Dictionnaire des hommes des femmes politiques de l'Ain

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Babad Benoit. Maire de Mézériat nommé de 1840 à 1846 et de 1852 à 1855.

Babad Benoit. Maire de Mézériat nommé en 1851, renouvelé le 29 juillet 1852, remplacé en 1855, décédé à Mézériat le 18 avril 1857, à l’âge de 62 ans

Babad Denis François (Babat, Baba).* Maire. *Né à Mézériat le 16 novembre 1738, fils de Philibert Babad et de Marie Dégletane. Nommé au conseil municipal de Mézériat par arrêté du 6 floréal an XII (26 avril 1804), nommé maire le 15 mai 1815, destitué à la seconde Restauration au profit de Place, mais nommé par arrêté du 8 septembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé en 1816, nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1830.

Babad Jean Louis. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 août 1816, remplacé par arrêté du 25 octobre 1816, adjoint nommé par arrêté du préfet Rogniat du 13 juin 1821, puis maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1845.

Babey Georges. Conseiller de préfecture. Né le 18 mai 1883, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 7 février 1919, démissionnaire le 20 septembre pour devenir magistrat.

Baboin Aimé (Aimé Jean Joseph). Maire. Né à Saint-Vallier-sur-Rhône le 8 décembre 1809, fils de Jean Florent Baboin (1763-1847), soyeux, et de Joséphine Pétronille Miège (1778-1847). Fabricant de soieries, il fonde un puissant empire textile en introduisant en France la fabrication du tulle de soie. Le 4 juin 1850, il achète le château de Loyes à Joseph Dervieu de Villieu héritier de la famille Dervieu de Villieu (voir notices). Il est cité comme lieutenant de louveterie dans l’Ain en 1868, maire* *de Loyes nommé le 26 août 1865, jusqu’à sa mort à Nice le 14 février 1870. Remplacé le 10 août 1870 par son fils Auguste Baboin (voir notice) et plus tard par son fils aîné Henry (voir notice). Une cloche de l’église de Loyes porte le nom d’Élisa ; elle a été baptisée le 18 octobre 1867, avec comme parrain Aimé Baboin et comme marraine Élisa Bonhomme, son épouse.

Baboin Aimé. Maire. Né le 12 juillet 1845, cultivateur, maire de Crans élu en mai 1900, réélu en mai 1908. Peut-être Aimé Baboin, né à Lyon le 16 mars 1845 (?) fils d’Aimé Baboin (voir notice) et de Marie Louise, dite Élisa, Bonhomme (1818-1886). Zouave pontifical, il est mort à Saint-Vallier le 28 novembre 1919.

Baboin Auguste (Jean Auguste). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lyon le 15 juillet 1841, fils d’Aimé Jean Joseph Baboin (voir notice), et de Marie Louise, dite Élisa, Bonhomme (1818-1886). Propriétaire et négociant (50 000 F de revenus en 1855, 10 000 en 1874), maire de Loyes nommé le 10 août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé le 25 janvier 1878, démissionnaire du conseil municipal le 30 août, réélu le 18 mai 1884 et le 25 mai 1888 jusqu’en mai 1892. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux pour le canton de Meximieux élu le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, remplacé en 1880. Candidat sur la liste de l’Union conservatrice qui n’a aucun élu aux législatives au scrutin de liste du 4 octobre 1885. Il est mort à Lyon le 10 octobre 1910.

Baboin Henri (Jean Aimé Henry). Maire. Né à Lyon le 4 mars 1839, fils d’Aimé Baboin (voir notice) et de Marie Louise, dite Élisa, Bonhomme (1818-1886). Associé avec son frère Auguste Baboin (voir notice) dans les affaires de soieries héritées de leur père, il est élu conseiller général de l’Isère et député bonapartiste de la 3e circonscription de l’Isère (région de sa belle-famille, les Blanchet) au Corps Législatif du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870. Maire de Loyes élu le 5 juin 1897, jusqu’à sa mort au château de Loyes (officiellement à Lyon) le 24 juin 1910. Il a financé la reconstruction du clocher de l’église de 1901 à 1903.

Baboin-Jaubert Aimé. Maire, membre du conseil départemental de l’Ain. Né à Écully le 25 août 1888, fils d’Émile Baboin (1860-1930), soyeux, administrateur de la Banque de France, fondateur et donateur du musée des arts décoratifs à Lyon, créateur de la Maison familiale de Marlieux, - et de Thérèse Jaubert (1867-1947). Petit-fils d’Henri Baboin (voir notice) et de Léoncie Blanchet (1841-1922). Soyeux, conseiller du commerce extérieur, administrateur de Descours et Cabaud (il avait épousé Germaine Cabaud [1895-1982]). Nommé par arrêté préfectoral du 27 janvier 1941 délégué pour remplir les fonctions de maire de Loyes, en remplacement de Curtet démissionnaire. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé le 25 mars 1943. Élu maire de Loyes le 18 mai 1945, remplacé le 1er septembre. Il est mort le 27 octobre 1985. Une cloche de l’église de Loyes, nommée Thérèse, a pour marraine Thérèse Jaubert, épouse Émile Baboin.

Babolat Jacques. Maire de Lompnas nommé en 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, décédé et remplacé par arrêté du 1er juillet 1819.

Babolat Joseph. Maire. Né en 1768, maire* de Lompnas *remplacé en décembre 1792.

Babolat Joseph.* Maire*. Beau-frère de son prédécesseur, Louis Grinand, il est élu maire d’Ordonnaz en mai 1892 et construit le chemin de Tenay. Réélu en mai 1896 et 1900, il démissionne en 1903.

Bibliographie : A. Fontaine, Petite histoire d’Ordonnaz.

Babolat Joseph. Maire d’Ordonnaz élu en décembre 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain socialiste), 1929 (républicain socialiste) et 1935, remplacé lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 27 septembre 1941, « pour son hostilité à l’œuvre de rénovation nationale » (Le Bugiste du 25 octobre 1941). Il est réélu en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947.

Babolat Pierre Joseph. Maire d’Ordonnaz élu en décembre 1792, cité le 23 décembre 1793.

Bacconnier Claudius. Maire. Né le 5 septembre 1906, maire de Saint-Marcel-en-Dombes élu de mai 1954 à mars 1958.

Bacconnier Jean. Agent municipal de Sandrans élu en l’an VI, maire en l’an VIII, remplacé la même année.

Baccot Joseph.* Maire* de Saint-Bernard élu en mars 1965 (ALIM), remplacé en cours de mandat.

Bachelard. Membre du directoire du district de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par Boisset en fructidor an II.

Bachellier Claude. Agent municipal. Né à Viriat le 23 janvier 1757, fils de Joseph Bachellier (1730-1805), laboureur à Curtaringes, et de Marie Jayr (1730-1801). Expert, maire* *de Viriat élu en messidor an VII, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Viriat le 27 janvier 1828, à l’âge de 71 ans. En 1822, à l’âge de 65 ans, il avait épousé une femme de 28 ans.

Bacher Joseph Michel. Maire. Né le 14 mars 1748, fils de Michel Bacher, propriétaire, négociant à Lyon, et d’Anne Perrachon. Agent municipal de Trévoux élu de l’an VI à l’an VIII, nommé 1er adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), maire le 20 décembre 1807, remplacé en janvier 1813. Il est nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Capelle du 10 décembre 1814. Il est mort à Trévoux le 4 décembre 1820, à l’âge de 73 ans.

Bachet. Administrateur du département. Administrateur du district de Trévoux cité dès floréal an III, y demeurant. Il est nommé administrateur du département par arrêté du Directoire exécutif du 28 fructidor an V (14 septembre 1797), mais refuse la place.

Bachet Jean Antoine Alexandre de. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 30 mars 1777, fils de Claude Marie de Bachet (1712-1777), seigneur de Mézériat, chevalier de Saint-Louis, et de Marie Josèphe Garron de la Bévière (1743-1822) sœur de Claude Jean Baptiste Garron de la Bévière (voir notice). Propriétaire à Sergy, nommé maire de cette localité de 1827 à 1830. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé en 1825, remplacé en 1831.

Bachoud Joseph. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Nantua le 2 septembre 1843, négociant, candidat le 22 mai 1881 au conseil d’arrondissement de Nantua avec 714 voix contre 872 à l’élu le docteur Joseph Auguste Levrat. Il devient conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu au deuxième tour par le canton de Châtillon-de-Michaille, le 3 juillet 1881 par 439 voix contre 68 à Chevron et 15 à Besson sur 546 votants et 2361 inscrits, en remplacement de Julliard décédé, puis conseiller de l’arrondissement de Nantua le 12 août 1883. Réélu le 28 juillet 1889. Président du conseil de l’arrondissement. Conseiller général du canton d’Izernore élu le 27 juillet 1890 jusqu’à sa démission en 1896. Il est mort à Nantua en octobre 1914.

Baconnier Gisèle. Maire. Née le 12 février 1952, réceptionniste, conseillère municipale de Monthieux en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélue en juin 1995 (RPR), mars 2001 (DVD) et mars 2008. Présidente de la communauté de commune Centre Dombes élue le 18 avril 2008. Candidate en huitième position aux élections régionales du 22 mars 1992 sur une Liste de vos élus locaux et socioprofessionnels DVD conduite par Alexandre Robin et qui n’atteint pas, avec 3,62 % des voix, le seuil minimum de 5 % pour avoir un élu. Candidate (RPR) aux élections cantonales de Villars-les-Dombes les 15 et 22 mars 1998.

Baconnier Jean. Maire de Villars nommé en octobre 1830 et 1831.

Baconnier Jean. Maire. Adjoint de Saint-Nizier-le-Désert élu en mai 1904, maire en mai 1908, remplacé en 1912.

Bacon-Tacon Pierre dit Pierre Jean-Jacques. Conseiller d’arrondissement. Né à Oyonnax le 17 juillet 1738, fils de Joseph Tacon, fabricant de peignes, et de Marie Laplanche. Frère de Jules François Tacon (voir notice). Il accole à son nom Bacon et rajoute Jean-Jacques à son prénom de baptême. Médecin, sa passion des antiquités le fait voyager en Grèce, en Égypte et en Russie où l’on dit qu’il a été au service médical de Catherine II, ou maître de langues. Rentré en France, sous le nom de Comte de Tacon, il prétend qu’en 1767, le duc de Wurtemberg l’avait fait comte du Saint-Empire. Il tient une maison de jeu et publie en 1781 un Manuel du jeune officier ou Essai sur la théorie militaire, dédié au prince de Condé et dont la deuxième édition dédiée au comte du Nord, devenu le tsar Paul 1er, et à Catherine, lui vaut une pension de 2 400 livres jusqu’à la Révolution. Il écrit beaucoup, pour approcher diverses personnalités telles que Mirabeau ou La Fayette, tâte du journalisme en 1792, rédige avant la promulgation de la Constitution de l’an III un Plan patriotique ou idée d’une bonne constitution républicaine en France, se voit confier une mission statistique d’équipements dans les départements par Pierre Bénezech, ministre de l’Intérieur, rédige à son retour Recherches sur les origines celtiques, principalement sur celles du Bugey, ouvrage jugé fantaisiste par Révérend du Mesnil, refuse, dit-il, en 1798 la fonction de ministre de la Police proposée par le directeur Merlin et se fait présenter à Bonaparte en faveur duquel il écrit des opuscules tels que : Mon opinion sur le traité de Campoformio en l’an VI et La raison aux Français ou Analyse de la Constitution de l’an VIII où il justifie le coup d’État du 18 brumaire. Arrêté le 2 mai 1800 comme agent de Pitt, il est libéré faute de preuves, après avoir été emprisonné trente-six jours au Temple. Prétendant être victime de Léger-Félicité Sonthonax (voir notice), il publie le 6 décembre 1801 un opuscule vengeur à son encontre et à celui de son père, Jules. Nommé le 22 juin 1801 conseiller de l’arrondissement de Nantua, il n’est pas installé dans ce poste (il n’apparaît en effet que sur l’annuaire de l’an X). Sous l’Empire, marchand d’antiquités à Lyon, il se ruine et il est condamné en 1807 à trois mois d’emprisonnement par le tribunal de Nantua pour avoir trafiqué sur la conscription. En 1812, il achète les sources thermales de Saint-Honoré-les-Bains dans la Nièvre, mais ne réussit pas mieux. Il est mort à Paris en mars 1817. Son fils, Louis-Antoine Bacon-Tacon, né à Oyonnax le 22 octobre 1759 de Claudine Andréanne Passerat, marchand de tableaux avant la Révolution et franc-maçon, avait été recruté en septembre 1793 par le ministère de l’Intérieur comme agent secret, appelé pudiquement commissaire-observateur local pour le département de Paris, et surveillait l’esprit public. Il avait été arrêté avec son père le 2 mai 1800 comme agent royaliste. Ses rapports ont été publiés par le bibliographe Pierre Caron dans Paris pendant la Terreur.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1901, Notice sur la ville d’Oyonnax et son industrie, art. E. Dubois. – Dict. de biographie française, art. G. Walter. – Visages de l’Ain n° 89, 1965, Le docteur Tacon dit Bacon-Tacon, art. V. Genty. – A. Cartaz, Les médecins bressans, Paris 1902.

Badel Antoine. Maire. Né à Chazey, hameau de l’Hôpital, le 14 pluviôse an X (3 février 1802), fils de François Badel et de Jeanne Marie Balme. Charron ferrant, adjoint de Chazey-sur-Ain en 1846, maire en 1847 jusqu’à sa mort à Chazey le 4 juin 1850, à l’âge de 49 ans.

Badel Jean. Maire de Villieu élu le 10 décembre 1919, remplacé le 12 juin 1920.

Badez Alfred (Alfred François Célestin).* Maire. *Né à Vernoux le 5 septembre 1868, fils de François Marie Louis Célestin Badez (voir notice) et de Marie Josèphe Flochon. Cultivateur, maire (radical, puis républicain radical) de Vernoux élu en mai 1908, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929 jusqu’en 1935.

Badez François Marie Louis Célestin. Maire. Né à Vernoux le 13 juin 1837, fils de Claude François Badez, instituteur, et de Marie Josephte Charvet. Cultivateur, maire de Vernoux élu en mai 1884, remplacé en 1888.

Badoulier Joseph Marie Thérèse (Badoullet, Badouillé, Badouiller). Maire. Né vers 1732, avocat au parlement de Bourgogne. Député de Coligny pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Coligny cité en 1792, remplacé en 1793 pour être officier municipal. Adjoint de Coligny par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), premier maire nommé à la Restauration. Il est mort à Coligny le 27 octobre 1815, à l’âge de 83 ans. Cité par Dufaÿ à propos de ses deux fils : Claude François Joseph Thérèse, sous-lieutenant de cavalerie, mort le 31 octobre 1805 à Coldievo à l’âge de 26 ans, et Claude Étienne François, né à Coligny le 9 mai 1781 et mort à l’âge de 17 ans de ses blessures reçues en Italie en 1798.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.

Bagne Marius. Maire. 1er adjoint radical de Biziat en mai 1953, élu maire en mars 1959, réélu en mars 1965 jusqu’en 1971.

Bagne Max. Maire. Né le 28 février 1953, agriculteur, conseiller municipal de Biziat en 1983, troisième adjoint en 1989, premier adjoint en 1995, maire élu en mars 2001 (DVG). Vice-président de la communauté de communes des Bords-de-Veyle en 2005. Il ne se représente pas en mars 2008.

Bail Antoine. Maire. Né à Monthieux le 7 janvier 1819, fils d’Antoine Baille (sic) et de Jeanne Durant. Propriétaire (800 F de revenus en 1855), adjoint de Monthieux nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865, maire nommé par arrêté ministériel du 10 février 1874, remplacé le 8 octobre 1876. Le préfet révoque le maire élu, François Guérin, et dissout le conseil municipal. Bail devient président d’une commission municipale jusqu’en janvier 1878. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1876.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.

Bail Antoine. Maire de Saint-Marcel élu en mai 1904, réélu en mai 1908, remplacé en 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche) remplacé en 1925. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1922.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.

Bail Jean. Maire. Né le 10 mars 1931, cultivateur, maire de Monthieux en mars 1971 (radical), réélu en mars 1977 (socialiste) et mars 1983.

Bail Joseph. Maire de Saint-Germain-sur-Renon élu en mai 1896, remplacé en 1898.

Bail Pierre. Maire. Né le 2 février 1821, fils d’Antoine Bail (1780-1843), cultivateur, et de Jeanne Durand. Propriétaire (700 F de revenus en 1855), adjoint de Saint-Marcel nommé par arrêté du 17 juillet 1852, maire en 1855, reconduit en août 1860 et 1865, remplacé en 1870, nommé par arrêté préfectoral du 6 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, adjoint en mai 1881, maire en 1882 jusqu’en 1884. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1862. Il est mort à Saint-Marcel le 20 juin 1897.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1991.

Bail Pierre. Maire. Adjoint de Monthieux élu en mai 1888 et 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900.

Baillat Charles. Maire. Médecin, élu maire de Simandre le 6 mai 1945 (MRP) jusqu’en octobre 1947.

Baillat Charles Aimé. Conseiller d’arrondissement. Juge de paix du canton de Treffort, élu par ce canton, conseiller d’arrondissement élu en 1833 jusqu’en 1845.

Baillat Jean-Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né vers 1753, notaire à Chavannes-sur-Suran. Ses minutes sont conservées pour les années 1776 à 1819. Administrateur du district de Bourg élu en 1790, juge de paix du canton de Chavannes cité en 1793, maire de Chavannes cité dès vendémiaire an III, démissionnaire le 21 nivôse an II (10 janvier 1794), car le cumul des fonctions d’élu et de notaire est prohibé par la loi du 14 frimaire relative à l’organisation du gouvernement provisoire révolutionnaire (il est également juge de paix). Nommé maire par arrêté d’Albitte signé à Carouges le 22 germinal an II (11 avril 1794), agent national de la commune cité le 6 frimaire an III (26 novembre 1794), maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (22 avril 1800), remplacé en juin 1815. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 23 mars 1820. Conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1800, cité jusqu’en 1809.

Baillat Jean Louis. Maire de Saint-Trivier-de-Courtes nommé de 1837 à 1846.

Baillet Alphonse. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en fin de mandat après 1919 (conservateur), adjoint en mai 1925 (conservateur, puis URD), réélu adjoint en mai 1929 (URD) et 1935.

Baillet Joseph. Maire de Birieux élu en mai 1945 jusqu’en novembre 1947 (radical-socialiste).

Baillet Henri. Maire. Né à Saint-André-sur-Vieux-Jonc le 20 mars 1901, conseiller municipal de Servas élu le 6 mai 1945, 1er adjoint le 3 novembre 1947, réélu en mai 1953 (radical-socialiste), maire en cours de mandat le 10 octobre 1957, réélu en mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’au 21 mars 1971.

Baillet Marius. Conseiller d’arrondissement. Industriel, conseiller municipal de Nantua, puis adjoint, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Nantua le 23 mars 1924, en remplacement de Julien Arène décédé. Il ne se représente pas en 1927, un des deux sièges de conseiller étant supprimé.

Baillivy Georges. Maire de Saint-Nizier-le-Désert élu en mars 1977, remplacé en avril 1978.

Baillod César. Maire. Né (Jules Marie César) à Songieu le 30 mars 1854, fils de Charles Baillod (voir notice) et de Marie Françoise Ulliet. Maire de Songieu élu en mai 1888, réélu en 1892 et 1900 jusqu’en 1908.

Bibliographie : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.

Baillod Charles. Maire. Né à Songieu le 14 février 1820, fils de Claude François Baillod (1768-1859) et de Jeanne Claudine Blanchard. Neveu du général Jean Pierre Baillod (voir notice). Propriétaire, maire de Songieu nommé en 1846, renouvelé par arrêté du 20 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860, 1865 et 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884 jusqu’en mai 1888. Lors du plébiscite du 20 décembre 1851, la commune donne 128 oui et 3 non. Il est mort à Songieu le 7 juillet 1888.

Bibliographie : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.

Baillod Jean-Pierre. Conseiller général, parlementaire. Né à Songieu le 20 août 1771, fils de Joseph Baillod-Carme (voir notice) et de Jacqueline Reydellet (décédée en 1818), il reçoit des notions de grec et de latin de son oncle chanoine à Nyon et entre au collège de Belley où il se lie avec Benoît Prosper Sibuet, comme lui futur général, et Anthelme Brillat-Savarin. Il n’est pas attiré par la vie militaire, son père le destinait au droit, mais les décrets de la Convention des 14, 16 et 23 août 1793, ordonnant la levée en masse, l’obligent à s’engager le 22 septembre avec son frère aîné dans le 11e bataillon de l’Ain qui se forme à Belley. Il est élu capitaine de la 7e compagnie le 27 septembre. Le 1er octobre, sont élus le chef de bataillon Vincent, juge de paix à Saint-Benoit, et l’adjudant-major Frédéric Brillat, futur colonel. Le 8 novembre, le bataillon de Belley reçoit l’ordre de se rendre à Lyon. Il y arrive le 25 novembre. Les opérations militaires étant pratiquement terminées, son rôle se borne à des opérations policières. Baillod, qui ne montre pas un grand enthousiasme, est dénoncé par son chef de bataillon « comme un aristocrate de la plus dangereuse espèce ». Arrêté, emprisonné, il comparaît devant la commission révolutionnaire dans laquelle siège un de ses anciens professeurs du collège de Belley qui le fait libérer. On dit qu’il pardonna à son dénonciateur qu’il sauva de la vengeance de ses soldats ulcérés par sa dureté. Puis le 11e bataillon est placé sous les ordres de Kellermann, général en chef de l’armée des Alpes qui rejette les Piémontais au-delà des Alpes. En décembre 1794, Baillod est à l’armée d’Italie et participe à la bataille de Loano, puis après le 26 mars 1796, date de l’arrivée du nouveau et jeune général Buonaparte, aux opérations de légende conduites par celui-ci. Le 22 décembre 1795, il avait été affecté à l’état-major de la 8e division intérieure comme adjoint à l’adjudant général Stabenrath. Le 21 octobre 1796, il écrit à son père pour lui demander l’autorisation d’embrasser l’état militaire profitant d’une exception faite par le ministre de la Guerre Petier à la requête de son adjudant-général Stabenrath au règlement qui prohibait toute participation à l’état-major d’officiers directement élus. Son poste est ainsi confirmé. En réalité, cette confirmation, datée du 26 septembre, est antérieure à la demande qu’il adresse à son père. Le 31 janvier 1800, il est chef de bataillon attaché à Saint-Hilaire qui a pris le commandement de la 8e division. Puis avec la Grande Armée, il participe aux campagnes napoléoniennes. Blessé à Eylau le 8 février 1807, il est nommé le 4 mars adjudant-major et chef d’état-major de la division Saint-Hilaire en remplacement de son ami Stabenrath affecté à l’état-major général. Il est fait baron de l’Empire par décret impérial du 23 mai 1809. Le 22 mai 1809, il est à l’horrible bataille d’Essling où Saint-Hilaire est tué, lui-même est blessé d’un coup de biscaïen au genou droit. Le 6 août 1811, il est nommé général de brigade et commande provisoirement le département de la Manche. Il se marie à Valognes le 28 janvier 1812 avec une jeune fille de cette localité, Nathalie Guiard (ou Guyard) née le 9 novembre 1792. Le 22 mars, il est affecté au camp de Boulogne où il a la direction du camp de gauche puis provisoirement le commandement supérieur de toutes les troupes. Il évite ainsi la campagne de Russie d’autant qu’il a des problèmes de santé. Le 20 janvier 1813, il reçoit l’ordre de se rendre à Magdebourg comme chef d’état-major au corps d’observation de l’Elbe sous les ordres de Lauriston. Il y fait venir son frère Jacques en tant que secrétaire particulier. Il fait la campagne d’Allemagne de Lützen à Leipzig où le 18 octobre il est blessé à la face par un éclat d’obus. Il est tellement défiguré – il a la mâchoire inférieure fracturée – que son aide de camp, Lecastreyer, qui le cherche parmi les morts et les blessés, après avoir nettoyé son visage, ne le reconnaît pas et le laisse sur le champ de bataille. Il est ramassé comme mort par des grenadiers sur ordre du commandant d’Elsonce qui ne veut pas laisser un cadavre de général. Lors du transport, on s’aperçoit qu’il vit encore. Il est soigné par Larrey. Quelques jours après, pour fuir l’ennemi, ne pouvant monter en calèche en raison des douleurs provoquées, il remonte à cheval et parcourt cent lieues en douze jours, ne pouvant ni parler ni s’alimenter si ce n’est au moyen d’une sonde. Pour lui la guerre est terminée ; il obtient le commandement du département de la Manche le 12 janvier 1814. Sous la première Restauration, son commandement est confirmé, mais le 24 mars 1815, Napoléon le nomme chef de l’état-major général du gouvernement des 14e et 15e divisions à Rouen. Après Waterloo, le 15 juillet, son commandement lui est retiré. Il est placé en demi-solde le 1er octobre 1815 jusqu’au 30 décembre 1818, date à laquelle il est réintégré dans son rang d’ancienneté. Il est admis d’office à la retraite le 1er janvier 1825. Le 1er novembre 1826, Charles X le nomme lieutenant-général honoraire. Replacé le 22 mars 1831 comme maréchal de camp disponible, il est mis à la retraite le 1er octobre 1833. Plus tard, un décret du 25 janvier 1853 le relèvera de sa retraite et le placera dans le cadre de réserve à compter du 1er janvier. Le 3 juillet 1830, il est élu député de la Manche par 179 voix sur 339 votants et 392 inscrits et siège dans l’opposition. Il fait partie de la trentaine de députés qui se réunissent chez le banquier Laffitte et qui pilotèrent la révolution de Juillet. Réélu député de la Manche en juin 1831, à Valognes, par 279 voix sur 389 votants et 578 inscrits contre Sivard de Beaulieu qui obtient 74 voix, il entre également au conseil général de ce département. Il défend la Charte de 1830 et Louis-Philippe. En 1834, ses amis lui préfèrent un autre candidat. L’arrondissement de Belley cependant lui propose une candidature contre Cormenin qui sera d’ailleurs battu par d’Angeville. Il refuse, s’en explique dans une lettre publiée par le Courrier de l’Ain (n° 79 du 8 juillet 1834) et se retire de toute vie publique. Il est mort au manoir de Saint-Germain-de-Tournebut à Valognes le 1er mars 1853. Son nom est gravé sur l’arc de triomphe de l’Étoile, côté ouest. Le quatrième de ses fils, Auguste Charles Marin Baillod, a été général de division.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. G. Walter. – M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986. – A. Chagny, Le général Baillod, dans Le Bugey, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 16e et 17e fasc. de 1911 à 1923. - G. Six, Dict. biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l’Empire, Saffroy, 1934. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Visages de l’Ain, n° 107, 1970, Jean-Pierre Baillod, un valromeysan général d’Empire, art. P. Perceveaux. – LH/92/2.

Baillod-Carme Joseph. Maire. Né à Songieu le 27 janvier 1743, fils de Jean Pierre Baillod, cultivateur, et de Jeanne Vuillermet. Élu maire de Songieu en 1790 et, au mois de mai, administrateur du district de Belley. Réélu maire le 12 décembre 1792. Sous la Terreur, il est arrêté sur l’ordre d’Albitte et incarcéré à Champagne. Il est libéré avant son transfert à Ambronay ou à Pierre-Châtel, mais reste privé de ses droits de citoyen actif. Le conventionnel Boisset en mission dans l’Ain prend un arrêté le 27 août 1794 le réintégrant dans ses droits de citoyen français et note qu’il est père de 10 enfants dont deux au service de la République. En effet, de Jacqueline Reydellet de Dortan, il avait eu 10 enfants dont 5 garçons. Les deux aînés, dont Jean-Pierre le futur général Baillod (voir notice), étaient entrés dans le 11e bataillon de l’Ain le 22 septembre 1793. Il est mort à Songieu le 15 ventôse an XIII (6 mars 1805).

Bibliographie : A. Chagny, Le général Baillod, dans Le Bugey, fasc. n° 6, 1911. - M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.

Baillot Jacques. Maire de Fareins nommé en 1819, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Bailloud Pierre. Maire. Né le 1er octobre 1937, cadre administratif agricole, maire de Meillonnas élu en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG), mars 2001 (DVG) et mars 2008, président de la Communauté de Treffort en Revermont créée le 8 novembre 1994, jusqu’en mai 2001. Troisième vice-président de la communauté de communes de Treffort en Revermont (CCTER) le 17 avril 2008. Candidat aux cantonales de mars 1994 (SE) avec 15,69 % des voix au premier tour et 21,78 % au second tour dans une triangulaire. Candidat en mars 2001 (DVG), il obtient 12,10 % au premier tour. Il démissionne de la mairie en octobre 2010. Il est mort le 11 septembre 2011.

Bailly Amand Julien. Maire. Né à Ruffieu le 29 octobre 1820, fils de François Marie Bailly et de Marie Françoise Pillard. Cultivateur, maire de Ruffieu nommé le 14 février 1876, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Ruffieu le 25 décembre 1899.

Bailly André. Maire. Né à Ruffieu le 10 juillet 1887, fils de Jean Alphonse Bailly, cultivateur, et de Marceline Honorine Noémi Françon. Maire de Ruffieu élu le 18 mai 1945 (peut avoir été désigné dès le 14 octobre 1944), réélu en octobre 1947 (communiste) et le 10 mai 1953 (PC), remplacé en 1959. Candidat (communiste) au élections du conseil général le 23 septembre 1945 dans le canton de Champagne, le 7 octobre 1951 et le 20 avril 1958. Il est mort à Ruffieu le 12 mai 1963.

Bailly André. Maire. Né le 10 juillet 1944, ingénieur, conseiller municipal de Blyes en mars 1983, maire de mars 1989 à 1995 (DVD).

Bailly Benoît Nestor. Maire. Né à Chaveyriat le 6 octobre 1810, fils de Jean-Louis et de Jeanne Delay. Cultivateur, puis rentier aux Preux (500 F de revenus en 1855, 3 000 F en 1874), adjoint de Chaveyriat nommé en 1855, renouvelé en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire nommé le 31 mai 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878 jusqu’à son décès à Chaveyriat le 6 septembre 1880.

Bailly Charles. Conseiller général. Né le 13 février 1920, directeur d’école. Il est élu conseiller général (intérêt cantonal) du canton de Champagne-en-Valromey en 1976 avec 37,08 % des voix dans une quadrangulaire. Il ne se représente pas en 1982.

Bailly Charles. Maire. Né le 10 novembre 1927, VRP, maire de Saint-Étienne-sur-Chalaronne en janvier 1978 (socialiste), réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.

Bailly Francisque. Conseiller d’arrondissement. Adjoint d’Hauteville, élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton d’Hauteville au deuxième tour le 21 octobre 1928, en battant le sortant Marius Seytier. Décédé en 1933.

Bailly François. Maire. Fils de Jean-Baptiste, maire d’Hotonnes élu le 20 mai 1888, remplacé en mai 1892.

Bailly Gérard. Maire. Né le 28 mars 1926, exploitant agricole jusqu’en 1965, puis chauffeur, conseiller municipal d’Hotonnes en 1965, réélu en 1971 et 1977, maire le 8 février 1979 (PRI) en remplacement de François Buscal démissionnaire. Réélu en mars 1983 et mars 1989 (UDF-PR). Il ne se représente pas comme maire en 1995, mais reste au conseil municipal jusqu’en 2001. Il est mort en juin 2010.

Bailly Honoré. Maire d’Injoux élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 24 novembre 1944, nommé maire, remplacé aux élections d’avril 1945.

Bailly Jean. Maire de Tramoyes élu en 1848, remplacé en 1850.

Bailly Joseph. Maire. Cultivateur, adjoint de Craz élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (progressiste). Il donne sa démission en cours de mandat, mais la retire. Maire en décembre 1919.

Bailly Ludovic. Maire. Né à Hotonnes le 2 octobre 1883, fils de Louis Anthelme Bailly et de Marie Félicienne Berne. Cultivateur, adjoint d’Hotonnes élu en décembre 1919, maire (conservateur) le 16 décembre 1920, réélu le 17 mai 1925, le 19 mai 1929, remplacé en mai 1935, réélu le 26 octobre 1947 (républicain indépendant), remplacé en 1951.

Bailly Marcel. Maire de Fitignieu élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (REI) jusqu’au rattachement de Fitignieu à Sutrieu le 1er janvier 1974.

Baise Christian. Maire. Né le 26 octobre 1951, agriculteur, maire de Saint-Jean-de-Thurigneux en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008.

Baise Joanny. Maire de Mionnay élu en mai 1946, réélu en novembre 1947 (radical indépendant), démissionnaire le 15 décembre 1947 et remplacé par Jean Prenat.

Baise Louis. Maire, conseiller général. Né le 10 octobre 1926, exploitant agricole, maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche), mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (RPR). Conseiller général du canton de Trévoux élu le 21 mars 1982 (RPR) par 55,27 % des voix contre 44,73 % à Edmond Large (PS) maire de Saint-André-de-Corcy et conseiller sortant. En 1985, il est élu conseiller du canton nouvellement créé de Reyrieux en 1985. En mars 1988, il est battu avec 47,21 % des voix par Louis Duriat.

Baise Martial. Maire. Né le 26 juin 1933, agriculteur, conseiller municipal de Mionnay depuis 1964, adjoint en 1977, maire en mars 1979 (DVG), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995 (UDF) jusqu’en 2001. Président du Syndicat intercommunal de distribution d’eau potable Dombes-Saône. Candidat UDF à la cantonale partielle de Reyrieux du 11 juin 1995, provoquée par la mort de Louis Duriat, il recueille 23,39 % et se désiste au second tour pour le RPR Olivier Eyraud qui est élu.

Baissard Félix. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 20 novembre 1838, marchand de bois, adjoint de Foissiat révoqué en 1879, maire élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par 1 568 voix contre 1 043 à Burtin par le canton de Montrevel le 30 mai 1886 (3000 F de revenus), en remplacement de Jean-Baptiste Marie Guimet décédé. Réélu, toujours sans concurrent, le 1er août 1886, le 31 juillet 1892, le 28 juillet 1895, le 21 juillet 1901, le 28 juillet 1907 et le 3 août 1913 (radical).

Bajolet (fils) (Bajollet). Avocat à Mérignat, administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790, puis juge de ce district.

Bajollet Jacques Robert (Jacques Joseph). Maire. Né à Mérignat le 2 mars 1763, fils de Joachim Bajollet, homme de loi, et de Françoise Goiffon. Docteur en médecine reçu à Montpellier le 3 novembre 1784, maire de Mérignat cité en l’an II, remplacé, agent municipal de Mérignat élu en l’an V, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 février 1816, pour être nommé le même jour maire de Cerdon. Renouvelé à Cerdon par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé en 1829.

Bal Eugène (Claude Eugène). Maire. Né à Meyriat le 12 janvier 1845, fils d’Eugène Bal et de Marie Bernard. Meunier, maire de Meyriat élu le 21 janvier 1878, réélu le 21 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888.

Bal François (François Élisée). Maire. Né à Challes, hameau de Cizod, le 12 août 1863, fils de Louis Joseph Bal, cultivateur, et de Marie Léontine Pupunat. Cultivateur, conseiller municipal de Challes-la-Montagne en 1896, maire élu le 17 mai 1908 (progressiste), réélu le 19 mai 1912 (progressiste), en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Il est mort le 25 avril 1938, avant de recevoir sa Légion d’honneur du préfet Bernard qui lui avait été accordée par décret du 24 février 1938. . LH/96/3.

Bal Jean-Marie. Maire. Né à Hautecourt le 31 octobre 1748, fils d’André Bal et de Jeanne Marie Bernard. Maire de Hautecourt cité dès décembre 1792. Le 9 nivôse an II (29 décembre 1793), il fait sonner le tocsin et invite les citoyens à massacrer les sans-culottes, après avoir fait emprisonner l’agent national Claude Bérard. Le directoire du district ordonne son arrestation. Il est libéré par Albitte le 20 pluviôse an II (8 février 1794).

Bal Joseph. Maire de Meyriat élu en mai 1892.

Bal Serge. Maire. Né le 9 mars 1956, professeur des écoles, maire de Flaxieu élu en mars 2008.

Baladier François. Maire. Né le 23 janvier 1936, directeur de la chambre d’agriculture, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne en avril 1978 (socialiste), réélu en mars 1983 et en mars 1989 (MAJ). Il démissionne de son mandat de maire en septembre 1990 et du conseil municipal le 3 mars 1992.

Baland Charles. Agent municipal. Adjoint de Lantenay nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Dans l’arrêté de nomination, il est qualifié d’ex-agent municipal.

Balansard Jean. Maire de Faramans élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912.

Balaÿ Bruno. Maire. Né le 10 août 1942, chirurgien orthopédiste, conseiller municipal de Saint-Bernard en mars 1983, adjoint en mars 1989 (RPR), 3e adjoint en juin 1995, maire en mars 2001, réélu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008.

Baldy Charles. Maire de Tenay élu en mai 1929 (URD), remplacé en 1931.

Balési Paul Alexandre. Conseiller de préfecture. Né le 3 novembre 1886, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 27 octobre 1919, puis de la Drôme le 3 novembre 1922.

Balivet Armand. Maire. Né le 2 avril 1942, maire de Mérignat élu en mars 2001 (DVG).

Balivet Jean. Maire de Treffort en mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (socialiste) jusqu’en 1972, date de la fusion de la commune avec Cuisiat.

Balivet Philippe. Maire. Né à Bourg le 2 avril 1942, viticulteur, maire de Mérignat en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983 et mars 1989 (MAJ).

Ballaguy Claude (Ballagui). Maire. Fils de Claude Ballaguy et de Claudine Michet. Propriétaire d’une filature de coton, maire de Pont-de-Veyle nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire par courriers des 15 janvier et 21 avril 1818, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 mai 1818.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, Notice historique sur Pont-de-Veyle, art. E. Dubois.

Balland Alain. Maire. Né le 16 janvier 1965, comptable, adjoint de Corcelles en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Balland César (Joseph César Adolphe). Maire. Né à Lantenay le 2 septembre 1875, fils de Louis Marie Balland (1846-1913) et d’Émilie Adélaïde Goyffon (1849-1923). Agriculteur, adjoint de Lantenay élu décembre 1919, remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935, maire en cours de mandat, remplacé par le président du CLL, réélu en mai 1945, jusqu’en octobre 1947 (radical-socialiste). Il est mort à Lantenay le 24 mars 1953.

Balland Charles. Agent municipal. Né à Lantenay le 3 octobre 1750, fils de Gabriel Balland et de Claudine Bouvard. Maire* *de Lantenay élu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), remplacé en l’an VI. Adjoint cité en 1812 et 1813. Il est mort à Lantenay le 20 octobre 1831.

Balland Claudius. Maire de Ceignes, élu en mai 1945, jusqu’en octobre 1947.

Balland Gérard. Maire. Né le 5 mai 1946, premier adjoint de Villereversure élu maire le 21 mars 2008.

Balland Joseph-Marie. Agent municipal. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 6 février 1748, fils d’Antoine Nicolas Balland (1712-1782) et de Marie Claudine Feuillet (1719-1767). Marchand, aubergiste, officier public de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 22 octobre 1794, il devient agent municipal le 30 mars 1797, confirmé le 30 mars 1798 ; jusqu’en 1800. L’ouvrage de A et F Balland le dit maire le 21 juillet 1800 jusqu’au 9 février 1805. Le maire est en réalité Trambly (voir notice).

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation 2e tri. 1910, Saint-Julien-sur-Reyssouze, art. A. et F. Balland.

Balland Lucien. Maire de Lantenay élu en mars 1965 (MRP).

Ballandrin. Maire de Crans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816. Obligé de choisir entre la mairie et la fonction de chef d’escouade de la garde à cheval du canton de Meximieux, il opte pour cette dernière et il est remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er juillet 1817. Probablement de la famille de Marc Antoine Ballandrin, notaire royal à Loyes, qui était curial de Châtillon-la-Palud, Crans et Rignieux-le-Franc en 1787 (Du Mesnil).

Ballandrin Joseph Marie Antoine. Maire de Loyes nommé par arrêté du préfet Rogniat du 2 septembre 1825, jusqu’en 1838.

Balleidier Claude Joseph (Balleydier). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Gex le 29 octobre 1794, fils de Vincent Camille (voir notice) et de Louise Borsat d’Hauterive. Chevalier de l’ordre de Saint-Louis, 2e adjoint de Nantua nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 11 octobre 1824 pour être appelé aux fonctions de procureur du roi à Gex, puis président du tribunal civil de Gex pendant 42 ans. Conseiller municipal de Gex, conseiller de l’arrondissement élu par le canton en 1837, conseiller général élu par le même canton de 1839 à sa mort à Gex le 31 décembre 1863 (réélu en 1854 par 1 144 voix sur 1 156 votants et 2 400 inscrits). Il est mort le 31 décembre 1863.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Balleidier Jean Francisque Léon Joseph. Maire. Né à Auxerre (Yonne) le 19 novembre 1890, fils de Benoît Joseph Camille et de Jeanne Laure Elise Durieux. Conseiller municipal, puis maire de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1935, remplacé par le président du comité local de libération le 2 décembre 1944. Il réside à Lyon, mais il a une propriété de famille au hameau de Meyrieu. Cité comme président du syndicat agricole du Bugey en 1940. Membre du conseil départemental de l’Ain nommé par arrêté du 4 décembre 1942. Il a été en 1941 le chef départemental de la Légion Française des Combattants. Suspendu comme maire par arrêté du préfet Blanchard du 19 octobre 1944. Réfugié en Suisse où il a de la famille, il est condamné par contumace par la Cour de justice de Lyon, section de Bourg, à la mort, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens présents et à venir. Revenu en France vers 1947-1948, il est jugé à nouveau et, acquitté, vit à Paris jusqu'à sa mort le 8 août 1960. Brillant combattant durant la première guerre mondiale (LH), il a écrit "Heures de Gloire et de Misère", préfacé par Jacques Péricard, Durassie & C°, Paris, 1925.

Balleidier Jean-Louis (Balleydier). Administrateur du département, membre du directoire. Né à Gex le 16 décembre 1762, fils de Joseph Marie Balleidier (voir notice) et de Pernette Agathe Delavière. Avocat en Parlement de Bourgogne, administrateur du directoire, destitué de ses fonctions par les représentants Bassal et Bernard par arrêté du 25 septembre 1793, guillotiné le 26 pluviôse an II avec les 14 autres victimes envoyées par Alban et Albitte à Lyon. L’acte d’accusation portait : « Balleidier, administrateur au directoire, homme de loi destitué par Bassal et Bernard, fédéraliste connu. Il était commissaire de la force armée marchant au Jura et a eu encore d’autres missions fédéralistes ». Sa fiancée, dit-on, plaida en vain sa cause devant Albitte. Le jour de l’exécution, elle monta sur l’échafaud pour l’embrasser et lui donner rendez-vous au paradis.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain.

Balleidier Joseph Marie. Né à Gex le 3 mars 1833, fils de Claude Joseph (voir notice) et de Marguerite Alix Roux (1803-1855). Avocat à Chambéry, puis salué par L’Abeille (« notre compatriote ») pour sa nomination comme préfet de Langres le 6 avril 1871. Nommé sous-préfet de Saint-Nazaire le 19 décembre 1833, mis en disponibilité le 6 janvier 1875. Il se retire à Versailles.

Balleidier Joseph Marie (Balleydier). Né à Cruseilles, en Savoie, le 25 septembre 1731, fils de Jean Balleydier (1703-1758), bourgeois de Cruseilles, et de Marie Borgel. Procureur au bailliage de Gex, procureur syndic du district de Gex élu en mai 1790, remplacé en 1792, administrateur du directoire du district de Gex cité en frimaire an II, incarcéré en 1793, libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794). Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Gex. Il est mort à Gex le 13 mars 1803 (ou le 13 octobre 1794. Dans ce cas, ce ne serait pas lui qui aurait été nommé en 1795).

Balleidier Joseph. Maire de Sauverny nommé en 1815 pendant les Cent-Jours, remplacé en septembre.

Balleidier Vincent Camille (Camille Joseph Vincent). Maire, conseiller d’arrondissement, sous-préfet. Né à Gex le 7 octobre 1766, fils de Joseph Marie Balleidier (voir notice), et de Pernette Agathe Lavière (native de Thoiry, fille de Pierre Lavière et de Jeanne Gallopin). Il est, selon Dufaÿ, sous-préfet de cet arrondissement en 1815, mais on ne le trouve pas sur les listes des sous-préfets de cet arrondissement créé en 1814. Nommé procureur du roi près le tribunal de 1e instance de Nantua par ordonnance du 24 janvier 1816, puis président du tribunal civil de Nantua. Maire de Gex nommé par arrêté préfectoral du 26 août 1814 (qui le dit greffier de l’ancien tribunal de première instance de Genève), remplacé en 1815. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 jusqu’en 1831. Président du collège électoral de l’arrondissement de Gex nommé par le roi en août 1815. Président de la Société d’émulation de Nantua. Il est mort à Gex le 17 novembre 1853. Il avait épousé Louise Borssat d’Hauterive.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - ADA 4K34. – LH/99/6.

Ballet. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Thoissey, cité en 1875. Il n’est pas mentionné dans le registre des conseillers d’arrondissement (ADA 3M 500).

Ballet Albert. Maire. Né à Hostiaz le 21 décembre 1892, fils de Victor Emmanuel Ballet, agriculteur, et de Célestine Berthet. Adjoint d’Hostiaz élu en 1929 (républicain radical), maire en 1932, au décès de Frédéric Maillet, jusqu’en 1935. Il réside au hameau de Saint-Sulpice.

Ballet Claude. Maire d’Hostiaz en décembre 1793, remplacé en 1794, agent municipal vers 1798, nommé maire en d’octobre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1835.

Ballet François. Maire. Né le 22 nivôse an III, fils de Joseph Ballet et de Marie-Élisabeth Claret. Maire d’Ambutrix nommé de 1842 à 1848.

Ballet François Marie. Maire. Né à Montanges le 31 octobre 1802, fils de Joseph Ballet et de Marie Joséphine Neyroud. Adjoint* *de Montanges nommé maire en décembre 1 847, remplacé en 1848. Il est mort à Montanges le 6 février 1872.

Ballet Henri. Maire. Né (il a une jumelle) à Tossiat le 1er avril 1737, fils de Charles Louis Ballet, notaire et châtelain de Tossiat, et de Philiberte Simonoz. Notaire à Tossiat de 1767 à l’an XI, député de cette paroisse pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, maire de Tossiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 27 messidor an VIII (16 juillet 1800), décédé à Tossiat le 15 juillet 1803 et remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 13 fructidor an XI (31 août 1803).
BIBLIOGRAPHIE :* Bulletin municipal de Tossiat*, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy. – ADA 4K8 et 9.

Ballet Jackie. Maire. Né le 14 septembre 1938, 3e adjoint de Corveissiat en juin 1995, maire en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. 2e vice-président de la communauté de communes de Treffort en Revermont le 18 avril 2001. Il ne se représente pas en 2014.

Ballet Joseph. Maire de Loyes élu le 10 décembre 1919, remplacé le 17 février 1921.

Ballet Léon. Maire. Né le 2 octobre 1910 (ou 1901), président du comité de libération de Montanges nommé par arrêté du 24 novembre 1944, désigné maire, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP) et mai 1953 jusqu’en 1959.

Ballet Louis. Maire de Saint-Didier-de-Formans élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, démissionnaire, remplacé par arrêté préfectoral du 21 mars 1941. Cette décision est confirmée le 27 août 1942. Nommé vice-président de la délégation spéciale par arrêté du 8 décembre 1944.

Ballet Louis Auguste. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 3 décembre 1872, cultivateur, maire d’Ambutrix élu en décembre 1919 (progressiste), remplacé en 1925, réélu en mai 1935, remplacé en 1937. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 21 décembre 1919. Le 26 juillet 1925, il est battu au deuxième tour par Jean-Marie Mugnier, adjoint de Lagnieu.

Balley Paul. 74e* préfet de l’Ain* nommé le 28 avril 1943. Né à Luxeuil-les-Bains dans la Haute-Saône le 14 janvier 1889, sous-préfet de Beaune en 1930 et de Toulon en 1934, il est préfet de la Corse avant d’être installé dans l’Ain le 5 juillet 1943 où il ne reste que quelques mois puisqu’il est installé le 15 novembre 1943 dans les Pyrénées-Orientales. Le Bugiste du 29 mai 1943, rapporte que son épouse périt en rentrant de Corse pour se rendre à Bourg avec ses trois filles, Janine, Paulette et Marie, et avec son neveu Balley, chef de cabinet, à bord du courrier postal français, Général-Bonaparte qui fut torpillé par un sous-marin Britannique. Balley est révoqué par le comité départemental de libération le 20 août 1944. Le 17 novembre 1944, il est suspendu de ses fonctions. Le 25 mai 1945, il est révoqué sans pension et, le 7 mai 1948, révoqué avec pension. Il est mort à Cuisery dans la Saône-et-Loire le 4 août 1959.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Ballivet Charles. Maire. Né (Balivet) à Thoiry le 1er août 1824, fils de Jacques Balivet, berger de vaches, et de Jeanne Carry. Cultivateur, maire de Thoiry nommé par arrêté du 17 janvier 1860, reconduit le 26 août 1865, remplacé en septembre 1870.

Ballivet Georges. Maire de Champfromier élu en mars 1965 (ALIM), réélu en mars 1971 (DMF).

Ballivet Jules. Maire, conseiller général. Né le 5 mai 1853, médecin, maire de Gex élu (ou réélu) en mai 1900, réélu en mai 1904 et mai 1908. Conseiller général du canton de Ferney-Voltaire élu le 28 janvier 1894, en remplacement de Louis Châtelain décédé. Puis élu du canton de Gex le 20 février 1898, en remplacement de Jean-Charles Joseph Aubert, décédé. Il est remplacé en 1912. Candidat aux élections législatives partielles du 11 octobre 1908, provoquées par le décès de Bizot le 25 août, il recueille au premier tour 1 837 voix sur 4850 votants contre 2 823 à Ernest Crépel qui est élu.

Ballivy Émile.* Maire*. Né le 2 juillet 1845, aubergiste, élu au conseil municipal d’Ambronay, en avant-dernière position, le 22 septembre 1874, réélu le 13 janvier 1878, toujours dans la même position, adjoint d’Ambronay de 1884 à 1887, maire en 1890, réélu en mai 1892 jusqu’en 1894, adjoint de 1904 à 1908, maire de 1912 à 1919.

Ballivy Louis. Maire. Fils d’Émile Ballivy (voir notice), maire d’Ambronay élu en mai 1925 (RS) à 1929.

Balloffy Jean. Maire. Marchand de vins, maire de Saint-Bernard élu en mai 1925 (progressiste, puis URD), réélu en mai 1929 (URD), remplacé en 1936, réélu en 1939. Condamné le 27 avril 1945 par la Chambre civique de l’Ain à cinq ans de dégradation nationale.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 111, Notes historiques sur Saint-Bernard, art. Ledon, 1941.

Ballofier Louis. Maire de Guéreins élu en mai 1912, remplacé en décembre 1919.

Ballofier Marius. Maire de Guéreins élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) et 1929 (URD).

Balme Claude. Maire. Adjoint de Sainte-Julie élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 15 novembre 1941. Cet arrêté est rapporté le 18 décembre, le maintient comme adjoint et désigne un autre délégué, Ernest Cailler. Démission de son mandat d’adjoint acceptée par décision préfectorale du 18 février 1943.

Balme François.* Maire* de Sainte-Julie élu en 1895, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1813.

Balme Jean-Baptiste Grégoire. Né le 9 mai 1740, notaire à Belley et à Rothonod de 1770 à l’an XII, secrétaire du subdélégué avant la Révolution, administrateur du district de Belley et de son directoire élu en mai 1790. Élu provisoirement procureur-syndic en février 1792, à la mort de Jean-Baptiste Gaudet, et remplacé par Guillon. 2e officier municipal de Belley élu en décembre 1792. Incarcéré sous Albitte, écroué au secret à Bourg aux Clarisses le 4 ventôse an II (22 février 1794), mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai), il est libéré après le 9 thermidor. On lui reproche d’« avoir toujours été ennemi des pauvres et ami des grands, d’avoir signé les arrêtés liberticides et fédéralistes du district et de la Société de la Liberté et d’avoir recélé chez lui quantité d’effets nationaux de la maison des ci-devant Joséphistes de Belley ». Président du directoire du district de fructidor an II, jusqu’à la suppression des districts.

Balme Joseph. Maire. Né le 16 décembre 1920, maire de Lhuis élu en mai 1953 (républicain indépendant), jusqu’en mars 1959.

Balme Paul Jean François. Maire. Né à Chazey, fils de Barthélémy Balme et d’Anastasie Cailler. Maire de Chazey-sur-Ain le 18 avril 1830, jusqu’à sa mort à Chazey le 18 novembre 1846, à l’âge de 61 ans.

Balme de Sainte-Julie Charles Auguste (Augustin). Maire. Né à Sainte-Julie le 29 juillet 1766, fils de Charles-Marie de Sainte-Julie (voir notice) et d’Anne Thérèse Albanel. Maire de Sainte-Julie, à la suite de son père, par arrêté du 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824.

Balme de Sainte-Julie Charles-Marie. Maire. Né à Belley le 16 juillet 1736, fils d’Anthelme Balme de Sainte-Julie (1702-1787) et de Suzanne Charlotte Adine du Crozet (décédée en 1790). Écuyer, conseiller du roi, lieutenant-général civil et criminel au bailliage du Bugey, maire de Sainte-Julie nommé par arrêté du 19 floréal an XI (9 mai 1803), décédé et remplacé par arrêté du 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804).

Baloffet Joseph (Jean Joseph). Maire. Né vers 1881, maire (radical-socialiste) de Lagnieu élu en 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925, 1929 et 1935, maintenu par arrêtés préfectoraux des 7 et 13 mars 1941, membre de la Résistance, président du comité de libération nommé par arrêté du 11 octobre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945, date à laquelle il ne se représente pas.

Bibliographie : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu 1924.

Balorre Charles de. Conseiller général. Né le 2 septembre 1855, propriétaire à Bâgé-la-Ville, conseiller général (conservateur) du canton de Bâgé-le-Châtel de 1883 à 1890. Candidat sur la liste des conservateurs présentée aux législatives du 4 octobre 1885 qui n’a aucun élu.

Balouvière Frédéric. Salpêtrier, agent national du district de Trévoux nommé par arrêté d’Albitte du 6 ventôse an II (24 février 1794).

Baluffier Pierre (Ballufier). Maire. Né à Illiat, fils de Louis Baluffier. Maire* *de Garnerans nommé par arrêté du préfet Demartroy du 12 août 1815, remplacé par arrêté du même préfet du 17 février 1816, nommé à nouveau par arrêté du 24 août 1818, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à son décès le 9 novembre 1831, à l’âge de 64 ans. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église.

Bancillon Jean. Maire. Né à Frans le 26 mars 1822, fils de Claude Bancillon, vigneron, et de Benoîte Gaudet. Cultivateur, adjoint de Frans élu en mai 1871, remplacé le 10 février 1874, maire nommé le 24 mai 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.

Banderier Jacques. Maire. Né le 12 juillet 1932, imprimeur chef d’entreprise, adjoint de Montluel en mars 1977, premier adjoint en mars 1983, mars 1989 (UDF) et juin 1995 (UDF), élu maire le 10 décembre 1999 après le décès de Pierre Cormorèche en novembre et réélu en mars 2001 (DVD), sa liste obtenant 35,29 % des voix, contre 33,23 % à la liste de gauche conduite par le conseiller général (DVG) Jacky Bernard et 31,47 % à celle conduite par Gérard Gelin (DVD) premier adjoint depuis 1999.

Banse Ludovic. Maire. Né à Lyon le 29 avril 1814, fils de Théophile Joseph Banse, négociant, et de Justine Arnaud. Sous-directeur à la fabrique de filature Dobler à Tenay, il fonde en 1866 la Société de peignage Banse et Quinson. Maire de Tenay élu en 1848, reconduit le 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort en 1900. Il avait épousé en 1852 Jeanne Adèle Lempereur, fille de Joseph Marie Lempereur (1787-1856), maire de Tenay (voir notice), et de Jeanne Bozonnet (1796-1862).

Baratier Claude. Maire de Saint-Éloi nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1842.

Baratier Joseph. Maire. Né à Birieux le 13 avril 1915, conseiller municipal de cette commune élu le 17 mai 1945, maire le 3 novembre 1947, réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 et mars 1971, jusqu’en mars 1977 (radical).

Baratier Michel. Maire. Né à Meximieux le 25 décembre 1848, fils de Charles Jean Baptiste Baratier et d’Henriette Thévenin. Clerc de notaire, puis avoué, 2e adjoint de Trévoux en 1888, 1er adjoint cité en 1895, maire le 15 décembre 1901, par suite de la maladie de Donat Auguste Bollet, jusqu’aux élections de 1904.

Barbarel François. Maire. Né à Dagneux, alors hameau de Montluel, le 16 mars 1806, fils de Jean Claude Barbarel (1772-1885) et d’Antoinette Barbarel (1775-1856). Cultivateur, maire de Dagneux nommé par arrêté du 2 décembre 1857, remplacé en août 1860.

Barbarin Joseph. Maire. Originaire de Torcieu, fondateur en 1967 de l'entreprise Anjos Ventilation, maire de Torcieu élu le 19 mars 1971 (REI) jusqu’en mars 1977. Il est mort, avec son épouse, près de Lagnieu dans un accident de circulation le 7 janvier 2011.

Barbe. Maire. Président du comité local de libération de Mantenay-Montlin nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en avril 1945.

Barbe Alexis. Maire, conseiller général. Né le 3 octobre 1825, médecin, maire de Villars-les-Dombes élu en 1871, remplacé en 1874. Conseiller général du canton élu de 1877 à 1883.

Barbe Jean François. Maire. Né à Lélex, fils de Philibert Barbe et de Marie Joséphine Gros Gurin. Adjoint de Lélex nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 mai 1818, démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 juillet 1819. Il est mort à Lélex le 22 avril 1828, à l’âge de 63 ans.

Barberat Claude Joseph. Maire, administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Lieutenant criminel au bailliage de Gex, administrateur de ce district élu en mai 1790, membre de son directoire, administrateur du département démissionnaire le 1er juillet 1793, pour devenir juge. Incarcéré en 1793, il est libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794). Nommé par Albitte le 19 germinal an II (9 mars 1794) membre du directoire du district de Gex, renouvelé par Méaulle le 12 thermidor (30 juillet) et par Boisset le 13 fructidor (30 août). Maire de Divonne nommé en 1800 jusqu’en 1812, puis juge de paix à Gex et conseiller d’arrondissement cité de 1816 à 1831. Il est mort à Divonne le 30 décembre 1837, à l’âge de 82 ans.

Barberat Gaspard. Maire. Adjoint (Barberat fils) de Divonne nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 octobre 1815, confirmé par arrêté du 30 décembre 1815, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mai 1817.

Barberat Jean-Louis. Maire. Notaire à Vesenex. Ses minutes sont conservées pour les années 1772 à 1811. Maire de Divonne nommé par Méaulle le 12 thermidor an II (30 juillet 1794). Maire de Vesenex-Crassy nommé en 1800, jusqu’à son décès à Vesenex le 30 octobre 1811, à l’âge de 65 ans.

Barberot Paul. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 26 octobre 1915, fils de Jean Barberot, entrepreneur de maçonnerie, et de Louise Guillot. Élève de l’École centrale de Lyon, entrepreneur de bâtiments spécialisé dans la restauration installé à Bourg en 1944, conseiller municipal (MRP) de Bourg-en-Bresse le 19 octobre 1947 élu sur la liste de Joseph George, 3e adjoint d’Amédée Mercier le 15 mars 1959 et maire le 14 mars 1965, réélu en mars 1971 jusqu’au 20 mars 1977, date à laquelle sa liste est battue par celle de Louis Robin par 9 536 voix contre 6 812, la liste Morin s’étant retirée après le premier tour sans donner de consignes de vote. Président de l’Association des maires du département, conseiller général du canton de Bourg de 1970 à 1973 et du canton de Bourg I en 1973. En 1976, il est battu au second tour avec 2 385 voix par le socialiste André Godin (2 880 voix) tandis que Mme Claude Louis obtient 1 554 voix. Suppléant du MRP Joseph George, candidat contre l’élu Amédée Mercier, aux élections législatives de la 1e circonscription des 23 et 30 novembre 1958. Élu député MRP de la 1re circonscription (Bourg) aux élections des 18 et 25 novembre 1962, avec 17790 voix contre 16513 au sortant Amédée Mercier (indépendant de gauche) et 7129 à Fernand Berardan (UNR). Réélu les 5 et 12 mars 1967 (55,63 % des voix au deuxième tour contre Louis Robin (FGDS), les 23 et 30 juin 1968 avec 18 162 voix contre 17 245 à Yvon Morandat (voir notice), seul ministre du gouvernement battu, et 16 868 à Louis Robin, socialiste. En avril 1969, il préconise le non au référendum sur la régionalisation, puis quelques semaines plus tard, aux présidentielles, il fait voter Poher au premier tour et Pompidou au second. Rejoignant ainsi la majorité présidentielle, il est membre du Centre démocrate et progrès, créé par Jacques Duhamel, Joseph Fontanet et René Pleven. Aux élections législatives des 4 et 11 mars 1973, avec l’investiture UDR, il est réélu avec 30 065 voix contre 22 711 au socialiste Roland Monnet. Candidat aux élections du 12 mars 1978, il est devancé au premier tour par Jacques Boyon et se retire. Il est mort à Viriat le 4 juillet 1997. Il a programmé le parc des expositions de Bourg réalisé par ses successeurs. Une avenue qui traverse le champ de foire de Bourg porte son nom.

Barbet Benoit. Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg vers 1741, fils de Benoit Barbet (1695-1770), cultivateur, et de Louise Merle. Cultivateur, marchand, cité comme maire de Saint-Denis-lès-Bourg à sa mort à Saint-Denis le 4 juillet 1792.

Barbet Benoit. Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg le 12 avril 1769, fils de Benoit Barbet (voir notice) et de Denise Brevet. Cultivateur, agent municipal de Saint-Denis-lès-Bourg cité en l’an VII, nommé maire par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1812. Il intervient en juin 1802 dans une sombre histoire de cloche disputée avec Buellas. Il est mort à Saint-Denis-lès-Bourg le 2 mai 1816.

Bibliographie : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.

Barbet Denis. Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg vers 1775, fils de Benoit Barbet (voir notice) et de Denise Brevet. Adjoint* *de Saint-Denis-lès-Bourg nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 22 janvier 1817. Par arrêté du même préfet du 7 mars, cette décision est rapportée. Il est mort à Saint-Denis le 28 septembre 1852.

Barbet Étienne. Maire de Joyeux nommé par arrêté du préfet Bossi du 1er septembre 1806, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1821.

Barbet Hippolyte (Marie Denis Hippolyte). Maire. Né à Saint-Denis-lès-Bourg* *le 21 février 1848, fils de Jean Marie Barbet (1810-1875), cultivateur, et de Marie Chevillard (1822-1855). Petit-fils de Benoit Barbet (voir seconde notice) et de Marie Françoise Perret. Cultivateur, maire de Saint-Denis-lès-Bourg élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900. Il est mort à Saint-Denis le 20 février 1910.

Barbet Jean-Baptiste. Maire. Né le 5 floréal an V (24 avril 1797), fils d’Étienne Barbet, propriétaire rentier, et de Louise Réveillon. Notaire, ses minutes ont été conservées pour les années 1827 à 1855. Maire de Ceyzériat nommé en août 1830, remplacé en 1831. Président de la commission provisoire chargée de gérer la commune mise en place après la démission du conseil municipal le 15 mars 1848 jusqu’aux élections du 14 mai. Il est nommé de nouveau maire par arrêté du 14 juin 1855, jusqu’à son décès le 21 août 1860.

Bibliographie : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Barbet Jean-Marie. Maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mai 1904.

Barbet Jules. Maire. Né le 14 octobre 1845, cultivateur, élu au conseil municipal de Servas le 22 septembre 1874, maire élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.

Barbet Pierre. Maire. Agent municipal* *de Saint-Marcel élu en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1802), car il a quitté la commune pour résider à Saint-André-de-Corcy.

Barbeyrac-Saint-Maurice François de. Sous-préfet de Gex. Directeur de cabinet du préfet des Pyrénées-Atlantiques, installé sous-préfet de Gex le 16 août 1977, nommé sous-préfet de Trinité en Martinique en octobre 1979.

Barbier Charles. Maire. Tourneur, maire de Dortan élu le 15 mai 1904 (radical), remplacé en cours de mandat.

Barbier Claude. Maire de Villereversure nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg, le 5 frimaire (25 novembre). Remplacé en l’an IV, nommé maire en 1800, démissionnaire et remplacé par arrêté du 13 ventôse an X (4 mars 1802).

Barbier Claude. Maire de Loyes de 1841 à 1842.

Barbier Émile Jean Baptiste. Maire, conseiller général. Né à Corlier le 13 février 1845, fils de Simon Barbier, cultivateur, et de Marie Anthelmette Chabeaud. Cultivateur, maire de Corlier de 1881 à 1887. Conseiller général du canton d’Hauteville-Lompnes de 1883 à 1889.

Barbier Étienne. Maire. Adjoint d’Arnans nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 19 octobre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire, à la suite de plaintes déposées contre lui, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 28 mai 1824.

Barbier Eugène (Louis Eugène). Maire. Né à Chavornay le 26 août 1877, fils d’Armand Barbier, cultivateur à la Chapelle, et de Marie Antoinette Bornarel. Maire de Lochieu élu le 10 juillet 1932, réélu le 19 mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 (radical socialiste), remplacé en novembre 1947.

Barbier François. Maire de Culoz cité en février 1790, remplacé, et cité le 26 août 1792.

Barbier Gaspard. Maire. Né à Nattages le 11 septembre 1832, fils de Jean Rémy Barbier, garde forestier, et de Gasparde Corray. Entrepreneur, maire de Nattages élu en mai 1896, remplacé en 1900.

Barbier Georges.* Maire *de Pollieu élu en mars 1983.

Barbier Jean-Baptiste. Maire. Né à Culoz le 30 septembre 1844, fils de Claude Barbier et d’Anne Berlioz. Hôtelier, adjoint de Culoz en 1900, maire élu en mai 1904, remplacé en 1908.

Barbier Jean. Sous-préfet de Nantua du 16 juin 1975 au 4 août 1978, date à laquelle il devient sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne.

Barbier Joseph. Maire. Né à Parves le 29 septembre 1823, fils de Joseph Barbier et de Jeanne Girel. Cultivateur, adjoint de Parves élu en 1878, réélu en janvier 1881, maire élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.

Barbier Joseph. Président de l’administration municipale du canton de Chavannes (sur Suran) cité le 30 fructidor an V et l’an VI.

Barbier Joseph. Maire de Boz élu le 3 novembre 1947 (radical-socialiste), remplacé en 1953.

Barbier Marcel. Maire de Chavannes-sur-Suran élu en mars 1965 (ALIM).

Barbier Marin Anthelme. Maire. Né au hameau de Musin à Magnieu le 10 octobre 1832, fils d’Anthelme Barbier, cultivateur, et de Marie Berthet. Adjoint de Magnieu nommé maire en 1869, renouvelé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu en octobre 1876, janvier 1878 et janvier 1881, remplacé en 1882 par son adjoint Anthelme Bégérard, futur maire de Belley en 1894.

Barbier Michel. Agent municipal d’Ars cité en l’an VII.

Barbier Pierre. Maire de Chavornay nommé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804). Mais il ne semble pas avoir siégé.

Barbier Pierre. Maire de Charnoz de mars 1832 à 1836.

Barbier Pierre. Maire. Né à Talissieu le 12 mai 1777, fils de Jean Barbier et de Claudine Manjot. Maire de Talissieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 décembre 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830. Le préfet Dumartroy l’avait suspendu pour un mois par arrêté du 14 janvier 1818 pour avoir délivré deux attestations différentes à la suite d’un incident créé à la foire de Talissieu sur le comportement du gendarme Varroquet (ADA 4K35). Il est mort à Talissieu le 23 mars 1849, à l’âge de 72 ans.

Barbollat Abel. Maire de Chalamont nommé de 1846 à 1848.

Barbollat François. Maire. Né à Douvres le 2 février 1793, fils de Joseph Barbollat, marchand, et de Marie Marguerite Christin. Propriétaire et rentier, gendre de Joseph Jacquet (voir notice). Cité comme capitaine de la garde nationale en 1855, maire de Douvres nommé en 1835, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852 et du 10 juin 1855, remplacé le 30 mars 1859.

Barday François. Maire de Sermoyer cité le 4 janvier 1791. Son épouse est Marie Ferrand.

Barday Jean dit Rapenoux (Bardey, Bardet). Maire. Fils de François, adjoint de Sermoyer nommé par arrêté du 8 vendémiaire an XII (1er octobre 1803), maire nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Démissionnaire, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 29 janvier 1822. Son successeur désigné refuse le poste et Barday est nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 mars 1822.

Barday Paul. Maire. Né à Sermoyer le 16 août 1764, fils de Philibert Barday (1718-1754) et de Marguerite Barday. Maire de Sermoyer élu le 31 janvier 1790, puis procureur de la commune. Sa maison a été incendiée après son élection. Le 19 novembre 1791, le directoire du département, « considérant que c’est son zèle qui a attiré cette vengeance à Barday, lui alloue une indemnité et charge le procureur général syndic de faire poursuivre les auteurs de cet incendie ». Remplacé début 1791, il est toujours maire en l’an III. Il est mort à Sermoyer le 5 octobre 1838.

Bibliographie : E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain.

Barday-Duchesne Henri. Maire. Né le 5 septembre 1920, maire de Sermoyer en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983.

Bardèche Marie-Paule. Sous-préfète de Gex. Administratrice civile, après un parcours au ministère de la Culture et à la Réunion des musées nationaux, elle est installée sous-préfète de Gex le 8 septembre 1997, sous-préfète de Saint-Julien-en-Genevois en septembre 2000, jusqu’en 2001. Secrétaire générale de la Drôme par décret du 31 août 2007, sous-préfète de Narbonne par décret du 15 mai 2010.

Bardet Adolphe. Maire. Né à Grand-Corent le 29 septembre 1853, fils de Frédéric Bardet, cultivateur, et d’Adélaïde Lavonnier. Charron, maire (républicain radical) de Grand-Corent élu en mai 1900, remplacé en 1904, réélu, si c’est le même, en mai 1919 et 1925.

Bardet Amédée. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en mai 1935, remplacé en cours de mandat, en 1936.

Bardet Charles. Maire. Président du comité local de libération de Lent nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO) et mars 1959.

Bardet Christian. Maire. Fils de Maurice Bardet (voir notice). Courtier en travaux, deuxième adjoint* *de Serrières-sur-Ain élu 2005, maire le 14 mars 2008.

Bardet François. Maire de Géovreisset nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Bardet François Marie. Maire de Bellignat cité en janvier-février (pluviôse) 1794. Voir le suivant.

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire.

Bardet François Marie. Maire. Adjoint de Bellignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 mai 1818, maire en septembre 1830, remplacé en mai 1848. Voir le précédent.

Bardet Jean. Maire. Cultivateur, maire de Géovreissiat élu le 7 octobre 1894, en remplacement d’Alexis Ferry, et remplacé en 1896.

Bardet Jean Antoine. Agent municipal de Géovreissiat en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Bardet Jean Baptiste. Maire de Bellignat élu le 13 novembre 1791 par 22 citoyens actifs sur 40 votants, réélu le 2 décembre 1792. Il est notable le 2 décembre 1794 et cité comme conseiller municipal le 6 novembre 1803. Adjoint nommé le 23 janvier 1813 jusqu’au 15 mai 1815 et du 5 août 1815 au 15 janvier 1816. Nommé conseiller municipal en mars 1816. Maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1839.

Bardet Jean Baptiste. Maire. Né à Géovreisset le 23 août 1787, fils de Benoit Joseph Bardet et de Marie Claudine Bardet. Maire de Géovreisset élu en 1848, remplacé en janvier 1853. Il est mort à Géovreisset le 22 mars 1856.

Bardet Jean Claude. Agent municipal. Né vers 1767, agent municipal* de Géovreisset cité en l’an V, *nommé conseiller municipal de Géovreisset par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est mort à Géovreisset le 17 août 1841.

Bardet Jean Marie. Maire de Marsonnas nommé par arrêté du 26 prairial an (15 juin 1803), remplacé en 1808.

Bardet Jean Melchior. Maire. Né à Géovreisset le 13 septembre 1850, fils de Louis Édouard Bardet, et de Marie Mélanie Montange. Cultivateur, maire de Géovreisset élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain), décédé le 20 décembre 1892 et remplacé le 2 février 1893.

Bardet Joachim. Maire. Adjoint d’Étrez nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) ; maire nommé par arrêté du 4 messidor an X (23 juin 1802), remplacé en juin 1816, nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er mars 1817, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en octobre 1831.

Bardet Louis. Maire. Né en 1796, rentier, président de la commission municipale de Grand-Corent élu le 5 mars 1848, élu maire, renouvelé par arrêté du 15 septembre 1852, puis du 10 juin 1855 et en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 27 février 1862.

Bardet Louis Édouard. Maire. Né à Géovreisset le 3 août 1816, fils de Jean Baptiste Bardet (voir notice) et de Marie Françoise Thomas. Cultivateur, maire de Géovreisset nommé en janvier 1853, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865. Il est mort à Géovreisset le 8 décembre 1900.

Bardet Maurice. Maire. Né le 29 mai 1924, maire de Serrières-sur-Ain élu en mars 1972, réélu en mars 1977 (DMF), remplacé en 1983.

Bardet Nestor Louis Marie (Camille). Maire. Né à Géovreisset le 1er juillet 1851, fils d’Alexandre Bardet et de Marie Clotilde Morel. Instituteur honoraire, maire de Géovreisset élu le 17 mai 1908 (républicain), remplacé en 1912.

Bardet Philippe Eugène. Maire. Né à Géovreisset le 4 août 1888, fils de Jean Melchior Bardet (voir notice) et Marie Philomène Millet. Maire de Géovreisset élu en 1936 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 22 février 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 novembre 1944, maire nommé par arrêté du 23 janvier 1945, réélu en mai 1945. Il est mort à Guéreins le 1er juillet 1952.

Bardet Xavier (François Xavier). Maire. Né à Grand-Corent le 24 octobre 1840, fils de Marin (?) Philippe Bardet et de Julie Mornet. Cultivateur, maire de Grand-Corent élu en mai 1904. Il est mort à Grand-Corent le 2 mai 1909.

Bardin Arthur. Maire. Retraité de la gendarmerie de Belley, maire de Corbonod élu en mai 1935 révoqué de ses fonctions par arrêté ministériel du 23 mai 1941 et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 29 mai 1941, président de la délégation spéciale de Corbonod nommé par arrêté du 8 décembre 1944, réélu maire (SFIO) en mai 1945, décédé à Lyon le 22 janvier 1947, à l’âge de 70 ans.

Bardin Claude Benoît. Maire. Né à Gorrevod le 1er août 1785, fils de Pierre Bardin (1764-1812), laboureur, et de Marguerite Chardon (1764-1861). Cultivateur, maire de Gorrevod nommé en décembre 1834 jusqu’au 16 octobre 1845, date à laquelle un arrêté du préfet détache les hameaux de Reyssouze, Vernay et Avitte pour créer la commune de Reyssouze. Maire de Reyssouze, nommé par arrêté du même jour, renouvelé par arrêté de la commission d’administration du département de l’Ain du 27 mai 1848, il prête de nouveau serment le 27 avril 1852, et il est remplacé le 15 juillet 1852.

Bardin Claude Marie. Maire. Né à Reyssouze, alors hameau de Gorrevod, le 24 avril 1814, fils de Simon Bardin et de Marie Claudine Couturier. Cousin germain de Pierre Marie Bardin (voir notice). Cultivateur, maire de Reyssouze nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855, puis du 4 août 1860, du 26 août 1865 et du 28 août 1870, remplacé en septembre. Il est mort à Reyssouze le 5 février 1894.

Bardon Antoine. Maire de Pérouges élu en mai 1896.

Bardon Georges (Georges Marius). Maire. Né le 15 août 1908, fils de Joseph Bardon (1875-1944), cultivateur à Condon, et de Jeanne Jeantet (1889-1983). Cultivateur, 2e adjoint d’Andert-Condon élu le 26 mars 1968, 1er adjoint le 10 juin, maire le 21 novembre, jusqu’au 14 mars 1971. Il est mort en 2004.

Bardon Louis. Maire. Conseiller municipal de Pollieu, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 28 mai 1942.

Bardot Claude Joseph. Maire de Villette nommé en avril 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1839.

Bardousse Hubert Michel. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost nommé en 1800, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 avril 1820.

Bargel Antoine. Maire. Né à Montagnieu le 9 janvier 1833, fils de Joachim Bargel (voir notice) et de Marguerite Laborier. Frère de Michel Bargel (voir notice). Épicier, cultivateur, adjoint de Montagnieu élu en mai 1888, réélu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, remplacé en mai 1904.

Bargel Joachim. Maire. Né à Montagnieu le 11 floréal an XIII (1er mai 1805), fils de Pierre Ménier Bargel (1765-1826), cultivateur, et d’Anthelmette Ménier Bargel (1774-1850). Propriétaire, charpentier, buraliste, adjoint de Montagnieu nommé le 15 juillet 1852, maire nommé en 1853, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Montagnieu le 19 avril 1880.

Bargel Michel. Maire. Né à Montagnieu le 11 thermidor an IX (30 juillet 1801), fils de Joachim Ménier Bargel et de Thérèse Laborier. Épicier, propriétaire, adjoint de Montagnieu nommé le 18 février 1874, élu maire le 12 octobre 1876, jusqu’à sa mort à Montagnieu le 30 juin 1877.

Barillot Élie. Maire. Président du comité local de libération de Meillonnas nommé par arrêté du 26 septembre 1944, installé le 8 octobre, désigné maire, élu le 10 mai 1945, réélu en 1947 (indépendant de gauche) et mai 1953 (divers gauche). Démissionnaire, il est remplacé le 23 juin 1954.

Bibliographie : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.

Barlet Jules. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 11 février 1861, cultivateur, adjoint de Cerdon élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919 (radical) et mai 1925 (radical), remplacé en 1927. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 14 décembre 1919, réélu sans concurrent le 14 mai 1922, jusqu’à son décès en 1925.

Barlet Pierre. Maire. Président du comité de libération de Cerdon nommé par arrêté du 11 octobre 1944, maire par arrêté du 9 janvier 1945, jusqu’aux élections d’avril.

Barnéoud Robert.* Maire. Né à Viriat le 18 février 1918, élève du Groupe Carriat, électricien auto au garage Muller mécanique électricité autos à Bourg, maquisard (Bob) immatriculé FFI le 1er janvier 1943. Après avoir séjourné sur les plateaux du Haut-Jura à Lamoura pour éviter la Relève et le STO, après un passage à Pyrimont, il débarque à Chanay en mars 1944 pour être employé comme conducteur au téléphérique de la société des Carburants Français qui relie le col de Richemond. Là, en avril, il fonde avec René Chanel et Gilbert Picquerey le maquis de Richemond qui sera intégré au secteur C 3 commandé par Maurice Morrier et dont les exploits sont racontés dans Dans l’Ain, l’histoire du maquis de Richemond d’avril à septembre 1944*, Gilbert Gonthier, Editions Bellier, 2010. Troisième adjoint de Corbonod en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), décédé le 30 septembre de la même année.

Barnoux François. Maire. Nommé maire de Fitignieu de 1831 à 1846.

Barnoux Jean-Marie. Maire. Né à Fitignieu le 21 juin 1848, fils de Jean Claude Barnoux et de Jeanne Marie Morel. Cultivateur, maire de Fitignieu élu de 1910 à 1912, réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis radical), remplacé en 1929.

