin, puis reconduit en décembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, jusqu’en 1817, puis maire d’Ambutrix nommé par arrêté du 10 février 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829, de nouveau maire de Pont-d’Ain de 1830 à 1834, de 1837 à 1848, et d’Ambutrix en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865. Suppléant du juge de paix du canton de 1816 à 1847. Conseiller général nommé de 1830 à 1833. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-d’Ain de 1833 à 1836 et de 1839 à 1848. Il est mort le 3 mars 1872 à Ambutrix, où se trouve son tombeau.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Dédedjian Gérard. Maire de Saint-Paul-de-Varax élu en mars 2008, démissionnaire et remplacé en octobre 2008.
Definance Joseph. Maire de Thézillieu nommé ou installé le 13 janvier 1816. Remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, il siège jusqu’au 22 octobre 1824. Un arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 porte la nomination de Joseph Definance, mais au renouvellement par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il est prénommé Louis. Probablement un membre de la famille de Finance de Clairbois, famille de maîtres verriers dont une branche s’était installé au Sappel (La Balme). Joseph Definance n’a signé que quelques actes, laissant la mairie à son adjoint, Claude Étienne Figuet.
Définod Claudius (Louis Claude Gabriel). Maire. Né à Belley le 11 août 1812, fils de Jean Louis Définod et de Julie Mallard. Avocat, rentier, maire de Belmont nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, décédé à Belley le 5 avril 1875, remplacé en janvier 1876 (Le Journal de l’Ain le cite à tort parmi les maires élus le 8 octobre 1878).
Définod François. Agent municipal de Saint-Jean-de-Gonville élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Probablement Jean François Définod, né à Saint-Jean-de-Gonville le 1er janvier 1776, fils d’Aimé Définod et de Françoise Blanc.
Définod Jean. Maire. Né à Saint-Jean-de-Gonville vers 1800, fils de Jean Définod et de Françoise Définod (Probablement Jean Antoine Definod, né le 8 vendémiaire an IX, fils de Françoise Definod, non mariée, fille de Jean Louis). Cultivateur, horloger, maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé par arrêté du 10 juin 1855, décédé à Saint-Jean-de-Gonville le 8 octobre 1855, à l’âge de 55 ans, et remplacé le 27 octobre.
Définod Jean Louis. Maire. Né à Saint-Jean-de-Gonville le 27 janvier 1776, fils de François Definod et de Jeanne Gallopin. Agent municipal de Saint-Jean-de-Gonville élu en l’an IV, remplacé en l’an VII. Maire nommé en 1800, remplacé en l’an VIII.
Définod Louis (Louis Eugène). Conseiller général. Né à Belley le 7 juin 1841, fils de Louis Claude Gabriel Definod (voir notice) et de Marguerite Marie Antoinette Élisabeth Cullet. Avocat, inscrit à Belley le 3 novembre 1866, conseiller général, conservateur modéré, du canton de Virieu-le-Grand de 1883 à sa mort à Belmont le 14 mai 1902.
Définod Marc Antoine. Maire. Né Saint-Jean-de-Gonville le 8 avril 1827, fils de Jean Définod (voir notice), et de Louise Durafour. Cultivateur, maire de Saint-Jean-de-Gonville élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé le 7 décembre 1879.
Deforest Jean-Baptiste. Maire. Conseiller en parlement avant 1789, maire d’Ambronay nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 nivôse an IX (17 janvier 1801).
Defradas Jean-Baptiste. Maire. Né au Brugeron, Puy-de-Dôme, le 8 mars 1874, fils d’André Defradas, sabotier à Brouchany, puis à Villebois, et de Marie Cogneras, épicière. Instituteur, maire de Poncin élu en mai 1935, révoqué par arrêté ministériel du 25 avril 1941, et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 3 mai 1941. Nommé maire par arrêté du 1er février 1945, élu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste). Les élections le placent en minorité au conseil municipal avec l’arrivée de la droite et de l’ancien président de la délégation municipale sous Vichy, Joseph Morellet, qui est élu. Il est mort à Poncin le 14 octobre 1948.
Defrasne Marcelle. Maire. Née le 31 octobre 1917, institutrice, maire de Labalme-sur-Cerdon en mars 1983, réélue en 1989 (RPR).
Degez Pierre. Maire. Né le 28 mars 1951, ingénieur, conseiller municipal de Revonnas élu en mars 1983, maire le 24 mars 1989 (DVD), remplacé en 1995.
Dégletagne Benjamin. Maire. Né le 8 mai 1855, maire de Biziat élu en 1894, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919.
Dégletagne Jacques. Maire. Né à Biziat le 8 mars 1820, fils de Benoît Dégletagne et de Claudine Taponad. Cultivateur (4000 F de revenus en 1874), maire de Biziat nommé en 1836, remplacé en 1841, adjoint nommé par arrêté du 1er juillet 1863, maire par arrêté du 30 mars 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en octobre 1876.
Dégletagne Jean-Jules. Conseiller d’arrondissement. Né à Pont-de-Veyle le 27 mai 1838, fils de Jean-Philibert Dégletane, marchand drapier, et de Françoise Bernard. Notaire à Saint-Trivier-sur-Moignans de 1865 à 1875, puis à Bâgé-la-Ville de 1876 à sa démission en 1887. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel le 4 novembre 1877 (4 de revenus), jusqu’au 12 août 1883, date à laquelle il est battu avec 1116 voix par Hubert Gaillard (1384 voix).
Dégletagne Tony. Maire (républicain de gauche) de Biziat élu en mai 1925, réélu en mai 1929, jusqu’en 1934.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Déglise Frédéric Marin. Maire. Né à Marignieu le 9 juillet 1850, fils d’Anthelme Déglise, cultivateur, et de Françoise Bange. Cultivateur, maire de Marignieu élu en mai 1879, réélu le 23 mai 1881 et en mai 1884, remplacé en 1888.
Déglise Gérard. Maire. Né le 19 mai 1946, instituteur, directeur d’école, conseiller municipal de Lhuis en mars 1977, réélu en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989 (communiste), maire en juin 1995 (PCF), réélu en mars 2001 (DVG). Président du district Rhône-Chartreuse de Portes le 18 avril 2001. Candidat (DVG) aux élections cantonales de Lhuis les 21 et 28 mars 2004, il obtient 46,07 des voix contre Maurice Berlioz (UMP), qui est réélu.
Déglise Marcel. Maire. Né le 25 juillet 1936, maire de Ceyzérieu élu en mars 1965 (CNI), réélu en mars 1971 (DMF), démissionnaire avec son conseil le 7 mai 1976 pour protester contre les boues du Tanneur, réélu le 19 septembre de la même année et le 26 mars 1977 (PRI) jusqu’aux élections de mars 1983. Candidat au premier tour des cantonales du 18 mars 1979.
Dégottex André. Maire. Né le 13 novembre 1933, chef d’entreprise, 1er adjoint de Polliat en mars 1983, maire en juin 1995 (RPR).
Dégoud Jean-Marie. Maire de Cruzilles-les-Mépillat élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.
Dégoutte Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belmont dans le Rhône le 16 juin 1842, cultivateur, maire de la Chapelle-du-Châtelard élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888 et 1892. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Villars sans concurrent le 14 mai 1876, en remplacement de Jean-Baptiste Janin décédé. Réélu le 4 septembre 1877, le 12 août 1883 contre le réactionnaire Paul Pingeon, maire de Bouligneux. Il est battu par celui-ci le 31 juillet 1898.
Dégrange Anthelme. Maire de Pugieu nommé en 1860, décédé et remplacé par arrêté du 3 décembre 1862.
Deguerry Élie (Élysée Daniel). Maire. Né à Lantenay le 29 novembre 1849, fils de Paul Jean François Deguerry (1814-1866), meunier, et de Marie Caroline Pelisson. Scieur, marchand de bois, maire de Maillat élu le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical).
Deguerry Jean. Conseiller général. Commercial multicarte en chaussures, conseiller municipal de Montréal-la-Cluse en 1995, adjoint en 2001, premier adjoint en 2008, élu conseiller général (UMP) du canton de Nantua les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 36,81 % des voix contre 3,09 % à Jean-Pierre Monnier (FG), 11,53 % à Nicolas Drut, 6,65 % à Florian Chambolle (EE-Les Verts), 24,55 % à Bruno Pellegrini, maire de Port, et 17,37 % à Gaëtan Noblet (FN); et au deuxième tour avec 60,09 % contre Pellegrini.
Dehedin René. Maire. Né le 28 mai 1914, maire de Bressolles élu le 27 mars 1977 (DVG) jusqu’en 1983.
Dejon Christian. Maire. Né le 13 janvier 1950, fils de Maurice Dejon (voir notice). Entrepreneur de pompes funèbres, maire de Boyeux-Saint-Jérôme en mars 1989, réélu en juin 1995.
Dejon Maurice. Maire. Né à Poncin le 8 août 1921, scieur et entrepreneur de battages, premier adjoint de Boyeux-Saint-Jérôme, puis maire de mars 1983 à 1989. Il est mort en janvier 2000.
Delachenal. Maire de Vesancy en cours de mandat après 1965 (ALIM), remplaçant Jean Hotellier, jusqu’en mars 1977.
Delacour Alexis (Delacour de Curial). Agent municipal. Fils de Jean François Delacour de Curial et de Marie Anne Lyardi. Agent municipal* *d’Oyonnax élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Oyonnax le 11 mars 1838, à l’âge de 82 ans.
Delacour Claude Joseph (Claude Joseph de la Cour de Curia). Conseiller d’arrondissement. Né à Oyonnax le 23 ventôse an XIII (14 mars 1805), fils d’Alexis Delacour (voir notice) et de Marie Victoire Robin. Adjoint d’Oyonnax nommé en 1834, reconduit en 1837, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax le 3 septembre 1848, remplacé en 1864. Il est mort à Oyonnax le 23 mars 1892.
Delacour Jules Hyacinthe. Conseiller d’arrondissement. Adjoint d’Oyonnax nommé par décret impérial du 15 février 1862, en remplacement de Claude Joseph démissionnaire, et remplacé par décret du 13 mai 1868. Élu conseiller de l’arrondissement le 19 juin 1864, remplacé en 1870.
Delacroix Pierre Joseph. Maire. Né en 1792, propriétaire, maire de Péron nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé et remplacé par arrêté du 1er septembre 1864.
Delagneau Dominique. Maire. Née le 9 juillet 1952, ingénieur, maire* *de Vieu-d’Izenave élu en mars 2008.
Delaigne Benoit. Maire de Civrieux nommé de 1843 à 1848 et de 1856 à 1860.
Delaigne Nicolas. Maire. Né à Genay, maire de Civrieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 décembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Civrieux, au hameau de Bernoud, le 17 septembre 1828, à l’âge de 54 ans.
Delainaud Joseph. Maire. Né vers 1733, maire de Giron élu en 1790 à jusqu’à sa mort à Giron le 28 octobre 1793, déclaré « brave mayre » dans une délibération de 1791.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.
Delainaud Louis François. Maire. Né à Giron le 3 mai 1824, fils de François Marie Delainaud (1786-1830) et de Marguerite Evrard., arrière-petit-fils de Joseph Delainaud (voir notice) et de Jeanne Claudine Driset. Cultivateur, maire de Giron nommé par arrêté préfectoral du 15 septembre 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort à Giron le 10 février 1889.
Delaporte Edmond. Sous-préfet de Nantua. Né le 1er juin 1800, sous-préfet de Loches en 1848, nommé le 28 décembre 1861 sous-préfet de Nantua et le 12 mars 1868 sous-préfet de Condom où il est remplacé le 8 septembre 1870.
Delarue François Prosper. Secrétaire général de l’Ain. Né le 8 janvier 1762, sous-préfet de Mantes en 1807, destitué le 5 juin 1815, secrétaire général de l’Ain le 8 septembre de cette année, conseiller de préfecture de la Seine-Inférieure en 1830.
Delaruelle Yves. Maire. Né à Lyon 4e le 29 janvier 1944, fils d’Alexandre Delaruelle, militaire de carrière, et de Jeanne Moiroux. Cadre de la métallurgie, maire d’Andert-Condon élu le 13 mars 1983, réélu en mars 1989, juin 1995, mars 2001 et mars 2008.
Delastre Alfred. Maire. Adjoint de Ceyzérieu en mai 1935, faisant fonction de maire à la démission de Charles Lenormand en novembre 1941, jusqu’à sa démission de ses fonctions et de son mandat de conseiller municipal acceptée par décision préfectorale du 1er avril 1943.
Delastre Étienne Auguste (Augustin). Maire de Serrières (de Briord) nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Delastre Pierre. Maire. Agent municipal de Serrières (de-Briord) élu en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1807.
Delaville Barthélemy. Agent municipal de Montanges en l’an VI durant quelques jours. Il est mort à Montanges le 28 septembre 1815.
Delaville Jean-Baptiste (de la Ville). Maire, administrateur du département. Issu d’une famille de Saint-Germain-de-Joux installée ensuite à Montanges, avocat, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790, maire de Montanges élu en 1792, membre du conseil du district de Nantua, administrateur du département nommé le 18 nivôse an VI (7 janvier 1798), puis juge de paix du canton de Châtillon-sur-Chalaronne. Il est mort à Montanges le 24 mars 1813, à l’âge de 58 ans.
Delay André. Maire. Né le 5 juin 1930, commerçant puis représentant, conseiller municipal de Domsure en 1977, 2e adjoint en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en juin 1995 (UDF), réélu en mars 2001 (DVD). Il est mort le 13 septembre 2005.
Délayat Antoine. Maire. Adjoint de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en mai 1896, maire en mai 1898, réélu en mai 1900 et 1904.
Delbos Joachim. Conseiller d’arrondissement. Né le 20 février 1856, venu du Lot, il commence sa carrière dans un emploi modeste de la Compagnie des Dombes, puis devient chef de section de la Compagnie des chemins de fer Mangini et surveillant du tracé de la ligne de Nantua, architecte à Saint-Germain-de-Joux, puis à Nantua, conseiller d’arrondissement, républicain laïque, du canton de Nantua élu le 17 mars 1912, en remplacement de Louis Devallon décédé. Le registre des conseillers d’arrondissement (ADA 3 M 500) le dit décédé le 5 septembre 1916.
Déléaz Édouard. Maire d’Ambérieu élu d’avril 1914 à décembre 1919.
Deléaz Joseph. Maire de Ceignes élu en 1947 (républicain indépendant), 1er adjoint en mai 1953, maire en mars 1965.
Deléaz Marie-Claude. Maire. Née le 24 février 1958, maire de Prémillieu élue en mars 2008.
Deléaz Roger. Conseiller général. Né le 20 septembre 1912, maçon, employé SNCF, résistant, conseiller général du canton d’Ambérieu-en-Bugey élu au deuxième tour le 30 septembre 1945 (communiste) jusqu’en 1951.
Deléigne Jean (Delaigne, Delaigue). Agent municipal de Versonnex élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Delestrac Lucien. Maire de la Burbanche élu en mai 1896, réélu en mai 1904.
Delestraint Charles. Né à Biache-Saint-Vaast dans le Pas-de-Calais le 12 mars 1879, fils de Georges Delestraint, comptable. Élève de Saint-Cyr en 1897, il en sort pour être affecté dans les chasseurs à pied. Capitaine en 1913, admis à l’École supérieure de guerre en mars 1914, il combat dans la Meuse près de Fumay. Fait prisonnier le 30 août au Chesnoy, il reste en captivité jusqu’au 4 décembre 1918. Chef de bataillon en 1919, breveté d’état-major, il suit les cours de la division d’instruction au Centre d’études des chars de combat et est affecté en 1923 à un régiment de chars à Düren dans la Ruhr. Commandant en second de l’École d’application des centres en 1929, lieutenant-colonel à la fin de l’année, commandant par intérim le 505e régiment de chars, colonel en 1932, il commande la 3e brigade de chars à Metz jusqu’à sa nomination comme général de brigade le 23 décembre 1936. Passé aux cadres de réserve le 12 mars 1939, il est rappelé pour commander, le 2 septembre, les chars de la 7e armée. Commandant de la 2e division cuirassée le 24 mai 1940, du groupe des 2e et 4e divisions le 2 juin, général de division le 8 juillet, après un combat de trente jours, il ne peut après la défaite rentrer à son domicile devant l’opposition des Allemands. Il suit son ami, le général Keller, nommé commandant de la 7e région militaire et s’installe à Bourg. Il mène apparemment une vie calme de retraité burgien puisque, reçu membre de la Société d’émulation de l’Ain le 19 mars 1941 avec le général Desmazes, il en suit toutes les séances. En août 1942, les mouvements de la Résistance tentent de fusionner et recherchent un commandant en chef. Après les refus de De Lattre de Tassigny, du général Cochet et du général Giraud, son nom est proposé par Henri Frenay (qui cependant plus tard rechignera à subir son autorité), sur une proposition de Marcel Peck (1913-1944), dit Battesti, chef de la région R1 de Combat. Début août, Frenay le rencontre à Bourg. Delestraint demande à réfléchir. Le 24 août 1942, Jean Moulin lui envoie à Bourg, son secrétaire, Daniel Cordier (Alain) pour le sonder, et fixer une rencontre à Lyon le 28 août (chez Mme Bedat-Gerbaud, 6e étage du 27 rue de la République). Le 22 octobre 1942, le général de Gaulle, qui n’est pas à la source de ce choix et qui a reçu Frenay à Londres fin septembre qui lui fait cette suggestion, nomme Delestraint chef de l’Armée secrète en France. Début 1943, laissant sa famille à Bourg, devenu Vidal, il s’installe à Lyon, 4 avenue Leclerc. En février 1943, il se rend à Londres avec Jean Moulin et rencontre le général de Gaulle, qui avait été autrefois sous ses ordres à Metz comme colonel. Arrêté à Paris, à la suite d’une dénonciation, le 9 juin 1943, il est interrogé au siège de la Gestapo, avenue Foch, gardé à Neuilly-sur-Seine à la villa Bömmelburg, interné à Fresnes, puis transféré au Struthof, après sa mise en accusation devant un tribunal allemand. Transféré au camp d’extermination de Natzweller, puis à Dachau, il est abattu de deux balles dans la nuque par un SS à l’approche des Alliés le 19 avril 1945. Une rue de Bourg porte son nom. Une plaque commémorative a été fixée le 25 juin 1945 sur l’immeuble qu’il occupa à Bourg de 1940 à 1943, 41 boulevard Voltaire.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation de l’Ain, 1944-1945. – Dict. de biographie française, art. E. Francheschini. – Le général Delestraint, premier chef de l’armée secrète, F.H. Guillin, 1955. - B. Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, Lyon 2003. – Henri Frenay, La nuit finira, p. 303 et 338.
Delestraz Marin. Maire. Médecin de Culoz nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815.
Deleuze Raymond.* Maire*. Neveu de Constant Jantet (voir notice). Inspecteur des contributions indirectes, président du comité local de Libération d’Artemare nommé par arrêté du 30 octobre 1944, maire élu le 7 mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (divers gauche) et mars 1959, remplacé en 1965. Candidat (radical-socialiste) aux cantonales de Champagne des 20 et 27 avril 1958.
Delfini Hilaire Toussaint Octave. 61e* préfet de l’Ain* nommé le 4 juillet 1914. Né à Ajaccio le 21 janvier 1871, publiciste, puis avocat à Marseille en 1895, chef de cabinet du préfet des Basses-Pyrénées en 1896, chef du secrétariat particulier du sous-secrétaire d’État à l’Intérieur en 1898, secrétaire général du Tarn en 1899, sous-préfet d’Avallon en 1900, de Châteaudun en 1905, secrétaire général du Loiret en 1907, sous-préfet de Montargis en 1908, de Fontainebleau en 1911, installé préfet dans l’Ain le 6 juillet 1914, préfet de Lot-et-Garonne en 1918, de l’Isère en 1921 et des Bouches-du-Rhône en 1925, il est mort le 24 octobre 1931.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Delfosse Jules. Maire de Villebois élu le 20 mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant).
Delhorme Jacques.* Maire*. Adjoint de Corveissiat nommé maire de 1837 à août 1843.
Délieutraz Georges. Maire de Collonges élu en mars 1977 (REI), remplacé en janvier 1981.
Delilia Charles Alexis. Maire. Né à Montréal le 15 septembre 1735, frère de Joseph Bernard Delilia de Croze (voir notice). Gendarme du roi, chevalier de Saint-Louis, élu commandant de la garde nationale de Nantua en août 1789, maire de Montréal élu en 1790 jusqu’au 10 novembre.
Delilia de Croze Joseph Bernard. Maire, parlementaire. Né à Montréal le 9 octobre 1739, fils de Paul Maurice Delilia (1698-1748), notaire royal, châtelain du comté de Montréal, de Brion et de Martignat, et de Marguerite Perret (1711-1743), il est issu d’une ancienne famille de notaires. Le premier que nous connaissons est Antoine Delilia, notaire à Montréal de 1582 à 1624. Joseph Bernard est notaire de 1767 à l’an VIII et avocat inscrit à la compagnie du Bugey. Il ne semble aucunement noble, même si un ancêtre, Jean-Claude, a fait enregistrer ses armoiries (D’Hozier, Généralité de Bourgogne, Bourg-en-Bresse, fol. 283, n° 229). La Croze est le lieu-dit de sa propriété. À partir de fin juin 1790, il signe simplement Delilia, d’autant qu’il est partisan de l’abolition des titres de noblesse. Le 10 mars 1789, il est envoyé par les habitants de Montréal à Nantua pour participer à la rédaction des cahiers de doléances. Le 28 mars, après plusieurs tours de scrutin, il est élu député du Tiers État du bailliage de Belley aux États généraux, avec Brillat-Savarin qui a été élu la veille en un seul tour. Dubois oppose les deux députés : « Delilia était l’antithèse de Brillat-Savarin : autant l’un était doux, aimable et spirituel ; autant l’autre se montrait ardent, sceptique et railleur ; l’un était né pour le calme et les jours sereins ; l’autre organisé pour la tempête et les luttes politiques ; l’un s’enfuyant de sa ville natale, l’autre y gardant presque la souveraine puissance… » Son enthousiasme pour les idées révolutionnaires ne faiblit pas. On ne trouve pas trace de ses interventions à l’Assemblée, mais son activité politique paraît dans les lettres qu’il a envoyées et qui sont de véritables comptes rendus de mandat. Il travaille sur l’épineuse question de la formation du département de l’Ain. Contrairement à Brillat-Savarin qui veut un département du Bugey avec Belley comme chef-lieu, il veut réunir au Bugey la Bresse et le pays de Gex. Il suit tous les dossiers : la réforme judiciaire, la crise financière, les impôts, l’abolition de la noblesse, l’Église, et l’ordre public. Son mandat prend fin le 3 septembre 1791. Il rentre à Montréal où il est élu maire le 14 novembre 1791, jusqu’au 26 novembre 1792, et commandant en chef de la garde nationale du canton le 13 mai 1792. Puis il est nommé procureur syndic à Nantua. Il a un ennemi, le comte Louis Archambaud de Douglas, son seigneur avant la Révolution, auquel à l’époque il s’opposait dans d’interminables procédures. Le 26 novembre 1792, il lui conteste sa qualité d’électeur au motif qu’il a résidé plus d’un an à Lyon et qu’il ne s’est pas fait inscrire dans la garde nationale communale. Le différend est soumis au directoire de l’Ain qui donne raison le 24 décembre à l’ex-comte. En juin 1793, il est inquiété car dans une lettre interceptée par la poste adressée à Chalier qui vient d’être arrêté, un certain marquis de Saint-V. se réfère à son ami Lilia, procureur syndic de Nantua. Perquisition est effectuée le 2 juin à son domicile, mais l’affaire paraît imaginaire au directoire du département (séance du 17 juin). Était-ce une manœuvre de son vieil ennemi Douglas qui avait de quoi se venger ? Le 31 mars, Delilia avait demandé son arrestation au directoire de Nantua qui avait accordé cette mesure le 1er avril. Son château est fouillé et ses meubles mis sous scellés, mais le comte qui se trouve à Lyon n’est pas arrêté, porte réclamation devant les directoires de Nantua et du département qui lui donnent raison. Delilia, nommé en juin 1793 agent national du district, est destitué par Gouly le 25 nivôse an II (14 janvier 1794), qu’il remplace par Guichon, membre du directoire du département. Il est rétabli le 26 pluviôse (14 février) par Albitte. Le directoire de Nantua met fin à ses fonctions le 23 avril 1795. Nommé conseiller municipal de Montréal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), il est mort à Montréal le 16 août 1804. On dit qu’il s’est fait enterrer debout, avec ses chiens à ses pieds, au son des tambours et de la Marseillaise, les membres de sa famille étant vêtus de rouge. Il repose dans un mausolée de pierres de taille, érigé par son neveu Justin Emmanuel Fauvin (voir notice), situé derrière le presbytère de Montréal et qui porte un bandeau que l’on peut lire en faisant le tour de la tombe : « Ici repose Joseph Benar Delilia de Crose né le 7 octobre 1739 décédé le 16 août 1804 député du Bugey à l’Assemblée nationale de 1789 érigé par l’amitié reconnaissante » et sur l’urne sommitale : « par les soins de Justin Fauvin en 1805 ». À quelque pas de là, dans l’église, dans la chapelle Douglas repose le rival de Delilia avec cette inscription sur une plaque de marbre blanc : « Louis Archimbaud comte Douglas chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre de saint Maurice et de saint Lazare de Piémont né à Montréal en Canada le XVI mars MDCCLVIII mort à Montréal en Bugey le XXIV février MDCCCXLII il fut membre du conseil général sous l’Empire membre de la Chambre des députés en MDCCCXV la rectitude de son esprit la bonté de son cœur la loyauté de son caractère et la grâce de ses manières lui méritent l’affection et le respect de tous ceux qui l’ont connu. De profondis ».
BIBLIOGRAPHIE : Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dr P.J. Gauthier, « Les débuts de la Révolution à Nantua », Visages de l’Ain n° 88, 1966. – B. Dominjon-Bombard, « J.-B. Delilia, député de Nantua à la Constituante », dans Le Bugey n° 68, 1981. – Pré-inventaire, Richesses touristiques et Archéologiques du Canton de Nantua, p. 248 et s.1991. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français (à Lilia de Crosse). – G. Gojat, Le Bugey de l’ancien régime à la Révolution, 1999.
Delilia de Croze Louis-Antoine. Maire. Né à Montréal le 6 mars 1726, fils de Charles Delilia (1668-1729), notaire royal, capitaine châtelain du comté de Montréal, cousin de Joseph Bernard Delilia de Croze (voir notice). Secrétaire du conseil permanent de sa commune natale le 20 septembre 1789, procureur le 25 février 1790, maire le 5 décembre jusqu’à l’élection de Joseph Bernard Delilia de Croze le 14 novembre 1791. Président de l’assemblée du canton de Montréal le 7 septembre 1795.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Nantua, 1991.
Delisle Jean Marie. Maire. Agent municipal de Gorrevod en floréal an VII, nommé maire provisoire en 1800, remplacé la même année. Adjoint, nommé ; maire par arrêté du préfet Dumartroy du 14 décembre 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.
Deloche Frédéric Gustave. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Tulle en Corrèze le 23 décembre 1815, chef du cabinet du préfet de la Corrèze de 1839 à 1846, avoué à Tulle où il est conseiller municipal de 1856 à 1870 et adjoint en 1870, il est nommé sous-préfet de Trévoux le 30 novembre 1870. Le 20 septembre 1871, il est nommé à Carpentras puis à Libourne en 1872, secrétaire général du Cher en 1877 et préfet des Basses-Alpes en 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. biographique des préfets.
Delominy Albert. Maire. Né à Lons-le-Saunier le 12 janvier 1881, adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu le 10 février 1932, maire le 19 mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 27 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 (liste d’Union républicaine antifasciste), octobre 1947 (SFIO) et mai 1953 (SFIO), jusqu’au 15 mars 1959.
Delord Joseph Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Fils d’Antoine Delord, marchand, et de Philiberte Rudigoz. Praticien, greffier de la justice de paix de Montluel, maire de Montluel nommé de 1837 à 1843. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Montluel de 1839 à 1845.
De Lorenzi Rémy. Maire. Né le 10 novembre 1943, marbrier, maire de Pollieu élu en mars 1989.
Delorme Antoine. Maire. Né vers 1767, fils d’Antoine Delorme et de Françoise Rigaud, nommé maire de Beynost par arrêté préfectoral du 20 décembre 1807, remplacé le 15 mai 1815 par l’élection de Claude Mollet, qu’il remplace à son tour le 12 août en application d’une ordonnance préfectorale du 7 juillet, remplacé de nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 27 mars 1816, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé le 10 septembre 1832. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église bénite en 1809. Il est mort à Beynost le 24 novembre 1852.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995.
Delorme Antonin. Maire, conseiller général. Né le 10 septembre 1837, notaire et juge de paix, maire de Sainte-Croix élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, maire de Dagneux le 20 mai 1888, réélu le 15 juin 1892, le 17 mai 1896, le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904 jusqu’en 1906. Conseiller général (républicain) du canton de Montluel élu le 3 avril 1892, en remplacement de Pierre Joseph Lamberet décédé. Il est réélu jusqu’à sa mort le 31 octobre 1906. Lieutenant de louveterie cité en janvier 1883.
Delorme Barthélémy. Maire. Né le 15 janvier 1815, fils de Pierre Delorme et de Marguerite André, petit-fils d’Antoine Delorme (voir notice). Propriétaire (15000 F de revenus en 1855), maire de Beynost nommé par arrêté du 7 juin 1845, élu en 1848, démissionnaire en 1849, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé le 19 septembre, nommé le 10 juin 1855, reconduit le 4 août 1860, le 26 août 1865 et le 16 août 1870, élu le 11 octobre, réélu le 8 mai 1871, démissionnaire et remplacé en 1872. Il est mort en 1890.
Delorme Claude Charles Philibert. Maire. Né à Saint-Sorlin le 11 février 1834, fils de Joseph Delorme, bourrelier, et de Jeanne Françoise Fontaine. Bourrelier, adjoint de Saint-Sorlin nommé par arrêté du 7 décembre 1874, élu le 12 octobre 1876, élu maire en mai 1877, à la suite de la révocation d’André de Jonage le 24 octobre 1876. Réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé le 6 juillet 1890.
Delorme Claude Gaspard. Maire de Loyettes élu le 25 décembre 1792, élu agent municipal en l’an IV.
Delorme Félix (Félix Jean Marie). Maire. Né à Saint-Maurice-d’Echazeaux le 5 février 1835, fils de Paul Delorme, cultivateur, et de Marie Victoire Michaud. Cultivateur, adjoint de Saint-Maurice-d’Echazeaux nommé par arrêté du 10 février 1874, maire nommé le 19 juin 1876, remplacé à l’élection du 12 octobre. Élu adjoint en mai 1888.
Delorme Gilbert. Maire. Né le 5 février 1948, agent SNCF, conseiller municipal de Cleyzieu en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en juin 1995, démissionnaire en cours de mandat, réélu en mars 2001 (DVG).
Delorme Jean. Maire de Cleyzieu nommé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803), remplacé en 1816.
Delorme Jean Emmanuel. Maire de Cleyzieu élu le 20 janvier 1881, jusqu’en 1884.
Delorme Jean Joseph. .Maire. Propriétaire, agent municipal de Sandrans en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du 15 germinal an X (5 avril 1802), décédé aussitôt et remplacé par arrêté du 1er floréal an X (21 avril 1802).
Delorme Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montrevel le 2 septembre 1750, élève du séminaire de Saint-Irénée à Lyon, médecin reçu docteur à Montpellier le 7 mai 1771, syndic perpétuel de Châtillon-les-Dombes à 24 ans. Député de Châtillon le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Châtillon élu en 1790, démissionnaire car élu procureur syndic du district en mai 1790, remplacé en 1792, maire en frimaire an II (novembre 1793), agent national nommé par Boisset en fructidor an II (août 1794), puis nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Châtillon, agent municipal en l’an IV, président de l’administration municipale, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 thermidor an VIII (31 juillet 1800) jusqu’en 1814, date à laquelle il se retire de la vie politique en raison d’une attaque d’apoplexie qui le laisse paralysé. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux en 1806 et cité jusqu’en 1809. Il meurt à Châtillon le 25 avril 1818 d’une seconde attaque. Un rapport de police sous le Consulat en l’an X portait méchamment : « à laisser près de ses malades ».
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ». – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902. - J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Delorme Jean Marie. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux nommé en 1832, élu en 1848, reconduit en 1852, par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en septembre 1870.
Delorme Jean-Marie. Maire de Germagnat nommé par arrêté du 17 juillet 1852. Il ne semble pas avoir siégé, puisque le maire Jean Marie Futin signe toujours les actes.
Delorme Paul. Maire. Président du comité local de libération de Sathonay-Camp nommé par arrêté du 31 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1957.
Delorme Philibert. Agent municipal de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Delort Pierre. Conseiller de préfecture. Né le 2 juillet 1858, conseiller de préfecture des Pyrénées-Orientales nommé en 1888, puis de l’Ain le 31 décembre 1892, jusqu’au 1er mars 1893.
Delouille. Député près le conseil général du département par le canton de Montréal pour concourir aux mesures de salut public, cité le 12 juillet 1793.
Délouis. Claude Marie. Maire. Né à Saint-Trivier-de-Courtes vers 1769. Propriétaire, maire de Mantenay-Montlin en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mars 1825. Il est mort à Saint-Trivier-de-Courtes le 2 février 1831, à l’âge de 62 ans.
Deloy Jean. Agent municipal. Né vers 1773, agent municipal* *de Vandeins élu en l’an VI, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année.
Deloy Jean-Louis. Maire. Né à Vandeins le 3 décembre 1857, fils de Jean Louis Deloy (1794-1874), cultivateur, et de Marie Laurence Ricol. Petit-fils de Jean Deloy (voir notice) et de Jeanne Blanc. Cultivateur, maire de Vandeins élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912 jusqu’en 1919.
Deloy Marcel. Maire. Président du comité local de libération de Varambon nommé par arrêté du 26 septembre 1944, élu maire en mai 1945 (communiste), remplacé en octobre 1947.
Delpeyrou Joseph Jean Pierre Basile Marcel. 77e* préfet de l’Ain*, nommé le 4 février 1944, en fonction jusqu’au 4 septembre. Né le 27 mars 1891 à Monclar-de-Quercy dans le Tarn-et-Garonne, il a commencé sa carrière comme chef de cabinet du préfet de la Drôme, en passant par des postes de sous-préfet à Embrun, Saint-Affrique, Civray, Vienne, Briançon, Castelsarrasin, de secrétaire général du Gard et de l’Isère. En 1942, il est préfet des Basses-Alpes avant d’être installé dans l’Ain le 14 février 1944. Pendant son séjour à Bourg, sa nomination est proposée pour la Loire (10 juillet 1944) mais n’est pas été acceptée par les Allemands. Il est suspendu de ses fonctions le 17 novembre 1944 à compter du 3 septembre. Le 23 janvier, la commission d’épuration propose sa réintégration dans un poste non politique. Il est révoqué avec pension le 25 août 1945. Il est mort à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 9 août 1975.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.
Delphin Jean. Maire de Loyettes élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.
Delphis Félix. Maire. Né le 13 mai 1847, fils de Jules Delphis et de Marie Julie Vellans. Cultivateur, adjoint de Germagnat élu en janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896.
Delpierre Jean-Luc. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet de l’Ardèche, nommé sous-préfet de Gex le 17 mars 1988, installé le 14, nommé sous-préfet de Saint-Dié en novembre 1989.
Delpon Yves. Conseiller général, conseiller régional. Né le 3 août 1932, docteur-vétérinaire, 2e adjoint au maire de Belley en mars 1977, 4e adjoint en mars 1983, 2e adjoint en mars 1989, réélu en 1995. Conseiller général du canton de Belley en 1973 (sans étiquette) en battant au deuxième tour le sénateur radical de gauche Auguste Billiémaz, par 2497 voix contre 1875. Il est lui-même battu le 25 mars 1979 (PR) avec 48,06 % des voix par Jean Chabert (PS) qui obtient 51,94 %. Candidat aux cantonales de 1988, à la suite de la démission de Charles Millon, il est battu au second tour par le socialiste Pierre Carroz qui l’emporte avec 52,59 % des voix contre 47,41 %. Conseiller régional Rhône-Alpes en 6e position sur la liste UDF de Charles Millon le 16 mars 1986, il entre au conseil régional le 15 avril 1991, au décès de François Bastide, et il est réélu en 5e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand et patronnée par Charles Millon le 22 mars 1992, jusqu’en 1998.
Deluet François. Cultivateur à Mézériat, membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre du Groupe Paysan.
Demarest François. Agent municipal de Montanges quelques jours en l’an VI.
Demarquet Jean-Luc. Maire. Né le 2 avril 1947, ingénieur, premier adjoint d’Injoux-Génissiat élu en mars 2001, maire élu le 30 août 2004 en remplacement de Roland Méola, décédé. Réélu en mars 2008.
Demauries Jean-François. Voir Chailant de Moriés.
