Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

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Cabuchet Étienne. Maire. Conseiller municipal de Coligny nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 21 mai 1816 pour remplacer le maire absent. Il ne signe aucun acte.

Cabuchet Michel (Michel Marie). Agent municipal. Baptisé à Domsure le 9 novembre 1746, fils d’Antoine Cabuchet, notaire, et de Claudine Josèphe Danel. Docteur en théologie, prêtre, agent municipal de Domsure élu en l’an IV. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport le 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : Ce citoyen est un cy devant prêtre qui avait huit à neuf mille francs de rente, ce qui ne l’a pas empêché de faire ses efforts pour empêcher le fanatisme de s’introduire dans la commune ».

Cabut Claude Marie.* Maire*. Né le 1er juillet 1845, tuilier, adjoint de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en mai 1884, réélu en mai 1888, maire en 1889, réélu en mai 1892, 1896 et 1900.

Cabut Jules. Conseiller d’arrondissement. Né le 8 octobre 1869, négociant, adjoint de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en décembre 1919, remplacé en 1925. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu le 14 décembre 1919 par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes, réélu le 14 mai 1922 et le 21 octobre 1928. Remplacé en 1934.

Cachet Anthelme. Maire. Né à Cormaranche le 13 janvier 1757, fils de Guillaume Cachet (1707-1776) et de Claudine Tronchon Amblard (1724-1780). Maire de Thézillieu nommé arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803) (ADA 4K6), démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 mars 1806 (ADA 4K9). Il est mort à Cormaranche le 19 janvier 1844.

Cachet Claude Anthelme. Maire. Né à Cormaranche le 9 août 1755, fils de Jean-Claude Cachet (voir notice) et de Geneviève Berthet (1729-1783). Maire de Cormaranche du 27 décembre 1794 au 5 novembre 1795, agent municipal le 30 mars 1798 élu par 30 voix sur 38, maire provisoire le 27 avril 1800, remplacé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) qui le nomme adjoint. Il est mort à Cormaranche le 10 juin 1831.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat. – ADA 4K4.

Cachet Honoré. Maire. Né le 8 août 1859, maire de Charnoz élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900 et 1904, adjoint d’Adolphe Messimy en mai 1908, remplacé en 1912.

Cachet Jean-Claude. Maire. Né vers 1715, fils de Pierre Cachet et de Jeanne Claudine Cavet. Maire de Cormaranche élu le 23 février 1790 au deuxième tour par 38 voix sur 54, remplacé le 3 novembre 1791, réélu le 2 décembre 1792 par 29 voix sur 41, démissionnaire, en raison de son âge, le 18 février 1794. Il est mort à Cormaranche le 29 mai 1802.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Cachet Jérôme. Maire. Né vers 1804, fils d’Anthelme Cachet (1757-1844) et de Philiberte Berthet. Cultivateur, maire de Cormaranche nommé du 10 septembre 1846 à juin 1848. Il est mort à Cormaranche au hameau de Melogne le 2 avril 1887, à l’âge de 83 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Cachet Joseph. Président de la délégation spéciale de Cormaranche nommé à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 1er juillet 1941. Il reste en fonction jusqu’à la dissolution de cette délégation le 30 octobre 1944.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Cachet-Champier André. Maire de Pizay élu en mars 1965 (UNR), remplacé en cours de mandat par François Grimand.

Cadegros Henri. Maire de Bourg-Saint-Chrisophe élu en mai 1935, remplacé en 1944.

Cadegros Joseph.* Maire*. Né à Bourg-Saint-Christophe le 16 octobre 1833, fils de François Cadegros, cultivateur, et de Jeanne Brun. Cultivateur, maire de Bourg-Saint-Christophe élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1889.

Cadegroz Antoine. Agent municipal de Bourg-Saint-Christophe en l’an VII et l’an VIII. Maire pendant les Cent-Jours en 1815.

Cadoz Marius. Maire de Gex élu en octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG).

Cadoux Élie. Maire. Né à Cormoz le 5 janvier 1870, fils de Jules Joseph Cadoux et de Marie Pillard. Cultivateur, maire (conservateur) de Cormoz élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.

Cagnin François. Maire de Sainte-Julie de 1913 à 1919.

Cagnin Gilbert. Maire d’Arandas élu en 2002, remplacé en 2008.

Cagnin Jean-Baptiste. Maire. Né à Ambutrix le 17 juillet 1854, fils de Joseph Cagnin, charpentier, et de Marie Gallet. Maire d’Ambutrix élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904.

Cagnin Joseph. Maire. Né en 1823, cultivateur, maire d’Arandas nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en 1876.

Cagnin Joseph. Maire. Conseiller municipal d’Arandas élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 19 mars 1943, remplacé en 1944.

Cahuzac. Voir Raymond-Cahuzac.

Caillat. Agent municipal de Drom en l’an VI, remplacé en l’an VII. Un Claude Joseph Caillat était rentré au conseil municipal par arrêté du 16 pluviôse an X (5 février 1802) et un Claude Benoît Caillat par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802).

Caillat Aimé. Maire. Adjoint de Drom élu en mai 1925, réélu en mai 1929 (URD), maire en mai 1935.

Caillat Antoine. Maire. Né le 5 octobre 1803, propriétaire (800 F de revenus en 1855), maire de Beauregard nommé en 1843, élu en 1848, adjoint en 1851, renouvelé le 15 juillet 1852 et le 10 juin 1855.

Caillat Antoine. Maire. Né le 17 septembre 1810, cordonnier, puis débitant, maire de Beauregard élu le 6 janvier 1878.

Caillat Claude. Maire. Officier municipal de Riottier élu le 25 décembre 1792. À la fusion de Jassans et Riottier le 20 frimaire an II (10 décembre 1793), il est élu maire de la nouvelle commune, jusqu’à l’an IV.

Caillat Claude. Maire. Né en 1798, maire de Drom nommé en 1827, remplacé en décembre 1831.

Caillat Claude Benoît. Maire. Né à Drom le 27 mars 1769, fils de Pierre Caillat (1734-1804) et de Marie Moris (1725-1787). Laboureur, nommé au conseil municipal de Drom par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 6 septembre 1824, jusqu’à sa mort à Drom le 12 mai 1827.

Caillat Julien. Maire. Président du comité de libération de Montréal nommé par arrêté du 17 octobre 1944, confirmé par arrêté du 17 novembre, désigné maire, élu en mai 1945 (communiste) jusqu’aux élections d’octobre 1947.

Caillat Louis Hyacinthe.* Maire*. Né à Brénaz, alors hameau de Saint-Sorlin le 31 décembre 1846 à 11 heures du soir (acte au 1er janvier 1847), fils de Louis Victor Caillat (1813-1853), cultivateur, et de Jeanne Marie Louise Béraud (1822-1892). Propriétaire, maire de Sault-Brénaz nommé par arrêté du 7 mai 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881. Il est mort à Sault-Brénaz le 4 décembre 1883.

Caillat Marcel. Maire. Né le 20 novembre 1932, maire de Brens en 1962 (centre-gauche), réélu en mars 1965, mars 1971 (DVG), mars 1977 (RDG), mars 1983 et mars 1989. Il est mort le 2 août 2009.

Caillat Pierre. Maire. Né à Drom le 13 février 1764, fils de Pierre Caillat (1734-1804) et de Marie Moris (1725-1787). Cultivateur, maire de Drom nommé par arrêté du 11 avril 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 6 septembre 1824, au profit de son frère Claude Benoit (voir notice). Il est mort à Drom le 18 décembre 1838.

Caillat Pierre. Maire. Premier conseiller de Saint-Sorlin faisant fonction de maire le 23 février 1834. Il est adjoint le 4 janvier 1835. Les annuaires portent Reignet, maire de 1834 à 1837.

Caillat Pierre Marie Laurent. Sous-préfet de Nantua. Né le 22 mars 1847, secrétaire général des Deux-Sèvres en 1873, nommé sous-préfet de Nantua le 13 avril 1876 qu’il quitte le 5 décembre pour devenir secrétaire général de l’Eure-et-Loir et en 1879 du Nord.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Cailler Claude dit Canton. Maire. Adjoint de Sainte-Julie nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, jusqu’en 1848.

Cailler Ernest. Maire. Conseiller municipal de Sainte-Julie délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 18 décembre 1941, démissionnaire et remplacé par arrêté préfectoral du 24 janvier 1942, 1er adjoint en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire en mai 1953 (républicain national) jusqu’en 1959, date à laquelle il redevient adjoint.

Cailler Jean Baptiste. Maire. Président du comité local de libération de Leyment nommé par arrêté du 11 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, remplacé en cours de mandat par son premier adjoint.

Cailler Joseph (Claude Joseph). Maire. Né à Sainte-Julie le 13 août 1831, fils d’Humbert Cailler, cultivateur, et d’Antoinette Crevat. Propriétaire, élu maire de Sainte-Julie en septembre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1874, nommé le 24 mai 1876, à la démission de Jules Gabriel Gros-Claude. Élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 20 janvier 1881 et en mai 1884, remplacé en 1888.

Cailler Joseph Antoine. Maire. Né à Sainte-Julie le 5 mars 1872, fils de Joseph Auguste Cailler (voir notice) et de Marie Françoise Apolline Jacquet (1846-1922). Adjoint de Sainte-Julie élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste), maire en cours de mandat (URD) en 1927, réélu en mai 1929 (URD) et 1935. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 15 novembre 1941. Il est mort à Sainte-Julie le 17 février 1956.

Cailler Joseph Auguste. Maire. Né à Sainte-Julie le 27 septembre 1837, fils de Claude François Cailler et de Jeanne Baptiste Peillot. Maire de Sainte-Julie élu en mai 1888, réélu en mai 1892 jusqu’à son décès à Sainte-Julie le 29 janvier 1895.

Cailler Pierre (Callier).* Maire*. Adjoint de Sainte-Julie nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, au bénéfice de son adjoint Claude Cailler.

Cailler Pierre Claude (Pierre Claude Humbert). Maire. Né à Sainte-Julie le 19 octobre 1861, fils de Claude Joseph Cailler (voir notice) et de Jeanne Marie Cailler. Cultivateur, maire (progressiste) de Sainte-Julie élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé avant la fin du mandat.

Caillon Jean-Baptiste Antoine. Maire, conseiller général. Né à Paris, paroisse Saint-Eustache, le 10 août 1783, fils de Claude Caillon et de Reine Mehizy. Licencié ès lettres à Lyon à dix-neuf ans, enseignant à Lyon, principal à Loches, Blois et Sancerre de 1805 à 1818, puis après avoir passé l’agrégation professeur à Orléans et régent de rhétorique à Cluny. Il quitte l’enseignement et devient comptable à la Banque de France de 1827 à 1832. Retourné à Châtillon-les-Dombes, où sa famille s’était réfugiée en 1793, il en est nommé maire en 1838, suspendu quelque temps par arrêté du 16 avril 1848 d’Anselme Petetin, commissaire général de la République pour l’Ain et le Jura, malgré l’énergie qu’il montra lors des émeutes. Nommé en 1852, reconduit le 14 juin 1855 et en août 1860, jusqu’à sa mort. Conseiller général élu par le canton le 27 août 1848 jusqu’en 1852. Poète de la Dombes, il écrit à la façon de Virgile et compose à l’occasion de cérémonies officielles. À l’inauguration de la statue de Saint-Vincent-de-Paul le 29 septembre 1856, il s’écrie : « Honneur au premier magistrat de notre département dont la haute approbation nous concilie l’auguste assentiment de l’empereur ». À la fin du dîner officiel, il lit un long poème de sa composition sur l’érection du monument. Déjà en 1855, au comice agricole de Thoissey, il avait dédié des vers aux travaux des champs. Son portrait se trouve dans la salle du conseil municipal de Châtillon. Il est mort dans cette ville le 14 mars 1864.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Annales de la Société d’émulation, 3e tri. 1908, « Mon vieux Châtillon », art. L. Perret. – P. Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain.

Caillot Charles François. Maire. Né vers 1808, notaire à Pont-de-Vaux de 1835 à 1872, adjoint de cette commune nommé le 14 juin 1855, maire nommé en octobre 1859, remplacé en 1860.

Caillot Jean Marie Simon. Maire. Notaire à Cras de 1812 à 1839, maire* *de Cras nommé en avril 1813, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 août 1814. Il est mort le 20 février 1839.

Cailon Joseph. Maire de Neuville-sur-Ain élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et en mai 1912, remplacé en 1913.

Caire César. Né à Châtillon-de-Michaille le 31 juillet 1861, avocat à la cour d’appel de Paris, il plaide dans plusieurs dossiers politiques, notamment devant la Haute cour après les mouvements nationalistes de 1900. Élu le 6 mai 1900 conseiller municipal du quartier de l’Europe jusqu’à sa mort, il siège à droite de l’assemblée et devient en 1921 et 1922 président du conseil municipal de Paris et vice-président du conseil général de la Seine. Il est mort à Lyon en septembre 1931.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – Dict. de biographie française, art. E. Franceschini.

Caire François Marie. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon-de-Michaille de 1835 à 1848.

Caire Jean Isidore. Administrateur du département. Né en 1756 à Châtillon-de-Michaille, huissier, vice-président du district de Nantua cité le 28 juin 1793, juge de paix, procureur de la ville de Bourg, renouvelé membre du directoire du district par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794) dont il est vice-président, administrateur du département nommé par Méaulle le 14 messidor an II (2 juillet 1794), renouvelé par Boisset le 28 thermidor (15 août), élu président du directoire pour un mois le 1er fructidor an II (18 août 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794) pour occuper un siège au tribunal du district de Nantua (18 fructidor an II, 4 septembre). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Châtillon, il démissionne aussitôt. Juge de paix après la Révolution.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.

Caire Joseph-Xavier. Nommé commissaire du directoire exécutif près le canton de Châtillon-de-Michaille le 15 brumaire an VI (5 novembre 1797), à la révocation de Génolin. Il est lui-même destitué par l’administration centrale du département le 22 ventôse an VII (12 mars 1799) et remplacé par Ravinet. Il est nommé de nouveau après le coup d’État du 30 prairial le 14 messidor (2 juillet).

Calamand Louis. Maire. Né le 19 mars 1920, artisan, maire de Samognat élu en octobre 1947 (communiste), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (communiste), mars 1971 (communiste) et mars 1977 (CGM). Candidat (PC) au premier tour des cantonales d’Izernore du 7 octobre 1951.

Caldairou Henri. Maire. Né le 30 juin 1958, colonel de l’armée de terre, maire de Chanay élu en mars 2008.

Calemard de Lafayette Fernand Antoine. Sous-préfet de Belley. Né le 17 mai 1848, sous-préfet de Broussac en 1873, de Valognes en 1874, il est nommé sous-préfet de Belley le 9 décembre 1875 et installé le 31. Il quitte ce poste le 24 mai 1876 pour devenir sous-préfet de La Châtre et deux mois plus tard de Saint-Pons.

Callard Louis Marie. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Mont-Saint-Vincent dans le Rhône le 10 mai 1877, chef adjoint de cabinet du préfet d’Ille-et-Vilaine en 1898, chef de cabinet du préfet du Pas-de-Calais en 1900, sous-préfet de Nantua nommé le 24 mars et installé le 20 avril 1905, de Montreuil le 30 juillet 1906, secrétaire général de la Corse en 1912, sous-préfet de Millau en 1914, préfet de l’Aveyron en 1924, de la Haute-Saône en 1926, de l’Orne en 1930 et de la Côte-d’Or en 1931.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Callet Roger. Maire. Né le 22 février 1932, garagiste, maire de Béon en mars 1983, réélu en mars 1989.

Calliat Louis Hyacinthe. Maire de Souclin en 1830, remplacé en 1832.

Cally Charles. Maire de Peron nommé en juillet 1813, suspendu par arrêté préfectoral du 20 septembre 1814 « attendu que des mouvements séditieux ont eu lieu le 15 août dernier, dans l’église de Péron, que le maire n’a point, dans cette circonstance, fait preuve de la prévoyance, ni de la fermeté nécessaire, que ces désordres n’auraient point eu lieu ou eussent été moins graves si ce fonctionnaire avait fait son devoir » (ADA 4K34).

Calvel Jean-Pierre. Maire, conseiller régional, parlementaire. Né à Lyon le 5 août 1946, élève de l’Institut d’études politiques de Paris, courtier en assurances, conseiller municipal de Sathonay-Village, commune rattachée au Rhône en 1967, élu maire en 1985, réélu en mars 1989, juin 1995 et mars 2001. Conseiller régional depuis 1992, réélu en 1998. Député (UDF-radical) élu dans le Rhône jusqu’en 1997.

Calzat Pierre. Sous-préfet de Belley en fonction du 5 août 1793 au 30 octobre 1794.

Camelet Pierre. Maire. Né à Mollon le 17 février 1791, fils de Pierre Camelet, cultivateur, et de Marie George. Propriétaire (3000 F de revenus en 1855), adjoint de Mollon nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire par arrêté du 10 octobre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1825, nommé en 1846, élu le 4 juin 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 12 juin 1857.

Camet Louis Marie (aîné). Maire. Notaire, maire de Samognat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par son frère par arrêté du 19 brumaire an XIII (10 novembre 1804), pour être nommé percepteur à vie.

Camet Pierre Gaspard (cadet). Maire. Frère de Camet Louis Marie aîné (voir notice), agent municipal de Samognat élu en l’an IV, remplacé en l’an V, de nouveau agent municipal en l’an VI, remplacé en l’an VII, maire nommé par arrêté du 19 brumaire an XIII (10 novembre 1804), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815. Il est nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816. Nommé maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il devient adjoint par arrêté du 6 novembre 1821.

Camet Louis. Maire. Cultivateur, maire de Samognat élu le 15 mai 1904 (radical), réélu le 17 mai 1908 (radical), remplacé en 1912.

Camet Louis Marie. Maire. Né à Samognat, fils de Pierre Camet et de Victoire Nicod. Maire d’Izernore nommé en 1831 à sa mort à Izernore le 12 septembre 1836, à l’âge de 71 ans.

Camet-Blanchet L.M. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Izernore, conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé de 1830 à 1832.

Campan Claude. Maire de Birieux élu en mai 1908, remplacé en 1912.

Camus Pierre. Voir Renoud Camus Pierre.

Camus Pierre. Conseiller général. Né le 26 septembre 1920, cultivateur, conseiller général (action nationale) du canton de Treffort-Cuisiat élu au deuxième tour le 27 avril 1968, jusqu’en 1964. Il a été directeur de la SAFER.

Camus dumartroy Emmanuel Jean François, baron. 10e* préfet de l’Ain, nommé le 14 juillet 1815. D’une famille originaire de Coulommiers, né à Paris le 29 janvier 1786, il est secrétaire du préfet de Montenotte, Chabrol de Volvic, de 1806 à 1808. Nommé auditeur au Conseil d’État le 12 février 1809, il obtient en 1810 la préfecture de la Creuse, appuyé par son beau-père Jean-Baptiste de Champagny, ancien ministre de l’Intérieur en 1804 et ministre des Relations extérieures depuis 1807. Il prête serment de fidélité à l’Empereur le 12 août 1810. En avril 1814, il démissionne et il est placé au Conseil d’État en qualité de maître des requêtes ordinaire (5 juillet). Pendant les Cent-Jours, il n’est pas appelé par Napoléon, ce qui explique sa nomination par le roi en 1815 qui lui accorde la préfecture de l’Ain où il est installé le 3 juillet selon son dossier individuel, et le 27 d’après les annuaires locaux et les registres de la préfecture (4K34). Il est également nommé maître des requêtes en service extraordinaire le 24 août. Son action préfectorale est répressive à l’encontre de la classe politique du régime napoléonien : « Si les personnes qui avaient fait partie des corps francs du département de l’Ain ne furent point inquiétées ni persécutées par l’armée autrichienne pendant l’occupation de la France, il n’en fut pas de même lorsqu’elle eut évacué son territoire. Le préfet Dumartroy et les procureurs royaux sur les dénonciations d’amis trop zélés de la Restauration firent arrêter les Perréal et Bouvier de Collonges, Jaquemier de Gex et le frère du colonel Béatrix, avocat à Nantua, qui subirent, sans jugement, plusieurs mois de prison. Le capitaine de corps francs, Savarin de Jujurieux, fut pris, jugé par un jury exceptionnel, et exécuté à Bourg. Le colonel Béatrix et son père ne durent la vie qu’à un avis charitable de celui qui devait les arrêter. Ils se réfugièrent en Savoie, puis dans le canton de Vaud. Leur exil ne cessa que par les démarches de leurs parents et amis, lorsque l’exaltation politique fut un peu calmée* » (Béatrix). En outre par un arrêté du 28 juillet, il réintègre tout le personnel politique écarté par le préfet Baude. Du Martroy est nommé le 19 juillet 1815 préfet du Puy-de-Dôme, des Ardennes en 1823, poste qu’il refuse, et de la Haute-Garonne en 1828 où il est remplacé en août 1830. Il avait été nommé conseiller d’Etat honoraire en 1824 et en service extraordinaire de 1828 à sa mort. Il recevra une pension de 3238 F en 1837. Il est mort à Paris le 20 mai 1843.

BIBLIOGRAPHIE : Eymery, Biographie moderne, 1815. – Dict. Napoléon, art. Jean Tulard. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Béatrix, Histoire du pays de Gex. – ADA 4K34.

Canard Jean-Claude. Maire. Né le 3 août 1949, conseiller agricole, conseiller municipal de Saint-Rambert en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), premier adjoint de Jean-Claude Marquis et maire en juin 1995 (UDF). Il ne se représente pas en mars 2001.

Cancalon Pierre François Célestin. Maire, conseiller général. Né le 19 floréal an V (8 mai 1797) à Saint-Amour, fils de Claude Marie, ancien officier dans l’armée républicaine, et de Jeanne Marie Françoise Adélaïde Renaud, originaire de Saint-Amour. Sa carrière militaire longue de 35 ans a été racontée par Dufaÿ. Survivant de Waterloo, garde du corps de Louis XVIII, il donne sa démission de major au 9e dragon en 1852. Maire de Coligny nommé par arrêté du 28 février 1954, renouvelé le 14 juin 1855, en août 1860, puis par décret du 26 août 1865. Conseiller général du canton élu en 1861 en remplacement de Leroy de La Tournelle. Habitant le château de la Tour, il est mort le 26 octobre 1865 à Coligny, où se trouve toujours sa tombe. Son fils, Aymé Nicolas Clovis, mort à 33 ans en février 1879, officier de l’armée territoriale, s’est présenté aux législatives de 1876 contre Tiersot.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Journal de l’Ain, 10 février 1879.- Pré-inventaire du canton de Coligny. – LH/417/57.

Candy Francisque. Maire. Né en 1859, maire de Murs-et-Géligneux élu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.

Candy Georges. Maire. Né en 1919, fils de Joseph Eugène Candy (voir notice) et d’Élise Traudaz. Maire de Murs-et-Géligneux élu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959.

Candy Joseph Eugène. Maire, conseiller général. Né à Murs le 11 mars 1889, fils de Jean Joseph Candy et de Françoise Gontard. Scieur, maire (radical-socialiste) de Murs-et-Géligneux élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 11 juillet 1941. Conseiller général (radical-socialiste) du canton de Belley élu le 18 septembre 1938, en remplacement de Marius Carpin décédé, jusqu’en 1940. Décédé en 1942.

Canellas François. Maire élu en 1927 (radical-socialiste) de la nouvelle commune de Crépieux-la-Pape, autrefois hameau de Rillieux, réélu en mai 1929, mai 1935 jusqu’en 1940. Sa démission du conseil municipal est acceptée par décision préfectorale du 8 mars 1942.

Canichon Jean. Agent municipal d’Arbigny en l’an VII et en l’an VIII.

Cannard Émile.* Maire* de Courtes élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD) et 1935.

Capelle Guillaume Antoine Benoît, baron. 7e* préfet de l’Ain nommé le 10 juin 1814, ministre. C’est un personnage qui semble avoir attiré le mépris de ses contemporains et des historiens. Ainsi s’exprime Benoît Yvert : « Capelle fait partie de cette race éternelle d’opportunistes toujours disposés à servir le maître du jour avec encore plus d’obséquiosité que celui de la veille. » Né à Salles-Curan dans l’Aveyron le 3 septembre 1775, il est le fils de Guillaume Capelle, avocat, et de Marie-Jeanne Joséphine Julien de Roquetaillade. Acquis aux idées révolutionnaires, il est élu à 18 ans lieutenant au 2e bataillon des Pyrénées-Orientales. Licencié comme fédéraliste en 1794, comme il est beau garçon, il embrasse l’état de comédien. Puis après s’être marié avec une demoiselle de Cartaillac, il devient chef de la garde nationale de Millau. Chargé de porter les compliments du département au Premier consul après le 18 Brumaire, il réussit, avec l’aide du médecin, chimiste et homme politique, Chaptal, à être nommé attaché au ministère de l’Intérieur. Le 18 mars 1802, il est secrétaire général des Alpes-Maritimes et le 29 juillet 1805, dans le même poste, dans le département de la Stura. Il y rédige une Lettre sur l’administration, publiée en 1808. Il a surtout une liaison avec Pauline Bonaparte, princesse de Lucques et de Piombino, elle-même d’une grande beauté et dont la liste des amants est impressionnante. Napoléon, informé, nomme Capelle préfet de la Méditerranée à Livourne le 25 février 1808 où il est installé le 21 mars. (Des auteurs situent cette liaison à Livourne). Le 30 novembre 1810, il est nommé préfet du Léman qu’il rejoint le 27 février 1811. Là, il surveille étroitement Madame Récamier en exil à Coppet. Il est fait baron de l’Empire le 19 janvier 1812. En 1813, l’ennemi envahit le canton de Genève et il rend la ville le 30 décembre. Pour Eymery, (Capelle) « administra ce département pendant plus de trois ans ; y montra des talents distingués, et une grande perspicacité dans les affaires contentieuses, et sut, à travers les jouissances qu’il ne s’épargnait pas, faire remarquer sa capacité et son zèle ; cependant un excès de prudence, ou un défaut de courage, lui ayant fait quitter Genève trois jours avant que l’ennemi ne s’y présentât, il fut destitué de ses fonctions, le 4 janvier 1814 ». Selon Roman d’Amat, « Capelle passait à Genève où il fut peu apprécié… Il ne disposait ni de troupes ni de conseiller militaire, s’affola et rendit la ville. » Suspendu, Capelle est traduit devant une commission d’enquête qui le disculpe mais Napoléon le fait maintenir en prison. Tout cela contribue à son évolution politique. Il est délivré après le départ de l’Empereur et Louis XVIII le nomme préfet de l’Ain où il est installé le 3 juillet 1814 selon son dossier individuel, le 5 d’après les annuaires locaux. Napoléon, revenant de l’île d’Elbe, débarque à Juan le 1er mars 1815. Capelle tente en vain d’organiser une résistance. Le 12, le 76e régiment rentre à Bourg dans ses garnisons. La population de Bourg l’attend au Guidon en criant « Vive l’Empereur » et passe devant la préfecture, située alors rue Bichat, en manifestant bruyamment. Le 13, les fenêtres arborent des drapeaux tricolores et somment le préfet de retirer le drapeau blanc de la préfecture. Il refuse. La foule envahit le bâtiment et arrache le drapeau. Capelle, sous les huées de la foule, quitte les lieux et rejoint Ney à Lons-le-Saunier. Celui-ci abandonnant le roi pour l’empereur, il se rend en avril à Gand où le roi le charge d’organiser les missions extraordinaires auprès des alliés avec le titre de commissaire du roi auprès de la Bavière. Il est même adjoint à l’armée de Wellington. Sous la deuxième Restauration, il est nommé préfet du Doubs le 14 juillet 1815 où il est installé le 31. Il dépose contre Ney à son procès. Conseiller d’État le 1er janvier 1816 (jusqu’en 1828), secrétaire général au ministère de l’Intérieur chargé de l’administration départementale et des hôpitaux le 26 février 1820, préfet de Seine-et-Oise nommé le 20 janvier 1828, conseiller d’État en service extraordinaire du 12 novembre 1828 au 20 août 1830, il est ministre des Travaux publics du 19 mai au 29 juillet 1830, en réalité pour s’occuper des élections. Selon Benoît Yvert « Ultra dès le début de la Restauration, grand manitou de la cuisine électorale sous le ministère Villèle, Peyronnet le veut à ses côtés pour préparer les élections générales de 1830 qui vont décider du sort de la monarchie. Pour cacher son rôle aux yeux du public, on lui taille de toutes pièces un anodin ministère des Travaux publics*… » C’est un échec, l’opposition remporte 274 sièges contre 143 aux partisans du pouvoir. Capelle contresigne les ordonnances de Juillet qui vont provoquer la révolution. Déguisé, il s’enfuit rejoindre la cour en Angleterre. Il est condamné par contumace à la prison perpétuelle, ses biens sont saisis. Plus tard, malade, il est autorisé à rentrer en France. Il est mort à Montpellier le 25 octobre 1843.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – Eymery, Biographie moderne, 1815. – B. Yvert, Dict. des ministres, 1990. – Dict. Napoléon, art. J. Tulard. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Annales de la Société d’émulation, « Les invasions du département de l’Ain de 1814 et 1815 », art. L. Moulin, 1948.

Carante Claudius. Maire. Né le 5 juillet 1920, instituteur, adjoint de Cerdon en mars 1977, maire en octobre 1980 (RDG), réélu en mars 1983.

Carbon Antoine. Maire de Châtenay élu de 1848 à 1851.

Carbon Félix (Félix Auguste). Maire. Né à Ramasse le 25 février 1872, fils de Claude Carbon, cultivateur, et de Marie Léonie Borron. Maire de Ramasse élu en mai 1929 (républicain de gauche).

Cardon de Sandrans Joseph (Joseph Folch de Cardon de Sandrans), baron. Président d’administration municipale, parlementaire. Né en 1739 au château de Sandrans près de Châtillon-les-Dombes (acte non trouvé), fils de Jacques Gaspard de Cardon de Sandrans (1712-1786), baron, officier au régiment de Gondrin, et de Benoîte Bellet de Boistrait de Monternot (née à Neuville en 1682). Officier pendant quinze ans dans le régiment de Rohan-Rochefort, président de l’administration municipale de Châtillon-les-Dombes, élu député de la noblesse du bailliage de Bresse aux États généraux le 3 avril 1789, il vote avec la droite « malgré un esprit assez libéral. Le Moniteur ne lui accorde aucune intervention » (Dubois). Incarcéré pendant la Terreur, libéré le 13 ventôse an II (3 mars 1794) par Vauquoy et Convert. Président de l’administration municipale de Châtillon, il est mort dans cette ville le 17 fructidor an V (3 septembre 1797).

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Depery, Biographie des hommes célèbres de l’Ain, 1835, p. 393. – Dubois, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Cardon de Sandrans Paul François. Maire. Né le 26 novembre 1781 au château de Sandrans près de Châtillon-les-Dombes, fils de Joseph (voir notice) et d’Élisabeth Urbaine d’Andelin. Maire de Sandrans du 1er juillet 1804 au 9 novembre 1808. Commissaire des guerres sous l’Empire, sous-intendant militaire sous la Restauration, puis administrateur des Invalides jusqu’au 1er novembre 1836, il a rédigé un journal conservé aux Archives de l’Ain (série J). Il est mort à Paris le 1er octobre 1848. Paul William Philip Cardon, baron de Sandrans, né à Paris le 15 octobre 1818 de Paul François et de la créole de Trinidad, Jeanne Rose Robin de Livet, maître des requêtes au Conseil d’État sous le Second Empire, a été préfet du Doubs en 1871, de la Loire en 1873 et de la Haute-Garonne en 1875. Remplacé en 1876 pour cléricalisme, il est nommé préfet de la Somme en 1877 pour quelques mois et meurt le 8 mai 1894.

BIBLIOGRAPHIE : Jérôme Croyet, La Feuille de Route n° 93, Bourg, septembre 2007. – LH/424/92.

Cardonne Gérard. Maire. Né le 11 décembre 1941, directeur de bureau, conseiller municipal de Béligneux en mars 1989, élu maire après une élection partielle du 12 janvier 1992, réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVD). Il démissionne en avril 2006.

Cardot Jean Baptiste. Sous-préfet de Belley. Hôtelier à Belley, adjudant FFI depuis le 1er janvier 1943, il est installé officiellement par la Résistance sous-préfet de Belley le 1er octobre 1944. En réalité, il était déjà en fonction le 15 septembre (Le Bugiste du 16 septembre) et même le 1er septembre puisqu’il donne un arrêté ce jour-là, visant la réquisition de l’imprimerie du chef de la milice de Belley, Aimé Chaduc. Désavoué en mars 1946, il reste en fonction jusqu’au 10 avril. Georges Nicolas, rédacteur en chef du Coq Bugiste écrit le 30 mars un article s’étonnant de la légèreté de la décision du ministre de l’intérieur. Candidat (PC) aux cantonales de Belley le 25 janvier 1945, à la suite de la démission de Jean Albertini, il obtient 803 voix contre 549 à Henri Béard (SFIO) et 2629 à Auguste Billiémaz (radical) qui est élu. Nommé délégué à la reconstruction dans la Haute-Garonne en juin 1946, puis successivement à Saint-Lô (Le Coq Bugiste du 5 juin 1954) et à Besançon (Le Coq Bugiste du 18 juillet 1959), devenu inspecteur général de l’équipement, Jean Cardot est mort en mars 1983.

Carlet Fernand. Maire. Né le 25 janvier 1924, agriculteur, maire de Saint-Martin-du-Mont élu en mars 1977 (communiste), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995. Candidat aux cantonales de Pont-d’Ain le 10 mars 1985 contre Jacques Boyon, il obtient 28,55 % des voix au premier tour. Il est mort en août 2007.

Carlet Gabriel. Maire. Tonnelier, maire radical-socialiste de Bressolles élu le 27 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 et le 7 mai 1953 jusqu’en 1960.

Carlet Joseph. Maire de Bressolles élu le 15 mai 1904 jusqu’en 1908.

Carlin Pierre. Maire. Né le 6 mai 1805, meunier, maire de Loyes élu le 25 janvier 1878, remplacé en 1881.

Carminati Angelo dit Michel. Maire, conseiller général. Né le 12 mars 1936 d’une famille d’immigrés italiens, gérant de société, maire d’Izernore en mars 1971 (DMO), réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983, mars 1989 (UDF-PR) et juin 1995 (UDF-PR, puis DL en 1998), président du SIVOM du canton d’Izernore en 1983, puis de la Communauté des Monts Berthiand créée le 28 décembre 1994. Conseiller général du canton élu le 21 mars 1982 (UDF) avec 54,18 % des voix contre Gérard Frolin (PS). Réélu en mars 1988 (majorité départementale) avec 65,85 % des voix au premier tour et en mars 1994 (UDF) au premier tour avec 51,69 %. Candidat en 13e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il a développé une importante zone industrielle dans sa commune. Il est mort le 5 janvier 2001.

Carminati Jean-Pierre.* Maire. *Né le 24 janvier 1957, chef d’entreprise, maire (DVD) de Nantua élu en mars 2008.

Carnat Guy. Maire. Né le 11 février 1944, directeur des ressources humaines, maire de Virignin élu en cours de mandat le 16 juillet 1998, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Carpin Marius. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Cressin-Rochefort le 16 octobre 1869, fils d’Anthelme Carpin, cultivateur, et de Françoise Canut. Cultivateur, maire de Cressin-Rochefort élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), en mai 1925 (radical-socialiste), 1929 (républicain de gauche) et 1935, remplacé en 1938. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu sans concurrent le 14 mai 1922, conseiller général du canton de Belley du 19 juillet 1925 à sa mort en 1938.

Carra Jean-Louis. Parlementaire. Né à Pont-de-Veyle le 9 mars 1742, fils de Claude Carra, commissaire aux droits seigneuriaux, et de Marie-Anne Colas. Élève au collège des Jésuites de Mâcon, il est arrêté pour vol en 1758 et il effectue deux ans d’emprisonnement sans être jugé. À sa libération, il se rend en Moldavie et devient secrétaire de l’hospodar. Rentré en France, il ramène une Histoire de la Moldavie et de la Valachie, publiée en 1777. Secrétaire de d’Argenson à Paris en 1768, il rédige en 1770 à Yverdon des articles pour l’Encyclopédie, puis à Paris, grâce à Voltaire, pour les suppléments de la Grande encyclopédie. Après avoir publié un roman Odazier à La Haye, Le système de la raison à Londres (1773), un Essai particulier de politique (1784) et un Essai sur la nautique aérienne, contenant l’art de diriger les ballons, il travaille à la Bibliothèque du roi. En 1789, il fait paraître un Avis du tiers état de la Bresse sur la nomination des députés aux États généraux. Le 5 septembre 1792, il est élu à la Convention dans plusieurs départements et opte pour la Saône-et-Loire. Après une mission auprès de l’armée du Centre, il devient secrétaire de l’Assemblée. Il vote la mort du roi, sans appel au peuple et sans sursis. Accusé, à tort, de fédéralisme, il comparait le 3 octobre 1793 devant le tribunal révolutionnaire. Condamné à mort le 30, il est exécuté le lendemain. Une rue de Bourg porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois. – Dict. de biographie française, art. M. Prévost.

Carraz André. Maire, entrepreneur de plomberie, maire de Béligneux de mars 1983 à 1989.

Carraz Benoît. Maire. Né en 1819, rentier, maire de Belmont élu le 30 juillet 1848, remplacé en avril 1852.

Carraz Claude (Carra).* Maire. Adjoint de Saint-Martin-de-Bavel nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), révoqué par arrêté du 5 nivôse an IX (26 décembre 1800) « en raison de plaintes graves… et attendu que ce particulier vient d’essuyer une condamnation à la police judiciaire du canton de Virieux le Grand qui ne permet plus de laisser entre ses mains des fonctions aussi importantes. Considérant que le temps est enfin arrivé, où l’on doit conserver dans les fonctions publiques, que des hommes environnés de l’estime et de la confiance* ». Son nom est porté sur une cloche de l’église, sans date.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand, 1989. – ADA 4K4.

Carraz Claude.* Maire *de Saint-Martin-de-Bavel nommé de 1834 à 1848.

Carraz Claudius Henri. Maire de Belmont élu le 19 mai 1929 (républicain radical), remplacé le 30 août 1934.

Carraz Étienne. Maire. Né en 1748 à Belmont, maréchal, maire sans-culotte de cette commune, nommé par Gouly le 7 nivôse an II (27 décembre 1793), reconduit par Albitte le 27 ventôse, installé par Bonnet, agent national du district le 6 germinal. Cité en nivôse an III et le 23 novembre 1798, remplacé en 1800.

Carraz Laurent. Maire de Saint-Martin-de-Bavel nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826.

Carré Benoît.* Maire*. Adjoint de Cesseins élu en mai 1945, maire en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (républicain indépendant).

Carrel Claude André. Maire de Dompierre-de-Chalaronne nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825.

Carrel Claude Joseph. Maire. Huissier public, nommé adjoint d’Hauteville par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803), nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 17 janvier 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 avril 1819.

Carrel Frédéric (Louis Frédéric). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Vieu le 22 avril 1846, fils de Jean Marie Carrel et de Marie Laurence Bouverat. Entrepreneur, maire de Vieu élu en juillet 1884, remplacé en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Champagne le 12 décembre 1886, en remplacement de Théodore Favre décédé. Il est mort à Vieu le 5 mars 1888.

Carrel Marc. Maire. Né à Montbreyzieu, hameau de Contrevoz, le 27 novembre 1767, fils d’Anthelme Carrel, bourgeois de Montbreyzieu, et d’Anthelmette Monin Dupoisat. Praticien à Belley, puis avoué, maire de Magnieu élu le 23 février 1790, remplacé en 1791 ou 1792, nommé adjoint par arrêté du 6 pluviôse an XIII (26 janvier 1805). Il est mort à Lhuis le 11 novembre 1842. Il avait épousé à Belley en l’an II Marie Anthelmette Brillat-Savarin (1770-1841), sœur de l’illustre gastronome.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 88, 2001. « Un village en Bugey en l’an 1790 », art. J.-C. Saint-Genis. – ADA 4K8.

Carrel René. Maire. Né le 5 décembre 1822, propriétaire, maire de Saint-Vulbas élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878.

Carrel Buisson Augustin. Maire de Corcelles nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800). Dans l’arrêté de nomination, il est qualifié d’ex-agent municipal.

Carrichon Jacques Jules. Maire de Thoiry élu en mai 1892, réélu en mai 1896.

Carrier. Officier de santé à Lhuis, sans-culotte de Belley, il obtient, avec Bonnet, en octobre 1793 du représentant Prost, qu’ils sont allés voir à Dole, un arrêté destituant les fonctionnaires du conseil municipal de Belley, décision rapportée par la Convention le 16 brumaire an II (6 novembre 1793), à la demande de François Siriat. Incarcéré à Pierre-Châtel par arrêté de Gouly du 14 nivôse an II (3 janvier 1794), il est libéré et nommé par Albitte président du comité révolutionnaire de Belley le 30 pluviôse an II (18 février 1794).

Carrier. Directeur général honoraire des Eaux et Forêts, nommé membre du Conseil national en janvier 1941.

Carrier Albert (Pierre Joseph Albert). Maire, conseiller d’arrondissement. Né au Grand-Abergement le 7 septembre 1851, fils de Jean Claude Carrier et de Marie Caroline Chavant. Cultivateur, maire du Petit-Abergement élu le 23 janvier 1881, réélu le 12 mai 1884, le 19 mai 1888, le 19 mai 1892 (républicain) et le 3 mai 1896, remplacé en 1900, réélu le 15 mai 1904 (progressiste), le 17 mai 1908 (républicain), le 19 mai 1912 (républicain de gauche), le 10 décembre 1919 (républicain de gauche) et le 17 mai 1925 (républicain de gauche), remplacé le 16 décembre 1928. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Brénod le 28 juillet 1907 contre Favre, réélu le 3 août 1913.

Carrier Annie. Maire. Née le 28 juin 1954, commerçante, maire de Brénod élue en mars 2008.

Carrier Anthelme Louis François.* Maire*. Né à Belley le 7 décembre 1826, fils de Louis Anthelme Carrier (voir notice) et de Marie Olympe Parat Brillat (Belley 1803-Lyon 1835). Propriétaire, lieutenant de louveterie cité entre 1854 et 1883, maire de Saint-Martin-de-Bavel nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860, 1867, août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Saint-Martin-de-Bavel le 5 décembre 1893, remplacé par son fils Charles Carrier (voir notice).

Carrier Bernard (Bernard Marie). Maire. Né à Brénod le 18 février 1917, fils de fils de Jules Vital Carrier (1876-1970) et de Marie-Octavie Vailloud (1886-1943). Maire de Maillat élu le 21 mars 1959 jusqu’au 20 janvier 1962. Candidat aux cantonales de Nantua en 1961 (indépendant CNI).

Carrier Bernard. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 19 juillet 1939, fils de Michel (voir notice) et de Marie-Juliette Maréchal. Cultivateur, 1er adjoint de Brénod élu en mars 1983, maire en mars 1989 jusqu’en juin 1994. Conseiller général du canton de Brénod le 14 mars 1982 en battant avec 58,83 % des voix le sortant radical de gauche Octave Tardy. Réélu en mars 1988 (majorité départementale) avec 69,69 % des voix au premier tour, en mars 1994 (UDF) avec 69,07 % au premier tour. En mars 2001 (DVD), il est devancé au deuxième tour avec 45,45 % des voix par Michel Rivat (DVG), maire de Champdor (54,55 %).

Carrier Charles (Louis Charles Joseph). Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 24 novembre 1857, fils d’Anthelme Louis François Carrier (voir notice) et d’Herminie Bolliet. Maire de Saint-Martin-de-Bavel élu en cours de mandat en 1893, réélu en mai 1896 et 1900, remplacé en 1903.

Carrier Claude François. Maire. Né à Cormaranche le 8 octobre 1772, fils de Jean Carrier, marchand, et de Claudine Marie Colletaz. Adjoint de Cormaranche nommé en 1846, il remplit le 12 août 1850 les fonctions de maire, à la suite de la démission de Camille Vaugé. Maire élu le 9 août 1851, il décède le 25 décembre, à l’âge de 80 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Carrier Claude-Joseph. Maire. Né à Brénod le 14 septembre 1728, fils de Clément Taragon Carrier Granjean et de Marguerite Vernay (1701-1731). Taillable le plus imposé du Grand-Abergement en 1787, il est élu maire de cette commune le 8 février 1790, avec 55 citoyens actifs présents, jusqu’en décembre 1791. Juge de paix du canton du Grand-Abergement (canton éphémère de 1790 à 1800) de février 1793 à mai 1795. Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est mort au Grand-Abergement le 11 novembre 1808.

BIBLIOGRAPHIE : A. Abbiateci, La plume et le rabot, 1996.

Carrier Eugène. Conseiller d’arrondissement. Avocat à Nantua, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Brénod le 8 octobre 1871. Secrétaire de ce conseil élu le 18 de ce mois. Probablement Eugène Jean-Joseph Carrier, né à Nantua le 11 juin 1844, décédé à Nantua le 14 mars 1921, fils d'Etienne Joseph Carrier (1811-1889) et de Marie Eugénie Derognat (1822-1899).

Carrier Francisque (Octave Francisque). Maire. Né au Grand-Abergement le 11 novembre 1873, fils d’Alexandre Marius Carrier (voir notice Marius Alexandre Carrier) et de Marie Anaïs Martinand. Maire (républicain de gauche) de Rossillon élu en cours de mandat en 1921, réélu en mai 1925, remplacé avant la fin du mandat, adjoint de 1931 à 1935. Il est mort en octobre 1955 à l’âge de 81 ans.

Carrier François. Maire de Dortan cité en pluviôse an II.

Carrier Gabriel. Maire. Né à Rossillon en 1905, fils de Francisque Carrier (voir notice) et d’Elisa Lapierre. Viticulteur, adjoint de Rossillon élu en mai 1953 (radical-socialiste), maire élu le 27 mai 1958, à la démission de Louis Chol.

Carrier Guillaume Philibert. Maire. Né le 10 février 1780, fils de Jean Pierre Carrier et de Monique Monet. Maire de Cormaranche nommé du 25 septembre 1831 au 2 août 1837.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Carrier Jean. Agent municipal, conseiller d’arrondissement. Né au Grand-Abergement en 1769, fils de Claude Joseph Carrier (voir notice) et de Marie Françoise Monnet. Président de l’administration municipale de l’éphémère canton du Grand-Abergement en l’an IV. Agent municipal du Grand-Abergement en l’an V, cité à la séance de l’administration centrale de l’Ain pour ses vacations le 13 brumaire an VII (3 novembre 1798), jusqu’en 1800, nommé adjoint par arrêté du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du 21 frimaire an X (12 décembre 1801) pour être nommé juge de paix. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Brénod de 1833 à sa mort au Grand-Abergement le 19 novembre 1835.

Carrier Jean. Maire. Né le 5 décembre 1929, 1er adjoint de Drom élu en mars 1989, maire en juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort à Bourg le 16 février 2013.

Carrier Jean-Aimé. Maire. Né à Boirin, hameau de Brénaz le 20 août 1854 fils d'Isidore Carrier et d'Anthelmette Gay. Cultivateur, maire de Brénaz élu en mai 1888, remplacé en 1892.

Carrier Jean Antoine. Maire de Lochieu cité le 25 juillet 1790, lorsqu’il se rend à la chartreuse d’Arvières pour dresser inventaire.

BIBLIOGRAPHIE :* Manuscrit de l’abbé Oriol*, p. 197.

Carrier Jean-Baptiste. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 12 mars 1740, fils de François Carrier, laboureur au Balmay, et de Marie Verney. Marchand, maire* *de Vieu d’Izenave élu en 1790, remplacé en 1791. Élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) et remplacé par arrêté du 28 prairial an VIII (17 juin 1800).

Carrier Jean-François (Jean François Xavier). Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1793, fils de Charles Carrier (1760-1837), tailleur d’habits et aubergiste, et de Marie Modeste Carrier (1769-1845). Huissier, maire de Brénod nommé en 1846, remplacé en 1848. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Brénod le 3 septembre 1848, remplacé en 1854. Il est mort à Brénod le 14 octobre 1868 à l’âge de 75 ans.

Carrier Jean Joseph Alfred. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon (et non pas à Nantua) le 28 septembre 1834, fils de Jean Baptiste Carrier, docteur en médecine , et de Fleurie Lallemand. Élève de Saint-Cyr, il quitte l’armée pour s’inscrire comme avocat à Belley le 12 février 1869. En 1870, reprenant du service, il est nommé par Gambetta colonel des mobilisés de l’Ain. Maire de Sutrieu, nommé par arrêté du 22 décembre 1875, à la mort d’Achille Pochet. Élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896, jusqu’à son décès. Conseiller général du canton de Brénod de 1886 à 1898. Candidat républicain de gauche non radical battu par le radical Philipon aux législatives de 1889 et 1893 dans la circonscription de Nantua. Favorable au gouvernement de Méline, il est élu député de la circonscription de Nantua aux élections des 8 et 12 mai 1898, avec 6273 voix contre 4488 à Philipon et meurt, sans profiter de son succès, le 6 septembre à Sutrieu. Il avait épousé en 1867 Marie Joséphine Pochet (1847-1872), fille d’Achille Pochet (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.

Carrier Jean-Marie. Maire. Docteur en médecine reçu à Montpellier le 4 août 1774, maire de Meximieux installé le 19 décembre 1790, succédant à son beau-frère élu juge de paix, Claude François Mazoyer. Remplacé fin 1792, devenu officier municipal, il est désigné de nouveau maire en l’an III. En l’an V et l’an VII, il est président de l’administration municipale du canton de Meximieux.

Carrier Jean-Marie. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 22 janvier 1820, fils de François Carrier, cultivateur au Balmay, et de Marie Claudine Carrier. Cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 12 décembre 1857.

Carrier Joseph Marie. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 28 septembre 1768, fils de Jean Baptiste Carrier (voir notice) et de Marie Angélique Chardon. Résidant au hameau du Balmay, major de la garde nationale de Vieu-d’Izenave en 1791, adjoint de Vieu-d’Izenave nommé par arrêté du 19 messidor an VIII (8 juillet 1800), maire nommé par arrêté du 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 décembre 1815. Lors de l’invasion autrichienne de1814, il regroupe des partisans de la Combe du Val et tend une embuscade sous Chamoise. Furieux, l’ennemi brûle Maillat. Un de ses fils, François Thomas, âgé de 16 ans, née de Pierrette Goyffon, a été tué lors de ces événements.

BIBLIOGRAPHIE : A. Arène, Lettres historiques sur Divonne et le pays de Gex, 1868. – ADA 4K7.

Carrier Joseph, dit Mathieu Joseph. Maire. Né au Grand Abergement le 25 août 1790, fils de Jean Carrier (voir notice), et de Josephte Mathieu Vernay (1768-1847). Agriculteur, il est le premier à utiliser le système des fruitières dans le Valromey. Maire du Petit-Abergement nommé par arrêté du 3 septembre 1859, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 avril 1865. Il est mort au Grand-Abergement le 3 juin 1870 à l’âge de 80 ans.

Carrier Léon. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né au Grand-Abergement le 15 octobre 1876, fils de Marius Alexandre Carrier (voir notice) et d’Anaïs Martinand. Cultivateur, maire de Passin élu le 10 décembre 1919 (progressiste), réélu le 17 mai 1925 (progressiste, puis URD), en mai 1929 (URD) et le 19 mai 1935 jusqu’à son décès en 1943. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 23 juillet 1922 (URD), réélu le 19 juillet 1925, le 18 octobre 1931 et le 18 octobre 1937 contre Lafond. Conseiller général (URD) du canton élu le 27 février 1938, en remplacement de Louis Jacquet décédé, jusqu’en 1940.

Carrier Louis. Maire de Vieu d’Izenave nommé de 1831 à 1837.

Carrier Louis Anthelme. Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 30 mars 1773, fils de François Carrier et d’Anthelmette Peysson. Élu en 1792 commandant en chef de la légion des milices nationales du district de Belley, lieutenant le 1er août 1793 dans une compagnie franche du département, élu capitaine au 11e bataillon des volontaires de l’Ain lors de son engagement le 25 septembre, il intègre avec cette unité la 22e demi-brigade d’infanterie légère le 23 novembre 1796 et prend part de 1793 à 1798 aux campagnes menées par les armées des Alpes et d’Italie. Il se distingue dans les combats de Mantoue et de Vérone. De 1798 à 1801, il sert en Égypte dans l’armée d’Orient et il est blessé le 6 février 1799 à Beni Souef, ce qui lui vaut un sabre d’honneur. Dans le même régiment devenu le 22e régiment d’infanterie le 24 septembre 1803, il fait partie de l’armée d’Italie en 1805 et contribue à la victoire de Caldiero. Le 30 septembre 1806, il est nommé capitaine aux grenadiers de la garde napolitaine. Chef de bataillon commandant les voltigeurs de la garde royale le 12 décembre 1808, major du 4e régiment d’infanterie de ligne napolitain le 28 août 1809, colonel du régiment de voltigeurs le 25 mars 1811, maréchal de camp le 27 janvier 1814, il démissionne de l’armée de Naples et réintègre l’armée française le 15 mars comme major du 5e régiment de voltigeurs de la garde impériale. Nommé maréchal de camp sous la Restauration le 9 septembre 1814, il est mis en non activité. Pendant les Cent-Jours, Suchet lui donne le commandement des gardes nationales de Belley. Remis en non activité le 1er janvier 1816, en disponibilité le 1er avril 1820, à la retraite le 1er décembre 1824, pensionné par ordonnance du 16 février 1825 avec rétroactivité au 1er janvier, il est nommé maire de Saint-Martin-de-Bavel en 1825 jusqu’à sa démission en 1834. Il meurt dans cette commune le 31 octobre 1838. Il avait épousé Olympe Parrat-Brillat, née en 1806, fille d’Anthelme-Philibert Parrat-Brillat (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – B. et D. Quintin, Dict. des colonels de Napoléon. –. G. Six, Dict. biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et l’Empire. - Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. – LH/436/7.

Carrier Marius Alexandre. Maire. Né le 16 avril 1838, fils de Joseph Carrier (voir notice) et de Marie Josèphe Mathieu (1801-1886). Petit-fils de Jean Carrier (voir notice) et de Marie-Josèphe Mathieu-Vernay (1768-1847). Cultivateur, adjoint du Grand-Abergement élu le 13 octobre 1878, réélu en janvier 1881 et mai 1884, maire le 25 mai 1888, remplacé en mai 1892. Il est mort au Grand-Abergement le 18 janvier 1900.

Carrier Michel (Michel François Jean Baptiste). Conseiller général, parlementaire. Né à Oyonnax le 2 octobre 1906, fils de Jules Vital Carrier (1876-1970) et de Marie-Octavie Vailloud (1886-1943). Cultivateur, conseiller municipal de Brénod de 1952 à 1958, adjoint en 1958, conseiller général du canton de Brénod élu au deuxième tour le 27 avril 1958, en battant le sortant Marcien Juilliard (radical-socialiste). Réélu en 1964, 1970 et 1976 (indépendant) au deuxième tour par 745 voix contre 585 au socialiste André Pin et 475 au candidat d’action cantonale Pierre Pillard jusqu’à sa démission en 1980 pour raison de santé. Suppléant de Marcel Anthonioz aux législatives des 23 et 30 novembre 1958, des 18 et 23 novembre 1962, du 5 mars 1967 et du 23 juin 1968, il devient député (RI) en 1969, lorsque celui-ci devient secrétaire d’État le 22 juin jusqu’en 1973. Toujours suppléant aux élections législatives des 4 et 11 mars 1973, il succède à Anthonioz à sa mort le 31 août 1976, jusqu’en 1978. Il est mort à Nantua le 5 janvier 1981.

Carrier Paul. Maire. Né le 24 juin 1926, maire de Labalme-sur-Cerdon en mai 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF) et en mars 1977 (PRI).

Carrier Philippe. Maire de Brénod nommé de 1840 à 1843.

Carrière Joseph. Maire. Professeur honoraire, délégué dans les fonctions de conseiller municipal et de maire de Crépieux-la-Pape par arrêté préfectoral du 25 mars 1942, puis président de la délégation spéciale instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 19 juin 1942.

Carron Alphonse. Maire d’Arandas nommé par arrêté du 24 mai 1866, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1874.

Carron Anthelme Marie.* Maire* d’Arbignieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816. Il refuse ce poste et il est remplacé par son fils, Marin, par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816.