Barnoux Louis. Maire. Adjoint de Fitignieu en 1913, réélu en décembre 1919, maire en 1921 (radical-socialiste).

Barnoux Louis Marcelin. Maire. Né à Fitignieu le 31 octobre 1824, fils de François Barnoux (voir notice) et de Christine Bidet (1788-1854), cultivateurs. Propriétaire, adjoint de Yon-Artemare nommé par décret du 9 février 1855, maire nommé le 5 septembre 1857, renouvelé par arrêté du 4 août 1860 et du 26 août 1865, remplacé en 1871. Il est mort à Artemare le 6 novembre 1897.

Baron. Membre de la commission administrative, avec Pierre Bernard, Armand, Rodet et Quinson, qui dirige la municipalité de Bourg-en-Bresse en 1831.

Baron Jean-Claude. Maire d’Aranc cité le 29 ventôse an III (19 mars 1795).

Baron Jean-Pierre. Maire de Saint-André-de-Corcy élu en mars 2008.

Baron Louis. Maire. Assesseur du juge de paix le 19 janvier 1791, maire d’Aranc en 1793, puis agent municipal en 1795, remplacé. Adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803).

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Baron Marie-Ange. Maire. Née le 8 juillet 1952, institutrice à Armix, Tenay et Contrevoz, puis conservatrice du musée d’Izieu, conseillère municipale de Cheignieu-la-Balme en 1977, 2e adjoint dans la municipalité de Paul Thomas en mars 1983, élue maire le 18 mars 1989 (MAJ), réélue en juin 1995. Elle ne se représente pas en mars 2001. Suppléante d’Hubert Bertrand (PRG) aux législatives des 9 et 16 juin 2002.

Baron Grant Auguste Louis Ferdinand Alpin.* Maire* de Viriat vers 1900, propriétaire du château des Greffets.

Bibliographie : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.

Baron Stéphane (Joseph Stéphane). Maire. Né à Tournus, fils de Benoit Baron et de Marie Dalbepierre. Docteur en médecine reçu à Paris le 4 avril 1851, maire provisoire de Trévoux élu le 11 octobre 1870. Il donne sa démission à la fin du mois car « il ne trouve pas parmi ses concitoyens l’appui et le concours de tous et l’esprit de conciliation sur lesquels une situation tout exceptionnelle en face du danger lui donnait lors de compter ». Il est mort à Trévoux le 16 novembre 1875, à l’âge de 52 ans.

Baron-Challier Joseph Rambert Laurent. Administrateur du département. Né à Saint-Rambert le 8 juin 1755, médecin reçu maître en chirurgie à Belley en 1784, il exerce dans sa ville natale. Jacobin, il accole à son nom celui de Joseph Challier (ou Chalier), chef montagnard de Lyon exécuté par les Lyonnais pendant l’été 1793. Président de la Société des sans-culottes. Membre du directoire du district de Belley nommé par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre 1793), puis agent national du district. Nommé administrateur du département par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, remplacé par Melchior Dumolin par arrêté de Gouly du 4 nivôse an II (24 décembre). Renouvelé par arrêté d’Albitte du 12 ventôse (2 mars) enregistré le 22 floréal (11 mai), élu pour un mois président du directoire le 1er prairial an II (20 mai 1794), démissionnaire le 22 thermidor (9 août), cependant destitué par Boisset le 28 thermidor (15 août). Arrêté le 24, incarcéré aux Clarisses, il échappe au massacre des terroristes le 30 germinal an III (19 avril 1795). Il sera acquitté plus tard. Revenu à Saint-Rambert, il reprend son métier de chirurgien et se brûle la cervelle le 21 décembre 1832 à cinq heures du matin. Gauthier des Orcières lui avait reproché le 22 juillet 1794 d’avoir soustrait son beau-frère, le chirurgien Aimé Martin (voir notice), de la rébellion lyonnaise.

Baroudel Pierre Urbain Vincent. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Châtillon-de-Michaille de septembre 1830 à 1834. Juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé de 1830 à 1833, élu de 1839 à 1842.

Barquet François. Maire. Né à Belley le 8 mai 1743, fils de François Barquet, tailleur de pierre, et de Claudine Dupraz. Officier de santé, maire de Belley nommé par Gouly le 4 nivôse an II (24 décembre 1793), remplacé par Albitte le 30 pluviôse an II (18 février 1794), qui le nomme officier municipal. Sa fille, Louise Claudine Barquet a épousé en 1796 Joseph Anthelme Tendret père d’Aristide Tendret (voir notice).

Barquet Jean Anthelme. Né à Lyon vers 1760, abbé, professeur de physique et principal du collège de Bourg en 1784. Secrétaire de Valentin du Plantier, lieutenant-général au bailliage et siège présidial de Bourg en 1787, il est chargé de la rédaction du cahier des plaintes et doléances des trois ordres de la province de Bresse envoyé aux États généraux en 1789. Le 8 août 1791, il est élu président du club jacobin des Amis de la Constitution de Bourg, mais s’élève contre les excès. Il refuse de prêter le serment civique et, dénoncé par le comité central de surveillance, il s’enfuit en octobre 1793. Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794). Il serait mort à Paris en 1819, après avoir été collaborateur d’un journal janséniste.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – Philibert Le Duc, Histoire de la Révolution dans l’Ain. – Nouvelles annales de l’Ain, « La Bresse invente la Concorde », 1990.

Barrachin Antoine* Philibert. Maire. Né à Tossiat le 21 janvier 1842, fils de Jean Baptiste Barrachin (voir notice) et de Jeanne Marie Richard. Rentier, maire de Tossiat élu le 20 mai 1888 contre Vincent Reydellet. Démis de ses fonctions par arrêté préfectoral du 19 septembre 1889 pour avoir soutenu le général Boulanger. Réélu maire le 24 mars 1895, à la mort de Vincent Reydellet. Il est battu par Joseph Clerc le 17 mai 1896. Il est mort à Tossiat le 30 septembre 1909.
BIBLIOGRAPHIE :
Bulletin municipal de Tossiat*, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Barrachin Benoît. Maire. Né à Tossiat le 26 novembre 1794 (acte non trouvé : peut-être à Journans le 17 mars 1794). Propriétaire, maire de Tossiat nommé par arrêté du 30 janvier 1852, reconduit par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, le 10 juin 1855, en août 1860, remplacé le 3 septembre 1865. Il est mort à Tossiat le 16 juillet 1874.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Barrachin Clément. Maire de Journans élu en mai 1912.

Barrachin Georges. Agent municipal de Journans élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Barrachin Georges. Maire. Né à Journans le 14 vendémiaire an V (5 octobre 1796), fils de Georges Barrachin (voir notice) et de Jeanne Musy. Acte de la naissance : « Cejourdhui quatorze vendémiaire an cinq de la république française, Je soussigné George Barrachin agent de la commune de Journans a l’absence de Jean Dupuys adjoint de ladite commune déclare que Jeanne Musy mon épouse a mis au monde… ». Maire de Journans nommé de 1842 à 1846.

Barrachin Jean Baptiste. Maire. Né à Journans le 19 juin 1814, fils de Benoit Barrachin (fils de Louis) et de Jeanne Marie Musy. Meunier, maire de Tossiat nommé en août 1870 jusqu’à l’arrêté du préfet du 2 octobre 1870 qui le relève de ses fonctions. Il est mort à Tossiat le 1er février 1882.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Barrachin Jean-Claude (Barachin). Maire. Né en 1757, fils de Georges Barrachin (voir notice) et de Marie Cochet. Vigneron, maire de Journans nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Il devient alors simple notable, puis agent municipal en l’an VII, maire provisoire en l’an VIII, adjoint de Journans nommé par arrêté du préfet Ozun du 27 thermidor an VIII (15 août 1800), maire en 1812, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Barrachin Philibert. Maire de Tossiat élu en mai 1888.

Barral Claude. Maire de Sathonay-Village élu de 1913 à 1919.

Barral Emmanuel. Maire. Né en 1788, élu au conseil municipal de Champagne, en avant-dernière position, le 19 septembre 1852, maire le 13 mai 1872, remplacé le 15 février 1874.

Barral François (Barrat). Maire. Laboureur, député de Sathonay le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune élu en 1790, remplacé en décembre 1793, agent municipal élu en brumaire an IV (novembre 1795).

Barral François. Maire. Né en 1792, maire de Sathonay nommé de 1831 à 1841 et élu de 1848 à 1851. Il est mort en 1869.

Barral Jean Baptiste. Maire de Serrières (de Briord) nommé de 1830 à 1837 et de 1844 à 1848. Un Barral (père) avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 2 janvier 1816.

Barral Pierre. Maire. Né à Serrières le 12 juillet 1827, fils de Jean Baptiste Barral (voir notice) et d’Anthelmette Gui. Propriétaire, maire de Serrières-de-Briord élu le 21 janvier 1778, remplacé en 1880.

Barras Jean. Maire. Né le 3 avril 1953, vétérinaire, maire de Chézery-Forens élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Barras Jean-Baptiste. Maire. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 11 novembre 1795, fils d’Alexandre Gabriel Barras, propriétaire. Avocat, juge suppléant du tribunal, maire de Nantua nommé par décret impérial du 18 septembre 1860, en remplacement de Théodore Dérigny démissionnaire, jusqu’à sa mort à Nantua le 12 janvier 1861. Beau-frère de Jean Charles Félix Gauthier (voir notice) ; ils avaient épousé deux sœurs Le Brument.

Barraud Denis (Barraux François Denis). Maire. Né en 1806, cultivateur, maire d’Arnans nommé par arrêté du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 juillet 1866. Il est nommé le même jour adjoint.

Barrel Antoine. Maire. Né vers 1806, maire de Mionnay élu de 1848 à 1850.

Barrel Julien. Maire. Né à Verjon le 12 octobre 1743, fils de Claude Barrel (1712-1744) et de Marie Pommateau. Cultivateur, maire de Verjon élu le 21 mars 1790, remplacé le 13 novembre 1791. Il est mort à Verjon le 14 octobre 1820. Il avait construit un moulin qui existe toujours.

Barret (Baret). Ancien élu à Meximieux, administrateur du département élu le 18 mai 1790 pour le canton de Montluel, élu membre du Directoire par le conseil du département le 3 décembre 1791. Voir Barret Claude François.

Barret (Baret). Conseiller d’arrondissement. Habitant de Trévoux, conseiller de l’arrondissement en 1800, cité jusqu’en 1805.

Barret Claude François (Baret). Agent municipal. Avocat à Meximieux, administrateur du district de Montluel élu en mai 1790, agent municipal de Meximieux élu le 16 novembre 1795.

Barret Louis (Louis Antoine). Maire. Né à Lyon le 24 janvier 1874, fils d’Hugues Marie Barret (1844-1933) et de Marie Félicie Mennard (1850-1925). Courtier en assurances, maire de Neyron élu le 10 décembre 1919 (radical), remplacé en mai 1925. Il est mort à Neyron le 10 avril 1929.

Barrier. Maire de Veyziat vers 1793. Un arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII
(5 juillet 1800) nomme deux Barrier au conseil municipal : Pierre Antoine Barrier (1760-1822) « procureur de commune (du canton d’Oyonnax) » jusqu’en 1800 et Jean-Marie Barrier « ex-(membre de la) municipalité » (ADA 4K4).

Barrier Joseph. Maire. Né à Rossillon le 5 juillet 1890, fils de Marius Barrier (1861-1942), cultivateur et de Jeannette Marie Cucumel (1870-1935). Aubergiste, adjoint de Rossillon élu en mai 1929 (républicain de gauche), maire vers 1931, remplacé en 1935. Arrêté par la Gestapo, il est enfermé dans la cave de la maison Ruet à Artemare avec 18 patriotes. Le 19 juin, ils sont emmenés à Challes-les-Eaux en Savoie où ils sont fusillés le 20 juin 1944. Joseph Barrier avait 54 ans. Une place du village porte son nom.

Barrier Joseph Marie. Agent municipal de Veyziat élu en l’an IV, remplacé en l’an V.

Barrier Laurent (Marie Laurent Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montréal le 17 décembre 1822, fils de Pierre André Barrier et de Gabrielle Moulin, propriétaires à La Cluse. Huissier (2000 F de revenus en 1881), adjoint d’Izernore nommé par décret du 7 février 1874, démissionnaire et remplacé le 10 février 1875, nommé maire par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 11 février 1881, élu en 1882, réélu le 18 mai 1884 et en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton d’Izernore le 23 janvier 1881, par 1009 voix sur 1017 votants, en remplacement d’Auguste François Jacquin en fuite. Réélu le 1er août 1886, jusqu’à son décès à Izernore le 29 mai 1890.

Barrigues de Fontainieu Eugène Emmanuel Henri de. Sous-préfet de Nantua. Né le 24 janvier 1846, sous-préfet de Villefranche en Haute-Garonne en 1876, d’Apt en 1877, nommé le 31 mai à Nantua qu’il quitte le 30 décembre pour se rendre à Ruffec.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Barrucand Louis Gustave. Secrétaire général du commissariat de l’Ain nommé par un arrêté de Champvans du 21 mars 1848.

Barrucand L.M. Conseiller d’arrondissement. Avoué à Gex, conseiller de l’arrondissement de Gex nommé en 1832, élu par le canton de 1833 à 1837. Un Louis Barrucand, avocat, avait été nommé adjoint de Gex par arrêté du préfet Dumartroy du 9 août 1815 et renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Barry Claude. Maire. Agent municipal de Saint-Maurice (de Remens) élu en l’an VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1815.

Barry Claude-Joseph. Maire, puis agent municipal de Vaux-en-Bugey de 1794 à 1797.

Bibliographie : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Barsu. Conseiller d’arrondissement. Ingénieur civil, conseiller municipal de Meillonnas, conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Treffort le 3 août 1913 (radical), sans concurrent.

Barthod Alphonse. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Wahlbach, Haut-Rhin, le 23 décembre 1854, fils de Hilaire Barthod et de Françoise Fritsch. Liquoriste, conseiller d’arrondissement élu par le canton de Lagnieu le 5 septembre 1904 contre Bouveyron, en remplacement de Victor Sourd élu conseiller général. Puis élu conseiller général le 26 novembre 1906, en remplacement de Sourd décédé. Il est mort le 29 mars 1913.

Barthod Morand (Eugène Joseph Morand). Maire. Né à Lagnieu le 18 février 1882, fils d’Alphonse Morand et d’Anaïs Goujon. Maire de Chazey-sur-Ain élu le 28 janvier 1945, réélu le 2 novembre 1947 (républicain indépendant) jusqu’en mai 1953.

Barthod Jacques. Maire de Chazey-sur-Ain élu le 25 avril 1968 (RI), réélu le 26 mars 1971 (REI) jusqu’en 1977.

Bas Antoine. Agent municipal de Baneins en l’an VI et en l’an VII.

Bas Claude. Maire. Né à Saint-André-d’Huiriat le 4 novembre 1784, fils de Jean Bas et de Suzanne Bernard. Propriétaire, adjoint de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire en septembre 1830, remplacé en 1831, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Bas Eugène (Louis Philibert Antoine Eugène). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montrevel le 3 août 1801, fils de Louis Michel Bas (1771-1824) et de Jeanne Marguerite Georgette Pelloux (1778-1822). Notaire à Saint-Trivier-de-Courtes de 1826 à 1858. Maire de Saint-Trivier nommé en novembre 1830, remplacé en 1832. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes de 1842 à 1848. Il est mort à Saint-Trivier-de-Courtes le 4 mai 1887.

Bas Jean. Maire. Né à Mépillat le 9 novembre 1759, fils de Louis Bas et de Philiberte Bourdon. Cultivateur au hameau de Lagnat, élu maire de Mépillat en 1790, adjoint de l’agent municipal le 12 novembre 1795, il est mort le 17 mars 1808.

Bibliographie : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Bas Jean. Maire de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du préfet Ozun du 26 prairial an VIII (15 juin 1800), cité jusqu’en 1805.

Bas Jean. Maire. Né vers 1811, cultivateur, nommé maire de Cruzilles en 1851, reconduit par arrêté du 28 juillet 1852, le 10 juin 1855, suspendu par arrêté du 16 septembre 1857, remplacé le 21 mai 1858, adjoint nommé par arrêté du 31 janvier 1859.

Bas Jean. Maire. Né le 24 septembre 1817, rentier (5000 F de revenus en 1876), maire d’Illiat nommé par arrêté du 19 janvier 1860, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1870, adjoint nommé par arrêté du 14 mai 1874, maire nommé par arrêté du 29 mars 1876, élu le 8 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en mai 1881.

Bas Joseph Antoine Léon. Maire. Né à Saint-Trivier-de-Courtes le 2 novembre 1829, fils de Louis Philibert Antoine Eugène Bas (voir notice) et d’Élisabeth Benoîte Caroline Chevalier. Notaire à Saint-Trivier-de-Courtes, ses minutes sont conservées pour les années 1858 à 1871. Adjoint de Saint-Trivier nommé par arrêté du 15 janvier 1852, maire par décret impérial du 4 mars 1863, reconduit par décret du 26 août 1865, remplacé en octobre 1870, peu avant son décès à Saint-Trivier-de-Courtes le 29 novembre 1870, à l’âge de 41 ans.

Bas Louis. Maire de Saint-André-d’Huiriat élu en mai 1953 (radical-socialiste).

Bas Michel. Maire. Né à Saint-André-d’Huiriat vers 1791, fils de Jean Bas (voir notice) et de Suzanne Bernard. Maire de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en 1860, décédé à Saint-André-d’Huiriat le 21 juin 1863 et remplacé par arrêté du 7 juillet 1863.

Bas Michel. Maire. Né à Saint-André-d’Huiriat le 1er novembre 1830, fils de Claude Bas (voir notice) et de Marie Hyvernat. Neveu de Michel Bas (voir notice). Adjoint de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du 26 août 1865, reconduit en 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé en 1874, maire nommé par arrêté du 4 mars 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900.

Bas Paul. Maire de Saint-André-d’Huiriat élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935.

Bas Philibert (Baz). Maire. Né à Cruzilles le 5 octobre 1760, fils de Benoît Bas, « gros marchand de vin », et de Jeanne Carronnier. Clerc de notaire chez Vallet, puis chez Dumas à Pont-de-Veyle, notaire royal à Cruzilles le 11 octobre 1785, député de cette localité le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Cruzilles élu le 25 février 1790, remplacé en 1791 ou 1792, officier public en l’an III, agent municipal en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Cruzilles le 6 février 1829. Ses minutes recouvrent les années 1786 au 26 août 1821. Sa plaque de notaire est toujours encastrée dans un mur d’enceinte d’une propriété sise en face de l’église.

Bibliographie : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Bas Pierre. Maire de Cruzilles en l’an III, puis agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Bas Sébastien. Maire. Notaire à Feillens de 1825 à 1847, maire de Feillens en février 1825, remplacé en octobre 1830.

Bascou Mireille. Maire. Née à Lyon 7e le 20 août 1922, 1e adjointe de Ruffieu élue en mars 1959, réélue en mars 1965, maire le 21 mars 1971 (DMF), réélue en mars 1977 (PRI) et en mars 1983, remplacée en 1989. Elle est morte le 13 décembre 2012.

Bassal Jean. Parlementaire. Né à Béziers le 12 septembre 1752, curé constitutionnel de Saint-Louis de Versailles en avril 1791, ami de Marat, il est élu le 3 septembre député de Seine-et-Oise à la Législative, puis en septembre 1792 à la Convention et siège à la Montagne. Pour lutter contre le fédéralisme, il est nommé représentant en mission, en compagnie de Garnier. Le 8 juin 1793, pour l’Ain, le Jura, le Doubs et la Côte-d’Or. Le 17 août, il est accompagné d’André Antoine Bernard dit Bernard de Saintes, puis le 16 octobre de Prost. Une dispute ayant éclaté entre eux, Basssal est rappelé le 11 décembre par la Convention qui en fait son secrétaire. Le 9 septembre 1794, il dénonce au club des Jacobins Antoine François Gauthier des Orcières. Agent du pouvoir exécutif à Bâle en 1795, il s’attache en Italie à Bonaparte, puis à Berthier et à Championnet. Il meurt à Paris en 1802.

Basquin Marcel. Maire d’Echevenex élu le 20 mars 1965 (centre-gauche), remplacé en 1971.

Basset Jean-Claude.* Maire*. Né le 17 mars 1949, cadre technique, conseiller municipal de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en mars 1989 (DVD), maire en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Basset Joseph. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1888, remplacé en 1889.

Basset Joseph. Maire. Instituteur, maire (radical-socialiste) de Chavornay élu le 7 mars 1926, réélu le 5 mai 1929 et le 5 mai 1935, décédé en février 1939.

Basset Raymond. Maire. Né le 17 août 1922, cultivateur, 2e adjoint de Saint-Julien-sur-Reyssouze en mars 1965, maire en juillet 1971, réélu en mars 1977 (RPR) et mars 1983. Candidat aux cantonales de Saint-Trivier-de-Courtes les 23 septembre et 1er octobre 1973 (candidat d’action, d’expression et d’entente cantonale).

Basset de la Marelle Louis. Fils de Philippe Basset, procureur général en la cour des monnaies de Lyon le 14 août 1738 et devenu le 16 août 1747 (en 1743, selon de Varax) avocat général en la cour du parlement de Dombes. Né à Lyon vers 1730, premier avocat général au parlement de Dombes, à la suite de son père le 7 août 1765, conseiller du roi et président à mortier du parlement de Dombes, avant d’être conseiller au parlement de Paris et président du Grand conseil, éminente situation qui ne l’empêche pas de séjourner quelques jours en prison pour dettes. Accusé de conspirer, il est guillotiné avec sa femme et son fils le 7 juillet 1794. En 1762, il a publié à Lyon La différence du patriotisme national chez les Français et chez les Anglais.

Bibliographie : Du Mesnil, Armorial de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. M. Prévost. – Eymery, Biographie moderne, 1815.

Basset de la Pape Simon (Claude Simon). Maire, conseiller d’arrondissement. Né (Basset) à Lyon St Nizier le 12 mars 1780, fils de «  messire Laurent Basset chevalier , lieutenant général de police en cette ville et de Dame Catherine Victoire Boulard de Gattelier ». Ancien conseiller à la Cour des Monnaies et siège présidial de Lyon, maire de Rillieux nommé le 12 mai 1811, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’au 25 septembre 1831. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1824.

Basset de Montchat Anthelme de. Né à Montluel en 1723, lieutenant au régiment de Picardie, domicilié à Montluel, il meurt à Lyon sur l’échafaud le 14 nivôse an II.

Bassieu Georges. Maire. Né à Belley le 18 novembre 1939, agent PTT, 1er adjoint de Massignieu-de-Rives en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), réélu en juin 1995 (DVG) et en mars 2001 (DVG). Sa liste lors de la dernière élection s’intitulait La solution.

Bassieux Jean (Bassieu). Maire. Né en 1814, propriétaire, maire de Fitignieu de 1848 à 1852, élu au conseil municipal le 19 septembre 1852, adjoint par arrêté du 25 janvier 1857, remplacé le 23 mars 1860.

Bassieux Maxime. Maire. Né le 4 janvier 1913, maire de Sutrieu élu en mars 1977 (CGM).

Bastian Marc. Maire. Né le 23 mars 1819, marchand de bois, maire de Sauverny nommé par arrêté du 26 octobre 1875, élu le 8 octobre 1876, adjoint élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881.

Bastian Nicolas. Agent municipal de Sauverny élu en l’an VI, remplacé la même année.

Bastian Pierre. Maire. Né à Grilly le 5 septembre 1769, fils de Jacques Bastian (1726-1774) et de Jeanne Aimée Marquis (1731-1794). Laboureur, maire de Grilly nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795), remplacé en l’an IV.

Bastiand André. Maire. Né le 21 novembre 1939, second adjoint de Pollieu élu maire le 14 septembre 2006, en remplacement de Gabriel Mathieu décédé au mois de juin. Réélu en mars 2008.

Bastide François. Maire, conseiller général, conseiller régional. Né à Cunlhat dans le Puy-de-Dôme le 15 février 1926, sa profession est « activités en pharmacie », 2e adjoint de Thoissey en mars 1965, élu maire en cours de mandat en 1968 (CNI), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (UDF), décédé le 12 avril 1991. Conseiller général du canton de Thoissey élu au premier tour le 18 mars 1979 (sans étiquette), réélu au premier tour en 1985, jusqu’à sa mort. Conseiller régional UDF élu le 16 mars 1986 en 4e position sur la Liste d’Union républicaine et sociale (32,89 % des voix) conduite par Charles Millon.

Bataillard Émile. Maire. Adjoint de Sauverny élu en décembre 1919, maire par intérim en 1922, remplacé en 1923, réélu adjoint en mai 1925 (républicain de gauche), jusqu’en 1929.

Bataillard Félix (Louis Félix). Maire. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 27 janvier 1836, fils de Louis Bataillard, tanneur, et de Mariette Tissot. Tourneur, adjoint de Saint-Jean-le-Vieux élu en mai 1888, maire en mai 1892 (républicain, puis progressiste), conseiller en mai 1896, réélu maire le 20 mai 1900 (radical) et le 15 mai 1904 (radical), décédé le 2 mars 1905.

Bataillard Jean. Maire de Cruzilles nommé en août 1843, jusqu’à fin 1846.

Bataillard Jean-Marie. Maire. Né à Perrex le 10 octobre 1826, fils de François Bataillard, tuilier, et de Claudine Flutet. Rentier, maire de Perrex nommé par arrêté du 26 août 1853, à la mort de Claude Joseph Sallet. Reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1856.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Bataillard Louis. Maire. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 14 février 1871, fils de Félix Bataillard (voir notice) et d’Élisa Morel. Tanneur, maire (radical-socialiste) de Saint-Jean-le-Vieux élu en cours de mandat en 1923, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929.

Bathias Benoit. Maire. Né en 1788, cultivateur, maire d’Arbigny élu en 1848, remplacé par arrêté du 25 juillet 1852.

Bathias Camille. Maire de Chavannes-sur-Reyssouze élu en mai 1935, nommé par arrêté du 16 novembre 1944, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (radical-socialiste).

Battesin Claude Joseph. Agent municipal de Saint-Vulbas élu en l’an IV.

Battista Patrick. Maire. Né le 28 décembre 1959, chimiste, maire de Niévroz élu en mars 2001 (RPR), réélu en mars 2008.

Battur Claude Antoine Marie. Maire. Frère puiné de Pierre Marie Battur (voir notice). Administrateur du directoire du district de Bourg cité en 1793. Adjoint de Montrevel nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 nivôse an IX (24 décembre 1800), maire nommé par arrêté du 23 ventôse an 11 (14 mars 1803) remplacé en 1812.

Battur Pierre Marie (aîné). Administrateur du district de Bourg. Né à Montrevel le 26 novembre 1750, fils de Claude Battur (1723-1794) et de Marie Philiberte Robert. Procureur de la justice du comte de Montrevel, administrateur du district de Bourg élu le 19 novembre 1791, destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Renouvelé par Boisset le 28 thermidor an II (15 août 1794) (Battur aîné), démissionnaire, car déclaré suspect aux thermidoriens, en pluviôse an III et remplacé par Antoine Barrachin. Nommé le 28 brumaire an IV (19 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Montrevel en remplacement de Dagallier qui a refusé ce poste. Il est mort le 8 octobre 1831. Il avait épousé en 1782 Marie Charlotte Peloux, sœur d’Antoine Marie Benoit Peloux (voir notice).

Baucasle (Bauscas le Jeune). Maire de Reyrieux et Toussieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800). Il ne semble pas avoir siégé, car le maire de Reyrieux, Gabriel Prost, est maintenu.

Baud Louis. Maire d’Arbent le 2 août 1953, réélu en mars 1959 (communiste). Sa liste est battue en mars 1965.

Baude Pierre Joseph Marie, baron de. 8e* préfet de l’Ain nommé le 14 mars 1815 pendant les Cent-Jours jusqu’au 27 juillet 1815. Né à Valence dans la Drôme le 31 mai 1763, il est le fils de Jean-Joseph Baude conseiller au présidial, puis président du conseil supérieur de la Corse. Docteur en droit en 1783, il est nommé en 1784 substitut du procureur général en Corse. En août 1794, il est élu administrateur du département de la Drôme et révoqué de ses fonctions en 1797. Il avait connu Bonaparte, nommé premier lieutenant à Valence le 1er juin 1791 au 4e régiment d’artillerie. Celui-ci l’emmène avec lui en Égypte en mai 1798. Il est nommé chef des finances à Alexandrie, à Damiette et à Bahireth. Par la suite, il est président du comité des finances d’Égypte. Il rentre en France en 1800 ou 1801 et il est nommé sous-préfet de Tournon le 2 décembre 1801, puis préfet du Tarn le 13 avril 1809. Il est fait baron de l’Empire le 14 avril 1810. La première Restauration le destitue (10 juin 1814) avec une pension de 4000 F. Installé préfet de l’Ain pendant les Cent-Jours, le 17 mars, et confirmé le 6 avril car entre-temps on avait nommé le 22 mars Abrial qui refuse le poste pour aller dans le Gers. Il organise avec le général Louis François la formation des corps francs institués par décret du 22 avril 1815 et la défense du département. À son départ, lors de la rentrée des troupes autrichiennes à Bourg, il demande aux habitants de régler ponctuellement leurs impôts lors de la future occupation pour éviter des exécutions forcées par l’ennemi : « Que chacun s’aide, que le maître tende la main au fermier ; que les membres d’une même famille, que les habitants d’un même hameau établissent une espèce de solidarité qui devienne le gage de la sécurité de tous ». À nouveau destitué par la seconde Restauration, il est remplacé le 14 juillet, mais cesse ses fonctions le 28. Entre-temps, il fait paraître ce communiqué : « Le 8 juillet le Roi a fait son entrée solennelle à Paris ; il a été accueilli aux acclamations d’un peuple immense ; S. M. a repris les rênes du gouvernement : ses travaux et toutes ses sollicitudes tendent à rendre le peuple heureux, à cicatriser les plaies profondes que de trop grandes agitations ont faites à la France. Aidons ce vertueux Monarque dans une tâche aussi noble. Vive le Roi* ». Il invite les maires à arborer le drapeau blanc. Sa pension est supprimée le 23 février 1816, mais rétablie le 1er octobre 1820. Il se retire de toute vie politique mais il est cependant conseiller d’État en 1830. Il est mort à Paris le 24 août 1840. Il était le beau-frère de Benoît Jayr (voir notice). Son fils Jean-Jacques Baude (1792-1862) a été directeur général des Ponts et Chaussées, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur en 1830, préfet de police destitué à la suite de l’émeute du 13 février 1831 à l’occasion de l’anniversaire de la mort du duc de Berry, député de la Loire en 1832, puis conseiller d’État.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – Dict. Napoléon, art. Jean Tulard. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Les Annales de la Société d’émulation, « Les invasions de 1814 et 1815 dans l’Ain», art. L. Moulin, 1948.

Baudelocque Auguste Jean Louis. Sous-préfet de Nantua. Né le 7 mai 1830, sous-préfet de Brioude en 1867, de Thonon en 1869, nommé sous-préfet de Nantua le 16 mars 1870. Dès le 19 avril il est nommé à Nogent-le-Rotrou et révoqué le 4 septembre.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Baudet Claude. Agent municipal de Dompierre-sur-Chalaronne élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Baudet Jean dit Machon. Maire. Né à Cormoranche le 6 novembre 1740, fils de Benoit Baudet, laboureur, et de Marie Loup. Cultivateur au hameau des Jaillets à Cormoranche, installé en 1770 à Bey pour exploiter une grange du domaine de Monspey, élu premier maire de Bey en 1790 jusqu’en novembre 1791. La commune est rattachée à Cormoranche en 1794.

Bibliographie : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Baudet Marin. Maire de Pougny nommé en 1826.

Baudet-Varennes Jacques Étienne. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Deneuille dans l’Allier le 24 octobre 1873, maire de cette localité, conseiller général radical-socialiste de Chantelle de 1904 à 1907, sous-préfet de Saint-Girons en 1907, secrétaire général de l’Ain le 21 décembre 1909, sous-préfet de Nantua nommé le 3 octobre 1910 et installé le 1er novembre, de Poligny le 15 juillet 1914, de Béziers en 1918, préfet de la Haute-Loire en 1924, de l’Aube en 1927 et de la Manche en 1928. Il est mort le 24 janvier 1848.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Baudin Aimé Marie (Beaudin). Maire de Montceaux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 23 janvier 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, jusqu’en 1828.

Baudin Camille (Joseph Marie Camille). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Nantua le 17 juin 1827, fils de Pierre Camille (voir notice) et de sa seconde épouse en 1824 Agathe Alexandrine Baron (1800-1836). Bachelier ès-lettres le 13 novembre 1848, ès-sciences physiques le 15 avril 1850, docteur en médecine, avec une thèse soutenue à Paris le 28 août 1855 titrée De la polydipsie et quelques mots sur la polyurie, il est alors envoyé en mission en Côte-d’Or pour lutter contre le choléra. Médecin à l’hôpital de Nantua en 1861, maire de Nantua nommé par décret du 11 février 1881, à la démission d’Eugène Lardière, et élu en 1882 jusqu’aux élections de mai 1884, puis réélu le 26 avril 1885 et en mai 1888 jusqu’aux élections de mai 1892. Conseiller d’arrondissement élu au deuxième tour le 12 juin 1870 contre le docteur Clément Larochette. Réélu le 8 octobre 1871 et le 4 novembre 1877. Il est élu président de ce conseil en 1871 et réélu le 15 juillet 1872, jusqu’en 1881. Puis conseiller général, républicain modéré, du canton de Nantua élu le 27 février 1881, à la suite de la démission de Jules Chanal, par 1067 voix contre 704 à Eugène Lardière. Réélu au renouvellement de 1883 contre un républicain radical, jusqu’à sa mort à Nantua le 1er février 1917 (étiqueté radical au renouvellement de mars 1913). Il avait fait voter non au référendum du 8 mai 1870 organisé par Napoléon III. Un médaillon le représentant et un buste de son fils Pierre, ministre de la iiie République, inaugurés à Nantua en 1934 par Louis Barthou et emportés par Vichy en 1942, ont été remplacés par une stèle commémorative sculptée par le ressortissant de Replonges, Joanny Grégoire. LH/140/57.

Baudin Élie. Maire. Né le 1er octobre 1905 à Souclin, adjoint de cette commune en mai 1945, maire élu en 1952, réélu en mai 1953 (divers gauche) jusqu’en 1959.

Baudin François. Maire. Adjoint de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en mai 1900, réélu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.

Baudin Jacques. Maire de Bénonces nommé de 1833 à 1836 et de 1840 à 1843.

Baudin Jean. Agent municipal. Né vers 1760, fils de Jacques Baudin et de Marie Berthaud. Agent municipal de Confrançon élu en l’an VI, remplacé la même année.

Baudin Jean. Maire du Montellier d’octobre 1830 à 1834.

Baudin Jean Baptiste Alphonse Victor. Parlementaire. Né à Nantua le 23 octobre 1811, fils de Pierre Camille (voir notice) et de sa première épouse Marie Marthe Martine Barbe. Élève au collège de Nantua de 1821 à 1827, puis au collège royal de Lyon où il devient bachelier ès-lettres en juillet 1828, il se rend à Grenoble pour devenir en novembre de la même année bachelier ès-sciences. Il commence ses études de médecine à Lyon jusqu’en 1830 pour les poursuivre à l’école d’application du Val-de-Grâce dont il est lauréat. Son adhésion au socialisme saint-simonien déplaît, il est nommé chirurgien sous-aide aux hôpitaux militaires de Courbevoie, de Toulon, Strasbourg et Versailles. Il soutient sa thèse de doctorat devant Broussais le 21 mars 1837, intitulée Essai sur la duodénite chronique et devient docteur le 26 juin. Nommé au 3e bataillon de zouaves, il sert en Algérie, où on l’avait envoyé à cause de ses opinions, et en profite pour rédiger un rapport sur l’Ophtalmie du Coléah. Le 2 avril 1838, il démissionne de l’armée pour installer un cabinet à Paris, 1, rue des Martyrs, où il se fait une réputation de médecin des pauvres. Toujours passionné de politique, il fréquente les clubs, adhère à la franc-maçonnerie en 1841 (loge Le Temple des Amis de l'Honneur français) et crée à Paris son propre club en février 1848, L’avenir. Candidat aux élections de la Constituante les 23 et 24 avril 1848, il arrive 14e alors qu’il n’y a que 9 élus. Arrêté quelque temps pour son éventuelle compromission dans l’affaire du 15 mai, libéré le 3 juin, il bénéficie d’une ordonnance de non-lieu. Cavaignac, ancien gouverneur de l’Algérie, l’y avait connu et, désigné chef de l’exécutif le 28 juin, il lui propose, dit-on, le ministère de l’Instruction publique qu’il refuse. Baudin est élu député de l’Ain le 13 mai 1849 à l’Assemblée législative, 5e sur 8 avec 46739 voix, et siège à l’extrême gauche avec la Montagne. Victor Hugo le décrit ainsi dans l’Histoire d’un crime : « La parole de Baudin était hésitante dans la forme, énergique dans le fond. Il avait l’esprit ferme et les manières timides. De là, dans toute sa personne, je ne sais quel embarras mêlé à la décision. C’était un homme de moyenne taille. Sa face, colorée et pleine, sa poitrine ouverte, ses épaules larges, annonçaient l’homme robuste, le penseur paysan. Il avait cette ressemblance avec Bourzat. Baudin penchait la tête sur son épaule, écoutait avec intelligence et parlait avec une voix douce et grave. Il avait le regard triste et le sourire amer d’un prédestiné. » Ses votes sont conformes à son engagement politique. Il vote contre l’allocation de crédits pour l’expédition de Rome, contre la proposition de loi relative à la suppression de la gratuité des écoles militaires, pour l’abolition de la peine de mort, contre la nouvelle loi électorale soumise le 31 mai 1850 portant restriction du suffrage universel, contre la loi interdisant les clubs, contre le cautionnement et le timbre sur les périodiques, pour la mise en accusation de Louis Napoléon et de ses ministres lors de l’affaire de Rome. Prenant la parole le 8 janvier 1850, lors de l’examen de la loi organique sur l’enseignement, élaborée par Falloux, et qui soumet les instituteurs au préfet leur interdisant ainsi toute faculté d’émettre librement des sentiments politiques, il déclare : « Eh quoi, parce qu’ils sont des instituteurs, ils ne pourront pas s’occuper des intérêts les plus précieux de leur pays, de la société, de l’humanité ? Ils ne pourront pas, si telle est leur conviction, entrer dans l’arène électorale et chercher, par tous moyens que les lois autorisent, à faire triompher le parti sous la bannière duquel leur conviction les engage ? Sous quel prétexte allez-vous les dépouiller de leurs droits ? De quelle autorité ne ferez-vous pas pour eux ce que vous faites pour les autres ? Pourquoi, par exemple, le prêtre pourra-t-il se servir d’un instrument sacré, de la chaire, pour y prêcher en faveur de certains candidats, tandis que l’instituteur ne pourra pas exercer sa part d’une plus légitime influence ? ». Lorsque Charles Louis Napoléon Bonaparte, président de la République, effectue son coup d’État le 2 décembre 1851 en prononçant la dissolution de l’Assemblée, il se joint à la foule et aux parlementaires qui descendent dans la rue, à l’appel de Carnot, Jules Favre, Schœlcher et autres républicains. Il avait écrit à des amis à Genève : « Mes amis, quand vous recevrez cette lettre, je ne serai peut-être plus de ce monde. Le bandit a levé le masque. Je vais au faubourg Saint-Antoine, savoir si les ouvriers de Paris ont encore du sang dans les veines. Que tous ceux qui abhorrent la tyrannie se lèvent, car voici l’heure où la liberté agonisante réclame le secours de tous ses enfants ». Le 3, il est tué sur une barricade, à l’angle des rues Sainte-Marguerite et de Cotte. Cette mort qui n’est pas isolée (600 dont 200 soldats) devient symbolique pour les opposants du régime. Victor Hugo, farouche contradicteur de Napoléon III, a écrit l’Histoire d’un crime avec cette version non vérifiée mais retenue par l’histoire : Baudin haranguait la foule prônant la résistance lorsqu’une femme s’écria : « Croyez-vous que nos hommes vont se faire tuer pour vous conserver vos 25 francs. » Le député ceint de son écharpe parlementaire serait alors monté sur la barricade, un drapeau tricolore à la main, et aurait lancé : « Vous allez voir, citoyens, comment on meurt pour 25 francs », une balle l’aurait alors frappé, l’atteignant à l’œil droit et pénétrant dans le cerveau. Il semble en réalité qu’il se trouvait sur une petite barricade élevée par des ouvriers alors que les autres députés, Schœlcher, Brillier député de l’Isère, de Flotte, Maigne, Malardier, Dulac et Bruckner allaient, pour parlementer, à la rencontre d’une compagnie commandée par le capitaine Petit du 19e Léger, quand un coup de feu partit de la barricade tuant un soldat. La troupe répondit par une fusillade dont Baudin fut victime, « à vingt pas de Larousse », l’auteur du Grand Dictionnaire universel du XIXe* siècle. Son cadavre est transporté à l’hôpital Sainte-Marguerite où son frère Camille, étudiant en médecine, et le député Gindrier le reconnurent et réclamèrent son corps. Le commissaire n’y consentit qu’à la condition expresse qu’il soit enterré immédiatement, ce qui fut fait, le 5, au cimetière Montmartre, alors cimetière du Nord. En 1868, des opposants à l’Empire manifestent régulièrement sur sa tombe. Le 2 novembre, Charles Quentin, rédacteur au Réveil, prononce, au nom de la jeunesse des écoles, un violent discours contre l’Empire. Le lendemain, ce journal lance une souscription pour l’édification d’un monument à la gloire de Baudin. Son rédacteur en chef, Delescluze, et Quentin, ainsi que les responsables de l’Avenir national, de la Tribune* et de la Revue politique, sont poursuivis en police correctionnelle, prévenus d’avoir « en 1868, à Paris, dans le but de troubler la paix publique et d’exciter à la haine et au mépris du gouvernement, pratiqué des manœuvres à l’intérieur ». Pendant le procès, le jeune avocat de Delescluze, un certain Léon Gambetta, se fait remarquer par sa plaidoirie qui condamne le coup d’État et le régime. Informé, l’empereur aurait dit le soir même à l’impératrice : « Qu’avons-nous fait à ce jeune homme ? ». Le 2 décembre 1888, la Société des droits de l’homme et des citoyens organise une manifestation au cimetière de Montmartre à la mémoire de Baudin pour protester contre les ambitions du général Boulanger. Le cercueil de Baudin, devenu le symbole de la défense des valeurs républicaines, est transféré le 3 août 1889 au Panthéon avec ceux de Lazare Carnot et de La Tour d’Auvergne dans le cadre des manifestations du centenaire de la Révolution. Sa statue, réalisée par Paul Lebègue en 1887, se trouvait à gauche de la place d’Armes à Nantua. Inaugurée le 22 septembre 1888 par le ministre des Travaux publics, Deluns-Montaud,, elle a été fondue en avril 1942, par le régime de Vichy (et non pas par les Allemands). Des Nantuatiens, en signe de protestation, déposent une gerbe en bas de son piédestal le 11 novembre suivant. La statue est remplacée par une nouvelle, sculptée par Henri Collomb, inaugurée par le président du Conseil de la République, Gaston Monnerville, le 28 mai 1954. Une plaque commémorative est fixée sur sa maison natale à Nantua et une autre, découverte le 29 novembre 1879, à Paris sur l’immeuble devant lequel il a été tué, au 151 de la rue du Faubourg Saint-Antoine. Un buste, réalisé par Carriès, se trouve au musée de Brou.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. J. Boyer. – P. Veyret, « Alphonse Baudin, mort pour 25 francs », Voix de l’Ain n° 2853, 22 octobre 1999. - Visages de l’Ain, n° 22, 1953, « Le caractère d’Alphonse Baudin d’après des lettres inédites ». – Ibidem, n° 149, « Nos chercheurs », art. F. Baudson d’après une thèse du docteur Pierre Foras soutenue à Lyon. - P. Séguin, « Louis Napoléon le Grand », 1990. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - Claude Vigoureux, « Autour d’Alphonse Baudin et du coup d’Etat du 2 décembre 1851 », Mélanges Cattin, 2003.

Baudin Joseph. Agent municipal de Villette-sur-Ain élu en brumaire an VI.

Baudin Joseph. Maire d’Izernore cité le 22 octobre 1792, remplacé en décembre pour être officier d’état civil.

Baudin Mathieu.* Maire*. Né vers 1814, viticulteur et marchand de bois, maire de Druillat nommé par arrêté du 28 février 1861, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1871. Adjoint élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.

Baudin Pierre Camille François Michel. Administrateur d’arrondissement, maire. Né à Pont-de-Vaux le 19 mai 1779, fils de Georges René Baudin, marchand, et d’Ursule Tournier. Élève du collège de Nantua avec Joubert et Panetier jusqu’à la Révolution, il est placé chez un ami de ses parents, médecin, qui lui enseigne son art. Il s’engage en octobre 1793 dans la marine comme chirurgien sous-aide-major, participe en 1796 à l’expédition d’Irlande menée par Hoche et suit Bonaparte en Égypte. Lors de son retour, la corvette la Marguerite sur laquelle il a embarqué est arraisonnée par les Turcs. Son dévouement de médecin à Constantinople auprès de ses compatriotes prisonniers attire l’attention du pacha qui selon la tradition lui aurait confié la direction des hôpitaux turcs pendant quatre années. Un état de ses services porte pour ses affectations :"A l'ambulance de Villefranche, aide-major dans un bataillon et chirurgien entretenu dans la marine chargé du service de l'hôpital de prisonniers français à Constantinople". Il avait été chirurgien de 3e classe pendant 6 ans et de seconde classe pendant quatre ans. Libéré en brumaire an X, il refuse de reprendre du service : "Est marié depuis 3 ans, porte sa fiche, ne désire pas reprendre du service à moins d'une nécessité absolue et aux conditions de ne pas être employé dans la marine". Il est nommé chirurgien-major à Paris, puis s’installe vers 1802 à Nantua où il dirige l’hôpital. Il est nommé membre du conseil municipal de Nantua par arrêté du préfet Bossi du 29 juillet 1806. En 1811 et 1814, il est cité comme second adjoint du maire Jean Baptiste Hilaire Blanc. Révoqué de son poste d’adjoint, en même temps que le maire, par arrêté du ministre secrétaire d’État à l’intérieur du 29 octobre 1814. En mars 1815, il fait partie avec son collègue Jean-François Béatrix et l’avocat César Bonnet de la délégation envoyée à Paris pour saluer le retour de l’Empereur. Tous trois, trompés par Louis Joseph Stanislas Marinet qui les fait habiller selon un protocole imaginaire, se présentent déguisés aux Tuileries (L’Abeille du 17 février 1855). Pendant les Cent-Jours, Baudin est nommé administrateur de l’arrondissement de Nantua et remplace de fait le baron de Chaponay à la mairie jusqu’au 15 juillet (contrairement à ce qu’écrit F. Baudson) et à ce titre subit l’invasion autrichienne de 1815 après Waterloo. Il se fait remarquer par sa fermeté vis-à-vis de l’ennemi qui a envahi la ville. En mars 1848, le commissaire de la République, Guigue de Champvans, le nomme membre de la commission provisoire de Nantua. Il est mort dans cette ville le 5 juillet 1853 (témoin : Auguste Arène).

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. St. Le Tourneur. – A. Arène, Lettres historiques sur Divonne et le pays de Gex, 1868. – Journal de Michel Collet. – Visages de l’Ain, n° 149, « Nos chercheurs », art. F. Baudson d’après une thèse du docteur Pierre Foras, soutenue à Lyon. - ADA 4K34. - ADA 1X20.

Baudin Pierre Julien Joseph. Conseiller général, parlementaire, ministre. Né le 21 août 1863 à Nantua, fils de Camille Baudin (voir notice) et de Marie Mélanie Jacquet. Neveu d’Alphonse Baudin (voir notice). Avocat au barreau de Paris le 30 décembre 1885, sa carrière politique est d’abord parisienne : il est élu le 4 mai 1890 conseiller municipal dans le quartier des Quinze-Vingts et il est pendant 3 ans le rapporteur du budget de Paris. En août 1890, il rencontre à l’épée un conseiller municipal de son quartier qui lui dispute la distribution des prix de l'école de jeunes filles de la rue de Citeaux. Vice-président du conseil municipal en 1895, il en est président, après les élections de 1896 et reçoit à ce titre le 7 octobre le tsar Nicolas III en visite en France. Il a 33 ans. C’est lui qui impose la règle républicaine selon laquelle l’élu de Paris passe dans le protocole avant l’Administration, c’est-à-dire avant les préfets. Candidat malheureux aux élections législatives de 1893, il est élu le 22 mai 1898 dans la 1e circonscription du 11e arrondissement de Paris, contre le sortant, le collectiviste Faberot, et il est rapporteur du budget de la justice en 1899. Ministre des Travaux publics dans le ministère Waldeck-Rousseau du 22 juin 1890 au 6 juin 1902 (bloc des gauches), il participe à ce titre à l’organisation de l’Exposition de 1900 et poursuit le plan de Freycinet pour la construction de canaux, d’outillage maritime et de ports modernes. Il est élu le 1er juillet 1900 dans une élection législative partielle à Belley, provoquée par le passage au Sénat de Giguet, avec l’étiquette radicale par 11860 voix sur 16859 votants contre le conservateur Paul Cottin et réélu dans la même circonscription le 27 avril 1902 (12957 voix contre 5489 à Frédéric Brillat-Savarin au premier tour). Il est rapporteur général du budget 1905 et 1906. Réélu le 6 mai 1906 (11261 voix contre 4475 au conservateur Frédéric Brillat-Savarin et 2535 au socialiste unifié Belly). Il intervient fréquemment dans l’hémicycle, sur les usines hydrauliques, le domaine forestier, réclame une étude sur la navigation sur le Rhône entre Lyon et Genève, demande l’exonération des revenus des sociétés de secours mutuel, la spécialisation et l’autonomie des budgets industriels des entreprises de l’État, l’amélioration des voies d’accès au tunnel du Simplon, la modernisation de la manufacture des Gobelins et l’augmentation des régiments d’artillerie. Parallèlement, il est élu conseiller général du canton de Virieu-le-Grand le 29 juin 1902, en remplacement de Louis Définod décédé, et il est réélu jusqu’en 1917 (candidat étiqueté Modéré au renouvellement de 1913). En février 1903, il partage avec Allombert, déjà malade, la responsabilité de la direction du Courrier de l’Ain, mais, éliminé par les partisans de Pochon, il fonde en avril 1905 le Réveil de l’Ain qui cesse de paraître en juin 1906. Le 3 janvier 1909, il est élu sénateur de l’Ain, en remplacement de Pochon décédé, et réélu le 7 janvier 1912 (752 voix sur 879 votants), inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Ses interventions dans cette enceinte sont nombreuses. Le 21 janvier 1913, il est ministre de la Marine dans le ministère Briand, puis dans le cabinet Barthou jusqu’au 9 septembre 1913, non repris dans le gouvernement Doumergue pour avoir commis la faute de rédiger une circulaire sur la célébration du Vendredi saint dans les unités du Levant. Ambassadeur extraordinaire de la France lors du centenaire de la République argentine, il retourne dans ce pays en 1915, en revient malade et meurt le 31 juillet 1917 à La Malmaison, en Seine-et-Oise (décès porté sur les registres de Paris 7e). Travailleur infatigable, il s’est préoccupé des réseaux de canaux, de l’organisation des armées, de l’aéronautique militaire, des sous-marins etc. tout en ayant une grande activité littéraire. Il était un défenseur farouche de la représentation proportionnelle. Sa seconde épouse, Georgette Ochs, qui a 21 ans de moins que lui, a survécu 66 ans et est morte à l’âge de 97 ans en janvier 1983. Sa fille, Pierrette Baudin, née à Nantua le 9 août 1894, décédée en 1971, née de sa première épouse, Alice Lafargue, née à Fontenay-aux-Roses le 26 juin 1869 (divorce en 1902), épouse du marquis Raymond de Béranger-Sassenage, a été cité en juillet 1945 à l’ordre de la Nation pour faits de résistance en Bretagne, où elle a sauvé le général Allard.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. E. Francheschini. – B. Yvert, dict. des ministres, 1990. – M. Brocard, L’Ain 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux archives de l’Ain. - Visages de l’Ain, n° 81, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – Le Coq Bugiste du 28 juillet 1945. - Michel Moisan, Pierre Baudin (1863-1917), un radical-socialiste à la Belle-Epoque, thèse université d'Orléans 2009.

Baudin Victor. Maire. Né à Nantua le 30 décembre 1841, fils de Joseph Marie Georges Baudin (1808-1880), avoué (candidat très malheureux le 24 mai 1869 dans la 5e circonscription de Paris en 1869), et de Marie Pierrette Adélaïde Roset. Petit-fils de Pierre Camille François Michel Baudin (voir notice) et de Marie Marthe Martine Barbe. Ingénieur des arts et métiers, élève de l’école centrale de Paris, resté célibataire, maire de Bellegarde en 1891. Réélu en mai 1892 (républicain conservateur), démissionnaire et remplacé le 7 mai 1893, réélu en mai 1896, jusqu’en 1900, il supporte fort mal sa non réélection. En conflit avec la commune, il l’assigne en justice. Les relations sont si dégradées que dans son testament il fait part de sa volonté d’être enterré à Genève en léguant à cette ville le château de Musinens dont il est propriétaire. Ses funérailles à Genève furent superbes, mais il n’y eut à Bellegarde que 5 personnes pour suivre le cercueil.

Bibliographie : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.

Baudoin Édouard. Maire. Né à Saint-Amour le 25 octobre 1816, propriétaire, puis rentier, maire de Verjon nommé par arrêté du 17 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en août 1960 et en 1870, élu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1875. Il est mort à Verjon le 18 novembre 1895.

Baudot Louis. Maire. Né vers 1731, docteur médecin, maire de Frans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816, décédé à Frans le 12 avril 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai.

Baudouin Henri. Maire. Né le 4 décembre 1914, maire de Verjon élu en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, remplacé en cours de mandat en 1984.

Baudouin Joseph Alexis. Maire de Chalamont. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église, bénite en 1818. Il ne figure pas sur les annuaires.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Chalamont, 1987.

Baudrier Julien (Alain Henri Louis Julien). Maire. Né à Trévoux le 19 octobre 1860 chez son grand père maternel, fils d’Henri Louis Baudrier et de Marie Julie Dechez, il est indissociable de son père. Henri Louis, né à Lyon le 28 mai 1815, était avocat, puis magistrat, fils de magistrat. Il siégea dans toutes les villes de la région : juge suppléant à Lyon en 1842, juge à Montbrison en 1843, procureur du roi à Nantua le 9 novembre 1845, puis comme substitut à Lyon en 1846 pour être révoqué le 15 mars 1848. Réintégré le 28 novembre 1849, comme juge d’instruction à Lyon, conseiller à la cour le 28 juin 1856, président de chambre à la cour d’appel le 20 janvier 1969, arrêté comme otage le 6 septembre 1870, rétabli en novembre, définitivement révoqué en 1883, avant de mourir l’année suivante le 17 juin 1884 au cours d’un voyage à Paris (LH/143/4 : chevalier le 29/11/1855, officier 11/4/1877). Sa carrière n’a rien d’exceptionnel, mais collectionneur, il regroupa des documents de toutes sortes, notamment sur Lyon : des manuscrits, des livres anciens et rares, des gravures, des peintures et même des porcelaines. Son fils Julien poursuit son travail de recherche visitant les dépôts de livres les plus réputés en France et à l’étranger. Utilisant les notes de son père sur les origines et le développement de l’art typographique à Lyon, il publie en 1895 le tome 1 de la remarquable Bibliographie lyonnaise (Recherches sur les imprimeurs, libraires, relieurs, fondeurs de lettres de Lyon au XVIe* siècle). Dix autres tomes suivent, le dernier en 1914. Julien Baudrier meurt dans sa bibliothèque à Lyon le 16 mai 1915 et c’est son beau-frère, Humbert Jacquier de Terrebasse (1842-1927), qui publiera en 1921 le dernier volume de cette œuvre familiale. Julien s’occupait d’agriculture et vivait en partie au château d’Amareins, commune aujourd’hui rattachée à celle de Francheleins. Il a été élu maire d’Amareins en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, jusqu’à sa mort. Outre la Bibliographie lyonnaise, il a publié des opuscules : « Convention du 23 août 1580, pour la fourniture de la table du duc de Mayenne » dans la Revue du Lyonnais, 1900 ; « Acquisition en 1582 d’un matériel d’imprimerie à Lyon, par H. Martelli, évêque de Glandèves » dans Bulletin du Bibliophile, Paris 1909 ; Les Claret de la Tourette et de Fleurieu, bibliophiles, 1909 ; « Michel Servet, ses relations avec les libraires et les imprimeurs lyonnais », Mélanges Picot, Paris 1913, et une œuvre de 772 pages, L’armorial des bibliophiles de Lyonnais, Forez, Beaujolais et Dombes*, Lyon 1907. Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon de 1901 à 1915.

Bibliographie : Dictionnaire de Biographie française, art. Roman d’Amat. – Archives de L’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.

Baugey Joseph. Agent municipal de Lescheroux nommé en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Baumès Pierre Prosper François. Maire. Né à Montpellier le 11 février 1791, fils de François Baumès et d’Élisabeth Perrin. Il enseigne les mathématiques à Perpignan, tout en préparant sa médecine. Interne à l’Hôtel-Dieu en 1818, chirurgien-major à l’Antiquaille à Lyon de 1832 à 1843, médecin de l’Hospice des vieillards et du dispensaire Munaret (fondé en 1841 à Lyon par Jean Marie Placide Munaret, né à Nantua le 8 septembre 1805), il s’établit comme médecin à Lagnieu en 1849 et devient maire de cette commune en 1851 jusqu’en juillet 1852 et il l’est de nouveau en 1870 jusqu’à sa mort, dans cette localité, le 15 mars 1871. Le docteur Diday a prononcé son éloge à la Société de médecine dont Baumès était membre depuis 1836. L’un des quatre-vingt-dix candidats aux élections législatives d’avril 1848. Candidat républicain aux élections de la Constituante en 1870. Candidat aux législatives du 8 février 1871, il arrive 12e pour 7 élus.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu 1924.

Bavière Augustin Henri Marie Joseph. Conseiller de préfecture. Né le 1er octobre 1846, nommé conseiller de préfecture de l’Ain le 6 janvier 1874, il n’y reste que 3 mois puisqu’il est nommé le 6 avril dans le Pas-de-Calais.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Bavosat Joseph (Bavozat). Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Géomètre, officier municipal de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Membre du directoire du district de Nantua nommé par Méaulle le 14 messidor an II (2 juillet 1794), en remplacement de Caire nommé administrateur du département, et renouvelé par Boisset le 16 fructidor (2 septembre). Membre de l’administration centrale du département élu le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795), destitué le 28 fructidor an V (14 septembre 1797), notaire à Nantua nommé par l’administration centrale du département le 23 frimaire an VIII (14 décembre 1799), jusqu’à sa démission en 1821. Conseiller général de 1800 à sa démission en 1807, conseiller de l’arrondissement nommé de 1822 à 1827.

Bavoux Élie. Maire. Adjoint d’Arnans élu en mai 1908, maire élu en mai 1912, réélu en décembre 1919.

Bavoux François.* Maire*. Agent municipal de Péronnas élu en l’an VIII, nommé maire par arrêté du 19 thermidor an VIII (7 août 1800), remplacé en 1816.

Bavoux Sylvain. Maire (radical-socialiste) d’Arnans élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 17 décembre 1942. Réélu en mai 1945 jusqu’en octobre 1947.

Bavoux Victor. Maire. Né le 13 août 1932, agriculteur, maire de Simandre-sur-Suran élu le 24 mars 1971 (radical), réélu le 30 mars 1977 (DMF) et le 19 mars 1983 jusqu’aux élections de mars 1989.

Bavozet Claude. Agent municipal de Torcieu élu en germinal an V, remplacé en floréal an VI.

Bayard Charles. Maire, conseiller général. Né le 1er mai 1834, négociant, maire de Châtillon-la-Palud élu le 23 janvier 1881 jusqu’en mai 1885. Conseiller général de 1882 à 1892.

Bayle Eugène. Maire. Notaire, maire de Bâgé-le-Châtel élu en mai 1912, remplacé en décembre 1920.

Bazard Etienne. Agent municipal de Pont-de-Vaux élu en l’an IV, remplacé en germinal an V. De nouveau élu agent en l’an VI et remplacé la même année.

Béard Francisque. Conseiller général. Né à Contrevoz le 23 mai 1897, adjoint technique principal des Ponts et Chaussées, conseiller municipal de Bourg, conseiller général (SFIO) du canton de Bourg-en-Bresse élu en avril 1946, en remplacement d’Alexandre Vieux (radical-socialiste) décédé. Il est devancé au deuxième tour le 14 octobre 1951 avec 1549 voix par Me Joseph George (MRP) avec 2673 voix, en présence de Chauville (PC) avec 2032 voix, de Godard (radical-socialiste) avec 1064 voix et Lesage (RPF) avec 894 voix.

Béard Pierre François Claude. Maire. Né à Cressin le 4 décembre 1763, fils de Pierre Béard et de Marie Melon. Maire de Pollieu élu en 1790, cité le 22 juin 1791, remplacé en décembre, chargé de l’état civil en 1793, agent municipal en floréal an VI. Maire de 1809 à 1816.

Béard Pierre (Pierre Henri Marie). Maire. Né à Cressin-Rochefort le 2 avril 1893, fils de Marius François Béard, cultivateur à l’Ile-sous-Cressin, et d’Eugénie Joséphine Romand. Elève de l’école supérieure de Belley. Passionné de mécanique, il s’inscrit le 15 septembre 1910 à l’école d’aviation Blériot, à Etampes. Un mois plus tard, il a réussit les deux premières épreuves. Lors du passage de la troisième, il rentre en collision avec un avion qui a voulu décoller sans autorisation. Blériot tombe d’une vingtaine de mètres, sans gravité. Le 8 novembre, il est breveté pilote sous le n° 276. Il a 17 ans ; c’est le plus jeune pilote de son époque et côtoie dans les meetings de 1911 et 1912 Pégoud, Roland Garros, Louis Mouthier et autres. Le 8 septembre 1912, au meeting de Gray, en Haute-Saône, son avion tombe sur la foule faisant quatre morts et quatre blessés. Il se retire alors dans sa maison sise sur une île du Rhône à Cressin. Ses voisins le surnomment le « Roi des îles ». Mobilisé, il obtient son brevet militaire le 2 août 1914 et, affecté à une compagnie saharienne, effectue 2500 heures de vol pendant la Grande Guerre. Président de la délégation spéciale de Cressin-Rochefort instituée lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 23 juin 1941 et remplacé en 1944, il a participé à la Résistance en cachant des fugitifs, notamment Emile Brémond, directeur du Progrès, traqué par la Gestapo. Il est mort le 9 juin 1966 à l’âge de 73 ans. Ses funérailles ont eu lieu à Cressin alors que dans le ciel volait l’avion du Progrès, piloté par Daurès, en un ultime hommage des « vétérans » de l’aviation. Une salle de la base d’Ambérieu, inaugurée en 2006, porte son nom. Son neveu, Camille Rachel, dit Raoul au maquis, élève de l’Ecole Centrale Lyonnaise, a trouvé la mort le 9 juin, à l’âge de 21 ans, au pont de Reculafol, commune d’Argis, lors d’une attaque contre un train. La veille, Camille Rachel, surpris par huit Allemands, en tua cinq. Le 9, après l’attaque du train, au moment de la dispersion, il entendit le mécanicien de la locomotive appeler au secours. Il se jeta dans l’Albarine et ramena le mécanicien sur la berge. Entouré par 250 Allemands, il en tua trois avant d’être abattu.
Bibliographie : Marius Roche, Des Ailes et des Hommes, 1977. – Le Coq Bugiste du 4 novembre 1944.

Béard Pierre Frédéric. Maire. Né à Pollieu le 27 mars 1789, fils de Pierre François Claude Béard et de Cécile Cerdon. Adjoint et officier de l’état civil de Pollieu avant 1948, maire élu de 1848 jusqu’à sa mort à Pollieu le 18 février 1850.

Béathier André. Membre du comité départemental de libération de l’Ain en 1944.

Béatrix Antoine. Maire. Né vers 1750, châtelain du marquisat de la Pierre, contrôleur des actes, notaire à Collonges de 1780 à 1815, maire de Collonges élu en décembre 1791, remplacé en 1792, président du directoire du district de Gex élu en 1792, remplacé sous l’an II, président de l’administration du canton de Collonges en l’an IV.

Béatrix Antoine. Maire. Notaire, maire de Pougny de 1834 à 1836, adjoint par arrêté du 1er juin 1864, remplacé en 1865.

Béatrix Humbert. Maire. Né à Belley le 8 mars 1751, fils de François Anthelme Béatrix (1716-1770), avocat au parlement, conseiller du roi et procureur aux gabelles (sa pierre tombale est agrafée sur le mue de l’église de Cuzieu), et de Georgette Maret. Seigneur de Cuzieu, avocat au parlement, officier au bailliage du Bugey, officier municipal de Belley, accusateur public au tribunal en l’an II, maire de Cuzieu, cité dès le 2 novembre 1792, emprisonné par Gouly le 7 nivôse (27 décembre 1793). Puis libéré par Méaulle le 1er floréal (20 avril 1794) sur la réclamation unanime de la commune (Philibert Le Duc le déclare libéré le 9 nivôse), il est réintégré comme maire et devient agent municipal en l’an IV, jusqu’à sa mort à Belley le 27 ventôse an VI (17 mars1798), à l’âge de 47 ans.

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2. – Le Bugey n° 92, 2005, p. 27, Noëlle Rouge : Cuzieu, une commune bugiste « foncièrement » bonapartiste ?

Béatrix Jean-François. Conseiller d’arrondissement. Né à Collonges le 13 octobre 1785, fils d’Antoine (voir notice), et de Jeanne Anthelme Rendu. Frère de Joseph (voir notice). Résidant à Vouvray, avocat à Nantua, conseiller de l’arrondissement nommé de 1830 à 1833. Il a rédigé en 1851 une Histoire du pays de Gex et a fondé avec Auguste Arène la Revue sébusienne. Il est mort en 1853. Son fils, Antoine Auguste Aimé Béatrix, né à Nantua le 13 septembre 1814, élève du collège universitaire, engagé à l’âge de 18 ans au 4e régiment d’artillerie, devenu capitaine et chef du bureau de Ténès en Algérie en 1844, est tombé dans une embuscade lors d’une tournée en 1845 dans les tribus. Sa tête a été promenée sur une pique pendant trois jours. C’est le début du soulèvement provoqué par Abd El Kader, qui durera quatre ans jusqu’à la prise de la Smala et de ce guerrier par Lamoricière.

Béatrix Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Collonges le 6 mars 1781, fils d’Antoine (voir notice), et de Jeanne Anthelme Rendu. Frère de Jean-François (voir notice). Châtelain du marquisat de La Pierre, il est adjoint au maire de Collonges en 1813 et 1814 lors de la première invasion de l’armée autrichienne de Bubna. Nommé capitaine des corps francs (unités créées le 4 janvier) le 18 mars 1814 par le comte de Saint-Vallier, commissaire extraordinaire du gouvernement dans la 7e division militaire, et par le comte Desaix général commandant supérieur de la 7e division militaire, il se bat courageusement dans le Pays de Gex et les montagnes du Jura, notamment devant le fort de L’Écluse le 19 mars. avec des volontaires du pays de Gex et des gardes nationaux de Châtillon-en-Michaille. Le 28 mai 1815, il est nommé commandant du corps franc par le général comte Lecourbe, général en chef du corps d’armée d’observation du Jura sur la demande expresse du préfet Baude. Le 2 juin 1815, le maréchal Suchet, commandant en chef de l’armée des Alpes, le nomme colonel des corps francs de l’Ain. Le 2 juillet on lui confie en surplus le commandement du 2e bataillon de la Haute-Saône, de celui du Puy-de-Dôme et de la 2e compagnie des voltigeurs du 67e régiment pour la défense des lignes du Jura. Il tient les envahisseurs en échec pendant huit jours, ne se retirant que sur ordre. Le 20 juillet, il est affecté à l’état-major de Desaix qui commande l’arrière-garde. Il est licencié le 25 juillet. Poursuivi par les royalistes, il est obligé de partir quelque temps en suisse. Notaire à Collonges, ses minutes ont été conservées aux archives de l’Ain pour les années 1819 à 1846. Maire de cette ville de 1848 à 1852. Dans une note, il confie : « (avoir été) destitué de maire par notre sous-préfet actuel, qui est entouré des adversaires de l’Empire, qu’il a la simplicité de prendre pour des ralliés ». Conseiller de l’arrondissement de Gex, nommé en 1832, élu par le canton de Collonges de 1833 à 1844. Conseiller général élu par le canton de Collonges le 27 août 1848, jusqu’en 1855. Il a été parmi les quatre-vingt-dix candidats des législatives d’avril 1848 (16e). Candidat aux législatives du 13 mai 1849, il obtient le 20e score pour 8 élus. Il est mort à Collonges le 30 décembre 1855. Il avait épousé le 25 novembre 1812 Eugénie Bottex, fille de Joseph Bottex (voir notice) et de Marie Gabrielle Barjollet.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain et Galerie militaire de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. E. Francheschini.- Béatrix, Histoire du pays de Gex. – LH/152/18.

Béatrix Luc. Maire. Adjoint de Saint-Rambert-en-Bugey élu en mai 1945, maire en octobre 1947 (SFIO), jusqu’en mai 1953. Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Saint-Rambert le 7 octobre 1951.

Beau Christian. Président du syndicat mixte du pays Val de Saône sud de l’Ain vers 1999.

Beau François. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Collonges le 4 juillet 1777, fils de Bernardin Beau (1740-1800), maître des postes, et de Marie Antoinette Crochet (1752-1828). Maître des postes, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges en 1832, conseiller général élu par le même canton de 1833 à 1848. Il est mort à Collonges le 30 juin 1851.

Beau François. Maire. Né le 6 février 1908, maire d’Ambronay élu en mars 1971, réélu en mars 1977 (DVG).

Beau Joseph. Bourgeois de Collonges, administrateur du district de Gex élu en mai 1790. Maire de Collonges en 1808, remplacé en 1815. Adjoint en 1818, puis directeur de la poste. À nouveau maire en septembre 1830, remplacé en 1832.

Beau Joseph Antoine. Maire. Septième fils de François Beau (voir notice) et d’Ester Cuaz (1788-1854), né à Collonges le 11 décembre 1815, dernier maître de poste de la famille. Maire de Collonges nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et par décret du 26 août 1865, remplacé en août 1870. Il est mort à Collonges le 16 avril 1887. Son fils le docteur Alexandre Beau a épousé Eugénie Crépel, sœur d’Ernest Crépel (voir notice) député de l’arrondissement de Gex.

Bibliographie : L. Michaux, Histoire du pays de Gex.

Beaudet Benoit, aîné. Agent municipal de Cormoranche élu en l’an IV, remplacé en germinal an V.

Beaudet Bernard. Maire. Né le 12 avril 1937, retraité de gendarmerie, conseiller municipal de Chanoz-Châtenay en 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995.

Beaudet François Auguste. Maire. Né à Cormoranche le 29 septembre 1841, fils de Thomas François Beaudet et de Joséphine Beaudet. Cultivateur, adjoint de Cormoranche élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, jusqu’à sa mort à Cormoranche le 16 avril 1905.

Beaudet Jean. Agent municipal de Baneins cité en l’an VI.

Beaudet Jean. Maire de Laiz en 1840, remplacé en 1848. Son nom est inscrit sur une cloche de l’église fondue en 1844.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986.

Beaudet Jean-Marie. Maire. Né le 7 mai 1928, agriculteur, maire de Laiz en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (CDS), mars 1983, mars 1989 (UDF) et juin 1995 (UDF-FD). Il ne se représente pas en mars 2001. Candidat au premier tour des cantonales du 24 septembre 1967 (centre démocrate). Suppléant de Paul Barberot aux législatives de mars 1967 et 1973.

Beaudet Joseph (François Joseph). Maire. Né aux Gavillons, hameau de Cormoranche, le 20 août 1869, fils de François Auguste Beaudet (voir notice) et de Marie Pelletier. Maire de Cormoranche élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Beaudet Joseph. Maire de Baneins, élu en mai 1935.

Beaudet Melchior.* Maire*. Conseiller municipal de Saint-Benoît délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 18 juin 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Beaudet Pierre (Baudet). Maire de Cormoranche (qui a intégré Bey de 1794 à 1816) nommé par arrêté du préfet Ozun du 21 août 1806, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire par courrier du 14 juillet 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 7 novembre 1816, renouvelé comme maire de Bey par arrêté préfectoral du 25 juillet 1821. Nommé à nouveau le 15 décembre 1831. Son nom figure sur une cloche de l’église bénite le 20 septembre 1807.
Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Pont-de-Veyle, 1986. – ADA 4K9, 34 et 38.

Beaudet-Pochon François Barthélémy. Maire. Né (Baudet) à Cormoranche le 14 octobre 1760, fils de Barthélémy Beaudet (Baudet), cultivateur à Cormoranche, et de Françoise Pochon. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, maire de Condeissiat cité en l’an II, président de l’administration municipale de Marlieux en l’an IV et V.

Beaufort Éric. Maire. Né le 3 août 1964, responsable commercial, maire* *de Villieu-Loyes-Mollon élu en mars 2008.

Beaufort Jean. Maire, conseiller général. Né le 4 février 1928, employé à l’usine textile SLT devenue CIPSO à Saint-Maurice-de-Beynost, puis directeur de la maison de retraite Bon Séjour de 1964 à 1991, maire de Miribel élu le 18 mars 1983 et réélu le 24 mars 1989 (UDF-PR). Il ne se représente pas en juin 1995. Conseiller général UDF du canton de Miribel élu le 21 mars 1982 au deuxième tour avec 56,51 % des voix, réélu le 17 mars 1985 par 3027 voix contre 2 290 au socialiste Roger Girma, maire de Thil. Réélu le 29 mars 1992 avec 50,90 % des voix contre 22,58 % au candidat du FN et 26,52% à la socialiste Bernadette Girier-Mesnier. Le 22 mars 1998, il est battu par le DVG Jacques Berthou. Candidat en 11e position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand aux élections du conseil régional du 22 mars 1992. Il a écrit Miribel de 1900 à l’an 2000.

Beauquis Jean-Marc. Maire. Né le 29 novembre 1955, préposé à la poste, maire de Billiat élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Beaussant Hyacinthe Ernest. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à La Rochelle en Charente-Maritime le 25 décembre 1830, il est le fils de Hyacinthe Adolphe, avoué et maire de La Rochelle, et, par sa mère, petit-fils de Luce Antoine Aloïs Maurice de Solère, préfet de la monarchie de Juillet. Avocat-stagiaire à Paris en 1857, il est conseiller de préfecture de la Vendée le 1er mai 1858, puis conseiller de préfecture-secrétaire général de la Dordogne en 1861, sous-préfet de Montmorillon en 1863, sous-préfet de Belley nommé le 21 décembre 1867 et installé le 29. Il est remplacé en septembre 1870. Le 7 juin 1873, il est nommé à Castelnaudary, en 1873 à Libourne et en 1876 à Toulon. Préfet des Basses-Alpes en 1877, il démissionne en décembre de la même année. Son fils Auguste René Beaussant (1864-1932) a été vice-amiral.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Beccat Henri (Henri Victor).* Maire*. Né à Leyment le 17 avril 1866, fils de Joseph Beccat et de Marie Appolonie Chadel. Cousin germain de Lucien Beccat (voir notice). Adjoint de Leyment élu en décembre 1919, maire (républicain de gauche) en août 1925, après l’annulation des élections de mai, jusqu’au scrutin de mai 1929.

Beccat Jean-Claude. Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 11 juin 1752, fils de Pierre Beccat (1718-1797) et de Françoise Depierre (1718-1757). Maire provisoire de Vaux-en-Bugey nommé le 12 mai 1800 jusqu’au mois de juin.

Bibliographie : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Beccat Lucien (Claude Lucien). Maire. Né à Leyment le 18 novembre 1864, fils de Jean Baptiste Beccat et de Marie Antoinette Falcon. Adjoint de Leyment élu en février 1909, réélu en mai 1912, maire (républicain de gauche) en décembre 1919, réélu en mai 1925 jusqu’en août, car l’élection est annulée. Il est alors adjoint d’Henri Beccat jusqu’en 1929.

Beccat Marie. Maire de Trévoux nommé le 31 mars 1835, remplacé en août 1837.

Béchard François. Maire. Né à Perrex le 14 mai 1891, fils de Jean-Claude et de Jeanne Marie Émilie Alban cultivateurs. Cultivateur, conseiller municipal de Chaveyriat, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 19 août 1941. Il décède le 27 septembre 1974 alors qu’il est retraité à la Croix Reydellet.

Béchard Jacques. Maire. Né le 17 août 1920, employé de fabrication, maire de Chanay élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (extrême gauche), mars 1971 (DMF), mars 1977 (socialiste) et mars 1983. Candidat aux cantonales de Seyssel en 1961 (indépendant de gauche).

Béchaz Auguste. Maire de Pizay élu en mai 1935, réélu en mai 1945 et octobre 1947 (radical-socialiste).

Béchet Vincent. Maire de Chanay élu en cours de mandat, à la fin de 1935. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé maire jusqu’en mai 1945.

Bécuat Joseph. Maire. Né à Certines le 20 février 1859, fils de Joseph Bécuat, cultivateur, et de Julie Goyard. Maire de Certines élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.

Béduneau. Maire. Menuisier, nommé maire de Thoissey par arrêté d’Albitte du 25 ventôse an II (7 février 1794) et installé le 4 germinal (24 mars).

Bégérard Anthelme (Napoléon Anthelme). Maire. Né à Belley le 27 juillet 1852, fils de Charles Bégérard (voir notice) et de Camille Bal. Élève du collège Lamartine, avocat au barreau de Belley le 19 novembre 1875, adjoint radical de Magnieu élu en octobre 1878, réélu en janvier 1881, maire en 1882, réélu en mai 1884, 1888 et 1892. Le 28 mai 1893, candidat au conseil d’arrondissement dans le canton de Belley, il obtient 1626 voix contre 1981 à Claude Antoine Mocquin qui est élu. Il démissionne de la mairie de Magnieu à la mort du maire de Belley, Mante, pour se faire élire à cette fonction dans cette ville lors d’un scrutin complémentaire, le 18 mai 1894. Habitant toujours à Magnieu à Levesquaz, ancienne résidence des évêques, il reste maire de Belley jusqu’à sa mort, provoquée par une crise cardiaque, le 1er février 1912. Il a doté la commune de Belley de l’adduction d’eau des Hotteaux, construit le cimetière des Éplantaz, installé l’école primaire supérieure au promenoir et a participé à la création de la société savante Le Bugey. Les Belleysans se rappellent qu’il faisait ses visites en tricycle. Une fontaine située au centre de Magnieu porte son nom avec la date de 1891.

Bibliographie : Journal de l’Ain républicain, 10 février 1912.

Bégérard Charles. Maire. Né à Faverney, en Haute-Saône, le 18 décembre 1828, fils de Jean-Baptiste Bégérard et de Marguerite Clerc Laro. Praticien à Belley, puis notaire à Champagne de 1856 à 1881, maire de cette cité nommé en août 1860, reconduit en 1865 et par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé le 4 août 1866, renouvelé par décret impérial du 18 mai 1867, à la mort de Costaz, et le 4 septembre 1870, remplacé en mai 1871. Il est nommé adjoint par décret du 15 février 1874 et remplacé en janvier 1878.

Béguet Claude. Maire. Né à Saint-André-de-Bâgé le 5 septembre 1887, fil de Claude Béguet et de Marie Bornuat. Cultivateur, conseiller municipal de Saint-André-de-Bâgé élu en mai 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 24 décembre 1942. Il est mort à Bâgé-le-Châtel le 12 novembre 1975.