Demay Georges Emile. Sous-préfet. Né à Moulins (Allier), rue Monin, le 27 mars 1911, fils de Louis Demay, directeur d'assurance, et de Jeanne Chapoteaut. Licencié en droit (Paris 1934), diplômé de la section administrative de l'Ecole libre des sciences politiques (juillet 1934), DES de droit public (mai 1936), DES d'économie politique (novembre 1936), rédacteur stagiaire à l'administration centrale du ministère de l'intérieur par arrêté du 31 décembre 1936 après avoir passé le concours en juillet, titularisé le 6 janvier 1938, spécialisé dans les finances locales, caporal au 298 RI le 3 septembre 1939, prisonnier et évadé le 19 juin (ou en juillet)de Salbert, près de Belfort, démobilisé le 27 juillet 1940, comme sergent d'infanterie, réaffecté à cette date au service des finances communales comme rédacteur, puis comme sous-chef de bureau, nommé au cabinet du maréchal Pétain par décret du 25 avril 1941, sous-préfet hors cadre le 27 janvier 1942, chef-adjoint au cabinet le 1er février jusqu'àu 29 avril 1942, date à laquelle il est remplacé comme tous les membres de l'équipe de Moulin de La Barthète lors du retour de Laval. Sous-préfet de Nantua du 26 avril 1942 au 20 décembre 1943. Selon le préfet Papinot (voir notice), le 8 janvier 1944 : « Sous-préfet brillant, intelligent et actif qui a dirigé son arrondissement avec compétence et succès. A obtenu un avancement mérité dans un poste plus important où il pourra faire valoir ses réelles et solides qualités. Très attaché à l'œuvre de la rénovation nationale, mérite l'entière confiance du gouvernement ». Selon l'avis du CDL de l'Ain : «* Il a dirigé personnellement l'action des GMR contre le maquis du Retord… a traqué sans arrêt les patriotes et est probablement à l'origine de l’arrestation et de l'assassinat du docteur Mercier* » lors de la rafle effectuée par les Allemands le 14 décembre 1943. Nommé sous-préfet de Lisieux par arrêté de Laval du 29 novembre 1943, il est installé le 21 décembre. Le 27, apprenant que les Allemands demandaient sa révocation, le préfet du Calvados lui donne un congé. Le 6 février 1944, un décret Laval le place en disponibilité exceptionnelle en application de l'article 1er de la loi du 17 juillet 1940. Placé en disponibilité avec traitement le 10 juin 1944 pour lui permettre de continuer à cotiser pour la retraite (effectif jusqu'au 1er janvier 1945). Révoqué sans pension par décret de Charles de Gaulle du 3 juillet 1945, sur avis du 23 avril de la commission d'épuration du ministère de l'Intérieur, il devient attaché de direction à la société Goodrich Colombes. Objet d'un mandat d'amener délivré le 30 octobre 1945, d'un mandat d'arrêt le 28 janvier 1946, à la suite d'une plainte de Charles Bougon, huissier à Brénod. Arrêté le 12 novembre à la suite d'une lettre anonyme et transféré à Lyon le 8 janvier 1947, inculpé d'avoir apporté une aide directe ou indirecte à l'Allemagne… par son attitude déférente vis-à-vis des autorités callemandes et par son zèle dans la recherche des réfractaires et maquisards alors qu'il était sous-préfet de Nantua, il comparaît devant la chambre civique de la cour de justice de Lyon. Il est acquitté le 17 novembre 1947, après 10 mois de détention. Sa révocation du 3 juillet 1945 est transformé en démission acceptée par décret du 18 avril 1957, à la suite de la loi d'amnistie du 6 août 1953, ce qui lui permet de percevoir son traitement depuis 1945. Il avait épousé à Oyonnax le 18 juin 1943 Marie Lucile Camille Jacquenod.
BIBLIOGRAPHIE : C. Paillat, L’Occupation, 1989. – P. M. Wiltzer, Sous les feux croisés, 1999, p. 70. – Travaux J. Croyet.
Dementhon Paul Victor. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lhuis le 16 novembre 1814, fils de Louis Dementhon Rive (1768-1831) et de Laurence Combe (1780-1827). Géomètre-arpenteur, adjoint de Lhuis élu en 1848, renouvelé par arrêté du 20 juillet 1852, nommé maire en 1853, à la mort du colonel Louis Guigard le 24 avril. Reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, par décret du 26 août 1865, en août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par décret du 14 février 1874, il donne sa démission le 12 mai 1877, effective le 18 avril, pour être nommé juge de paix, et il est remplacé le 9 juin. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis au deuxième tour le 15 octobre 1871 (4 de revenus). Il est mort à Lhuis le 19 octobre 1879.
BIBLIOGRAPHIE : Journal de l’Ain, 24 octobre 1879.
Demeure Annie. Maire. Née le 8 janvier 1958, maire de Montagnieu élue en 2001, remplacée en 2002.
Demiège Jean-Baptiste. Maire. Adjoint à l’agent municipal de Montmerle élu en l’an IV, agent en pluviôse an IV. Il donne sa démission, car il refuse de faire la répartition de la réquisition de foin. Un arrêté du 12 floréal an IV (1er mai 1796) de l’administration centrale du département l’oblige à conserver son poste et à procéder à la répartition. Remplacé en l’an V. De nouveau agent municipal en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 vendémiaire an IX (26 septembre 1800). Il avait épousé en 1777 Marie Catherine Perraud (1751-1802), sœur de Jean Jacques Perraud (1755-1827, voir notice).
Demigieux Nicolas (Migieux). Maire. Né, prénommé Jean Nicolas, le 10 octobre 1770 à Belley-Brens, au hameau d’Izelet, fils de Marc de Migieu et de Julie Charlotte Josèphe de Cortois (ou Courtois) d’Arcollières. Officier public de Brens élu en décembre 1792, adjoint municipal en l’an V, conseiller municipal nommé par arrêté du préfet Ozun du 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800), maire de Brens nommé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803) cité jusqu’en 1813. Exploitant agricole sans fortune, il s’installe vers 1810 au château d’Arcollières, près de Yenne, chez son oncle Marc-Antoine de Courtois d’Arcollières, capitaine de frégate au service du roi de Sardaigne, gouverneur du port de Nice, qui n’a pas d’enfants. Il héritera de cette propriété en 1823. Il devient syndic savoyard de la ville d’Yenne. Il est mort à Arcollières, 15 juin 1843.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey n° 66, 1979, p. 765, Les Migieu d’Izelet, .art. de P. Ch. Nivière. – ADA 4K4, 4K6.
Demolle Pierre. Maire. Adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1923 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis républicain de gauche), 1929 (républicain de gauche) et 1935, il semble avoir été chargé des fonctions de maire quelques jours en juillet ou en août 1944.
Demoncroc Voir Grippière de Montcroc.
Démons François. Président de l’administration du canton de Châtillon-sur-Chalaronne cité en l’an VIII.
Démornex Jean. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Saint-Jean-de-Gonville élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 20 décembre 1908 (radical), en remplacement d’Ernest Crépel élu conseiller général. Réélu le 3 août 1913. Il est remplacé en 1919.
Démornex Joseph. Maire de Saint-Jean-de-Gonville en mars 1959, réélu en mars 1965 (UNR) et mars 1971 (REI).
Démornex Louis (Louis François Aristide). Maire, conseiller d’arrondissement. Né Saint-Jean-de-Gonville le 19 juillet 1872, fils de Jean Marie Demornex et d’Eugénie Mermet. Cultivateur, maire de Saint-Jean-de-Gonville élu en mai 1908, réélu en mai 1912. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 14 décembre 1919, réélu le 26 juillet 1925, le 18 octobre 1931 et le 17 octobre 1937, jusqu’en 1940.
Démoris Alphonse (Claude Joseph Alphonse). Maire. Né à Dortan le 12 novembre 1825, propriétaire, maire de Dortan élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1878.
Démoris Léon (Constant Léon). Maire. Né à Hautecourt le 2 février 1898, adjoint de Cize élu en mai 1929, maire en mai 1935, remplacé le 26 septembre 1944, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (REI) jusqu’en 1977. Il est mort en 1981.
Demoux Louis. Maire de Pouillat élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé le 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (républicain indépendant).
Démulsant Marc. Sous-préfet de Nantua. Né à Cours-la-Ville dans le Rhône, ingénieur des travaux publics, il occupe différents postes à l’Équipement en Seine-et-Marne, dans le Var et en Ardèche. Sous-préfet de Calvi en 2007, il gagne la sous-préfecture de Nantua en juillet 2009 jusqu'en août 2012, date à laquelle il est affecté à la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.
Denéane. Maire de Genay nommé de 1834 à 1837.
Dénéanne Jean Baptiste. Maire de Civrieux nommé de janvier 1831 à 1837.
Denis Aimé. Maire. Né le 27 février 1925, maire de Cleyzieu en mars 1971 (socialiste), réélu en mars 1977 (CGM).
Denis Jean-Louis. Maire de Bénonces élu de 1920 ou 1921 à 1923.
Denis Jean-Marie.* Maire*. Né à Cleyzieu le 2 mai 1860, fils d’Augustin Denis, cultivateur, et de Rose Gruel. Cultivateur, maire de Cleyzieu élu en 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908, 1912 et décembre 1919, remplacé en 1925.
Dentinger Gérald. Maire. Né le 4 avril 1942, maire de Thoiry élu en mars 2008.
Déonnas Isaac.* Président de l’administration municipale *du canton de Ferney destitué par l’administration centrale du département le 4 messidor an VI (22 juin 1798) pour être impliqué avec son frère dans une grave affaire de contrebande. Un Jean Déonna, laboureur à Cointrin, est nommé par Albitte membre du conseil de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794).
Dépallière Joseph (Depalière).* Maire*. Officier de santé reçu à Belley le 19 mai 1788, agent municipal de Saint-Sorlin élu en l’an IV, remplacé la même année, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire le 4 mai 1812.
Depallière Jules Jérôme. Maire. Né à Lagnieu le 9 mai 1846, fils de Pierre Joseph Manuel Depallière et de Françoise Bollard. Négociant, élu au conseil municipal de Lagnieu, en dernière position, le 6 janvier 1878, 2e adjoint élu le 5 août 1883, réélu le 18 mai 1884, maire en 1895, réélu en mai 1896, 1900, 1904 et 1908 jusqu’en 1912.
Dépéry François (Deperry). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Challex le 29 janvier 1780, fils de Claude Depéry et de Claudine Dubuisson. Propriétaire, maire de Challex nommé le 3 février 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 14 février 1816, du 17 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, du 14 février 1826, du 15 décembre 1831, du 6 juillet 1837, du 1er juillet 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 6 août 1858. Conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges de 1833 à 1836. LH/735/20 : la croix de chevalier lui est remise en 1856 par Jean Irénée Depéry (1796-1861), évêque de Gap. Il est mort le 29 février 1857.
Dépéry Irénée.* Maire*. Né à Challex le 27 février 1821, fils de François Dépéry (voir notice) et de Françoise Mermet. Cultivateur, maire de Challex élu en mai 1888, jusqu’à son décès à Challex le 6 mai 1889.
Dépéry Jules Arthaud (Jules Regard Arthaud). Maire. Né à Challex vers 1840, fils de Jean Simon Dépéry, cultivateur, et d’Anne Cusin. Cultivateur, maire de Challex nommé par arrêté du 14 février 1865, en remplacement de Jacquier démissionnaire et renouvelé le 26 août 1865, jusqu’à sa mort à Challex le 19 février 1871.
Depierre René. Maire de Saint-Genis-Pouilly élu en cours de mandat en octobre 1970 jusqu’en mars 1971.
BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.
Dépiney Jean Claude. Maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé de 1832 à 1834.
Dépigny Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Seyssel le 22 octobre 1852, fils de Joseph Dépigny, cultivateur, et de Jacqueline Bertrand. Comptable, maire de Seyssel élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en mai 1900, réélu en mai 1904. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Seyssel au deuxième tour le 7 août 1898, en remplacement de Paul Prost décédé, contre Michaud. Réélu le 31 juillet 1904 sans concurrent, il décède le 17 juin 1905.
Dépigny Joseph. Maire. Né à Seyssel le 1er octobre 1882, fils d’Antoine Dépigny (voir notice) et de Joséphine Ducret. Comptable, adjoint de Seyssel élu en cours de mandat vers 1924, remplacé en mai 1925, maire (radical-socialiste) en cours de mandat, réélu en mai 1929.
Déplanche Antoine. Agent municipal. Né à Condeissiat, fils d’Antoine Déplanche et de Claudine Grillet, cultivateurs. Propriétaire, agent municipal* *de Chanoz en l’an VII jusqu’à sa mort, à l’âge de 43 ans, le 1er brumaire an VIII (23 octobre 1799) à Chanoz dans son domaine de la Grange Verjoux, hameau de Corrobert.
Deplanche Antonin (Antonin Benoît). Maire. Né à Saint-Paul-de-Varax le 20 août 1864, fils de Charles Déplanche (voir notice) et de Marie Richard. Cultivateur, conseiller municipal de Villars-les-Dombes, il remplace, le 3 août 1914, l’adjoint délégué Joseph Girard qui a été mobilisé. Puis il devient maire délégué en remplacement de Pierre Duverger également mobilisé qui lui-même en août 1914 avait suppléé le docteur Joseph Naussac appelé sous les drapeaux. Après les élections générales du 10 décembre 1919, il est élu maire et décède le 20 décembre 1821.
Déplanche Benoit.* Maire. *Agent municipal de Montracol élu en l’an VII, nommé maire par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1812.
Déplanche Benoit (Desplanches). Maire. Né vers 1807, fils de Claude Julien Déplanche (voir notice) et de Pierrette Ravaux. Propriétaire à Saint-André-le-Panoux (devenu Saint-André-sur-Vieux-Jonc) où il est maire nommé de 1837 à 1848 et renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, à son décès à Saint-André-le-Panoux le 16 janvier 1873, à l’âge de 65 ans.
Déplanche Charles. Maire de Saint-Paul-de-Varax, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874.
Déplanche Claude Julien (Desplanches). Maire. Né en 1761, maire de Saint-André-le-Panoux (devenu Saint-André-sur-Vieux-Jonc) cité dès 1812, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 décembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Claude Julien), jusqu’en 1830.
Déplanche Émile (Jean Benoit Émile). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Saint-Jean-sur-Veyle le 6 octobre 1844, fils de Michel Déplanche) et de Marie Denise Bubat. Propriétaire, maire de Saint-Jean-sur-Veyle élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Veyle le 12 août 1883 (3000 F de revenus) par 1342 voix contre 592 au sortant Benoît Bourdon. Réélu le 28 juillet 1889, le 28 juillet 1895 et le 31 juillet 1898. Conseiller général (radical) du canton élu le 17 mars 1901, en remplacement de Jacques Charles Henri Tondu décédé. Il est mort à Saint-Jean-sur-Veyle le 27 octobre 1906.
Déplanche Ernest. Conseiller d’arrondissement. Né le 15 avril 1872, propriétaire à Saint-Jean-sur-Veyle, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu le 12 mai 1901 contre Dagallier, en remplacement d’Émile Déplanche élu conseiller général en remplacement de Tondu. Réélu le 31 juillet 1904 sans concurrent. Conseiller général élu le 16 décembre 1906, en remplacement d’Émile Déplanche décédé. Il est remplacé en 1919.
Déplanche Jean (Desplanches). Maire. Maréchal-taillandier, député de Saint-Jean-des-Aventures (Saint-Jean-sur-Veyle) le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Officier municipal de Saint-Jean-sur-Veyle élu dans la première municipalité en 1790, remplaçant quelques semaines plus tard, le maire Jean Claude Revol, élu juge de paix. Cité encore comme maire en novembre 1792, puis officier public. Agent municipal cité en l’an VII.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Déplanche Jean-Joseph. Maire. Rentier, maire de Saint-Jean-sur-Veyle élu en 1848, remplacé en septembre 1852, pour être premier conseiller, nommé à nouveau maire le 17 mai 1853, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Deplanche Michel (Desplanches).* Maire*. Né à Laiz le 8 mars 1741, fils de Jean Déplanche, laboureur, et de Marie Deplanche. Cultivateur, syndic de Laiz avant la Révolution, député de cette paroisse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu maire le 28 février 1790 jusqu’en décembre 1791, officier municipal en décembre 1792 jusqu’en 1795. Membre du conseil communal sous le Consulat. Il est mort à Laiz le 9 juin 1826.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989. – J. Martinerie, Laiz d’autrefois, 1972.
Deplanche Pierre. Conseiller général. Né le 26 août 1920, médecin, conseiller général du canton de Villars-les-Dombes élu le 25 mars 1979 (divers majorité) à sa mort, dans un accident de la route, en juillet 1982.
Déplatière Benoit. Maire. Né au Plantay le 18 octobre 1859, fils de Jean Claude Déplatière et Mariette Taraby. Maire du Plantay élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908, 1912, décembre 1919 (radical) et mai 1925 (radical), remplacé en cours de mandat.
Deplatière Henri. Maire de Saint-Germain-sur-Renon élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical).
Deplatière Nicolas. Maire de Châtillon-la-Palud nommé de janvier 1832 à novembre 1841.
Deplatière Robert. Maire.Né le 4 juillet 1951, conseiller en formation, maire de Marlieux élu en mars 2008.
Desplats Émile Antoine Étienne. Secrétaire général de l’Ain. Né le 14 avril 1845, nommé conseiller de préfecture du Var en 1872, puis secrétaire général de ce département en 1877, sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot en 1879, secrétaire général de la Lozère en 1881, de l’Ain le 27 juin de la même année, secrétaire général du Gard le 13 juin 1882 et du Lot de 1882 à 1897.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Depouilly André. Maire. Né le 16 mars 1919, maire de Saint-André-de-Bâgé en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG).
Depret François Joseph. Maire de Vesenex-Crassy élu le 3 novembre 1792.
Derain Michel. Maire. Médecin, maire de Beynost élu le 19 janvier 1981 (socialiste), remplacé en mars 1983.
Dérigny Théodore. Maire. Né à Cette (Sète), Hérault, le 22 décembre 1812, fils de Pierre Périgny, sous-inspecteur des douanes, et de Julie Maillot. Officier de santé reçu à Paris le 20 avril 1837, puis médecin, maire de Nantua nommé le 5 avril 1856, démissionnaire et remplacé par décret impérial du 18 septembre 1860. Il s’installe à Saigon où, parallèlement à la médecine, il dirige des affaires commerciales et fonde le Cercle de Saigon. Il est mort dans cette ville le 14 mai 1864, victime du choléra. Un Dérigny est secrétaire de la commission municipale de Nantua, nommée par arrêté de Champvans du 12 mars 1848.
Deroche François (Desroches). Maire. Conseiller municipal de Saint-Georges-sur-Renon, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral d’août 1941 jusqu’à sa démission acceptée par arrêté préfectoral du 8 juillet 1944.
Deroche Jean-Marie. Maire. Adjoint de Neuville-les-Dames élu le 17 mai 1925 (radical), maire en mai 1926 (radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste) jusqu’en 1933.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Dérognat Antoine. Maire de Bohas nommé par un arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par le juge de paix Jean-Baptiste Héritier le 4 frimaire (24 novembre).
Dérognat Antoine. Maire. Né à Fleurieux (Châtillon-les-Dombes) le 9 avril 1752, fils de Claude Thomas Derognat, marchand boucher de Fleurieux, hameau de Châtillon-les-Dombes et d’Antoinette Ray. Patricien à Meillonnas depuis 1765, notaire à Meillonnas de 1781 à 1821. Maire de Meillonnas en 1792, membre du conseil d’administration du district de Bourg nommé par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793), agent national nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), agent municipal en 1795 et président de la municipalité cantonale de Treffort. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il refuse ce poste le 12 mai prétextant de son état de notaire qui l’oblige à s’absenter. Nommé adjoint par arrêté préfectoral du 24 septembre 1814 et élu à ce poste le 15 mai 1815 jusqu’au 4 décembre 1817.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Dérognat Charles Joseph. Maire. Né à Jasseron le 12 novembre 1857, fils de François Marie Dérognat (voir notice) et de Marie Josephte Gillet. Cultivateur, maire de Ramasse élu en mai 1896.
Dérognat Claude André. Maire de Ramasse nommé par arrêté du 9 juillet 1861, renouvelé le 26 août 1865, décédé et remplacé par arrêté du 29 mars 1867.
Dérognat Claude Hyacinthe. Maire de Villereversure nommé en 1805, cité jusqu’en 1809. Un Dérognat, notaire, avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800).
Dérognat Étienne. Maire. Né à Ramasse le 3 février 1753, fils de Claude Dérognat et de Marie Peysson. Cultivateur, maire de Ramasse cité en 1793, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794).
Dérognat François Marie. Maire. Cultivateur, adjoint de Ramasse nommé maire en 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Il est mort à Ramasse le 6 juin 1828, à l’âge de 50 ans.
Dérognat François Marie. Maire. Né en 1831, cultivateur, adjoint de Ramasse nommé par arrêté du 29 mars 1867, élu maire en mai 1871 (peut-être dès octobre 1870), nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Dérognat Jacques. Maire. Fils de Joseph Marie Dérognat et de Catherine Ryon. Cultivateur, maire* *de Ramasse de 1828 à 1832. Il est mort à Ramasse le 5 septembre 1860, à l’âge de 66 ans.
Dérognat Joseph Benoit. Maire. Né vers 1806, fils de Joseph Marie Dérognat et de Marie Pierrette Chapelier. Cultivateur, maire de Villereversure nommé en 1835, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Villereversure le 17 décembre 1869, à l’âge de 65 ans.
Dérognat Joseph Marie. Maire de Ramasse nommé de 1843 à 1846.
Dérognat Laurent Jules Jean. Maire, conseiller de préfecture, conseiller général, parlementaire. Né à Saint-Julien en Haute-Savoie (et non pas à Saint-Trivier comme le disent toutes ses notices), le 15 février 1865, fils de François Jules Nicolas Dérognat, agent voyer en chef, et de Jeanne Marie Françoise Guyon. Après des études au lycée de Bourg, licencié en droit, il entre dans l’administration préfectorale et devient conseiller de préfecture le 16 juin 1893 dans les Basses-Alpes, le 9 février 1900 dans l’Aveyron, le 12 janvier 1906 dans l’Ain, puis dans l’Allier le 8 janvier 1907. Il démissionne le 31 juillet, prête serment comme avocat et est élu maire de Saint-Trivier-de-Courtes en mai 1908, réélu en mai 1912 jusqu’en 1919. Il est conseiller général (modéré) du canton de 1907 à 1919. Député (gauche républicaine) de l’Ain dans la 2e circonscription de Bourg, élu le 10 mai 1914, au deuxième tour par 7511 voix contre 6121 au sortant radical-socialiste, Paul Bozonnet, il s’oppose au monopole de l’enseignement par l’État et se préoccupe de la mobilisation des soutiens de famille et des cultivateurs pères de cinq enfants. Il se représente, sans succès, aux élections législatives du 16 novembre 1919, du 11 mai 1924 et du 22 avril 1928. Il est mort à Bourg le 7 avril 1931.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. H. Temerson. - Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.
Dérognat Louis Hyacinthe. Maire. Ancien officier, maire* *de Villereversure nommé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802). Voir Claude Hyacinthe Dérognat.
Dérognat Pierre Marie. Maire. Né le 3 janvier 1740, notaire à Villereversure de 1771 à 1822, maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Dérognat Pierre Marie. Maire. Né à Ramasse le 20 février 1829, fils de Jacques Dérognat (voir notice) et de Marie Anne Boirron. Cultivateur, adjoint de Ramasse nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, élu maire le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888.
Dérognat Sylvain. Maire. Né le 14 mai 1937, cadre, conseiller municipal de Journans élu en 1989, maire en 1995 (RPR). Candidat aux élections cantonales de Pont-d’Ain des 15 et 22 mars 1998.
Déromaz Jean-Baptiste. Maire. Né le 17 janvier 1793, propriétaire à Belley, maire d’Ambronay nommé en janvier 1847, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en 1870.
Derrier Marcel. Maire de Neuville-sur-Ain élu en cours de mandat en 1952 jusqu’aux élections d’avril 1953.
Derrier Paul. Maire. Né le 20 juillet 1942, enseignant, 3e puis 2e adjoint de Neuville-sur-Ain en 1983, 1er adjoint en 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.
Deruas François (Deruaz). Maire. Né vers 1748, cultivateur, maire de Souclin cité le 5 décembre 1792, cité encore en pluviôse an II, remplacé en l’an III, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V, à nouveau élu agent municipal en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en mars 1807.
Derupt Augustin. Maire. Né vers 1763, fils de François Derupt et de Pierrette Niollet. Maire de Lilignod nommé en 1807, renouvelé (Auguste) par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Lillignod le 30 août 1831, à l’âge de 68 ans.
Derupt Charles (Durupt). Maire de Cuzieu nommé ou reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Derupt François. Maire. Fils d’Augustin Derupt (voir notice) et de Marie Crussy (1770-1836). Maire* *de Lillignod nommé en 1831, jusqu’à sa mort à Lilignod le 31 mai 1851, à l’âge de 58 ans. Il semble qu’il ait été maire quelques semaines jusqu’en août 1815.
Dérupt Jean Claude (Durupt). Maire. Adjoint de Cuzieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en juin
Dérupt Marin. Maire. Petit-fils de Jean-Claude Dérupt (voir notice). Maire* *de Cuzieu nommé de juin au 10 février 1848.
Dervieu de Varey Barthélémy Noé, baron.* Conseiller d’arrondissement*. Né le 16 août 1787, fils de Claude Jean Marie Dervieu de Varey (1749-1794), conseiller à la Cour des monnaies de Lyon, et de Florence Desfours de Grangeblanche. Propriétaire à Mogneneins, nommé conseiller de l’arrondissement de Trévoux de 1828 à 1830. Il est mort le 21 octobre 1850.
Dervieu de Varey Charles Rose, baron. Maire. Né à Lyon le 27 juillet 1818, fils de Barthélémy Noé Dervieu de Varey (voir notice) et de Félicie Bona de Perrex. Rentier (40000 F de revenus en 1874), maire de Genouilleux nommé en 1865, renouvelé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884. Il est mort à Chavagneux, hameau de Genouilleux, le 19 avril 1903.
Dervieu de Villieu Pierre-Louis. Maire, conseiller général. Chevalier, baron de Loyes, seigneur de Villieu, de La Pie, de Fêtans, fils de Barthélémy Denis Dervieu de Villieu, baron de Loyes, seigneur de Villieu, de La Pie et de Fêtans, conseiller du roi, premier chevalier d’honneur en la cour des monnaies de Lyon, lieutenant d’épée en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, et de Marie Rigod de Terrebasse, lorsqu’il épouse à Lyon le 1er août 1780 Félicité Marie Jeanne Louise d’Espinay, née à Lyon le 19 avril 1762 de Jean d’Espinay de Laye et de Louise Madeleine Mogniat de l’Écluse. Petit-fils d’Anne Pupil et de Gabriel Dervieu de Villieu, lieutenant des Monnaies de Lyon, qui acheta en 1719 le château de Fêtans à Loyes à Jean de Saint-Priest pour y mettre un élevage de vers à soie. Pierre-Louis inscrit sur la liste des émigrés par le district de Montluel, est sauvé par un appel de la municipalité de Loyes. Nommé maire de Loyes en 1808, il prend la fuite en 1815, lors de l’arrivée des Autrichiens. Renouvelé cependant par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, il démissionne par lettre du 15 juillet 1817 et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 octobre 1817. Conseiller général cité en 1816 et 1817. Il est mort en 1818, après avoir testé en faveur de son neveu, Joseph Dervieu de Villieu, qui vendra en 1850 le château de Loyes à Aimé Baboin (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : R. de Clavière, Les assemblées des trois ordres de la sénéchaussée de Beaujolais en 1789, Lyon, 1935, p. 549. – Pré-inventaire du canton de Meximieux.
Dervieu de Villieu. Maire de Loyes nommé de 1842 à 1848. Il ne signe aucun acte sur les registre d’état civil. Il peut s’agir de Dervieu de Villieu fils, F., propriétaire à Loyes cité dans l’annuaire 1848 dans le collège électoral du canton de Meximieux, ou encore de Joseph Dervieu de Villieu (voir notice Pierre Louis Dervieu de Villieu).
Des Blains Ernest. Maire. Rentier, maire d’Ambronay nommé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire et remplacé le 24 mai 1876, adjoint élu le 12 octobre de la même année, remplacé en 1881.
Desbois Joannès. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Jean-de-Niost nommé par arrêté ministériel du 8 janvier 1943. Condamné à la dégradation civique à vie par la Chambre civique de l’Ain le 1er août 1945.
Desbonne (Debonne, Desbonnes) Georges. Maire. Agent municipal de Saint-Georges-de-Renon élu en l’an IV, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à son rattachement à Châtillon-les-Dombes en 1807.
Desbonne Jean Baptiste. Maire. Né à Saint-Georges-de-Renon, fils de Georges Desbonne (voir notice) et de Benoîte Cochoud. Maire de Saint-Georges-de-Renon nommé en 1935, jusqu’à sa mort à Saint-Georges-de-Renon le 25 mai 1838, à l’âge de 435 ans.
Deschamp. Maire de Villeneuve cité dans les annuaires en 1809, mais que l’on ne retrouve pas sur les registres d’état civil. Un Deschamp avait été nommé adjoint d’Agnereins, devenu plus tard hameau de Villeneuve, par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). Un Claude Marie Déchamp, originaire de Trévoux, avait été nommé notaire à Villeneuve par arrêté préfectoral du 14 messidor an X (3 juillet 1802).
Deschamps Claude. Maire. Né à Dagneux le 7 juillet 1843, fil de Louis Deschamps (18404-1868) etr de Jeanne Marie Colombet. Maire de Dagneux élu le 31 octobre 1886, adjoint d’Antonin Delorme le 20 mai 1888, réélu adjoint le 15 juin 1892, le 17 mai 1896, le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904, réélu maire en mai 1907 et mai 1908 jusqu’en 1912.
Deschamps François. Maire. Adjoint de Beauregard nommé maire en 1808, remplacé en 1813.
Deschamps Henri. Président du comité départemental de Libération. Né à Tananarive le 24 mai 1899, professeur à Lyon, membre du comité départemental de Libération de l’Ain, puis président à la mort d’Émile Bonnet en avril 1947. Il a accueilli plusieurs fois Jean Moulin à Miribel en 1942. Il a été le président rapporteur d’une commission d’enquête avant la comparution d’Henri Romans-Petit (voir notice) devant le CDL le 16 août 1945. Il est mort accidentellement à Miribel en 1968.
Deschamps Jean Baptiste. Agent municipal. Né à Montluel Notre Dame des Marais* *le 24 décembre 1748, fils de Benoit Deschamps et de Marie Vincent. Maître peigneur, agent municipal de Montluel élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Descher Benoit. Maire de Laiz élu en mai 1900, réélu en mai 1904 jusqu’en 1908.
Descher Jean-Louis. Maire de Peyzieux-sur-Saône cité en 1806 et 1809.
Descher Pierre (Déchère). Maire. Né à Grièges, fils de Claude Descher et de Marie Jacquard. Cultivateur, nommé adjoint d’Illiat par arrêté du préfet Dumartroy du 4 septembre 1817, maire nommé par arrêté du 10 avril 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1828. Il est mort à Illiat le 5 avril 1840, à l’âge de 80 ans.
Deschizeaux Jean-Claude. Maire. Né le 16 mars 1948, VRP, 1er adjoint de Montceaux en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Président de la communauté de communes de Montmerle-3 Rivières. Candidat (DVD) au premier tour des élections cantonales de Thoissey les 21 et 28 mars 2004, il obtient 20,91 % des suffrages. Candidat (DVD) au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, il obtient au premier tour 15,77 % des suffrages au premier tour et se désiste au second pour le candidat de gauche, André Philippon, qui doit affronter un FN.
Descollonges Antoine. Maire. Né le 29 mars 1850, cultivateur, maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925.
Descollonges Claude. Maire. Né en 1811, propriétaire et géomètre (3000 F de revenus en 1875), maire de Savigneux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Descollonges Joseph (Joseph Guillaume). Maire de Beauregard cité en l’an II, agent municipal élu en brumaire an IV (novembre 1795), il l’est toujours en 1800 lorsqu’il est nommé maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808.
Descombes. Conseiller d’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges en 1854, cité jusqu’en 1858.
Descombes. Maire de Seyssel nommé vers 1802 à 1803 selon Dufournet (il semble que ce soit une erreur : sa signature n’apparaît pas sur les actes, Goux semble toujours maire). Dans un discours, il salue le premier consul Bonaparte « comme le génie tutélaire de la France ».
BIBLIOGRAPHIE : A. Dufournet, Seyssel-sur-le-Rhône, 1980.
Descombes François Marie. Maire. Né à Léaz le 13 août 1749, fermier du prieuré de cette localité avant la Révolution et notaire dont les actes recouvrent les années 1776 à l’an XII. Administrateur du district de Gex élu en mai 1790. Maire de Léaz, vers l’an II, puis juge de paix. Nommé par Albitte membre du directoire du district de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794), dont il devient président. Maire de Léaz en floréal an VIII, remplacé en l’an XIII.
Descos Édouard. Conseiller d’arrondissement. Né le 2 septembre 1887, docteur en médecine exerçant à Meillonnas, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort le 18 octobre 1931, décédé en 1933.
Descours Antoine. Maire de Genouilleux nommé en mai 1813, remplacé entre mars et mai 1816.
Descours Antoine. Maire de Genouilleux nommé en novembre 1856, remplacé en 1865.
Descours Victor Julien. Maire. Né à Peyzieux le 23 avril 1846, fils d’Antoine Descours, propriétaire-cultivateur, et de Jeanne Marie Orgeret. Géomètre, adjoint de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, maire en mai 1900, décédé à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 23 décembre et remplacé en 1901.
Des Echerolles. Voir Giraud des Echerolles.
Desgrange Joseph. Agent municipal de Thoissey élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Deshaye. Mathieu. Maire. Tisserand, fils de Joseph Deshaye et de Marie Garnier. Agent municipal de Dompierre (sur Veyle) élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, à nouveau agent municipal en floréal an VII, nommé maire par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’à sa mort à Dompierre le 2 décembre 1814, à l’âge de 53 ans.
Desjardins Antoine, dit Tony. Maire. Né à Lyon le 29 juillet 1814, fils de Pierre Desjardins et de Reine Amélie Neyron. Élève des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris. Architecte du diocèse de Lyon de 1848 à 1882, architecte en chef de la ville de Lyon de 1854 à sa mort, maire de Belmont nommé le 3 septembre 1870, remplacé le 8 mai 1871. Il est réélu au conseil municipal, le 8e sur 12, le 22eseptembre 1874, et le 10e au deuxième tour, le 13 janvier 1878. Il est mort au château d’Hostel le 11 juin 1882. Sa tombe se trouve au cimetière de Loyasse (17, D pl. 1, C). Il a écrit une Notice sur les antiquités de Vieu-en-Valromey. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1855 à 1882. LH/750/10. Sa fille Amélie Desjardins (1845-1895) a épousé l’architecte lyonnais Louis Sainte-Marie-Perrin (1835-1917). Leur fille, Reine Sainte-Marie-Perrin a épousé Paul Claudel en 1906.
Desmarest Joseph Marie. Maire. Né le 2 août 1753, notaire à Saint-Trivier-en-Bresse (de Courtes). Ses minutes sont conservées pour les années 1784 à 1791, avocat reçu à Bourg le 14 novembre 1805. Député du mandement de Saint-Trivier pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg tenue le 23 mars 1789 pour les États généraux. Maire de Saint-Trivier élu en 1790, remplacé en 1791.
Desmaris Alphonse (Marie Alexandre Joseph Alphonse).* Maire*. Né à Malafretaz le 5 juin 1888, fils de Claude Joseph Alphonse Desmaris, cultivateur, et de Victoire Rosalie Pelletier. Adjoint de Malafretaz élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, maire élu en 1923, remplacé en 1925, adjoint en mai 1929, réélu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné adjoint, remplacé en mai 1945, maire en 1950, réélu en mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959 jusqu’en 1965. Il est mort à Malafretaz le 10 juin 1966.
Desmaris Benoît. Maire de Boissey, élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Desmaris Claude Joseph. Maire de Chevroux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 18 mai 1817, décédé et remplacé par arrêté du 7 avril 1820.
Desmaris Henri. Maire. Né le 9 avril 1912, 1er adjoint de Reyssouze le 17 mars 1959, réélu le 20 mars 1965 et le 20 mars 1971, maire le 27 août 1972 à la suite du décès de Joseph Brayard le 2 juillet et d’une élection complémentaire le 13 août, réélu le 20 mars 1977 (RDG) jusqu’en mars 1983.
Desmaris Jacques. Maire de Grand-Corent élu en mars 2008. Il est mort en août 2012.
Desmaris Louis. Maire de Chevroux élu en mai 1925 (républicain de gauche), jusqu’en 1929.
Desmonceaux Henri. Conseiller général. Né le 9 février 1922, médecin, conseiller général (RPR) du canton de Trévoux élu aux élections des 10 et 17 mars 1985 par 2506 voix contre 2150 au socialiste Michel Raymond. Il ne se représente pas en 1992. Candidat en 8e position sur la liste RPR conduite par Lucien Guichon aux élections du conseil régional du 16 mars 1986.
Despinassy de Fontanelles Antoine Joseph Marie. Parlementaire, conseiller général, sous-préfet de Trévoux. Né à Marseille le 13 août 1757, enrôlé dans l’armée de la Compagnie des Indes, sous-lieutenant en 1779, capitaine d’artillerie le 20 février 1788, il réside à l’Ile de France (île Maurice), puis à Saint-Domingue. Favorable aux idées nouvelles, alors qu’il est en congé dans sa propriété de Signes dans le Var, il est élu le 12 septembre 1791 député du Var à la Législative, puis le 5 septembre 1792 à la Convention. Il vote la mort du roi, contre l’appel au peuple et sans sursis, se trouve dans l’obligation de fuir et de se réfugier à Signes pour revenir à la Convention en 1794. Nommé le 27 floréal an III (16 mai 1795) représentant en mission, avec, le même jour Poullain-Grandprey, et plus tard le 11 prairial an III (30 mai 1795) Joseph Étienne Ferreoux, dans le Rhône, l’Isère et l’Ain, il arrive avec Poullain de Grandprey à Bourg le 3 prairial (22 mai). Nommé au Conseil des Cinq-Cents, il y siège jusqu’au 20 mai 1797, probablement parce qu’il avait été promu général de brigade le 28 avril. Réformé et retraité le 6 juillet 1811, il se retire à Trévoux. Il avait en effet épousé en 1796 Marie Guillelmine Tholomet de Fontanelles (1764–1842), veuve en 1795 de Jean Marie Angélique Gabet, avocat à la sénéchaussée de Dombes, et fille de Claude Tholomet de Fontanelles de Trévoux. Conseiller général de l’Ain nommé le 1er juin 1800, il démissionne au début de 1801. Président du canton cité en 1806. Le 10 juin 1815, il est nommé sous-préfet de Trévoux et remplacé en novembre. En application de la loi du 12 janvier 1816 contre les parlementaires régicides, il est exilé, se retire à Appenzell, à Trugues, puis à Lausanne où il meurt le 27 mai 1829.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1800-1880. – Dict. de biographie française, art. R. Limouzin-Lamotte. – H. de Varax, Histoire de la Principauté et Souveraineté de Dombes, p. 406.