Carron Charles. Maire (républicain de gauche) d’Arandas élu en 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, mai 1929, mai 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 19 mars 1943.

Carron Claude Joseph. Maire. Né en 1794, cultivateur, maire de Géovreissiat élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé en 1855.

Carron Eugène. Maire. Cultivateur, maire de Géovreissiat élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892, réélu en mai 1896, 1900 (socialiste) et 1904 (radical-socialiste), remplacé le 12 janvier 1908.

Carron Félix. Maire de Grand-Corent élu le 21 mars 1971 (DMF), remplacé en 1977.

Carron François Maurice. Maire de Charix cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) et remplacé en 1812. Il a été juge de paix avant 1800.

Carron Gilbert. Maire. Né le 16 septembre 1935, conducteur de travaux, 1er adjoint des Neyrolles en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et en mars 2001.

Carron Gustave Charles. Conseiller d’arrondissement. Né le 4 octobre 1819, notaire à Saint-Rambert. Ses minutes sont conservées pour les années 1856 à 1886. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Saint-Rambert le 19 juin 1864, réélu le 12 juin 1870, en 1871 et le 4 octobre 1874, jusqu’en 1880.

Carron Jean-Baptiste. Maire d’Arandas élu en 1791 jusqu’en 1795. Il refuse en 1792 de donner les clefs de l’église au curé Fornier. Le conseil du département donne l’ordre au conseil général de la commune de recevoir le serment du curé et de lui remettre les clefs de l’église. Un Carron est nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800).

Carron Jean-Baptiste. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Beynost élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Carron Joseph.* Maire* de Péron élu en mai 1935.

Carron Marin. Maire. Adjoint d’Arbignieu depuis juin 1815, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816 (fils) et reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en n1826.

Carronnier Georges. Maire. Né le 15 août 1935, agriculteur, maire de Rancé en mars 1983 (DVD). En mars 1989, il redevient simple conseiller municipal.

Carroz André. Maire de Rossillon élu en mars 1965 (extrême gauche), remplacé en cours de mandat.

Carroz Pierre. Conseiller général. Né le 15 juillet 1949, médecin, conseiller municipal socialiste comme tête d’une liste de gauche aux municipales de Belley du 12 mars 1989 qui réunit 43,49 % des suffrages au premier tour, réélu sur la liste de gauche conduite par Jean Chabert en juin 1995. Aux municipales de 2001, la liste de gauche qu’il conduit comme DVG, soutenue par le PS et le PRG, est en concurrence au premier tour avec une liste soutenue par les Verts et le PC, si bien qu’au deuxième tour, elle est battue avec 46,68 % des voix par la liste du docteur Jean-Claude Travers qui obtient 53,32 %. Conseiller général du canton de Belley élu en 1988 (PS), à la suite de la démission de Charles Millon, au deuxième tour avec 52,59 % des voix contre l’UDF Yves Delpon. Battu le 29 mars 1992 avec 45,96 % des voix par le docteur Travers (RPR), 1er adjoint au maire de Belley, il est réélu (DVG) le 22 mars 1998 contre le même Travers, bénéficiant notamment du malaise créé par l’élection de Charles Millon par les voix du FN au conseil régional. Au renouvellement du 21 mars 2004, candidat sans étiquette, il réunit 15,25 % des suffrages exprimés, mais ne se maintient pas au second tour. Candidat, en neuvième position, sur la liste PS-MRG conduite par Jean Moreteau aux élections régionales du 16 mars 1986. Candidat (PS), dans la 3e circonscription, au premier tour des législatives du 21 mars 1993 avec 17,18 % des voix, contre Charles Millon.

Carruge Michel.* Maire*. Né le 29 novembre 1942, agriculteur, maire de Servignat en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 et mars 2008.

Carry Benoît. Maire. Membre de l’assemblée de la commune de Saint-Cyr de Relevant le 9 décembre 1792 et est élu premier officier municipal, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’au 29 ventôse an IX (20 mars 1801), date de la disparition de cette commune et de son rattachement à Châtillon-sur-Chalaronne. Dans l’arrêté de réunion des deux communes (ADA 4K4), le préfet justifie cette décision : « que le sous-préfet de l’arrondissement de Trévoux ne peut rien obtenir du maire et de l’adjoint de la commune de Saint-Cyr, que toute correspondance reste sans réponse, en un mot qu’il y a impossibilité d’y trouver des hommes en état de remplir les fonctions, même de tenir les registres de l’état civil… »

Carry Eugène. Maire. Adjoint de Surjoux en 1927, maire (républicain radical) élu le 2 septembre 1928, réélu le 19 mai 1929, remplacé le 25 février 1932.

Cartas Claude. Agent municipal de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en l’an VI.

Carte Antoine. Maire d’Asnières nommé de 1843 à 1848, puis par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 9 février 1857.

Cartel Ambroise. Maire. Maréchal, maire de Thézillieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé à Thézillieu le 25 brumaire an IV, à l’âge de 41 ans, et remplacé par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800).

Cartelier François. Maire. Adjoint de Saint-Paul-en-Dombes élu en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire de 1949 à 1952.

Carteron Édouard. 28e* préfet de l’Ain, nommé le 20 mai 1848, mais il refuse ce poste et son successeur, Henri Dézé, est installé le 23 juin. Né aux Riceys dans l’Aube le 19 mars 1816, élève de l’École polytechnique de 1835 à 1837, il sert pendant un an dans la marine. Après avoir refusé le poste de préfet de l’Ain, il est nommé le 30 mai 1848 garde des archives au ministère des Affaires étrangères, puis à la fin de 1849 consul à Stettin où il épouse une Allemande. En 1851, ne voulant pas prêter serment à l’Empire, il renonce à toute fonction. Il a dirigé la publication du complément de l’Encyclopédie moderne* avec Noël des Vergers et Léon Renier qui a paru en 12 volumes de 1856 à 1862. Il est mort à Paris le 23 juin 1863.

BIBLIOGRAPHIE : G. Vapereau,* Dict. universel des contemporains, Hachette, 1870. – Dict. de biographie française, art. A. M. Latour. – R. Bargeton, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870*.

Carteron Louis. Maire de Chevroux élu en mai 1929 (républicain radical), remplacé vers 1931.

Cartet Martial. Maire de Thézillieu nommé du 12 décembre 1826 au 8 septembre 1840.

Cartet Roger. Maire par intérim de Béligneux pendant six semaines en 1990.

Cartier Antoine François. Maire. Né à Rignat le 21 janvier 1767, fils du contre-révolutionnaire Joseph Cartier, dit de Courtisanne, laboureur, et de Claudine Goalion (Gouillon). Maire de Rignat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) jusqu’en 1808. Il est mort à Rignat le 14 juin 1844.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Charles (Charles Denis François). Maire. Né à Rignat le 9 octobre 1865, fils de Philippe Victor Cartier (né le 13 décembre 1835) et de Marie Berger. Neveu de Théodore Étienne Cartier (voir notice), maire de Rignat élu de 1911 à 1919.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Charles Emmanuel. Maire. Né à Rignat le 21 avril 1737, fils de Georges Cartier (1704-1773), vigneron, et de Jacquemine Rapillon. Frère cadet de Joseph Carrier de Courtisane (voir Antoine François Cartier), maire de Rignat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton, cité le 24 ventôse an III (14 mars 1795) (voir Claude Cartier Le Vieux). Il avait été arrêté avec son frère le 29 octobre 1793 et emprisonné aux Clarisses de Bourg. Il est mort à Rignat le 29 décembre 1808.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Charles François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Crozet le 30 juillet 1850, fils de Louis Cartier, cultivateur, et d’Andréanne Crochat. Maire de Crozet élu en mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1891, réélu en 1904. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton, le 9 avril 1905, en remplacement d’Auguste Girod décédé, jusqu’en 1907.

Cartier Claude (Le Jeune). Maire. Né à Rignat le 10 mars 1768, fils de Joseph Cartier et de Françoise Goyet. Petit cousin d’Antoine François Cartier (voir notice). Notable de Rignat en février 1789, maire en l’an II et l’an III. Nommé officier municipal par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). En février 1795, il est accusé devant le comité révolutionnaire de Bourg d’avoir dilapidé les biens de la Nation, lors de la vente des matériaux provenant de la tour du château. Il est mort à Rignat le 21 juin 1818.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Claude (Le Vieux). Maire. Né vers 1760, laboureur, fils d’Étienne Cartier. Cousin germain de Claude Cartier Le Jeune (voir notice), second officier de la municipalité de Rignat élu en février 1790, maire élu en l’an III, remplacé par Charles Emmanuel Cartier la même année, agent municipal élu en germinal an V, remplacé en l’an VII, nommé maire de 1808 à 1813.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Étienne François. Maire. Fils de Claude Cartier Le Vieux (voir notice), maire de Rignat nommé de 1831 à 1833.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier François Alexandre. Maire. Né à Rignat le 24 avril 1836, fils de Grégoire Cartier (voir notice) et de Françoise Guichard. Maire de Rignat élu de 1898 à 1900.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin,* Un village du Revermont, Rignat*, 1987.

Cartier Grégoire.* Maire*. Né à Rignat le 16 fructidor an X (3 septembre 1802), fils d’Antoine François Cartier le Jeune (voir notice) et de Marie Anne Guy. Cultivateur, maire de Rignat nommé en 1847, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, et en 1865, remplacé en 1870. Gendre de son prédécesseur François Guichard (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Jean-Marie. Maire. Né à Napt le 1er frimaire an XIV, fils de Joseph Marie Cartier, cultivateur, et de Jeanne Marie Curtet. Cultivateur, maire de Napt élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 juillet 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Il est mort à Napt le 23 février 1889.

Cartier Jean-Marie Francisque. Né à Revonnas le 18 août 1887, fils de Joseph Cartier (né en 1860) et d’Honorine Henriette Fossery. Petit-fils de François Alexandre (voir notice) et de Marie Claudine Guy. Cultivateur, président du comité de libération de Rignat nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, remplacé en mai 1945.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cartier Joachim. Maire. Né à Rignat le 23 janvier 1774, fils d’Antoine François Cartier (732-1779) et de Marianne Cochet. Petit-fils de Georges Cartier (1704-1773), vigneron, et de Jacquemine Rapillon. Neveu de Joseph Cartier dit de Courtisane (voir Cartier Antoine François). Instituteur, adjoint de Rignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 décembre 1821. Il est mort à Rignat le 21 août 1847.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987. – ADA 4K34 et 38.

Cartier Théodose Étienne Marie. Maire. Né à Rignat le 11 janvier 1833, fils de Charles Cartier (1809-1846) et de Josette Henriette Lapicotière. Petit-fils d’Étienne François Cartier (voir notice) et de Françoise Buffet. Cultivateur, maire de Rignat élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en 1886, réélu en mai 1888 et 1892, remplacé en 1896.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Casanova César. Maire. Né le 6 janvier 1911, commerçant, maire de Faramans en mars 1959, réélu en mai 1953 (DVG), mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF) et mars 1983.

Casanova Renée. Maire. Née le 19 octobre 1952, 3e adjointe de Châtillon-la-Palud en mars 1989, maire DVD en juin 1995, réélue en mars 2001 (DVD). Candidate (UDF) aux élections régionales du 28 mars 2004, en douzième position de la section départementale de la liste UMP-UDF conduite par Anne-Marie Comparini. Candidate (DVD) aux cantonales de Chalamont le 9 mars 2008, avec 14,3 % des voix (suppléant : Jean-Luc Payet-Pigeon, conseiller municipal de Saint-Nizier-le-Désert).

Caseaux Alexandre (Cazeau). Maire de Châtenay nommé en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 avril 1863.

Cassagneau Pierre Léopold Antoine François Joseph. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Astaffort dans le Lot-et-Garonne le 28 septembre 1887, attaché au cabinet de son père, Jean Joseph Félix, préfet de la Haute-Vienne en 1904, du président du Sénat, Armand Clément Fallières en 1905, du ministre des Colonies en 1906, de la Guerre, puis des Travaux publics en 1912, secrétaire général du Lot en 1913, de l’Orne, de Sainte-Menehould, secrétaire général du Tarn en 1919, sous-préfet de Belley nommé le 14 novembre 1921 et installé le 1er décembre, de Pamiers le 1er août 1922, secrétaire général du Puy-de-Dôme en 1925, de Dax en 1926, préfet des Landes en 1929, du Tarn en 1933 et de l’Hérault en 1935, admis à la retraite en 1941, mais nommé préfet de la Haute-Garonne en 1944 et directeur du J.O. en 1945 jusqu’en 1949. Il est mort à Toulouse le 21 février 1963.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926

Castellane Lionel de (Esprit Boniface Lionel, marquis de Castellane-Norante). Maire. Né à Tarascon le 13 octobre 1834, fils de Louis Boniface Ernest marquis de Castellane-Norante (1796-1848), major au 3e régiment d’Afrique, et de Julie Henriette Euphrosine Martin de Gray (1806-1894). Officier de cavalerie, commandant les mobiles de Saône-et-Loire, propriétaire, rentier, maire de Labalme élu en mai 1888 (réactionnaire), réélu en mai 1896. Il est mort à Neuilly-sur-Seine le 6 mai 1903.

Castellane-Majastre Boniface Jules, marquis de. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Riez dans les Alpes de Haute-Provence le 19 octobre 1812, sous-préfet de Barcelonnette en 1846, de Montluçon en 1850, du Vigan en 1851 et de Brignolles la même année avant d’être nommé à Trévoux le 7 juin 1854 où il est installé le 7 juillet. Il est nommé à Vienne le 15 décembre 1856 et préfet de la Drôme en 1862. Il est mort à Peipin dans les Alpes-de-Haute-Provence le 3 janvier 1900.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Castellani Jean-Marie. Maire. Né le 30 janvier 1955, maire de Rignieux-le-Franc élu en mars 2008.

Castin André. Maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en 1886, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.

Castin François. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 12 frimaire an XIV (3 décembre 1805), fils de Louis Castin (1748-1830), bourgeois d’Appregnin et de Marie Moret. Menuisier, maire de Magnieu nommé de 1846 à 1848, puis maire de Saint-Germain-les-Paroisses nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août1860, 1865 et 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, remplacé le 30 décembre.

Castin Pierre. Agent municipal. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 4 février 1753, fils de Joseph Castin (1724-1785), bourgeois de Saint-Martin-de-Bavel, et de Jeanne Billiard. Aubergiste, administrateur du district de Belley le 28 octobre 1792, adjoint à l’agent municipal de Rossillon de l’an IV à l’an VI, agent municipal de l’an VI à l’an VIII. Il serait mort en 1840.

BIBLIOGRAPHIE : H. Castin, Jules Juvanon, chronique des années terribles, 1989.

Castin Victor (Louis Victor). Maire. Né à Magnieu le 24 octobre 1839, fils de François Castin (voir notice) et de Nicole Faustine Ravet. Propriétaire cultivateur, maire de Saint-Germain-les-Paroisses nommé par arrêté préfectoral du 30 décembre 1874, en remplacement de François Castin. Réélu en octobre 1876, le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Castrigano Sylvie. Maire. Née le 20 août 1969, maire de Saint-Georges-sur-Renon élue en mars 2001 (DVG), sa liste devançant celle de Sylvie Berger, maire sortant. Elle démissionne en mars 2006.

Cathelin Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Germain-sur-Renon le 13 septembre 1880, fils de Laurent Cathelin, cultivateur, et de Claudine Tranchant. Adjoint de Saint-Germain-sur-Renon élu en décembre 1919, maire en 1921 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 3 octobre 1944, puis de la délégation spéciale par arrêté du 20 décembre, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical indépendant) et mai 1953 (radical-socialiste). Il est mort à Saint-Germain-sur-Renon le 8 novembre 1858.

Cathelin Philibert. Maire. Né à Saint-Germain-sur-Renon le 13 novembre 1907, conseiller municipal de La Chapelle-du-Châtelard élu depuis mai 1945, maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) jusqu’en 1971.

Catherin André. Maire. Né le 6 février 1937, agriculteur, 1er adjoint de Manziat en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD).

Catherin Francisque.* Maire*. Premier adjoint de Saint-Cyr-sur-Menthon en mai 1953 (radical-socialiste), maire élu en cours de mandat, réélu en mars 1959.

Catherin François. Maire de Feillens élu en cours de mandat après 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu en mai 1929 (URD).

Catherin Philibert (il signe Catherint). Maire de Feillens cité en 1793.

Catherin Pierre. Maire. Né le 20 août 1943, maire de Vésines élu en mars 2008.

Catimel Charles. Maire. Né à Birieux le 28 mai 1835, fils de Nicolas Catimel (voir notice) et de Pierrette Bonnamant. Cultivateur (4500 F de revenus en 1874), maire de Birieux élu en 1873, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1878, élu en mai 1904, remplacé en 1908.

Catimel Claude. Maire de Marlieux nommé d’octobre 1830, remplacé en 1836. Il établit un projet d’école qui ne sera réalisé qu’en 1880.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.

Catimel Étienne. Maire de Versailleux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 30 mai 1853.

Catimel Nicolas. Maire. Né à Birieux le 7 germinal an XII (1804), fils de Claude Étienne Catimel et de Marianne Levrat. Cultivateur, maire de Birieux nommé en février 1830, renouvelé le 15 juillet 1852, remplacé en janvier 1853.

Catimel Nicolas. Maire de Marlieux nommé en 1836, remplacé en 1841.

Catin André. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 14 février 1873, fils de Pierre Catin et de Jeanne Marie Falconet. Veloutier, maire de Saint-Jean-de-Niost élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1934.

Catin Claudius. Maire de Balan élu le 17 mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), mai 1935, confirmé par Vichy dans la délégation spéciale jusqu’en 1945.

Catinet Nicolas (Claude). Maire de Birieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800).

Catinet Nicolas (père). Maire de Saint-Germain-sur-Renon nommé par arrêté préfectoral du 30 juin 1818. Devant son refus, cette décision est rapportée par arrêté du 26 février 1819.

Cattelard François. Agent municipal. Né à Vieu le 30 mars 1736, fils de Georges Cattelard Godet (1696-1776) et de Marie Roux (1695-1762). Boucher, marchand à Vaux, hameau de Vieu, agent municipal de Vieu élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Vieu le 1er juillet 1816.

Cattelard Louis François (Catelard). Maire. Né à Vieu le 25 juillet 1777, fils de François Cattelard Godet (voir notice), et de Claudine Dord (née en 1743). Marchand à Vieu, maire de Pollieu nommé en septembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Louis François), jusqu’en 1826. Nommé à nouveau de 1838 à 1848. Il est mort à Pollieu le 14 août 1849.

Cattelin. Maire de Souclin nommé en 1807, remplacé en 1808.

Cattelin Jean Baptiste (Catelain, Catelin). Maire. Adjoint de Souclin nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juillet 1816, maire nommé par arrêté du 20 juillet 1818, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 août 1818. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 19 mars 1825, jusqu’en 1830.

Cattet Jérôme. Maire d’Armix nommé en août 1860, remplacé en 1865.

Cattin Étienne. Maire de Rignat élu de 1896 à sa mort en 1898.

BIBLIOGRAPHIE : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Cavalier André. Président du comité local de libération du Plantay nommé par arrêté du 31 octobre 1944, désigné maire, adjoint en mai 1945. Candidat (communiste) au premier tour des cantonales de Meximieux du 20 avril 1958.

Cavalier Constant. Maire de Neuville-sur-Ain élu en mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en mai 1929.

Cavalier Joseph. Maire de Saint-Rémy-de-Bourg nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (22 avril1800), remplacé en 1813 pour devenir adjoint.

Cavalier Léon Joseph Charles. Sous-préfet de Trévoux. Né le 9 mai 1843, il est nommé en 1873 sous-préfet de Neufchâteau et révoqué le 24 mai 1876. Le 24 mai 1877, il est nommé sous-préfet de Trévoux et démissionne le 16 décembre.

Cavaroc Pierre Frédéric. Maire. Adjoint d’Ambérieu nommé par arrêté du 16 mars 1859, renouvelé en août 1860, maire nommé par décret impérial du 21 septembre 1861, remplacé en 1865.

Cavet Alain. Maire, conseiller régional. Né le 8 mai 1949, ingénieur, maire de Meximieux (socialiste) remplaçant en 1983 après les élections Robert Goglu et réélu en mars 1989 (socialiste). Sa liste, avec 47,90 % des suffrages, est devancée aux élections des 11 et 18 juin 1995 par celle du RPR Christian Bussy (52,10 %). En mars 2001, il se présente sur une liste conduite par Robert Goglu qui obtient 26,46 % des voix contre 57,11 % à celle de Christian Bussy. Candidat aux élections cantonales en mars 1994, il recueille 19,88 % au premier tour et 27,42 % au second tour contre 32,54 % à la sortante UDF Joëlle Durand-Maniclas et 40,04 % au RPR Claude Marcou qui est élu. Élu, en seconde position, sur la liste PS-MRG aux élections régionales du 16 mars 1986 conduite par Jean Moreteau. Candidat en troisième position sur la liste PS-MRG du 22 mars 1992, conduite par Dominique Saint-Pierre. Candidat (Pôle républicain) aux législatives des 9 et 16 juin 2002, il obtient 2,48 % des suffrages au premier tour.

Cavet Louis. Maire. Né à Saint-Benoît, le 12 novembre 1812, fils de Joseph Cavet. Cultivateur, membre de la chambre d’agriculture et suppléant du juge de paix, maire de Saint-Benoît nommé en 1843, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, démissionnaire en 1860.

Cavoret François. Maire. Né le 24 avril 1762, fils de François Cavoret, notaire à Virieu-le-Grand de 1770 à 1790, et de Josephte Chevrier. Praticien, capitaine de la 4e compagnie du 2e bataillon de l’Ain en 1791 et 1792. Agent national de Virieu en nivôse an III, agent municipal de Virieu-le-Grand élu en l’an IV, remplacé en l’an V, président de l’administration municipale du canton de Virieu-le-Grand en l’an VII. Le 22 vendémiaire an VII (13 octobre 1798) l’administration centrale du département dit qu’il n’y a pas lieu à délibérer sur les dénonciations portées contre lui. On lui reprochait d’avoir déserté devant l’ennemi à Olstein en 1792 et diverses malversations.

Cazaux Hippolyte. Conseiller de préfecture. Né le 25 mars 1804, il est nommé le 23 juillet 1834 conseiller de préfecture de l’Ain. Le 21 septembre 1836 il est nommé sous-préfet de Largentière dans l’Ardèche, en 1838 de Castelnaudary, en 1839 de Rocroi, puis de Barbezieux et en 1842 de Saint-Pol dans le Pas-de-Calais.

Cazeaux Ernest. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire, ancien capitaine de la 5e compagnie du bataillon des gardes mobilisés de l’Ain, élu conseiller de l’arrondissement de Bourg par le canton de Pont-d’Ain le 12 avril 1874 par 1023 voix contre 722 à Joseph Convert, maire de Pont-d’Ain. Il démissionne en avril 1875, car il est nommé inspecteur de l’émigration à la Martinique.

Cazenove Jean-Jacques. Maire de Thoiry nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).

Ceizériat Claude François (Ceyzériat). Maire d’Arnans nommé en 1811, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815.

Ceizériat Mathieu (Seisériat). Maire d’Arnans nommé par arrêté du préfet Ozun du 1er nivôse an IX (22 décembre 1800), remplacé en 1808.

Cellard Gabriel. Maire de Sault-Brénaz élu le 4 juillet 1948, réélu en mai 1953 (radical-socialiste), remplacé en 1959.

Cellier Jean-Claude. Maire de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1896.

Cerdon Claudius. Conseiller d’arrondissement. Né le 9 avril 1883, cultivateur, 1er adjoint d’Artemare élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton de Champagne au deuxième tour le 24 avril 1938, en remplacement de Léon Carrier élu conseiller général, et réélu le 1er mai 1938 contre Paul Munet, jusqu’en 1940.

Cerdon Jean. Maire. Né à Béon le 3 avril 1757, fils d’Antoine Cerdon et de Marie-Anne Arnaud. Maire de Béon nommé le 4 nivôse an II (27 mars 1794), renouvelé le 7 germinal an II (27 mars 1794), le 3 nivôse an III (23 décembre 1794), remplacé en l’an IV. Agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VIII. Il est mort le 3 février 1843 à Béon.

Cerdon Louis. Maire. Né à Béon le 16 novembre 1756, fils de Pierre Joseph Cerdon et de Marie Plotin. Procureur au bailliage de Belley, avoué, adjoint de Béon cité le 14 décembre 1795, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire le 18 brumaire an IX (9 novembre 1800) pour s’installer à Belley et remplacé par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800). Il est mort à Belley le 27 novembre 1821.

Cerdon Philibert. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Béon le 23 septembre 1862, fils de Louis Cerdon et de Marie Callet. Agriculteur, maire (radical-socialiste) de Béon élu le 10 septembre 1922, réélu le 10 mai 1925, le 12 mai 1929 et le 17 mai 1935, jusqu’à son décès le 31 mars 1941. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Champagne le 24 avril 1938, en remplacement de Léon Carrier décédé.

Cerdon Pierre. Agent municipal d’Ameyzieu cité depuis germinal an V.

Cerisier Antoine-Marie. Né à Châtillon-les-Dombes vers 1749, fils d’un épicier de cette ville. Après des études commencées au collège des jésuites de Bourg, il les poursuit à Paris sous la conduite de son oncle J. Cerisier, professeur d’éloquence au collège des Grassins. Il devient secrétaire de l’ambassade de France à La Haye tout en étant écrivain, puis il collabore à la Gazette de Leyde. Il publie à Utrecht de 1777 à 1784 un Tableau général de l’histoire des Provinces unies en 10 volumes, traduit de l’anglais en 1778 l’ouvrage de Barron Histoire de la fondation des colonies des anciennes républiques, adaptée à la dispute présente de la Grande-Bretagne avec ses colonies américaines et il rédige quelques brochures sur la politique hollandaise. Il traduit et publie également en 1782 à Londres et en Hollande Le destin de l’Amérique, ou dialogues pittoresques. À son retour en France, ce dernier ouvrage dont le contenu correspond aux vues diplomatiques de la France, lui vaut une pension de Louis XVI. Il est réformiste et publie en 1778 Régénération de la France par les États généraux. Il est élu député de Châtillon-les-Dombes le 23 mars 1789 pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Candidat à la députation aux États généraux, il est battu le 4 avril par Populus et le 5 avril par Picquet. Le 6, il est élu député suppléant, mais n’a pas l’occasion de siéger. Il publie en 1789 en 23 pages Extrait des délibérations du Tiers État de Châtillon-les-Dombes, assemblé en vertu des lettres du Roi, pour les États généraux. Choqué par les dérives révolutionnaires, il veut défendre la monarchie et le 1er décembre 1790, il fonde avec Joseph Michaud (voir notice) et Boyer la Gazette universelle qui paraît jusqu’au 10 août 1792. Il est arrêté dans le Beaujolais, incarcéré à Lyon pendant trois mois et recouvre sa liberté le 20 nivôse an II (9 janvier 1794). Michaud a pu s’échapper mais Boyer, arrêté également, est guillotiné. Il est mort, sans ressources, le 1er juillet 1828 à Châtillon.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. –* Dict. de biographie française*, art. P. Faure.

Certeau Édouard de (de la Barge de Certeau). Maire. Né à Chapeau Cornu, Isère, le 28 août 1828, fils d’Augustin de la Barge de Certeau, avocat à Grenoble, et de Françoise Marguerite Pinet (1803-1869). Maire de Virignin nommé le 11 septembre 1863, en remplacement de Pierre Cyvoct nommé adjoint du maire de Belley. Renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 septembre 1866. Il est mort à Genève le 22 février 1889. Les Certeau habitaient Saint-Blaise.

Ceyzériat Auguste. Maire. Adjoint d’Arnans élu en mai 1900, maire en mai 1904, réélu en mai 1908.

Ceyzériat François. Maire d’Arnans élu en mai 1884, remplacé en 1888.

Chabaud Pierre. Maire. Né à Labalme le 25 mars 1767, fils de Jean Baptiste Chabaud et de Claudine Chapard. Procureur de la commune de Labalme cité en l’an IV, élu agent municipal la même année, remplacé en l’an V, président du canton de Leyssard avant 1800, maire de Labalme nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815.

Chabert Barthélémy. Maire de Niévroz nommé de 1841 à 1848.

Chabert Apollinaire. Maire. Né à Colomieu le 26 octobre 1714, fils de Claude Chabert (1686-1730), laboureur, et de Claire Cocholat (1685-1752). Maire de Colomieu cité le 22 juin 1791, lorsqu’il préside l’assemblée du canton de Belley à l’église des Cordeliers. Il est mort à Colomieu le 17 vendémiaire an VII (8 octobre 1798)

Chabert Barthélémy. Maire de Niévroz nommé de 1841 à 1848.

Chabert Benoit. Maire de La Boisse cité en 1790, 1791 et, si c’est le même, en 1793. Adjoint en 1800 démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Chabert Benoit. Maire de Béligneux nommé de 1832 à 1837.

Chabert François. Maire de la Boisse nommé de 1830 à 1832.

Chabert Gabriel. Maire. Né à Parcieux le 23 novembre 1833, fils de Gabriel Chabert et de Clémence Melais (Mellet). Cultivateur, adjoint de Parcieux nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1894.

Chabert Gaspard Anthelme. Maire. Né à Colomieu le 6 janvier 1785, fils de Pierre Chabert (voir notice) et de Marianne Mermet Grandpierre. Cultivateur, adjoint de Colomieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en 1831, élu en 1848, renouvelé le 15 juillet 1852 et le 10 juin 1855, remplacé le 8 mars 1859.

Chabert Hippolyte (Jean Jacques Hippolyte). Maire. Né à Belley le 13 juin 1815 (acte non trouvé), fils de Marin Chabert (1778-1836), avoué, et d’Hélène Carroz. Chef d’escadron en retraite (capitaine au 12e dragons), chevalier de la Légion d’honneur par décret du 27 décembre 1861 (LH/465/7), élu au deuxième tour, le dernier de la liste, au conseil municipal de Virignin le 18 janvier 1878, élu maire le 21 janvier 1883, réélu le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Aix-les-Bains le 13 août 1887, chez la veuve Jarrier rue Daquin, à l’âge de 72 ans. Il était domicilié au hameau des Champagnes.

Chabert Jean. Conseiller d’arrondissement. Notaire à Trévoux. Ses minutes sont conservées pour les années 1861 à 1874. Élu au conseil d’arrondissement de Trévoux par le canton de Chalamont le 14 août 1870, au décès d’Antoine Louis Genod, et réélu le 8 octobre 1871.

Chabert Jean. Conseiller général. Chirurgien-dentiste, candidat aux élections municipales de Belley en mars 1971, conseiller municipal d’opposition (PS) élu le 6 mars 1983 comme tête d’une liste d’union de la gauche (28,03 % des suffrages au premier tour contre 2,85 % à une liste d’extrême gauche conduite par Philippe Cellier et 69,11 % à celle de Charles Millon), réélu le 12 mars 1989 sur la liste de gauche conduite par Pierre Carroz. Tête de liste de la gauche le 11 juin 1995 (42,90 % au premier tour), candidat en troisième position sur la liste Pasqualin (DVG) en mars 2001 qui n’a pas d’élu. Conseiller général socialiste en 1979, battant le républicain indépendant, Yves Delpon. Il est lui-même battu en 1985 par Charles Millon, député maire UDF de Belley. Candidat aux sénatoriales du 28 septembre 1980.Retiré à Virieu-le-Grand où il est correspondant du Progrès avec son épouse, il est mort en 2014.

Chabert Jean-Baptiste. Maire. Né à Bresson, dans l’Isère, le 20 mars 1760, fils de Jacques Chabert, laboureur au hameau de Louvareau et de Catherine Peyronard. Entré au 1er bataillon de l’Isère (et non de l’Ain comme le dit Dufaÿ) le 6 novembre 1791, caporal le même jour, fourrier le 1er mars 1793, sergent le 19 juin 1794, il a combattu en Italie sous Moutesquiou, Kellermann, Chéret et Bonaparte. Les ans 7, 8 et 9, il les passe en Égypte sous Bonaparte, puis Menoux. Il avait été blessé au genou gauche le 21 septembre 1792 lors de la prise de la Savoie. Un second coup de feu avait atteint l’index de sa main droite à la bataille des Pyramides. Sergent-major le 1er thermidor an XI (20 juillet 1803), il sert en l’an XII sur les Côtes de l’Océan sous Davout, puis à la Grande Armée. Blessé à Iéna le 4 octobre 1806 de deux coups de feu, l’un au talon gauche, l’autre au bras droit, il est nommé sous-lieutenant le 26 janvier 1807, lieutenant le 25 avril 1809, capitaine au 88e régiment de ligne le 4 septembre 1812, il fait toutes les campagnes jusqu’à Waterloo, où il est laissé pour mort. Retraité en 1815 après avoir appartenu à l’armée du Nord, il est nommé maire de Varambon de 1829 à 1832. Il est mort à Bourg le 23 juillet 1853 à l’âge de 93 ans. LH/465/3 : Chevalier le 7/7/1807.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.

Chabert Joseph. Agent municipal de Béligneux en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Chabert Joseph. Maire de Colomieu nommé par arrêté du 5 avril 1865, reconduit le 26 août de la même année.

Chabert Paul. Maire de Divonne élu de 1912 à 1919.

Chabert Pierre. Maire. Né à Colomieu le 28 février 1756, fils d’Apollinaire Chabert (voir notice) et d’Anne Monin. Maire* *de Colomieu cité depuis nivôse an II.

Chabert Pierre. Maire de Colomieu nommé par arrêté du 8 mars 1859, cité en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 avril 1865.

Chabert Pierre. Maire. Né à Reyrieux le 17 juin 1811, fils de Gabriel Chabert et de Claudine Guichard. Homme d’affaires (800 F de revenus en 1855), adjoint de Parcieux nommé maire par arrêté du 19 janvier 1860, remplacé en 1865.

Chabert Pierre. Maire de Béligneux nommé par arrêté du 26 août 1865, jusqu’en 1867. Les conseillers municipaux refusent d’assister à son installation, prétextant qu’ils n’ont pas été consultés pour cette désignation, et, par courrier au préfet du 11 février 1866, ils indiquent qu’ils refuseront d’adopter toute proposition de sa part. Le conseil est suspendu le 26 mai et remplacé par une commission présidée par le maire jusqu’à sa dissolution par Napoléon III le 27 mai 1867 et la désignation d’un nouveau maire le 24 août.

BIBLIOGRAPHIE : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.

Chabrolle Alain. Conseiller régional. Ingénieur conseil, ancien porte-parole de la FRAPNA, candidat au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010, le premier pour l’Ain, sur la liste conduite par Philippe Meirieu (Les Verts). Élu au second tour le 21 mars, en troisième position pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes ».

Chaboud François. Maire. Né le 29 mai 1942, technicien agricole, maire de Fareins en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et mars 1995 (DVD).

Chaboud Pierre. Président de l’administration municipale du canton de Leyssard réélu le six germinal an VII (26 mars 1799).

Chaboux Claude. Maire. Né à Chézery-Forens le 19 novembre 1799, fils de Jean François Chaboux et de Marie Rolande Dijoux. Cultivateur, adjoint de Forens nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé le 29 mars 1857, remplacé par arrêté du 3 octobre 1865. Il est mort à Forens le 26 novembre 1872.

Chaboux François (Chaboud). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 22 juillet 1773, fils, comme son jumeau Pierre, de Jean-Baptiste Chaboux, tailleur de pierre, et de Jeanne Pezan-Mignot, il s’engage le 22 septembre 1793, à 21 ans, au 11e bataillon de l’Ain affecté à l’armée des Alpes sous les ordres de Kellerman. Élu sous-lieutenant six jours plus tard, il participe durant les années III, IV et V à la campagne d’Italie, son bataillon étant amalgamé en l’an IV au 22e régiment d’infanterie légère. De l’an VI à l’an IX, il est en Égypte où, promu lieutenant le 2 septembre 1798, il est blessé d’un coup de feu sur la nuque le 6 février 1799 à la révolte des habitants de la province de Benisouf en Haute Égypte où « il se distingue particulièrement ». Rentré en France, nommé capitaine de la 7e compagnie du 2e bataillon du 22e régiment d’infanterie légère le 30 juin 1804, il participe à la campagne d’Italie, fait partie de l’armée de Naples, intègre la Grande Armée, est nommé chef de bataillon dans le 151e régiment d’infanterie de ligne, « est blessé mortellement (sic) à la tête de quatre coups de sabre et un sur l’épaule droite le 26 mai 1813 à l’affaire de Haynau, en Silésie, où il fut fait prisonnier et délivré le même jour », est fait chevalier de la Légion d’honneur le 28 juin 1813, sert à l’armée du Nord en 1814 où il est à la tête d’un régiment de garde nationale le 15 mars. Peu enthousiaste lors du retour de l’Empereur, il s’éclipse en allant soigner ses blessures aux eaux thermales de Bourbonne-les-Bains. Fait officier de la Légion d’honneur le 2 août 1815 par le duc de Berry, mis en demi-solde le 20 septembre, il rentre à Belley dans la maison familiale, épouse le 28 avril 1817 Anthelmette Guilland fille de feu Louis Guilland (voir notice) de Talissieu et de Louise Dor et veuve de Jean-Baptiste Amoudru (voir notice), greffier en chef de la maîtrise des Eaux et Forêts du Bugey. Il réside alors à Chavornay dans la maison de sa femme au fief de la Tour. Il est nommé maire de cette localité par arrêté du préfet Rogniat du 23 novembre 1824 jusqu’à sa mort à Chavornay le 29 octobre 1836. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1828, renouvelé le 2 mars 1831 jusqu’en 1833. Sur sa tombe à Chavornay, figure cette inscription : Guerrier aussi brave qu’administrateur zélé, il a su s’attirer l’estime et la considération de ses concitoyens.

BIBLIOGRAPHIE : Notes familiales, Les Chaboux, Jean Noël Giuliani et Dominique Saint-Pierre. – LH/466/38.

Chaboux Jean Christophe Auguste. Maire. Né à Belley le 11 novembre 1822, fils de François Chaboux (voir notice) et d’Anthelmette Guilland. Maire de Chavornay élu en 1848, renouvelé par arrêté du 5 juillet 1852, puis du 10 juin 1855 et en août 1860, remplacé par décret du 14 mars 1863, car il avait été nommé juge de paix à Champagne le 27 décembre 1862. Il fait campagne pour le oui lors du plébiscite de mai 1870, ce qui lui vaut d’être destitué par décret du gouvernement de la défense nationale du 27 septembre. Nommé à Lagnieu le 17 octobre, il est réintégré à Champagne le 1er juillet 1871 jusqu’à sa mort à Chavornay le 16 mai 1887. Son fils, Vital Émile Chaboux (1859-1909), notaire à Champagne de 1882 à 1900, a été adjoint de Chavornay en 1892.

BIBLIOGRAPHIE : Notes familiales, Les Chaboux, Jean Noël Giuliani et Dominique Saint-Pierre.

Chabrouty Amédée. Maire de Saint-Denis-le-Chosson élu en 1885, réélu en mai 1888, remplacé en 1891.

Chabry Jean. Maire de Birieux élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche), 1929 (radical-socialiste) et 1935.

Chabry Jean. Maire, conseiller général. Né à Lent le 3 avril 1943, élève du lycée Carriat, licencié ès Sciences Économiques à la faculté de droit de Lyon, chef d’entreprise de 1973 à 2005, maire de Jujurieux élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD) et le 14 mars 2008. Président de la communauté de communes Bugey – Vallée de l’Ain depuis 1995. Conseiller général du canton de Poncin (sans étiquette) élu le 22 mars 1998, au deuxième tour, avec 56,89 % des voix, contre Jean-Luc Orset (UDF-RPR), maire de Saint-Jean-le-Vieux. Représentant du département au comité du monument et du cimetière de la Résistance au Val d’Enfer à Cerdon. Réélu (sans étiquette) au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 50,72 % des voix, contre 31,08 % à Jacques Cagnac (Les Verts, suppléante Christine Funazzi), adjoint au maire de Boyeux-Saint-Jérôme, et Lydia Girault (FN). Vice-président du conseil général de 2004 à 2006, vice-président délégué de 2006 à 2008. Vice-président de l’Association des maires ruraux. Candidat (DVD) aux sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 13,49 % des voix au premier tour, et soutenu par la gauche, se représente au second tour et arrive 6e pour trois élus avec 33,16 % des voix (suppléant Daniel Juliet). Réélu (SE) au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, au deuxième tour avec 58,35 % des suffrages contre Jean-Michel Giroux (UMP), maire de Poncin. Il adhère alors au PRG. En décembre 2012, il rejoint le groupe majoritaire au conseil général.

Chabry Joseph. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, adjoint en mai 1904.

Chabuel Régis.* Maire* d’Oncieu élu en 1908, réélu en mai 1912, remplacé en décembre 1919, réélu en 1925 (républicain de gauche), remplacé en 1927.

Chadal. Secrétaire général de l’Ain. Élève de l’école polytechnique, renvoyé pour sa participation à la manifestation républicaine des funérailles du général Lamarque, docteur en médecine, licencié en droit, considéré à Bourg, où il est avoué, comme le chef des Rouges, il est arrêté en mai 1851, condamné à deux années d’emprisonnement pour organisation de société secrète, détenu à Belle-Isle et déporté quelque temps en Afrique. Secrétaire général de l’Ain le 13 septembre 1870 ; remplacé le 24 janvier 1871, il est candidat aux législatives du 8 février 1871 et arrive 13e pour 7 élus.

Chaffaud Hippolyte (Pierre Hippolyte). Maire. Né à Bâgé-la-Ville le 13 juillet 1872, fils de Pierre Chaffaud (voir notice) et de Laurence Rodet. Agriculteur, adjoint de Saint-André-de-Bâgé élu en cours de mandat en 1924 (radical), réélu en mai 1925 (radical puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), maire en cours de mandat en 1934, remplacé en 1935.

Chaffaud Pierre. Maire. Né à Bâgé-la-Ville le 16 février 1822, fils de Jacques Chaffaud, cultivateur, et de Françoise Chaffaud. Propriétaire, adjoint de Saint-André-de-Bâgé nommé par arrêté du 20 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en 1860, nommé maire en 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort à Saint-André-de-Bâgé à le 26 janvier 1883.

Chaffaud Pierre.* Maire*. Adjoint de Saint-André-de-Bâgé élu en mai 1904, réélu en mai 1908, maire en mai 1912.

Chaffringeon Claude. Maire. Président du comité local de libération de Birieux nommé par arrêté du 31 octobre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.

Chaffurin Benoît. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon élu en 1888, réélu en mai 1892, remplacé en 1896. Adjoint de 1896 à 1904.

Chaffurin Henri (Henry).* Maire*. Né vers 1795, cultivateur, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en avril 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Chaffurin Joseph. Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon le 2 octobre 1825, fils d’Henri Chaffurin (voir notice) et de Jeanne Greffet. Rentier, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, réélu en mai 1884, 1888 et 1892.

Chagnard Jules. Maire. Né à Romenay le 21 juillet 1884. Maire (radical, puis radical-socialiste) de Vescours élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, mai 1929, remplacé en 1935.

Chagneux Jean.* Maire*. Né le 22 novembre 1926, agriculteur, maire de Villeneuve en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (CDS), mars 1983 et mars 1989 (UDF). Candidat aux élections cantonales de 1976.

Chagneux Jean. Maire. Né à Savigneux le 1er mars 1900, conseiller municipal de cette commune élu le 18 mai 1945, 1er adjoint le 2 novembre 1947, maire le 18 juin 1850, réélu en mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (CNI), jusqu’en mars 1971.

Chagneux Paul. Maire. Né le 24 janvier 1931, agriculteur, frère de Jean Chagneux maire de Villeneuve. Adjoint de Savigneux de 1971 à 1977, conseiller municipal en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995 (RPR) et mars 2001 (DVD), jusqu’en 2008. Candidat DVD aux cantonales de Saint-Trivier-sur-Moignans en mars 1994, il recueille 18,41 % des voix au premier tour et 43,05 % au deuxième tour contre 56,95 % à Jean Vial qui est élu. Président de la communauté de communes de la Porte-Ouest de la Dombes créée en décembre 1994.

Chaigneau Pierre. Né à Saint-Jean-d’Angély, nommé receveur des domaines et des biens d’émigrés par arrêté d’Albitte du 3 ventôse an II (21 février 1794), arrêté sur ordre de Boisset le 24 thermidor (11 août), il est tué à l’âge de 41 ans lors du massacre des hébertistes du 30 germinal an III (19 avril 1795) à Bourg.

Chailant de Moriés Jean-François (Demauries). Maire. Chevalier de Saint-Louis, maire de Divonne nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 novembre 1815, remplacé en 1816. Il figure sur la liste de l’Ordre royal de Saint-Louis dans l’Annuaire Bottier de 1817.

Chaillot Denis Nicolas.* Parlementaire, représentant en mission*. Né à Provins le 27 juin 1764, avocat, élu le 27 germinal an VII (15 avril 1799) député de la Seine-et-Marne au Conseil des Cinq-Cents. Envoyé le 4 frimaire an VIII (4 novembre 1799) par les consuls dans la sixième division militaire, dont l’Ain fait partie, comme représentant avec mission de faire accepter le coup d’État de Brumaire. Ce dévouement à Bonaparte le fait entrer au Corps législatif le 24 nivôse an VIII (14 janvier 1800). Ensuite, il devient juge de paix, puis procureur impérial à Provins, où il meurt le 12 janvier 1814.

Chaillou Pierre (Challiou). Maire de Chaneins nommé de 1842 à 1848.

Chaine Jean Claude (Chêne). Maire. Officier municipal de Meyriat nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Héritier le 3 frimaire (23 novembre). Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800). L’arrêté porte : « Chêne, meunier à Moirant ». Remplacé en 1808.

Chaintron Benoît. Maire. Né à Messimy, adjoint de Chaleins nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 2 janvier 1822, jusqu’à sa mort à Chaleins le 9 août 1831, à l’âge de 59 ans.

Chaize Patrick. Maire. Né le 22 mars 1963, Directeur du syndicat intercommunal d’électricité de l’Ain, maire de Vonnas élu le 21 mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle élu le 15 avril 2008.

Chaland Pierre Georges. Homme de loi, membre du directoire du district de Montluel nommé par Boisset le 22 fructidor an II (8 septembre 1794).

Chalendon Albin Joseph Denis Nizier. Né à Lyon en 1809, fils d’Antoine Chalandon (1768-1832) et de Jeanne Marie Brossat (1772-1849). Capitaine du Génie, maire de Parcieux nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1870 par son fils Emmanuel. Il est mort à Parcieux le 31 janvier 1885, à l’âge de 76 ans. Il est le frère de Georges Chalandon (1804-1873), évêque de Belley de 1852 à 1857 et archevêque d’Aix-en-Provence en 1857.

Chalandon Albin Paul Henri. Parlementaire, ministre. Il n’a pas eu d’activité politique dans l’Ain, mais il y est né, à Reyrieux, le 11 juin 1920, fils de Pierre Chalandon (voir notice) et de Claire Cambon (1885-1965). Petit-fils d’Emmanuel Chalandon (voir notice) et d’Hélène Guérin (1844-1886). Après avoir effectué des études à Lyon au lycée Ampère, à Vanves au lycée Michelet, à Paris au lycée Condorcet et à la faculté des lettres, il est inspecteur des finances, attaché au cabinet de Léon Blum président du gouvernement provisoire en 1945-1946, chargé de mission au cabinet de René Mayer ministre des Finances en 1947-1948, membre du Comité de réorganisation de l’aéronautique en 1948, puis il exerce une carrière de banquier et d’administrateur de sociétés. Il est l’un des fondateurs de l’UNR, son trésorier en 1958 et 1959, son secrétaire général en 1959 et de façon générale son inspirateur en matière économique. Il est député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine à Asnières en 1967-1968, ministre de l’Industrie du 31 mai au 10 juillet 1968 dans le ministère de Georges Pompidou, député des Hauts-de-Seine de juin à août 1968, ministre de l’équipement et du Logement du 12 juillet 1969 au 5 juillet 1972 dans les ministères Couve de Murville et Jacques Chaban-Delmas, député des Hauts-de-Seine en 1973-1976, président d’Elf-Aquitaine de 1977 à 1983. Député du Nord élu le 16 mars 1986, il entre au gouvernement de Jacques Chirac pendant la cohabitation comme garde des Sceaux du 20 mars 1986 au 10 mai 1988. Il a repris depuis ses activités industrielles. Il a été champion d’Europe de ski des parlementaires en 1969, 1970 et 1971. Comme ministre de l’équipement et du Logement, il a joué un rôle important dans le développement du réseau autoroutier et l’arrêt de l’urbanisme des grands ensembles au profit de l’habitat individuel (Les chalandonnettes). Place Vendôme, son action est plus discutable, car, malgré une parfaite compréhension des problèmes de la justice, il a cédé à la politique du faux-semblant répressif (programme de constructions de prisons privées, alourdissement des peines, etc.), faute probablement de moyens que le Premier ministre ne lui a pas accordés. À la tête de la société d’État Elf, il a poursuivi le développement de cette société dans la ligne droite de ce qui se faisait à l’époque avec un forte utilisation de services secrets, notamment en Afrique. Il a épousé la princesse Salomé Murat, née en 1926, fille d’Achille Murat (1898-1987) et de Madeleine de Chasseloup-Laubat (1901-1945).

BIBLIOGRAPHIE : B. Yvert, dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié et déposé aux archives départementales de l’Ain.

Chalandon Emmanuel. Maire, conseiller général. Né à Paris le 18 octobre 1842, fils d’Albin Chalandon (voir notice) et de Clémence Lacroix Saint Pierre (1821-1893). Propriétaire, maire de Parcieux élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881, réélu en mai 1888. Conseiller général de Trévoux de 1887 à 1892. Candidat conservateur aux législatives dans la circonscription de Trévoux, il obtient 7663 voix contre 12725 au républicain Henri Germain qui est élu. Il est mort à Vichy le 11 septembre 1895.

Chalandon Georges. Maire. Né à Reyrieux le 27 mars 1920, exploitant agricole, maire de Parcieux en mars 1961, réélu en mars 1965 (MRP), mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (RPR), démissionnaire en janvier 1992.

Chalandon Henry. Maire. Né à Parcieux le 16 juin 1871, fils d’Emmanuel Chalandon (voir notice) et d’Hélène Guérin (1844-1886). Maire de Parcieux élu en 1897, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD), 1929 (URD) et 1935. Il est mort à Parcieux le 30 janvier 1958. Fabre-Luce écrit dans le Grand Jeu : « Le vieux Chalandon, maire de Reyrieux et fils de l’ancien concurrent clérical de mon grand-père, m’adressait encore des reproches destinés à celui-ci : Alors, votre politique, c’est toujours les curés sac au dos ? ».

Chalandon Pierre. Maire. Né à Parcieux le 24 septembre 1879, fils d’Emmanuel Chalandon (voir notice) et d’Hélène Guérin (1844-1886). Industriel, adjoint de Reyrieux élu en décembre 1919, maire en 1920, remplacé en 1923. Il est mort à Paris le 19 juillet 1964.

Chalessin Étienne (Jules Étienne). Maire. Né à Saint-Vulbas le 15 janvier 1881, fils de François Louis Chalessin et de Claudine Marie Adélaïde Brun. Maire de Saint-Vulbas élu en cours de mandat avant 1929, remplacé en mai 1929 (URD). Cité à l’ordre du régiment (133RI) le 17 juin 1917 : « Soldat très courageux et très discipliné a par son sang froid et son initiative mis en fuite une patrouille ennemie qui essayait de rentrer dans nos tranchées ». Croix de guerre avec étoile de bronze.

Chalessin François Joseph. Maire. Né à Saint-Vulbas le 10 mai 1823, fils de François Chalessin, cultivateur au hameau de Marcillieux, et de Marguerite Penet. Propriétaire, maire de Saint-Vulbas nommé le 22 février 1853, reconduit le 10 juin 1855, en 1860, 1865 et 1970, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé le 15 juin de la même année.

Chaley Joseph Camille. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Belley le 18 septembre 1825, fils de Louis Chaley, juge au tribunal de première instance de Lyon nommé conseiller à la cour de Lyon en mars 1848 et élu conseiller général du Rhône le 3 septembre, et d’Adèle Roux, beau-frère de Lucien Tendret. Rentier, conseiller municipal de Ceyzérieu, berceau de sa famille, le 4 septembre 1870, élu maire le 11 octobre 1870, réélu en mai 1871, révoqué pour son républicanisme par arrêté du 18 février 1874 du préfet Raffier-Dufour, reconduit par arrêté du 29 mai 1876, élu le 12 octobre 1876, suspendu quelque temps le 15 juillet 1877 (voir Raymond-Cahuzac), réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881 jusqu’aux élections de 1884. Conseiller général, républicain de gauche puis modéré, du canton de Virieu-le-Grand du 8 octobre 1871 à 1883 (battu par le radical Roselli-Mollet), il devient vice-président de cette assemblée. Candidat à l’élection législative complémentaire du 2 juillet 1871, au scrutin départemental proportionnel, provoquée par la démission d’Aristide Tendret, malade, et l’option de Jules Favre pour le Rhône, il échoue en obtenant 19301 voix alors que le 2e et dernier, Tiersot, est élu avec 26610 voix sur 60125 votants. Il est élu député républicain de l’arrondissement de Belley le 20 février 1876 par 12945 voix sur 18876 votants et 23330 inscrits contre 4456 au sortant conservateur Paul Cottin et 1403 au républicain radical Luc Roselli-Mollet. Il appartient à la gauche modérée, fait partie des 363 et est réélu aux élections générales du 14 octobre 1877, au scrutin d’arrondissement, par 15322 voix sur 18785 votants et 23616 inscrits contre le candidat officiel du maréchal Mac-Mahon, Étienne Récamier (1834-1893), candidat monarchiste qui réunit 3340 voix. Appartenant à la majorité opportuniste, il soutient le ministère Dufaure, vote pour Jules Grévy à la présidence de la République, pour l’invalidation de Blanqui, pour les lois sur la presse et pour l’application des lois existantes aux congrégations. Candidat opportuniste aux élections des 21 août et 4 septembre 1881, il n’est pas réélu avec 5847 voix contre 11052 au républicain radical Luc Roselli-Mollet et il meurt à Ceyzérieu le 9 mars 1890. En 1903, est érigée, par Sauterey architecte, sur la place centrale de Ceyzérieu une fontaine portant l’inscription : Don de Mme Camille Chaley, captage et dérivation des eaux souterraines du bassin fermé de Champaroux, en mémoire de M. Camille Chaley, ancien maire de Ceyzérieu.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand.

Challiou Jean. Maire de Chaneins réélu le 3 décembre 1792.

Chalon François (François Benoit). Maire. Né à Brion le 16 mars 1844, fils de Jean François Châlon, cultivateur à Montanges, et de Marie Josephte Berrod. Cultivateur, maire de Montanges, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1876. Il est mort à Montanges en 1909.

Chalon François (Jean-François).* Maire*. Né le 28 septembre 1824, fils de Pierre Joseph Chalon, cultivateur, et de Marie Victoire Robin. Cultivateur, adjoint de Brion élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, élu maire le 11 décembre 1881, après la révocation de Louis François Roset, et premier adjoint de ce dernier de 1884 à 1888.

Chaly Étienne.* Maire* de Jasseron, élu le 14 novembre 1790 en remplacement de François Desprez, curé et maire, dont les fonctions sont devenues incompatibles. L’assemblée de la commune compte alors 87 citoyens actifs. Il reste en fonction jusqu’au 13 novembre 1791.

BIBLIOGRAPHIE : J. Manissier,* Jasseron 2000 ans d’histoire*.

Chamarande Charles. Maire. Marchand de vins, adjoint d’Amareins par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire nommé par arrêté du 14 germinal an XII (4 avril 1804), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé le 14 avril 1823 à l’âge de 60 ans et remplacé par son fils par arrêté du préfet Rogniat du 2 juin 1823.

Chamarande Charles. Maire. Né le 2 février 1801, fils de Charles Chamarande (voir notice) et d’Éléonore Beau. Propriétaire rentier (25000 F de revenus en 1855), maire d’Amareins nommé début 1829, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé le 17 juillet 1857, à l’âge de 51 ans, et remplacé le 8 août 1857.

Chamard Ambroise. Maire de Bohas nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.

Chamard Antoine. Agent municipal de Bohas en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Chamard Jean-Baptiste (Chamois). Maire. Député de Bohas pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Bohas élu vers 1791. Remplacé, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808, nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.