Béguet Daniel. Maire, conseiller régional. Né le 12 décembre 1954, technicien EDF, maire de Serrières-de-Briord élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Président de la communauté de communes Rhône-Chartreuse de Portes. Élu conseiller général (DVG soutenu par la majorité gouvernementale) du canton de Lhuis aux élections des 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour avec 25,63 % des suffrages contre 4,57 % à Katia Philippe (PCF), 20,17 % % à Gilbert Babolat (PS) premier adjoint de Montagnieu, 35,07 % à René Romeggio, maire de Bénonces, et 14,56 % à Jean-Pierre Commere (FN); et au second tour 52,59 % contre René Romeggio.

Béguet Jean. Maire. Président du comité de libération de Mézériat nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire, élu aux élections de mai 1945 jusqu’en novembre 1947, réélu en 1953 (divers gauche) et le 22 mars 1959 jusqu’aux élections de mars 1965.

Béguet Joseph. Maire. Adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat élu en 1923 (radical), maire en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Béguet Marie-Jeanne. Maire. Née le 17 avril 1949, ingénieur en agriculture, professeur d’économie au lycée agricole de Cibeins, maire de Civrieux en juin 1995, réélue en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-présidente de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élue en avril 2008. Vice-présidente de l’Association des maires ruraux et présidente en avril 2008. Candidate (UDF) aux élections régionales du 28 mars 2004, en sixième position de la section départementale de la liste UMP-UDF menée par Anne-Marie Comparini. Candidate (MoDem) aux sénatoriales de l’Ain du 21 septembre 2008, elle obtient 11,23 % des voix au premier tour et se désiste pour les candidats de gauche au second tour en déclarant : « Il faut faire barrage à Charles Millon et rééquilibrer la représentation parlementaire de l’Ain ». Candidate en troisième position départementale sur la liste MoDem d’Azouz Begag aux régionales des 14 et 21 mars 2010.

Béguin Marc-Henri. Sous-préfet de Nantua du 8 octobre 1986 au 28 juin 1990.

Béharelle de Lioux Louis Victor Joseph. Conseiller de préfecture-secrétaire général, sous-préfet de Trévoux. Né le 9 mai 1834, nommé le 28 décembre 1861 conseiller de préfecture-conseiller général de l’Ain, fonction créée par l’ordonnance du 1er mai 1832. Il est remplacé le 28 octobre 1865, date à laquelle il est nommé sous-préfet de Belfort, alors département du Haut-Rhin. Le 5 janvier 1866, il revient dans l’Ain comme sous-préfet de Trévoux et en repart le 23 octobre 1869 pour le poste de secrétaire général de la Haute-Vienne.

Beisson André. Maire. Pâtissier, maire de Montréal cité le 17 juillet 1793 et lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Bejoint Henri. Maire. Né le 19 septembre 1936, agriculteur, maire de Saint-Paul-de-Varax élu en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (CGM) et mars 1983, remplacé en mars 1989.

Bel Louis. Maire. Adjoint de Virignin faisant fonction de maire, au décès de Francisque Lachenal, du 16 janvier 1923 à son élection comme maire le 4 mars 1923, réélu en mai 1929 et 1935 (radical, puis radical-socialiste). Président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, nommé maire jusqu’aux élections de mai 1945. Sa liste (liste républicaine et d’intérêt local) est battue à cette date par celle d’Henri Maret (Union républicaine et antivichyssoise).

Bel René. Maire de Virignin élu le 18 mars 1983 jusqu’aux élections de mars 1989.

Belay Jacques. Maire. Né le 23 janvier 1940, maire de Grilly en mars 1987 (DVD).

Belaysoud Antoine. Maire. Né à Bourg le 20 octobre 1832, fils de Claude Belaysoud et de Barthélémie Justine Pellerin (1809-1899). Marchand de fer (société Martin-Belaysoud), élu au conseil municipal de cette ville le 22 novembre 1794, en sixième position, réélu, en troisième position le 6 janvier 1878, maire le 11 avril 1882 (opportuniste) mais il démissionne le 14 et devient deuxième adjoint le 21. Il est réélu maire le 18 mai 1884 et démissionne de nouveau le 15 janvier 1887. Il est mort à Bourg le 29 décembre 1907 à Hyères. Une rue de Bourg porte son nom.

Belin Gilbert. Sous-préfet de Gex. Sous-préfet de Mauriac, installé sous-préfet de Gex le 11 octobre 1956 jusqu’en octobre 1959.

Belin Jean. Maire. Né le 16 mars 1829, géomètre et rentier, adjoint de Mionnay nommé par arrêté du 12 mai 1864, reconduit le 26 août 1865, maire par arrêté du 25 juin 1866, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. De nouveau maire de 1885 à 1893.

Belin Jean-Pierre. Maire. Président du comité local de libération de Civrieux nommé par arrêté du 10 novembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Belin Philibert (François Philibert). Né à Bourg le 5 mars 1842, fils de Benoit Belin, marchand, et de Marie-Thérèse Darmedru. Notaire à Montluel et à Pérouges de 1767 à 1814. Député de la paroisse de Jallieux le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Montluel élu en mai 1790, membre du directoire. Incarcéré sous la Terreur, libéré le 20 pluviôse an II (8 février 1794). Président de l’administration municipale du canton de Montluel en l’an VII. Commissaire du pouvoir exécutif près le canton de Montluel nommé par l’administration centrale de l’Ain le 26 thermidor an VII (13 août 1799), en remplacement de Segaud, démissionnaire. Il est mort à Montluel le 12 novembre 1814.

Belin René Joseph Jean-Baptiste. Ministre. Né à Bourg le 14 avril 1898, au 14 de la rue du 4 Septembre, fils de Claudius Belin, champion de boxe française, coureur cycliste, gymnaste et professeur de gymnastique au collège de Nantua, puis à Lyon au lycée Ampère. À la mort de Claudius en 1903, son épouse revient à Bourg avec ses trois enfants et loge chez sa belle-mère, la célèbre mère Belin, marchande de poissons rue du Gouvernement devenue rue Victor Basch en avril 1945. À la mort de celle-ci, elle reprend le fonds de commerce qu’elle abandonne en 1906. Elle est hospitalisée à l’Hôtel-Dieu. Les enfants sont placés. René est recueilli à l’orphelinat de Seillon, puis il rejoint sa mère qui a trouvé un emploi de domestique à Marseille et passe son certificat d’études. Garçon de bureau en 1910, à l’âge de douze ans, il entre en 1912 comme facteur auxiliaire des télégraphes (petit télégraphiste) aux PTT. Titularisé l’année suivante, il est mobilisé de 1917 à 1920. Travailleur acharné, il gravit les échelons des PTT et devient rédacteur principal. Nommé à Lyon en 1925, syndicaliste militant à la CGT, il devient secrétaire général du syndicat des PTT de cette ville. Révoqué quelques mois pour avoir organisé une grève, il devient en 1930 secrétaire de la fédération nationale des PTT, en 1933 membre de son bureau national, éditorialiste au Peuple, collaborateur à L’Homme réel, Vendredi et à la Revue des vivants et en 1935 secrétaire général adjoint du syndicat avec Léon Jouhaux. Il participe en juillet 1935 à la création du Rassemblement populaire (Front populaire) dont il est secrétaire désigné par la CGT aux côtés d’Émile Khan, qui représente la Ligue des Droits de l’Homme, et d’Octave Rabaté, du Mouvement Amsterdam-Pleyel et futur administrateur de L’Humanité. En octobre 1936, il crée le journal Syndicats qui s’oppose aux communistes dans la CGT réunifiée et personnifie le courant ultra-pacifiste et munichois qui prohibe toute politique en matière syndicale. Élu vice-président de la Fédération nationale des sous-officiers républicains en 1938, il démissionne de tous ses mandats syndicaux le 9 mai 1940 et s’installe dans un village du Sud-ouest. Là, le 13 juillet, deux gendarmes se présentent à son domicile et lui donnent l’ordre de prendre un bagage et de les suivre à Vichy. Convaincu d’être victime d’une arrestation, il se retrouve devant Pierre Laval, vice-président du Conseil nommé la veille par le chef de l’État et président du Conseil Philippe Pétain, qui le fait nommer ministre secrétaire d’État à la Production industrielle et au Travail. Maintenu lors des remaniements des 6 septembre et 13 décembre 1940, il est secrétaire d’État au travail le 23 février 1941 sous la vice-présidence de l’amiral Darlan. Maintenu lors du remaniement du 11 août, il quitte le gouvernement au retour de Laval le 18 avril 1842, l’estimant collaborationniste. Partisan d’un syndicalisme unique, contrôlé par l’État, il avait signé le, 9 novembre 1940, le décret portant dissolution des centrales ouvrières et des organisations patronales, et promulgué le 14 octobre 1941 la Charte du travail qui institue des syndicats locaux obligatoires et interdits de toute activité politique ou confessionnelle et de l’exercice de la grève. Restent à son actif la création d’un fonds national de chômage le 11 octobre 1940, de l’allocation de salaire unique le 29 mars 1941, la réorganisation de l’inspection du travail, la création des directions départementales du travail et la retraite des vieux. Devenu, à son départ du ministère, président-directeur de la Caisse de prévoyance des employés des usines d’énergie électrique et de gaz, institution qu’il a créée. À la Libération, exclu à vie de la CGT, révoqué le 26 septembre 1944 de son poste d’inspecteur principal des PTT par la commission d’épuration, il se cache à Paris jusqu’à son départ en Suisse à Chexbres au mois d’octobre 1947. Le 29 janvier 1949, la Haute cour de justice rend un non-lieu en sa faveur, il rentre aussitôt en France, tente vainement un retour au syndicalisme par la création de syndicats indépendants et collabore au Bulletin de Paris, à la Revue syndicaliste et à Travail et Liberté. Maire de Lorrez-le-Bocage, en Seine-et-Marne, de 1959 à 1965, il y meurt le 2 janvier 1977. Il a écrit Du secrétariat de la CGT au gouvernement de Vichy : mémoires 1933-1942, paru chez Albatros en 1978 et une autobiographie, L’Itinéraire de Bertrand Gauderic.

Bibliographie : B. Yvert, Dict. des ministres. – M. Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, manuscrit non publié et déposé aux archives de l’Ain. – Who’s Who du XXe* siècle*.

Bellantin Jean-Marie. Maire. Né le 31 décembre 1823, cultivateur, adjoint de Blyes nommé par arrêté du 19 juin 1863, à la création de la commune, nommé maire par arrêté du 12 octobre 1867, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Bellaton Christian. Maire. Né le 12 septembre 1947, gérant de société, 1er adjoint de Mantenay-Montlin en mars 1983 et mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (RPR), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-président de la communauté de communes de Saint-Trivier-de-Courtes, réélu le 8 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Bellaton Clément. Maire de Douvres élu en mai 1896, réélu en mai 1900.

Bellaton Émile. Maire de Douvres élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Bellaton Louis. Maire de Blyes élu en mai 1953 (républicain indépendant), réélu en mars 1959 et mars 1965, remplacé en 1966.

Bellay Francis. Né à Lent en août 1762, reçu médecin en 1790, il s’installe tout d’abord à Chalamont, puis à Lyon où il est officier municipal en 1793. Proscrit, il devient chirurgien dans l’armée des Alpes. Rentré à Lyon, médecin à l’Hôtel-Dieu en 1811, puis à la Charité, il meurt en 1824.

Bellemain François. Maire. 1er adjoint de Toussieux en mai 1945, réélu en octobre 1947, maire en 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 jusqu’en 1965.

Bellemain Léon. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en mai 1953 (MRP), remplacé en juin 1955. Candidat (MRP) aux cantonales de Villars-les-Dombes en 1955.

Bellescize Georges de (Georges Henri Ernest Regnauld de Bellescize). Maire. Né Paris le 10 mars 1884, fils de Louis Fernand (voir notice) et de Valentine Pignatel (1857-1937). Administrateur des mines d’Urikany en Hongrie. Adjoint de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1929 (républicain de gauche), maire en mai 1935. Il est mort à Paris, XVIe, le 8 décembre 1852.

Bellescize Louis Fernand, comte de Regnault de. Maire. Né à Lyon le 22 avril 1849, fils de Léopold de Regnauld de Bellescize (1806-1874) et de Rose Ernestine Ribet de Monthieux (1822-1874). Saint-Cyrien (promotion de Suez 1868-1870), lieutenant-colonel, maire (conservateur) de la Chapelle-du-Châtelard élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925, jusqu’en 1929. Il est mort à Paris, XVIe, le 17 avril 1939, à l’âge de 90 ans.

Bellet. Maire de Rancé nommé en 1852.

Bellet Claude. Maire. Né vers 1749, procureur de Misérieux élu le 2 décembre 1792, puis le 23 après l’annulation de l’élection maire* *de Misérieux de septembre 1830 à 1848.

Bellet Claude. Maire. Né à Misérieux le 16 janvier 1811, fils de Claude Bellet (voir notice) et de Françoise Billard. propriétaire (1 500 F de revenus en 1855), adjoint de Misérieux nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, nommé maire en 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé le 30 mars 1874, élu le 8 octobre 1876 et le 23 janvier 1881 jusqu’en 1884. Il est mort à Misérieux le 1er janvier 1885.

Bellet Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Propriétaire, maire de Sainte-Euphémie élu en 1895, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par ce canton le 2 avril 1911, en remplacement de Claude Taura décédé. Réélu le 3 août 1913, jusqu’à son décès en 1914.

Bellet Jean-François. Maire. Né le 25 juillet 1843, cultivateur, adjoint de Rancé élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire nommé le 31 mai 1876, élu le 8 octobre, remplacé en 1878.

Bellet Jean-François. Maire de Sainte-Euphémie élu en mai 1945, remplacé en cours de mandat avant 1947 par son premier adjoint, Antoine Chevrotier.

Bellet Léonard. Agent municipal de Sainte-Euphémie élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Bellet Louis. Maire. Né vers 1815, propriétaire et fermier (1800 F de revenus en 1855), maire de Rancé nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865.

Bellet Michel. Maire. Adjoint de Misérieux en mai 1945, maire en novembre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (radical-socialiste) et mars 1959, remplacé en 1962.

Bellet Nicolas. Maire. Né à Mionnay le 15 juin 1859, fils de Jean Guillaume Bellet et de Marie Bellet. Agriculteur, maire de Mionnay élu 1893, réélu en mai 1896,1900, 1904, 1908 et 1912.

Bellet Nicolas. Maire. Adjoint de Tramoyes élu en mai 1935, maire en mai 1945, remplacé en octobre 1947.

Bellet de Saint-Trivier François Marie Samuel. Maire. Né à Lyon le 18 avril 1841, fils d’Antoine Hippolyte Bellet de Tavernost, vicomte de Saint-Trivier (1798-1867), commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire, administrateur des hospices civils de Lyon et conseiller général du Rhône, - et de Caroline Geneviève Louise Ubaldine de Grollier (1809-1879). Rentier, capitaine des gardes mobiles de l’Ain. Maire de Reyrieux élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888, remplacé en 1892. Il est mort à Reyrieux, au château de la Brosse, le 13 août 1902.

Bibliographie : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, tome II, 1999.

Bellet de Tavernost Abel Louis. Maire. Né à Cesseins le 13 août 1860, fils d’Antoine Paul (voir notice) et de Jeanne Claire Guillon de Loëze. Général de brigade de cavalerie, maire de Cesseins élu en 1923 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), 1929 (URD) et 1935, remplacé la même année. Il est mort le 27 mars 1949 à Cesseins, au hameau de Vataneins.

Bibliographie : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, tome II, 1999. – LH 19800035/278/37234.

Bellet de Tavernost Abel Roger. Maire. Né à Paris le 16 février 1847, fils d’Antoine Paul (voir notice) et de Jeanne Claire Guillon de Loëze. Officier de cavalerie, rentier (10000 F de revenus en 1874), maire de Cesseins, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900. Il est mort à Lyon le 13 juillet 1923.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000. - H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, tome II, 1999.

Bellet de Tavernost Antoine. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Trévoux le 2 janvier 1780, fils de François Élisabeth Bellet de Tavernost (1733-1791), seigneur de Croix, Tavernost, Cesseins, baron de Saint-Trivier, avocat général du parlement de Dombes, et de Marie Judith Henriette Duplessis de la Brosse (1738-1820). Chevalier de Saint-Louis, propriétaire, maire de Reyrieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 décembre 1816, car il a quitté la commune. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1822. Il est mort à Lyon, 2e, le 4 mars 1859.

Bellet de Tavernost Antoine Paul, baron. Maire, conseiller général. Né à Lyon le 29 janvier 1811, fils de Daniel (voir notice) et d’Alexandrine Anne Giraud de Montbellet. Rentier (25000 F de revenus en 1855), conseiller municipal de Cesseins le 25 juin 1837, maire le 1er septembre 1843, probablement non acceptant car remplacé immédiatement, nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, remplacé par son fils en 1872. Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel élu depuis 1858, réélu le 8 octobre 1871. Il est mort à Tavernost, commune de Cesseins, le 15 septembre 1872. Il avait épousé à Paris en 1845 Claire Jeanne Guillon de Loëze (1827-1913), fille d’Abel François, maire de Gorrevod (voir notice) et de Joséphine Julie Compagnon de la Servette, elle-même fille de Jean-François, maire de Leyment (voir notice).

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000. - H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, tome II, 1999. – LH/171/41.

Bellet de Tavernost Daniel, baron. Maire. Baptisé à Trévoux le 9 août 1770, fils de François Élisabeth Bellet de Tavernost (1733-1790), seigneur de Croix, Tavernost, Cesseins, baron de Saint-Trivier, avocat général au parlement de Dombes, et de Marie Judith Henriette Duplessis de la Brosse (1738-1820). Maire de Saint-Bernard nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, renouvelé (Gabriel) par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832. Il est mort en 1836.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 194I. – H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes, tome II, 1999.

Bellevrat Jacques. Maire. Né à Chevroux le 1er mai 1774, fils de Michel Bellevrat (1724-1811) et de Cécile Petit Gonnet (1740-1810), agent municipal de Chevroux en l’an VII, puis maire jusqu’en floréal an VIII.

Belley Jean Jules. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Bourg le 19 juin 1851, fils de Joseph Bellet (1813-1890) et de Rose Bourru (1819-1889), marchande. Rentier, adjoint au maire de Bourg, puis maire (républicain de gauche) élu le 13 juin 1922, réélu en mai 1925 et 1929 jusqu’au 18 mai 1935. À cette date, âgé de 84 ans, il juge opportun de ne pas se représenter. Conseiller d’arrondissement élu sans concurrent le 3 août 1913 (modéré), conseiller général du canton de Bourg de 1919 à 1922. Il est mort à Bourg le 11 mars 1943. Une rue de Bourg porte son nom. LH/19800035/241/32095.

Belligny Maurice Nicolas de. Conseiller d’arrondissement. Chevalier de Saint-Louis, conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1830.

Belloc Auguste Paul Jules Honoré. Sous-préfet de Belley. Né à Pennautier, Aude, le 26 septembre 1814, conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Aude en 1850, il est nommé sous-préfet de Belley le 26 novembre 1853, puis il part pour Castres le 12 novembre 1865. Il est mort le 14 mars 1895. Chevalier de la Légion d’honneur le 11 août 1855, chevalier de Saint-Grégoire le Grand le 25 juin 1864.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – LH/172/64.

Bellod Louis Auguste (Bellot). Maire. Né à Peyriat le 29 octobre 1841, fils de Jean Baptiste Bellod et de Marie Josephte Dhériat. Cultivateur, adjoint de Peyriat nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en mai 1888, réélu le 15 mai 1892 (républicain, conservateur), 1896, 1900 (républicain) et 1904, démissionnaire en cours de mandat.

Bellod Marin. Maire. Né le 17 août 1755, fils de Louis Étienne Bellod (né à Songieu en 1708), notaire royal à Hotonnes de 1759 à 1777, et d’Anthelmette de la Tour. Maire d’Hotonnes nommé par arrêté du 7 germinal an XIII (28 mars 1805), remplacé en 1808. Il est mort à la Croix, quartier d’Hotonnes, le 20 août 1828, à l’âge de 73 ans.

Bellon Claude. Maire de Châtenay élu en mars 1965 (radical).

Bellon Guillaume. 14e* préfet de l’Ain*, nommé le 8 juin 1832. Né à Paris le 5 mars 1801, sous-préfet de Pontoise en août 1830, maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’État le 15 novembre. Installé dans l’Ain, selon son dossier individuel, le 24 juin 1832. En juillet 1833 on lui propose la préfecture des Landes, qu’il refuse. Préfet du Vaucluse en 1834 et de l’Oise en 1836, maître des requêtes au Conseil d’État le 24 octobre 1838, il est nommé préfet de Maine-et-Loire en 1840, révoqué le 27 février 1848 avec une pension d’un montant de 3333 F.

Bibliographie : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Bellon Jean-Baptiste. Maire. Né en 1823, boulanger, maire de Priay nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876.

Belmond Anthelme. Agent municipal. Né en 1746, fils de Marin Belmond et de Louise Ferraz. Propriétaire à Avrissieu, capitaine de la garde nationale, agent municipal de Ceyzérieu le 15 brumaire an IV, remplacé en l’an V.

Bély Roger. Maire. Né le 11 avril 1930, maire de Leyssard en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD). 3e vice-président de la communauté de communes des Monts Berthiand.

Bémol Émile. Maire de Courmangoux élu le 18 février 1823 (républicain de gauche), réélu le 17 mai 1925 (républicain de gauche, puis URD) et le 19 mai 1929 (URD), jusqu’en 1933 et de 1935 à sa démission acceptée par décision préfectorale du 13 novembre 1941. Il reste conseiller municipal.

Benassy Daniel. Maire, conseiller général. Né le 3 avril 1939, instituteur, puis directeur d’école, passionné de rugby, conseiller municipal de mars 1971 à 1977, premier adjoint de mars 1977 à 1983, maire d’Ambronay en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001. Conseiller général du canton d’Ambérieu élu en mars 2001 (DVG), soutenu par le PRG, avec au deuxième tour 60,85 % des voix contre Éric Gilbert (Verts), soutenu par le PS et le PC. Réélu le 16 mars 2008 (suppléante : Catherine Pidoux, PRG) avec 65,70 % des voix contre Gilles Piralla (UMP), maire sortant d’Ambérieu. Candidat au premier tour des élections régionales du 21 mars 2004 sur la section départementale de la lite de Patrick Bertrand.Vice-président du conseil général chargé des infrastructures routières.

Benier Nestor. Maire. Né en 1885, président du comité local de libération de Tossiat nommé le 26 septembre 1944, remplacé en mai 1945. Il est mort en 1971.
BIBLIOGRAPHIE : Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Bénier Thierry. Maire. Né le 1er janvier 1947, assureur, premier adjoint de Thoiry en mars 1983, maire en mars 1989 (UDF).

Benmedjahed Ali. Maire. Né le 13 décembre 1960, professeur d’économie gestion, adjoint de Chalamont élu maire en mars 2008.

Benoist Joseph Amédée Louis. 63e* et 64e préfet de l’Ain*, nommé le 6 novembre 1918 et le 22 janvier 1919 par intérim, et le 21 mai 1919 à titre définitif, jusqu’au 20 septembre 1921. Né à Saint-Hippolyte en Indre-et-Loire le 9 septembre 1868, avocat à Paris en 1896, il est entré dans l’administration préfectorale en 1898, sous-préfet de Briey, de Valenciennes, puis du Havre. L’Ain est sa première et dernière préfecture puisqu’il est, le 20 septembre 1921, nommé directeur de la santé publique et l’hygiène sociale au ministère de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociales. Le 16 octobre de la même année, il est TPG de la Manche. Il est mort le 20 juin 1925.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Benoit Albert. Maire. Né en 1912, vice-président du comité de libération de Peyriat nommé par arrêté du 23 novembre 1944, désigné 1er adjoint, élu le 18 mai 1945, maire le 3 novembre 1947 (indépendant de droite), réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (ALIM), mars 1971 (DMF) et mars 1977 (CDS), remplacé en 1983.

Benoit Amédée. Maire. Né en février 1910, agriculteur, mobilisé comme sergent-chef en 1939, il est fait prisonnier de mai 1940 à 1942. Conseiller municipal de Manziat élu en mai 1945, maire le 15 mars 1959, réélu en mars 1965 (MRP), jusqu’en mars 1971. Il a écrit : Manziat, ancien village du Val de Saône. Il est mort en janvier 2001.

Benoit Antoine. Maire de Lhôpital nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, cité jusqu’en 1823.

Benoit Célestin. Maire. Né le 23 juin 1829, cultivateur, adjoint d’Arnans nommé par arrêté du 26 août 1865, maire par arrêté du 7 juillet 1866, remplacé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé en 1875, adjoint élu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 mai 1881, remplacé en 1884, adjoint en mai 1888, réélu en mai 1892.

Benoit Christophe. Maire. Né à Manziat le 1er juin 1829, fils de Cyprien Benoit, cultivateur, et d’Anne Bouchard. Propriétaire, maire de Manziat nommé par arrêté du 27 mai 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Benoit Claude François. Maire. Né à Peyriat le 3 vendémiaire an XIV (25 septembre 1805), fils de Jean Baptiste Benoit et de Marie Josephte Pernet. Maire de Peyriat nommé par arrêté du 13 juillet 1853, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 4 août 1860.

Benoit Élisé (Élisé Auguste). Maire. Né à Peyriat le 19 octobre 1864, fils de François Eugène Benoit (voir notice) et de Marie Émilie Bellod. Propriétaire, maire de Peyriat élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (radical), adjoint le 10 décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935.

Benoit Eugène. Maire. Conseiller municipal de Mézériat, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 14 mars 1944, remplacé le 19 octobre par le président du comité local de libération, adjoint élu en mai 1945.

Benoit Félix (Félix Ernest). Maire. Né à Granges le 21 juillet 1883, maire de Granges élu en cours de mandat en 1924 (radical-socialiste), remplacé en mai 1925, adjoint nommé par arrêté du 8 mars 1945, élu maire en mai 1945 jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste).

Benoit François Eugène. Maire. Né à Peyriat le 1er novembre 1833, fils de Pierre Marie Benoit et de Marie Rose Genevay. Instituteur, maire de Peyriat élu le 20 mai 1888, remplacé en mai 1892.

Benoit Gabriel (Gabriel Benoit). Maire. Né à Peyriat le 20 juin 1770, fils de Jean Louis Benoit et de Marie Josèphe Benoit. Entré au régiment de Bresse en 1790, sergent en 1806 au 115e de ligne, chevalier de la Légion d’honneur le 2 mars 1809, réformé après blessure à Saragosse le 3 novembre 1809. Maire de Peyriat nommé de 1813 à 1815. Il est mort le 28 avril 1852. LH/181/8.

Benoit Georges. Maire. Né le 4 août 1812, rentier, maire de Mérignat nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 16 février 1853.

Benoit Jean Baptiste, dit Téméreux. Maire. Né à Peyriat le 4 décembre 1781, fils de Benoit Benoit et de Thérèse Musi, cultivateurs. Maire de Peyriat nommé le 14 septembre 1842, jusqu’à sa mort à Peyriat le 27 décembre 1846.

Benoit Jean François. Maire. Né à Peyriat, fils de Benoit Benoit et de Marie Josephte Benoit. Cultivateur au hameau de Giriat, maire de Peyriat nommé en 1847, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 13 septembre 1853, nommé de nouveau le 4 août 1860, remplacé en 1865. Il est mort à Peyriat le 15 octobre 1872, à l’âge de 70 ans. Un Jean François Benoit, fils de défunt Jean Pierre Benoit avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Benoit Jean-Luc. Maire. Deuxième adjoint de Manzizt faisant fonction de maire de juillet à septembre 2010.

Benoit Joseph. Agent municipal de Peyriat cité en l’an VIII.

Benoit Joseph. Agent municipal de Saint-Martin-du-Fresne élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Benoit Joseph. Maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en 1885, réélu le 18 mai 1888, remplacé en mai 1892.

Benoit Joseph Marie. Maire de Peyriat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), puis agent municipal cité en l’an V, VI et VII, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), jusqu’en 1812.

Benoit Joseph Marie. Parlementaire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 15 septembre 1812 d’une famille d’agriculteurs. Après y avoir passé sa jeunesse, il est embauché dans un atelier lyonnais de filature de soie. Il devient un des dirigeants du mouvement ouvrier et participe aux journées révolutionnaires de 1848. Élu à Lyon aux législatives du 23 février 1848, il siège à l’extrême gauche. Réélu en 1849, il s’emploie à faire adopter le principe de la gratuité de l’école primaire. Échappant à la police après le coup d’État du 2 décembre 1851, il se réfugie en Suisse jusqu’en 1854. Il meurt à Lyon le 3 mars 1880. Il a publié notamment en 1855 Révolution française. Souvenirs de la République de 1848.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. P. Vaucelles.

Benoit Pierre-Marie.* Maire*. Né le 19 novembre 1962, fils d’Albert Benoit (voir notice). Cultivateur, conseiller municipal élu en mars 1983, maire de Peyriat le 24 mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Benoit René. Maire. Adjoint de Manziat élu en cours de mandat après 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), maire en cours de mandat, réélu en mai 1929 (URD).

Benoit Simone. Maire. Née le 9 octobre 1924, proviseur de La Martinière à Lyon, maire de Nurieux-Volognat en mars 1983, réélue en 1989 (DVG), jusqu’en 1995.

Benoit-Champy Adrien Théodore. Parlementaire. Né à Provins le 24 mai 1805, fils d’Adrien Théodore Benoit qui avait épousé une fille du baron Champy. Avocat au barreau de Paris, manifestant des opinions libérales sous Louis Philippe, il est désigné en 1848, après avoir refusé le poste d’avocat général à la Cour de cassation, ministre plénipotentiaire à Florence où il montre sa sympathie pour l’idée de l’indépendance italienne. Le 13 mai 1849, élu à l’Assemblée législative en Côte-d’Or, le quatrième sur huit, il se rallie aux conservateurs et soutient Louis-Napoléon après son élection à la présidence le 10 décembre et le suit après le coup d’État du 2 décembre 1851. Candidat en Côte-d’Or en 1852, il subit un échec, mais il est élu au Corps législatif dans la 1e circonscription de l’Ain le 7 janvier 1855, succédant à de Lormet démissionnaire, par 16496 voix sur 16670 votants et 18563 inscrits. Cette même année, quoique soutenant la politique impériale, il est l’avocat, désigné d’office, de Pianori auteur d’un attentat contre Louis Napoléon. Nommé président du tribunal de la Seine, il démissionne le 7 mars 1857 de son mandat parlementaire et il est remplacé par le comte Louis Xavier Léopold le Hon. Le 27 juillet 1870, un décret désigne 18 sénateurs dont Benoit-Champy, mais il n’est pas promulgué en raison de la guerre. Parent de Lamennais, il en a été l’exécuteur parlementaire en 1851. Il est mort à Paris le 22 juin 1872.

Bibliographie : Vapereau, Dict. des contemporains. – Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Benoit-Gonin Ernest. Conseiller d’arrondissement. Né le 1er juin 1859, capitaine résidant à Divonne, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Gex le 14 décembre 1919, réélu le 29 juillet 1925 et le 18 octobre 1931, jusqu’à son décès en 1933.

Benoit-Gonin Eugène. Maire. Né à Lamoura dans le Jura en 1868. Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Mijoux élu en cours de mandat vers 1921, réélu en mai 1925 et 1929. Candidat au conseil d’arrondissement le 10 décembre 1933, pour recueillir la succession d’Ernest Benoît-Gonin décédé, il est battu par Henri Duraffourg.

Benonnier Noël. Maire. Né le 3 janvier 1951, professeur, 2e adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 et mars 2008. Huitième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Bénot Guillaume. Maire. Fils de Pierre Benot et de Marie Josephte Garin. Adjoint de Lompnes nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, maire par arrêté du préfet Dumartroy du 10 avril 1818, reconduit par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1826. Il est mort à Lompnes le 22 octobre 1862, à l’âge de 75 ans.

Béranger Jean-Marie. Maire. Né à Laiz le 17 février 1901, adjoint de Laiz élu en mai 1935, élu maire le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959 et mars 1965 (radical) jusqu’en 1971.

Bérard. Membre du conseil général de l’Ain cité le 11 juillet 1793.

Bérard Alexandre Octave. Conseiller général, parlementaire, ministre. Né à Lyon le 3 février 1859, il est le fils d’Ernest Bérard (1829-1903), dessinateur issu de l’école des beaux-arts, fondateur de la soierie Bérard et Ferrand, conseiller municipal de Lyon en 1884, député du Rhône élu en 1889 et réélu en 1893 et qui siégeait à la gauche radicale ; ce parlementaire a été taxé de démagogie car il avait déposé une proposition de loi relative à la création de retraites de vieillesse. Alexandre, élève de l’école des Chartreux, avocat en 1877, docteur en droit en 1882, devient chef de cabinet du maire de Lyon, magistrat attaché au parquet en 1880, substitut à Saint-Étienne le 21 décembre 1883, puis à Lyon où il requiert dans l’affaire de l’anarchiste Cyvoct, et substitut à la cour d’appel de Grenoble le 20 mai 1890. Il est élu conseiller général, républicain radical, du canton d’Ambérieu en 1886, mandat qu’il conserve durant 37 ans jusqu’à sa mort. Président du conseil général élu le 16 août 1909 jusqu’en 1923, il abandonne la magistrature lorsqu’il est élu le 20 août 1893 député de l’arrondissement de Trévoux avec l’étiquette radicale, succédant à Henri Germain par 11731 voix sur 12003 votants! Réélu le 8 mai 1898 (12169 voix contre 6383 à Cambon), le 27 avril 1902 (13766 voix contre 6378 à Charvériat) et le 6 mai 1906 avec 13961 voix contre 6608 au conservateur Ducurtyl, il fait partie successivement des ministères Combes, Rouvier et Sarrien : sous-secrétaire d’État au Commerce, à l’Industrie et aux Postes et Télégraphes, chargé des postes et télégraphes du 10 juin 1902 au 23 janvier 1905 et du 25 janvier 1905 au 13 mars 1906 ; sous-secrétaire d’État aux Travaux publics et aux Postes et Télégraphes, chargé des postes et télégraphes du 14 mars au 24 octobre 1906. Il s’est préoccupé des liaisons par câbles sous-marins entre la France et ses colonies. Réélu député en 1906, il devient sénateur de l’Ain le 9 février 1908, à la suite du décès d’Étienne Goujon, mandat qu’il conserve à l’élection du 7 janvier 1912 (688 voix sur 879 votants) et du 9 janvier 1921. Il est vice-président du Sénat du 14 janvier 1919 à 1923. Son œuvre législative est importante et variée : propositions de loi sur les retraites, sur le non-cumul des indemnités parlementaires et de la fonction publique, sur le dessèchement de la Dombes, loi sur la protection des sapeurs-pompiers, etc. La liste de ses interventions, de ses propositions de loi et de ses rapports est interminable. Il a été membre de la commission d’enquête sur l’affaire de Panama en 1897. Rapporteur en 1919 sur le projet de loi tendant à rétablir le scrutin de liste, il se montre favorable au scrutin d’arrondissement. Il a également beaucoup écrit : œuvres politiques, romans (Marcella, 1902 ; Cypris, Chronique de l’île de Chypre au Moyen-âge, 1914)* et ouvrages historiques (L’invasion arabe dans le Bugey, Histoire des Vaudois, Les Invasions de 1814-1815 dans le département de l’Ain, Les vieilles abbayes du Bugey, etc.). Il était un de ceux qui voulaient voir Alésia à Izernore, comme un autre élu du siècle passé, Jacques Maissiat. S’agissant du monument des Balmettes à Ambérieu, inauguré par le général Messimy en juillet 1914, il n’hésite pas à comparer la résistance des locaux à l’invasion autrichienne au combat des Thermopyles! Le chanoine L. Alloing dans le Bulletin de la société Gorini, trouve « un caractère méridional » à l’œuvre « d’un de ces hommes qui ont fait le plus de mal à la cause catholique dans le département… et qui a voulu faire l’apologie de ce qu’on est convenu d’appeler les idées laïques, aux dépens du patrimoine de vérités religieuses dont l’esprit humain s’était nourri jusque-là*. » Nous sommes en 1907! Il est mort à Paris le 20 avril 1923 en entrant dans un restaurant de la rue de la Madeleine, et sera inhumé à Ambérieu-en-Bugey. Cette ville a érigé un buste en son honneur, réalisé par Muscat, sur la place du Champ-de-Mars, inauguré le 11 août 1929, détruit par les Allemands en 1943 et refait et inauguré en avril 1959. Son éloge funèbre, au Sénat, a été prononcé par Gaston Doumergue.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. P. Vaucelles. – E. Bocquillod, Portraits de l’Ain, 1994, p. 209. – Dictionnaire des ministres, Perrin 1990. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – M. Brocard, L’Ain 24 figures pour une époque, manuscrit non publié déposé aux archives de l’Ain. – A. Bérard, Alésia, Bourg 1911, 2e édition, la première ayant paru dans la Revue d’Europe et d’Amérique de juin et juillet 1908. – Annales de la Société d’émulation, « Les Thermopyles de 1814 », art. A. Bérard, 4e tri. 1898. – Bulletin de la société Gorini, 1907, Chronique trimestrielle, p. 101. – Paul Guichard, Histoire littéraire des Pays de l’Ain, t. 3, p. 173.

Bérard Claude.* Maire*. Seigneur de Saint-Nizier, député de cette paroisse le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790, adjoint de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du 10 brumaire an XII (2 novembre 1803), maire nommé par arrêté du préfet Bossi du 1er juillet 1806, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, décédé à Saint-Nizier-le-Désert le 18 janvier 1819, à l’âge de 82 ans, et remplacé par arrêté du 5 mars 1819.

Bérard Claude Olivier Hippolyte (Bérard-Durand). Maire. Né en 1794, propriétaire, maire de Saint-Rémy nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Bérard Jean. Maire de Saint-Bernard élu en cours de mandat après mars 1965 (ALIM) et réélu en mars 1971 (DMF).

Bérard Jean. Maire. Né le 19 août 1950, infirmier, 4e puis 1er adjoint de Dompierre-sur-Veyle, maire élu en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Bérard Joseph François. Maire. Né à Saint-Paul-de-Varax, cultivateur, adjoint de Saint-Germain-sur-Renon par arrêté du 4 mai 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1838 jusqu’à sa mort à Saint-Germain-sur-Renon le 30 décembre 1849.

Bérard Louis. Maire de Sathonay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, mais il reste en fonction, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830.

Bérard Marin. Maire d’Armix élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892. Réélu en mai 1896, il est révoqué par le préfet le 22 août pour avoir été condamné pour fraude électorale le 12 août 1896 par le tribunal correctionnel de Belley.
Bibliographie : Claude Metzger, Armix, 2007.

Bérard Marius. Maire d’Armix élu en septembre 1896, remplacé en 1897 à la suite de nouvelles élections.
Bibliographie : Claude Metzger, Armix, 2007.

Bérardan Claude. Maire de Malafretaz élu en 1792, nommé par arrêté d’Albitte signé à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (11 avril 1794), installé par Pierre Marie Battur, administrateur du district, le 2 frimaire (22 novembre) et remplacé en l’an IV. Adjoint sous le Consulat et l’Empire.

Bérardan Louis. Maire. Adjoint de Malafretaz le 30 octobre 1816, faisant fonction de maire de 1817 au 2 mars 1819.

Bérard de Maillard. Administrateur du district de Châtillon-les-Dombes élu en mai 1790.

Bérard-Duport Joseph. Maire de Saint-Rémy nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 29 mars 1825.

Bérardet Armand. Maire de Courtes élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant), mars 1953 (républicain indépendant), mars 1959, mars 1965 (extrême gauche) et mars 1971 (socialiste) jusqu’en 1977.

Berardet Christian. Maire. Né le 26 septembre 1948, agriculteur, conseiller municipal d’Arbigny élu en mars 1977, réélu en mars 1983 et mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2008.

Bérardi Christophe. Conseiller général. Contrôleur financier, porte-parole de la Fédération socialiste de l'Ain, il est élu conseiller général (PS-majorité départementale) du canton de Seyssel les 20 et 27 mars 2011, avec au premier tour 26,07 % des voix contre 3,72 % à Alain Planche (PC-FG), 7,06 % à Yvon Bachelet (DVG, candidat PS en 2004 avec 23,96 % des voix au premier tour)), 9,46 % à Emmanuel Coux (EE-Les Verts), 11,76 % à Bernard Thiboud (DVD), 24,45 % à Michel Desbos adjoint au maire de Culoz (DVD soutenu par l'UMP) et 16,58 % à Risse; et au deuxième tour 54,16 % contre Michel Desbos.

Béraud André. Maire. Né à Briord le 3 avril 1911, maire de Briord élu le 21 mars 1965 (extrême gauche), réélu en mars 1971 (REI) jusqu’en 1977.

Béraud Benoit. Agent municipal de Loyes cité en l’an VI et le 29 messidor an VII (17 juillet 1799) lors de l’arrestation d’un prêtre insermenté.

Béraud Bernard. Maire. Né à Loyes le 8 février 1788, fils de Benoit Béraud (voir notice) et de Françoise Meunier. Maire de Loyes nommé en 1838, remplacé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, démissionnaire pour raison de santé, remplacé et néanmoins nommé par arrêté du 10 juin 1855, décédé à Loyes le 5 juillet 1855.

Béraud Bernard. Maire de Loyes élu le 25 octobre 1914, remplacé le 10 décembre 1919.

Béraud Claude. Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon le 20 mars 1825, fils d’Antoine Béraud, cultivateur, et de Pierrette Bady. Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en mai 1871, remplacé le 10 février 1874, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Béraud Claude. Maire. Adjoint de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire (radical) en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1926.

Béraud François. Maire. Né à Loyes le 18 vendémiaire an XII (11octobre 1803), fils de Jean Claude Béraud (1735-1811, neveu de l’autre Jean Claude dont notice) et de Claudine Gard (1774-1835). Propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), nommé maire de Loyes en 1855, remplacé en février 1857.

Béraud Jean Claude. Maire. Né à Loyes le 12 février 1722, fils de Charles Béraud (1681-1744) et de Françoise Roux (1692-1746). Maire de Loyes élu en 1791, cité en l’an II et l’an III. Il est mort à Loyes le 14 nivôse an V (3 janvier 1797), à l’âge de 75 ans.

Béraud Jean-François.* Maire*. Charpentier au Carouge, député de Marboz le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Marboz, en remplacement de Pierre Maurice Lyonnois, fin 1793 ou début 1794, remplacé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794) qui le nomme dernier officier municipal. Boisset le nomme premier notable le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803) pour devenir adjoint en remplacement de Charles Marie Guichon qui devient maire.

Béraud (Béreaud) Joseph. Maire. Originaire de Luponas, maire de Vonnas nommé de septembre 1830 à 1841.

Béraudier Charles. Parlementaire, président du conseil régional Rhône-Alpes. Né à Bourg le 18 février 1920, conseiller municipal de Lyon en 1953, premier adjoint au maire. Député du Rhône de 1959 à 1962. Président du conseil régional de 1981 à 1988.

Béraudier Eugène. Maire. Né le 7 février 1914, agriculteur, maire (socialiste) de Châtenay en mars 1977, réélu en mars 1983.

Berchet Alphonse. Maire. Adjoint de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1935, réélu en mai 1945, il devient maire lorsque l’on apprend la mort d’Aimé Maréchal déporté. Il est remplacé en octobre 1947.

Berchet Bernard. Maire de Souclin nommé de 1832 à 1841.

Berchet François. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mars 1965 (MRP), remplacé en 1971.

Berchet Gabriel. Maire. Né le 7 septembre 1833, fils d’André Berchet et de Marie Vannel. Cultivateur, maire de Souclin élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Berchet Jean Baptiste (Berchet-Cagnin). Maire. Adjoint de Souclin nommé par arrêté du 20 juillet 1818, maire par arrêté du 28 août 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 19 mars 1825.

Berchet Jean Marie. Maire de Sonthonnax nommé de 1832 à 1843.

Berchet Jean-Pierre.* Maire*. Né à Napt le 8 novembre 1763, fils de Jean-Joseph Berchet et de Jeanne Mathieu. Agent municipal de Napt élu en l’an VI, remplacé la même année pour devenir adjoint, maire nommé par arrêté du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1816.

Berchet Joseph. Agent municipal de Souclin élu en l’an V, remplacé en l’an VII.

Berdy. Maire de La Tranclière nommé de 1829 à 1834.

Béreiziat Daniel. Maire. Né à Jayat le 13 octobre 1957, directeur administratif d’un groupe industriel, maire* *de Jayat élu en mars 2008. Septième vice-présidente de la communauté de communes de Montrevel-en-Bresse élu le 9 avril 2008. Il ne se représente pas en 2014.

Béreiziat Gabriel Marie. Maire. Né à Lescheroux le 27 mars 1778, fils de Claude Pierre Béréziat et de Marie Laurence Chapuis. Neveu de Joseph Jean Marie Béreiziat. Meunier au moulin de Veyriat, maire de Lescheroux nommé par ordonnance du roi du 13 janvier 1816, remplacé par arrêté préfectoral du 12 août 1816, nommé à nouveau par arrêté du 25 mars 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en avril 1826. Il est mort à Lescheroux le 22 février 1843.

Béreiziat Joseph Jean-Marie (il signe Bereiziat). Maire. Né à Lescheroux le 21 octobre 1751, fils de Claude Béréziat et de Louise Foray. Maire de Lescheroux nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1816.

Béreiziat Marie Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lescheroux le 18 février 1817, fils de Joseph Béreiziat et de Marie Claudine Pin. Petit-fils de Joseph Jean Marie Béreiziat (voir notice) et de Marie Claudine Chapuis. Propriétaire et meunier, adjoint de Lescheroux nommé par arrêté du 25 juillet 1852, il succède provisoirement au maire, Pierre Marie Pauget, suspendu le 8 décembre de la même année, jusqu’en mai 1853. Nommé maire en 1855, il est reconduit en 1860 et en 1865, jusqu’en octobre 1871. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu en 1848 par le canton de Saint-Trivier-de-Courtes, remplacé en 1858. Il est mort à Lescheroux le 22 septembre 1879. Il habitait la correrie de l’ancienne chartreuse.

Béreult Louis Marin. Conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain. Né le 22 août 1817, nommé le 16 février 1849 conseiller de préfecture des Landes et le 28 février 1849 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, fonction créée par l’ordonnance du 1er mai 1832. Il est remplacé en décembre 1849.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Béreyziat Maurice. Maire. Né à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 21 août 1944, artisan plombier, élu au conseil municipal de Reyssouze en juin 1995, réélu en mars 2001, maire en août 2001, à la démission de Michel de Bonfils, et décédé à Mâcon le 10 février 2002.

Béréziat François. Maire. Né vers 1788, cultivateur, maire de Jayat nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Béréziat Pierre Marie. Maire. Né à Jayat le 22 mai 1820 (avec un enfant jumeau : Marie Césarine), fils de Jean Pierre Beraiziat (sic), propriétaire, et de Marie Denise Poncet. Cultivateur, maire de Jayat élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878.

Berger. Président du directoire du district de Gex en l’an II.

Berger (fils). Maire d’Illiat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, mais il n’est pas installé.

Berger. Maire d’Illiat nommé en 1847, élu en 1848, cité jusqu’en 1853.

Berger Alphonse. Maire (radical-socialiste) de Journans élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, remplacé en 1936.

Berger Anthelme.* Maire. *Né à Crans le 4 mars 762, fils d’Antoine Berger et de Marie Michalet. Agent municipal de Crans élu en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 2 pluviôse an XII (23 janvier 1804) car il a quitté la commune. Un Antoine Berger avait été député de la paroisse de Crans le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg.

Berger Antoine. Maire de Rignat élu de 1886 à 1888.

Bibliographie : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Berger Benoit. Agent municipal. Né vers 1761, habitant au hameau de Trêve Giroud, agent municipal de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Berger Claude. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1790, en remplacement de Pierre Claude Perraud élu administrateur du district de Trévoux, et remplacé en 1792, adjoint nommé de 1807 à 1830.

Berger Claude Michel. Maire. Né à Lyon le 30 avril 1790, fils de Claude Berger et de Marie Charlotte Veillas, propriétaires à Saint-Didier-de-Chalaronne. Propriétaire (3600 F de revenus en 1855), maire d’Illiat nommé en 1847, élu en 1848, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 22 août 1857. Il est mort aux Rollets, quartier d’Illiat, le 21 septembre 1859

Berger Gabriel. Maire de Cras nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par l’agent national du district, Claude Joseph Rousset, le 19 brumaire, remplacé la même année. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).

Berger Georges. Maire. Né à Journans le 15 fructidor an XIII (2 décembre 1805), fils de Claude Berger, cultivateur, et de Marie Berger. Propriétaire, maire de Journans nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et en 1865, remplacé en mai 1871.

Berger Henri. Maire, conseiller général. Né le 14 avril 1899, médecin. Résistant, interrogé par la Gestapo, les policiers ne s’aperçoivent pas qu’il brûle, l’un après l’autre, dans sa pipe, deux petits documents compromettants concernant le maquis. Président du comité local de libération de Montmerle-sur-Saône nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945.Conseiller général (UDSR) du canton de Thoissey du 30 septembre 1945 à sa mort, le 10 juillet 1946.

Bibliographie : J. Poncet, Montmerle et sa région historique, 1987.

Berger Henri. Maire. Né le 19 décembre 1930, entrepreneur de travaux publics, maire de Garnerans élu en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG), mars 1983 et mars 1989 (DVD).

Berger (père) Jean Baptiste. Maire d’Échallon nommé par arrêté du préfet Rogniat du 29 avril 1823, jusqu’en 1830, et si c’est le même, de 1840 à 1848.

Berger Jean-François Félix. Maire. Né le 28 juillet 1847, marchand de bois, adjoint d’Échallon élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu à la fin de l’année 1878, à la mort de François Auguste Bret, et réélu le 23 janvier 1881, remplacé le 20 novembre de la même année.

Berger Jean-Marie Philibert. Maire. Né le 3 décembre 1811, fils de défunt Anthelme Berger et de Marie Regnaud. Maire de Loyes nommé en février 1857, reconduit en 1860, remplacé en septembre 1865.

Berger Louis. Maire. Né à Chevry le 19 mai 1766, fils d’André Berger et de Marie Tomba. Agent municipal de Chevry en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire en 1800, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en février 1826. Il est mort à Chevry le 3 janvier 1829.

Berger Louis Joseph. Maire. Né en 1801, notaire. Ses minutes sont conservées pour les années 1834 à 1870. Maire d’Échallon nommé de 1840 à 1848, remplacé, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 14 juillet 1855.

Berger Lucien. Maire, conseiller général. Né le 12 octobre 1936, conseiller général (DVG) du canton de Villars-les-Dombes élu le 22 mars 1998 au deuxième tour avec 40,61 % des voix contre .29, 34 % à Paul Duperrier (RPR-UDF) et 30,05 % G. Baconnier (RPR). Il ne se représente pas au renouvellement de mars 2004. Maire de Villars-les-Dombes en mars 2001 (DVG), sa liste obtenant 51,03 % des voix contre 48,97 % à celle de droite du maire sortant, Marie-Claude Mas. Il ne se représente pas en mars 2008. Candidat aux élections régionales du 28 mars 2004, en quinzième position de la section départementale de la liste PS/PC/PRG/Verts menée par Jean-Jack Queyranne.

Berger Paul. Maire de Rignat élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), remplacé en 1949.

Berger Philibert. Maire. Agent municipal de Garnerans élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire pour cause d’infirmités et remplacé par arrêté du 30 frimaire an XI (22 décembre 1802).

Berger Pierre. Maire de Civrieux élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1908 et 1912.

Berger Sylvie.* Maire*. Née le 20 septembre 1953, maire de Saint-Georges-sur-Renon élue en juin 1995 (RPR). Lors de la réunion de l’Association des maires du département le 28 octobre 2000, elle présente ce vœu à l’assemblée.

« En cette fin de parité,

Je voudrais un vœu particulier vous présenter.

Mmes et MM. de la préfecture,

Lorsqu’il vous faut m’adresser votre littérature,

Ayez la bonté de ne plus le faire,

À l’attention de Monsieur le Maire.

Et si le nom au masculin toujours se décline,

Aujourd’hui la fonction est parfois féminine.

Alors soyez par avance remerciés

De l’attention, par nous toutes, appréciées

Qu’à ce modeste vœu vous porterez

Et qu’à l’avenir, vous respecterez,

Pour le bonheur d’une Maire-femme,

D’être enfin appelée Madame ».

Elle n’est pas réélue en mars 2001.

Bergerat François. Maire. Adjoint de Sandrans élu en décembre 1919, maire en cours de mandat vers 1924 (républicain de gauche), remplacé en mai 1925.

Bergerat Hippolyte. Maire. Né à Saint-Didier-d’Aussiat le 16 mars 1843, fils de Jean joseph Bergerat, cultivateur, et de Virginie Dubois. Adjoint de Saint-Didier-d’Aussiat élu en mai 1884, réélu en mai 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.

Bergeret Joseph Gabriel. Maire (radical, puis radical-socialiste) de Villette élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, décembre 1919, et mai 1925, jusqu’en 1929.

Bergeron Antoine. Agent municipal de Luthézieu en germinal an VI, remplacé en l’an VII.

Bergeron Claude. Maire. Nommé au conseil municipal de Monthieux par arrêté du 26 ventôse an 11 (17 mars 1803), maire nommé en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, jusqu’en 1826. Il a été propriétaire du château de Breuil.

Bergier Auguste. Maire de Jasseron nommé par arrêté préfectoral en septembre 1830 jusqu’au 18 septembre 1831.

Bergier Guillaume (cadet). Commissaire national du district de Bourg, destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793. Élu haut juré de la haute cour de justice à la session électorale de Bourg du 20 au 27 vendémiaire an IV (12 au 19 octobre 1795).

Bergier Nicolas (Nicolas Michel). Maire. Né à Pont-de-Vaux le 5 juillet 1761, fils de Charles Louis Michel Bergier (1738-1788), avocat en parlement, procureur du roi à la police de Pont-de-Vaux, puis contrôleur à la chambre des comptes de Dijon de Pont-de-Vaux, et de Jeanne Marie Françoise Berthet (1733-1780). Avocat, maire de Pont-de-Vaux élu de janvier au 12 novembre 1790. Procureur du roi à Dijon sous Charles X, il est mort à Gorrevod le 24 mai 1830.

Berjon Noël. Maire. Né le 29 avril 1861, maire de Sault-Brénaz élu le 17 novembre 1901, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, et en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925.

Berlandier Claude Antoine (Berlaudier). Maire. Né à Ambutrix le 21 juin 1753 fils d’Antoine Berlandier et de Claudine Rollet, maire d’Ambutrix nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 12 germinal an XIII (2 avril 1805).

Berlier Antoine. Maire de Varambon nommé par arrêté du 9 nivôse an X (30 décembre 1801), démissionnaire et remplacé par arrêté du 20 frimaire an XII (12 décembre 1803, nommé par arrêté du 6 messidor an XIII (25 juin 1805), remplacé en 1808.

Berlier Guillaume. Maire de Monthieux nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 4 vendémiaire an IX (26 septembre 1800).

Berliet Paul. Maire. Né le 5 octobre 1918 à Lyon, fils de Marius Berliet, le célèbre constructeur d’automobiles, et de Louise Saunière. Responsable de la production des usines Berliet de Vénissieux en 1942, il est arrêté avec son père et ses trois frères à la Libération, après confiscation de l’entreprise. Libéré, il reprend son activité de constructeur, après que le Conseil d’Etat par un arrêt de 1949 permette la restitution de leurs biens à la famille. Directeur général adjoint en 1954, président-directeur général de la Société des automobiles M. Berliet devenu Renault Véhicules Industriels dont il est vice-président du conseil d’administration depuis 1978. Maire de Le Montellier installé le 20 mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1971 (REI), 2e adjoint en mars 1983, il a installé dans cette localité un musée de l’automobile sous le couvert de la Fondation de l’automobile Marius Berliet dont il est président depuis 1982. C’est lui qui a négocié avec Amédée Mercier la venue à Bourg de l’usine actuelle RVI. Il est mort à Lyon le 7 août 2012.

Bibliographie : Patrick Veyret, Occupation. La société des automobiles Berliet pendant la seconde guerre mondiale, Histoire de guerre, n° 53, décembre 2004.

Berlioz Maurice. Maire, conseiller général. Né le 2 juillet 1932, agriculteur, conseiller municipal d’Innimond en mars 1971, maire en mars 1977 (CDS ou RPR), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (UDF) et mars 2001 (UDF). 1er vice-président du district Rhône-Chartreuse de Portes. Candidat aux cantonales de Lhuis les 23 et 30 septembre 1973, il obtient au deuxième tour 747 voix contre Antoine Penelle (MRG) qui est réélu. Candidat au premier tour des cantonales du 18 mars 1979 avec 23, 36 % des voix. Conseiller général du canton de Lhuis élu les 10 et 17 mars 1985 avec 51,50 % des voix contre le radical de gauche sortant, Aimé Trischetti (43,07 %). Réélu (UDF) au premier tour le 22 mars 1992 avec 60,43 % des voix contre 21,26 % au maire (PS) de Saint-Benoît, Jean-Charles Lombard, et le 15 mars 1998, toujours au premier tour, avec 60,47 %. Réélu (UMP), au deuxième tour, le 28 mars 2004, avec 53,93 % des voix contre le maire de Lhuis, Gérard Déglise (DVG). Il ne se représente pas en mars 2011.

Berlioz Victor. Maire. Né à Thuellin, Isère, le 25 octobre 1900, fils d’Alexandre Henry Berlioz (1861-1902) et de Françoise Eugénie Blanc (1870-1930). Adjoint de Virignin élu en mars 1959, maire le 15 juillet de la même année, réélu en mars 1965 (radical) jusqu’aux élections de mars 1971. Il est mort à Virignin en 1977.

Bernadac Jean. Maire, conseiller général. Né le 9 novembre 1946, pharmacien, conseiller municipal de Coligny en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (RPR) et le 21 mars 2008 (UMP). Premier vice-président de la communauté de communes du canton de Coligny, réélu en mai 2001, jusqu’au 7 avril 2008 où il devient troisième vice-président. Conseiller général (DVD) du canton élu le 22 mars 1998, au deuxième tour, contre le socialiste adjoint au maire de Marboz, Pierre Pochon. Réélu (UMP) au premier tour le 21 mars 2004 avec 50,50 % des suffrages exprimés. Suppléant (UMP) de Jean-Michel Bertrand élu dans la 1e circonscription de l’Ain aux législatives des 9 et 16 juin 2002 et de Xavier Breton élu au renouvellement des 10 et 17 juin 2007. Au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011 (suppléante : Mariette Favier), il est battu au second tour avec 45,70 % des voix par Alain Gestas (DVG), maire de Marboz.

Bernalin Pierre. Maire. Adjoint de Civrieux élu en mai 1912, maire (radical-socialiste) en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935.

Bernard. Agent municipal de Rillieux cité le 29 fructidor an VII (15 septembre 1799) lors de l’arrestation d’un compagnon de Jéhu.

Bernard (David ou Gabriel). Sous-commissaire du gouvernement à Trévoux en mars 1848 nommé par Champvans et remplacé en mai. Il est originaire de Montluel.

Bernard. Conseiller d’arrondissement. Habitant de Chanay, élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton de Seyssel le 12 juin 1870.

Bernard Albert Sadi. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Saint-Hippolyte-du-Fort dans le Gard le 8 novembre 1889, surnuméraire de l’enregistrement en 1911, chef de cabinet du préfet de l’Ardèche en 1914, conseiller de préfecture du Doubs en 1918, chef de cabinet du préfet du Doubs en 1919, sous-préfet de Nantua nommé le 2 mars 1922, installé le 25 mars, chef de cabinet du préfet du Haut-Rhin en 1924, chef adjoint de cabinet du ministre des Pensions en 1925, sous-préfet de Montbéliard en 1930, préfet du Jura en 1934, conseiller du gouvernement de Monaco en 1938, préfet de la Dordogne en 1941 et préfet régional de Dijon en janvier 1944. Il est mort à Monaco le 23 août 1973.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Bernard Alexandre. Maire (républicain radical) d’Attignat élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et en mai 1929 jusqu’en 1931.

Bernard André. Maire. Né le 30 novembre 1940, agriculteur, maire de Varambon élu en mars 2001 (DVD), réélu le 14 mars 2008.

Bernard André Antoine dit Bernard de Saintes. Parlementaire. Né à Corme-Royal près de Saintes le 21 juin 1751, colonel de la garde nationale de Saintes en 1790 et administrateur de la Charente, juge puis président du tribunal du district de Saintes, il est élu à l’Assemblée législative et siège à la Montagne. Envoyé en mission dans l’Ain, en partie avec Bassal (voir notice), le 17 août 1793, il ne se fit pas particulièrement remarquer, d’autant que les deux représentants étaient également chargés des départements du Doubs, de la Côte-d’Or, du Jura, de la Haute-Saône et du Mont-Terrible. Il établit cependant, avec Bassal, des listes de suspects à arrêter, qui seront utilisées par Albitte. Président de la Convention du 15 fructidor an II au 1er vendémiaire an III. Incarcéré après les émeutes de prairial, conseiller général de Saintes nommé de juin 1800 à septembre 1804, membre de la Chambre des Cent-Jours, expatrié en 1816, il s’embarque à Bordeaux pour se rendre aux États-Unis sur un bateau qui fait naufrage, se retrouve dans l’île de Madère et meurt le 19 octobre 1818.

Bernard Anthelme. Maire. Né à la Burbanche le 17 décembre 1785, fils de Philibert Bernard et d’Hélène Decostes, meuniers au Bernard. Propriétaire, adjoint de la Burbanche nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en 1850, renouvelé le 17 juillet 1852, le 10 juin 1855, décédé à la Burbanche le 21 mars 1856 et remplacé le 17 juillet 1856.

Bernard Antoine. Maire. Né à Thil le 3 mars 1823, fils de Guillaume Bernard, propriétaire, et de Marie Fauge. Cultivateur, adjoint de Thil élu le 23 janvier 1881, maire élu le 9 octobre de la même année, remplacé en 1884.

Bernard Auguste. Maire. Né au Puy dans la Haute-Loire, vers 1798, naturaliste et botaniste, contrôleur des douanes, maire de Nantua selon Dufaÿ. Il est mort dans cette localité en novembre 1860.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Bernard Benoît. Maire de Rillieux du 10 avril 1887 au 19 mai 1888.

Bernard César. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 20 juin 1859, maire de Bohas, élu en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, et décembre 1919 (républicain de gauche). Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat le 18 septembre 1898 contre Morel, en remplacement d’Albert Gaillard élu conseiller général. Réélu le 21 juillet 1901 sans concurrent, le 20 juillet 1907 toujours sans concurrent, le 3 août 1913 (radical) en battant André Gallard, maire de Ceyzériat, et le 14 décembre 1919 jusqu’en 1925.

Bernard Charles. Maire. Bourgeois, député de la paroisse de Meximieux le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de cette commune élu en 1792, après la démission le 20 juillet de Colliard-Thévenin. Il est remplacé la même année et devient officier municipal. Nommé maire par les administrateurs du district de Montluel le 25 décembre 1793, il est confirmé par arrêté d’Albitte du 17 mars 1794. Un Bernard est cité comme agent municipal le 24 fructidor an VII (10 septembre 1797).

Bernard Charles. Maire. Né le 2 juin 1937, maire de Saint-Germain-sur-Renon en mars 1977 (DMF).

Bernard Charles Bernard. Maire. Notaire à Meximieux, maire de cette ville nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804), pour être nommé juge de paix. Il est nommé membre du conseil municipal par arrêté du 18 germinal an XIII (8 avril 1805).

Bernard Charles François-Joseph. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Bourg le 1er février 1812, fils de Pierre-Marie (voir notice) et de Aémilia Frederica Söencke. Avocat, resté célibataire. Conseiller municipal de Bourg, le dernier de la liste, lors de la révolution de 1848, il montre un certain courage lors du sac du Bon-Pasteur le 26 février. Le 28, il est nommé membre de la commission formée de quatre membres du conseil chargé de l’administration de la ville de Bourg avec Charassin, Bochard et Debelay. Charassin en devient le président et Bernard le secrétaire. Un arrêté du 7 mars du commissaire de la République nomme Charassin maire et Bernard deuxième adjoint. Élu 1er adjoint le 15 mai avec 1094 voix sur 1403 votants, menaçant de démissionner en octobre car le conseil n’a pas accepté ses propositions pour la réorganisation de la police, il exerce en réalité les fonctions de maire tant que Charassin est parlementaire, puis il démissionne, laissant la commune gérée par une commission présidée par Quinson. Il est maire de Bourg le 10 février 1851, reconduit par arrêté du 24 juillet 1852, élu, en tête, au conseil municipal en septembre de la même année. Renouvelé maire par arrêté du 14 juin 1855, jusqu’à sa démission le 4 janvier 1862. Conseiller général du canton en 1852, élu le même jour au conseil d’arrondissement, il opte pour le conseil général. Réélu en 1854 avec 1634 voix sur 1693 votants et 4699 inscrits, les opposants ne s’étant pas déplacés pour voter contre le candidat officiel du Second Empire. Il est battu en 1864 avec 1608 voix sur 3561 votants contre 1923 au nouveau maire de Bourg Jean-Marie Dupré. Député de l’Ain le 8 février 1871 élu le 5e sur 7 par 55823 voix sur 71803 votants et 107184 inscrits, jusqu’en 1876, conservateur au début de son mandat. Il s’inscrit par la suite au centre-gauche, soutient la politique de Thiers, vote contre sa démission le 24 mai 1873, contre la prorogation des pouvoirs de Mac-Mahon les 19 et 20 novembre, pour l’amendement Wallon le 30 janvier 1875 et pour les lois constitutionnelles le 25 février. Il est mort à Bourg le 1er mars 1890.

Bibliographie : A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879. – LH/194/59.

Bernard Christian. Maire. Né le 20 juin 1962, conseiller financier, conseiller municipal de Polliat, élu maire le 16 mars 2008. Vice-président de la communauté d’agglomération du bassin de vie de Bourg-en-Bresse en charge du développement économique élu le 14 avril 2008.

Bernard Claude. Agent municipal de Balan de 1796 à 1798, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Bernard Claude. Maire. Agent municipal de Bohas en l’an IV, remplacé en l’an VI, nommé maire en 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.

Bernard Claude Benoît. Maire. Adjoint de Fareins élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire en décembre 1919 (progressiste) jusqu’en 1925.

Bernard Claude Benoît. Maire. Né à Hautecourt, fils de Joseph Bernard et de Jeanne Bérard. Cultivateur, maire d’Hautecourt élu en mai 1871, jusqu’à sa mort à Hautecourt le 8 décembre 1873, à l’âge de 62 ans.

Bernard Claude François.* Maire*. Né à Lantenay, marchand, maire de Lantenay en 1812 jusqu’ à son décès à Outriaz (alors hameau de Lantenay), à son domicile à la grange de Demoiselle Louise Carrier, le 1er mars 1813, à l’âge de 60 ans.

Bernard Claude Marie. Maire. Né le 22 octobre 1815, cultivateur, maire de Cras nommé par arrêté du 6 janvier 1875, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888.

Bernard Émile (Émile, Jean Marie Constant). Maire. Né à Courmangoux le 8 novembre 1852, fils de Joseph Marie Bernard, sabotier, et de Jeanne Marie Caroline Pivet. Adjoint de Courmangoux élu en mai 1884, réélu en mai 1888, 1892 et 1896, maire élu le 20 mai 1900, réélu le 15 mai 1904 et le 17 mai 1908 jusqu’en 1912, réélu le 10 décembre 1919, remplacé en 1923 et de 1933 à 1935.

Bernard. Étienne. Maire. Nommé adjoint de Saint-Nizier-le-Bouchoux par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, nommé maire en 1830, remplacé en 1837.

Bernard Étienne. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 19 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Bernard Eugène. Maire de Bourg-Saint-Christophe élu en mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1935, remis en fonction par le comité local de libération, de janvier aux élections de mai à avril 1945.

Bernard Félix (Jean Félix).* Maire*. Né à Grilly le 27 octobre 1880, fils de Marie Ernest Bernard, cultivateur, et de Marie Sophie Coral, couturière. Président du comité local de libération de Grilly nommé par arrêté du 30 novembre 1944, désigné maire, élu en mai jusqu’aux élections d’octobre 1947 (radical-socialiste).

Bernard François. Maire. Né à Savigneux le 19 décembre 1742, fils de Pierre Bernard (1713-1778), laboureur, et de Claudine Guillard, maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu en 1790.

Bernard François. Maire. Cultivateur, maire de Ceyzérieu nommé le 2 nivôse an II (22 décembre 1793).

Bernard François. Maire. Adjoint de Hautecourt nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 juin 1825, jusqu’en 1831.

Bernard François. Maire. Né le 2 février 1823, cultivateur, maire de Boissey élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et en mai 1884.

Bernard François. Maire. Né en 1819, maire de Balan nommé par arrêté du 27 janvier 1875, démissionnaire le 14 mai 1876. Une cloche de l’église de Balan, fondue en 1875, porte son nom.

Bernard François. Maire. Adjoint de Mogneneins élu en mai 1925 (progressiste, puis URD), réélu en mai 1929 (URD), maire en mai 1935.

Bernard François Antoine dit Le Richard. Maire de Reyrieux nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, de nouveau nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 31 décembre 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Bernard François Marie. Maire. Notaire, adjoint de Lantenay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1830 à 1834.

Bernard François Marie. Maire. Né à Lantenay le 30 juin 1788, fils de Claude François Bernard (voir notice) et d’Anne Louise Carrier. Cultivateur, adjoint de Lantenay nommé par arrêté du 8 mars 1860, maire par arrêté du 15 février 1862, remplacé en 1865 (« Influence nulle, malgré la position que lui fait une belle fortune » ADA Z 238). Il est mort à Lantenay le 18 février 1866.

Bernard Frédéric. Maire. Né à Bohas vers 1825, fils de Jean-Claude (voir notice), maire de Bohas nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé à Bohas le 15 décembre 1859 et remplacé le 11 février 1860.

Bernard Georges Albert Maurice. Sous-préfet de Nantua, 72e préfet de l’Ain, nommé le 8 juin 1933 jusqu'àu 2 novembre 1940. Né à Chaumont dans la Haute-Marne le 16 mai 1890, fils d’un charpentier, chef de cabinet du préfet du Rhône en 1920, sous-préfet de Nantua nommé le 12 janvier 1924 et installé le 21, de Senlis en 1932, il est rattaché à la préfecture de la Seine en 1932. Préfet de l’Ain installé le 1er septembre 1933, il est nommé préfet de l’Orne le 2 novembre 1940. Le 6 février 1944, il est installé préfet de la Côte-d’Or et de la région de Dijon. Suspendu de ses fonctions le 17 novembre 1944, sa nomination de préfet hors classe est annulée et il est révoqué le 25 mai 1945. Il effectue des recours auprès du Conseil d’État les 23 mai et 22 août 1947 qui sont rejetés, mais le décret du 25 mai, portant sa révocation, est annulé, il est donc mis à la retraite d’office le 21 avril 1950. Il est mort à Lyon le 28 décembre 1953.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Bernard Henri. Maire. Adjoint de Cessy élu en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, maire en mai 1912, remplacé en décembre 1919, réélu en mai 1925 (radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste).

Bernard Henri. Maire. 2e adjoint de Cormoz élu en mai 1827, réélu en mai 1935, puis délégué dans les fonctions de maire en février 1942 (classé sympathisant NRR). Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 12 mars 1943. Il redevient adjoint. Délégué de nouveau dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 9 août 1944, à la suite de la démission de François Jannet. Remplacé le 26 septembre par le président du comité local de libération. Maire élu en mai 1953 (républicain national), décédé en fin de mandat.

Bernard Henri. Maire. Né à Fareins le 27 avril 1914, conseiller municipal de cette commune élu en mai 1945, 1er adjoint en mai 1953 (Parti paysan), maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (centre-gauche) et mars 1971 (DVG jusqu’en 1977). Il est mort en juillet 2009 à l’âge de 95 ans.

Bernard Henri. Maire. Né à Villebois le 18 août 1911, maire de cette commune élu le 9 février 1957, jusqu’au 23 mars 1959.

Bernard Jacky. Conseiller général. Né le 25 février 1951, directeur d’établissement spécialisé, conseiller municipal (DVG) élu comme tête de la liste de la gauche aux municipales de Montluel des 11 et 18 juin 1995 qui réunit 27,65 % des suffrages contre 22,77 % à celle du FN et 49,56 % à celle de la droite conduite par Pierre Cormorèche qui est réélu maire. Aux municipales de mars 2001, sa liste obtient 33,23 % des voix contre 31,47 % à celle conduite par Gérard Gelin (DVG), premier adjoint sortant, et 35,29 % à celle du maire sortant, Jacques Banderier, qui a remplacé Pierre Cormorèche décédé et qui est réélu. Élu maire en mars 2008. Conseiller général (DVG) du canton de Montluel élu le 22 mars 1998, avec 38,32 % des voix contre 38 % à Pierre Cormorèche fils (UDF-RPR) et 23,68 % au FN Gastaud. Réélu (PS) le 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 42,42 % des voix contre 19,66 % à Nicole de Lacheisserie (FN) et 37,92 % à Danielle Bouchard (DVD), celle-ci, non encartée, ayant .fait un meilleur score au premier tour que le candidat UMP, Bernard Lobietti. À la suite du changement de majorité au conseil général, il est élu le 20 mars 2008 vice-président en charge de l’enfance et de la famille, de la cohésion sociale et de la santé. Au renouvellement cantonal des 20 et 27 mars 2011, il est battu au deuxième tour avec 47,61 % des suffrages par Danielle Bouchard (Nouveau Centre soutenue par l'UMP).

Bernard Jean (Bernard-Jeanne). Maire de Hautecour nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), remplacé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

Bernard Jean. Maire. Né en 1809, propriétaire (1 500 F de revenus en 1855), adjoint de Savigneux nommé le 10 juin 1855, maire nommé en 1860, remplacé en 1870, nommé par arrêté du 18 août 1875, à la mort de Gaston de Bonrepos, et remplacé le 12 octobre 1876.

Bernard Jean. Maire. Né le 18 juin 1830, cultivateur, maire de Savigneux élu en mai 1892.

Bernard Jean. Maire de Fareins élu en mai 1935.

Bernard Jean-Claude. Maire. Né à Guéreins le 22 décembre 1811, fils de Jean Bernard et de Marie Thévenin. Cultivateur, adjoint de Guéreins nommé par arrêté du 8 juin 1864, reconduit en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874, maire nommé le 25 février 1876, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort à Guéreins le 30 janvier 1888.

Bernard Jean-Claude. Maire de Bohas de 1848 à 1852.

Bernard Jean-François. Maire. Né à Meximieux en 1784, reçu docteur en médecine à Paris le 28 août 1809 avec une thèse intitulée Dissertation sur l’asphyxie par submersion, strangulation et désoxygénation de l’air, premier adjoint du maire de Montluel, Vanel, de 1830 à 1832, maire de janvier 1832 à février 1834. Décédé à Montluel en 1853.

Bibliographie : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Bernard Jean Philibert (Renoud-Bernard). Maire de Béreyziat nommé par arrêté du 4 ventôse an X (23 février 1802), remplacé en 1811.

Bernard Jean-Pierre. Agent municipal de Cormoranche élu en germinal an VII, remplacé en l’an VIII.

Bernard Jean-Pierre. Maire. Membre du conseil municipal de Bourg-Saint-Christophe nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 janvier 1816, maire nommé par arrêté du 15 août 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1832.

Bernard Jean-Pierre. Maire. Cultivateur, né à Grilly le 6 février 1788, fils de Jean Bernard et de Louison Larson. Maire de cette localité nommé depuis 1829, élu en 1848, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, reconduit en août 1865, remplacé en août ou septembre 1870 (Légion d’honneur le 26 mars 1865). Il est mort à Grilly le 4 juillet 1877, à l’âge de 89 ans. LH/197/32.

Bernard Joseph. Maire de Dortan cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Bernard Joseph. Maire. Né à Serrières-de-Briord le 24 juin 1833, fils de Pierre Joseph Bernard, serrurier, et de Reine Servient-Bert. Sserrurier, maire de Serrières-de-Briord élu en mai 1892, réélu en mai 1896 jusqu’en 1899.

Bernard Joseph Marie. Maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze élu le 23 janvier 1881, adjoint en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.

Bernard Jules. Maire de Chanay élu en mai 1884, réélu en mai 1888.

Bernard Jules. Maire. Né à Hautecourt le 14 mars 1848, fils de Claude Benoit Bernard (voir notice) et de Rosalie Rosier. Cultivateur, maire d’Hautecour, élu en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.

Bernard Jules Marie. Maire d’Hautecourt élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, jusqu’en 1907.

Bernard Louis. Maire. Adjoint (radical-socialiste) de Condamine élu en mai 1925, réélu en mai 1929, maire en mai 1935, remplacé par son adjoint en août 1944.

Bernard Louis Honoré. Maire. Né à Lantenay le 12 février 1859, fils de Jean Marie Bernard, cultivateur, et de Pierrette Célestine Farat, sage-femme. Cultivateur, adjoint d’Outriaz élu le 20 mai 1900 (radical), réélu le 15 mai 1904 (radical), maire en cours de mandat, réélu le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (radical), démissionnaire en 1917, remplacé par son adjoint Louis Philippe Pélisson.

Bernard Louis Marie. Maire. Minotier, délégué dans les fonctions de conseiller municipal et de maire de Guéreins par arrêté préfectoral du 24 mars 1943.

Bernard Marcel. Maire. Né vers 1890, maire de Pont-de-Veyle élu en mai 1935, maintenu sous Vichy, mais hospitalisé en septembre 1942.

Bernard Marius. Maire de Sathonay-Village élu de 1937 à 1944.

Bernard Marius. Maire. 1e adjoint de Volognat élu en mai 1945, maire en mai 1953, réélu en mars 1959, remplacé en 1965.

Bernard Michel. Maire de Fareins réélu le 2 décembre 1792, agent de la commune en l’an IV, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du 4 messidor an onze (23 juin 1803).

Bernard Michel. Maire. Né le 19 février 1932, agriculteur, membre du conseil municipal d’Étrez en 1965, puis adjoint, maire en mars 1977 (DMF), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995. Vice-président du district de la Plaine tonique (district de Montrevel) jusqu’en avril 2001. Il ne se représente pas en mars 2001. Il est mort le 17 février 2012.

Bernard Nicolas. Maire de Rillieux du 15 décembre 1831 au 16 novembre 1834.

Bernard Pétrus (Pierre Benoit). Maire. Né à Vaux-en-Bugey le 17 septembre 1842, fils de Joseph Bernard et d’Annette Rollet. Cultivateur, adjoint de Vaux-en-Bugey élu le 23 janvier 1881, maire en 1882, réélu en mai 1884, 1888 et 1892, jusqu’en 1896. Il est mort à Vaux-en-Bugey le 10 mai 1909.

Bibliographie : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Bernard Pierre (Bernard d’Hély = probablement de la Grange d’Ely). Maire de Savigneux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1821.

Bernard Pierre. Maire. Né le 21 avril 1932, commerçant, maire de Saint-André-de-Corcy en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et en juin 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Bernard Pierre.* Maire*. Né le 29 avril 1940, agriculteur, conseiller municipal de Saint-Paul-de-Varax en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (RPR), maire en mars 2001 (DVD).