Desplanche Bernard Joseph Michel. Maire. Né à Cormoranche le 25 mai 1838, fils de Bernard Desplanche et de Louise Claudine Gallet. Adjoint de Cormoranche élu le 23 janvier 1881, maire le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1890.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.
Desplanche Charles. Maire de Versailleux élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en 1897.
Desplanche Gilbert. Maire. Né le 29 juillet 1927, chauffeur, 1er adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle en mars 1965, maire en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (RDG) et mars 1989.
Desplanche Jean. Maire. Né en 1799, cultivateur, maire de Cormoranche nommé en mars 1844, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 24 décembre 1856, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en octobre 1870.
Desplanche Jean Claude. Maire de Cruzilles nommé par arrêté du 31 mai 1858, remplacé en 1860.
Desplanche Michel. Maire. Né le 27 décembre 1827, cultivateur, maire de Tramoyes élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888.
Desplanche Victor. Maire. Né à Cormoranche le 18 août 1870, fils de Bernard Joseph Michel Desplanche et d’Annette Jacquet. Maire de Cormoranche élu en cours de mandat après 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935.
Desplanches Michel. Maire de Peyriat élu le 26 mars 1983, remplacé en mars 1989.
Desportes Joseph. Maire. Né à Rossillon le 13 octobre 1769, fils d’Anthelme Desportes (1728-1793), maître cordonnier, et de Charlotte Plottin (1732-1776). Marchand, caporal en l’an II dans les grenadiers de montagne (21e brigade), puis sergent, jusqu’en l’an V, hôtelier, adjoint de Rossillon en 1799, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Rossillon le 1er février 1845.
Despras Jean-Marie. Maire. Né à Chaveyriat le 16 août 1862, fils de Jean Despras et de Marie Benoîte Labalme. Cultivateur, maire (républicain de gauche) de Neuville-les-Dames élu le 5 décembre 1920, réélu le 17 mai 1925 jusqu’en 1926.
Després Jean. Maire de Saint-Didier-de-Formans élu de mars 1959 à 1961.
Desprez François. Maire. Curé de Jasseron, élu le 7 mars 1790 maire de cette commune, il démissionne le 30 octobre de la même année car l’Assemblée nationale déclare incompatibles les fonctions de maire et de curé. Remplacé le 14 novembre, il prête serment à la constitution civile du clergé. Le 11 décembre 1792, il est, outre curé, officier public chargé de l’état civil. Le 28 janvier 1794, il dépose une déclaration à la mairie indiquant qu’il se démet de sa cure et se retire dans sa famille dans le Jura « pour y vivre libre et en bon républicain ».
BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire. – Revue Gorini, n° 112, « Les curés de l’actuel diocèse de Belley pendant la Révolution », art. G. Renoud.
Desroche Noël-Marie. Maire de Montluel nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 décembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire pour être percepteur des contributions directes et remplacé par arrêté du 27 octobre 1818.
Desroches Daniel. Maire de Manziat élu le 12 septembre 2010, décédé le 3 décembre 2012, à l'âge de 67 ans.
Dessellier-Delorme Henri. Président de la délégation spéciale de Saint-Sorlin installée le 20 mars 1945, jusqu’aux élections d’avril-mai. Il est alors élu adjoint.
Desserières François. Maire. Né le 7 octobre 1921, agriculteur, maire de Sainte-Julie en mars 1965 (MRP), réélu en mars 1971 (CDP), mars 1977 (CDS) et mars 1983.
Desserrières Joseph. Agent municipal. Né à Saint-Sorlin le 1er octobre 1763, fils de Louis Desserrières* *(1728-1782) et de Marie Anne Thiévon. Agent municipal de Saint-Sorlin élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Saint-Sorlin le 29 juillet 1839.
Desserrières Louis François. Maire. Né à Saint-Sorlin le 26 octobre 1891, fils de Jean Marie Desserrières (1860-1936) et de Marie Joséphine Gagnioux. Arrière arrière petit-fils de Joseph Desserrières. Maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le 27 décembre 1931, réélu le 19 mai 1935, remplacé le 26 décembre 1937 pour devenir adjoint, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 19 septembre 1941 jusqu’à son remplacement par arrêté du 23 juin 1944. Nommé président du comité local de libération par arrêté du 27 septembre 1944 et désigné maire. C’est lui qui installe la délégation spéciale le 20 mars 1945, à la dissolution du conseil municipal. Il est mort à Saint-Sorlin le 6 mars 1946.
Dessertine Chantal. Maire. Née le 20 novembre 1955, cultivatrice, conseillère municipale de Saint-Germain-sur-Renon en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélue en mars 2001 (RPR).
Desvignes Antoine. Maire de Thil élu en 1907 et 1908.
Desvignes François. Maire. Né vers 1731, officier de santé, maire de Château-Gaillard en 1793, remplacé, agent municipal élu le 15 brumaire an IV, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1808.
Desvignes François. Maire. Docteur en médecine, maire* *de Saint-Jean-le-Vieux élu le 1er février 1790.
Desvignes. Jacques Ennemond. Président de l’administration municipale de Villebois en l’an VII et l’an VIII, nommé adjoint de Villebois par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Desvignes Louis. Maire. Né vers 1741, maire* *de Saint-Jean-le-Vieux cité de novembre 1792 à l’an II. Il divorce de Marie Charlotte Revoux le 29 brumaire an II.
Desvoyod Alfred (Paul Louis Alfred). Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 8 mai 1870, fils d’Alfred Henri Desvoyod et d’Angélique Charnay. Maire de Meillonnas élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en 1925 (républicain de gauche, puis URD), 1929 (URD) et 1935 jusqu’en 1944.
BIBLIOGRAPHIE : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.
Déthieux Léon (Claude Hugues Léon). Maire. Né le 6 décembre 1825, notaire à Messimy de 1854 à 1867, rentier, maire de Saint-Didier-de-Formans nommé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904 jusqu’en 1908.
BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire, 2000.
Devallon Louis. Conseiller d’arrondissement. Né le 29 janvier 1862, industriel à Nantua (Grande fabrique de meubles), conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 31 juillet 1904, en battant le sortant Jean-Claude Napoléon Moinat. Réélu le 24 juillet 1913 contre Levrat. Il meurt peu après.
Devaud Serge. Maire. Né le 2 juin 1936, agent PTT, conseiller municipal de Montanges en mars 1983, adjoint en mars 1989 (socialiste), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG).
Devaux Alexandre (François Alexandre). Maire d’Illiat nommé par arrêté du 22 août 1857, démissionnaire et remplacé le 19 janvier 1860.
Devaux Charles. Maire. Né le 13 décembre 1911, il entre dans la gendarmerie dans les Vosges en 1938 et termine sa carrière comme adjudant-chef à Montluel en 1963. Il est élu maire (radical de gauche) de Bettant le 21 mars 1965, réélu le 14 mars 1971 et en mars 1977, jusqu’en 1983. Il est mort à la fin de décembre 1998.
Devaux Joseph. Maire. Il est élu en 1793 maire de Gravelles. Le 15 mai, la municipalité est installée par Rollet-Marat (voir notice), agent national du district. Devaux est arrêté à Bourg pendant la Terreur et détenu aux Clarisses. Le 18 juillet 1794, le conseil de Gravelles délibère en sa faveur et envoie Jean-François Gallien, ancien maire de Bourg, demander sa liberté au district. Devaux est libéré après le 9 thermidor. Le 31 octobre, la commune de Gravelles est fusionnée avec celle de Saint-Martin-du-Mont sous le nom de Montbelair. Devaux devient officier municipal de la nouvelle commune.
BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.
Devaux Louis. Maire de Coligny élu en mai 1935, remplacé en 1944, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.
Devaux Louis. Maire. Né le 30 septembre 1929, conseiller municipal de Mogneneins en mars 1989, maire en cours de mandat en 1993 (UDF), réélu en juin 1995 (UDF) et en mars 2001 (DVD). Président de la communauté de communes Val de Saône-Chalaronne de 2001 à 2007.
Devaux Narcisse. Maire. Né le 17 mai 1848, fils de Pierre. Meunier au Moulin du Bourg, maire de Vonnas élu le 23 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, démissionnaire en 1890, réélu en mai 1892 et 1896, jusqu’au 20 janvier 1899, remplacé en cours de mandat. Il construisit en 1882 l’école des garçons, devenue la mairie, en 1896 et 1897 l’école des filles et le pont Châtelet en 1898 et 1898.
Devay Joseph. Maire. Né à Relevant le 11 novembre 1847, fils de Philibert Nestor Devay (1813-1876) et de Mariette Vaulpré. Cultivateur, maire de Relevant élu le 23 janvier 1881, réélu le 23 janvier 1884, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908. Il est mort à Relevant le 29 novembre 1909.
De Vecchi Béatrice. Maire. Née le 3 avril 1968, maire* *de Saint-Alban élue en mars 2008.
Develle Charles. Maire. Né le 23 juin 1946, chauffeur, conseiller municipal de Lavours en 1983, adjoint en 1989 et en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.
Devert Alexis (Marie Joseph Alexis). Maire. Né à Montagnat le 5 septembre 1864, fil de Claude Benoît Devert et de Marie Alexandrine Churlet. Cultivateur, adjoint de Montagnat élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919.
Deviègue François, dit Bradan. Maire de Jassans et Riottier nommé en octobre 1830, remplacé en 1848.
Deviègue Jean. Maire. Fils de Jean Deviègue et d’Anne Cinier. Cultivateur, maire de Frans nommé en 1835 jusqu’à sa mort à Frans le 28 septembre 1849, à l’âge de 55 ans. Un Jean-François Deviègue avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 5 août 1822. L’acte de décès de Jean porte comme témoin Jean François Deviègue, 43 ans, géomètre à Jassans.
Devignolle Antoine.* Maire. *Né à Massieux le 31 décembre 1879, fils de Pierre Devignolle et de Benoîte Vignaud. Maire de Massieux élu en mai 1941, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant).
Deville André. Maire. Né le 2 août 1942, directeur d’école, 2e adjoint de Beauregard en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en cours de mandat en 1996. Il ne se représente pas en mars 2001.
Deville Claude. Maire. Né à Pizay en 1794, fils de Benoit Deville et de Catherine Chabert. Adjoint de Pizay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1834 à 1840.
Déville Marin (Desvilles). Conseiller d’arrondissement. Juge de paix du canton de Virieu-le-Grand, conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1830 à 1833, élu de 1833 à 1842.
Dévillette. Voir Villette de.
Devoisin Anthelme (Anthelme Marie). Maire, conseiller général. Né à Chazey-Bons le 10 septembre 1886, fils de Francisque Devoisin, menuisier au hameau de Cressieu, et de Mariette Demur. Instituteur à Bellegarde, Virieu-le-Petit, Virieu-le-Grand, puis directeur d’école, croix de guerre avec étoile de bronze pendant la Grande Guerre, blessé en octobre 1915, président du comité local de libération de Vieu-en-Valromey nommé par arrêté du 26 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et mars 1959, jusqu’à sa mort en juin de la même année. Conseiller général du canton de Champagne-en-Valromey élu au premier tour le 23 septembre 1945 (SFIO), il est battu le 7 octobre 1951 par le MRP Joseph Bésia. Il est mort à Vieu le 16 juin 1959.
Devoisin Esprit. Maire. Né à Pugieu le 11 novembre 1787, fils de Vincent Devoisin (voir notice) et de Marie Plotin. Cultivateur, maire de Pugieu nommé le 17 juillet 1852, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Devoisin Vincent. Agent municipal. Né à Gevrins, hameau de Pugieu, le 18 février 1764, fils d’Anthelme Devoisin et de Marguerite Chevillard. Laboureur, maire* *de Pugieu élu en l’an V, remplacé en l’an VI. Adjoint dans les années 1820.
Devolfe Roger. Maire. Né le 28 avril 1923, secrétaire général des hôpitaux de Lyon, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Deydier Charles. Maire de Niévroz élu en novembre 1947 (républicain indépendant).
Deydier Étienne. Parlementaire. Né à Pont-de-Vaux le 7 avril 1743, fils de Joseph Bonaventure, commissaire aux droits seigneuriaux et notaire à Pont-de-Vaux de 1763 à 1771, et de Marie-Claudine Reymond. Après avoir effectué ses études au collège de Bourg, il devient notaire le 30 octobre 1771, jusqu’en 1791, feudiste et géomètre. Il est aussi vice-bailli du duché de Pont-de-Vaux et secrétaire du conseil municipal de 1772 à 1791. Pendant la Révolution, favorable aux idées nouvelles, il est élu, le 3e sur 6 avec 193 voix sur 327, député à l’Assemblée législative du 1er octobre 1791 au 20 septembre 1792. Il écrit en 1792 : « L’anarchie s’étend et fait des progrès. Tous ces maux, dont les bons citoyens gémissent, sont suscités par les émigrés, et les prêtres non-assermentés, leurs fidèles alliés. Partout, ce sont les prêtres et leurs agents qui agitent et égarent le peuple. Ce sont eux qui lui disent que la religion est perdue, parce que, selon le vœu de la raison, on a restitué aux Français la liberté de penser, et d’adorer Dieu selon leurs différentes manières de l’envisager ». Il est réélu, 1er sur 6 avec 305 voix sur 371 votants à la Convention le 4 septembre 1792 où il siège avec la Montagne. En octobre 1792, il est envoyé en mission avec Guyton-Morveau et Prieur, députés de la Côte-d’Or, pour examiner les forces militaires dans le Jura, le Doubs et l’Ain. Il vote la mort du roi, s’en justifie assez maladroitement auprès de ses électeurs. Il se dit « convaincu des crimes de Louis Capet » ajoutant : « Néanmoins, je vous l’avoue, il m’en a coûté de prononcer contre lui la peine de mort, tant il est peu dans mon caractère de voir périr un individu. Il y a longtemps que je dis qu’un homme mort ne sert à rien, quoique dans cette hypothèse je pense que Louis XVI mort servira plus à la République que dans sa prison ou plutôt lui sera moins nuisible ». Il semble très vite regretter ce vote. Secrétaire du club des Jacobins le 28 octobre 1793, il intervient pour sauver des têtes, notamment Valentin du Plantier, lieutenant-général du bailliage de Bresse ou l’ancien député aux États généraux, l’abbé Gueidan, incarcéré à la Force en 1792. Comme parlementaire, il est très actif : le 2 octobre 1793, il est envoyé par le Comité de salut public à Rives dans l’Isère pour réquisitionner aux forges de l’acier pour les fabriques d’armes de Saint-Étienne. Le 14 janvier 1794, on lui demande d’aller inspecter le canal de Briare dans le Loiret. Il surveille en février la fabrication des canons à Indret dans la Loire-Inférieure ainsi que dans l’Orne et l’Eure. Puis il se voit confier l’inspection des forges en février 1795. Non élu, mais choisi par les conventionnels qui devaient désigner 104 membres, il entre au Conseil des Anciens le 26 octobre 1795 où sa désignation est reconduite le 18 avril 1798 par 204 voix sur 235 votants. Il fait adopter une résolution rayant Sonthonax de la liste des émigrés. Malgré sa fiche de police sous le Consulat en l’an X qui porte : « sans talent, ivrogne, a tout bu et tout mangé », il est nommé juge au tribunal d’appel de Bourg le 19 février 1800 et le 2 avril 1811 conseiller à la cour impériale de Lyon jusqu’en 1814. Il démissionne après la première abdication, il est réintégré pendant les Cent-Jours et exilé en application de la loi contre les régicides du 12 janvier 1816. Il se rend le 17 février, avec un passeport délivré par le préfet Dumartroy, par Genève, à Constance dans le pays de Bade, puis à Nyon, en Suisse, où il se remarie en 1822 avec une personne originaire de Saint-Julien-sur-Reyssouze. Il y meurt le 15 septembre 1824.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Dict. de biographie française, art. M. Jacquet. – Les conventionnels de l’Ain, Regain, 1989, art. G. Soret. - Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ».
Deydier Maurice. Maire de Loyes élu en cours de mandat le 16 janvier 1966 (UNR) en remplacement de Jean Girardier, jusqu’en mars 1971.
Dézé Henri. 29e* préfet de l’Ain*, nommé le 6 juin 1848. Né à Dijon le 14 février 1813, il est installé le 23 juin 1848 à Bourg. Retardé par les émeutes de Paris, il ne se rend à Nantua que le 4 juillet pour prendre les services de la commission administrative instituée en avril par Petetin et présidée par Simonnet. Appelé à d’autres fonctions, selon la formule rituelle, le 20 novembre 1849, il ne fait plus parler de lui et il n’a par la suite aucune fonction publique. Il est mort à Passy (Paris) le 18 avril 1851.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Dezecache François. Maire. Né le 20 février 1963, directeur d’une maison de retraite médicalisée, conseiller municipal de Lantenay en mars 1989, maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Candidat (DVD ou UMP), avec sa suppléante Sandrine Rongeat, aux cantonales de Brénod les 9 et 16 mars 2008, contre Michel Rivat (DVG) qui est élu. Il démissionne de son mandat de maire en octobre 2011 à la suite de manifestations contre les permis de forage accordés à la société Celtic Petroléum.
Dhaussy Alexandre. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Denis-lès-Bourg nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.
Dheyriat Jacques. Maire. Conseiller municipal d’Izernore en mars 1983, adjoint en mars 1989, premier adjoint en juin 1995, maire après la mort de Michel Carminati en janvier 2001, et réélu en mars 2001 (DVD). 2e vice-président de la communauté de communes des Monts Berthiand élu en avril 2001.
Dheyriat Jean-Marie (Dériat, d’Heyriat, d’Ehriat, d’Heyriat). Né à Peyriat le 3 octobre 1779, fils de Jean Baptiste Dheyriat et de Marie Louise Trolliet. Maire de Peyriat nommé le 16 janvier 1835, jusqu’à sa mort à Peyriat le 3 mai 1842. Il avait épousé en 1802 Marie Françoise Saule, sœur de Jean Joseph et Claude Antoine Saule (voir notices).
Didienne Joanny. Maire. Né le 16 avril 1922, cultivateur, maire de Baneins élu en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVG).
Didier Benoit.* Maire* de Mézériat cité en l’an II, reconduit le 20 floréal an II, à la suite du rattachement de Montfalcon.
Didier Charles-Antoine.* Maire* de Villette nommé de 1839 à 1843.
Didier Charles-Antoine. Parlementaire. Né à Cuet le 28 février 1752, fils de Jacques Didier, commissaire des droits seigneuriaux, et de Marie-Joséphine Huet. Maréchal des logis dans le régiment de Conti, procureur fiscal le 26 novembre 1777, substitut du procureur général près la justice-mage du comté de Montrevel, procureur d’office en la justice de Montrevel (1783), procureur de la commune de Montluel le 9 février 1790, commandant en chef des gardes nationales du canton le 10 juin 1792, agent national à Montluel le 25 novembre 1795, administrateur de la municipalité de Bourg en l’an V, nommé maire de Saint-Denis (lès-Bourg) en 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815, car il a été élu représentant à la Chambre des Cent-Jours le 14 mai 1815 par l’arrondissement de Bourg avec 52 voix sur 87 votants et 181 inscrits contre 26 à César Durand. On n’entend plus parler de lui après la dissolution de cette assemblée le 22 mai. Jurisconsulte sous l’Empire, il est mort à Bourg le 28 mai 1816.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. M. Jacquet. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Didier Joseph Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Cuet le 29 octobre 1782, fils de Charles Antoine Didier (voir notice) et de sa seconde épouse Jeanne Marie Philiberte Ray. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg nommé par arrêté du préfet Rogniat du 15 mai 1822, jusqu’en 1843. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé de 1830 (ou 1825 ?) à 1833, élu par le canton de Bourg en 1833 jusqu’à sa mort à Bourg le 9 décembre 1845, à l’âge de 62 ans (Courrier de l’Ain du 11 décembre1845).
Didout Auguste (Didou). Conseiller d’arrondissement. Notaire, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 3 septembre 1848 jusqu’en 1852.
Diehl Christian. Conseiller général. Né le 24 septembre 1954, pharmacien, conseiller municipal RPR de Bourg de 1983 à 1989. Le 21 mars 1982, il est élu conseiller général (RPR) du canton de Bourg-Sud en battant avec 51,19 % des voix le conseiller sortant socialiste et futur député maire du chef-lieu André Godin, alors dauphin du maire en place, Louis Robin, ce qui avait entraîné son retrait provisoire de la vie politique. Candidat en treizième position sur la liste RPR conduite par Lucien Guichon aux élections du conseil régional du 16 mars 1986. En 1995, il se présente sans succès aux municipales de Bourg sur une liste DVD. En l’an 2000, ayant eu son véhicule incendié, il imprime et distribue un tract signé d’un Collectif Bressan anti-délinquance, mettant le maire, le préfet et les forces de police en cause. Plainte sera déposée par le maire, la Ligue des Droits de l’Homme ou des Libres Penseurs.
BIBLIOGRAPHIE : Le Progrès, 3 avril 2000, art. O. Leroy.
Diennet Claude. Maire. Né à Civrieux Bussiges le 2 avril 1767, fils d’Antoine Diennet et de Françoise Colas. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 5 mars 1822, jusqu’en 1836. L’arrêté de nomination de 1822 porte par erreur Saint-Jean-sur-Reyssouze. Il est mort à Saint-Jean-de-Thurigneux le 9 décembre 1846.
Diennet Pierre. Maire. Né le 25 octobre 1816, notaire (10000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé en 1850, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, adjoint élu en octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.
Diennet Pierre.* Maire* (radical-socialiste) de Mionnay élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935.
Dienon Antoine. Maire. Né à Sulignat le 6 mai 1811, fils d’Antoine Diénon Guyennon (1776-1851) et de Marie Guillon (1770-1844). Maire* *de Sulignat élu en 1870, remplacé la même année. Il est mort à Sulignat le 25 mars 1884.
Diethelm Maurice André. Parlementaire, ministre. Né à Bourg le 3 juillet 1896, fils d’Albert Diethelm, alsacien émigré en 1870, contrôleur des contributions directes, et d’une mère vosgienne née Buisson, qui résidaient à Bourg au 44 de la rue du 4 Septembre. Élève des lycées de Foix, de Saint-Étienne et de Louis-le-Grand, entré à l’École normale supérieure en 1914, il interrompt ses études pour s’engager au mois de septembre. Lieutenant après trois mois de service, il termine la guerre chevalier de la Légion d’honneur avec le grade de capitaine et cinq citations dont trois à l’ordre de l’armée. Quittant l’enseignement en 1919, licencié ès lettres et en droit, il est reçu inspecteur des finances en 1920, puis devient directeur des finances en Indochine de 1929 à 1933 et directeur des affaires économiques au ministère des colonies en 1938. Administrateur du Crédit colonial et directeur de l’Urbaine-vie, il est directeur du cabinet de Georges Mandel, ministre des Colonies le 10 avril 1938, puis de l’Intérieur le 18 mai 1940. Le 16 juin, désapprouvant la demande d’armistice, il quitte le ministère, rejoint de Gaulle à Londres en juin 1941 et entre au Comité national français créé le 24 septembre comme commissaire à l’Intérieur, au travail et à l’information. Il participe notamment à la création d’un centre d’écoutes téléphoniques. Commissaire des Finances et des pensions le 28 juillet 1942, commissaire des Finances, de l’économie et de la marine marchande le 17 octobre. Commissaire à la Production et au Commerce dans le Comité français de Libération nationale à sa création par de Gaulle et Giraud le 7 juin 1943, commissaire au Ravitaillement et à la Production dans le CFLN sans Giraud le 9 novembre, commissaire à la Guerre le 4 avril 1944. Commissaire à la Guerre dans le gouvernement provisoire de la République française le 3 juin 1944, ministre de la Guerre du 5 septembre au 6 novembre 1945, à Alger puis à Paris lors des opérations de la libération du territoire et de l’invasion de l’Allemagne. Élu, au quotient, député des Vosges le 21 octobre 1945, en tête de la liste gaulliste républicaine d’action démocratique, il s’inscrit au groupe paysan. Par fidélité à de Gaulle qui a quitté le pouvoir, il ne se présente pas aux législatives des 2 juin et 10 novembre 1946 (H. Temerson le dit candidat et battu). Il adhère au Rassemblement du peuple français en avril 1947, est élu conseiller de la République de Seine-et-Oise le 7 novembre 1948, devient président du groupe gaulliste Action démocratique et républicaine, et se montre un opposant acharné. Élu député de Seine-et-Oise le 17 juin 1951 avec deux colistiers (97744 voix pour sa liste sur 443197 suffrages exprimés et 116510 pour celle des communistes qui ont également trois élus), il démissionne du Conseil de la République le 10 juillet. Vice-président de l’Assemblée nationale de juillet 1951 à décembre 1952, président du groupe RPF dans cette enceinte le 9 octobre 1952, il s’abstient, contrairement à 27 membres du RPF, lors du vote d’investiture d’Antoine Pinay le 6 mars 1952, soutient René Mayer le 7 janvier 1953, mais s’oppose à lui le 21 mai lorsque celui-ci demande les pleins pouvoirs financiers. Il décline le 26 mai l’offre de la présidence du conseil des ministres qui lui a été faite par le président de la République le 24, après avoir consulté son groupe, qui prend alors le nom d’Union des républicains d’action sociale (URAS), le général de Gaulle ayant rendu leur liberté aux députés RPF le 6 mai. Atteint par la maladie, il laisse la présidence du groupe à Jacques Chaban-Delmas le 9 juillet et meurt à Paris le 11 janvier 1954. Une rue de Bourg, dans le quartier des Vennes, porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié et déposé aux archives de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. H. Temerson. – Dict. des parlementaires français, La Documentation française, 1994.
Differnet. Administrateur du département. Originaire de Montluel, nommé administrateur du département par Méaulle le 14 messidor an II (2 juillet 1794), destitué par Boisset le 28 thermidor (15 août).
Digoin Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Maire de Sainte-Croix nommé de 1831 à 1838. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Montluel de 1833 à 1839. Conseiller général élu par le même canton de 1842 à 1848.
Dilas Alexandre. Maire. Adjoint de Lent élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904.
Dilas Jean Antoine (Jean Antoine Marie). Maire. Né à La Tranclière le 8 novembre 1809, fils de Jean Baptiste Dilas et de Marie Pernet. Maire de La Tranclière nommé de 1837 à 1848.
Dilas Joseph. Maire. Adjoint (radical-socialiste) de la Tranclière élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, maire (républicain de gauche) en mai 1929.
Dilas René. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 20 janvier 1939, cultivateur, élu de La Tranclière pendant trente ans, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (RPR) et juin 1995 (RPR), il ne se représente pas en 2001, « renonçant à une tâche exaltante, mais devenue trop complexe et trop difficile ».
BIBLIOGRAPHIE : Le Progrès, 20 janvier 2001.
Dinnat René. Maire d’Arlod élu en mars 1959, réélu en mars 1965 jusqu’en 1970, date du rattachement de la commune à Bellegarde.
Dillenschneider Louis. Maire. Président du comité local de libération d’Argis nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en 1947 et mai 1953 jusqu’en mars 1959.
Di Marino Denis. Maire de Châtenay élu en mars 2008.
Diot Claude Marie. Maire. Né à Trévoux le 27 octobre 1832, fils de François Diot et de Claudine Louise Bouissoux. Avoué à Trévoux, adjoint provisoire de cette ville élu le 11 octobre 1870, maire nommé par décret du 26 mai 1876, renouvelé par décret du 11 février 1878, puis du 7 février 1881, il démissionne quelques jours après, le 20, avec son second adjoint, Jacques Gayet, en restant au conseil municipal, puis il est élu le 18 mai 1884 et remplacé en septembre 1887. Il est mort à Trévoux le 9 février 1891.
Diot Clément. Maire. Né à Saint-Martin-le-Châtel le 17 juin 1887, fils de Marie Clément Diot, charron, et de Marie Geneviève Eugénie Florence Sydenier. Scieur, conseiller municipal de Saint-Martin-le-Châtel en 1935 ; élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical), remplacé en cours de mandat. Candidat (radical-socialiste) aux cantonales de Montrevel le 20 avril 1958. Il est mort à Montrevel le 2 novembre 1971.
Diot Marius. Président de la délégation spéciale de Saint-Étienne-sur-Chalaronne en 1944.
Dispot. Commissaire du pouvoir exécutif près l’administration du canton de Thoissey nommé le 24 brumaire an IV (20 novembre 1795), en remplacement de Morel ex-receveur de l’enregistrement, qui a refusé ce poste.
Divonne, comte de. Voir La Forest.
Diy Antoine. Maire. Cordonnier, né à Crozet le 22 juin 1859, fils de Joseph Diy, cordonnier, et de Sabine Barbe. Cordonnier, maire de Crozet élu 1891, réélu en mai 1892 et mai 1896.
Dobler Ferdinand. Maire. Né à Lyon le 26 août 1799, fils de Jean Jacques Dobler (1749-1838), négociant en soie, et de Louise Suzanne Duvigneau (1767-1823). Fabricant, maire de Tenay nommé de 1837 à 1847. Il est mort à Lyon le 11 mars 1868. C’est le frère de Jacques Henri Dobler (1796-1866), manufacturier à Lyon, qui racheta en 1825 à Tenay la société Ronchaud-Bonnet qui devint la société Dobler-Warnery et Morlor.
Dodart Pierre. Maire. Né à Dommartin le 24 avril 1841, fils de François Dodart, cultivateur. Cultivateur, adjoint de Dommartin élu en mai 1884, réélu en mai 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896.
Dodivers Léon. Maire. Adjoint de Coligny élu en décembre 1919, maire (radical-socialiste) en mai 1925, jusqu’en 1929.
Dognin François. Maire. Né à Nattages le 17 janvier 1894, fils de Joseph Dognin et de Claudine Bodevin. Maire de Nattages élu en mai 1929 (radical-socialiste), adjoint en mai 1935, il remplace son maire en cours de mandat et il est lui-même remplacé, « à titre provisoire et pour la durée de son absence », par arrêté préfectoral du 21 août 1944. Il a été tué à la Libération le 10 août 1944 (suivant jugement du TC de Belley du 4 avril 1951).
Dojat-Ringuet Joseph. Maire d’Ambérieu élu de 1892 à 1896.
Dolbeau Hubert. Maire de Saint-Sorlin-en-Bugey élu le mai 1953 (républicain national), remplacé en 1959.
Dole Jean. Maire de Saint-Vulbas élu en cours de mandat après 1965 (RI), réélu en mars 1971 (REI) et 1977, remplacé en 1979.
Dolfuss Francis. Sous-préfet de Belley nommé le 11 décembre 1972, installé le 12 et affecté le 30 juin 1975 au commissariat général du Plan.
Domange Jean-Joseph (aîné). Maire. Né à Nantua le 24 février 1744, fils de Georges Domange, greffier, et de Marie Françoise Mugnier. Notaire à Nantua de l’an IX à 1817, maire de Nantua nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794), nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Nantua, il démissionne le 21. Nommé conseiller municipal de Nantua par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est mort à Nantua le 26 juin 1818.
Domange Paul Frédéric Ajax. Maire. Né à Nantua le 4 janvier 1808, fils de François Domange, greffier au tribunal de Nantua, et d’Euphrasie Pons. Notaire à Nantua, puis maire d’Izernore de 1840 à février 1849, il devient secrétaire de mairie à Lyon, où il meurt en novembre 1869.
Dombey Claude Marie François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Pont-de-Veyle le 26 mars 1757, fils de Jean Philibert Dombey (décédé en 1776), maître chirurgien, et de Denise Benoîte Samyon (1730-1770). Médecin reçu à Paris le 25 août 1777, syndic perpétuel de Pont-de-Veyle, député de cette localité le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Élu administrateur du district de Châtillon-les-Dombes en mai 1790, nommé maire par arrêté du représentant du peuple Reverchon du 3 novembre 1793, qui fait incarcérer son prédécesseur, Lapierre. Celui-ci, après un mois et demi de détention, est libéré par Gouly et reprend ses fonctions. Le 18 juin 1794, Dombey se présente aux élections, mais les électeurs lui préfèrent Étienne Uchard (voir notice). Président du directoire du district de Châtillon de l’an II à l’an IV, renouvelé par Boisset comme administrateur du directoire en fructidor an II. Conseiller de l’arrondissement de Bourg cité depuis 1800, son fils Jean-François lui succédant dans cette fonction probablement vers 1815. Il est mort à Pont-de-Veyle le 1er mars 1831.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois. – A. Cartaz, Les médecins bressans, Paris, 1902.
Dombey François Marie (Dombey-Bonnet). Agent municipal de Laiz élu de l’an IV à l’an VII.
Dombey Hector. Maire. Né à Simandre le 23 octobre 1747, fils d’Etienne Joseph Dombey (1693-1767), notaire à Coligny puis à Simandre, et de Claudine Guyot. Marchand, maire de Simandre élu le 15 novembre 1790 jusqu’au 14 novembre 1791. La Constitution de l’an III ayant supprimé les municipalités pour les remplacer par des municipalités cantonales, il est élu agent municipal de Simandre le 7 novembre 1795 pour représenter cette localité à Chavannes, jusqu’en 1800.* *Nommé maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Il est suspendu par arrêté du 4 avril 1820 du préfet Dumartroy car il a quitté Saint-Maurice après avoir vendu sa propriété, et s’est installé à Thoirette. Il n’a pas répondu à une lettre du 19 février 1820 qui l’enjoignait soit de donner sa démission soit de réintégrer sa commune En outre, il avait gardé par devers lui les registres d’état civil. Il donne finalement sa démission et il est remplacé par arrêté du 18 avril 1820.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, « Simandre-sur-Suran sous la Révolution », art. L. Moulin 1941 et 1944-1945.
Dombey Jean-François. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-de-Veyle le 2 septembre 1781, fils de Claude-Marie (voir notice) et de Marie Talon (1781-1836). Élève de l’école de médecine de Lyon, interne des hôpitaux en l’an X, docteur en médecine reçu à Paris le 28 juillet 1809 avec une thèse dédiée à son père et titrée Considérations sur la nature et le traitement du tétanos traumatique, maire de Saint-Jean-sur-Veyle en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, jusqu’en 1818, mais nommé par Napoléon maire de Pont-de-Veyle le 14 juin 1815, après la destitution de Charles Hollier. L’Empereur étant déchu à la suite de Waterloo, Hollier retrouve sa place le 31 juillet. Dombey est de nouveau maire Saint-Jean-sur-Veyle, puis de Pont-de-Veyle par arrêté du préfet Dumartroy du 29 mai 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1836, date de sa mort. Conseiller d’arrondissement cité de 1816 à 1829, conseiller général nommé de 1830 à 1833, élu par le canton de Pont-de-Veyle de 1833 à 1836. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1827. Une délibération du conseil municipal accorde une concession à perpétuité au cimetière pour lui et sa famille et alloue une somme de 120 F « destinée à placer sur son tombeau une colonne où seront rappelés ses bienfaits, et la douleur que sa mort a causée ».
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois. – A. Cartaz, Les médecins bressans, Paris, 1902.
Dombey Marie Joseph Édouard. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-de-Veyle le 27 juillet 1828, fils de Jean François Dombey (voir notice) et d’Henriette Lapierre (1801-1870). Propriétaire, adjoint de Pont-de-Veyle nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, maire nommé par décret impérial du 10 novembre 1864, reconduit par décret du 26 août 1865, remplacé en septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par décret du 5 février 1874, démissionnaire, remplacé par décret du 9 février 1878. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Veyle du 19 juin 1864 à 1869, conseiller général bonapartiste du canton élu le 11 juillet 1869 par 1104 voix contre 932 à Tondu, réélu le 8 octobre 1871, battu au renouvellement de 1877 par le républicain Henri Tondu. Aux législatives du 21 août 1881, dans la 2e circonscription de Bourg, il échoue avec 1993 voix contre 6316 voix au même Henri Tondu. Il est mort à Pont-de-Veyle le 30 mars 1882.
Dombey Thomas. Maire. Originaire de Mâcon, élu procureur de Luponas en 1790, agent municipal de Vonnas et Luponas en mars 1798, remplacé le 30 mars 1798, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à sa révocation en septembre 1815.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Dominjon Charlotte. Conseillère régionale.Belle-fille de Pierre Dominjon (voir notice). Professeur d’allemand, conseillère municipale (PRG) de Bourg élue le 18 mars 2001, sur la liste PS/PRG/PC/Verts menée par André Godin, réélue en mars 2008 et déléguée aux relations internationales. Conseillère régionale (PRG) élue le 28 mars 2004, en deuxième position départementale sur la liste PS/PC/PRG/Verts, menée par Jean-Jack Queyranne.