Chamard Jean-Baptiste. Maire de Bohas de 1837 à 1848.

Chambard Amédée. Maire. Né le 29 décembre 1922, 1er adjoint de Replonges élu en mars 1965, maire en mars 1977 (RPR), remplacé en 1983.

Chambard Claude. Maire. Né en 1843, maître d’hôtel (hôtelier), adjoint d’Ambérieux-en-Dombes nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, maire élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.

Chambard Claude Joseph. Maire. Vigneron, député de Pressiat pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Pressiat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 18 frimaire (8 décembre) par César Vionnet, administrateur du conseil du district de Bourg. Remplacé en l’an IV, agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VII. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 25 prairial an VIII (14 juin 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1827.

Chambard Denis. Maire. Né en 1789, rentier, adjoint de Courmangoux élu maire en 1851, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 janvier 1860.

Chambard Édouard (Nicolas Édouard).* Maire. Né à Lyon le 9 juillet 1837, fils d’Adelphe Chambard, négociant à Lyon rue Buisson, et de Claire* Dorothée Arbout. Docteur en médecine en 1864, maire de Saint-Amour en 1870 et 1871, engagé dans la Légion de l’Est, médecin inspecteur des écoles à Lyon, conseiller municipal de Lyon de 1874 à 1904, président de l’association de gymnastique de Lyon et du Rhône, il est élu maire de Verjon en 1906, réélu en mai 1908 jusqu’en 1912. Il est mort à Lyon le 23 décembre 1916, 43 cours Morand. Il avait épousé Jeanne Louise Hénon (1842-1876) fille de Jacques Louis Hénon (1802-1872), professeur de botanique et député du Rhône. Chambard se faisait appeler Chambard-Hénon. LH/472/36 : chevalier le 19 avril 1905.

Chambard Émile. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Pressiat le 10 novembre 1872, fils d’Alphonse Chambard et d’Eugénie Clémentine Maréchal. Directeur d’école, maire de Treffort élu en mai 1929 (républicain radical). Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort le 16 juillet 1933, en remplacement du docteur Édouard Descos décédé. Il est mort en 1935.

Chambard Émilien. Maire de Confort élu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical).

Chambard Félix. Maire. Né vers 1834, maire de Pressiat en 1900, réélu en mai 1904, remplacé en 1907.

Chambard Ferdinand. Maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste). Il ne se représente pas en mars 1959.

Chambard Fernand Emmanuel. Maire. Né le 16 février 1824, fromager, maire d’Izenave élu en juin 1880, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1884.

Chambard Jean-Marie. Maire de Salavre élu le 23 mai 1881 adjoint le 18 mai 1884, maire en mai 1888, remplacé en 1892.

Chambard Jean-Baptiste Romain Auguste. Maire. Notaire, ses minutes sont conservées pour les années 1828 à 1864. Adjoint de Saint-Étienne-du-Bois nommé en octobre 1830, maire de 1840 à 1846.

Chambard Joseph. Agent municipal de Pressiat élu en l’an VI.

Chambard Joseph Hector (Joseph Hector Napoléon). Maire. Né à Pressiat le 20 mars 1819, fils d’Étienne Chambard et de Geneviève Vuillod. Cultivateur, adjoint de Pressiat nommé par arrêté du 2 septembre 1859, reconduit en 1860 et le 26 août 1865, remplacé en 1870, maire élu en 1873, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1878.

Chambard Louis. Agent municipal de Pressiat élu en l’an V, remplacé la même année. Il est mort à Pressiat le 4 frimaire an VII, à l’âge de 53 ans et onze mois.

Chambard Philibert. Maire. Né le 4 février 1760, notaire à Condeissiat du 5 décembre 1789 au 12 décembre 1824, puis à Neuville-les-Dames jusqu’en 1825. Maire de Condeissiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en septembre 1830.

Chambard Philibert. Maire durant quelques jours en 1800 de la commune de Feillens (ADA 4K4).

Chambard Pierre. Maire. Député de Saint-André-de-Bâgé le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette localité cité en 1793, remplacé en l’an IV, puis nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808.

Chambard Pierre Louis. Maire. Né le 23 mars 1809, propriétaire fermier (500 F de revenus en 1855), maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 15 juin 1855, décédé et remplacé le 1er février 1860.

Chambard René. Agent municipal de Pressiat élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Chambard Robert. Maire. Né le 22 avril 1912, 1er adjoint de Cressin-Rochefort élu le 3 mai 1953, réélu en mars 1965, maire le 28 mars 1971 (REI), réélu en 1977 (radical de gauche), décédé en 1981.

Chambard Vincent. Conseiller d’arrondissement. Né le 15 août 1832, négociant puis rentier, adjoint de Bourg, conseiller de l’arrondissement élu par le canton le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, décédé en avril 1879.

Chambaud Eugène (François Eugène). Maire. Né à Montagnat le 14 octobre 1822, fils de François Chambaud (1796-1861), marchand de bois, et de Pierrette Claudine Appolonie Eustache Murtin. Agriculteur, éleveur (il a remporté un grand nombre de médailles) et tuilier, maire de Péronnas nommé en 1865, renouvelé en août 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881. Il est mort à Péronnas le 15 septembre 1906. LH/472/49.

Chambaud Eugène (fils). Maire. Né à Péronnas le 15 juillet 1853, fils de François Eugène Chambaud (voir notice) et de Jeanne Françoise Bartholomie Martin (décédée en 1873). Agriculteur, tuilier, maire de Péronnas élu le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé le 13 novembre. Réélu en mai 1888 jusqu’en mai 1899. Il est mort à Péronnas le 1er mai 1908.

Chambaud François (Chamboz). Maire de la Tranclière nommé par arrêté du 10 juillet 1819, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, puis nommé de 1827 à 1829.

Chambaud Jean (Jean Eugène). Conseiller général. Né à Bourg le 20 avril 1848, fils de Joseph Chambaud (1825-1862), boulanger, et de Marie Augustine Paubel (décédée en 1893). Petit-fils de François Eugène Chambaud (voir notice) et de Jeanne Françoise Bartholomie Martin (décédée en 1873). Imprimeur, conseiller général du canton de Pont-d’Ain de 1877 à sa mort le 7 août 1882. Il avait créé en 1871 le Progrès de l’Ain, journal de tendance radicale. Ses démêlés avec le Journal de l’Ain, d’obédience conservatrice et catholique, et son rédacteur en chef, J.-M. Villefranche, sont homériques.

Chambaud Joseph (Joseph Alexandre).* Maire. *Né à Péronnas le 6 avril 1881, fils d’Eugène Chambaud (voir notice) et de Marie Pasquier-Desvignes (1858-1934). Tuilier, maire de Péronnas élu en mai 1935, 1er adjoint en mai 1945, réélu en 1953 (RGR), réélu maire en mars 1959. Il est mort à Péronnas le 3 avril 1967.

Chambaud Joseph. Maire de Saint-Paul-de-Varax élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), remplacé en mars 1971.

Chambaud Pierre. Maire, conseiller général. Né le 24 février 1922, fils de Joseph Alexandre Chambaud (voir notice) et de Marie Louise Ballivet. Industriel en matériaux terre cuite pour le bâtiment, 1er adjoint de Péronnas en mars 1965, maire en juin 1970, réélu en mars 1971 (REI) et mars 1977 (DMF), puis conseiller municipal en mars 1983. Conseiller général du canton de Bourg III élu le 30 septembre 1973 (sans étiquette) au deuxième tour par 2113 voix contre 1555 à Roland Monnet (PS). Réélu au deuxième tour le 25 mars 1979 (majorité) avec 54,47 % contre Rachel Mazuir (PS). Conseiller général du canton de Bourg-Couronne de 1982 à 1985 et du canton de Péronnas de 1985 à 1992. Président de l’OPAC en juillet 1982 jusqu’en 1992 et d’ACE-Informatique en 1998. Il est mort en septembre 2018.

Chambaud Pierre. Maire. Né en 1889, maire de Marlieux de mai 1959 à mai 1965.

Chambaud Robert. Maire. Né à La Chapelle-de-Guinchay en Saône-et-Loire le 10 octobre 1915, conseiller municipal de Saint-Étienne-sur-Chalaronne élu le 10 mai 1953, adjoint le 26 mars 1965, maire le 26 mars 1971 (REI), conseiller municipal le 13 mars 1977. Candidat au premier tour des cantonales de Thoissey le 23 septembre 1973.

Chambellan Aimé Hugues.* Conseiller de préfecture*. Né le 19 janvier 1867, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 24 janvier 1896, de la Savoie le 21 octobre 1898, sous-préfet de Moûtiers en 1900, mort en fonction le 10 novembre 1903.

Chamboduc de Saint-Pulgent Jean Marie François Léon. Voir Saint-Pulgent.

Chambois Joseph. Maire. Né le 10 novembre 1795 fils de Jean François Chambois et de Benoîte Maréchal. Propriétaire (350 F de revenus en 1855), adjoint de Châtenay, puis maire nommé le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il est mort à Châtenay le 21 septembre 1862, à son domicile au mas Magnin.

Chambon André. Maire, conseiller général. Né le 10 décembre 1907, artisan mécanicien, résistant sous l’Occupation, président du comité de libération de Chavannes-sur-Suran nommé par arrêté du 21 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945 après trois tours de scrutin, il démissionne trois jours plus tard avec tous les élus. Réélu en novembre 1947, en mai 1953 et le 22 mars 1959. Conseiller général (SFIO) du canton de Ceyzériat élu le 23 septembre 1945, réélu au premier tour le 7 octobre 1951, jusqu’en 1958, avec 1001 voix contre 311 à Alphonse Chambard (radical-socialiste), directeur du préventorium de Chanay, et 267 à Prosper Danancher (PC). Candidat (SFIO) au premier tour des élections du Conseil de la République du 7 novembre 1948 (197 voix sur 1002). Candidat (SFIO) au premier tour des élections du Conseil de la République du 19 juin 1955 (133 voix sur 996).

Chambre Camille Eugène. Conseiller d’arrondissement. Né à Bourg-en-Bresse le 1er avril 1830, fils de Joseph Philibert Marie Chambre (1785-1855), marchand confiseur, et de Jeanne Marie Guillot. Avoué à Bourg, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 1er août 1880, jusqu’en 1886. Il est mort à Bourg en 1896.

Chambre Jacques Benoit. Administrateur du département. Né à Bourg-en-Bresse le 29 août 1746, fils Louis Hyacinthe Chambre (1700-1755), marchand cirier, et de Marie Jacquemine Picquet (1712-1791). Frère de Jean-Paul (voir notice). Receveur de la ville de Bourg, qu’il représente, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres du 23 mars 1789. Administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Bourg, associé comme adjoint au directoire le 25 novembre, pour six mois. Il est nommé directeur du bureau des contributions le 4 mars 1791. Procureur de la commune de Bourg élu le 7 juillet 1793 par 180 voix sur 252 votants et remplaçant Reydellet. Destitué par Bassal et Bernard le 25 septembre. Prescrit d’arrestation, il s’enfuit, puis se constitue prisonnier. Proscrit le 30 nivôse an II (18 février 1794) pour avoir été envoyé à Lyon comme commissaire du fédéralisme. Incarcéré dans cette ville, il est acquitté par la commission révolutionnaire le 16 germinal (5 avril). Il est mort à Bourg le 6 mars 1795.

Chambre Jean-Paul. Né vers 1750, fils de Louis Hyacinthe Chambre (1700-1755), marchand cirier, et de Marie Jacquemine Picquet (1712-1791). Marchand drapier, puis maître de poste, élu notable de Bourg le 14 novembre 1791, réélu par les sections fédéralistes le 7 juillet 1793, déclaré suspect le 21 octobre et incarcéré. Il demande alors à être remplacé sur le champ dans ses fonctions de maître de poste et demande une estimation de son matériel. Il est aussitôt relâché et renvoyé à la poste, sous la surveillance d’un garde national à ses frais. Membre de la municipalité de Bourg nommé par arrêté de Richaud et Borel du 25 ventôse an III (13 février 1794). Sous l’Empire, il est membre du conseil municipal par arrêté du 17 thermidor an X (5 août 1802), reconduit par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). Il est encore cité en 1806.

Chambry Benoit Vincent. Agent municipal de Montluel cité dés l’an V, remplacé en l’an VII.

Chamerat. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de 1844 à 1846.

Chamerat Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoissey le 31 mai 1802, fils de Jean Baptiste Chamerat (1779-1858), épicier, et de Joséphine Teyras (1779-1827). Notaire à Thoissey de 1829 à 1842. Maire de cette commune nommé de janvier 1835 à 1839. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey de 1836 à 1842. Il quitte Thoissey pour Alger, où il est nommé chef du secrétariat de la mairie d’Alger. Il est mort à Alger le 9 avril 1851. Un Benoît Chamerat, notaire à Thoissey de 1808 à 1829, a été conseiller municipal de Thoissey nommé par arrêté du préfectoral du 14 août 1814, adjoint nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 mars 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821

Chamerat Jean. Maire, conseiller général. Né le 25 juin 1910, boucher, maire de Thoissey après les élections des 29 avril et 13 mai 1945, réélu après celles des 19 et 26 octobre 1947 (radical-socialiste) jusqu’en 1949. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en juin 1955, jusqu’en février 1958, réélu en mars 1959, jusqu’en mars 1965. Conseiller général du canton de Thoissey en 1946, réélu en 1949 et au deuxième tour le 24 avril 1955 (indépendant de droite). Il est battu en 1961 (modéré) par Louis Marchand (SFIO), ainsi qu’en 1967. Candidat aux élections du Conseil de la République du 7 novembre 1948 (RPF) et au renouvellement du 19 juin 1955 (indépendant). Candidat en 3e position sur la liste Indépendants et Paysans aux élections législatives du 2 janvier 1956

Chamiot-Poncet Auguste. Maire. Né le 17 février 1922, adjoint de Nattages élu en mars 1977, maire en septembre 1978 (DMF).

Champagne Pierre. Maire. Né vers 1756, adjoint de Murs et Géligneux nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), nommé maire par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), révoqué par arrêté du 28 ventôse an IX (19 mars 1801) « pour son incapacité et son peu de délicatesse dans l’exercice de ses fonctions… Il avilit par son immoralité des fonctions honorables de maire… Il a été révélé qu’il s’est même livré envers le sous-préfet de son arrondissement à des menaces et injures si grossières que de laisser plus longtemps en place, ce serait en compromettre la dignité ».

Champillon Auguste. Maire. Président du comité local de libération de l’Abergement-de-Varey nommé par arrêté du 23 novembre 1944, nommé maire, élu le 18 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (communiste), jusqu’en mai 1953.

Champillon Joseph. Maire de l’Abergement-de-Varey élu en 1790 jusqu’en 1791. Agent municipal cité le 18 fructidor an V.

Champillon Louis. Maire. Né en 1813, rentier, maire de l’Abergement-de-Varey nommé par arrêté du 31 janvier 1859, remplacé en septembre 1870.

Champin Fleury Jean François. Sous-préfet de Trévoux. Né le 17 janvier 1819, il est nommé en mai 1848 sous-commissaire du gouvernement à Trévoux et le 9 août reprend le titre de sous-préfet. Le 29 septembre 1849, il est nommé à Baume-les-Dames et en 1869 secrétaire général de l’Aisne.

BIBLIOGRAPHIE : L’administration préfectorale 1800-1880.

Champion Joachim César. Maire. Né vers 1788, meunier, ancien notaire à Nantua de 1828 à 1831, maire de Samognat nommé en 1834 jusqu’à sa suspension en 1840.

Champion François Aimé. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire nommé par l’administration centrale du département le 8 brumaire an VII (29 octobre 1798), ses minutes sont conservées jusqu’en 1825. Maire de Poncin nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Conseiller de l’arrondissement de Nantua en 1806, cité en 1809 et de 1816 à 1826.

Champion Jacques. Maire de La Chapelle-du-Châtelard nommé par arrêté du 7 floréal an X (27 avril 1802). Il déclare « qu’il ne peut accepter parce qu’il ne sait ni lire ni écrire » (ADA 4K5). Son adjoint démissionne également. Le conseiller de préfecture , Nicolas Humbert, remplaçant par intérim le préfet décédé (Ozun), « considérant que puisqu’il n’y a dans la commune de la Chapelle aucun citoyen en état de remplir les places de maire et d’adjoint, le seul parti à prendre est d’adopter la réunion proposée (le rattachement provisoire de la commune à Châtillon-sur-Chalaronne), quand ce ne serait que par rapport à la tenue des registres de l’état civil, qu’on ne peut plus laisser dans un pareil abandon » réunit la commune à Châtillon par arrêté du 4 messidor an X (23 juin 1802).

Champion Jean-Pierre. Maire. Né le 15 septembre 1948, cadre commercial, résidant à Mogneneins depuis 1995, conseiller municipal de cette cité en 2001, maire élu en mars 2008.

Champion Louis Marie Gaspard. Maire. Né à Samognat le 19 novembre 1836, fils de Joachim César Champion (voir notice) et de Ludivine Héloïse Félicité Camet. Propriétaire, maire de Samognat nommé par arrêté du 2 juillet 1869, en remplacement de Bomboy décédé. Renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1885.

Champion Thomas. Maire de Samognat élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Champvans Jean Chrysogone Guigue de (Guigues de). 24e préfet de l’Ain, parlementaire. Né à Champvans dans le Jura le 21 décembre 1813, fils d’Alexandre Henri Guigue et de son épouse née de Noly, il est d’abord membre du parti légitimiste. Lamartine, son parent, le prend comme secrétaire particulier puis le fait nommer secrétaire du maréchal Soult qui préside le conseil des ministres. Guigue démissionne pour suivre son protecteur dans l’opposition libérale et collabore en 1842 au Journal de Saône-et-Loire. Lamartine, qui vient d’être élu député à Bergues, lui donne la direction du Bien public qui paraît en août 1843. Élégant, d’un commerce brillant, bon cavalier, Guigue suit son mentor en tous lieux, dans ses tournées et même à Saint-Point. En 1845, il demande d’ailleurs en vain la main de la nièce du poète, Valentine de Cessiat, qui deviendra plus tard par décret du 31 août 1868 la seconde Mme Lamartine. Champvans « était un assez piètre journaliste dont les seuls bons articles parus sous sa signature, étaient, en fait, dus à Lamartine » (de La Fournière). De fait, il avait écrit la moitié de l’Histoire des Girondins sous la dictée de Lamartine. Il est conseiller municipal, conseiller d’arrondissement de Mâcon en 1848. En juillet 1846, il avait été candidat libéral à la députation à Pont-de-Vaux, mais s’était retiré devant la candidature d’Auguste de Perceval. Ledru-Rollin, nommé ministre de l’Intérieur le 24 février 1848 qui veut la suppression des préfets, révoque préfets et sous-préfets sauf 12 et les remplace par des commissaires provisoires du gouvernement. En outre, il institue des commissaires généraux chargés de surveiller les commissaires et les sous-commissaires. Champvans est nommé, toujours grâce à l’influence de Lamartine qui se souvient de son passage au collège de Belley, commissaire du gouvernement provisoire dans l’Ain le 29 février 1848. Il est installé le 4 mars et démissionne le 31 mars pour se présenter aux élections, ce qui est pour le moins original. Il est vrai que les circulaires de Ledru-Rollin qui suivront sont ambiguës sur le rôle des commissaires (circulaire du 7 avril) et que Champvans, commissaire, pratiquait la démagogie électorale d’un candidat. Ainsi à Nantua le 12 mars : « C’est un bonheur pour la nation qu’une race valeureuse, comme celle des Bugistes, ait été placée par la providence dans ces gorges étroites, comme des sentinelles avancées ». Les républicains de l’Ain constatent que ce commissaire « n’est autre qu’un légitimiste dissimulé sous sa cocarde » et envoie une délégation auprès du ministre de l’Intérieur qui nomme un commissaire général extraordinaire pour l’Ain et le Jura, Anselme Petetin, qui accuse Champvans de faiblesse, lui reproche de ménager les diverses opinions et de négliger l’administration du département pour se préoccuper uniquement de sa candidature. Il institue le 13 avril une commission départementale que Champvans refuse de présider et qui décide le 14 le transfert de la préfecture de Bourg à Nantua. Comme Champvans s’y oppose, il le révoque le 16 avril, mais celui-ci est élu le 23 avril 1848 député de l’Ain, profitant de l’impopularité de la mesure de transfert de la préfecture. Des plaintes sont déposées contre son élection pour s’être présenté non pas sous son nom de Guigue, mais sous le surnom de Champvans. Elles sont rejetées car il avait été missionné dans l’Ain sous les deux noms. Il est présenté ainsi dans un annuaire des parlementaires : « Champvans (Guigue de).-Nommé dans l’Ain par 40000 suffrages (en réalité, avec 40863 voix, il est le 7e* sur 9). - (rue de Grenelle-Saint-Germain, 82) Parent et ami de M. de Lamartine, M. de Champvans a été le fondateur de cette feuille provinciale, qui, sous le titre de Bien public de Mâcon, servait les épanchements de l’illustre poète, aujourd’hui l’un des directeurs de l’État. Nommé depuis le 24 février commissaire du département de l’Ain, il a su, par la bienveillance de ses formes et la douceur de son administration, se concilier l’estime universelle et triompher sans roideur de l’opposition tracassière de son collègue Petetin. M. de Champvans a été successivement conseiller de préfecture de la Haute-Saône et du Cantal. On lui attribue une fortune de 30000 F de revenus. » Il siège à droite, vote avec la gauche contre les propositions de bicaméralisme et pour l’abolition de la peine de mort et avec la droite sur les autres propositions, pour l’expédition de Rome, contre l’établissement de l’impôt progressif et l’incompatibilité des fonctions et contre la mise en accusation du président et de ses ministres. Il vote cependant pour l’ensemble de la constitution républicaine et soutient l’Élysée après l’élection de Louis-Napoléon aux élections présidentielles du 10 décembre 1848. Candidat conservateur, il échoue aux élections de mai 1849 à l’Assemblée législative (dans l’Ain, il obtient le 13e score pour huit élus), se retire au château de Maisod dans le Jura et revient à la politique en mai 1869 en étant candidat républicain catholique dans la première circonscription (Bourg) où il ne recueille que 826 voix contre 1513 au républicain Édouard Puthod et 23320 au candidat officiel le comte Le Hon. Le 23 mars 1871 il est nommé préfet du Gard, grâce à ses relations avec le comte de Chambord. Dans ce département, il prend des mesures répressives contre la presse républicaine, suspend un grand nombre de maires et d’adjoints et se trouve en conflit avec le conseil général. En 1873, après l’élection de Mac-Mahon, il interdit aux jeunes gens de chanter Le chant du départ* et La Marseillaise. Il est révoqué le 25 mars 1876 par le ministre de l’Intérieur Pierre Ricard, qui exige des préfets qu’ils soient républicains, et occupe le poste d’inspecteur des enfants assistés de la Seine. Il tente en vain d’être élu député de Saint-Claude en octobre 1877 contre le député sortant Étienne Lamy, qui est réélu. Il est mort au château de La Rivoire à Vanosc dans l’Ardèche le 16 février 1900.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets – X. de La Fournière, Lamartine, Perrin, 1990. – Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple, par un vétéran de la presse, Paris Garnier frères, 1848. – G. Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains (à Guigues). – Dict. de biographie française, art. C. Meyer. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Visages de l’Ain, n° 1, avril 1948, « La révolution de 1848 dans l’Ain », art. C. Garaudet. – M. Roche et M. Vernus, Dict. biographique du département du Jura, 1996. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Chanal. Nommé* sous-préfet de Gex* le 6 octobre 1870, mais sa nomination est suspendue.

Chanal Augustin. Maire. Né à Nantua le 25 février 1812, fils de Jean Antoine (Joseph Marie) Chanal Moguet, cultivateur, décédé à Lalleyriat le 5 octobre 1823, et de Louise Marie Allombert Goget, décédée à Lalleyriat le 27 septembre 1827. Cultivateur, maire du Poizat nommé le 13 février 1854, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort au Poizat le 30 octobre 1861.

Chanal François Victor Adolphe de. 31e* préfet de l’Ain*, nommé le 12 mars 1851, parlementaire. Né à Paris le 20 juin 1811, polytechnicien, capitaine d’artillerie. Sous Louis-Philippe, il affiche des opinions républicaines qui lui valent d’être nommé en mars 1848 commissaire du gouvernement des Hautes-Alpes où il est remplacé le 2 juin pour se rendre dans le Gard où il est nommé le 29 août. Préfet du Bas-Rhin en 1849 avant de l’être dans l’Ain où il est installé le 22 mars 1851, il donne sa démission après le coup d’État du 2 décembre 1851, après avoir courageusement tenté de réunir les membres du conseil général. Il est remplacé le 6 et revient dans l’armée. Promu en 1854 chef d’escadron et en 1860 lieutenant-colonel, il est nommé en Amérique comme observateur dans la guerre de Sécession, se liant, à Potomac, avec le général Grant, futur président des États-Unis. Colonel en 1866, il est au siège de Paris en 1870. Général de brigade en 1871 et passé au cadre de réserve en 1873, il est élu le 20 février 1876 aux élections législatives dans la 1e circonscription de Tulle contre le conservateur sortant, Lestourgie. Il siège à gauche, fait partie des 363 et est réélu après la dissolution de 1877, le 14 octobre, contre Lestourgie, candidat officiel du maréchal. Il siège avec la gauche modérée, soutient le ministère Dufaure, vote pour Jules Grévy à la présidence de la République et pour le retour du Parlement à Paris. Il ne se représente pas en 1881 et meurt à Paris le 21 mars 1882.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. – R. Bargeton et autres,* Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français*.

Chanal Jean-Louis dit Eugène. Conseiller général, parlementaire. Né le 28 juillet 1868 à Nantua, fils de Marie Jules Laurent Chanal (voir notice) et de Sophie Lucile Jannin. Élève du collège Bichat de Nantua, il fait son droit à Paris et revient dans sa ville natale pour s’inscrire au barreau en 1895. Conseiller municipal de Nantua en 1896, il est élu conseiller général du canton de Bellegarde du 20 juillet 1901 au 14 décembre 1919 et du canton de Nantua du 15 décembre 1919 au 30 juin 1935, son élection du 11 avril ayant été annulée. Il est président du conseil général après la mort d’Alexandre Bérard du 20 août 1923 à 1929. Député radical de l’Ain élu en 1902 dans la circonscription de Nantua, avec au premier tour, le 27 avril, 2751 voix contre 4178 au conservateur Levrat, 2414 au dissident radical Philipon, 1749 au guédiste Donier et 522 au socialiste solidariste Vadez, et au deuxième tour le 11 mai 6689 voix contre 5251 à Levrat, il s’inscrit au groupe radical et radical-socialiste. Réélu le 6 mai 1906, au premier tour, avec 6934 voix contre 2596 au socialiste unifié Candor et 713 au radical dissident Ponsard, et le 8 mai 1910, au deuxième tour par 5660 voix contre 5013 au maire de Jujurieux et conseiller général de Poncin, Marie-Gabriel Boccard. Aux élections des 26 avril et 10 mai 1914, il est élu au deuxième tour par 6262 voix contre 4276 au socialiste René Nicod. Le 16 novembre 1919, il figure sur la liste d’Union républicaine et démocratique qui n’a qu’un seul élu, Antoine Blanc. La dernière année de cette législature, il est rapporteur de la loi sur la révision douanière, dont il a fait sa spécialité. Il a été très actif à la Chambre. Élu sénateur de l’Ain le 11 janvier 1920, au troisième tour de scrutin, succédant à Pierre Baudin décédé le 30 juillet 1917 et non remplacé en raison de la guerre, par 494 voix contre 341 à l’ancien maire de Bourg Georges Loiseau. Réélu le 9 janvier 1921, le 28 octobre 1929 et le 23 octobre 1928, il se montre toujours aussi actif et intervient sur de nombreux sujets, notamment sur l’accident survenu le 30 mai 1922 dans le tunnel du Berthiand. Il vote les pouvoirs constituants à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, mais participe à la Résistance. Il est en tête d'une manifestation patriotique à Nantua le 11 novembre 1943. Les Allemands l’ont mis en résidence surveillée à Mâcon en 1944. Il est mort à Nantua le 8 mars 1951. Alfred Fabre-Luce le décrit comme « un fantôme à barbe » (Le Grand Jeu, 1962). Son buste, sculpté par Muscat, fondu à Paris par Grandhomme-Andro, tiré à au moins trois exemplaires, se trouve à la mairie de Nantua et au siège du Crédit Agricole de Bourg.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940. - Les Quatre racines du Crédit agricole Centre-Est, Jean-Michel Bernier, 1990.

Chanal Marie Jules Laurent. Conseiller général. Né à Nantua le 24 novembre 1836, fils de Jean-Louis Chanal (1797-1853), marchand négociant en tissus au Poizat, et d’Élisabeth Hyacinthe Pinard (1808-1883). Neveu d'Augustin Chanal (voir notice). Avocat, secrétaire de la commission municipale installée de Nantua le 5 septembre 1870, à la démission du maire David. Le 24 septembre, Théodose Mercier lui remet officiellement les fonctions de sous-préfet qu’il exerçait depuis la démission de son titulaire. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Nantua élu le 8 octobre avec 1 128 voix contre 467 à Édouard Girod de l’Ain, qui avait été élu jusqu’en 1870. Il démissionne en 1881, pour être nommé juge d’instruction.

Chanaud François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 9 février 1818, propriétaire et rentier (6000 F de revenus en 1855, 25000 en 1874), maire de Bouligneux nommé en 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé avant les élections de 1881. Conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Villars, qui vient d’être créé, le 11 juin 1869 par 660 voix sur 676 votants jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870.

Chanay Paul. Maire de Labalme élu de juin 1848 à 1850.

Chane Jean (Chanez, Chanes). Maire de Grièges nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé à Grièges, au hameau de la Botte, le 28 septembre, à l’âge de 43 ans et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 1er novembre 1806.

Chanel André. Maire de Viriat élu en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (DMF).

Chanel Antoine Marie. Maire de Cras nommé par arrêté du 31 août 1864, reconduit le 28 juin 1865, jusqu’en mai 1871.

Chanel Armand.* Maire*. Né à Cras le 30 juin 1892, fils de Louis Chanel (voir notice) et de Marie Landry. Propriétaire agriculteur, délégué dans les fonctions de maire de Cras-sur-Reyssouze nommé par arrêté préfectoral du 2 avril 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (ALIM).

Chanel Arthur. Maire. Né le 11 août 1930, adjoint de Saint-Rémy en mars 1959, maire en mai 1961, réélu en mars 1965 (CNI), mars 1971 (REI), mars 1977 (CGM), mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001. Vice-président de la Communauté de communes du Bassin de vie de Bourg-en-Bresse, il s’oppose en l’an 2000 à la transformation de cet organe en communauté d’agglomération et démissionne de son poste de vice-président en janvier 2000, tout en assurant l’intérim jusqu’aux élections municipales de mars. Frère de Jacques Chanel (voir notice).

Chanel Bernard. Maire, conseiller général. Né le 30 octobre 1935, conducteur de travaux, maire de Jasseron en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983, mars 1989 (radical de gauche), juin 1995 (radical de gauche), il ne se représente pas en tête de liste en mars 2001. Président de la Communauté de communes du bassin de vie de Bourg-en-Bresse, devenue communauté d’agglomération en 2000, de 1995 à 2001. Il en reste deuxième vice-président en avril 2001. Candidat (PS) aux cantonales de Ceyzériat de 1976, il est devancé au deuxième tour avec 1216 voix par Jean Rappy (1556 voix). Candidat MRG au premier tour des cantonales du 14 mars 1982, il recueille 14,29 % contre 18,16 % au socialiste Jacques Michon et 57,86 % à l’UDF-RPR Jean Rappy qui est réélu. Il est élu conseiller général (DVG) du canton de Ceyzériat le 27 mars 1994 avec 58,52 % des voix contre le sortant RPR Jean Rappy. En mars 2001, il est battu avec 40,81 % des voix par Jean-Yves Flochon (DVD) qui obtient 59,19 % des suffrages. Il est mort en octobre 2005 à l’âge de 70 ans.

Chanel Charles. Conseiller général. Né le 6 septembre 1882, gouverneur des colonies, conseiller général (radical-socialiste) du canton de Pont-de-Vaux de 1928 à 1940, décédé en 1941. Candidat radical-socialiste aux législatives dans la 1e circonscription de Bourg le 26 avril 1914, il a recueilli 5084 voix contre 1419 au socialiste Odru et 6965 à l’élu radical Pierre Goujon. Candidat aux législatives des 1er et 8 mai 1932, il obtient, au deuxième tour, 6089 voix contre 6913 à Prosper Blanc qui est élu.

Chanel Christian. Maire, conseiller général. Né le 18 novembre 1949, cadre bancaire, élu au conseil municipal de Péronnas en mars 1983, premier adjoint en mars 1995, maire en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant au premier tour 60,70 % des voix, réélu en mars 2008. Vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse en 2001. Élu conseiller général (UMP-UDF) du canton de Péronnas le 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 51,38 % des voix contre Bernard Quivet, maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc. Réélu (UMP-Nouveau Centre) (suppléante: Monique Bruhière, maire de Saint-Rémy) les 20 et 27 mars 2011 au second tour avec 56,75 % des suffrages contre Bernard Quivet, maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc.

Chanel Claude François. Agent municipal de Cormoz élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Chanel Claude Joseph. Maire. Né à Treffort le 24 prairial an II (12 juin 1794), fils de Claude Joseph Chanel et de Marie Charlotte Portier. Petit-fils de Joachim Chanel (voir notice) et de Marie Josèphe Gandillet. Propriétaire, maire de Treffort nommé en 1832, suspendu le 16 avril 1848 par le commissaire général de la République pour l’Ain et le Jura, Anselme Petetin. Nommé de nouveau par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, en août 1860, par décret du 26 août 1865, remplacé par décret du 14 janvier 1870. Candidat aux élections de conseiller d’arrondissement en juillet 1863.

Chanel Denis. Maire. Né à Marboz vers 1751, fils de Denis Chanel et d’Anne Marie Fromont. Agent municipal de Cras élu en l’an IV, remplacé en l’an V, réélu en l’an VI, remplacé la même année, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’en avril 1813. Il habite le hameau du Pugeat.

Chanel Jacques. Maire. Né le 15 octobre 1922, agriculteur, maire de Buellas en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 jusqu’en 1989. Décédé dans la nuit du 30 novepbre au 1er décembre 2016. Frère d'Athur Chanel (voir notice). Père de Michel Chanel (voir notice).

Chanel Jean-Pierre. Maire. Né à Cras en 1786, fils de Denis Joseph Chanel (1752-1817) et d’Anne Marie Adam (+ 1833), marchands et cabaretiers. Meunier, marchand de grains, maire de Cras nommé en octobre 1830, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 15 juin 1855, jusqu’à sa mort à Cras le 27 février 1857.

Chanel Joachim. Agent municipal. Né à Treffort le 17 avril 1735, fils de Joseph Chanel, vigneron, et de Marie Pierron. Marchand, agent municipal* *de Treffort cité en l’an VI, remplacé la même année.

Chanel Joseph. Maire. Né à Beaupont le 18 mai 1895, propriétaire cultivateur, adjoint de Beaupont, élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche), maire (URD, puis républicain de gauche) en 1927, réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et mai 1935 jusqu’en 1944. Poursuivi le 27 juillet 1945 devant la Cour de Justice de l’Ain comme président de la Légion et vichyste, il est acquitté. Réélu en mai 1945, novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (ALIM) jusqu’en mars 1971.

Chanel Joseph (Marie Joseph Émile). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Cormoz le 14 janvier 1882, fils de François Chanel, rentier, et de Julie Morestel. Négociant en grains, adjoint de Cormoz élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, maire en mai 1929, réélu en mai 1935, remplacé en cours de mandat par son adjoint délégué dans les fonctions de maire. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes au deuxième tour le 14 octobre 1934 contre Maitrepierre, jusqu’en 1940.

Chanel Louis (Marie Louis Léon). Maire. Né à Cras le 22 janvier 1849, fils de Marie Antoine Chanel, meunier au Souget, et de Marie Angélique Convert. Adjoint de Cras élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (républicain de gauche).

Chanel Louis. Maire. Né à Mézériat en 1906, enseignant, il quitte en janvier 1937 le cours complémentaire de Nantua, dont il est le directeur, pour Bellegarde où, dans les mêmes fonctions, il enseigne les mathématiques. Mobilisé, il participe aux combats de Voreppe dans l’Isère. Rentré à Bellegarde, résistant, il est arrêté et déporté le 12 février 1944 à Mauthausen, au commando Soilb Pass et à Auschwitz. Libéré par les Russes, il ne pèse que 40 kilos et rentre à Bellegarde le 30 avril. Il reprend la direction de l’école de garçons et il est élu maire (DVG) de Bellegarde à la tête d’une liste d’union de la gauche en mars 1965. Candidat (FGDS) aux législatives du 5 mars 1967 remportées par Marcel Anthonioz. Réélu maire en mars 1971 jusqu’en 1977, il est mort le 25 novembre 1984. Il a été président de la Fédération nationale des déportés résistants et patriotes, section de l’Ain.

BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.

Chanel Marie Eugène Félix. Maire. Né le 18 mars 1863, maire (radical-socialiste) de Péronnas élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929.

Chanel Michel. Maire. Né le 30 octobre 1953, fils de jacques Chanel (voir notice. Agriculteur, adjoint de Buellas élu maire le 14 mars 2008.

Chanel Pierre. Maire de Saint-Martin-le-Châtel élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Chanel Pierre.* Maire.* Né le 23 mars 1938, maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mars 1977 (DMF).

Chanel Pierre Joseph. Maire. Fils de François Chanel et de Magdeleine Guillon. Cultivateur, adjoint de Marboz nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et en 1865, maire nommé le 29 juillet 1868, reconduit le 1er septembre 1870 jusqu’à la dissolution du conseil municipal le 16 septembre, après l’avènement de la République. Il est mort à Marboz le 25 décembre 1871, à l’âge de 72 ans.

Chanet Charles. Maire. Adjoint de Sainte-Olive élu en mai 1912, maire en décembre 1919, remplacé en 1923.

Chanet Claude. Maire. Né vers 1746. Propriétaire, maire* *de Monthieux emprisonné à la fin de 1793. Le 12 nivôse an II (1er janvier 1794), l’assemblée générale de la commune dit sa confiance en lui et refuse sa démission. Il est mort à Lapeyrouse le 29 thermidor an VIII (17 août 1800). Il était propriétaire du château de Glareins sur la commune de Lapeyrouse. Il est mort à Lapeyrouse le 12 août 1800.

Chanet Étienne François. Maire. Né à Monthieux le 24 janvier 1798, fils de Claude Chanet (voir notice) et d’Anne Sève. Cultivateur, adjoint de Sainte-Olive nommé par arrêté du préfet Rogniat du 30 décembre 1824, maire nommé de 1838, remplacé en 1841, puis nommé par arrêté du 19 septembre 1852, jusqu’à sa mort à Sainte-Olive le 7 janvier 1855.

Chanet Hubert. Maire. Né le 5 janvier 1960, ingénieur en bâtiment, maire de Vaux-en-Bugey élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Chanet Joseph (Claude Joseph). Maire. Né à Sainte-Olive le 17 mai 1827, fils d’Étienne François Chanet (voir notice) et de Jeanne Carronier (1797-1830). Cultivateur (800 F de revenus en 1874), maire de Sainte-Olive élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il avait épousé en 1848 Jeanne Bourloux, fille de son prédécesseur à la mairie, Jean Bourloux (voir notice).

Chanoz Clément. Maire. Conseiller municipal de Saint-Vulbas en 1929, déclaré démissionnaire d’office par arrêté préfectoral du 17 octobre 1941, maire désigné en 1944, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947, en mai 1953 et le 22 mars 1959.

Chanoz François. Maire de Bressolles nommé le 5 janvier 1832, renommé le 10 février 1835 et en 1838 jusqu’en 1842.

Chanoz Jean (Chanod). Maire. Laboureur, député de la paroisse de Bressolles le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Bressolles élu du 15 novembre 1791 à 1793.

Chanoz Jean. Maire. Adjoint de Bressolles, puis maire élu le 20 mai 1900 jusqu’en 1904. Une cloche de l’église, fondue en 1896, porte son nom alors qu’il était adjoint.

Chanoz Jean-Baptiste. Maire. Fils de Jean Chanoz (voir notice) et de Marie Trigon. Agent municipal de Bressolles en l’an VI, maire nommé en 1811, remplacé en mai 1816, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, renouvelé le 1er avril 1827 jusqu’en 1832.

Chanteau Louis Maurice de. Maire. Né le 15 octobre 1844, avocat à la cour, maire de Peyrieu nommé par arrêté ministériel du 25 février 1874 (parce qu’il n’est pas membre du conseil), élu au conseil municipal, en tête, le 12 septembre, élu maire le 12 octobre 1876 et réélu le 21 janvier 1878. Il est suspendu de ses fonctions quelque temps par arrêté du préfet Gaston Joliet du 7 janvier 1889 "considérant qu'au cours d'un banquet organisé à Nantua le 1er* décembre dernier, et d'une réunion tenue le 11 du mois au chef-lieu de sa commune, il a prononcé des discours rendus publics, contenant de violentes attaques contre le gouvernement de la République". Le sous-préfet de Belley, Henri Jacques Buisson, renchérit : "Au moment ou les orléanistes, emboîtant le pas à leur nouveau chef, le général Boulanger, partent en guerre contre le gouvernement avec un redoublement de violence et d'effronterie, nous félicitons M. le Préfet de l'Ain d'avoir su rappeler à un magistrat factieux qu'il existe encore des lois pour défendre la République" (Courrier de l'Ain* du 12 janvier 1889). Puis De Chanteau est révoqué par décret du Président de la République. Il est remplacé par son adjoint Charles Alexandre Récamier. Il est réélu en mai 1884 et en mai 1888. Propriétaire en 1870 du château de Peyrieu, il le revend en 1901, et meurt à Paris en mai 1908. Lieutenant de louveterie cité en février 1877. Il a participé à l'électrification et à l'éclairage public de la ville de Bellegarde en s'associant avec l'ingénieur Louis Dumont (1840-1908) dans une société en nom collectif qui a permis la construction d'une usine, dite usine de Chanteau, sur la Valserine. Bellegarde est la première commune de France en 1884, éclairée par l'électricité.

Chanteur Gabriel. Maire de Cordieux élu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Chanteur Jacqueline. Maire. Née le 16 octobre 1935, conseillère municipale de Sainte-Julie en mars 1983, maire élue en mars 1989, démissionnaire le 12 juillet de la même année.

Chanteur Joseph. Maire. Adjoint de Cordieux élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908.

Chantillin Pierre. Maire. Né le 9 mai 1749, commissaire feudiste, puis notaire à Chalamont et à Confrançon de 1787 à l’an V. Maire de Chalamont cité en janvier 1793 et en l’an III.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Chanu Claude. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Gourdans cité en l’an VI, remplacé en floréal an VII.

Chanu Pierre. Maire. Né le 20 mars 1921, maire de Saint-André-le-Bouchoux en mars 1971 (socialiste), réélu en mars 1977 (socialiste).

Chapaton Jules (Marie Jules Constantin). Maire. Né à Étrez le 25 avril 1868, fils de Laurent Frédéric Chapaton et de Marie Julie Charnay. Grainetier, adjoint de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en mai 1925 (républicain de gauche), maire en cours de mandat en 1926 (républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935.

Chapel Claude Antoine. Maire. Né à Nantua le 19 décembre 1806, fils de Jean Bruno Chapel, cordonnier, et de Jeanne Claudine Garnier. Ancien employé des contributions indirectes à Champagnole retraité à Nantua. Sans faire partie du conseil municipal de cette ville, il est nommé maire par décret du 24 février 1874, en remplacement de Théodore Mercier révoqué. Il est remplacé par décret du 9 février 1878. Il est mort à Nantua le 8 juin 1894.

Chapel François. Maire de Veyziat élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, remplacé en 1944, réélu en mai 1945, novembre 1947 (républicain indépendant) et en mai 1953.

Chapel Marie-Christine. Maire. Née le 12 juin 1965, adjointe administrative, maire de Boyeux-Saint-Jérôme élue en mars 2001 (DVD), réélue en mars 2008.

Chapelan Émile. Maire. Né le 24 juillet 1924, agent d’assurances, maire de Peyzieux-sur-Saône en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983.

Chapelan Louis (Chapeland). Maire. Né en 1814, cultivateur, adjoint de Vieu-d’Izenave nommé en août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Chapeland Benoît. Maire. Né à Saint-Genis-sur-Menthon le 16 novembre 1815, fils de Jean-Louis Chapeland et de Jeanne Marie Pelletier. Propriétaire au Revermont, à Fournoux et à Dhuisiat (700 F de revenus en 1855), maire de Chaveyriat nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, jusqu’à sa mort au Revermont le 4 septembre 1857.

Chapeland Benoît. Maire . Né à Chanoz-Châtenay le 24 juillet 1873, fils de Benoit Chapeland et de Joséphine Dubois. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en décembre 1919 (radical), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935.

Chapeland Paul. Maire. Né le 25 janvier 1926, entrepreneur, conseiller municipal de Vonnas de 1959 à 1971, maire en mars 1971, réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (UDF). Il est mort en mars 2008.

Chapelle Étienne. Agent municipal de Saint-Cyr-de-Relevant élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Chapellu Claude. Agent municipal de Belleydoux en l’an VII, remplacé en prairial an VIII.

Chapellu Claude Antoine (Chapelut). Maire de Belleydoux nommé de 1832 à janvier 1835.

Chapellu Jacques. Maire de Belleydoux cité en 1792 et 1794, agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VII, nommé conseiller municipal de Belleydoux par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800).

Chapellu Joseph (Chapelle, Chapelu). Maire. Né à Apremont le 29 septembre 1813, fils de Sébastien Chapellu et de Jeanne Marie Figuet. Maire d’Apremont élu de 1848 à 1852, décédé en 1874.

Chapelut Joseph. Maire. Né à Samognat le 14 ventôse an III (4 mars 1795), fils de Joseph Chapelut (1762-1809) et de Françoise Courbe (1760-1839). Cultivateur, maire de Samognat nommé de 1840 à 1848.

Chapiron Claude. Agent municipal d’Amareins cité en l’an IV et l’an V.

Chapolard André. Maire. Né à Lapeyrouse le 29 mai 1766, fil d’André Chapolard et de Marguerite Damour. Député de Lapeyrouse le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Adjoint de Lapeyrouse nommé par arrêté du 8 prairial an XI (28 mai 1803), maire nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 9 août 1822, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 14 avril 1823.

Chapolard Claude Marie. Maire de Joyeux nommé en 1851, remplacé en 1852.

Chapolard François. Maire. Né le 15 mai 1925, agent EDF, 1er adjoint de Sainte-Croix élu en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ).

Chapolard Jean. Maire. Agent municipal de Sainte-Olive élu en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1807.

Chapolard Joseph. Maire de Sainte-Olive cité le 18 décembre 1792.

Chapolard Louis. Maire de Cordieux élu en mai 1871.

Chapollard Pierre. Maire de Villeneuve nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1830, nommé de 1840 à 1845.

Chaponay Alfred de, comte (Pierre Humbert Alfred). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Nantua le 28 nivôse an IX, fils de Pierre Marie de Chaponay (voir notice) et de Marie Catherine Maurier de Pradon (décédée en 1827). Maire de Nantua nommé de 1826 à 1829. Il est présent lors du passage de Louis-Philippe le 14 juillet 1826. Conseiller d’arrondissement nommé en 1826 et 1827. Il est mort au château de Pradon le 20 août 1867.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 68, 1963, « Louis-Philippe à Nantua », art. P. Gauthier.

Chaponay Pierre Marie de, baron. Maire, conseiller d’arrondissement. D’une antique famille dauphinoise, fils de Pierre Élisabeth de Chaponay (1726-guillotiné à Lyon en 1793), marquis de Chaponay-Morancé, lieutenant des maréchaux de France en Lyonnais, et de Suzanne Nicoleau. Officier, chevalier de Saint-Louis, conseiller municipal de Nantua nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800), maire mis en place par les Autrichiens le 3 mai 1814, aussitôt remplacé par Blanc à leur départ. Blanc est destitué avec ses adjoints par arrêté ministériel du 11 novembre 1814. Chaponay est alors nommé maire par arrêté du préfet Capelle du 11 novembre 1814. Il est remplacé par Blanc par arrêté du préfet Baude du 12 avril 1814 pendant les Cent-Jours, et réinstallé à l’hôtel de ville le 15 juillet 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé provisoirement par Le Brumant, simple conseiller municipal, par arrêté du 24 juin 1820, car il a quitté la ville et le préfet ne sait pas quand il reviendra. En réalité, Chaponay signe les registres dès le mois d’août, il est renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Nantua le 10 mars 1826, à l’âge de 72 ans. Conseiller d’arrondissement nommé de 1823 à 1826.

BIBLIOGRAPHIE : Journal de Michel Collet. – ADA 3K34 et 38.

Chaporet Claude Marie. Maire. Né à Marsonnas le 31 mars 1831, fils de Jean Marie Chaporet, cultivateur, et d’Anne Marie Pelletier. Cultivateur, maire de Marsonnas nommé en 1860, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.

Chapot Jean Pierre. Maire de Marchamp nommé en 1929, remplacé en 1831.

Chapotat Joseph. Maire. Né à Saint-Éloi le 2 novembre 1907, fils de Pierre Chapotat. Maire de Saint-Éloi élu le 29 avril 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’en 1977.

Chapoulet Claude. Maire. Né à Saint-Didier-de-Formans le 25 janvier 1790, fils de Jean Louis Chapollet (sic), meunier, et de Geneviève Bernard. Meunier, puis propriétaire rentier (2000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Didier-de-Formans nommé en novembre 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, jusqu’à sa mort à Saint-Didier le 31 janvier 1859, remplacé le 9 février 1859.

BIBLIOGRAPHIE : J. Dupasquier, Saint-Didier-de-Formans, 2000 ans d’histoire, 2000.

Chappelon Yves-Augustin. Maire. Né le 8 septembre 1955, visiteur médical, maire* *de Cormoranche-sur-Saône élu en mars 2008. Candidat (UMP) aux élections cantonales de Pont-de-Veyle des 20 et 27 mars 2011, il obtient au deuxième tour 41,01 % contre Christophe Greffet (PS) qui est élu.

Chappellut Joseph. Maire de Samognat nommé de février 1832 à 1834.

Chappet Édouard (Jean François Édouard). Maire. Né à Lyon le 17 janvier 1825, fils de Prosper Chappet (1778-1845), entrepreneur de roulage, et de Marie Martin (1794-1876). Médecin des hôpitaux de Lyon, maire de Mollon élu le 13 juillet 1890, réélu le 15 mai 1892 et le 17 mai 1896 jusqu’en mai 1900. Il est mort à Lyon le 6 janvier 1922. Il avait épousé à Lyon le 3 décembre 1850 Marie Joséphine Bottex (1830-1909), fille d'Alexandre Bottex, médecin chef de l'Antiquaille.

BIBLIOGRAPHIE : Le Docteur Édouard Chappet (1825-1922), Lyon : Perroud, 1922.

Chappuy Jules Rambert. Maire. Né à Saint-Rambert le 9 avril 1822, fils de Louis Philippe Chappuy, directeur des postes à Saint-Rambert et de Marie Barbe Victoire Collet. Inspecteur de l’enregistrement en retraite, maire de Saint-Rambert nommé par décret du 10 avril 1879, en remplacement de Benoit Martelin décédé. Il est remplacé le 11 février 1881.

Chapuis Auguste. Maire de Saint-Sulpice élu en cours de mandat en 1923 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Candidat aux élections d’arrondissement dans le canton de Bâgé-le-Châtel le 28 juin 1931.

Chapuis Charles. Maire. Adjoint de Lompnes élu le 20 mai 1900, réélu le 15 mai 1904, maire le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919.

Chapuis Claude Louis. Maire. Né à Pouillat le 21 janvier 1787, fils de Claude François Chapuis, propriétaire, et de Barbe Girin. Cultivateur, maire de Pouillat nommé en 1833, remplacé en 1848, nommé en 1852, reconduit par un arrêté du 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 3 juin 1864.

Chapuis Claude Philibert. Agent municipal de Pont-de-Veyle élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Chapuis Claudius (Marie Louis Claudius). Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 24 décembre 1858, fils de Jean Baptiste Chapuis (voir notice) et de Marie Henriette Roux. Maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912. Il est mort à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 20 juin 1926.

Chapuis Désiré. Agent municipal de Coligny élu en l’an VI.

Chapuis Émile. Maire. Adjoint d’Echenevex élu le 17 décembre 1919 (républicain de gauche), maire le 17 mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en juillet 1931.

Chapuis Émile. Maire. Né en 1893, directeur du sanatorium Mangini, maire d’Hauteville élu le 12 mai 1929, réélu le 12 mai 1935, jusqu’à la fusion d’Hauteville et de Lompnes, nouvelle commune dont il devient adjoint le 25 février 1942. Nommé le 28 janvier 1941 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et, le 4 décembre 1942, membre du conseil départemental de l’Ain. Il est enlevé à son domicile par des inconnus le 21 septembre 1944 et tué de deux balles dans le front. Son cadavre est retrouvé le 8 octobre, par un promeneur, en dessous de la cascade de la Charabotte, dans les gorges de l’Albarine. Le CLL d’Hauteville-Lompnes dans un communiqué de décembre 1944, « désireux d’enrayer définitivement des bruits malintentionnés tenus contre la Résistance », tient à faire connaître sa réprobation unanime de cet assassinat.

Chapuis Éric. Maire. Né le 22 mai 1970, facteur, maire de Pouillat élu en mars 2001 (DVG).

Chapuis François. Agent municipal de Lompnes élu en l’an IV, remplacé en l’an V. Adjoint municipal cité en l’an IX.

Chapuis Guy. Maire. Né à Pouillat le 18 février 1955, fils de Pierre Chapuis, agriculteur, et d’Angèle Guyot. Maire de Pouillat élu en mars 2008.

Chapuis Jean. Maire. Né vers 1799, fils de Jean Chapuis et de Marie Canton. Charpentier, maire de Ferney nommé le 26 août 1870, élu en janvier 1871, nommé par décret du 5 février 1874, décédé à Ferney le 6 mai 1874 et remplacé le 12 mars 1875.

Chapuis Jean-Baptiste. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 22 février 1827, fils de Jean Baptiste Chapuis (1800-1869), propriétaire, et de Marie Louise Riche (1810-1876). Propriétaire, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé par son fils Claudius (voir notice) en 1896. Il est mort à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 5 novembre 1916.

Chapuis Jules. Maire d’Arnans élu en 1947 et réélu en mai 1953. La commune est rattachée à Corveissiat en 1965.

Chapuis Louis. Maire. Né en 1814, propriétaire (1200 F de revenus en 1855), maire de Montceaux élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Chapuis Louis.* Maire*. Adjoint d’Echevenex élu en mai 1904, maire le 18 août 1907, réélu en mai 1908, remplacé le 10 avril 1910.

Chapuis Louis. Docteur en médecine, président de l’Union départementale des colonies de vacances. Nommé le 28 janvier 1841 membre de la commission administrative du département, qui a remplacé le conseil général, et, le 4 décembre 1942, membre du conseil départemental de l’Ain.

Chapuis Marius. Maire de Champfromier élu en mai 1935, remplacé en 1944.

Chapuy Bernard. Maire. Comptable, maire* *de Ramasse élu en 2010.

Chapuy Jean Baptiste. Maire. Agent municipal d’Izenave en l’an VII, puis maire provisoire en l’an VIII, remplacé la même année.

Chapuys de Montlaville Antoine Gustave de. Sous-préfet de Nantua, puis de Trévoux, parlementaire. Né à Lyon le 13 décembre 1824, il est le fils de Benoît Marie Louis-Alceste Chapuys-Montlaville (1800-1868), baron d’Empire, écrivain (Lettes sur la Suisse et le Pays des Grisons publié en 1826, Histoire du Dauphiné éditée en 1827-1828, Lamartine vie publique et vie privée édité en 1843), membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, maire de Chardonnay (Saône-et-Loire), conseiller général de Beaurepaire, député de gauche de Saône-et-Loire de 1833 à 1848, préfet du Second Empire auquel il s’est rallié et sénateur en 1853. Ce Marie-Louix-Alceste s’attira les foudres de Victor Hugo car il avait imaginé de taxer les romans-feuilletons. Antoine Gustave est élu maire de Chardonnay de 1849 à 1851 et chef de bataillon de la garde nationale de Lugny en 1848. Le 1er décembre 1851, il est nommé sous-préfet de Nantua, de Trévoux le 9 mai 1852 et de Brignolles le 7 juin 1854. Il démissionne de ce poste le 23 novembre 1855. Le 1er juin 1863, candidat officiel de l’Empire, il est élu député de Saône-et-Loire. Il est mort à Chardonnay le 15 octobre 1866.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Dict. de biographie française, art. P. Faure.