Bernard Pierre Marie. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Bourg le 24 décembre 1777, fils de Jean Baptiste Bernard, conseiller au bailliage dans l’élection de Bourg à Loyes, et botaniste, et de Catherine Françoise Lecamus. Élève du collège des jésuites à Bourg, polytechnicien. Il sert dans les armées de la République, est secrétaire de Joubert, puis aide de camp des généraux Montrichard et Puthod. Chevalier de l’Empire avec dotation, on l’appelle volontiers le chevalier Bernard et parfois Bernard de Dantzig, où il participa au siège et avait épousé une riche héritière, Aémilia Frédirika Soëncke, fille d’un armateur. Il quitte l’armée comme capitaine adjudant-major. Nommé par arrêté du préfet Baude du 22 mars 1815 second adjoint de Bourg, puis maire de Bourg par décret impérial du 25 avril 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er août 1815 jusqu’au 8 février 1816, il s’est trouvé dans l’obligation, après Waterloo, d’adresser aux habitants une proclamation datée du 21 décembre 1815 se terminant par : Vive le roi! On le retrouve dans la commission administrative avec Jean Aimé Isaac Quinson, Rodet, Claude Joseph Armand et Baron du 4 au 14 novembre 1831, et maire du 24 décembre 1832 au 10 décembre 1839. Conseiller général élu par le canton de Bourg de 1833 à 1839. Député du 2e collège de l’Ain le 21 juin 1834 élu par 137 voix sur 183 votants et 236 inscrits, réélu le 4 novembre 1837 et le 2 mars 1839, il siège au tiers-parti et ne fait pas parler de lui. Il est mort à Bourg le 10 décembre 1839. Une place de Bourg porte son nom. Un de ses fils, Charles (voir notice), a été maire de Bourg.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Les Annales de la Société d’émulation, « Les invasions de 1814 et 1815 », art. L. Moulin, 1848. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. - M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001. – ADA 4K34.

Bernard Pierre Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 17 avril 1826, cultivateur, maire de Bohas élu en mai 1871, remplacé en février 1874, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, remplacé en 1888, réélu de mai 1892 à 1896. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Ceyzériat le 8 août 1880 (1 500 F de revenus). Le 1er août 1886, avec 609 voix, il est battu par le maire de Drom, le docteur Albert Gaillard, qui réunit 1162 voix. Il est mort à Bohas le 17 novembre 1897. Sa veuve, née Collongeon et sa fille Benoîte ont obtenu une pension de réversion au titre de parentes de victime du Second Empire.

Bibliographie : D. Devos, La Troisième République et la mémoire du coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte. Archives nationales, 1992.

Bernard Thomas. Maire. Né en 1812, géomètre, maire de Cormoranche élu en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé le 24 décembre 1856.

Bernard Victor. Maire. Né en 1812, propriétaire, maire de Saint-Rémy élu le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 juin 1861.

Bernard de Lauziere Voir de Lauzière.

Bernard-Dumas-Dupuis Mathieu. Maire de Fareins nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815.

Bernard Triollet Paul. Agent municipal. Né à Lantenay le 15 janvier 1749, fils de Patrice Bernard Triollet et de Jeanne Claudine Morel. Agent municipal de Lantenay en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Bernardo Frédéric. Sous-préfet. Né à Paris, magistrat, puis détaché auprès de l'Autorité des marchés financiers, il devient directeur de cabinet du préfet de Nancy pendant trois années avant d'être nommé sous-préfet de Belley par décret du 29 juillet 2011, poste qu'il rejoint le 30 août. Il est remplacé en mars 2013, revenant à son corps d'origine par décret du 8 février 2013.

Bernardet Claude (Claude Benoit). Maire. Né à Saint-André-de-Bâgé le 29 janvier 1866, fils de Pierre André Bernardet (voir notice) et de Philiberte Quivet. Cultivateur, maire de Saint-André-de-Bâgé élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat en 1924.

Bernardet Pierre André. Maire. Né à Crottet le 4 décembre 1824, fils de Pierre Bernardet et de Claudine Robin. Propriétaire, adjoint de Saint-André-de-Bâgé nommé le 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé le 21 janvier 1878, maire élu en mai 1884, jusqu’à sa mort à Saint-André-de-Bâgé le 16 décembre 1887.

Bernardet Zacharie.* Maire *et officier public de Villes en l’an II. Le 10 janvier 1794, il opte pour la fonction de maire. Nommé agent national par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Bernardin Daniel. Maire. Né le 21 janvier 1936, médecin, maire de Lélex élu en mars 2001 (DVD).

Bernardin Marc. Maire, conseiller général. Né à Bourg-en-Bresse le 20 août 1932, adjoint technique au centre FPA de Bourg puis chargé de direction, trésorier du parti radical-socialiste de l’Ain, conseiller municipal en 1970, 1er adjoint en mars 1977, maire de Péronnas élu en mars 1983, sa liste obtenant au premier tour 62,15 % des voix contre celle du socialiste Pierre Hullein, réélu en mars 1989 (UDF) et juin 1995 (UDF-RAD), sa liste réunissant au premier tour 63,38 % des voix. Il ne se représente pas en mars 2001. Conseiller général du canton élu au premier tour le 22 mars 1992 (UDF) avec 51,78 % des voix, réélu au premier tour le 15 mars 1998 (UDF-radical) avec 52,64 % des voix contre 32,91 % au communiste Pierre Martinez et 14,45 % à la FN Jocelyne Berny. Il ne se représente pas au renouvellement de mars 2004. Il est mort à Lyon le 21 février 2008. C’était le beau-frère de Paul Morin (voir notice).Son nom a été donné à un complexe sociosportif à Péronnas en mars 2011.

Berne Étienne. Maire. Né à Saint Éloi le 23 novembre 1849, fils de Claude Berne, cultivateur, et de Jeanne Morrin. Agriculteur, maire de Saint-Éloi élu en 1886, réélu en mai 1888, 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908.

Berne Henri. Maire de Ceignes, élu en cours de mandat après 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur), adjoint en cours de mandat (URD), réélu à ce poste en mai 1929 (URD).

Berne Raymond. Maire de Ceignes élu en mars 1965.

Bernel Jacques Marie. Maire. Né à Saint-Bois le 28 brumaire an V (18 novembre 1796), fils de Joseph Michel Bernel (voir notice) et de Thérèse Pennet. Cultivateur à Veyrin, maire de Saint-Bois nommé par arrêté du 1er juillet 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1846. Il est mort à Veyrin le 28 août 1859.

Bernel Jean (Jean Louis). Maire. Né à Veyrin, hameau de Saint-Bois, le 2 avril 1753, fils de Marin Bernel (1718-1802), cultivateur à Veyrin, et de Marie Claudat (1724-1806). Cultivateur, maire de Saint-Bois nommé par arrêté du préfet de Coninck du 8 prairial an XII (28 mai 1804), jusqu’à sa mort à Veyrin le 2 février 1811.

Bernel Jean Hippolyte. Maire. Né à Veyrin le 6 août 1829, fils de Jacques Marie Bernel (voir notice) et de Marie Cuny-Ravet (1800-1844). Cultivateur, maire de Saint-Boys élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, adjoint en mai 1892.

Bernel Joseph (Joseph Michel). Maire. Né à Veyrin, hameau de Saint-Bois, le 29 novembre 1763, fils de Marin Bernel (1718-1802), cultivateur à Veyrin, et de Marie Claudat (1724-1806). Cultivateur à Veyrin, maire* *de Saint-Bois nommé en 1807, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er juillet 1819. Il est mort à Veyrin le 5 octobre 1842.

Bernel Melchior. Maire. Né à Veyrin, hameau de Saint-Bois, le 1er septembre 1798, de Joseph Michel Bernel (voir notice) et de Thérèse Pennet. Cultivateur à Veyrin, maire* *de Saint-Bois nommé en 1847, remplacé en 1848. Il est mort à Veyrin le 10 juin 1855.

Bernet Joseph. Maire. Adjoint* *de Crans nommé maire de 1837 à 1840.

Berni (père). Maire de l’Abergement nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800). L’arrêté est rapporté par le préfet le 4 messidor an VIII, car il s’est aperçu que l’Abergement était toujours regroupée avec Châtillon-sur-Chalaronne.

Bernier Gaspard. Maire. Adjoint de Saint-Champ élu en mai 1945, maire élu en octobre 1951 à la mort d’Henri Roux. Réélu en mai 1953 (radical-socialiste).

Bernier Jacques Antoine. Maire. Avoué à Belley avant la Révolution, et propriétaire à Virignin du manoir et des terres du Content, procureur de cette commune vers 1793, incarcéré en décembre, transféré au secret à Bourg aux Clarisses le 4 ventôse an II (22 février 1794), mis en simple détention par Méaulle le 24 floréal (13 mai), il est libéré après le 9 thermidor. Agent municipal en brumaire an IV (octobre-novembre 1795), remplacé puis maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, cité jusqu’au 5 mars 1926. R. Vanbrugghe le dit à tort mort en 1819. Bernier a annoté sur les registres de la mairie des phases intéressantes de sa carrière et de l’invasion de janvier 1814.

Bibliographie : Le Bugey, n° 84, 1997, « À propos du siège de Pierre-Châtel en 1814 », art. R. Vanbrugghe. – ADA 4K4 et 38.

Bernier Joseph (Joseph Léon). Conseiller général, parlementaire. Né à Dijon le 12 avril 1864, minotier à Bourg, président de la chambre de commerce de l’Ain, président du tribunal de commerce de Bourg, vice-président de l’Association nationale de la meunerie française, administrateur de la CNR, président du comité national des conseillers du commerce extérieur de la France. Conseiller municipal de Bourg en 1900, adjoint en 1912, il est chargé pendant la guerre de 1914 du ravitaillement de la cité. Conseiller général du canton de Ceyzériat de 1919 à sa mort, il a été président de la commission départementale. Aux législatives du 16 novembre 1919, la chambre de commerce qu’il préside présente une liste de combattants et d’intérêts économiques conduite par son vice-président l’industriel Camille Mermod et composée de De Monicault, de Fribourg et de lui-même. Tous quatre sont élus, battant la liste d’union républicaine, démocratique et radicale qui comporte pourtant trois sortants : Eugène Chanal, Adolphe Messimy et Ernest Crépel. Antoine Blanc, seul de cette liste, est élu, ainsi que René Nicod sur la liste socialiste. Bernier s’inscrit au groupe de l’Entente républicaine et démocratique et dépense une grande énergie à la Chambre : rapporteur en 1922 de la proposition de loi, dont il est l’auteur, tendant à modifier la loi des 21 avril 1810 et 27 juillet 1880 sur les mines, rapporteur du projet de loi en 1923 sur la réforme du statut douanier des zones franches du pays de Gex et de la Haute-Savoie, interventions sur le régime douanier des céréales, sur le budget général, sur les chemins de fer, sur la distribution d’énergie dans les campagnes, etc. Aux élections du 11 mai 1924, il n’est pas réélu et se consacre à ses activités au conseil général. Il est mort à Ceyzériat le 1er juin 1933. Le statuaire Alphonse Muscat a réalisé son médaillon. Il a édifié l’immeuble de la chambre de commerce en 1928. Une rue de Bourg porte son nom.

Bibliographie : Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – LH/19800035/454/60741.

Bernigaud Guy. Maire. Né le 16 août 1943, agriculteur, conseiller municipal de Chevroux en mars 1965, réélu en mars 1971 et mars 1977, 1er adjoint en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 et mars 2001 (DVD), jusqu’en mars 2008.

Bernigaud Joseph (Claude Joseph). Maire. Fils de Joseph Bernigaud et de Marie Anne ( ? ). Maire de Saint-Étienne-sur-Reyssouze nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 30 décembre 1815, il n’entre en fonction que le 12 janvier, un certain Claude Benoit Thévenard ayant occupé la place entre-temps, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 12 juin 1821, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Saint-Étienne-sur-Reyssouze le 27 janvier 1832, à l’âge de 62 ans.

Bernillon Françoise. Maire. Née le 19 décembre 1940, principale de collège, proviseure de lycée puis directrice du Fonds d’action sociale, maire de Saint-Nizier-le-Désert élue en mars 2008.

Bernin Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né le 31 mars 1837, propriétaire à Faramans, élu conseiller d’arrondissement par le canton de Meximieux le 12 janvier 1896, en remplacement de Buisson décédé. Il est remplacé en 1901.

Bernin Charles. Agent municipal. Officier municipal de Pérouges en 1794, il en est agent municipal en mars 1799.

Bibliographie : P. Gonnet, Dits, faits et gestes de Pérouges pendant la Révolution française, 1989.

Bernin Denis. Maire (républicain socialiste) de Faramans élu en cours de mandat après 1925, réélu en mai 1929 et 1935, remplacé en cours de mandat.

Bernin Jean-Baptiste. Maire de Bourg-Saint-Christophe élu en 1894, remplacé en 1896.

Bernin Jean-Marie. Maire. Né le 20 octobre 1822, cultivateur, maire de Bourg-Saint-Christophe élu en 1889, réélu en mai 1892, remplacé en 1894.

Bernolin Victor (Marie Victor). Maire. Né à Saint-André-le-Panoux le 7 novembre 1872, fils de Joseph Bernolin (1846-1926) et de Marie Clémence Chanel (1851-1927). Adjoint de Saint-Paul-de-Varax élu en mai 1929 (républicain radical) et 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 12 novembre 1943, remplacé en novembre 1944. Il est mort à Saint-Paul-de-Varax le 19 avril 1959.

Bernollin Claude. Maire de Feillens élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Bernollin Jean. Maire. Adjoint de Feillens élu le 10 mai 1953, maire le 22 mars 1959, réélu en mars 1965 (MRP) jusqu’en 1971.

Bernoud Gilbert. Maire de Bohas élu en 1947 (DVG), réélu en mai 1953 et mars 1959.

Bernoud Jean. Maire d’Attignat quelques mois en 1848.

Bernoud Jean Benoit (Bernoux). Maire de Saint-Martin-le-Châtel nommé en 1808, renouvelé (Jean) par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 avril 1817. Nommé d’octobre 1830 à 1838 et de 1840 à 1844.

Bernoud Martial (Bernoux). Maire de Lent nommé par arrêté du 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 14 janvier 1864. Associé à Claude François Ballivy, chaufournier de la Chapelle, et au rentier lyonnais Clapisson, il obtient le 26 mars 1843 la concession de la mine de lignite de Soblay, près de Confranchette, à Saint-Martin-du-Mont.

Berny Jean-Claude. Maire. Né à Cruzilles-les-Mépillat le 11 juillet 1872, fils de Benoit Berny, cultivateur, et de Marie Vernay. Maire de Cruzilles-les-Mépillat élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical), remplacé en 1935, délégué pour exercer les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 4 mai 1941.

Béroud Étienne. Maire. Agriculteur, adjoint de Rancé élu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.

Béroud Félix (Joseph Félix Laurent) dit Béroud Jagot. Conseiller d’arrondissement. Né à Cessiat, canton d’Arinthod (Jura), le 28 décembre 1788, fils de Claude Nicolas Béroud et de Marie Ganeval. Propriétaire à Nantua, avocat vers 1816, négociant, conseiller municipal de Nantua, juge de paix, conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé de 1827 à 1829, puis conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Brénod en 1854 par 903 voix sur 1 157 votants, jusqu’à son décès à Nantua le 3 juin 1860, à l’âge de 72 ans. Son surnom de Béroud Jagot lui a été donné par son mariage avec Marie Françoise Virginie Jagot (1799-1865), fille de Jean Baptiste Jagot (voir notice), auquel il succède au conseil d’arrondissement en 1829.

Béroud François (Claude François Joseph). Maire, conseiller général. Né au Poizat le 22 juin 1858, fils de Frédéric Béroud, cultivateur, et de Rosalie Chanal. Élève du collège de Nantua, instituteur, maire (radical-socialiste) de Peyriat élu le 18 avril 1923, réélu en mai 1925, 1929 et 1935. Conseiller général du canton d’Izernore de 1919 à sa mort le 2 février 1936.

Béroud Jean. Maire. Né à Chaleins le 17 avril 1747, fils de Jean Béroud (1704-1766) et de Claudine Bay (1705-1766). Marchand, maire de Francheleins nommé en 1808, remplacé en 1813. Il est mort à Villié-Morgon le 3 avril 1828.

Béroud Jean. Maire. Propriétaire, maire de Chaneins élu en 1848, remplacé le 17 juillet 1852.

Béroud Jean-Baptiste. Maire. Adjoint de Villeneuve élu en mai 1904, réélu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (progressiste), mai 1925 (progressiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935.

Beroud Louis. Maire de Peyzieux nommé en 1851, remplacé en 1852.

Béroud Louis. Maire. Né le 30 janvier 1814, cultivateur, maire de Guéreins, élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888.

Béroud Louis. Maire. Né à Chaleins le 27 janvier 1776, fils de Jean Béroud (voir notice) et de Marie Dussardier (1745-1798). Maire de Francheleins nommé en 1813, remplacé en 1816, à nouveau maire de 1826 à 1840. Il est mort à Francheleins le 6 juillet 1852.

Béroud Louis (Louis Nicolas). Maire. Né à Francheleins le 18 avril 1856, fils de Nicolas Béroud (voir notice) et de Geneviève Pichat. Maire de Francheleins élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919 (progressiste) jusqu’en 1925.

Béroud Nicolas. Maire. Né à Francheleins le 29 octobre 1818, fils de Louis Béroud (voir notice), cultivateur, et de Louise Tenon. Propriétaire (1100 F de revenus en 1855), adjoint de Francheleins nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, maire nommé par arrêté du 23 février 1863, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900 et 1904.

Berrard Anthelme. Maire. Né vers 1778, maire de Mionnay nommé de 1831 à 1833 et de 1844 à 1848.

Berrel François I. Maire. Laboureur, maire de la Boisse élu le 24 février 1790.

Berrel François II. Maire. Né à La Boisse le 30 avril 1818, fils de Jacques Berrel (voir notice) et de Marie Chevalier. Cultivateur, maire de la Boisse nommé en 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé et remplacé le 14 octobre 1875.

Berrel Jacques. Maire. Fils de François I Berrel. Maire de la Boisse nommé de 1834 à 1848.

Berrel Michel. Maire. Né à Béligneux le 23 avril 1821, fils de Pierre Berrel et de Magdeleine Plantier. Cultivateur, maire de Béligneux nommé par arrêté du 24 août 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu le 7 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878.

Bibliographie : R. Vergerpion, Béligneux à travers l’Histoire, 1990.

Berrod André. Agent municipal. Adjoint à l’agent municipal de Montanges en l’an VI, agent municipal en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Berrod Camille. Maire. Né à Courmangoux le 12 février 1893, maire de Verjon élu le 3 novembre 1947 (républicain de gauche), réélu en mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1959.

Berrod Denis dit Riette (Berrot). Maire. Fils de Jean Berrod et de Marie Tournier. Cultivateur, notable de Courmangoux jusqu’en mars-avril 1794 (germinal an III), nommé maire de Courmangoux et Roissiat, les deux communes ayant été réunies, par arrêtés de Boisset et Richaud des 10 brumaire et 12 pluviôse an III (31 octobre 1794 et 31 janvier 1795), installé le 2 ventôse (20 février) par Claude Joseph Rousset, agent national du district. Il est mort à Courmangoux le 23 août 1813.

Berrod François (François Marie Alexi). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montanges le 30 janvier 1847, fils d’Étienne Berrod, cultivateur, et de Louise Bellod. Marchand de vins à Trébillet, adjoint de Montanges nommé le 12 juin 1876, élu en octobre, réélu le 21 janvier 1878, en mai 1881, 1884 et 1888, maire en mai 1892 (étiqueté douteux, puis républicain progressiste), 1896, 1900 (républicain), 1904 (républicain), 1908 (radical) et 1912 (radical). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Châtillon-de-Michaille au deuxième tour le 4 août 1895 contre Joly. Réélu le 31 juillet 1898 sans concurrent et le 31 juillet 1904 sans concurrent, jusqu’en 1910.

Berrod Jean-Louis. Maire. Né à Montanges le 26 novembre 1867, fils de François Marie Berrod, cultivateur, et de Rosalie (Rose) Mermillon. Maire de Montanges élu en mai 1929 (URD).

Berrod Jules. Maire. Né le 24 juin 1842, charpentier, maire de Champfromier élu en mai 1892 (républicain), remplacé le 30 octobre.

Berrod Victor. Maire. Adjoint de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.

Berrodier Raymond. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 2 avril 1902, adjoint de Dortan élu de 1937 à 1939, conseiller de l’arrondissement d’Oyonnax élu en 1937, déclaré démissionnaire d’office par le ministre de l’Intérieur en décembre 1940. Maire de Dortan en mai 1945, réélu en novembre 1947 (communiste). Il a reçu en 1947 la visite du président de la République, Vincent Auriol, venu apporter son soutien aux sinistrés victimes de la destruction du village par les Allemands le 21 juillet 1944.

Berrucaz Louis Cyrille. Maire. Né à Serrières-sur-Ain le 22 février 1846, fils de Jean Baptiste Berrucaz (1809-1864) et de Virginie Dubreuil. Cultivateur, maire de Serrières-sur-Ain élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 (républicain, puis progressiste) et 1896.

Berry Antoine. Maire de Feillens élu en mai 1900, réélu en mai 1904.

Berry Benoît. Maire. Né le 20 avril 1817, cultivateur, maire de Feillens élu en mai 1892, remplacé en cours de mandat.

Berry-Gonod François (François Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Feillens le 12 avril 1865, fils d’Antoine François Berry et de Louise Marie Philiberte Billoudet. Propriétaire, maire de Feillens élu en mai 1908, réélu en mai 1912. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Bâgé-le-Châtel au deuxième tour le 31 juillet 1910, décédé le 19 mai 1916.

Bert Claude Joseph. Maire. Né à Villette-sur-Ain le 2 avril 1804, fils de François Bert et de Françoise Émériat. Cultivateur, maire de Villette élu en 1851, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855. Il est mort en 1891.

Bert Paul Gaston Jean-Baptiste Victor. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Bordeaux le 19 juillet 1880, secrétaire particulier du préfet de la Gironde en 1908, chef de cabinet du préfet du Finistère en 1910, de la Savoie en 1911, chef du secrétariat particulier du gouverneur général en Algérie la même année, sous-préfet de Mascara en 1914, de Belley le 20 février 1921 et installé le 12 mars, secrétaire général de Saône-et-Loire en novembre, du Puy-de-Dôme en 1925, sous-préfet de Châlons-sur-Marne la même année, de Toulon en 1927, préfet du Lot en 1929 et du Var en 1932.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Bert Philippe. Maire. Adjoint d’Oncieu en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (SFIO), remplacé en 1957.

Bertellier Jacques. Maire. Agent municipal de Léaz en l’an VII, devenu maire provisoire en l’an VIII, remplacé en floréal.

Bertet Anthelme Barthélémy.* Maire*. Négociant, maire de Châtenay nommé par arrêté du 22 avril 1863, remplacé en 1865.

Bertet Anthelme (Berthet). Maire. Né le 1er mai 1802, fils d’Anthelme Berthet et de Pierrette Thomasset. Cultivateur à Poirin, maire de Marignieu nommé en 1847, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, du 10 juin 1855, en 1860 et 1865, en 1870, et élu en mai 1871, remplacé en 1874. Il est mort à Marignieu le 25 septembre 1884.

Bertet Apollinaire (Berthet). Maire. Né le 3 juin 1824, fils d’Anthelme Bertet (né en 1802, voir notice). Cultivateur, maire de Marignieu, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en mai 1879, réélu en mai 1888, remplacé en 1889.

Bertet Augustin. Maire. Officier municipal de Chazey-Bons en l’an II, agent municipal élu depuis l’an IV, maire provisoire en l’an VIII.

Bertet François. Maire de Poyrin et Marignieu élu en 1790, cité le 22 juin 1791.

Bertet. Maire de Virieu-le-Grand cité le 4 octobre 1793. Probablement Pierre Bertet, officier public en 1792.

Berthaud (cadet). Maire de Romans nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Berthaud Benoît (cadet). Maire de Marlieux nommé par arrêté du préfet Rogniat du 19 mai 1824, jusqu’à sa mort à Marlieux le 21 août 1826, à l’âge de 54 ans.

Berthaud Charles. Maire. Né le 28 juin 1950, comptable puis chef du personnel, conseiller municipal de Reyrieux en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001, sa liste obtenant 70,41 % des voix au premier tour, et en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008. Candidat (DVG) aux cantonales de Reyrieux en mars 2001 et les 9 et 16 mars 2008 (suppléante : Pascale Del Pino-Louche, conseillère municipale à Civrieux).

Berthaud Jacques. Maire. Président de la délégation spéciale de Guéreins nommé par arrêté du 20 décembre 1944, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (communiste) et mai 1953 (DVG).

Berthaud Jean-Louis. Maire de Sergy du 15 mai au 25 septembre 1815.

Berthaud Joseph. Maire de La Chapelle nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 fructidor an VIII (20 août 1800).

Berthaud Robert. Maire. Né le 12 août 1953, agriculteur, maire de Sandrans en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).

Berthaud Roger (Albert Roger). Maire. Né à Lilignod le 25 novembre 1913, fils de Louis Joseph Berthaud (1882-1949). Maire de Lilignod élu le 18 mai 1945, réélu le 3 novembre 1947 (communiste), remplacé le 13 novembre 1949.

Berthaud Roger. Maire. Agriculteur, maire de Courtes élu en mars 1983, décédé en cours de mandat.

Berthaud Victor (Victor Jacques). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Marlieux le 6 mai 1866, fils de Victor Berthaud et de Marie Burlet dit Falque. Propriétaire, adjoint de Marlieux élu en cours de mandat après 1919 (républicain de gauche), maire en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935, décédé en 1943. Conseiller d’arrondissement élu sans concurrent le 27 septembre 1925, en remplacement de Pierre Duverger élu conseiller général. Réélu le 14 octobre 1928 et le 7 octobre 1934, jusqu’en 1940.

Berthelet Jean-Louis. Maire. Né à Saint-Bois le 27 janvier 1872, fils de Jean-Marie Berthelet et de Marie Françoise Franquin (1846-1907). Maire de Saint-Bois élu en décembre 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis républicain URD) et 1929 (républicain URD), remplacé en 1933. Il est mort en août 1957.

Berthelier Marie. Maire. Né le 3 juin 1820, cultivateur, élu au conseil municipal de Belmont le 19 septembre 1852, maire cité 21 le janvier 1876, remplacé le 12 octobre. Élu au conseil municipal, en troisième position, le 6 janvier 1878.

Bertellier Charles. Maire d’Arlod cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Berthelon Aimé. Maire. Né vers 1762, fils d’Aymé Berthelon et de Marguerite Ducloux. Agriculteur, maire de Valeins élu en novembre 1791. Il est mort à Saint-Didier-sur-Chalaronne le 28 janvier 1840.

Berthelon Aimé. Maire. Né le 10 juin 1789, propriétaire (300 F de revenus en 1855), maire de Valeins élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire le 8 octobre et remplacé le 15, d’autant qu’il n’habite plus la commune. Remplacé, il est nommé de nouveau le 26 août 1865 jusqu’à son décès en 1867.

Berthelon Claude (Bertholon). Maire. Né à Chaneins le 20 septembre 1779, fils de Pierre Berthelon, marchand, et de Marguerite Charbonnel. Cultivateur, maire de Chaneins nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 août 1815, remplacé en 1816, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 mai 1821, renouvelé par arrêté du même préfet du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Chaneins le 27 janvier 1842 à l’âge de 62 ans.

Berthelon Jean-Louis (Jean Louis Camille). Maire. Né à Sonthonnax le 20 novembre 1854, fils de Jean Marie Berthelon et de Marie Rose Tissot. Cultivateur, adjoint de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904, remplacé en 1908, réélu en 1912 (républicain), maire en décembre 1919 (radical-socialiste) au bénéfice de l’âge, face au sortant Paul de Billy, et remplacé en 1925.

Berthelon Louis.* Maire*. Né en 1831, cultivateur, maire de Dompierre-sur-Chalaronne élu en 1885, réélu en mai 1888, jusqu’en mai 1892.

Berthelon Paul. Maire de Chaneins élu en décembre 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD) et 1929 (URD).

Berthelon Pierre. Maire. Né le 30 octobre 1810, propriétaire (3000 F de revenus en 1855 et en 1874), adjoint de Chaneins nommé le 17 juillet 1852, reconduit le 19 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu maire en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888 et 1892.

Berthelot Daniel. Maire. Né le 11 janvier 1944, ingénieur, maire de Niévroz en mars 1977 (socialiste), réélu en mars 1983.

Berthelot Jean Marie. Maire. Né à Luthézieu, au hameau de Bioléaz, le 13 octobre 1858, fils de Michel Berthelot et de Françoise Cyvoct. Cultivateur, maire de Luthézieu élu le 10 mai 1896, adjoint le 6 mai 1900, réélu en mai 1904, remplacé en 1908.

Berthelot Louis (Louis Charles). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Luthézieu, au hameau de Bioléaz, le 18 mai 1892, fils de Jean Marie Berthelot (voir notice) et de Rosalie Couturier. Cultivateur pépiniériste, conseiller municipal de Belmont élu le 5 mai 1935, adjoint le 18 mai 1945, maire élu le 31 août 1946, après un refus le 21, réélu le 26 octobre 1947 (SFIO), le 27 juillet 1952 après la dissolution du conseil municipal le 27 juin, le 10 mai 1953 (SFIO), le 28 mars 1959 et le 21 mars 1965 (radical). Il démissionne en cours de mandat, le 25 octobre 1967. Conseiller d’arrondissement radical-socialiste pour le canton de Virieu-le-Grand élu le 15 janvier 1939, en remplacement de Nicolas Guilland décédé. Démissionné d’office en 1940, membre de la Résistance. Il est mort à Belmont le 27 novembre 1982.

Berthet Anthelme (Bertet). Maire de Saint-Champ et Chatonod élu en décembre 1793, agent municipal en l’an IV. Cultivateur à Chatonod, il est mort le 16 brumaire an VI (7 novembre 1795), à l’âge de 54 ans.

Berthet Antoine. Maire. Né à Hostiaz le 10 juillet 1831, fils de Jean Claude Berthet, cultivateur, et de Françoise Ballet. Agriculteur, adjoint d’Hostiaz élu le 21 janvier 1878, devenu maire par intérim d’octobre à novembre 1879, à la suite de la démission d’Antoine Bouclet.

Berthet Antonin, Constant. Maire. Né au Grand-Abergement le 14 décembre 1877, fils de Jules Antoine Berthet et de Marie Virginie Viviand. Cultivateur, maire du Grand-Abergement élu en cours de mandat après 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis URD) et 1935, maintenu en 1940, nommé par arrêté du 10 février 1945, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste), remplacé le 6 avril 1952. Sorti du rang pour devenir officier, il s’est distingué à Seppois en 1914 et 1915.

Berthet Charles. Maire. Né à Cormaranche, fils d’Alexis Berthet (1711-1784) et de Pierrette Clerc. Marchand, candidat malheureux au premier tour des élections municipales de Cormaranche le 23 février 1790, élu maire le 3 novembre 1791 par 28 voix sur 54, battu aux élections du 2 décembre 1792.

Bibliographie : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Berthet Claude. Maire de Curciat-Dongalon élu en 2004, démissionnaire en octobre 2007.

Berthet Claude Pierre. Agent municipal de Montlin élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Berthet Denis Joseph. Maire. Né à Pont-de-Vaux le 3 avril 1736, fils de Charles François Berthet, maître-tanneur à Marboz et de Marie Guillermoz. Avocat, député des Granges-de-Pont-de-Vaux le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Procureur syndic du directoire du district de Pont-de-Vaux élu en juin 1790, remplacé en 1792, maire de Pont-de-Vaux nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en avril 1813. Il a fait don de ses collections qui sont à la base du musée créé par son successeur.

Berthet Eugène Lucien Philippe. Sous-préfet de Belley, préfet. Né à Grenoble le 24 août 1878, avocat de 1809 à 1904, chef de cabinet du préfet des Ardennes en 1904, sous-préfet de Vouziers en 1909, il épouse cette même année une fille de Louis Armand Basset, un des directeurs du Progrès de Lyon. Sous-préfet de Belley nommé le 3 août (le 25 novembre selon Lamoussière) et installé le 21, nommé à Cosne en 1911, mais maintenu à Belley sur sa demande, sous-préfet d’Issoire en 1917, de Riom en 1920, préfet des Hautes-Alpes en 1925 et directeur administratif de l’asile d’aliénés de Villejuif en 1929. Il est mort à Paris le 30 septembre 1930. Son fils Armand Eugène Édouard, né à Belley le 2 janvier 1910, a été préfet des Hautes-Alpes en 1959 et 1960.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets. – Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.

Berthet Henri. Maire d’Oncieu élu en 1919 (républicain de gauche), remplacé en 1925.

Berthet Jean-Claude. Maire. Né au Grand-Abergement, fils de Joseph Berthet et de Marie Amande Augier. Adjoint du Grand Abergement nommé le 18 mai 1842, maire nommé en juillet 1846, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort au Grand-Abergement le 30 janvier 1883, à l’âge de 89 ans.

Berthet Jérôme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Cormaranche le 24 janvier 1776, fils de Charles Berthet (voir notice) et de Jeanne Carrier. Notaire à Cormaranche-en-Bugey de 1816 à 1824. Maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Cormaranche le 18 novembre 1824. Conseiller de l’arrondissement de Belley cité de 1816 à 1823. Il avait épousé Angélique Carrier, fille de guillaume Philibert Carrier (voir notice).

Bibliographie : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat. - ADA 4K38.

Berthet Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 14 septembre 1868, marchand de vin, 1er adjoint de Miribel élu en mai 1925 (radical), maire le 1er juillet 1928 (radical-socialiste), à la suite du décès de Pierre Coqui et réélu le 18 mai 1929 jusqu’à sa mort en 1934. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel le 14 octobre 1828, succédant à Pierre Coqui.

Bibliographie : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.

Berthet Louis. Maire. Président du comité local de libération d’Innimond nommé par arrêté du 8 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).

Berthet Louis Antoine. Maire. Né en 1791, fils d’Anthelme Berthet (voir notice) et de Marie Quaire dit Rojon. Cultivateur, maire de Saint-Champ et Chatonod nommé le 10 juin 1856, reconduit en 1860 et le 26 août 1865, remplacé en septembre 1870, juste avant sa mort à Chatonod le 24 octobre 1870, à l’âge de 80 ans.

Berthet Marcel. Maire, conseiller général. Né à Bonneguête en Haute-Savoie le 23 juin 1927, titulaire d’un brevet, il entre à la SNCF où à force de travail il devient ingénieur inspecteur. Après avoir occupé différents postes à Albens, La Praz, Martignat, Landry, Bourg, Ambérieu et Pontarlier, il est nommé à Bellegarde en 1961 chef d’agence adjoint et en 1967 chef de gare principal à Modane, puis chef de la circonscription d’exploitation. Militant syndical à la CGT, il est élu conseiller municipal à Martignat de mars 1953 à mars 1954, puis à Pontarlier. De 1965 à 1977, il est conseiller municipal communiste et 1er adjoint du maire dans la municipalité d’union de la gauche de Bellegarde dirigée par Louis Chanel. En mars 1977, il est élu maire. Retraité de la SNCF en juillet 1982, réélu en mars 1983, sa liste obtient 55,22 % des voix contre celle de Gérard Armand. Réélu en mars 1989, sa liste réunit 63,60 % des suffrages au premier tour. Il démissionne pour raison de santé en 1994. Candidat aux cantonales le 24 septembre 1967, il obtient 1572 voix contre 2205 au sortant, le docteur Jean-Marie Malet (SFIO), qui est réélu. Conseiller général du canton élu le 30 septembre 1973 au deuxième tour avec 56,72 % des voix contre Reybier, maire de Saint-Germain-de-Joux, il est battu par Gérard Armand le 25 mars 1979 avec 49,73 % des voix. Suppléant de Marcel Monnier (PC) aux législatives du 5 mars 1967. Candidat en troisième position sur la liste communiste aux élections régionales du 16 mars 1986. Il est mort en septembre 1995.

Bibliographie : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.

Berthet Patrick. Maire. Né le 15 septembre 1949, cadre d’entreprise (électrotechnicien), maire de Saint-Champ-Chatonod élu en mars 1977 (DVG), réélu en mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD). Décédé fin novembre 2004 à l’âge de 56 ans.

Berthet Philippe. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Martin-de-Bavel nommé par arrêté ministériel du 20 mars 1941, à la dissolution du conseil municipal.

Berthet Pierre. Maire. Né le 12 septembre 1922, fils d’Antonin Berthet (voir notice), 1er adjoint du Grand-Abergement élu le 9 mai 1953, maire le 5 novembre 1967 (radical), réélu le 20 mars 1971 (DMF) et le 25 mars 1977 (PRI), remplacé en 1983.

Berthet Pierre François. Maire. Né à Saint-Champ le 15 avril 1824, fils d’Antoine Berthet, cultivateur à Chatonod, et d’Anthelmette Puthod. Cultivateur, maire de Saint-Champ et Chatonod nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876. Il est élu au conseil municipal, au deuxième tour, le 13 janvier 1878, en avant-dernière position. Réélu maire le 18 janvier 1884, remplacé en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, jusqu’à sa mort à Chatonod le 8 avril 1898.

Berthet Pierre Marie. Maire de Vescours nommé de 1837 à 1844.

Berthet Bondet François. Maire. Né le au Poizat 10 avril 1841, fils de Jean Baptiste Berthet Bondet et de Jeanne Assumel Lurdin. Propriétaire cultivateur, maire du Poizat élu le 21 janvier 1878, réélu le 16 février 1881, remplacé en 1884, réélu en mai 1888, 1892 (radical) et 1896, remplacé en 1900.

Berthet Bondet Gaspard. Maire. Agent municipal de Lalleyriat en l’an VI,* *nommé conseiller municipal par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal. Nommé maire par arrêté du 18 messidor an XII (7 juillet 1804), décédé et remplacé par arrêté du 20 ventôse an XIII (11 mars 1805).

Berthet Bondet Jules. Maire de Lalleyriat élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), remplacé en 1935, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 et remplacé en mars 1954.

Berthet Bondet Léon. Maire. Directeur d’école, nommé, à l’âge de 68 ans, président du comité local de libération de Chalamont par arrêté du 26 octobre 1944, puis maire jusqu’aux élections d’avril et mai 1945.

Berthiaud Michel. Maire de Saint-Georges-sur-Renon, élu en mai 1896, remplacé en 1900.

Berthier Claude. Maire de Dompierre-sur-Chalaronne élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882.

Berthier Fernand. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 9 janvier 1878, docteur en médecine, maire de Meximieux élu en décembre 1919 (progressiste, puis radical), réélu en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste), remplacé en 1929. Conseiller d’arrondissement élu le 19 mars 1922 par le canton de Meximieux, en remplacement de Jean Janin décédé. Réélu le 19 juillet 1925, jusqu’en 1931.

Berthier François. Maire de Garnerans élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925.

Berthier François. Maire. Premier vice-président du comité local de libération de Fareins nommé par arrêté du 10 novembre 1944, élu maire en mai 1953 (radical de gauche).

Berthier Gérard. Maire. Né à Lochieu le 24 février 1949, fils d’Adrien Berthier, né en 1923, et d’Alice Nebollier. Agriculteur, maire de Lochieu élu en mars 2008.

Berthier Jacques. Maire. Né le 7 février 1809, fils de Pierre Berthier, cultivateur, et de Catherine Berger. Maire de Dompierre-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 26 mai 1866, décédé le 15 août 1867, à l’âge de 57 ans ; et remplacé par arrêté du 12 septembre 1867.

Berthier Marc. Maire. Né le 4 août 1930, chef d’atelier, maire d’Outriaz en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (PRI) et mars 1983.

Berthier Patrick. Maire. Né le 10 mars 1954, chirurgien-dentiste, maire de Poncin en mars 1989 (MAJ). Candidat (SE) aux cantonales des 22 et 29 mars 1992, il réunit 30,18 % des voix au premier tour et 42,19 % au second. Candidat (DVG) au premier tour des cantonales du 15 mars 1998, il recueille 15,85 % des voix et se désiste au second tour pour le DVG Jean Chabry, maire de Jujurieux qui est élu. Il démissionne alors de tous ses mandats, de maire, de président de la communauté de communes, de président du SIVOM du canton, de vice-président du syndicat mixte d’aménagement de l’île Chambod et quitte la vie politique.

Berthier Pierre. Maire. Né à Dompierre-sur-Chalaronne le 17 janvier 1806, fils de Pierre Berthier et de Catherine Berger (Bergé). Frère de Jacques Berthier (voir notice). Propriétaire (1 000 F de revenus en 1865), adjoint de Dompierre-sur-Chalaronne nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé en 1860, nommé de nouveau le 12 septembre 1867, renouvelé en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé à Dompierre le 24 août 1875 et remplacé le 22 septembre 1875.

Berthier Roger. Maire. Notaire à Dortan, maire et président de la délégation spéciale de cette localité de 1940 à 1944. Ses minutes ont disparu dans l’incendie de Dortan provoqué par les Allemands.

Berthier Sébastien. Maire. Architecte à Thoissey, administrateur du district de Trévoux élu en mai 1790, réélu le 18 novembre 1792. Maire de Thoissey nommé par arrêté de Méaulle du 21 prairial an II (9 juin 1794). Nommé membre du conseil municipal par arrêté du préfet Bossi du 5 février 1806.

Berthiller Auguste. Maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mars 1959, remplacé en 1961.

Berthillier. Maire. Élu notable (conseiller municipal) de Saint-Julien-sur-Reyssouze le 21 février 1790, il devient maire le 13 novembre 1791 jusqu’au renouvellement du 8 décembre 1792, date à laquelle il redevient notable.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation 2e tri. 1910, Saint-Julien-sur-Reyssouze, art. A. et F. Balland.

Berthillier Henri.* Maire* de Vandeins élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste) jusqu’en 1957.

Berthillier Hippolyte. Maire. Né à Attignat le 18 janvier 1880, élu maire d’Attignat en 1931, réélu le 19 mai 1935, maintenu par Vichy jusqu’en 1944. La Cour de Justice de l’Ain le condamne en avril 1945 à 50000 F d’amende et à la dégradation à vie pour avoir dénoncé deux jeunes de la localité qui avaient dessiné des croix de Lorraine sur des platanes et pour avoir tenu des propos en faveur de l’armée allemande (La République Nouvelle du 7 avril 1945).

Berthod Joseph. Agent municipal. Fils d’Antoine Berthod et de Marie Thérèse Pierrel. Agent municipal de Treffort élu en l’an VI, cité le 5 frimaire an VIII (25 novembre 1799) lorsque les habitants le menacent de mort, s’il les poursuivait en justice pour s’être emparés de lots de bois communaux. Remplacé en l’an VIII.

Berthod Joseph. Agent municipal de Cuisiat en l’an VII, remplacé la même année.

Bertholet Albert. Maire. Né le 1er octobre 1944, agent de maîtrise, maire de Souclin élu en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (PRI), mars 1983, mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD), mars 2001 et mars 2008. Vice-président du district de la Plaine de l’Ain.

Bertholet Henri. Maire de Romanèche élu en décembre 1919 (radical-socialiste), remplacé en 1925, réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935.

Berthollon de la Vénerie Aimé (il signe Bertollon, Bertolon, Berthelon, Bethellon). Maire, administrateur du département, conseiller général. Né à Thoissey le 18 mars 1757, fils d’Antoine Léonard Bertholon et de Marie-Claudine Michet. Chevalier de Saint-Louis, garde du corps du roi de 1772 au 8 octobre 1789 avec rang de capitaine de cavalerie, officier municipal à Mogneneins en 1792 jusqu’à l’an II, emprisonné à Trévoux en 1793, agent municipal de Mogneneins en l’an IV, remplacé en fructidor an IV pour être président de l’administration municipale de Thoissey jusqu’à l’an VIII, président de ce canton par brevet du 5 février 1804 et du 17 juillet 1808, maire de Mogneneins nommé en 1808. Membre de l’administration centrale du département élu par l’assemblée électorale qui siège du 20 au 25 germinal an VII (9 au 14 avril 1799), installé le 15 floréal (5 mai), il démissionne le 3 messidor (21 juin). Maire de Thoissey nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 octobre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’en 1818. Conseiller général nommé le 3 mai 1807, installé le 26, à la suite du décès de Jean-Marie Vaulpré, et cité jusqu’en 1817. Il est mort à Thoissey le 21 mars 1818. Sa fille Marguerite Claudine Françoise Bertholon de La Vénerie (1787-1848) a épousé en 1807 à Thoissey Antoine Aimé Lorin (voir notice).

Bibliographie : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et « Souveraineté » de Dombes.

Bertholon Voir Berthelon.

Bertholon de Polet. Maire de Saint-Jean-de-Niost nommé de 1829 à 1831.

Bertholon de Pollet Denis, baron (l’aîné). Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 19 novembre 1776 (acte non trouvé : ce serait plutôt 1766 ou 1767), fils de Denis Marie Bertholon, sieur de Pollet, et de Jeanne Marie Duchon. Poète, élève de l’école des Oratoriens à Lyon, il quitte la France à la Révolution. Rentré lors du siège de Lyon, il est emprisonné à Montluel jusqu’au 9 thermidor. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Gourdans élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 novembre 1815, à nouveau maire de 1837 à 1840. Président du canton cité en 1806. Conseiller général nommé en 1830, élu par les cantons de Meximieux et de Chalamont réunis de 1833 à 1836. Commandant de la garde nationale de Montluel sous la Restauration, il soutient la révolution de Juillet et est élu conseiller général du canton de Meximieux, puis député de l’Ain dans le 3e collège (Trévoux) le 5 juillet 1831 jusqu’en 1834 par 85 voix sur 163 votants et 235 inscrits contre 69 à Marc-Antoine Puvis (voir notice). Siégeant avec la majorité, il soutient les divers ministères qui se sont succédé. Il est mort à Saint-Maurice-de-Gourdans, au château de Polet, le 28 mars 1847. Ami de Lamartine, Michaud et Gabriel de Moyria, il s’est consacré à la littérature, traduisant les Bucoliques de Virgile (1809) et l’Oaristys de Théocrite. Une cloche de l’église de Balan, fondue en 1840, porte son nom. Il avait épousé à Pérouges en l’an IV Françoise Marie Thérèse Passerat de la Chapelle, fille d’Antoine Honoré Passerat de la Chapelle (1724-1792) et de Catherine Clavière.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - P. Guichard, Histoire littéraire des pays de l’Ain, t. II. - A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – ADA 4K34.

Berthon Clovis.* Maire*. Né le 1er juillet 1916, maire de Grilly élu en mars 1983 (UDF), conseiller municipal en mars 1989.

Berthou Jacques. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 3 mars 1940, employé EDF chargé des marchés à l’étranger, conseiller municipal de Miribel en 1983, non élu en 1989, mais revenu au conseil en 1990, maire le 25 juin 1995 (DVG), sa liste réunissant au deuxième tour, le 18 juin, 58,65 % des voix, et réélu en mars 2001 (DVG), sa liste obtenant 66,50 % des voix au premier tour, et en mars 2008. Conseiller général (DVG) du canton de Miribel élu le 22 mars 1998, au deuxième tour avec 62,65 % des voix contre le sortant UDF Jean Beaufort. Réélu (DVG) le 21 mars 2004, au premier tour, avec 51,39 % des suffrages exprimés. Premier vice-président du conseil général en charge des routes et de l’aide aux communes le 20 mars 2008, lors du changement de majorité, jusqu’en septembre 2008. Suppléant de Michel Raymond (PS) aux législatives des 9 et 16 juin 2002. Élu sénateur (DVG) le 21 septembre 2008, avec 32,86 % des voix des grands électeurs au premier tour et 46,47 % au second.

Berthoud François. Maire. Né le 30 novembre 1841, marchand d’huile, élu en tête au conseil municipal de Saint-Laurent le 22 novembre 1874, il remplit les fonctions de maire à la démission de Pierre Louis Lagnier (voir notice), jusqu’au 12 octobre 1876.

Berthoud Michel. Maire. Né le 2 octobre 1940, directeur d’école, maire de Frans en mars 1977 (CGM), réélu en mars 1983 et mars 1989 (DVD).

Berthoux Alexandre. Maire de Coupy élu en mai 1953.

Berthoux Claude Joseph. Maire. Né à Perrex le 3 octobre 1884, fils de Joseph Berthoux et de Jeanne Claudine Berger. Conseiller municipal de Perrex, délégué dans les fonctions de maire par décision du 15 avril 1944. Il est mort à Perrex le 2 avril 1948. Voir notice suivante.

Berthoux Joseph. Maire de Perrex élu en mai 1929, réélu en mai 1935, démissionnaire et remplacé par arrêté préfectoral du 25 mars 1941, nommé président du comité local de libération par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945. Voir notice précédente.

Bertillot Gilbert. Maire. Né le 19 décembre 1930, agriculteur, puis convoyeur de fonds, maire de Vandeins élu en mars 1971, réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (RPR).

Bertola Joseph. Maire, conseiller général. Né à Vieu-d’Izenave le 15 octobre 1866, agent en douanes, il est élu conseiller municipal de Bellegarde en mai 1900, adjoint (radical) le 17 mai 1908, maire le 19 mai 1912 (radical-socialiste), réélu en décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste) jusqu’en 1932. C’est sous son mandat qu’a été construit l’hôtel de ville actuel inauguré le 8 avril 1932. Il a laissé l’image d’un élu qui s’est beaucoup dévoué au bien public. Il a reçu le 13 mars 1921 à la mairie, la visite du président de la République, Alexandre Millerand, escorté du ministre des Travaux publics Yves Le Trocquer. Il a été conseiller général du canton de 1919 à sa mort le 27 août 1932.

Bibliographie : M. Brocard, Bellegarde de A à Z.

Bertolino Alain. Maire. Né le 17 juillet 1950, maire* *de Virieu-le-Petit élu en mars 2008.

Berton René. Maire. Médecin, maire de Saint-André-de-Corcy élu en mars 1959, remplacé en 1962.

Bertrand (fils). Conseiller d’arrondissement. Capitaine dans la garde nationale, nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1830 et 1831.

Bertrand André Marie. Maire de Vieu-d’Izenave nommé de 1847 à 1857.

Bertrand Charles (Charles Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Izernore le 30 mai 1874, fils de Jean François Bertrand et de Marie Olympe Berthelon. Greffier de justice de paix, maire (radical-socialiste) d’Izernore élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, jusqu’à sa mort le 29 décembre 1936. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Izernore le 14 décembre 1919, réélu le 19 juillet 1925 et le 18 octobre 1931.

Bertrand Charles. Médecin, membre et secrétaire du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Parti communiste. Son pseudonyme était « docteur Ber ». Présent lors de la comparution de Romans-Petit (voir notice) devant le CDL le 16 août 1945, il se présente ainsi : « Je suis naturalisé français depuis30 ans, engagé volontaire pour la guerre de 1914-18 ainsi que 8 membres de ma famille. J’ai milité dans la Résistance pendant l’Occupation ; père d’un capitaine FFI, 10 membres de ma famille ont été internés. Ma vieille mère a été arrêté par la Gestapo qui était venu pour m’arrêter. Vous n’avez pas le droit dans une lettre publique de dire que je n’étais pas français… ».

Bertrand Claude. Maire. Adjoint de Peyzieux (sur Saône) nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), maire nommé par arrêté du préfet Capelle du 5 décembre 1814, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Peyzieux le 29 avril 1830, à l’âge de 78 ans.

Bertrand Claude.* Maire*. Né à Hautecourt le 26 avril 1862, fils de François Odilon Bertrand, menuisier au hameau de Challes, et de Françoise Blanchet. Adjoint d’Hautecourt élu en mai 1904, maire en 1907, réélu en mai 1908 et mai 1912, jusqu’en 1919. Il est mort en 1935.

Bertrand Claude François. Maire. Né à Vieu-d’Izenave le 23 octobre 1831, fils de Laurent Bertrand, cultivateur, et de Jeanne Sophie Cottet. Meunier, adjoint de Vieu-d’Izenave nommé par arrêté du 16 février 1874, démissionnaire et remplacé le 27 mai 1876, maire élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881.

Bertrand Claude Pierre. Agent municipal. Né à Servignat le 7 avril 1749, fils de Valentin Bertrand et d’Anne Marie Janody. Agent municipal de Servignat élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Servignat le 29 août 1823.

Bertrand Émile. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave élu le 20 mai 1900 (radical), remplacé en mai 1904.

Bertrand Eugène. Maire de Thoiry, puis président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944 et remplacé en mai 1945.

Bertrand Hubert. Maire. Né à Billiat le 5 décembre 1946, artisan, adjoint de Saint-Genis-Pouilly en mars 1983, maire en mars 1989 (MRG). En juin 1995, sa liste est distancée au second tour par celle de Lisette Jean (UDF) avec 814 voix contre 854. Conseiller d’opposition pendant six ans, il retrouve son siège de maire en mars 2001 (PRG), sa liste obtenant 44,89 % des voix au premier tour, et 48,67 % au deuxième tour contre 12,29 % à celle de Maurice Mugnier et 39,04 % à celle de Marcel Hayotte, premier adjoint sortant. Réélu maire (PRG) en mars 2008. Suppléant (MRG) aux élections législatives des 21 et 28 mars 1993 de Pierre Carroz (PS) dans la 3e circonscription. Candidat (PRG) aux élections législatives des 9 et 16 juin 2002, il obtient 18,95 % au premier tour et 40,04 % au deuxième tour. Candidat (PRG) aux élections cantonales de Saint-Genis-Pouilly des 21 et 28 mars 2004, il obtient 46,94 % des voix contre Jocelyne Boch (UMP) , qui est réélue. Candidat (PRG) aux cantonales de Collonges du 9 mars 2008 (suppléante : Anne-Marie Dantin), avec 34,2 % des voix il est battu au premier tour par le sortant Daniel Juliet (UMP). Candidat (PRG) aux sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 7,04 % des voix au premier tour. Candidat PRG soutenu par la majorité départementale, au premier tour des cantonales de Ferney-Voltaire le 20 mars 2011, il obtient 12,83 % des voix.

Bertrand Jacques. Maire. Né à Servignat le 6 juillet 1749, fils de Claude François Bertrand (1719-1774) et de Claudine Carrouge. Maire* *de Servignat cité en l’an III et l’an IV. Il est mort à Servignat le 5 décembre 1822.

Bertrand Jean Joseph. Maire de Pont-de-Veyle élu le 15 avril 1792 après la démission de Jean Philibert Tardy de La Carrière le 28 mars qui devient juge au tribunal du district. Trois semaines plus tard, il veut donner sa démission qui est refusée. Il est remplacé le 3 décembre 1792.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1900, « Notice historique sur Pont-de-Veyle », art. E. Dubois.

Bertrand Jean Marie. Maire. Né à Pont-de-Veyle, fils de Joseph Bertrand et de Félicité Bonardel. Maire de Montcet nommé de juin 1826 à février 1830. Il est mort à Montcet le 8 juin 1838.

Bertrand Jean Marie Émile. Maire. Propriétaire cultivateur, maire de Vieu-d’Izenave élu en mai 1888, réélu en mai 1892 (républicain réactionnaire), remplacé en mai 1896.

Bertrand Jean-Michel. Maire, conseiller régional, parlementaire. Né à Baccarat en Meurthe-et-Moselle le 6 juin 1943, élève de l’institution St Pierre Fourrier de Lunéville, du lycée Henri Poincaré de Nancy, étudiant à la faculté de médecine de cette ville, pharmacien biologiste, membre du RPR depuis 1981, conseiller municipal d’opposition de Bourg en mars 1983 élu sur la liste conduite par Bernard Vuitton. Premier adjoint en mars 1989 sous Paul Morin, conseiller municipal d’opposition en juin 1995, maire en mars 2001, sa liste avec 48,80 % des voix devançant celle du maire sortant socialiste André Godin (45,93 %), en présence d’une liste MNR (5,25 %). Premier vice-président de la Communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse en avril 2001. Candidat aux cantonales de 1994 à Bourg avec 47,85 % des voix au deuxième tour contre 52,15 % au socialiste Jean-Paul Rodet qui est élu. Candidat en 5e position sur la liste RPR conduite par Lucien Guichon aux élections du conseil régional du 16 mars 1986. Candidat en 7e position sur la liste UDF-RPR conduite le 22 mars 1992 par Gérard Armand, il entre au conseil régional le 1er août 1995 lorsque celui-ci devient député en remplacement de Charles Millon devenu ministre. Candidat en 7e position sur la même liste le 15 mars 1998, il revient au conseil régional en avril 2001, au départ de Gérard Armand frappé par le cumul de mandats. Élu député de l’Ain (UMP) au deuxième tour dans la 1e circonscription le 16 juin 2002 avec 57,40 % des votants contre 42,60 % au sortant André Godin (socialiste), il démissionne du conseil régional. Atteint par la maladie, il ne peut se représenter à la fin de son mandat. Il est mort à Paris le 19 février 2008.

Bertrand Joseph (Joseph Jean Baptiste). Maire. Né à Lantenay le 15 mars 1844, fils de César Bertrand, cultivateur, et de Marie Muttin. Cultivateur, maire de Lantenay élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en 1886.

Bertrand Jules Nicolas Henri. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Nantua, puis de Belley. Né le 13 mai 1873, secrétaire général de l’Ain nommé le 31 mai 1898, sous-préfet de Nantua le 24 septembre 1900, il est nommé à Belley le 24 mars 1905, installé le 20 avril et remplacé le 3 août 1909.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.

Bertrand Marie-Jo. Maire. Née le 19 janvier 1952, libraire, maire de Crozet élue en mars 2001 (DVD). Candidate au premier tour des élections régionales du 28 mars 2004, en quatrième position sur la liste de Patrick Bertrand.

Bertrand Marius. Conseiller d’arrondissement. Né le 25 décembre 1877, marchand de bois, adjoint au maire de Vieu-d’Izenave, élu conseiller de l’arrondissement de Nantua par le canton de Brénod sans concurrent le 9 juillet 1933, en remplacement de Maurice Pélisson décédé. Réélu le 9 juillet 1933, jusqu’en 1937.

Bertrand Monique. Maire. Née le 9 avril 1949, adjointe de Chavannes-sur-Suran en mars 1989, maire en juin 1995, réélue en mars 2001 (DVD). Elle ne se représente pas en mars 2008.

Bertrand Octave. Maire. Né à Sonthonnax le 23 janvier 1903, maire de Vouvray élu le 26 mars 1965, jusqu’au 19 août 1968.

Bertrand Pierre. Maire. Curé, maire de Dommartin élu en 1790. Il refuse le serment, s’exile en Italie pour éviter l’application du décret du 26 août 1792 qui prévoit la déportation des prêtres insermentés. Rentré dix-huit mois plus tard dans sa famille à Pont-de-Veyle, il est dans l’obligation d’émigrer en Suisse, qu’il quitte pour Oneille (Onéglia dans le Piémont) conquise par les Français, pour s’embarquer pour le Portugal avec quatre religieuses carmélites et Thomas Chanorier, curé de Villeneuve-en-Dombes. Reconnus en mer pour être prêtres, Bertrand et Chanorier sont débarqués, condamnés et fusillés (mars 1794).

Bertrand Pierre. Maire de la Boisse nommé en 1860, remplacé en 1865.

Bertrand Pierre. Maire. Né à Parves le 16 mai 1846, fils de Jean Pierre Bertrand et d’Antoinette Clerc. Cultivateur, maire de Parves nommé par arrêté du 18 février 1874, élu au conseil municipal avant-dernier au deuxième tour le 22 novembre 1874, élu maire en janvier 1876, remplacé en 1878. Il est cependant élu au conseil, en troisième position, le 6 janvier 1878.

Bertrand Pierre (Jean Pierre). Maire. Né à Montluel le 13 juin 1824, fils de Jean Claude Bertrand, jardinier, et de Jeanne Janin. Entrepreneur, 2e adjoint de Montluel nommé par décret du 9 février 1878, reconduit le 9 février 1880, 1er adjoint par décret du 17 février 1881, démissionnaire le 4 mars, maire élu en mai 1882, démissionnaire en avril 1883.

Bibliographie : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Bertrand René. Maire. Adjoint de Vieu-d’Izenave en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en 1950, réélu en mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (SFIO), remplacé en 1966.

Bertrand René. Maire. Né le 18 février 1923, maire de Parves élu en mars 1953 (divers gauche), réélu en mars 1959 jusqu’en 1965.

Bertrand Simon. Maire de Vieu-d’Izenave nommé de 1837 à 1846.

Bertrand Xavier. Maire de Lantenay élu en novembre 1947 (indépendant de droite), réélu en mai 1953 et mars 1959. Il n’est pas réélu en mars 1965.

Bérujon Paul. Maire de Birieux, élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892.

Besia Joseph. Conseiller général. Né le 1er mai 1886, boulanger, conseiller municipal d’Artemare élu le 5 mai 1935, maire désigné le 4 novembre 1944, remplacé aux élections d’avril mai 1945. Conseiller général (MRP) du canton de Champagne-en-Valromey élu au premier tour le 7 octobre 1951, en battant le sortant SFIO Devoisin, réélu au deuxième tour le 27 avril 1958, jusqu’en 1964. Il est mort à l’âge de 97 ans.

Bessard Benoit. Maire. Né en 1772, cultivateur à la grange de Corforoud, élu agent municipal de Saint-Genis-sur-Menthon le 30 mars 1797. Mais comme il ne se rend pas aux réunions de la municipalité cantonale à Pont-de-Veyle, il est remplacé par Jean-Louis Greffet. Réélu agent à l’unanimité le 25 mars 1798, il adopte tout d’abord le même comportement et retarde l’envoi au chef-lieu du procès-verbal de l’élection. Puis, il se ressaisit et remplit scrupuleusement ses fonctions jusqu’à son remplacement le 30 mars 1799.

Bibliographie : C. Greffet, Histoire d’un village sous la Révolution française, Saint-Genis-sur-Menthon, 1989.

Bessard Benoit Jean-Marie. Maire. Né à Montfalcon le 25 décembre 1792, fils de François Bessard et de Marie Claudine Mazuir. Cousin germain de Claude Pierre Bessard (voir notice). Maire de Mézériat nommé en 1846, élu en 1848, remplacé en 1852.

Bessard Claude Pierre. Maire. Fils de Jean Benoit Bessard (voir notice) et de Jeanne Marie Mazuir. Cultivateur, maire de Mézériat nommé de 1816 à 1821, adjoint nommé par arrêté du préfet Rogniat du 31 mars 1825, maire du 27 avril 1831 à 1846.

Bessard Félix. Maire (SFIO) de Lescheroux élu en 1921, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 8 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945 et octobre 1947, remplacé en 1950.

Bessard Georges. Maire. Né le 8 novembre 1940, agriculteur, premier adjoint de Saint-André-le-Bouchoux en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ).

Bessard Jean Benoit. Maire. Né en 1754, fils de Benoit Bessard (né en 1729) et de Magdeleine Babad (1738-1808). Maire de Montfalcon cité en 1791. Cette commune est rattachée à Mézériat le 10 mai 1794. Jean Benoit Bessard devient officier municipal de la nouvelle commune le 20 floréal an II. Reconduit par Boisset le 10 brumaire an III.

Bessard Jean-Claude. Maire de Foissiat nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 20 par l’agent national du district, Claude Joseph Rousset.

Bessard Jean-Claude. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Paul-de-Varax nommé par arrêté du 3 novembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO) et en mai 1953 (SFIO), remplacé en mars 1959.

Bessard Joseph. Maire. Né à Saint-André-le-Bouchoux le 7 septembre 1870, fils de Joseph Frédéric Bessard et de Marie Mélanie Frémion. Maire de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1925 (républicain de gauche) remplacé en 1929.

Besson. Maire de Massieux nommé en 1800, mais il ne semble pas avoir siégé.

Besson Claude Louis (Claude Antoine).* Parlementaire*. Né à Seyssel le 27 août 1752, avocat, receveur du bailliage de Dijon, caissier principal des états de Bourgogne avant la Révolution, membre du Corps législatif nommé par le Sénat le 7 mars 1807 (6 000 livres de rente), jusqu’en 1811. Il a été administrateur général aux Messageries nationales de 1828 à sa mort en 1834. Son fils Louis Édouard (1783-1865), polytechnicien, secrétaire général de la préfecture de la Seine jusqu’en 1815, a été, après la révolution de Juillet, membre du conseil général de la Seine qu’il a présidé, et membre de la Chambre des pairs le 11 octobre 1832 jusqu’à la révolution de 1848.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat sur le fils de Claude-Louis, Louis-Édouard. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Besson Fernand. Maire. Né le 16 février 1911, maire de Béligneux en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977 (DMF).

Besson François. Agent municipal. Tanneur, agent municipal de Villebois cité depuis le 3 mai 1797.

Besson Jean Olympie, de son vrai nom Bouquet. 21e* préfet de l’Ain*, nommé le 15 décembre 1846. Né à Rouen le 24 décembre 1799, il commence sa carrière comme secrétaire de son beau-père dont il adopte le nom, Nicolas Charles Besson de Beauver (1772-1832), préfet de la Charente du 11 mars au 31 mai 1831. En juin de la même année, il est secrétaire général du Finistère, en 1832 sous-préfet de Vassy et en 1840 secrétaire général du Rhône. Installé dans l’Ain le 23 janvier 1847 selon son dossier personnel et le 21 décembre 1846 selon les annuaires locaux, il subit le 26 février 1848 l’invasion de la préfecture. Le 28, une délégation populaire exige sa démission, qu’il refuse de donner malgré les menaces. Remplacé de fait par une commission administrative de cinq membres, il est révoqué le 29 février. Nommé dans le Jura en 1849, en Maine-et-Loire à la fin de la même année, en Haute-Garonne en 1850, dans le Nord en 1851 et dans les Bouches-du-Rhône le 24 juin 1857, il est nommé conseiller d’État en service ordinaire du 29 septembre 1860 à sa suspension le 15 septembre 1870. Puis, admis à la retraite, il touche une pension de 6000 F et dirige le parti bonapartiste dans le XVIIIe arrondissement de Paris au début de la IIIRépublique. Il est mort à Paris le 28 juillet 1896.

Bibliographie : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Besson Jean-Pierre. Maire. Né le 17 mars 1944, technico-commercial, 1er adjoint de Foissiat en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR), réélu en juin 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.

Besson Jules. Maire. Né à Magnieu le 4 juillet 1880, fils d’Anthelme Besson, cultivateur, et d’Anthelmette Hôte. Adjoint de Magnieu élu en décembre 1919, maire en cours de mandat vers 1924 (radical-socialiste), adjoint en mai 1925 (URD) jusqu’en 1929. Il est mort à Belley le 25 avril 1966.

Besson Lin. Président de l’administration municipale du canton d’Aranc du 10 vendémiaire an VI (1er octobre 1797), remplacé en germinal an VI. Agent municipal d’Aranc cité en germinal an VII (mars 1799).

Besson Pierre. Maire. Géomètre, agent municipal* *de Jassans-Riottier en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 messidor an VIII (23 juin 1800). Il est mort à Jassans le 17 juin 1806, à l’âge de 58 ans.

Besson Pierre Jean dit Pétrus. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 14 juin 1890, PDG des Ets Besson et Fils, entreprise de teinture et apprêts, maire radical-socialiste de Miribel élu le 31 mai 1934, réélu le 18 mai 1935, maintenu par arrêté préfectoral du 31 mars 1941, maintenu dans ses fonctions par le comité de libération du district le 5 septembre 1944 et réélu le 18 mai 1945. Conseiller d’arrondissement élu le 10 juin 1934, en remplacement de Louis Berthet décédé. Réélu le 7 octobre de la même année jusqu’en 1940. Le 28 juin 1946, l’ensemble du conseil municipal donne sa démission protestant contre le non classement de la commune dans une catégorie qui permette une amélioration du ravitaillement et l’absence de réponse à la suite d’une demande d’une salle d’éducation sportive. Besson est réélu maire le 26 octobre 1947 jusqu’au 8 mai 1953. Il est mort en 1959.

Bibliographie : J. Beaufort, Miribel de 1900 à l’an 2000.

Bessonnard Pierre Marie. Maire. Né le 26 août 1867, maire de Saint-Martin-le-Châtel élu en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912.

Bethenoz. Administrateur du district de Trévoux et de son directoire élu en mai 1790.

Bettant Gérard.* Maire*. Né à Belley le 12 février 1947, fils de Jean et de Juliette Cochonat. Agent d’assurances, conseiller municipal de Murs-et-Géligneux en mars 1971, maire en mars 1977 (RPR), réélu en mars 1983, mars 1989 (UDF), juin 1995 (UDF), mars 2001 (UDF) et mars 2008. Président du district Belley Bas-Bugey en 1995, devenu le 14 décembre 2000 communauté de communes, réélu en avril 2001. Candidat (CPNT) aux législatives des 9 et 16 juin 2002 dans la 3e circonscription, il obtient 3,53 % au premier tour. Candidat au premier tour des élections régionales du 21 mars 2004, en cinquième position, sur la liste de Patrick Bertrand. Candidat (DVD) au premier tour des cantonales de Belley des 20 et 27 mars 2011, il obtient 20,58 % des voix.

Bévand Émile. Conseiller général. Né à Confort le 29 juin 1914, cultivateur, candidat en deuxième position sur la liste MRP menée par Pierre Dominjon aux élections de la seconde Constituante du 2 juin 1946. 1er adjoint au maire d’Oyonnax, Jean Guiraud, en mai 1953, 1er adjoint en mars 1959 de Léon Emin, réélu en mars 1965 et en mars 1971 jusqu’en 1977. Conseiller général (MRP) du canton élu au deuxième tour le 27 avril 1958, réélu en 1964 et 1970. En 1976, il est battu par Guy Chavanne (PCF). Aux élections législatives du 2 janvier 1956, il est à la tête d’une liste homogène MRP qui n’obtient que 10,9 % des suffrages exprimés et qui n’a pas d’élu. À l’élection partielle du 10 mars 1957, provoquée par le décès de Michel Tony-Révillon, il obtient au premier tour 14404 voix sur 107 366 suffrages exprimés. Suppléant de Pierre Dominjon (MRP) aux législatives dans la 2e circonscription le 23 novembre 1958. Candidat aux sénatoriales du 26 avril 1959 avec 138 voix sur 991 suffrages exprimés au premier tour et 119 sur 997 au second. Candidat aux sénatoriales du 23 septembre 1962, il obtient au premier tour 121 voix sur 986 suffrages exprimés et se désiste au second tour en faveur de Guy de la Verpillière (CNIP).

Bévoz Claude. Maire. Fils de François Bévoz et de Laurence Berthelier. Maire d’Hostiaz élu en 1848, reconduit par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Il est mort à Hostiaz le 25 juin 1863, à l’âge de 79 ans.

Bévoz Henri (Henri Marie). Maire. Né à Hostiaz le 8 mai 1871, fils de Joseph Bévoz (voir notice) et de Louise Françoise Luther, blanchisseuse. Maire d’Hostiaz élu en mai 1900, réélu en mai 1904, mai 1908 jusqu’en 1911. Il est mort à Saint-Germain-les-Paroisses le 30 novembre 1954.

Bévoz Joseph. Maire. Né à Hostiaz le 4 décembre 1828, fils de Claude Bévoz (voir notice), agriculteur, et de Claude Ballet. Buraliste, maire d’Hostiaz élu le 30 novembre 1879, réélu le 20 janvier 1881 et en mai 1884, jusqu’en 1888.

Bévy Antoine (Jean-Antoine). Maire. Né à Feillens le 9 mars 1819, fils de Jean Bévy, propriétaire cultivateur, et d’Antoinette Couturier. Propriétaire cultivateur, maire de Feillens nommé par arrêté du 28 juillet 1852, non acceptant, remplacé aussitôt. Il accepte cependant d’être adjoint, fonctions dans lesquelles il est renouvelé le 10 juillet 1855 et par arrêté du 26 août 1865, maire le 30 septembre 1865, en remplacement de Dalain démissionnaire, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.

Bévy Claude Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Notaire à Chalamont de l’an VIII à 1821 et géomètre. Président de l’administration cantonale de Chalamont en l’an VII et l’an VIII, après Henri Buget. Maire nommé par arrêté du 17 thermidor an VIII (5 août 1800), démissionnaire pendant les Cent-Jours et remplacé par arrêté du préfet Baude du 28 avril 1815, réintégré en 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 mai 1822. Il est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 28 mars 1823, mais il n’accepte pas ce poste. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux cité de 1816 à 1824.

Bévy Edmond. Maire de Feillens élu en mai 1888.

Bévy Émile. Maire de Feillens élu en mai 1935, maintenu par arrêtés préfectoraux des 3 et 14 mars 1941 jusqu’en 1944.

Bey Claude Marie. Maire de Chavannes-sur-Suran nommé de 1843 à novembre 1846.

Beyoux Jean-Marie. Maire. Né le 27 février 1897, membre du comité local de libération de l’Abergement-Clémenciat le 20 décembre 1944 sous la présidence de Paul Reverdy. Membre de la délégation aux fonctions municipales créée le 22 février 1945 présidée par Elisée Munet, et maire (radical-socialiste) élu le 18 mai 1945 jusqu’au 3 novembre 1947.

Beisson André. Maire. Pâtissier, maire de Montréal cité le 17 juillet 1793 et lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Beysson Joseph André. Maire. Né (Beisson) à Montréal le 25 juillet 1830, fils de Claude François Beisson, propriétaire, et de Rosalie Joyard. Propriétaire, maire de Montréal nommé en 1865, renouvelé en août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, 18 mai 1884 et en mai 1888, jusqu’en 1891.

Bibet Camille (Bibay).* Maire. *Né vers 1767, fils d’Antoine Bidet (1738-1780), pontonnier, et de Louise Rozier. Maire de Jassans-Riottier nommé en 1807, remplacé en mai 1813.

Bibet Joël. Maire. Né le 19 mai 1949, maire de Cize en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-président de la communauté de communes La Vallière le 11 avril 2001. Il ne se représente pas en 2014.

Bichat Jean-Baptiste. Maire de Villereversure élu en mai 1908, réélu en mai 1912.

Bichel. Membre de la commission administrative de cinq membres, instituée en février 1848 pour remplacer le préfet Besson.

Bidal André. Maire. Fils de Philibert Bidal et de Marie Nallet, adjoint de Meillonnas élu le 6 novembre 1831 jusqu’en 1843 et le 30 juillet 1848 jusqu’au 12 octobre 1850, remplissant alors les fonctions du maire Pascal Antoine Bouvier décédé, il prête serment comme maire le 25 avril 1852, renommé le 10 juin 1855 et en 1860 jusqu’à sa démission le 13 septembre 1864. Il meurt à Meillonnas le 25 décembre de la même année, à l’âge de 86 ans.

Bibliographie : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.

Bidard François. Maire de Francheleins élu en mai 1925 (progressiste, puis républicain radical), réélu en mai 1929 (républicain radical) et 1935.

Bidault Henri (Bidauld). Maire. Né dans la Nièvre à Sainte-Colombe-les-Bois le 20 février 1839, fils de Jean Louis Bidault (1807-1870) et de Péronne Terrier. Petit-fils du peintre de natures mortes, de fleurs et de vues urbaines lyonnaises, Jean Pierre Xavier Bidault (Carpentras 30 juin 1745-Lyon 1er novembre 1813). Petit-neveu du peintre et membre de l’Institut, Jean Joseph Xavier Bidault (1758-1846), neveu de Marguerite Rosalie, dite Zélie, Bidauld (1798-1876), artiste peintre, épouse de Jean Baptiste Guimet (1795-1871), l'inventeur du Bleu outremer artificiel. Élève à Paris de Charles Daubigny et de François Louis Français, il s’adonne à la peinture et au dessin et fait alors de la sculpture, il est à Rome en 1864, puis à Lyon (ses parents résident à Fleurieux, près de Neuville-sur-Saône) pendant deux années avant de se fixer à Rossillon (Ain), où il avait acheté une maison dès 1861. Dans ce village, il avait épousé le 25 janvier 1868 Marie-Joséphine Desportes (1848-1922), fille de Jean-Marie Desportes (an XII-1865), maître des postes, et de Joséphine Erlher. [Appian (1818-1898), auteur des Marais de la Burbanche (1868) et des Sources de l’Albarine (1870) et qui chaque année loge à l’Hôtel des voyageurs de Rossillon, ainsi que Joussay sont témoins du mariage]. En 1872, il présente, sous le nom modifié en 1860 de Bidauld, au salon de Paris Le Bois carré à la Burbanche, acquis par l’État, et obtient en 1890 la médaille du Salon de Lyon. Le 22 novembre 1874, il est élu au conseil municipal de Rossillon, en 5e position sur 12, et réélu le 6 janvier 1878 en deuxième position, et le 23 janvier 1881. Il est élu maire, républicain, en mai 1884 et réélu en mai 1898 et de 1896, jusqu’à sa mort à Rossillon le 5 septembre 1898. Candidat au conseil d’arrondissement dans le canton de Virieu-le-Grand le 6 janvier 1889, il avait obtenu 690 voix contre 1005 à Jean Surgère, adjoint de Virieu, qui avait été élu. On peut citer parmi ses œuvres La route de Tenay (1868), Le bois à Rossillon (Salon de Paris, 1874), Les pères de la Chartreuse de Portes en promenade (Salon de Paris, 1881), La tricoteuse (Salon de Lyon, 1884), le Cours du Lignon (médaille du Salon de Lyon en 1890. Il a illustré en 1883 Les Chansons Populaires de l'Ain de Gabriel Vicaire.°Lorsque le chanoine Joseph Tournier a entrepris les fouilles de la grotte des Hoteaux sur la commune de Rossillon à partir de mai 1894 et découvre une sépulture de l’époque magdalénienne, il fait appel à Bidauld pour en avoir un dessin, faute de photographie. Henri Bidauld eut deux enfants, dont Jeanne (1872-1944) qui épousa son cousin germain Robert Bodin (1865-1930), fils du parlementaire Alexandre Marcel Melchior Bodin de Montribloud (voir notice). A cette occasion, les Bodin acquirent le château de Montville à Cheignieu-la-Balme aux Passerat de La Chapelle, puis, ruinés, ils le revendirent à un membre de la même famille.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Virieu-le-Grand, 1989. – E. Bénézit, Dict. des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. – E. Hardouin-Fugier et E. Grafe, Répertoire des peintres lyonnais du XIXe* siècle en Bugey, Centre d’art contemporain de Lacoux, 1980. – Paul Cattin, Répertoire des artistes et ouvriers d’art de l’Ain, Bourg, 2004. – Bernard Chirol, Cluse, toujours tu m’intéresses, 2007.- L'Ain, ses peintres d'hier*, Amis de Brou, Musée de Brou Bourg-en-Bresse

Bidet Claudius (Jean Claude Claudius). Maire. Né à Charancin le 21 juillet 1861, fils d’Antoine Hippolyte Bidet (voir notice) et de Caroline Ballet. Maire de Charancin, élu en 1899, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912, remplacé en 1919. Il est mort en 1924.

Bidet Hippolyte (Antoine Hippolyte). Maire. Né à Charancin le 20 avril 1827, fils de Jean Pierre Bidet (voir notice) et de Julie Marie Derupt (1798-1879). Négociant, maire de Charancin le 21 janvier 1878, réélu le 20 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 et 1896, remplacé en 1899. Il est mort en 1871.

Bidet Jean (Jean Pierre). Maire. Né à Fossieu, hameau de Charancin, le 17 avril 1790, fils d’Antoine Bidet et d’Anthelmette Bal. Marchand de bois, adjoint de Charancin nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 janvier 1822, maire en 1843, remplacé en 1848, nommé de nouveau par arrêté du 10 juin 1855, 1860 et 1865 jusqu’à sa mort à Fossieu le 11 mars 1870.

Bidet Jean. Maire. Né le 20 mai 1910, maire de Charancin élu du 19 août 1945 au 3 novembre 1947.

Bié Paul Pierre. Né à Châtillon-de-Michaille le 7 septembre 1801, marchand de soieries, il a été maire de Lyon-Brotteaux et président du dispensaire général de Lyon de 1867 à 1879. Il est mort à Lyon le 8 octobre 1886.

Bieler Armand. Maire. Né le 20 avril 1914, maire d’Attignat en août 1980, réélu en mars 1983 jusqu’en 1989.

Biennard Jean. Maire. Né le 21 janvier 1930, dessinateur, conseiller municipal de Massieux en mars 1983, adjoint en mars 1989, élu maire le 8 janvier 1991 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD).