Dominjon Pierre Hector. Parlementaire. Né le 8 octobre 1910 à Belley, fils de Louis Noël Dominjon (1870-1932), avocat à Belley de 1894 à sa mort. Avocat à Belley inscrit le 23 décembre 1931, issu d’une famille de juristes de Nantua, et de Marie Louise Berthe Neyron (1884-1973). Élève à l’institution Lamartine de 1922 à 1928, président des étudiants catholiques de Lyon, docteur en droit en 1936 (thèse sur La colision automobile), avocat au barreau de Belley depuis 1932, il est tête de la liste MRP aux élections à la première Assemblée constituante du 21 octobre 1945, qui devance ses concurrentes avec 46938 suffrages sur 149945 exprimés. Ses interventions au Parlement concernent la famille, le divorce, la prostitution, les brevets d’invention et le fonctionnement de la Haute Cour de justice. Aux élections de la deuxième Assemblée nationale constituante du 2 juin 1946, il est réélu comme tête de la liste MRP qui obtient 40066 suffrages après celle du Parti communiste qui atteint 42911 voix sur 147956 votants. Au Palais Bourbon, il s’inscrit à la commission de la Constitution dont le rôle est considérable après l’échec du premier projet de Constitution. Il présente un rapport sur la Haute Cour de justice. Aux élections législatives du 10 novembre 1946, la liste MRP qu’il conduit obtient 37167 voix contre 42503 à la liste du PC qui a deux députés au détriment de la SFIO. À l’Assemblée, il est élu président de la commission de la justice où son travail est remarqué notamment sur la loi de 1948 sur les loyers. À la fin de la législature, il fait part de son désaccord sur le système des apparentements mis en place pour les futures élections. Il ne se présente donc pas le 17 juin 1951, alors qu’il était évident qu’il aurait été réélu. Il reprend son cabinet d’avocat, rejoignant son épouse et associée Blanche Dominjon, née Bombard (1910-2002) qu’il avait épousé à Montréal le 31 août 1933. En 1953, l’Assemblée l’élit membre suppléant du Conseil supérieur de la magistrature où il se rend fréquemment en raison de l’absentéisme du titulaire. Aux élections législatives du 2 janvier 1956, il est deuxième sur la liste MRP derrière l’adjoint au maire d’Oyonnax, Émile Bevand. La famille démocrate chrétienne s’est déchirée : les républicains démocrates, adeptes de la pensée de Marc Sangnier qui avaient fait liste commune avec le MRP en 1951, présentent leur propre liste conduite par Marie Auguste Billièmaz, député sortant. La liste Bevand obtient 10,9 % des voix et personne n’est élu, laissant la place à l’Assemblée à un radical, un indépendant paysan, un communiste et un poujadiste. Pierre Dominjon se représente aux législatives de 1958, mais sans succès avec 8803 voix sur 46639 suffrages exprimés au premier tour et se retire au deuxième qui voit élire Marcel Anthonioz. Belley lui doit le rétablissement du tribunal civil en 1947 (Le Coq Bugiste du 8 février 1947). Il a été président de la société savante Le Bugey du 12 novembre 1981 au 14 novembre 1989. Il a été conseiller municipal de Belley en mai 1945, réélu en 1947 et en 1953 sur la liste menée par Paul Chastel. En mars 1959, il a été l’un des trois élus de la Liste républicaine d’union communale, avec Pierre Martin qui la conduisait, opposée à celle de Paul Chastel (vingt élus) et en mai 1965, élu sur la liste de Paul Chastel. Il est mort à Belley le 23 février 2003.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires 1940-1958.
Domps François. Maire, conseiller général. Né le 9 octobre 1893, commerçant en chaussures, président du comité local de libération d’Anglefort nommé le 12 décembre 1944, nommé maire, élu le 6 mai 1945 (liste d’Unité française républicaine et antifasciste), réélu le 26 octobre 1947, le 3 mai 1953, le 22 mars 1959 et le 21 mars 1965 et remplacé le 28 mars 1971. Candidat (SFIO) aux cantonales le 23 septembre 1945, élu conseiller général (SFIO) du canton de Seyssel le 14 avril 1946 après la démission de René Clair. Réélu (SFIO) au deuxième tour le 27 mars 1949 avec 1167 voix contre 556 à Henri Laydevant (PC), il est battu au deuxième tour le 24 avril 1955 avec 622 voix par le maire de Culoz, Honoré Godet (indépendant) qui réunit 673 suffrages. Candidat (SFIO) aux cantonales des 4 et 11 juin 1961.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Donat Ennemond. Maire. Né à Lyon le 23 décembre 1793, fils d’Antoine Donat (1766-1793), commerçant, et d’Antoinette Purpan, marchande de parasols. Propriétaire rentier (6000 F de revenus en 1855), maire de Sainte-Euphémie nommé en 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 11 juin 1855, décédé et remplacé par arrêté du 9 février 1856. Les annuaires l’appellent Donat de Boujard.
Donaty Jean-Claude. Maire. Né à Chalamont, fils de Joseph Donaty et de Magdeleine Tissot. Cafetier, adjoint de Villars faisant fonction de maire puis maire en 1850, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, décédé à Villars le 21 octobre 1853, à l’âge de 52 ans, et remplacé le 21 janvier 1854.
Donche Simone. Maire. Née à Saint-Julien-en-Genevois le 11 juin 1941, 1re adjointe de Saint-Jean-de-Gonville en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD).
Dondé Albert (Albert Lucien). Maire. Né le 25 mai 1925, fils de Justin Dondé (voir notice) et de Joséphine Dondé. Agriculteur, maire de Grand-Corent élu en mars 1977 (CDS), réélu le 12 mars 1983, le 20 mars 1989 (DVD) et en juin 1995 (DVD), remplacé en 1997.
Dondé Benoît. Maire de Grand-Corent nommé le 18 novembre 1846, jusqu’en 1848.
Dondé César Éliacin (César Éliasime). Maire. Né le 1er janvier 1845, fils de Casimir Dondé, cultivateur, et de Julie Bourguignon. Cultivateur, maire de Grand-Corent élu en 1885, réélu en mai 1888 et mai 1892. Il est mort à Grand-Corent le 16 février 1923.
Dondé Claude. Maire de Grand-Corent élu le 4 mars 1790, réélu le 13 novembre 1791, remplacé le 18 novembre 1792, nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 12 frimaire (2 décembre) par Louis Marin Mornay juge de paix du canton de Chavannes. Nommé adjoint de Grand-Corent par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il démissionne et est remplacé par arrêté du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800). Il est mort à Grand-Corent le 11 janvier 1806, à l’âge de 75 ans.
Dondé Ferdinand (Marie Albert Ferdinand). Né à Grand-Corent le 15 juin 1848, fils de Paul Dondé et de Jeanne Marie Odoit. Maire de Grand-Corent élu en mai 1896, réélu en mai 1900, remplacé en 1904, réélu en mai 1908 et 1912.
Dondé Henri (Marie Henri Francisque Lucien). Maire. Né à Grand-Corent le 12 avril 1887, fils de Marie Eugène Dondé et d’Élise Bardet. Maire de Grand-Corent élu en mai 1935. Arrêté par les Allemands le 16 avril 1944, qui lui reprochent de n’avoir pas signalé le retour du maquis dans sa commune, il est fusillé et sa maison incendiée.
Dondé Joseph. Maire. Né à Bohas le 19 janvier 1838, fils de Laurent Dondé (voir notice) et de Marie Page (1816-1871). Cultivateur, adjoint de Bohas en 1870, puis remplacé, nommé maire par arrêté du 12 juin 1876, adjoint élu le 12 octobre, remplacé le 21 janvier 1878. Il est mort à Bohas le 15 octobre 1885.
Dondé Joseph (Laurent Joseph). Maire. Né à Bohas le 25 juillet 1883, fils de Jacques Dondé (1843-1895) et de Mariette Pirajean (1851-1900). Cultivateur, maire de Bohas, élu en mai 1925 (républicain radical), réélu en mai 1929 (URD) et 1935. Président du comité local de libération de Bohas nommé par arrêté du 27 septembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945. Il est mort le 17 août 1956.
Dondé Justin. Maire. Né à Grand-Corent le 4 juin 1897, fils de Romain Dondé, propriétaire cultivateur, et de Marie Sézeyriat. Carrier, maire de Grand-Corent élu le 20 avril 1944 après la mort, le 16, d’Henri Dondé fusillé par les Allemands.
Dondé Laurent.* Maire*. Né à Bohas le 2 février 1812, fils de Benoit Dondé (1776-1820) et de Claudine Darmedru (1783-1850). Maire de Bohas nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1870. Il est mort à Bohas le 27 avril 1891.
Dondé Ulysse (Henri Alexandre Ulysse). Maire. Né à Grand-Corent le 12 mars 1899, fils de Francisque Dondé (1868-1925) et d’Ermance Frene. Maire de Grand-Corent élu le 12 avril 1952, en remplacement de François Thollas décédé. Réélu le 7 mai 1953 (radical indépendant), en mars 1959 et le 14 mars 1965 (radical). Il est mort en 1986.
Donguy Alain. Maire. Né le 6 juillet 1950, technicien qualité chez Berliet devenu Renault Trucks, conseiller municipal de Cormoz depuis 1989, maire élu le 16 mars 2008. Il démissionne pour raison de santé en novembre 2012, tout en restant conseiller municipal. Il est mort en janvier 2013.
Donier Jean (Jean Adolphe). Conseiller général. Né à Bourg le 28 septembre 1859, fils de Benjamin Adolphe Donier et de Maria Claudine Élisa Chanon, résidants à Tenay. Employé de banque, comptable, candidat socialiste aux cantonales dans le canton d’Oyonnax en juillet 1902, il est devancé au premier tour par le radical Francisque Allombert et se désiste pour lui permettre de battre au deuxième tour le conservateur Hippolyte Druard, ancien préfet. L’élection est annulée par le Conseil d’État en 1903 et Allombert meurt le 17 octobre. Donier est alors élu conseiller général le 20 mars 1903, jusqu’en 1904. Candidat aux élections législatives dans la circonscription de Nantua en mai 1902, avec l’étiquette socialiste collectiviste (guesdiste), il a obtenu au premier tour 1749 voix contre 522 au socialiste solidariste Vadez, 4178 au conservateur Levrat, 2414 au dissident radical Philipon et 2751 au radical officiel Eugène Chanal qui est élu au deuxième tour.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 81, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Donier Jean Baptiste. Maire. Né à Izernore le 8 novembre 1832, fils de Jean Joseph Donier et de Louise Baillat. Adjoint d’Izernore, élu maire en 1890, à la mort de Laurent Barrier. Remplacé en 1891.
Donier Jules (Jules Jean Frédéric). Maire, conseiller général. Né à Izernore le 7 juin 1891, fils de Jean Édouard Lupicin Donier (né en 1859), propriétaire négociant au hameau de Tignat, et de Stéphanie Emin. Industriel, président du comité local de libération d’Izernore nommé par arrêté du 11 octobre 1944, confirmé par arrêté du 7 novembre, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), en mars 1953, le 19 mars 1959 et en mars 1965 (centre-gauche). Conseiller général du canton élu le 5 avril 1936 (Union des gauches), en remplacement de François Béroud décédé, jusqu’en 1940 et réélu le 23 septembre 1945 toujours au premier tour, le 7 octobre 1951, le 20 avril 1958 (indépendant de gauche), jusqu’à sa mort le 29 décembre 1968 (SFIO), soit durant 40 ans. Candidat (sans étiquette) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959, il recueille 17 voix sur 991 suffrages exprimés.
Donin Claude. Agent municipal de Ramasse élu en l’an IV.
Donin François. Maire. Premier adjoint de Rignat élu en mai 1947, maire en mai 1953 (Parti paysan) jusqu’en mars 1959, adjoint à cette date.
Donin Joseph (Joseph Marie). Maire. Né à Ramasse le 29 avril 1873, fils de François Donin et de Marie Reine Porrin. Cultivateur, maire de Ramasse élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 et mai 1925 (républicain de gauche) jusqu’en 1929.
Donnet Albert (Jean Albert Louis). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 28 juillet 1880, fils de Jean Auguste Vuaillet (voir notice) et de Fanny Antoinette Delaigue. Maire de Saint-Genis-Pouilly élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire le 1er février 1931, en remplacement d’Alphonse Robert décédé. Réélu sans concurrent le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940.
Donnet Jean Auguste. Maire. Né à Saint-Genis-Pouilly le 10 septembre 1840, fils de Louis Donnet, propriétaire, et de Rosalie Genin. Lapidaire, industriel, maire de Saint-Genis-Pouilly de novembre 1885 à novembre 1886.
BIBLIOGRAPHIE : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.
Donnot Stéphane. Sous-préfet de Gex. Né le 2 novembre 1970, élève de l'IEP de Grenoble, attaché de préfecture le 1er octobre 1993, au secrétariat général pour l'administration de la police en 1994, chef de bureau de la coordination et chargé de mission auprès du préfet des Yvelines pour le pôle immobilier de l'Etat à la préfecture des Yvelines en 1999, adjoint au commissaire délégué de la République en Nouvelle Calédonie pour la province des Iles Loyauté, chargé du développement économique au Haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie à Lifou de 2001 à 2005, secrétaire général de la sous-préfecture de Louhans en 2005, directeur du cabinet du préfet de Haute-Loire en 2007, sous-préfet de Calvi le 24 août 2009, il est nommé sous-préfet de Gex par décret du 23 octobre 2012, où il est installé le 19 novembre.
Dor Alphonse (Joseph Marie Alphonse). Maire. Né à Lompnieu le 17 mai 1831, fils d’Anthelme Dor (voir notice) et de Jeanne Marie Dor (1794-1847). Greffier, maire de Champagne nommé par décret du 17 janvier 1881, puis après de nouvelles élections municipales le 11 février, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, remplacé en juillet 1886.
Dor Anthelme. Maire. Né à Lompnieu le 28 mars 1793, fils de Joseph Dor (voir notice) et de Marie Mollard (Dumolard). Propriétaire, maire de Lompnieu nommé en 1851, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, du 10 juin 1855 et en 1860, décédé à Lompnieu le 8 novembre 1863 et remplacé par arrêté préfectoral du 30 novembre 1863.
Dor Claude. Maire. Fils de Louis, maire de Champagne nommé du 4 juin 1815 au 13 janvier 1816.
Dor Francisque. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Champagne le 20 novembre 1858, fils d’Hippolyte Dor (1833-1871) et de Louise Joséphine Bidet (1833-1870). Propriétaire, maire de Champagne élu le 15 mai 1892, réélu le 17 juin 1896, le 20 mai 1900, le 15 mai 1904, le 17 mai 1908, le 19 mai 1912 et le 10 décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu sans concurrent par le canton de Champagne le 5 septembre 1904, en remplacement de Maxime Laguerre élu conseiller général. Réélu le 28 juillet 1907 jusqu’en 1913. Il est mort à Champagne le 1er février 1946.
Dor François. Maire. Né à Champagne le 11 juillet 1777, fils de Jean Dor (1736-1797), marchand, et de Jeanne Marie Crussy (1735-1810). Maire de Champagne nommé le 11 janvier 1835, remplacé le 8 avril 1838.
Dor François Stanislas. Maire. Né à Lompnieu le 9 novembre 1825, fils d’Anthelme Dor (voir notice) et de Jeanne Marie Dor (1794-1847). Propriétaire du château d’Ameyzieu, élu maire de Talissieu en mai 1884, remplacé en mai 1885.
Dor Joseph. Maire. Né à Lompnieu le 27 mars 1755, cultivateur, fils de Claude Dor, marchand, et de Claudine Joassard. Maire de Lompnieu cité le 15 août 1790 et le 23 juin 1791. Administrateur au directoire du district de Belley nommé par Boisset en fructidor an II, renouvelé en nivôse an III. Il est mort à Lompnieu le 19 avril 1820.
BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996.
Dor Joseph (Pierre Joseph). Maire. Né à Lompnieu le 22 décembre 1823, fils d’Anthelme Dor (voir notice) et de Jeanne Marie Dor (1794-1847). Adjoint de Lompnieu nommé par arrêté du 30 novembre 1863, maire le 26 août 1865, renouvelé le 4 septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 15 mai 1884, le 20 mai 1888, le 15 mai 1892, en mai 1896, le 20 mai 1900, et le 15 mai 1904 jusqu’à sa mort à Lompnieu le 20 janvier 1907.
BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré,* Lompnieu*, 1996.
Dor Louis François. Maire de Champagne nommé le 14 juin 1819, après la démission de Joseph Marie Martinand, et remplacé par arrêté du 26 juin 1819.
Dor Louis Joseph. Maire. Né à Lompnieu le 14 mai 1835, fils d’Anthelme Dor (voir notice) et de Jeanne Marie Dor (1794-1847). Greffier de la justice de paix de Champagne, maire de Champagne élu le 31 juillet 1886, réélu le 16 mai 1888, remplacé en 1892.
Dor Victor. Maire. Né à Champagne le 3 septembre 1826, fils d’Honoré Dor, propriétaire à Charon, et de Marie Julie Favre. Propriétaire, adjoint de Champagne nommé le 27 octobre 1853, renouvelé par arrêté du 14 juin 1855, en août 1860, par décret du 26 août 1865 et en 1870, remplacé en 1872, maire nommé le 19 août 1877, à la démission de Clériade de Lauzière, et remplacé en 1878.
Doré Didier. Sous-préfet. Né à Loches dans l’Indre-et-Loire en 1960, élève de l’école normale de Chartres en 1980, enseignant à Anet, fonctionnaire du ministère de la Jeunesse et des Sports en 1993, directeur départemental de la Jeunesse et des Sports du Cher en 2001, sous-préfet d’Ambert dans le Puy-de-Dôme en septembre 2005, nommé sous-préfet de Belley par décret du 7 janvier 2009, fonction qu'il quitte en août 2011 pour être sous-préfet de Lure en Haute-Saône, à la suite d'un décret du 29 juillet 2011.
Doreil Albert. Conseiller d’arrondissement. Né le 22 janvier 1882, négociant, conseiller municipal de Tenay, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Saint-Rambert le 19 juillet 1925, en battant le sortant Henri Magloire. Réélu le 18 octobre 1931, il est battu au deuxième tour par Marcel Imbert, instituteur à Saint-Rambert, le 17 octobre 1937 (SFIO).
Dorian Victor. Conseiller de préfecture. Né le 23 décembre 1837, conseiller de préfecture de l’Ain du 27 septembre 1908 au 20 septembre 1911.
Dost Balthazard. Maire. Né à Thil le 15 mars 1734, fils de Jean Dost et d’Andrée Madrat. Premier maire de Thil élu en 1790, jusqu’à sa mort à Thil le 18 avril 1791.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil.
Dost Guillaume. Maire. Né à Thil le 3e jour complémentaire de l’an XI (20 septembre 1803), fils de Claude Dost, cultivateur, et d’Antoinette Debout. Petit-fils de Balthazard Dost. Propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Thil nommé en 1846, remplacé en 1848, nommé en 1854, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Dost Jean. Maire. Maire de Thil élu en 1933 (URD), à la suite de la dissolution du conseil municipal, mobilisé en septembre 1939, démissionnaire, remplacé par arrêté préfectoral du 10 mars 1941. Membre de la commission municipale installée le 21 novembre 1944, maire de Thil en 1964, réélu en mars 1965 (MRP) jusqu’en 1971.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil.
Dothal Evariste. Maire. Président de la délégation spéciale de Boissey nommé par arrêté du 16 novembre 1944.
Dothal Théophile (Baptiste Joseph Théophile). Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 1er décembre 1869, fils de Joseph Dothal et de Marie Josephte Colin. Cultivateur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé le 16 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste), jusqu’aux élections de 1947. Il est mort à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 5 février 1954.
Doucet François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 23 septembre 1863, négociant, adjoint de Dommartin élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire (radical-socialiste) le 14 décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Bâgé-le-Châtel, le 14 décembre 1919, réélu le 14 mai 1922 sans concurrent et le 14 octobre 1928 toujours sans concurrent. Décédé en 1831.
Doucet Henri. Maire. Boulanger, conseiller municipal de Montrevel en 1925, 2e adjoint en mai 1935, nommé maire sous Vichy, remplacé à la Libération, mais maintenu conseiller municipal, 2e adjoint élu en mai 1945, 1er adjoint en mai 1953 (MRP) et en mars 1959.
Doucet Jean Louis. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 30 avril 1773 (parrain : Jean Louis Greffet), fils de Jean Doucet et de Françoise Garin. Cultivateur à Vaux, il fournit le 26 août 1798, une autorisation de congé de l’armée car il a reçu un coup de sabre sur le pied gauche, qui sectionnant les tendons, l’empêche de marcher. Il est élu agent municipal de Saint-Genis-sur-Menthon le 20 avril 1799, est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 floréal an XI (18 mai 1803).
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Histoire d’un village sous la Révolution française, Saint-Genis-sur-Menthon, 1989. – ADA 4K6.
Doucet Pierre Marie. Maire. Né à Gorrevod le 22 février 1863, fils de François Marie Doucet et de Marie Claudine Guyon. Cultivateur, maire de Gorrevod élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) et 1929 (URD).
Douglas Charles Joseph Marie Sholto, vicomte de. Maire, Conseiller d’arrondissement. Né à Nantua en 1786, fils de Louis Archambaud Scholto de Douglas (voir notice) et d’Anne Marie Victoire Gabriele d’Espiney de Laye (1760-1797). Maire de Montréal en 1808, remplacé par arrêté du préfet de Dumartroy du 21 mai 1817 (l’arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 porte : de Douglas Hippolyte). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, résidant à Montréal, nommé de 1828 à 1830. Il est mort à Montréal en 1864.
Douglas Louis Archambaud Sholto, comte de. Maire, conseiller général, parlementaire. Il est issu d’une vieille famille écossaise (Scolto Douglas vers 770 selon l’historien écossais Buchanan) établie en Bretagne en 1400, en Haute-Picardie en 1530 et en Bugey sous le nom de Glas, du Glas, Duglas ou Douglas avec le mariage le 27 février 1619 d’Antoine du Glas, chevalier seigneur de Ployart en Picardie, avec Françoise de Rubat qui lui apporte la seigneurie de Richagnard en Bugey. Son père, François Prosper, baron de Douglas (1725-1781), était capitaine au régiment de Languedoc-infanterie et avait été envoyé en 1755 au Canada où il avait épousé le 12 avril 1757 Charlotte de La Corne de Chaptes (1741-1764), petite-fille du gouverneur de Montréal. Décédé le 26 avril 1781, il est enterré dans l’église de Nantua. Louis Archambaud est né au Canada à Montréal le 16 mars 1758, élève de l’École militaire à Paris, il sert comme officier aux dragons de Belzunce, dans le régiment de Bourgogne-cavalerie et perçoit une pension du roi par brevet du 22 mars 1782. Il hérite de son oncle, Charles-Joseph, du château de Montréal dans le Bugey et probablement de son titre de comte. Il est aussi chevalier de Saint-Maurice et de Saint-Lazare, seigneur de Terrebonne et de Beauregard, lorsqu’il épouse à Lyon le 19 février 1783 Anne Marie Gabrielle Victoire Despiney née à Lyon le 4 février 1760 de Jean d’Espiney de Laye, chevalier, seigneur de Laye (Saint-Georges-de-Renens), de Champrenard (Blacé), et de Louise Madeleine Moignat de l’Écluse. Le 20 septembre 1789, il est nommé commandant de la milice cantonale, traverse la Révolution malgré ses démêlés avec Delilia (voir notice) et une détention jusqu’à son élargissement le 8 mai 1793. Le 16 brumaire an II (6 novembre 1793), il est obligé de comparaître devant le conseil général de la commune pour justifier sa qualité de Français. Incarcéré de nouveau, il est libéré par Boisset le 26 vendémiaire an III (17 octobre 1794). Il devient président de l’assemblée du canton en 1796 et 1797, maire de Montréal nommé en 1802, cité jusqu’en 1808, remplacé par son fils Charles Joseph Marie S. (voir notice). Obligé de choisir entre ses fonctions de commandant de la garde nationale de Nantua et la mairie qu’on lui propose, il opte pour cette dernière et il est reconduit maire par arrêté du préfet Dumartroy du 21 mai 1817 et succède à son fils. Il est renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Conseiller général nommé en 1800 cité jusqu’en 1810 (18 000 F de revenus), et de 1816 à 1829. Président du canton par brevet du 15 pluviôse an XII (3 février 1803). Président du collège électoral de l’arrondissement de Nantua nommé par le roi en août 1815. Élu député de l’Ain le 22 août 1815, par 109 voix sur 203 votants et 292 inscrits, il siège avec la majorité de la Chambre introuvable jusqu’à sa dissolution le 5 septembre 1816. Il n’obtient pas la majorité aux élections qui suivent. Il est mort à Montréal en Bugey le 22 février 1842. Il est inhumé dans la chapelle Douglas de l’église de Montréal où se trouve une superbe plaque de marbre blanche avec son épitaphe.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. M. Jacquet. – Visages de l’Ain, n° 15, 1851, « De Montréal-en-Bugey à Montréal au Canada », art. P.-J. G. – LH/46/17.
Douglas Louis Archambaud Georges, comte de. Maire, conseiller général. Né à Panossas, Isère, le 11 mars 1814, fils de Charles Joseph Marie Sholto de Douglas (voir notice) et de Joséphine Guillermine Jallier du Molard. Maire de Montréal nommé par arrêté du 5 janvier 1858, reconduit en août 1860, remplacé en 1865. Élu conseiller général du canton d’Oyonnax cité depuis 1861, il est battu aux élections du 12 juin 1870 par le maire d’Arbent, Nicod. Candidat aux législatives du 8 février 1871, il arrive 17e pour 7 élus. Candidat aux cantonales d’Oyonnax le 8 octobre 1871, il obtient 316 voix contre Alphée Reydellet et 1082 à Louis Dupuy, maire d’Oyonnax, qui est élu. Il est mort à Peyrins, Drôme, le 9 novembre 1889.
Doupeux Eugène (Eugène Antoine). Maire. Né vers 1847, fils de Blaise Doupeux et de Pierrette Déthieux, cultivateurs. Cultivateur, adjoint de Saint-André-de-Corcy élu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919.
Dousset Jean-François. Maire, conseiller général. Né le 3 janvier 1817, instituteur retraité, maire de Treffort nommé par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, élu en 1882 jusqu’en 1884. Conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat élu le 9 octobre 1881 avec 1122 voix sur 1172 votants et 2284 inscrits, jusqu’en 1886.
Douvre Félix. Maire. Né à Montrevel le 8 mai 1930, chef de chantier, conseiller municipal de Saint-Denis-lès-Bourg en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD). Le 11 juin 1995, sa liste avec 46,11 % des voix est devancée par celle du DVG Jacques Nallet (53,89 %).
Douvre Max. Maire. Né le 12 mars 1940, artisan, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Douvre Victor (Joseph Benoit Victor). Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon, fils de Benoit Douvre, menuisier, et de Marie Peulet, sage femme. Menuisier, adjoint de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en mai 1884, réélu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900.
Doy Hector. Maire. Né le 28 janvier 1942, agent de maîtrise, maire de Vieu-d’Izenave en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983, mars 1989 (socialiste), juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG).
Doy Marius Achille. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 22 juin 1865, fils de Jules Auguste Doy et d’Élisa Janicot. Cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave élu le 17 mai 1908 (radical), réélu en mai 1912 (républicain de gauche), décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste) et mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1932.
Dravet François. Agent municipal de Feillens de l’an VI à l’an VIII.
Dray Michel. Maire de Biziat élu en décembre 1919 (progressiste) remplacé en 1925.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Dray Paul. Maire. Né le 6 juillet 1827, marchand (2000 F de revenus en 1874), adjoint de Biziat nommé par arrêté préfectoral du 30 mars 1864, reconduit le 26 août 1865 et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871 et nommé le 16 février 1874, maire élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1879.
BIBLIOGRAPHIE : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.
Drevet Antoine. Maire de Rillieux du 13 mars au 22 août 1795.
Drevet Antoine (aîné). Maire. Avocat en parlement, agent municipal de Replonges élu en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1814.
Drevet Antoine. Maire de Sathonay-Village élu en 1936 et 1937.
Drevet Benoit François. Maire. Né en 1823, géomètre (3000 F de revenus en 1874), adjoint de Rillieux nommé par arrêté du 16 février 1874, maire d’octobre à décembre 1874 pour remplacer Gaspard Rolland qui à quitté la localité, puis par arrêté du 31 mai 1876 pour succéder à Dominique Brosset qui a donné sa démission. Remplacé le 8 octobre de la même année.
Drevet Claude. Maire d’Arbigny nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825.
Drevet Fleury. Maire. Agent municipal de Neyron élu en thermidor an VI, puis maire provisoire remplacé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800).
Drevet Louis. Maire de Gorrevod nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en août 1815.
Drey Auguste. Maire. Médecin, maire de Villereversure élu en mai 1919, remplacé en 1925.
Dreyer Hubert. Maire. Exploitant agricole, maquisard dans le secteur de la Michaille, il participe aux combats de Trébillet en juillet 1944. Adjoint de Châtillon-en-Michaille puis maire de 1981 à 1983, en remplacement d’Henri Famy démissionnaire. Il est mort le 7 février 2001.
Drivot Léon. Maire. Né en 1883, instituteur à Neyron puis directeur d’école à Miribel, maire de Miribel du 8 mai 1953 (radical-socialiste) au 23 mars 1959. Il est mort en 1970.
BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.
Drizet Benoit. Agent municipal de Chavornay élu pour quelques mois en l’an V, puis adjoint à l’agent municipal.
Drizet Félix (Driset). Maire. Né en 1792, cultivateur, adjoint d’Ameyzieu nommé par arrêté du 17 février 1830, maire de 1834 à 1841, de 1846 à 1848 et nommé par arrêté du 19 février 1856, démissionnaire et remplacé le 21 mars 1857.
Drogue François. Maire. Né le 30 octobre 1949, cadre bancaire, conseiller municipal de la Boisse en juin 1995, maire élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.
Drouin Étienne. Maire. Né à Crans le 25 juillet 1853, fils de Jacques Drouin (voir notice) et de Marguerite Millat. Maire de Crans élu le 18 mai 1884, adjoint en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896.
Drouin Jacques. Maire. Fils de Claude Drouin (1777-1838), surnommé Saint-Vivant, garde forestier, et de Thérèse Charvieux (1786-1856). Maire de Crans nommé par arrêté du 29 août 1859, renouvelé en août 1860, remplacé en 1865.
Drouin Jean. Maire. Né à Courmangoux le 17 mai 1810, fils de Claude Drouin (1777-1838), surnommé Saint-Vivant, garde forestier, et de Thérèse Charvieux (1786-1856). Propriétaire (15000 F de revenus en 1855), maire de Crans nommé en 1840, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 29 août 1859.
Drouin Jean-Claude. Maire. Né (Jean) à Crans le 23 juillet 1823, fils de Claude Drouin (1777-1838), surnommé Saint-Vivant, garde forestier, et de Thérèse Charvieux (1786-1856). Cultivateur, adjoint de Crans élu en mai 1876, nommé par arrêté du 16 février 1876, élu le 8 octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Drouin René. Maire. Né le 10 mars 1921, maire de Crans en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (DVD).
Droz Charles Marie Xavier. 66e* préfet de l’Ain*. Né à Lons-le-Saunier le 17 octobre 1869, nommé préfet de l’Ain le 24 août 1921, mais non installé.
Druard. Conseiller d’arrondissement de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax au deuxième tour le 4 août 1895, en battant le sortant Lucien Verdet, jusqu’à son décès en 1896.
Druard Jean Félix. Maire. Né à Rancé-en-Bresse le 5 septembre 1805, fils de Philippe Druard et de Claudine Philippe. Issu d’une famille de Chalon-sur-Saône, négociant, incarcéré après le coup d’État du 2 décembre 1851 pour avoir tenté d’aider le représentant du Jura, Boisset, à gagner la Suisse. Après un séjour d’un mois à la prison de Roanne à Lyon, il est acquitté par la commission militaire. Maire d’Oyonnax nommé par décret impérial du 15 février 1862, reconduit par décret du 26 août 1865, jusqu’à sa démission acceptée par décret du 13 mai 1868, conseiller municipal jusqu’en 1876. Il a aménagé la forêt de Brétouze. Il est mort à Géovreisset le 4 décembre 1877.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Oyonnax, 1988.
Druard Philippe Séraphin Félix. Maire. Né à Oyonnax le 2 décembre 1846, fils de Jean Félix (voir notice), et de Louise Zoé Pansut, notaire à Lyon, maire de Géovreisset élu le 2 février 1893 (républicain), réélu en mai 1896, le 20 mai 1900 (républicain) et le 15 mai 1904 (progressiste). Il est mort à Lyon le 1er janvier 1917. Il avait servi comme adjudant-major en 1870 au régiment des mobiles de l’Ain. Capitaine au 56e territorial d’infanterie, il avait assisté à la bataille de Champigny le 2 décembre 1870. Il avait épousé à Lyon 2e Marie Cécile Verguin (Lyon 1840-Lyon 6e 1864), veuve Pierre Antoine Buffard.
Druard Philippe Hippolyte Claude Félix.* Maire, préfet. Né à Oyonnax le 4 novembre 1850, fils de Jean Félix (voir notice) et de Zoé Antoinette Pansut. Élève du collège de Nantua, étudiant en droit à Lyon et à Dijon, journaliste à L’Abeille du Bugey* et au Progrès de Saône-et-Loire, avocat à Chalon-sur-Saône en 1874, sous-préfet de la Tour-du-Pin en 1877, de Dreux en 1881, secrétaire général de la Côte-d’Or en 1883, mis en disponibilité pour se porter candidat aux élections dans l’Isère en 1884, secrétaire général de l’Eure en 1886, sous-préfet de Pontoise en 1889, de Meaux en 1894, préfet du Lot en 1895, de l’Allier en 1896 jusqu’en 1898. En juillet 1902, il se présente candidat conservateur aux cantonales d’Oyonnax et est battu au deuxième tour par Francisque Allombert pour lequel le socialiste guesdiste, Jean Donier, s’est désisté. L’élection est annulée en 1903 par le Conseil d’État pour la reproduction « intentionnellement dénaturée » d’un télégramme. En outre, Allombert meurt le 17 octobre. Donier sera élu au nouveau scrutin. Druard est receveur des finances à Briey en 1904, à Lunéville en 1905, à Saint-Quentin en 1909 et percepteur à Villeurbanne en 1911. Élu maire de Géovreisset le 19 mai 1912 (républicain), il est remplacé le 30 juin. Il est admis à la retraite en 1914 et meurt à Nice le 15 juin 1937. Il avait épousé Louise Andrée Marion de Faverges, fille d’Édouard, député puis sénateur de l’Isère.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. - Visages de l’Ain, n° 81, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.
Druguet Antonin. Maire de Saint-Germain-sur-Renon élu en mars 1971 (CDP).
Drujon Claude.* Maire* de Niévroz élu en mai 1908.
Drujon Pierre. Maire de Loyes élu le 23 janvier 1881, remplacé le 1er juillet 1883 et réélu le 15 mai 1892, remplacé le 17 mai 1895.
Drujon de Beaulieu Laurent Victoire (père) (Drugeon, Drujeon). Maire. Né à Lavours le 24 août 1755, fils d’André Balthazar et Jeanne Louise de la Tour de Boulieu, de la Balme en Dauphiné. Maire de Lavours nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Lavours le 13 janvier 1822. Un Drujon-Beaulieu avait été élargi de la maison d’arrêt de Bourg le 5 messidor an VII (33 juin 1799).
Drujon de Beaulieu François Clément. Maire. Né à Saint-Rambert le 22 ventôse an XIII (13 mars 1805), fils de Laurent Victoire Drujon de Beaulieu (voir notice) et d’Apolline Grumet de Mépont. Avocat inscrit au tableau de Belley en décembre 1827, nommé substitut du procureur du roi près le tribunal de Gex en 1836, juge au tribunal de Bourg, puis substitut à Belley. Maire de Lavours nommé par arrêté du préfet Rogniat du 30 août 1825, jusqu’en 1831, élu en 1848, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, élu au conseil avant dernier et au deuxième tour le 26 septembre, avec 21 voix contre 68 au premier, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Lavours le 6 septembre 1872. Il avait épousé Marie Juliette Sophie Caroline Maret, fille de Gabriel Suzanne Maret (voir notice). C’est le frère de François Cécile Drujon de Beaulieu (1790-1859), lieutenant de cavalerie dans les lanciers polonais, chanté par Dufaÿ dans sa Galerie militaire de l’Ain, et qui a rédigé Souvenirs d’un militaire pendant quelques années du règne de Napoléon Bonaparte, Belley, Verpillon 1831 (texte sur Gallica.fr), et Napoléon jugé par l’histoire ; un précis historique de la vie de cet empereur, Lyon 1844.
Drut François. Maire de Loyes élu le 5 juin 1896, remplacé le 5 juin 1897.
Drut Jean-Baptiste.* Maire*. Né à Faramans le 27 juin 1796, fils de Vincent Drut (voir notice) et de Claudine Clément. Adjoint de Faramans nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1826 à 1828. Il est mort à Faramans le 27 septembre 1828.
Drut Pierre (Dru). Maire. Fils de Claude Drut et d’Hélène Massard. Maire de Faramans nommé cité en novembre 1792, remplacé en l’an IV, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé à Faramans le 15 juillet 1804 et remplacé par arrêté du 22 brumaire an XIII (13 novembre 1804).
Drut Vincent. Agent municipal. Frère de Pierre Drut (voir notice). Maire* *de Faramans élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Faramans le 26 novembre 1811, à l’âge de 52 ans.