Charbon Jean-Baptiste.* Maire*. Adjoint de Romanèche élu en décembre 1919 (radical), maire en mai 1925 (radical, puis républicain radical), remplacé en 1929.

Charbon Jean-Louis. Maire. Né à Romanèche vers 1792, fils de Paul Charbon (nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821) et de Marie Delphin. Cultivateur, maire de Romanèche nommé en 1826, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé en 1855.

Charbonnet Joseph. Maire (radical-socialiste) de Serrières-de-Briord élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929.

Charbonneyriat Louis. Maire. Pâtissier, deuxième adjoint au maire de Nantua cité en 1949, maire (centre-gauche) élu le 8 février 1967 en remplacement de Claudius Piron. Il ne se représente pas en mars 1971. Candidat (MRP) au premier tour des cantonales du 20 mars 1949, de Nantua Candidat aux cantonales en 1967 (sans étiquette).

Charbonnier Urbain Maximilien. Sous-préfet de Trévoux, nommé le 15 décembre 1856, puis de Castellanne le 17 avril 1861, de Montreuil-sur-Mer en 1862, de Nyons en 1867 et de Montélimar en 1870. Il est destitué en septembre.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Charcot Claude Anthelme. Maire, sous-préfet de Belley, conseiller d’arrondissement. Né le 25 janvier 1765, avocat, 3e officier municipal de Belley élu en décembre 1792, déclaré suspect en 1793 pour avoir été l’un des principaux orateurs du Temple de la Liberté, président de l’administration municipale de Belley le 12 octobre 1795, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’à son remplacement par arrêté du 24 brumaire an XII (16 novembre 1803). Sous-préfet de Belley nommé par arrêté du Premier consul du 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803) en remplacement de Rubat décédé, il prête serment le 12 brumaire an XII (4 novembre 1803) devant le conseiller de préfecture Bochard, substituant le préfet de Coninck. Il est remplacé en novembre 1815. Conseiller de l’arrondissement de 1822 à 1830. Sa fiche de police sous le Consulat en l’an X porte : « homme d’un grand mérite et d’un grand talent, très modeste et sans ambition ». Il est mort à Belley le 10 septembre 1830.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ». – ADA 4K7.

Charcot Fernand. Maire. Médecin, maire de Virieu-le-Grand élu de 1886 à 1892, mort en 1911. Il a comme adjoint Jean Surgère (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : L. Trénard, Virieu-le-Grand, 1985.

Charcot* François* Marie Tibère. Maire. Né à Charancin le 27 brumaire an VI (17 novembre 1797), fils de Pierre Joseph Charcot (voir notice) et d’Anne Combet. Percepteur du canton de Songieu, maire de Charancin nommé de 1832 à 1836. Il est mort à Champagne le 9 mai 1855.

Charcot* Frédéric Antoine Marie. Maire. *Né à Charancin le 6 décembre 1802, frère de François Charcot (voir notice). Commissaire de police, maire de Charancin nommé de 1836 à 1843. Il est mort à Seyssel le 1er avril 1857.

Charcot Pierre Joseph. Né à Saint-Denis-le-Chosson le 28 septembre 1751, fils de Pierre Charcot, maître chirurgien, officier de santé, et de Jeanne Péronne Fontaine. Chirurgien juré à Virieu-le-Grand, demeurant à Charancin (ancienne maison forte des Cyvoct). Nommé par arrêté du directoire du département 28 juin 1791 commissaire chargé de recevoir les inscriptions des volontaires pour la garde nationale. Agent national de la commune de Virieu-le-Grand en ventôse an II, incarcéré sur dénonciation de Nouvellet, huissier à Virieu, libéré et réintégré dans ses fonctions par Albitte le 2 ventôse an II (20 février 1794). Arrêté après le 9 thermidor, il s’enfuit dans la nuit du 25 au 26 vendémiaire an III (16 et 17 octobre 1795) et rentre chez lui. Les gendarmes qui veulent l’arrêter sont repoussés par la population. Président de l’administration municipale du canton de Champagne destitué par l’administration centrale du département le 9 ventôse an VII (27 février 1799). Il est mort à Virieu-le-Grand le 25 juin 1823.

Chardeyron Eugène. Maire. Cultivateur, maire de Ceignes élu le 17 mai 1908 (républicain).

Chardon Alphonse (Claude Marie). Maire. Né à Peyriat le 11 mars 1814, fils de Grégoire Chardon (voir notice) et de Jeanne Françoise Léger. Maire de Peyriat nommé le 26 août 1865, remplacé en 1870 par son frère Antoine François.

Chardon Antoine François. Maire. Né à Peyriat le 17 avril 1817, fils de Grégoire Chardon (voir notice) et de Jeanne Françoise Léger. Cultivateur, maire de Peyriat élu le 11 octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1875 (François).

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998.

Chardon Grégoire. Maire. Né à Peyriat le 6 février 1786, fils de Joseph Philibert Chardon et de Marie Louise Robin. Adjoint de Peyriat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé par arrêtés du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire par arrêté du 31 mars 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé le 10 février 1826.

Chardon Jean-François. Maire. Né à Gorrevod le 3 mars 1823, fils de Jean Marie Chardon, cultivateur, et de Marie Josephte Morin (ou Monin). Maire de Gorrevod nommé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 juillet 1866.

Chardon Louis (Louis Antoine). Maire. Né à Peyriat le 11 juin 1872, fils de Louis Eugène Chardon et de Marie Françoise Taravel. Maire de Peyriat élu le 16 mars 1936, remplacé en 1944.

Charles Bernard. Maire. Deuxième adjoint* *de Grand-Corent élu maire le 12 octobre 2012 à la suite du décès de Jacques Desmaris.

Charles Jean Benoit. Maire. Né à Thoissey le 17 janvier 1753, fils de Jean Charles et de Claudine Berger. Notaire à Trévoux et à Thoissey de 1783 à l’an VI. Maire de Trévoux nommé le 5 ventôse an II (23 février 1794) par Albitte, reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et remplacé en brumaire an IV. Remarié en l’an II, il divorce en l’an III.

Charlet Claude. Maire radical-socialiste de Chaneins élu en mai 1953.

Charlet Jules. Né vers 1823 à Londres de parents français, Jules Charlet et Élisabeth Richard. Protestant, petit-fils d’un valet de chambre de Necker, ébéniste, il est condamné par contumace à deux ans de prison par le conseil de guerre à pour sa participation à l’insurrection de juin 1848 et se réfugia à Genève. A l’annonce du coup d’État du 2 décembre 1851, avec quatre autres réfugiés, il rentre en France. Le 5 décembre, le groupe a une altercation à Anglefort avec des douaniers dont l’un est tué. Arrêté le surlendemain au hameau d’Egay sur le Colombier, Charlet est jugé par le conseil de guerre et guillotiné à Belley le 29 juin 1852, place des Terreaux, devant 10 000 personnes dit-on. Une stèle avait été érigée à sa mémoire dans l’ancien cimetière de la Bouvardière. (Voir notice de Charles Mante.) Elle représentait une colonne brisée, dressée sur son socle, avec deux épitaphes : sur la colonne « A Jules Charlet, victime innocente du parjure et du despotisme, mort à Belley sur l’échafaud le 29 juin 1852. Ses contemporains libres aujourd’hui et reconnaissants. », sur le socle : « Français, souviens-toi des malheurs de la Patrie quand le pays, enivré de gloires éphémères, déserte sa noble mission en ce monde pour aliéner son indépendance aux mains d’un ambitieux. Sachez apprendre à vos enfants que la France ne deviendra grande, heureuse et prospère qu’à l’ombre de la liberté. » Lors du transfert des tombes au cimetière des Éplantaz, celle-ci a été « oubliée » par la municipalité.

Bibliographie : Le Bugey 1954, n° 41, p. 69, La très véridique histoire de Jules Charlet, art. P. Perceveaux. – Le Dauphiné Libéré, 18 octobre 1962, Glânes d’histoires autour d’un tombeau oublié, art. M. Brunel.

Charlet Louis. Maire. Exploitant agricole, maire de Chaneins élu en mars 1983.

Charlin Anthelme. Agent municipal. Membre du conseil général de la commune de Marchamp chargé de l’état civil en 1793, élu agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an V.

Charlin Jean-Louis. Maire de Marchamp élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, remplacé en fin d’année.

Charlin Laurent. Maire de Marchamp nommé de 1831 à 1848.

Charmet. Jean. Maire. Curé de Sainte-Croix, il prête serment à la Constitution. Agent municipal de Sainte-Croix en 1797.

Charmette Pierre Simon. Agent municipal de Corveissiat élu en l’an IV, remplacé la même année.

Charmont-Munet. Voir Munet Mireille.

Charnaud Pierre Clément. Maire. Né vers 1834, maire de Pressiat élu en 1897, remplacé en 1900.

Charnay Claude. Maire. Né le 29 mai 1814, rentier, maire d’Attignat nommé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1879.

Charnay Lucien. Maire. Né à Viriat le 24 septembre 1911, maire de Villemotier élu le 3 novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (CNI), mars 1959 et mars 1965 (ALIM) jusqu’en mars 1971.

Charnoz Clément. Maire. Entré au conseil municipal de Saint-Vulbas en 1929, maire désigné en 1944, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.

Charpentier Légéas (Léjéa-Charpentier). Administrateur du département. Ancien élu à Saint-Maurice-de-Beynost, conseiller en l’élection, député de Saint-Maurice-de-Beynost pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg tenue le 23 mars 1789 pour les États généraux. Administrateur de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Montluel.

Charpigny Érasme Claude.* Maire*. Né à Manziat le 4 décembre 1845, fils de Benoit Charpigny, forgeron, et de Marie Berry. Maire de Manziat élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.

Charrassin Maire. Avocat, maire* *de Saint-Denis (lès Bourg) nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 novembre 1815. refusant ce poste, il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 décembre 1815. Nommé adjoint de la ville de Bourg par arrêté du préfet Dumartroy du 28 mars 1816. Probablement Jean Marie Clément Charrassin, père du suivant.

Charrassin Pierre Joseph Clément Constant. Maire, parlementaire. Né le 5 septembre 1802 à Bourg, fils de Jean-Marie-Clément, avocat, et de Marie Claudine Constance Perrier. Avocat le 26 août 1825, puis juge suppléant, conseiller municipal de Bourg lors de la révolution de 1848, il préside la commission provisoire de quatre membres (Charrassin, Bochard, Debelay, Charles Bernard) instituée le 28 février par le conseil municipal et chargée de l’administration de la cité et investie de tous les pouvoirs. Il est nommé maire par arrêté du commissaire de la République, Guigue de Champvans, en date du 7 mars, puis élu le 15 mai avec une écrasante majorité (1081 voix sur 1403 votants), nommé en janvier 1849 jusqu’au 9 février 1851. Nommé président de la commission départementale mise en place par Petetin, commissaire général de la République, le 13 avril pour s’opposer à Champvans, et transférée plus tard, le 14, à Nantua, il siège puis se récuse de façon équivoque. Élu représentant de l’Ain le 23 avril 1848, le 3e sur 9 avec 55970 voix, il siège avec les républicains qui entourent Cavaignac et mène une opposition modérée à Napoléon III, ses votes n’étant pas toujours de la plus grande cohérence. Il vote le 28 mai 1848 pour le bannissement de la famille d’Orléans, le 9 août pour le rétablissement du cautionnement des journaux, le 26 août pour les poursuites contre Louis Blanc et contre les poursuites contre Caussidière, le 18 septembre contre l’abolition de la peine de mort, le 16 avril pour les crédits de l’expédition de Rome et le 2 mai pour l’amnistie des transportés. Voici comme il est décrit dans un annuaire parlementaire : « Charrassin.- Nommé dans l’Ain par 58000 voix.- (rue des Marais-Saint-Germain, 14.) Maire de la ville de Bourg, homme éclairé, libéral d’ancienne date, esprit juste et modéré ». Aux élections du 13 mai 1849, il est battu comme tous les conservateurs, excepté Maissiat, et reprend son cabinet d’avocat. Bourg reçut, sous son mandat de maire, le 17 août 1850, la visite du président de la République Louis-Napoléon Bonaparte. Les officiels, dont 300 maires du département, attendent pendant 3 heures son arrivée au faubourg de Mâcon. Le cortège officiel passe au grand galop sous leur nez. Fureur de Charrassin qui démissionne pour quelques jours. Le préfet arrangea les choses. Charassin est mort à Lyon dans une pharmacie, après avoir eu un malaise rue Tupin, le 16 décembre 1864. Son frère Frédéric né à Bourg (1804-1876), avocat à Lyon, député de la Saône-et-Loire à l’occasion d’une complémentaire le 10 mars 1850, a siégé à l’extrême gauche et s’est opposé au coup d’État du 2 décembre 1851. Arrêté, expulsé, il se réfugia en Belgique, puis en Angleterre. Il a publié en 1842 avec François un Dictionnaire des racines et dérivés de la langue française.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple, par un vétéran de la presse, Paris Garnier frères, 1848. – G. Vapereau, Dict. universel des contemporains. – Dict. de biographie française, art. L. M. Blumer. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.

Charreton Adolphe. Maire de Leyment élu en mai 1953 (divers gauche), réélu en mars 1959 jusqu’aux élections de 1965.

Charrin Antoine. Maire. Né à Peyzieux le 3 octobre 1824, fils de Claude Charrin (voir notice) et de Marie Berthiand. Cultivateur, maire de Peyzieux élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Charrin Claude. Maire. Né à Peyzieux-sur-Saône le 14 ventôse an VIII (5 mars 1800), fils de Jean Charrin (voir notice) et de Benoîte Thenon. Maire de Peyzieux nommé de 1835 à 1838 et de 1848 à 1851. Il est mort à Peyzieux le 1er novembre 1865.

Charrin Claude (Jean Claude). Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Chalaronne le 2 juillet 1902 (jumeaux), fils de Jean Claude Charrin, cultivateur, et de Joséphine Nat. Conseiller municipal de Neuville-les-Dames élu le 19 octobre 1947, adjoint le 7 mai 1953, maire le 2 novembre 1958 à la suite du décès de Jean-Marie Vulin. Réélu en mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’à 1977.

Charrin Édouard. Maire de Fareins nommé par arrêté du 4 messidor an onze (23 juin 1803), remplacé en 1808. Il est nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816.

Charrin François. Maire de Guéreins nommé en 1812, remplacé en 1816.

Charrin Jean. Maire. Fils de Benoit Charrin et de Marie Ballofier. Agent municipal* *de Peyzieux élu en l’an VIII, puis maire provisoire, mais non nommé à titre définitif la même année, nommé maire par arrêté du préfet Capelle du 29 octobre 1814. Il refuse cette fonction et il est remplacé par arrêté du 5 décembre 1814 qui le nomme néanmoins adjoint. Renouvelé comme adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Cité comme maire de janvier 1832 à décembre 1835. Il est mort à Peyzieux le 21 septembre 1842, à l’âge de 73 ans.

Charrin Jean. Maire. Né à Peyzieux le 4 juillet 1833, fils de Claude Charrin (voir notice), et de Marie Berthiand. Cultivateur, maire de Peyzieux élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, remplacé en 1900. Candidat républicain au conseil d’arrondissement dans le canton de Thoissey le 22 avril 1888.

Charrion Jean-Marie. Maire de Peyzieux-sur-Saône élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (SFIO) et mars 1971 (socialiste).

Charron Louis (Jules). Maire. Né le 19 janvier 1920, maire (DVG) de Bénonces en avril 1974, réélu en mars 1977 jusqu’en 1983.

Chartre Claude Benoît. Maire de Genay élu en mai 1896, réélu en mai 1900, réélu en mai 1904.

Chartron Casimir (Claude Jean Casimir). Maire. Né à Lyon le 4 mars 1828, fils de Jean Pierre Chartron et de Marie Jacqueline Margaron. Rentier, adjoint de Poncin nommé par décret du 9 février 1878, renouvelé le 11 février 1881, élu en 1882, maire élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888. Il est mort à Poncin le 30 janvier 1892.

Charveriat Benoit. Maire de Montceaux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800). Il est mort à Montceaux le 17 juillet 1828, à l’âge de 76 ans.

Charveriat Claude François (Chaveyriat). Né à Montceaux le 10 février 1765, fils de Claude Charvériat, marchand, et de Marie Ponchon. Marchand, maire de Chaneins en 1808, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 août 1815. La dalle funéraire de son épouse, Marie Anne Belliard, née à Saint-Lager (Rhône), décédée à Montceaux le 21 avril 1843, a été conservée dans l’ancien cimetière, près de l’église. Il est mort à Chaneins le 22 octobre 1819.

Charveriat Jean Baptiste (Charveiriat, Charveyriat). Maire de Chaleins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Charveriat Jean-Claude. Maire. Né à Montceaux le 7 août 1845, fils de Jean Claude Charvériat, cultivateur, et de Jeanne Ducloud. Adjoint de Montceaux élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1924. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1912.

Charvériat Léon (Léon Marie Émile).* Maire*. Né à Lyon le 7 août 1843, fils d’Antoine Charvériat (1795-1883), notaire, et de Jeanne Mathieu (1800-1875). Petit-fils de Claude François Charvériat (voir notice) et de Marie Anne Belliard. Substitut à Nantua cité en 1871, puis procureur de la République cité en 1878, maire de Birieux, élu en mai 1896, réélu en mai 1900. Il est mort à Lyon le 10 avril 1907.

Charvériat Philippe (Philippe Jean Marie Joseph). Maire. Né à Nantua le 6 décembre 1871, fils de Léon Charvériat (voir notice) et de Marie Élisabeth Robas (1845-1909). Docteur en droit, maire de Romans élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD), 1929 (URD) et 1935. Il est mort le 18 décembre 1940. LH/498/101.

Charvériat Pierre. Maire de Chaneins élu en mai 1935, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (républicain indépendant).

Charvérie Claude. Maire. Fils de Claude Charverie et de Laurence Bernard, maire de Montceaux cité de 1792 à l’an III. Il est mort à Montceaux le 29 janvier 1807, à l’âge de 70 ans.

Charvet André. Maire. Né à Romenay, Saône-et-Loire, le 11 juillet 1760, fils de Claude François Charvet et de Marie Claudine Clerc. Cultivateur, maire de Vernoux cité en 1808 et 1809.

Charvet Claude. Maire de Billiat nommé par arrêté du 20 octobre 1819. Il refuse ce poste et il est remplacé par arrêté du 6 novembre 1819.

Charvet Claude. Maire. Né à Vernoux le 2 novembre 1794, fils d’André Charvet (voir notice) et de Marie Claudine Clermidy. Cultivateur, maire de Vernoux nommé par arrêté du 10 janvier 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Vernoux le 15 août 1835, à l’âge de 41 ans.

Charvet Claude.* Maire. *Adjoint de Château-Gaillard nommé maire fin 1847, remplacé en 1848.

Charvet Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hotonnes vers 1822, fils de Claude Anthelme (voir notice) et de Marie Josèphe Reydellet. Suppléant du juge de paix, puis juge de paix, maire d’Hotonnes nommé par arrêté du 16 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et le 4 août 1860, remplacé par arrêté du 2 novembre 1863, pour devenir juge de paix à Brénod. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Brénod le 29 juillet 1860, en remplacement de Béroud-Jagot décédé, et cité le 12 juillet 1869 lors de sa nomination comme secrétaire du conseil par arrêté préfectoral.

Charvet Claude. Maire. Président du comité local de libération de Condeissiat nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Charvet Claude Anthelme. Maire. Né à Hotonnes le 22 janvier 1763, fils de Claude Charvet Alanoz et de Bernarde Martinod. Maire d’Hotonnes nommé en avril 1809 (Anthelme), remplacé en mai 1813, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (l’arrêté porte Michel), jusqu’en 1830. Il est mort à Hotonnes le 20 août 1842.

Charvet Claude Joseph. Maire. Né à Passin le 1er mars 1822, fils de Joseph Charvet et de Louise Dérupt. Instituteur, puis maître d’hôtel, nommé maire d’Hauteville par décret du 11 février 1881, élu le 6 mai 1882, réélu le 18 mai 1884, décédé à Hauteville le 5 mai 1885, à l’âge de 63 ans.

Charvet Claude Laurent. Maire. Né à Saint-Martin-le-Châtel le 14 octobre 1833, fils de Pierre Charvet (1806-1877), cultivateur, et de Marie Claudine Adam (1809-1888). Maire de Saint-Martin-le-Châtel élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896.

Charvet Claudius. Maire. Né à Chaveyriat le 24 janvier 1900, conseiller municipal de Chanoz-Châtenay, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 16 mars 1943, succédant à Pierre Morgon, décédé.

Charvet Claudius. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Julien-sur-Veyle nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Charvet Étienne. Maire. Né en 1821, propriétaire, maire de Péron nommé par arrêté du 10 mai 1875, à la mort de Jean-Louis Levrat, et remplacé en octobre 1876.

Charvet Étienne. Maire. Né le 18 septembre 1838, cultivateur, adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900.

Charvet Francisque. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 24 août 1885, fils d’Anthelme Charvet et de Claudine Augustine Bert. Combattant remarqué durant la 1e guerre mondiale, adjoint de Virieu-le-Petit élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical), remplacé en 1929, maire en mai 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 27 juillet 1943.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.

Charvet Gustave. Maire. Adjoint (URD) de Passin élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 23 juillet 1943, à la mort de Léon Carrier ; élu maire le 18 mai 1945, réélu le 28 novembre 1947 (républicain indépendant) et le 8 mai 1953 (MRP). Il ne se représente pas en mars 1959.

Charvet Jean. Maire. Né le 22 juin 1938, employé, maire (MAJ) de Courtes élu après 1983 en cours de mandat à la suite du décès de Roger Berthaud et réélu en mars 1989.

Charvet Joseph. Maire de Confrançon nommé en juin 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du même préfet du 17 décembre 1822, « pour être appelé à d’autres fonctions ».

Charvet Joseph. Maire de Vernoux nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 24 mai 1856.

Charvet Joseph dit Charvet Malin. Maire de Vernoux élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904 jusqu’en 1908.

Charvet Louis. Maire. Adjoint d’Hauteville élu le 17 mai 1908, maire le 26 septembre 1909, au décès du docteur Amédée Mathieu. Réélu le 19 mai 1912 et le 10 décembre 1919 (progressiste), il est remplacé en 1925.

Charvet Lucien. Maire. Né le 24 février 1938, maire de Chanoz-Châtenay élu en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.

Charvet Marc. Maire. Né le 10 septembre 1947, maire de Lompnieu élu en 2009.

Charvet Marius. Maire. Né à Lescheroux le 19 août 1905, coquetier, conseiller municipal de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959, remplacé en 1961.

Charvet Michel Gilbert. Maire. Né le 12 juillet 1938, agriculteur, conseiller municipal de Vernoux élu en 1976, 1er adjoint en mars 1989 (socialiste), maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Président du syndicat intercommunal de Courtes-Vernoux. Décédé le 22 août 2008.

Charvet Paul. Maire. Né le 3 août 1927, agriculteur, maire de Saint-Julien-sur-Veyle en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983.

Charvet Pierre Marie. Maire. Né à Vernoux le 8 décembre 1857, fils de Jean Marie Charvet et de Marie Rose Tréboz. Maire de Vernoux élu en mai 1888 jusqu’en 1892.

Charvet Valéry. Maire. Vice-président du comité local de libération de Vernoux nommé par arrêté du 26 septembre 1944, élu maire en novembre 1947 (SFIO), réélu en mai 1953 (divers gauche) et mars 1959, remplacé en 1962.

Charvieux Benoît. Maire. Né à Crans le 15 décembre 1872, fils de Jean-Baptiste Charvieux (1835-1905) et de Jeanne Marie Jacquemet (1841-1926). Maire élu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935. Il est mort à Chalamont le 12 mars 1963.

Charvieux Joseph. Maire de Ronzuel nommé en 1800, cité jusqu’en 1803. Le 22 frimaire an XIII (14 décembre 1803), le préfet prend un arrêté chargeant le maire de Chalamont d’administrer la commune car il n’y a aucun citoyen en état de l’administrer. La commune sera définitivement rattachée à Chalamont en 1812.

Charvin Charles. Maire. Agent municipal de Crottet en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 3 messidor an IX (22 juin 1801).

Charvin François.* Maire*. Né à Flaxieu le 15 décembre 1798, fils de Jean Charvin et de Madeleine Françoise Béard. Marchand de grains, nommé maire de Flaxieu par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en 1860 et le 26 août 1865.

Charvin François Marie. Maire. Né le 5 mai 1861, fils de Marin Charvin et de Mariette Chabert. Maire de Flaxieu élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919 (progressiste) et mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat.

Charvin Hubert. Maire. Né vers 1764, fils de Philibert Charvin et de Suzanne Germain. Marchand, maire de Vongnes élu en 1790, cité le 22 juin 1791, remplacé en décembre 1792. Agent municipal cité en l’an VI, suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaires… ». Nommé à nouveau agent municipal en l’an VIII jusqu’à l’apparition des maires.

Charvin Jean Marie. Maire. Né le 11 novembre 1822, fils de Jean François Charvin et de Pierrette Marcoz. Cultivateur, maire de Flaxieu élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904. il est mort à Flaxieu le 1er décembre 1904.

Charvollin Ulysse. Maire. 1er adjoint de Tenay en mars 1965, réélu en mars 1971, maire en cours de mandat en 1973 jusqu’en mars 1977.

Chassagne Jean-Louis. Maire. Né le 24 octobre 1921, agriculteur, maire de Sandrans en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), décédé en août 1989.

Chassey Benoît de.* Maire*. Né le 24 septembre 1941, ingénieur, maire de Neyron élu en cours de mandat le 1er juillet 1987, en remplacement de Pierre Racine, et réélu le 18 mars 1989 (RPR), remplacé en juin 1995. Président du SIVOM. Candidat en 11e position sur la liste régionale RPR de mars 1986.

Chastaing Paul. Maire de Beauregard élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.

Chastan Henri. Membre du comité départemental de la Libération de l’Ain en 1944.

Chastel Paul Marie Albert. Maire, parlementaire. Né à Bonneville en Haute-Savoie le 28 janvier 1905, descendant du général d’Empire Louis Pierre Aimé Chastel (1774-1826) dont le nom est inscrit au côté ouest de l’arc de triomphe de l’Étoile. Notaire à Belley, il est nommé par Vichy conseiller municipal le 13 mars 1941 et maire par arrêté préfectoral du 3 mai 1943 jusqu’au 2 octobre 1944, interruption due à l’installation du comité local de libération. Il est conseiller municipal du 29 avril 1945 au 26 octobre 1947, sa liste ayant obtenu 4 sièges au premier tour des élections contre 10 à celle de Jean Albertini, président du comité local de libération qui devient maire. Mais, il a plus de voix que ce dernier. Aux élections de 1947, sa liste bat celle de Jean Albertini, il redevient maire du 26 octobre de cette année réélu jusqu’au 21 mars 1971. Candidat en troisième position aux élections de la deuxième Constituante du 2 juin 1946 sur la liste de Estèbe (PRL). Il est élu au Conseil de la République le 21 octobre 1951, avec l’étiquette républicain indépendant et paysan avec 308 voix contre 306 à Amédée Mercier (indépendant de gauche) et 303 au radical Fournet, lors d’une élection partielle provoquée par la démission du radical Jean Saint-Cyr qui avait opté pour l’Assemblée nationale le 21 août 1951 après avoir été élu député le 17 juin. Il reste au Sénat jusqu’au 19 juin 1955, date à laquelle il est battu. Il a été élu à l’Assemblée nationale le 24 mars 1957 en remplacement de Michel Tony Révillon décédé le 11 janvier 1957, jusqu’au 30 novembre 1958. Au deuxième tour, il obtient 43810 voix contre 38684 voix à Jean Saint-Cyr et 29901 au communiste Jules Blanchet. Suppléant de Charles Morel-Lab (indépendant et paysan) adjoint de Bourg, aux sénatoriales du 26 avril 1959. Il vote la ratification des traités instituant la CEE et la Communauté européenne de l’énergie atomique le 9 juillet 1957, soutient en vain le 30 septembre 1957 les initiatives de Maurice Bourgès-Maunoury sur les institutions de l’Algérie, refuse la confiance à Pierre Pflimlin le 13 mai 1958, approuve le 16 mai la déclaration de l’état d’urgence sur le territoire métropolitain, vote le 1er juin la confiance à Charles de Gaulle et vote, le lendemain, les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Il reçoit le général de Gaulle à Belley le 27 septembre 1963. On lui doit à Belley l’hôpital Récamier, le lycée et l’installation des usines Pingon et Cefilac. Il a détruit par contre presque toutes les anciennes fontaines et bacs de Belley pour économiser de l’eau. Il est mort à Annecy le 16 octobre 1980.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français 1940-1958.

Chatagner Joseph. Parlementaire. Né à Saint-Jacques-d’Atticieux en Ardèche le 20 mars 1899, élève de l’école normale de Privas, licencié ès lettres à la faculté de Clermont-Ferrand, instituteur, puis professeur à l’école normale de Bourg et à l’école Carriat, il se fixe à Viriat. Membre de la SFIO, il est candidat dans la première circonscription de l’Ain (Bourg) aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936 et il est battu par Alphonse Joseph Dupont, candidat de l’Alliance démocratique, par 7890 voix contre 7168. Il mène une liste socialiste au premier tour des élections municipales de mai 1935 et fusionne au second tour avec la liste d’Union laïque et républicaine conduite par Amédée Mercier. Ils sont devancés au deuxième tour par la liste conduite par le docteur Touillon, qui déclinant le fauteuil de maire le transmet à Alphonse Dupont. À la Libération, Chatagner est secrétaire de la fédération départementale de la SFIO et entre au Comité de Libération de l’Ain (CDL) en décembre 1944. Il est tête de liste aux élections de la première Assemblée nationale constituante du 21 octobre 1945. Avec 27795 suffrages sur 140495 exprimés, il est élu, seul de sa liste. Aux élections de la deuxième Assemblée constituante du 2 juin 1946, il est réélu, dans les mêmes conditions, la liste obtenant 24307 suffrages sur 147956. Le 19 décembre 1946, il est élu par l’Assemblée nationale au Conseil de la République où il s’est révélé très actif. Il intervient sur les difficultés du ravitaillement, le statut de l’Algérie, la liberté du travail et l’élection des conseillers de la République. Aux élections de la deuxième chambre du 7 novembre 1948, il se maintient au deuxième tour à la tête de la liste SFIO, contrairement à son colistier André Chambon, mais les radicaux, Jean Saint-Cyr et André Litaise, l’emportent. Chatagner obtient 265 voix sur 1002 suffrages exprimés. Toujours tête de liste aux élections législatives du 17 juin 1951, il n’est pas élu, sa liste obtenant 8,7 % des voix. Aux municipales de mai 1953, malgré un bon score personnel, il n’arrive pas à enlever la mairie de Ceyzériat. Il se retire alors de la vie politique. Il est mort à Cannes dans les Alpes-Maritimes le 6 juin 1985.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires 1940-1958.

Chatagnier. Président du directoire du district de Trévoux nommé en l’an II, jusqu’à l’an IV.

Chatard Jean. Maire. Né le 9 mars 1923, maire de Romanèche élu en mars 1965 (ALIM), jusqu’au 3 juin 1966.

Chatel. Agent municipal de Saint-André-le-Bouchoux avant 1800, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800).

Chatel Eugène.* Maire*. Né à Lescheroux le 1er décembre 1901, maire de Mantenay-Montlin élu le 18 mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste), mai 1953 (divers gauche), mars 1959, mars 1965 (extrême gauche) et mars 1971 (DVG) jusqu’en mars 1977.

Chatelain Claude. Maire. Né (Chatelin) à Lhôpital le « 13 vendémiaire 1795 » (sic), fils de Pierre Chatelin (1757-1839), cultivateur, et de Claudine Finaz (1760-1822). Cultivateur, maire de Lhôpital élu en novembre 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, démissionnaire le 28 janvier 1872. Il est mort à Lhôpital le 19 décembre 1878.

Chatelain Jean. Maire. Né à Lhôpital le 11 juin 1830, fils de Claude Chatelain (voir notice) et de Claudine Gonod. Cultivateur, maire de Lhôpital élu en 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892 (républicain), 1896, 1900 (républicain) et 1904 (républicain), décédé et remplacé le 19 mai 1907.

Chatelain Jean Philippe. Maire. Né à Lhôpital le 17 octobre 1790, fils de Pierre Chatelain (voir notice) et de Marie Mouvant (1746-1826). Adjoint de Lhôpital nommé maire de 1836 à novembre 1848. Il est mort à Lhôpital le 24 mai 1871.

Chatelain Joseph. Agent municipal de Péron élu en vendémiaire an VI, remplacé en l’an VIII.

Chatelain Louis. Maire, conseiller général. Né à Ferney le 30 septembre 1833, fils de Philibert Chatelain, cultivateur, et de Gabrielle Magnin. Négociant en bois, maire de Ferney-Voltaire élu le 6 mai 1882, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé en novembre 1890. Conseiller général du canton de Ferney-Voltaire de 1889 à sa mort survenue en décembre 1893.

Chatelain Marcel. Maire. Né à Lhôpital le 26 novembre 1932, fils de Paul Chatelain (voir notice) et de Jeanne Chatelain. Agriculteur, maire de Lhôpital en mars 1983, réélu en mars 1989 (RPR), mars 1995 (RPR) et mars 2001 (RPR).

Chatelain Marie Désiré. Maire. Né à Lhôpital le 10 juillet 1845, fils de Thomas Chatelain, cultivateur, et d’Anthelmette Chatelain. Maire de Lhôpital élu le 17 janvier 1909, remplacé en 1912.

Chatelain Paul. Maire. Né à Lhôpital le 23 mars 1898, fils de Xavier Chatelain et de Rosalie Durand. Maire élu le 19 mai 1929 (URD), réélu en mai 1935, démissionnaire le 6 février 1938.

Chatelain Pierre (Chatelin). Maire. Fils de Joseph Chatelain et de Marie Gassilloux. Maire* *de Lhôpital élu en 1790, encore cité en novembre 1792. Il est mort à Lhôpital le 17 janvier 1822, à l’âge de 82 ans.

Chatelain Pierre.* Maire*. Né à Lhôpital le 11 juin 1862, fils de Jean Chatelain (voir notice) et d’Angélique Durand. Cultivateur, maire de Lhôpital élu le 19 mai 1907, à la mort de Jean Chatelain, et réélu le 17 mai 1908 (républicain), remplacé le 17 janvier 1909. Réélu en fin de mandat après 1925 (URD), remplacé en 1929.

Chàtelard André. Maire d’Arlod cité en 1792 et 1793, agent municipal en l’an IV et V. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).

Chatelard Jean. Maire d’Arlod cité dès 1812, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé (Jean Joseph) par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 juin 1817.

Chatelard Joseph, dit Dragon. Maire. Né à Arlod le 5 novembre 1817, frère de Nicolas (voir notice). Cultivateur, maire d’Arlod élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 30 septembre.

Chatelard Nicolas. Maire. Né à Arlod le 6 février 1815, fils de Pierre Chatelard (1784-1870) et de Marie Anne Miraillet. Cultivateur, maire d’Arlod nommé par arrêté du 20 février 1865, en remplacement de Jean Emmanuel Pillet, et reconduit le 28 août.

Chatelet Benoit.* Maire*. Géomètre, adjoint de Replonges nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, maire en 1843, élu en 1848, remplacé en 1852.

Chatelet Claude Joseph. Maire de Replonges nommé en 1833, remplacé en 1840.

Chatellet Jean. Maire de Saint-André-de-Bâgé nommé par arrêté du 16 avril 1819, jusqu’à sa mort à Saint-André-de-Bâgé le 21 mars 1821, à l’âge de 56 ans.

Chatelet Joseph. Maire. Adjoint de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné 1er adjoint, réélu en mai 1945 et octobre 1947, maire en mai 1953 (radical-socialiste).

Chatelet Louis. Maire. Né le 13 août 1926, agriculteur, maire (radical) de Boissey élu en mars 1977, réélu en mars 1983. Aux élections de mars 1989, il n’est pas élu maire, mais à la suite d’un recours devant le tribunal administratif relatif à l’élection d’un conseiller, il retrouve son fauteuil en septembre de la même année.

Chatellet Jean. Maire de Saint-André-de-Bâgé nommé par arrêté du 16 avril 1819, jusqu’à sa mort à Saint-André-de-Bâgé le 21 mars 1821, à l’âge de 56 ans.

Chatron Jules Auguste. Maire. Cultivateur, maire de Charix élu le 15 mai 1904 (radical).

Chatron Louis. Maire de Charix élu en mars 1959, réélu en mars 1965.

Chaudet Barthélémy. Maire. Agent municipal de Labalme en l’an VI, maire provisoire en l’an VIII, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), cité encore en 1815.

Chaudet Charles. Agent municipal de Labalme élu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Chaudet Charles. Agent municipal. Né à Labalme-sur-Cerdon le 21 septembre 1754, fils d’Étienne Chaudet, laboureur, et d’Andréanne Vermay. Agriculteur, officier d’état civil ; adjoint à l’agent municipal élu en l’an IV, agent municipal* *de Saint-Alban élu en l’an V jusqu’en 1800, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).

Chaudet Jean-François. Maire. Né vers 1764, maire de Sonthonnax nommé par arrêté du 26 pluviôse an XIII (15 février 1805), remplacé en 1813.

Chaudy Antoine. Maire. Né vers 1743, fils de Jacques Chaudy et de Catherine Roche. Maire de Niévroz nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1808. Il est mort à Niévroz le 15 janvier 1818.

Chaudy Benoît. Maire de Niévroz élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Chaudy Claude. Maire. Né à Niévroz le 7 février 1809, fils de Claude Chaudy et de Marie Roux. Petit-fils d’Antoine Chaudy (voir notice). Propriétaire (1200 F de revenus en 1855), maire de Niévroz élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 en août 1860, remplacé en 1865.

Chaudy Jean. Maire de Niévroz, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1876, adjoint élu en mai 1888, maire en mai 1892, remplacé en 1896.

Chaudy Raymond. Maire de Château-Gaillard élu de juin 1995 à novembre 1996.

Chaumet Henri Léopold Pierre. 67e* préfet de l’Ain*. Né à Bordeaux le 20 septembre 1879, fils de Jean Charles Chaumet, ministre de la Marine, du Commerce et de l’Industrie. Nommé préfet de l’Ain le 30 janvier 1925, mais non installé car maintenu en fonction à la préfecture de police.

Chaunier Auguste. Maire, conseiller général. Né à Montluel le 1er février 1882, fils de Jean Chaunier et d’Émilie Dernat. Avocat à la cour d’appel de Lyon, maire de Montluel de mai 1912 à novembre 1919 et de 1939 à 1941. Conseiller général radical du canton de Montluel élu le 1er décembre 1912, en remplacement de Fougerouse décédé. Réélu jusqu’en 1940, il est membre de la délégation départementale sous Vichy, puis élu de nouveau conseiller général (radical-socialiste) au premier tour le 23 septembre 1945, réélu le 27 mars 1949, le 24 avril 1955, le 11 juin 1961 jusqu’en 1967, soit pendant 55 ans! Il a été président de la délégation départementale de 1940 à 1945.

Chaussat Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chalamont le 5 décembre 1872, fils de François Chaussat et de Françoise Petit. Cultivateur, maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en décembre 1919 (radical), remplacé en 1925. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Chalamont le 9 décembre 1928, en remplacement de Claude Godart élu conseiller général, contre Victor Brocard. Réélu contre Brocard le 18 octobre 1831, il est battu par Michel Rivet le 10 octobre 1937.

Chausson Claude. Maire de Châtillon-la-Palud nommé par arrêté du 8 janvier 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à fin 1831.

Chausson Henri. Sous-préfet de Nantua du 21 mars 1964 au 16 janvier 1967.

Chautrand Benoît. Maire. Né à Culoz le 22 janvier 1847, fils d’Antoine Chautrand et de Josephte Planche. Employé au chemin de fer, puis rentier, maire de Culoz élu le 23 janvier 1881, remplacé en septembre 1883.

Chauville Jean-Marie. Maire de Montracol élu en mai 1892.

Chavagnat Jean-Pierre.* Maire*. Né à Vandeins le 19 juillet 1796, fils de Pierre Chavagnat et de Marie Anne Bessard. Cultivateur, maire de Péronnas nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire, remplacé le 18 avril 1856.

Chavagnat Joseph. Maire de Condeissiat élu en mai 1935, déporté par les Allemands le 15 juin 1944. En son absence, il est réélu maire en mai 1945 et l’on apprend quelques jours plus tard sa mort en déportation.

Chavanel Louis Constantin.* Maire*. Né à Lescheroux le 21 septembre 1834, fils de Louis Chavanel, cultivateur, et de Marie Josephte Pauget. Cultivateur, maire de Lescheroux élu en octobre 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, démissionnaire et remplacé le 23 février 1876.

Chavanel Laurent. Maire. Né le 11 mai 1936, contrôleur divisionnaire du Trésor, 1er adjoint de Cormoz élu en mars 1983, maire (MAJ) en mars 1989, réélu en juin 1995 et en mars 2001 (DVG).

Chavanne Guy. Maire, conseiller général. Né à Lyon le 21 avril 1935, il passe son enfance à Ordonnaz qu’il quitte pour devenir pensionnaire au collège moderne de Belley, puis à l’école normale d’instituteurs de Bourg. Adjoint de direction, maire d’Oyonnax (communiste) élu en mars 1977, sa liste obtenant 24 élus au premier tour et le siège en ballottage au deuxième tour. Il démissionne en 1982 au profit de son adjoint Robert Subtil qui sera battu en mars 1983. Conseiller général du canton de 1976 à 1982. Candidat (communiste) aux élections législatives en 1973 dans la 2e circonscription (Belley), il obtient au deuxième tour 22035 voix contre 33108 à Marcel Anthonioz qui est élu. Candidat (communiste) également en mars 1978, il est battu au deuxième tour par Charles Millon par 42164 voix contre 29173. Candidat en 79e position sur la liste communiste aux élections européennes du 7 juin 1979. Candidat aux élections sénatoriales de 1980. Candidat en 4e position aux régionales du 22 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard.

Chavannes Jules de. Maire de Genay élu en mai 1871.

Chavant Claude. Maire de Neuville-sur-Ain élu en 1913 jusqu’en 1919.

Chavant Joseph. Maire. Né en 1800, propriétaire, maire de Cerdon nommé en 1851, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852 et le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Chavant Marius. Adjoint au maire de Nivollet-Montgriffon. Il prête son concours à la formation des maquis. Le 8 février 1944, il est arrêté par deux Allemands et un milicien et interrogé à propos de son fils qui s’est enfui avec d’autres jeunes gens. Il est fusillé sur la place publique en présence de Klaus Barbie. Il avait 48 ans. Une stèle, inaugurée le 6 mai 1945, rappelle sa mémoire.

BIBLIOGRAPHIE : Mémorial de l’oppression, Région Rhône-Alpes, Lyon, 1945.

Chavanton Anthelme dit Robas. Maire. Né à Ambléon le 21 septembre 1745, fils de Melchior Chavanton et de Jeanne Castin (1723-1792). Châtelain de Conzieu, 2e officier municipal d’Ambléon élu en décembre 1792, puis aussitôt maire. Remplacé en l’an IV. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Ambléon le 22 mai 1807.

Chavanton François. Maire. Né à Ambléon le 4 février 1761, frère d’Anthelme Chavanton (voir notice), engagé à la 8e compagnie du 2e bataillon des volontaires de l’Ain, maire d’Ambléon en 1807, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1829. Il est mort à Ambléon le 22 décembre 1846.

Chavanton Louis. Maire. Né à Ambléon le 12 septembre 1826, fils de Claude Chavanton dit Robas, né en 1791, et de Marie Masset, et petit-fils d’Anthelme Chavanton dit Robas (voir notice). Cultivateur, maire d’Ambléon élu le 8 octobre 1876, décédé le 25 septembre 1877.

Chavanton Marin dit Robas. Agent municipal. Né à Ambléon le 22 juin 1774, fils d’Anthelme Chavanton dit Robas (voir notice) et de Marie Madeleine Pierron (1751-1821). Agent municipal d’Ambléon de l’an IV à l’an VI.

Chavent Claude Antoine (Chavant, Chavend). Maire. Né à Izenave le 28 novembre 1749, fils de Basile Chavent et de Marie Charlotte Chavent. Maire d’Izenave nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1808. Dans l’arrêté de 1800, il est qualifié d’ex-agent municipal (ADA 4K4).

Chavent Émile. Maire. Adjoint (radical-socialiste) d’Izenave élu en mai 1925, réélu en mai 1929, remplacé en 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 29 novembre 1944, maire élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste).

Chavent François. Maire. Né en 1863, adjoint de Lompnieu élu en mai 1925 (radical-socialiste, puis conservateur), maire élu le 16 mai 1929 (conservateur), remplacé en 1935. Il est mort en 1951.

BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996.

Chavent François. Maire. Né le 19 février 1941, opticien, 3e adjoint de Montmerle-sur-Saône en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF-PR), réélu en juin 1995 (UDF) et en mars 2001 (DL). Président du district de Montmerle-Trois-Rivières créé le 30 décembre 1994, devenu communauté de communes. Candidat aux cantonales de Thoissey le 10 mars 1985, il recueille 29,05 % des voix au premier tour et 42,64 % au second tour contre Pierre Montagnier. Candidat (UDF) le 15 mars 1998, il réunit au premier tour 17,89 % des voix.

Chavent François Eugène. Maire. Propriétaire rentier, maire de Poncin élu le 13 mai 1892 (républicain), remplacé le 8 juin.

Chavent Jean Benoît. Maire d’Izenave nommé quelques semaines en 1815, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1834.

Chavent Jean-Marie.* Maire*. Né à Izenave, fils de Jean Claude Chavent, cultivateur, et de Jeanne Milan. Cultivateur, adjoint d’Izenave élu maire en 1875, à la mort de Jean Jacques Vital, réélu le 12 octobre 1876 et le 21 janvier 1878, remplacé en juin 1880, décédé le 10 juillet de la même année, à l’âge de 70 ans.

Chavent Jean Philippe. Maire d’Izenave nommé de 1812 à 1815.

Chavent Jean Pierre. Maire d’Izenave nommé en 1808, remplacé en 1812.

Chavent Simon. Maire. Né à Cerdon le 14 mai 1822, fils d’André Chavent et de Rosalie Bozon. Capitaine (au 87e régiment de ligne en garnison à Montpellier) en retraite, maire de Corlier élu le 12 octobre 1876, démissionnaire le 15 avril 1877. Il a d’ailleurs démissionné du conseil municipal le 30 mars. Il est mort à Corlier le 19 octobre 1894. LH/513/22.

Chavet Jean-Baptiste. Maire. Né le 21 juillet 1819, cultivateur, adjoint de Genay élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé maire par arrêté ministériel du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892.

Chavet Louis. Maire. Né à Reyrieux le 28 février 1854, fils de Jean Louis Chavet, épicier, et de Marguerite Geoffray. Adjoint de Reyrieux élu en mai 1912, maire en décembre 1919, décédé et remplacé en 1920.

Chaveyron Auguste Emmanuel (il signe Chaveyrond). Maire de Mornay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 janvier 1821 (Auguste Pierre par erreur sur l’arrêté), remplacé en 1825. Un Joseph Emmanuel Chaveyron, maire, serait inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1823.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore.

Chaveyron Joseph Marie. Agent municipal de Samognat élu en l’an VI, remplacé la même année.

Chaveyrond Pierre Auguste. Maire de Sonthonnax nommé de décembre 1830 à 1832.

Chavy. Claude. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé de 1832 à 1839.

Chavy Claude Joseph. Maire. Né Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 16 janvier 1811, fils de Claude Chavy (voir notice) et de Marie Claudine Faussurier. Cultivateur, maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Chavy Jean. Maire. « Artiste vétérinaire »(ADA 4K4), maire de Feillens nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).

Chenal Victor. Maire. Né à Champdor le 18 septembre 1760, fils d’Alexis Chenal et de Magdeleine Janton. Maire de Champdor élu du 22 mai 1790 au 25 mars 1791, agent municipal de Champdor en l’an V, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Bossi du 9 décembre 1806 jusqu’en mai 1809.

BIBLIOGRAPHIE : T. Faure, Histoire d’une commune du Bugey, Champdor. – ADA 4K9.

Chenavard François. Maire de Léaz élu en mai 1935, président du comité de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945.

Chenavard Henri. Maire de Léaz élu en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953, le 15 mars 1959, en mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (REI), remplacé en décembre 1974.

Chene Charles. Maire. Adjoint d’Ambutrix élu de 1925 à 1929, réélu en 1935, maire le 6 juin 1937, à la suite de la démission de Louis Auguste Ballet. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 17 juin 1942.

Chene François. Maire de Varambon élu en 1913, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.

Chene Jacques. Maire de Souclin nommé en 1813, remplacé en 1815.

Cheneval Ernest. Maire. Adjoint d’Echevenex élu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche), maire le 12 juillet 1931, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, remplacé en mai 1945.

Chenevière Claude Jérôme François. Né à Thoissey le 25 juin 1751, fils de Jean-Edmond Chenevière, bourgeois de Thoissey, et de Marie Caillot. Notaire à Meximieux de 1779 à 1820. Élu procureur de la commune de Meximieux en février 1790, il démissionne le 27 juin, car il a été élu en mai administrateur du district de Montluel. Cité comme président de ce district le 25 mars 1794. Il est mort à Meximieux le 9 mai 1831.

Cheney Albert. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 14 août 1895, fils d’Auguste Cheney (voir notice). Avocat à la cour d’appel de Lyon, lieutenant au 23bataillon de Chasseurs, croix de guerre, conseiller municipal d’Izernore, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 26 mars 1941 jusqu’à sa démission, de maire et de conseiller municipal, acceptée par décision préfectorale du 27 juillet 1944. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu le 10 octobre 1937 contre le sortant Honoré Roux et Honoré Reydellet. Nommé membre du conseil départemental de l’Ain par arrêté du 4 décembre 1942.

Chéney Auguste. Maire. Propriétaire, maire d’Izernore élu le 17 mai 1908 (réactionnaire).

Cherblanc Alphonse. Maire. Industriel, maire de Talissieu élu en 1924 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1935.

Cherel François. Agent municipal d’Hautecourt en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Cherel François Napoléon. Maire. Né à Hautecourt le 15 août 1812, fils de Claude Marie Cherel, aubergiste, et de Jeanne Marie Modas. Cultivateur, maire d’Hautecourt élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, jusqu’en 1870.

Cherel Jean Baptiste.* Maire. *Nommé par Albitte notable de Hautecourt le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire (père) et remplacé par arrêté du 12 ventôse an 11 (3 mars 1803). Membre du conseil du district de Bourg nommé par Albitte le 4 pluviôse an II (23 janvier 1794).

Cherel Nicolas Marie (Cherel-Durand).* Maire*. Né à Châtillon-les-Dombes le 4 janvier 1756, fils de Nicolas Cherel, bourgeois, et de Claudine Comte. Notaire à Châtillon-sur-Chalaronne de 1783 à 1815, député du Tiers État de Béreins le 23 mars 1789 à l’assemblée des trois ordres à Bourg. Membre du directoire du district de Châtillon-sur-Chalaronne élu le 2 décembre 1792, cité le 8 décembre 1793 comme maire de Châtillon lorsqu’il se rend à Clémenciat pour régler les difficultés de la réunion des deux communes, puis en fructidor an III (août 1795). Président de l’administration municipale du canton de Châtillon, maire de Châtillon et Clémenciat nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 thermidor an VIII (31 juillet 1800).

BIBLIOGRAPHIE : L. Charrin, L’Abergement-Clémenciat, 1988.

Chesne André (Chesnes). Maire. Né (André Balthazard) à Lavours le 24 juillet 1754, fils de François Chesnes de Lavours et de Jeanne Mermet de Culoz. Maire de Lavours cité le 30 août 1792 pour avoir favorisé l’émigration de trois personnes. Il comparait devant le directoire du département le 20 septembre. Toujours cité en l’an II. Agent municipal de Lavours suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaire ». Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il est mort à Lavours le 9 décembre 1826.

Chesne Jean-Baptiste Marie (Chêne). Maire. Né à Bourg le 16 juin 1737, fils de Claude Augustin, avocat au parlement, et de Marie Barbe Cavasod. Lieutenant au bailliage de cette ville avant la Révolution, élu juge en décembre 1790, président du tribunal en 1793, maire de Bourg nommé par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794), reconduit par arrêté de Borel et Richaud le 25 ventôse an III (15 mars 1795) jusqu’en brumaire (novembre). Il est mort à Bourg le 28 août 1810.

Chevalier. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Ornex, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Ferney de 1833 à 1836.

Chevalier Adolphe. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 17 juin 1829, fils de Louis Chevalier, greffier de la justice de paix du canton de Ferney, et de Françoise Girod. Régisseur de propriétés et greffier, maire d’Ornex élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900 (républicain). Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney élu sans concurrent le 17 septembre 1884, réélu le 28 juillet 1889, puis sans concurrent le 28 juillet 1895, le 31 juillet 1898 et le 31 juillet 1904 jusqu’à sa mort le 15 juillet 1905.

Chevalier Charles. Maire. Né à Ornex le 26 décembre 1753, fils de Pierre Jean Chevalier et de Jeanne Marie Brochet. Maire d’Ornex cité le 7 novembre 1792, remplacé, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Ornex le 31 décembre 1818, à l’âge de 64 ans.

Chevalier Claude. Maire. Adjoint de Vandeins nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 octobre 1823, maire nommé de 1827 à 1846.

Chevalier François. Maire. Né le 11 décembre 1843, cultivateur, maire de La Boisse élu de 1892 à 1894 et de 1896 à 1908.

Chevalier Jean. Maire. Né à Ornex le 8 floréal an V (27 avril 1797), fils d’Antoine Chevalier (1748-1830), laboureur, et de Raymondine Gueny (1776-1858). Mécanicien, maire d’Ornex élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé le 17 février 1875 par son premier adjoint. Inventeur d’un semoir mécanique, il a perfectionné plusieurs instruments d’agriculture. Décédé à Ornex le 4 janvier 1879, à l’âge de 81 ans.

Chevalier Jean Louis. Maire. Fils de Jacques Chevalier et de Françoise Bouly. Maire* *de Vandeins cité en novembre 1792, remplacé, agent municipal élu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Chevalier Jean-Paul.* Maire*. Né le 27 août 1943, instituteur, puis professeur au collège de Saint-Trivier, conseiller municipal de Saint-Trivier-de-Courtes en mars 1989 (MAJ), maire en mars 2001 (DVG). À cette élection, à laquelle le maire sortant, François Pittner ne se représente pas, aucune liste n’est présentée et 281 citoyens, sur 703 inscrits et 337 votants, recueillent des voix. Seul Jean-Paul Chevalier est élu au premier tour avec 197 voix. Premier vice-président de la communauté de communes de Saint-Trivier-de-Courtes en mai 2001. Réélu maire le 14 mars 2008, jusqu’à sa mort le 21 octobre 2010.

Chevalier Philippe (le grand). Maire. Né le 27 février 1836, fils de Claude Chevalier et de Jeanne Trigon. Cultivateur, maire de la Boisse élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888, remplacé en 1892.

Chevalier Pierre Marie. Maire d’Ornex nommé en 1800, remplacé en 1808 pour être adjoint, à nouveau maire en juin ou juillet 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, par arrêté du même préfet du 17 mai 1816, destitué par arrêté du 6 avril 1817 du ministre de l’intérieur et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 mai 1817.

Chevallier Antoine.* Maire. *Né à Cossonod, hameau de Fitignieu, le 6 avril 1734, fils de Joseph Chevallier et de Marie Jacquier. Maire de Fitignieu du 12 brumaire an III (2 novembre 1794) au 15 frimaire an IV -6 décembre 1795), puis agent municipal en l’an VII et en l’an VIII.