Bienvenu Benoît Étienne. Maire. Né le 21 février 1796, fermier général (5000 F de revenus en 1855), maire de Lapeyrouse nommé en 1843, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 8 juillet 1859.

Bigot Edmond (Edmond Fernand). Maire. Né à Nivollet-Montgriffon le 27 juin 1901, fils de Jules Bonnet Bigot, galocher à Nivollet, et de Marie Sidonie Pinel. Maire de Nivollet-Montgriffon élu en mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (REI). Il est mort à Lyon le 25 mai 1981.

Bigot Louis. Maire de l’Abergement-de-Varey nommé par arrêté du préfet Rogniat du 9 février 1825, renouvelé jusqu’en 1847.

Bijot Joseph.* Maire*. Né à Virignin le 17 avril 1822, fils d’Anthelme Bijot, cultivateur, et d’Anthelmette Baron. Adjoint de Virignin élu le 18 mai 1884, maire de mars 1893 au 12 janvier 1894.

Bijot Marin. Maire. Né à Parves le 13 mai 1847, fils de Joseph Bijot et d’Agathe Barbier (1818-1885). Maire de Parves élu en mai 1908.

Billandon Charles. Maire. Né le 24 décembre 1921, huissier de justice, maire de Miribel élu le 28 mars 1971 (DVG), réélu le 20 mars 1977 (CDS) jusqu’au 18 mars 1983.

Billard Antoine. Maire. Né le 20 février 1819, fils de Claude Billard (né en 1768, voir notice), et d’Anne Pathoud. Cultivateur, adjoint de Misérieux élu en mai 1871, nommé le 16 février 1874, maire le 30 mars 1875, à la mort de Benoit Dupont, et remplacé en 1876.

Billard Antoine. Maire. Né à Chazey le 12 mars 1871, fils de Joseph Billard (1805-1886) et de Françoise Didier (1841-1901). Maire de Chazey-sur-Ain élu le 19 mai 1932, réélu le 19 mai 1935 jusqu’en 1944. Il est mort à Chazey le 31 octobre 1955.

Billard Claude (Billiard) (aîné). Maire. Arpenteur, maire de Misérieux élu en 1790, réélu en 1791 et le 2 décembre 1792. L’élection est annulée. Il est réélu le 23 décembre. Désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795), élu agent municipal. Puis nommé maire de Misérieux par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800) jusqu’à son décès à Misérieux le 13 juillet 1807, à l’âge de 73 ans. Il avait épousé Marie Morichon. (Son adjoint de 1800 à 1807 est Claude Billard cadet).

Billard Claude. Maire. Né vers 1768, fils de Claude Billard (un autre que le précédent, probablement l’ancien adjoint de 1800 à 1807). Nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 mars 1816 pour devenir adjoint. Sa fille Françoise Billard, née de sa femme Étiennette Bellet, a épousé Claude Bellet (voir notice)

Billard Claude. Maire de Rancé, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 31 mai 1876.

Billaudy Claude (Claude Jules Frédéric). Maire. Né à Condeissiat le 29 janvier 1901, fils de Jules Alphonse Billaudy, cultivateur, et de Marie Stéphanie Tavieux. Adjoint de Malafretaz élu le 6 mai 1945, maire en cours de mandat le 9 mars 1947, réélu le 26 octobre 1947 (radical-socialiste), démissionnaire le 2 décembre 1950.

Billet Anthelme (Billiet). Maire. Né à Virignin le 17 février 1757, fils de Blaise Billet (voir notice) et de Marie Pierron (1733-1775). Laboureur, maire de Virignin cité le 17 janvier 1793 jusqu’en octobre 1795. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’à sa mort à Virignin le 10 décembre 1827.

Billet Albert. Maire. Né le 22 mai 1915, maire de Saint-Martin-de-Bavel élu en mars 1971 (DVG), réélu en mars 1977 (DVG), mars 1983 et mars 1989 (DVD), décédé en début de mandat.

Billet Blaise (Billiet). Maire. Né à Virignin le 23 août 1726, fils de Guillaume Billet (1698-1782) et de Thermette Boget. Prieur de la confrérie des Pénitents, fabricien de l’église, maire de Virignin cité le 22 juin 1791, jusqu’à sa mort à Virignin le 3 juin 1792.

Billet François. Maire. Adjoint au maire de Craz élu en mai 1925, réélu en mai 1929 et 1935, délégué dans les fonctions de maire par arrêté du 26 avril 1944, nommé président du comité local de libération par arrêté du 27 octobre 1944, puis du 8 décembre, remplacé aux élections d’avril 1945.

Billet Jean-Antoine.* Maire*. Cultivateur, maire de Craz élu le 17 mai 1908 (républicain), réélu le 19 mai 1912 (progressiste).

Billet Joannès (Joseph Joannès Antoine). Maire. Né à Pollieu le 5 décembre 1904, fils de François Anthelme Billet, cultivateur, et de Marie Violet. 1er adjoint de Pollieu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959 et mars 1965, maire en mars 1971 (radical) et mars 1977 (CGM).

Billet Joseph. Maire. Né à Leyzieu, hameau de Pollieu, fils de Marin Billet et de Marie Billet. Cultivateur, maire de Cressin-Rochefort élu en mai 1848, remplacé en juillet 1852. Il est mort à Cressin-Rochefort le 4 octobre 1852, à l’âge de 62 ans.

Billet Louis. Maire de Lancrans élu en mai 1945 jusqu’en novembre 1947.

Billet Marcel (Billiet). Maire de Pollieu élu en mai 1935.

Billet Marius. Maire de Saint-Jean-le-Vieux élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, remplacé en 1944.

Billet Marius. Maire. Deuxième adjoint de Lancrans élu en mai 1935, 1er adjoint en mai 1945, maire en octobre 1947 (SFIO), réélu en mai 1953, le 22 mars 1959 et en mars 1965 (SFIO).

Billiémaz André. Maire de Brégnier élu en octobre 1872, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, démissionnaire le 24 mai 1876 avec son adjoint.

Billiémaz Antoine. Maire. Né à Brégnier le 21 avril 1738, fils de Joseph Billiémaz et de Jeanne Degrange. Notaire, ses minutes recouvrent les années 1765 à l’an VIII. Maire de Brégnier-Cordon le 19 mars 1794, remplacé le 4 avril. Nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800).

Billiémaz Auguste. Maire (républicain de gauche) de Brégnier-Cordon, élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en fin de mandat.

Billiémaz Auguste François. Conseiller général, parlementaire. Né à Brégnier-Cordon le 28 août 1903, fils d’Henri Billiémaz et de Marie Borgel . Élève du collège de Belley et de Chalon-sur-Saône, ingénieur issu de l’école centrale de Lyon, il accomplit son service militaire comme canonnier, puis comme ingénieur à l’arsenal d’Irigny. En août 1940, il reçoit une prime de 500 F et une lettre de félicitations pour l’invention d’un matériel de sécurité pour l’armement qu’il a conçu pendant sa mobilisation à l’arsenal. Il entre dans l’entreprise familiale de confiserie et la dirige par la suite. Il devient d’ailleurs président des confituriers de la région lyonnaise. Candidat aux cantonales du 23 septembre 1945 (radical-socialiste), mais battu avec 2 290 voix par Albertini (2 523 voix) qui démissionne en 1948, il est élu, le 25 janvier de cette année, conseiller général de Belley, au premier tour, avec 2629 voix contre 803 à Jean Cardot (PC) et 549 à Henri Béard (SFIO). Réélu au premier tour le 20 mars 1949 avec 3148 voix contre 818 à Paul Mathieu (PC) et 412 à Louis Lachenal (RPF), au premier tour le 17 avril 1955 avec 2391 voix contre 738 à Francisque Capitan (PC) et 718 au notaire Charles Lefèvre (républicain indépendant), au premier tour le 4 juin 1961 avec 2779 voix contre 458 à Francisque Capitan et 154 à Maurin (PSU), au premier tour le 24 septembre 1967 avec 2789 voix contre 690 à Capitan, il conserve ce mandat jusqu’en 1973, battu par Yves Delpon (républicain indépendant). Candidat aux législatives de 1951, mais sans succès, il est élu au Conseil de la République le 19 juin 1955, avec 505 voix sur 994 votants et il est réélu comme sénateur le 26 avril 1959 au deuxième tour, en tête, avec 522 voix sur 997 suffrages exprimés. Réélu le 23 septembre 1962 au premier tour par 509 voix sur 988 inscrits et le 26 septembre 1971 au deuxième tour avec 412 voix. Adhérent du parti radical et radical-socialiste, dont il est secrétaire en décembre 1957, et après l’éclatement de ce parti en 1972 du MRG dont il a été vice-président. Au Sénat, il a siégé au groupe de la gauche démocratique. Il a été rapporteur de la commission industrielle sur la législation métropolitaine sur l’énergie électrique, sur les DOM et est intervenu sur la suspension des taxes indirectes sur certains produits de consommation courante, le budget des travaux publics, des transports et du tourisme (rapporteur pendant 20 ans), sur l’appellation volaille de Bresse et sur la pollution industrielle. Il a voté le 2 juin la confiance au général de Gaulle et le lendemain les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Son action en faveur du canal du Rhône en aval de Belley a été déterminante. Il était surnommé Billiémaz bonbon pour le distinguer de son contemporain Marie-Auguste Billiémaz parlementaire et pharmacien qui avait droit au sobriquet de Billiémaz pilule. À la mort de celui-ci, le journal Le Progrès commit l’erreur de publier la photo d’Auguste au lieu de celle de Marie-Auguste. Il est mort à Brégnier-Cordon le 25 avril 1983. La CNR a érigé son buste, à Brégnier-Cordon, près du canal.

Bibliographie : Dict. des parlementaires 1940-1958. Le Bugiste du 31 août 1940.

Billiémaz Benoît. Maire. Né à Murs-et-Gélignieux, hameau de Trémurs, le 3 avril 1822, fils de Jean Billiémaz et de Françoise Vanet. Cultivateur, maire de Murs-et-Gélignieux nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, renouvelé par arrêté du 18 février 1874, élu en octobre 1876, réélu en janvier 1878 et mai 1881, remplacé en 1884. Il est mort à Murs-et-Gélignieux le 30 mai 1896.

Billiémaz François. Né à Belley vers 1750, avocat et greffier en chef à Lyon en 1763, il fait éditer quelques ouvrages satiriques dans lesquels il tente de ridiculiser la franc-maçonnerie et les magistrats, notamment Le grand bailliage de Lyon, comédie en un acte et en prose représentée par Messieurs les officiers audit siège le 27 septembre 1788 dans lequel il dénonce la cupidité des magistrats. Il participe à la prise de la Bastille et ouvre à Lyon le 30 mai 1790 une société populaire des amis de la Constitution. Juge de paix en 1791, président du tribunal de police correctionnelle, commissaire du pouvoir exécutif auprès du tribunal de l’Ain, il se plaint en 1793 auprès de la Convention de son état de pauvreté. Après la prise de Lyon, mis en arrestation comme Girondin, il est guillotiné le 5 décembre 1793.

Bibliographie : Dict. de biographie française.

Billiémaz Jean. Agent municipal. Né le 16 septembre 1753* *à Gélignieux, fils de François Billiémaz (1725-1790) et d’Anne Billiémaz Cavalier. Agent municipal de Gélignieux élu en l’an IV, remplacé en l’an VI ou VII. Il est mort à Murs-et-Gélignieux le 5 juillet 1832.

Billiémaz Jean. Maire de Murs-et-Géligneux nommé de 1842 à septembre 1848.

Billiémaz Jean. Maire de Brégnier élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Billiémaz Jean-Joseph. Maire. Officier de santé reçu à Cordon le 20 brumaire an 12, maire de Brégnier-Cordon nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, renouvelé par arrêtés du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et du 15 juin 1818, et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en juin 1830.

Billiémaz Marie Auguste. Parlementaire. Né à Belley le 22 septembre 1889, fils de Léon Pierre Billiémaz, charcutier, et de Julie Virignin. Élève de l’école des Frères des écoles chrétiennes, puis, en raison de leur fermeture successive, du collège de Belley, de Meximieux, puis à la Saulsaie. Étudiant en pharmacie à Lyon, il est interne des hôpitaux, puis installe une officine à Bellegarde, après un stage à la pharmacie Giraud de Belley. Conseiller municipal de Bellegarde en 1932, 3e adjoint en mai 1935, 2e adjoint lors de la constitution de la municipalité par arrêtés préfectoraux des 7 et 31 mars 1941, 1er adjoint par décision préfectorale du 26 avril 1944 jusqu’à la Libération, en remplacement de Léon Jacquemet nommé maire à la révocation du maire Zéphirin Jeantet. Il présidait depuis 1933 les destinées de la société catholique de gymnastique L’Alerte de Bellegarde. Il est républicain démocrate, proche du chrétien social Marc Sangnier. Pierre Dominjon, député MRP sortant, refuse de se représenter en 1951 en raison de la loi sur les apparentements. Billiémaz mène alors la liste commune au MRP et aux républicains sociaux, intitulée Liste d’action économique, paysanne et familiale qui défend la famille, la lutte contre l’exode rural et la construction européenne. Cette liste obtenant 12,5 % des suffrages, il est élu grâce au système d’apparentement. Il intervient sur des textes relatifs à la pharmacie, aux travailleurs indépendants et à la santé publique, dénonce le projet suisse de gare internationale à Genève qui nuirait à Bellegarde, parle de la paix lors du débat du 29 décembre 1954 sur les accords de Paris et, curieusement, s’abstient sur le vote de la question préalable concernant la CED. Aux élections du 2 janvier 1956, les démocrates chrétiens ne réussissent pas à se rassembler. Pierre Dominjon bâtit une liste homogène MRP (sur laquelle il est second derrière Émile Bevand, adjoint d’Oyonnax) et Marie Auguste Billiémaz une liste indépendante d’action sociale, rurale et familiale. Ils sont tous les deux battus. Billiémaz se retire de la vie politique et meurt à Bellegarde le 1er février 1959. La rumeur publique, bon enfant, le surnommait Billiémaz pilule pour le distinguer de son contemporain Auguste Billiémaz, industriel confiturier, surnommé quant à lui Billiémaz bonbon.

Bibliographie : Dict. des parlementaires 1940-1958.

Billiet Claude (Billet). Maire d’Étrez nommé par Albitte le 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794) et installé le 19 par l’agent national du district de Bourg, Claude Joseph Rousset.

Billion Achille (Billion Cadet Claudius Achille Louis). Maire. Né le 28 novembre 1853, fils de César Billion (voir notice) et de Marie Antoinette Cochet. Adjoint de Lacoux élu le 15 mai 1892, remplacé en 1896, maire le 15 mai 1904, remplacé le 17 mai 1908.

Billion Alexandre (Billion Cadet). Maire. Né à Lacoux le 24 septembre 1798, fils de Boniface Billion Cadet, sabotier, et d’Andréanne Dupont Patan. Maire de Lacoux installé le 6 janvier 1845, renouvelé en septembre 1846, élu le 30 avril 1848, remplacé le 11 septembre. Il est mort à Lacoux le 4 septembre 1876.

Billion César (Billion Cadet). Maire. Né à Lacoux le 3 août 1812, fils de Boniface Billion, sabotier, et d’Andréanne Dupont. Sabotier, maire de Lacoux élu le 8 mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il est mort à Lacoux le 16 avril 1888.

Billion Claude Antoine. Maire de Corlier cité en 1791, remplacé et nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), jusqu’en 1813. Il est mort à Corlier le 20 mars 1814, à l’âge de 60 ans.

Billion Henri (Billion Rey). Maire. Né à Lacoux le 7 juin 1831, fils de Jean François Billion Rey et de Louise Chanaz. Cultivateur, adjoint de Lacoux élu en mai 1884, maire le 20 mai 1888, remplacé en 1892.

Billion Jean (Billion Viorbaz). Maire. Né vers 1758, cultivateur, maire de Lacoux élu le 2 décembre 1792, le 15 messidor an II (3 juillet 1794) par Claude Antoine Dupont Crétin qu’il avait lui-même remplacé. Élu président de l’administration municipale de l’éphémère canton d’Aranc le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), il démissionne quelques jours plus tard pour devenir commissaire du directoire exécutif. Il est mort à Lacoux le 27 novembre 1830.

Billion Jean. Maire. Né à Lacoux le 6 mars 1753, fils de Claude Antoine Billion et d’Anne Maygret. Huissier à Lacoux, administrateur du district de Montferme (Saint-Rambert) élu en mai 1790, renouvelé par Albitte le 27 pluviôse an II (15 février 1794), puis par Boisset en fructidor an II. Agent municipal de Lacoux en germinal an VI, remplacé en floréal an VII. Maire de Lacoux nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), mais sans suite. Il est mort à Lacoux le 27 mars 1815.

Billion Jean (Billon). Maire. Fils de Benoît Billon, agent municipal de Thézillieu élu en l’an V, remplacé en l’an VI, nommé maire par arrêté du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803).

Billion Jean-Joseph (Billon). Maire. Reçu sergent royal le 19 mars 1763, puis notaire. Ses minutes recouvrent l’année 1782 jusqu’au 14 février 1814. Élu juge de paix le 2 décembre 1792, nommé agent national de la commune d’Hauteville le 10 floréal an III, puis commissaire du pouvoir exécutif près le canton d’Hauteville, révoqué, après le coup d’État du 30 prairial, par l’administration centrale de l’Ain le 14 messidor an VII (2 juillet 1799) et remplacé par Dumarest. Agent municipal d’Hauteville nommé le 8 nivôse an VIII en remplacement de Dumarest suspendu. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 thermidor an X (10 août 1802).

Billion Jean-Louis (J.P. selon Le Duc). Administrateur du département. Né à Lacoux le 20 février 1752, fils de Claude Antoine Billion et d’Anne Maygret. Notaire à Lacoux, puis à Izenave et enfin à Saint-Martin-du-Fresne, membre de la Société populaire de Nantua, administrateur du département, membre du Directoire cité depuis mars 1793, suspendu de ses fonctions par arrêté des représentants Dubois-Crancé et Gauthier du 7 août 1793, « accusé d’avoir tenu des propos inciviques dans un café au sujet de l’expédition militaire contre Lyon », et remplacé par Guillon, juge au tribunal de Nantua. Porté pour cause de fédéralisme sur la liste d’Albitte envoyée aux juges de Lyon, il s’enfuit à Paris et s’installe à Compiègne. Les poursuites sont annulées par Boisset en fructidor an II (septembre 1794). Il a rédigé en l’an II un Tableau moral et physique du département de l’Ain.

Billion Jean-Louis. Maire. Né à Corlier le 14 janvier 1817, fils de Jean-Pierre Billion, propriétaire, et de Louise Picollier. Propriétaire, maire de Corlier nommé en 1845, renouvelé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1855.

Billion Jean Louis César. Maire. Né à Corlier le 1er mars 1864, cultivateur, fils de Jean-Louis (voir notice) et d’Alphonsine Eugénie Billion. Cultivateur, maire de Corlier élu de 1896 à 1907. Candidat au conseil d’arrondissement dans le canton d’Hauteville les 22 et 29 septembre 1901.

Billion-grand Gérard. Maire. Né le 23 mars 1949, éleveur, maire d’Armix élu en mars 2008.

Billioud Claude Jean Charles. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Thoissey le 27 octobre 1772, fils d’Antoine François Billioud (1736-1800), lieutenant général au bailliage de Thoissey, seigneur des Mares, et de Marie Emmanuelle Jujact (1741-1831). Avocat inscrit au barreau de Trévoux, procureur impérial à Mâcon, maire de Guéreins nommé par arrêté du 12 mai 1819, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1841. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé en 1830, élu de 1833 à 1836. Il est mort à Guéreins le 18 septembre1854.

Billioud Émilien (Jérôme Émilien). Maire. Né à Thoissey le 28 novembre 1819, fils d’Antoine Horace Billioud (1781-1856) et de Virginie Bertholon de la Vennerie (1793-1880), elle-même fille d’Aimé Bertholon de la Vénerie (voir notice). Neveu de Jean Charles Billioud (voir notice). Avocat à Trévoux, maire de Guéreins nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, décédé à Guéreins le 22 juillet 1875 et remplacé le 13 août 1875.

Billioud Gabriel. Maire. Né le 23 août 1823, fils d’Antoine Horace Billioud (1781-1856) et de Virginie Bertholon de la Vennerie (1793-1880), elle-même fille d’Aimé Bertholon de la Vénerie (voir notice). Rentier, maire de Mogneneins élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Lyon, 2e, le 25 février 1893.

Billioud Jean. Maire de Mogneneins élu en cours de mandat en 1923 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD) et 1929 (URD).

Billioud Laurent Gabriel. Conseiller d’arrondissement. Né le 24 décembre 1858, avocat à Trévoux, conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Thoissey le 28 juillet 1889 contre Beaudet. Réélu sans concurrent le 28 juillet 1895. Au renouvellement de juillet 1898, il est battu par Jean-Marie-André Orsel.

Billon Eugène. Maire. Né à Saint-Alban le 2 juillet 1900, domicilié au hameau des Boches, conseiller municipal de Saint-Alban élu le 5 mai 1929, réélu en mai 1935, révoqué comme ses collègues du 29 août 1941 au 9 janvier 1945, réélu en mai 1945, octobre 1947, juin 1953, 1er adjoint de Marius Moinat le 17 octobre 1956 jusqu’aux élections de mars 1959. Le 14 mars, Billon est élu maire et Moinat devient son adjoint. Réélu en mars 1965 (radical) jusqu’en mars 1971.

Billon François. Maire de Germagnat nommé par arrêté (Jean François) du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808.

Billon Gaspard. Maire de Druillat nommé le 31 octobre 1859, renouvelé en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 février 1861.

Billon Louis (Louis Joseph). Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 28 octobre 1897, fils de Louis Marie Billon, douanier à Saint-Germain-de-Joux, et de Françoise Anthelmette Berthet. Maire de Saint-Martin-de-Bavel élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM). Il est mort à Belley le 15 novembre 1985.

Billon Paul. Maire. Né le 22 janvier 1930, viticulteur, maire de Saint-Alban en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD).

Billot Jean-Pierre. Conseiller général. Né le 5 juin 1943, expert-comptable, adjoint au maire de Chalamont, conseiller général de ce canton élu le 27 mars 1994 (UDF) au deuxième tour dans une triangulaire avec 36,78 % des voix contre 33,72 % au socialiste Philippe Champagne et 29,51 % au divers droite, maire de Châtenay, Jacky Garnier. Réélu le 11 mars 2001 (DVD) au premier tour avec 55,06 % des voix. En mars 2008, il présente sa fille Laetitia Trebucco-Billot (UMP), conseillère municipale de Villette-sur-Ain en 1989 et 1995 et adjointe en 2001, qui est battue par Gérard Branchy.(DVG), maire de Versailleux.

Billot Jérôme Louis (Billiot). Maire, administrateur du département. Maire de Saint-Trivier-sur-Moignans, élu administrateur du département de l’Ain le 16 mai 1790 pour le district de Trévoux, décédé avant avril 1792.

Billotet André. Maire. Né le 21 avril 1912, maire de Châtillon-la-Palud en février 1974, réélu en mars 1977 (DMF).

Billoud Abel. Maire. Né le 15 février 1928, agriculteur, conseiller municipal de Vernoux en 1971, maire en 1977 (DVG), réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001. Il a présidé l’association Patois, Traditions et vieux métiers du canton de Saint-Trivier-de-Courtes. Il est mort en juillet 2002.

Billoud Maurice (Aimé). Maire, conseiller général. Né le 30 juin 1909, agriculteur, maire de Saint-Trivier-de-Courtes en mai 1953 (Parti paysan), réélu en mars 1959 et mars 1965 (MRP). Candidat (indépendant) au deuxième tour des cantonales du 24 avril 1955, battu de trente voix par le sortant Maitrepierre (radical-socialiste). Conseiller général élu en 1961 (modéré) contre Rougeat (radical-socialiste). Au renouvellement du 24 septembre 1967 (centre démocrate), il est battu par Pierre Perrin (FGDS).

Billoud Paul Joseph. Maire. Né le 19 janvier 1833, fils de Paul Antoine Billoud et de Rosalie Léger, cultivateurs. Négociant, conseiller municipal d’Oyonnax depuis 1865, 1er adjoint nommé par décret du 9 février 1878, maire nommé par décret du 17 février 1881, élu en 1882, démissionnaire en novembre 1883. Il est mort à Oyonnax le 1er janvier 1894.

Billoud René. Maire. Né le 4 juillet 1920, conseiller fiscal, 1er adjoint de Bény en mars 1965, maire le 27 mars 1971 (DMF), réélu le 25 mars 1977 et le 19 mars 1983, jusqu’en 1989.

Billoudet Guy. Maire. Né le 7 mars 1959, responsable de magasin, conseiller municipal de Feillens en mars 1989, maire en juin 1995 (RPR), réélu en mars 2001 et mars 2008, président de la communauté de communes du Pays de Bâgé en 2001. Candidat (UMP) aux élections cantonales de Bâgé-le-Châtel des 21 et 28 mars 2004, il est battu de quelques voix par le maire de Bâgé-la-Ville, Gilbert Thomas (DVG). Élu (DVD soutenu par l'UMP) conseiller général du canton, avec au premier tour le 20 mars 2011 37,24 % des voix, et au second tour le 26 mars 2011 avec 55,69 % des voix contre Daniel Clerc (DVG soutenu par le PS).

Billuart Marie Léon. Sous-préfet de Gex. Né le 12 juillet 1853, conseiller de préfecture de la Haute-Savoie en 1883, nommé sous-préfet de Gex le 11 mai 1886, installé le 22, et sous-préfet de Saint-Sever le 22 mars 1889.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Billy Paul de. Maire. Né le 17 mai 1862, gendre de Jules Laguette de Mornay (voir notice) et d’Edmée de Montluisant (1824-1905). Rentier, maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en mai 1896, réélu le 27 mai 1900 (républicain), le 17 mai 1904 (progressiste), le 17 mai 1908 (réactionnaire) et le 19 mai 1912 (réactionnaire). En décembre 1919, il se présente à l’élection du maire, mais le républicain Jean-Louis Berthelon l’emporte au bénéfice de l’âge.

Bilon Jacques.* Maire*. Né à Grenoble le 24 août 1912, maire de Cormoz élu le 26 mars 1959, réélu en mars 1965 (CNI) jusqu’en mars 1971. Candidat UFF (Mouvement Poujade) aux législatives partielles du 10 mars 1957, il recueille 11193 voix sur 107 366 suffrages.

Binard Alain. Maire de Germagnat élu le 26 janvier 2013 à la suite de la démission de Christian Collet.

Binche André. Sous-préfet de Nantua du 16 janvier 1960 au 10 février 1961.

Binoud François (Bénoud). Maire. Né à Lyon vers 1817, fils de Jean François Binoud et de Marguerite Viennois. Propriétaire cultivateur, maire de Saint-Bernard nommé en 1868, reconduit en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874 (15000 F de revenus), jusqu’à son décès à Saint-Bernard le 6 mai 1877, à l’âge de 59 ans.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 111, « Notes historiques sur Saint-Bernard », art. Ledon, 1941.

Biolay André. Maire. Né le 3 mars 1932, inspecteur commercial, maire d’Ornex en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF-PR).

Birken Christian. Maire. Né à Loyettes le 25 février 1949, petit-fils d’Émile Guichard (voir notice). Cadre urbaniste consultant à la DDE à Satolas, maire de Loyettes élu en juin 1995 (DVG), décédé le 21 novembre 1998, lors d’une partie de chasse, à l’âge de 49 ans.

Bisch Pierre-Étienne. 100e* préfet de l’Ain. Né le 19 octobre 1951 à Lörrach en Allemagne, licencié en droit, élève de l’IEP de Strasbourg, élève de l’École nationale d’administration promotion Pierre Mendès-France, successivement administrateur civil au ministère de l’Intérieur, nommé le 19 juillet 1978 sous-préfet directeur de cabinet du préfet des Côtes-du-Nord, du Pas-de-Calais en 1980, sous-préfet, commissaire adjoint de la République de l’arrondissement de Montbard en février 1982, sous-préfet de l’arrondissement de Metz-campagne en 1983, conseiller au tribunal administratif de Nice de 1984 à 1987, sous-directeur des affaires juridiques et contentieuses de l’administration générale du ministère de l’industrie, du commerce extérieur et de l’aménagement du territoire de 1987 à 1990, adjoint au directeur général des collectivités locales entre 1991 et 1993, conseiller technique au cabinet de Charles Pasqua, chargé de l’aménagement du territoire et des collectivités locales au ministère de l’Intérieur. Nommé préfet en janvier 1995, il est directeur de l’administration territoriale et des affaires politiques à la direction générale de l’administration du ministère de l’Intérieur. Préfet du département de la Savoie en décembre 1996, il est nommé préfet de l’Ain le 6 octobre 1999. Installé à Bourg le 25 octobre, questionné par le journaliste Antoine Rousset sur ses premières impressions sur le département, il répond avec pertinence : « une image d’usine à la campagne* ». Il est nommé préfet du Var le 3 juillet 2002. Préfet hors cadre le 12 janvier 2004, conseiller pour les affaires intérieures et l’outre-mer au cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin en 2004, directeur de cabinet du ministre des transports Dominique Perben en juin 2005, président-directeur général de Météo France en novembre 2005, placé en position de service détaché le même mois, il est nommé le 6 avril 2009 préfet de la région Alsace - Préfet du Bas-Rhin.

Bibliographie : Le Progrès, 26 octobre 1999.

Bisignano Nathalie. Maire. Née le 15 octobre 1964, professeur des écoles, maire de Lurcy élu en mars 2008.

Bivod Clovis. Maire d’Arandas élu en mai 1945 (communiste), réélu en 1947 jusqu’en 1949.

Bizet Claude-Anne. Président de l’administration municipale du canton de Bourg depuis octobre 1797, après les événements du 18 fructidor, reconduit le 15 vendémiaire an VII (6 octobre 1798) jusqu’en mai 1799.

Bizot Antoine Jean François. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Collonges le 29 octobre 1775, fils de Claude François Bizot (voir notice) et de Marie Lucrèce de Laporte d’Anglefort (1748-1824). Avocat, puis juge d’instruction à Nantua en 1817, avocat à Genève et juge de paix à Collonges en 1825, maire de Collonges nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, reconduit par arrêté du même préfet du 17 mai 1816, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 3 avril 1818, renommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1823 pour devenir juge de paix. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 jusqu’à sa mort à Collonges le 22 août 1831.

Bizot Claude François. Administrateur du département. Né à Collonges le 16 avril 1734, fils de Jacques Bizot, avocat au parlement de Dijon, conseiller du roi et assesseur en la maréchaussée de Gex, et de Louise Charlotte Gerentet. Avocat à Collonges, administrateur du département de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Gex, puis plus tard juge au district de Gex. Il est mort à Collonges le 11 mai 1793.

Bizot Eugène (Jean-Jacques Eugène). Conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Collonges le 3 janvier 1855, fils de Georges Victorin Bizot (voir notice) et de Marie Marcelline Béatrix. Frère de Jean-Antoine Bizot (voir notice). Avocat à Lyon puis chef de cabinet du préfet de la Haute-Vienne, substitut du procureur de la République à Nantua en 1883 puis à Bourg. Élu conseiller d’arrondissement par le canton de Collonges le 20 mai 1883 contre Laurençon, en remplacement de Georges Victorin Bizot décédé. Réélu le 1er août 1886. Président du conseil d’arrondissement. Conseiller général du canton de Gex de 1892 à sa mort. Élu député radical de l’arrondissement de Gex aux élections des 22 septembre et 8 octobre 1889, par 3263 voix au deuxième tour contre 2124 au libéral Alfred André, régent de la Banque de France. Réélu, toujours au premier tour, le 29 août 1893 par 3825 votants sur 4381 votants, le 8 mai 1898 avec 3984 voix sur 4452 votants contre 361 au socialiste Ponsard, le 29 avril 1902 avec 3568 voix contre 1167 au conservateur Forestier et le 6 mai 1906 avec au premier tour 2296 voix contre 1503 au dissident radical Fouilloux, 363 au socialiste unifié Grasz et 1169 à Girod de l’Ain et au deuxième tour, le 20 mai, 3213 voix contre 1454 à Girod de l’Ain. Inscrit à la gauche radicale, il vote pour la loi sur les associations, pour l’abrogation de la loi Falloux, pour l’impôt progressif sur les revenus et pour les retraites ouvrières et s’est intéressé aux problèmes de la zone franche et à la création de la ligne de chemin de fer de Bellegarde à Divonne-les-Bains, ainsi qu’à celle du tramway électrique de Bellegarde à Chézery. Il est mort à Aix-les-Bains le 25 août 1908 en se rendant en cure à Challes-les-Eaux.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. P. Vaucelles. – L. Michaux, Histoire du pays de Gex. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940.

Bizot Georges Victorin. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 22 avril 1820, fils d’Antoine Jean François Bizot (voir notice), avocat à Genève, puis juge de paix à Collonges, et de Victoire Degrenaud. Propriétaire, adjoint de Collonges nommé par décret du 26 août 1865, maire élu en août 1870, réélu en mai 1871, remplacé par décret du 5 février 1874, nommé par décret du 7 février 1881, élu en 1882, jusqu’en 1883. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 11 juin 1855 au deuxième tour contre l’inspecteur des douanes Cuaz et cité jusqu’en 1857. Réélu le 8 octobre 1871, le 4 octobre 1874 et le 1er août 1880, jusqu’à sa mort le 8 avril 1883.

Bizot Jean Antoine. Maire. Né à Collonges le 30 octobre 1850, propriétaire, fils de Georges Victorin (voir notice) et de Marie Marcelline Béatrix. Frère d’Eugène (voir notices), il succède à son père à la mairie de Collonges le 15 mai 1883 et est réélu le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892. Remplacé en 1896, il est réélu en mai 1904.

Blachère Pierre. Maire. Né le 26 avril 1952, comptable, conseiller municipal de Peyrieu en mars 1983, 3e adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 et mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Belley-Bas-Bugey.

Black Jean-Louis. Maire. Né le 11 novembre 1941, agent SNCF, conseiller municipal de Surjoux en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (MAJ), maire en cours de mandat, le 18 janvier 1998 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008.

Blaise Félix. Maire de Saint-Jean-de-Niost élu en 1896, réélu le 20 mai 1900 et en mai 1904 jusqu’en mai 1908.

Blaison Pierre. Maire de Saint-Genis-Pouilly de mars 1971 à mars 1977 (DMF).

Bibliographie : Journal municipal de Saint-Genis-Pouilly, 1995, H. Bron.

Blaizoux Émile. Maire de Chanay élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).

Blanc. Maire de Chaveyriat. Les citoyens de cette commune désignent le maire Blanc et le procureur de la commune Deloy pour marcher comme soldats. Le 25 mars 1798, le directoire du département annule cette élection et, le 10 mai, il prend des mesures contre les citoyens qui persistent à désigner comme recrues les deux élus et qui refusent de s’assembler de nouveau pour les remplacer. Voir Jean-Louis Blanc.

Blanc. Maire de Bény nommé de 1843 à 1848.

Blanc André. Maire. Né à Malafretaz le 15 juillet 1778, fils de Denis Blanc et de Claudine Blanc. Cultivateur, nommé membre du conseil municipal de Malafretaz par arrêté du 26 prairial an XII (15 juin 1804), maire élu par une assemblée le 15 mai 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, remplacé, renouvelé en 1844 et le 3 avril 1846, élu en 1848 jusqu’à sa démission en 1852. En 1831, il était capitaine de la garde nationale. Il est mort à Malafretaz le 3 janvier 1855.

Blanc André. Maire. Né le 16 janvier 1931, maire de Billiat élu de 1983 à 1989.

Blanc André. Maire de Forens élu en cours de mandat après 1935, nommé par arrêté du 6 février 1945, remplacé aux élections d’avril.

Blanc Antoine. Maire. Notaire à Chézery, ses minutes sont conservées pour les années 1777 à 1816. Nommé par Albitte membre du conseil du district de Gex le 19 germinal an II (9 mars 1794). Maire de Chézery nommé de mai 1808 à 1813.

Blanc Antoine. Maire. Né à Sauverny le 27 janvier 1792, fils de Jean Pierre Blanc (voir notice) et de Françoise Baudet (1758-1814). Maire de Sauverny élu en 1848, jusqu’à sa mort à Sauverny le 14 avril 1851.

Blanc Antoine. Conseiller d’arrondissement. Né le 5 janvier 1810, conseiller de l’arrondissement de Gex élu par le canton de Collonges le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874. Il ne se représente pas en 1880.

Blanc Antoine. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Groslée le 12 mai 1858, fils de Joseph Blanc et d’Anthelmette Monnet, ouvriers en soie. Contremaître à Lyon, il crée en 1881 un atelier d’apprêt et de moirage de tissus qui prospère et devient les Grands établissements lyonnais de teintures, impressions et apprêts des tissus en pièces. Conseiller municipal de Groslée élu en mai 1896, adjoint en mai 1900, réélu en mai 1904 et 1908, maire en 1910, réélu en mai 1912, décembre 1919, mai 1925 et 1929. Conseiller général du canton de Lhuis de 1901 à 1931, il est élu, à l’âge de 61 ans, député radical-socialiste de l’Ain le 16 novembre 1919 sur la liste d’Union républicaine radicale et démocratique dont il est le seul élu, ses colistiers pourtant sortants, Chanal Crépel et Messimy étant battus, et s’inscrit au groupe de l’action républicaine et sociale. Le 11 mai 1924, il conduit la liste du cartel des gauches qui, avec 189327 voix, enlève quatre sièges sur cinq, le dernier allant à Pierre de Monicault second de la liste du bloc national (128891 voix), et s’inscrit au groupe radical et radical-socialiste. Il ne se représente pas en 1928 et se consacre à ses fonctions de maire et de conseiller général jusqu’à sa mort à Groslée le 19 janvier 1931.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940.

Blanc Arthur. Maire. 1er adjoint de Chézery en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953, réélu en mars 1959, maire de Chézery-Forens après la fusion des deux communes en 1962, réélu en mars 1965 (radical) et remplacé en décembre 1968.

Blanc César. Maire. Adjoint de Chavornay élu en mai 1908, réélu en mai 1912, maire (républicain de gauche) le 30 novembre 1919, réélu le 3 mai 1925, remplacé le 7 mars 1926.

Blanc Claude. Administrateur du département, conseiller de préfecture, parlementaire. Né à Lyon le 10 décembre 1758, il est avocat à Guéreins quand il est élu le 18 mai 1790 administrateur du département de l’Ain pour le district de Trévoux. Démissionnaire le 1er juillet 1793, il est élu juge du tribunal d’appel de Bourg, puis procureur général syndic nommé par Bassal et Bernard le 4 vendémiaire an II (25 septembre 1793), agent national (appelé de nouveau procureur-syndic en germinal an III), jusqu’en l’an IV. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Montmerle, puis président de cette administration jusqu’en 1800. Nommé conseiller de préfecture le 11 germinal an VIII (1er avril 1800), il refuse ce poste. Membre du Corps législatif, désigné par le Sénat, le 28 mars 1802 jusqu’en 1806. Il est mort à Guéreins le 1er septembre 1807.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Derésy. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Blanc Claude Auguste. Maire de Saint-André-de-Corcy nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.

Blanc Claude-Joseph. Maire. Officier municipal dans la première municipalité de Bény élu le 1er mars 1790, réélu le 26 mars à la suite d’une nullité de procédure (les élections n’ont pas été précédées du serment), puis le 14 novembre, élu maire le 20 novembre 1791 jusqu’au 2 novembre 1792, de nouveau officier municipal élu à cette date, nommé à ce dernier poste par arrêté d’Albitte du 11 avril 1794.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.

Blanc Cyrille. Maire de Montcet élu en mai 1925 (conservateur, puis républicain socialiste) jusqu’en 1929.

Blanc Daniel. Maire de Lent élu de mars 1977 à 1979.

Blanc Edmond. Maire, conseiller général. Né à Massieux le 16 avril 1896, chef de bureau à la préfecture de Mâcon, président du comité local de libération de Replonges nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné pour exercer les fonctions de maire, élu maire en mai 1945 (SFIO). Il perd la mairie en octobre 1947. Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel élu le 30 septembre 1945 (SFIO) jusqu’au 27 mars 1949, président du conseil général de l’Ain du 29 octobre 1945 à 1949. Candidat (SFIO) aux cantonales de 1955. Il est mort à Lyon le 27 juillet 1957.

Blanc Étienne. Maire. Adjoint de Saint-André-le-Bouchoux élu en mai 1904, maire en mai 1908.

Blanc Étienne. Maire, conseiller régional, parlementaire. Né à Givors le 29 août 1954, avocat au barreau de Bourg, conseiller municipal UDF-PR de Bourg-en-Bresse élu le 14 mars 1983 jusqu’au 19 mars 1989. Candidat aux législatives de 1986, au scrutin départemental, en deuxième position sur la liste UDF de Charles Millon qui est le seul élu de la liste. Maire de Divonne le 27 juillet 1991 à la suite d’une élection partielle, réélu en juin 1995 (sa liste réunissant 65,54 % des voix au premier tour), mars 2001 (DL), sa liste obtenant 51,38 % au premier tour, et en mars 2008. Président du district de la Versoix, puis de la communauté de communes du Pays de Gex. Conseiller régional élu en deuxième position sur la liste UDF-RPR conduite par Gérard Armand et patronnée par Charles Millon le 22 mars 1992. Réélu dans la même position en mars1998, il devient président du groupe de conseillers Oui à Rhône-Alpes et vice président jusqu’à la chute de Charles Millon le 11 décembre 1998, date à laquelle il redevient simple conseiller régional. Élu député (UMP) de la 3e circonscription les 9 et 16 juin 2002 avec, au premier tour, 43,81 % des voix et, au second tour 59,06 % contre 40,04 % à Hubert Bertrand (PRG). Atteint par le cumul des mandats, il démissionne alors du conseil régional (5 juillet 2002). Réélu député (UMP) au renouvellement des 10 et 17 juin 2007 avec 49,99 % des voix au premier tour et 60,20 % au second tour contre la socialiste Françoise Rigaud. Président de l'UMP départementale de 2004 à 2010.

Blanc Eugène. Maire. Né le 25 décembre 1821, propriétaire, maire de Léaz nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé le 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, remplacé en 1884.

Blanc François. Maire de Bény nommé par arrêté du 8 floréal an onze (28 avril 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 30 floréal an XI (20 mai 1803).

Blanc François Joseph. Maire. Né à Sauverny le 6 décembre 1823, fils d’Antoine Blanc (voir notice) et de Jacqueline Mandrillon (1796-1849). Propriétaire, adjoint de Sauverny nommé par arrêté du 20 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, renouvelé le 14 décembre 1860, nommé maire le 26 août 1865, élu en mai 1871, jusqu’à son décès à Sauverny le 1er juin 1871.

Blanc François (Joseph François). Maire. Né à Sauverny le 11 juillet 1869, fils de François Joseph Blanc (voir notice) et d’Eugénie Jacquemier (1830-1897). Adjoint de Sauverny élu en mai 1929, réélu en mai 1935, maire en cours d’année (républicain radical), remplacé à sa mort vers 1937-1938.

Blanc Georges. Maire. Né à Romilly-sur-Seine dans l’Aube, conseiller municipal élu en mai 1945, réélu en octobre 1947, puis 1er adjoint de Saint-Trivier-sur-Moignans en mai 1953 (radical-socialiste), maire en mars 1957, à la démission du docteur Lançon. Réélu en mars 1959, mars 1965 (UNR) et mars 1971 (radical). Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Saint-Trivier-sur-Moignans le 20 avril 1958.

Blanc Hippolyte. Maire de Confort élu en mai 1935.

Blanc Jacques. Agent municipal d’Ambronay cité le 18 fructidor an V.

Blanc Jean. Maire de Forens élu le 23 janvier 1881.

Blanc Jean. Maire. Adjoint de Sulignat élu en mai 1925 (radical), élu maire en cours de mandat, réélu en mai 1929 (radical-socialiste).

Blanc Jean. Maire. Restaurateur, fils et successeur de la Mère Blanc, fondatrice du célèbre restaurant. Conseiller municipal de Vonnas élu le 29 avril 1945, 1er adjoint en mai 1953 (radical-socialiste), maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (radical) jusqu’en 1971, décédé le 20 novembre 1978. Candidat (SFIO) au premier tour des cantonales de Châtillon-sur-Chalaronne du 17 avril 1955, puis les 4 et 11 juin 1961 (radical-socialiste), il est battu de peu au deuxième tour par Henri Durand (indépendant de gauche) président de la FDSEA. Candidat en 1967, il obtient, au deuxième tour, 1213 voix contre 2209 à Durand qui est réélu. Suppléant de Jean Saint-Cyr (radical-socialiste) aux législatives des 23 et 30 novembre 1958, dans la 3e circonscription (Trévoux). Son fils Georges, également hôtelier et restaurateur de grande renommée, est candidat au premier tour des cantonales du 23 septembre 1973. Il ne peut avoir le soutien officiel de la gauche qui est accordé à Noël Ravassard (PS) et obtient 497 voix.

Blanc Jean. Maire. Né à Saint-Claude le 23 juin 1931, garagiste, maire de Port en mars 1971 (DMO), réélu en 1977 (RPR), 1983 et 1989 (DVD). Candidat aux cantonales de Nantua du 23 septembre 1973.

Blanc Jean-Baptiste Hilaire. Maire de Nantua nommé par arrêté du 2 germinal an 11 (23 mars 1803). Il est à l’origine de l’achat de l’hôtel de ville au baron de Chaponay. Un arrêté préfectoral du 13 juillet 1814 le remplace par le maire d’Izernore « considérant que M. Blanc maire de Nantua ne doit point être accusé d’avoir manqué de zèle, mais que ses infirmités ne lui permettent pas de vacquer (sic) autant qu’il le faudrait à ses fonctions et encore moins de suffire aux circonstances difficiles dans lesquelles il se trouve ». Il reste cependant en fonction, probablement en raison du refus du maire d’Izernore, d’Apvrieulx. Blanc est révoqué avec ses adjoints, Meinier et Baudin, par arrêté du ministre secrétaire d’État à l’intérieur du 11 novembre 1814. Il est cependant nommé maire pendant les Cent-Jours par arrêté du préfet Baude du 12 avril 1815, la réalité du pouvoir municipal, et d’arrondissement, étant exercée par Pierre Camille Baudin (voir notice). Il est mort à Nantua le 27 octobre 1820, à l’âge de 72 ans.

Bibliographie : ADA 4K2, 3, 6 et 34.

Blanc Jean-Claude. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mai 1904.

Blanc Jean Claude Anthelme. Maire, administrateur du département. Juge au tribunal du district de Gex cité le 15 mars 1792, maire de Farges cité dès décembre 1792, incarcéré pendant la Terreur, libéré par Gouly le 23 nivôse an II (12 janvier 1794), président du directoire du district de Gex en l’an II, nommé membre du conseil du district par Albitte le 19 germinal an II (9 mars 1974). Nommé administrateur du département par le représentant du peuple Boisset le 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794), en remplacement de Ferréol. Il prête serment le 9 vendémiaire. Président du directoire du département pour un mois le 1er pluviôse an III (20 janvier 1795). Maintenu comme administrateur par tirage au sort le 17 ventôse (7 mars), renouvelé par le représentant Borel le 16 floréal an III (5 mai 1795). Réélu président du directoire pour un mois le 1er prairial an III (20 mai 1795), jusqu’au 2 messidor (19 juin).

Blanc Jean-Denis. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en mai 1935, jusqu’à sa démission acceptée par décision préfectorale du 3 mai 1943.

Blanc Jean Léopold. Maire de Forens élu le 21 janvier 1878, réélu en mai 1881, 1884 et mai 1888.

Blanc Jean Louis. Maire. Né à Chaveyriat le 9 septembre 1763, fils de Claude et Benoîte Montbarbon. Cultivateur, agent municipal cité en l’an VI maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 8 fructidor an VIII (26 août 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804). Il est mort à Chaveyriat le 26 octobre 1817. (Voir notice Blanc).

Blanc Jean-Marie. Maire. Né à Léaz vers 1761, cultivateur, sans-culotte, maire de Léaz cité en janvier 1793, nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795). Agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VII. Adjoint nommé par arrêté du préfet Rogniat du 17 septembre 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 avril 1825, jusqu’en 1830. Il est mort à Léaz le 28 mai 1838, à l’âge de 77 ans.

Blanc Jean-Pierre. Maire. Né à Sauverny le 11 janvier 1752, fils de Jacques Blanc (1702-1782) et de Charlotte Ploujoux (1716-1784). Cultivateur, agent municipal de Sauverny élu en l’an VI, remplacé la même année, nommé maire en 1808, remplacé en 1811, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 février 1819. Il est mort à Sauverny le 1er mai 1825.

Blanc John. Maire. Né à Sauverny en 1896, fils de François (Joseph François) Blanc (voir notice)) et de Charlotte Bocquet. Vice-président du comité local de libération de Sauverny, nommé par arrêté du 30 novembre 1944, maire élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).

Blanc Joseph. Maire. Né à Mézériat, fils de Claude Blanc (1694-1760), marchand, et de Marie Bessard (1700-1745). Curial, puis praticien, député de Mézériat le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Mézériat élu en 1790. Il est mort à Mézériat le 4 pluviôse an IX (22 janvier 1801), à l’âge de 61 ans.

Blanc Joseph (Joseph Marie). Maire. Né à Forens le 18 mars 1814. Cultivateur, maire de Forens nommé par arrêté du 3 octobre 1865, remplacé en 1870, adjoint élu le 12 octobre 1876, réélu adjoint le 21 janvier 1878.

Blanc Joseph. Maire. Né à Malafretaz, fils d’André Blanc (voir notice) et de Denise Radix. Cultivateur, maire de Malafretaz nommé de 1865 à 1870. Il est mort à Malafretaz le 31 janvier 1881, à l’âge de 69 ans.

Blanc Joseph. Maire de Marchamp élu après 1937.

Blanc Joseph. Maire d’Attignat élu en mai 1896 jusqu’en mai 1900.

Blanc Joseph (François Hippolyte Pierre Joseph). Maire. Né à Péron le 13 septembre 1903, maire de Péron élu le 6 mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant), mai 1953, mars 1959 et mars 1965 (centre-gauche) jusqu’en mars 1971.

Blanc Jules. Maire. Né à Sauverny le 19 octobre 1835, fils de François Joseph Blanc (voir notice) et d’Eugénie Jacquemier (1830-1897). Frère de François (Joseph François) Blanc. Maire de Sauverny élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908, remplacé en 1912. Il est mort à Sauverny le 21 mars 1921.

Blanc Jules. Maire. Adjoint de Forens élu en mai 1912 (républicain de gauche), maire en décembre 1919, remplacé en 1925, réélu en mai 1935.

Blanc Louis. Maire. Adjoint de Ségny élu en mai 1900, réélu en mai 1904, maire en mai 1908, réélu en mai 1912.

Blanc Marcel. Maire. Né le 26 septembre 1931, agriculteur, maire de Montcet en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD).

Blanc Marie Prosper. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né le 21 juin 1873 à Saint-Martin-le-Châtel, fils de Laurent Blanc, cultivateur, et de Prudence Pirat. Propriétaire cultivateur au hameau de Balmont, maire de Saint-Martin élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé en 1944. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu le 14 décembre 1919 par le canton de Montrevel, conseiller général du canton de 1922 à 1940. Élu député de l’Ain, dans la deuxième circonscription de Bourg, le 29 avril 1928 par 7347 voix au second tour contre 5344 au maire de Marboz et conseiller général, Gabriel du Marché, il s’inscrit au groupe de la gauche radicale, se consacre activement aux questions agricoles et rurales : exode rural, réduction de l’impôt sur les revenus agricoles, rapports entre propriétaires et fermiers, mesures propres à renforcer la production agricole et œuvre de colonisation au Maroc et devient secrétaire de la Chambre de 1931 à 1934. Réélu aux élections des 1er et 8 mai 1932, au deuxième tour, par 6913 voix contre 6089 au conseiller général de Pont-de-Vaux, Charles Chanel, il dépose de nombreuses propositions de loi, sur la protection des produits agricoles (1932), la création d’un statut des fonctionnaires (1933), la révision des pensions (1934) etc. Réélu aux élections des 26 avril et 3 mai 1936, au deuxième tour, par 5894 voix contre 4411, il dépose des propositions de loi sur la création du contrôle des appareils de sécurité des automobiles (1936), sur les pensions des anciens combattants (1938), sur le scrutin d’arrondissement à un tour pour les législatives, sur l’institution d’un mandat de six ans. Il vote à Bordeaux le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Par arrêté du 4 décembre 1942, il est nommé membre du conseil départemental de l’Ain. À la Libération, il demande au Jury d’honneur d’être relevé de l’inéligibilité qui le frappe pour son vote de 1940. Sa requête est rejetée le 24 avril 1945. Il est mort à Bourg le 24 octobre 1949.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon. – Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940. - Dict. des parlementaires 1940-1958.

Blanc Nelly.* Maire*. Née le 29 novembre 1932, ingénieur au centre technique de la ville de Senlis, puis maire de Charix élue en juin 1995. Elle ne se représente pas en mars 2001.

Blanc Roland. Maire. Né à Chézery le 15 mars 1814, fils de Roland Blanc et de Françoise Sipon. Cultivateur, adjoint de Chézery nommé par arrêté du 20 juillet 1852, il assure l’intérim du maire de 1852 au 10 juin 1855. À cette date, il est confirmé dans son poste d’adjoint, reconduit jusqu’en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 16 février 1874 et remplacé en octobre 1876.

Blanc Toussaint. Maire. Né à Bény le 2 prairial an V (21 mai 1797), fils de François Blanc et d’Élisabeth Pobel. Propriétaire, maire de Bény, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé en juin 1855, remplacé en août 1860.

Blanc-Bajollet Antoine. Conseiller général. Né à Lyon, fils d’Antoine André Blanc et de Marguerite Dian. Négociant, propriétaire à Mérignat, maire de cette localité de 1836 à sa mort à Mérignat le 20 mai 1848, à l’âge de 61 ans. Conseiller général élu par le canton de Poncin de 1839 à 1848. Il avait épousé à Mérignat en 1815 Marie Adèle Bajollet fille de Jacques Robert Bajollet (voir notice) et de Jeanne Marie Félicité Leclerc (née en 1722).

Blanc-Benon Joseph Anthelme. Maire. Né à Marchamp le 10 mai 1839, fils d’Anthelme Blanc-Benon, propriétaire au hameau de Cerin, et de Marguerite Moyret. Cultivateur à Cerin, maire de Marchamp élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1888. Il est mort à Marchamp le 8 décembre 1914.

Blanc-Benon Louis (Louis Eugène). Maire, conseiller général. Né à Marchamp le 1er décembre 1869, fils de Joseph Anthelme Blanc-Benon (voir notice) et de Louise Perrier. Cultivateur, maire de Marchamp élu en mai 1904, réélu en mai 1908, 1912, décembre 1919 (républicain de gauche), 1925 (radical), mai 1929 et 1935. Conseiller général du canton de Lhuis élu le 15 mars 1931, en remplacement d’Antoine Blanc décédé, jusqu’à sa mort en 1937.

Blanc-Désiles Pierre François (Blanq-Desisles). Maire, président du directoire de l’Ain. Né à Dijon le 12 novembre 1754, fils de François Blanc, marchand quincaillier, et d’Anne Lhuilier. Tout d’abord marchand, puis comédien à Paris au retour d’un voyage en Amérique vers 1779, il écrit quelques pièces de théâtre. Après un séjour à Nîmes, il s’installe à Bourg, par son mariage le 31 mai 1876 avec Jeanne Marie Catherine Hurville (Hurreville) fille de Jean-Louis gendarme de cette localité, et travaille dans l’échoppe de bijoutiers et de nouveautés de sa belle-mère, Claudine Colin. Son contrat de mariage précise qu’il doit renoncer au théâtre. Élu à la municipalité de Bourg en 1792, président de la Société populaire de la ville, écarté de la municipalité le 7 juillet 1793 avec les autres élus jacobins, réintégré comme officier municipal par Javogues et Laporte, président de la Société des sans-culottes le 20 septembre 1793, il est nommé maire de Bourg le 25 septembre par arrêté de Bassal et Bernard. Membre du comité central de surveillance du département nommé le 26 octobre par Reverchon, et dont il devient le président, il poursuit les fédéralistes de l’Ain. Mais il est nommé en frimaire an II (décembre 1793) par le représentant Gouly au directoire départemental de l’Ain et laisse sa place à Albant qui est installé le 20 décembre 1793. C’est sous son mandat que Bourg-en-Bresse a été appelé Bourg Régénéré (18 octobre 1793) jusqu’au 24 pluviôse an III (12 février 1795). Durant cette période on propose aussi l’appellation de Bledvin et d’Epidor et Epidain. Destitué par Gouly comme ultra-révolutionnaire par un arrêté du 17 nivôse an II (6 janvier 1794), emprisonné, libéré le 3 pluviôse (22 janvier), il est nommé le 5 par Albitte agent national de la commune de Bourg. Il faut noter ses efforts méritoires pour créer une bibliothèque du district constituée des livres confisqués aux ordres religieux et qui pourrissaient dans divers dépôts. Arrêté le 21 avril 1794, détenu à Paris jusqu’au 30 juillet, relâché, revenu à Bourg, emprisonné de nouveau, cette fois aux Clarisses, le 24 thermidor (11 août) dans des conditions difficiles, il fait partie du convoi des 36 hébertistes conduits à Lons-le-Saunier et dont 6 sont tués par la foule dans l’allée de Challes le 30 germinal an II (19 avril 1795). Blanc-Desiles, victime de ses blessures, meurt durant le trajet de Bourg à Lons-le-Saunier. Une allée de Bourg porte son nom.

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.- M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.

Blanchard André. Membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Front national.

Blanchard Célestin Roger Marcel. 86e* préfet de l’Ain*, nommé le 4 avril 1960, en fonction jusqu’au 3 janvier 1962. Né à Droux en Haute-Vienne le 10 mai 1915, commis auxiliaire de perception en 1932, rédacteur à la Compagnie des assurances Citroën en 1933, à la Préservatrice en 1938, mobilisé et prisonnier de guerre, inspecteur de l’économie nationale en 1944, chef du secrétariat particulier de Jules Moch ministre des Travaux publics et des Transports le 22 novembre 1945 puis son chef de cabinet, il le suit aux Affaires économiques le 23 octobre 1947 et à l’Intérieur le 24 novembre, il est nommé sous-préfet le 24 février 1948 et mis à la disposition du gouverneur général en Algérie. Le 26 juillet, il est chargé de mission puis chef de cabinet de Jules Moch. Le 5 février 1949, il est sous-préfet de Médéa, puis de Compiègne en novembre 1951. Secrétaire général du Pas-de-Calais en 1953, il est nommé préfet en 1956 et rejoint le ministère. En 1956, il est directeur de cabinet du secrétaire d’État à la présidence du conseil chargé de la recherche scientifique et de l’énergie atomique, puis préfet de l’Aude avant de rejoindre l’Ain où il est installé le 20 mai 1960, qu’il quitte pour devenir conseiller administratif auprès du président de l’exécutif provisoire algérien d’avril à septembre 1962.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Blanchard François. Maire. Né à Chevry le 12 août 1814, fils de François Blanchard et de Jacqueline Mathieu. Maire* *de Moëns élu en mai 1882, jusqu’à son décès à l’hôpital de Gex le 11 décembre 1882, à l’âge de 68 ans.

Blanchard Joseph Ignace. Maire. Né à Belley le 13 février 1750, fils de Jean François Blanchard, procureur au bailliage de Belley, et de Marie Borcelin. Procureur au bailliage de Belley, avocat près le tribunal de Belley reçu le 27 juillet 1779, agent municipal de Magnieu cité en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 8 mars 1824. Il est mort à Belley quelques jours plus tard, le 30 mars.

Blanchard Léon Étienne. 78e* préfet de l’Ain, installé en juillet 1944 par le commissaire de la République de la République Yves Farge, en fonction jusqu’au 10 août 1946. Né à Bellac dans la Haute-Vienne le 31 décembre 1896, fils de François Blanchard, instituteur, et de Marie-Clémence Pouret, directrice de l'école communale de filles de Bellac. Polytechnicien (1920), il est mobilisé pendant la première guerre mondiale et sert en 1939-40, comme chef de bataillon du génie. Ingénieur chez Schneider, directeur général de l’énergie électrique Rhône et Jura et président de la Compagnie lyonnaise d’électricité, il est désigné en juin 1944 pour exercer les fonctions de préfet de l’Ain à la Libération, où il se rend en juillet. Il est nommé officiellement par le commissaire de la République le 3 septembre, installé officiellement le 16 septembre, alors qu’il est en place clandestinement depuis deux mois. Il sera intégré dans le corps préfectoral le 27 mai 1946. Il n’est pas un inconnu pour les Bressans, car avant d’être directeur à Paris, il avait vécu à Bourg comme simple ingénieur de Rhône-Jura. à l’annonce de sa nomination, on promène des pancartes dans la ville de Bourg portant : « Vive Blanchard ! » Dès le 4 septembre, il donne son programme dans une circulaire publiée le 22 : « Il va falloir très rapidement réaliser :*

- Le retour pour tous à la légalité, aux libertés et aux garanties républicaines telles qu’elles existaient avant leur suspension provisoire en juin 1940 et le rétablissement progressif de la vie politique du pays dans la plénitude de ses droits souverains.

- L’élimination de toutes les usurpations de pouvoir.

- Le châtiment sans faiblesse de ceux qui directement ou indirectement ont collaboré avec l’ennemi ou exploité la défaite et les malheurs du Pays pour satisfaire des passions partisanes ou servir des intérêts particuliers.

- La récompense des héroïsmes, des sacrifices et des dévouements.

- La réparation des abus, des iniquités et des persécutions.

- Enfin le rétablissement aussi rapide et complet que possible d’une vie économique normale par la remise en train de la production, des transports et des échanges. »

Devant affronter le 11 août 1945 une manifestation devant la préfecture due à la crise du ravitaillement, il écrit le lendemain dans une circulaire : « Je n’ai pas accepté, à la demande de mes camarades de résistance, de remplir provisoirement les fonctions de Préfet de la République pour céder à des interventions comminatoires de manifestants ». Il sera, après son départ du département, inspecteur général d’EDF et président du conseil d’administration d’électricité de Strasbourg.

Il est mort le 2 janvier 1980. Il avait épousé à Praisans (Jura) le 21 octobre 1939 Jeanne Noélie Henriette Auriol.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. Le Bugiste républicain du 9 septembre 1944.

Blanchard Madeleine. Membre du Comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentante du comité des Femmes de France. Candidate en troisième position sur la liste communiste aux élections de la première Constituante du 21 octobre 1945 et celles de la seconde Constituante du 2 juin 1946.

Blanchard Philibert. Maire de Craz (en-Michaille) nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815. Il est dit en 1800 ex-agent municipal.

Blanchet Danielle. Maire. Née le 25 avril 1945, directrice d’école, maire* *de Priay élue le 8 décembre 2006, à la suite de la démission de Jaqui Rey acceptée par le préfet le 31 octobre 2006. Réélue le 14 mars 2008.

Blanchet Étienne. Président du directoire du district de Nantua en 1792 et 1793.

Blanchet Gérard. Maire. Né à Modane le 26 février 1951, cadre aux relations humaines à la Poste, 4e adjoint de Saint-Maurice-de-Rémens en juin 1995, 1er adjoint en mars 2001, maire le 25 juillet 2001 à la suite de la démission de Claude Buet pour raison de santé. Il démissionne lui-même en 2005.

Blanchet Henri. Maire. Né à Tossiat le 20 mars 1888, fils de Claude Blanchet et de Marie Josephte Clerc. Cultivateur, affecté au 133e RI en 1914, il est fait prisonnier à Burnhaupt et interné jusqu’en 1918, maire de Tossiat élu le 19 mai 1935, jusqu’en septembre 1944. Réélu le 6 mai 1945 (socialiste indépendant) jusqu’en octobre 1947. Il est mort à Tossiat le 27 avril 1967.
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Blanchet* Jules* Alfred. Maire, parlementaire. Né à Ambronay le 22 novembre 1911, élève à l’école primaire de Priay, il obtient le certificat d’études primaires. En 1932, il reprend l’exploitation agricole familiale, entre au PC en 1936 et devient secrétaire cantonal de la CGT. Il accomplit son service au 5e RTM, participe à la guerre civile d’Espagne comme volontaire dans les rangs républicains et est mobilisé en 1939. Responsable du parti communiste pour la région d’Ambérieu, il organise la résistance du Parti contre l’occupant. Dès 1942, il se trouve à la tête de quatre groupes de combat, qu’il a équipés avec des armes qu’il avait cachées lors de sa démobilisation en 1940. Quelques jours avant la venue du maréchal Pétain à Ambérieu, le 20 septembre 1942, il est arrêté sur dénonciation des légionnaires. Détenu trois jours au camp de Leyment, il est relâché. Il est arrêté de nouveau, car le 13 novembre 1943 sa correspondance avec le comité central du parti communiste est saisie à la frontière suisse. Détenu trois jours à Ambérieu, huit jours à Belley ; il est conduit à Annecy et torturé. L’expertise du docteur Locard, favorable à la Résistance n’authentifie pas l’auteur des lettres saisies. De nombreuses personnes, qu’il a aidées, interviennent en sa faveur. Il est acquitté le 5 mars 1943. Jules Blanchet reprend ses activités de résistant, sous le nom de capitaine Gérard. En mars 1944, il est appelé à la direction régionale FTP à Lyon. Repéré, il quitte Lyon pour le maquis où il est nommé commissaire aux cadres régionaux de la Résistance. Début septembre, il participe ; avec les quatre bataillons FTP, à la libération de Bourg, (médaillé de la Résistance le 3 novembre 1947). Membre du Comité départemental de libération de l’Ain constitué le 4 septembre 1944, il est élu vice-président de la Confédération générale de l’agriculture, puis maire d’Ambronay de 1944 à 1947. À cette date, il est réélu au conseil, mais ne peut être reconduit maire et démissionne du conseil en février 1948 avec cinq colistiers communistes. Candidat aux cantonales de Lagnieu les 7 et 14 octobre 1951. Aux municipales de mai 1953, il n’arrive pas à se faire élire au conseil municipal. Lors des élections à la première Assemblée nationale constituante le 21 octobre 1945, la liste communiste sur laquelle il est en deuxième position obtient 41011 suffrages, la liste MRP 46938 suffrages, la liste socialiste 27995 suffrages et la liste radical-socialiste 24531 suffrages. Seul le premier, Henri Bourbon, est élu. Il est toujours dans la même position lors du vote du 2 juin 1946 pour la seconde Assemblée nationale constituante. La liste n’a toujours qu’un élu avec 42911 voix sur 147956 suffrages. Mais aux élections du 10 novembre 1946, avec 42503 voix sur 137569, le Parti communiste obtient 2 sièges sur 4. Jules Blanchet entre à l’Assemblée nationale où il intervient en matière d’agriculture, vote pour Léon Blum à l’élection du président du gouvernement provisoire du 12 décembre 1946, contre la question de confiance posée par Paul Ramadier le 4 mai 1947 et s’abstient sur le vote du statut de l’Algérie. Aux élections législatives du 17 juin 1951, la liste communiste menée par Henri Bourbon, sur laquelle il est toujours deuxième, obtient 35143 suffrages sur 131505, mais en raison du système des apparentements, elle n’a aucun élu. Toujours candidat aux élections du 2 janvier 1956, au même rang, il n’est pas élu alors que la liste obtient 36145 voix sur 146285 suffrages. Candidat lors de l’élection législative partielle au scrutin départemental de mars 1957, à la suite du décès de Michel Tony-Révillon, il recueille au premier tour 23339 voix sur 107 366 voix, se maintient au deuxième tour, obtient 29501 voix contre 38684 au radical-socialiste Jean Saint-Cyr et 43910 à l’indépendant et paysan Paul Chastel qui est élu. Candidat aux législatives de novembre 1958 dans la 3e circonscription, il obtient au premier tour 6427 voix sur 42109 suffrages exprimés et au deuxième tour 6750 contre 24028 au MRP Émile Dubuis qui est élu et 11467 au radical Jean Saint-Cyr. Candidat (PC) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959 avec 46 voix sur 991 suffrages exprimés. Il est mort à Ambronay le 19 janvier 1962.

Bibliographie : Dict. des parlementaires 1940-1958. – Le Coq Bugiste du 13 janvier 1945.

Blanchet Mathieu. Maire. Né à Lent le 8 mai 1788, fils de Joseph Blanchet et de Louise Mallet. rentier, adjoint du Plantay nommé par arrêté du 10 octobre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1832 à 1848. Il est mort au Plantay le 21 décembre 1865. Il avait épousé en 1816 Françoise Malivert, fille de Jean Marie Malivert (voir notice) et de Claudine Berthaud.

Blanchet Pierre. Agent municipal. Né à Villette le 13 octobre 1776, cultivateur, maire* *de Romanèche élu en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Blanchon. Maire de Servas cité quelques semaines en l’an X.

Blanchon Marie Christin. Maire. Adjoint à l’agent municipal de Meximieux cité en l’an VII, maire provisoire de Meximieux en l’an VIII.

Blanchon Nicolas. Maire. Notaire public, nommé agent national de Jasseron par arrêté d’Albitte du 22 germinal an III (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire (31 octobre), nommé maire par le préfet le 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’au 15 mai 1815. Il cède sa place pendant les Cent-Jours à Jérôme Jayr qui est élu. Puis après le retour du roi, il est nommé de nouveau le 9 août et démissionne par lettre du 3 septembre 1815 (ADA 4K34), invoquant sa santé. Il propose que lui succède son adjoint Joseph Marie Jaÿr, mais le préfet Dumartroy fera un autre choix nommant maire Jean Baptiste Olivier par arrêté du 19 octobre 1815. Les minutes de Nicolas Blanchon recouvrent les années an VI au 30 mars 1816. Un Blanchon, notaire, est député de Jasseron pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Il doit s’agir de Basile Blanchon, né le 19 novembre 1746, notaire à Jasseron, puis à Ceyzériat de 1744 à 1794.

Bibliographie : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.

Blanchy Jean. Agent municipal. Né à Lagnieu le 4 octobre 1761, fils de Pierre Joseph Blanchy, cordonnier à Lagnieu, et de Lucrèce Bert. Notaire à Lagnieu, puis à Saint-Vulbas, de 1785 (avec dispense d’âge) à 1834. Agent municipal de Lagnieu le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795), suspendu le 11 vendémiaire an VIII (3 octobre 1799) avec le président de l’administration municipale du canton, François Balthazar Fore, « pour avoir arrêté la vie publique en ne remplaçant pas le commissaire exécutif en congé et en refusant de pourvoir aux besoins administratifs ».Il est réintégré dans ses fonctions le 16 frimaire (7 décembre). Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816. Il est mort à Lagnieu le 20 juillet 1835.

Blanchy Antoine (Marie Antoine Joseph). Maire. Né à Lagnieu le 10 juin 1863, fils de Louis Blanchy et de Louise Milot. Vétérinaire, maire (radical) de Port élu le 17 mai 1908, réélu le 19 mai 1912 et en décembre 1919, remplacé en 1925.

Blandin Jean. Maire. Né le 18 juin 1910, maire de Surjoux élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953, remplacé en février 1956.

Blandon Henry. Maire. Né vers 1783, fils d’Étienne Blandon et de Marie Tignat. Maire* *de Meyriat nommé en avril 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.

Blandon Jean. Membre du comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant de la Confédération générale du travail. En décembre, dans la nouvelle composition du CDL, il apparaît comme représentant du MLN. Sous le pseudo de Julien, il a fait partie en 1943 du directoire de l’AS en remplacement d’Henri Adhémar (voir notice).

Blatrix André. Maire. Né à Tossiat le 8 août 1907, maire de Tossiat élu le 26 octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (RGR), mars 1959 et mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971. Il est mort à Cerdon le 10 août 1981.
BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Blatrix Claude François. Maire. Né vers 1732, fils d’André Blatrix et de Marie Antoinette Rosset. Habitant du Farget, premier maire de Saint-Martin-du-Mont élu en 1790 jusqu’au 20 novembre 1791.

Bibliographie : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.

Blatrix Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Martin-du-Mont le 2 juillet 1869, fils de Charles Marie Blatrix, maître-maçon, et de Claudine Guillon. Entrepreneur, adjoint de Saint-Martin-du-Mont élu en décembre 1919 (socialiste), maire en mai 1925 (SFIO, puis radical-socialiste), réélu en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu par le canton de Pont-d’Ain le 6 février 1927 (radical-socialiste), en remplacement de Claudius Troccon décédé. Réélu le 14 octobre 1928 contre Nicollet et le 7 octobre 1934 contre Fructus, jusqu’à son décès à Saint-Martin-du-Mont le 22 juin 1937.

Blatrix Marcel. Maire de Sault-Brénaz élu le 21 mars 1959, remplacé en février 1963.

Blatrix Roger. Maire. Né à Tossiat le 13 juillet 1928, artisan, conseiller municipal de Tossiat élu en 1971, adjoint en 1977, maire en cours de mandat en 1981, réélu en mars 1983, mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG). Il ne se représente pas en mars 2001.

Blin Jacques. Maire. élu le 2 décembre 1792 procureur de la commune de Saint-Jean-de-Thurigneux, agent municipal élu en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er pluviôse an XI (21 janvier 1803).

Blonay Michel Philippe de (Philippe François Michel). Maire. Né à Évian le 29 septembre 1764, fils de François de Blonay (1712-1780), seigneur de Saint-Paul, et de Nicole Lucrèce de Virieu (1742-1780). Second écuyer et gentilhomme du prince de Piémont, maire d’Évian sous la Révolution, avant d’être emprisonné à Grenoble et exilé à Lausanne. Il fréquente Meximieux où il avait épousé en 1789 Joséphine Laurence de Tocquet de Montgeffon, fille de Marie François Ennemond de Tocquet de Montgeffon (1739-1793), marquis de Meximieux, seigneur de Pérouges, lieutenant des maréchaux de France, et de Marie Cholier de Cibeins. Maire de Meximieux nommé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804), cité jusqu’en 1809 (ADA 4K8). Pourtant Charles Bernard est cité comme maire au collège du département le 1er octobre 1806. Blonay serait mort à Meximieux vers 1811.

Blot Sylvain. Préfet. Né à Lyon (et non pas à Trévoux) le 10 frimaire an III (30 novembre 1794), fils de Pierre Charles Blot, contrôleur du droit de garantie des argues royales à Trévoux, et de Marie Jeanne Henriette Vallot. Receveur des argues royales à Trévoux du 23 avril 1816 au 27 novembre 1832, il fonde la Société d’agriculture, des sciences et arts de Trévoux et en 1827 le Comice Agricole de Trévoux. Sous-préfet de Villefranche le 27 novembre 1832, il est blessé lors des émeutes de 1832. Sous-préfet de Saint-étienne le 7 mars 1746, de Montluçon le 9 août 1848, sous-préfet de Saint-Omer le 17 décembre de la même année, préfet de la Meuse le 20 novembre 1849, secrétaire général de la préfecture de police à Paris le 12 novembre 1851, préfet de police par intérim du 23 au 27 janvier 1852, puis inspecteur général de la police générale le 10 février 1852 jusqu’à la suppression de ce poste le 5 mars 1853, enfin inspecteur général des chemins de fer le 17 juin 1854. Il est mort à Paris le 4 mai 1866. Dufaÿ le dit poète. LH/261/66 : commandeur de la Légion d’honneur par décret du 4 octobre 1852.

Bloume Jacques Philippe Joseph. Maire. Né à Arras vers 1779, volontaire en 1795, blessé à Mayence d’un coup de baïonnette à la main gauche, blessé à la jambe droite à Marengo, lieutenant le 12 pluviôse an XI, il sert au 27e régiment de dragons en 1805. Capitaine en 1807, il combat à Friedland puis en Espagne en 1808. Fait chevalier de la Légion d’honneur le 14 avril 1807. Capitaine de la gendarmerie du Léman de 1809 à 1814, il sert à la 23e légion , compagnie du Vaucluse, à Avignon, de 1814 à 1815. Retiré à Ferney après 1815. Nommé maire de Ferney après la Révolution de 1830, fonction qu’il conserve jusqu’à sa mort dans cette localité le 21 février 1850.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – LH/262/28.

Blouzard Pierre. Maire. Né le 9 mai 1807, cultivateur, maire de Boissey nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865. Il est toujours élu au conseil municipal le 6 janvier 1878.

Bobillon Auguste (Frédéric Auguste). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Champdor le 8 mars 1880, fils de Jean Marie Bobillon, instituteur, et d’Amélie Élisa Massonnet. Cultivateur, maire de Champdor élu le 19 mai 1912 (radical-socialiste), remplacé en décembre 1919, réélu en mai 1925 (radical), remplacé avant la fin de mandat en 1929. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Brénod le 14 décembre 1919, réélu le 19 juillet 1925 contre Mathieu, jusqu’à sa mort en 1929.

Bobillon François (Jean François). Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 20 août 1856, fils d’Anthelme Bobillon, cultivateur, et de Jeannette Ducret. Adjoint de Saint-Martin-de-Bavel élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, maire en 1903, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (radical-socialiste) et mai 1925, remplacé en cours de mandat en 1926.

Bobillon Ulysse (Anthelme Ulysse). Maire. Né à Saint-Martin-de-Bavel le 25 avril 1884, fils de Jean François Bobillon, cultivateur, et de Marie Louise Blanc. Maire (SFIO) de Saint-Martin-de-Bavel élu en cours de mandat en 1927, réélu en mai 1929 et 1935.

Boccard Christiane. Maire. Née le 10 avril 1934, maire de Ségny élue en mars 2001 (DVD).

Boccard François. Maire. Adjoint de Montgriffon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1832 à 1838 et de 1843 à 1848.

Boccard Jean. Maire de Saint-Jérôme nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, décédé et remplacé par son fils par arrêté du 12 août 1818.

Boccard Joachim.* Maire*. Né à Saint-Jérôme vers 1792, fils de Jean Boccard et d’Anne Démias. Cultivateur, maire de Saint-Jérôme nommé par arrêté du 12 août 1818, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en1848. Nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, décédé le 24 janvier 1858.

Boccard Jules. Maire de l’Abergement-de-Varey élu le 19 mai 1912 jusqu’en 1919.

Boccard Marie-Gabriel. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Jujurieux le 21 avril 1869, issu d’une famille de Poncieux, fils de Jules Auguste Boccard, cultivateur à Jujurieux, et de Claudine Joséphine Bataillard. Élève du collège de Belley, puis du lycée Ampère à Lyon, il est reçu docteur en médecine en 1897, avec une thèse sur Le traitement chirurgical de l’hydronéphrose et s’installe à Jujurieux. Conseiller municipal et premier adjoint de Jujurieux le 20 mai 1900 (radical), maire le 15 mai 1904 (radical), réélu le 17 mai 1908 (radical) et le 19 mai 1912 (radical), battu en décembre 1919. Conseiller général du canton de Poncin de 1907 à sa mort. Candidat aux législatives dans la circonscription de Nantua les 24 avril et 8 mai 1910, il recueille, au deuxième tour, 5013 voix contre 5660 à Eugène Chanal qui est élu. Aux élections législatives du 16 novembre 1919, il figure sur la liste d’Union républicaine radicale et démocratique qui n’a qu’un seul élu, Antoine Blanc. Il est élu député de l’Ain le 11 mai 1924 avec le cartel des gauches, sous l’étiquette radical-socialiste, avec 37895 voix sur 79052 votants. Malade, il ne se représente pas en avril 1928 et meurt à Jujurieux le 23 août. Pendant la première guerre mondiale, il a été chargé de la direction des hôpitaux militaires de Jujurieux, d’Ambérieu et de Priay. Élu président de la Société des naturalistes et des archéologues de l’Ain le 11 janvier 1925, fervent mutualiste, il a été un ardent propagateur de l’inspection médicale scolaire. Il a publié une étude sur l’un de ses prédécesseurs à la mairie, le baron Amédée de Maupetit, une Étude sur Bichat, une Origine de la famille des Savarin et Vallées de l’Ain et de la Saône à l’époque aurignacienne. C’est à son initiative que le conseil général de l’Ain décida d’envoyer l’archiviste départemental à Genève et à Lausanne avec mission de relever dans les archives d’État de ces cantons l’inventaire de tous les documents relatifs à l’histoire du pays de Gex. Cet inventaire a été publié par Octave Morel en 1932. On a érigé en 1938 sur la place de Jujurieux un buste de Boccard réalisé par le statuaire Alphonse Muscat (1871-1944) qui a tant produit dans le département. Son gendre Henri Bugnet (1899-1950), avocat, a été élu maire de Besançon le 4 août 1939 jusqu’au 8 septembre 1944 et de 1947 à sa mort.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon. – Le docteur Boccard 1869-1928, Bourg, 1928. – Bulletin de la Société des Naturalistes et des Archéologues de l’Ain, n° 43, 1929, p. 5 et 6, et ibidem, n° 53,1938, p. 30 à 36, Monument du Dr Boccard.