Drut-Gorju Marie Éliane. Maire, conseillère régionale. Née à Oyonnax le 15 octobre 1943, fille d’Elie Gorju et de Gilberte Velut-Combet. Enseignante-formatrice, maire (socialiste) de Brion de 1991 à 1995, puis conseillère municipale d’Oyonnax comme tête de la liste PS en juin 1995 (10,36 % au premier tour en concurrence avec une liste PC à 10,95 % et 9,72 % au second avec une liste PC à 12,75 %), réélue conseillère municipale en mars 2001 en deuxième position sur la liste de la gauche plurielle, conduite par Georges Arpin (PC). Candidate, en septième position, sur la liste PS-MRG aux élections régionales du 16 mars 1986. Conseillère régionale élue le 22 mars 1992 en deuxième position sur la liste de gauche Majorité présidentielle conduite par Dominique Saint-Pierre, jusqu’en 1998. Candidate (PS) aux cantonales de Nantua les 10 et 17 mars 1985 avec 26,44 % des voix au premier tour et 925 voix au deuxième tour contre 2285 à Claude Ferry (RPR) qui est réélu. Candidate (PS) dans le même canton le 22 mars 1992 avec 18, 61 % contre 57,44 % au même Ferry. Candidate (PS) aux cantonales d’Izernore en mars 2001 (12,76 % des voix au premier tour). Candidate (PS) aux législatives du 21 mars 1993 dans la 2e circonscription (13,95 % au premier tour). Nommée au Conseil économique et social en novembre 2001. Candidate (PS) aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la 2e circonscription, elle obtient au premier tour 20,66 % des suffrages et 38,01 % au deuxième tour contre l’élu sortant Lucien Guichon (UMP). Son fils, Nicolas Drut, a été candidat PS au premier tour des cantonales de Nantua avec 11,53 % des voix.
Druvet Basile (Drevet). Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois, fils de Joseph Druvet, cultivateur, et de Marie Denise Triboullier. Propriétaire, maire de Cuisiat nommé de juin 1843 à son décès à Cuisiat le 27 novembre 1847, à l’âge de 51 ans. Il avait épousé en 1814 Denise Rojat, sœur de Joseph Rojat (voir notice).
Dubare Marianne. Maire. Née le 10 novembre 1958, professeur, maire de Dortan élue en mars 2001 (DVG, sous le nom de Guelpa), réélue en mars 2008. Suppléante de Jacques Berthou élu aux sénatoriales du 21 septembre 2008
Dubief Eugène. Maire d’Ambutrix élu en mai 1908, remplacé en 1912.
Dubief Jean. Maire. Né à Mâcon, fils de Jacques Dubief et de Madeleine Lappalud. Tanneur à Saint-Clément en Saône-et-Loire, maire de Mogneneins élu en 1848 jusqu’à sa mort à Mogneneins le 9 avril 1850, à l’âge de 54 ans. Il avait épousé en 1818 Marie Sandelion, fille de François Sandelion (voir notice) et de Marie Berger. Ainsi en 1848, il a succédé à son beau-frère, Nicolas Sandelion.
Dubief Pierre. Agent municipal de Confrançon élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Dubiez Anthelme. Maire d’Arandas élu en 1902, remplacé la même année.
Dubiez Claude (Claudius). Maire. Né à Belley le 25 mai 1800, fils d’Anthelme Dubiez (né à Belley en 1777), propriétaire à Brens, et de Marie Pelissier (1775-1824). Propriétaire, meunier, maire de Virignin nommé du 31 décembre 1831 à 1845. On le retrouve adjoint de Brens en 1855.
Dubiez Claude. Maire. Né à Trévoux le 7 novembre 1823, fils de Jean-Baptiste Dubiez, vérificateur des poids et mesures, et de Françoise Ravet. Chef du contentieux de la sous-préfecture d’Arles le 1er juillet 1860, secrétaire particulier de De Revel du Perron, sous-préfet de Dieppe, le 1er mai 1861 jusqu’au 1er octobre. Notaire à Villars du 11 avril 1863 à sa démission en 1888. Maire de Villars nommé par arrêté du 7 mai 1863, reconduit le 26 août 1865 jusqu’au 15 novembre 1869.
Dubiez François. Maire. Né à Saint-Vulbas le 7 décembre 1841, fils de Jean Dubiez, tailleur d’habits, et de Julie Convert. Cultivateur, maire de Saint-Vulbas nommé le 15 juin 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Dubois André. Maire. Né le 23 mars 1924, agriculteur, maire de Versailleux en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DVG) et mars 1983.
Dubois Anthelme. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 13 mai 1852, fils d’Anthelme Dubois, cultivateur, et de Marie Perrin. Maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1900, adjoint en mai 1904, maire en 1905, réélu en mai 1908, mai 1912 et décembre 1919 (républicain de gauche) remplacé en 1925.
Dubois Claude (Claude Joseph). Maire. Fils de Jean Baptiste Dubois et de Benoîte Renaud. Fermier à Vaux, maire de Saint-Genis-sur-Menthon nommé par Boisset le 31 octobre 1794. Il refuse tout d’abord d’entrer en fonction, mais finalement accepte, de peur d’être déclaré ennemi de la Révolution et de voir ses biens confisqués. Il est remplacé en l’an IV. Élu adjoint de l’agent municipal le 30 mars 1797, remplacé le 25 mars 1798, il est élu de nouveau agent municipal le 31 mars 1799, mais remplacé dès le 21 avril. Il est mort à Saint-Genis-sur-Menthon le 6 nivôse an IX, à l’âge de 81 ans.
BIBLIOGRAPHIE : C. Greffet, Histoire d’un village sous la Révolution française, « Saint-Genis-sur-Menthon », 1989. - Du même auteur, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.
Dubois Claude. Maire. Fils de Jean Dubois, laboureur, et de Jeanne Roux. Maire de Certines cité dès novembre 1793, nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Claude Joseph Rousset le 19 nivôse an III (8 janvier 1795).
Dubois Évelyne. Maire. Née le 27 décembre 1950, maire de Béreyziat élue en mars 2008.
Dubois Francisque. Maire. Né le 31 mai 1891, conseiller municipal de Confrançon élu en mai 1935, adjoint le 6 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947, maire le 10 mai 1953, réélu le 15 mars 1959 et le 26 mars 1965, remplacé en mars 1971.
Dubois François. Agent municipal de Sauverny élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Dubois François.* Maire*. Né en 1800, cultivateur, maire de Dommartin élu de 1848 à 1852.
Dubois François. Maire de Rossillon élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (socialiste indépendant).
Dubois Gérard. Maire. Né le 1er janvier 1950, chef-comptable, conseiller municipal de Perrex en mars 1983 et mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.
Dubois Henri Joseph. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 20 juin 1828, fils de Joseph Dubois, cultivateur, et de Marie Philiberte Greffet. Cultivateur, adjoint de Saint-Genis-sur-Menthon nommé par arrêté du 26 août 1865, maire élu en 1872, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’en 1888. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1883.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.
Dubois Henri. Maire de Labalme élu en décembre 1919 (radical).
Dubois Jacques. Maire de Meyrin nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).
Dubois Jean. Maire de Curtafond nommé en 1807, jusqu’à sa mort à Curtafond le 27 septembre 1809, à l’âge de 57 ans.
Dubois Jean. Maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé d’août 1846 à 1848.
Dubois Jean-Pierre. Maire de Meyrin nommé par arrêté de Méaulle du 12 thermidor an II (30 juillet 1794).
Dubois Joseph. Maire. Adjoint de Saint-Sulpice nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 26 thermidor an VIII (14 août 1800), remplacé en 1813, nommé à nouveau par arrêté du 7 août 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825. Un Claude Dubois avait été nommé adjoint par arrêté du 2e jour complémentaire an XII (19 septembre 1804).
Dubois Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Virieu-le-Grand le 5 février 1818, fils d’Armand Dubois et d’Élisabeth Chenel. Cultivateur (4000 F de revenus en 1883), adjoint du maire de Virieu-le-Grand nommé par décret du 9 février 1878, après le décès de Marin Saint-Pierre, renouvelé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, maire élu le 22 avril 1883, à la démission de Léon Jenin des Prost, et réélu le 18 mai 1884, jusqu’en 1886. Son adjoint est Jean Surgère (voir notice). Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Virieu-le-Grand le 12 août 1883 jusqu’à sa mort à Virieu-le-Grand le 10 novembre 1888.
BIBLIOGRAPHIE : J. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.
Dubois Joseph. Maire de Saint-Sulpice nommé en 1801 cité jusqu’en 1809.
Dubois Louis Gustave. Maire. Né le 2 juin 1812, rentier (10000 F de revenus en 1874), maire de Neuville-les-Dames nommé le 10 août 1870, élu en octobre, réélu le 14 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Dubois Marie Joseph. Maire. Né le 5 septembre 1816, fils de Georges Dubois et de Benoîte Servignat. Cultivateur, maire de Curtafond nommé par arrêté du 15 octobre 1875, remplacé le 12 octobre 1876.
Dubois Marie-Louise. Maire. Née le 16 juillet 1943, professeur de mathématiques, maire de Douvres élue le 24 mars 2001 (DVG) par 8 voix contre 7, réélue en mars 2008. Vice-présidente du district de la Plaine de l’Ain élue le 18 avril 2001.
Dubois Marie Paulin. Maire de Saint-Didier-d’Aussiat élu en mai 1881, réélu en mai 1884 et 1888.
Dubois Victor. Maire. Né le 3 juin 1844, cultivateur, adjoint de Malafretaz faisant fonction de maire en novembre 1884, puis maire, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904 jusqu’en 1908.
Dubois-Crancé. Parlementaire, représentant du peuple. Il assiste à Bourg le 3 août 1793 à une séance solennelle regroupant conseil du département, district et municipalité avec Gauthier des Orcières, les représentants près le département de la Saône-et-Loire Laporte et Javogues et le général en chef de l’armée des Alpes, Kellermann.
Dubois de Jancigny Marie Louis Alfred. 40e* préfet de l’Ain* nommé le 26 novembre 1869. Il est le fils d’Ernest, directeur des contributions directes et de Fanny du Bois de Beaudresne, et le petit-fils de Jean-Baptiste Dubois de Jancigny (1753-1808), préfet du Gard en l’an VIII. Né à Mirecourt dans les Vosges le 14 novembre 1824, docteur en droit en 1847, il est nommé auditeur au Conseil d’État le 16 mars 1848, sous-préfet de Saint-Flour en 1851, de Louviers en 1853, de Mulhouse en 1857, puis préfet de l’Ariège en 1864 et de la Haute-Saône en 1865 avant de venir dans l’Ain où il est installé le 28 décembre 1869. Il est révoqué le 8 septembre 1870 et se retire à Évreux. Il a beaucoup écrit sur la littérature et en matière historique. Il est mort à Evreux le 1er février 1898.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. S. J. Delmont. – R. Bargeton, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Duboisy Joseph. Maire. Né le 21 mars 1836, fils de Jean Claude Duboisy, cultivateur, et de Jeanne Marie Guignardat. Cultivateur, maire de Saint-André-le-Panoux nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, démissionnaire, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.
Duborgel Eugène. Maire de Vesenex élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919, remplacé en cours de mandat vers 1924.
Duborgel Jean-François. Maire. Né le 9 juin 1945, agriculteur, maire de Vesenex-Crassy élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en septembre.
Duborget Jean Baptiste (Dubarget). Maire. Né à Port le 9 décembre 1805, fils de Jean Antoine Duborget et de Scolastique Julliand, cultivateurs. Cultivateur, maire de Port élu en 1848, remplacé en 1851. Il est mort à Port le 21 avril 1868.
Dubosson Félix. Maire de Moëns élu en décembre 1885, réélu en mai 1888, remplacé en janvier 1890, adjoint en mai 1892, réélu à ce poste en 1896 et 1900.
Dubost Claude. Maire. Né le 23 mai 1854, fils d’Antoine Dubost, fermier à Chazelles, et d’Annette Vivier. Maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu en 1901, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, remplacé en décembre 1919.
Dubost Claude Caroline. Maire. Né à Civrieux le 25 novembre 1878, fils de Jean Claude Dubost et de Marie Ray. Adjoint de Civrieux élu en mai 1888, maire en janvier 1890, réélu en mai 1892.
Dubost Claude Marie Jérôme (cadet). Administrateur du département. Né le 30 septembre 1740, notaire à Montrevel du 13 décembre 1762 au 3 octobre 1794. Député de cette localité le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du département élu le 18 mai 1790, président du conseil du département élu le 13 septembre 1792, en remplacement de Favier nommé commissaire près le tribunal criminel. Remplacé par Tardy la même année, reconduit administrateur par Boisset le 28 thermidor (15 août 1794), il est élu président du directoire pour un mois le 1er brumaire an III (22 octobre 1794). Éliminé comme administrateur par tirage au sort le 17 ventôse an III (7 mars 1795), reconduit par le représentant Borel le 23 germinal an III (12 avril 1795), en remplacement de Bochard, nommé juge à Saint-Rambert, puis le 16 floréal an III (5 mai 1795).
Dubost Étienne. Maire. Né le 27 avril 1825, agriculteur, maire de Saint-Bernard élu en mai 1892, réélu en mai 1896, remplacé en 1900.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Dubost Gilles. Maire. Né le 11 avril 1959, agriculteur, maire de Lapeyrouse élu en mars 2008.
Dubost Hippolyte. Maire. Né le 16 mars 1815, cultivateur, maire de Jassans élu le 21 janvier 1878, remplacé le 13 avril 1879.
Dubost Jacques Benoît. Maire de Crottet nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en avril 1870.
Dubost Jean-Benoît. Maire. Né à Illiat le 18 septembre 1869, fils de Jean-Jacques Dubost et de Jeanne Dégletane. Cultivateur, adjoint d’Illiat élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935.
Dubost Jérôme. Maire de Cras nommé par arrêté du préfet Rogniat du 18 novembre 1822, remplacé en 1826.
Dubost Michel. Maire. Né à Thoissey le 16 novembre 1952, agriculteur, 3e adjoint de Saint-André-d’Huiriat en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Dubourg Charles. Maire de Sacconex nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1eroctobre 1794).
Dubourget Jean. Maire. Né le 26 mai 1939, gérant de société, adjoint de Groissiat en mars 1977 et mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort le 28 juillet 2004 à l’âge de 65 ans.
Dubout François. Maire. Né à Vesenex-Crassy le 31 mars 1757, fils de Jean (Jean Pierre) Debout (1702-1764) et d’Élisabeth Goudard (1720-1793). Cultivateur, agent municipal* *de Vesenex-Crassy élu en l’an VI, maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année. Il est mort le 13 thermidor an IX (1er août 1801), à l’âge de 45 ans.
Dubout René. Maire de Vesenex-Crassy élu en mai 1945.
Dubreuil Adolphe.* Maire. *Né à Jujurieux le 28 août 1868, fils de Louis Laurent Dubreuil, cultivateur à Cossieux, et de Louise Victorine Pittion. Cultivateur, maire de Corlier élu en 1907, réélu en mai 1912, décembre 1919 (progressiste), mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, jusqu’à sa mort en 1940.
Dubreuil Claude Henri (Claude Henry). Maire. Né à Mérignat le 2 complémentaire an XIII (19 septembre 1805), fils de Claude Joseph Dubreuil (1770-1851), cultivateur et voiturier, et de Félicité Michaud. Domestique à Lyon, puis rentier, maire de Mérignat élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.
Dubreuil Claude Joseph. Agent municipal. Né à Préau, hameau de Cerdon, le 30 janvier 1741, frère de Pierre Dubreuil (voir notice). Procureur de la baronnie de Varey et de Châtillon-de-Corneille, capitaine châtelain du comté de Châtillon-de-Corneille, notaire à Cerdon de 1762 à 1813, officier public de Saint-Jean-le-Vieux, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Saint-Jean-le-Vieux le 30 août 1814.
Dubreuil Jean Baptiste. Agent municipal, président d’administration municipale de canton. Né à Leyssard vers 1768, fils de Pierre Dubreuil (voir notice) et de Simone Françoise Neyron (1745-1818). Meunier, agent municipal* *de Leyssard en pluviôse an VI, avant d’être président de l’administration municipale du canton de Leyssard cité à la fin de l’an VII, jusqu’à l’an VIII. Maire de Challes nommé à titre provisoire par arrêté du préfet Rogniat du 30 mai 1822, puis à titre définitif par arrêté du 25 juin 1822, jusqu’en 1831. Il est mort à Leyssard le 8 décembre 1843, à l’âge de 74 ans.
Dubreuil Jean Claude Anthelme. Agent municipal. Né à Jujurieux en 1767, fils de Claude Joseph Dubreuil (voir notice) et d’Anne Marie Anthelmette Dubreuil. Propriétaire à Saint-Jean-le-Vieux, agent municipal* *de Cerdon élu en l’an VI. Il avait épousé en l’an IV Françoise Étiennette Desoches, native de Cerdon.
Dubreuil Pierre. Maire. Né à Cerdon, au hameau de Préau, en 1743, fils de Jacques Dubreuil (1708-1786), marchand papetier, et de Françoise Vuarin (1708-1774). Marchand au moulin de Cramans, sur la commune de Leyssard, nommé conseiller municipal de Leyssard par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-maire, donc élu avant 1795.
Dubreuil Roch (Roch Frédéric). Maire. Né à Préau, hameau de Cerdon, le 13 thermidor an VIII (2 juin 1800), fils de Jacques Dubreuil (1773-1825), papetier, et de Suzanne Bordet (1777-1844). Fabriquant de papier à Préau, nommé maire en 1829, remplacé en 1830, nommé à nouveau la même année jusqu’en 1837, reconduit en décembre 1842, élu en mai 1848, remplacé d’avril à septembre 1848, reconduit jusqu’en mai 1851. Il est mort à Préau le 2 avril 1862.
Dubreuil de Sacconay Charles Marie, dit le Manchot. Né à Villard-sous-Treffort, arrêté sous la Terreur, il est libéré par Boisset le 12 vendémiaire an III (3 octobre 1794). Il prend part aux représailles contre les sans-culottes le 30 germinal an III (19 avril 1795) dans l’allée de Challes, en assommant Merle d’un coup de bâton. Arrêté le 27 frimaire an IV (17 décembre 1795) sur ordre de Reverchon, il s’évade. Il est repris le 26 floréal an VI (15 mai 1798) et acquitté. Impliqué en l’an VII dans le procès des Compagnons de Jéhu, il est acquitté le 28 mars 1799 par le tribunal criminel du Puy.
Dubuis Émile. Maire. Né vers 1886, marchand de charbon, conseiller municipal de Thoissey élu aux élections des 5 et 12 mai 1929, réélu à celles des 23 mai et 3 juin 1929 après la démission du conseil municipal, personne n’acceptant d’être maire, maire après les élections du 14 mai 1935. Le conseil démissionne le 24 juin 1936 car la révision du rôle n’a pas reçu de solution satisfaisante de l’autorité compétente. Il est réélu après de nouvelles élections qui se déroulent le 26 juillet 1936. Le gouvernement de Vichy confirme le choix de ce conseil, mais le maire assiste aux séances jusqu’au 8 mai 1941. Suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois par arrêté préfectoral du 17 octobre, il est révoqué par arrêté ministériel du 22 novembre et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 30 novembre. Le 26 septembre 1944, comme membre de la Résistance, il est désigné par arrêté du préfet délégué dans les fonctions de maire jusqu’aux élections des 29 avril et 13 mai 1945.
BIBLIOGRAPHIE : Les riches heures de Thoissey, L. Desbat, 1992.
Dubuis Émile Frédéric. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Roanne dans la Loire le 20 mars 1911, avocat à Trévoux le 17 décembre 1932, honoraire en 1993, nommé maire de Trévoux par arrêtés préfectoraux des 20 et 21 janvier 1941 jusqu’au 18 novembre 1944 et élu le 3 novembre 1947 (indépendant de droite), sa liste regroupant des indépendants de droite, le MRP et deux RPF, devançant la liste de gauche du maire sortant Gustave Clavez. Réélu en mai 1953 (MRP), mars 1959 et mars 1965 (MRP) jusqu’au 26 mars 1971. Conseiller général du canton du 25 septembre 1949, en remplaçant Clavez décédé. Réélu au deuxième tour le 14 octobre 1951, et au premier tour le 20 avril 1958, jusqu’au 15 mars 1970 (battu par Vittori), vice-président du conseil général en 1964. Candidat (MRP) aux élections du Conseil de la République du 7 novembre 1948 (158 voix au deuxième tour sur 1002), il est élu député MRP aux élections des 23 et 30 novembre 1958 dans la 3e circonscription (Trévoux) avec au deuxième tour 24028 voix contre 11647 au radical-socialiste Jean Saint-Cyr et 6760 au communiste Jules Blanchet. Réélu aux élections des 18 et 25 novembre 1962 dans la 3e circonscription (Trévoux Ambérieu-en-Bugey) avec 17088 voix contre 13514 à l’UNR Michel Vittori et 6674 au communiste Petitpas. Le 12 mars 1967, il est battu dans une triangulaire avec 25,03 % des voix par Guy de La Verpillière qui obtient 38,10 %, le candidat de la FGDS, Régis Berlioz, médecin et adjoint à Thoissey, atteignant 36,87 %. Candidat aux législatives de juin 1968, il ne retrouve pas son siège. Il a reçu le général de Gaulle à Trévoux le 28 septembre 1963. Son fils Jean, née d’Yvette Charbonnet, avocat à Lyon en décembre 1965, puis bâtonnier à Villefranche-sur-Saône, a été adjoint au maire de cette ville de mars 1977 à 1983, 1er adjoint de mars 1983 à 1989, conseiller municipal de mars 1989 à 1995 et conseiller régional (socialiste) de 1986 à 1992 élu par le département du Rhône. Jean est mort en janvier 2020.
Dubuisson. Catholard (habitant de Nantua), directeur de l’enregistrement et des domaines, sous-commissaire du gouvernement de Gex nommé par Champvans en mars 1848, dans une administration collective avec Dubuisson et présidée par Saury. Remplacé en mai pour être nommé à la direction des domaines de Besançon.
Dubuisson Antoine Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 mai 1853, fils de Louis Dubuisson, propriétaire, et de Louise Félicie Michaud. Propriétaire, maire de Gex nommé par décret du 7 février 1881, élu en 1882, décédé la même année à Gex le 11 mai, à l’âge de 29 ans. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 1er août 1880, jusqu’à son décès.
Dubuisson Claude Antoine. Maire de Vouvray cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Conseiller municipal de Vouvray nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).
Dubuisson Ferdinand. Maire. Brigadier poseur à la Cie PLM, maire de Vouvray élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain progressiste), 1896 et 1900 (radical), remplacé le 23 août 1903.
Dubuisson François. Maire. Né à Craz le 25 février 1833, fils de Claude Joseph Dubuisson (1791-1868), garde forestier, et de Marie Martin (1799-1876). Cultivateur, maire de Craz (en-Michaille) élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Dubuisson François Joseph. Agent municipal de Vouvray élu en floréal an VI Conseiller municipal de Vouvray nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). L’arrêté le qualifie d’ex-agent municipal, donc élu entre 1795 et 1800.
Dubuisson Jean Antoine. Maire. Né en 1779, cultivateur, maire de Vouvray nommé de 1843 à 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 24 juillet 1855.
Dubuisson Louis. Maire de Vouvray élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé la même année. Un Dubuisson est nommé président du comité local de libération par arrêté du 27 octobre 1944.
Dubuisson Robert. Maire. Entrepreneur de travaux publics, adjoint de Vouvray élu en mai 1935, il participe dès juin 1942 à des mouvements de la Résistance sur le plateau de Retord et en Savoie et organise le maquis du « gros Turc ». Il est révoqué de ses fonctions d’adjoint et de conseiller municipal par arrêté ministériel du 5 août 1943. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 27 octobre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945. Réélu en mai 1953 et mars 1959. Il fonde le 10 juillet 1958 avec Georges Marin, maire de Bellegarde, l’aéro-club de cette ville. Candidat aux élections cantonales de Bellegarde en 1961 (indépendant).
Dubuisson de La Boulaye Eugène, vicomte. Conseiller général élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes élu en 1852, réélu en 1854 par 1391 voix sur 1397 votants, jusqu’en 1870.
Du Buisson de la Boulaye Jean Baptiste Antoine Georgette, vicomte. Parlementaire. Né à Versailles le 11 novembre 1781, il est le 9e enfant de Georgette Dubuisson de La Boulaye, dit Antoine-Jean, premier valet de chambre et gouverneur des pages de la chambre du roi Louis XVI, et de Marguerite Du Tillet de Villars, arrière petite-fille de l’historien du Trésor des chartes, Jean Du Tillet. Après des études de mathématiques écourtées par la mort de son père, il devient administrateur de la marine pendant 16 ans, dans différents ports notamment à Trafalgar où il assiste au désastre de la flotte française, puis au ministère à Paris. En 1815, il obtient d’être secrétaire général du ministère de la maison du roi Louis XVIII. Il suit le roi en exil à Gand et devient contrôleur général des dépenses en 1821 sous le ministère de Lauriston, et intendant de la maison de Charles X en 1827. Il avait été nommé vicomte héréditaire le 8 janvier 1820. Il s’installe en Bresse dans les propriétés de sa femme née Marie-Aloyse de La Chapelle qu’il avait épousée en 1809. Elle était la fille d’un ancien commissaire général de la maison du roi exécuté en 1794. Il se présente aux législatives le 18 novembre 1827 dans le premier collège de l’Ain, mais, avec 50 voix, il est battu par Chevrier de Corcelles. Quelques jours plus tard, le 24 novembre, il se présente dans le 2e arrondissement et il est élu député de l’Ain par 83 voix sur 111 votants et 129 inscrits et soutient le ministère Polignac. Président du collège départemental, il est réélu au premier tour le 3 juillet 1830 par 66 voix sur 124 votants et 130 inscrits, mais démissionne le 14 août après l’avènement de Louis-Philippe pour ne pas avoir à prêter serment au gouvernement. Il est mort à Bourg le 20 février 1856. Il a été un homme de lettres important du département. Il a donné des ouvrages d’économie politique, d’histoire, de philosophie, de morale et des poésies. Une partie de cette œuvre a été publiée par son fils à Bourg en 1857. Ses Poésies diverses font apparaître parfois son engagement politique : il loue la royauté, la conquête de l’Algérie, soutient une souscription pour les communes sinistrées de l’Ain (l’Incendie) et plaint le parlementaire obligé de quitter sa campagne pour la ville. (Le Député de province).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. Y. Destianges. – P. Guichard, Histoire littéraire des pays de l’Ain, T. II, p. 194 à 199. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Duby Jean-Marie. Maire de Pont-de-Veyle élu en mai 1925 (radical), remplacé en 1929.
Duby Joseph. Maire. Né vers 1755, fils de François Duby. Maréchal et de Françoise Vincent. Maréchal, agent municipal de Moëns élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.
Duby Joseph. Maire. Né le 29 août 1909, maire de Feillens en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF).
Duby Pierre Gaspard. Maire. Fils d’Amed Duby et de Jeanne Gay. Cultivateur, maire de Moëns cité en l’an II, secrétaire greffier de la commune en 1’an III, adjoint à l’agent municipal en l’an V. Il est mort à Moëns le 15 février 1809, à l’âge de 88 ans.
Duc Christian.* Maire*. Né le 20 juillet 1923, maire de Perrex élu en mars 1977 (RDG).
Duc Eugène. Maire. Adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat élu en mai 1912, maire en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1923.
Duc François. Maire. Né à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 14 janvier 1834, fils de François Duc (1807-1895), cultivateur, et de Marie Berger. Cultivateur (4000 F de revenus en 1874), 2e adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 16 février 1874, 1er adjoint élu le 8 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, élu maire en 1883, adjoint élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892.
Duc Jacques. Maire. Député de Tramoyes le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Tramoyes élu de 1790 à 1792, puis agent municipal en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an V.
Duc Jean-Claude. Maire de Peyzieux élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD).
Ducellier Michel. Maire. Né à Annecy le 9 septembre 1954, professeur de sciences physiques au lycée du Bugey, maire de Nattages élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008 jusqu'en 2014. Il est mort le 9 décembre 2021.
Duchamp René. Sous-préfet de Belley. Originaire d’Aubenas, diplômé de l’institut politique de Grenoble, auxiliaire de l’Ardèche en 1968, puis fonctionnaire une dizaine d’années outre-mer, notamment sur le territoire français des Afars et des Issas et à Djibouti, directeur de cabinet du préfet de Haute-Loire en 1992, puis dans l’Aisne en 1994. Sous-préfet de Prades, puis en fonction en Polynésie, il est nommé sous-préfet de Belley par décret du 2 août 2002 et est installé le 26. Il est mort en fonctions le 28 mai 2008 à l’âge de 62 ans.
Ducharne Jean. Maire de Saint-Bernard élu en mai 1953 (CNI).
Duchatelet Jean-Baptiste : voir Borde du Chatelet Jean Baptiste de.
Duchene Jean-Claude (Duchesne). Maire. Propriétaire, adjoint de Guéreins nommé maire par arrêté du 21 mai 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1874.
Ducher Claude. Maire, conseiller général, parlementaire. Né le 21 octobre 1832 à Cormatin en Saône-et-Loire, reçu docteur en médecine en 1858, il s’installe à Thoissey où il est médecin de l’hospice. Il est nommé le 23 septembre 1870 par le préfet de l’Ain président de la commission municipale jusqu’à l’élection du 11 octobre 1870. Il est nommé maire par arrêté du 22 avril 1875, après la démission de Keller en novembre 1874, puis par décret du 9 février 1878 et du 7 février 1881, élu en 1882, réélu en mai 1884, 1888 et 1892 jusqu’au 3 mai 1896. Le 8 octobre 1871, il avait été élu conseiller général, républicain indépendant, du canton et il le reste jusqu’en 1889. Il est député de l’Ain le 4 octobre 1885, le 6e et dernier de la liste républicaine (trois radicaux, trois modérés dont lui) avec 42698 voix sur 76 043 votants et 103649 inscrits, siège à gauche et soutient les ministères républicains. Il vote pour le rétablissement du scrutin d’arrondissement, pour les poursuites contre trois députés de la Ligue des patriotes et pour celles qui concernent le général Boulanger. Il termine son mandat en 1889 et meurt à Thoissey, d’une crise cardiaque, le 21 août 1909. Son fils Aimé (voir notice) lui succède à la mairie.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. Y. Destianges. - Les riches heures de Thoissey, L. Desbat, 1992.
Ducher Claude Aimé. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoissey le 29 août 1860, médecin, fils de Claude Ducher (voir notice) et d’Élisabeth Vachaud. Maire (radical) de Thoissey en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 et mai 1925 jusqu’en 1929. Élu au conseil municipal aux élections du 5 mai 1929, il est élu maire mais n’accepte pas ce poste. Deux autres conseillers pressentis font de même et le conseil municipal envoie sa démission collective au préfet. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu sans concurrent le 15 septembre 1901, en remplacement de Jean-Marie Orsel élu conseiller général. Réélu, sans concurrent, le 31 juillet 1904, le 24 juillet 1910, le 14 décembre 1919, le 14 mai 1922 et le 7 octobre 1934 contre Carrier, jusqu’à sa mort à Thoissey le 2 décembre 1936. Président du conseil d’arrondissement de Bourg-Trévoux depuis 1931, républicain membre du parti radical et radical-socialiste. Le 18 juin 1899, il a présidé la grande fête organisée pour le retour de Marchand après Fachoda et il a inauguré le pont de Thoissey le 23 août 1925.
BIBLIOGRAPHIE : Les riches heures de Thoissey, L. Desbat, 1992. – LH/198à0035/275/36847.
Ducimetière. Anthelme. Maire d’Injoux nommé de 1831 à 1837.
Ducimetière Gaspard. Agent municipal de Versonnex élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Ducimetière Jean. Maire de Versonnex nommé d’octobre 1830 à 1837. Le* Journal de l’Ain* le prénomme Gaspard.
Duclaux Gérard. Maire. Né le 10 février 1943, retraité de l’enseignement, maire d’Arandas élu en 2008.
Duclerdin Claude. Maire de Saint-Bernard nommé en 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 29 juillet.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.
Duclos André. Maire. Né (Duclot) à Montracol le 24 janvier 1821, fils de Laurent Duclot, cultivateur au hameau de Lapérouse, et de Josephte Bernard. Cultivateur, maire de Montracol nommé en 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881.
Duclos Antonin. Maire de Saint-André-d’Huiriat élu en mars 1977.
Duclos Benoit. Maire. Né au Montellier le 20 novembre 1848, fils d’Emmanuel Duclos et de Marie Barbet. Maire du Montellier élu en mai 1908, réélu en mai 1912.
Duclos Benoît. Maire de Lapeyrouse élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (radical-socialiste).
Duclos Jean-Baptiste. Agent municipal de Mont-Bernard (Saint-Bernard) élu en brumaire an IV (novembre 1795).
Duclos Joseph.* Maire*. Premier adjoint de Chanoz-Châtenay élu en mai 1935, puis, à la mort de Pierre Morgon, délégué dans les fonctions de maire jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 16 mars 1943. Condamné le 20 avril 1945 par la Chambre civique de l’Ain à la dégradation nationale à vie et à la 25000 F de confiscation.
Ducloux Benoît. Maire. Adjoint de Genouilleux par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.
Ducourt Clément. Maire. Adjoint de Dompierre-sur-Veyle élu en 1900, maire en mai 1904, remplacé en 1908, réélu en 1912.
Ducret dit Thadée. Maire de Champfromier de juillet 1832 à août 1837.
Ducret Antoine. Né à Salles-sur-Rumilly en Savoie, serrurier à Bourg, membre du comité révolutionnaire, arrêté sur ordre de Boisset le 26 thermidor an II (13 août 1794), une des 6 victimes hébertistes du massacre de Bourg du 30 germinal an III (19 avril 1795). Il avait alors 25 ans.
Ducret François. Maire. Adjoint de Vesancy élu en janvier 1881, maire en mai 1884. Un François Ducret est nommé adjoint en août 1865.
Ducret Jean. Maire. Né à Massignieu-de-Rives le 26 mars 1924, menuisier, maire de Massignieu-de-Rives en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (DVG), mars 1977 (PRI) et mars 1983.
Ducret Jean-Cyrille. Maire. Né le 7 juin 1958, exploitant forestier, maire de Maillat en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (UDF), mars 2001 (DVD) et mars 2008.
Ducret Joseph Anthelme (Lizet Joseph).* Maire*. Né à Champfromier le 11 juin 1829, fils de Julien Ducret, cultivateur, et de Marie Bornet. Cultivateur, maire de Champfromier nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, suspendu par arrêté préfectoral du 17 septembre et révoqué par décret du 8 octobre.
Ducret Louis Antoine. Maire de Montluel prescrit d’arrestation le 30 frimaire an II (30 décembre 1793) par la Société populaire de cette ville, pour avoir envoyé des troupes aux assiégés lyonnais, et guillotiné le 14 nivôse an II (3 janvier 1794) à l’âge de 55 ans.
Ducret Louis Jérôme. Adjoint au maire. Né à Lancrans le 28 février 1773, fils de Simon Ducret et de Claudine Rendu. Il a eu une belle carrière militaire racontée par Dufaÿ, d’abord après s’être engagé en 1792 dans le 7e bataillon de l’Ain, pour devenir chef de bataillon, puis en 1830 en organisant un bataillon de 1800 gardes dans la Michaille. Il a été conseiller municipal puis adjoint au maire de Châtillon-de-Michaille. Il est mort dans cette localité le 7 avril 1838.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – LH/828/14.
Ducret Marius Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Champfromier le 12 juin 1859, fils de Julien Ducret, cordonnier, et de Marie Antoinette Jouffard. Cafetier et marchand de bois, maire de Champfromier élu le 15 mai 1904 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (républicain), le 19 mai 1912 (républicain de gauche), en décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925 (radical), jusqu’en 1929. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Bellegarde le 14 décembre 1919, réélu toujours sans concurrent le 14 mai 1922 et le 21 octobre 1928, remplacé en 1934 (radical-socialiste).
Ducret Martin Marie. Maire. Né à Champfromier le 23 septembre 1813, fils de Julien Ducret dit Chevron, cultivateur au hameau de Monnetier, et de Marie Lucrèce Humbert. Cultivateur, maire de Champfromier élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé et remplacé par arrêté du 12 novembre 1861.
Ducret Nicolas (Ducrest). Maire. Adjoint de Champfromier nommé par arrêté du 8 nivôse an XII (30 décembre 1803), maire le 11 janvier 1811, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1830.
BIBLIOGRAPHIE : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918. – ADA 4K7, 34 et 38.
Ducret Raymond-Lyset. Maire de Champfromier élu en mai 1959.
Ducret de Langes Antoine Jean Marie, baron. Maire, conseiller général. Né à Thoissey le 23 septembre 1788, il est le fils de Jean Marie Ducret, baptisé à Lyon, paroisse Saint-Pierre, le 22 octobre 1747, mort à Tournus le 15 avril 1807, écuyer, garde du corps du roi, capitaine de cavalerie, seigneur de Langes par la donation faite par son père, le 20 mars 1786, lors de son mariage avec Amédée Louise Vitte. Ce Jean Marie était appelé Ducret de Larvolot car son père, Antoine Ducret (1720-1786), seigneur de Langes, avait épousé en 1746 Marie-Antoinette Chapuys qui lui avait apporté en dot le domaine de Larvolot, situé près de Tournus. Antoine Jean Marie semble avoir eu la passion de la politique puisqu’il est maire de Saint-Sulpice dès 1813, remplacé provisoirement par son adjoint par arrêté du préfet Baude du 8 avril 1815 au prétexte qu’il ne réside pas dans sa commune, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 août 1819, et conseiller municipal de Thoissey. Sur les registres de cette municipalité, il est porté comme conseiller municipal de 1807 à 1865, avec deux interruptions de 1830 à 1835 et de 1840 à 1843. Il est même adjoint du 12 août 1855 au 19 août 1860. Nommé conseiller général de 1818 à 1829, il est réélu au suffrage universel le 27 août 1848 par le canton de Thoissey jusqu’à sa mort le 21 décembre 1868 à Tournus en Saône-et-Loire au château de Larvolot. Ses terres de Langes avaient été érigées en baronnie le 28 octobre 1826. Son oncle, Jean (1750-1807), curé de la paroisse de Saint-André de Tournus, député du clergé aux États généraux, vota la Constitution civile du clergé et prêta le serment civique. Arrêté comme suspect en 1793, emprisonné, il se blessa lors d’une tentative d’évasion et resta boiteux toute sa vie.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. M. Jacquet. – H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, L. II p. 153.