Chevallier Arnault. Maire. Né en 1729 à Lancrans, cultivateur à Léaz, maire de Lancrans sous la Révolution.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Chevallier Camille (Vital Philibert Magdeleine Camille). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Trivier-de-Courtes le 19 juin 1810, fils de Claude Joseph Chevallier et de Philiberte Joséphine Samyon. Notaire à Montrevel de 1850 à 1865. Membre de la commission municipale de Montrevel nommé par arrêté de Champvans du 15 mars 1848, adjoint faisant fonction de maire cité le 14 décembre 1851, maire élu le 21 mars 1852, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, puis du 14 juin 1855, en juillet 1860, remplacé en 1864. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Montrevel élu en 1852, jusqu’à son décès à Montrevel le 11 octobre 1864.

Chevallier Claude. Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Rillieux nommé le 6 octobre 1843, remplacé le 24 novembre 1844, nommé le 14 avril 1845, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 19 septembre 1852.

Chevallier François. Maire de Sulignat élu en mai 1896, réélu en mai 1900, réélu en mai 1904.

Chevallier Joseph. Maire. Né le 6 novembre 1843, jardinier, adjoint de Sulignat élu le 12 octobre 1876, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Chevallier Louis. Maire. Directeur d’école honoraire, maire de Peyrieu, élu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959. Il est mort en février 1965.

Chevallier Paul. Maire de Rillieux en 1957, réélu en mars 1959 jusqu’à son décès en 1964.

Chevallier Paul Antoine Joseph Amédée. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montrevel le 5 décembre 1839, fils de Camille Chevallier (voir notice) et de Marie Françoise Pauline Huchet. Notaire à Montrevel nommé le 29 mars 1865, jusqu’en 1880. Maire de Montrevel nommé par décret du 10 mars 1877, remplacé par décret du 18 juillet, renouvelé par décret du 9 février 1878, jusqu’à sa démission en novembre 1878. Conseiller d’arrondissement élu par le canton le 14 mai 1876 (30000 F de revenus). Destitué en 1880, il est condamné par contumace le 20 juillet 1881 pour abus de confiance commis dans l’exercice de ses fonctions de notaire. Il s’était réfugié en Égypte.

Chevallier Pierre. Maire. Né à Musinens le 22 septembre 1777, fils de François Chevallier* *et de Marie-Thérèse Bezelon, aubergistes à Bellegarde. Cultivateur et aubergiste, maire de Musinens nommé par arrêté du préfet Bossi du 19 août 1806, jusqu’en 1808. Il est mort à Musinens le 30 novembre 1852.

BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006. – ADA 4K9.

Chevallier Pierre. Maire de Rillieux élu de 1904 à 1912.

Chevallier Pierre. Maire de Serrières-de-Briord élu de 1905 à 1908.

Chevallier Valentin Joseph. Maire. Né à Béon le 21 juin 1892, fils de Claude Chevallier et de Marie Joséphine Viallet. Conseiller municipal de Béon, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 16 août 1942, remplacé en 1944, adjoint élu le 26 octobre 1947, réélu le 26 mai 1953, maire le 9 février 1957, adjoint le 15 mars 1959. Il est mort le 4 août 1972.

Chevassus Olivier. Maire. Né le 19 avril 1952, maire de Belleydoux (communiste) élu de 1975 à 1983.

Chevassus-Marche Bernard. Maire. Né le 7 novembre 1948, commerçant, conseiller municipal de Varambon élu en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD).

Chevauchet Georges. Maire. Né le 12 juillet 1927, cultivateur, conseiller municipal de Chavannes-sur-Reyssouze en 1965, réélu en 1971 et en mars 1977, 1er adjoint en mars 1983 et mars 1989 (socialiste), maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.

Chevé Marcel. Maire. Né le 5 mars 1938, premier adjoint d’Argis en juin 1995, maire élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Chevelu Bernard. Maire. Propriétaire, adjoint de Sault-Brénaz nommé par arrêté du 22 octobre 1867, maire le 5 septembre 1870, remplacé aux élections d’avril-mai 1871.

Chevelu Claude. Maire. Adjoint de Sathonay nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), maire de 1809 à 1813.

Chevelu François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 12 juin 1846, docteur en médecine, maire de Sathonay élu en 1895, réélu en mai 1896, mai 1900, mai 1904 jusqu’à la création des deux communes de Sathonay-Village et de Sathonay-Camp en 1908. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton le 21 juillet 1901, réélu le 28 juillet 1907 et le 3 août 1913.

Chevelu Jean-Baptiste. Maire de Briord élu le 23 janvier 1881.

Chevenas Denis, dit Ravier. Maire. Marchand, maire de Chazey-sur-Ain cité le 8 décembre 1791 et le 18 juillet 1794, puis officier public.

Chevillard Albert. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mai 1925 (radical-socialiste), adjoint le 9 novembre, réélu maire en 1929, remplacé le 28 juin 1930.

Chevillard Jean-Marie. Maire. Conseiller municipal de Thil, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 10 mars 1941, déclaré démissionnaire par arrêté du 1er octobre 1941.

Chevillard Louis. Maire. Né à Contrevoz le 19 janvier 1903, adjoint de cette commune élu en mai 1945, maire élu le 21 janvier 1950 à la mort de Marius Pacot. Réélu en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.

Chevillard Xavier. Maire (radical-socialiste) de Contrevoz élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935, décédé le 4 novembre 1940, à l’âge de 69 ans (Le Bugiste du 8 novembre 1940).

Chevillon Maurice Joseph Émile Victor. Sous-préfet de Gex. Né le 19 mars 1876, secrétaire général du Tarn en 1900, du Var en 1902, sous-préfet de Largentière en 1905, nommé sous-préfet de Gex le 21 février, installé le 16 mars, sous-préfet d’Yssingeaux en 1911, d’Orléansville en 1912, de Médéa le 31 décembre, mobilisé comme sergent au 81ed’infanterie et tué le 14 juin 1918 devant Noyon par un éclat d’obus. Il était le frère de Frédéric Chevillon, député de Marseille, tué sous les murs de Verdun.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Chevillotte Jean-François. Maire. Né à Priay le 21 octobre 1781, fils de Pierre Chevillotte (voir notice) et de Françoise Martin. Propriétaire, adjoint de Tossiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, maire nommé le 16 août 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, en 1831, 1835, 1837 remplacé en 1846. Nommé maire par la commission départementale de l’Ain le 16 mai 1848, élu au conseil municipal le 10 septembre 1848, confirmé maire, remplacé par arrêté du 30 janvier 1852. Il est mort à Bourg le 14 mai 1857. Il avait épousé le 22 juillet 1812 la fille de Louis Michel Dugad (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Chevillotte Joseph Marie Aristide. Maire. Né à Tossiat le 14 février 1816, fils de Jean-François (voir notice) et de Pierrette Méline Dugad. Maire de Tossiat élu le 8 mai 1871, jusqu’à son décès le 11 janvier 1873. BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Chevillotte Pierre. Maire. Marchand, maire* *de Priay cité en novembre 1792. Remplacé, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Chevrand François (Chevran). Maire. Né en 1765, propriétaire, maire de Prégny nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1795). Agent municipal, il est destitué par le directoire de l’Ain le 2 frimaire an VI (22 novembre 1797), pour avoir « laissé échappé un émigré et favorisé les contrebandiers ». Il est mort en 1823.

Chevret Prosper. Maire. Né le 21 mars 1905, adjoint de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en décembre 1951, maire en mai 1953 (RGR), réélu en mars 1959, adjoint de mars 1965 à mars 1971.

Chevrier Gaspard. Maire de Conzieu cité de floréal an II à thermidor an III. Agent municipal cité en l’an V, remplacé en l’an VI.

Chevrier Gaspard Louis Romain. Maire. Né à Bourg, fils de Claude Romain Chevrier (1736-1811), avocat, puis juge de paix, et de Marie Louise Salazard. Magistrat, maire de Viriat nommé en 1813, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831, puis administrateur des hospices de Bourg. Il est mort à Bourg, rue Bourgmayeur, le 2 février 1835, à l’âge de 56 ans.

Chevrier de Corcelles Félix Marie Anthelme. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 6 décembre 1851, fils de Marie Louis Félix (voir notice) et d’Antoinette Olympe Octavie de Migieu. Avocat à Bourg-en-Bresse, maire de Chazey-sur-Ain du 20 mai 1900 au 19 mai 1912. Pourtant les services de la préfecture, qui enquêtent sur l’ancienneté des maires, lui accordent 16 ans de fonction. Il est mort à Ambutrix le 29 avril 1925. Il avait épousé le 25 avril 1894 Adélaïde Decroso, veuve d’Alfred Cote (voir notice), maire de Chazey.

Chevrier de Corcelles Jean Félix. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 19 octobre 1754, fils de Claude Philibert Chevrier de Corcelles et de Marie Charlotte Perret. Lieutenant puis capitaine de gendarmerie à Lunéville de 1772 à 1782, avocat reçu à Bourg le 9 août 1784, puis lieutenant en l’élection de Bresse et Dombes, il est nommé maire perpétuel de Bourg le 3 avril 1784. Député de la ville de Bourg pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres, réunie le 23 mars 1789 pour les États généraux, il est élu maire en janvier 1790 par 552 citoyens actifs jusqu’à sa démission au 2 novembre 1790, date à laquelle il se retire dans son vignoble de Salles à Saint-Martin-du-Mont. Membre de la Société des amis de la Constitution, il a suivi la Révolution tant qu’elle n’a pas commis d’abus. Arrêté et incarcéré en 1793 pour ses opinions monarchistes par ordre du club des sans-culottes de Bourg, il est libéré par Boisset après le 9 fructidor et rentre à Salles le 15 décembre 1793. Commissaire des guerres à Nîmes pendant un an. Membre du conseil d’administration du district de Bourg par arrêté de Borel et Richaud du 15 mars 1795. Nommé maire de Bourg à la démission de Loubat de Bohan le 6 prairial an VIII (26 mai 1800), il refuse le poste. Conseiller général nommé par arrêté du Premier Consul du 25 thermidor an X (12 août 1802), installé le 31, succédant à Valentin du Plantier nommé préfet des Landes, et cité jusqu’en 1810 (9000 F de revenus). Il est nommé membre du conseil municipal de Bourg par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804). Suppléant de la justice de paix de Bourg. Il est mort à Bourg le 24 décembre 1823. Sa fiche de police sous le Consulat en l’an X porte : « six à sept mille francs de rente. Homme d’un grand mérite, jouissant de l’estime et de la confiance publique, très instruit sur toutes les parties de l’administration ».

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. - Visages de l’Ain, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ».- M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001. – ADA 4K5 p. 266.

Chevrier de Corcelles Marie Louis Félix. Conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire, conseiller de préfecture. Né à Bourg le 31 décembre 1782, fils de Jean Félix Chevrier de Corcelles (voir notice) et de Marie Barbe Constance Perrier de La Balme. Élève de l’école centrale du département de l’Ain, reçu avocat à Paris, puis conseiller de préfecture provisoire nommé par le préfet Baude le 23 mai 1815, conseiller auditeur à la cour impériale de Lyon également pendant les Cent-Jours, il redevient avocat au retour du roi, puis conseiller de préfecture titulaire de l’Ain du 1er mars 1816 à 1824 et enfin président du tribunal de Bourg. Il publie en 1825 un ouvrage de philosophie, Essai sur les abstractions. Élu député libéral au Corps législatif le 18 novembre 1827, dans le 1er arrondissement de Bourg, par 136 voix sur 187 votants et 224 inscrits contre 50 au vicomte Dubuisson de la Boulaye qui est élu 8 jours après dans un autre arrondissement de l’Ain. Il siège parmi les monarchistes modérés et il est réélu le 23 juin 1830 par 149 voix sur 203 votants et 227 inscrits contre 53 à Agricole Charles Nestor de La Teyssonnière. Il n’a pas le temps de se rendre à Paris : la Chambre est dissoute par la révolution de Juillet. Il prête serment à Louis-Philippe et est réélu le 5 juillet 1831 par le 2e collège de l’Ain avec 147 voix sur 180 votants et 223 inscrits contre 23 au célèbre Cormenin (voir notice), élu par ailleurs à Belley. Il quitte la Chambre en 1835 et se représente sans aux législatives du 9 juillet 1842 où il est battu avec 74 voix sur 218 votants et 289 inscrits par Adrien Leroy de La Tournelle (141 voix). Il a été nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg de 1828 à 1830 et élu conseiller général par le canton de Bourg de 1840 à 1852 et conseiller municipal de Bourg. Il s’est remarié en 1850, à l’âge de 68 ans, avec Antoinette de Migieux. Il est mort à Bourg le 20 janvier 1855.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/526/65.

Chevrier de Nantes Claude Romain. Juge de justice seigneuriale, procureur de la commune de Bourg élu le 31 janvier 1790, démissionnaire en novembre. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) président du tribunal de police correctionnelle de Bourg. Juge de paix de la ville de Bourg sous l’Empire.

Chevrolat Charles. Maire. Né à Montluel le 16 février 1865, fils d’Étienne Chevrolat et de Benoîte Sochay. Marchand de grains, caissier, maire de Montluel élu de décembre 1919 à juin 1924. Il est mort en 1926.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Chevrolat Claude. Maire. Adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1945, réélu en octobre 1947, mai 1953, maire en 1958, remplacé en mars 1959.

Chevrolat Claude Marie (cadet). Maire. Né à Saint-Didier-d’Aussiat vers 1783, fils de François Chevrolat et de Jeanne Marie Montbarbon. Cultivateur, maire de Saint-Didier-d’Aussiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 (Cadet Claude Marie) jusqu’en 1837 et en 1842, remplacé en 1843. Un Jean Marie Chevrolat avait été nommé adjoint en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815.

Chevrolat Jean Aimé. Maire. Né le 24 novembre 1900, conseiller municipal de Sulignat élu en mai 1935, maire le 26 octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’en mars 1971.

Chevrolat Michel. Maire d’Amareins, élu en mai 1925 (RS), réélu en mai 1929 (RS).

Chevrotier Antoine. Maire. Adjoint de Sainte-Euphémie élu en mai 1945, maire en cours de mandat jusqu’en octobre 1947.

Chevrotier Jean-Marie. Maire. Adjoint de Sainte-Euphémie élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, remplacé en 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (progressiste) jusqu’en 1925.

Chichoux Arthur. Maire. Né à Châtenay le 15 décembre 1845, fils de Claude Chichoux et de Louise Cruiziat. Aubergiste, puis rentier, maire de Châtenay élu en 1870, réélu en mai 1871, remplacé le 19 février 1874, nommé le 24 mai 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.

Chichoux Benoit. Agent municipal de Châtenay élu en l’an VII, maire en 1800, remplacé en 1808.

Chichoux Yvan. Maire. Né le 8 octobre 1954, dessinateur, conseiller municipal de Montagnat élu en 1977, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire le 17 juin 1990, après le décès de Georges Perdrix. Réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et le 15 mars 2008. Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001.

Chicod Louis Alexis René (Encore appelé Chicod-Seyziriat, car il avait épousé en 1835 Marie Éléonore Seyziriat). Maire. Né à Bourg le 30 novembre 1805, fils de René Chicod et de Barbe Caissiat. Greffier du tribunal de Bourg, propriétaire, nommé deuxième adjoint de Bourg le 24 juillet 1852, premier adjoint par arrêté du 14 juin 1855, élu au conseil municipal le 15 juillet de la même année (conservateur), en douzième position sur dix-neuf, non renouvelé en 1862, nommé maire par décret du 4 mars 1874, sans qu’il fasse partie du conseil municipal, et remplacé par décret du 30 novembre 1876. Il avait sollicité et obtenu d’être le greffier de la commission mixte paritaire de l’Ain créée en application de la circulaire du 3 février 1852 pour réprimer les opposants au coup d’Etat. Il est mort à Bourg le 5 février 1880.

Chifflet Jean-Claude. Maire. Cultivateur, adjoint de Leyssard nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, août 1860 et 1865, nommé par arrêté du 27 mai 1876, remplacé le 21 janvier 1878 (non élu aux élections du 17 février 1878), maire élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Chifflet Joseph. Maire. Né vers 1791, cultivateur, maire de Leyssard nommé de 1846 à 1848. Notes de police en 1846 : « Brave, mais sans jugement et nullement instruit ».

Chifflet René. Maire. Né le 18 juin 1915, maire de Boyeux-Saint-Jérôme élu en mai 1945, réélu en 1947 (SFIO), mai 1953, mars 1959, mars 1965 (centre-gauche), mars 1971 (DVG) et mars 1977 (DMF).

Chinal Sixte. Maire. Rentier, lieutenant de louveterie, maire de Ceyzériat élu le 20 janvier 1934 après la démission et la mort en décembre 1933 de Firmin Bouvard. Il est réélu en mai 1935, mais démissionne le 9 novembre. Il est mort à Ceyzériat le 28 août 1939, à l’âge de 62 ans.

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Chiraux Paul. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Nouvion-en-Thiérache dans l’Aisne le 5 juillet 1881, chef adjoint de cabinet du préfet du Pas-de-Calais en 1905, de la Gironde en 1907, chef de cabinet en 1910, conseiller de préfecture de la Seine-Inférieure en 1911, sous-préfet de Céret la même année, nommé sous-préfet de Belley le 13 juillet 1917 et installé le 1er août, de Neufchâtel le 17 février 1918, d’Yvetot en 1920, rattaché à la préfecture de la Seine-Inférieure en 1926, sous-préfet de Reims la même année, préfet de la Vendée en 1930 et de l’Eure, en 1934. Il est mort à Ham le 8 décembre 1956.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926

Chize Claude. Maire. Notaire, maire de Villeneuve et Agnereins nommé de 1831 à 1840.

Chol Antoine. Maire. Né en 1824, propriétaire cultivateur, maire de Sathonay, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en octobre 1876.

Chol Guillaume. Maire de Sathonay-Village élu en 1908, réélu en mai 1912, remplacé en 1913.

Chol Louis (Louis Justin). Maire. Né à Rossillon le 21 avril 1887, fils d’Anthelme Chol, menuisier, et d’Anthelma Miraillet. Menuisier, maire de Rossillon élu en octobre 1947 (communiste), réélu en mai 1953 (divers gauche), démissionnaire en 1958.

Chol Nicolas. Maire de Sathonay nommé en 1830, remplacé en 1831, nommé en 1841, remplacé en 1848, nommé en 1851, reconduit le 15 juillet 1852, démissionnaire la même année.

Cholet. Avocat, sous-commissaire de l’arrondissement de Trévoux nommé par Petetin le 28 avril 1848 et remplacé en mai par Champin.

Cholier de Cibeins Adolphe Gilbert Thérèse de. Maire, conseiller d’arrondissement. Baptisé à Lyon, paroisse de Saint-Pierre, le 3 mars 1784, fils de Laurent Gabriel Hector de Chollier (voir notice) et de Marie Françoise Suzanne de Drée (1752-1816). Comte de Cibeins, maréchal des logis dans le 4e régiment des gardes d’honneur, il combat à Leipzig et Hanau. Admis dans les mousquetaires du roi le 6 juillet 1814, il accompagne le roi jusqu’à la frontière lors du retour de Napoléon. Exilé durant les Cent Jours, il est fait lieutenant dans les dragons au retour de Louis XVIII. Maire de Misérieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en1830. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1825 à 1830. Il est mort le 8 octobre 1852.

BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et de la « Souveraineté » de Dombes, 1999.

Cholier de Cibeins Laurent Gabriel Hector de. Maire. Né à Lyon (Ainay) le 26 octobre 1750, fils de Louis Hector Cholier (1707-1757) et d’Antoinette Planelli de Mascrany. Chevalier de Saint-Louis, comte de Cibeins, baron d’Albigny, seigneur de Bully, Misérieux, Le Breuil, Sainte-Euphémie, Laye, La Moche, Montmorand, capitaine commandant au régiment du commissaire général de la cavalerie. Maire de Misérieux nommé de 1807 à sa mort à Misérieux « en son château » le 25 avril 1815.

BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et de la « Souveraineté » de Dombes, 1999.

Chopin Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 6 septembre 1838, conducteur au chemin de fer, puis rentier, adjoint de Mérignat élu le 19 janvier 1896 (républicain), maire le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 (radical) et le 17 mai 1908 (radical). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 31 juillet 1898 contre Curbillon et Aillaud. Le 31 juillet 1904, il est battu par Louis Bourbon.

Chossat Denis. Maire. Né à Pirajoux le 12 février 1751, fils de Claude Antoine Chossat et de Clauda Marie Daujat. Laboureur, député de Pirajoux le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Pirajoux cité en ventôse an II (février 1794), reconduit par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Jean-Baptiste Blanc, juge de paix du canton de Coligny le 18 frimaire (8 décembre). Agent municipal en l’an VI, remplacé la même année. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : Ce citoyen est un paisible républicain, qui de concert avec son prédécesseur, a empêché le fanatisme de s’introduire dans sa commune ». Membre du conseil municipal en 1800, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 ventôse an XII (28 février 1804).

Chossat Gérard. Maire. Né le 9 septembre 1940, maire de Marsonnas élu le 14 mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Chossat Jacky. Maire. Né le 24 novembre 1944, artisan électricien, adjoint de Dommartin élu maire en mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Chossat de Saint-Sulpice Charles (Joseph). Maire, conseiller de préfecture, sous-préfet de Gex, conseiller d’arrondissement. Né à Pont-d’Ain le 22 janvier 1797, fils de Jean François Gabriel Chossat de Saint-Sulpice (voir notice) et de Jeanne Catherine de Lippens, sa première épouse décédée le 7 juin 1797. Maire de Pont-d’Ain nommé à la suite de son père par arrêté du préfet Rogniat du 6 mai 1824, jusqu’en 1830. Il est nommé le 4 mai 1828 conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’au 26 juillet 1829, date à laquelle il devient sous-préfet de Gex, le titulaire, Pourcelot, étant décédé. Il est remplacé à ce poste en mars 1832. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Lagnieu en 1833, remplacé en 1836. Maire de Proulieu nommé de 1837 à 1841 et élu en 1848, renouvelé le 17 juillet 1852, le 10 juin 1855, remplacé en 1860. Il est mort à Proulieu le 27 septembre 1867 au domicile de Gaëtan de Ruffieu.

Chossat de Saint-Sulpice Jean François Gabriel (Saint-Sulpice-Montburon). Maire. Né à Moulins dans l’Allier le 21 octobre 1755, fils de François-Marie Chossat de Montburon (1728-1765), écuyer, issu d’une famille originaire d’Étrez - et de Marie-Reine Bernard. Capitaine dans le régiment de la Couronne. Maire de Bourg nommé à titre provisoire le 6 prairial an VIII (26 mai 1800), et à titre définitif le 11 messidor (30 juin), jusqu’en avril 1815. Il reçoit avec le préfet Bossi le 9 avril 1805 Napoléon Ier et Joséphine qui se rendent en Italie pour être couronnés. On lui doit les promenades de Bourg : le Quinconce et les allées inférieures du Bastion. Les années 1814 et 1815 l’occupent beaucoup : lorsque les Autrichiens commandés par le général comte Bubna envahissent la ville le 11 janvier 1814, il lui est demandé des explications au sujet d’une fusillade où un officier ennemi avait été tué. Il répond que la ville n’y était pour rien et que c’était la faute du préfet et qu’il avait d’ailleurs refusé à ce dernier de donner des ordres aux partisans pour renforcer la garnison. Néanmoins Bourg est frappé d’une contribution de 112000 francs et doit héberger et nourrir 12000 ennemis. Les Français reprennent la ville le 18 février, mais les Autrichiens reviennent le 10 et le 13 mars, commettent quelques pillages et se font nourrir par les habitants. Le 12 avril, lendemain de la déchéance de l’Empereur, le conseil municipal proclame : « L’éclat des lys, ombragé pendant quelques lustres, reprend son antique splendeur ; la magnanime générosité des puissances alliées nous conserve notre rang national […] Les Français rappellent la famille des Bourbons ; ces augustes princes firent leurs plus chers délices, c’est le moment de vous rallier autour de leur trône sacré […] Vive Louis XVIII! Vive le roi! » On chante un Te deum le lendemain et on donne un bal à la préfecture le 18. Le 22 et le 23 octobre, Chossat de Saint-Sulpice reçoit à Bourg le comte d’Artois et fait débiter par sa fille Camille, née en 1803, une tirade en vers en son honneur :

« Sous un ciel orageux, dans des jours de douleurs

Pour nous a commencé l’aurore de la vie.

Hélas! loin des Bourbons coulaient nos pleurs

L’espérance avec eux semblait être bannie.

Que de fois, au récit de leurs nobles vertus,

Nous avons en secret, par des vœux assidus,

De ces Princes chéris invoqué la présence… »

Le 1er mars 1815, Napoléon débarque à Juan. Le 14, le même maire fait proclamer par le conseil municipal : « Le décret impérial relatif à l’abolition de la décoration du lys et de la cocarde blanche, et aux couleurs nationales qui doivent être arborées […] sera publié solennellement, au son de la caisse, dans les rues et sur les places publiques, par M. le Maire, qui sera accompagné par MM. les adjoints, le commissaire de police et les membres du conseil ; et pour donner plus de publicité à l’heureux événement qui nous ramène notre Auguste Empereur, la publication sera faite demain, mercredi, jour de marché, afin que les habitants des campagnes puissent rapporter au sein de leur famille la certitude du grand événement qui rend aux Français et aux institutions françaises le souverain qui les a créées, et qui, seul, a le génie, la force et le courage de conserver à la Nation son honneur et sa gloire ». Puis Chossat démissionne, un décret impérial du 25 avril nomme à sa place le chevalier Bernard, capitaine de cavalerie en retraite, qui lui-même après Waterloo et la seconde restauration des Bourbons fera proclamer le 21 décembre 1815 : Vive le roi! Chossat de Saint-Sulpice est nommé maire de Pont-d’Ain par arrêté du préfet Dumartroy du 1er janvier 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par son fils Charles par arrêté du préfet Rogniat du 6 mai 1824, car il a été nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 28 avril 1824, jusqu’en 1828. Il est mort à Bourg le 19 août 1841 et il est inhumé à Pont-d’Ain. Veuf en 1897 de Jeanne Catherine de Lippens, il a épousé en secondes noces en 1801 à Saint-Didier-sur-Chalaronne Marie Clotilde Rigod de Terrebasse (1764-1814).

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. – Annales de la Société d’émulation, 1883, « La Restauration et les cours prévôtales dans le département de l’Ain », art. E. Tiersot. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.

Chosson Jean. Maire. 1er adjoint de Saint-Maurice-de-Beynost en mai 1945, maire fin 1945, à la démission de Prost, et réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959.

Chosson Jean Baptiste. Maire de Civrieux nommé de 1837 à 1843.

Chosson Justin (Charles Louis Justin). Maire. Né à Ruffieu le 26 février 1875, fils de Francisque Elias, maréchal, et d’Elise Théotiste Bourg. Cultivateur, adjoint de Ruffieu élu en mai 1912, maire (républicain de gauche) élu en 1914, réélu en décembre 1919, mai 1925 et 1935.

Chrétien Paul. Secrétaire général de l’Ain en fonction du 26 septembre 1964 au 1er mai 1972.

Christin André. Maire. Adjoint de Souclin élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain de gauche) jusqu’en 1929.

Christin Claude Joseph. Maire de Douvres cité en janvier 1793. Remplacé en l’an IV. Agent municipal quelques mois en l’an VI.

Christin François.* Maire*. Né le 20 juillet 1842, cultivateur, maire de Châtenay élu en mai 1892, réélu en mai 1896 (François Marie), 1900 (François Marie) et 1904.

Christin Henri. Maire d’Ambutrix élu en 1933, remplacé en 1935.

Christin Jean-Baptiste. Maire. Né en 1803, cultivateur, maire de Souclin nommé en 1846, renouvelé le 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Christin Joseph. Maire de Seillonnaz nommé de 1826 à 1848, parrain d’une cloche de l’église.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Lhuis, 1989.

Christin Louis Alexandre. Agent municipal. Officier public de Charnoz, puis adjoint municipal, élu agent municipal en l’an VIII.

Christin Marie Joseph. Agent municipal de Grilly élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Chuinague (cadet). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Saint-Trivier-sur-Moignans.

Chuinague Jean-Claude (aîné). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Trévoux, fils de Jacques Chuinague et de Claudine Baptallin. Notaire à Trévoux de 1791 à 1820, élu agent municipal de Trévoux en brumaire an IV, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Trévoux. Maire de cette cité nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1807. Conseiller de l’arrondissement cité de 1816 à sa mort à Trévoux le 24 novembre 1820, à l’âge de 70 ans.

Churlet Claude. Maire de Revonnas élu en décembre 1919 (radical), remplacé en mai 1925, réélu en mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1935.

Churlet François. Maire. Né vers 1885, fils de Charles Churlet et de Marie Louise Cartier. Conseiller municipal de Rignat délégué pour exercer les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 29 janvier 1941, jusqu’en 1944.

Churlet Jean-Joseph. Maire. Né à Revonnas le 16 octobre 1844, fils de Pierre Churlet et de Marie Dussuc. Maire de Revonnas élu en mai 1896, réélu en mai 1898.

Churlet Marcel. Maire. Né en 1902, maire d’Hautecour élu le 23 octobre 1947 (radical-socialiste) jusqu’au 8 janvier 1953. Il est mort en 1992.

Cinier François.* Maire. *Né à Ars le 3 octobre 1756, maire d’Ars nommé par arrêté du préfet Ozun du 17 pluviôse an X (6 février 1802), remplacé en 1807. Il est mort à Ars le 19 novembre 1818.

Cinier Jean-Baptiste. Maire. Né à Ars le 21 février 1785, fils de Benoit Cinier (1736-1789) et de Benoîte Odet (1753-1823). Maire de Savigneux nommé en novembre 1830, remplacé en 1831.

Cinier-Trève Jean-François. Maire d’Ars-sur-Formans élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (conservateur), mai 1925 (conservateur, puis URD), mai 1929 (URD) et 1935.

Cinquin Marie-Josèphe. Maire. Née le 30 mars 1944, guide, employée de cantine, maire de Pérouges élue en mars 2001 (DVG).

Cizain Émile.* Maire*. Né à Beynost le 23 juillet 1885, fils de Léonard Cizain et d’Antoinette Cortey. Entrepreneur de travaux publics, adjoint au maire de Montluel en 1939, nommé maire par arrêtés préfectoraux des 24 et 31 mars 1941 jusqu’au 25 août 1944. Maintenu adjoint à la Libération, maire élu en novembre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste), le 22 mars 1959 et en mars 1965 (radical), remplacé en novembre 1968. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Il est mort le 28 septembre 1976. Un collège de Montluel porte son nom.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Clair Antoine. Maire de Versailleux élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (RGR).

Clair Jacques Joseph. Agent municipal de Pirajoux élu en l’an V, remplacé en l’an VI.

Clair Jean. Maire. Vice-président du comité local de libération de Villereversure nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé 1er adjoint, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 et mai 1953 (radical indépendant), maire en mars 1959 et 1965 (radical).

Clair Jean Antoine. Maire. Né le 10 novembre 1822, avoué, maire de Chazey-sur-Ain élu du 21 janvier 1878 au 12 décembre 1880, date à laquelle il démissionne.

Clair Léon. Maire. Né à Pirajoux le 21 octobre 1898, adjoint de cette commune élu le 10 mai 1931, maire le 22 octobre 1933, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, jusqu’au 3 novembre 1947 (socialiste indépendant). Il est mort à la Côte-Saint-André le 13 mai 1994.

Clair René. Maire, conseiller général. Né à Culoz le 25 octobre 1906, comptable, ancien rugbyman en Savoie dans une équipe qui fut championne de France (Le Coq Bugiste du 30 juin 1945). Résistant, président du comité local de libération de Culoz nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, jusqu’en 1946. Conseiller général (communiste) du canton de Seyssel élu au deuxième tour le 30 septembre 1945. Le 1er février 1946, radié la veille du parti communiste, il démissionne de ses mandats de maire, avec six colistiers, et de conseiller général. Il se représente au premier tour des cantonales le 7 avril (républicain indépendant), mais il est distancé par le maire de Seyssel, Domps (SFIO) qui est élu au second tour. Il est mort à Grenoble en août 1967.

Claire Henri. Maire. Né le 24 juin 1929, cultivateur, maire de Chavannes-sur-Reyssouze en octobre 1975, réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983 et mars 1989 (DVD).

Clairon Jean. Maire. Né le 19 août 1921, maire de Germagnat élu en mars 1977 (DMF), remplacé en 1981.

Clairton. Agent national de Saint-André-de-Corcy, nommé par Albitte membre du directoire du district de Trévoux le 6 ventôse an II (24 février 1794).

Claitte Jean-Claude. Maire. Né le 18 octobre 1837, cultivateur, maire d’Amareins élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1888, mai 1892 et 1896.

Clapot Joseph. Maire. Né en 1864, fils de Balthazar Clapot. Maire d’Innimond élu en 1892, réélu en mai 1896, et mai 1900.

Clappaz Marie-Laure. Maire. Née le 9 mai 1957, assistante sociale, maire de Curciat-Dongalon élue en mars 2008.

Claret Jean-Baptiste. Maire d’Ambutrix cité en messidor an II.

Claret Joseph. Maire. Né en 1821, cultivateur, maire de Proulieu nommé par arrêté du 24 mai 1876, à la démission de Jacques Subit. Élu le 12 octobre 1876, il est remplacé le 21 janvier 1878.

Claret Sylvestre. Maire. Né le 26 avril 1816, meunier, maire de Péron nommé par arrêté du 1er septembre 1864, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1870 ou 1871, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1880.

Claret Jean-Marie. Maire. Adjoint d’Ambutrix élu en mai 1900, réélu en mai 1904, jusqu’en 1908, maire en mai 1912.

Claudat Jean. Maire. Fils d’Étienne Claudat et de Marguerite Glatignat. Cultivateur, maire de Saint-Bois nommé en 1846, jusqu’à sa mort au Crozet, hameau de Saint-Bois le 14 mars 1847, à l’âge de 41 ans.

Claudin Joseph. Maire de Monthieux élu en 1887, réélu en mai 1888, remplacé en 1892.

Claudy Gabriel. Maire. Adjoint de Billiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 novembre 1816, maire nommé par arrêté du 26 novembre 1819, remplacé et nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Claus Christian (il signe Claus Christ). Maire. Né vers 1788, cultivateur, maire de Moëns élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Clavel André. Conseiller régional. Né le 2 novembre 1950, cadre de direction, élu conseiller municipal FN d’Oyonnax en juin 1995 comme tête de la liste FN (28,84 % au premier tour et 29,18 % au second), réélu en mars 2001 comme tête de la liste MNR (18,11 % des voix au premier tour et 14,74 % au second tour). Candidat FN aux cantonales de mars 1994 dans le canton de Reyrieux (17,77 % des voix au premier tour). Candidat aux élections cantonales partielles de Reyrieux en 1995, à la mort de Louis Duriat, il recueille 19,89 % au second tour. Candidat MNR aux cantonales d’Oyonnax Nord en mars 2001, il recueille 12,32 % au premier tour, le candidat du FN obtenant 7,22 %. Élu au conseil régional Rhône-Alpes comme tête de la liste du FN le 22 mars 1992, réélu en tête de liste le 15 mars 1998. Candidat FN aux législatives des 21 et 28 mars 1993 dans la 2e circonscription avec 17,46 % au premier tour et 28,01 % au second. Candidat FN aux législatives des 25 mai et 1er juin 1997 dans la 2e circonscription avec 18,32 % au deuxième tour contre 44,08 % à l’élu Lucien Guichon (RPR-UDF) et 37,96 % à Jocelyne Bollini (PS). Candidat MNR aux législatives des 9 et 16 juin 2002 avec 3,58 % au premier tour.

Clavez Gustave. Maire, conseiller général. Né le 24 avril 1900, médecin, adjoint de Trévoux élu en mai 1935, maire élu le 11 décembre 1937 à la suite de l’annulation des élections de 1935 par le Conseil d’État, exclu par Vichy en 1941, président du comité local de libération le 16 novembre 1944, réélu en mai 1945 à la tête d’une liste comprenant sept SFIO, sept radicaux-socialistes et trois communistes. En 1947, sa liste composée de SFIO et de radicaux, sans les communistes qui ont présenté leur propre liste, est devancée par la liste d’Émile Dubuis qui regroupe indépendants de droite, MRP et deux RPF. Les communistes demandent, pour le deuxième tour, cinq sièges sur la liste de Clavez qui refuse. Il est battu. Conseiller général (radical-socialiste) du canton le 23 septembre 1945 jusqu’à sa mort le 14 juillet 1949. Il est représenté en médaillon par un bas-relief du sculpteur lyonnais Darnas sur un mémorial érigé dans un square, sur les bords de Saône.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Trévoux, 1993.

Clavière Bernard de.* Maire*. Né le 6 février 1921, maire de Mogneneins en juillet 1976, réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983, mars 1989 (UDF), démissionnaire en 1993.

Clayette. Maire provisoire de la municipalité cantonale de Trévoux cité le 14 vendémiaire an VI (5 octobre 1797).

Clayette Yves. Maire, conseiller général. Né le 15 août 1952, gérant de société, conseiller municipal d’opposition de Châtillon-sur-Chalaronne comme tête de la liste de droite aux municipales du 11 juin 1995 qui obtient au premier tour 46,56 % des suffrages contre 53,44 % à celle de Noël Ravassard qui est réélu maire. En mars 2001, la liste qu’il conduit obtient 48,35 % contre 51,65 % à celle de Noël Ravassard. Sa liste est majoritaire en mars 2008 et il est élu maire alors que Noël Ravassard a quitté la vie politique. Conseiller général (RPR) du canton depuis 1998. Il succède en mars 2001 à Jacques Boyon à la présidence de la Société d’équipement du département de l’Ain (SEDA) et en juin 2004 à Charles de la Verpillière à la présidence de l’OPAC de l’Ain, jusqu’en 2008. Réélu (UMP) au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, au deuxième tour avec 53,45 % des suffrages, contre le maire de Neuville-les-Dames, Patrice Morandas (PS), et les 20 et 27 mars 2011 (UMP) au deuxième tour avec 57,47 % contre Nicolas Chaffurin, conseiller municipal (PS) à Châtillon-sur-Chalaronne.

Clémencet Pierre Nicolas. Sous-préfet de Nantua. Né le 6 février 1823, conseiller de préfecture de la Lozère en 1856, de l’Yonne en 1858, du Rhône en 1862, sous-préfet de Belfort en 1866, nommé sous-préfet de Nantua le 30 janvier 1869 et mis en non activité le 16 mars 1870.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Clément Eugène. Conseiller d’arrondissement. Né le 25 mai 1863, cultivateur et cafetier, conseiller municipal de Gex, puis adjoint en mai 1935. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Gex le 26 juillet 1925, en battant le sortant Louis Charles Recordon. Réélu le 18 octobre 1931 jusqu’en 1937.

Clément Marcel. Maire. Né à Collonges le 7 mai 1920, adjoint de cette commune élu le 3 novembre 1947, maire le 22 juin 1952 jusqu’au 6 mai 1953.

Clément-désormes Alphonse. Maire de la Chapelle-du-Châtelard nommé le 14 mai 1858, reconduit en 1860 et le 26 août 1865, remplacé en 1871.

Clémentin Jean-Louis. Maire. Né en 1805, cultivateur, maire de Vouvray nommé en 1865, reconduit en 1870, élu en mai 1871.

Cléard Gilbert. Maire. Né le 26 décembre 1939, artisan, maire de Villereversure en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995 (RPR). Il n’est pas réélu en mars 2001. Candidat en 9e position sur la liste RPR conduite par Lucien Guichon aux élections du conseil régional du 16 mars 1986. Candidat RPR aux cantonales de Ceyzériat en mars 2001 (16,44 % au premier tour).

Clément Georges. Maire de Charnoz élu en mars 1965 (SFIO), réélu en mars 1971 et mars 1977, remplacé en août 1979.

Clerc. Maire de Saint-Jean-de-Niost nommé de 1831 à 1848.

Clerc Albert. Maire de Ferney-Voltaire élu le 17 mai 1908, réélu en mai 1912.

Clerc Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Vanchy en 1777, fils de François Clerc et d’Antoinette Roussy. Cultivateur, adjoint de Musinens nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire depuis 1826, élu de 1848 à 1852. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu le 3 septembre 1848, élu jusqu’à sa mort à Musinens le 4 septembre 1854 (maître de poste). Président du conseil d’arrondissement en septembre 1848.

BIBLIOGRAPHIE : De Musinens à Bellegarde, Association Renaissance du Château de Musinens, 2006.

Clerc Antoine. Maire. Né à Seyssel le 20 janvier 1849, fils d’André Clerc, marchand, et de Louise Alibert. Négociant, maire de Seyssel élu le 18 mai 1884, remplacé en 1886.

Clerc Auguste. Conseiller d’arrondissement. Né le 21 avril 1826, officier de santé (2000 F de revenus en 1874), adjoint d’Oyonnax nommé par décret du 13 mai 1868, conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Oyonnax le 12 juin 1870, réélu le 8 octobre 1871, le 4 octobre 1874, le 1er août 1880, le 1er août 1886 contre Verdet et le 31 juillet 1892 contre Lacour, jusqu’en 1895. Il est mort en février 1917. « Il possédait admirablement l’art de rhabiller, dont il avait hérité de son père, dont le buste s’élève sur la place de Vaux » (L’Abeille en février 1917).

Clerc Blaise. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 27 septembre 1754, fils de Claude Clerc et de Jeanne Faucher. Nommé* *adjoint de Saint-Jean-de-Niost par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816. Maire nommé de 1825 à sa mort à Saint-Jean-de-Niost le 13 avril 1828, à l’âge de 76 ans.

Clerc Blaise. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 8 ventôse an XI (3 septembre 1802), fils de Blaise Clerc (voir notice) et de Catherine Germain (1764-1834). Maire de Saint-Jean-de-Niost, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 6 juin 1876. Il est mort à Saint-Jean-de-Niost le 22 avril 1886.

Clerc César Gustave. Maire. Né à Étables le 30 septembre 1834, fils de Jean Marie Clerc (voir notice) et de Marie Mélanie Bardet. Rentier, maire d’Étables, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1876.

Clerc Claude. Maire de Saint-Jean-de-Niost nommé de 1831 à 1848.

Clerc Claude Antoine. Maire. Né à Vernoux le 10 octobre 1738, fils d’Antoine Clerc et de Marie Clerc dit Midy. Laboureur, maire de Vernoux cité depuis 1793, élu agent municipal en l’an IV, remplacé semble t-il, en l’an VI pour être officier public, à nouveau agent en l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), cité jusqu’en 1807 (Antoine avant et après 1800).

Clerc Ernest. Maire. Né le 22 juin 1926, transporteur exploitant forestier, conseiller municipal de Ceignes en 1952, maire (DVG) en mars 1977, réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD), jusqu’en 1984. Il est mort à Fleyriat en juin 2000.

Clerc Eugène Gérald (Eugène Timoléon). Maire. Né à Musinens le 18 janvier 1818, fils d’Antoine Clerc (voir notice) maire de cette commune dont Bellegarde était un hameau jusqu’en 1858, et de Marie Cottin. Élève au collège Bichat de Nantua de 1829 à 1837, de l’École polytechnique en 1839, chef d’escadron et directeur de la fabrique d’armes de Mutzig cité en janvier 1867 lors des obsèques de son frère François adjoint au maire de Bellegarde, il sert en Algérie, puis lors de la guerre de 1870. Nommé sous-directeur des parcs d’artillerie de Besançon en avril 1794. Colonel promu le 14 juillet de la même année. Retraité à Bellegarde, il est élu maire en 1885, réélu en mai 1888 et remplacé en 1891. Il est mort dans sa ville le 7 septembre 1900. On lui doit l’éclairage des rues de Bellegarde en 1886 et la création en 1887 de la Société de tir.

BIBLIOGRAPHIE : M. Brocard, Bellegarde de A à Z. – LH/551/60.

Clerc Ferdinand Vespasien. Maire. Né à la Burbanche le 1er août 1812, fils de Jean Marie Clerc (voir notice) et de Marie Charlotte Delaporte. Notaire à Rossillon de 1838 à 1886. Maire de Rossillon nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 18 février 1874, remplacé le 24 mai 1876. Il est mort à Rossillon le 19 mai 1886.

Clerc François. Maire. Adjoint de la Burbanche nommé par arrêté du 10 mars 1865, remplacé en août, maire nommé par arrêté du 7 décembre 1866, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en janvier 1876, pour devenir adjoint jusqu’en 1878. On rapporte qu’un certain Joseph Clerc, maire de la Burbanche, d’une force herculéenne (1,95 m et 110 kg), a dressé la nouvelle croix de l’église qui pèse 70 kg. Il peut s’agir du même.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand, 1989.

Clerc Henri. Maire. 1er adjoint de Boz en mai 1953, réélu en mars 1959, maire (REI) de mars 1971 à 1977.

Clerc Jean-Baptiste. Maire. Né à Cerdon le 18 décembre 1760 (acte non trouvé), nommé notaire à Loyes en 1788, officier public de cette commune en 1793, agent municipal suspendu le 2 frimaire an VI (22 novembre 1797) pour avoir favorisé les prêtres déportés, maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’en 1808, adjoint cité à cette date de Dervieu de Villieu, et de nouveau maire par arrêté du préfet Dumartroy du 23 octobre 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 17 décembre 1821. Il est mort à Loyes le 2 septembre 1831.

Clerc Jean-Baptiste. Maire. Né le 16 juin 1859, adjoint de la Burbanche, élu en mai 1896, réélu en mai 1900, maire élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, et décembre 1919.

Clerc Jean-François. Maire. Agent municipal d’Étables en l’an VI, remplacé en l’an VII. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816.

Clerc Jean-François Constant. Maire. Né à Étables le 30 juillet 1833, fils de Jean Marie Clerc (voir notice) et de Marie Mélanie Bardet. Maire d’Etables nommé par arrêté du 18 décembre 1865, en remplacement de son père décédé. Remplacé en septembre 1870.

Clerc Jean-Marie.* Maire*. Notaire à Cerdon de 1784 à 1826, élu agent municipal en l’an V, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), remplacé en l’an XIII (1804).

Clerc Jean-Marie (fils aîné). Maire. Notaire à Rossillon de 1814 à 1831, adjoint de la Burbanche nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire de la Burbanche en 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 décembre 1820. Maire de Rossillon nommé en septembre 1830, jusqu’à sa mort à Rossillon le 14 juillet 1831, à l’âge de 56 ans.

Clerc Jean-Marie. Maire. Né à Étables le 4 novembre 1791, fils de Jean François Clerc (voir notice) et de Marie Françoise Jacquet, bourgeois. Cultivateur, adjoint d’Etables nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé depuis 1831, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, jusqu’à son décès à étables le 24 octobre 1865. Son nom est porté sur une cloche, fondue en 1864, placée dans l’église de Ceignes, où le siège de la commune a été transféré le 15 juin 1879. Fait chevalier de la Légion d’honneur comme ancien maire en 1863.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton d’Izernore, 1998. – LH/551/88.

Clerc Joseph. Maire. Né à Tossiat le 28 octobre 1845, fils de Jean Clerc, cultivateur au mas Ballet, et d’Étiennette Churlet. Chaufournier, c’est-à-dire ouvrier qui fabrique la chaux vive, adjoint de Tossiat en mai 1892, maire élu le 17 mai 1896 contre Philibert Barrachin, jusqu’en 1900. Il est mort à Tossiat le 13 avril 1905.
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Clerc Jules. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 21 mars 1965 (MRP) jusqu’en mars 1971.

Clerc Laurent. Maire de Buellas nommé par Albitte par un arrêté signé à Carouge le 22 germinal an II (11 mars 1794), installé par Rollet le 1er prairial (20 mai).

Clerc Léon. Maire de Tenay élu de 1931 à 1935.

Clerc Léon. Maire de Vernoux élu en 1962, réélu en mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG), remplacé en 1977.

Clerc Maurice.* Maire*. Né le 2 avril 1931, maire de Péron élu en 1995 (DVG), remplacé en 1997.

Clerc René. Maire de Chézery élu le 20 janvier 1881 jusqu’en 1884. Notaire dans cette commune une seule année, en 1886.

Clerc René. Maire. Né le 2 février 1926, agent SNCF, premier adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu en mars 1977, maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), remplacé en 1925.

Clerc Stanislas (Louis Stanislas). Conseiller général. Né à Loyes le 12 août 1802. Homme de lettres, avocat à Lyon, conseiller général élu par le canton de Meximieux en 1848, cité jusqu’en 1870. Il était le gendre de Claude Gouvet (voir notice), maire de Leyment. Il est mort à Loyes le 11 janvier 1876. LH/552/7.

Clerc-Lazard Jean-Pierre Marie. Maire. Fils de Joseph Marie Clerc-Lazard et de Jeanne Marie Clerc Lazard. Laboureur, maire d’Étables cité en juin 1793, en janvier-février (pluviôse) 1794 et lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est mort à Étables le 8 février 1822.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Clerc Midy François. Agent municipal. Né vers 1748, fils de Philippe Clermidy et de Madeleine Marchand. Maire* *de Mantenay élu en l’an V, remplacé en l’an VII. Il est mort à Mantenay-Montlin le 13 septembre 1814, à l’âge de 67 ans.

Clère Daniel. Maire. Né le 10 avril 1948, directeur d’école honoraire, maire de Saint-André-de-Bâgé élu en mars 2008. Candidat DVG pour la majorité départementale aux élections cantonales de Bâgé-le-Châtel les 20 et 27 mars 2011.

Clergeau Henri. Notaire, président d’un comité de gestion provisoire des intérêts de la commune de Montluel à la Libération. En butte à des difficultés, ce comité se dissout le 25 novembre 1944.

BIBLIOGRAPHIE : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1998.

Clergerie Germain Roger. Sous-préfet de Trévoux. Né le 4 décembre 1876, sous-préfet d’Yssingeaux en 1908, nommé sous-préfet de Trévoux le 17 janvier de la même année, puis sous-préfet de Barbezieux le 28 février 1909, secrétaire général du Cher en 1917, sous-préfet de Pont-Audemer en 1918 où il meurt en fonction le 17 avril 1919.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Cléris Auguste. Maire. Adjoint de Corveissiat élu en janvier 1881, réélu en mai 1884, maire en mai 1892.

Cléris Gustave. Maire (républicain de gauche) de Corveissiat élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929.

Clermidy Évariste (Pierre Louis Évariste). Conseiller général. Né le 3 février 1839, notaire à Lagnieu de 1866 à 1879, conseiller général du canton de Lagnieu de 1898 à 1904. Il s’oppose à l’anticléricalisme de certains de ses collègues du conseil général.

BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.

Clermidy Jean-Pierre. Maire. Né en 1814, rentier, maire de Mantenay-Montlin nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Clermont François. Maire de Châtenay élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.

Clermont Jacques, marquis de Mont-Saint-Jean, baron de Flaxieu. Parlementaire. Né en Bresse louhanaise au château de Visargent le 25 octobre 1752, d’une ancienne famille, les Clermont, illustre en Dauphiné. Tout d’abord destiné à l’état ecclésiastique, parrainé par son parent, le duc de Clermont-Tonnerre, lieutenant-général du Dauphiné, il embrasse la carrière des armes : sous-lieutenant le 2 juillet 1771 au régiment de Lyonnais-infanterie, capitaine réformé de Bourbon-cavalerie en avril 1777, capitaine en second le 13 juillet 1784, colonel au régiment des Chasseurs-des-Ardennes en 1789, il est élu, le 24 mai 1789, député par la noblesse du Bugey aux États généraux. Son premier geste est d’intervenir entre le bas-clergé et l’évêque Cortois de Quincey qui furieux d’avoir été battu par le curé Favre ne veut pas remettre le procès-verbal de l’élection. Les curés veulent « mettre l’évêché à bas ». Clermont obtient le document et tout rentre dans l’ordre. À Paris, il s’oppose à « toutes les atteintes à la monarchie » et à la réunion des trois ordres. Il prend part aux débats concernant la création des départements et souhaite la création d’un département du Bugey, comme Brillat-Savarin et Favre, conformément au projet de Mirabeau : « Le vœu des députés est de s’opposer de tous leurs efforts à toute division du Royaume qui tendrait à incorporer ou démembrer l’administration du Bugey », déclare-t-il à la tribune le 18 octobre 1789. En 1791, la sœur du roi, Élisabeth, lui demande de se rendre à Turin pour porter un chiffre et sa clef à son frère le comte d’Artois qui s’est réfugié chez son beau-père Victor-Amédée III, roi de Sardaigne. Il revient dans l’Ain, réclame contre la qualification d’émigré puisque le domicile de sa famille est depuis des siècles en Savoie (8 mai). Le conseil du département fait remarquer qu’il a été député à la Constituante, le déclare émigré et maintient le séquestre de ses biens (8 mai). Clermont se rend dans son domaine de La Batie près de Chambéry en rapportant à la princesse de Conti qui y est réfugiée son argenterie et ses diamants laissés en France. Sur les conseils du comte d’Artois, il se rend au Piémont et devient en octobre 1792 colonel dans l’armée sarde. Le 9 mars 1793, il est aide de camp du roi de Sardaigne et brigadier en 1796. Lorsque les Français s’en prennent aux possessions de la Sardaigne, en septembre 1798, le nouveau roi Charles Emmanuel IV lui confie la mission d’escorter sa sœur la comtesse d’Artois à travers les lignes françaises en Italie pour rejoindre l’Autriche. Il réussit et reste deux ans à Vienne auprès de sa protégée. Entre-temps, le directoire du district de Belley, par arrêté du 2 novembre 1792, a confisqué ses biens : son fief de Flaxieu et toutes ses propriétés dans les paroisses de Ceyzérieu, Vaux-Valençon, Marignieu, Chatonod, Pollieu, Culoz, Talissieu et Lavours. Le château de Flaxieu sert de carrière de matériaux. Un acte de décès de la commune porte au 8 messidor an II : (Jean-Pierre Munet, de Talissieu) « mort d’un coup mortel qu’il a reçu sur la tête, d’une tuile qui lui est tombée dessus en découvrissant le château venant de l’émigré de Clermont ». Il rentre en juillet 1800, mais refuse de prendre du service sous l’Empire. Le 19 septembre 1814, il s’adresse au roi pour solliciter une nomination de maréchal de camp. Le 3 mars 1815, Louis XVIII le nomme effectivement maréchal de camp inspecteur des gardes nationales de Seine-et-Marne, « à compter du 21 août 1800 »! Mais le 1er de ce mois, Napoléon a rejoint le continent et Clermont ne sera informé de cette nomination que le 8 août, elle sera d’ailleurs reconduite par ordonnance du 3 février 1818. Le 22 août 1815, il est élu député royaliste de la Seine-et-Marne. À l’assemblée, il intervient notamment sur les indemnités à voter pour les émigrés. Par ailleurs le roi de Sardaigne le nomme général en juillet 1817. En vain, demandera-t-il au roi de France une promotion de lieutenant-général et une retraite plus importante que celle qu’il a obtenue, mais on lui oppose les promotions obtenues de la Sardaigne. Il réside à Hermé en Seine-et-Marne, mais il meurt le 22 septembre 1827 à Vichy, où sa femme Louise Adélaïde de Mascrauny lui avait apporté en dot en 1780 la terre de Vichy-en-Bourbonnais.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Supplément à la Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand. 1989. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – E. Vautrey, « De Clermont-Mont-Saint-Jean, un militaire égaré en politique », dans Le Bugey n° 75, 1988. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Clinet Jean-Marie. Maire. Né le 23 octobre 1886, maire de Bouligneux élu le 10 mai 1925 (progressiste), réélu en mai 1929 (républicain radical), mai 1935 jusqu’à la mise en place du comité de libération local le 11 novembre 1944, réélu en mai 1945, novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (républicain indépendant), mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant) jusqu’en mars 1971.

Clugnet Jean. Conseiller d’arrondissement. Né le 29 mai 1840, médecin à Trévoux, conseiller municipal, conseiller de l’arrondissement, élu par le canton le 31 juillet 1892, remplacé en 1895.

Clugnet Jean. Maire de Messimy élu en mai 1900.

Clugnet Louis. Maire. Adjoint de Jassans-Riottier élu en mai 1912, maire en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), remplacé en décembre 1931.

Cochaud André. Maire d’Argis nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Nommé à nouveau de 1841 à 1843.

Cochaud Antoine. Maire. Notaire à Saint-Rambert-en-Bugey en l’an VIII et l’an IX, juge de paix du canton, maire de cette ville nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800).

Cochaud François. Maire de Conand élu en 1870, réélu en mai 1871, remplacé en 1873.