Boch Jocelyne. Maire, conseillère générale, conseillère régionale. Né le 21 janvier 1954, maire de Thoiry en juin 1995 (DVD), sa liste réunissant, le 18 juin au deuxième tour, 44,89 % des voix dans une triangulaire, réélue en mars 2001, sa liste obtenant 61,20 % des voix au premier tour, vice-présidente de la communauté de communes du pays de Gex. Conseillère générale (UDF) du canton de Ferney-Voltaire élue le 22 mars 1988, au deuxième tour, contre le socialiste Georges Vianès, maire de Ferney, avec 57,43 % des voix. Réélue le 28 mars 2004, au deuxième tour, avec 53,06 % contre Hubert Bertrand (PRG), maire de Saint-Genis-Pouilly. Présidente du groupe d’Union républicaine du conseil général en 2008. Élue conseillère régionale (UMP, dont elle est secrétaire départementale) le 21 mars 2010 comme candidate en deuxième position sur la section de l’Ain de la liste UMP conduite par Françoise Grossetête. Elle est battue au renouvellement du conseil général des 20 et 27 mars 2011, avec 46,18 % des voix par Jean-Paul Laurenson.

Bochard Albert (Victor Henry Albert). Maire. Né à Marboz le 26 octobre 1834, fils de Charles Victor Bochard, rentier, et de Marie Caroline Victorine Guishon. Maire de Marboz élu le 17 mai 1896, réélu en 1900 et en 1904, démissionnaire le 2 décembre 1906.

Bochard Charles-Aimé. Maire, conseiller de préfecture, conseiller d’arrondissement, conseiller général, sous-préfet de Trévoux, parlementaire. Né à Poncin le 9 mai 1760, fils de Joachim Bochard (1722-1798), notaire dans cette ville de 1748 à l’an VI, et de Louise Durand (de Coligny). Il est le frère de Claude Marie Bochard (1759-1834), grand vicaire du diocèse de Lyon, détenu en 1793 pour suspicion d’incivisme, curé de Bourg en 1805 et fondateur de la maison des frères de la Croix à Menestruel. Avocat à Bourg en 1782, administrateur du département élu le 18 mai 1790 pour le district de Saint-Rambert, administrateur du directoire élu le 10 juillet, tiré au sort administrateur le 3 décembre 1791, engagé volontaire en 1793, revenu avec le grade de chef de bataillon, en fuite après le 9 thermidor, nommé administrateur par Boisset le 3 fructidor an II (20 août 1794), président du directoire pour un mois le 1er vendémiaire an III (22 septembre 1794), maintenu comme administrateur au tirage au sort du 17 ventôse an III (7 mars 1795), remplacé par Dubost le 23 germinal an III (15 avril 1795) par arrêté du représentant Borel, nommé juge au tribunal de Saint-Rambert, président de l’administration municipale du canton de Poncin démissionnaire en nivôse an VI (décembre 1797), pour devenir agent municipal de Poncin jusqu’à l’an VIII, puis nommé de nouveau administrateur par le représentant Chaillot le 8 nivôse an VIII (29 décembre 1799). Premier sous-préfet de Trévoux le 1er avril 1800 jusqu’au 3 janvier 1801, il est remplacé par Jean-François Sausset et nommé conseiller de préfecture de l’Ain jusqu’en 1815. Le 14 mai, il est élu avec 62 voix sur 99 votants et 278 inscrits par le collège du département suppléant de Thomas Riboud à la Chambre des représentants. L’élection de celui-ci étant annulée pour cause de royalisme, Bochard devient représentant. Après les Cent-Jours, il ne se fait pas remarquer, mais il est nommé maire de Poncin en 1827, démissionnaire le 21 décembre 1833. Conseiller général nommé de 1830 à 1833 et conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Poncin de 1838 à 1848. Il est mort à Poncin le 10 mars 1850.

Bibliographie : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/263/59.

Bochard Claude Joseph. Né à Marboz le 29 mars 1748, fils de Claude Louis Bochard, avocat au parlement, et de Marie Chamotton. Notaire à Marboz, ses minutes sont conservées pour les années 1775 à 1808. Député de cette localité le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Nommé membre du directoire du district de Bourg par arrêté de Bassal et Bernard du 4 vendémiaire an II (25 septembre 1793).

Bochard Jean Stanislas. Parlementaire. Né à Marboz le 19 janvier 1779, fils de Claude Joseph Bochard (voir notice) et de Marie Charlotte André. Engagé volontaire dans le 3e bataillon de l’Ain en 1793 avec son frère et son père, il revient à Bourg avec le grade de lieutenant, son père avec celui de chef de bataillon, et s’y installe d’abord comme avocat puis comme avoué. En septembre 1816, il défend César Savarin (voir notice) devant la cour d’assises de Bourg. Conseiller municipal de Bourg à la révolution de 1848, il est l’un des quatre membres de la commission municipale instituée après les émeutes, présidée par Charassin et chargée d’administrer la ville. Le même jour, il est désigné membre de la commission administrative de cinq membres présidée par Gauthier et chargée de remplacer le préfet. Le 7 mars, un arrêté du commissaire de la République désigne Charassin maire et Bochard premier adjoint. Il est élu député à la Constituante le 23 avril 1848, le premier sur neuf par 72162 voix. Républicain, il soutient le ministère Cavaignac mais vote à gauche et parfois à droite : pour le rétablissement du cautionnement, contre les poursuites intentées à Louis Blanc, pour l’abolition de la peine de mort, contre l’incompatibilité des fonctions de parlementaire et de fonctionnaire, contre le droit au travail, contre l’interdiction des clubs, contre l’expédition de Rome et pour la mise en accusation du président Louis Napoléon et de ses ministres. Voici ce qu’en dit un chroniqueur : « Bochard.- Nommé dans l’Ain par 72000 voix.- (Rue Jacob, 37) M. Bochard, avocat à Bourg, avait donné des preuves de talent et de patriotisme sous l’ancien régime, avant d’être appelé à les renouveler sous le régime républicain. » Réélu le 13 mai 1849 à l’Assemblée législative le 2e sur 8 par 52111 voix sur 82754 votants et 102031 inscrits, il s’oppose au prince président, puis au coup d’État du 2 décembre 1851. Sa candidature aux élections du corps législatif du 29 février 1852, dans la 1e circonscription (Bourg), échoue. Avec 1116 voix sur 19125 votants et 31028 inscrits, il est battu par le candidat officiel, de Lormet, homme sans envergure, mais qui a bénéficié de la vague bonapartiste et de la campagne officielle. Il se retire de la vie politique. Il a épousé la fille de l’imprimeur Legrand (voir notice) guillotiné sous la Révolution. Il est mort à Bourg le 20 février 1857.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. M. Beau. - Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Anonyme,* Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple, par un vétéran de la presse, Paris Garnier frères, 1848. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français*.

Bochard Louis Marie. Agent municipal. Adjoint de Marboz cité en 1797. Jacques Venin, commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Coligny écrit dans un rapport du 12 brumaire an VI (2 novembre 1797) : « Observations sur (sa) moralité : Ce citoyen a défendu la patrie en qualité de capitaine au 4e* bataillon de l’Ain. Depuis qu’il est de retour, il n’a cessé d’être attaché au gouvernement* ». Il devient agent municipal en 1798 jusqu’en 1800.

Bochet Léon. Conseiller de préfecture. Il a été nommé le 18 août 1849 conseiller de préfecture de l’Ain et remplacé en septembre de la même année.

Bochut Philibert. Agent municipal. Adjoint de Corcelles nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Dans l’arrêté de nomination, il est qualifié d’ex-agent municipal (ADA 4K4).

Bodillard Jules. Maire. Né à Laiz le septembre 1893, fils de Pierre Jules François, cultivateur au hameau de Mons, et de Jeanne Marie Bolachon. Maire de Laiz élu en mai 1929, réélu en mai 1935 jusqu’en 1944.

Bodillard Pierre. Maire. Adjoint de Saint-Jean-sur-Veyle élu en mai 1904, maire en mai 1908.

Bodin Jacques. Maire. Né le 11 février 1937, maire de Rossillon élu en mars 1977 (DVG).

Bodin Alexandre Marcel Melchior, dit Bodin de Montribloud. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Lyon le 23 avril 1804, fils de Melchior André Bodin (1769-1846), banquier, et d’Émilie Benoîte Madeleine Montgolfier (1775-1809). Riche propriétaire (20000 F de revenus en 1855), il est établi dans l’Ain, à Saint-André-de-Corcy, sous le règne de Louis-Philippe et s’occupe d’agriculture. Il est alors royaliste légitimiste. Maire de cette localité nommé en 1827, remplacé en 1831, nommé en 1837, remplacé en 1841, puis nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860, remplacé en 1865 par son fils. Conseiller général élu par le canton de Pont-de-Veyle de 1858 à sa démission en juin 1869, il avait été élu le 23 avril 1848 à l’Assemblée constituante, le huitième sur neuf par 40922 voix, après une lutte assez vive (à Trévoux, le jour du scrutin, des opposants voulaient le jeter à la Saône ; il fut sauvé par Petetin venu dans cette cité pour installer le sous-commissaire Bernard). Il vote avec la droite, pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc, contre l’abolition de la peine de mort, contre le droit au travail et pour l’expédition de Rome. Commentaire d’un journaliste : « Bodin de Montribloud.- Nommé à Bourg par 40000 suffrages. (6 Rue Jacob, 37) C’est un riche propriétaire du département de l’Ain, qui, dans les premiers temps du dernier régime, avait donné des preuves d’une opposition ferme et persévérante, mais qui passait, à la fin du règne, pour avoir rapproché ses sympathies du pouvoir. Il doit son élection à la coalition des opinions modérées. » Candidat monarchiste malheureux à la législative en 1849 (11e alors qu’il y a 8 élus), il se rallie au Second Empire et, candidat officiel du gouvernement, il est élu au Corps législatif le 29 février 1852 par la 3e circonscription (Trévoux) avec 16302 voix sur 21862 votants et 36221 inscrits. Réélu le 22 juin 1857 par 18470 voix sur 19062 votants et 34819 inscrits et le 31 mai 1863 par 22789 voix sur 23180 votants et 36191 inscrits. Le 24 mai 1869, n’ayant plus le soutien du pouvoir, dit-il, mais cependant candidat officiel, il échoue avec 10190 voix contre Henri Germain, 18073 voix. Il avait épousé à Paris en 1829, Élisabeth Arsène Lindet (1799-1869), fille du parlementaire révolutionnaire, puis ministre, Jean Baptiste Robert Lindet (1746-1825). Il est mort à Montribloud, près de Saint-André-de-Corcy le 8 février 1893. Son fils, Robert (1865-1930), a épousé Jeanne Bidauld (1872-1944), fille d'Henri Bidauld (voir notice).

Bibliographie : G. Vapereau, Dict. universel des contemporains, Hachette, 1870. – Dict. de biographie française, art. M. Beau. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – LH/265/5.

Bodin Louis (Louis Robert Élisabeth). Maire. Né à Saint-André-de-Corcy le 21 juillet 1879, fils de Robert André Robin (voir notice) et de Clotilde Bidauld (1841-1908). Maire (conservateur) de Saint-André-de-Corcy élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en 1929. Il est mort à Saint-André-de-Corcy le 11 juillet 1951.

Bodin Robert André (fils). Maire, conseiller général. Né à Lyon le 15 février 1834, fils d’Alexandre Marcel Melchior Bodin (voir notice) et d’Élisabeth Arsène Lindet. propriétaire et rentier, maire de Saint-André-de-Corcy nommé en 1865, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876 (15000 F de revenus), réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, remplacé en 1887. Conseiller général conservateur du canton de Trévoux de 1883 à sa mort à Saint-André-de-Corcy le 7 juillet 1887.

Bœgner Paul Henri Gustave. Sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Strasbourg le 29 janvier 1845, avocat à Strasbourg, engagé volontaire à la 2e légion du Rhône, il fait les campagnes de Bourgogne et de l’Est de 1870-1871. En février 1871, il est chef de cabinet de Valentin, préfet du Rhône, secrétaire général du Tarn en 1872, des Ardennes en 1873, nommé sous-préfet de Nantua le 15 octobre 1875 où il est installé le 22, puis de Saint-Dié le 13 avril 1876. Préfet des Vosges en 1877, du Loiret en 1887 et de Seine-et-Marne en 1898, il est mort à Paris le 15 octobre 1918.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Bœuf. Maire de Thil nommé en 1845, remplacé en 1846.

Boget Louis. Maire. Né vers 1778, fils de Philibert Boget et de Françoise Récamier (née en 1752, sœur d’Anthelme Récamier, dont notice). Maire de Priay nommé en 1831, remplacé en 1837. Il est mort à Bourg le 30 septembre 1862.

Boguet Claude Marie (Bouguet).* Maire*. Agent municipal de Loyettes en l’an VI, adjoint nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire nommé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), remplacé en 1816.

Boguet Louis. Maire de Loyettes en mai 1816, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 25 juillet 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 mars 1819.

Bohan. Voir Loubat de Bohan.

Bois Gabriel. Maire de Bolozon élu en mai 1953.

Bois Maxime. Maire de Farges élu en mai 1977, remplacé en 1979.

Bois Paul. Maire. Né le 16 octobre 1949, viticulteur, membre du conseil municipal de Béon en 1977, premier adjoint en mars 1983, réélu en mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 et mars 2008.

Boisset Balthazar. Agent municipal. Né à Maillat le 17 janvier 1734, fils de Claude Boisset et de Marie Benoz. Nommé conseiller municipal de Maillat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.

Boisset Barthélemy Hippolyte de. Sous-préfet de Trévoux, puis de Gex. Né le 2 juin 1793, sous-préfet de Sens en 1832, secrétaire général du Nord en 1834, nommé sous-préfet de Trévoux le 24 juillet 1837, puis de Gex le 19 février 1843. Le 29 mars 1849, il est nommé conseiller de préfecture-secrétaire général de la Seine-Inférieure et en 1851 sous-préfet d’Yvetot.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Boisset Charles de. Maire. Né le 7 septembre 1819, fils de Barthélémy de Boisset et de Marie Rambaud. Manufacturier, maire de Montluel nommé en septembre 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par décret du 9 février 1874, remplacé le 9 février 1878, élu le 18 mai 1884, en mai 1888, jusqu’en mai 1892. Il est mort le 13 janvier 1896. Il avait épousé Francisca Aynard (1828-1892), fille de François Henry Aynard (voir notice).

Bibliographie : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Boisset Élie Alexandre. Maire de Géovreissiat élu le 12 janvier 1908, remplacé aux élections de mai.

Boisset Jean-Claude. Maire. Agent municipal de Bouligneux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), cité jusqu’en 1806.

Boisset Joseph Antoine de. Parlementaire. Né à Montélimar le 7 octobre 1748, fils d’un receveur des tailles. Avocat, président de la Société des amis de la Constitution dans sa ville natale, il y est élu député à la Convention nationale le 8 septembre 1792 par 305 voix sur 469 votants. Il siège à la Montagne et vote la mort du roi. Envoyé en mission dans le Midi, il casse à Marseille un tribunal populaire favorable aux Girondins. Organisateur de la levée en masse en août 1793, il fait accélérer les procédures de jugement des Girondins et de Marie-Antoinette. En mission dans le Gard et l’Hérault, il destitue le maire de Nîmes, Courbis, appelé le Marat du Midi. Il est envoyé par arrêté du Comité de salut public du 13 thermidor an II (31 juillet 1794) en mission dans l’Ain pendant 6 mois. Sa modération vis-à-vis des nobles emprisonnés est évidente. Par contre, il s’acharne sur les prêtres réfractaires. Arrivé à Bourg le 20 thermidor (7 août), il fait relâcher, parmi 162 prisonniers, Thomas Riboud qui avait été emprisonné et, influencé par ce dernier, ordonne le 31 octobre 1794 la restauration du dôme et de l’horloge de Notre-Dame-de-Bourg qui servait de temple de la Raison. Il reconduit ou remplace les municipalités par des arrêtés du 3 fructidor an II (20 août 1794) au 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Par décret du 9 fructidor an II (26 août 1794), il avait été nommé représentant du peuple en Saône-et-Loire, tout en continuant sa mission dans l’Ain qu’il quitte le 18 frimaire an III (8 décembre 1794), regretté de ses habitants. Envoyé dans l’Allier le 12 nivôse (1er janvier 1795), il revient dans l’Ain comme adjoint de Borel, en remplacement de Richaud. Son dernier séjour semble être en prairial (mai). Membre du Conseil des anciens, désigné par la Convention le 23 vendémiaire an IV (14 octobre 1795), il en devient secrétaire, après sa réélection dans la Drôme le 28 germinal an VI (16 avril 1798). Retiré de la vie politique après le 18 brumaire, il est nommé le 21 fructidor an IX (7 septembre 1801) inspecteur des poids et mesures à Montélimar et, le 14 avril 1813, conseiller de préfecture à Lyon. Il meurt à Montboucher dans la Drôme le 15 septembre de la même année.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. P. Hamon. - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.

Boisset Joseph. Maire. Né à Maillat le 6 février 1767, fils de Marc Boisset, laboureur, et de Rose Julliard. Maire de Maillat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), un temps agent municipal (ADA 4K4), puis maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), démissionnaire pour cause de pauvreté (ADA 4K6) et remplacé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), adjoint de Maillat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 22 septembre 1821, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 12 juin 1823, jusqu’à sa mort à Maillat le 4 avril 1830, à l’âge de 63 ans.

Boissieu Amédée de (Louis François Marie Amédée). Maire. Né le 14 juin 1834, fils d’Alphonse Jean-Jacques de Boissieu Marie de Boissieu (1807-1886) éminent archéologue (membre de l'Académie des Sciences Belles-Lettes et Arts de Lyon), et d’Antoinette Marie Simone Boulard de Gatellier (1808-1897). Propriétaire, maire de Varambon élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881. Il est mort en 1906 au château de Varambon. Un de ses frères a été tué sous les murs d'Orléans en 1870.

Boissieu du Tiret Claude Victor. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Ambérieu le 28 novembre 1784, fils de Jean-Baptiste Louis de Boissieu (1739-1812), seigneur du Tiret, docteur en médecine, et de Marie Françoise Andrée Roch de Valous (1758-1834). Élève de son oncle, peintre et graveur, Jean-Jacques de Boissieu (1736-1810) protégé de David, il a laissé un certain nombre de dessins, toiles et eaux-fortes, ainsi que des travaux de botanique. Contrôleur des postes de la maison du roi Charles X, maire d’Ambérieu de 1836 à sa révocation en 1848 par le commissaire de la République Guigue de Champvans, puis nommé de nouveau par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé par arrêté du 14 juin 1855, remplacé le 30 janvier 1856. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1825 à 1830. Conseiller général élu par le canton d’Ambérieu de 1842 à 1848 et de 1852 à 1858. Candidat aux élections législatives du 23 juin 1830 avec 38 voix contre 71 à l’élu, Laguette de Mornay. Il est mort au château du Tiret, près d’Ambérieu, le 22 novembre 1868.

Bibliographie : Du Mesnil, Armorial de l’Ain, Boissieu. - Dict. de biographie française, art. M. L. Blumer. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879.

Boisson Ernest. Maire. Né au Plantay le 25 janvier 1899, adjoint de Châtillon-la-Palud élu le 19 mars 1959, maire le 12 juin jusqu’au 27 mars 1965.

Boisson Joseph. Agent municipal de Saint-Paul-de-Varax élu en l’an V.

Boisson Pierre Joseph.* Maire*. Né en 1819, cultivateur (300 F de revenus en 1855), maire de Saint-Georges-sur-Renon nommé en 1853, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé le 22 juin 1859.

Boisson-Dunoyer Joseph Marie Joachim. L’un des fondateurs de la Société d’émulation de l’Ain en 1783, traducteur de plusieurs ouvrages de l’anglais, domicilié à Chaveyriat, il est âgé de 63 ans lorsqu’il est guillotiné à Lyon le 26 pluviôse an 2, figurant dans les 14 victimes d’Albant et d’Albitte. L’acte d’accusation portait : « On assure qu’il était l’agent des aristocrates à Lyon, connu place Bellecour au Café turc ».

Bibliographie : Nouvelles annales de l’Ain, « La Bresse invente la Concorde », 1990.

Boissonnet-Charme Hubert. Maire d’Ameyzieu cité le 27 mars 1794.

Boissoud Claude Louis. Maire. Né en 1787, négociant, maire de Châtillon-sur-Chalaronne nommé de 1834 à 1838.

Boissy Michel. Conseiller général. Né le 15 février 1952, instituteur, conseiller général socialiste du canton de Montluel de 1979 à 1985 après avoir battu le conseiller sortant l’UDF Pierre Cormorèche. Sa liste, socialiste et radicale, aux municipales de 1983 de Montluel avait été distancée au premier tour avec 27,28 % des voix par celle de Pierre Cormorèche (52,93 %).

Boittet Alfred. Maire de Dortan élu en mai 1925 (radical-socialiste), remplacé en cours de mandat.

Boivin Antoine. Maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé de 1846 à 1848.

Bolay Philibert dit Moret. Maire. Cultivateur, maire d’Arbignieu cité en messidor an II.

Bollard Étienne. Maire. Né à Romanèche le 24 avril 1818, fils de Claude Joseph Bollard, cultivateur, et de Claude Marie Blanchet. Cultivateur, marchand épicier, maire de Romanèche nommé en 1855, renouvelé en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Bollard Georges.* Maire*. Né le 9 avril 1932, maire de Romanèche-la-Montagne du 31 décembre 1959 au 26 mars 1965.

Bollé Louis (Louis Virgil). Maire, conseiller général. Né à Oyonnax le 9 janvier 1860, fils de Claude Victor Bollé, cultivateur, et de Marie Pascaline Collet. Fabriquant de peignes, conseiller municipal d’Oyonnax élu en 1892, réélu en mai 1896 et mai 1900, 1er adjoint le 15 mai 1904, maire en 1905 (républicain), réélu le 17 mai 1908 (républicain) et le 19 mai 1912 (républicain de gauche), réélu conseiller municipal en décembre 1919. Conseiller général du canton d’Oyonnax de 1904 à 1928. Il est mort le 26 février 1942.

Bollet. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 8 octobre 1871.

Bollet Claude Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 7 février 1837, fils de Pierre Bollet, cultivateur au hameau de Gravelles, et de Marie Bollet. Propriétaire, maire de Saint-Martin-du-Mont élu en 1871 en remplacement de Charles Eugène O’Brien, puis nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896 et 1900 ; jusqu’à sa mort à Saint-Martin-du-Mont le 22 novembre 1900. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-d’Ain le 13 juin 1875, en remplacement d’Ernest Cazeaux démissionnaire. Réélu le 4 novembre 1877, le 12 août 1883 et le 28 juillet 1889, jusqu’en 1895. Cité en 1883 lors de sa nomination comme lieutenant de louveterie.

Bollet Donat. Maire (radical-socialiste) de Baneins élu en mai 1925, réélu en mai 1929, remplacé en 1935.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000.

Bollet Donat Auguste Alexandre. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Baneins le 2 octobre 1851, fils de Donat Marie (voir notice) et de Marie Benoîte (Mariette) Ronjon. Élève du collège de Thoissey, engagé volontaire en 1870 dans le 2e Cuirassiers où il montre un grand courage, docteur en médecine en 1879 à Paris avec une thèse sur Les abcès des fosses iliaques, installé comme médecin à Trévoux, conseiller municipal de cette ville élu en janvier 1881. Le maire, Claude Marie Diot, nommé par décret du 7 février, démissionne le 20. Aussitôt, Bollet se faire élire maire, mais un décret du 9 mars désigne François Guillot et le nomme 1er adjoint. Élu à cette fonction en 1882, remplacé en 1884, maire le 9 septembre 1887, réélu en mai 1888, 1892, 1896 et 1900, démissionnaire en 1901 pour raison de santé, réélu le 15 mai 1904 jusqu’en 1912. Conseiller général du canton de Trévoux de 1892 à 1922. Élu député républicain de l’Ain pour l’arrondissement de Trévoux le 12 avril 1908, lors d’une partielle provoquée par le passage au Sénat d’Alexandre Bérard, par 13176 voix sans adversaire, il s’inscrit au groupe des républicains démocrates et prend part aux débats budgétaires. Réélu le 24 avril 1910 au premier tour par 11003 voix contre 6263 à Ducurtyl, il intervient dans la discussion du budget 1911 sur la question des constructions rurales. Il est élu sénateur de l’Ain le 7 janvier 1912, en remplacement de Giguet par 598 voix sur 879 votants et réélu le 9 janvier 1921. Au Sénat, il intervient sur le projet de loi relatif aux voies ferrées d’intérêt local (1913), se préoccupe de l’aménagement du Rhône, de la rééducation des mutilés et rapporte sur le projet de loi autorisant les écoles vétérinaires à délivrer un diplôme. Il est mort le 13 avril 1923 à Sceaux. Sa légion d’honneur lui avait été remise en 1903 par Antonin Poncet.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon. - Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000. – Dict. des parlementaires français de 1889 à 1940. – LH/275/10.

Bollet Donat Marie. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Martin-du-Mont le 10 août 1819, il s’installe à Baneins après avoir épousé une femme de Saint-Trivier-sur-Moignans et y établit une station d’étalons dépendant des haras nationaux. Maire de Baneins nommé par arrêté du 29 novembre 1859, reconduit en août 1860, 1865 et 1870, remplacé en 1871, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888 et 1892, jusqu’à sa mort à Trévoux chez son fils, maire de cette ville, le 6 novembre 1892. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, jusqu’en 1880, date à laquelle il ne se représente pas. Président de ce conseil en 1877.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000.

Bollet François. Maire. Conseiller municipal de Saint-Martin-du-Mont, délégué dans les fonctions d’adjoint au maire par arrêté du 25 mai 1944, président du comité local de libération nommé le 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste).

Bolley Joseph Marie. Maire d’Oyonnax en 1793 et installé le 2 thermidor an II (20 juillet 1794) par le représentant du peuple Méaulle, jusqu’au 15 brumaire an III (5 novembre 1794), date à laquelle il devient juge de paix, puis huissier sous l’Empire.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1901, « Notice sur la ville d’Oyonnax et son industrie », art. E. Dubois.

Bolley Pierre Antoine. Fils de François Bolley et d’Agate Muyard. Cultivateur à Oyonnax, membre du directoire du district de Nantua nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794). Il est mort à Oyonnax le 18 novembre 1826, à l’âge de 76 ans. Mari de Marie Constance Tournier, il est alors secrétaire de la mairie d’Oyonnax.

Bolley René. Maire de Colomieu élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical).

Bolliet François (Bollet). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 13 septembre 1808, fils de Jacques Bolliet et de Marie Dubreuil. Marchand de bois, adjoint de Cerdon nommé par arrêté du 26 août 1865, maire élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 8 octobre 1871, réélu le 4 septembre 1877, jusqu’à son décès à Cerdon le 15 février 1881.

Bolliet Gilles. Maire. Né le 5 octobre 1949, premier adjoint (DVD) d’Ambérieu-en-Bugey en mars 1989, maire le 4 février 1992 en remplacement de Robert Marcelpoil décédé le 22 décembre 1991. Le 11 juin 1995, au premier tour, sa liste Objectif Ambérieu réunit 27,90 % des suffrages contre 31,19 % à celle de Gilles Piralla, 17,90 % à la liste socialiste conduite par Paul Combier et 10,01 % à celle de Martial Armand et 13 % à la liste communiste conduite par Fernand Roustit. Au deuxième tour, elle obtient 32,35 % et se trouve devancée par celle de Gilles Piralla (36,56 %) qui devient maire.

Bolliet Jean-Baptiste. Maire. Né le 18 février 1826, rentier, maire de Revonnas élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, remplacé par arrêté du 16 février 1874, cependant élu en tête aux élections du conseil municipal du 22 novembre suivant, nommé maire par arrêté du 23 février 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Bolliet Jean-Marie. Maire de Cerdon élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Bolliet Joseph. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Juge de paix, conseiller municipal de Nantua, conseiller de l’arrondissement élu par ce canton de 1842 à 1848. Conseiller général élu par le même canton le 27 août 1848, cité jusqu’en 1853.

Bollini Jocelyne. Conseiller régional. Née à Bourg le 6 juillet 1951, principal-adjoint de collège, puis principal du collège Louis Vuitton à Saint-Trivier-de-Courtes en mai 2008. Conseillère municipale de Lagnieu de 1983 à 1995. Candidate en dixième position (Jocelyne Mir) sur la liste conduite par Dominique Saint-Pierre aux élections régionales du 22 mars 1992, élue conseillère régionale le 15 mars 1998 en troisième position sur la liste de la gauche plurielle conduite par Dominique Saint-Pierre. Candidate socialiste aux législatives des 25 mai et 1er juin 1997 dans la 2e circonscription contre Lucien Guichon. Candidate (PS) aux cantonales de Lagnieu de mars 2001 avec 17,45 % des voix au premier tour.

Bolomier Auguste (Joseph Auguste). Maire. Né à Verjon le 28 octobre 1867, fils de Férréol Bolomier (1831-1904) et de Rosalie Boz (1833-1909). Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Verjon élu en septembre 1921, réélu en mai 1925 jusqu’en 1929. Il est mort à Verjon le 9 février 1957.

Bolomier Benoit. Agent municipal de Courmangoux élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII.

Bolomier Jean. Maire. Adjoint de Coligny élu en mai 1904 et 1908, remplacé en 1912, maire en décembre 1919 (républicain de gauche).

Bolon André. Maire. Né le 12 décembre 1946, chef de culture, conseiller municipal de Vieu en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (MAJ), maire le 16 juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVD) et mars 2008. Vice-président du SIVOM de Belley-Bas-Bugey. Candidat (DVD) aux cantonales de Champagne-en-Valromey de mars 2001 avec 25,17 % des voix au premier tour. Candidat (sans étiquette) au premier tour des cantonales du 9 mars 2008 avec 11,9 % des voix, il se désiste au second tour pour le candidat DVG pour affirmer sa volonté de changement.

Bombard Clément. Maire. Né à Coligny le 6 août 1885, fils de Joseph Constant Bombard et de Marie Joséphine Anaïs Costaz. Clerc de notaire, adjoint de Coligny élu en mai 1925, maire en mai 1929 (radical-socialiste).

Bomboy Jean Antoine. Maire. Né à Matafelon le 10 décembre 1734, fils d’Antoine Bomboy et de Catherine Cornely. Maire* *de Matafelon cité en l’an II, remplacé en l’an III. Il est mort à Matafelon le 4 mai 1807.

Bomboy Jean Baptiste (Bombois).* Maire. Né à Matafelon le 30 novembre 1764, fils de Jean Antoine Bomboy (Fils de l’aubergiste*) (voir notice) et de Catherine Volland (1736-1780). Maire de Matafelon nommé par arrêté du préfet Ozun du 29 thermidor an IX (17 août 1801), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Matafelon le 25 février 1832.

Bomboy Jean Claude. Maire. Né à Matafelon le 20 juin 1736, fils d’Antoine Bomboy et de Catherine Cornely. Maire de Matafelon cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort à Matafelon le 25 thermidor an VII (12 août 1799), à l’âge de 62 ans (veuf de Marie Josèphe Perruquet 1733-1773).

Bomboy Jean Claude. Maire. Né à Matafelon le 30 octobre 1793, fils de Joseph Marie Bomboy et de Jeanne Marie Rambert. Conscrit de 1813, il combat à Lützen, Bautzen, Dresde et Leipzig, puis fait la campagne de France dont il revient sous-officier de cavalerie. Maire de Samognat nommé par arrêté du 10 juin 1855, reconduit en août 1860 et 1865, jusqu’à sa mort à Samognat le 9 mai 1869.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.

Bomboy Jules Auguste. Maire. Né le 1er octobre 1815, fils de Victor Bomboy (voir notice) et de Marie Rose Savarin. Cultivateur, maire de Matafelon, élu en octobre 1870, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, jusqu’à sa mort à Matafelon le 13 mars 1889.

Bomboy Victor. Maire. Né à Matafelon le 11 octobre 1789, fils de François Bomboy et de Marie Josephte Robin. Petit-fils de Jean Antoine Bomboy (voir notice) et de Catherine Volland (1736-1780). Cultivateur, maire de Matafelon nommé en 1832, élu en 1848, jusqu’à sa mort à Saint-Germain-de-Joux le 2 février 1849 (enregistrée à Matafelon).

Bon Charles Antoine. Maire. Né à Bourg le 14 février 1785, fils de Marie François Bon (1754-1835), avocat en parlement, et d’Henriette Suzanne Tournier. Propriétaire, notaire à Bourg de 1813 à 1837, maire de Revonnas nommé en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté préfectoral du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en 1860, décédé à Bourg le 8 mars 1862 et remplacé par arrêté du 27 mars. Il avait épousé Rosalie Frillet (1793-1830), fille de Charles Frillet (voir notice) et de Magdeleine Modas.

Bon Jean Antoine. Maire. Adjoint de Meximieux élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), maire en mai 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1935.

Bon Cruzille Barthélémy Antoine de (Debon-Cruzille, de Bons de Cruzilles,). Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Chazey-sur-Ain nommé par arrêté du 21 messidor an XII (10 juillet 1804), maire de Meximieux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 16 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, jusqu’en 1820, encore renouvelé maire de Chazey par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1824, car il a quitté la commune. Il est cependant mort à Chazey le 22 février 1825, à l’âge de 58 ans. Conseiller de l’arrondissement de Belley cité de 1816 à 1822.

Bona de Perrex Jean Baptiste. Maire. Baptisé à Lyon, paroisse Saint-Pierre, le 13 mars 1754, fils de Jean-Baptiste Bona de Perrex, conseiller du roi en la cour des monnaies, sénéchaussée et siège présidial de Lyon, qui achète le 30 septembre 1750 la baronnie de Montfalconnet et la seigneurie de Perrex, et de Rose-Jérôme de Murard. Conseiller maître à la chambre des comptes de Bourgogne en août 1778, il est élu en son absence maire de Perrex le 28 février 1790 par 26 voix sur 35, réélu le 13 novembre 1791, démissionnaire le 29 janvier 1792. Son château est perquisitionné le 31 mars 1793. Incarcéré aux Clarisses le 2 novembre, il est envoyé à Lyon par Albitte pour être jugé et guillotiné le 26 pluviôse an II (14 février 1794).

Bibliographie : C. Greffet, Les premiers maires du canton de Pont-de-Veyle, 1989.

Bonafé Léon. Maire. Né à Lyon le 9 février 1893, médecin-auxiliaire pendant la Grande Guerre (il se distingua au Fort de Vaux), interne des hôpitaux en 1920, élève du docteur Bouchut. Installé en 1924 à Hauteville, il est assistant de Frédéric Dumarest à Belligneux jusqu’en 1932 et médecin-chef du sanatorium de l’Espérance d’Hauteville de 1926 à 1949 (établissement de 59 lits créé en 1926, géré par la fondation Rothschild et réservé aux tuberculeux israélites), fondateur de la société d’hygiène, maire de Lompnes élu le 12 mai 1929 (républicain de gauche), réélu le 10 août les élections ayant été annulées le 11 juin par le conseil de préfecture. Réélu le 16 mai 1935, il démissionne le 21 avril 1941. Il est mort le 2 juillet 1949. Il avait épousé en 1924, Antoinette Dumarest, fille de Frédéric Dumarest (voir notice). Dans les années 2007, son rôle a été mis en évidence dans le sauvetage d’enfants juifs sous l’Occupation. Sa stèle, due au sculpteur Alphonse Monnet, de Champdor, a été érigée dans le parc de Lompnes en novembre 1950.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton d’Hauteville, 1992. – Le Coq Bugiste du 18 novembre 1850. - Georges Lévy, Les enfants de l’Espérance, Hauteville 1939-1945, 2006. – Les Cahiers du Dreffia, n° 12, 2005, Les médecins du passé dans nos rues et places par le docteur Jean Dumarest. – Ibidem, n° 14, 2007, Les enfants de l’Espérance par Georges Lévy.

Bonaz Ferdinand. Conseiller d’arrondissement. Né le 8 août 1852, fabricant de peignes, 2e adjoint d’Oyonnax élu après 1896, 1er adjoint élu le 20 mai 1900 (républicain), remplacé en 1904. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax, au deuxième tour dans une triangulaire, le 4 août 1895 contre Verdet et Picquet. Réélu le 21 juillet 1901 contre Reybier, il décède en 1903.

Bondet Blaise. Maire. Né à Lalleyriat le 22 août 1773. Sous-lieutenant d’infanterie de ligne, chevalier de la Légion d’honneur par décret du 2 août 1813 de Lalleyriat nommé de septembre 1830 à 1837. Il est mort à Lalleyriat le 11 août 1854. LH/278/39.

Bondet Claude Joseph. Agent municipal de Cormoz élu en l’an VI, remplacé la même année.

Bondet Gustave (François Marie Gustave). Maire, conseiller général. Né à Verjon le 22 novembre 1830, fils de Victor Bondet (voir notice) et d’Hortense Adélaïde Emma Favre. Notaire à Verjon de 1856 à 1860, puis rentier, maire de Verjon élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, remplacé en 1896. Conseiller général monarchiste du canton de Coligny élu le 8 octobre 1871, battu en 1877 par le républicain Joseph Pochon. Il est mort à Verjon le 24 mars 1908.

Bondet Jean-Baptiste. Maire. Né à Martignat le 31 mars 1740, fils de Bruno Bondet et de Virginie Bondet. Curial, puis huissier, maire de Martignat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), puis agent municipal, remplacé. Désigné à nouveau maire par arrêté du préfet Boisset du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), décédé à Martignat le 8 frimaire an XIV (29 novembre 1805) à l’âge de 66 ans et remplacé par arrêté du 3 nivôse an XIV (24 décembre 1805).

Bondet Joseph. Maire. Né le 7 nivôse an IX, cultivateur, maire de Villes nommé par arrêté du 12 août 1860, reconduit en août 1865.

Bondet Louis Hyacinthe (il signe Louis Hiacinthe). Maire. Né à Pressiat le 11 juillet 1762, fils d’Antoine César André Bondet (1721-1775), chirurgien, et de Marie Picquet (1723-1789). Frère de Pierre François Bondet (voir notice). Maître en chirurgie reçu à Orgelet le 21 avril 1789, maire de Coligny nommé le 14 brumaire an II (4 novembre 1793) par la société populaire de Coligny. Un jour, alors qu’il se trouvait au presbytère en réunion du conseil, des gendarmes lui apportent un pli urgent du comité de salut public de Bourg. Il l’ouvre : c’est l’ordre d’incarcérer quinze habitants dont lui-même, dénoncé par une minorité de son conseil. Il remet tranquillement la lettre dans sa poche sans en informer ceux qui l’entourent, ajourne la séance et convoque les membres dont il est sûr pour rédiger une adresse au comité de salut public. Les gendarmes reviendront pour arrêter le conseiller auteur de la dénonciation, Éléonore Crozet. Bondet, suspendu par le district en raison de l’illégalité de sa nomination, remplacé par Denis Joseph Robin, est reconduit par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), puis par arrêté de Boisset du 10 frimaire an III (30 novembre 1794). Nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juillet 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en août 1830.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 91, « Notes sur le clergé de Coligny pendant la Révolution », art. Chevallier, 1935.

Bondet Pierre François. Maire. Né à Pressiat le 6 juillet 1760, fils d’Antoine César André Bondet (1721-1775), chirurgien, et de Marie Picquet (1723-1789). Notaire à Verjon, puis à Courmangoux et Roissiat, et à Chevignat et Pressiat. Ses minutes recouvrent les années 1788 à 1821. Agent national de Verjon nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (22 avril 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Verjon le 2 avril 1823 et remplacé par son fils par arrêté du préfet Rogniat du 15 avril 1823.

Bondet Victor (Marie Victor). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Verjon le 29 décembre 1794, fils de Pierre François Bondet (voir notice) et de Marguerite Piquet (1767-1840). Il succède à son père, comme notaire, et comme maire par arrêté du préfet Rogniat du 14 avril 1823 jusqu’à sa mort à Verjon le 31 août 1851. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Coligny de 1844 à 1848.

Bondier Émile (Émile Frédéric). Maire, conseiller général. Né à Meximieux le 31 octobre 1845, fils de Frédéric Bondier, horloger, et de Jeanne Marie Janin. Clerc de notaire, maire de Meximieux nommé par décret du 7 février 1881, élu en 1882, jusqu’en mai 1884. Conseiller général du canton de Meximieux de 1880 à sa mort à Meximieux le 4 septembre 1891.

Bonet Jules (Jules Claude Joseph). Maire. Né à Treffort le 27 novembre 1860, fils de Claude Bonet et de Julie Morel. Maire de Treffort élu en mai 1925 (républicain de gauche), jusqu’en 1929.

Bonet Xavier. Maire. Né à Culoz le 23 février 1910, fils d’Eugène Bonet. Président du comité de libération de Cuzieu nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire, élu le 6 mai 1945 (liste d’Unité Républicaine Antifasciste), réélu en novembre 1947 et mai 1953 jusqu’en 1959.

Bonfante Benoît Innocent Joseph. Sous-préfet de Belley. Né le 12 septembre 1841, sous-préfet de Sartène en Corse en 1878, il est nommé sous-préfet de Belley le 12 janvier 1880, mais remplacé dès le 13 février. Il est probable qu’il n’a pas accepté ce poste.

Bibliographie : L’administration préfectorale 1800-1880.

Bonfils Michel de. Maire. Né le 11 août 1942, magasinier, maire de Reyssouze élu le 16 mars 2001 (DVD), démissionnaire, pour des raisons personnelles, le 22 juin de la même année. L’intérim est assuré par le premier adjoint, Maurice Béreyziat.

Bonhomme Claude Joseph. Maire. Né le 11 février 1841, rentier (1500 F de revenus en 1882), maire de Bâgé-le-Châtel élu en 1882, remplacé en 1884.

Bonifax (cadet). Juge, puis nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Billiat.

Bonifax Charles Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 11 mars 1809, fils d’un juge de paix. Élève du collège de Nantua, il travaille quelque temps à Lyon dans la soierie. À la mort de son père, il devient propriétaire à Billiat et il est nommé maire de cette localité par arrêté du 22 juillet 1852, Reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 21 mai 1858, nommé par arrêté du 22 octobre 1863, reconduit le 26 août 1865, et en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, il meurt le 18 septembre 1872. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Châtillon-de-Michaille en 1852, réélu en 1854, jusqu’en 1867, le canton ne devant alors n’avoir plus qu’un seul membre. L’Abeille du Bugey et du Pays de Gex du 22 septembre 1872 le dit républicain.

Bonnamant Benoit. Agent municipal de Ronzuel cité en l’an VII.

Bonnamant Jean. Maire de Saint-Nizier-le-Désert nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé à Saint-Nizier-le-Désert le 14 juin 1806 ; à l’âge de 48 ans, et remplacé par arrêté du 1er juillet 1806.

Bonnamant Jean-Baptiste. Maire. Né le 30 mars 1794, propriétaire (200 F de revenus en 1855), maire du Montellier nommé en 1834, révoqué le 3 mai 1848 par la commission administrative de l’Ain composée de Simonnet, Cochonnat et Saury, pour avoir sommé le desservant de la commune de cesser ses fonctions et de quitter la commune sous quarante-huit heures. Élu de nouveau maire, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 février 1863.

Bonnamant Joseph. Maire. Agent municipal de Joyeux en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Bossi du 1er septembre 1806.

Bonnamant Joseph Philibert. Maire de Versailleux nommé en mars 1812, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815.

Bonnamant Pierre. Maire du Montellier élu en mars 1959.

Bonnamant Roger. Maire. Né le 18 septembre 1930, contremaître, conseiller municipal du Montellier en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD).

Bonnamour Albert. Maire de Mollon élu le 20 mai 1929 (républicain de gauche), réélu le 18 mai 1935, le 6 mars 1945, en octobre 1947 (républicain indépendant), le 3 mai 1953 (CNI) et le 22 mars 1959 jusqu’en 1965.

Bonnamour Yves. Maire de Mollon élu le 21 mars 1965 (républicain indépendant), réélu le 21 mars 1971 (DMO) jusqu’à la fusion de la commune avec Villieu et Loyes le 1er janvier 1974. En mars 1977 est alors élu un maire délégué, Jean Guers, réélu en 1983, et en mars 1989 lui succède Gérard Perdrix.

Bonnamour Théodore. Maire. Adjoint de Saint-Rémy élu en mai 1935, puis délégué dans les fonctions de maire jusqu’à son remplacement provisoire, pour raison de santé, par décision préfectorale du 11 août 1943. Il décède peu après.

Bonnand Claude (Bonand). Maire. Laboureur, député de Chevroux le 23 mars 1789, pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Maire de Chevroux nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800). Il est qualifié alors d’ancien maire (ADA 4KA). Aussitôt démissionnaire, il est remplacé par arrêté du 29 messidor an VIII (18 juillet 1800), nommé à nouveau en1808 jusqu’à sa mort à Chevroux le 1er octobre 1811, à l’âge de 50 ans.

Bonand François. Maire. Maire de Chevroux cité* *en floréal an II.

Bonnard Didier. Maire. Né le 3 septembre 1959, ingénieur, maire de Chazey-Bons élu en mars 2008.

Bonnardel Claude Marie. Maire de Châtenay nommé en 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 (Claude Marie Antoine), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1818. Nommé à nouveau en 1834

Bonnardel Joseph (père). Conseiller d’arrondissement. Négociant, conseiller municipal de Bourg nommé par décret impérial du 9 vendémiaire an XIII (1er octobre 1804), cité jusqu’en 1809, conseiller de l’arrondissement cité de 1800 à 1809.

Bonnardel Pierre. Agent municipal de Châtenay en l’an VI, remplacé en l’an VI.

Bonnatier Joseph. Agent municipal. Né à Lapeyrouse en 1761, maire de Lapeyrouse élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII.

Bonnatier Joseph. Maire. Né en 1801, propriétaire (2500 F de revenus en 1855), maire de Sainte-Olive nommé le 10 juin 1855, renouvelé en août 1860 et 1865 (Claude Joseph), remplacé en 1870.

Bonnatier Pierre. Maire de Sandrans nommé en mai 1815, suspendu par arrêté du préfet Dumartroy du 8 avril 1816.

Bonnatier Pierre. Maire de Lapeyrouse nommé par arrêté du préfet Rogniat du 14 avril 1823, jusqu’en 1843.

Bonnatier. Pierre François. Maire. Né à Monthieux le 9 janvier 1802, fils de Joseph Bonnatier, cultivateur à Lapeyrouse, et d’Anne Bret. Cultivateur, maire de Sainte-Olive nommé par arrêté du préfet Rogniat du 16 décembre 1824, jusqu’à sa mort à Sainte-Olive le 26 avril 1838, à l’âge de 36 ans. Auparavant, depuis 1816, l’administration de la commune était confiée aux élus d’Ambérieux-en-Dombes.

Bonnaud François. Agent municipal d’Ozan élu en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Bonnaz Cyrille Joseph. Maire. Fabricant de peignes, maire d’Oyonnax nommé par décret du 7 février 1874, à l’âge de 25 ans, remplacé en mai 1876.

Bonneau Paul. Maire. Né le 23 mars 1925, fonctionnaire des douanes, maire de Sauverny en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) et juin 1995 (DVG).

Bonnefoy Albert. Maire de Lent élu en mars 1965 (extrême gauche), réélu en mars 1971.

Bonnefoy Antoine dit Alfred. Maire. Né à Sauverny le 28 avril 1851, fils de Jean François Bonnefoy (1804-1875) et de Sylvie Regard (1820-1857). Cultivateur, maire de Sauverny élu le 21 janvier 1878, remplacé en janvier 1881. Il est mort à Grilly le 19 décembre 1906.

Bonnefoy Auguste. Maire. Adjoint de Vesenex-Crassy élu en mai 1929 (républicain radical), maire en 1933, remplacé en mai 1935.

Bonnefoy Félix (Albert Jules Félix). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Sauverny le 7 juin 1876, adjoint de Sauverny élu en mai 1904, réélu en mai 1908, remplacé en 1912, maire (radical-socialiste) élu en 1923, réélu en mai 1925 et mai 1935, remplacé la même année. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Ferney-Voltaire le 18 octobre 1931, réélu le 28 juillet 1935, jusqu’à son décès la même année.

Bonnefoy Georges.* Maire*. Premier adjoint de Sauverny en octobre 1947, réélu en mai 1953, maire en mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant), mars 1971 (UDR) et mars 1977 (RPR).

Bonnemaison Amédée. Conseiller de préfecture. Né le 5 juillet 1885, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 17 mai 1913, du Tarn le 11 juillet. Il y est mort en fonction le 21 octobre 1917.

Bonnerot Charles Evariste. 55e* préfet de l’Ain*, nommé le 13 octobre 1896, en fonction jusqu’au 25 juillet 1898. Né à Neuilly dans l’Yonne le 9 février 1856, clerc d’avoué à Paris, il entre dans l’administration en septembre 1879 comme chef de cabinet du préfet de la Corrèze, puis successivement de la Corse et du Finistère. Secrétaire général de la préfecture de police en 1883, préfet de police en 1885, secrétaire général de la Loire, sous-préfet de Douai, préfet de la Nièvre avant d’être installé dans l’Ain le 7 novembre 1896. Il subit au conseil général l’hostilité de son président Joseph Pochon qui voit en lui le représentant du gouvernement de Méline, combattu par les radicaux jusqu’à sa chute en mai 1898. Muté avec le changement de gouvernement, Bonnerot devient préfet du Var et en 1906 du Cher. Il est mort le 19 janvier 1933.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.

Bonneru Louis Victor. Maire. Maître-charpentier, maire de Saint-Trivier-sur-Moignans nommé de 1844 à 1848.

Bonnet Alexis. Maire de Grièges élu en mai 1945 jusqu’en novembre 1947.

Bonnet Antoine. Né vers 1761, fils de Jean Baptiste Bonnet (1724-1793) et de Marie Lucrèce Braille. Agent national du district de Belley. Confiseur épicier à Nantua, limonadier à Belley, fermier des fours banaux, membre du directoire du district de Belley démissionnaire en mars 1793, pour pouvoir rester directeur de la poste aux lettres. Président de la Société des sans-culottes de Belley, commandant de la garde nationale, secrétaire du comité de surveillance, il obtient, avec Carrier en octobre 1793, du représentant Prost, qu’ils sont allés voir à Dole, un arrêté destituant les fonctionnaires du conseil municipal de Belley, décision rapportée par la Convention le 16 brumaire an II (6 novembre 1793), à la demande de François Siriat. Incarcéré, éloigné à la maison d’arrêt de Grenoble, il est libéré et nommé par Albitte membre du directoire du district de Belley le 30 pluviôse an II (18 février 1794) et agent national du district à la démission de Baron-Chalier le 22 thermidor (9 août). Frappé d’arrestation par Boisset, il s’évade à Ruffieu, lors de son transfert pour Lons-le-Saunier, le 11 prairial an III (30 mai 1795).

Bonnet Bernard. Agent municipal. Né vers 1732, notaire, agent municipal de Feillens en l’an IV, remplacé la même année. Il est mort à Feillens le 4 vendémiaire an VI (25 septembre 1797), à l’âge de 65 ans.

Bonnet Claude Marie. Avocat, député de Péronnas pour le Tiers État à l’assemblée générale de Bourg du 23 mars 1789, officier municipal de Bourg élu par les sections le 7 juillet 1793, destitué par Bassal et Bernard. Proscrit le 30 nivôse an II (19 janvier 1794), incarcéré à Lyon, accusé d’être un aristocrate et fédéraliste enragé, condamné à la détention, il est libéré au 9 thermidor.

Bonnet Émile. Conseiller général. Né le 10 septembre 1870 à Treffort, chef de travaux techniques au lycée Carriat, à Bourg, puis inspecteur de l’enseignement technique, il est élu conseiller général (radical-socialiste) du canton de Treffort le 28 juillet 1935, en remplacement de Prosper Perdrix décédé. Candidat radical-socialiste aux législatives des 26 avril et 3 mai 1935, dans la première circonscription (Bourg), il recueille au premier tour 2781 voix contre 709 au communiste Laudet, 4021 au SFIO Pierre Chatagner et 7068 à Alphonse Dupont qui est élu au second tour. Résistant, il est président du Comité départemental de la Libération le 5 septembre 1944. Fin juin 1945, il déclare « donner sa démission du parti radical-socialiste tel qu’il fonctionne dans l’Ain ». Il meurt à Saint-Étienne-du-Bois le 25 avril 1947. Il a été le fondateur, en 1926, du groupe folklorique des Ébaudis et a donné son nom à une rue dans le parc de la Reyssouze à Bourg.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony-Révillon.

Bonnet Gaspard. Administrateur de district. Né à Ambérieu-en-Bugey le 28 septembre 1760, fils de Joseph Bonnet (1723-1784), lui-même fils d’Honoré Bonnet (1687-1735) et d’Anne Depierre (1701-1757), marchand à Ambérieu, et de Marie Élisabeth Berthelier. Procureur, greffier puis notaire à Ambérieu, administrateur du district d’Ambérieu. Il est mort à Ambérieu le 3 juin 1815. Il avait épousé en 1794 Marie Louise Montagnat, fille de François Montagnat (1729-1797), seigneur de Douvres, et de Gabrielle Moyroud.

Bonnet Hubert. Maire. Né à Vongnes le 8 brumaire an V (30 octobre 1796), fils de Louis Bonnet (voir notice), et de Marie Rey. Cultivateur, maire de Vongnes nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en 1860 et 1865. Cité en 1853 comme signataire d’une pétition rappelant à Napoléon III sa promesse de construire un pont sur le Rhône. Il est mort à Vongnes le 23 janvier 1875.

Bibliographie : Le Bugey, n° 38, 1951, « Pétition des habitants de Vongnes à Napoléon III », art. A. Goujon.

Bonnet Jean-Baptiste. Maire. Né à Ambérieu le 2 mai 1754, fils d’Antoine Bonnet (1718-1785), lui-même fils d’Honoré Bonnet (1687-1735) et d’Anne Depierre (1701-1757) marchand à Ambérieu et fermier de rentes, procureur-syndic d’Ambérieu de 1778 à 1785 – et de Marguerite Tenand (1718-1788), originaire de l’Abergement-de-Varey. Frère de Joseph Bonnet (voir notice). Commissaire à terrier, Jean-Baptiste est maire de Jujurieux installé le 24 prairial an II, remplacé, puis maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 2 fructidor an X (20 août 1802), il est à nouveau maire aux Cent-Jours, puis conseiller municipal, jusqu’à sa mort en 1831. C’est le père du célèbre manufacturier Claude Joseph Bonnet (1786-1867).
BIBLIOGRAPHIE : H. Pansu, Claude Joseph Bonnet. Lyon et Jujurieux 2003.

Bonnet Jean-Baptiste Marie. Maire. Né vers 1769, fils de Bernard Bonnet (voir notice). Notaire à Feillens de l’an VII à 1825. Maire de Feillens nommé par arrêté du préfet Ozun du 27 messidor an VIII (16 juillet 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en février 1825.

Bonnet Jean-Jacques, dit Jacques. Maire. Né à Ambérieu-en-Bugey le 7 septembre 1795, fils de Joseph Bonnet (voir notice) et de Jeanne Marie Lempereur (1771-1856) et frère aîné du chirurgien Amédée Bonnet (1809-1858). Caissier chez Dobler à Lyon, commissionnaire, puis fabricant de thibets et bourre de soie à Lyon (H. Pansu), maire d’Ambérieu-en-Bugey nommé par décret de l’Empereur signé à Saint-Cloud le 14 juillet 1860, démissionnaire le 11 août 1861 et remplacé par arrêté du 21 septembre 1861. Il est mort à Ambérieu le 7 juin 1869.

Bonnet Jean-Joseph. Maire. Né à Jujurieux le 12 janvier 1779, fils de Jean-Baptiste Bonnet (voir notice) et de Claudine Josephte Ferrière. Percepteur, maire de Jujurieux nommé en octobre 1830, suspendu le 16 avril 1848 par le commissaire général de la République pour l’Ain et le Jura, Anselme Petetin. Il est mort à Jujurieux le 12 mai 1855.

Bonnet Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Ambérieu-en-Bugey le 30 avril 1760, fils d’Antoine Bonnet (1718-1785), lui-même fils d’Honoré Bonnet (1687-1735) et d’Anne Depierre (1701-1757), marchand à Ambérieu et fermier de rentes, procureur-syndic d’Ambérieu de 1778 à 1785 – et de Marguerite Tenand (1718-1788), originaire de l’Abergement-de-Varey. Frère de Jean-Baptiste Bonnet maire d’Ambérieu (voir notice). Docteur en médecine reçu à Montpellier le 28 juin 1782 en soutenant une thèse sur L’hémorragie nasale, administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790, maire d’Ambérieu-en-Bugey élu le 19 décembre 1790, remplacé en 1792. Président de la Société des Amis de la Constitution. Membre du conseil général en 1793. Président de l’administration municipale du canton d’Ambérieu cité en l’an IV, puis juge de paix à Ambérieu. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé en 1800, cité jusqu’en 1809. Il est mort à Lyon en 1839.

Bonnet Jules (Jean-Baptiste Alexandre Jules). Né à Jujurieux le 28 décembre 1811, fils de Jean-Joseph Bonnet (voir notice) et de Marie Pauline Éloïse Chambre (1787-1868). Frère de Louis Eugène (voir notice). Fabricant de soieries à Lyon, président du conseil des prud’hommes de Lyon. Retiré à Jujurieux, candidat malheureux de la droite aux élections législatives dans l’arrondissement de Nantua du 20 février 1876 avec 1 741 voix contre 8 800 au républicain Jean-Théodose Mercier, contre le même le 14 octobre 1877 avec 2 025 voix contre 9 548, alors que son frère, le sénateur Louis Eugène Bonnet soutient la gauche. Il est mort à Jujurieux le 30 septembre 1878. Il avait épousé en 1842 Anaïs Didier, morte en 1901 sans postérité. LH/288/47.

Bonnet Louis. Agent municipal. Né à Vongnes le 7 juillet 1761, fils de Marin Bonnet et de Pierrette Clerc. Cultivateur, agent municipal de Vongnes élu en l’an IV, suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaires… ». Réélu cependant en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Vongnes le 4 février 1837.

Bonnet Louis. Maire. Né à Vongnes le 23 janvier 1822, fils de Joseph Bonnet et de Louise Berthet. Propriétaire, maire de Vongnes, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 juin 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en juin 1879. Il est mort à Vongnes le 23 novembre 1881.

Bonnet Louis Eugène. Conseiller général, parlementaire. Né le 6 octobre 1815 à Jujurieux, fils de Jean Joseph Bonnet (voir notice) et de Marie Pauline Éloïse Chambre (1787-1868). Frère de Jules (voir notice). Élève du collège de Nantua, interne chirurgien aux hôpitaux de Lyon, il soutient à Paris une thèse de doctorat de médecine titrée : Du chlorure de zinc et de son emploi en thérapeutique chirurgicale, et s’installe comme médecin à Jujurieux. Conseiller général, républicain modéré, du canton de Poncin élu le 8 octobre 1871 par 863 voix contre 414 à Jean Alphonse Gilardin qui avait été élu jusqu’à la dissolution du 25 décembre 1870. Réélu jusqu’en 1883. Il est élu sénateur le 30 janvier 1876, le premier sur deux, par 350 voix sur 541 votants, jusqu’au 25 janvier 1885, date à laquelle il ne se représente pas. Il siège à gauche, vote, en juin 1877, contre la dissolution de la Chambre des députés, s’oppose au gouvernement du 16 mai, malgré son frère Jules (voir notice), soutient en 1879 le ministère Dufaure, vote en mars 1880 pour le projet de loi de Jules Ferry sur l’enseignement supérieur, en juillet pour l’amnistie des condamnés de la Commune, en 1882 pour l’expulsion des princes et en 1884 pour le rétablissement du divorce. Dans sa profession de foi en 1876, il écrivait : « La République est non seulement la solution la plus honorable de nos longues discordes civiles, elle est encore le seul gouvernement possible aujourd’hui, car il est, suivant l’expression du grand citoyen à qui, après Dieu, la France doit son salut, celui qui nous divise le moins ». Il est mort à Jujurieux le 26 novembre 1892. Figure comme témoin à l’acte de décès Samuel Lobre (voir notice). Sans descendance. Il était l'oncle d'Edouard Philipon (voir notice).

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. P. Vaucelles. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Travaux H. Pansu.

Bonnet Madeleine. Maire de Serrières-de-Briord élue en cours de mandat en 1969 (MRP), réélue en mars 1971 (DMF) jusqu’en 1977. Candidate (Centre démocrate) aux élections cantonales de Lhuis des 24 septembre et 1er octobre 1967, elle obtient 628 voix au second tour contre 1110 à Antoine Penelle (radical-socialiste FGDS) qui est élu. C’était la seule femme candidate à ce scrutin dans le département.

Bonnet Marcel. Maire d’Ambérieux-en-Dombes élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 (républicain national), mars 1959, mars 1965 (CNI) et mars 1971 (REI).

Bonnet Pierre (Pierre François). Maire. Né le 20 janvier 1795, fils de Thomas Bonnet et de Marie Gret. Propriétaire, tailleur d’habits puis épicier (600 F de revenus), maire de Montanay élu en 1851, nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Bonnet Pierre. Maire de Faramans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 août 1819.

Bonnet Pierre Louis Adrien. 17e* préfet de l’Ain*, nommé le 23 juillet 1837. Né à Saint-Amand-Montrond dans le Cher le 30 juin 1803, il est sous-préfet de cette localité en 1830, puis de Mamers au mois de septembre, secrétaire général de la Seine-Inférieure en 1832 avant d’être installé dans l’Ain le 12 août 1837. Le 10 août 1839, il est nommé préfet de l’Indre et en 1842 de la Manche dont il est démissionné le 26 février 1848 avec une pension de 3333 F. Il est mort au château de la Boulaye à Cerisy-la-Forêt dans la Manche le 22 mai 1849.

Bibliographie : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.

Bonneville Joanny (Joani Séraphin). Président du comité local de libération. Né à Lantenay le 11 mars 1888, fils de Joseph François Bonneville, tailleur de pierre, et de Marie Jeannette Adolphine Musy. Cultivateur, président du comité local de libération de Lantenay nommé par arrêté du 29 novembre 1944, désigné maire, remplacé aux élections d’avril 1945. Il est mort à Nantua le 25 avril 1980.

Bonnivard Camille. Maire. Né le 29 novembre 1880, cultivateur, adjoint de Ceyzériat en 1931 jusqu’en 1934. Réélu adjoint en mai 1935, il devient maire (SFIO) le 9 novembre après la démission de Sixte Chinal. Il est déclaré démissionnaire le 30 janvier 1941. En même temps, on fait disparaître le buste de la République de la salle du conseil. On retrouve Bonnivard dans le comité de libération qui siège le 8 septembre 1944. Il est réintégré maire jusqu’aux élections d’avril 1945.

Bibliographie : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Bonnivard Jean. Maire de Ceyzériat élu en le 24 décembre 1919. Il démissionne le 18 janvier 1921, mais garde le poste d’adjoint dont il démissionne en 1923.

Bibliographie : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Bonnot Jules Joseph. Né à Pont-de-Roide dans le Doubs le 14 octobre 1876, fils de Jules Joseph, ouvrier fondeur, et d’Hermance Moutot, il effectue son service militaire à Belley au 133e le 15 novembre 1897. Affecté au fort d’Épinal, déjà contestataire, il réussit à faire condamner, par le colonel, son commandant, Dansest, aux arrêts simples, car ce dernier aurait fait allusion à un vol commis par Bonnot pour lequel il avait été acquitté. Forgeron à Vouvray, il est logé chez la veuve Ferdinand Burdet, née Émilie Friez (ou Fiez). Il épouse l’une de ses filles le 14 août 1901, Eugénie Burdet, âgée de 19 ans, couturière. Devenu mécanicien à Ambérieu-en-Bugey, employé au dépôt PLM de Bellegarde, ouvrier à la fabrique de carbure Bertolus, puis aux ateliers métallurgiques Marion, il se rend à Lyon en 1903, où Eugénie, lassée de ce meneur de grèves, le quitte avec leur jeune garçon. Il devient alors le célèbre chef de la bande anarchiste qui attaque les banques et tue parfois. Il est abattu à Choisy-le-Roi le 28 avril 1912, alors qu’il allait être arrêté.

Bibliographie : Le Progrès, 18 août 1994, art. A. Rousset. – Michel Chomarat, Les amants tragiques, Lyon, 1878.

Bonot Louis. Maire de Sermoyer nommé en octobre 1840, remplacé en mars 1844.

Bonrepos de : voir Moreau de Bonrepos

Bonsacquet Hippolyte. Maire. Né le 27 août 1910, maire de Lhuis élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (républicain indépendant), réélu en mars 1965 jusqu’en mars 1971.

Bons de Farges Jean-Louis de (Antoine Jean Louis de Bons). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Genève vers 1772, fils d’Adam André de Bons et de Renée de Chapeaurouge. Maire de Farges nommé en 1810, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, jusqu’à sa mort à Farges le 26 mai 1821, à l’âge de 49 ans. Conseiller de l’arrondissement de Gex cité de 1816 à 1821.

Bontemps Pierre. Maire. Né le 12 septembre 1836, pharmacien reçu à Lyon le 18 mars 1873, maire de Montmerle élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881.

Bonthoux Francisque (François Georges Henri). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Lyon le 14 janvier 1842, fils de Benoit Bonthoux, propriétaire rentier, et de Jeanne Pierrette Laville. Auditeur au Conseil d’État le 10 janvier 1870, suspendu de ses fonctions, comme tous les conseillers d’État par décret du gouvernement de la Défense Nationale du 15 septembre 1870, maître des requêtes au Conseil d’État par décret du 15 juillet 1879, conseiller d’État le 8 novembre 1892 jusqu’à sa retraite le 8 juillet 1899. Maire de Vescours élu en 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908, décembre 1912, remplacé en 1919. Conseiller général du canton de Saint-Trivier-de-Courtes de 1877 à 1907. Lieutenant de louveterie pour l’arrondissement de Bourg cité en 1877 et 1883. LH/291/84 : chevalier 12/7/1883 ; officier 1/8/1899. Il est mort à Paris le 27 janvier 1922.

Bonvallet Pierre. Maire de Lent élu en 1851, nommé par arrêté préfectoral du 15 juillet 1852, remplacé en 1855. Il n’est pas membre des conseils municipaux élus les 19 septembre 1952 et 15 juillet 1855.

Bonÿ François. Agent municipal de Sermoyer élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Bordas Gabriel. Maire. Né à Sault-Brénaz le 29 novembre 1890, fils de Jean Aimé Alexis Bordas, cordonnier, et de Marie Babollat. Président du comité de libération de Sault-Brénaz nommé par arrêté du 27 septembre 1944, désigné maire et remplacé aux élections d’avril-mai 1945. Il est mort à Sault-Brénaz le 30 juin 1954.

Borde du Chatelet Jean Baptiste de. Maire. Né le 1er avril 1754, fils de Joseph Gabriel de Borde, baron du Châtelet et d’Anne Françoise de Mont d’Or. Maire de Volognat nommé en 1808, jusqu’à sa mort à Volognat le 2 avril 1815.

Bordes Marcel Xavier. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Nantua. Il est probablement le Marcel Bordes, né à Céret le 9 juin 1904, fils de Pierre Louis Bordes (1870-1943), préfet dont il a été le chef de cabinet à Alger du 1er septembre 1926 à octobre 1930, alors que celui-ci était préfet d’Alger puis gouverneur général d’Algérie. Il est secrétaire général de l’Ain en janvier 1932, puis sous-préfet de Nantua du 5 août 1932 au 26 novembre 1935. Secrétaire général de Saône-et-Loire, il est relevé de ses fonctions en novembre 1940.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Borel Frédérique. Maire. Née le 30 août 1958, conjoint exploitant, maire de Seillonnaz élu en mars 2008.

Borel Hyacinthe Marcelin. Parlementaire, représentant en mission. Né au Bez dans les Hautes-Alpes le 16 août 1750, fabricant de chapeaux, commandant de la garde nationale de La Salle, procureur-syndic de ce district, élu député à la Convention le 3 septembre 1792. Il siège avec les Girondins et vote la détention perpétuelle pour Louis XVI. Le 28 pluviôse an III (16 janvier 1795), il est nommé représentant de la Convention en mission dans l’Ain, la Saône-et-Loire, la Loire et la Lozère. Son activité sur l’Ain a été modeste en dehors des nominations qu’il a pu signer. Élu député des Hautes-Alpes aux Cinq-Cents le 21 vendémiaire an IV, il meurt à Paris le 2 mai 1796.

Borgat François. Maire de Biziat de 1831 à 1835.

Bibliographie : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Borgat Jean. Maire. Né le 26 octobre 1835, cultivateur, maire de Biziat élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1892, remplacé en 1894.

Bibliographie : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Borgel Charles Antoine. Agent municipal de Farges élu en l’an IV, remplacé en l’an VIII.

Borget Constant. Maire. Né à Ramasse en 1891, cultivateur, maire de Ramasse élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé le 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947, mai 1953 (RGR), mars 1959 et mars 1965 (républicain indépendant).

Borget Marius. Maire. Marbrier, membre du conseil municipal de Brégnier-Cordon, maire élu en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935. Il est mort en mars 1947.

Borget René. Maire. Né le 25 avril 1933, éleveur de visons, maire de Ramasse en mars 1977 (CDS), réélu en mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995 (RPR), il démissionne le 11 décembre 1998 et décède début septembre 2004 à l’âge de 71 ans..

Borgis Pierre. Maire. Né le 15 octobre 1894, adjoint de Chanay élu en novembre 1947, maire (radical de gauche) en mai 1953 jusqu’en mars 1959.

Borgod François. Agent municipal de Mionnay élu en brumaire an III (novembre 1795), remplacé en l’an IV.

Borjon Alexis. Maire. Né le 1er janvier 1925, agriculteur, maire de Vésines en mars 1977 (PRI), réélu en mars 1983 et mars 1989 (RPR).

Borjon Jean-Félix. Maire. Né à Manziat le 23 septembre 1840, fils de Jean Borjon, cultivateur, et de Marie Anne Vayer. Maire de Manziat élu en mai 1892.

Borjon Pierre. Maire d’Arbigny nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, jusqu’en 1821.

Borjon-Privé Claude Marie. Maire. Né à Saint-Bénigne le 20 décembre 1862, fils de Joseph Berjon-Privé et de Marie Josephte Bridan. Cultivateur, maire de Saint-Bénigne élu en mai 1912, remplacé en décembre 1919.

Borjon-Privé Eugène. Maire de Saint-Bénigne élu en mai 1929 (radical-socialiste), réélu en mai 1935, remplacé en 1945, élu en octobre 1947 (radical-socialiste), réélu en mai 1953 (RGR), remplacé en 1958.

Bornand François. Maire. Né le 11 mars 1838, cabaretier, maire de Farges élu le 23 janvier 1881, réélu en mai 1884, remplacé en mai 1888.

Bornard Alphonse (Eugène Alphonse). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Chanay le 1er septembre 1865, fils de François Bornard, dit Colliard, cultivateur, et de Jeannette Ritton. Maire de Chanay élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, décembre 1919 (radical-socialiste), mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935, remplacé la même année. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Seyssel au deuxième tour le 15 mai 1927, en remplacement d’Aristide Falconnier décédé. Réélu le 14 octobre 1928 sans concurrent et le 7 octobre 1934, toujours sans concurrent, jusqu’en 1940.

Bornard Antoine. Maire. Né à Chanay le 22 mars 1817, fils de Claude Urbain Bornard et de Blaisine Gaillard. Cultivateur, maire de Chanay élu en mai 1848, reconduit par arrêté du 5 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855, élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881. Il a épousé le 11 mai 1852 à Béon Marie Louise Morel, fille d’Anthelme Morel (voir notice), maire de Béon, et de Mathilde Bozon.

Bornard Jean. Syndicaliste. Né à Coupy le 4 juin 1928, fils d’Elie Bornard, huissier de justice, et de Rose Desgrange. Élève du lycée Bethollet à Annecy, de l’institution Lamartine à Belley de 1939 à 1945, puis de Saint-Pierre à Bourg, il est tenté de passer le concours du commissariat à la marine, qui exige du droit et des langues. Reçu licencié en droit à Lyon, en travaillant comme aide de réfectoire dans une école, il se rend en Angleterre pour une année, où il est successivement ouvrier agricole dans le Yorkshire, assistant dans une école de Londres et employé au consulat de France. Puis, il se rend en Espagne pour acquérir une seconde langue, avant d’effectuer ses obligations militaires en Allemagne, à l’école d’artillerie d’Idar, puis à Coblence. Rentré en France, il délaisse sa vocation de marin et connaît la dure réalité ouvrière en travaillant dans les mines à Firminy en 1952 au puits Cambefort. Il s’engage à la CFTC, en devient permanent, gravit tous les échelons du syndicat de 1953 à 1981, date à laquelle il en devient le président de 1981 à 1990. Il a été vice-président des Charbonnages de France de 1963 à 1979, membre du Comité consultatif de la Communauté européenne du charbon et de l’acier de 1961 à 1974, vice-président du Conseil économique et social de 1989 à 1994. Il est mort le 29 août 1996 et a été inhumé à Lancrans.

Bibliographie : M. Brocard, Bellegarde de A à Z. – Pré-inventaire du canton de Bellegarde-sur-Valserine, 2000. – Le Réveil, 9 octobre 1983.

Bornard Pierre. Maire. Né le 23 avril 1944, agriculteur, 2e adjoint de Chanay en mars 1983, maire en mars 1989 (MAJ), il démissionne en mars 1991.

Bornarel Anthelme. Maire. Né à Talissieu, fils de Joseph Bornarel et de Claudine Chaley. Maire de Talissieu nommé de 1831 à 1834. Il est mort à Talissieu le 14 mars 1839, à l’âge de 54 ans.

Bornarel Charles. Maire de Brénaz élu le 21 janvier 1953, remplacé le 8 mai, adjoint le 23 mars 1959, maire élu le 30 octobre 1959, réélu le 14 mars 1965 (ALIM) et le 28 mars 1971 (REI), remplacé en 1977.

Bornarel Eugène. Maire de Brénaz élu en mai 1908, réélu le 17 mai 1912, remplacé en 1913.

Bornarel Félix. Maire. Né le 22 mars 1901, 1er adjoint de Champdor élu en 1935, maire en 1936 jusqu’au 20 mars 1941.

Bornarel Francisque. Maire. Né le 6 août 1922, agriculteur, maire (DVG) de Brénaz élu le 30 octobre 1947, remplacé le 23 décembre 1952, réélu le 19 mars 1977 et en mars 1983 jusqu’en 1989.

Bornarel Laurent. Maire. Fils de Claude, maire de Brénaz nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 26 octobre 1824.

Bornarel Louis Charles.* Maire*. Né le 22 décembre 1829, maire de Brénaz élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu au conseil municipal seulement le 21 mai 1876, remplacé comme maire le 12 octobre 1876, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882.

Bornarel Lucien. Maire. Né le 29 octobre 1809, propriétaire, maire de Brénaz nommé par arrêté du 27 avril 1853, après le décès de Jean-Louis Bouvier, renouvelé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 1er avril 1959.

Bornarel Martin. Maire de Lilignod nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), remplacé en 1807.

Bornaret Eugène (Louis Eugène). Maire. Né à Saint-Martin-du-Fresne le 17 décembre 1878, fils de Jean Pierre Bornaret et de Clémence Morel. Cultivateur, maire de Saint-Martin-du-Fresne élu en cours de mandat après 1913, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche) jusqu’en 1925.

Bornet Claude Charles. Maire. Agent municipal* *de Champfromier élu en l’an IV, remplacé en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 fructidor an VIII (9 septembre 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 8 nivôse an XII (30 décembre 1803).

Bibliographie : L.E. Genolin, Histoire de Champfromier, 1918. – ADA 4K4, 4K7.

Bornuat Michel. Maire. Né le 10 juin 1842, propriétaire, élu au conseil municipal de Saint-André-de-Bâgé le 6 janvier 1878, maire élu en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908.

Borot Benoît Anthelme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 27 fructidor an VII (13 septembre 1799), fils de Charles Borot chapelier, et de Marguerite Ferrand. Il commence ses études à Lyon, les termine à Paris où, après avoir été interne à l’hôpital Saint-Louis, chirurgien de l’hospice de Belley en 1824, il soutient le 13 août 1833 une thèse titrée : Observations cliniques sur le traitement de quelques maladies et dédiée à Richerand. Adjoint au maire de Belley de 1837 à 1848, il est nommé maire de cette ville le 23 octobre 1848, ce qui provoque des protestations de la population. Lors de son installation, seulement deux conseillers se présentent. Lorsqu’il passe en revue la garde nationale, dont une grande partie des effectifs ne s’est pas dérangée, la musique des fanfares est couverte les cris de Vive Mollet, son prédécesseur. Reconduit le 24 juillet 1852 et le 14 juin 1855, il meurt à Belley le 25 août 1863. Membre du conseil d’arrondissement élu par le canton en 1857.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.

Borrel Robert. Maire, conseiller régional, parlementaire. Né à Nattages le 25 janvier 1934, fils de Francisque Borrel, agriculteur. Élève de l’école supérieure de Belley, puis de l’école normale de Bourg, instituteur à Chazey-Bons puis à Vongnes, licencié d’allemand, agrégé de lettres modernes, professeur aux lycées de Metz en 1961, de Bonneville en 1962 et d’Annemasse en 1964 jusqu’en 1986. Premier secrétaire du département de la Haute-Savoie du Parti socialiste de 1974 à 1977, maire d’Annemasse depuis 1977, réélu en mars 1983, mars 1989, juin 1995 et mars 2001 jusqu’en 2008, date à laquelle il reste simple conseiller municipal mais président d’Annemasse Agglo, puis plus tard de l’ARC. Il quitte le Parti socialiste en 1986 lorsqu’est parachuté dans son département un candidat aux législatives de 1986, Dominique Strauss-Kahn, et se présente en candidat libre. Élu le 16 mars, il siège jusqu’à la dissolution de l’assemblée en 1988 parmi les non-inscrits malgré les ouvertures que lui prodigue Pierre Joxe, président du groupe parlementaire socialiste. En 1992, tête de la liste Nouvelle Gauche pour la Haute-Savoie, patronnée par Haroun Tazieff, il est élu au conseil régional, avec un colistier François Aunis, et siège au groupe DVG Solidarités. En 1998, tête de la liste gauche plurielle, il est réélu, s’apparente au groupe socialiste et radical de gauche et, après le remplacement de Charles Millon par Anne-Marie Comparini à la présidence, devient président de la commission Aménagement du territoire. Candidat aux sénatoriales de la Haute-Savoie en 1995, il obtient 390 voix sur 1487, candidat en 2004, il obtient 476 voix sur 1616.

Borret Hippolyte. Maire. Adjoint de Boissey en mai 1912, maire élu en décembre 1919 (radical-socialiste).

Borron (Boron). Agent municipal de Drom en l’an VII, remplacé en l’an VIII.