Ducret de Langes Louis Maxime, baron. Conseiller général. Né à Boyer le 4 mars 1828, fils d’Antoine Jean Marie (voir notice) et de Madeleine Françoise de l’Horme. Propriétaire à Bourg, maire de Saint-Sulpice nommé en 1860, renouvelé en 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 18 mai 1884 et en mai 1888. Conseiller général monarchiste du canton de Bâgé-le-Châtel en 1872. Il est battu en 1877 par le républicain Léon Bourgeois. Il est mort à Bourg le 14 août 1905.
Ducret de Lavorlot. Voir Ducret de Langes.
Ducros Ennemond (Ducrot). Maire. Né à Montagnieu le 7 avril 1814, fils de Joseph Ennemond Ducros (1792-1845) et de Marie Laborier (1792-1853). Petit-fils de Joseph Ducrot (voir notice) et de Marie Françoise Petrequin (1768-1796). Cultivateur, maire de Montagnieu nommé en 1846, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, jusqu’à son décès à Montagnieu le 25 août 1852.
Ducros Joachim. Maire. Né à Montagnieu le 26 août 1817, fils de Joseph Ennemond Ducros (1792-1845) et de Marie Laborier (1792-1853). Petit-fils de Joseph Ducrot (voir notice) et de Marie Françoise Petrequin (1768-1796). Propriétaire, maire de Montagnieu élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876, élu le 21 janvier 1878, démissionnaire en décembre 1880.
Ducros Joseph (Joseph Philibert). Maire. Né à Montagnieu le 22 juillet 1768, fils de Claude Ducros (1727-1785) et de Marie Anne Dupaquier (1749-1818). Propriétaire au hameau des Granges, maire de Montagnieu élu en décembre 1792. Il est mort à Montagnieu le 16 décembre 1825.
Ducroux Michel. Maire de Savigneux, élu le 19 juin 1881, à la démission de Jean Thénon, et réélu en mai 1884 et 1888.
Ducruzel Georges Louis Ernest. Sous-préfet de Nantua. Né le 28 novembre 1879, il suit d’abord une carrière de chef de cabinet de préfet de 1906 à 1912, date à laquelle il est nommé sous-préfet de Saint-Affrique, puis de Valognes en 1913 et de Nantua le 15 juillet 1915 où il n’est pas installé. Nommé sous-préfet de Villefranche, en Haute-Garonne, il est mobilisé et tué le 28 juillet 1918.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Dudon Jean François Pierre Cécile, baron. Parlementaire, ministre. Né à Bordeaux le 16 juin 1778, fils de Jean Baptiste Pierre Jules (1750-1793) procureur général exécuté pour son hostilité à la Révolution place Dauphine le 22 novembre 1793, et de Désirée de Marbotin. Apprenti chez un imprimeur, soldat à l’armée des Pyrénées-Orientales sous Dugommier, employé par Colchen ministre des Relations extérieures, destitué par le ministre Delacroix le 13 vendémiaire, réintégré par Talleyrand, soldat dans l’armée de Hollande en 1798, puis dans l’armée du Rhin sous Moreau, auditeur au Conseil d’État en 1803, substitut près le tribunal de la Seine en 1804, nommé baron de l’Empire le 22 novembre 1808, intendant général à l’armée du Nord. En Espagne en 1809, maître des requêtes au Conseil d’État en 1810, procureur général du Conseil du sceau, il est chargé en 1814 de réclamer à l’impératrice Marie-Louise les sommes qui lui avaient été confiées par le Conseil de régence. Il récupère ainsi quatorze millions. Sous la Restauration, Talleyrand le fait nommer conseiller d’État et membre de la commission chargée de l’administration des départements occupés par les troupes alliées. Commissaire du roi, il soutient à la Chambre la discussion sur le budget. Le ministère de Serre le place en service extraordinaire au Conseil d’État. Il est élu le 13 novembre 1820 député de l’Ain par 97 voix sur 139 votants et 154 inscrits et siège à l’extrême droite. Président du collège électoral du département, il est réélu le 20 novembre 1822, par 99 voix sur 127 votants et 150 inscrits. Villèle le réintègre au Conseil d’État en service ordinaire à la section du contentieux. Réélu le 6 mars 1824, par 88 voix sur 107 votants et 146 inscrits, il se montre toujours réactionnaire à la Chambre. Rapporteur de la loi sur la presse en 1827, il s’en prend violemment à l’opposition. Cette année-là, il ne se représente pas aux élections et en 1828 est exclu du Conseil d’État par Martignac. La Loire-Inférieure le réélit député le 27 février 1830. Il soutient le ministère Polignac et il est nommé en mai ministre d’État, membre du conseil privé (Benoît Yvert ne cite pas son nom dans son Dictionnaire des ministres). Le 24 juin, il est réélu dans l’Ain, par 62 voix sur 123 votants et 130 inscrits contre 61 à Leviste de Montbriant, et en Loire-Inférieure. Avec la révolution de Juillet, il ne peut opter pour un département et arrête toute activité politique se consacrant à des voyages en Italie et en Angleterre. Il est mort à Paris le 26 mai 1857.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. de Kerstivien. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Duet Jean-Marie. Maire de Cuzieu de 1885 à 1888.
Duffour Antoine. Maire. Né vers 1802 à Luponnas, fils de Claude Joseph et de Claudine Mingret. Docteur en médecine reçu à Paris le 21 août 1828, avec une thèse titrée : Essai sur l’apoplexie considérée comme hémorragie cérébrale, maire de Vonnas nommé de 1840 au 21 septembre 1844. Nommé à cette date inspecteur général des enfants trouvés et assistés de la Saône-et-Loire. Il est mort le 16 décembre 1875.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Duffour Charles. Maire de Luponnas élu en 1790. Cette commune est réunie à Vonnas le 3 brumaire an II (24 octobre 1793). Adjoint de Thomas Dombey, agent municipal de Vonnas en mars 1798.
Dufour Félix. Maire. Né à Conzieu le 2 avril 1840, fils de Joseph Dufour et de Thérèse Plantin. Propriétaire, maire de Conzieu élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.
Dufour Francisque Louis. Né à Bourg le 8 mai 1836, fils de Frédéric (voir notice). Polytechnicien, capitaine d’artillerie retiré en raison de ses blessures à Sedan en 1870. Sa carrière a été racontée par Dufaÿ. Il s’associe à son frère Adolphe (1840-1887) pour la rédaction du Courrier de l’Ain. Il est mort à Bourg le 1er septembre 1873, victime d’une épidémie, à l’âge de 37 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.
Dufour François.* Maire*. Né à Crapéou, hameau de Conzieu, le 13 septembre 1776, fils de Joseph Dufour (1759-1831), adjoint de Conzieu, et d’Anthelmette Roux (1755-1828, sœur de François Roux maire de Conzieu, dont notice). Maire de Conzieu nommé le 3 juin 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Conzieu le 13 septembre 1852.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 64, 1977, « Autour de la montagne de Crapéou », art. P.C. Nivière.
Dufour François (Joseph François). Maire. Né à Crapéou, hameau de Conzieu, le 22 novembre 1815, fils de François Dufour (voir notice) et de Marie Perret. Nommé maire de Conzieu par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en mai 1871.
Dufour François. Maire. Né à Tenay le 2e jour complémentaire de l’an XIII (19 septembre 1805), fil de Claude Dufour, maréchal, et de Marie Fournier. Docteur en médecine reçu à Paris en février 1831, maire de Tenay nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er août 1867.
Dufour François Frédéric. Conseiller général. Né le 27 février 1798 à Bourg, fils de Pierre Joseph Dufour (voir notice) et de Claudine Anthelmette Marinet. Élève du lycée de Bourg puis de Louis-le-Grand à Paris, où il fait son droit. De retour à Bourg, il achète une imprimerie et fonde en février 1821 le* Courrier de l’Ain, journal républicain. Il en est l’imprimeur dans un bâtiment détruit en 1895, l’ancienne chancellerie de Savoie, et le principal rédacteur. En 1842, il achète à Marsonnas la maison de son beau-père, le docteur Antoine Peloux. C’est ainsi qu’il est élu conseiller général par le canton de Montrevel en 1842, réélu le 27 août 1848, reconduit sous le second Empire, puis réélu le 8 octobre 1871 jusqu’à sa mort survenue le 21 février 1876 à Bourg. Républicain modéré (Le Progrès* en 1871 le classe conservateur), il a soutenu Henri Germain à la présidence du conseil général.
Dufour Frédéric (Antoine Louis Frédéric). Maire. Né le 5 novembre 1834, fils de François Frédéric (voir notice) et de Valérie Peloux (1817-1864). Conseiller de préfecture à Mâcon, président du conseil de préfecture, maire de Marsonnas élu en janvier 1883, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1908 et 1912. Il est mort en 1919.
Dufour Henri (neveu). Maire. Né en 1817, cultivateur, maire de Pougny élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé en 1865.
Dufour Henri (oncle). Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Pougny nommé en août 1865, démissionnaire et remplacé en juillet 1867. Son adjoint en 1865 est Dufour Henri (Baron).
Dufour Jean. Maire de Chaley élu en mai 1900, réélu en mai 1904, remplacé en 1908.
Dufour Jean-Baptiste. Maire de Chaley nommé de 1829 à 1837.
Dufour Jean-Claude Lucien. Maire. Né le 19 octobre 1837, fils de Jean-Pierre Dufour (voir notice), propriétaire, et de Marie Clémence Folliet. Propriétaire, adjoint de Chaley nommé par arrêté du 26 août 1865, maire le 4 mars 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Dufour Jean Eugène. Maire. Né en 1858 à Massignieu-de-Rives, maire de Cressin-Rochefort élu de 1908 à 1912.
Dufour Jean-Pierre. Maire de Chaley nommé de 1837 à 1842.
Dufour Joseph. Maire de Conzieu cité le 5 novembre 1792 à la remise des registres de la cure à la mairie. Il est remplacé en décembre et devient officier public.
Dufour Joseph. Maire de Sathonay-Camp élu en 1939, maintenu jusqu’en 1945.
Dufour Jules. Maire. Né à Saint-Rambert le 29 novembre 1841, fils de Claude Dufour, propriétaire, et de Marie Françoise Bibet. Propriétaire, 1er adjoint de Saint-Rambert nommé par décret du 11 février 1881, réélu en 1882 et le 18 mai 1884, élu maire le 18 mai 1888 jusqu’à sa mort à Saint-Rambert le 19 novembre 1891.
Dufour Pierre. Maire de Chaley cité en 1793. Un Pierre Dufour dit Cavalier est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).
Dufour Pierre Joseph. Né en 1762, fils de Thomas Dufour maître-chapelier né à Bourg en 1730 et de Jeanne Marie Boizet, et arrière-petit-fils de Pierre Joseph Dufour, maître-chirurgien à Saint-Félix en Haute-Savoie. Associé à Janinet typographe et libraire, il fonde la première imprimerie de Nantua qui fonctionne en 1794 et 1795. Les deux associés la transportent à Bourg et reprennent le fonds de la veuve Philippon, en s’associant avec Josserand, typographe et libraire. Ils font paraître en 1800 le premier Annuaire du département de l’Ain (voir la bibliographie dans l’introduction) et fondent en 1801 le* Journal de l’Ain, reprenant ainsi la tentative de Georges Sibuet, Jean Antoine Rostaing et Duparc avec le Journal du département de l’Ain*, qui avait paru six mois en 1792. Dufour est nommé le 1er jour complémentaire de l’an VI (17 septembre 1798) administrateur municipal de Bourg, remplacé et nommé de nouveau le 27 messidor an VII (15 juillet 1799). Il est mort à Bourg le 26 février 1826.
Dufour René. Maire de Thoiry en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical indépendant) et mars 1953.
Dufoy Joseph Marie. Agent municipal d’Aranc le 10 germinal an IV 30 mars 1796).
Dugad Louis Michel (Dugad-Mouton).
Maire. Né à Tossiat le 12 janvier 1746, fils de Jacques Antoine
Dugad-Mouton, écuyer et seigneur de Montgibert. Chevalier, seigneur de
Montgibert et de Cornalou, maire de Tossiat élu le 1er mars
1790 jusqu’au renouvellement du 13 novembre 1791. Incarcéré à Brou le 13
mars 1794 comme suspect, il est libéré le 18 octobre 1794. Il est mort à
Tossiat le 26 janvier 1797. Il avait divorcé à Tossiat le 1er
mai 1793 de Louise Marie Marguerite Pauline du Breuil Sacconay
(1757-1820).
BIBLIOGRAPHIE :* Bulletin municipal de Tossiat*, n° 25, 2007, les maires
de Tossiat, par Claude Guy.
Dugad Pierre. Maire. Né le 22 février 1831, cultivateur, maire de Saint-Martin-le-Châtel élu en mai 1871, remplacé le 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.
Dugas Charles Clément (Dugad). Maire. Né à Roissiat, hameau de Courmangoux, maire de Courmangoux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 juin 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Courmangoux le 17 août 1841, à l’âge de 46 ans.
Dugas Paul (Paul Clotilde Marie Dugas de la Boissony). Maire. Né à Beauvallon, Drôme, le 20 août 1859, fils de Victor Dugas (voir notice) et d’Alice Françoise Jacquine Marie Barou de la Lombardière de Canson (1836-1908). Maire de Neuville-les-Dames élu le 10 décembre 1919. Il démissionne en décembre 1920, mécontent de n’avoir pas été élu délégué sénatorial par le conseil municipal. Il est mort à Chamonix le 11 août 1930.
Bibliographie : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Dugas Victor (Victor Marie Dugas de la Boissony). Maire, conseiller général. Né à Givors le 27 mars 1832, fils de Camille Joseph Dugas de la Boissony (1785-1871), propriétaire des verreries de Givors, maire de Givors, et de Pauline Malgontier (1797-1883). Propriétaire, maire de Neuville-les-Dames élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, mai 1888 et mai 1892 jusqu’à sa démission le 20 janvier 1894, maire de Châtillon-sur-Chalaronne de 1896 à 1908. Candidat aux cantonales de Châtillon-sur-Chalaronne le 4 novembre 1877, il est battu par le républicain Henri Germain. Il devient conseiller général (conservateur) du canton en 1883, Germain ne s’étant pas représenté. Il s’oppose à l’anticléricalisme de ses collègues radicaux. En 1901, le 28 décembre, il est battu par le candidat radical, le docteur François Édouard. Il est mort à Cannes le 13 mars 1909.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, Neuville-les-Dames, Regain, 1993.
Duhamel Benoit Marie. Procureur-général-syndic du département de l’Ain. Né à Bourg le 15 février 1741, fils de Joseph Mathieu Duhamel, procureur au bailliage de Bresse et siège présidial de Bourg, et d'Antoinette Cabuchet. Avocat à Bourg, il fait paraître le 25 juillet 1788* Motions d’un avocat de Bresse à sa province. Élu député, avec Michel Filliet laboureur, par la communauté de Saint-Denis-lès-Bourg en 1789 pour la représenter à l’assemblée générale du Tiers État du bailliage de Bourg du 23 mars 1789, il participe à la rédaction des cahiers de doléances. Président de la Société populaire de Bourg. Procureur-général-syndic de l’Ain élu le 13 septembre 1792, il lui est reproché son fédéralisme et son soutien aux Lyonnais. Il démissionne le 11 août 1793, « en butte à la malveillance et à la calomnie *». Arrêté en octobre, il est guillotiné à Lyon le 16 mars 1794. Sa fille Jeanne Duhamel, née à Marboz le 15 avril 1773 a épousé à Bourg le Jean Baptiste Antoine Rivail, né à Lyon le 5 février 1759. Ce sont les parents de Denizard Hippolyte Léon Rivail, dit Allan Kardec (1804-1869), le premier théoricien du spiritisme.
Duisit Richard. Maire. Né le 3 décembre 1952, chef d’entreprise, maire de Sandrans élu en mars 2008, remplacé en 2009.
Dujat Pierre. Né le 27 novembre 1739 à Ambérieu-en-Bugey, ancien maire de Lyon, il préside le collège électoral de l’Ain en 1815. Il est mort le 20 octobre 1821 à Lyon.
Dulcis Jean-Louis. Administrateur du département. Notaire à Gex, ses minutes sont conservées pour les années 1774 à l’an II. Secrétaire du district de Gex, nommé administrateur du département de l’Ain par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793.
Dulong François. Maire (radical de gauche) de Crans élu en mai 1953.
Dulong Jean Claudius. Maire. Né le 29 décembre 1922, agriculteur, maire (RDG) de Birieux élu en mars 1977, réélu en mars 1983 et mars 1989.
Dulot René. Maire. Né le 2 mars 1948, fonctionnaire territorial, maire de Chazey-sur-Ain, élu le 13 mars 1977, réélu en mars 1983, mars 1989, juin 1995, mars 2001 et mars 2008. Candidat aux élections législatives partielles dans la 3e circonscription le 23 novembre 1980 sous l’étiquette Renouveau 1980, il recueille 13,30 % des voix au premier tour. Candidat MRG aux élections du canton de Lagnieu en 1988, arrivé en tête de la gauche au premier tour, il obtient 46,04 % des voix au deuxième tour contre Charles de La Verpillière qui l’emporte. Il a été candidat de la gauche PS-PRG aux élections sénatoriales du 27 septembre 1998.
Dulot Roland. Maire. Né le 19 septembre 1952, maire d’Ambutrix élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG).
Duluet Raymond. Secrétaire général de l’Ain. Chef de division à la préfecture de Lons-le-Saunier nommé secrétaire général de l’Ain à la Libération le 7 septembre 1944. Il quitte son poste le 30 juin 1951 pour devenir secrétaire général du Doubs.
Duluye Jean-Marie. Maire. Né à Chazey-sur-Ain, au hameau de Rignieu, le 17 mai 1875, fils de Claude André Duluye (1837-1916), cultivateur, et de Françoise Pirod (1843-1905). Délégué dans les fonctions de conseiller municipal et d’adjoint de Chazey-sur-Ain par arrêté préfectoral du 4 mars 1944, maire le 14 mars 1953 jusqu’en mai de la même année. Il est mort le 15 janvier 1954.
Duluye Jean Nicolas (Deluye). Maire de Chazey-sur-Ain nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, démissionnaire en 1830.
Duluye Laurent. Maire. Né à Chazey le 15 novembre 1899, fils de Joseph Duluye (1859-1918) et de Marie Joséphine Cagnin (1862-1944). Maire de Chazey-sur-Ain élu le 6 septembre 1966, jusqu’à son décès le 16 mars 1968.
Dumalle. Avocat, membre du directoire du district de Saint-Rambert nommé par Boisset en fructidor an II. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Lagnieu.
Dumarcey Philibert (Jacques Marie Antoine Philibert). Maire. Né à Ornex le 6 prairial an VIII (26 mai 1800), fils d’Antoine Dumarcey et de Julie Marguerite Lapierre, cultivateurs. Cultivateur, adjoint d’Ornex nommé en août 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, maire nommé le 17 février 1875, élu en octobre 1876, remplacé le 25 mars 1877. Il est mort à Ornex le 30 mars 1889, à l’âge de 89 ans.
Du Marché Gabriel I (Pierre Joseph Marie Gabriel). Maire. Né le 1er octobre 1805 au château de la Tour à Marboz, fils de François Nicolas du Marché (né en 1 768), officier du génie, et de Judith Arnoux de Promby. Neveu de George Henri (voir notice). Nommé maire de Marboz le 15 octobre 1840, renommé en 1843 et 1846. Il est mort à Bourg, 4 rue des Cordeliers, le 13 février 1876.
Du Marché Gabriel II (Marie Joseph Charles Gabriel). Maire, conseiller général. Né à Bourg, 24 rue Bourgmayeur, le 30 mars 1874, fils de Joseph Marie du Marché (né en 1847, fils de Gabriel dont notice) et de Marie Madeleine Hélène Ducret de Langes (née en 1853). Docteur en droit, propriétaire, maire de Marboz élu le 30 novembre 1919 (conservateur), réélu les 3 mai 1925 (conservateur, puis URD), 19 mai 1929 (URD) et 19 mai 1935 jusqu’à sa mort, conseiller général du canton de Coligny de 1925 à 1940. Candidat aux législatives des 22 et 29 avril 1928, il recueille au deuxième tour 5344 voix contre 7437 à Prosper Blanc qui est élu. Il est mort le 4 mars 1941.
Dumarché Georges Henri. Maire. Né à Marboz le 25 mai 1755, fils aîné de François René du Marché (1712-1800), écuyer, seigneur de la Tour, capitaine des grenadiers royaux, et de Jeanne Marguerite Aymon de Montépin. Élève de l’école royale militaire de Mézières, capitaine du génie retiré à Pont-de-Vaux, il devient maire de cette localité par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815. Renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort en 1828. Il a été un éminent botaniste et entomologiste. Il avait épousé en 1789, en secondes noces, Adrianne Philiberte Adélaïde Bergier (1769-1785), sœur de Nicolas Michel Bergier (voir notice).
Du Marché Joseph (Marie Adolphe, Barthélemy, Joseph). Maire. Né à Marboz le 8 avril 1913, fils de Gabriel II Du Marché et de Renée Alice Morel. Propriétaire, 1er adjoint de Marboz en mai 1953, élu maire le 3 mars 1957, réélu le 22 mars 1959, 20 mars 1965 (ALIM), 20 mars 1971 (REI) et 20 mars 1977 (PRI) jusqu’en 1983.
Dumarché-Bolozon Claude Marie Joseph.* Conseiller d’arrondissement, parlementaire. Né à Marboz le 29 octobre 1765, fils de François René Dumarché (1712-1800), écuyer, seigneur de la Tour, capitaine des grenadiers royaux, et de Jeanne Marguerite Aymon de Montépin. Élève du collège militaire de la Flèche, officier d’artillerie, frère de Georges Henry (voir notice). Conseiller municipal de Bourg nommé par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). Conseiller de l’arrondissement de Bourg cité de 1816 à 1824, conseiller général nommé de 1825 à 1830. Député de l’Ain élu le 20 novembre 1822 par 101 voix sur 127 votants et 150 inscrits, et réélu le 6 mars 1824 par 63 voix sur 105 votants et 146 inscrits, il siège à droite. Très distrait lors de ses votes (« Dans le vote par assis et levé, il se lève quelquefois au lieu de rester assis, ou bien il reste assis au lieu de se lever… »), il ne semble pas avoir eu une grande activité parlementaire. Conseiller municipal de Bourg sous l’Empire. Il est mort dans cette ville le 6 décembre 1849. Sa fille, Henriette Marie Adélaïde *( + 1896) a épousé Pierre Aimé Adolphe de Tricaud. Ce sont les parents de Léopold et de Gustave de Tricaud (voir notices).
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. Y. Destianges. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - Elysée de Sérésin, Les Reynolds de Sérésin et leurs alliés, Darantière, Dijon, 1908.
Dumarest. Agent municipal d’Hauteville suspendu et remplacé par Jean Joseph Billion le 8 nivôse an VIII.
Dumarest Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lompnes le 8 juillet 1796, fils de Jean Louis Dumarest (voir notice) et d’Anne Marie Troccon. Élève au collège de Belley, notaire à Hauteville de 1825 à 1839, puis juge de paix, maire d’Hauteville nommé par arrêté du 4 décembre 1834, reconduit le 23 juillet 1837, remplacé le 12 novembre 1840, nommé le 5 février 1841, remplacé le 1er juin 1844. Conseiller d’arrondissement élu par le canton en 1839, réélu en 1841, 1844, 1848, en 1854 par 787 voix sur 864 votants, jusqu’à sa mort à Lompnes le 24 octobre 1866.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Dumarest Auguste. Maire d’Hauteville-Lompnes élu le 27 avril 1946, après que cette fonction eut été refusée par le deuxième adjoint Charles Chapuis, puis le par docteur Jean le Tacon, premier adjoint. Un arrêté préfectoral du 7 mai 1946 accepte sa démission.
Dumarest Auguste Joseph. Maire. Né vers 1761 à Champagne, administrateur du district de Belley sous le Directoire. Dufaÿ soutient qu’il a été maire sans préciser de quelle commune. Il est mort le 6 septembre 1834.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Dumarest Benoit Nicolas. Maire. Né à Saint-Étienne le 6 frimaire an VI, fils de Vital Dumarest, négociant, et de Catherine Mourgent. Avocat, maire de Trévoux nommé du 30 mars 1832 à 1835. Son fils, Paul Benoît Louis, né à Trévoux le 11 juillet 1883 (Témoin : Louis Henry Latil de Thimécourt), avocat à Lyon, rédacteur en chef de La Discussion, a été préfet de l’Isère en 1870, du Jura en 1871, des Ardennes en 1876, puis des Pyrénées-Orientales, du Finistère, de la Dordogne et du Gard. Il est mort en fonction à Nîmes le 8 janvier 1882.
Dumarest François Joseph. Né vers 1761 (peut-être à Collonges), fils de Marin Dumarest (né en 1730), notaire à Seyssel de 1772 à 1784, et de Peronne Figuet. Notaire à Seyssel de 1784 à 1838, administrateur du district de Belley élu en mai 1790, cité en juin 1791, renouvelé par Boisset en fructidor an II. Président de l’administration municipale du canton de Seyssel en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Dumarest Frédéric (Frédéric Denis). Maire. Né à Lompnes le 14 février 1870, fils de Pierrette Claudine Joséphine Emma Lallemand et de Jules François Dumarest (voir notice), médecin à Lompnes qui, frappé par l’influence du climat d’Hauteville sur les malades tuberculeux, rêvait de la création d’une station climatique sur le plateau. Frédéric, externe à Lyon chez le professeur Bard, un des phtisiologues modernes, interne à Giens en décembre 1894, fait paraître dans Lyon médical en 1896 une monographie sur la valeur thérapeutique du climat de montagne et rédige un projet de sanatorium à Hauteville, en s’inspirant de ce qui se faisait en Allemagne. Il soutient en 1897 une thèse de doctorat intitulée : Recherches expérimentales sur les propriétés toxiques du sérum sanguin, à l’état normal et pathologique. Hermann Sabran, président du conseil d’administration des Hospices civils de Lyon et fondateur de l’hôpital marin de Giens, recommande Dumarest à un industriel lyonnais, Félix Mangini, et créée, grâce à une souscription organisée par Mangini, l’Œuvre lyonnaise des Tuberculeux et du sanatorium d’Hauteville, dite Sanatorium lyonnais, qui construit le premier sanatorium populaire sur le plateau et en France, qui ouvre le 23 août 1900 et qui prendra le nom de Mangini à sa mort en 1902. C’est le début d’une rapide croissance de l’activité hospitalière sur le plateau avec l’ouverture en 1905 du sanatorium Bellecombe créé par le docteur Quinson, en novembre 1912 de Belligneux créé par Dumarest, en 1920 du Sermay construit par le docteur Philip et de la Fresnaie, etc. Frédéric Dumarest est nommé président de la délégation spéciale de Lompnes, installée le 4 septembre 1941, lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 10 août, succédant ainsi à son gendre le docteur Léon Bonafé (voir notice), puis maire le 25 février 1842 de la nouvelle commune d’Hauteville-Lompnes, créée par arrêté préfectoral du 26 janvier, exécutoire le 1er mars. Le 10 juin 1944, un arrêté du colonel Chabot (voir notice d’Henri Girousse), délégué du GPRF, nomme Joseph Viallaz comme faisant fonction de maire, mais celui-ci se livre comme otage aux Allemands le 23. Le même jour, Frédéric Dumarest fait passer l’avis suivant : « Sur demande des autorités d’occupation, j’ai accepté […] de reprendre provisoirement les fonctions de maire ». Un arrêté préfectoral du 30 octobre 1944 dissout le conseil municipal et crée un comité local de libération. Frédéric Dumarest passe quelque temps en détention à la prison de Nantua en 1944. Libéré à la suite d’une pétition de médecins initiée par le docteur Albert Farjon, membre de la Résistance et président en octobre du comité local de libération (voir notice), il reprend ses activités hospitalières. Il est mort à Hauteville le 21 janvier 1951. En 1956, a été érigé à Hauteville un monument à la mémoire de ce grand médecin.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 10, 1950, « Hauteville-Lompnes en Bugey, station climatique d’altitude », art. F. Dumarest. – J. Dumarest, Hauteville-Lompnes en Bugey, station climatique d’altitude, haut lieu du traitement de la tuberculose pulmonaire au XXe siècle. I, 1895-1951. – F. Dumarest, Une vie de création, 1997. – Georges Lévy, Les enfants de l’Espérance, Hauteville 1939-1945, 2006. – Jean Dumarest, Les médecins du passé dans nos rues et nos places, Les Cahiers du dreffia, n° 11, août 1944.
Dumarest Jean. Maire de Charancin nommé de 1810 à 1816.
Dumarest Jean-Louis (Dumaret). Maire. Né à Hauteville le 9 avril 1767, fils de Jean François Dumarest (décédé en 1816) et de Marie Andréanne Roset (1737-1799). Armurier, agent municipal de Lompnes en l’an V, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du 25 nivôse an XII (16 janvier 1804) jusqu’en 1813. Il signait des actes en tant que maire dès le 2 brumaire an XII (25 octobre 1803). Le 9 août 1791, il avait proposé que les prêtres constitutionnels remplacent leurs sermons par la lecture et l’explication des lois et décrets.
Dumarest Joseph. Agent municipal de Champagne en l’an IV, remplacé en l’an V.
Dumarest Jules François.* Maire. Né à Lompnes le 7 juillet 1808, fils de Félix Dumarest (1778-1856) et de Jeanne Véronique Chapuis (1782-1869). Neveu de Jean-Louis (voir notice). Élève du petit séminaire de Belley, puis à Lyon à l’institution Grandperret, interne des hôpitaux à Lyon en 1829 où il donne un cours d’anatomie comparée, reçu docteur en médecine à Paris le 5 avril 1836 avec une thèse titrée : Considérations sur la hernie étranglée*. Revenu dans son pays natal, il est la cheville ouvrière du comice agricole d’Hauteville et rêve de faire du plateau une station climatique, ce que son fils Frédéric (voir notice) réalisera. Adjoint de Lompnes, il assure l’intérim du maire Adolphe d’Angeville démissionnaire le 16 décembre 1849, nommé lui-même maire par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, le 4 août 1860, remplacé le 26 août 1865. Il est réélu au conseil municipal, avant-dernier, le 6 janvier 1878 et ne figure plus sur les listes en janvier 1881. Ce précurseur est mort à Lompnes le 3 décembre 1890.
BIBLIOGRAPHIE : A. Cartas, Les médecins bressans, 1902.
Dumarest Philibert. Maire, administrateur du département. Né en 1740, fils de Claude Dumarest (1700-1749) et de Jeanne Combet (décédée en 1762).* *Bourgeois, administrateur du département pour le district de Belley élu le 18 mai 1790. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton d’Hauteville nommé par l’administration centrale de l’Ain le 14 messidor an VII (2 juillet 1799), en remplacement de Billion. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé aussitôt. Il est mort à Lompnes le 21 janvier 1822.
Dumarest Pierre. Maire. Né le 12 avril 1938, ingénieur hygiène sécurité, maire* *de Challex élu en mars 2008.
Dumas Claude François. Maire de Cras-sur-Reyssouze nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé la même année.
Dumas Louis dit Charpentier. Agent municipal de Saint-Cyr-de-Relevant élu à la fin de l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Dumasrambaud de Calandelle Alexis Augustin Benoît. Sous-préfet de Nantua. Né le 30 août 1852, sous-préfet éphémère de Nantua, nommé le 3 juillet 1877 et remplacé en décembre.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Dumolin Claude Anthelme. Voir Truchard Dumolin.
Dumolin Melchior (aîné). Voir Truchard Dumolin
Dumollard Claude (Claude Marie). Maire de Lavours cité le 17 pluviôse an III (5 février 1795). Probablement Claude Marie Dumollard, de Ceyzérieu, fils de Marin Dumollard et de Claudine Armand, décédé à Lavours le 8 novembre 1815 à l’âge de 61 ans.
Dumollard Gabriel Henri (Dumolard). Maire. Né à Ceyzérieu le 7 novembre 1787, fils de Pierre Dumollard et de Marie Babillon. Notaire à Ceyzérieu de 1814 à 1842, conseiller municipal de cette commune en mars 1831, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 décembre 1817 en remplacement de son père, maire le 28 juillet 1833 jusqu’en octobre 1848. Un Henri Dumollard avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il est mort à Ceyzérieu le 25 septembre 1864.
Dumollard Pierre. (Dumolard). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ceyzérieu le 2 septembre 1815, fils de Gabriel Henri Dumollard (voir notice) et de Jeanne Gaillard. Avocat inscrit au barreau de Belley le 20 novembre 1838, notaire à Ceyzérieu nommé le 9 décembre 1842. Ses minutes sont conservées pour les années 1842 à 1867. Conseiller municipal de Ceyzérieu en octobre 1848, maire nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860, remplacé en septembre 1870. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu le 19 juin 1864, cité le 12 juillet 1869 lors de sa nomination comme vice-président par arrêté préfectoral, remplacé le 12 juin 1870. Il est mort le 17 août 1791 à Virignin.
Dumonceau Jean. Maire. Né à Dompierre-sur-Chalaronne le 4 décembre 1785, fils de Pierre Dumonceaux (sic) et de Philiberte Merle. Propriétaire (4000 F de revenus en 1855), maire de Dompierre-sur-Chalaronne nommé en 1840, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860, nommé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé le 26 mai 1866.
Dumont Camille. Maire. Nommé président de délégation communale de Cheignieu-la-Balme le 26 août 1944 par les FFI, nommé président du comité local de libération par arrêté du 19 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et avril 1953 (indépendant de gauche) jusqu’à février 1954.
Dumont Jean. Maire. Adjoint de Thil, remplaçant le maire, malade, puis démissionnaire, de 1844 à 1846.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil.
Dumont Laurent. Maire. Né à Thil le 13 juillet 1769, fils de Joseph Dumont (1725-1789) et de Catherine Bigalet. Laboureur, maire de Thil nommé en 1794 et 1795, et par arrêté du préfet de Coninck du 8 thermidor an XI (27 juillet 1803) jusqu’en 1816. Il est mort à Thil le 23 décembre 1819.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil. – ADA 4K6.
Dumont Marcel.* Maire*. Président du comité local de libération de Cormoz nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.
Dumont Pierre Jean Eugène. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Épinac-les-Mines le 28 décembre 1911, secrétaire général du Doubs, il est nommé sous-préfet de Belley le 10 juillet 1942 et installé le 16 août, mais en réalité nommé pour ordre car il est maintenu secrétaire général du Doubs pendant l’absence du préfet Lobut, prisonnier de guerre. Cependant des courriers de lui sont signés de son nom à Belley jusqu’en octobre 1942 (affaire Mordko Erlinger). Sous-préfet de Florac en 1942, secrétaire général du Doubs en 1943, il est prévu et nommé préfet du Doubs en 1944 par le Comité français de Libération nationale. Préfet des Pyrénées-Orientales en 1948, de la Loire en 1951, de la Côte-d’Or en 1956, IGAME pour les 7 départements de la 7e région militaire en 1959, préfet inspecteur général régional pour la région d’Alger en 1961, préfet du Nord en 1963, il prend un congé spécial en 1971 pour participer à plusieurs sociétés privées.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Dumont René. Maire. Né le 7 janvier 1927, chef de chantier, conseiller municipal de Lavours en 1955, maire en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (communiste), mars 1977 (DVG), mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG).
Dumoulin Yves. Maire. Né le 15 décembre 1955, retraité du secteur bancaire, maire de Fareins élu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Porte Ouest de la Dombes élu le 14 avril 2008
Dunand Bernard. Maire. Né le 12 juin 1963, artisan carreleur, maire de Pouillat en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.
Dunant Claude Joseph. Agent municipal de Crozet élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Dunoyer François. Maire de Ferney-Voltaire nommé par arrêté de Méaulle du 12 thermidor an II (30 juillet 1784), reconduit par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795), remplacé le 24 brumaire an IV (15 novembre 1795). Il est mort le 24 novembre 1810.
Dupac de Margnolas, Gabriel, comte. Maire, conseiller général. Maire de Montluel nommé par arrêté du 27 octobre 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 4 octobre 1825. Conseiller général nommé de 1821 à 1825. Candidat aux législatives du 25 février 1824, il obtient 41 voix contre 105 à l’élu Léviste de Montbrian.
Duparc André. Maire. Né le 7 octobre 1946, maire* *de Collonges élu en mars 2008.
Duparchy Jean-Pierre. Maire. Né le 21 avril 1954, responsable du secteur nord de l’Agence routière du Haut-Bugey, conseiller municipal de Matafelon-Granges élu en 1995, 1er adjoint en 2001, maire le 14 mars 2008.
Du Peloux Gabriel, vicomte (Joseph Gabriel François du Peloux de Saint-Romain). Maire. Né le 28 octobre 1821, fils de Jacques du Peloux de Saint-Romain (1775-1830), officier de marine, et de Delphine Michel. Propriétaire, chevalier de Saint-Grégoire le Grand, maire de Montagnat, nommé par arrêté du 26 août 1865, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896. Il est mort le 6 mars 1900.
Dupeloux Louis Félix. Maire de Genay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.
Dupeloux Louis Fr. Al. Maire de Genay cité en 1809.
Dupérier Claude. Agent municipal. Vigneron, maire* *de Revonnas élu en l’an IV. Il est mort à Revonnas le 16 mars 1821, à l’âge de 68 ans.