Cochaud François. Maire d’Arandas élu de 1902 à 1904.

Cochaud François Antoine. Agent municipal d’Argis nommé en 1795 et cité jusqu’en 1797.

Cochaud Jean-Marie. Maire de Conand élu le 20 janvier 1881 jusqu’en 1884.

Cochaud Joseph. Maire d’Argis élu de 1791 à 1794.

Cochaud Joseph. Maire. Né à Évosges le 19 avril 1816, fils de Claude Cochaud et de Jeanne Brun Catherin. Cultivateur, maire d’Évosges élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874.

Cochaud Joseph. Maire d’Argis élu de 1936 à 1938.

Cochaud Joseph Napoléon. Maire. Né le 4 janvier 1807, fils de Paul Cochaud (voir notice) et de Marie Anthelmette Ferrand. Maire d’Argis nommé en 1837, remplacé en 1840, nommé de 1843 à 1848. Réélu en 1888, il meurt à Argis le 19 octobre, à l’âge de 82 ans.

Cochaud Louis Rambert.* Maire*. Né le 5 mars 1815, tanneur, maire d’Argis élu en mai-juin 1848, reconduit par arrêté du 20 juillet 1852 et du 10 juin 1855, remplacé le 27 juillet 1859.

Cochaud Paul. Maire d’Argis nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Bossi du 7 août 1806. En 1807, à la naissance de son fils Paul, il a 34 ans et il est percepteur à vie des contributions directes à Argis.

Coche André. Maire. Né le 20 décembre 1931, entrepreneur de menuiserie-charpente, maire de Dagneux élu le 28 mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en mars 1971.

Cochet Aimé. Maire de Leyssard élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Cochet André. Né le 4 novembre 1905, chef de district à Ambérieu du mouvement « Libération » en 1940, il entre à la Société Nationale de constructions aéronautiques du Sud-est comme magasinier et y organise la résistance, notamment par une grève en septembre 1942 pour protester contre les départs au STO. Appelé à Lyon en octobre 1942, il devient le délégué de « Libération » pour l’Ain, le Jura, la Saône-et-Loire, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche et les deux Savoie. Échappant à la grande rafle du directoire des MUR en mars 1944, il est nommé membre du comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Mouvement de libération nationale (Le Coq Bugiste du 7 juillet 1945).

Cochet André. Maire d’Arnans élu en mars 1959.

Cochet Antide. Maire de Granges nommé par arrêté du 8 mars 1945, remplacé aux élections d’avril.

Cochet Antoine. Maire. Né à Lyon, fils de Sébastien Cochet, papetier à Oullins, et de Claudine Catin. Cultivateur au Petit-Abergement où il a épousé le 11 mai 1820 Benoîte Francon, maire du Petit-Abergement nommé en août 1847, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1859. Il est mort au Petit-Abergement le 21 janvier 1863, à l’âge de 68 ans.

Cochet Antoine. Maire de Lantenay nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, mais non installé et remplacé le 28.

Cochet Antoine.* Maire*. Adjoint de Chalamont nommé par arrêté du 14 octobre 1867, maire par décret impérial du 11 juillet 1868, en remplacement de Cognet démissionnaire.

Cochet Claude. Maire de Granges élu de 1848 à 1852.

Cochet Claude. Maire. Né à Pizay le 17 octobre 1881, fils de Pierre Cochet et de Marguerite Charre. Adjoint de Pizay élu en cours de mandat en 1923 (radical), maire en mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’en 1929. Il est mort à Pizay le 16 janvier 1966.

Cochet Claude Marie Augustin. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Saint-Trivier-sur-Moignans de l’an X à 1836, maire de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé de septembre 1830 à 1840. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1831 à 1833.

Cochet Claude François. Maire. Officier retraité, nommé adjoint de Martignat par arrêté du 14 vendémiaire an XII (7 octobre 1803), maire nommé par arrêté du 3 nivôse an XIV (24 décembre 1805), démissionnaire en juillet 1813.

Cochet Jean-Baptiste Marie. Président de l’administration municipale de Bourg cité le 10 vendémiaire an VII (1er octobre 1798).

Cochet Jean-Marie. Maire. Fils de Michel Cochet (voir notice) et de X Dérognat. Cultivateur, maire de Ramasse élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, et en 1860, décédé le 4 avril 1861 à l’âge de 53 ans et remplacé par arrêté du 9 juillet 1861. Il n’est pas membre du conseil municipal élu le 15 juillet 1855.

Cochet Jean-Marie. Maire. Négociant en vins, maire de Chazey-Bons élu en novembre 1947 (radical-socialiste). Il est mort le 26 janvier 1952 dans un accident de voiture à la Valbonne, à l’âge de 52 ans.

Cochet Joseph Gustave.* Maire.* Né au Petit-Abergement le 15 septembre 1822, fils d’Antoine Cochet (voir notice) et de Benoîte Francon. Cultivateur, maire du Petit-Abergement nommé par arrêté préfectoral du 15 avril 1865, reconduit par arrêté du 26 août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort au Petit-Abergement le 22 novembre 1897.

Cochet Joseph Marie. Agent municipal de Leyssard en l’an VI, remplacé la même année.

Cochet Marie Auguste Michel. Maire. Notaire à Châtillon-sur-Chalaronne en 1825, puis à Bourg de 1833 à 1839. Maire de Châtillon nommé de 1832 à 1834.

Cochet Michel. Agent municipal de Ramasse cité dès l’an VII, maire provisoire en l’an VIII, puis adjoint.

Cochet Pierre. Maire. Né à Pizay le 23 avril 1823, fils de François Cochet (1795-1850) et d’Anne Truchon (1794-1855). Maire de Pizay nommé par arrêté du 28 novembre 1857, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en décembre 1870. Il est nommé par arrêté ministériel du 10 février 1874. Pour protester contre sa nomination, les conseillers municipaux refusent de se rendre à la séance d’installation. Le préfet Raffier-Dufour, par arrêté du 21 avril, suspend le conseil et institue une commission présidée par Cochet. Le ministre de l’Intérieur, Baragnon, confirme cet arrêté le même jour. Cochet est remplacé le 24 mai 1876. Une cloche de l’église, fondue en 1869, porte son nom. Il est mort à Pizay le 17 mai 1900. Il avait épousé Antoinette Méant, fille d’André Méant (voir notice) et de Marie Truchon.

Cochet Théophile. Maire de Saint-Marcel élu en mai 1900.

Cochod Gaspard. Agent municipal de Grand-Corent en l’an VII, remplacé la même année.

Cochod Jean-Baptiste. Maire. Né à Grand-Corent le 26 janvier 1726, fils de Benoit Cochod (1698-1767) et de Claudine Juilleron. Maire de Grand-Corent élu le 18 novembre 1792, nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et nommé assesseur.

Cochod Joseph. Maire. Fils d’Antoine, maire de Grand-Corent nommé le 16 janvier 1832, remplacé en 1846.

Cochod Joseph Marie (Cochaud, Cochot).* Maire*. Né à Grand-Corent le 15 mai 1776, fils de Jean Baptiste Cochod (voir notice) et de Françoise Antoine. Agent national de Grand-Corent nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il prête serment le 2 prairial an VIII (22 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Cochod Romain. Maire. Né à Grand-Corent le 20 janvier 1823, fils de Joseph Cochod et de Thérèse Bardet. Cultivateur, maire de Grand-Corent nommé par arrêté du 27 février 1862, renouvelé en août 1865 et 1870, élu le 4 septembre, remplacé en 1871.

Cocholat Alphonse. Maire de Montagnieu élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM).

Cochonat Guillaume. Maire. Fils de Joseph Cochonat et de Françoise Bedat. Maire de Peyrieu cité en 1791 et le 26 août 1792, réélu en décembre 1792, remplacé en germinal an II. Agent municipal élu en floréal an VII, remplacé en l’an VIII.

Cochonnat Guillaume. Né (Cochonat) à Peyrieu le 8 vendémiaire an IV (30 septembre 1795), fils de Guillaume Cochonat (voir notice) et d’Étiennette Billiémaz. Avocat reçu au barreau de Belley le 5 mai 1822. Le sous-préfet de Belley, Nicolas Lavigne, démissionne lors de la révolution de 1848 sous la pression du commissaire de la République, Guigue de Champvans. Une commission provisoire est formée pour le remplacer composée de l’avoué Philibert Saint-Pierre, du colonel Candide Pochet (président), du docteur Francisque Cyvoct, du cultivateur Pelletier, du négociant François Guillet et de Guillaume Cochonnat, avocat, qui en est vice-président. Dès le 27 avril, elle est remplacée par un sous-commissaire de la République : Guillaume Cochonnat, qui participe à la commission administrative présidée par Simonnet et qui siège à Nantua depuis le 16 avril. Il rentre à Belley le 13 juin. Un sous-préfet, Prosper Lançon, lui succède le 19 août. Candidat aux législatives du 13 mai 1849, il obtient le 21e score pour 8 élus. Il avait épousé en 1836 Marie Aimée Gabrielle Durochat, fille de Louis Benoit Hilaire Durochat (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Cocogne Jean. Maire. Né le 5 février 1828, cultivateur, maire de Saint-Julien-sur-Veyle élu en mars 1883, réélu en mai 1884, remplacé en avril 1886.

Cocquerel Olivier de. Maire de Chazey-sur-Ain élu le 19 août 1966 jusqu’en septembre de la même année.

Codex Jean-Pierre. Maire. Né le 16 décembre 1995, décolleteur, conseiller municipal de Colomieu en mars 1989, maire en juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.

Coëtlogon Louis Charles Emmanuel comte de. 34e* préfet de l’Ain, nommé le 8 avril 1853. Né à Paris le 10 août 1814, d’une ancienne famille de Bretagne, élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr dont il sort sous-lieutenant en 1834, il démissionne de l’armée en 1840 et devient maire de Chéret dans l’Aisne. Il publie dans des journaux des romans, des contes en vers ou des nouvelles, parfois sous des noms d’emprunt tels qu’Octave de Parisis ou Octave de Presles. En 1847, se trouvant en Algérie, il prend part en amateur à la conquête, ce qui lui permet de publier en 1848 Voyage en Algérie. En 1849, il est nommé sous-préfet de Bressuire, puis de Rochefort avant de venir dans l’Ain où il est installé le 30 avril 1853. Il inaugure cette année-là l’ouverture de la route de Genève à Crépieux-la-Pape, rappelée par une stèle à l’entrée de cette ville. Le 25 septembre 1854, il ordonne le remplacement progressif du chaume par la tuile. Le 4 septembre 1855, il inaugure la pose de la première pierre de la nouvelle préfecture. Il fait apposer en 1856 de grandes affiches avec le texte suivant : « Dépêche télégraphique. Son exc. Monsieur le ministre de l’Intérieur à MM. Les préfets et sous-préfets. L’Impératrice est heureusement accouchée d’un garçon aujourd’hui le 16 mars à 3 heures et quart du matin. Sa Majesté et le Prince impérial vont aussi bien que possible ». Il est nommé le 26 novembre 1856 préfet de la Haute-Vienne, du Loiret le 12 mars 1861 et des Pyrénées-Orientales le 6 juillet 1863. Dans le Loiret, il est au contact de l’évêque d’Orléans Mgr Dupanloup, en conflit avec le gouvernement pour la politique italienne de Napoléon III. Il tente d’apaiser les choses, en vain, et est blâmé. Il démissionne de l’administration en 1864 pour faire de mauvaises affaires. Il publie en 1881 L’État et le clergé,* les conflits religieux en 1861. Il est mort à Paris le 23 novembre 1886.

BIBLIOGRAPHIE : G. Vapereau, Dict. des contemporains. – Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – R. Bargeton, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Cœur Marie Philibert. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Meillonnas le 7 juillet 1820, notaire à Treffort de 1845 à 1879. Maire de Treffort élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par décret du 5 février 1874, démissionnaire le 29 novembre 1877, remplacé le 6. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Treffort le 12 juin 1870, réélu sans concurrent le 8 octobre 1871 (8 F de revenus). Il est mort à Treffort le 20 avril 1879.

Coex-Nambotin Laurent. Agent municipal. Fils de Claude Coex-Nambotin et de Marie Clapot. Agent municipal* *d’Innimond élu en l’an IV, réélu jusqu’en l’an VIII.

Coggia Antoine Auguste Joseph. Sous-préfet de Trévoux, préfet. Né à Constantine le 30 avril 1872, attaché au préfet de Haute-Garonne en 1892, qu’il suit comme secrétaire particulier dans la Loire en 1894. Nommé sous-préfet de Trévoux le 8 mai 1897, où il est installé le 16, puis de Pithiviers le 31 mai 1898, de Montbrison en 1901, de Dunkerque en 1905, secrétaire général de la Gironde la même année, il est nommé préfet des Hautes-Pyrénées en 1907, des Basses-Pyrénées en 1909 et du Finistère en 1917. Il est mort à Paris le 13 avril 1943.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926. – R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets septembre 1870-mai 1982.

Cognet Léon. Maire de Chalamont nommé par arrêté du 6 janvier 1866, démissionnaire et remplacé par décret du 11 juillet 1868.

Coinde Pierre. Maire de Saint-Bernard élu en 1790, réélu en décembre 1791.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Coindre Henry. Maire. Né à Rignieux-le-Désert le 25 juillet 1754, fils de François Coindre, marchand à Blyes, et de Marguerite Servient. Cultivateur, maire* *de Saint-Vulbas nommé par arrêté du préfet Bossi du 16 prairial an XIII (5 juin 1805) jusqu’à sa mort à Saint-Vulbas le 8 mai 1809, à l’âge de 56 ans.

Cointicour. Administrateur du département. Chirurgien à Ambronay, administrateur du district de Saint-Rambert et de son directoire élu en mai 1790, juge de paix du canton d’Ambronay, administrateur du département nommé le 15 frimaire an VI (5 décembre 1797), président de l’administration centrale du département élu le 16 nivôse an VI (5 janvier 1798), remplacé le 15 floréal (4 mai), mais reconduit membre de l’administration centrale le même jour par l’assemblée électorale et nommé substitut du commissaire du pouvoir exécutif, destitué le 19 ventôse (9 mars) accusé « d’être lié avec les partisans les plus ardents de l’anarchie ». Ayant réussi à se faire nommer agent municipal d’Ambronay, il est suspendu de ses fonctions par le département le 5 prairial an VII (24 mai 1799). Nommé de nouveau administrateur du département par le Directoire exécutif le 3 messidor an VII (18 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial, il démissionne le 7 nivôse an VIII (28 décembre 1799).

Cointy Antoine. Maire. Agent municipal de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en l’an IV, agent municipal d’Agnereins cité dès nivôse an VI, destitué par l’administration centrale du département le 28 fructidor an VI (14 septembre 1798), destitution confirmée le 25 vendémiaire (16 octobre), maire de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en mai 1815, réintégré après les Cents-Jours, remplacé en 1816.

Cointy Benoit Joseph. Maire. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans le 19 février 1818, fils de Joseph Cointy (voir notice) et de Marie Pellet. Maire de Saint-Trivier-sur-Moignans élu en 1849, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855, décédé à Saint-Trivier-sur-Moignans le 6 septembre 1857, à l’âge de 39 ans, remplacé le 22 décembre 1857.

Cointy Claude. Maire. 5e officier municipal de Pont-Moignan (Saint-Trivier) élu le 2 décembre 1792, assesseur du juge de paix désigné par arrêté d’Albitte du 25 ventôse an II (15 mars 1794) et installé le 4 germinal (24 mars). Maire de Pont-Moignan cité le 21 fructidor an III (7 septembre 1795).

Cointy Jean. Maire. Adjoint (républicain de gauche) du Plantay élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929 et 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 6 juillet 1944, jusqu’à la mise en place du comité de libération présidé par André Cavalier, puis élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et 1965 (radical).

Cointy Joseph. Maire. Épicier, maire* *de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé en 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 janvier 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 27 septembre 1824.

Colard Eugène (Jean Marie Eugène). Maire. Né à Lantenay le 11 août 1831, fils de Louis Colard (1803-1863), tailleur de pierre, puis cabaretier, et de Marie Françoise Rosset. Instituteur, puis aubergiste, maire d’Outriaz nommé par arrêté du 19 juin 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1879. Il est mort en 1891.

Colas. Maire d’Ameyzieu nommé en 1803 cité jusqu’en 1805, selon les annuaires.

Colas Antoine. Maire. 2e adjoint de Saint-Didier-de-Formans élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 21 mars 1941, décision réitérée le 27 août 1942. Nommé président de la délégation spéciale par arrêté du 8 décembre 1944, élu maire en mai 1945, remplacé en 1946.

Colas Christiane. Maire. Née le 19 octobre 1953, auxiliaire puéricultrice, 3e adjointe de Confrançon élue en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélue en mars 2008. Deuxième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élue le 9 avril 2008.

Colas Pierre François (Collas). Maire d’Ambérieux-en-Dombes élu le 2 décembre 1792, remplacé, nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), remplacé en 1808.

Colas de La Noue François Henri. Conseiller de préfecture-secrétaire général. Né le 20 décembre 1827, nommé le 27 mai 1852 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, fonction créée par l’ordonnance du 1er mai 1832. Il est remplacé en août 1855.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Colettaz Ulysse. Maire d’Arbent élu le 10 décembre 1919 jusqu’au 25 mars 1921.

Colin. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Poncin révoqué par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799) et remplacé par Pithion.

Colin Albane. Conseillère régionale. Conseillère municipale de Montluel, secrétaire d’une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Candidate au premier tour des élections régionales du 14 mars 2010, la deuxième pour l’Ain, sur la liste conduite par Philippe Meirieu (Les Verts). Élue au second tour le 21 mars, en quatrième position pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes »

Colin Danièle. Maire. Née le 14 février 1958, secrétaire, maire de Vernoux élue le 10 octobre 2009.

Colin Guy. Maire. Né le 6 juin 1938, professeur, maire de Grilly élu en mars 1989 (MAJ).

Colin Philippe. Maire. Né en 1823, maire de Contrevoz élu en mai 1892. Il est mort en 1915.

Collard Lucien.* Maire*. Né le 10 novembre 1918, 1er adjoint de Nattages en mars 1983, maire depuis mars 1986, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Collaveri François Antoine Louis. 84e* préfet de l’Ain*, nommé le 31 octobre 1951, en fonction jusqu’au 7 juillet 1955. Né à Marseille le 24 septembre 1900, il n’a pas fait d’études et devient haut fonctionnaire par la Résistance. FFI expulsé d’Afrique du Nord en 1941, il mène une action clandestine dans les régions de Lyon et Marseille. Le 12 septembre 1944, le comité départemental de libération des Bouches-du-Rhône le nomme chef de cabinet du préfet, poste dans lequel il est titularisé par la suite. Secrétaire général en 1947, il est nommé préfet hors cadre en 1948, et en 1949 directeur de cabinet de Jules Moch, ministre de l’Intérieur qu’il suit au ministère de la Défense nationale. Il est installé dans l’Ain le 1er décembre 1951. Nommé préfet d’Alger le 28 juin 1955, de la Sarthe puis de la Loire. Il termine sa carrière préfectorale en 1961 et 1962 comme préfet inspecteur régional à Constantine. Par la suite, il préside la société d’économie mixte de l’autoroute Paris-Lyon. Fils d’Ezio Louis Collaveri, fonctionnaire franc-maçon, lui-même initié dès l’âge de 17 ans, il a soutenu sur le tard, en 1982, une thèse de doctorat d’histoire contemporaine sur la franc-maçonnerie des Bonaparte. Il est mort à Paris le 12 septembre 1989.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Collet. Maire de Bâgé-le-Châtel nommé en 1851, cité jusqu’en 1853.

Collet André. Maire. Né à la ferme de Ramboz-d’en-Haut, au Petit-Abergement, le 20 décembre 1759, fils de Claude François Collet (1722-1784), maître maréchal, et de Claudine Hugonnet (1728-1816). Élève au collège de Nantua, vicaire à Lalleyriat en 1783 et 1784, quelque mois à Chemillieu, vicaire du Petit-Abergement de 1784 à 1791. Il préside l’assemblée communale du Petit-Abergement le 8 février 1790. Jureur en 1791, curé du Grand-Abergement le 26 septembre à la place de Benoit Costaz destitué le 18 pour avoir refusé de prêter serment. Le 5 octobre 1792, il prête le serment liberté-égalité. À la fin de 1793, il est arrêté quelques jours. Nommé par l’administration centrale du département le 21 messidor an VII (9 juillet 1799) en remplacement de Fabre pendant trois mois par le directoire de l’Ain, commissaire du pouvoir exécutif près du canton pour obliger les conscrits réfractaires à rejoindre leur corps sous peine de séquestre de leurs biens, il est destitué le 6 janvier 1800. Le comble, c’est que quelques jours plus tard, il est dénoncé pour avoir lui-même caché un conscrit du Mâconnais depuis 8 mois ! Emprisonné, il est condamné à 500 F d’amende. Il se marie le 16 mars 1806, avec dispenses et autorisations du cardinal de Lyon, de l’archevêque de Milan, et du Saint-Siège apostolique auprès de l’Empereur, et devient maire du Petit-Abergement (cité du 20 décembre 1807 à 1813), se retire dans la ferme du Gros Moulu et meurt le 9 juillet 1829.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Brénod, 1989. – La plume et le rabot (journal Bellod), A. Abbiateci, 1996.

Collet Annick. Maire. Née le 27 octobre 1946, maire de Pougny en mars 1989 (UDF), réélue en juin 1995 (UDF).

Collet Antoine. Maire. Fils de Pierre Collet et d’Anne Guillaumont. Maire de Saint-Bernard nommé en 1832, jusqu’à sa mort à Saint-Bernard le 30 janvier 1843, à l’âge de 72 ans. Un Antoine Collet dit Capitan avait été nommé au conseil municipal par arrêté du préfet Bossi du 12 mai 1806.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Collet Benoit. Agent municipal de Leyssard élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Collet Benoît. Maire de Saint-Bernard élu en 1936 jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du préfet du 30 août 1939.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Collet Camille (Camille Valentin). Maire. Né au Petit-Abergement le 14 juillet 1788, fils d’Alfred Marcel Collet et de Marie Honorine Pillard. Adjoint du Petit-Abergement élu le 12 octobre 1926, maire (républicain de gauche) le 16 décembre 1928, remplacé en mai 1929.

Collet Christian. Maire. Né le 7 juillet 1956, agent commercial, maire de Germagnat élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Candidat (UMP), avec sa suppléante Marie-Odile Fernandez, au premier tour des cantonales de Treffort-Cuisiat du 9 mars 2008, avec 24,9 % des voix. Il démissionne de son mandat de maire en janvier 2013 pour raison de santé.

Collet Claude Antoine. Citoyen d’Hauteville, administrateur du district de Belley élu en mai 1790.

Collet Claude-Antoine. Maire. Né à Saint-Bernard le 13 août 1815, fils d’Antoine Collet (voir notice) et de Marie Riboullet. Propriétaire (600 F de revenus), adjoint de Saint-Bernard nommé par arrêté du 15 juillet 1852, maire par arrêté du 29, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1857, nommé par arrêté du 20 décembre 1865, remplacé en 1868.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Collet Denis Joseph. Maire. Né à Beaupont le 24 février 1787, fils de Joseph Collet et de Claudine Girard. Propriétaire, maire de Beaupont nommé en janvier 1831, élu en 1848, jusqu’à son décès à Beaupont le 17 novembre 1851 à l’âge de 63 ans. Il est cité sur une cloche de l’église fondue en 1845.

Collet Félix. Maire d’Injoux élu en mai 1953, réélu en mars 1959. Candidat communiste aux élections cantonales de Bellegarde en 1955, il obtient 856 voix contre 2014 au sortant le docteur Malet, maire (SFIO) de Châtillon-de-Michaille qui est élu.

Collet François. Maire. Adjoint de Saint-Paul-de-Varax élu en décembre 1919 (républicain de gauche), maire en septembre 1922 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935 jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 12 novembre 1943.

Collet François. Maire. Né le 8 janvier 1946, installateur sanitaire, maire de Péron en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR).

Collet Henri (Guy). Sous-préfet de Nantua. Né à Paris le 30 novembre 1923 licencié en droit et diplômé IEP, fonctionnaire des préfectures en 1952, chef du cabinet du préfet de la Haute-Marne en 1956, secrétaire général de la Haute-Loire jusqu’en juillet 1963, sous-préfet d’Ernstein, nommé dans l’Ain par décret du 30 décembre 1966, installé le 16 janvier 1967 jusqu’au 14 juillet 1971.

Collet Jacques. Maire. Né à Parcieux le 12 novembre 1858, fils de Jean Collet et d’Étiennette Thomas. Instituteur, maire de Treffort élu en en décembre 1919 (radical) jusqu’en 1925.

Collet Jean Claude Antoine. Maire. Né à Saint-Bernard le 18 juillet 1818, fils d’Antoine Collet (voir notice) et de Marie Riboullet. Cultivateur, adjoint de Saint-Bernard nommé en septembre 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire élu en 1877, remplacé en 1880.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Collet Jean-Pierre Eugène. Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1800, notaire à Cerdon du 30 mai 1826 à 1863. Maire de Cerdon nommé en octobre 1830, remplacé la même année pour devenir adjoint, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855 et en août 1860, nommé maire par arrêté du 1er août 1863, renouvelé en août 1865. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 3 septembre 1848, réélu en 1854 par 1778 voix, cité lors de sa nomination comme président du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869.

Collet Joseph Ferdinand. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Beaupont le 31 juillet 1825, fils de Denis Joseph Collet (voir notice) et de Marie Françoise Maitrepierre. Notaire à Bâgé-le-Châtel nommé par décret du 5 octobre 1850, jusqu’en 1881 (10 000 F de revenus en 1871). Maire de Bâgé nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, remplacé en 1871, nommé par décret du 5 février 1874, remplacé par décret du 9 février 1878, élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel le 16 juin 1861 jusqu’en 1877, date à laquelle il n’est pas réélu. Il est mort le 5 novembre 1893 à Bâgé-le-Châtel.

Collet Jules.* Maire*. Né le 30 avril 1889, 1er adjoint de Cheignieu-la-Balme le 7 mai 1953 (indépendant de gauche), élu maire le 22 mars 1954, réélu en mars 1959, mars 1965 (SFIO) au 15 juillet 1967.

Collet Louis. Maire. Adjoint de Yon-Cerveyrieu nommé maire en avril 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1821. Il signe Collet, mais il s’agit de Louis Meygret-Collet, né à Saulieu en Côte-d’Or vers 1789, fils de Jean Meygret-Collet (voir notice) et de Pierrette Marie Thérèse Meygret-Collet (décédée en 1816). Marchand de bois, il avait épousé en 1813 Louise Rubellin.

Collet Louis. Conseiller d’arrondissement. Né à Charix le 5 septembre 1852, propriétaire, conseiller municipal de Nantua. Conseiller de l’arrondissement, élu par le canton sans concurrent le 21 septembre 1890, jusqu’en 1895.

Collet Louis. Maire. Adjoint de Challex élu en mai 1904, maire en mai 1908, adjoint en mai 1912.

Collet Marie (Marie Léonie Étiennette Joséphine). Maire. Née à Corveissiat le 18 juillet 1885, fille de Jacques Collet (voir notice) et de Delphine Prompt. Élève du lycée de Bourg, institutrice en 1920 à Treffort, puis à Marboz, Pressiat, Druillat et Polliat. Conseillère municipale de Treffort en mai 1945, puis adjointe, elle est élue maire le 17 janvier 1947, à la démission de Clément Ribet. Elle est morte à Treffort, quelques semaines après, le 5 mai 1947.

Collet Marius. Maire de Montanges élu en mars 1959 jusqu’en mars 1965.

Collet Michel. Agent municipal. Né vers 1767, fils de Claude Collet. Agent municipal de Reyrieux élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an V. Il est mort à Reyrieux le 6 novembre 1847.

Collet Michel. Agent municipal d’Izernore en l’an VII.

Collet Michel. Maire de Mollon élu le 1er septembre 1912, réélu le 30 novembre 1919, remplacé en avril 1923.

Collet Pierre. Maire. Né le 29 mai 1923, employé de commerce, maire de Sergy élu le 18 février 1967 (ALIM), réélu en mars 1971 (DVG), mars 1977 (CGM) et mars 1983, jusqu’en 1989.

Collet-Meygret Voir aussi Meygret-Collet.

Collet-Meygret Guillaume François Hector (Collet-Maigret). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Hauteville le 12 janvier 1780, fils posthume de Jean François Meygret-Collet et de Jeanne Moreau (Morot). Reçu docteur en médecine à Paris le 25 germinal an IX avec une thèse titrée : Application des lois de l’optique au trajet de la lumière dans l’œil. En 1803, il modifie son nom Meygret-Collet en Collet-Meygret. Médecin ordinaire aux armées en 1805, il devient secrétaire du baron Larrey, puis médecin principal jusqu’à sa mise en demi-solde après les Cent-Jours. Maire de la Burbanche nommé par arrêté du 27 décembre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1844. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1830 à 1833. Il est mort à Aix-les-Bains le 7 août 1844. Il est inhumé à la Burbanche. Il avait épousé Pierrette Antoinette Gabrielle Genand.

Collet-Meygret Louis Alcide Tancrède. Maire. Né à la Burbanche le 12 décembre 1819, frère de Pierre Marie Hector Collet-Meygret (voir notice) et du général de division Antoine Honoré Hector Collet-Meygret (1834-1910). Élève de l’École des Ponts et Chaussées le 20 novembre 1839, ingénieur, il a réalisé un certain nombre d’ouvrages d’art (Première section du chemin de fer Paris Mulhouse, viaduc de Nogent-sur-Marne, route de Briançon au Montgenèvre, etc.), inspecteur général des Ponts et Chaussées le 6 avril 1877, il passe en 1878 à l’inspection générale des voies ferrées. Maire de la Burbanche nommé le 17 juillet 1856, remplacé en 1860, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Paris le 25 mai 1885. Il a épousé Mathilde Joséphine Lazerme, qui lui donna deux enfants : Marie Thérèse Charlotte Pierrette Jéromette épouse de Cyr Paul Lucien Delestrac, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et Antoine Marie Joseph Collet-Meygret officier d’artillerie.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. Faure. – LH/567/75.

Collet-Meygret Pierre Marie Hector (Meygret-Collet). Maire, conseiller d’arrondissement, préfet. Né à la Burbanche le 24 octobre 1816, fils aîné de Guillaume François Hector Collet-Meygret (voir notice) et de Pierrette Genand, il est le frère de Louis Alcide Tancrède Collet-Meygret (voir notice) et du général de division Antoine Honoré Hector Tancrède Collet-Meygret (1834-1910) qui exerça des commandements en Algérie et dans le Sahara. Il fait son droit et est reçu docteur en médecine à Paris le 25 août 1841 avec une thèse titrée : Questions sur diverses branches de sciences médicales : 1° du traitement de la gangrène ; 2° quels sont les symptômes, la marche et la terminaison de l’anévrisme artério-veineux ; 3° de l’épaississement comparatif des tuniques vésicales, etc. Il revient à la Burbanche pour succéder comme maire à son père, décédé en 1844. Il restera maire jusqu’en 1850. Il est chef de cabinet de Jayr, préfet du Rhône en 1845, et commissaire du roi au chemin de fer de Saint-Étienne en novembre 1947, jusqu’à sa révocation en février 1848. Bonapartiste, il crée à Lyon en octobre, le quotidien Le Président qui soutient la candidature du prince aux élections, ce qui lui vaut de devenir conseiller de préfecture le 16 février 1849, sous-préfet d’Oloron le 26 octobre, de Béziers le 7 décembre et de Saint-Étienne le 1er décembre 1851 où il ne se rend que le 21. Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il se trouve encore à Béziers et il montre de la fermeté lors de l’attaque de la sous-préfecture par des insurgés, si bien qu’on le nomme le 22 mai 1852 secrétaire général de la préfecture de police. En mars 1853, il est préfet de l’Aube, directeur de la sûreté générale le 21 juin, et le 29 avril 1854, directeur général de la sécurité publique. Il est nommé maire de Yon par arrêté du 9 février 1856, à la mort de Claude Anthelme Garin de Lamorflan et remplacé le 5 septembre 1857, car depuis le 24 juin 1857, date de la suppression de la direction générale de la sûreté publique, il est préfet du Nord jusqu’au 17 juillet et devient receveur général de l’Orne le 23 décembre, puis du Jura l’année le 3 avril 1858 jusqu’à sa retraite en 1861. En réalité, il a été obligé de résilier ses fonctions, car un contrôle fait apparaître des anomalies dans sa situation comptable. Il se lance dans les affaires, monte en 1870 une Société financière des halles, marchés et abattoirs de la ville de Naples et une Société anonyme du port de Cadix. C’est la faillite, il est arrêté et condamné par le tribunal correctionnel de la Seine le 19 juillet 1873 à 2 ans d’emprisonnement. Commandeur de la Légion d’honneur le 15 juin 1856, il est rayé de l’ordre par décret du 10 octobre 1874. Le 14 juillet 1874, il est condamné également à deux mois d’emprisonnement. Gracié en octobre 1874, il est mort à Paris le 13 janvier 1876. Il a été conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Virieu-le-Grand de 1842 à 1848. Il a construit le château de la cascade à Cerveyrieu sur les ruines du château de Luyrieu.

BIBLIOGRAPHIE : G. Vapereau, Dict universel des contemporains, 1870. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Jean Laroze, Le Destin tourmenté d’Hector Collet-Meygret, Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, cahier XII, 2003. – LH/567/76.

Colletta Alexandre Aimé Marie (Colletaz, Colléta). Maire, conseiller d’arrondissement. Né (Aimé Alexandre Marie) à Oyonnax le 17 messidor an IV (5 juillet 1796), fils de Marie Joseph Colletta et de Marie Josephte Jacquet. Reçu docteur en médecine à Paris le 20 juillet 1820 avec une thèse titrée Essai sur l’ascite et la paracentèse, il exerce à Péron, puis à Meximieux. Maire de cette commune nommé par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par décret du 16 novembre 1866. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Meximieux en juillet 1860 en remplacement de Portallier, jusqu’en 1870. Il est mort à Meximieux le 14 février 1880, à l’âge de 84 ans.

Colletta Louis Martin. Maire. Né à Échallon le 11 novembre 1727, fils de Jacques François Tournier-Colletta (1700-1777) et de Maurice Mayre. Curé de Chavornay élu maire en 1790, remplacé le 27 novembre 1791. Par la suite, curé de Brénod, il y est mort le 31 mars 1811.

Collettas Joseph Marie. Agent municipal de Belleydoux cité en l’an IV, remplacé en l’an V.* *Nommé conseiller municipal de Belleydoux par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Nommé adjoint par arrêté du 4 prairial an IX (24 mai 1801), démissionnaire pour avoir quitté la commune et remplacé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803).

Colletaz Jean Louis.* Maire.* Né à Leyssard le 2 octobre 1818, fils de François Colletaz, agriculteur, et de Geneviève Cochet. Cultivateur, menuisier, maire de Leyssard élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, remplacé le 23 mai 1881 pour être adjoint.

Colletaz Joseph Marie.* Maire*. Né à Leyssard le 12 janvier 1842, fils de Jean Louis Colletaz (voir notice) et de Victorine Jayr. Cultivateur, maire de Leyssard élu en mai 1888, adjoint en mai 1892 (républicain, puis progressiste), 1896 et 1900.

Colletaz Michel. Maire. Né le 3 octobre 1947, retraité de la banque postale, conseiller municipal d’Izernore en 1995, adjoint en 1997, maire le 14 mars 2008. Candidat (DVD au premier tour et UMP au second) aux cantonales d’Izernore des 9 et 16 mars 2008, il échoue de peu avec 41,68 % des voix, contre la sortante Laurence Jeanneret-N’Guyen (15,49 %), qui n’a pas voulu se retirer, et le socialiste Michel Borroni qui est élu (42,83 %).

Colliard-Thévenin. Maire de Meximieux élu fin 1791, démissionnaire le 20 juillet 1792.

Colliat Jean. Maire. Né le 7 avril 1923, maire du Grand-Abergement élu le 19 mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), remplacé le 19 mars 1994.

Colliet Joseph (Colliex, Colliet-Vincent). Maire. Adjoint d’Izernore nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 octobre 1821, maire nommé par arrêté du 4 septembre 1822, jusqu’en 1831 et de 1837 à 1840.

Colliex Anthelme. Maire. Né à Vouvray le 7 avril 1813, fils de Pierre Marie Colliex et de Françoise Marie Famy. cultivateur, maire de Vouvray élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.

Colliex Irénée (Collet, Collier). Fils de Simon Colliex et de Marie Josephte Gros. Maire de Géovreissiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Il est mort à Géovreissiat le 30 mai 1855 à l’âge de 75 ans.

Colliex Nicolas Joseph. Maire. Né en 1821, cultivateur, maire de Vouvray nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé en 1876.

Collomb André Joseph. Maire de Veyziat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Collomb Claude Louis. Maire. Né à Veyziat le 19 brumaire an XII (11 novembre 1803), fils de Joseph Marie Collomb et de Jeanne Andruetan. Négociant, maire de Veyziat nommé par arrêté préfectoral du 21 février 1859, renouvelé en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé le 16 février 1874, décédé à Veyziat le 2 mai 1876.

Collomb Henri. Maire. Élu le 25 octobre 1967, (radical) au conseil municipal de Belmont, il succède au maire Louis Berthelot et est réélu en mars 1971 (DMF).

Collomb Louis Marie. Maire. Né à Veyziat le 3 novembre 1830, fils de Claude Joseph Collomb et de Marie Françoise Barrier. Marchand de vins, adjoint de Veyziat élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu maire le 20 mai 1900 (républicain), remplacé en 1904. Son fils, le commandant Louis Auguste Collomb, né à Veyziat le 2 octobre 1869 de Louise Saintoyan, est mort de ses blessures reçues le 15 décembre 1916, le 21 décembre 1916 à l’hôpital de Valdelancourt. Il est lui-même décédé en mars 1917 à l’âge de 87 ans.

Collomb Lucien (Lucien Jean). Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 4 janvier 1888, fils d’Eugène Collomb et d’Étiennette Francallet. Adjoint de Saint-Martin-de-Bavel élu en cours de mandat en 1924, réélu en mai 1925 (radical-socialiste), maire en cours de mandat en 1926, jusqu’à sa à Saint-Martin-de-Bavel mort le 2 février 1927.

Collomb d’Arcine Joseph. Sous-préfet de Bourg. Né le 20 décembre 1782, sous-préfet de Huy dans l’Ourthe en 1810, il est nommé sous-préfet de Bourg le 22 août 1814. Il était prévu de 1811 à 1815 qu’auprès du préfet de chaque département se tiendrait un auditeur du Conseil d’État qui serait le sous-préfet de l’arrondissement. De 1811 à 1814, le poste n’est pas pourvu dans l’Ain, peut-être parce qu’il y a moins d’auditeurs au Conseil d’État que de départements français. Collomb d’Arcine n’a d’ailleurs que deux successeurs. Le préfet Baude l’autorise par arrêté du 5 juillet 1815 à s’absenter pendant un mois (ADA 4K2). Le 12 août 1815, il est nommé à Dole, en 1820 à Baume-les-Dames, en 1823 à Sainte-Menehould et en 1824 à Charolles.

BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Collombat Antoine. Maire. Né à Crozet le 7 novembre 1872, fils de Jean-Baptiste Collombat, cultivateur et tailleur de pierres, et de Claudine Reliquet. Entrepreneur, maire de Crozet élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935.

Collongeat Ambroise. Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey le 22 mars 1775, fils de Jean Claude Collongeat et de Dorothée Grandjean. Cultivateur, nommé membre du conseil municipal de Saint-Denis-le-Chosson par arrêté du préfet Bossi du 7 floréal an XIII (27 avril 1805), nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 9 mai 1818, maire en 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, remplacé en 1832.

Collongeat Jean-Claude dit Claudius. Maire. Né à Saint-Denis-en Bugey le 31 août 1822, fils de Denis Collongeat, marchand, et de Jeanne Baptiste Clémence Picquet. Aubergiste, maire de Saint-Denis-le-Chosson nommé par arrêté préfectoral du 31 mai 1876, à la démission de Gaspard Millet. Le 12 octobre 1876, il est élu adjoint, mais il est réélu maire le 21 janvier 1878 et remplacé en 1879.

Collongeat Joseph (Antoine Joseph). Maire. Né à Saint-Denis-en-Bugey le 24 décembre 1850, fils de François Collongeat, marchand-drapier, et d’Henriette Collongeat. Epicier, maire de Saint-Denis élu le 21 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1885.

Cologny Narcisse. Maire. Adjoint de Sauverny en cours de mandat, après les élections de 1935, maire élu en 1938, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, remplacé en mai 1945.

Cologny Roger. Maire de Sauverny élu en mai 1953.

Colomb Claude (Collomb). Maire. Fils de Jean. Maire de Meyriat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire par courrier du 25 avril 1819 et remplacé par arrêté du 4 juin 1819.

Colomb Jean-Baptiste Peronin. Né à Saint-Alban le 3 octobre 1762, fils de Benoit Colomb et de Claudine Gouillon. Maire de Saint-Alban nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), théoriquement remplacé par arrêté du même préfet du 27 prairial an VIII (17 juin 1800). En réalité, il siège jusqu’en 1813.

Colomb Joseph. Maire. Né à Saint-Martin vers 1732, fils de Joseph Colomb et de Marie Angelod, maire de Ceyzérieu élu en 1791.

Colombel Paul. Maire, conseiller général. Né le 14 octobre 1932, commissaire aux comptes, adjoint au maire de Jassans-Riottier chargé des finances en mars 1977, maire élu en septembre 1983, après le décès de Léon Fournet. Réélu en mars 1989 et juin 1995, sa liste réunissant 62,61 % des voix au premier tour, il ne se représente pas aux élections de 2001. Conseiller général RPR du canton de Trévoux élu le 29 mars 1992 avec 46,79 % des voix dans une triangulaire contre 33,88 % au socialiste Michel Raymond et 19,33 % au candidat du FN. Le 22 mars 1998, il perd son siège d’une voix. Candidat en 12e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il est mort en juillet 2017.

Colombet Jean. Maire. Né à Niévroz le 6 août 1810, fils de Jean Baptiste Colombet, cultivateur, et de Catherine Sorlin. Cultivateur, adjoint de Niévroz élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881, maire élu en mai 1884, réélu en mai 1888.

Colombin Étienne (Collombin). Maire. Né en 1824, cultivateur, conseiller municipal de Brégnier-Cordon élu le 19 septembre 1852, nommé maire par arrêté du 16 juillet 1866, remplacé en octobre 1870.

Colont Henri Louis Victor. Sous-préfet de Belley. Né le 8 mai 1827, conseiller de préfecture puis sous-préfet dans différents départements, il est nommé sous-préfet de Belley le 25 septembre 1872 qu’il quitte le 28 mai 1873 pour Narbonne.

Coltice Gilbert. Né à Montrevel le 6 février 1920, secrétaire départemental de la Jeunesse Laïque auprès du président Amédée Mercier (voir notice), il rejoint les Jeunesses socialistes de l’Ain en 1939. Réfractaire au STO à la fin de 1943, il rejoint la Résistance en mars 1944, appartient aux Forces unies de la jeunesse patriotique qu’il représente en décembre 1944 au sein du comité de libération de l’Ain. Cet organe crée un quotidien La République Nouvelle dont il devient directeur et gérant jusqu’en 1955, date à laquelle il est évincé par la majorité communiste qui s’est constituée au sein du journal. Il crée alors son propre quotidien Le Courrier de Bourg et des Pays de l’Ain dont le premier numéro paraît le 25 octobre 1955. Par ailleurs, membre de la section socialiste de Bourg le 16 février 1945, directeur de son organe fédéral Le Travailleur de l’Ain, premier secrétaire fédéral de la fédération SFIO de l’Ain de 1948 à 1966, président de la commission nationale des conflits du parti nommé en 1969 par Alain Savary, son influence politique, ajoutée à celle de son journal, a été importante, bien qu’il n’ait pas été élu. Candidat d’union SFIO et radical-socialiste aux élections législatives au scrutin d’arrondissement dans la 2e circonscription (Belley Gex Nantua) le 23 novembre 1958, il obtient 4960 voix sur 46939 suffrages exprimés au premier tour et se retire au deuxième tour. Candidat aux mêmes élections dans la même circonscription le 18 novembre 1962, il obtient 4636 voix sur 39774 suffrages exprimés et se retire au deuxième tour. Il est mort à Lyon le 27 février 1975.* Le Courrier de l’Ain, quotidien jusqu’aux années 1986-1987, a été transformé par ses fils Jean-Jacques et Dominique Coltice en un hebdomadaire économique : Le courrier de Bourg et des Pays de l’Ain*.

BIBLIOGRAPHIE : S. Mériaudeau, Histoire d’une fédération du Parti socialiste SFIO : la Fédération socialiste de l’Ain, 1944-1969, mémoire de maîtrise, 2000, Université Lumière Lyon 2.

Comas Auguste. Maire. Président du comité de libération de Conand désigné en décembre 1944.

Comas Bernard. Maire. Né le 20 septembre 1946, cadre commercial, 3e adjoint de Sulignat en 1995, maire élu en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.

Combaneyre Marius. Maire d’Arandas élu en 1965 jusqu’en 1971 (SFIO).

Combarieu Jean François Abel. 54e* préfet de l’Ain*, nommé le 18 mars 1895, en fonction jusqu’au 7 novembre 1896. Né à Cahors dans le Lot le 29 janvier 1856, fils d’un imprimeur du Lot lié à Gambetta. Avocat, journaliste, il devient secrétaire particulier du préfet de la Dordogne en 1879, secrétaire général du Gers en 1881, de la Mayenne en 1882, du Calvados en 1887, sous-préfet de Saint-Quentin en 1891, directeur du cabinet du préfet de la Seine en 1894 avant d’être installé dans l’Ain le 1er avril. Il a fort à faire avec les conseillers généraux radicaux intransigeants du département qui lui reprochent d’appliquer la loi scolaire en faveur des congrégations, mais il se montre très indépendant. Puis, après avoir été préfet de la Meuse en octobre 1896, il est directeur du cabinet civil du président de la République Émile Loubet le 9 mars 1899. Il en est le secrétaire général le 28 juillet 1900. En 1905, il rejoint la Cour des comptes comme conseiller maître et préside cette institution du 27 décembre 1920 au 9 novembre 1925. Il est mort en 1944.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.

Combe Charles. Maire. Né à Saint-Rambert le 3 mai 1753, fils de Bruno Combe (1712-1755), marchand tanneur, et de Dorothée Pitrat. Notaire dans cette ville de 1779 à l’an VII, procureur avant 1789, administrateur du district et de son directoire, maire de Saint-Rambert cité en brumaire an III (octobre-novembre 1794).

Combes Claudius. Maire. Vice-président du comité local de libération de Saint-André-de-Corcy nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné 1er adjoint, maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mars 1965 (radical-socialiste).

Combes Paul Adrien Georges. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Paris le 2 février 1906, rédacteur, puis chef de bureau à la préfecture de l’Eure en 1932, chef de cabinet du préfet en 1939, il est nommé sous-préfet de Belley le 10 juillet 1942, mais il n’est pas installé. Secrétaire général d’Eure-et-Loire en octobre, de la Somme en 1944, préfet de la Somme, il est suspendu de ses fonctions, voit sa nomination de préfet annulée et se trouve reclassé sous-chef de bureau à l’administration centrale. Nommé de nouveau sous-préfet, puis préfet, il est mort à Paris le 17 novembre 1944.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. des préfets septembre 1870-mai 1982.

Combet Anthelme (Combet-Brullet). Maire de Prémillieu nommé en 1835, remplacé en 1843.

Combet Anthelme Joseph. Maire. Né à Yon le 25 septembre 1754, fils de Jean Combet (voir notice), et d’Anne Callet. Avocat, secrétaire du corps municipal de Béon élu le 17 novembre 1790, maire élu le 13 novembre 1791, remplacé en août 1793, nommé en février 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du 14 juillet 1829. Il est mort à Béon le 1er septembre1837.

Combet Antoine. Maire. Fils de Laurent Lapierre et de Denise Bozonnet. Cultivateur à Saint-Sulpice, maire d’Hostiaz élu en 1790, remplacé en 1793, nommé en 1794, remplacé en 1795, agent municipal en 1797, et maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en mai 1816.

Combet Antoine. Maire de Prémillieu nommé en 1843, remplacé en 1844.

Combet Daniel. Maire. Né à Hostiaz le 4 juin 1866, fils de Jean Joseph Combet, cultivateur, et de Marie Joséphine Combet. Adjoint d’Hostiaz élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche), maire en cours de mandat jusqu’en 1929.

Combet François. Maire de Vaux-Saint-Sulpice nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’au rattachement de la commune à Cormaranche.

Combet Gabriel Alfred Justin. Maire. Né le 23 novembre 1827, fils de Louis Anne Philippe Morel (voir notice) et de Marie-Antoinette Maret. Propriétaire, maire de Béon élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881. Il est mort le 11 juin 1909.

Combet Jean. Maire. Né à Yon le 28 février 1720, fils d’Anthelme Combet (1697-1767) et de Marie André-Masse (1688-1776). Élève au collège de la ville de Belley, il est appelé à l’âge de 13 ans, en décembre 1732, pour exercer les fonctions de commis greffier ès justices ordinaire et d’appel du Valromey. Deux ans et neuf mois plus tard, on s’aperçoit qu’il n’a pas l’âge d’exercer cette fonction. Remplacé officiellement au poste de commis greffier par ordonnance du 11 août 1735, il poursuit cependant le même travail comme simple clerc. Quoique ayant reçu le 11 septembre 1739 des provisions de l’office du procureur postulant dans les seigneuries et justices du Valromey, il reste clerc jusqu’en 1842. Devenu notaire royal, à Yon, en mars 1743 (jusqu’à l’an XIV), il devient procureur fiscal du Valromey en septembre, démissionne de ce poste le 26 octobre 1769 et prête serment comme avocat le 20 février 1771. En 1771, il est accusé de prévarication et de faux, dans le cadre d’une action judiciaire lancée par Louis Claude de Clermont-Montoison (1722-1784), marquis du Valromey par son mariage avec Anne Charlotte de Lévis Châteaumorand, lancée contre les magistrats de cette province. Il se constitue prisonnier en 1775 à la Conciergerie et s’en sort en étant condamné par arrêt du 14 mars 1776 à une simple admonestation. Officier municipal de Yon élu le 17 février 1790, délégué à Yon en 1789 pour le cahier des doléances, maire élu le 13 novembre 1791, toujours cité le 27 mars 1794. Il est mort à Yon le 4 février 1806.

Combet Jean-Louis. Maire. Né à Hostiaz le 11 juillet 1829, fils de Laurent Combet, cultivateur au hameau de Saint-Sulpice, et d’Antoinette Brunet. Cultivateur, adjoint d’Hostiaz élu en mai 1884, maire par intérim en 1888, remplacé aux élections du mois de mai.

Combet Jean-Marie Anthelme. Maire. Né à Yon le 23 avril 1768, fils de Jean Combet (voir notice) et d’Anne Callet (1728-1797). Capitaine au 27e Dragons, maire de Yon et Cerveyrieu nommé de 1829 à 1831. Il est mort à Yon le 6 mai 1836. LH/576/3.

Combet Louis Anne Philippe (Louis Antoine Philippe, Louis Aimé Philippe).* Maire. Né à Béon le 26 mai 1787, fils d’Anthelme Joseph Combet (voir notice) et de Jeanne Françoise Gasparde Souquet. Docteur en médecine reçu à Paris le 28 août 1818, avec une thèse titrée : Dissertation sur les causes de la stérilité considérée dans le mariage*, maire de Béon et Luyrieux nommé par arrêté préfectoral du 4 juillet 1829, renouvelé par arrêté du 15 décembre 1831, puis en novembre 1834, en août 1837, par arrêté du 27 juillet 1843 et en septembre 1846, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, décédé le 2 octobre 1854 à Béon, remplacé par arrêté du 28 décembre 1854.

Combet Louis Joseph. Maire. Né à Hostiaz le 18 ventôse an IX, fils d’Antoine Combet (voir notice) et de Louison Lapierre. Cultivateur, maire d’Hostiaz nommé de 1846 à 1848.

Combet Pierre. Maire. Adjoint d’Hostiaz nommé par arrêté du 20 fructidor an XII (7 septembre 1804), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en septembre 1816.

Combier Paul Antoine. Maire, conseiller général. Né le 29 juillet 1933, géomètre-expert, secrétaire général du syndicat d’électricité, maire d’Ambérieu-en-Bugey élu en mars 1965 sur une liste homogène. En 1971, ses prises de position à gauche lui valent de perdre une grande partie de ses équipiers qui se présentent sur les listes adverses. Le soir du 21 mars, sa liste n’a que 9 élus contre 14 à celle d’Antoine Buy qui est élu maire. Le 11 juin 1995, sa liste Ambérieu Espoirs, composée de socialistes, réunit 17,90 % des suffrages au premier tour et 13,23 % au second. Conseiller général (PS) du canton d’Ambérieu-en-Bugey élu en 1976 par 3278 suffrages contre 2023 à Jean Voyle (RI). Il ne se représente pas en 1982. Candidat socialiste aux sénatoriales du 26 septembre 1971 et du 28 septembre 1980.

Comby Jean Claude. Maire de Baneins nommé par arrêté du 10 octobre 1820, renouvelé (Claude) par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1846.

Comby Pierre. Maire. Né le 3 janvier 1815, rentier (12000 F de revenus en 1874), maire de Relevant nommé par arrêté du 20 mars 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Commissaire Hippolyte. Maire de Montagnieu élu en mai 1945.

Compagnon. Maire de Château-Gaillard nommé de 1828 à 1832. Un Antoine Compagnon est notaire à Château-Gaillard, puis à Ambérieu, de 1789 à 1811.

Compagnon Louis Médard. Maire de Château-Gaillard nommé par arrêté du 28 septembre 1866, remplacé en septembre 1870.

Compagnon Victor. Maire de Château-Gaillard élu de mai 1908 à juillet 1911.

Compagnon de la Servette Abel (Abel Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Leyment le 13 février 1835, fils de Charles Victor Compagnon de la Servette (voir notice) et d’Anne Louise Françoise de Drujon. Volontaire au 4e régiment de hussards le 13 mars 1852, élève de l’école de cavalerie de Saumur le 1er octobre 1852, brigadier le 1er octobre 1853, maréchal des logis le 1er avril 1854. Sous-lieutenant au 8e régiment de lanciers le 2 avril 1853, maître de manège le 1er août 1854, adjudant maître de manège en octobre 1857, il démissionne le 1er août 1858. Lors de la guerre de 1870, il demande à reprendre du service. Nommé chef du 2e bataillon de Garde Nationale Mobile de l’Ain le 5 août 1870, il participe au siège de Paris et rentre à Leyment le 31 mars 1871. Maire de Leyment nommé en 1865, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 20 janvier 1881, remplacé par son adjoint en juillet, puis réélu le 23 mai 1888 et en mai 1892, jusqu’à sa mort à Leyment le 26 septembre de la même année. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 18 mars 1866, à la mort de Charles de la Verpillière, cité lors de sa nomination comme secrétaire du conseil par arrêté préfectoral du 12 juillet 1869, jusqu’à son élection au conseil général les 20 et 21 août 1870, où il est remplacé en 1871. Lieutenant de louveterie cité en février 1877. LH/578/33.

Compagnon de la Servette Charles Victor. Maire. Né en 1798, fils de Jean-François Marie (voir notice), maire de Leyment nommé en juillet 1843, élu en 1848, renouvelé par arrêté du 25 juillet 1852, jusqu’en juillet 1853. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1828 à 1830. Il est mort à Lyon le 26 avril 1870.

Compagnon de la Servette Jean François Marie. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Leyment le 15 juillet 1766, fils de Jean François Compagnon, écuyer, seigneur de la Servette et de Leyment, et de Françoise Élisabeth de Saint-Saulieu de Sainte-Colombe. Son parrain est François Compagnon de Ruffieu (voir notice). Nommé adjoint de cette localité par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), nommé maire en janvier 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1843. Président du canton de Lagnieu cité en 1806. Conseiller général nommé le 3 mai 1807 et installé le 15 octobre, à la suite de la démission de Joseph Bavozat, et renommé jusqu’en 1829, élu par le canton de Lagnieu de 1833 à 1838. Député de l’arrondissement de Belley élu le 13 novembre 1822, par 93 voix sur 137 votants contre 43 à Laguette-Mornay, il vote avec la majorité. Réélu le 25 février 1824 jusqu’en 1827, par 88 voix sur 115 votants et 148 inscrits contre 27 à Louis Gaspard Amédée Girod de l’Ain, il soutient les gouvernements en place. Il est mort au château de La Servette à Leyment le 7 juillet 1843. Sa fille, Claire avait épousé le 7 avril 1817 Abel François Guillon de Loëze, maire de Gorrevod (voir notice).