Borron André. Conseiller municipal de Thézillieu révoqué le 27 février 1852 « pour avoir aux élections de décembre, fait tous ses efforts pour empêcher les électeurs de voter en faveur du président de la République ». Un André Borron né vers 1804 à Thézillieu avait demandé une indemnisation comme victime du Second Empire. Sa demande avait été rejetée.

Bibliographie : D. Devos, La Troisième République et la mémoire du coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte, Archives nationales, 1992.

Borron André. Maire. Né le 3 septembre 1944, éleveur, maire de Thézillieu élu le 18 mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), juin 1995 (UDF) et mars 2001 (UDF). Vice-président du district du Plateau d’Hauteville. Président départemental de l’UDF réélu en mai 2003. Candidat aux cantonales d’Hauteville-Lompnes le 10 mars 1985, il a recueilli 21,01 % des voix.

Borron Gabriel (Gabriel Sylvain). Agent municipal. Né à Longecombe, au hameau de Cérarges, le 17 février 1753, fils de François Borron et d’Anthelmette Gouttaret. Maire de Longecombe élu le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795). Il est mort à Saint-Rambert le 15 février 1807 dans l’auberge de Pierre Liaudet, à l’âge de 54 ans.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 104, « Longecombe », art. J. Taboidas, 1938.

Borron Henri. Maire. Né à Longecombe le 28 octobre 1850, fils de François Borron et de Victoire Bréguet. Cultivateur, élu au conseil municipal de Longecombe le 6 janvier 1878, élu maire en cours de mandat le 18 septembre 1881, remplacé en 1884, réélu le 19 mai 1912, remplacé en 1919.

Borron Jean-Anthelme. Maire. Officier municipal de Longecombe élu le 12 décembre 1799, adjoint de l’agent municipal Jean Brunet en 1799 et maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803).

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 104, « Longecombe », art. J. Taboidas, 1938. – ADA 4K4, 4K6.

Borron Justin. Maire. Né à Jujurieux le 20 mars 1903, membre du comité local de libération de cette commune le 17 septembre 1944, 1er adjoint le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947, maire le 8 mai 1949, réélu en mai 1953, mars 1959, mars 1965 (centre gauche) et mars 1971 (DVG) jusqu’en mars 1977.

Borroni Mario. Conseiller général. Éducateur, adjoint sortant de Nurieux-Volognat, délégué à l’urbanisme, à l’information et chargé de la restauration du patrimoine à la communauté de communes des Monts Berthiand élu conseiller général* *du canton (DVG) d’Izernore au deuxième tour le 16 mars 2008 avec 42,83 % des voix contre 41,68 % à Michel Colletaz (UMP) et 15,49 % à la sortante Laurence Jeanneret N’Guyen (UMP). Il rejoint le PRG en décembre 2012.

Borssat de Lapérouse Jean-François (Borsat de Lapérouse). Conseiller de préfecture. Né le 12 août 1764, conseiller de préfecture de l’Ain du 28 janvier 1824 à 1830.

Borssat de Montdidier Anne Marie Joseph. Maire. Adjoint de Ceyzériat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, maire nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er avril 1817. Cet arrêté est annulé le 24 avril. Il est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il démissionne de ce poste et il est remplacé par arrêté du 2 mai 1822.

Borssat d’Hauterive Gaspard. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Versonnex le 17 décembre 1773, fils de Joseph Marie Borssat d’Hauterive, avocat et conseiller au bailliage de Gex, et d’Anne Claudine Françoise Duval. Maire de Versonnex nommé en 1800, reconduit nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1830 et de 1837 à 1842. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé par arrêté préfectoral du 1er octobre 1814 (ADA 4K34 : il est alors dit maire de Farges) jusqu’en 1831, puis élu de 1834 à 1836. Il avait épousé à Virieu-le-Grand le 8 messidor an XI, Marie Sohie Jenin, fille de Jean Louis Jenin des Prost (voir notice).

Boruy Claude. Voir Fillion Claude.

Bosc François Louis Victor Ernest. Conseiller de préfecture. Né le 1er janvier 1839, conseiller de préfecture de la Drôme le 12 avril 1879 et de l’Ain le 10 mars 1884 jusqu’à sa démission le 5 juin 1888.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Bossi Joseph Charles Aurèle de. 5e* préfet de l’Ain, ministre du Piémont. Né le 15 novembre 1758 à Turin (Piémont), docteur en droit, il est d’abord poète et tragédien dans sa jeunesse. Des odes à l’empereur Joseph II et des vers sur la mort du prince de Brunswick, qui se noya dans l’Oder, le placent au rang des poètes lyriques de l’Italie. Remarqué (en mal, selon Trénard, car il aurait été éloigné en Sardaigne), il devient sous-secrétaire d’État au ministère des Affaires étrangères de Turin sous le roi Charles Emmanuel jusqu’en 1792, puis il est secrétaire de l’ambassade à Pétersbourg, confiée au baron de la Turbie. Rentré en Italie, il se trouve à Venise lorsque les Français s’en emparent. Après le traité de paix du 26 floréal an IV (15 mai 1796), le roi de Sardaigne l’envoie négocier avec Bonaparte. Il se rend à La Haye où il se lie avec Joubert qui le nomme en l’an VII membre du gouvernement provisoire du Piémont. Toute son action va vers le rattachement de sa patrie à la France et il est l’un des trois envoyés du Piémont chargés d’en conférer avec le gouvernement français. Après Marengo, il est nommé par le gouvernement du Piémont ministre auprès de la République ligurienne et devient membre de la commission exécutive. Lorsque les consuls suppriment ce gouvernement, il fait partie de l’administration générale de la 27e division militaire. Il intervient encore à Paris pour le rattachement à la France et pour aider à l’intégration des six départements piémontais. En 1803, c’est chose faite et il est nommé commissaire des relations commerciales à Jassy. Napoléon le nomme préfet de l’Ain par décret impérial du 12 pluviôse an XIII (1er février 1805), il est installé à Bourg le 11 ventôse an XIII (2 mars 1805). Dès le 9 avril, il reçoit avec le maire Chossat de Saint-Sulpice la visite de l’Empereur et de Joséphine qui se rendent à Milan pour recueillir la couronne d’Italie. Il garde cette fonction jusqu’au 18 juin 1810, date à laquelle il est nommé préfet de la Manche. Il avait été fait baron de l’Empire le 15 août 1809. Destitué en 1814, rappelé en 1815 par Napoléon et de nouveau destitué après les Cent-Jours, il quitte la France pour l’Angleterre, revient en 1816 après avoir obtenu la nationalité française. Le libraire Alexis Eymery dans son Dictionnaire des Girouettes* a raillé ce préfet « dont les discours prouvent tout à la fois la flexibilité de ses talents littéraires et de ses principes politiques ». Bossi est mort à Paris le 20 janvier 1823. Il a laissé une empreinte très forte sur le département. Il a donné une Statistique générale du département de l’Ain en 1808 qui l’a obligé à visiter et à observer chaque village (sauf le pays de Gex rattaché alors au département du Léman) et dont la lecture enchante. Il rajouta le prénom de Bourg aux quatre prénoms de sa fille Héloïse-Joséphine-Aurélie-Marie née dans la capitale bressane le 14 juillet 1809, le parrain est le maire Jean-François Gabriel Chossat de Saint-Sulpice et la marraine la Ville de Bourg, ce que l’on peut qualifier de finesse politique. Ladite fille, mariée en deuxièmes noces au prince de la Tour d’Auvergne, publia en 1859 l’Indépendance de la loi civile et en 1858 Les prières du matin et du soir composées pour ma fille unique, ouvrages rédigés par son père qui s’ajoutent aux Versi publiés en l’an VII-IX en trois volumes sous le pseudonyme d’Albo Crisso et à d’autres œuvres telles que L’Independenza americana. La princesse de la Tour d’Auvergne a légué en 1884 à la ville de Bourg une rente annuelle et perpétuelle de 100 francs à charge de la distribuer à l’enfant le plus pauvre qui naîtra le 14 juillet. En 1963, cette rente était toujours versée.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. M Prevost. - E. Bocquillod, Portraits de l’Ain, p. 211 ou Voix de l’Ain du 22 mars 1974. – Eymery, Biographie moderne, 1815. – ADA 4K8, p. 182.

Bossu François. Maire de Varambon nommé de 1832 à 1843 et élu en 1848, remplacé par arrêté du 17 juillet 1852. Il est élu en tête au conseil municipal le 19 septembre de la même année. Son nom est porté sur une cloche de l’église, sans date.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Pont-d’Ain, 1989.

Bossu Pierre Élie. Sous-préfet de Trévoux. Né le 28 septembre 1854, sous-préfet de Trévoux le 10 janvier 1888, de Murat le 24 mai 1889, de Marennes en juin, secrétaire général de la Charente-Inférieure en 1894 et de Bastia en 1901 jusqu’en 1914.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Bottex André Jules César. Maire. Né à Neuville-sur-Ain le 28 novembre 1786, fils d’Étienne Bottex (voir notice) et de Jeanne Éléonore Riboud (née en 1844, sœur de Louis Rodolphe Riboud maire de Meillonnas dont notice)). Notaire à Saint-Martin-du-Mont, puis à Neuville-sur-Ain en 1834 jusqu’en 1852. Maire de Saint-Martin nommé de 1831 à 1833. Ses minutes, conservées aux Archives de l’Ain, recouvrent les années 1814 à 1852. Il est mort à Neuville-sur-Ain le 30 mars 1844.

Bottex Jean-Baptiste. Parlementaire. Né à Neuville-sur-Ain le 26 décembre 1749, fils aîné des 15 enfants de Mamert Bottex (1716-1765), notaire, et d’Anne Montagnat (1725-1792), il fait ses études au collège des jésuites de Bourg et entre à 16 ans au séminaire de Saint-Irénée à Lyon. Le 7 mai 1722, reçu docteur en théologie à Valence, il devient professeur de logique, puis de physique au séminaire. Ordonné prêtre le 19 mars 1774, il est nommé vicaire à Saint-Jean-le-Vieux et, le 13 juillet 1775, curé de Neuville-sur-Ain. Le 3 avril 1789, il est élu député du clergé aux États généraux, prête le serment civique le 4 février 1790 mais vote contre la constitution civile du clergé. Arrêté comme suspect pour ses relations avec l’abbé Maury, le 15 août 1792, au séminaire des Missions étrangères, il est envoyé à la prison de La Force. Jugé puis acquitté, il refuse cependant de prêter le serment demandé aux prêtres par la Législative et il est égorgé au couvent des Carmes le 3 septembre 1792. Béatifié par Pie XI le 17 octobre 1926, sa canonisation serait à l’ordre du jour.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. St. Le Tourneur. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Ch. Dementhon, Notice sur l’Abbé Jean-Baptiste Bottex, Bourg, 1886 - J. Charbonnet, Le Bugey, n° 79, p. 75 à 89. – Regain, Les Constituants de Bresse, 1994. – Ch. Lajus Voix de l’Ain, 1er novembre 1996.

Bottex Étienne. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Neuville-sur-Ain, le 17 juillet 1754, fils de Mamert Bottex (1716-1765), notaire dans cette commune jusqu’en 1778, et d’Anne Montagnat (1725-1792). Notaire de 1778 à 1808. Député de Neuville-sur-Ain pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire de Neuville nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit maire de Neuville et Thol par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 27 par Claude Joseph Rousset, agent national du district. Maire nommé par arrêté du 6 ventôse an X (25 février 1802), remplacé en 1808. Conseiller de l’arrondissement de Bourg de 1800 à sa démission et à son remplacement par arrêté du Premier consul du 22 floréal an X (12 mai 1802). Il est mort à Neuville-sur-Ain le 9 février 1808. De son mariage en 1783 avec Jeanne Éléonore Riboud (sœur de Louis Rodolphe Riboud, dont notice), est issu un fils, Alexandre Bottex (1796-1849), médecin aliéniste à l’Antiquaille.

Bottex François Victor. Maire. Né à Neuville-sur-Ain le 23 avril 1785, fils d’Étienne Bottex (voir notice) et d’Éléonore Riboud (1761-1844). Notaire à Neuville-sur-Ain, ses minutes recouvrent les années 1810 à 1833. Adjoint de Neuville nommé maire en 1813, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 14 décembre 1815, nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 21 mai 1817 (voir notice Marron de Meillonnas Alexandre), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, élu en 1848, remplacé par arrêté du 12 août 1852. Il est toujours élu au conseil municipal le 15 juillet 1855. Il est mort à Neuville-sur-Ain le 27 avril 1862.

Bottex Joseph. Agent municipal. Né à Neuville-sur-Ain le 16 avril 1761, fils cadet de Mamert Bottex (1716-1765), notaire, et d’Anne Montagnat (1725-1792). Greffier de la justice de paix, agent municipal de Neuville-sur-Ain élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Neuville-sur-Ain le 24 octobre 1828. Sa fille, Eugénie, a épousé Joseph Béatrix (voir notice).

Bottex Marilyn. Maire. Née le 15 juillet 1976, gestionnaire administrative, maire de Leyment élue en mars 2008.

Bouchard Benoît. Maire de Cordieux élu en mars 1965.

Bouchard Danielle. Conseillère générale. Responsable d'auto-école, conseillère municipale de Dagneux, candidate (DVD) aux cantonales de Montluel du 21 mars 2004, elle devance Bernard Lobietti, candidat officiel de l'UMP. Elle est battue au second tours le 28 mars, avec 37, 92 % des voix contre 42,42 % à Jacky Bernard, qui est élu dans une triangulaire, Nicole de Lacheisserie (FN) obtenant 19,66 % des voix . Les 20 et 27 mars 2011, elle est élue conseillère régionale (Nouveau Centre soutenue par l'UMP) (suppléant Romain Daubié) du canton de Montluel, avec au premier tour 31,44 % des suffrages contre 3,86 % à Albert Belthier (FG), 30,71 % au sortant Jacky Bernard (PS), 9,14 % à Laurent Mallet (EE-Les Verts) et 34,85 % à Nicole de Lacheisserie (FN); et au deuxième tour 52,39 % contre Jacky Bernard, la candidate FN n'auant pas obtenu 12,5 % des inscrits.

Bouchard Marcel. Maire de Meximieux élu en mars 1971 (DMO) jusqu’en 1977. Candidat (sans étiquette) au premier tour des cantonales de Meximieux le 14 mars 1982 avec 14,12 % des voix.

Boucher Jean-Luc. Maire. Né le 26 octobre 1932, médecin, maire de Saint-Germain-de-Joux élu en mars 2001 (DVD).

Boucher Yves. Maire de Châtillon-la-Palud élu le 3 mai 2009, à la suite de la démission de Brigitte Debourg.

Bouchet Albert Claude (Bouchet de Fareins). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Trévoux le 2 mars 1835, fils d’Albert Bouchet (1801-1852) et de Félicie Montellier de Gontal (1812-1875). Petit-fils de Pierre Albert Bouchet (voir notice) et de Marthe Forissier (1770-1852). Avocat de formation, juge suppléant de Trévoux, propriétaire (40000 F de revenus en 1874), conseiller municipal de Fareins en 1859, nommé maire par arrêté du 6 octobre 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, jusqu’à sa mort. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans le 19 juin 1864 jusqu’en 1870, conseiller général monarchiste du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans du 8 octobre 1871 à 1880. Il est mort à Fareins le 26 février 1915. Comme ses descendants, il s’est fait appeler Bouchet de Fareins.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000.

Bouchet Georges (Bouchet de Beauregard).* Maire. *Né à Genève le 14 avril 1871, fils d’Henri Bouchet (voir notice) et de Berthe Durand (1849-1913). Maire de Beauregard élu en 1937, en cours de mandat, jusqu’à sa mort à Beauregard le 22 janvier 1940.

Bouchet Henri (Bouchet de Beauregard). Maire. Né à Lyon le 1er avril 1838, fils d’Albert Bouchet (1801-1852) et de Félicie Montellier de Gontal (1812-1875). Frère d’Albert Claude Bouchet (voir notice). Avocat, rentier, maire de Beauregard nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878 et réélu en mai 1896, jusqu’en 1900. Il est mort à Beauregard le 13 juillet 1916.

Bouchet Pierre Albert. Maire, parlementaire. Né à Lyon le 15 juillet 1765, fils d’Albert Bouchet (1722-1807), marchand, fabriquant d’étoffes, et d’Antoinette Jacquin (ou Sacquin) (1732-1795). Propriétaire, juge au tribunal de 1e instance de Trévoux, maire de Fareins nommé de 1825 à 1830. Député élu le 17 novembre 1827 par la 2e circonscription électorale de l’Ain (Trévoux) avec 80 voix sur 134 votants et 169 inscrits contre 54 à Leviste de Montbriant. Il démissionne en 1829. Il est mort à Lyon le 14 juin 1939.

Bouchet Pierre Claude Anthelme. Maire. Né le 28 septembre 1808, notaire. Ses minutes sont conservées pour les années 1838 à 1846. Président de la commission municipale de Montrevel nommé par arrêté de Champvans du 15 mars 1848. Cette commission comprend Camille Chevallier, Honoré Bozonnet, Claude Delacroix, notaire, et Tarlet, maréchal-taillandier. Bouchet est élu maire en mai 1848 et il est remplacé en 1851.

Bouchon Gilbert. Maire, conseiller général. Né le 25 février 1951, ingénieur de travaux publics, adjoint de Saint-Rambert-en-Bugey élu en juin 1995, maire en mars 2001, réélu en mars 2008. Président du district de la Vallée de l’Albarine en avril 2001 (DVG), réélu le 20 octobre. Conseiller général (DVG) du canton de Saint-Rambert élu, lors d’une partielle en remplacement de Jean-Claude Marquis, avec au premier tour le 10 octobre 2004 : 42,23 % des voix contre 11,75 % à Gérard Clerc (DVD), 6,06 % à Marie Cavero (DVD), 33,11 % au maire d’Evosges, Michel Thiébaut (FN), et 5,63 % à Fernand Roustit (PC). Au deuxième tour, le 17 octobre, il obtient, avec le soutien de l’ensemble de la gauche et de l’UDF - l’UMP n’ayant pas donné de consignes de vote - 61,52 % des voix contre 38,48 % à Michel Thiébaut. Réélu (DVG) au premier tour le 9 mars 2008 (suppléante : Françoise Giraudet, maire de Torcieu) avec 50,45 %, contre 33,9 % à Jean-Claude Marquis (Nouveau Centre). Vice-président du conseil général le 31 mars 2011 chargé des commandes publiques et des moyens généraux.

Bouchoux Denis Joseph. Maire. Né à Marboz le 16 mai 1772, fils de François Bouchoux (1737-1799), cultivateur aux Ringes à Pirajoux , puis marchand à Marboz, et de Thérèse Raphaël Daujat. Cultivateur au hameau du Vernoux, maire de Pirajoux nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) (Joseph dans l’arrêté), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 2 juillet 1816, décédé à Pirajoux le 28 mai 1820, à l’âge de 48 ans, et remplacé par arrêté du 7 juin 1820.

Bouchoux Denis Joseph Victor. Maire. Né à Pirajoux le 28 février 1820, fils de Denis Joseph Bouchoux (voir notice) et de Marie Anne Burtin. Rentier, maire de Pirajoux de 1848 à 1852, maire de Beaupont nommé en 1852, remplacé par arrêté du 10 juin 1855, renouvelé en 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, décédé à Beaupont le 10 octobre 1875, remplacé par arrêté du 10 novembre 1875.

Bouchoux Henri (Joseph Henri Albert). Conseiller d’arrondissement. Né le 8 juin 1851, fils de Denis Joseph Victor Bouchoux (voir notice) et de Marie Euphrasine Brevet (1819-1872). propriétaire à Beaupont, conseiller d’arrondissement élu par le canton de Coligny le 12 août 1883 (4000 F de revenus) contre Gauthier, jusqu’en 1889.

Bouchut Joseph (Bochu, Bochut). Maire de Corcelles nommé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), démissionnaire et remplacé par arrêté du 25 brumaire an XIII (16 novembre 1804).

Bouchut Joseph François (Bouchu). Maire de Corcelles nommé de 1826 à 1830.

Bouchy Benoît dit Muret. Fils de François Bouchy et de Marie Petit, de Condeissiat, maire de Chaveyriat élu en 1790. Il décède le 23 germinal an II (12 avril 1794) à 61 ans.

Bibliographie : Visages de l’Ain, n° 147, 1975, art. L. Josserand.

Bouchy. (Bouchis). Maire de Saint-André-d’Huiriat cité en l’an III.

Bouclet Antoine. Maire. Né à Hostiaz le 15 septembre 1839, fils de Guillaume Bouclet, cultivateur, et de Pierrette Ballet. Maire d’Hostiaz élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878. Il démissionne en octobre 1879.

Bouclier Henriette. Maire. Née le 17 avril 1941, maire d’Hostiaz élue en 2008.

Boucoiran Henri. 88e* préfet de l’Ain*, nommé le 14 juin 1973. Né à Moussac dans le Gard le 20 septembre 1913, rédacteur de préfecture en 1936, il est prisonnier de guerre après sa mobilisation en 1939. Commissaire de police le 1er septembre 1942, il rentre dans la Résistance en octobre. Il est arrêté le 16 juin 1943 et déporté au camp de Flossen en Allemagne du 21 janvier 1944 au 7 juin 1945. Commissaire divisionnaire en 1955, chef du service central de la police de l’air, des frontières et des chemins de fer de 1958 à 1961, contrôleur général en 1959, directeur adjoint en 1962 puis directeur en 1963 des renseignements généraux de la sûreté nationale, il est nommé préfet du Lot-et-Garonne en 1968 avant de l’être dans l’Ain où il est installé le 7 juillet 1973. Il est mort à la préfecture le 29 mars 1975, atteint d’une affection pulmonaire. Il a été inhumé à Moussac.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Boucoiran Louis Maurice Casimir. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Nantua, préfet. Né à Nîmes le 23 février 1886, avocat à la cour d’appel de Nîmes en 1907, chef de cabinet du préfet du Doubs en 1911, conseiller de préfecture de ce département en 1914, sous-préfet de Nantua nommé le 16 mai 1917 et installé le 18, de Nyons le 9 mars 1919, où il se rend le 1er avril pour devenir secrétaire général de l’Ain le 21 mai 1919. Il se marie à Nantua le 2 août avec Luce Clerc, il est nommé secrétaire général de l’Ardèche en 1924, puis sous-préfet de Largentière la même année, de Dax en 1930, de Rambouillet en 1931, secrétaire général de la Gironde en 1931, préfet de Tarn-et-Garonne en 1937, de la Meuse en 1940, préfet délégué à Bordeaux en novembre 1941, suspendu de ses fonctions en 1944, assigné à résidence à Sauzet dans le Gard en 1945, puis interdit de séjour en Gironde par arrêté du commissaire régional de la République et mis à la retraite d’office.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Bouffand Antoine. Maire. Né à Forens, fils de Jean François Bouffand et de Madeleine Dujoux. Adjoint de Forens nommé maire en 1808, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Forens le 4 avril 1835, à l’âge de 68 ans.

Bouffand Jean Claude. Maire. Né vers 1796, fils d’Antoine Bouffand, cultivateur, et de Louise Benoit Goddet. Cultivateur, maire de Forens nommé en 1851, renouvelé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, démissionnaire et remplacé le 16 décembre 1853.

Bouilland Alphonse (Abel Alphonse). Maire. Né à Outriaz le 16 novembre 1888, fils d’Armand Gaspard Bouilland, scieur, et d’Henriette Augustine Bernard. Maire d’Outriaz élu en 1938, remplacé en 1944.

Bouiller Marius. Maire de Saint-Maurice-d’Echazeaux élu en mai 1935 déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 12 juillet 1941.

Bouillet Auguste. Maire de Chavannes-sur-Reyssouze élu en mai 1929 (radical-socialiste).

Bouillet Claude (Boulier, Bollier). Maire. Né en 1729, fils de Pierre Bouillet et de Jeanne Fainet. Maire de Granges cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794), remplacé en l’an IV. Maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800) (l’arrêté porte Pierre Bouillet cadet), il est mort en fonction le 4 mai 1813.

Bouillet Émile. Maire. Né à Béreyziat le 30 décembre 1902, maire (radical) de cette commune élu le 29 mars 1959, réélu en mars 1965 jusqu’au 28 mars 1971.

Bouillet François. Maire. Député de Mantenay le 23 mars 1789 pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal de Mantenay élu en l’an IV, remplacé en l’an V, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), jusqu’à la fusion avec Montlin en 1807.

Bouillet François. Maire de Corveissiat élu en juillet 1851, remplacé par arrêté du 20 juillet 1852.

Bouillet François. Maire de Condamine nommé le 10 juin 1855, démissionnaire et remplacé par arrêté du 23 février 1860.

Bouillet F.M. Conseiller d’arrondissement. Négociant à Condamine, conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton de Brénod de 1843 à 1848.

Bouillet Jean-Baptiste. Maire. Cultivateur, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé le 8 juin 1876.

Bouillet Joseph.* Maire*. Né à Pollieu le 14 juillet 1851, fils de Pierre Bouillet (voir notice) et de Rose Pierrette Durand. Maire de Pollieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912.

Bouillet Léon. Maire. Conseiller municipal de Pollieu élu en mai 1935, maire en cours de mandat, décédé en 1942.

Bouillet Louis. Maire. Né le 5 septembre 1835, propriétaire, maire de Saint-Jean-sur-Reyssouze nommé par arrêté du 8 juin 1876, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884.

Bouillet Louis François. Maire de Mantenay-Montlin nommé en 1832, remplacé en 1837.

Bouillet Philippe. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 25 septembre 1866, fils de Marie Philippe Bouillet. Cultivateur, adjoint de Béreyziat élu en mai 1912, réélu en décembre 1919, mai 1925 et 1929, maire élu en mai 1935 jusqu’à son décès en 1943.

Bouillet Pierre (Pierre Marin). Maire. Né le 1er janvier 1822, fils de Marin Bouillet et de Marine Nicole Durand, cultivateurs. Cultivateur, adjoint de Pollieu élu en mai 1871, maire nommé en 1873, renouvelé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881 et le 18 mai 1884, jusqu’à sa mort à Pollieu le 27 avril 1887.

Bouillez Julien. Maire. Né à Simandre le 10 décembre 1903, 1er adjoint de cette commune élu le 6 mai 1945, maire le 26 octobre 1947 (républicain indépendant), réélu le 8 mai 1953 (CNI), le 8 mars 1959 et le 21 mars 1965 (ALIM) jusqu’aux élections de mars 1971.

Bouilloud Joannès (Joseph Marius Joannès). Maire. Né à Prémeyzel le 20 décembre 1882, fils de Marin Joannès Trépier et de Jeannette Louise Anthelmette Pennet. Cultivateur, maire (radical-socialiste) de Prémeyzel élu en décembre 1919, réélu en mai 1925 et 1929.

Bouilloux Georges. Maire. Né le 4 juin 1913, maire de Saint-Martin-du-Fresne en mars 1971 (DMO), réélu en mars 1977 (socialiste).

Bouilloux Joseph. Maire. Vigneron, maire de Meillonnas nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé par Claude Joseph Rousset, agent national du district, le 14 frimaire (4 décembre).

Bouilloux Serge.* Maire*. Né le 23 avril 1919, conseiller municipal de Cormoz élu le 3 mai 1953, adjoint le 26 mars 1959, réélu en mars 1965, maire (REI) le 21 mars 1971.

Bouilloux Yves. Maire. Né le 11 mai 1956, agent de maîtrise SERNAM, maire de Montcet élu en juin 1995 (DVG), réélu en mars 2001 (DVG) et mars 2008. Vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse en charge des services aux communes élu le 14 avril 2008.

Boulangeot Armand. Maire. Né à Seyssel le 31 mars1899. Entré à Saint-Cyr à 19 ans, il débuta sa carrière à Belley au 133e RI en 1920. En 1923, il combat au Maroc et revient à Belley trois ans plus tard comme capitaine. Nommé professeur à l’école de Fontainebleau, il part en 1939 comme chef du 3e bureau de la 25e division motorisée et participe aux opérations de Hollande et à la défense de Lille. Blessé et fait prisonnier, il est évacué en décembre 1940 par Genève. En 1942, il commande le 3e bataillon du 1er régiment de Tirailleurs marocains et le 16 septembre 1943, il participe avec cette unité à la libération de la Corse, puis en 1944 aux combats d’Alsace. Affecté au secrétariat de la Défense nationale à Rabat, puis au poste de professeur à l’École supérieure de guerre à Paris, il est promu lieutenant-colonel. Colonel commandant le 1er RTM à Meknès, il est nommé directeur du Cours d'état-major de l’École supérieure de guerre, puis général. Maire de Champagne-en-Valromey élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (CNI) et mars 1971 (CDE) jusqu’en 1977. Il était le beau-frère de Francisque Terrier (voir notice). Il est mort à Meudon-la-Forêt le 15 mars 1989.

Boulanger Georges Ernest Jean Marie. Ministre. Né à Rennes le 29 avril 1837, saint-cyrien en 1855 et 1856, il fait la campagne de la Grande Kabylie en 1857, est blessé à Turbigo en Italie en 1859, fait campagne en Cochinchine de 1861 à 1864 où il est encore blessé, commandant de compagnie en 1867, chef de bataillon en juillet 1870, blessé à Champigny, lieutenant-colonel en janvier 1871, très actif pendant la lutte contre la Commune avec blessure infligée lors de l’attaque du Panthéon, il est chargé d’organiser le 133e de ligne à Belley dont il est nommé lieutenant-colonel le 12 octobre 1873, puis colonel le 15 novembre 1874. Prenant le commandement du corps le 1er janvier 1875, il s’installe à Belley. Il n’y a pas de caserne ; il s’empresse de la réaliser et loge, Grande-Rue, dans l’ancienne maison des seigneurs d’Anglefort après avoir passé quelques jours dans une soupente dans la maison dite de Villeneuve devenue la mairie actuelle. Il s’intègre à la vie belleysanne, est présent à de nombreuses manifestations locales : funérailles du conseiller général conservateur, le docteur Fernand Cyvoct, le 26 septembre 1879. Le 4 mai 1880, grâce à l’appui du duc d’Aumale, il devient général et est affecté au commandement de la 14e brigade de cavalerie. Il envoie alors au duc une lettre de remerciement, ainsi libellée : « Belley le 8 mai 1880, Monseigneur, C’est vous qui m’avez proposé pour général, c’est à vous que je dois ma nomination. Aussi en attendant que je puisse le faire de vive voix à mon premier passage à Paris, je vous prie d’agréer l’expression de ma vive reconnaissance. Je serai toujours fier d’avoir servi sous un chef tel que vous et béni serait le jour qui me rappellerait sous vos ordres. Daignez agréer, Monseigneur, l’assurance de mon plus profond et plus respectueux dévouement. Général Boulanger ». Envoyé aux États-Unis pour l’anniversaire de la capitulation de Yorktown, puis directeur de l’infanterie au ministère de la Guerre en mai 1882, général de division en février 1884, il est envoyé en Tunisie pour commander les troupes d’occupation. Là, il proteste contre la douceur d’une condamnation subie par un Italien qui avait giflé un lieutenant français à Tunis. Il obtient que la peine, 6 jours d’emprisonnement, soit triplée par la cour d’appel d’Alger, ce qui entraîne un incident avec le résident général, Cambon, soutenu par le gouvernement Brisson qui rappelle le général en France. Pour la presse nationaliste, Boulanger est un martyr, et il devient populaire. Poussé par Clemenceau, il est ministre de la Guerre le 7 janvier 1886 dans le ministère Freycinet et le 11 décembre 1886 dans le ministère Goblet, jusqu’au 29 mai 1887. Son action augmente sa popularité : réduction du service militaire de cinq à trois ans, amélioration de la condition des personnels, suppression des exemptions pour les ecclésiastiques, etc. Appliquant l’article 4 de la loi de 1886, il prononce la radiation des cadres de l’armée des membres des familles impériales et royales, c’est-à-dire le prince Murat, général de brigade, son fils, le duc de Chartres, colonel de cavalerie, le duc d’Alençon, capitaine d’artillerie, le duc de Nemours, général de division, le comte de Paris, lieutenant-colonel et… le duc d’Aumale, général de division. Celui-ci répond au président Grévy que « les grades militaires étaient au-dessus de son atteinte et qu’il restait le général Henri d’Orléans, duc d’Aumale ». Cette impertinence provoque des protestations des parlementaires et notamment de Clemenceau qui réclame l’expulsion des princes. Boulanger obtient cette mesure du gouvernement deux jours plus tard. Interpellé à la Chambre, le 13 juillet 1886, sur l’aide apportée par le duc d’Aumale à sa carrière, il répond : « J’ai été nommé général, lorsque le général Wolff commandait le 7e* corps d’armée et que le général Farre était ministre de la Guerre. Je ne vois donc pas en quoi le duc d’Aumale a été pour quelque chose dans ma nomination ». Le Journal de Bruxelles* publie alors des extraits de la lettre de Belley de 1880. Boulanger s’enferre dans un communiqué démentant avoir écrit une lettre aussi « ridiculement plate et souhaite que toutes les lettres qu’il a envoyées dans ces circonstances soient fidèlement reproduites ». Le Figaro, le 1er août, publie la lettre in extenso. Boulanger, interrogé par le Temps, nie toujours avoir écrit un tel texte. Le* Figaro* publie alors la photographie, technique nouvelle, de la lettre et en publie deux autres : « Belley, 13 février 1879. Monseigneur, Vous quittez le commandement du 7e* corps. Permettez-moi de vous dire, au nom des officiers de mon régiment et au mien, combien nous sommes peinés de perdre un chef que nous aimions, dans lequel nous avions une si grande confiance…»* et « Belley, le 3 janvier 1880. Monseigneur, Je n’ai d’autre appui que celui des généraux sous les ordres desquels j’ai servi. Je viens donc vous demander de vouloir bien m’appuyer auprès de la commission de classement dans laquelle, à beaucoup de titres, vous aurez certainement une position prépondérante… » La façade républicaine du général disparaît, d’autant qu’en avril 1887, lorsqu’un commissaire de police français, Schnæbelé, est arrêté pour espionnage, il préconise un ultimatum à Berlin et la mobilisation des troupes de couverture, ce qui provoque la chute du gouvernement et une immense popularité de Boulanger chez les « revanchards ». Nommé à Clermont-Ferrand à la tête du 13e corps d’armée, il multiplie les imprudences, quitte son poste sans autorisation et parfois sous un déguisement pour se rendre à Paris, et rencontrer même secrètement en Suisse le prince Napoléon. Mis à la retraite le 29 mars 1888, il se lance en politique, soutenu par Rochefort et Déroulède. Élu aux législatives en 1888 dans plusieurs départements, le 8 avril en Dordogne, le 15 avril dans le Nord, à peine dans l’hémicycle, il demande la révision de la Constitution, puis la dissolution, se bat en duel avec le président de la Chambre, Floquet, qui le blesse grièvement. Réélu le 19 août dans trois départements et à Paris, triomphalement, le 27 janvier 1889, il refuse de marcher sur l’Élysée. Le gouvernement, inquiet, décide son arrestation. Boulanger se réfugie à Bruxelles, ne voulant pas, dit-on, être séparé de sa maîtresse, Mme de Bonnemains. Le Sénat, constitué en Haute Cour, le condamne à la détention perpétuelle dans une enceinte fortifiée. Son aura disparaît : en juillet 1889, ses amis le présentent aux élections du conseil général dans 80 cantons, mais il n’est élu que dans dix-huit. Belley fait partie de cette sélection. Il y est battu par 1234 voix contre 2123 à Émile Lépaulle. Son comité de soutien promettait « un troisième pavillon de notre caserne achevée depuis son départ, un régiment complet en garnison dans notre ville, un hôpital et un nouveau champ de tir ». Pour les législatives d’octobre, le gouvernement interdit les candidatures multiples et remplace le scrutin de liste par le scrutin d’arrondissement. Boulanger est cependant élu dans le XVIIIe arrondissement de Paris, mais déclaré inéligible. Une quarantaine de ses partisans, seulement, sont élus en province. Sont publiés des documents sur ses relations avec les monarchistes, ajoutant à son discrédit. Mme de Bonnemains meurt le 16 juillet 1891. Boulanger se tue sur sa tombe au cimetière d’Ixelles le 30 septembre.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. – Visages de l’Ain, n° 20, 1952, « Le général Boulanger et le Bugey », art. Émile Lépaulle. – Le Bugey, n° 69, 1982, « La vie de garnison à Belley à la Belle époque », art. H. Quais.

Boulard Paul. Maire de Sonthonnax-la-Montagne élu en octobre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953, remplacé en mars 1959.

Boulas Pierre. Maire. Né à Reyrieux le 20 septembre 1755, fils de Claude Boulas et de Jacqueline Guillon. Maire de Reyrieux, Toussieux et Pouilleux, communes qui viennent d’être réunies, élu le 9 décembre 1972. Il est mort à Reyrieux le 4 septembre 1816.

Boullard Élisée. Maire. Adjoint (radical-socialiste) de Granges élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, maire en 1935, remplacé en 1937.

Boullard Jean Louis. Maire de Granges pendant quelques mois en 1870.

Boullay Claude. Maire de Saint-Laurent-sur-Saône nommé en 1847, remplacé en 1848.

Boulle Jean-Marie. Maire de Seillonnaz élu en octobre 1947 (radical-socialiste).

Boulliet François (cadet) (il signe Boulliet, mais les tiers écrivent Bouillet). Maire. Fils de Claude Bouillet et de Françoise Favre. Officier public de Vouvray en 1792, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en floréal an VI, maire* *nommé en 1811, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815.

Boully Fernand. Maire. Né le 24 mars 1922, boulanger, maire (communiste) de Curciat-Dongalon en août 1958, réélu en mars 1959, 1965, 1971 et 1983.

Boully Pierre. Maire de Polliat élu en 1882, remplacé en 1883.

Boulon. Sous-préfet de Nantua nommé le 10 juin 1815 et remplacé quelques jours après par la Restauration.

Boulon Benoît. Maire. Né en 1806, cultivateur, maire de Villeneuve élu le 22 juillet 1856, remplacé le 19 novembre 1858.

Boulon Daniel. Maire. Adjoint de l’Abergement-Clémenciat pendant onze ans, maire élu en mars 2008.

Boulon Pierre. Maire. Né vers 1788, fils d’Étienne Boulon et de Marie Morel. Propriétaire, maire de Saint-Denis (lès-Bourg) nommé en 1843, élu en 1848, reconduit par arrêté du 15 juillet 1852, décédé à Saint-Denis le 3 août 1853.et remplacé le 15 octobre de la même année.

Boulon Jean. Maire de Saint-Jean-de-Thurigneux élu le 2 septembre 1792.

Bouly François. Maire. Originaire de Mézériat, meunier au moulin de Thuet, maire de Vonnas élu en 1890 et 1891.

Bou-Pisani Andrée. Maire. Née le 12 juin 1929, professeur, conseillère municipale de Saint-Trivier-sur-Moignans en mars 1983, 2e adjointe en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélue au conseil en mars 2001.

Bouquet Christophe. Maire. Horloger, maire de Gex nommé par Gouly le 12 nivôse an II (1er janvier 1794).

Bouquet Jean Olympie. Voir Besson.

Bouquet Louis. Maire d’Injoux élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO).

Bouquier Louis Antoine. Maire, Conseiller d’arrondissement. Né à Riottier le 14 janvier 1855, fils de Paul Martial Bouquier et de Louise Valleton. Membre du conseil d’administration du district de Trévoux élu le 19 novembre 1792. Adjoint de Jassans nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 messidor an VIII (23 juin 1800), pour être nommé conseiller de l’arrondissement de Trévoux, cité jusqu’en 1809. Maire de Jassans-Riottier nommé en 1814, remplacé en 1816, puis nommé par arrêté du préfet Rogniat du 10 septembre 1821, jusqu’à sa mort à Jassans-Riottier le 7 mai 1827, à l’âge de 73 ans..

Bourbon Francisque (Benoit Joseph Francisque). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Condeissiat le 7 janvier 1889, fils de Benoit Marie Bourbon, propriétaire cultivateur, et de Marie Louise Agnès Laroux. Propriétaire exploitant, maire de Curtafond élu en mai 1935 (radical indépendant). Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu au deuxième tour par le canton de Montrevel le 17 octobre 1937. Il est mort à Curtafond le 15 mai 1962.

Bourbon Henri. Conseiller général, parlementaire. Né à Annemasse le 10 novembre 1906, militant syndicaliste au PLM, il crée le syndicat unique des cheminots de Bellegarde. Entré au Parti communiste en 1928, il se présente sans succès aux élections cantonales de 1934, part quelque temps à Rumilly, puis revient à Oyonnax où il est secrétaire de l’union des syndicats de cette ville. Il est mobilisé, rentre pour devenir cheminot à la gare de Bourg. Révoqué en raison de ses activités politiques, il passe dans la clandestinité, devient responsable des FTP du rail, organise des sabotages dans la région lyonnaise, en Auvergne et dans la région toulousaine. A la Libération, il appartient à la direction militaire de la zone Sud et devient secrétaire de la fédération communiste de l’Ain et conseiller municipal de Bourg. Le 21 octobre 1945, il est élu à la première Assemblée constituante à la tête de la liste communiste avec 41011 suffrages sur 140095. Aux élections de la seconde Assemblée constituante du 2 juin 1946, il est réélu, la liste du PC obtenant 42911 voix sur 147956. Aux élections législatives du 10 novembre 1946, la liste qu’il conduit obtient 42503 voix sur 137569, arrive en tête et obtient deux élus, Jules Blanchet et lui-même. À l’Assemblée, outre ses interventions pour le parti, il prend la parole pour demander une aide pour les familles des victimes de Foissiat tuées dans un car écrasé par un train au passage à niveau de Saint-Amour en juillet 1950 et réclame la suppression des passages à niveau. Il se préoccupe des dispositions à prendre pour éviter le renouvellement de l’incendie qui a éclaté sur le chantier de Génissiat. Il se plaint de la non interdiction d’une pièce de théâtre de Fabre-Luce qui lui semble insulter la Résistance. Aux élections législatives du 17 juin 1951, la liste communiste, pourtant en tête avec 35137 suffrages n’a aucun élu en raison du système des apparentements. Aux élections législatives du 2 janvier 1956, il est élu, seul de sa liste, avec 22383 voix grâce à la présence d’une liste poujadiste qui a un élu, Marius Bretin, et d’une liste Indépendants et paysans qui a également un élu, Paul Chastel, ce qui réduit considérablement l’effet de l’apparentement entre la SFIO et les radicaux. À l’Assemblée, il fait un grand nombre d’interventions : sur les intérêts des agriculteurs, la protection de la volaille de Bresse, les loyers d’HLM, la police de la circulation qui peut gêner les grévistes, la prévention des catastrophes pour laquelle il demande l’affectation d’hélicoptères, la répression dans les colonies et la défense des prévenus en Algérie. Il ne vote pas la confiance au général de Gaulle le 1er juin 1958. Candidat communiste aux élections au scrutin d’arrondissement de novembre 1958, dans la deuxième circonscription (Belley Gex Nantua), il obtient 9385 voix sur 46939 suffrages exprimés et 10104 au second tour contre 22458 à l’indépendant Marcel Anthonioz qui est élu et 16 428 à l’UNR Romans-Petit. Il a été conseiller général du canton d’Ambérieu-en-Bugey au premier tour le 7 octobre 1951, avec 1976 voix contre 1890 à Léon Tournier-Billion (SFIO), jusqu’au 20 avril 1958, date à laquelle il est battu par Léon Tournier-Billon (SFIO). Cette année-là, il ne conserve que son mandat de conseiller municipal de Bourg. Candidat (PC) au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959 avec 52 voix sur 991 suffrages exprimés. Il est mort à Oyonnax le 16 juin 1996.

Bibliographie : Dict. des parlementaires 1940-1958.

Bourbon Jean-Pierre. Maire de Cerdon cité le 20 frimaire an II (10 décembre 1793)

Bourbon Louis. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 2 janvier 1847, quincaillier, maire de Cerdon élu le 15 mai 1904 (radical), réélu le 17 mai 1908 (radical) et en mai 1912 (radical). Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Poncin le 31 juillet 1904, en battant le sortant Eugène Chopin. Réélu le 24 juillet 1910 contre Renardat. Remplacé en 1919.

Bourcelin Alphonse. Conseiller d’arrondissement. Né le 1er janvier 1824, ancien avoué, adjoint à Belley, il est élu le 28 juillet 1889 au conseil d’arrondissement en faisant doublette avec Émile Lepaulle candidat au conseil général. Il subit les attaques des partisans du général Boulanger, candidat dans un grand nombre de circonscriptions, qui écrivent, dans un tract : « Dix-sept francs-maçons réunis à l’occasion du 14 juillet, et qui n’ont pas pu se procurer un convive de plus pour assister à un repas qui réunissait jadis de 150 à 200 républicains ; dix-sept francs-maçons, qui, malgré la loi permettant les réunions publiques, continuent à discuter dans le secret le plus absolu, sans rien laisser transpirer de leurs délibérations, de leurs décisions, et se cachent on ne sait dans quel but, comme des conspirateurs, opposant au général Boulanger, qui ? Un ancien avoué, qui tour à tour a embrassé la cause des orléanistes, des bonapartistes et qui maintenant est un des plus fervents adeptes de la franc-maçonnerie et de l’opportunisme, M. Bourcelin. À ce serviteur de tous les partis, à cet homme qui s’est successivement enrôlé sous tous les drapeaux, et qui, finalement, vient échouer sur les bancs opportunistes avec les Constans, les Thévenet, les Rouvier, les Jules Ferry, les Pochon, et autres, vous refuserez votre confiance ». Il est élu par 2123 voix contre 1234 à Boulanger, jusqu’à sa mort le 30 avril 1893.

Bibliographie : Visages de l’Ain, n° 20, 1952, « Le général Boulanger et le Bugey », art. E. Lépaulle. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, « Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914 », art. L. Janin.

Bourcelin Léon. Conseiller général. Né le 21 août 1864, magistrat, il a été juge d’instruction à Nantua, puis président du tribunal civil de cette ville et président du tribunal civil de Bourg. Conseiller général du canton de Belley élu le 13 janvier 1895 en remplacement de Lepaulle décédé. Au conseil général, il s’alarme de voir les frères maristes, qui avaient été expulsés de Belley, sauf deux demeurés sur place pour la garde et l’entretien des bâtiments, revenir à Belley par petits groupes, grâce à « la bienveillance coupable de certain ministère » (Méline). Il est réélu jusqu’en 1907. Il est mort le 20 décembre 1924.

Bourcellin Louis. Maire. Agent municipal de Groslée en l’an V, remplacé en l’an VIII. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), remplacé en 1816.

Bourcet Claude. Agent municipal de Jayat en l’an VI, remplacé en l’an VII.

Bourcet Claude Louis. Agent municipal. Fils de Félix Bourcet et d’Anne Chadal. Agent municipal de Foissiat cité le 21 frimaire an VII (11 décembre 1798) lors de sa participation à l’arrestation de Claude Joseph Dépallière, prêtre insermenté. Remplacé en l’an VIII.

Bourcet Clovis. Maire. Né à Marsonnas le 28 mars 1906, adjoint de Saint-Étienne-sur-Reyssouze élu en mai 1945, maire en octobre 1947 (socialiste indépendant), réélu en mai 1953 (RGR), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical) jusqu’en mars 1977.

Bourcet Hélène. Sous-préfète de Nantua du 18 septembre 1996 au 23 novembre 1999. Née à Neuilly-sur-Seine, conseillère au tribunal administratif de Grenoble avant de venir dans l’Ain.

Bourchanin Michel. Maire de Villeneuve et Chanteins nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Bourdin Claude. Maire. Né vers 1738, fils de Jean Bourdin, granger, et de Jacqueme Poulet. Propriétaire, maire de Lurcy élu le 2 décembre 1792. Il est mort à Lurcy le 1er mai 1806.

Bourdin François. Maire. Né à Souclin le 19 mai 1784, fils d’Anthelme Bourdin-Grimand (1758-1820) et de Françoise Durochat. Adjoint au maire de Vaux-en-Bugey nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) jusqu’en 1807, maire de 1811 à 1813. Un Bourdin, avocat à Belley, reçu le 6 juillet 1765, réside à Vaux en 1810.

Bibliographie : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.- ADA 4K4.

Bourdin Jean-Claude. Maire de Sathonay pendant les Cent-Jours en 1815.

Bourdin Jean Louis Marie. Maire de Lagnieu du 24 janvier 1790 à septembre 1794. Nommé par Albitte membre du district de Montferme (Saint-Rambert) le 27 pluviôse an II (15 février 1794). Président du canton de Saint-Rambert cité le 24 brumaire an IV (15 novembre 1795). Cependant, J. Croyet cite un François Bourdin, né en 1755 à Proulieu, « bon patriote, très actif, tout enthousiaste de l’exercice de sa place », maire en 1793.

Bibliographie : J. Rousset, Histoire de Lagnieu en Bugey, Lagnieu, 1924. – J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Bourdin Joseph. Maire. Né le 6 janvier 1807, ancien notaire, maire de Souclin nommé en 1841, remplacé en 1846, nommé le 10 juin 1855, démissionnaire en 1860.

Bourdin Julien. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire à Saint-Rambert, conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Saint-Rambert de 1833 à 1836.

Bourdin Louis Francisque. Maire. Né en 1820, propriétaire, maire de Vaux-en-Bugey nommé en 1865, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874 et élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Bibliographie : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.

Bourdin Pierre. Maire. Adjoint de Massieux en mai 1935, réélu en mai 1945 et octobre 1947, maire en 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959.

Bourdin Serge. Maire. Né le 6 décembre 1938, maire de Conand élu en mars 2008.

Bourdon. Conseiller d’arrondissement. Propriétaire, élu par le canton de Pont-de-Veyle conseiller de l’arrondissement de Bourg le 3 septembre 1848 par 508 voix sur 552, remplacé en 1852. Peut être Paul Bourdon (voir notice).

Bourdon Aimé. Maire. Né le 22 janvier 1932, maire de la Burbanche élu en mars 2001 (DVD).

Bourdon Antoine. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Veyle, fils de Noël Bourdon et d’Antoinette Moronnaz, cultivateurs. Maire de Grièges nommé en 1831, remplacé en octobre 1832. Il est mort à Grièges le 12 février 1858, à l’âge de 80 ans.

Bourdon Benoît. Conseiller d’arrondissement. Né le 31 juillet 1812, négociant à Grièges et propriétaire meunier, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Veyle le 15 octobre 1869, en remplacement de Dombey élu conseiller général. Réélu le 12 juin 1870, le 8 octobre 1871 (15 000 F de revenus) et le 4 novembre 1877. Au renouvellement du 12 août 1883, il est battu par Émile Déplanche, maire de Saint-Jean-sur-Veyle.

Bourdon Claude. Maire, conseiller général. Né à Saint-Trivier-sur-Moignans le 29 janvier 1864, fils de Claude Nicolas Bourdon, cultivateur, et de Claudine Michon. Négociant, conseiller municipal de Saint-Trivier-sur-Moignans en 1907, élu maire en cours de mandat en 1926 (radical), remplacé en 1929. Conseiller général de ce canton élu le 1er août 1909, en remplacement de Benoît Morel décédé, jusqu’à sa mort en 1932. LH/19800035/452/60431.

Bourdon Henri Pierre Joseph. Sous-préfet de Nantua. Né le 2 janvier 1811, sous-préfet de Rochechouart en 1839, il est nommé sous-préfet de Nantua le 6 juin 1840, sous-préfet de Bar-sur-Aube le 3 août 1841, de Montreuil-sur-mer en 1844, de Boulogne-sur-Mer en 1847 et de Montagne en 1849.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Bourdon Jean-Claude. Maire. Né (Jean) le 14 mars 1830, fils de Jean Bourdon, propriétaire, et de Jeanne Marie Bidard. Cultivateur, adjoint de Valeins nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 12 avril 1859, nommé de nouveau par arrêté du 23 mars 1864, reconduit le 26 août 1865, maire nommé par arrêté du 20 juin 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878.

Bourdon Joseph. Maire de Vescours élu en mai 1935, jusqu’à sa démission acceptée par décision du 27 juillet 1943.

Bourdon Léon (Léon Benoit Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Grièges le 23 mars 1883, fils de Jean Marie Bourdon, cultivateur, et de Claudine Vayer. Cultivateur, adjoint de Grièges élu en décembre 1919 (radical), réélu en mai 1925 (radical, puis radical-socialiste) et 1929 (radical-socialiste), maire en mai 1935 (radical-socialiste), membre de la Résistance, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, remplacé en mai 1945, réélu maire en octobre 1947 (radical-socialiste) et mai 1953 (radical-socialiste). Il est remplacé en cours de mandat en avril 1957 par Victor Poulet. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Pont-de-Veyle le 25 septembre 1921, en remplacement d’Auguste Vernay démissionnaire. Réélu le 14 mai 1922 sans concurrent, le 14 octobre 1928 sans concurrent et le 7 octobre 1934 contre Bernard, jusqu’en 1940. Il est mort à Grièges le 14 février 1957.

Bourdon Paul. Maire. Né vers 1802, fils d’Antoine Bourdon (voir notice) et de Benoîte Bonnat, cultivateur, maire de Grièges nommé par arrêté du 28 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, remplacé le 28 mars 1856. Il est mort à Grièges, au hameau du Valla, le 12 décembre 1884.

Bourdon Pierre Marie. Agent municipal. Né à Oyonnax le 7 mai 1767, fils de Jean Couronné Bourdon* *et de Marie Couronné Boley. Marchand, agent municipal d’Oyonnax élu en l’an VI, remplacé la même année. Il est mort à Oyonnax le 2 pluviôse an XI (22 janvier 1803). Il avait épousé le 12 messidor an II Marie Louise Adélaïde Tacon.

Bourdoncle Jules Georges Albert. Sous-préfet de Nantua. Né le 10 octobre 1844, sous-préfet de Castellanne en 1873, de Remiremont en 1874, d’Argelès, puis de Parthenay en 1876, il est nommé sous-préfet de Nantua le 24 mai 1877, mais démissionne le 31 du même mois.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Bourdy Joseph. Maire d’Injoux élu en décembre 1919, remplacé en cours de mandat.

Bourg Francisque. Maire. Premier vice-président du comité local de libération de Jujurieux nommé par arrêté du 17 novembre 1944, nommé premier adjoint, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), remplacé en mai 1949.

Bourgeaud Joseph. Maire. Né le 20 mars 1821, cultivateur, maire de Cordieux élu le 23 janvier 1881.

Bourgeois Claude. Maire de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 prairial an VIII (15 juin 1800).

Bourgeois François. Maire de Mollon élu le 2 décembre 1792, réélu le 7 décembre 1795.

Bourgeois François Xavier. Maire de Sathonay nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé la même année. Adjoint nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1825.

Bourgeois Gaston. Maire. Né le 24 septembre 1946, notaire, maire de Saint-Julien-sur-Reyssouze élu en mars 1989 (DVD), réélu en mars 1995 (DVD). Il ne se représente pas en mars 2001.

Bourgeois Jean-Baptiste. Maire. Né en 1809, propriétaire cultivateur, maire de Saint-André-d’Huiriat nommé par arrêté du 7 juillet 1863, renouvelé en août 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, remplacé par arrêté du 4 mars 1875.

Bourgeois Louis. Conseiller général. Né le 26 juin 1860, médecin, conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel élu en 1910, réélu en août 1913 (radical) jusqu’à sa mort en février 1918.

Bourgeois René. Maire. Président du comité local de libération de Prévessin nommé le 30 novembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Bourgeois Victor (Léon). Maire, conseiller général. Né le 22 août 1849, reçu docteur en médecine à Paris le 21 janvier 1874, maire de Bâgé-le-Châtel nommé par décret du 9 février 1878, renouvelé par décret du 7 février 1881, remplacé en 1882. Conseiller général républicain du canton élu en 1877, en battant le monarchiste Louis Ducrest de Langes, jusqu’en 1883.

Bourgeois de Jessaint. Voir Jessaint

Bourguignon Francisque. Maire. Né le 31 décembre 1901, maire de Romanèche-la-Montagne élu du 10 septembre 1956 au 16 mars 1959.

Bourguignon François. Maire de Biziat nommé de 1826 à 1830.

Bibliographie : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Bourguignon Henri. Agent municipal de Jasseron élu le 10 germinal an VI (30 mars 1798). Il cesse ses fonctions le 20 mai 1800, avec la disparition des assemblées cantonales et le rétablissement des municipalités.

Bibliographie : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.

Bourguignon.* Joseph. Maire. Agent national de Ramasse nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). *Maire de Ramasse nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé en 1808.

Bourguignon Michel François. Maire. Né en 1800, propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), maire de Biziat nommé en 1855, reconduit en 1860, remplacé en 1864.

Bibliographie : A. Jantet, Biziat village bressan, 1981.

Bourjon Joseph. Maire. Adjoint de Servignat élu en mai 1888, réélu en mai 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900.

Bourlous Jean (Bourloux). Maire. Né à Sainte-Olive le 4 avril 1765, fils d’Antoine Bourloux et de Marie Chaffanel. Agent municipal de Sainte-Olive élu* *en l’an V, remplacé en l’an VII. Adjoint de Sainte-Olive nommé maire en 1807. Il signe les actes jusqu’en 1816. A la fin de cette année, les actes sont signés par le maire d’Ambérieux-en-Dombes, Jean Masson. Il est mort à Sainte-Olive le 6 janvier 1829.

Bourloux Jean (Jean Rozet Bourloux). Maire de Sainte-Olive nommé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé le 19 septembre.

Bourly Antoine. Maire. Né vers 1799, fils de Benoit Bourly, charron, et de Marie Gacon. Propriétaire (400 F de revenus en 1855), adjoint de Lapeyrouse nommé par un arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire le 8 juillet 1859, reconduit en août 1860 et 1865.

Boussey Roger (Roger Paul Alexandre). Membre du comité départemental de libération de l’Ain, constitué le 4 septembre 1944, au titre de représentant du Mouvement de libération nationale. Sur les listes, il était porté comme représentant des Papeteries de France , 19 place Aristide Briand à Lyon.

Boutheilleux Jean. Président du comité local de libération de Savigneux nommé par arrêté du 26 septembre 1944.

Bouthier de Borgard Alfred. Maire d’Ambérieux-en-Dombes nommé par arrêté du 1er février 1860, renouvelé le 26 août 1865, démissionnaire et remplacé le 9 mars 1867.

Bouthier de Borgard Jean François (Jean François Pierre Marie). Maire. Né à Vienne (Isère) le 22 décembre 1782, fils d’André Bouthier de Borgard et de Jeanne Marguerite Chaput. Maire d’Ambérieux-en-Dombes et de Sainte-Olive nommé en 1810, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 20 janvier 1816, pour être maire d’Oullins dans le Rhône jusqu’en 1818. Maire de Lapeyrouse nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, nommé à nouveau maire d’Ambérieux-en-Dombes par arrêté du préfet Rogniat du 20 avril 1822, jusqu’en 1836. Il a rédigé en 1839 une Notice sur l’utilité incontestable des étangs de la Dombes et en 1842 un Fragment d’une notice historique sur la Dombes.

Bouthillon Claude François Nicolas (l’aîné). Maire, administrateur du département. Né à Pont-de-Vaux le 30 septembre 1751, fils de Pierre Bouthillon (1706-1777), avocat au parlement, et d’Anne Nicole Morand (1728-1811). Conseiller du roi, avocat général à la chambre des comptes de Bourgogne et de Bresse, administrateur du département* *de l’Ain élu le 18 mai 1790 pour le district de Pont-de-Vaux. Nommé en brumaire an IV (novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Pont-de-Vaux, en remplacement de Gonet qui a refusé ce poste. Maire de Pont-de-Vaux en l’an III. Anobli en 1819, titré de baron le 13 mars 1820, il est dit Bouthillon de la Servette, ses descendants transformant de la Servette en de la Serve. Il est mort à Romenay (71) le 11 janvier 1830.

Bouthillon de la Servette Catherine Étienne Hippolyte, baron de. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Pont-de-Vaux le 1er juillet 1786, fils de Claude François Nicolas Bouthillon devenu Bouthillon de la Servette (voir notice), et de Marie Suzanne de Moirod. Propriétaire à Pont-de-Vaux, conseiller auditeur de la cour royale de Lyon (cité en 1820), nommé conseiller de l’arrondissement de Bourg en 1826, puis conseiller général de 1827 à 1830. Il est mort à Romenay, en Saône-et-Loire, le 12 mars 1860.

Bouthillon de la Servette Léon de, baron (Jean* Léon* Bouthillon de la Serve). Maire. Né à Romenay (71) le 20 juillet 1850, fils d’Alfred François Louis Bouthillon de la Servette et de Marie Aloyse de la Chapelle (1825-1893), petit-fils de Catherine Étienne Hippolyte Bouthillon de la Servette (voir notice). Maire de Genouilleux élu en mai 1892, réélu en mai 1900, 1904, 1908 et 1912.

Boutte Jean-Marie. Maire. Né en 1812, cultivateur, maire d’Argis élu en 1870, réélu en mai 1871, remplacé en février 1874.

Bouvant Pierre (Pierre Abraham). Maire. Né à Saint-André-de-Corcy le 17 brumaire an XIV (8 novembre 1805), fils de Thomas Bouvant, cultivateur, et de Marie Trouilleux. Cultivateur, maire de Saint-André-de-Corcy nommé en 1844, remplacé en 1848. Il est mort à Saint-André-de-Corcy le 4 janvier 1886.

Bouvard André. Maire. Président du comité local de libération de Saint-Trivier-de-Courtes nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, décédé à l’âge de 38 ans dans un accident de la route près de Rillieux, le 18 avril 1946. Candidat (SFIO) aux cantonales du 23 septembre 1945.

Bouvard Anthelme. Maire. Né à Nattages le 6 septembre 1840, fils d’Anthelme Bouvard, propriétaire à Sorbier, et de Jeanne Marie Migieu. Propriétaire, adjoint de Nattages à la création de cette commune en 1872, nommé par arrêté du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1887.

Bouvard Baptiste. Maire de Courtes. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1882.

Bibliographie : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-de-Courtes, 1992.

Bouvard Charles. Maire de Labalme cité en 1793 et lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Bouvard Claude. Maire. Né à Hostiaz le 8 avril 1824, fils de Noël Bouvard et de Marie Françoise Lapierre. Maire d’Hostiaz nommé le 10 juin 1855, reconduit en 1865 et 1870 élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, remplacé en janvier 1876. Il est mort à Hostiaz le 17 décembre 1882, à l’âge de cinquante huit ans.

Bouvard Émile. Maire, conseiller général. Né à Bourg le 31 juillet 1907, industriel, bijoutier, dénoncé à Ceyzériat en 1944 pour avoir ravitaillé le maquis en farine et en sucre, il est arrêté le 17 juin par la milice et les GMR, puis échangé avec les prisonniers faits par le maquis. Membre du comité local de libération qui se réunit le 8 septembre 1944, adjoint de Ceyzériat après les élections du 29 avril 1945, il est élu maire (radical-socialiste) en octobre 1947, réélu en mai 1953, sa liste s’opposant notamment à l’ancien sénateur socialiste Chatagner, en mars 1959 et mars 1965 jusqu’en 1971. Dès 1968, il s’est préoccupé avec le maire de Bourg, Paul Barberot, de l’ouverture de l’aérodrome de Bourg-Ceyzériat en bordure de la forêt de Teyssonge. Les 74 hectares sont vendus à Bourg le 22 janvier 1973. L’inauguration aura lieu le 20 juin 1980 en présence de Marius Roche, président de l’aéro-club, représentant le maire Louis Robin, et de Bernard Chanel, maire de Jasseron. Bouvard a été élu conseiller général radical-socialiste du canton de Ceyzériat au premier tour le 23 septembre 1945, réélu le 7 octobre 1951 au premier tour avec 1255 voix contre 364 à Georges Évieux (PC) et 90 à Festaz (SFIO), le 27 avril 1958 au deuxième tour, jusqu’en 1976, soit durant 31 ans. Candidat cette dernière année, il participe au premier tour et se retire au second. Candidat radical-socialiste aux élections législatives dans la première circonscription (Bourg) en novembre 1958, il obtient 4964 voix sur 42157 suffrages exprimés et se désiste au deuxième tour pour l’indépendant de gauche Amédée Mercier, maire de Bourg, qui est élu.

Bibliographie : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987. – M. Roche, Des ailes et des hommes, 1998.

Bouvard Fabien (Fabien Théophile). Maire Né à Luthézieu le 29 novembre 1892, fils de François Bouvard, cultivateur au hameau de Condamine, et de Caroline Viallaz. Maire de Luthézieu élu en 1947 (SFIO). Il est mort à Luthézieu le 4 juillet 1962.

Bouvard Firmin. Maire de Ceyzériat élu le 19 novembre 1919. Il démissionne pour raison de santé le 5 décembre 1933 et meurt le 16.

Bibliographie : A. Game, Ceyzériat, Histoire des habitants au jour le jour, 1987.

Bouvard Jean-Baptiste. Maire. Né le 21 juin 1821, cultivateur, maire de Courtes nommé par arrêté préfectoral du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881.

Bouvard Noël. Maire. 2e adjoint de Polliat en juin 1955, réélu en mars 1959, 1er adjoint en mars 1965, maire en cours de mandat après 1965 (ALIM) remplaçant René Pomathios, et réélu en mars 1971 (DMF).

Bouvard Paul. Maire (radical-socialiste) de Dompierre-sur-Ain (plus tard Dompierre-sur-Veyle), élu en octobre 1947, réélu en avril 1953 et mars 1959.

Bouverat César (oncle et neveu). Maires. Il y a deux César Bouverat : l’un, dit le neveu, né vers 1821, fils de Pierre Bouverat et de Marie Claudine Parvy, décédé à Luthézieu le 15 janvier 1904 ; l’autre, dit l’oncle, né le 19 septembre 1794. Le premier est le seul élu au conseil municipal de Luthézieu le 19 septembre 1852. Le second, probablement élu auparavant, est réélu le 22 novembre 1874. L’un d’eux, probablement l’oncle, est nommé maire le 9 janvier 1838. Il démissionne aussitôt et devient adjoint de Louis Pernéty. Renouvelé, si c’est le même, en 1846, puis par arrêté du 17 juillet 1852 et du 10 juin 1855. Par arrêté du 27 novembre 1860, le neveu est nommé maire et l’oncle adjoint. Ils sont renouvelés tous deux le 26 août 1865 et remplacés le 3 septembre 1870.

Bouverat Marcel (Marcel César). Maire. Né à Artemare le 24 janvier 1896, fils de François Bouverat, cultivateur, et de Marie Joséphine Brillon. Agriculteur, adjoint de Lochieu élu le 10 juillet 1932, réélu le 19 mai 1935 et en mai 1945, maire le 3 novembre 1947 (indépendant de gauche), réélu le 10 mai 1953 (MRP), le 24 mars 1959, le 26 mars 1965 (MRP), en mars 1971 (REI) et 1977 (PRI), jusqu’à sa démission acceptée par le préfet le 31 août 1982 pour raison de santé. Avec 86 ans, il est alors le doyen des maires du département.

Bouvéry François. Maire. Né en 1855, cultivateur, maire de Brénaz élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878.

Bouvéry Jean-François. Maire de Brénaz nommé par arrêté du 1er avril 1859, renouvelé en 1860 et en 1865.

Bouvet. Député d’un canton délégué auprès du conseil général du département pour concourir aux mesures de salut public cité le 11 juillet 1793.

Bouvet Anthelme. Maire de Parves, Nattages et Chemillieu nommé par arrêté de Tellier du 7 nivôse an III (27 décembre 1794), installé le 29 nivôse an III par Claude Anthelme Charcot membre du comité révolutionnaire du district de Belley.

Bouvet Aristide. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Ambérieu le 24 juillet 1807, cousin de Francisque (voir notice), médecin à Ambérieu, élu tout comme lui à la Législative le 13 mai 1849 le 6e sur 8 avec 46453 voix sur la liste préconisée par les républicains. Il avait soutenu sa thèse à Paris le 28 août 1839, intitulée Questions sur diverses branches des sciences médicales : 1° Caractères anatomiques du tissu encéphaloïde ; 2° Dangers des blessures des sinus frontaux. En 1839, après l’insurrection du 12 mai, ayant aidé Blanqui à s’enfuir, il avait été emprisonné. En mars 1848, le commissaire de la République Guigue de Champvans, ancien journaliste comme Francisque Bouvet qui lui avait recommandé l’attachement de son cousin à la République, lui rend visite à Ambérieu et l’impose maladroitement comme président d’une commission provisoire municipale de cette ville en révoquant le maire Claude Victor Boissieu du Tiret, qui ne remplacera Bouvet qu’en 1852. Dans l’hémicycle, Bouvet siège à la Montagne, vote contre les crédits à l’expédition de Rome, contre les lois répressives, s’oppose au coup d’État et arrête alors toute activité politique. Conseiller général élu par le canton d’Ambérieu le 27 août 1848 jusqu’en 1852. Il est mort à Lyon le 27 juin 1878.

Bibliographie : Vapereau, Dict. des contemporains, 1870. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg, 1879. – A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.

Bouvet François Joseph Francisque. Parlementaire. Né le 18 messidor an VII (6 juillet 1799) à Vieu-d’Izenave, fils de Jean-Baptiste Bouvet, chirurgien. Après des études au collège de Nantua et au petit séminaire de Belley, il est reçu docteur en médecine à Paris, mais n’exerce pas. Républicain convaincu, il est incarcéré sous la Restauration à la prison de la Force et libéré après 35 jours de détention par son ami Benjamin Constant En 1828, il publie des vers : Loisirs de la solitude, ou Poésies et nouvelles, ouvrage vendu au profit de la cause hellène. Il s’engage en 1829 pour l’indépendance en Grèce, suit Démétrius Ypsilanti dans la campagne de Romélie et revient en France après Navarin. Il passe pour un héros lors de la révolution de juillet 1830. Déçu par le nouveau régime, il écrit quelques pamphlets : République et Monarchie, ou principes d’ordre social en 1832 et Sur les complots en 1836. Il est arrêté pour ce premier ouvrage, condamné par la cour d’assises et emprisonné. À sa sortie de prison, il publie une brochure intitulée Réponse au programme de la monarchie et se retire à Vieu-d’Izenave. Il se rend en Italie pour prendre contact avec les carbonaris italiens et se lie avec Louis-Napoléon. Frédéric Dufour lui a ouvert les colonnes du Courrier de l’Ain, dans lequel il rédige environ 400 articles. Ainsi dans les numéros 56, 58, 65 et 67 des 13 et 18 mai, 3 et 8 juin 1837, Bouvet écrit un article intitulé De la misère industrielle dans nos villes. Ses causes – Les moyens d’y remédier et de la prévenir. Il montre dans ses textes une certaine naïveté, ainsi dans la série d’articles intitulés : De l’excellence des institutions électorales – Abus qui en est fait dans les classes ignorantes – Droit usage des élections municipales (n° 77, 79, 80 et 81 des 1er, 6, 8 et 11 juin 1837) ou encore Influence salutaire des conseils généraux (n° 108 du 11 septembre 1841). Il a été à Paris rédacteur de la Revue indépendante. En 1847, il fonde le Réveil de l’Ain dans lequel il développe ses idées sur la paix universelle. La parution dure dix-huit mois. Il comparait aux assises pour avoir dénoncé le colonel Pelletier qui avait ordonné l’étouffement des combattants algériens dans les grottes de l’Ouled-Rhia en Algérie. Acquitté, il écrit en mars 1848 dans l’Écho de la République d’Auguste Arène. Élu à la Constituante le 23 avril 1848, sixième sur neuf, il fait naturellement partie du comité des affaires étrangères. Après avoir soutenu le général Cavaignac aux présidentielles de décembre 1848, il est réélu, le premier sur huit, avec 53546 voix à la Législative le 13 mai 1849 où il siège avec la Montagne, se montrant un opposant modéré. Il vote pour le bannissement de la famille d’Orléans, contre le rétablissement du cautionnement pour les journaux, contre les poursuites à l’encontre de Louis Blanc, pour l’abolition de la peine de mort, contre l’interdiction des clubs, pour l’amnistie des déportés, contre les crédits de l’expédition romaine, mais contre la mise en accusation de Louis-Napoléon et de ses ministres, tout en les combattant. Après le coup d’État, il n’apparaît en public que pour intervenir sur la question d’Orient, prônant, comme président des Amis de la paix la formation d’un congrès européen qui réglerait à l’amiable les ambitions des différents états. Il a d’ailleurs donné un ouvrage précurseur en 1856 : Introduction à l’établissement d’un droit public européen. Napoléon III, se souvenant de son frère carbonaro, le nomme consul à Mossoul en Turquie, puis dans la même fonction à Corogne en Espagne et enfin à Port-Maurice en Italie. Sur les affaires italiennes et le rattachement de la Savoie, il écrit sous le pseudonyme de Philoctète un pamphlet intitulé Napoléon et la France dans la question romaine. Il est mis en disponibilité par le ministre des Affaires étrangères pour avoir publié : Du Pape. Il est mort à Lyon le 1er décembre 1871 et a été inhumé à Vieu-d’Izenave. Sa tombe est la seule qui reste auprès de l’église. Voici ce qu’en dit un chroniqueur en 1848 : « Bouvet (Francisque).- Journaliste à Bourg et fondateur du Réveil de l’Ain, feuille démocratique souvent en butte aux persécutions du pouvoir, M. Francisque Bouvet a produit également dans la presse parisienne des preuves brillantes et nombreuses d’un libéralisme sincère, uni à un talent réel. » Très mystique il a donné quelques ouvrages sur la religion. Lamartine est venu lui rendre visite à Vieu-d’Izenave et avait gravé son nom sur un rocher qui surplombait la cascade de Borrey, rocher jeté dans la rivière lors de travaux d’électrification.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Anonyme, Profils critiques et biographiques des 900 représentants du peuple, par un vétéran de la presse, Paris Garnier frères, 1848. – Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – G. Vapereau, Dict. universel des contemporains, 1870. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Pré-inventaire du canton de Brénod, 1989.

Bouvet Jean-Joseph. Maire. Né à Oyonnax, fils d’Abraham (Joseph Abraham) Bouvet et de Marie Anne Gillot. Membre du comité de surveillance d’Oyonnax élu le 2 thermidor an II (20 juillet 1794), maire installé par le représentant du peuple Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Président de l’administration municipale du canton élu en brumaire an IV (novembre 1795). Il est mort à Oyonnax le 5 janvier 1834, à l’âge de 83 ans. Il était alors juge de paix.

Bibliographie : Annales de la Société d’émulation, 4e tri. 1901, « Notice sur la ville d’Oyonnax et son industrie », art. E. Dubois.

Bouvet Joannès. Maire. Né le 22 mars 1928, maire de Parves en mars 1977 (DVG).

Bouvet Marin. Maire. Né à Parves le 2 décembre 1842, fils de Claude Bouvet (1802-1884) et de Françoise Gagnoud (Gagnioud). Cultivateur, maire de Parves élu le 21 janvier 1878, réélu en mai 1881.

Bouveyron. Maire de Treffort cité le 11 mars 1791 lorsqu’il rend ses comptes au conseil du département.

Bouveyron. Administrateur du district de Treffort, nommé par arrêté du directoire du département le 28 juin 1791 commissaire chargé de recevoir les inscriptions des volontaires pour la garde nationale.

Bouveyron Claude Joseph. Agent municipal. Né à Cuisiat le 13 novembre 1743, fils d’Étienne Bouveyron et de Denise Maccard. Agent municipal de Cuisiat élu en l’an IV, remplacé en l’an V, à nouveau nommé en l’an VII, jusqu’à l’an VIII. Il est mort à Cuisiat le 13 mai 1818.

Bouveyron Jean-François (Bouveiron). Parlementaire. Né à Treffort le 6 octobre 1733, fils de Joseph Bouveyron (1698-1765), receveur des traites foraines et commissaire à terriers à Treffort, et de Jeanne Marietan. Curial de cette cité, député de Treffort pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789, avec Mariétan médecin, Jean-Marie Vieux, Bouveyron cadet notaire (Eustache Bouveyron, né le 4 juillet 1740, notaire à Treffort, Drom et Ramasse de 1772 à 1810) et Bouveyron puîné notaire (François-Marie Bouveyron, né le 3 juin 1738, notaire à Treffort de 1767 à 1813). Il est élu député du bailliage de Bourg aux États généraux pour le Tiers État. Il siège à la droite de l’assemblée, mais on ne trouve aucune mention de ses interventions dans le Moniteur. Incarcéré par Rollet en germinal an II (mars-avril 1794). Il est mort à Treffort le 29 avril 1818.

Bouveyron Joseph Marie. Maire. Né à Cuisiat le 10 avril 1808, fils de François Bouveyron et d’Anne Baudet. Cultivateur, maire de Cuisiat nommé de 1839 à juin 1843, élu en août 1848, remplacé en 1851. Il est mort à Cuisiat le 26 juin 1879.

Bouveyron Paul. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Meximieux le 26 août 1880, fils de Pierre Bouveyron et de Victorine Marron. Agent commercial, cafetier, maire de Pérouges élu en mai 1929 (radical), réélu en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Meximieux le 18 octobre 1931 contre Rudigoz et remplacé en 1937.

Bouveyron-Jayr P. M. Conseiller d’arrondissement. Procureur de la commune de Treffort, nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Treffort, il démissionne aussitôt. Conseiller de l’arrondissement de Bourg nommé en 1800, cité jusqu’en 1805.

Bouvier Aimé. Maire de Revonnas élu en mai 1884, remplacé en 1886.

Bouvier Alphonse (Marie Alphonse).* Maire. *Né à Jasseron le 17 octobre 1854, fils d’Antoine Bouvier, cultivateur, et de Pierrette Brédy. Maire de Jasseron élu en cours de mandat le 30 décembre 1906, après la démission de Charles Gollion. Aux élections municipales du 3 mai 1908, il est réélu au conseil mais n’est pas maire.

Bouvier Antoine. Conseiller général. Né le 9 mai 1836, fils de Pascal Antoine Bouvier (voir notice) et de Jeanne Marie Villetan. Rentier, désigné comme maire délégué provisoire de Meillonnas par arrêté préfectoral du 19 septembre 1870. Le 11 octobre, le maire révoqué, Bernard Jules Ebrard, est réélu, en l’absence de Bouvier, par 10 voix sur 11. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Treffort-Cuisiat du 8 octobre 1871 à 1880. Il est mort à Meillonnas le 9 novembre 1890.

Bibliographie : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.

Bouvier Charles. Maire de Villes élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), remplacé en 1930.

Bouvier Christophe. Maire de Cessy élu en mars 2008.

Bouvier Claude. Maire. Né à Pizay le 11 avril 1796, fils de Jean Philippe Bouvier et de Benoîte Meant. Maire de Pizay nommé et cité de 1832 à 1834.

Bouvier Claude. Maire. Né le 20 avril 1941, maire du Montellier élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008.

Bouvier Claude Alphonse. Maire de Villes élu en mai 1871.

Bouvier Étienne. Agent municipal de Saint-Cyr-de-Relevant élu en l’an VII, remplacé en fin d’année.

Bouvier Georges. Maire. Né le 8 septembre 1919, adjoint de Balan élu en mars 1965, maire en cours de mandat le 3 octobre 1969 à la suite du décès en août de Joannès Anselme, réélu en mars 1971 (REI) et mars 1977 (PRI).

Bouvier Georges. Maire. Né à Belley le 22 avril 1954, fils de Marcel Bouvier (voir notice). Cadre SNCF, conseiller municipal de Rossillon en juin 1995, maire en mars 2001 (DVD) jusqu’aux élections de mars 1983. Réélu en mars 2008.

Bouvier Jean. Maire. Cultivateur, maire de Villes reconduit ou nommé par arrêté du 20 juillet 1852 (voir Joseph Bouvier), renouvelé le 10 juin 1855, remplacé en août 1860.

Bouvier Jean. Maire (DMF) de Brégnier-Cordon élu le 27 mars 1971, jusqu’en 1977.

Bouvier Jean-Louis. Agent municipal de Challex en l’an V, remplacé en l’an VI.