Dupérier Robert Jean Benoît. 83e* préfet de l’Ain*, nommé le 17 septembre 1949, en fonction jusqu’au 1er novembre 1951. Né à Souprosse dans les Landes le 10 novembre 1896, commis des PTT de 1915 à 1920, rédacteur, sous-chef de bureau, chef de bureau administrateur civil à la caisse de dépôts et de consignations depuis 1920, il est préfet de la Mayenne prévu par télégramme du 22 mai 1944 et sur place le 2 juin, intégré dans le corps de façon rétroactive en 1946. Le 21 janvier de cette année là, il est préfet de la Nièvre, puis le 10 juillet directeur de cabinet d’Yves Farges, ministre du Ravitaillement. En 1947, il est préfet de la Drôme avant de venir dans l’Ain où il est installé le 6 octobre 1949. Il est directeur de cabinet du secrétaire d’État à l’Industrie du 1er au 26 février 1956. Il semble ensuite avoir travaillé pour une société privée. Il est mort à Saint-Cloud le 5 juin 1957.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Duperrier Georges. Maire de Saint-Benoit élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (radical). Candidat aux cantonales de Lhuis les 4 et 11 juin 1961 (centre-gauche).
Duperrier Paul. Maire, conseiller général. Né le 1er juillet 1934, directeur commercial, candidat non élu au conseil municipal de Villars-les-Dombes en mars 1977 et en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR) jusqu’à sa mort. Conseiller général du canton de Villars-les-Dombes élu le 19 septembre 1982, à l’occasion d’une partielle provoquée par la mort accidentelle de Pierre Déplanche, réélu (RPR) les 10 et 17 mars 1985 par 1667 voix contre 1413 au DVG Sylvain Lançon et les 22 et 29 mars 1992 (UPF) avec 54,47 % des voix. Le 22 mars 1998, gêné par la candidature sauvage de deux RPR, il est battu par le DVG Lucien Berger. Il est mort à Lent en février 2000.
Dupersy René. Maire. Né le 21 octobre 1918, maire de Parves élu en mai 1965, réélu en mars 1971 (communiste) jusqu’en 1973. Candidat aux élections sénatoriales du 26 septembre 1971.
Dupeyroux René Joseph, vicomte (Du Peyroux). Maire. Né à Saint-Pardoux-les-Gards, dans la Creuse, le 21 septembre 1763, fils d’Amable Antoine Dupeiroux, chevalier seigneur de Jardon et Villemonteix, capitaine d’infanterie, et de Marie Thérèse Desrieges. Chevalier de Saint-Louis, de Malte, baron, vicomte, officier de la Légion d’honneur (LH/852/5 : chevalier en 1804, officier en 1909), colonel du 115e d’infanterie en 1809, commandant le département de l’Ain en 1816, maire de Revonnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 29 janvier 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 7 juin 1821, qui le nomme membre du conseil municipal par arrêté du 30 juin 1821, dans la situation où il était avant d’être nommé maire (ADA 4K38). Il est mort à Lyon le 15 février 1835. Il avait épousé Céleste Duport de Revonnas.
Dupin Bernard.* Maire*. Né le 4 mars 1945, proviseur, maire de Jasseron élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg délégué à l’emploi, l’insertion et la formation, élu le 14 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.
Duplat François.* Maire* de la Boisse nommé en 1832, remplacé en 1834.
Duplat Henri. Maire. Né le 14 septembre 1945, professeur technique chef de travaux, maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995. Réélu en juillet 2006 à la suite de la démission de Sylvie Castrignano et au renouvellement de mars 2008.
Duplatre François. Maire de Groslée cité dès février 1791, réélu en décembre 1792
Duplatre François. Maire. Né à Groslée le 22 avril 1780, fils de Joseph Duplatre, marchand, et de Marie Compagnon.* *Bourgeois de Pont-Bancet, hameau de Groslée.. Adjoint de l’agent municipal élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795). Nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Groslée le 30 octobre 1824, à l’âge de 44 ans, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824.
Duplatre Joseph. Maire. Né le 22 février 1791, fils de François Duplatre (voir notice) et de Marie Girod. Propriétaire, maire de Groslée nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860, du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 avril 1866. Il est mort à Groslée le 22 août de la même année.
Duplessy Joseph Nicolas Marie. Sous-préfet de Nantua. Né le 6 décembre 1780, secrétaire général de la Loire en 1815, nommé sous-préfet de Nantua le 29 juillet 1818 et remplacé en août 1830.
Duplex Benoit. Agent municipal de Varambon élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.
Dupoizat Jean. Maire. Adjoint d’Ambronay élu en 1921, maire en 1923 (radical), adjoint en 1925 (radical).
Dupoizat de Villemont Georges Benoît Antoine. Sous-préfet de Nantua, 87e* préfet de l’Ain*, nommé le 9 décembre 1961, en fonction jusqu’au 7 juillet 1973, ce qui est un record pour un préfet dans l’Ain. De plus il a été mis en disponibilité à sa demande ! Né à Lyon le 7 juillet 1909, élève du lycée du Parc et étudiant en droit à la faculté de Lyon, il est officier d’active et sert comme officier des affaires indigènes au Maroc de 1932 à 1942. Il a d’ailleurs obtenu un diplôme d’arabe dialectal. Pendant la guerre, en 1940, il donne la mesure de son courage. Lieutenant au 1er RTM, il est blessé une première fois en Belgique, à Villers-la-Ville le 16 mai, puis grièvement le 25 mai à la défense de Calais en reprenant un fortin occupé par les Allemands. Soigné à Calais, puis à Enghien et enfin à Munster en Westphalie, il est rapatrié comme grand blessé et termine sa convalescence à Lyon à l’hôpital Desgenettes. Il sera plus tard colonel honoraire d’état-major. Rétabli, il retourne au Maroc en mars 1942 à la Direction des affaires politiques, affecté aux affaires indigènes, dans le cercle du Haut-M’soum. Rappelé en France, il est nommé le 1er septembre 1942 conseiller au conseil de préfecture interdépartemental de Lyon, le 1er février 1943 sous-chef de bureau. Puis le 8, il est nommé sous-préfet de Nantua où il est installé le 21 février 1944. Il fait le choix de soutenir le maquis (réseau Jade-Amicol). Depuis 1942, il faisait partie du Service de renseignements des forces alliées. Le chef des FFI, Romans-Petit, le désigne le 14 juin comme faisant fonction de préfet pour la région libérée de l’Ain, après la première libération de Nantua le 8 juin. Recherché par la Gestapo et la milice, il rejoint les FFI le 12 juillet sous le nom de capitaine Benoît. Il est condamné à mort par les Allemands et révoqué par l’État français le 19 juillet. Il fait le coup de feu à Giron, au crêt de Chalam et au crêt Mathieu. Le 14 août, alors qu’il est en mission à Lyon, il est reconnu dans un café, par Martin, tueur de la Gestapo, mais réussit à s’échapper. Reprenant sa place à la sous-préfecture de Nantua le 3 septembre, il est officiellement réintégré le 30 septembre par le gouvernement provisoire et il est chargé d’assurer l’intérim du sous-préfet de Gex. Il quitte Nantua le 15 juin 1945. Sous-préfet de 1945 à 1949 successivement de Saint-Nazaire, Montbrison et Roanne, il est nommé préfet du Territoire de Belfort en 1949. En 1953, il est secrétaire général du conseil des ministres du gouvernement tunisien, en 1956 préfet de Tlemcen avant de venir à Bourg où il est installé le 3 janvier 1962. Il prend sa retraite le 8 juillet 1973 et s’installe à Bourg où il meurt le 8 septembre 1975.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. - B. Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, Lyon 2003. – Le Bugiste Républicain des 9 septembre et 4 novembre 1944.
Dupommier Jean. Maire. Né à Champagne en Valromey le 30 mars 1767, fils de Georges Dupommier et de Charlotte Bancher. Maire de Cressin-Rochefort nommé en 1807, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 mars 1824. Il avait épousé en 1796 Marie-Antoinette Récamier (1754-1823), veuve de son cousin germain le chirurgien Anthelme Récamier (1745-1791), avec laquelle il s’était associé pour exploiter une fabrique de salpêtre laissée par son défunt mari.
Dupont Alphonse Joseph. Maire, parlementaire. Né à Viriat le 26 octobre 1880, fils de Charles Joseph Dupont et d’Eugénie Buffard Morl. Installé à Bourg en 1905, il gère une entreprise de transports et déménagements (Entreprise Alphonse Dupont et fils, Dupont-Bedu), fondée en 1862 par son grand-père. Conseiller municipal de cette ville en 1924, adjoint au maire en 1929, il figure aux élections de 1935 sur la liste du docteur Touillon, chirurgien-chef de l’Hôtel-Dieu et premier adjoint sortant du maire Jules Belley qui ne se représente pas en raison de son âge. Cette liste composée de conservateurs et de radicaux l’emporte au deuxième tour sur celle de l’union des listes de premier tour du socialiste Joseph Chatagner et du laïque et républicain Amédée Mercier. Le docteur Touillon refuse le fauteuil de maire et y installe Alphonse Dupont qui devient maire de Bourg le 19 mai 1935. Président de l’Association des maires du département en 1935. Maintenu dans ses fonctions de maire par arrêté ministériel du 10 février 1941 jusqu’au 9 septembre 1944. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942, dont il devient vice-président. Candidat se présentant comme républicain social et indépendant aux législatives des 26 avril et 3 mai 1936 dans la 1re circonscription laissée libre par le passage de Michel Tony-Révillon au Sénat, il recueille au premier tour 7068 votants sur 14751 votants contre 4021 voix au candidat de la SFIO, Joseph Chatagner, 2781 au radical-socialiste Émile Bonnet et 709 au communiste Laudet, et il est élu au deuxième tour par 7890 voix sur 15167 votants contre 7168 à Joseph Chatagner. Inscrit au groupe de l’Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants, il n’a pas une grande activité parlementaire, se contentant de déposer en 1937 une proposition de loi sur la taxe d’abattage et de faire des rapports sur les élections de divers députés. Il a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain au Congrès du 10 juillet 1940. Il est mort à Bourg le 22 avril 1945. Une rue de Bourg porte son nom.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940 et de 1940 à1958.
Dupont André. Maire. Né à Lacoux le 4 février 1889, fils de Jean Pierre Alphonse Florentin Dupont, cultivateur, et de Rosine Victoire Dupont. Adjoint de Lacoux élu le 17 mai 1945, maire le 3 novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (indépendant de gauche) et mars 1959 jusqu’à la fusion de la commune avec Hauteville-Lompnes le 29 juillet 1964. Il est mort à Artemare le 1er juillet 1975.
Dupont Apollinaire. Agent municipal de Lacoux élu en l’an IV remplacé en l’an V.
Dupont Augustin. Maire. Né à Lacoux le 26 août 1745, fils de Pierre Dupont Crétin et de Jeanne Rigolet (Bichat ou Bichet). Agent municipal de Lacoux élu en floréal an VII (avril-mai 1799), puis nommé maire en 1800, jusqu’au 15 mai 1815. (Les annuaires portent Billion de 1800 à 1807, mais tous les actes pendant cette période sont signés d’Augustin Dupont). Il est mort à Lacoux le 24 mai 1819.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 87, 2000, art. Y. Cruiziat.
Dupont Benoit.* Maire*. Né à Sainte-Euphémie vers 1810, fils de Benoit Dupont et de Marie Valençot, meuniers. Maire de Misérieux nommé par arrêté préfectoral du 5 mars 1874, décédé à Misérieux le 2 mars 1875 et remplacé le 30.
Dupont Claude. Maire de Lacoux cité le 15 novembre 1792.
Dupont Constant. Maire de Chaley élu en mai 1896, remplacé avant la fin de son mandat en 1900.
Dupont Etienne. Maire. Résidant à la ferme de Pagne, maire de Saint-Jean-de-Thurigneux nommé par arrêté du 1er pluviôse an XI (21 janvier 1803), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Dupont Félix dit Rosset. Maire. Né à Lacoux le 11 juillet 1816, fils de Félix Dupont Crétin et de Françoise Trocu. Cultivateur, adjoint de Lacoux nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et le 26 août 1865, installé maire le 5 septembre 1868, à la suite de la démission de Florentin Servan. Renouvelé en 1870, il est remplacé aux élections d’avril mai 1871 et réélu le 23 janvier 1881, jusqu’en 1884. Il est mort à Lacoux le 4 février 1900. Il avait acheté aux héritiers de Florentin Servan la maison Billion.
Dupont Francis. Conseiller général. Né le 4 juillet 1873, colonel, conseiller général du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans élu le 10 avril 1932, en remplacement de Claude Bourdon décédé, jusqu’à sa mort en 1935.
Dupont François. Maire de Sainte-Euphémie nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 août 1821, jusqu’en 1843.
Dupont François. Maire. Adjoint de Sainte-Euphémie élu en décembre 1919 (progressiste), maire en mai 1925 (progressiste, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche).
Dupont Georges. Maire. Né le 26 mai 1931, chauffeur, maire de Chaley en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ), juin 1995 et mars 2001 (DVG), jusqu’à son décès le 9 novembre 2004.
Dupont Jean. Maire d’Ars élu en 1790, remplacé en 1792. Agent municipal en l’an IV et l’an V.
Dupont Jean. Maire de Francheleins cité dès décembre 1792, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII.
Dupont Jean (Jean François). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Villeneuve 4 mars 1845, fils de François Dupont, propriétaire, et de Marie Sève. Cultivateur, adjoint de Villeneuve nommé par arrêté du 7 juin 1875 élu maire le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 1er août 1880, remplacé en 1886.
Dupont Jean-Baptiste. Maire. Né à Chaley vers 1767, agent municipal de Chaley élu en 1795, cité jusqu’en 1797. Maire nommé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803) jusqu’à sa mort à Chaley le 15 juillet 1812.
Dupont Jean-Baptiste. Maire de Chaley élu de 1884 à 1888.
Dupont Jean-Claude. Maire. Né à Ars-sur-Formans le 21 août 1900, conseiller municipal d’Ars-sur-Formans élu le 29 avril 1945, adjoint le 27 mars 1959, maire le 27 mars 1965, réélu en mars 1971 jusqu’en 1977.
Dupont Jean-François. Maire. Né le 29 novembre 1962, adjoint du patrimoine, maire de Corlier élu en mars 2008.
Dupont Jean-Louis.* Maire* de Chaley nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 prairial an onze (15 juin 1803) par Jean-Louis Folliet, qui refuse probablement le poste, puis par un arrêté postérieur du 24 messidor an XI (13 juillet 1803) qui nomme maire « le citoyen Jean Baptiste Dupont en remplacement du citoyen Dupont démissionnaire ».
Dupont Jean-Louis (Dupont Crétin). Maire. Né à Lacoux le 10 mai 1787, fils d’Augustin Dupont Crétin et de Marie Claudine Tarpin Bernard. Adjoint de Lacoux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, installé le 10 février 1822, maire installé le 23 juillet 1826, à la suite de la démission de son frère Jean-Pierre Dupont (voir notice), et remplacé en décembre 1831 par son frère. Il est mort à Lacoux le 8 décembre 1844.
Dupont Jean-Pierre (Dupont Crétin). Maire. Né à Lacoux le 30 janvier 1783, fils d’Augustin Dupont Crétin et de Marie Claudine Tarpin Bernard. Adjoint de Lacoux par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 5 février 1822, installé le 10 février 1822, démissionnaire et remplacé le 23 juillet 1826 par son frère Jean-Pierre (voir notice), installé de nouveau le 28 décembre 1831, puis le 12 juillet 1837, renouvelé en octobre 1840 et en octobre 1843, jusqu’à son décès à Lacoux le 8 décembre 1844, remplacé le 6 janvier 1845.
Dupont Jules (Jules Raymond). Maire. Né à Lyon le 24 janvier 1822, fils de Louis François Dupont (voir notice) et de Fanély Sonyer du Lac de la Tour d’Aurec (1798-1822). Négociant en soieries, rentier, conseiller municipal de Douvres élu le 13 janvier 1878, maire élu en mai 1879, remplacé en 1881. Il est mort à Douvres le 15 août 1883.
Dupont Louis François.* Maire*. Né à Saint-Rambert le 9 décembre 1782, fils de Charles François Dupont (1741-1787) et de Louise Combe (1742-1785). Ancien employé dans l’administration financière (receveur de l’octroi de Lyon), propriétaire et rentier, adjoint de Douvres nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé le 30 mars 1859, renouvelé en 1860, décédé à Douvres le 2 avril 1864 et remplacé par arrêté du 7 juillet 1864.
Dupont Pierre (Dupond). Maire de Chaneins nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), remplacé en 1808. Au début de son mandat, il signe Dupond.
Dupont Pierre. Maire. Adjoint de Saint-Nizier-le-Désert élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925, maire (radical-socialiste) en 1926, réélu en mai 1929, remplacé en 1933.
Dupont Pierre Claude (Dupond). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 11 mai 1800, maire de Trévoux du 14 août 1837 à octobre 1838, puis juge d’instruction au tribunal de cette ville. Nommé de nouveau maire le 26 août 1870, remplacé le 11 octobre. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Thoissey le 3 septembre 1848, cité jusqu’en 1861.
Dupont Raymond. Maire de Forens élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et mars 1959 jusqu’à la fusion avec Chézery en 1962.
Dupont Crétin Claude Antoine.* Maire*. Né à Lacoux le 8 juillet 1748, fils d’Anthelme Dupont et de Marie Boyeux. Maire de Lacoux élu en février 1790, remplacé le 2 novembre 1792, remplacé par Jean Billion Viorbaz, à nouveau maire installé le 15 messidor an II par l’agent national du district de Montferme, Joseph Rambert Tenand. Remplacé le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), agent municipal cité en brumaire an VI, remplacé en germinal an VI. Il est mort à Lacoux le 2 août 1817, à l’âge de 70 ans.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet,* Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2. – Pierrette et Georges Dupont, Les maires de Lacoux, Les cahiers du dreffia*, n° 10, août 2003.
Dupontet Louis. Maire d’Echenevex élu le 18 octobre 1888, remplacé par une commission de trois membres le 16 juillet 1889. Cette commission, présidée par Jean-Pierre Pinier, siège jusqu’au 29 août.
Duport Abraham. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 8 octobre 1737, fils de Pierre Duport (1713-1786) et de Pierrette Goraz (1710-1781). Maire de Vaux-en-Bugey élu de 1791 à 1792. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 28 février 1814.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey
Duport Claude. Agent municipal de Corlier élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé en l’an VII.
Duport Claude-François. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 20 décembre 1775, fils de Benoit Duport (1744-1806) et Anne Marie Tissot (1745-1811). Maire de Vaux-en-Bugey nommé en 1815 pendant les Cent-Jours et de 1837 au 3 avril 1848, date à laquelle il est révoqué. Il est mort à Vaux le 31 octobre 1856.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Duport Constant (André Constant). Maire. Né à Corlier le 11 octobre 1827, fils de Simon Duport (voir notice) et de Marie Julie Bozon. Propriétaire, maire de Corlier nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en 1860, le 26 août 1865 (fils) et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876, décédé en cours de mandat à Corlier le 7 juillet 1876.
Duport Constant. Maire de Corlier élu en 1946, jusqu’ à sa mort en avril 1947. Sa maison avait été entièrement détruite par les Allemands en février 1944.
Duport Émile. Maire de Vaux-en-Bugey de 1935 à 1944, date à laquelle il cède la place au comité de libération présidé par Émile Peillod. Il est réélu en novembre 1947 (indépendant de droite), mai 1953 (MRP), et mars 1959 jusqu’en 1965.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Duport François.* Maire* de Corlier jusqu’en l’an III et IV.
Duport François. Maire de Corlier nommé de 1831 à 1844.
Duport Grégoire. Agent municipal. Né à Saint-Martin-du-Fresne en 1743, fils de Thomas Duport et d’Anne Brunet. Aubergiste, maire* de Saint-Martin-du-Fresne élu en l’an VI, remplacé la même année. *Nommé conseiller municipal de Saint-Martin-du-Fresne par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).
Duport Jean-Louis. Maire. Né en 1810, cultivateur, adjoint d’Asnières nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, maire par arrêté du 9 février 1857, reconduit en août 1860, septembre 1865 et août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876.
Duport Joseph Marie. Maire. Né le 4 juillet 1811, rentier, maire d’Asnières élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, démissionnaire et remplacé en 1880.
Duport Philippe. Maire. Né le 21 février 1948, agent commercial, maire de Groslée en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR), juin 1995 (UDF) et mars 2001 (DVD). Candidat (DVD) au premier tour des élections cantonales de Lhuis le 21 mars 2004, il obtient 10,83 % des voix et se désiste au second tour pour Maurice Berlioz (UMP), qui est réélu.
Duport Simon. Maire. Né à Corlier, fils de François Duport (voir notice) et de Claudine Barbier. Ancien chanoine (?). Élu président de l’administration municipale du canton d’Aranc le 7 germinal an VII (27 mars 1799), mais il ne siège pas. Adjoint de Corlier nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il est suspendu de ses fonctions par arrêté du 14 floréal an X (4 mai 1802) pour « n’avoir rien fait de ce que sa place l’obligeait à faire pour s’opposer à un attroupement armé qui eut lieu le 29 pluviôse an IX au sujet de l’exploitation d’une partie de forêt appartenant au citoyen Orcet dont le bois fut pillé et d’avoir même refusé de dresser procès-verbal de ce délit malgré l’invitation qui lui en fut fait » (ADA 4K5), nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 28 juin 1824, jusqu’en 1831. Il avait épousé le 23 janvier 1822 Marie Julie Bozon, fille d’André Bozon (voir notice).
Duport Valentin.* Maire*. Né le 15 février 1742, fils de Thomas Duport, notaire, et de Marie Josèphe Duport. Notaire à Saint-Martin-du-Fresne de 1767 à 1814. Administrateur du directoire du district de Nantua cité le 28 juin 1793. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Montréal. Maire de Saint-Martin-du-Fresne nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), décédé à Saint-Martin-du-Fresne le 27 août 1814 et remplacé par arrêté préfectoral du 24 septembre 1814.
Duport de Loriol Anatole Pierre, comte. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 14 octobre 1829, fils de Charles Dominique Duport comte de Loriol (voir notice) et d’Anne Marie Gabrielle Guillin de Pougelon. Maire de Confrançon élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en octobre 1876.
Duport de Loriol Charles Dominique, comte. Maire. Né à Bourg (?) vers 1798, fils d’Élisée Alexandre Duport, comte de Loriol, et de Marie Thérèse Chossat de Montburon. Maire de Confrançon nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 décembre 1822, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 mai 1825, puis nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à son décès à Confrançon, au château de Loriol, le 9 avril 1868.
Duport de Rivoire Louis Marie Catherin, baron de Rivoire. Maire, conseiller de préfecture. Né au château de Rivoire à Montagnat le 21 janvier 1786, fils d’Aimé Olivier Duport-Marin (voir notice) et de Marie Anne Bourbon du Déaulx. Maire de Montagnat nommé en avril 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829. Par ordonnance royale du 26 août 1929, il est nommé conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’en 1830, en remplacement de Charles Chossat-Saint-Sulpice nommé sous-préfet de Gex. De nouveau maire de Montagnat de 1843 à 1848. Son nom est porté sur deux cloches de l’église, fondues en 1820. Il est mort à Montagnat le 15 octobre 1873.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001. – LH/857/53.
Duport de Rivoire Olivier (Olivier Antoine). Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 7 février 1829 « à l’heure de minuit précise », fils de Louis Catherin Duport de la Rivoire (voir notice) et de Jeanne Sophie, comtesse de Vauban. Propriétaire, maire de Montagnat nommé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Montagnat le 10 juin 1916.
Duport-Marin Aimé Olivier. Maire. Son vrai nom est Duport de Revonnas. Il est né à Bourg le 4 juin 1760, fils de Charles Olivier Duport de Rivoire, écuyer, conseiller au parlement de Dombes, et d’Aimée Virginie Rolin de Champclos. Cadet gentilhomme dans le régiment de Foix-infanterie en 1776, sous-lieutenant en 1777, puis juge des gabelles, maire de Bourg élu le 14 novembre 1790, jusqu’en novembre 1791. Il est mort à Bourg le 29 décembre 1834.
Dupras Antoine Marie. Conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry le 8 nivôse an VI (28 décembre 1797), fils de Jean Pierre Dupraz (voir notice) et de Claudine Fusier. Régisseur à Ferney, conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney le 3 septembre 1848, remplacé en 1851.
Dupras Pierre. Maire Adjoint de Servas élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.
Duprat François. Maire. Cultivateur, maire de Béligneux élu en décembre 1919 (radical) jusqu’en 1925. Aux élections du mois de mai, il est réélu au conseil, mais battu pour l’élection du maire par cinq voix contre quatre.
BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.
Duprat Jean. Maire de Saint-Just nommé le 4 juin 1837, remplacé en 1841.
Duprat Jean-Joseph.* Maire*. Adjoint de Fareins élu en cours de mandat après 1919 (progressiste), maire en mai 1925 (progressiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical).
Duprat Jean-Marie. Maire. Né le 5 février 1836, fils de Claude Duprat et de Charlotte Claront. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu en 1887, mai 1888 et 1892, remplacé en 1896.
Duprat Philibert. Maire. Propriétaire, adjoint de Charnoz nommé maire par arrêté du 25 septembre 1867.
Dupraz Antoine (Duprast). Maire. Né à Chézery, cultivateur, maire de Péron nommé en septembre 1830, remplacé fin 1834. Il est mort à Péron le 26 janvier 1835, à l’âge de 58 ans.
Dupraz Jean Baptiste. Agent municipal de Péron élu en germinal an V, remplacé en vendémiaire an VI, maire nommé en l’an VIII, remplacé en juillet 1813.
Dupraz Jean-François dit La France.* Maire*. Adjoint de Chaley nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 9 janvier 1818, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
Dupraz Jean Pierre. Maire. Né vers 1771, fils de François Dupraz et d’Antoinette Girod. Propriétaire, maire* *de Thoiry nommé en juillet 1813, nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, à nouveau maire en 1833, à la suite du décès de Charles Duvillard. Remplacé en 1845. Il est mort à Thoiry le 19 juin 1857, à l’âge de 86 ans.
Dupré Alain. Maire. Né le 20 décembre 1948, chef de service technique, maire de Condeissiat élu en mars 2008.
Dupré Antoine. Maire de Billiat cité le 12 avril 1793 et le 19 juin 1794.
Dupré Claude Pierre. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 13 avril 1769, frère de Germain Dupré (voir notice). Huissier royal, aubergiste, maire de Saint-Trivier-de-Courtes nommé de 1832 à 1837. Il est mort à Tournus le 12 juillet 1839.
Dupré Germain (Germain-Dupré). Maire. Né à Saint-Trivier-de-Courtes le 3 juillet 1755, fils de Joseph Marie Dupré, licencié en droit, et d’Élisabeth Chanut. Premier syndic à l’aube de la Révolution, député de Saint-Trivier-en-Bresse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Avocat, administrateur du district de Pont-de-Vaux élu en mai 1790, maire de Saint-Trivier-de-Courtes élu en 1791 jusqu’à l’an IV, nommé en 1800, jusqu’à sa mort à Saint-Trivier-de-Courtes le 14 décembre 1810, à l’âge de 55 ans.
Dupré Jean-Marie Victor. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 22 avril 1806, fils de Marie Barthélémy, sellier, et de Marie Joséphine Victoire Béraud. Interne en médecine à Bourg en 1826, puis à Paris où il soutient sa thèse le 25 mars 1836 titrée Essai sur le Xérosis de la conjonctivite. Chirurgien en chef de l’hôpital de Bourg de 1845 à 1888. Élu au conseil municipal de cette ville, en quatrième position sur 19, le 15 juillet 1855, il est nommé maire de Bourg par décret impérial du 4 janvier 1862, reconduit par décret du 26 août 1865, puis comme maire provisoire le 11 octobre 1870, mais il démissionne le 12 pour raison de santé. Il est remplacé le 27, le conseil ayant été dissous le 14 et réélu les 23 et 27. Le 19 juin 1864, il avait été élu conseiller général par le canton de Bourg par 1923 voix sur 3561 votants contre 1608 au sortant Charles Bernard, et réélu jusqu’en 1870. Il est mort à Bourg le 9 novembre 1888.
Dupré Marc Jérôme. Sous-préfet de Trévoux. Né à Lyon, paroisse de Saint-Nizier le 30 août 1785, fils d'Étienne Dupré, négociant, et de René Masse. Parrain : Jérôme Maisonneuve, négociant; marraine : Étiennette Dupré, épouse de Joseph Barbier, négociant. Attaché à l'ambassade de France à Madrid le 23 août 1814, chargé des dépèches du roi d'Espagne pour son altesse royale le 3 avril 1815, secrétaire de l'état-major français en Espagne le 1er juin 1815, secrétaire général du gouvernement de la 11e division militaire (Bordeaux) nommé par le duc d'Angoulème le 26 juin 1815, sous-préfet de Trévoux par ordonnance du 29 septembre 1815, où il doit affronter, à la tête des troupes, les troubles de Montmerle et Montluel en 1816 et de Lyon au mois de juin 1817. Dans le même poste à Commercy par ordonnance du 18 novembre 1817, à Roanne le 24 février 1819, à Saint-Flour par ordonnance du 6 septembre 1820, puis à Provins par ordonnance du 20 février 1822. Chevalier de la Légion d'honneur par ordonnance du 18 décembre 1822. Il est mort le 4 février 1854.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. - LH/859/61.
Dupré Marie Adolphe. Conseiller d’arrondissement. Né le 30 avril 1817, notaire à Marboz de 1844 à 1883. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Coligny depuis le 16 juin 1861. Réélu le 8 octobre 1871 sans concurrent (3 de revenus), et le 4 septembre 1877 toujours sans concurrent, jusqu’en 1883. Cité comme président du conseil en 1880.
Dupré Michel. Maire. Né le 27 mai 1925, comptable, maire de Vesancy en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.
Dupré de Bona Georges-Ambroise (Dupré de Bonnaz). Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1767, frère de Claude Pierre et Germain Dupré (voir notices), avocat, maire de Saint-Trivier-de-Courtes nommé en 1811, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, par arrêté du 24 août 1819, jusqu’en 1830. Conseiller de l’arrondissement de Bourg cité de 1816 à 1829. Il est mort à Pont-de-Veyle en septembre 1835. Il avait épousé à Tournus en 1791 Henriette Debona (1769-1802), d’où son nom.
Duprot Antoine (Dupros). Maire. Militaire « blessé » nommé maire, par arrêté du préfet Ozun du 22 ventôse an IX (13 mars 1801), de la nouvelle commune de Forens créée par la loi du 13 pluviôse an IX (2 février 1801) par détachement des hameaux de Forens et de Noirecombe de la commune de Chézery. Il refuse ce poste, ainsi que l’adjoint nommé dans le même arrêté, Antoine Bouffand, propriétaire.
Dupuis Félix (Marie Félix). Maire. Né aux Neyrolles le 3 mai 1870, fils de Jules Dupuis, tourneur, et de Zoé Morel, ouvrière en soie. Négociant tourneur, maire des Neyrolles élu le 17 mai 1908 (progressiste), réélu le 19 mai 1912 (progressiste), réélu en décembre 1919 (conservateur), remplacé en 1925. Décédé en août 1942.
Dupuis Joseph Victor. Maire. Né à Journans le 31 décembre 1832, fils de Jean Claude Dupuis, propriétaire, et de Josephte Barrachin. Cultivateur, maire de Journans élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.
Dupuis Jules. Maire. Né à Saint-Vulbas le 13 janvier 1873, fils de Pierre Dupuis, charron, et d’Eugénie Simplex. Maire de Saint-Vulbas élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935.
Dupuis Thierry. Maire. Né le 19 janvier 1959, dirigeant d’entreprise, directeur d’association, conseiller municipal de Neuville-sur-Ain en 1995, maire élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Bugey-Vallée de l’Ain.
Dupupet François. Maire. Laboureur, député de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu le 8 décembre 1792 jusqu’au 22 octobre 1794. Le 30 mars 1797, il est adjoint de l’agent municipal Balland jusqu’au 30 mars 1798 et redevient maire, si c’est le même, le 1er janvier 1832, jusqu’en 1843.
BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 2e tri. 1910, Saint-Julien-sur-Reyssouze, art. A. et F. Balland.
Dupupet Marcel. Maire. Né le 18 août 1927, agriculteur, conseiller municipal de Sermoyer en mars 1965 et mars 1971, adjoint en mars 1977, 1er adjoint en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (socialiste). Il ne se représente pas en mars 2001.
Dupuy. Conseiller général. Citoyen de Lagnieu, conseiller général cité en 1805, 1806 et 1809. Il pourrait être François Humbert Dupuy.
Dupuy Adolphe (Baptiste Clément Adolphe). Maire. Né à Dunkerque, Nord, en 1794, fils d’André Dupuy (voir notice) et de Louise Sophie Adélaïde Béens. Maire d’Oncieu de 1826 à 1831, maire de Saint-Rambert nommé de 1846 à 1848 et le 28 mai 1852, reconduit le 17 juillet 1852 et le 14 juin 1855, remplacé en 1860. Il est mort à Saint-Rambert le 25 février 1862, à l’âge de 68 ans. Il avait épousé Marie Louise Adélaïde Victorine Augerd, fille de Félix Augerd (voir notice).
Dupuy André (Dupuis). Maire. Né à Saint-Étienne, Loire, le 1er février 1763, fils de Jean Dupuy, marchand, et de Catherine Fourneron. Engagé volontaire en 1783 au régiment de chasseurs du Gévaudan, brigadier en 1789, capitaine au 5e bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire en 1792, il participe aux campagnes des armées du Nord. Chef de bataillon en 1800, il est se distingue à Marengo en commandant par intérim le 22e de ligne. Puis officier de la Grande Armée, il se signale à Heilsberg le 10 juin 1807. Guerroyant en Espagne et au Portugal, il est nommé colonel du 66e régiment d’infanterie le 8 mars 1813. En non activité le 20 décembre 1814, il est mis à la retraite le 9 décembre 1815. Chevalier de la légion d’honneur le 4 juin 1804, officier le 11 juillet 1807 (LH/862/31), chevalier de l’Empire en 1810, chevalier de Saint-Louis en 1815, il est nommé maire de Saint-Rambert en 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Saint-Rambert le 25 août 1839.
BIBLIOGRAPHIE : D. et B. Quintin, Dictionnaire des colonels de Napoléon. – LH/862/31.
Dupuy François dit** Dauphiné** (Dupuix). Adjoint de Cesseins par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 13 janvier 1823, jusqu’en 1843.
Dupuy François Hubert. Conseiller général. Né à Lagnieu le 28 mai 1754, maire perpétuel de Lagnieu de 1785 à 1790, homme de loi, juge et président du tribunal de Saint-Rambert siégeant à Ambérieu en 1791, juge au tribunal d’Ambérieu en l’an III, juge à Bourg au tribunal civil du département de l’Ain en l’an IV, magistrat de sûreté à Nantua en l’an IX, juge au tribunal de première instance de Bourg le 9 mai 1802. Conseiller général nommé le 1er juin 1800, installé le 4 juillet, cité jusqu’en 1810 et de 1816 à 1818. Nommé le 25 avril 1816, par arrêté du préfet Du Martroy, membre de la commission départementale de l’Ain, instituée par le ministre de l’Intérieur en 1814. Juge au tribunal civil de Bourg sous l’Empire.
Dupuy François. Maire de Sainte-Julie élu jusqu’en décembre 1792, remplacé pour être officier public, réélu comme maire en l’an III, après le décès de François Marie Dupuy, remplacé en l’an IV. Agent municipal élu en l’an V, remplacé en l’an VI.
Dupuy François Marie. Maire de Sainte-Julie cité en vendémiaire an III, décédé à Sainte-Julie le 15 pluviôse an III (4 février 1795), à l’âge de 62 ans. Le 20 pluviôse an III (9 février 1795), le conseil général de la commune demande que François Dupuy soit désigné comme nouveau maire. (ADA 8L 72).
Dupuy Louis. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Sainte-Julie le 5 juin 1830, fils de Claude Joseph Dupuy, propriétaire cultivateur à Sainte-Julie, et de Marie Robin. Notaire à Oyonnax de 1856 à 1876 (clerc de notaire, il avait épousé en 1854 Marie Émilie Léopoldine Guichon, fille de Claude François Guichon, notaire à Oyonnax, et de Louise Agathe Tacon). Conseiller municipal d’Oyonnax de 1860 à 1868, maire nommé par décret du 13 mai 1868, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, puis en avril 1872 suite à une démission de trente conseillers municipaux. Révoqué par décret du 7 février 1874, qui le remplace par Cyrille Bonnaz (voir Raffier-Dufour), il reste conseiller municipal jusqu’à sa démission le 28 novembre. Nommé de nouveau maire le 8 mai 1876, révoqué par décret du 10 octobre 1877, renouvelé par décret du 9 février 1878, il est remplacé par décret du 17 février 1881. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax le 12 juin 1870. Conseiller général, républicain modéré, du canton d’Oyonnax élu le 8 octobre 1871 avec 1082 voix contre 316 à Louis Archambault de Douglas et 303 à Alphée Reydellet, jusqu’à sa mort le 3 juin 1901. Il a décidé, pour réduire le chômage, d’embaucher pour construire le chemin qui conduit à Apremont. Dans le même temps, il a été vice-consul de France à Zurich le 25 février 1880, à Civitavecchia le 1er février 1881, à Édimbourg le 31 mars 1881, consul dans cette ville le 1er mai 1884 (où il se remarie en 1885) et consul à Brême le 28 février 1886
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Oyonnax, 1988. – LH/864/37.
Duquaire Antoine. Maire. Né à Guéreins le 30 octobre 1764, fils d’Antoine Duquaire (1711-1780) et d’Antoinette Trichard. Notaire à Guéreins de 1788 à 1823, agent municipal de Guéreins élu en l’an IV, remplacé la même année, à nouveau agent en l’an VII, remplacé la même année, nommé adjoint au maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), probablement démissionnaire car nommé à nouveau adjoint par arrêté du 13 nivôse an XI (3 janvier 1803), nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 mai 1819. Il est mort à Guéreins le 12 février 1831, à l’âge de 67 ans.