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. Faure. - Pré-inventaire du canton de Lagnieu, 1988. – LH/578/34.

Compagnon de Ruffieu François. Maire. Né le 24 mai 1771, fils de Claude Hélène Compagnon de Ruffieu et de Scholastique Dauphin de Vernay. Petit-fils de François Compagnon de Voreppe, secrétaire du roi en la chancellerie près le parlement de Dijon, qui devint seigneur de Ruffieu (hameau de Proulieu) et de la justice de Proulieu et de Posafol par acquisition le 6 janvier 1743 à la chartreuse de Portes. Écuyer, seigneur de Ruffieu, Posafol et de Proulieu, maire de Proulieu nommé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé à Ruffieu le 22 février 1817, à l’âge de 45 ans, et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 4 mars 1817. Il avait épousé à Ambérieu-en-Bugey Henriette de Montluzin Gerland, fille de Louis de Montluzin de Gerland et de Philiberte Prost.

Comparat Auguste. Maire de Proulieu élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.

Comparat François. Agent municipal de Proulieu élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Comparat François. Maire. Adjoint de Proulieu nommé maire de 1826 à 1837 et de 1841 à 1848. Un Claude François Comparat est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Comparat Jean-François (fils). Maire. Fils de François Comparat. Maire de Proulieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802).

Comparat Pierre. Agent municipal de Proulieu élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Comparat Joseph. Maire. Né à Saint-Vulbas le 20 décembre 1835, fils de Claude Comparat, maréchal-ferrant, et de Louise Blochet. Maréchal, maire de Saint-Vulbas élu le 21 janvier 1878, réélu en janvier 1881, mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908.

Compard Louis. Maire. Conseiller municipal de Luthézieu, faisant fonction de maire du 18 juin au 13 juillet 1939, pendant l’absence d’Étienne Vucher.

Comte Claude. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 6 avril 1852, négociant, maire de Meximieux élu en 1886, réélu en mai 1888, 1892, 1896 et 1900, remplacé en 1901. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Meximieux le 3 juin 1888, contre Baboin maire de Loyes, en remplacement d’Antoine Janin décédé. Conseiller général du canton élu le 22 novembre 1891, au décès d’Émile Bondier, jusqu’en 1910.

Comte Georges. Maire. Né à Izieu le 23 avril 1924, adjoint au maire de Peyrieu de 1965 à 1977, maire en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ) jusqu’en 1995. Il est mort en juin 2003.

Comtet Auguste. Maire de Curciat-Dongalon élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (socialiste indépendant), en mai 1953 (divers gauche) et remplacé en août 1958.

Comtet Danielle.* Maire*. Née Bouchet, le 8 décembre 1934, kinésithérapeute jusqu’en 1984, maire de Misérieux élue en mars 1983, réélue en mars 1989 (DVG), juin 1995 (DVG) et mars 2001. Vice-présidente de l’Association des maires ruraux et de l’Association des maires. Son mari, Jean-Jacques Comtet, né à Bourg en 1932, décédé en mai 2017, chirurgien des hôpitaux de Lyon, professeur agrégé d’orthopédie traumatologie, s’est présenté aux législatives de 1973 dans la 3e circonscription comme candidat apolitique « pour l’environnement et le progrès dans les pays de l’Ain ».Elles est morte en juillet 2019.

Comtet Élie.* Maire*. Né le 9 décembre 1943, chef de service administratif, maire de Bouligneux le 3 janvier 1975, réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983, mars 1989 (RPR), juin 1995 et mars 2001. Candidat (RPR) aux cantonales de Villars-les-Dombes le 15 mars 1998, il obtient au premier tour 8,16 % des suffrages et se retire au second.

Comtet Jean-Louis. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze, fils de Claude Joseph Comtet et d’Anne Marie Courtois. Adjoint de Saint-Jean-sur-Reyssouze nommé par arrêté du préfet Rogniat du 14 juin 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire par arrêté du préfet Rogniat du 10 avril 1824, élu en 1848, reconduit en 1852 et le 10 juin 1855, décédé à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 21 mars 1858, à l’âge de 78 ans et remplacé le 3 avril 1858.

Comtet Jean Marie. Maire de Marsonnas élu de 1848 à août 1852.

Comtet Joseph. Maire de Saint-Sulpice élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1923.

Conand Claude (Jean Claude Joseph). Maire. Né à Lompnas le 13 avril 1884, fils de Jean Marie Conand (voir notice) et de Joséphine Babolat. Maire de Lompnas élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), 1929 (URD), 1935, 1945, octobre 1947 (MRP), mai 1953 (MRP) et mars 1959 jusqu’en 1965.

Conand Jean-Marie.* Maire. *Né à Lompnas le 22 août 1855, fils de Joseph Marie Conand, cultivateur, et d’Antoinette Guillod. Maire de Lompnas élu en mai 1896, remplacé en 1900, réélu en mai 1908 et 1912.

Conant Joseph. Maire. Né à Lompnas le 21 juin 1774, fils de Benoit Conant et de Marie Babolat. Sous-lieutenant après avoir fait toutes les guerres de la Révolution et de l’Empire, chevalier de la Légion d’honneur le 18 juin 1813. Adjoint de Lompnas nommé par arrêté du 18 janvier 1819, maire par arrêté du 26 juin 1819, reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1847. Il est mort le 21 février 1853. (LH/580/5).

Coninck-outrive (de). Voir DE CONINCK-OUTRIVE.

Confavreux Joseph. Maire. Né en 1817, cultivateur, maire de Saint-Marcel-en-Dombes nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Congery Claude. Maire de Mollon élu le 20 mai 1900 jusqu’en mai 1904.

Constantin Félix. Maire. Conseiller municipal de Journans élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par décision préfectorale du 16 juillet 1942, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944 (Édouard Constantin), désigné maire, réélu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de gauche), mai 1953 (républicain indépendant) et mars 1959. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1955.

Constantin Jean-Marie. Maire de Journans élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896.

Constantin Pierre. Maire de Journans nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 2 frimaire (22 novembre) par Jean-Baptiste Héritier juge de paix du canton de Ceyzériat.

Contant Jean Baptiste. Maire. Adjoint de Labalme nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1831 à 1837.

Contesse François Hubert. Maire. Fils de Claude César Contesse et de Marie Pierrette Gasparine Bondet, propriétaires. Assesseur du juge de paix, nommé maire de Pouillat par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (31 octobre 1794), installé le 10 frimaire (30 novembre) par Louis Marin Mornay, juge de paix du canton. Agent municipal de Pouillat de l’an V à 1800. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par son frère en 1808. Il est mort à Pouillat le 3 septembre 1824, à l’âge de 75 ans.

Contesse Joseph Marie Honoré. Maire. Né vers 1769, fils de Claude César Contesse et de Marie Pierrette Gasparine Bondet, propriétaires. Maire de Pouillat nommé en 1808, à la suite de son frère, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1833. Il est mort à Pouillat le 31 décembre 1837.

Contet Claude Joseph.* Maire*. Né à Béreyziat le 19 septembre 1814, fils de Joseph Marie Contet, cultivateur, et de Marie Antoinette Mignod. Cultivateur, maire de Béreyziat nommé par arrêté du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 29 février 1860, à nouveau maire en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878 pour être adjoint.

Contet Joseph. Maire. Fils de François, agent municipal de Béreyziat en l’an V et l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 30 avril 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1842.

Contet Marie Gabriel. Maire de Béreyziat élu de 1848, remplacé en 1850.

Contet Michel. Maire. Né le 14 octobre 1944, conseiller pédagogique, conseiller municipal de Saint-Julien-sur-Veyle en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVG) et mars 2001 (DVG). Président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle jusqu’en avril 2008.

Contion Odette. Maire de Druillat élue en 2007, jusqu’en mars 2008.

Convers Antoine Constant (Antoine Constance). Né à Saint-Étienne-du-Bois le 10 octobre 1764, fils de Denis Convers (voir notice) et de Pierrette Boulliot (?). Notaire à Bourg de 1788 à l’an II, président de la Société populaire de Bourg, et l’un des organisateurs du terrorisme sous la Terreur, nommé officier municipal de Bourg par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, membre du comité de surveillance, décrété d’arrestation par Gouly le 17 nivôse an II (6 janvier 1794) avec Rollet-Marat et Blanc-Désisles. Arrêté le 21 nivôse, il est libéré par Albitte le 3 pluviôse (22 janvier).

Convert (Convers). Maire de Montagnat nommé de 1828 à 1837.

Convert Agathange (Agathange Marie Victor). Maire. Né à Attignat le 8 novembre 1876, fils de Marie Agathange, meunier, et de Marie Victorine Justine Brevet. Meunier, adjoint de Polliat élu en mai 1925 (conservateur, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 24 juillet 1941, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical indépendant), décédé en 1955.

Convert Alexandre. Maire. Né à Bény vers 1796, fils de Claude Convert (1760-1827), meunier, et de Magdeleine Robin. Meunier, maire de Saint-Étienne-du-Bois en 1851, remplacé en 1852. Son nom est porté comme parrain sur la grosse cloche de l’église, bénite en 1852. Il est mort à Saint-Étienne-du-Bois le 2 juillet 1864.

BIBLIOGRAPHIE : Bulletin Gorini, n° 98, « Saint-Étienne-du-Bois », art. L. Joly, 1937.

Convert Auguste (Jean Claude Auguste). Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Coligny élu en mai 1848, remplacé en 1852, nommé par arrêté du 9 décembre 1865, à la mort de Cancalon, et remplacé en 1874. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu le 3 septembre 1848 par 376 voix sur 783 votants, remplacé en 1852.

Convert Balthazar. Maire. Né à Fitignieu le 26 juin 1771, fils de Bernard Convert et de Marie Dumont. Adjoint de Fitignieu nommé par arrêté du préfet Capelle du 20 décembre 1814, nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Convert Claude Joseph. Maire. Né en 1818, cultivateur, adjoint de Pirajoux nommé par arrêté du 19 janvier 1860, maire nommé par arrêté du 28 juillet 1864, reconduit le 26 août 1865.

Convert Denis Joseph (Convers). Maire. Né vers 1783, fils de Jean Marie Convert et de Jeanne Marie Convert. Aubergiste, maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du préfet Rogniat du 24 mars 1824, remplacé en 1830. Il est mort le 17 avril 1841.

Convert Émile. Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 10 avril 1834, fils de Claude Joseph Convert (1793-1860), meunier au hameau de Chaffaut, et de Jeanne Marie Rongier (1805-1864). Meunier à Chaffaut, puis rentier, maire de Saint-Étienne-du-Bois, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort en 1915.

Convert Françoise. Maire, conseiller général. Née le 29 avril 1938, maire de Saint-Just en mars 1983, réélue en mars 1989 (RPR), juin 1995 (RPR) et mars 2001 (RPR), jusqu’en mars 2008, date à laquelle elle ne se représente pas. Elle est l’une des rares femmes élues au conseil général en représentant le canton de Bourg-Est le 21 mars 1982 en devançant d’une voix le socialiste Daniel Veylon. Le tribunal administratif annule l’élection le 3 juin 1982. Elle est réélue le 16 septembre par 2347 voix contre 1880 à Daniel Veylon. En mars 1988, avec 44,73 % des voix, elle est battue par Rachel Mazuir (55,27 %). Vice-présidente de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001. Elle est morte en octobre 2010.

Convert Georges (Jean Albert Georges). Maire. Né à Pont-d’Ain le 27 mars 1884, fils de Jean Joseph Constant Convert (voir notice) et de Blanche Constance Debry. Minotier, adjoint de Pont-d’Ain élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 12 juillet 1944, à la suite de la démission de Secrétain. Il est mort à Pont-d’Ain le 7 février 1959.

Convert Jean Denis. Maire. Né à Bény le 10 octobre 1806, fils de Denis Philippe Convert (1771-1844) et de Marie Denise Lobrichon (1777-1837). Négociant en farines, maire de Pont-d’Ain nommé par décret impérial du 17 mars 1860, jusqu’en 1865. Il est mort à Pont-d’Ain le 13 juillet 1869.

Convert Jean Joseph Constant. Maire. Né à Pont-d’Ain le 8 juin 1852, fils de Joseph Convert (voir notice) et Jeanne Baptiste Georges. Minotier, maire de Pont-d’Ain en mai 1900, réélu en mai 1904 et mai 1908 jusqu’en 1912.

Convert Jean-Marie. Maire. Né à Bény le 6 juin 1802, fils de Denis Convert et de Marie Denise Lobrichon. Meunier, maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé en 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé à Saint-Étienne-du-Bois le 25 septembre à minuit de la même année, remplacé le 25 octobre.

Convert Joseph. Agent municipal. Né à Verjon le 2 août 1752, fils de Thomas Convert (1716-1783), vigneron, et de Thérèse Juilleron (1717-1782). Procureur de Verjon en 1791, agent municipal de Verjon élu en l’an IV, remplacé en l’an V, réélu en l’an VI, adjoint à l’agent municipal la même année. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : Ce citoyen a constamment été attaché à la Révolution ». Il est mort à Verjon le 15 août 1828.

Convert Joseph (Convers). Maire. Né à Bény le 15 septembre 1811, fils de Denis Philippe Convert (1771-1844) et de Marie Denise Lobrichon (1777-1837). Frère de Jean Denis Convert (voir notice). Négociant en farines (meunier), maire de Pont-d’Ain nommé par décret du 26 août 1865, remplacé en 1870, nommé par décret du 6 février 1874, renouvelé par décret du 9 février 1878, remplacé le 7 février 1881, élu le 6 mai 1882 au troisième tour au bénéfice de l’âge, remplacé en mai 1884. Candidat au conseil d’arrondissement le 12 avril 1874, il obtient 722 voix contre 1023 à Ernest Cazeaux qui est élu. Son nom est porté sur deux cloches de l’église fondues en 1876 et 1879.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.

Convert Joseph (Convers). Conseiller d’arrondissement. Notaire à Seyssel. Ses minutes sont conservées pour les années 1845 à 1887. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton de Seyssel le 19 juin 1864 jusqu’en 1867.

Convert Joseph Marie (il signe Convers). Agent municipal. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 25 octobre 1769, fils de Joseph Convert, marchand, et de Claudine ( ?°). Aubergiste, agent municipal de Saint-Étienne-du-Bois élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Convert Jules (Benoît Jules Émile). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 2 septembre 1849, citoyen de Chevignat, ancien directeur de l’Intérieur, meunier à Crève-Cœur (10000 F de revenus en 1879), conseiller de l’arrondissement de Bourg élu le 8 juin 1879 par le canton, sans adversaire par 1960 voix sur 2029 votants et 6455 inscrits. Conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat du 1er août 1880 au 20 août 1881, date à laquelle il démissionne « par suite de dissentiments survenus entre ses commettants et lui, à propos des candidatures Tiersot et Pochon » aux législatives.

BIBLIOGRAPHIE : Journal de l’Ain, 22 août 1881.

Convert Jules. Maire de Loyettes nommé en 1860, renouvelé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 24 janvier 1866.

Convert Jules.* Maire *de Loyettes élu le 23 janvier 1881 et réélu le 18 mai 1884.

Convert Louis Marie François (Louis Marie François Ferdinand). Maire. Né à Saint-Étienne-du-Bois le 19 décembre 1815, fils de Denis Joseph Convert (voir notice) et de Marie Josette Antoinette Berrod (1779-1872). Maire de Saint-Étienne-du-Bois nommé par arrêté du 7 janvier 1864, reconduit le 26 août 1865 et en août 1870, remplacé en octobre 1870. Il est mort le 12 février 1902.

Convert Marie Philippe. Maire. Né à Verjon le 21 juin 1810, fils de Claude Marie Convert, meunier, et de Marie Anne Lavocat. Négociant, conseiller municipal d’Oyonnax de 1837 à 1855, maire nommé par arrêté du 14 juin 1855, démissionnaire et remplacé par décret impérial du 15 février 1862. Il est mort à Oyonnax le 26 juin 1884, à l’âge de 74 ans.

Convert Paul Jean Denis. Maire Né à Pont-d’Ain le 17 octobre 1847, fils de Joseph Convert (voir notice) et Jeanne Baptiste Georges. Maire de Pont-d’Ain élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896.

Convert Pierre (Convers) (fils). Maire. Du hameau du Thiondet, maire de Saint-Étienne-du-Bois élu en 1792, nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), installé le 19 floréal (8 mai), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 11 frimaire an III (1er décembre) par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg.

Convert Pierre (Convers). Maire. Adjoint de Bény nommé en novembre 1830, remplissant les fonctions de maire une partie de l’année 1831, maire nommé de 1832 à 1842. Un Pierre Convers avait été nommé membre du conseil municipal par arrêté du préfet Bossi du 10 mars 1806.

Convert René. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mars 1965 (communiste), réélu en mars 1971 (communiste).

Coqueugniot Claude Charles (Coqueugnot). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-de-Vaux le 15 mars 1929, fils de Jean Baptiste Bonaventure Claude Lazare Coqueugniot (1802-1866), vinaigrier, et de Marie Françoise Deplatière (1802-1876). Notaire à Meximieux. Ses minutes sont conservées pour les années 1855 à 1862. Adjoint de cette ville nommé par décret du 26 août 1865, maire nommé par décret impérial du 16 novembre 1866, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en avril 1871, remplacé le 12 février 1874. Élu au conseil municipal le 22 septembre, il démissionne le 2 février 1875. Conseiller d’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Meximieux, au deuxième tour, le 12 juin 1870. Conseiller général, républicain modéré, du canton élu au deuxième tour le 15 octobre 1871 par 1 033 voix contre 648 à Passerat de la Chapelle, jusqu’en 1874. Il est mort en 1915.

Coqui Camille. Maire de Sathonay-Village élu en 1921 (radical), remplacé en 1925.

Coqui Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 18 février 1863, exploitant du Café Coqui devenu le Sporting Sport, maire de Miribel élu le 19 mai 1912, réélu le 10 décembre 1919 (radical) et le 17 mai 1925 (radical-socialiste) jusqu’à sa mort en 1928. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 24 juillet 1910 contre Monnier. Réélu le 14 décembre 1919 et le 14 mai 1922.

BIBLIOGRAPHIE : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.

Coral Louis. Maire. Né à Grilly le 17 mars 1823, fils de Gilbert Coral, cultivateur, et de Claudine Ville. Propriétaire, conseiller municipal de Grilly élu le 23 janvier 1881, maire le 20 novembre, après la démission d’Amédée Courtois, et réélu en mai 1884, 1888 et 1892.

Corbet Henry. Maire. Né à Ambérieu le 28 avril 1760, fils de Laurent Corbet (1710-1796), maître-boulanger, et de Marie Claudine Brunod (1723-1798). Médecin, reçu maître en chirurgie à Montpellier le 24 août 1781, agent municipal d’Ambérieu en 1798 et 1799. Il est mort à Ambérieu le 7 janvier 1743.

Corbet Jérôme. Maire. Agent municipal de Cormaranche, élu le 7 novembre 1795 par 17 voix sur 27, remplacé le 30 mars 1797.

BIBLIOGRAPHIE : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Corbet Louis. Maire d’Echenevex élu le 29 août 1889, remplacé en mai 1892.

Corcellut Gilbert. Maire de Labalme-sur-Cerdon élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (Parti paysan).

Cordier Alphonse. Maire de Varambon de 1904 à 1912.

Cordier André. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 4 septembre 1885, notaire, adjoint de Châtillon-de-Michaille élu en mai 1929 (URD), maire en 1932, réélu en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940.

Cordier Benoît. Agent municipal de Boissey en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Cordier Daniel. Maire de Reyssouze élu le 19 septembre 1983 à la suite de la démission de François Félix, jusqu’en mars 1989.

Cordier (aîné) François. Maire. Né à Boissey le 29 octobre 1773, fils de Benoît Cordier (voir notice) et de Benoîte Berthelot. Maire de Boissey nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 jusqu’à sa mort à Boissey le 27 février 1846.

Cordier Jean Marie. Maire. Fils de Jean. Adjoint d’Ozan nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 janvier 1825, remplacé en 1830.

Cordier Marin. Maire. Né à Virignin le 30 juin 1748, fils d’Antoine Cordier, du hameau de Revoiret, et d’Anthelmette Pachot. Maire de Virignin nommé par arrêté de Tellier du 7 nivôse an III (27 décembre 1794), installé le 25 pluviôse (13 février 1795) par Claude Anthelme Charcot, membre du comité révolutionnaire du district de Belley.

Cordier Michel. Maire. Né le 25 avril 1847, cultivateur, maire d’Ozan élu en mai 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.

Cordier Joseph Louis Étienne. Parlementaire. Né à Orgelet dans le Jura le 15 août 1775, fils de Jean Étienne Cordier, conseiller au bailliage d’Orgelet, puis juge au tribunal du district et conseiller d’arrondissement, et de Marie-Josèphe Darphin. Élève de l’École polytechnique dont il sort en 1797, puis de l’École des Ponts et chaussées, ingénieur en 1799, officier du génie, il travaille successivement sur les routes du Simplon, dans le Valais, au canal de Saint-Quentin et dans l’arrondissement de Pontoise avant d’être nommé en 1812 ingénieur en chef du département du Nord. Inspecteur divisionnaire sous la Restauration, il est élu député libéral à Lons-le-Saunier en novembre 1827, siège à droite et fait partie en 1830 des 221 députés qui provoquent la dissolution de la Chambre et l’avènement de Louis-Philippe. Réélu le 23 juin 1830, déçu par le maintien d’une monarchie, il siège avec l’opposition et devient en 1831 membre du conseil général du Jura. Aux élections du 5 juillet de la même année, il est élu député de l’Ain par le 1er collège de l’Ain (Pont-de-Vaux) par 141 voix sur 202 votants et 283 inscrits, remplaçant Cormenin qui a opté pour l’arrondissement de Belley. Le 21 juin 1834, il est réélu par 105 voix sur 186 votants et 245 inscrits contre 72 voix à Peloux, alors que sa candidature échoue à Lons-le-Saunier. Le 4 novembre 1837, il est toujours réélu dans l’Ain par 137 voix sur 205 votants et 277 inscrits. Le 2 mars 1839, il retrouve son siège du Jura et reste dans l’opposition. Réélu en 1842 et en 1846, toujours à Lons-le-Saunier. Favorable à la révolution de 1848, il est élu le 23 avril à l’Assemblée constituante, réélu le 13 mai 1849 à la Législative et meurt un mois plus tard, le 13 juin. Il a été conseiller général du Jura de 1829 à 1833 et de 1839 à 1848.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - M. Roche et M. Vernus, Dict. biographique du département du Jura, 1996.

Cordon Joseph, comte de. Maire. Né à Brégnier-Cordon le 2 mars 1819, fils de Joseph Marie, comte de Cordon, colonel de la garde de l’arrondissement de Belley et de Marie Césarine Vincent de Montarchier. Conseiller municipal de Brégnier-Cordon élu le 26 septembre 1852, maire nommé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé le 16 juillet 1866.

Cormenin Louis Marie, vicomte de La Haye de. Parlementaire. Né à Paris, baptisé à Saint-Nicolas-des-Champs, le 6 janvier 1788, il est le fils aîné de Marie François Joseph Delahaye de Cormenin et de Victoire Henriette Foncier. En 1777, son père était lieutenant général de l’amirauté de France, puis maître à la Chambre des comptes en 1785. Sa marraine est la princesse de Lamballe, qui sera une victime des Massacres de septembre, son parrain le duc de Penthièvre. Reçu avocat à Paris en 1808, il publie des vers dans le Mercure de France et dans l’Almanach des muses. L’empereur le nomme auditeur au Conseil d’État, section du contentieux, le 19 janvier 1810, sous-préfet à Villeneuve-d’Agen le 14 janvier 1811, puis à Tarragone et à Château-Thierry. En décembre 1813, il est commissaire extraordinaire pour le recrutement et les subsistances à la 20e division militaire à Périgueux. Ses sentiments bonapartistes apparaissent dans ses poésies La Pologne régénérée et Odes héroïques (notamment Ode sur la naissance du roi de Rome) publiées respectivement en 1812 et 1813. Le roi le nomme cependant maître des requêtes surnuméraire au Conseil d’État le 5 juillet 1814. Il en est écarté pendant les Cent-Jours, s’engage dans les armées et se retrouve dans une garnison à Lille. Rallié aux Bourbons, il est renommé le 24 août 1815 et fait baron le 18 avril 1818. C’est cette année-là qu’il publie, de façon anonyme, Du Conseil d’État envisagé comme conseil et comme juridiction dans notre monarchie constitutionnelle, dans lequel il propose des garanties aux justiciables par la création d’une cour spéciale, composée de juges inamovibles, avec une défense qui peut faire des observations orales et la publicité des audiences. L’année suivante paraît De la responsabilité des agents du gouvernement, où il demande des garanties contre le Conseil d’État lui-même. Enfin en 1822, son ouvrage Questions de droit administratif obtient un grand succès et fera l’objet de maintes rééditions, sous le titre en 1840 de Droit administratif. Le 22 juin 1826, Charles X lui constitue un majorat au titre héréditaire de vicomte. Il est élu député dans le 1er arrondissement du Loiret (Orléans) le 28 avril 1828 par 297 voix sur 591 votants, en remplacement de Laisné de Villevêque qui a choisi le 3e arrondissement du département, et siège dans l’opposition au centre gauche intervenant dans le sens des idées libérales sur l’hérédité et la dotation de la pairie, les délits de presse, l’interdiction des cumuls, etc. Il n’est pas bon orateur, peut-être par timidité. Il travaille surtout dans les commissions et par la plume où il excelle. Les journaux du gouvernement le surnomment « l’homme du contentieux ». Il fait partie des 221 qui demandent le 16 mars 1830 le renvoi des ministres du roi. Réélu le 12 juillet par 491 voix sur 781 votants, il démissionne, après les journées de juillet de son poste de maître des requêtes, et le 12 août il proteste contre l’avènement de Louis-Philippe qu’il considère comme un abus de pouvoir de la part des députés qui n’ont pas de pouvoirs constituants et démissionne de son mandat de parlementaire, refuse toutes propositions de nomination et se représente dans le Loiret le 28 octobre 1830. C’est un échec, car le pouvoir combat sa candidature. Candidat dans l’Ain, il est élu le 30 octobre par 180 suffrages contre 154 à Leviste de Montbriant. Après la dissolution de l’Assemblée, il est élu dans l’Ain le 5 juillet 1831, en réalité dans quatre arrondissements : Joigny dans l’Yonne, Montargis dans le Loiret, Pont-de-Vaux, par 167 voix sur 244 votants et 285 inscrits contre 63 voix à Tondut, et Belley, par 90 voix sur 132 votants et 152 inscrits contre 40 voix à Amédée Girod et 2 divers. Il choisit Belley et siège alors à l’extrême gauche, sans prendre la parole, mais fustigeant le régime dans des pamphlets virulents intitulés Lettres sur la liste civile qui seront réunis plus tard sous le titre Trois Philippiques et qui ont connu jusqu’à 25 éditions. Il prône le suffrage universel, la suppression de la pairie, l’instruction gratuite et obligatoire et la liberté de la presse (Dialogues de Maître Pierre, Entretiens de village). Cet acharnement fait peur. L’attitude de Frédéric Dufour, propriétaire gérant du Courrier de l’Ain, le montre bien, il est fasciné par les talents de polémiste de Cormenin qu’il a soutenu en 1830 et 1831, mais ses idées sont trop modernes pour ce département conservateur et Dufour soutiendra d’Angeville aux élections suivantes d’autant que le général Baillod, pressenti, se retire (Courrier de l’Ain du 8 juillet 1834). Effectivement le 21 juin 1834, Cormenin est battu dans l’Ain mais élu dans l’Yonne. Réélu à Joigny le 4 novembre 1837, en 1839 et le 9 juillet 1842, et dans la Sarthe au Mans, il continue la publication de ses pamphlets sous le pseudonyme de Timon qui sont repris par tous les journaux d’opposition : « Très humbles remontrances de Timon au sujet d’une compensation d’un nouveau genre que la liste civile prétend établir entre quatre millions qu’elle doit au Trésor et quatre millions que le Trésor ne lui doit pas » (1838) dénonçant les prétentions de la liste civile contre le Trésor. Lettres au duc de Nemours, à propos des apanages. Questions scandaleuses d’un jacobin au sujet d’une dotation (1840), pour protester contre la demande de dotation du prince de Nemours à l’occasion de son mariage. Mais Cormenin s’attaque également à ses amis républicains, car contrairement à eux il n’est pas antireligieux, bien au contraire, en publiant en 1845 Oui et non, au sujet des ultramontains et des gallicans, qui fait l’objet de 20 tirages, suivi d’une réponse aux critiques Feu! Feu! qui commence avec cet exergue : « Vous me dites : Vous êtes libéral, donc vous devez être irréligieux ; et moi, je vous dis : Vous êtes irréligieux, donc vous ne devez pas être libéral ». Puis, il poursuit : « Par où m’y prendrai-je? Car j’ai à peu près tout le monde contre moi. J’ai contre moi les trois quarts de mes électeurs, et c’est une élection qui s’en va, et je le savais. J’ai contre moi la presse radicale, la presse conservatrice, la presse dynastique, la presse judiciaire et la presse légitimiste, et c’est une popularité qui s’écroule, et je le savais! » En 1834, déjà, il s’en était pris à ses collègues parlementaires avec sa Lettre sur la liberté de la presse, il en rajoute en 1846 avec Ordre du jour sur la corruption électorale et parlementaire. C’en est trop, les républicains le font battre à Joigny aux élections du 1er août 1846 en le traitant « d’ami des jésuites ». Il en profite pour se rendre en Italie et donne en 1848 un Pamphlet sur l’indépendance de l’Italie dans lequel il préconise l’unification sous l’égide du Vatican. Avec la révolution de 1848, il revient à la mode et il est nommé conseiller d’État en service ordinaire par le gouvernement provisoire le 28 février 1848 et vice-président le lendemain. (Suivant les époques le président de droit a été l’empereur, un ministre, le ministre de la Justice sous la iiie République, le président du conseil sous la IVe ou le Premier ministre sous la Ve si bien que le vice-président est le véritable dirigeant du Conseil. C’est la loi du 24 mai 1872 qui a doté le Conseil d’État d’un vice-président, chargé de remplacer le ministre-président, mais il y a eu une exception en 1848 qui a concerné Cormenin). Il y préside également le comité du contentieux de février à juin 1848. Il est chargé de préparer la loi électorale portant le suffrage universel. Il ne reste pas dans cette institution, car il est élu, grâce au suffrage universel, le 23 avril 1848 dans l’Yonne, la Mayenne, les Bouches-du-Rhône et la Seine. Il choisit Paris, siège parmi les conservateurs et devient vice-président de l’Assemblée le 5 mai 1848. Il est élu, au premier tour avec 675 voix, président de la commission chargée de rédiger la Constitution dont il est le père. Mais, pour lui, le projet n’est pas assez démocratique et Timon fait paraître un Petit pamphlet sur le projet de constitution dans lequel il demande notamment la ratification du projet par le peuple et démissionne le 20 avril 1849 de sa présidence de commission et de son mandat de parlementaire, la veille du débat auquel il devait être rapporteur, d’autant qu’il a été élu par l’Assemblée membre du nouveau Conseil d’État le 18 avril 1849. Il préside la section du contentieux créée par la loi du 3 mars 1849. Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, qui dissout le Conseil d’État, il ne montre pas beaucoup de caractère : le 3 septembre il signe « avec une sorte de fièvre » une pétition de protestation avec un certain nombre de ses collègues. Le lendemain matin, « il biffe sa signature, donnant cette raison inouïe et authentique : - Le mot ancien conseiller d’état ne fait pas bon effet sur un livre. Je crains de nuire à mon éditeur » (Victor Hugo, Histoire d’un crime). Il est ainsi renommé conseiller le 31 juillet 1852 et aura tous les honneurs de l’Empire, Académie des sciences morales et politiques, commandeur de la Légion d’honneur. Ce grand polémiste, éminent juriste, grand politique mais mauvais politicien, est mort à Paris le 6 mai 1868. Son fils Louis, baron de Cormenin (1826-1866), journaliste, a été directeur du Moniteur officiel sous le Second Empire.

BIBLIOGRAPHIE : J. J. Coltice, Cormenin, fol doyen de la démocratie, (manuscrit non publié déposé aux archives de l’Ain et aux archives du Conseil d’État.) – G. Vapereau, Dict. universel des contemporains. – Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat.

Cormorèche Henri. Maire. Né le 9 décembre 1954, agriculteur, maire de Mionnay élu en mars 2008. Cinquième vice-président de la communauté de commune Centre Dombes élu le 18 avril 2008.

Cormorèche Pierre. Maire, conseiller général, conseiller régional. Né le 3 décembre 1921, agriculteur, président de la chambre d’agriculture de l’Ain le 3 mai 1976, de la chambre régionale d’agriculture en 1989, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, leader syndical à la FNSEA (secrétaire général en 1971), membre du Conseil économique et social, président de l’Association nationale du développement agricole, il est élu maire de Montluel en novembre 1968 (MRP), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (CDS), mars 1983 avec 52,93 % des voix pour sa liste au premier tour, mars 1989 (UDF) et juin 1995 (UDF-FD), avec 47,49 % au premier tour et 49,56 % au second contre 22,77 % à la liste du FN et 27,65 % à la liste de la gauche conduite par Jacky Bernard. Président de la communauté de communes de Montluel créée le 28 décembre 1993. Candidat (sans étiquette) au premier tour des élections cantonales le 24 septembre 1967, il est élu conseiller général du canton de Montluel en 1969 (à la suite de la démission de Marcel André dont la commune, Crépieux, a été rattachée au département du Rhône) par 4665 voix contre 1995 au candidat communiste et 1339 à un sans étiquette. Réélu au premier tour le 23 septembre 1973, candidat à la présidence du conseil général en octobre, il obtient 17 voix contre 19 à Jean Saint-Cyr qui est élu. Aux cantonales des 18 et 25 mars 1979 (CDS), avec 38,03 % des voix, il est battu par Michel Boissy (PS) qui est élu avec 38,44 %, Henri Riou (soutien RPR), maire de Saint-Martin de Beynost, obtenant 26,12 %. Réélu le 17 mars 1985 par 2820 voix contre 2175 au maire de Dagneux Robert Guillot (MRG) et le 29 mars 1992 dans une triangulaire avec 41,01 % contre 22,05 % au candidat du FN et 36,94 % à Robert Guillot. Au renouvellement des 15 et 22 mars 1998, il est battu par le divers gauche Jacky Bernard, probablement en raison du soutien apporté à Charles Millon au Conseil régional par le Front national dont l’effet défavorable s’est répercuté sur les résultats des candidats de droite au deuxième tour des élections cantonales. Conseiller régional élu en deuxième position sur la liste UDF de Charles Millon le 16 mars 1986 et en quatrième position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand le 22 mars 1992, jusqu’en 1998. Suppléant d’Émile Dubuis (MRP) aux législatives des 18 et 25 novembre 1962. Candidat en novembre 1980 aux législatives dans des élections partielles après le retrait de Guy de La Verpillière élu au Sénat, il avait été battu au deuxième tour par le socialiste Noël Ravassard par 24038 voix contre 17725. Il est mort le 29 novembre 1999.

BIBLIOGRAPHIE : A. Rousset, Pierre Cormorèche. Les sillons de la vie. 1997.

Cormorèche Pierre. Conseiller régional. Né le 26 février 1950, fils du précédent. Artisan-garagiste, président de la Chambre des métiers de l’Ain, conseiller régional (UDF) élu le 28 mars 2004, le troisième de la section départementale de l’Ain de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Candidat (UDF-Mouvement Démocrate) au premier tour des législatives dans la 4e circonscription, il obtient 7,70 % des voix. Président du Modem. Candidat en quatorzième position départementale sur la liste MoDem d’Azouz Begag aux régionales des 14 et 21 mars 2010.

Cornali Jean-Pierre.* Maire*. Né le 29 juin 1953, technicien, directeur d’une chambre professionnelle dans le domaine de l’économie sociale, conseiller municipal de Brion en mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG), démissionnaire pour raisons professionnelles en juillet 2002.

Cornaton Étienne. Agent municipal. Né à Étrez le 1er janvier 1765, fils de Benoit Cornaton et de Marie Anne Bernard. Maire* *de Marsonnas cité en l’an V et l’an VI.

Cornaton Jacques Joseph Étienne. Maire. Né à Confrançon le 26 décembre 1752, fils de Georges Cornaton et de Marie Élisabeth Frémion. Notaire à Confrançon de 1786 à l’an XII, administrateur du district de Bourg élu en 1790, agent municipal de Confrançon élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), décédé à Confrançon le 13 vendémiaire an XIII et remplacé par arrêté du 25 brumaire an XIII (16 novembre 1804).

Cornaton* Joseph Balthazard. Maire. *Né à Saint-Didier-d’Aussiat, fils de Claude Anthelme Cornaton et de Jeanne Marie Radix. Rentier, maire de Sulignat nommé de février 1832 à sa mort à Sulignat le 29 septembre 1845, à l’âge de 68 ans.

Cornaton Pierre Élisée. Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1787, notaire à Saint-Laurent-sur-Saône de 1813 à 1843. Maire de Saint-Laurent nommé en août 1830, remplacé en 1847. Conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1830, il disparaît des annuaires les deux années suivantes et y figure l’année 1833. Ses minutes recouvrent les années 1813 à 1847. Il avait épousé une sœur de François Ludger Reverchon (voir notice), maire de Pont-de-Veyle.

Cornely* Jean Baptiste. Maire *de Brion nommé en juin 1850, remplacé en février 1852.

Cornet Antoine. Maire. Né le 9 juillet 1937, agent technique responsable de transport, 2e adjoint de Servas élu en mars 1977, maire en 1980 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001. Il ne se représente pas en mars 2008. Cinquième vice-président en avril 2001 de la Communauté d’agglomération du bassin de vie de Bourg-en-Bresse.

Cornier Camille. Maire. Né le 9 avril 1929, directeur de société, adjoint de Ceyzériat en mars 1971 et mars 1977, maire en mars 1983 (UDF), réélu en mars 1989 jusqu’en 1995.

Cornuault Madeleine.* Maire*. Née le 31 janvier 1947, cadre administratif, maire de Saint-Trivier-sur-Moignans élue en mars 2001 (DVD), réélue en mars 2008.

Coron François. Maire. Né en 1815, cultivateur, maire de Neyron élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.

Corrand Alexandre. Maire de Boissey élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (communiste).

Corrand Marius. Maire. Né à Neuville-sur-Ain le 20 avril 1874, fils de Didier Corrand et de Claudine Picard. Maire de Viriat en 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) et mai 1929 (URD), remplacé en 1935.

Corréard Joseph Marie Aimé. Maire. Né à Ambérieu, docteur en médecine reçu à Valence le 8 juillet 1788, interne des hôpitaux de Lyon en 1821. Agent municipal d’Ambérieu élu en 1797, remplacé en 1798, nommé président de l’administration municipale du canton, jusqu’à sa nomination comme adjoint d’Ambérieu par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1836. Il est mort à Ambérieu le 12 mars 1851 à l’âge de 83 ans.

Corretel Jean-Marie (Cortel). Maire. Cultivateur, maire de Ramasse élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Corretel Joseph Marie.* Maire*. Adjoint de Ramasse nommé par arrêté du 5 juin 1863, renouvelé le 26 août 1865, maire le 19 mars 1867, remplacé en 1870 ou 1871.

Corretel Marius. Maire. Président du comité local de libération de Drom nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (indépendant de gauche), et mars 1953 (républicain indépendant). Candidat (MUR) aux cantonales de Ceyzériat du 23 septembre 1945.

Corsain François. Président de l’administration municipale d’Ambronay de l’an IV à l’an VII. Maître-chirurgien.

Corsain Gaspard (Gaspard Hugon).* Maire. *Né à Ambronay le 10 mai 1757, fils de François Corsain (voir notice) et de Claudine Sevoz, maire d’Ambronay nommé en 1812.

Cortel François. Maire de Saint-Jérôme nommé par arrêté du 21 mars 1858, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 novembre 1864.

Cortinovis André. Maire. Né le 12 août 1941, maire de Brion élu en juillet 2002, à la suite de la démission de Jean-Pierre Cornali. Réélu en mars 2008.

Cortinovis Christian. Maire. Né le 17 novembre 1951, chef d’atelier, conseiller municipal de Saint-Germain-de-Joux en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD).

Cortot Germain. Maire. Né le 27 janvier 1816, fils de Germain Cortot, agriculteur à Dracy, Côte-d’Or, et d’Agathe Prost. Confiseur à Lyon place des Carmes, puis propriétaire à Pérouges, maire de Pérouges nommé par arrêté du 28 septembre 1863, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé le 14 février 1874, démissionnaire du conseil municipal le 2 décembre 1875, réélu au conseil dans une partielle le 17 novembre 1876, élu maire le 10 mai 1877, remplacé en 1881, élu le 18 mai 1884, remplacé en 1888. Il est mort en 1896. Il avait épousé en 1841 Louise Benoîte Claudine Pascalon, fille d’Antoine Pascalon (voir notice).

Costa André. Sous-préfet de Nantua du 1er octobre 1950 au 15 mai 1953.

Costaz Anthelme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Champagne le 6 ventôse an XII (26 février 1804), fils de Joseph Ier (voir notice) et de Marguerite Dord. Notaire, maire de Champagne nommé le 13 septembre 1851, renouvelé par arrêté du 17 juillet 1852 et du 14 juin 1855, remplacé en août 1860. De nouveau maire par décret impérial du 4 août 1866, en remplacement de Bégérard démissionnaire, jusqu’à sa mort le 30 avril 1867. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne en 1865.

Costaz Gustave. Maire. Né le 3 mai 1847, fils de Joseph II Costaz et de Séraphie Vesse. Élève du collège de Belley, avocat et propriétaire, maire de Fitignieu nommé par arrêté du 8 juillet 1876, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 20 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1910, jusqu’à sa mort à Fitignieu en 1910.

BIBLIOGRAPHIE :Le Bugey, n° 81, 1994, « Une famille notable : les Costaz », art. P. Percevaux.

Costaz Joseph I (Joseph Philibert). Maire. Né à Champagne le 4 juin 1764, fils de Claude Costaz et de Claudine Goujon. Notaire de 1790 à 1811, agent municipal de Champagne en l’an VIII, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), nommé maire le 12 février 1810 jusqu’à sa mort à Champagne le 7 octobre 1811.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 81, 1994, « Une famille notable : les Costaz », art. P. Percevaux.

Costaz Joseph II (Joseph Marie). Maire. Né à Champagne le 29 pluviôse an VIII (18 février 1800), fils de Joseph Costaz I (voir notice) et de Marguerite Dor. Neveu de Louis (voir notice). Capitaine d’artillerie et propriétaire, maire de Fitignieu nommé de 1846 à 1848, puis par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire, remplacé le 8 juillet 1876, décédé en août 1877.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 81, 1994, « Une famille notable : les Costaz », art. P. Percevaux.

Costaz Louis, baron. Parlementaire. Né à Champagne le 17 mars 1767, fils de Claude, marchand dans cette localité, et de Claudine Gojon. Parrain : Louis Crussy, notaire à Chavillieu ; marraine : sa femme Marie Balivet. Après avoir fait ses études à Belley, Valence puis à Paris en 1787, il est professeur de mathématiques à l’école militaire de Thiron jusqu’en 1793, directeur des conférences à l’École normale en 1795 et examinateur à l’École polytechnique. Lors de l’insurrection du 1er prairial (20 mai 1795), il participe à la lutte contre les émeutiers dans le faubourg Saint-Antoine sous les ordres du général Kilmaine qui avait formé une unité avec des étudiants. Puis, professeur à l’école centrale de Paris, il réorganise le Conservatoire des arts et métiers en 1796. Bonaparte l’emmène en Égypte comme géomètre, affecté à la commission des sciences et arts. Il fait partie du groupe de sept personnes chargé, le 20 août 1798, de fonder le premier institut d’Égypte. Il fait dans cette institution diverses communications : sur la couleur de la mer le 27 septembre 1798, sur les sables du désert et le déplacement des dunes le 4 juillet 1799 et le 12 décembre 1799 sur les activités des agriculteurs sous les pharaons d’après les peintures des grottes d’Eléthyia. Bonaparte, par arrêté du 14 août 1799, crée deux commissions chargées de découvrir la Haute Egypte L’une est dirigée par Fourier, l’autre par Costaz qui avait lancé cette idée de reconnaissance à l’Institut le 29 juin. Il découvre les vestiges du canal du Nil à la mer Rouge construit par Ptolémée II et fournit une partie des éléments qui constituent la Description de l’Égypte (120 pages de la deuxième édition). Chef de division au ministère de l’Intérieur en 1800, il est membre du Tribunat le 17 juin 1801 et le 18 mars 1802 et il en devient président en 1803. Il a fait approuver le traité de paix avec la Russie et trouve inconvenant le terme de sujets pour désigner les habitants des deux nations signataires. Le 3 mai 1804, malgré, semble-t-il, une certaine répugnance, il vote la motion Curée proposant l’établissement de l’Empire, après avoir réfuté les arguments de Carnot qui s’y oppose. Il devient préfet de la Manche (il semble cependant qu’il ait été nommé le 10 mars et installé le 6 mai) jusqu’en 1809, date à laquelle il est nommé intendant des bâtiments de la Couronne. Il est fait baron de l’Empire le 31 décembre. Il préside le 11 janvier 1812 le collège électoral du département de l’Ain et il est nommé conseiller d’État en service ordinaire à la section de l’Intérieur le 3 avril 1813, puis directeur général des Ponts et chaussées le 20 novembre 1813. Le 30 mars 1814, il accompagne Marie-Louise de Paris à Blois. Comme il avait adhéré à la déchéance de Napoléon, le roi le nomme le 29 juin 1814 conseiller d’État honoraire. Conseiller d’État en activité à la section de l’Intérieur le 24 mars 1815, commissaire extraordinaire dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais (16e division militaire) le 20 avril 1815, il est destitué du Conseil d’État à la seconde Restauration mais le roi le réintègre le 30 janvier 1820 comme conseiller en service extraordinaire jusqu’en 1823 où il est honoraire le 1er mars 1829, pour être renommé en service extraordinaire le 20 août 1830. Cofondateur de la Société de géographie, il la préside en 1829. Il est mort à Fontainebleau le 16 février 1842. Il a été brocardé par Eymery pour son adaptation à tous les régimes. Son frère Benoît (1761-1842), prêtre émigré sous la Révolution, baron de l’Empire le 16 décembre 1810, a été évêque de Nancy. Un autre frère, Claude Anthelme (1770-1858), fédéraliste à Lyon en 1793, émigre, puis entre dans l’administration de l’armée des Alpes. En 1800, il est au ministère de l’Intérieur, puis du Commerce en 1812 où il devient directeur des manufactures jusqu’à la Restauration qui le congédie.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. – Eymery, Biographie moderne, 1815. – Dict. Napoléon, art. J.E. Goby. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Louis Costaz et l’expédition d’Égypte, préface de P. Cattin, 1979. – Visages de l’Ain, n° 171 et 172, 1980, « En Égypte, dans les pas de Louis Costaz natif de Champagne-en-Valromey », art. S. Tenand. - Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes. – Cahiers René de Lucinge, n° 22, 1979, p. 25, « Louis Costaz et la Société d’émulation de l’Ain », art. A. Gros. – LH/598/51.

Costaz Louis (Claude Louis). Maire. Né le 16 nivôse an VI (5 janvier 1798), fils de Joseph I Costaz (voir notice) et de Marguerite Dord. Avocat, maire de Fitignieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.

Coste Jean. Maire. Né vers 1874, propriétaire, maire républicain modéré de Saint-Trivier-sur-Moignans, élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 27 octobre 1943.

Coste Jean-François. Maire. Né à Ville-en-Bugey, Côte-d’Or, le 14 juin 1741, fils de Pierre Coste (1717-1778), chirurgien dans cette ville, et de Louise Goujon. Élève au collège de Belley, puis à Lyon chez les Oratoriens, étudiant en médecine à Lyon, puis à Paris, reçu docteur en médecine à Valence en 1763, il s’installe dans sa ville natale où il se distingue par sa science lors d’une épidémie et rédige un Mémoire sur l’épidémie de Gex. Son oncle, Claude François Passerat de la Chapelle, seigneur de Mussel, le présente à Voltaire qui le fait nommer médecin de l’hôpital militaire de Versoix, par Choiseul qui veut créer une nouvelle ville sur les bords du Léman, Choiseulville. Choiseul en disgrâce en 1770, Coste est nommé en 1772 médecin à l’hôpital de Nancy qu’il quitte en décembre 1775 pour rejoindre comme médecin-chef l’hôpital de Calais. Premier médecin de l’armée de Rochambeau à l’expédition d’Amérique en 1780, premier médecin consultant des camps et armées du roi en 1784, inspecteur des hôpitaux en 1785, premier médecin du camp de Saint-Omer en 1788, se trouvant à Versailles en 1789 comme médecin des camps et armées, il est élu maire de cette ville le 8 février 1790 jusqu’en novembre 1791. Membre du conseil de santé des armées, il participe à la création de l’hôpital et de l’École du Val-de-Grâce et devient en 1795 médecin des Invalides. En 1803, premier médecin du camp de Boulogne, médecin-chef de l’armée des Côtes de l’Océan, il suit la Grande Armée dans ses campagnes jusqu’en décembre 1806 en Prusse où il subit la disgrâce de l’Empereur qui le renvoie en mai 1807. En mission en Italie en 1808, médecin en chef de l’hôpital des Invalides en 1809, il a les faveurs de la Restauration et travaille toujours aux Invalides jusqu’à sa mort, à 78 ans, le 8 novembre 1819. Ce fondateur de la médecine militaire a été l’égal des Desgenettes et Larrey. Brillat-Savarin lui consacre une page dans la Physiologie du Goût.

BIBLIOGRAPHIE : Dictionnaire de biographie française, art. A.M. Lautour. – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902. – Le Bugey, n° 79, 1992, « Le médecin général Jean-François Coste », art. L. Trénard. – LH/598/102.

Cota Benoit (il change de signature avec le temps : Cotaz, Côta, Cotà, Cotas).* Maire*. Propriétaire, officier public de Cordieux en l’an II, maire de Cordieux nommé par arrêté du 30 prairial an X (19 juin 1802), remplacé en 1811.

Cote Alfred (Simon Antoine Alfred). Maire. Né à Lyon le 5 avril 1841, fils de Jean-Marie Cote, banquier, et de Claudine Jeanne Sabine Grand. Banquier, propriétaire du château de Chazey par la famille Grand, réélu en tête au conseil municipal de Chazey-sur-Ain le 22 septembre 1874, nommé adjoint par arrêté du 4 février 1875, maire élu du 9 octobre 1876 au 21 janvier 1878. Il est mort en 1892. Sa veuve, Adélaïde Decroso, qu’il avait épousé à Ambutrix le 18 mai 1881, a épousé en secondes noces le 25 avril 1894 Félix Chevrier de Corcelles (voire notice). maire de Chazey.

Cote Pierre (Jean Pierre). Maire, conseiller général. Né à Lyon le 24 janvier 1853, fils de Jean Claude Côte, marinier, et de Marie Levet. Marchand de poissons, industriel, conseiller municipal de Villars-les-Dombes le 4 mars 1884, élu maire du 21 juin 1885 à 1905. Conseiller général de Villars-les-Dombes de 1889 à sa mort le 9 mars 1905. Il a eu deux médailles d’argent pour divers sauvetages de la noyade sur le Rhône. LH/600/34.

Cotte André. Agent municipal de Saint-Marcel élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Cotte Claude (Cote). Maire de Cordieux cité le 2 janvier 1793.

Cottet-Dumoulin Félicien. Maire. Né vers 1891, commerçant, membre de la Résistance groupe Chicot (Jean Dargaud), président du comité local de libération de Pont-d’Ain nommé le 23 octobre 1944, maire le 29 janvier 1945, élu après les élections du 29 avril et 13 mai 1945, réélu en novembre 1947 (socialiste indépendant) jusqu’à sa démission en août 1951.

BIBLIOGRAPHIE : Pont-d’Ain, souvenirs du XXe* siècle*, 2000.

Cottin Antoine (fils). Maire. Né à Annecy, fils de Joseph Sabin Cottin, procureur, et de Marie Moro (Moraux). Maire de Lavours nommé en 1815, remplacé le 13 mai 1816. Il est mort à Lavours le 24 juillet 1838, à l’âge de 60 ans.

Cottin Claude Marie. Maire. Administrateur du district de Nantua cité le 28 juin 1793. Maire de Saint-Germain-de-Joux cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé puis agent municipal dénoncé à l’accusateur public le 2 messidor an IV (20 juin 1796) pour avoir insulté le citoyen Truche qui voulait acquérir le presbytère et pour avoir ameuté la population contre lui. Remplacé en l’an VI.

Cottin Constant. Maire. Né le 28 avril 1826, adjoint d’Anglefort nommé le 17 juillet 1852, maire en 1862 à la mort de Claude Marie Mermoz et démissionnaire en février 1865.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.

Cottin François.* Maire. *Né à Annecy le 24 avril 1778, fils de Joseph Sabin Cottin, procureur, et de Marie Moro (Moraux). Maire de Lavours nommé de 1831 à sa mort à Lavours le 22 janvier 1840, père de la sainte demoiselle de Lavours, Louise Cottin (1827-1847), qu’il avait eu de Jeanne Marie Guinet.

BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 51, 1964, « La sainte demoiselle de Lavours », art. J. Perrin.

Cottin François.* Maire*. Né à Lavours le 27 octobre 1850, fils d’Antoine Cottin, cultivateur, et de Françoise Guinet. Cultivateur, élu au conseil municipal de Lavours le 6 janvier 1878, maire élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919 (républicain de gauche) et mai 1925.

Cottin Henri. Maire. Président de la délégation spéciale instituée lors de la dissolution du conseil municipal de Jujurieux par arrêté ministériel du 22 février 1941.

Cottin Jean. Maire de Brens nommé par arrêté du 26 août 1865, cité jusqu’en 1868.

Cottin Joseph. Agent municipal de Thézillieu élu en l’an IV, remplacé en l’an V, à nouveau agent en l’an VI, maire provisoire en l’an VII, remplacé la même année.

Cottin Joseph. Maire. Fils de Georges Cottin, laboureur, et de Jeanne Saulse. Cultivateur, maire de Sainte-Croix nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), jusqu’à sa mort à Sainte-Croix le 22 janvier 1809, à l’âge de 55 ans.

Cottin Louis. Maire d’Anglefort cité en juin 1791 et en 1792, et si c’est le même, du 14 juillet au 20 septembre 1815 (ADA 4K34). Son adjoint s’appelle aussi Cottin.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975. - Le Bugey, n° 19, 1925, « Monographie historique d’Anglefort », art. de Seyssel-Sothonod.

Cottin Michel. Secrétaire général de l’Ain du 11 août 1956 au 11 juillet 1958. Il est alors nommé secrétaire général des Côtes-du-Nord.