Duquaire Claude-Antoine. Maire. Né à Guéreins le 24 février 1791, fils d’Antoine Duquaire (voir notice) et de Claudine Thérèse Danthoine (1767-1836). Notaire à Miribel dont les minutes sont conservées pour les années 1823 à 1827, maire de Miribel nommé par arrêté du préfet Rogniat du 26 avril 1823, installé le 11 mai 1823 jusqu’au 28 mai 1827. Puis notaire à Saint-Étienne, comte du Pape et chevalier du Saint-Sépulcre. Il est mort à Lyon 2 le 8 juillet 1867.
Duquaire Claude Marie Antoine. Maire. Né à Guéreins le 3e jour complémentaire de l’an VI (18 septembre 1798), fils d’Antoine Duquaire (voir notice) et de Claudine Thérèse Danthoine (1767-1836). Notaire à Guéreins (8000 F de revenus en 1855). Ses minutes sont conservées pour les années 1823 à 1861. Maire de Guéreins nommé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé et remplacé par arrêté du 21 mai 1864.
Duraffour Alfred. Maire de Lélex élu en mai 1912.
Duraffour Charles. Maire. Né à Nantua le 10 nivôse an VI (30 décembre 1797), fils d’Emmanuel Duraffour, cultivateur aux Neyrolles, et de Marie Anne Mercier. Cultivateur, maire des Neyrolles nommé en 1840, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 11 juin 1857. Il est mort aux Neyrolles le 18 janvier 1863.
Duraffour Emmanuel (Pierre Emmanuel). Maire. Né à Nantua le 10 janvier 1825, fils de Jean Duraffour (Durafour), cultivateur à Nantua et marchand de bois, et de Jeanne Levrat. Marchand de bois, maire des Neyrolles nommé en 1865, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort aux Neyrolles le 19 octobre 1900.
Duraffour Jean. Maire. Fils de Claude François Duraffourd et de Marie Mathieu. Adjoint à l’agent municipal de Chézery élu en l’an IV, agent municipal en l’an V, maire nommé de 1800 à 1808.
Duraffour Jean-Antoine (Durafour) Maire. Né à Billiat le 19 juillet 1832, fils de Pierre Joseph Duraffour et de Janette Jacquinod Cari. Marchand épicier, adjoint de Billiat élu en novembre 1872, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892 (républicain progressiste), maire le 19 décembre de la même année, réélu en mai 1896 jusqu’aux élections de mai 1900.
Duraffour Jean-François (Il signe tout d’abord avec deux F, puis un seul). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 2 novembre 1819, fils de François Joseph Duraffour (1791-1850) et de Marie Marguerite Tissot (1796-1841). Cultivateur, adjoint de Chevillard, il est nommé maire par arrêté du 2 juillet 1869, en remplacement de Jean-François Monnet décédé. Il est lui-même remplacé en novembre 1870. Il est mort à Chevillard le 18 juin 1893.
Duraffour Louis. Maire de Lélex élu en mai 1929 (républicain radical).
Duraffourd Antoine Marie. Maire. Né le 11 novembre 1823, maire de Chézery nommé le 21 janvier 1878, remplacé en janvier1881.
Duraffourd Arsène.* Maire*. Adjoint de Forens élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), maire en mai 1929 (radical-socialiste).
Duraffourd Claude Antoine. Maire. Né en 1820, cultivateur, maire de Chézery nommé par arrêté du 14 mars 1863, en remplacement de Grosfilley démissionnaire, et reconduit en août 1865 et 1870, remplacé en 1871.
Duraffourd Jacques. Maire. Né en 1795, propriétaire, maire de Chézery élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé la même année.
Duraffourg Alain. Maire. Né le 5 septembre 1947, assistant technique des TPE, 1er adjoint de Confort en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF), réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVD).
Duraffourg Henri. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Mijoux le 16 février 1901, fils de Jacques Ernest Duraffourg, lapidaire, et de Marguerite Malley. Industriel, maire de Mijoux en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, réélu en mars 1945, remplacé aux élections d’octobre 1947. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 10 décembre 1933, en remplacement d’Ernest Benoît-Gonin décédé, contre Eugène Benoît-Gonin. Réélu le 10 octobre 1937, jusqu’en 1940 (républicain de gauche).
Duraffourg Jean. Maire de Belleydoux élu de 1983 à 1987.
Duraffourd François. Agent municipal de Condeissiat élu en l’an VI et VII.
Durafour François dit Platon. Maire de Lélex nommé par arrêté du 5 juillet 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1842.
Durand. Voir Sevin.
Durand. Agent municipal de Saint-André-de-Bâgé cité le 25 floréal an IV (14 mai 1796) par l’administration centrale du département pour avoir refusé, avec son adjoint Rétis (Réty), de recevoir et de mettre en perception le rôle additionnel de l’emprunt forcé.
Durand. Conseiller d’arrondissement. Habitant de Saint-Trivier-sur-Moignans, conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1800, cité jusqu’en 1807.
Durand. Maire de Lapeyrouse élu en cours de mandat après 1965 (ALIM).
Durand Anthelme. Maire de Contrevoz cité de l’an II à l’an IV, agent municipal en l’an IV, remplacé la même année.
Durand Antoine (père). Fils de Jean Baptiste Durand et de Jeanne Chabut. Maire de Thil élu de 1791 à 1793, agent municipal cité en l’an VI, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800), adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 4 mars 1823. Il est mort à Thil le 10 novembre de la même année.
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil. - ADA 4K4, 34, 38 et 40.
Durand Antoine. Maire. Adjoint de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en mai 1908, maire en mai 1912, remplacé en 1919, adjoint en mai 1925.
Durand Benoit. Maire. Nommé maire de Saint-Germain-sur-Renon par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1818. Cet arrêté est rapporté le 30 juin au motif que Durand n’est pas domicilié dans la commune et qu’il n’y a aucune propriété. Maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 juin 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à ,sa mort à La Chapelle le 3 décembre 1831, à l’âge de 42 ans.
Durand Camille. Maire de Chavannes-sur-Suran élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.
Durand César (Claude Louis César) Maire, conseiller d’arrondissement, parlementaire. Né à Bourg-en-Bresse le 1er octobre 1778, fils de François Marie Durand et de Marie Thérèse Françoise Paule Dugaz, propriétaires à Coligny. Propriétaire à Coligny et à Bourg. Candidat aux élections de la Chambres des Cent-Jours le 14 mai 1815, il obtient 26 voix contre 52 à Didier qui est élu. Candidat aux législatives, au collège électoral de l’Ain le 20 septembre 1817, il réunit 66 voix contre 208 à Passerat de Silans. Élu député le 18 août 1821, en remplacement de Camille Jordan décédé le 29 mai, par 139 voix contre 38 à Sirand, il n’est pas réélu en 1824. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1830 et 1831. Maire de Coligny le 8 juillet 1814, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juillet 1816, tout en étant nommé au conseil municipal. Nommé en août 1830, il est remplacé par Gauderet peu après. Il est mort à Bourg le 23 février 1860 et repose au cimetière de Coligny, pour lequel il avait donné un terrain en 1833. Sa tombe est surmontée d’une croix imposante.
Durand Charles. Maire. Adjoint de Contrevoz nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, nommé maire de 1827 à 1832.
Durand Claude. Agent municipal de Virieu-le-Petit élu en l’an VI.
BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.
Durand Claude. Maire. Né à Neyron le 14 décembre 1832, fils de Jean André Durand et d’Antoinette Larue. Maire de Neyron, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876, adjoint à cette date, réélu le 21 janvier 1878.
Durand Claude Joseph. Maire de Courtes cité depuis novembre 1792, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI.
Durand Claudius. Maire. Né à la Tour-du-Pin le 9 avril 1903, pâtissier, conseiller municipal de 1947 à 1971, maire de Montmerle-sur-Saône élu en 1957, réélu en mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant) jusqu’en 1971. Candidat (sans étiquette) au premier tour des cantonales de Thoissey du 24 septembre 1967. Suppléant de Charles Morel-Lab (CNI) aux sénatoriales du 23 septembre 1962.
Durand Étienne Anthelme Hippolyte. Maire. Né à Contrevoz le 30 novembre 1811, fils de Charles Durand (voir notice) et de Sophie Livet. Propriétaire, maire de Contrevoz nommé en 1842, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 2 décembre 1859.
Durand Emmanuel (Louis Henri Emmanuel). Maire. Né à Napt le 25 octobre 1844, fils de Jean François Durand, cultivateur, et de Catherine Hugonnet. Cultivateur, adjoint de Napt nommé par arrêté préfectoral du 27 juillet 1876, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, maire en mai 1884, remplacé en 1888, réélu le 6 janvier 1895 (sans opinion), 20 mai 1900 (républicain) et le 17 mai 1904 (républicain), remplacé en 1908.
Durand François. Maire. Né en 1805, propriétaire (600 F de revenus en 1855), maire de Sandrans élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.
Durand François. Maire de Chavornay élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.
Durand François Joseph. Maire. Adjoint d’Amareins élu en mai 1935, puis délégué dans les fonctions de maire. Démissionnaire, il est remplacé dans ces fonctions par arrêté préfectoral du 22 janvier 1942.
Durand François Marie. Maire. Fils de Louis Durand (voir notice) et de Louise Andruétant. Maire de Napt nommé en 1837, remplacé en 1848. Il est mort à Napt le 26 juillet 1891, à l’âge de 91 ans.
Durand François-Xavier. Maire. Né le 15 juin 1962, agriculteur, maire de Lompnas élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008 et 2014. Il est mort le 2 mars 2015 son tracteur étant tombé dans une fosse de purin.
Durand Frédéric (Louis Anthelme Frédéric).* Maire*. Né à Contrevoz le 30 septembre 1831, fils de François Durand, aubergiste, et d’Anthelmette Mayer. Cultivateur, maire de Contrevoz, élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, révoqué le 8 octobre 1877, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892.
Durand Gabriel. Maire. Cultivateur, maire de Thil nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 mars 1823, remplacé le 28 janvier 1832. Sous son mandat est pendue une cloche qui porte son nom. En 1842, celle-ci est cassée et l’on veut la remplacer. Durand « armé d’un instrument tranchant et bouillant de colère s’oppose au placement de la nouvelle cloche, précédé du garde champêtre battant la caisse ».
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil.
Durand Gabriel. Maire. Né à Thil le 29 avril 1827, fils d’Antoine Durand et de Marie Dumont. Maire de Thil nommé par arrêté du 9 septembre 1867, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874. Démissionnaire, il part en Afrique et il est remplacé en mars 1875.
Durand Henri (père). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Sandrans le 21 décembre 1880, fils de Jean-Baptiste Durand (voir notice) et de Catherine Bourbon. Frère de Léon Durand (voir notice). Cultivateur, maire de Sandrans élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935 (radical-socialiste), jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 15 mai 1941, membre de la Résistance, réélu en mai 1945, octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et mars 1959. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 27 septembre 1925, en remplacement de Claude Morel élu conseiller général. Réélu le 14 octobre 1928 contre Brunard et le 7 octobre 1934, démissionnaire car il est élu conseiller général (radical-socialiste) la même année jusqu’en 1940, il est nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942, et élu de nouveau conseiller général (radical-socialiste) au premier tour le 23 septembre 1945 jusqu’en 1949.
Durand Henri (fils). Maire, conseiller général. Né le 1er octobre 1903, fils du précédent, et de Jeanne Béjoint. Cultivateur au lieu-dit « Le Bessay » à Sandrans. Il était, sous l’Occupation, responsable cantonal de la Résistance et il a procédé en 1943-1944 à la réception de nombreux parachutages de matériel des Alliés pour les maquis de l’Ain, sur les communes de Relevant et de Sandrans sur les terrains connus sous les noms de code « Bugeaud », « Ruche », « Tilleul » et « Chêne ». Président du comité local de libération de Sandrans nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, remplacé par son père en mai 1945, maire lui-même en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 (socialiste) et mars 1977 (socialiste). Président de la FDSEA, il est élu conseiller général du canton de Châtillon-sur-Chalaronne le 11 juin 1961 (indépendant de gauche), au deuxième tour, par 1603 voix contre 1496 au restaurateur Jean Blanc (radical-socialiste), maire de Vonnas, et 637 à Georges Chanet (modéré). Il est réélu le 1er octobre 1967 (sans étiquette), au deuxième tour, par 2209 voix contre 1213 à Blanc (sans étiquette), jusqu’en 1973. Suppléant de Jean Saint-Cyr (radical-socialiste) aux élections législatives des 18 et 25 novembre 1962.
Durand Henri.* Maire*. Cultivateur, maire de Montceaux élu en mars 1983.
Durand Jacques. Maire de Thil élu en mai 1900, remplacé en mai 1907.
Durand Jean. Maire. Né le 7 novembre 1928, agriculteur, maire de la Chapelle-du-Châtelard en mars 1971 (communiste), réélu en mars 1977, mars 1983 et mars 1989 (MAJ).
Durand Jean. Maire. Né le 20 juin 1934, cultivateur, conseiller municipal de Baneins en 1971, 1er adjoint en mars 1977, réélu en mars 1983 et 1989, maire en juin 1995, décédé en mai 1998 et remplacé par Christine Gonnu.
Durand Jean-Baptiste (cadet). Maire. Né à Sandrans le 12 avril 1845, fils de François Durand (voir notice) et d’Annie Jannin. Cultivateur, élu au conseil municipal de Sandrans le 22 novembre 1874, démissionnaire le 23 janvier 1875, réélu le 6 janvier 1878, élu maire le 21 janvier, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900.
Durand Jean-Baptiste. Maire. Président du comité local de libération de la Chapelle-du-Châtelard nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).
Durand Jean-Jacques Alexis.* Maire*. Né à Montrevel le 20 janvier 1791, fils de Jean Durand, marchand chapelier, et de Marie Tripet. Maire de Montrevel nommé le 26 janvier 1844, remplacé en 1848.
Durand Jean-Joseph. Maire, conseiller général. Né le 11 octobre 1873, cultivateur, adjoint de Bouligneux cité en 1913 et 1919, maire (républicain radical) élu en cours de mandat jusqu’en 1925. Conseiller général de Villars-les-Dombes de 1919 à 1925. Il est battu à cette date par le maire de Villars, Pierre Duverger, avec 488 voix contre 492.
Durand Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Ferney le 30 mars 1777, fils de Gabriel Durand et de Jacqueline Bonjean. Notaire dans cette commune, ses actes sont conservés pour les années 1820 à 1829. Adjoint de Ferney nommé ou renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé du 10 avril 1832 à octobre 1834 et le 20 novembre 1837, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, jusqu’à son décès à Ferney le 27 octobre 1854. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney en 1852, cité jusqu’en 1854.
Durand Joseph. Maire. Nommé au conseil municipal de Saint-André-de-Bâgé par arrêté du préfet Ozun du 6 fructidor an VIII (24 août 1800), maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.
Durand Joseph. Maire. Né le 23 septembre 1913, maire de Chaneins élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DVG) et mars 1977 (RDG).
Durand Léon. Maire. Né à Sandrans le 27 octobre 1873, fils de Jean-Baptiste Durand (voir notice) et de Catherine Bourbon. Adjoint de Sandrans élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, maire en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.
Durand Louis. Maire de Napt cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort à Napt le 20 février 1831, à l’âge de 71 ans.
Durand Louis. Maire. Président du comité local de libération de Villette nommé par arrêté du 19 octobre 1944, nommé maire et remplacé le 12 janvier 1945.
Durand Louis Jules. Maire d’Anglefort élu le 18 mai 1884 et remplacé le 7 septembre 1884.
BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.
Durand Marcel. Maire de Villebois élu au bénéfice de l’âge en janvier 1957, à la démission de Michaille. Remplacé peu après.
Durand Mathieu. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon, paroisse de Saint-Nizier, le 1er mars 1763, fils de François Durand, notaire, il s’installe à Jujurieux par son mariage avec Marie Louise Genevay, il est installé agent national de cette commune le 4 fructidor an II (Il est alors dit ancien maire de Montluel). Juge de paix du canton de Poncin jusqu’en 1828, conseiller de l’arrondissement de Nantua en 1806 cité jusqu’en 1809, puis de 1818 à 1833. Il est mort à Jujurieux le 11 mars 1843. Son fils Henri Durand (Jujurieux 16 juillet 1796-mai 1873), avocat (1821), juge, conseiller à la Cour royale (1825), conseiller municipal de Lyon, conseillergénéral du Rhône, administrateur des hôpitaux, a écrit un petit livre sur Jujurieux : Notice sur le village de Jujurieux en Bugey et sur l’érection de son église en 1854 et 1855.
Durand Michel. Maire. Né à Lhôpital le 28 septembre 1770, fils de Joseph Durand dit Violet (1744-1794), laboureur, et d’Antoinette Collomb (1747-1811). Cultivateur, agent municipal de Lhôpital jusqu’en 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, jusqu’en 1821 et de1831 à sa mort à Lhôpital le 11 juin 1836.
Durand Nicolas. Agent municipal de Ferney-Voltaire en l’an VI, remplacé la même année.
Durand Paul. Sous-préfet de Nantua. Sous-directeur des affaires sociales à la préfecture de police de Paris, il est nommé sous-préfet de Nantua en fonction le 14 décembre 1999.
Durand Pierre. Parlementaire. Né à Ceyzérieu le 25 avril 1820, fils d'Etienne Durand, tailleur d'habit à Ceyzérieu, et d'Anthelmette Balthazard. Officier de santé à Lyon, candidat le 8 février 1871 sur une liste de candidats démocrates à l'Assremblée nationale, il échoue avec 34034 voix dur 117523 votants. Député (gauche républicaine) élu le 20 février 1876, dans la 3e circonscription du Rhône par 13075 voix contre 5967 au candidat constitutionnel, Radisson. Votant à gauche, pour l'amnistie, il fit partie des 363. Réélu le 14 octobre 1877, toujours contre radisson, jusqu'à sa mort à Lyon le 18 juillet 1878. Sa tombe se trouve au cimetière de Loyasse (91, D, pl. 7, C).
Durand Philibert. Maire. Né à Courtes le 12 mars 1779, fils de Claude Joseph Durand (voir notice) et de Marie Brenoud, maire de Courtes nommé en 1827, élu en 1848, remplacé en 1849.
Durand Raymond. Maire. Né le 13 novembre 1923, agriculteur, maire (DVG) de Chevroux en mars 1971, réélu en mars 1977 et mars 1983.
Durand Simon. Maire de Napt élu en 1945, à la démission en juillet de Jacques Treuillet qui l’avait battu en mai au bénéfice de l’âge. Réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’à la fusion en 1973 de la commune avec Sonthonnax-la-Montagne, votée au conseil municipal le 25 novembre 1972.
Durand de Chiloup Camille (Jean Marie Joseph Camille). Conseiller général. Né à Bourg le 19 novembre 1796, fils de Jean-Jacques Durand dit de Chiloup (voir notice) et de Marie Sophie Catherine Guillot, il obtient de changer son nom en Durand de Chiloup le 11 août 1862. Colonel de gendarmerie à Lyon, à la retraite vers 1858, maire de Saint-Martin-du-Mont nommé de 1833 à 1846, conseiller général élu par le canton de Pont-d’Ain élu le 13 février 1853, en remplacement de son père, et réélu jusqu’en 1870. Il est mort à Mâcon le 29 mars 1879. LH/867/58.
Durand dit** de Chiloup** Jean-Jacques. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 6 septembre 1768, fils de François Marie Durand (1741-1794), écuyer, prévôt général des maréchaussées en Bresse, général de brigade dont la vie a été racontée par Dufaÿ, et de Marie Françoise de Saint-André. Il sert depuis le 1er janvier 1788 dans la maison militaire de Louis XVI et à Lunéville dans la gendarmerie. Cavalier au 24e régiment le 22 mars 1791, il fait les campagnes de 1792 à 1795 et quitte le service le 3 février 1796 comme lieutenant et s’occupe de son domaine de Chiloup près de Saint-Martin-du-Mont où il introduit, le premier dans l’Ain, le mouton mérinos. Nommé maire de Saint-Martin-du-Mont par arrêté du préfet Bossi du 11 décembre 1806 (Durand-Guillot), il est élu à cette fonction pendant les Cent-Jours le 15 mai 1815 avec 88 voix sur 150. Nommé maire de Bourg le 8 février 1816, il est remplacé à Saint-Martin par son adjoint O’Brien par arrêté du préfet Dumartroy du 14 mars 1816. Il reste à Bourg jusqu’à sa démission le 3 septembre 1830. Nommé président du collège électoral du 1er arrondissement (Bourg) en 1817, 1821, 1822 et juin 1830. Il a reçu la visite du duc d’Angoulême le 12 mai 1820. Membre du conseil d’arrondissement de Bourg depuis 1812, membre du conseil général cité dès 1816, nommé jusqu’en 1833, élu par les cantons de Pont-d’Ain et Ceyzériat réunis de 1833 à 1848 et par le canton de Pont-d’Ain de 1848 à 1852, il a été président du conseil général en 1817, 1820, 1822, 1823 jusqu’en 1848. Il est mort à Saint-Martin-du-Mont le 17 octobre 1852.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001. – LH/867/44.
Durand de Gevigney René Louis François. Maire. Né à Bourg le 26 décembre 1895, fils de Charles Marie Durand de Gevigney « capitaine d’infanterie, officier d’ordonnance du général », et de Marie Claudine Louise de la Fléchère de Beauregard. Conseiller municipal de Neuville-les-Dames en 1938, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 17 avril 1941 jusqu’en septembre 1944. Il est mort à Neuville-les-Dames le 23 mai 1975.
Durand-Maniclas Joëlle. Conseillère générale. Née le 7 juillet 1946, directrice de l’office HLM d’Ambérieu-en-Bugey, conseillère municipale de Meximieux comme tête d’une liste qui obtient en mars 1983 au premier tour 40,75 % des voix contre 59,25 % à celle de gauche conduite par R. Goglu, réélue en mars 1989 comme tête d’une liste au premier tour qui fusionne avec celle d’André Blanc. Conseillère générale du canton élue au deuxième tour le 21 mars 1982 (UDF) avec 55,64 % des voix, réélue en 1988. Le 27 mars 1994, elle est battue au deuxième tour avec 32,54 % par le RPR Claude Marcou (40,04 %) en présence du socialiste Alain Cavet (27,42 %). Candidate en mars 2001, elle recueille 3,52 %.
Durant. Maire de Bény nommé quelques mois en 1831, selon les annuaires. Il ne semble pas avoir signé d’actes.
Duret Auguste. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux (radical) élu en cours de mandat en 1923, remplacé en 1925.
Duret Claude. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu de 1889 à 1892.
Duret Lucienne. Maire. Née le 22 février 1922, enseignante, maire de Saint-Genis-Pouilly en mars 1977 (socialiste), sa liste obtenant au premier tour 71 % des voix, réélue en mars 1983 (DVG). Elle ne se représente pas en 1989.
Durhone Jacques (Durhone, Durhône). Maire. Né à Balan le 22 janvier 1775, fils d’Antoine Durhone et de Marie Gelas. Maire de Thil nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800). Il est suspendu provisoirement de ses fonctions par arrêté du 24 messidor an X (13 juillet 1802) « attendu que le maire, se trouvant impliqué dans une procédure qui s’instruit au tribunal correctionnel de Trévoux, a pris la fuite pour se soustraire au mandat d’arrêt délivré contre lui ». Un second arrêté de suspension du 5 fructidor an X (23 août 1802) est plus explicite : le maire « a été mis en jugement comme soupçonné d’avoir fait une spoliation des effets dans le domicile où est décédé l’ancien curé de Thil et d’avoir ensuite brûlé divers papiers et livres de raison ». Il est finalement remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 8 thermidor an XI (27 juillet 1803).
BIBLIOGRAPHIE : R. Girma, Vivre à Thil. – ADA 4K4, 4K5, 4K6.
Durhone Jean. Maire, conseiller général. Né à Villette-d’Anthon le 5 février 1852, pharmacien, conseiller municipal de Pont-de-Vaux élu le 23 mai 1881, maire en octobre 1902, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919. Conseiller général du canton (radical) élu le 25 octobre 1903, à la suite d’une élection partielle provoquée par la mort du docteur Hippolyte Herbet, et réélu en 1904 et 1910, jusqu’en 1919. Il ne se représente pas aux élections de décembre et meurt à Pont-de-Vaux le 25 juillet 1928. LH/19800035/272/36367.
Duriat Joseph. Maire de Neyron élu en 1851, remplacé en 1852.
Duriat Louis Antoine. Maire, conseiller général. Né le 13 juin 1935, agent technique EDF, maire de Reyrieux élu en cours de mandat avant 1983, réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ). Conseiller général du canton élu en mars 1988 (SE) avec 52,79 % des voix au second tour contre le sortant de la majorité départementale, Louis Baise. Réélu en mars 1994 (DVG) avec 52,05 % contre le RPR Olivier Eyraud. Candidat en 7e position aux régionales du 22 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard. Il est mort le 7 mai 1995. Une rue de Reyrieux porte son nom depuis le 16 mai 1998.
Durochas Alexandre (Benoit Alexandre). Maire. Né à Serrières le 22 brumaire an XI (13 novembre 1802), fils de Laurent Durochas (voir notice) et de Reine Escoffier. Notaire à Serrières-de-Briord de 1831 à 1859, maire de Serrières-de-Briord élu de 1848 à 1851. Il est mort à Serrières-de-Briord le 6 août 1859.
Durochas Anne Gabriel Octavien. Maire. Né à Serrières-de-Briord le 4 décembre 1841, fils d’Alexandre Durochas (voir notice) et de Clotilde Pauline Janin, rentière. Notaire dans cette ville de 1868 à 1899. Maire de Serrières, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu en 1880, le 21 janvier 1881 et en mai 1884, remplacé la même année. Il est mort à Serrières le 5 avril 1902.
Durochas Laurent. Agent municipal de Lhuis élu le 15 brumaire l’an IV (5 novembre 1796).
Durochas Laurent (Durochat). Maire. Né à Serrières-de-Briord le 9 août 1762, fils de Joseph Durochas (décédé en 1788), notaire, et de Françoise Cocholat. Notaire à Serrières-de-Briord et à Lagnieu de 1788 à 1821, maire de Serrières cité le 30 décembre 1792, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VII, adjoint au maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), nommé maire en 1807, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 janvier 1816.
Durochas Louis Gabriel. Maire. Né à Serrières-de-Briord le 8 mai 1874, fils d’Anne Gabriel Octavien Durochas (voir notice) et de Marie Clarisse Hortense Bret. Maire de Serrières-de-Briord élu en mai 1908, réélu en mai 1912 jusqu’en 1919. Président du comité local de libération de Serrières-de-Briord nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril et mai 1945
Durochas Louis Luc. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lhuis le 10 mars 1822, fils de Louis Benoit Hylaire Durochas, propriétaire au hameau d’Ansolin, et de Louise Cécile Michaud. Rentier (25000 F de revenus en 1877, 20000 en 1878), maire de Lhuis nommé par décret du 9 juin 1877, après la démission de Victor Dementhon nommé juge de paix. Renouvelé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis le 11 septembre 1877, réélu le 12 août 1883, jusqu’en 1896.
Durochas Nicolas. Maire de Souclin nommé en 1809. L’annuaire 1810 porte Durochat d’Ansolin.
Durochat Anthelme. Maire. Né à Souclin le 25 octobre 1845, fils de Joseph Durochat, maçon, et de Marie Deruaz. Entrepreneur, maire de Souclin élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896.
Durochat Louis Benoit Hilaire. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix du canton de Lhuis, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis de 1833 à 1840.
Durochat Léon. Maire d’Arandas élu en 1890, à la mort d’Amédée Passelac, et remplacé en 1892.
Durouge Arthur (Louis Arthur). Maire. Né à Longecombe le 13 avril 1881, fils de Gustave Ferdinand Durouge, garde champêtre, et de Reine Marie Miguet. Maire de Longecombe élu le 6 décembre 1919 (progressiste) à l’âge de 38 ans, réélu le 17 mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), le 5 mai 1929 (radical-socialiste) et le 5 mai 1935, remplacé en 1945. Il est mort à Longecombe le 8 septembre 1936.
Duroux Claude. Maire. Né à Saint-André-d’Huiriat le 23 mai 1745, fils de Jacques Duroux et de Charlotte Berthellier. Maire de Saint-André-d’Huiriat élu le 13 novembre 1791. Avant l’an IV, il est agent national de la commune. Il est mort à Saint-André-d’Huiriat le 3 février 1797.
Duroux Pierre. Maire. Né le 29 juillet 1821, propriétaire (1100 F de revenus en 1855), adjoint de Chanoz-Châtenay nommé par arrêté du 10 juin 1855, maire nommé en 1860, remplacé en 1865.
Duroveray Auguste. Maire de Versonnex élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892.
Durozier Joseph. Maire (radical-socialiste) de Certines élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1935.
Dussausey Edgard Marie Fernand. Nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 2 avril 1875, il n’accepte pas ce poste.
Dussaugey Marin.* Maire* d’Arbignieu cité le 26 août 1792, réélu en décembre de la même année, toujours cité encore en mars 1793, puis agent national en l’an III. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), il signe les registres jusqu’en mai 1985. Il est mort à Arbignieu le 7 mai 1841 à l’âge de 80 ans.
Dussaugey Victor Germain. Maire. Né à Arbignieu le 10 avril 1840, fils de Joseph Martin Dussaugey (né en 1811) et d’Aspasie Dementhon (1812-1847), petit-fils de Marin Dussaugey (voir notice) et de Thérèse Marie Tournier. Géomètre, maire d’Arbignieu, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.
Dussert René. Maire. Né le 20 mars 1940, retraité France Télécom, maire de Blyes né en mars 2008.
Dussuc Antoine. Maire de Revonnas élu en mai 1904.
Dussuc Benoit. Maire. Fils de Jean Antoine Dussuc et de Marie Poncet. Maire de Revonnas nommé par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (31 octobre 1794), installé le 2 frimaire (22 novembre) par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton de Ceyzériat.
Dussuc Eugène. Maire. Né à Revonnas le 14 mars 1870, fils d’Antoine Marie Dussuc et de Marie Claudine Hoste. Cultivateur, maire de Revonnas élu en mai 1925 (républicain radical), adjoint en mai 1929.
Dutang Antoine. Maire. Né vers 1849, négociant, maire d’Ambérieux-en-Dombes en septembre 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.
Dutang Claude. Maire de Misérieux élu de 1848 à 1851.
Dutang Jean. Agent municipal de Sainte-Olive élu en l’an IV, remplacé en l’an V.
Dutang Jean-François. Maire. Né en 1813, huilier, maire d’Ambérieux-en-Dombes élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1882.
Dutant Claude. Agent municipal d’Ars élu en brumaire an IV (novembre 1795).
Dutant Claude (Dutang). Maire. Né à Saint-André-le Bouchoux le 7 novembre 1848, fils de Jean Dutant et de Victoire Bacconnier. Cultivateur, adjoint de Saint-André-le-Bouchoux nommé par arrêté ministériel de février 1874, maire élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892, remplacé en 1896, et, si c’est le même, réélu en mai 1904. Il est mort en 1910.
Dutant Jean. Maire. Né le 9 juin 1831, cultivateur, adjoint de Saint-Georges-sur-Renom nommé par arrêté du 29 avril 1864, reconduit le 26 août 1865, maire élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1874.
Dutartre Pierre Paul. Maire. Né au Grand-Abergement le 19 septembre 1809, fils de Charles Marie Dutartre (1773-1836) et de Marie Françoise Viviand (1785-1864). Cultivateur, maire du Poizat nommé par arrêté du 3 novembre 1858, mais non installé et remplacé le même jour. Il est alors nommé adjoint.
Duter Jean-Marie. Maire de Montluel élu de mars 1909 à mai 1912.
BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Duthion Jean-Baptiste. Maire de Courtes élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en mai 1896, réélu en mai 1904.
Duthion Joseph Marie. Maire de Courtes élu en mai 1896, réélu en mai 1900.
Dutraive Anne-Lise. Maire de Versonnex, élue en cours de mandat après 1995 et remplacée en 1998.
Dutreive François.* Maire*. Né le 29 juin 1921, 2e adjoint de Misérieux en mars 1965, maire en juin 1975, réélu en mars 1977 (DVG).
Dutreuil Prosper Victor Henri. Secrétaire général de l’Ain, 65e préfet de l’Ain. Né à Meaux le 13 octobre 1875, nommé préfet de l’Ain le 22 janvier 1919, mais maintenu aux armées, préfet du Gers en 1919, puis percepteur de Vierzon en 1921. Il avait été nommé secrétaire général de l’Ain le 13 juillet 1907, mais n’avait pas été installé.
Dutruge Henri. Maire. Né le 2 septembre 1926, ingénieur, maire (DVD) d’Ars-sur-Formans élu en mars 1983 et réélu en mars 1989.
Duty Pierre-Étienne. Maire. Né le 13 septembre 1953, administrateur de biens immobiliers, maire de Ferney-Voltaire élu en mars 2001 (DVD), sa liste battant avec 51,54 % des voix le maire socialiste sortant, Georges Vianès. En mars 2008, sa liste avec 25,53 % des voix est devancée par celle de François Meylan (37,54 %) et celle de Fabienne Faure (27,65 %).
Duval Claude Joseph. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Président du tribunal civil de Gex, conseiller général du Léman avant 1814, conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 jusqu’en1818, conseiller général nommé de 1818 à 1823.
Duverger Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Bouligneux le 12 mars 1871, fils de Joseph Duverger, maréchal-ferrant, et de Benoîte Geoffray, tailleuse de robes. Garçon de cave, puis négociant en vins, élu maire délégué de Villars-les-Dombes le 3 août 1914 en remplacement du docteur Joseph Naussac mobilisé. Quoique exempté de service en 1892 pour une hernie volumineuse à droite, il est lui-même appelé sous les drapeaux en octobre 1914 pour être affecté comme infirmier à l’hôpital aux armées n° 213 à Villars. Il est remplacé comme maire délégué remplacé par Antonin Deplanche. Élu conseiller de l’arrondissement de Trévoux le 14 décembre 1919 après un échec en 1913, il remplace en 1922 (radical-socialiste) l’adjoint démissionnaire Joseph Bidart. Réélu sans concurrent conseiller d’arrondissement le 14 mai 1922. En mai 1925, sa liste – il est alors étiqueté républicain de gauche, puis républicain radical – bat celle du maire sortant Joseph Girard, marquée à gauche. Cependant à la séance d’installation, il vote un vœu approuvant la politique du Bloc des gauches. Le 19 juillet 1925, il est élu conseiller général du canton battant le sortant Joseph Durand par 492 voix contre 488. Il reste au conseil général jusqu’en 1939. Il est réélu maire en 1929 (républicain radical), et en mai 1935 contre la liste conduite par Jean Saint-Cyr qui n’a que deux élus. Ce mandat est confirmé par les autorités de Vichy en 1940. Nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, il en devient vice-président. Nommé le 4 décembre 1942 membre du conseil départemental de l’Ain, il en est également vice-président. Arrêté par des éléments de la Résistance dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, relâché, il préside son dernier conseil municipal le 10 août, car le 28 septembre, Jean Saint-Cyr, par arrêté préfectoral est délégué dans les fonctions de maire. Il est mort à Villars le 1er septembre 1953.
Duvernay Auguste. Maire de Vesenex-Crassy élu en mai 1935.
Duvernay Joseph. Né à Mâcon, fils de Michel Duvernay et de Suzanne Ducrot. Cabaretier aux Greffets, agent municipal de Viriat élu en l’an VI, remplacé en messidor an VII. Il est mort à Viriat le 24 janvier 1806, à l’âge de 68 ans.
Duvernoy Charles Henri. Conseiller de préfecture. Né le 4 octobre 1855, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 5 juin 1888 jusqu’à son décès en fonction le 12 septembre 1891.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Duverne Marc. Maire. Né le 10 novembre 1936, chef d’entreprise, conseiller municipal de Messimy-sur-Saône en 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Duvillard Charles (Du Villard). Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1779, greffier de la justice de paix de Genève, division du centre, maire de Thoiry nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Thoiry le 20 mai 1833, à l’âge de 56 ans. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé de 1822 à 1833 et suppléant du juge de paix.
Duvillard Gustave. Maire de Saint-Didier-de-Formans élu en 1961, réélu en mars 1965 (ALIM), et mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977.
Duvillard Jean. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en mai 1953 (MRP), réélu en mars 1959 et mars 1965 (MRP), jusqu’en 1971. Il est mort le 4 décembre 1998.
Duvillard Jean. Maire. Né le 15 avril 1930, maire de Leyment élu en mars 1975, au décès d’André Rideau. Réélu en mars 1977 (DMF) jusqu’en 1983.
Duvillard Jean-Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Thoiry nommé vers 1858, révoqué et remplacé le 17 janvier 1860.
Duvillard Louis. Maire d’Echenevex élu le 17 décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en mai 1925.
Duvillard Marie Joseph (il signe Marie Joseph, puis Joseph Marie). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoiry le 22 avril 1811, fils de Charles Duvillard (voir notice) et de Claudine Burdairon. Cultivateur, maire de Thoiry nommé en 1845, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, révoqué et remplacé le 17 janvier 1860. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney, cité de 1857 à 1860. L’arrêté du 24 mai 1861 convoquant les électeurs de l’arrondissement pour son remplacement le dit « exclu par une condamnation judiciaire ». Il est mort à Thoiry le 23 avril 1878.
Duvivier Patrick. Maire. Né le 14 décembre 1959, directeur d’école, maire* *d’Ars-sur-Formans élu en mars 2008.
Duvovray François. Maire. Adjoint de Farges élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain radical), jusqu’en 1925.
E