Cottin Paul Joseph, comte. Maire, parlementaire. Né à Lyon le 2 février 1836, fils de Gasparine Bonnet (1814-1852) fille aînée de Claude Joseph Bonnet (1786-1867), manufacturier séricicole à Lyon et Jujurieux, et de Joseph Jean Cottin (1797-1866) directeur des établissements de son beau-père à Jujurieux. Frère de Cyrille Cottin (1838-1905), successeur de Claude Joseph Bonnet. Bachelier à Lyon en 1853, il fait un apprentissage sur le tissage, passe au magasin et à l’usine de son grand-père maternel, mais ces essais n’étant pas concluants, il fait son droit à Paris et revient à Lyon après avoir obtenu le titre d’avocat. Passionné de politique, il crée en 1866, une Association pour la vie politique-décentralisation qui publie l’année suivante 6 volumes d’enquêtes sur la situation des départements de l’Ain, du Rhône, de Saône-et-Loire, de l’Isère, de la Savoie et du Jura dans lesquels leurs députés sont attaqués. En 1868, avec son frère Cyrille, il fait paraître un journal L’Impartial de l’Ain, rival du Courrier de l’Ain et du Journal et dont le premier numéro parait le 2 septembre, et publie diverses brochures du genre polémique telles que Lettre à des électeurs ou Un député en Algérie par Paul Cottin, électeur, dans laquelle il reproche au comte Léopold Le Hon, député de l’Ain, d’être en mission en Algérie. Il édite également L’enseignement primaire dans les campagnes et son influence sur la vie politique des populations (Paris 1868).* Le 8 mai 1870, il fait voter oui au plébiscite organisé par Napoléon III, en désaccord avec son rédacteur en chef de L’Impartial* qui arrête sa parution. Conservateur – il est orléaniste – il proteste contre la révolution du 4 septembre 1870 qui éclate à Paris à l’annonce de la capitulation de Sedan. Cependant, il suit le gouvernement de la Défense nationale et fait paraître dans le Journal de l’Ain du 9 septembre un Appel aux armes : « Bugistes! La France deux fois vaincue se relève plus, tous ensemble. Aujourd’hui, nous marchons à l’ennemi avec la froide et invincible résolution d’un peuple qui préfère la mort à l’outrage et l’abaissement. La France combat pour son existence. Bugistes! Souvenez-vous de vos pères et de 1815! » Il organise, à ses frais, un corps franc qui combat dans l’armée de l’Est, à Guebwiller, Nuits, Vougeot et Abbevillers. Élu député de l’Ain le 8 février 1871, le 4e sur 7 par 56162 voix sur 58804 votants et 71803 inscrits, il montre quelques hésitations dans ses premiers votes. Il siège tout d’abord à droite, puis au centre gauche, et enfin revient à droite. Il vote pour les prières publiques, pour l’abrogation des lois d’exil et contre le retour à Paris de l’Assemblée. Le 24 mars 1873, de Broglie présente une « interpellation tendant à faire prévaloir dans le gouvernement une politique résolument conservatrice » pour protester contre la nouvelle équipe gouvernementale présidée par Thiers qui est de tendance républicaine modérée. Cottin ne prend pas part au vote qui voit l’interpellation adoptée par 380 voix contre 344 et qui va entraîner le départ de Thiers et l’arrivée du maréchal Mac-Mahon, mais il fait savoir son approbation. Il soutient alors celui-ci et son ministère dirigé par de Broglie et vote pour l’organisation de l’enseignement supérieur libre. Le 20 février, seul député du département, il vote la loi rétablissant la nomination des maires. Il préconise dans le débat sur l’organisation des pouvoirs publics, sur lequel il est beaucoup intervenu, la création d’un Sénat composé de 300 membres désignés par le président de la République. Le 24 février 1875, il prononce un discours contre la souveraineté nationale. Se présentant comme conservateur libéral, malgré l’appui du préfet Esterhazy et la création en 1875 d’un nouveau journal Le Petit Bugiste, il est battu aux élections du 20 février - 5 mars 1876 qui portent à la Chambre 360 républicains contre 150 conservateurs dont 75 bonapartistes, dans l’arrondissement de Belley avec 4456 voix contre 12945 au républicain Joseph Camille Chaley et 1403 au républicain radical Luc Roselli-Mollet. En 1876, il fait paraître Le département de l’Ain et les prochains traités de commerce ; le Pays franc de Gex et la zone savoyarde ; les industries du Bugey. Élu maire de Jujurieux le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1888, il préside jusqu’en 1892 le syndicat des agriculteurs de l’Ain. Le 1er juillet 1900, il se présente aux élections législatives partielles de l’arrondissement de Belley, mais il est battu par le républicain Pierre Baudin. Cette année-là, il avait fait publier à Paris Un livre pour le XXe* siècle. Catéchisme social et politique. En 1903, il s’oppose, dans la neige du Vercors pendant plusieurs jours, à l’expulsion des pères de la Grande Chartreuse. En 1912, il publie à Lyon Éloge de l’abbé Noirot*, transcription d’un discours à l’Académie de Lyon pour le concours des jeux floraux. En 1914, alors âgé de 78 ans, il réussit, non sans peine, à se faire incorporer, comme simple soldat, dans un régiment de dragons. Il est volontaire pour se rendre sur le front, mais, trahi par son âge, il est évacué à l’arrière. Il est évident que cet épisode a été utilisé à des fins de propagande guerrière. Il avait acheté le château de Beauregard sur la commune d’Andert-Condon en octobre 1873. En 1880, il y avait recueilli les pères maristes expulsés et avait reçu en récompense le titre de comte romain par un bref de Léon XIII. Il est mort à Lyon le 21 mars 1925.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. P. Faure. – Livre d’or du Bugey, Belley, 1921, p. 92. – Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, Lyon, Le Lyonnais, Le Beaujolais, Beauchesne, Paris, 1994, notices sur Cyrille et Paul Cottin par Henri Pansu.

Cottin Pierre. Maire. Adjoint de Brégnier-Cordon élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire, élu le 5 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (SFIO), le 10 mai 1953 (divers gauche), le 29 mars 1959 et le 27 mars 1965 (centre gauche).

Cotton Auguste. Maire de Simandre élu le 20 mai 1900 jusqu’aux élections de mai 1904.

Cotton César Victor. Maire. Né à Simandre vers 1777, fils d’un chirurgien, reçu docteur en médecine le 1ernivôse an XII (23 décembre 1803), avec une thèse soutenue à Paris le 11 messidor an X (30 juin 1802) et titrée : Dissertation sur les bubons syphilitiques ou vénériens considérés dans leur simplicité ou leurs complications. Maire de Simandre nommé de 1835 à 1848. Il serait mort en 1852.

BIBLIOGRAPHIE : A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.

Cotton Claude Joseph. Agent municipal. Né à Villemotier le 20 mai 1756, fils d’Antoine Cotton (1722-1734), laboureur, et de Denise Chambard (1717-1783). Cultivateur, maire de Verjon cité depuis prairial an V, remplacé en l’an VI. Il est mort à Verjon le 4 août 1837. A été érigée le 24 août 1832 dans le quartier Saint-Roch une croix au nom de Claude Joseph Cotton.

Cotton Clément. Maire de Simandre élu en mai 1888, réélu le 15 mai 1892 jusqu’aux élections de mai 1896.

Cotton Joseph. Conseiller général. Notaire à Miribel de 1846 à 1850, conseiller général élu par le canton de Montluel de 1848 à 1852.

Couard Joseph Claude. Maire. Né à Saint-Paul-de-Varax le 16 juin 1790, propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), maire de Condeissiat élu en 1848 nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé à Condeissiat le 4 février 1860 et remplacé le 24 mars 1860.

Couard Théodore. Maire. Né à Saint-André-sur-Vieux-Jonc le 18 juin 1905, conseiller municipal de Saint-André-le-Bouchoux élu le 12 mai 1935, maire le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO), mars 1959 et mars 1965 (SFIO) jusqu’au 20 mars 1971.

Coucy Bernard François de (François de Bellosier de Bernard de Coucy, il signe Bernard François de Coucy). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Muret, royaume de Sardaigne, le 20 février 1781 (c’est-à-dire à Saint-Sylvestre en Haute-Savoie), fils de Jean Baptiste de Bernard de Coucy et de Marguerite de l’Allée de Songy. Entré au 5e régiment de chasseur à cheval le 4 thermidor an IX, fait brigadier le 8 vendémiaire an X, maréchal des logis le 16 brumaire an X, en Hanovre depuis l’an XII, en Autriche en l’an XIV, maréchal des logis-chef le 1er août 1806, il intègre le 27e régiment de chasseurs à cheval le 30 décembre 1806 et sert en Prusse, puis en Pologne (jusqu’en 1808), sous-lieutenant le 16 février 1807, lieutenant le 22 juin 1807, en Espagne en 1808 (jusqu’en 1813), capitaine le 17 août 1809, passé lieutenant en premier aux dragons de la garde le 18 février 1813, membre de la Légion d’honneur le 13 février 1813, blessé de quatre coups de lance et de deux coups de sabre le 10 octobre 1813 en avant de Naumbourg (campagne de Saxe), promu officier par décret du 4 décembre 1813 (dossier n° 602/105), en France et en Belgique en 1815. Retraité sous la Restauration, il épouse le 21 septembre 1828 à Songieu Marie Joséphine Pétronille Élisabeth, dite Élise, de Seyssel (1804-1850), fille de Pierre Joseph Artaud de Seyssel-Sothonod (1767-1854) et de Marie Françoise Émilie Laguette de Mornay (sœur de Jules Frédéric Eugène Amédée Laguette de Mornay, dont notice), et s’installe à Champrion, hameau d’Anglefort, sur la propriété de sa femme. Un Seyssel a d’ailleurs été adjoint au maire d’Anglefort de 1808 à 1811. Nommé maire de cette localité le 8 décembre 1829, il est remplacé le 28 septembre 1830, pour être nommé maire de Seyssel le 7 septembre, jusqu’en 1832. Nommé conseiller de l’arrondissement de Belley de 1830 à 1833. Il semble être revenu à Anglefort puisqu’il en redevient le premier magistrat le 1er août 1837 et est remplacé le 31 mai 1840 par un intérim. Il est mort en effet le 2 janvier 1840 à Seyssel. Sa fille, Pauline, épousera en 1850 Louis Lasalle, maire de Seyssel en Savoie de 1860 à 1870.

BIBLIOGRAPHIE : G. Lamouille, Anglefort et le val du Rhône de Génissiat à Culoz, 1975.

Coudurier Félix. Maire de Champfromier élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP) et mai 1953.

Coudurier Martin. Maire de Champfromier nommé de 1837 à 1847.

Coudurier-Curveur Clément. Maire d’Asnières élu en décembre 1928 (républicain radical), réélu en mai 1929, remplacé en décembre 1930.

Coudurier-Curveur François. Maire. Né le 17 janvier 1911, maire de Gorrevod élu le 6 mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959, mars 1965 (républicain indépendant) et mars 1971 (REI), remplacé le 25 octobre 1972.

Coudurier-Curveur Pierre. Maire (républicain de gauche) de Boz élu en cours de mandat après 1925, réélu les 12 mai 1929 et le 19 mai 1935.

Couget Paul. Maire de Montagnat élu en 1971 (socialiste).

Coulas (Coulaz) Jean-Baptiste. Maire de Boz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Coulas Nicolas. Maire. Né à Boz le 7 mars 1826, fils de Laurent Marie Coulas, cultivateur, et de Marie Collete. Cultivateur, maire de Boz nommé par arrêté du 13 juillet 1866, reconduit en 1870, élu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876 et réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Coullard-Descos Conseiller d’arrondissement. Docteur en médecine, conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort en 1931, remplacé en 1934.

Coulon Bernard. Maire. Né le 8 mai 1942, retraité d’assurances, conseiller municipal de Druillat pendant quatre mandats, dont deux d’adjoint, maire élu le 14 mars 2008. Troisième vice-président de la communauté de communes Bresse Dombes Sud Revermont (BDSR) élu le 10 avril 2008. Il ne se représente pas à la mairie en 2014.

Coulon Brigitte. Maire. Née le 24 septembre 1960, analyste financière, maire de Rancé élue en mars 2001 (DVD), réélue en mars 2008. Vice-présidente de la communauté de communes Porte Ouest de la Dombes fin 2001, lorsque Rancé a intégré cette structure intercommunale. Présidente de la communauté de communes Porte Ouest de la Dombes élue le 14 avril 2008.

Coulon Louis. Maire. Né le 3 juillet 1832, armateur, maire de Châtillon-les-Dombes élu en 1872, reconduit par décret du 14 février 1874, révoqué en 1877, remplacé le 24 juillet, nommé par décret du 9 février 1878, démissionnaire en décembre.

Coupat Jean. Maire de Montréal-la-Cluse élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (UDR), cité en 1974 pour le transfert du monument aux morts, remplacé en avril de la même année.

Courbe-Michallet Alphonse.* Maire*. Né en 1841, cultivateur, adjoint de Champfromier élu le 23 janvier 1881, maire le 31 octobre de la même année, à la révocation de Joseph Marie Ducret. Réélu en mai 1884 et 1888.

Coursier Louis Simon. Maire de Léaz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 avril 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 avril 1825.

Coursier (fils). Maire de Léaz nommé en octobre 1830, mais il ne semble pas avoir siégé.

Coursier Calixte. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges en 1836, réélu jusqu’en 1854.

Coursier Claude Antoine. Maire. Cultivateur, directeur des postes demeurant à Longeray, maire de Lancrans sous la Révolution.

BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Coursier Louis Simon. Maire de Léaz nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 avril 1817, jusqu’en 1825.

Courtois Arthur (Arthur Amédée). Maire. Né à Grilly le 30 mai 1877, fils de Victor Édouard Courtois, cultivateur, et de Christine Gavard. Maire de Grilly élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935.

Courtois Eugène. Maire de Cessy élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, jusqu’en 1888.

Courtois Gabriel. Maire de Pont-d’Ain nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794). Un Courtois est nommé adjoint par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).

Courtois Gilbert. Maire de Grilly cité dès novembre 1792, remplacé en 1793. Il est mort à Grilly le 19 octobre 1819, à l’âge de 77 ans.

Courtois Jean-Louis. Né le 30 avril 1741, notaire à Nantua en 1771 et procureur, vice-président du district de Nantua élu en mai 1790. Il est mort en 1793.

Courtois Joseph.* Maire*. Né le 17 mai 1846, cultivateur, maire de Lalleyriat élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, réélu en 1887, et en mai 1888, remplacé en mai 1892.

Courtois Louis Amédée. Maire. Né à Grilly le 10 novembre 1818, fils de Louis Courtois, laboureur, et de Jacqueline Gay. Propriétaire, maire de Grilly nommé par arrêté du 23 mai 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, démissionnaire en décembre de la même année.

Courtois Marc Antoine. Maire. Né à Fareins, fils de Jean Baptiste Courtois, cultivateur,* *et de Jeanne Lacoste. Adjoint de Fareins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, maire par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1825. Il est mort à Fareins le 4 janvier 1836 à l’âge de 53 ans.

Courtois Victor. Maire. Né à Grilly le 19 août 1909, conseiller municipal de cette commune élu le 10 juillet 1938, maire le 10 novembre 1947 (indépendant de gauche), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DMF) jusqu’en mars 1977.

Courvoisier Michelle. Maire. Née le 11 novembre 1950, maître auxiliaire, conseillère municipale de Simandre-sur-Suran en mars 1989 (DVD), maire le 18 juin 1995 (DVD), réélue le 11 mars 2001 (DVG), jusqu’en 2008.

Cousin André. Maire. Né le 12 octobre 1934, 2e adjoint de Saint-Laurent-sur-Saône en mars 1965, maire en mars 1971 (extrême gauche), réélu en mars 1977 (extrême gauche) et mars 1983.

Coutier André.* Maire*. Né le 15 février 1949, industriel, maire de Champfromier élu en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983 et mars 1989 (UDF).

Coutier Gilbert. Maire. Né le 13 février 1949, magasinier, maire de Chézery-Forens en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR) et juin 1995 jusqu’à sa démission en mai 1999. Président de la Société d’économie mixte de Menthières, il est dans l’obligation de démissionner de ce poste le 25 janvier 1999.

Coutier Paul. Maire. Né en 1817, cultivateur, maire de Champfromier nommé par arrêté du 12 octobre 1861, reconduit le 26 août 1865 (Notes de police : « Assez grande influence. Très absolu dans ses idées et se crée des inimitiés ». ADA 3 Z 238) et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en janvier 1874.

Coutier Maxime.* Maire*. Négociant, adjoint de Champfromier élu en mai 1892 (républicain), maire le 30 octobre de la même année, réélu en mai 1896 et le 20 mai 1900 (républicain).

Couttier Claude Marie. Maire de Champfromier nommé de décembre 1830 à 1832.

Couttier François Marie. Maire. Né à Giron le 4 pluviôse an VIII (24 janvier 1800), fils de Joseph Couttier (voir notice) et de Josephte Vuilliat (Voillat). Maire de Giron nommé d’août 1830 à 1845.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000.

Couttier Germain. Maire. Né à Champfromier vers 1814, fils de Jean Joseph Couttier et de Marie Claudine Barbe. Cultivateur, adjoint de Giron nommé par arrêté du 1er avril 1858, maire nommé le 12 août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Giron le 21 octobre 1883, à l’âge de 69 ans.

Couttier Joseph. Maire. Cultivateur, agent municipal de Giron élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, à nouveau agent en l’an VII, maire de Giron nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en novembre 1815. Il est mort à Giron le 29 août 1822, à l’âge de 68 ans.

Coutty Jean Joseph. Maire. Né aux Molines (Jura) le 7 floréal an VIII (27 avril 1800), fils de Claude Joseph, cultivateur aux Molines, et de Rose Tournier. Cabaretier, maire de Lélex nommé de 1842 à 1848. Il est mort à Lélex le 9 janvier 1860.

Couturié Jean-François. Maire. Né à Metz (Haute-Savoie) le 27 janvier 1814, fils de Pierre Antoine Couturié et d’Antoinette Philiberte Pissard. Capitaine au 3e régiment de Chasseurs en retraite. Le 11 février 1874, quatorze membres du conseil municipal de Gex donnent leur démission pour protester contre la nomination, par décret du 3 février, de Couturié, pris en dehors du conseil municipal, après la révocation de François Marcellin Grosgurin. Le préfet, Raffier-Dufour, « considérant que cette démission collective constitue un acte de résistance aux décisions du gouvernement prises en exécution des lois », refuse cette démission et suspend le conseil municipal par arrêté du 15 février. Un décret du président de la République, Mac-Mahon, du 17 février 1874 prononce sa dissolution et institue une commission présidée par Couturié. Il est remplacé par décret du 26 mai 1876. Il est mort à Gex le 25 juin 1882. LH/622/33.

Couturier Antoine. Maire de Jayat nommé en 1860, reconduit par arrêté du 26 août 1865, jusqu’en 1870.

Couturier Ernest. Maire de Feillens élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (URD).

Couturier Jean. Maire de Sainte-Croix élu en 1912, remplacé en 1919.

Couturier Joanny. Maire. Né le 18 octobre 1942, employé aux Ponts et chaussées, adjoint de Saint-André-d’Huiriat élu en mars 1977, maire en cours de mandat, en février 1981 (DMF), réélu en mars 1983 et en mars 1989 (MAJ).

Couturier Louis. Maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en 1936, président du comité local de libération nommé par arrêté du 14 novembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.

Couturier Marcel. Maire. Adjoint de Brénaz élu le 30 octobre 1947, élu maire le 23 décembre 1952, et, comme il refuse ce poste, remplacé le 21 janvier 1953. Il reste adjoint jusqu’en mai 1953.

Couvat Gabriel. Maire d’Arnans nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 mai 1824, remplacé en 1838.

Couvat Pierre. Maire. Agent national de la commune d’Arnans nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), maire nommé par Boisset par arrêté du 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé par Louis Marie Mornay le 11 frimaire an III (1er décembre 1794), pour remplacer Claude Noël Neyron qui cumulait illégalement les fonctions de maire et de notaire.

Couvat (fils) Pierre. Maire d’Arnans nommé en 1808, remplacé en 1811.

Coÿne Étienne. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Montauban le 14 décembre 1862. Rédacteur en chef de Tarn-et-Garonne républicain, publiciste au Petit Niçois et au Petit républicain, conseiller municipal de Lacourt-Saint-Pierre de 1888 à 1892, il devient en 1890 inspecteur de la colonie pénitentiaire d’Aniane dans l’Hérault, en 1892 chef de cabinet du préfet de Haute-Savoie, sous-préfet de Barcelonette en 1895, chef du secrétariat particulier de Paul Delombre ministre du Commerce, de l’Industrie, des Postes et Télégraphes le 1er novembre 1898 dans le quatrième ministère Dupuis, secrétaire général des Côtes-du-Nord à la fin de 1899, sous-préfet de Belley nommé le 24 septembre 1900 et installé le 15 octobre, de Grey le 5 septembre 1904, de Beaune en 1905, de Saint-Quentin en 1908, préfet de la Haute-Saône en 1911, du Tarn en 1917 et conseiller de préfecture de la Seine la même année. Il termine sa carrière comme directeur de l’asile de Vacassy.

BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Cozon Claude François. Maire. Né en 1758, fils de Jean-François Cozon (1708-1777), syndic d’Ambronay en 1739, et de Marguerite Élisabeth Rouyer. Prêtre, vicaire à Ambérieu de 1783 à 1786, officier public et maire d’Ambronay en l’an III. Qualifié de terroriste par Boisset dans un arrêté du 1er fructidor an III (18 août 1795) qui le destitue et le fait emprisonner. Selon G. Renoud (Revue Gorini, n° 111, 1941) : « Intrus d’Ambronay : Claude François Cozon, apostat, abdicataire, réside à Saint-Rambert, revient à Ambronay (chanoine de Poncin) ». Président de l’administration municipale du canton d’Ambronay de l’an VII à l’an X. Il est mort en 1833

Cozon Hippolyte.* Maire*. Né le 15 avril 1798, rentier (5000 F de revenus en 1855), maire de Beauregard élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 novembre 1865.

Cozon Jean Bernard François. Maire. Né à Ambronay le 28 février 1746, fils de Jean-François Cozon (1708-1777), syndic d’Ambronay en 1739, et de Marguerite Élisabeth Rouyer. Avocat du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon le 20 avril 1772, il est élu maire d’Ambronay le 31 mars 1790. Le 16 novembre, il est juge au tribunal du district de Lyon, puis président du tribunal criminel de Rhône-et-Loire le 26 décembre 1791. Il condamne Challier le 15 juillet 1793. Il est cependant incarcéré jusqu’au 9 thermidor (27 juillet 1794) avant de reprendre sa fonction. Le 9 avril 1800, il est juge au tribunal d’appel du département du Rhône, puis président de la cour criminelle et président de la cour d’appel en 1811. Il est mort à Lyon le 1er mai 1822.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. P. Faure. – LH/624/11 (enregistré par erreur avec les prénoms Pierre Bernard François).

Cozon Jules (Jean Baptiste Charles Jules). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Ambérieu-en-Bugey le 4 décembre 1801, fils de Louis Cozon (voir notice) et d’Élisabeth Bajollet. Substitut du procureur à Nantua, puis juge de paix à Ambérieu, conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1830 à 1833, puis élu par le canton d’Ambérieu de 1833 à 1848. Cité comme élu, en tête, aux élections du conseil municipal d’Ambronay du 19 septembre 1852. Conseiller général du canton d’Ambérieu élu de 1858 à 1870. Il est mort à Ambérieu le 11 avril 1885. LH/624/12.

Cozon Louis. Conseiller général. Né à Ambérieu le 24 mars 1756, fils de Jean-Baptiste Cozon (1724-1803) et de Clémence Lager (1731-1802). Reçu avocat au parlement de Dijon le 1er juillet 1780 où il exerce pendant sept ans, puis au présidial de Bourg, élu en décembre 1790 suppléant du tribunal du district de cette ville, emprisonné à Paris sous la Terreur, juge au tribunal unique de l’Ain où il remplit les fonctions de président jusqu’à sa suppression à l’exception de six mois. Administrateur du département le 16 mai 1790. Président de l’assemblée électorale du département de l’Ain du 20 au 27 vendémiaire an IV (11 au 18 octobre 1796). Conseiller général le 1er juin 1800, cité jusqu’en 1810 et de 1816 à 1821. Président du conseil général en 1800, cité jusqu’en 1810. Avocat inscrit près le tribunal de Belley (4000 F de revenus en 1810), président de canton et juge de paix du canton d’Ambérieu de 1804 à sa mort à Ambérieu-en-Bugey en septembre 1822.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Cracchiolo Philippe. Président de la communauté de communes d’Oyonnax élu le 6 avril 2001. Né en Algérie en 1956, fils d’un responsable des services financiers de la ville d’Oyonnax, expert-comptable, élu municipal à Arbent en mars 1989, premier adjoint en juin 1995, adjoint aux finances d’Oyonnax en mars 2001. Candidat aux cantonales de mars 2001. Suppléant (UMP) de Charles de la Verpillière, qui est élu, aux législatives du 10 juin 2007 dans la 2e circonscription. La liste UMP qu’il conduit aux municipales d’Oyonnax des 9 et 16 mars 2008, avec 21,42 % des voix, soutenue par le maire sortant, Jacques Gobet, est devancée par celle d’une liste dissidente de droite menée par Michel Perraud et Alexandre Tachdjian (41,15 %), soutenue par l’ancien maire et parlementaire Lucien Guichon.

Cremeaux d’Entragues Charles-Emmanuel de. Né au château de Chazey le 6 juin 1740, de la famille des Cremeaux d’Entragues, seigneur de Chazey-sur-Ain et de Sainte-Julie, fils de Barthélémy Renaud, il entre au service le 23 octobre 1754 comme lieutenant réformé au régiment de dragons d’Apchon. Lieutenant en second en 1755, capitaine en 1759, capitaine-commandant en 1765, colonel du régiment provincial de Lyon en 1771, colonel en second du régiment de Guyenne en 1776, colonel des grenadiers royaux de l’Orléanais en 1779, brigadier en 1781, maréchal de camp en 1788, il termine cette brillante carrière militaire sur l’échafaud à Lyon le 4 février 1794.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. E. Francheschini, à Entragues.

Crépel Charles (Charles Albert). Maire. Né à Pougny le 12 mars 1900, fils d’Ernest Crépel, maire de Pougny et député (voir notice) et de Fanny Ducrez. Ingénieur et directeur de l’usine hydroélectrique de Cize-Bolozon, il est également maire de Pougny élu en 1934, en remplacement de son père décédé en décembre 1933. Réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé le 30 novembre 1944 jusqu’en mai 1945.

Crépel Ernest (Ernest Hyppolite). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Russin, canton de Genève, le 16 avril 1856, fils de Jean-Pierre Crépel (voir notice) et de Marie Anne Brissard. Industriel à Pougny dont il est maire en 1890, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (radical, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical). Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Collonges le 5 janvier 1896, en remplacement de Joseph Eugène Lançon décédé, contre Henri Lançon. Réélu le 21 juillet 1901 sans concurrent et le 28 juillet 1907. Conseiller général élu le 22 novembre 1908, en remplacement d’Eugène Bizot décédé, il préside le conseil du 9 septembre 1929 à septembre 1930. Élu député de Gex à l’élection partielle du 11 octobre 1908, toujours en remplacement de Bizot décédé, au premier tour par 2823 voix contre 1837 à Jules Ballivet, il siège à la gauche radicale et n’a aucune activité dans l’hémicycle. Réélu les 24 avril 1910, au premier tour, par 4101 voix sur 4400 votants, sans adversaire, il intervient lors du budget de l’agriculture sur la contamination des cours d’eau, sur la réforme électorale et sur le secret et la liberté des votes. Réélu le 26 avril 1914, au premier tour, par 3031 voix sur 3893 votants contre 545 à Gros, il se préoccupe surtout des questions douanières. Aux élections du 16 novembre 1919, il figure sur la liste d’Union républicaine et radicale et démocratique qui n’a qu’un élu, Antoine Blanc. Il est mort à Pougny le 12 décembre 1933.

BIBLIOGRAPHIE : Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940.

Crépel Jean-Pierre. Maire. Né à Nouzon dans les Ardennes le 19 février 1827, entrepreneur de travaux publics à Metz, il opte pour la France le 31 mai 1872 et s’installe à Pougny, pays de son beau-père, Joseph Brissard, dont il a épousé la fille, Marie Anna, et qui a construit le tronçon de la voie de chemin de fer Collonges-Genève. Avec lui, en 1875, il crée une tuilerie. Élu conseiller municipal, il est nommé adjoint de Pougny le 20 mai 1875, élu maire le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, jusqu’à sa mort en 1890.

BIBLIOGRAPHIE : L. Michaux, Histoire du pays de Gex.

Crespy Raymond. Sous-préfet de Gex, puis de Belley. Né à Valence en 1914, licencié en droit et diplômé de l’école libre des Sciences politiques, commissaire de la Sûreté Nationale en 1941, administrateur adjoint des services civils de l’Algérie à Constantine en février 1942, détaché en mission à l’administration centrale du ministère de l’Intérieur en 1947, sous-préfet d’Yssingeaux en 1948, nommé en février 1954 sous-préfet de Gex et par décret du 4 octobre 1956 et installé le 11 sous-préfet de Belley, qu’il quitte le 11 mai 1960 pour être secrétaire général de la Saône-et-Loire.

Crétin Daniel. Maire. Né le 22 septembre 1935, cadre commercial, adjoint de Buellas en 1986, maire en mars 1989, réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2008.

Crétin Jean-Marie. Maire de Rillieux élu le 26 août 1894, réélu en mai 1896 et 1900, remplacé le 9 décembre de la même année.

Crétin Jean-Marie (Jean Marie Antoine). Maire. Né à Montagnat le 26 août 1858, fils de Denis Cretin et de Jeanne Marie Rollet. Cultivateur, maire de Tossiat élu en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925. Il est mort cette année-là à Tossiat, le 25 mai.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Crétin Victor. Maire. Cultivateur, délégué dans les fonctions de maire de Montracol par arrêté du 5 avril 1944. Le président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 16 novembre 1944 porte le prénom de Léon Crétin.

Creuzet André. Maire de Villeneuve nommé en octobre 1830, remplacé en 1831.

Crévat Benoit. Agent municipal. Fils de François Crevat et d’Adrienne Chenavaz, agent municipal de Saint-Denis-le-Chosson élu en l’an VI.

Crevat François Marie. Maire. Né le 15 avril 1810, fils de Joseph Crevat, propriétaire à la Biolière, et d’Agate Quinon. Maire de Loyettes nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, démissionnaire, remplacé le 6 novembre de la même année.

Crevat Joseph Anthelme. Maire, conseiller d’arrondissement. Mécanicien, adjoint de Châtillon-la-Palud élu le 23 janvier 1881, maire élu en mai 1885, réélu en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Chalamont au deuxième tour le 28 juillet 1901, réélu le 28 juillet 1907 et le 3 août 1913.

Crochat Étienne. Maire de Crozet nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Crochat Gaspard (Jean Gaspard). Maire. Né à Avouzon, hameau de Crozet, le 4 août 1756, fils de Louis François Crochat et de Jeanne Crochat. Maire de Crozet nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1795), remplacé en l’an IV. C’est peut-être lui qui a été maire en 1792 et remplacé en 1793.

Crochet Christophe. Maire. Né en 1773, propriétaire, maire de Balan nommé en janvier 1831, remplacé en août 1848. Une cloche de l’église de Balan, fondue en 1840, porte son nom.

Crochet Jacques Hippolyte. Conseiller d’arrondissement. Né le 3 décembre 1787, fils de Joseph Crochet (voir notice) et de Josephte Anthelmette Genolin (1761-1848). Notaire à Montanges en 1813, puis à Châtillon-de-Michaille le 22 août 1830 jusqu’en juillet 1835. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon de 1833 à sa mort le 4 août 1835.

Crochet Jean François.* Maire*. Né à Châtillon-de-Michaille le 5 juin 1749, fils de Jean Antoine Crochet (1725-1768) et de Marie Colletaz. Notaire à Nantua en 1773, puis à Châtillon-de-Michaille de 1774 à l’an VII, administrateur du département élu le 16 mai 1790 pour le district de Nantua. Nommé par arrêté du directoire du département 28 juin 1791 commissaire chargé de recevoir les inscriptions des volontaires pour la garde nationale. Il est mort à Châtillon-de-Michaille le 8 frimaire an VIII (22 novembre 1799).

Crochet Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Châtillon-de-Michaille le 22 août 1762, fils de Jean Antoine Crochet (1725-1768) et de Marie Colletaz. Frère de Jean François (voir notice). Aubergiste, charpentier et entrepreneur, maire de Châtillon-de-Michaille nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (17 juin 1800), remplacé par arrêté du 19 messidor an VIII (8 juillet 1800) pour être nommé membre du conseil d’arrondissement. Le préfet le nomme adjoint par arrêté du 22 nivôse an IX (12 janvier 1801). Toujours adjoint cité en 1809, maire nommé (Joseph Marie) par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1830. Conseiller d’arrondissement nommé en 1800, jusqu’en 1830. Il est mort à Châtillon-de-Michaille le 9 mars 1839.

Crochet Louis (cadet). Administrateur du département, conseiller général. Originaire de Châtillon-de-Michaille, nommé par Boisset administrateur du département le 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794), en remplacement de Caire. Remplacé le 19 vendémiaire an III (10 octobre 1794) par Jean-Baptiste Goyffon. Conseiller général nommé de 1800 au 17 septembre 1806.

Croizier François. Instituteur à Montluel, membre du directoire du district de Montluel nommé par Boisset le 22 fructidor an II (8 septembre 1795).

Cropier Lucie. Maire. Née le 3 novembre 1902, maire de Pressiat élue en mars 1971 (DMO), réélue en mars 1977 (CGM). Combattante volontaire de la Résistance.

Crosier Joseph. Maire de Sainte-Croix nommé de 1829 à 1831.

Crost Claude. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1868.

Crost Joanny. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Gourdans le 27 avril 1874, fils de Joseph Crost et de Jeanne Louise Crost. Cultivateur, officier distingué pendant la Grande Guerre, maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en cours de mandat avant 1925 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935, remplacé à titre provisoire par décision préfectorale du 13 mars 1943.

Crottet Charles (Charles Amédée). Maire. Né à Poncin le 21 septembre 1873, fils de Pierre Amédée Crottet, propriétaire, et de Louise Antoinette Chatron. Commis de perception, maire de Poncin élu le 5 juillet 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical).

Crouzet Jean-Pierre (Croüzet, Croiset). Maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 janvier 1816 et nommé adjoint, renouvelé comme adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Crozet Joseph. Adjoint au maire. Né à Lyon, Grande Rue Sainte-Catherine, le 31 août 1838, fils de Jean Baptiste Marie Crozet et de Joséphine Gerbes Delours. Chef de bataillon des gardes nationales mobilisées de l’Ain en 1870-1871, son courage a été cité par Dufaÿ, il est adjoint au maire de Mogneneins en 1871-1872. Il est mort à Sérans, hameau de Mogneneins, le 21 septembre 1872.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.

Crozet Joseph Marie (Joseph Marie Victor) (Crozet de Séran ou de Céran). Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1782, fils de Laurent Crozet (1753-1829) et de Charlotte Esnard. Maire de Mogneneins nommé de septembre 1830 à 1838. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1830 à 1833, élu de 1833 à 1839. Il est mort à Mogneneins le 6 octobre 1849, à l’âge de 68 ans.

Crozier Jean-Joseph. Maire de Sainte-Croix élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855.

Cruchet Auguste. Maire de Verjon élu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (socialiste indépendant).

Cruchon Léon. Maire de Grièges élu en mai 1912. C’était le gendre de Jean Laurent Verne (voir notice).

Cruizevert Fleury (Fleury Claude). Maire. Né à Villeneuve le 15 juillet 1865, fils de Claude Fleury et de Marie Rollet. Cultivateur, maire de Villeneuve de 1908 à 1912.

Cruizevert Jean. Maire de Chaleins nommé par arrêté du 27 frimaire an X (18 décembre 1801), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816.

Cruiziat Benoît. Maire de Toussieux élu en janvier 1945, réélu en mai 1945 et novembre 1947 (radical-socialiste) jusqu’en 1953.

Cruiziat Claude (Cruisiat). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 2 juin 1852, fils de François Cruiziat, propriétaire. Propriétaire, conseiller municipal de Druillat le 9 janvier 1881, maire le 23 janvier, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1913. Il reprend ce poste pendant les quatre ans de guerre. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Pont-d’Ain le 28 juillet 1895 sans concurrent, réélu toujours sans concurrent le 31 juillet 1898, le 31 juillet 1904, le 24 juillet 1910. En décembre 1919, il ne se représente pas, il est cependant élu au deuxième tour, jusqu’en 1922. Président de ce conseil de 1919 à 1922.

Cruiziat Jean. Maire. Député de Birieux, avec Pierre Cruiziat, le 23 mars 1789 pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal de Birieux en l’an IV, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), remplacé en août 1816 par le maire du Montellier et Birieux.

Cruiziat Yann. Maire. Né à Nantua le 23 février 1974, professeur au lycée d’Ambérieu, maire de Cormaranche-en-Bugey élu en mars  2008. Historien, auteur de nombreux articles dans Le Bugey et diverses revues, il a fondé Le Dreffia, revue historique du plateau d’Hauteville.

Crussy Benoît. Agent municipal. Nommé agent municipal de Flaxieu par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an  VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu. Il est mort à Flaxieu le 5 janvier 1821.

Crussy Bernard. Maire. Né à Lompnieu le 17 mars 1756, fils de Louis Crussy (1709-1784), notaire à Chavillieu, et de Marie Balivet (1722-1778). Notaire à Lompnieu de 1783 à 1807. Administrateur du district de Belley élu en mai 1790, président du directoire du 26 octobre 1791 au 28 novembre 1792, agent municipal de Lompnieu élu en l’an IV à l’an VIII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’à sa mort à Lompnieu le le 20 novembre 1807.

BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996.

Crussy François Joseph. Maire. Né à Lompnieu le 6 décembre 1791, fils de Bernard (voir notice) et de Marie-Françoise Mathieu-Vernay. Maire de Lompnieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 au profit de Louis François Crussy, mais il reste en fonction jusqu’en 1830, date à laquelle il démissionne. Il est mort à Lompnieu le 11 mars 1840.

BIBLIOGRAPHIE : S. Honoré, Lompnieu, 1996. – ADA 4K38.

Crussy Jean-Marie. Maire. Né à Flaxieu le 25 mars 1801, fils de Benoit Crussy (voir notice) et de Claudine Charvin. Blatier, c’est-à-dire marchand de blé, maire de Flaxieu nommé en 1837, élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Flaxieu le 27 juillet 1864.

Crussy Joseph. Agent municipal. Né à Lilignod le 8 février 1730, fils de François Crussy* *et de Marie Charvet. Maréchal-ferrant, agent municipal de Lilignod élu en l’an IV. Il est mort à Lilignod le 1er novembre 1816. Sa fille Marie (1770-1836) a épousé Augustin Derupt (voir notice).

Crussy Louis. Maire de Flaxieu cité en 1840.

Crussy Louis. Maire de Flaxieu de 1938 à 1945.

Cuaz. Conseiller d’arrondissement. Sous-inspecteur des douanes à Farges, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges de 1845 à 1848.

Cuaz Jean-Baptiste Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Genève, département du Mont-Blanc, le 31 janvier 1799, fils de Joseph Cuaz, receveur principal des douanes à Genève, et de Julie Simone Crochet. Élève du collège de Nantua, il fait son droit à Dijon, s’inscrit comme avocat au barreau de Gex, devient successivement substitut au parquet de Nantua, procureur à Gex, à Montbrison, chef du parquet à Saint-Étienne, conseiller à la cour d’appel de Lyon. Conseiller municipal puis maire de Châtillon nommé par décret du 17 mars 1869, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, démissionnaire en janvier 1872. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon de 1833 à 1839. Conseiller général du canton de Châtillon de 1858 jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870. Candidat le 8 octobre 1871, il échoue avec 363 voix contre 904 à Jean Théodose Mercier. Il est mort à Châtillon-de-Michaille le 4 janvier 1877.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – LH/638/1.

Cucumel Joseph. Maire. Né à Saint-Germain-les-Paroisses le 21 août 1848, fils de Joseph Anthelme Cucumel, cultivateur à Appregnin, et d’Anne Vettard. Cultivateur, maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1904, jusqu’à sa mort à Saint-Germain-les-Paroisses le 24 mars 1905.

Cugnet François.* Maire*. Né en 1797, propriétaire cultivateur, maire de Gorrevod nommé en 1862, remplacé en 1865.

Cugnet Pierre Théophile. Maire de Montagnieu élu le 8 mai 1953 (divers gauche).

Culas Eugène. Maire. Adjoint de Saint-Nizier-le-Bouchoux élu en mai 1904, réélu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste), adjoint en mai 1925 (républicain de gauche), remplacé en cours de mandat.

Culaz Claude (Jean-Claude). Maire de Saint-Nizier-le-Bouchoux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 14 mai 1822, remplacé en 1830. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1824.

BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-de-Courtes, 1992.

Cullet Eugène (Eugène Marie). Maire. Né à Belley le 21 ventôse an III (11 mars 1795), fils de Jean Baptiste Cullet (1753-1823), avocat en parlement, maître des Eaux et Forêts, seigneur de Virignin et de Montarfier (dont il habite le château) et Pugieu avant la Révolution, puis agent forestier, et d’Anne Dumas. Maréchal des logis chef commandant la cavalerie de Belley, garde d’honneur en 1813, percepteur en 1824, maire de Virignin nommé en 1845, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852 et du 10 juin 1855, jusqu’à sa mort le 18 septembre 1858. Son épouse, née Agathe Gozard (1800-1882), est marraine d’une cloche de l’église de Saint-Blaise, bénie le 6 mai 1855.

BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Cullet Hyppolite. Maire. Né à Belley le 12 juin 1787, frère d’Eugène Cullet (voir notice). Greffier de la justice de paix, maire de Pugieu nommé par arrêté du 15 avril 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 20 décembre 1822. Nommé 2e adjoint de Belley par arrêté du préfet Rogniat du 27 octobre 1825. Il est mort à Belley le 24 septembre 1852.

Cullet Louis. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en septembre 1911, réélu en mai 1912.

Cullet Pierre Barbe. Maire. Né à Belley le 1er juin 1754, fils de Melchior Cullet, receveur général des gabelles du Bugey, maître particulier des Eaux et Forêts de Bresse, et d’Anthelmette Levet. Avocat reçu à Belley le 1er septembre 1781, élu agent municipal de Pugieu en l’an IV, remplacé en l’an V, maire de Pugieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 avril 1819. Il est mort à Belley le 9 janvier 1841.

Cuny Ravet Honoré. Maire. Né à Lochieu le 30 octobre 1809, fils de François Cuny Ravet, marchand, et de Jeanne Cattelard. Marchand de bois, élu ou réélu au conseil municipal de Lochieu le 19 septembre 1852, nommé maire en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé le 11 septembre 1886.

Curbillon Jean-Marie. Maire de Cerdon élu le 4 janvier 1896 (républicain), réélu en mai, remplacé en 1900.

Curial Hippolyte. Maire. Chef d’entreprise, maire de Saint-Martin-le-Châtel élu en mars 1983.

Curial Jules. Maire. Industriel, maire de Dortan élu le 18 janvier 1903, remplacé en mai 1904.

Curial Maurice. Maire de Dortan élu en cours de mandat en 1937, remplacé en 1940, président du comité local de libération de Dortan nommé par arrêté du 23 octobre 1944, maire nommé par arrêté du 12 janvier 1945, remplacé aux élections d’avril.

Curnillat Joseph. Maire. Adjoint de Ceyzériat le 24 décembre 1919, il est élu maire le 18 janvier 1921 (socialiste), à la démission de Jean Bonnivard qui devient adjoint. Réélu en 1925 (socialiste, puis radical-socialiste) et en 1929 (radical-socialiste) jusqu’en 1931.

BIBLIOGRAPHIE : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Curnillon Jean-Antoine. Maire. Né à La Tranclière le 7 avril 1855. Maire (radical-socialiste) de La Tranclière élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929.

Curt Marie (Louis Jean Marie). Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 23 juin 1841, fils de Louis Michel Curt (1806-1869), propriétaire cultivateur, et de Marie Célestine Barbet. Conseiller municipal de Saint-Denis-lès-Bourg élu le 23 mai 1881, maire élu en avril 1882, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888.

Curtet Cyrille (Joseph Cyril). Maire. Né à Ambléon le 3 avril 1842, fils de Joseph Curtet (1819-1954) et de Françoise Vettard (1814-1904). Cultivateur, adjoint d’Ambléon nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884, et réélu en mai 1912, remplacé en 1914 par son adjoint.

Curtet Jean. Maire. Né à Crans le 26 décembre 1805, fils d’Humbert Curtet, cultivateur, et de Marie Bernin. Propriétaire (250 F de revenus en 1855), maire de Rignieux-le-Franc nommé par arrêté du 20 juin 1853, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 30 avril 1860.

Curtet Joseph (Joseph Anthelme). Maire. Né à Ambléon le 23 mars 1780, fils de Marin Curtet (voir notice) et de Jeanne Bezelon. Cultivateur, maire d’Ambléon nommé de 1839 à sa mort à Ambléon le 23 décembre 1846. Il a épousé en 1807 Anne Jacob (1780-1828), fille d’Anthelme Jacob (voir notice), maire de Prémeyzel.

Curtet Marin. Maire. Né à Ambléon le 19 août 1750, fils d’Anthelme Curtet (1709-1780) et de Françoise Glatignat. Cultivateur, premier maire d’Ambléon cité depuis 1791 jusqu’en décembre 1792, puis officier public chargé de l’état civil. Adjoint à l’agent municipal en l’an IV, puis agent municipal de l’an VI à l’an VIII. Il est mort à Ambléon le 3 janvier 1822.

Curtet Michèle. Maire. Née à Saint-Julien en Haute-Savoie le 10 avril 1954, maire de Crozet élue en mars 1989 (DVD), réélue en juin 1995 (RPR).

Curtet Pierre. Maire de Loyes élu le 17 février 1921 (radical), réélu le 25 novembre 1923, le 17 mai 1925 (radical-socialiste), le 7 avril 1929 (radical-socialiste) et le 19 mai 1935, démissionnaire et remplacé par arrêté préfectoral du 27 janvier 1941.

Curtil Jean Marie Frédéric.* Maire*. Né Mézériat le 21 août 1848, fils de Joseph François Curtil, marchand, et de Marie Laurence Berthoud. Maire de Mézériat élu le 15 mai 1892, réélu en mai 1896, mai 1900 et mai 1904 jusqu’à son décès le 11 juin 1907. Sa disparition provoque une crise dans la municipalité : personne n’accepte les fonctions de maire avant le 13 décembre.

Curtil Joseph. Maire de Mézériat élu le 19 mai 1912 jusqu’à sa démission le 17 février 1918.

Curtil Laurent Baptiste Narcisse.* Maire*. Né à Montrevel le 14 septembre 1844, fils de Claude Antoine Marie Curtil et de Jeanne Marie Marthe Roux dit Riche. Confiseur, adjoint de Montrevel élu en 1879, à la mort de Pierre Louis Roux dit Riche. Réélu le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, il devient maire le 21 novembre 1886, à la mort de Claude Marie Honoré Bozonet et est réélu en mai 1888, jusqu’en 1892.

Curtillet François (Curtillier). Maire. Né le 11 janvier 1773, fils de Jacques Curtillet et de Catherine Berthet. Propriétaire, maire de Saint-Champ-et-Chatonod pendant cinquante-trois ans, nommé par arrêté du 24 messidor an XI (13 juillet 1803), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Champ le 21 mai 1856, à l’âge de 83 ans, remplacé le 10 juin 1856.

Curtilliat Jean Charles Étienne. Agent municipal de Seillonnaz élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Curtin Paperat.* Maire* de Farges nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1795).

Curty Jean. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en 1870, remplacé en 1871.

Curty Joseph.* Maire*. Né en 1839, cultivateur, maire de Brégnier-Cordon élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé en octobre 1872, nommé adjoint, confirmé par arrêté du 18 février 1874, démissionnaire le 24 juin 1876, élu maire le 23 janvier 1881, démissionnaire et remplacé le 10 juillet.

Curvat. Homme de loi, président du directoire du district de Pont-de-Vaux en l’an III. Voir Pierre André Curvat.

Curvat Ernest. Maire de Corveissiat élu en novembre 1947 (républicain indépendant).

Curvat Hubert. Maire. Né le 28 décembre 1930, artisan, maire de Corveissiat élu en novembre 1974 (radical de gauche), réélu en mars 1977 et mars 1983.

Curvat Jean Claude. Maire. Officier public d’Arnans élu par l’administration municipale de Chavannes le 30 germinal an IV, puis agent municipal d’Arnans cité jusqu’en nivôse an VII. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du même préfet du 1er nivôse an IX (22 décembre 1800).

Curvat Pierre André. Conseiller d’arrondissement. Avocat à Pont-de-Vaux, conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1800 et cité jusqu’en 1821.

Cuturier Henri. Maire. Né le 25 juillet 1929, entrepreneur, maire de Challes-la-Montagne en août 1973 (PRI), réélu en mars 1977, mars 1983 et mars 1989 (DVD) jusqu’à son décès le 20 juin 1991.

Cuturier Honoré (Joseph Honoré). Maire. Né à Saint-Alban le 5 septembre 1867, fils de Jean Marie Cuturier (voir notice), et de Marie David. Cultivateur, maire de Saint-Alban élu le 19 mai 1912 (réactionnaire, puis progressiste), réélu en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925.

Cuturier Jean-Marie. Maire. Né à Saint-Alban le 16 novembre 1830, fils d’Antoine Cuturier, cultivateur au hameau du Mortarey, et de Louise Cuturier. Cultivateur au hameau de Mortarey, maire de Saint-Alban élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892 (républicain modéré), remplacé en 1896.

Cuturier Joseph Marie (Couturier). Maire de Saint-Alban nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837.

Cuturier Louis. Maire de Labalme élu en mai 1925 (radical, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et 1935.

Cuturier Lucien (Lucien Joseph). Maire. Né à Saint-Alban le 26 août 1893, fils de Jules Cuturier et de Marie Léonie Léontine Guillermet. Maire de Saint-Alban élu en mai 1925 (conservateur, puis URD), remplacé en mai 1929, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 février 1945, à la mort d’Hippolyte Moinat. Réélu en mai 1945 et octobre 1947 (radical-socialiste), remplacé en 1953, il reste au conseil municipal jusqu’en 1959. Il est mort à Saint-Alban le 24 janvier 1975.

Cuvet Honoré. Maire de Billiat élu en mai 1953, décédé à la fin de novembre 1956.

Cuzieu Pierre. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 30 novembre 1851, fils de Pierre Cuzieu et de Jeanne Pascal (1731-1788). Maire de Virieu-le-Petit élu en décembre 1792, remplacé en l’an II. Il est mort en 1839. Il avait épousé en 1776 Claudine Dor (1757-1830), de Champagne.

BIBLIOGRAPHIE : Manuscrit de l’abbé Oriol, p. 388 et 389. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.

Cuzin. Maire de Rancé élu en 1790.

Cuzin André. Maire de Frans élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Cuzin Charles. Maire de Péron nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1795), remplacé en l’an IV, agent municipal en vendémiaire an VI, remplacé en floréal an VI. Il réside au hameau de Logras.

Cuzin Jean-Pierre. Maire de Loyes élu le 1er septembre 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste).

Cuzin Jules. Maire de Farges élu en mai 1908, réélu en mai 1912.

Cuzon Étienne Pierre. Sous-préfet de Trévoux. Né le 10 août 1844, sous-préfet de Redon en 1870, de Tonnerre en 1874, il est nommé sous-préfet de Trévoux le 24 mai 1876. Il est installé alors que les monarchistes et les bonapartistes ont perdu les élections législatives avec la défaite de Le Hon et de Cottin. Il déclare : « Fonctionnaires de la République, nous devons la servir avec loyauté et respect », langage nouveau des représentants du gouvernement. Le 24 mai 1877, il est nommé sous-préfet de Vervins.

Cyvoct André. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Massignieu-de-Belmont le 26 juin 1776, fils de Joseph Cyvoct et de Sébastienne Livet. Docteur en médecine reçu à Strasbourg le 28 février 1817, avec une thèse titrée : Dissertation sur la scarlatine, maladie qui a régné de façon épidémique dans l’arrondissement de Belley en 1813 et 1814. Installé à Belley, il est médecin en chef des épidémies et du vaccin, et médecin adjoint de l’hospice civil. Conseiller municipal de Belley nommé par arrêté du préfet Rogniat du 27 février 1821. Maire de Talissieu nommé le 15 septembre 1830, remplacé en 1831. Membre du conseil d’arrondissement de Belley élu de 1833 à 1838. Il est mort à Belley le 26 juin 1857. Marié en premières noces à Belley le 23 novembre 1800 à Mariette Récamier (1782-1810), il est le père de Marie Joséphine, dite Amélie Cyvoct (1803-1893), adoptée par Madame Récamier et qui épousera Charles Lenormant (1802-1859).

Cyvoct Anthelme. Maire. Notaire à Hauteville de l’an XIV à 1823, adjoint d’Hauteville nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire par arrêté du 15 avril 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Hauteville le 6 février 1825, à l’âge de 54 ans.

Cyvoct Anthelme César. Maire. Né à Thézillieu le 21 janvier 1760, fils de Joseph Cyvoct (voir notice), et d’Andréanne Françoise Delilia. Écuyer, officier au régiment de Vivarais, maire de Thézillieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, installé le 22 octobre 1824 jusqu’au 12 décembre 1826.

Cyvoct Anthelme François Marie dit Francisque Marie. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Belley le 18 pluviôse an 10 (28 janvier 1802), fils d’André (voir notice) et de Mariette Récamier (1782-1810). Docteur en médecine reçu à Strasbourg le 7 mai 1822, membre du conseil municipal de Belley élu depuis 1843. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1830 à 1833, élu en 1833, réélu le 3 septembre 1848, en 1854 par 3183 voix sur 3191 votants, conseiller général en 1857, à la mort de Lavigne. Réélu le 19 juin 1864, jusqu’à sa mort à Belley le 13 juillet 1868.

Cyvoct Claude-François. Maire. Né vers 1765, fils de Louis Cyvoct (Belmont 1733-Virieu-le-Grand 1766), notaire et procureur fiscal du Valromey, et d'Antoinette Meygret. Avocat reçu à Belley le 10 juillet 1787, commissaire du directoire exécutif près de l’administration du canton de Virieu-le-Grand cité en l’an VII, maire de Culoz le 1er septembre 1812, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815. Il est mort à Belley le 9 août 1817. Il avait épousé à Seyssel le 22 février 1791 Marie Julie Louise Finaz (1773-1817), fille de Benoit Finaz, notaire royal, et de Philippine Verne.

Cyvoct Fernand. Conseiller général. Né à Belley le 29 mai 1840, fils d’Anthelme Francisque Cyvoct (voir notice) et de Marie Anthelmette Joséphine Louise Bellicard. Médecin formé à Paris et à Montpellier, il soutient dans cette ville, le 1er avril 1865, une thèse titrée : Quelques réflexions sur le bassin au point de vue de l’accouchement. Conseiller général bonapartiste du canton de Belley élu le 9 août 1868, en remplacement de son père décédé. Réélu le 8 octobre 1871 jusqu’à sa mort le 23 septembre 1879, à l’âge de 39 ans.

BIBLIOGRAPHIE : Journal de l’Ain, 29 septembre 1879.

Cyvoct Franck (Pierre François, sur son acte de naissance, dit Franck ; sur son acte de décès a été rajouté Martin). Maire. Né à Belley, rue des Ursules, le 1er juillet 1837, fils d’Anthelme François Marie Cyvoct (voir notice) et d’Anthelmette Louise Joséphine Bellicard. Avocat, puis magistrat, maire de Virignin nommé par arrêté du 22 juillet 1862 jusqu’au 2 septembre 1863, date à laquelle un décret impérial le nomme adjoint du nouveau maire de Belley, Eugène Gouvet. De nouveau maire de Virignin élu le 15 juillet 1887, réélu en mai 1888 jusqu’à sa mort à Virignin le 29 mai 1888.

Cyvoct Joseph (Cyvot, Civoct ; il signe Cyvot). Maire. Né à Thézillieu le 9 juin 1722, fils d’Étienne Cyvoct (1682-1758), capitaine au régiment du Vivarais, puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite Michaud. Capitaine au régiment de Brissac-Infanterie, maire de Thézillieu élu en décembre 1792, remplacé en l’an III ou IV.

Cyvoct Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thézillieu le 30 juillet 1733, fils d’Étienne Cyvoct (1682-1758), capitaine au régiment du Vivarais, puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite Michaud. Notaire à Lompnieu en 1767, puis en 1782 à Virieu-le-Grand jusqu’à l’an X, procureur au siège du marquisat du Valromey, châtelain de la baronnie de Massignieu. Maire de Virieu et administrateur du directoire du district cité en 1792. Le 4 avril 1791, il est adjudicataire de la chartreuse d’Arvières. Détenu en 1793, libéré par Boisset. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Virieu-le-Grand. Juge de paix, il est nommé en 1800 conseiller de l’arrondissement de Belley, cité jusqu’en 1809.

Cyvoct Marius. Maire (radical-socialiste) de Thézillieu élu le 10 mai 1925, réélu en mai 1929, 1935 et 1945 et novembre 1947 jusqu’en 1953.

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