Bouvier Jean-Claude. Maire. Né le 15 novembre 1946, agriculteur, maire de Neuville-les-Dames élu en mars 2008.

Bouvier Jean-Louis. Maire. Né en 1788, propriétaire, maire de Brénaz nommé par arrêté du 17 juillet 1852, élu en tête au conseil municipal le 19 septembre, décédé et remplacé par arrêté du 27 avril 1853.

Bouvier Joseph. Maire de Villes nommé le 16 février 1832, remplacé par Jean Bouvier (voir notice) en ou avant 1852. Un Joseph Bouvier est nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 16 mai 1818.

Bouvier Joseph. Maire. Né en 1812, marchand, adjoint d’Ambérieux-en-Dombes nommé par arrêté du 26 août 1865, maire le 9 mars 1867, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871.

Bouvier Joseph. Maire. Né à Collonges le 13 mai 1840, fils de François Bouvier, cultivateur à Pierre, hameau de Collonges, et de Jacqueline Grevet. Propriétaire, maire de Collonges élu en mai 1896, réélu en mai 1900.

Bouvier Joseph. Maire de Rignat élu de 1900 à 1911.

Bibliographie : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987.

Bouvier Joseph. Maire. Né à Villes le 16 avril 1904, conseiller municipal de Villes élu en mai 1929, maire en janvier 1930, réélu en mai 1935, remplacé par arrêté du 24 novembre 1944, nommé par arrêté du 19 janvier 1945, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain de gauche), en mai 1953 et mars 1959, remplacé en 1965.

Bouvier Joseph Denis dit Bouvier-Martinet. Maire. Propriétaire, adjoint de Treffort nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 janvier 1822, maire de janvier 1826 à 1831. Un Joseph Bouvier-Martinet avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Dumartroy du 16 octobre 1815.

Bouvier Louis Charles. Maire. Fils de Pierre Bouvier et de Philiberte Maurier. Maire de Brénaz élu en décembre 1792.

Bouvier Marcel. Maire de Châtenay de mars 1971 (DVG) à 1977.

Bouvier Marcel. Maire. Né le 10 septembre 1923, fils de Marin Bouvier, agriculteur, et de Marie Thomas. Agriculteur, FFI le 1er août 1944, maire de Rossillon en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ) et juin 1995.

Bouvier Marie-Hélène. Maire. Née le 30 octobre 1947, cadre technique à la Sécurité sociale, maire de Villes élue en mars 2001 (DVD), réélue en mars 2008.

Bouvier Pascal Antoine. Maire, conseiller général. Né à Treffort le 30 mars 1793, fils de Jean Claude Bouvier, vigneron, et de Josephte Marie Pierret. Greffier de la justice de paix à Treffort, maire de Meillonnas nommé le 17 décembre 1844 jusqu’à sa mort à Meillonnas le 12 octobre 1850, à l’âge de 57 ans. Conseiller général élu par le canton le 27 août 1848.

Bibliographie : S. Soret, Meillonnas à la recherche de son passé, 1989.

Bouvier Pierre Marie Aimé. Maire. Né à Bourg le 15 août 1815, fils de Jean Baptiste Aimé Bouvier (voir notice Bouvier-Bonnet Jean Baptiste) et de Jeanne Marie Claudine Bonet. Avocat à Bourg, nommé maire de Revonnas par arrêté du 27 mars 1862, renouvelé le 26 août 1865, cité jusqu’en 1869. Il est mort à Bourg le 9 avril 1890.

Bouvier Raymond. Maire. Né le 16 juin 1929, dessinateur, maire de Villes élu en mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (DMF), mars 1983, mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD), remplacé en 2001.

Bouvier-Bonnet Jean-Baptiste François Aimé. Conseiller de préfecture, conseiller général. Né à Orgelet (Jura) le 4 janvier 1789, avocat reçu à Bourg le 31 août 1811, substitut du procureur du roi à Bourg de 1815 à 1818, il retourne au barreau avant d’être nommé le 26 octobre 1836 conseiller de préfecture-secrétaire général de l’Ain, poste créé par l’ordonnance du 1er mai 1832. Remplacé en juin 1842, il est juge d’instruction à Bourg jusqu’au 21 décembre 1859. Conseiller général pour le canton de Treffort élu en 1850, à la mort de Pascal Antoine Bouvier, réélu en 1854 avec 1614 voix sur 1619 votants et le 19 juin 1864, jusqu’à sa mort à Bourg le 30 mai 1867.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Bouzidi Oum-Saoud. Conseillère régionale. Documentaliste, conseillère municipale d’Attignat. Élue conseillère régionale (PS), le huitième pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes » au deuxième tour des élections des 14 et 21 mars 2010 (elle était en sixième position au premier tour sur la liste PS-PRG-MRC).

Bouzon Léon. Maire. Capitaine en retraite, délégué dans les fonctions de maire de Béligneux par arrêté préfectoral du 25 octobre 1941, puis président de la délégation spéciale à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 2 janvier 1942 jusqu’en 1944.

Bouzoud Albert. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 11 août 1887, propriétaire, maire (radical-socialiste) de Challex élu avant 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par le canton de Collonges le 18 octobre 1931, réélu le 10 octobre 1937, jusqu’en 1940.

Boyard Édouard. Maire. Cultivateur, maire de Granges élu le 1er mars 1903, remplacé en 1904.

Boyard Louis Constant. Maire. Né le 20 août 1822, cultivateur, maire de Granges élu en janvier 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 26 mai 1874.

Boyat Claude. Maire. Né en 1818, propriétaire cultivateur, maire de Manziat, nommé par arrêté préfectoral du 15 avril 1856, reconduit en 1860, 1865 et 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté du 10 février 1874, remplacé le 16 février 1876. Aux élections du conseil des 22 et 29 novembre 1874, il n’avait été élu qu’au deuxième tour.

Boyat Georges. Maire. Fils de Georges Boyat et de Claudine Feyeux. Maire de Chevroux nommé de septembre 1830 à sa mort à Chevroux le 23 avril 1832, à l’âge de 56 ans. et, si c’est le même, élu de 1848 à 1852.

Boyat Jean. Maire. Président du comité local de Manziat nommé par arrêté du 18 octobre 1944, désigné maire jusqu’en avril 1945.

Boyat Louis. Maire. Né à Chevroux le 1er novembre 1807, fils de Nicolas Boyat, cultivateur, et de Marie Françoise Renoud. Petit-fils de Georges Boyat et de Claudine Feyeux. Oncle de Georges Boyat (voir notice). Cultivateur, maire de Chevroux élu en 1848, remplacé en 1852, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878.

Boyat René. Maire de Boz élu en mai 1953 (républicain indépendant), réélu en mars 1959 et mars 1965 (SFIO).

Boyer Jean-Pierre. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Sermoyer le 14 décembre 1843, fils de Jean Pierre Benoit Boyet, propriétaire, et de Jeanne Marie Humbert Ferrand. Adjoint de Sermoyer élu en juin 1878, réélu en janvier 1881, remplacé en mai 1884, réélu en mai 1888 et 1892, maire en mai 1896, réélu en mai 1900, 1904 et 1908. Conseiller d’arrondissement élu dans le canton de Pont-de-Vaux le 28 janvier 1906, en remplacement de Joseph Girardin, démissionnaire. Réélu le 28 juillet 1907, jusqu’à son décès le 9 septembre 1909.

Boyer Jules. Maire de Fareins élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (socialiste indépendant) démissionnaire le 23 octobre 1948.

Boyer Mathieu. Maire de Boissey nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 6 prairial an VIII (26 mai 1800).

Boyer de Cadush Victor Marie Albert. Secrétaire général de l’Ain. Né le 7 août 1843, sous-préfet de Blaye le 1er juin 1871, de Gaillac le 14 juin, des Andelys en 1873, conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône le 6 janvier 1874, il démissionne le 10 janvier pour être nommé secrétaire général de l’Ain le 6 avril 1874, où il est remplacé le 23 juin.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Boyon Jacques Marc Marius Joseph. Maire, conseiller général, parlementaire, ministre. Né à Nantes le 30 septembre 1934, élève du lycée Lalande à Bourg, puis des lycées Charlemagne et Buffon à Paris, élève de 1957 à 1959 de l’École nationale d’administration, auditeur à la Cour des comptes, détaché la même année auprès du Premier ministre pour servir en Algérie, conseiller technique auprès du secrétaire d’État au Tourisme, Pierre Dumas, puis du secrétaire d’État à l’économie et aux Finances, Robert Boulin, de janvier à mai 1968, du ministre de la Fonction publique en juin et juillet 1968, du ministre de l’Agriculture en 1968-1969, du ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale de 1969 à 1972, directeur du cabinet du ministre chargé des relations avec le Parlement, Robert Boulin, en 1972-1973, directeur du cabinet du ministre des Transports puis de l’Industrie, Yves Guéna, directeur adjoint du cabinet du ministre de la Défense Jacques Souflet en 1974 et Yvon Bourges, directeur du même cabinet jusqu’en 1978. Sur la proposition de Pierre Dumas, il est candidat (Ve République) aux élections législatives du 5 mars 1967 dans la 1e circonscription de l’Ain, où il obtient 21,52 % des voix au premier tour, et se désiste au deuxième pour Paul Barberot (MRP). Candidat (ve République) aux législatives de 1973, il est devancé de quelques voix par le réformateur Paul Morin et largement par le sortant Paul Barberot qui est élu au deuxième tour. Il devient député de la 1e circonscription de l’Ain (Bourg) aux élections des 12 et 19 mars 1978, après avoir devancé Paul Barberot au premier tour et battu Louis Robin au deuxième par 36498 voix contre 33304. Battu aux élections des 14 et 21 juin 1981 par Louis Robin, il réintègre la Cour des comptes et il est nommé conseiller maître en 1986. Élu comme tête de la liste RPR aux élections du 16 mars 1986 à la proportionnelle de liste départementale (21,12 % des voix), il cède son siège à Lucien Guichon pour entrer le 19 août au gouvernement de son ami de trente ans Jacques Chirac, qu’il a connu à l’ENA, comme secrétaire d’État au ministère de la Défense d’André Giraud, jusqu’au 9 mai 1988. Aux élections législatives, au scrutin uninominal à deux tours, des 24 avril et 8 mai 1988, il est élu, battant avec 52,42 % le radical de gauche Dominique Saint-Pierre (47,57 %) qui avait été élu au scrutin départemental en 1986. Réélu aux élections des 21 et 28 mars 1993, avec 58,33 % des voix au deuxième tour en battant Pierre Fromont, il devient président de la commission de la Défense. Aux élections législatives du 25 mai et du 1er juin 1997, il est battu par le nouveau maire de Bourg, André Godin. Maire de Pont-d’Ain en mars 1971 (UDR), réélu en mars 1977 (RPR), mars 1983, mars 1989 (RPR) et juin 1995, président du SIVOM de la région de Pont-d’Ain créé le 18 décembre 1965 devenu communauté de communes Pont-d’Ain Priay Varambon. Membre du conseil général pour le canton de Pont-d’Ain élu le 18 octobre 1970, à la mort de Lucien Favellet, avec au premier tour 726 voix contre 450 à Galland, 359 à Dilas (démocrate), 327 à Julie (radical) et 320 à Mermet-Grandfille et, au deuxième tour, 1310 voix contre 553 à Dilas et 791 à Galland. Réélu au premier tour le 10 mars 1985 au premier tour avec 60,27 % des voix, il devient le président du conseil général le 16 avril 1984 par 16 voix contre 9 au socialiste Marcel Gache. Le 29 mars 1992, il est battu dans son canton au deuxième tour avec 49,04 % des voix par le maire DVG de Certines, Serge Fondraz (50,96 %), notamment pour n’avoir pas condamné l’installation d’une porcherie industrielle à Saint-Martin-du-Mont. Président de la Société d’équipement du département de l’Ain de juin 1982 à mars 2001. Président de 1984 à 1989 de la Fédération nationale des sociétés d’économie mixte. De 1990 à 1993, il a été trésorier national du RPR. En mars 2001, désirant être candidat à la mairie de Bourg, il est devancé à la candidature par Jean-Michel Bertrand. Il se résigne à être candidat à Pont-d’Ain, en quatrième position, sur une liste conduite par son premier adjoint, Maurice Coste. Aucun d’eux n’est élu.

Boyoux. Maire. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.

Boz Jean-Marie.* Maire*. Adjoint de Sault-Brénaz élu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu le 21 mars 1959, maire le 24 février 1963, remplacé en mars 1965, date à laquelle il redevient adjoint.

Bozérian Pierre Antoine. Maire de Briord nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 thermidor an X (10 août 1802).

Bozon André. Maire de Corlier en l’an VII et l’an VIII, remplacé . Renommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 28 juin 1824.

Bozon Andrée. Maire. Née le 25 février 1949, institutrice ADS, maire de Faramans élue en mars 2008.

Bozon Denis. Maire. Né Romagnieu, hameau de Virieu-le-Petit, le 1er novembre 1770, fils de Pierre Bozon et de Marie Revenaz. Clerc de notaire, puis notaire à Romagnieu de 1808 à 1817, maire de Virieu-le-Petit nommé par arrêté du 8 prairial an onze (28 mai 1803). Il est élu à cette fonction pendant les Cent-Jours avec 51 voix sur 58 votants, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 jusqu’à sa mort, à Virieu-le-Petit, le 10 octobre 1817. Le 1er septembre 1809, à la demande du curé Louis Dor, il est parrain d’une cloche de l’église.

Bibliographie : Manuscrit de l’abbé Oriol. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995. – ADA 4K6.

Bozon Eugène Alphonse (Alphonse Eugène). Maire. Né le 5 février 1837, cultivateur, adjoint d’Aranc nommé par arrêté du 18 mars 1875, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 mai 1881, élu maire en mai 1884, réélu en mai 1888 jusqu’en 1890. Il est toujours au conseil municipal en mars 1903.

Bozon Pierre-Joseph. Maire d’Aranc nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831.

Bozonet Claude Marie Honoré. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Marsonnas le 25 avril 1815, fils de Jean Marie Bozonet, géomètre, et de Louise Juliette Guimet. Reçu docteur en médecine à Paris le 29 mai 1839 avec une thèse titrée : Questions sur diverses branches des sciences médicales : 1° Rapports qui existent entre la colique de cuivre et la gastro-entérite ; 2° En quoi le cancer de la peau et des membranes muqueuses diffère-t-il des autres cancers. Membre de la commission municipale de Montrevel instituée par arrêté de Champvans du 15 mars 1848, il est élu maire le 2 mars 1851 et il est remplacé le 21 mars 1852. Conseiller municipal depuis 1860, nommé maire par décret impérial du 20 novembre 1864, reconduit par décret du 26 août 1865 et arrêté préfectoral du 26 août 1870. Il a voté non au plébiscite organisé par Napoléon III en 1870. Élu maire le 11 octobre 1870, réélu le 8 mai 1871, nommé par décret du 5 février 1874, démissionnaire et remplacé par arrêté du 5 mars 1877, puis renouvelé par décret du 10 avril 1879, en remplacement de Paul Auguste Amédée Chevalier démissionnaire en novembre 1878. Nommé de nouveau le 7 février 1881, élu le 6 mai 1882, réélu en mai 1884, remplacé en 1886. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Montrevel depuis le 8 janvier 1865, en remplacement de Chevallier décédé, conseiller général du canton le 3 avril 1876 jusqu’à sa mort à Montrevel le 21 octobre 1886. LH/348/88.

Bozonet Marie Honoré Paul. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Montrevel le 10 janvier 1852, fils de Claude Marie Honoré Bozonet (voir notice) et d’Adèle Brosse. Reçu docteur en médecine à Paris le 6 août 1879 avec une thèse titrée : Sur la respiration saccadée et sa valeur comme symptôme de la tuberculisation commençante. Conseiller municipal de Montrevel en 1886, maire élu le 15 mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, le 10 décembre 1919 (radical), remplacé en 1925. Conseiller général radical du canton de 1886 à 1922, il demande, le 29 août 1912, le retour des manuscrits de Guichenon, qui sont à la faculté de médecine de Montpellier. Il est élu député de l’Ain (2e circonscription) le 18 octobre 1903, dans une partielle provoquée par le décès du docteur Herbet avec 7675 voix contre 6693 à un autre radical, mais non soutenu par Joseph Pochon, Pierre Goujon. Réélu le 6 mai 1906 au premier tour par 9942 voix contre 4841 à Villefranche et le 24 avril 1910 par 7911 voix contre 4320 à Guillermin. Il échoue aux élections des 26 avril et 10 mai 1914, battu avec 6121 voix par un autre radical, Dérognat qui en recueille 7511. À la Chambre, il n’a eu aucune activité, excepté le dépôt d’un rapport sur un projet de loi déclarant d’utilité publique les travaux de restauration à effectuer dans le périmètre de la Valserine. Il est mort à Montrevel le 11 juin 1935. L’un de ses fils, commandant de compagnie au 23e RI a été tué en décembre 1915 à l’Hartmannswillerkopf.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – LH/19800035/243/32255.

Bozonet Pierre Marie. Maire de Confrançon élu d’août 1848 à 1852.

Bozonnet Anthelme. Maire. Né à Longecombe le 20 janvier 1774, fils de François Bozonnet et de Claudine Borron. Maire de Longecombe sous l’Empire durant 35 ans, nommé par arrêté du préfet Bossi du 27 décembre 1806, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en janvier 1842. Il est mort à Longecombe le 23 août 1842, à l’âge de 68 ans.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 104, « Longecombe », art. J. Taboidas, 1938. – ADA 4K9, 34 et 38.

Bozonnet Bernard. Maire. Né le 7 novembre 1945, informaticien, conseiller municipal de Lurcy en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD), remplacé en 1998.

Bozonnet Joseph. Maire de Villes cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Remplacé en 1795, agent municipal élu le 10 germinal an V (30 mars 1797), remplacé en l’an VI.

Bozonnet Louis Marie. Maire de Villes nommé en 1810, remplacé par arrêté du 20 janvier 1815, nommé le 8 juillet 1815 et remplacé après les Cent-Jours.

Bozonnet Pierre. Maire. Né en 1799, nommé maire de Saint-Denis (les-Bourg) nommé par arrêté du 15 octobre 1853, au décès de Pierre Boulon, et remplacé le 27 du même mois.

Bozonnet Pierre Louis. Agent municipal de Bourg-Saint-Christophe en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Brac de Bourdonnel Jacques Justin. Maire. Né à Lyon le 6 décembre 1775, fils de François Pierre Suzanne Brac (1725-1800) et de Jeanne Claire Guillin (1745-1789). Maire de Saint-André-d’Huiriat nommé de 1827 à 1830. Il est mort à Saint-Lager, Rhône, le 11 novembre 1853.

Brac de Châteauvieux. Antoine Marie Victor. Maire. Né à Paris, paroisse Saint-Roch, le 29 juillet 1779, fils de Jacques Joseph Brac de la Perrière (1726-guillotiné en 1794), fermier général, recteur de l’hôpital général de Paris, et d’Élisabeth Charlotte Passerat (1741-1801). Maire de Neuville-sur-Ain nommé en 1808, jusqu’à sa mort à Neuville-sur-Ain le 22 août 1813. Il habitait le hameau de Châteauvieux.

Brac de la Perrière Antoine Marie Adolphe. Maire. Né à Sainte-Foy-Lès-Lyon, Rhône, le 4 décembre 1807, fils d’André Brac de la Perrière (1771-1846), écuyer, avocat au parlement de Paris, maire de Belleville, et de Césarine Michel (1787-1869), propriétaire, maire de Meyriat nommé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, décédé à Meyriat le 28 septembre de la même année et remplacé par arrêté du 13 octobre 1865.

Brachet Benoit dit Pétré. Agent municipal. Né à Vieu le 10 avril 1744, fils de Louis Brachet et d’Anthelmette Bidet. Agent municipal* *de Vieu élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Brachet François.* Maire*. Fils de Jacques Brachet et de Jeanne Favier. Marchand de bois, maire de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794). Il est remplacé le 16 fructidor (2 septembre) de la même année.

Bibliographie : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934.

Brachet Jean-Jacques César. Maire de Vieu nommé du 8 décembre 1829 au 3 juillet 1843.

Brachet Mathieu. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 26 brumaire an III (16 novembre 1794), marchand de bois, maire d’Hauteville nommé par arrêté du 12 novembre 1840, remplacé le 5 février 1841, nommé par arrêté du 20 juillet 1867, reconduit le 26 août 1870, élu le 11 octobre 1870, réélu le 7 mai 1871, reconduit par décret présidentiel du 14 février 1874, puis du 9 février 1878. En faillite déclarée le 10 juillet 1879, il est remplacé le 17 octobre. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville le 30 décembre 1866, en remplacement d’Auguste Dumarest décédé. Réélu le 8 octobre 1871 et le 4 novembre 1877 (10000 F de revenus), révoqué en août 1879.

Brachet Raymond. Maire. Né le 9 février 1908, maire de Conzieu élu en mars 1965 (UNR), réélu en mars 1971 (REI) et mars 1977 (PRI).

Brachet Yvette. Conseillère régionale. Professeur d’économie, conseillère municipale de Bellegarde, élue conseillère régionale, le sixième pour l’Ain, sur la liste conduite par Jean-Jack Queyranne « de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes » au deuxième tour des élections des 14 et 21 mars 2010 (elle était en quatrième position au premier tour sur la liste PS-PRG-MRC).

Braconnier Claude. Membre du directoire du district de Bourg cité en fructidor an II.

Braconnier Nicolas. Originaire de Ceyzériat, membre du directoire du district de Bourg nommé par Boisset le 28 thermidor an III (15 août 1794).

Braise Clément. Maire. Né à Seyssel le 4 avril 1871, fils de Claude Braise, marchand drapier, et de Françoise Faurax. Marchand drapier, adjoint de Seyssel élu en mai 1908, remplacé en 1912, maire (radical-socialiste) en cours de mandat vers 1924, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.

Braise Félix (Jules Félix). Maire. Né à Culoz le 10 août 1872, fils de François Braise,* *et de Françoise Constance Barbier. Cousin germain de Clément Braise (voir notice). Marchand de tissus, maire (progressiste) de Culoz élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat. Il est mort à Culoz le 29 janvier 1931.

Bramel Jean-Pierre Joseph. Conseiller de préfecture. Né le 3 février 1886, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 22 décembre 1891, des Pyrénées-Orientales le 31 décembre 1892 jusqu’en juillet 1895.

Bibliographie : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Bramerel Léon. Conseiller d’arrondissement. Né le 15 mars 1878, receveur buraliste, adjoint de Crozet élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, 1929 et 1935, vice-président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 novembre 1944, nommé adjoint et réélu en mai 1945. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 14 décembre 1919, réélu le 19 juillet 1925, le 18 octobre 1931 et le 10 octobre 1937, jusqu’en 1940.

Branche Candide (Honoré François Candide). Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 30 germinal an XI (20 avril 1803), fils de Claude Joseph Branche, notaire et châtelain d’Heyriat et de Mornay, puis juge de paix, - et de Louise Marie Pochet. Propriétaire, juge de paix après 1860, maire de Mornay nommé depuis septembre 1830, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Izernore en 1833, constamment réélu, notamment le 3 septembre 1848 et en 1854 par 1178 voix sur 1181 votants, jusqu’à son décès à Mornay le 24 juin 1863.

Branche Claude. Maire. Député de la paroisse de Charnoz le 23 mars 1789 pour le Tiers État, à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg. Agent municipal en l’an IV, remplacé, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé et remplacé en 1801.

Branche Claude Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 3 février 1753, fils de Jean-Joseph Branche (1720-1784), notaire à Saint-Martin-du-Fresne. Notaire à Mornay de 1780 à l’an VI, administrateur du district de Nantua élu en mai 1790, conseiller d’administration du même district nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794), nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale du canton de Sonthonnax. Conseiller de l’arrondissement de Nantua nommé en 1800, cité jusqu’en 1809 et de 1816 à 1822. Juge de paix cité en 1806.

Branche Étienne. Voir Merloz Étienne.

Branche Jules. Maire. Avocat à la cour d’appel de Lyon, maire de Saint-Jean-de-Niost élu le 19 avril 1935, révoqué de ses fonctions de maire par arrêté ministériel du 11 juin 1941 et déclaré démissionnaire d’office de ses fonctions de conseiller municipal par arrêté préfectoral du 21 juin 1941. Résistant, membre du comité départemental de libération de l’Ain en décembre 1944, au titre des personnalités. Il est mort le 27 avril 1945.

Branche Marcel. Maire. Né le 23 novembre 1925, maire de Saint-Jean-de-Niost élu en mars 1977 (socialiste) jusqu’en 1983.

Branche Michel. Maire. Né à Saint-Jean-de-Niost le 10 décembre 1810, fils de Blaise Branche, laboureur, et de Marie Gala. Propriétaire (1 000 F de revenus en 1855), maire de Saint-Jean-de-Niost élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Branche de Merloz Étienne Emmanuel de. Maire. Né à Nantua le 18 avril 1778, fils de Joseph César Branche de Merloz (voir notice) et d’Anne Catherine Magneval. Maire de Mornay nommé en 1808, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 27 novembre 1815. Il a épousé en 1807 Marie Louise Meurier, fils du sous-préfet Jean Baptiste Meurier (voir notice) et de Marie Louise Auvêque.

Branche de Merloz Joseph César. Président de l’administration municipale de canton. Syndic général du Tiers-État de la province du Bugey, avocat, juge au tribunal civil du deuxième arrondissement de l’Ain. Président de l’administration municipale du canton de Nantua élu en l’an IV, remplacé en l’an VII.

Branchu Ferdinand. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 22 juin 1844, boulanger, adjoint de Divonne élu en mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892, 1896 et 1900, remplacé en 1903. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton le 1er août 1886, réélu le 31 juillet 1892, le 28 juillet 1895 sans concurrent et le 21 juillet 1901 sans concurrent, jusqu’en 1907.

Branchu Georges.* Maire*. Né le 1er octobre 1927, ouvrier verrier, maire de Châtillon-la-Palud en mars 1983, réélu en mars 1989 (socialiste).

Branchu Jean-Baptiste. Maire. Agent municipal de Cormaranche, élu le 2 avril 1797, remplacé le 30 mars 1798.

Bibliographie : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Branchu Joseph. Maire. Syndic de Cormaranche en 1787 et 1788, officier municipal élu le 23 février 1790, réélu le 3 novembre 1791, installé maire le 3 avril 1794, remplacé le 27 décembre.

Branchy Gérard. Maire, conseiller général. Né le 29 avril 1950, professeur au collège de Villars-les-Dombes, premier adjoint de Versailleux, élu maire le 10 juillet 2003, en remplacement de Michel Nesme démissionnaire. Réélu en mars 2008. Troisième vice-président de la communauté de communes du canton de Chalamont élu le 11 avril 2008. Conseiller général (DVG) du canton de Chalamont élu le 16 mars 2008 avec 53,11 % des voix contre Laetitia Billot-Trebucco (UMP).

Brand Gaston. Maire d’Echevenex élu le 18 mai 1945, réélu en novembre 1947 (républicain indépendant) jusqu’en mai 1953.

Brand Camille. Maire de Saint-Denis-en-Bugey élu en mars 1965 (extrême gauche), réélu en mars 1971 (extrême gauche) et 1977, remplacé en 1983.

Brandon Marin. Maire. Né à Chatonod le 23 janvier 1855, fils d’Antoine Brandon, cultivateur à Chatonod, et de Claudine Garin. Cultivateur, maire de Saint-Champ et Chatonod élu en 1898, remplacé en 1900.

Brangier Charles François Joseph (puîné). Né à Bourg le 4 octobre 1753, fils de Louis François Brangier de la Touvière (1714-1783), légiste de l’université de Paris, avocat en parlement, et d’Anne Daniel Duval. Avocat en parlement, conseiller de la ville de Bourg du 21 décembre 1784 au 15 juin 1788, date à laquelle il est nommé premier syndic au détriment de Gauthier des Orcières (voir notice) et premier officier municipal jusqu’au 19 novembre 1790. Nommé par lettres patentes du 19 juillet 1788 conseiller avocat du roi au Grand bailliage de Bresse pour trois mois, Député de la ville de Bourg pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres, réunie le 23 mars 1789 pour les États généraux, élu le 3 janvier 1791 juge au tribunal du district de Bourg, jusqu’au 27 janvier 1794, date de sa destitution par Albitte qui le fait arrêter incarcérer le 15 pluviôse an II (3 février 1794). Libéré, il est nommé le 18 août 1794 par Boisset procureur de la commune de Bourg, jusqu’au 21 mars 1795, date à laquelle il est nommé juge au tribunal du district, puis le 26 octobre de la même année juge au tribunal civil du département de l’Ain. Nommé le 9 avril 1800 juge au tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Bourg, il en devient président le 2 avril 1811. Il est mort à Bourg le 13 septembre 1828. LH/351/88.

Brangier Pierre (aîné). Commissaire du pouvoir exécutif de l’Ain. Né à Bourg-en-Bresse le 27 mai 1751, fils de Louis François Brangier de la Touvière (1714-1783), légiste de l’université de Paris, avocat au Parlement et d’Anne Daniel Duval. Avocat en parlement, homme de loi à Bourg, secrétaire du conseil général de l’Ain élu le 7 juin 1790, destitué le 12 octobre 1793 et remplacé par Juvanon. Mis en arrestation par Albitte et incarcéré le 15 pluviôse an II (3 février 1794). Libéré, membre du directoire du district de Bourg nommé par Boisset le 28 thermidor an III (15 août 1794), il est nommé, à titre provisoire, le 6 brumaire an IV (28 octobre 1795) et à titre définitif le 14 pour remplir les fonctions de commissaire du pouvoir exécutif du département de l’Ain, qui a remplacé le procureur général syndic selon les dispositions de la Constitution de l’an III. Remplacé par Morand le 10 nivôse an IV (31 décembre 1795), il est nommé secrétaire général provisoire de l’administration du département, en l’absence de Marchand, du 24 nivôse an IV (14 janvier 1796) au 4 thermidor (22 juillet).

Brangier de la Touvière Charles Antoine Gabriel. Maire. Né à Châtillon-les-Dombes le 8 mars 1822, fils de Gabriel Brangier La Touvière (voir notice), rentier, et de Marie Adélaïde Humbert. Rentier, maire de Châtillon-sur-Chalaronne nommé par décret du 23 janvier 1869, jusqu’en 1872.

Brangier de la Touvière Gabriel. Conseiller général. Né à Bourg-en-Bresse le 6 mai 1781, fils de Pierre Brangier (voir notice) et de Françoise Humbert. Propriétaire à Châtillon-sur-Chalaronne, il obtient le 14 janvier 1863, avec son fils Charles Antoine Gabriel (voir notice) de faire suivre son nom de « de la Touvière ». Son grand-père portait ce nom en 1853, pour le baptème de Charles François Joseph Brangier. Conseiller général élu par le canton de Châtillon-sur-Chalaronne de 1833 à 1836 et de 1845 à 1848.

Braquy Jean-Baptiste. Maire, conseiller général. Né le 21 décembre 1828, directeur d’institution libre, maire de Dagneux élu le 4 octobre 1870, réélu le 8 mai 1871 jusqu’à sa révocation par arrêté ministériel du 20 février 1874 (voir Raffier-Dufour). Nommé par arrêté du 24 mai 1876, révoqué par décret du 20 juin 1877, élu le 21 janvier 1878, réélu le 23 janvier 1881, il est remplacé en février 1883. Si c’est le même, il semble avoir été élu au conseil municipal en 1904 et maire pendant trois mois en février 1907. Conseiller général, républicain de gauche, du canton de Montluel du 8 octobre 1871 à sa démission en 1883.

Brasy Pierre (Brazi, Brazy). Maire de Bouligneux nommé par arrêté du préfet Dumartroy du11 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1827.

Bravet Émile Claude. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Ceyzériat le 15 novembre 1873, il termine une carrière comme officier d’administration. Installé comme cafetier à Ambérieu-en-Bugey, il est élu maire en décembre 1919 (SU), réélu en mai 1925 (républicain socialiste), mai 1929 (républicain socialiste) jusqu’en septembre 1934, réélu en mai 1935, remplacé en mars 1941. Conseiller de l’arrondissement de Belley, élu par le canton d’Ambérieu le 14 décembre 1919, conseiller général du canton de Chalamont de 1922 à 1928 et du canton d’Ambérieu-en-Bugey de 1928 à 1941. Le 2 décembre 1934, le conseiller d’arrondissement Louis Vachez avait été élu conseiller général, mais l’élection ayant été annulée, Bravet avait été réélu le 17 février 1935. Député républicain socialiste de l’arrondissement de Belley le 29 avril 1928, au deuxième tour, par 9164 voix contre 7693 à Carrier, il siège dans le groupe des républicains socialistes, intervient sur les incendies dus aux installations électriques défectueuses, sur le budget de la guerre et dépose plusieurs propositions de loi. Réélu aux élections des 1er et 6 mai 1932 par 9935 voix contre 6552 à Giguet, il dépose des propositions de loi, notamment une proposition tendant à rendre obligatoire, pendant la saison froide, le port de sous-vêtements dans les établissements d’enseignement. Aux élections du 26 avril 1936, mis en minorité au premier tour par Aimé Quinson, il déclare se retirer de la vie politique. Il reste cependant conseiller général jusqu’à ce que le régime de Vichy le déclare démissionnaire en vertu des dispositions de la loi du 11 août 1940 sur les sociétés secrètes. Il est mort à Ambérieu-en-Bugey le 21 janvier 1942. Il était en 1936 le chef de file de l’Union socialiste et républicaine dans le département, parti né de la fusion des partis socialiste français, socialiste de France et républicain socialiste, et présidé par Paul-Boncour dont le secrétaire général était Marcel Déat, ministre de l’Air. Alfred Fabre-Luce, candidat malheureux à cette date dans la circonscription de Trévoux et qui s’était vu refuser l’investiture par ce parti dont il était membre, dans Le Grand Jeu paru en 1962, décrit ainsi Bravet avec sa méchanceté satirique coutumière : « personnage ventripotent et farfelu qui ne parlait de lui-même qu’à la troisième personne ».

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Tony Révillon.

Brayard Jean. Maire. Né le 2 juillet 1925, fils de Joseph (voir notice), agriculteur, élu conseiller municipal de Reyssouze lors d’une élection complémentaire le 13 août 1792 provoquée par le décès de son père, 1er adjoint du 20 mars 1971 à 1983, maire le 17 mars 1989 (MAJ), réélu le 16 juin 1995 (PRG). Il ne se représente pas en mars 2001.Il est mort à l'hôpital de Pont-de-Vaux en juin 2019.

Brayard Jean-Baptiste. Maire. Né à Vescours le 24 juin 1777. Adjoint de Vescours nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1832 à 1837. Il est mort à Vescours le 21 mars 1842.

Brayard Joseph. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Vescours le 31 mars 1901, cultivateur, conseiller municipal délégué de Reyssouze de février à septembre 1940 lors de la mobilisation du maire, adjoint le 18 mai 1945, maire le 26 octobre 1947 (socialiste indépendant), réélu le 3 mai 1953 (radical-socialiste), le 17 mars 1959, le 20 mars 1965 (radical) et le 20 mars 1971 (radical). Conseiller général du canton de Pont-de-Vaux élu le 30 septembre 1945, réélu (divers gauche) le 14 octobre 1951 contre Joseph Gagnière, le 20 avril 1958 au premier tour, jusqu’à sa mort survenue le 2 juillet 1972. Tête de la Liste d’Action Paysanne aux législatives du 17 juin 1951. Suppléant du candidat radical-socialiste, Émile Bouvard, aux élections législatives des 23 et 30 novembre 1958 dans la 1e circonscription de Bourg. Sénateur de l’Ain élu au deuxième tour le 26 avril 1959 avec 425 voix sur 997 suffrages exprimés, inscrit à la gauche démocratique, réélu le 23 septembre 1962 au scrutin de ballottage avec 549 voix contre 440 à Guy de La Verpillière. Le 26 septembre 1971, il se retire après le premier tour. Il a créé le premier syndicat intercommunal des chemins, en collaboration avec Paul Michaud, ingénieur des TPE de la subdivision de Pont-de-Vaux.

Brayard Pierre Camille. Maire. Né à Curciat-Dongalon le 19 février 1849, fils de Claude Louis Brayard (1811-1863), aubergiste, et de Marie Josephte Pacaud (1822-1873). Boulanger, aubergiste, maire de Curciat-Dongalon élu en 1893, réélu en mai 1896, et mai 1900. Il est mort à Curciat-Dongalon le 10 novembre 1926.

Brazier Paul. Maire. Né le 7 décembre 1938, transporteur, conseiller municipal de Birieux en mars 1989, maire élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (UDF) et mars 2008. Deuxième vice-président de la communauté de commune Centre Dombes élu le 18 avril 2008.

Bréban Benoit. Maire de Rancé élu le 2 décembre 1792. Le curé Versel, président de l’assemblée des citoyens actifs, et Bréban avaient demandé à ce que les citoyens prononcent leur vote à haute voix, votes recueillis par le même Bréban, secrétaire de séance. Il est remplacé le 8 décembre dans les mêmes conditions par Hardy, puis, après intervention du département qui annule les deux élections, par Barthélémy Fray le 3 mars 1793, dans une assemblée où a été délégué Simon Joseph Gouvion, membre du directoire du district. Elu agent municipal en l’an VI, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800).

Bréchet Melchior (Joseph Melchior). Maire. Né (Blanchon, mais reconnu par son père le 9 septembre 1812 lors de son mariage à Bourg) à Bourg le 23 mars 1812, fils de Joseph Melchior Bréchet, propriétaire né en 1774) et de Marie Barbe Julie Blanchon (fille d’un notaire de Ceyzériat). Notaire, maire de Tossiat élu le 4 octobre 1870 jusqu’au 8 mai 1871. Il est mort à Tossiat le 20 août 1880. Un Joseph Melchior Bréchet a été notaire à Châtillon-sur-Chalaronne de 1844 à 1855. BIBLIOGRAPHIE :Bulletin municipal de Tossiat, n° 25, 2007, les maires de Tossiat, par Claude Guy.

Brédy Jean Claude. Maire. Né à Certines le 19 septembre 1789, fils de François Brédy (1761-1800). Maire de Certines nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 mai 1820. Maire de la Tranclière nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1827. Nommé à nouveau de 1829 à 1834.

Brédy Joseph. Maire de Certines nommé par arrêté du 22 mai 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1844.

Brédy Joseph. Maire. Né à Certines le 12 décembre 1822, fils de François Brédy, propriétaire, et de Marie Françoise Curnillon. Cultivateur, maire de Certines élu en septembre-octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Breillot Henri Marie Ferdinand. Conseiller de préfecture. Né le 2 mai 1876, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 8 janvier 1907, remplacé le 2 mai.

Breidenstein-Jullien Odette. Maire. Née le 13 novembre 1937, maire* *d’Ambléon élue en mars 2008.

Brelat Étienne. Maire. Né à Seyssel le 23 décembre 1786, fils de Philibert Brelat et de Thérèse Nicolier. négociant, maire de Seyssel nommé en 1851, remplacé par arrêté du 17 juillet 1852.

Brémal Jean-Baptiste. Maire. Notaire (2000 F de revenus) à Lent de l’an III à 1819. Maire de Lent et Longchamp nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, jusqu’à sa mort à Lent le 29 mai 1826, à l’âge de 58 ans. Notes de police sous l’Empire (ADA 3M2) : « Bonne moralité et bonnes opinions politiques. Sans avoir des valeurs marquantes, il remplit bien la place qu’il occupe ».

Brendel. Professeur à Oyonnax, membre du comité départemental de libération nommé en décembre 1944, au titre des personnalités.

Bressan Michel. Maire. Adjoint de Virignin, faisant fonction de maire du 15 juin 1998 au 16 juillet de la même année.

Bressand Bernard. Maire. Né le 5 décembre 1932, agriculteur, maire de Villemotier le 28 mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF), mars 1983 et mars 1989 (RPR). Candidat (sans étiquette) au premier tour des cantonales de Coligny le 18 mars 1979.

Bressat Benoît. Maire de Niévroz élu en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959.

Bressat Lucien.* Maire* de Niévroz (centre-gauche) élu en cours de mandat après 1965, remplaçant Jean Fischer, et réélu en mars 1971 (DVG).

Bressoud Jean. Maire de Villemotier nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794).

Bret Pierre Joseph. Maire d’Échallon nommé de mai 1832 à 1840 et élu de 1848 à 1852.

Bret Benjamin Léon. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Échallon le 17 juin 1867, fils de Jules César Bret (voir notice) et de Marie Françoise Mermet. Cultivateur et lapidaire, maire d’Échallon élu en mai 1896, réélu le 20 mai 1900 (républicain) et en mai 1904, remplacé le 13 janvier 1907. Conseiller de l’arrondissement de Nantua, élu par le canton de Nantua le 2 août 1896, en remplacement de Druard décédé. Réélu le 21 juillet 1901, jusqu’en 1907.

Bret François. Agent municipal. Officier de santé, maire d’Échallon élu en brumaire an IV (novembre 1795), remplacé en l’an VII.

Bret François. Maire d’Échallon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, renouvelé (François Marie) par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 29 avril 1823. Voir Bret-Desgranges.

Bret François Auguste. Maire. Né à Échallon le 17 mai 1817, fils de Maurice Bret et de Marie Claudine Clément-Godet. Petit-fils de François Bret (voir notice) alors maire de la commune. Aubergiste au Crêt, nommé adjoint d’Échallon en août 1865, reconduit par arrêté du 27 mai 1876, maire élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, décédé à Échallon le 13 octobre 1878.

Bret Jean Baptiste. Maire d’Échallon nommé en janvier 1835, remplacé en octobre 1840.

Bret Jean-François Xavier. Maire. Né à Échallon le 24 janvier 1847, fils de François Auguste Bret (voir notice) et de Marie Sophie Maire. Cultivateur, maire d’Échallon élu en mai 1884, remplacé en 1888.

Bret Joseph. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 12 février 1882, adjoint de Lent élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), maire en mai 1929 (républicain radical), réélu en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par ce canton au deuxième tour le 9 juin 1935, en remplacement de Benoît Poncin. Réélu le 17 octobre 1937.

Bret Joseph Auguste. Maire. Né le 14 octobre 1818, marchand de bois, maire de Saint-Germain-de-Joux nommé par arrêté du 22 février 1862, remplacé en 1865 (Rapport de police : « Influence peu importante. Commune dont les esprits sont divers et assez difficiles à administrer »).

Bret Jules César. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Échallon le 7 mai 1836, fils de Pierre Joseph Bret (voir notice) et de Marie Joséphine Jacquemet. Officier de santé reçu à Lyon en septembre 1864 (1500 F de revenus en 1874), maire d’Échallon élu en septembre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, remplacé le 12 octobre 1876, réélu le 20 novembre 1881, remplacé en mai 1884, réélu en mai 1888. Conseiller de l’arrondissement de Nantua élu par le canton d’Oyonnax le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874, le 1er août 1880 et le 1er août 1886 contre Lacour, jusqu’à son décès le 23 mars 1892.

Bret Louis. Maire (socialiste) de Dompierre-sur-Veyle élu en mars 1971.

Bret Pierre Joseph. Maire. Né vers 1783, docteur en médecine, maire d’Échallon nommé de mai 1832 à janvier 1835.

Bret-Desgranges François. Maire d’Échallon cité en 1809. Voir Bret François.

Bret-Prapont Claude Joseph (Bret). Maire. Meunier, maire d’Échallon nommé en 1801. Il ne semble pas avoir siégé. Prapon est un hameau d’Échallon.

Bret-Meunier François (Meunier). Maire d’Échallon nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du même préfet du 2 prairial (22 mai 1800).

Bret-Meunier Pierre. Maire d’Échallon nommé par arrêté du préfet Ozun du 2 prairial an VIII (22 mai 1800). Il réside au hameau de Prapont. Il est cité jusqu’en 1806.

Bretin Marius Antoine. Parlementaire. Né à Chalon-sur-Saône le 18 mai 1910, il est maraîcher-horticulteur à Trévoux. Socialiste, il est exclu de la SFIO pour s’être présenté et avoir été élu aux municipales du 26 octobre 1947 en 16e position sur la liste MRP. Il est d’ailleurs réélu en mai 1953. Président d’un syndicat agricole, il rejoint l’UDCA de Pierre Poujade. Il est candidat aux élections législatives du 2 janvier 1956, comme tête de la liste d’Union et de fraternité française de l’Ain. Cette liste obtient 15,3 % des suffrages et Marius Bretin est élu avec un communiste, un radical et un indépendant paysan. À l’Assemblée, il intervient en faveur de la petite exploitation familiale et contre le Marché commun : « Nous désapprouvons un projet dont l’avenir dira la nocuité et l’inconsistance. » Le 22 juillet 1957, il quitte le mouvement de Pierre Poujade pour adhérer au groupe paysan. Le 2 juin 1958, il soutient le programme présenté par Charles de Gaulle et le 3 vote les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Candidat aux élections législatives de novembre 1958, dans la 3e circonscription (Trévoux), il obtient au premier tour 3 002 voix sur 42 109 suffrages exprimés et disparaît de la vie politique. Il est mort à Trévoux le 1er juin 1996.

Bibliographie : Dict. des parlementaires français 1940-1958.

Breton Lucien. Maire. Artisan teinturier, maire de Beynost élu le 26 mars 1965 (MRP) et remplacé en cours de mandat le 23 juillet 1969.

Breton Xavier. Parlementaire. Né à Darney (Vosges) le 25 novembre 1962, élève du lycée d’Épinal, étudiant en droit et en sciences politiques, chef de cabinet du maire de Saint-Malo, membre en 1989 et 1990 du cabinet du président RPR du conseil général de l’Yonne, directeur en 1990 du district du Bas-Bugey à Belley, attaché en 1995 du groupe URA (UDF) au conseil régional Rhône-Alpes présidé par Charles Millon, il rejoint en mars 1999, le Conseil général de l’Ain, présidé par Jean Pépin, puis par Charles de la Verpillière, comme chargé de l’aménagement du territoire et des affaires européennes. Premier adjoint au maire de Bourg-en-Bresse du 19 mars 2001 au 16 mars 2008, vice-président de la communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse du 1er janvier 2002 au 16 mars 2008, il gère la mairie lors de la maladie de Jean-Michel Bertrand. Il est élu député (UMP) de l’Ain dans la 1e circonscription le 17 juin 2007, au deuxième tour, avec 53,66 % des voix contre 46,34 % au socialiste Jean-François Debat.

Brévard Joseph. Maire. Né à Belley le 29 novembre 1778, fils de Pierre Brévard (1752-1818), huissier audiencier au bailliage du Bugey, et de Josephte Guillet. Maire de Pugieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 décembre 1822, nommé maire d’Andert-Condon le 15 décembre 1831, démissionnaire le 5 décembre 1838. Il est mort à Andert-Condon le 5 octobre 1839, à l’âge de 61 ans.

Brevet Alexis. Maire. Né à Viriat le 17 mai 1790, fils de Joseph Brevet (1748-1832) et d’Antoinette Burtin. Cultivateur à Marillat (Marillac), maire de Viriat nommé en 1854, reconduit par arrêté du 10 juin 1855 et en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 25 mars 1862.

Brevet Antoine. Maire, conseiller général. Né à Salornay-sur-Guye, Saône-et-Loire, le 3 septembre 1880, fils de Joachim Brevet et de Marie-Louise Dégletane. Médecin, maire de Pont-de-Veyle élu en décembre 1919 (radical), jusqu’en 1925. Conseiller général du canton de 1919 à sa mort survenue le 18 septembre 1936.

Brevet Benoît. Maire de Saint-Cyr-sur-Châtillon (Saint-Cyr-de-Relevant) élu le 9 décembre 1792, agent municipal en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Brevet Claude François Joseph. Maire de Malafretaz nommé d’octobre 1852 à 1860.

Brevet Denis. Maire. Laboureur, député de Vaccagnolas (Vacagnole, paroisse devenue hameau d’Attignat en 1790) pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres à Bourg le 23 mars 1789. Maire d’Attignat et Grangeat nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 19 par Claude Joseph Rousset agent national du district de Bourg.

Brevet Élie. Maire. Né à Curtafond le 8 février 1900, maire (radical) de Curtafond élu en mars 1959, réélu en mars 1965 jusqu’en mars 1971.

Brevet François. Maire. Né à Viriat le 12 mars 1771, fils de Pierre Brevet et de Jeanne Marie Matraz. Maire de Polliat nommé en 1815, confirmé par arrêté du préfet Dumartroy du 29 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1825, nommé à nouveau en octobre 1830, remplacé en 1831.

Brevet Gérard. Maire. Né le 7 mars 1950, conseiller municipal de Hautecourt-Romanèche élu en 1995, adjoint en 2001, maire en mars 2008.

Brevet Jean-Marie. Maire. Né aux Greffets, hameau de Viriat, le 1er novembre 1825, fils de Jean Claude Brevet, cultivateur, et de Marie Claudine Bernard. Maire de Viriat nommé par arrêté du 8 juin 1865, en remplacement de Sosthéne de Varine démissionnaire. Renouvelé en août, élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 26 février 1874, réélu le 12 octobre 1876, démissionnaire et remplacé en janvier 1877, après avoir construit la mairie.

Bibliographie : Pré-inventaire des cantons de Péronnas et Viriat, 1997.

Brevet. Joseph.* Maire.* Agent national de Viriat nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794). Maire de Viriat et Fleyriat nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du 2 thermidor an VIII (21 juillet 1800). Il habitait au hameau de Marillat.

Brevet Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Malafretaz nommé le 27 septembre 1834, renouvelé le 17 juin 1837 et le 1er octobre 1840, démissionnaire et remplacé en 1844.

Brevet Joseph. Maire. Adjoint d’Attignat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de septembre 1830 à 1835. Les annuaires le portent maire jusqu’en 1837.

Brevet Joseph. Maire d’Étrez élu en mai 1925 (républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en mai 1945.

Brevet Maurice. Maire. Né vers 1796, maire de Viriat nommé depuis 1831, élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, remplacé en 1854.

Brevet Pierre. Maire. Né à Craz, adjoint de Foissiat nommé maire provisoire par arrêté du préfet Capelle du 9 novembre 1814 et définitif par arrêté du 29 novembre 1814, remplacé en septembre 1815, puis nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 février 1816, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 novembre 1820, nommé par arrêté du préfet Rogniat du 28 janvier 1822, jusqu’en 1827. Il est mort à Foissiat le 30 août 1832, à l’âge de 67 ans.

Brevet Pierre.* Maire*. Né le 5 août 1941, directeur commercial, 2e adjoint de la Chapelle-du-Châtelard en mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD).

Brevet René. Maire. Né le 8 juin 1952, fils d’Alphonse Brevet, chauffeur poids lourds, et de Madeleine Jullin. Agent de maîtrise, élu au conseil municipal de Vésines en juin 1995, maire en cours de mandat, en remplacement de Roger Jullin, et réélu en mars 2001 (DVD).

Brevier Claude Joseph. Maire. Né en 1822, cultivateur, maire d’Ambutrix nommé en 1865, reconduit en août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 8 octobre 1876, remplacé en janvier 1878.

Briançon Raoul. Maire. Né à Chalamont le 9 février 1912, adjoint de Douvres élu en mars 1959, maire en mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (REI).

Briche André Jean Élisabeth de. Sous-préfet de Trévoux. Né le 28 mai 1766, après avoir rempli différents postes de sous-préfet, nommé à Trévoux le 6 septembre 1820, puis le 21 août 1822 à Boussac.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Bricod Joseph. Agent municipal d’Aranc élu le 10 frimaire an V (30 novembre 1796). Il avait été élu adjoint le 15 brumaire an IV (6 novembre 1795).

Brigand Jacques. Maire de Saint-Jean-de-Gonville nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (7 octobre 1795).

Briel Benoit. Maire. Né à Rancé le 11 juin 1765, fils de Pierre Briel (1731-1788) et de Suzanne Pichat. Officier municipal de Rancé élu le 3 mars 1793, agent municipal élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire de Rancé nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et remplacé en 1817. Il est mort à Rancé le 1er décembre 1816.

Brillat Hippolyte Rosély. Maire. Né (Hippolyte Roséli) à Lochieu le 13 octobre 1840, fils de Claude Brillat, cultivateur, et de Rosalie Cuzieu. Menuisier, élu au conseil municipal de Lochieu, en dernière position, le 6 janvier 1878, maire élu le 11 septembre 1886, réélu le 20 mai 1888, remplacé en 1889. Il est élu adjoint le 1er mai 1896, réélu le 20 mai 1900 et le 15 mai 1904, remplacé en octobre 1905.

Brillat Jean-Baptiste.* Maire. *Né à Vieu le 29 septembre 1769, fils de Jean Louis Brillat dit Lochu (né en 1738 au hameau de Chongnes) et de Charlotte Crussy. Nommé maire de Vieu par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800, le préfet porte Louis), remplacé (Jean Louis) par arrêté du préfet de Coninck du 4 fructidor an XI (22 août 1803), nommé le 28 mars 1808, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1818, nommé à nouveau par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Vieu le 18 avril 1825 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 5 mai 1825. Il avait épousé à Vieu en 1793 Louise Marie Maréchal, fille d’Anthelme Étienne Maréchal (voir notice) et de Marie Termoz.

Brillat Jean-Louis. Maire. Né à Belley le 30 août 1732, fils d’Étienne Brillat (1694-1723) et d’Anthelmette Berthet (1697-1751). Maire de Magnieu nommé par arrêté de Tellier du 7 nivôse an III (27 décembre 1794), installé le 26 pluviôse (14 février 1795) par Claude Anthelme Charcot, membre du comité révolutionnaire du district de Belley. Il est mort à Magnieu le 10 juillet 1811 à l’âge de 79 ans.

Brillat des Terreaux Jean Marie Scipion. Conseiller d’arrondissement. Né le 22 février 1795, neveu de Jean Anthelme Brillat-Savarin et fils de Marie François Xavier Brillat-Savarin (1760-1827). Avocat à Belley inscrit au barreau du bailliage le 23 mai 1821, conseiller de l’arrondissement nommé de 1830 à 1833, juge de paix de Champagne en 1839. Il est mort le 30 mai 1874.

Brillat-Savarin Anthelme Joseph. Maire. Né le 31 octobre 1849, petit-neveu du célèbre Jean Anthelme Brillat-Savarin et fils de Joseph Hector Brillat-Savarin (voir notice) et de Marie Carrel. Avocat inscrit à Belley le 3 novembre 1870, maire de Pugieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, décédé le 3 novembre 1917.

Brillat-Savarin Jean Anthelme. Maire, parlementaire. Né à Belley le 2 avril 1755, il descendait par son père, Marc-Anthelme (1730-1790), procureur du roi au bailliage de Belley par provisions du 12 septembre 1748, d’une vieille famille d’hommes de loi, qui habita Lochieu, puis Vieu dans le Valromey avant de s’établir à Belley. Sa mère s’appelait Claudine Récamier (1725-1802), surnommée probablement à tort par Tendret la belle Aurore, et descendait elle aussi d’une vieille famille bugiste. Après des études classiques au collège de Belley, de 1765 à 1775, sous la direction des Antonins puis des Joséphistes, Brillat-Savarin fit son droit à Dijon tout en s’initiant à la chimie sous la direction de l’avocat général Guyton de Morveau et à la médecine domestique avec Maret, secrétaire perpétuel de l’académie de Dijon. Ses lectures furent celles d’un enfant du siècle : « Voltaire, Jean-Jacques, Fénelon, Buffon, et plus tard Cochin et d’Aguesseau, ont été mes auteurs favoris, je les sais par cœur » déclara-t-il plus tard. En 1779, Brillat-Savarin se fit inscrire au barreau de Belley où il exerça jusqu’en 1789, date à laquelle il fut élu député du Tiers aux États généraux par le bailliage du Bugey et Valromey. Au sein de cette assemblée devenue Constituante, Brillat-Savarin participa à la mise en place des nouvelles institutions administratives et judiciaires tout en cherchant à défendre les intérêts du Bugey. S’il ne put obtenir un département formé par cette seule province, ni même éviter son émiettement en trois districts (Belley, Saint-Rambert et Nantua), il réussit à faire installer le siège épiscopal du nouveau diocèse à Belley. Ses discours sur l’organisation des tribunaux traduisent son souci de préserver l’importance de cette ville comme place judiciaire. En matière de justice civile, il soutint la proposition qui faisait des juges de district des juges d’appel les uns des autres. Ainsi, pour prendre le cas du département de l’Ain, l’appel d’un jugement par le tribunal de Bourg aurait été interjeté devant le tribunal de Belley. Il fut alors amené à combattre la proposition du comité législatif qui proposait, lui, de créer des tribunaux supérieurs d’appel qui siègeraient dans les grandes villes. Brillat-Savarin fit valoir que ceux-ci ne seraient qu’une restauration des anciens parlements alors exécrés. Il insista surtout sur le fait qu’une telle organisation de la justice favoriserait les grandes villes tout en faisant le vide autour d’elles. Ce discours fut applaudi et l’assemblée devait se ranger à l’opinion défendue par Brillat-Savarin. Celui-ci eut moins de succès en matière de justice pénale. À l’encontre de Duport qui prétendait qu’il serait « inconvenant de multiplier jusqu’au nombre de 530 les lieux où la liberté, l’honneur et la vie des citoyens sont mis en question », il défendit le projet d’un tribunal criminel par district. Sa position en tant que représentant du Bugey était logique : s’il n’y avait qu’un tribunal criminel par département, Bourg en aurait été le siège unique. Si en revanche, il était établi un tribunal par district, Belley en aurait eu un. Mais la Constituante décida finalement que chaque département serait doté d’un seul tribunal criminel. Il se montra par ailleurs assez peu sensible à l’anglomanie des Constituants dans ses discours sur l’accusation publique et sur le jury et plus généralement méfiant à l’égard des idées nouvelles. Ainsi, il ne croyait pas à la conciliation. Il ne pensait pas que la prison permette l’amendement et la rédemption du coupable. Il défendit la conservation des travaux forcés même s’il s’opposa à la marque des condamnés et il se prononça pour le maintien de la peine de mort contre Robespierre qui était partisan de l’abolition. Leur œuvre terminée, les députés de la Constituante avaient décidé qu’ils ne seraient pas éligibles à la Législative. À son retour à Belley, Brillat-Savarin fut élu suppléant au tribunal criminel de l’Ain (mars 1791), commandant de la garde nationale et maire de Belley (vers le 2 décembre 1792). En octobre, les sans-culottes Bonnet et Carrier (voir notices) obtinrent à Dole du représentant Prost la destitution de la municipalité de Belley, mais le curé et maire d’Arbignieu, Siriat (voir notice), intervint auprès de la Convention et lui arracha un décret le 16 brumaire (6 novembre) réintégrant les fonctionnaires destitués. Brillat-Savarin et les autres membres du conseil furent installés de nouveau le 27 brumaire par le citoyen Dor, administrateur du district. Mais devant les passions, réalisant que le rétablissement de la concorde était impossible, il prit la fuite quelques jours plus tard. Il parvint à se rendre à Dole « avec un comité révolutionnaire en croupe » selon sa propre expression et à obtenir un sauf-conduit de Prost. Belley n’étant plus sûr, il gagna la frontière suisse. Le représentant du peuple Gouly prit quelque temps plus tard deux arrêtés contre lui, datés du 1er et du 4 nivôse an II (21 et 24 décembre 1793). Dans le premier, il est destitué de son mandat de maire. Son arrestation est prononcée et ses biens mis sous séquestre. Dans le deuxième, « devant punir les auteurs des troubles qui ont tourmenté la commune de Belley régénérée ainsi que ceux qui ont conspiré contre la Représentation nationale, la sécurité et l’indivisibilité de la République », il donnait l’ordre de transférer Brillat-Savarin à Paris et de le traduire devant le tribunal révolutionnaire pour y être jugé. Pendant ce temps, l’intéressé séjournait en Suisse, où il côtoya des émigrés. Puis, après avoir traversé l’Allemagne et la Hollande, il gagna Londres d’où il s’embarqua pour les États-Unis en compagnie de Jean-Antoine de Rostaing (voir notice). Dès son arrivée, Brillat-Savarin se rendit au consulat pour y faire une déclaration « sur les différentes persécutions qu’il avait essuyées dans sa patrie ». Il vécut en donnant des leçons de français et en jouant le soir dans l’orchestre du John Street Theater de New York. Il voyagea et visita Hartford, New-London et Boston. Il y fut heureux, dit-il, parce que « dès que je fus arrivé parmi les Américains, je parlais comme eux, je m’habillais comme eux, je me gardais bien d’avoir plus d’esprit qu’eux, et je trouvais bon tout ce qu’ils faisaient ». Après Thermidor, sa mère obtint la radiation de son fils de la liste des émigrés. Lui-même envoya le 8 juin 1795 une lettre à la Convention dans laquelle il demandait que son absence fût considérée comme involontaire. L’amnistie du 26 octobre 1795 lui permit de revenir en France sans être inquiété pour ses activités passées. Il débarqua au Havre à la fin de l’été 1795. On le retrouve quelque temps après secrétaire du général Augereau, puis secrétaire de l’état-major général des armées de la République en Allemagne et en mai 1798 commissaire du Directoire auprès du tribunal de Versailles. Survint le coup d’État du 18 brumaire. Le tribunal de Versailles vota une adresse de félicitations aux commissions législatives et aux consuls de la République sur les mesures prises. Le 9 avril 1800, Brillat-Savarin était nommé membre du Tribunal de cassation. Bien introduit dans le monde, il fréquentait en particulier le cercle formé autour de Juliette Récamier, sa cousine. Celle-ci en 1808, après une rupture avec le prince Auguste de Prusse, tenta de se suicider et fut sauvée, dit-on, par Brillat-Savarin qui l’empêcha d’avaler des pilules d’opium. « Cet homme, écrivait l’un de ses biographes le docteur Richerand, après avoir rempli les devoirs austères de sa profession, se livrait tout entier aux charmes de la société, et dans un cercle de femmes aimables ressemblait au vieillard de Téos folâtrant au milieu des Grâces ». Il composa quelques contes grivois. Faut-il croire une fiche de police qui en l’an X porte : « Aimant les orgies et la débauche. Peu travailleur. Ayant des capacités. Attaché au gouvernement » ? Il réussit à se maintenir à la Cour de cassation dans les remous des années de 1814 à 1815. Il signa les différentes adresses rédigées par les membres de la haute juridiction qui assuraient tour à tour Napoléon et Louis XVIII de leur indéfectible soutien. Le Palais et la Société lui laissèrent cependant le temps de rédiger plusieurs ouvrages. Il publia en 1801 des Vues et projets d’économie politique, ouvrage dédié à Bonaparte, en 1808 et 1814 des fragments d’une* Théorie judiciaire, en 1819 un Essai historique et critique sur le Duel d’après notre législation et nos mœurs, dédié à Louis XVIII « pour le triple bienfait de la charte, de la paix extérieure et de la tranquillité publique » ; la même année des Notes sur l’archéologie de la partie orientale du département de l’Ain, et en janvier 1826, de façon anonyme, l’œuvre qui le rendit célèbre et présentée ainsi le 10 décembre 1825 par la Bibliographie de France : Physiologie du goût, ou Méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique, historique et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes parisiens, par un professeur, membre de plusieurs sociétés savantes.* Dans la préface de ce livre, il demande, pour parer les défauts que l’on pourrait lui reprocher, que le lecteur lui « tienne compte de ce que je lui fais grâce de mes mémoires politiques, qu’il faudrait bien qu’il lût comme tant d’autres puisque, depuis trente-six ans, je suis aux premières loges pour voir passer les hommes et les événements », ce qui ne l’empêche pas d’évoquer quelques épisodes de sa vie sous la Révolution. La politique devait être indirectement la cause de son décès : en 1826, le premier président de la Cour de cassation, de Sèze, lui adressa une convocation à la messe célébrée le 21 janvier en la basilique de Saint-Denis pour l’anniversaire de la mort de Louis XVI et y avait joint ce mot : « Je serais d’autant plus heureux de vous voir à l’abbaye Saint-Denis que ce sera pour la première fois ». Brillat-Savarin ne pouvait que s’y rendre. Il contracta à cette messe une pneumonie dont il mourut douze jours plus tard, le 2 février 1826, sans avoir connu le succès de La Physiologie du goût. Il repose au cimetière du Père-Lachaise. La plaque apposée sur la façade de sa maison natale, 62 Grande-Rue, a été inaugurée le 22 juin 1924.

Bibliographie : Le Bugey, n° 75, 1988, « Jean-Anthelme Brillat-Savarin, homme politique », art. A. Barrière. – Ibidem, n° 12, 1914, « Conférence sur Brillat-Savarin », art. A. Callet. – Ibidem, n° 13, 1919, « Les vacances de Brillat-Savarin », art. A. Callet. – Ibidem, n° 86, 1999, « Brillat-Savarin, l’homme, l’écrivain, le député », art. G. Gojat. – Ibidem, n° 42, 1955, « À propos de la bibliographie de Brillat-Savarin », art. M. Juilléron. – Ibidem, n° 31, 1937, « Brillat-Savarin en Amérique », art. M. Juilléron. - Visages de l’Ain, n° 29,1955, « Pour un centenaire », art. M. Arlan – Ibidem, « L’aventure révolutionnaire », art. Labracherie. - Ibidem, n° 101, 1969, « Fiches de police sous le Consulat ». – G. Mac Donogh, « The judgeand his stomach », éd. J. Murray, Londres, 1992. – La vie judiciaire, 18 juin 1955, « Brillat-Savarin, juriste et homme politique ». – LH/365/82 (chevalier par décret du 14 juin 1804).

Brillat-Savarin Germain Frédéric. Conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né le 21 janvier 1829, petit neveu du célèbre Jean Anthelme Brillat-Savarin. Fils de Jean-Marie Scipion Brillat-Savarin dit des Terreaux (voir notice) et de Cécile Henriette Templier. Docteur en médecine, diplômé à Paris le 15 mai 1854, installé à Belley, abstentionniste lors du plébiscite organisé par Napoléon III en 1870, nommé par décret du 9 février 1878 premier adjoint de Belley (jusqu’en 1881), il est élu conseiller républicain de l’arrondissement par le canton de Belley le 11 novembre 1877 (15000 F de revenus). Réélu le 23 novembre 1879 par 2336 voix contre 794 au maire conservateur de Lavours, Girod. Il démissionne aussitôt pour être élu conseiller général du canton de Belley, à l’occasion d’une partielle provoquée par le décès du docteur Fernand Cyvoct. Il est alors candidat républicain modéré et bat le républicain radical Chabert. Il proteste contre l’expulsion, le 4 novembre 1880, des frères maristes de Belley. Il est battu en juillet 1889, gêné par la candidature, multiple dans 80 cantons, du général Boulanger, par le républicain Émile Lépaulle dont les partisans écrivaient dans une brochure : « Dans ce canton, le conseiller général sortant est un réactionnaire, le docteur Brillat-Savarin ; il se présente de nouveau. Il y a six ans Brillat-Savarin avait été élu avec l’étiquette républicaine ; aujourd’hui, il est devenu, par une rapide évolution, très nettement royaliste ; les électeurs de Belley s’empresseront de lui créer des loisirs pour lui permettre d’aller à Vevey, présenter ses hommages au comte de Paris ». Candidat conservateur aux législatives de mai 1902 dans la circonscription de Belley, il recueille 5489 voix contre 12957 au radical Pierre Baudin qui est élu. Candidat aux élections du 6 mai 1906, il obtient 4475 voix contre 2535 au socialiste unifié Belly et 11261 à Baudin qui est réélu. Il est mort la même année.

Brillat-Savarin Joseph Hector. Maire. Né le 3 mars 1804, fils de Marie François Xavier Brillat-Savarin (1760-1827), substitut à Belley, et de Marie Chevrier, neveu de l’auteur de La physiologie du goût. Juge de paix, maire de Pugieu nommé le 1er décembre 1874, élu le 12 octobre 1876, remplacé en 1878, décédé à Pugieu le 25 mai 1879. Un Joseph Hector Brillat a été notaire à Lhuis de 1828 à sa démission en 1833.

Brillon Claude. Maire. Né à Virieu-le-Petit le 10 décembre 1731, fils de Théodore Brillon (1685-1760) et de Martine Couturier (1694-1754). Procureur syndic de Virieu-le-Petit en 1790, maire en l’an II, remplacé en l’an IV.

Bibliographie : Manuscrit de l’abbé Oriol. – P. Perceveaux, Aux flancs du Colombier, 1995.

Brillon François. Maire. Né à Lochieu le 27 fructidor an X (14 septembre 1802), fils de Louis Brillon, cultivateur, et de Didière Brillat. Cultivateur, maire de Lochieu nommé en 1832, remplacé en juin 1848. Il est réélu au conseil municipal le 19 septembre 1852.

Brillon Jules César. Maire de Lochieu élu le 30 mai 1889, remplacé en 1892.

Brin Gabriel Marc Charles Olivier. 59e* préfet de l’Ain*, nommé le 30 octobre 1909, en fonction jusqu’au 1er février 1914. Né à la Flotte, Île de Ré dans la Charente-Maritime, le 18 décembre 1865, il commence sa carrière comme avocat à la cour d’appel de Paris. Le 1er juin 1894, il est secrétaire particulier de Barthou, ministre des Travaux publics qu’il suit en 1896 au ministère de l’Intérieur comme chef du secrétariat particulier. Secrétaire général de la Savoie en 1896 puis d’Indre-et-Loire, sous-préfet d’Aubusson en 1898, d’Orange en 1903, de Roanne en 1904, il est installé préfet de l’Ain le 20 novembre 1909. Par la suite préfet de la Corse, puis du Loiret, il demande à quitter la préfectorale pour être nommé directeur de l’hospice national des Quinze-Vingts et meurt à Bourg-en-Bresse le 15 juillet 1914.

Bibliographie : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets.

Brison Marius (Henri Marius).* Maire*. Né à Sainte-Julie le 9 décembre 1904, fils de Joseph Brison (1877-1917) et de Caroline Amélie Grumet (1880-1953). Conseiller municipal de Sainte-Julie, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 24 janvier 1942. Il est mort à Viriat le 30 décembre 1985.

Brisset Pierre. Secrétaire général de l’Ain, préfet. Né à Paris le 22 novembre 1933, fils de Pierre Constant Victor (1898-1981). Après différents postes de chef de cabinet de préfecture et de secrétariat d’État, puis de sous-préfet et de secrétaire général de département, il est nommé secrétaire général de l’Ain le 5 novembre 1973 et devient le 1er septembre 1978 directeur du cabinet du directeur général de l’administration, puis préfet jusqu’en 1998.

Brisson François (Brison, Brizon). Maire. Agent municipal de Chazey-sur-Ain du 16 novembre 1796 au 29 mai 1797, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800) démissionnaire et remplacé par arrêté du 21 messidor an XII (10 juillet 1804).

Brocard Marius. Maire. Né le 8 décembre 1942, exploitant agricole, maire de Joyeux élu en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995, mars 2001 (DVD) et mars 2008.

Brocard Victor (Pierre Victor). Maire. Né au Plantay le 2 novembre 1868, fils de Joseph Brocard, cultivateur au Plantay, et de Marie Morin. Adjoint du Plantay élu en mai 1925 (radical), maire en fin de mandat (républicain de gauche), réélu en mai 1929 (républicain de gauche) et 1935, jusqu’à sa démission acceptée par arrêté du 6 juillet 1944. Il est mort au Plantay le 19 avril 1953.

Brocart Benoît. Sous-préfet de Nantua nommé par décret du 16 juillet 1990, installé le 20 août, jusqu’au 1er juin 1992.

Brochier Daniel. Maire. Né le 16 octobre 1959, employé de banque, maire de Drom élu en mars 2001 (DVG), réélu en mars 2008. Premier vice-président de la communauté de communes de Treffort-en Revermont (CCTER) élu le 17 avril 2008.

Brochier François. Maire de Pizay élu en mai 1929 (républicain de gauche).

Brochu Jean-Marie. Maire de Moëns élu en janvier 1983, réélu en mai 1884, remplacé en décembre 1885.

Brochut Gabriel. Agent municipal. Né à Prégny, fils de Gaspard Brochut et de Judith Collet. Maître-horloger, agent municipal* *d’Ornex élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Ornex le 3 ventôse an XI (22 février 1803), à l’âge de 68 ans.

Broise François. Maire. Né vers 1782, fils de Jean Claude Broise et de Claudine Billion. Adjoint de Saint-Denis-le-Chausson devenu maire de Bettant lorsque ce hameau est devenu une commune en 1836. Renommé en 1837, 1840 et 1843 jusqu’en 1847. Il est mort à Bettant le 22 juin 1849 à l’âge de 67 ans.

Broisin François. Maire, conseiller général. Né à Challonges le 16 juin 1921, agent d’assurances, 1er adjoint de Seyssel en mars 1959, maire en mars 1977 (RDG), réélu en mars 1983 et mars 1989 (RDG). Conseiller général (action cantonale) du canton élu le 11 juin 1961 en battant dans une triangulaire le sortant Honoré Godet (indépendant). Le 1er octobre 1967, avec l’étiquette action cantonale il est battu par le FGDS Marcel Gache. Candidat le 10 mars 1985, il recueille au premier tour 10,80 % des voix. Candidat en 12e position aux régionales du 22 mars 1992 sur la liste Objectif Rhône-Alpes (Nouvelle gauche) patronnée par Haroun Tazieff et conduite par Noël Ravassard. Candidat le 22 mars 1992 également aux cantonales, il obtient au premier tour 9,09 %. Il est mort en février 2012.

Brondel Alexandre (Jules Étienne Alexandre). Maire. Né le 15 juillet 1820, propriétaire rentier (5000 F de revenus en 1855), maire de Messimy élu en 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé en 1860.

Brondel Auguste. Maire. Propriétaire, adjoint de Bellignat élu le 17 mai 1908 (radical), réélu le 19 mai 1912 (républicain), maire élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain de gauche).

Brondel Charles Alexandre Auguste. Maire. Né en 1814, cultivateur, adjoint de Bellignat nommé par arrêté du 17 juillet 1852, maire en 1854, reconduit par arrêté du 10 juin 1855, jusqu’à sa mort le 2 octobre 1861.

Brondel Étienne. Conseiller d’arrondissement. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux élu par le canton de Saint-Trivier-sur-Moignans de 1833 à 1836.

Brondel Louis Victor Humbert. Agent municipal. Nommé conseiller municipal de Bellignat par arrêté du préfet Ozun du 16 messidor an VIII (5 juillet 1800). Il est alors qualifié d’ex-agent municipal.

Broquet Henri. Maire de Villereversure élu en mars 1971 (DMF).

Brossard Maurice. Maire. Né à Loyettes le 31 octobre 1831, fils de Benoit Brossard, cultivateur, et de Marie Chanavas. Cultivateur, élu au conseil municipal de Loyettes le 22 septembre 1874, réélu le 6 janvier 1878, en janvier 1881 et mai 1884, maire en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896, remplacé en 1900.

Brosset Aimé Joseph (ou Ainé Joseph). Maire. Né à Valence le 4 août 1799, fils de Jacques Emmanuel Brosset (1767-1833) et de Marie Josèphe Françoise Odeyer (° 1778). Entrepreneur, président de la chambre de commerce de Lyon, maire de Rillieux nommé du 21 janvier 1835 au 25 juin 1843 et quelque temps fin novembre 1844 jusqu’au 2 janvier 1845. Il est élu conseiller aux élections du 19 septembre 1852. Il est mort à Rillieux le 4 juillet 1872. Il avait épousé le 5 septembre 1825 Julie Claudine Louise Mottet de Gérando, née à Lyon le 6 juin 1802, fille de Dominique Mottet (1771-1828), conseiller du roi, président de la chambre de commerce de Lyon, député du Rhône sous la Convention, membre de l'Académie de Lyon, et de Marie Louise Benoite de Gérando.

Brosset Dominique Emmanuel. Maire. Né à Lyon le 21 septembre 1826, fils de Joseph Brosset (voir notice) et de Julie Mottet de Gérando. Avocat, maire de Rillieux nommé le 6 janvier 1875 (15000 F de revenus) jusqu’au 22 avril 1876, date à laquelle il démissionne. Il est mort à Rillieux le 4 décembre 1876. Il a épousé à Lyon le 15 avril 1858, Hortense Vachon (1836-1911).

Brossier Yves. Maire. Né le 22 mai 1946, maire de Ceignes élu en mars 1995. Il ne se représente pas en mars 2001.

Brouillet René Vincent. Sous-préfet de Trévoux. Né le 24 février 1859, conseiller de préfecture de la Corse en 1885, de la Loire en 1887, du Rhône en 1889, de Château-Chinon en 1890, nommé à Trévoux le 22 août 1890 où il est remplacé en juin 1891.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Broyer Amédée. Maire. Président du comité local de libération de Curtafond nommé par arrêté du 26 septembre 1944, puis nommé maire.

Broyer Claude. Maire de Manziat nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, remplacé par arrêté du préfet Rogniaau conseil t du 25 juillet 1821.

Broyer Claude (Claude-Marie Joseph). Maire. Né à Saint-Didier-d’Aussiat, au hameau des Bons, le 10 juin 1884, fils de Claude Broyer, cultivateur, et de Marie Claudine Béreiziat. Scieur, conseiller municipal de Curtafond élu en 1935, maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953 (radical-socialiste). Il est mort à Curtafond le 15 octobre 1966.

Broyer Élisée. Maire. Né le 6 juillet 1904, agriculteur, 1er adjoint de Lapeyrouse en mars 1965, maire en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (RDG) et 1983.

Broyer Émile. Maire. Adjoint (radical socialiste) de Bâgé-la-Ville élu en mai 1953, maire en mars 1965 jusqu’en 1971.

Broyer Jean. Maire de Manziat nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, renouvelé par arrêté préfectoral du 20 juillet 1852, remplacé le 15 avril 1856.

Broyer Jean. Maire de Dommartin élu en mai 1900.

Broyer Jean. Maire. Né le 28 décembre 1929, menuisier, maire de Feillens le 28 mars 1959, réélu le 27 mars 1965 jusqu’en 1971.

Broyer Jean Maurice. Maire. Né le 1er mars 1928, dessinateur industriel, conseiller municipal de Samognat en mars 1983, maire en mars 1989 (DVD), réélu en juin 1995 (DVD).

Broyer Jean-Pierre. Maire. Né à Dommartin le 1er novembre 1833, fils de Pierre Broyer, cultivateur, et de Louise Guérin. Cultivateur, maire de Dommartin, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884 et en mai 1888.

Broyer Lucien. Maire. Président de la délégation spéciale nommée pour administrer la commune de Saint-Rambert-en-Bugey nommé en décembre 1944, élu maire en mai 1945 (indépendant de gauche).

Broyer Mathieu. Maire. Né à Replonges le 29 août 1835, fils de Claude Broyer, cultivateur, et de Benoîte Chatelet. Cultivateur, maire de Replonges élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, remplacé par arrêté du 16 février 1874, nommé le 21 juin 1876, élu le 12 octobre, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.

Broyer Pierre. Maire de Garnerans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du 24 août 1818. Un Pierre Broyer avait été nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800) ; décédé il avait été remplacé par un Pierre Louis Broyer par arrêté du 30 frimaire an XI (21 décembre 1808).

Broyer Pierre. Maire de Replonges élu en 1911, remplacé en 1912.

Broyer Tony. Maire de Replonges élu le 23 janvier 1881, mai 1884 et 1888, remplacé en 1889.

Brozzoni Bernadette. Maire. Première adjointe de Torcieu élue le 6 mars 1983, élue maire le 7 décembre 1984 jusqu’en mars 1989.

Bruaire Frédéric Félix. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mai 1908, remplacé en septembre 1911.

Bruand Anne Joseph. Sous-préfet. Né à Besançon le 20 janvier 1787. Engagé à 16 ans, il est blessé à Ulm en 1805. En 1806, il quitte l’armée, fait son droit à Dijon et devient avocat, plaidant devant les conseils de guerre. Puis, il est chef de bureau dans la préfecture du Jura, où, ami du préfet, le baron Destouches, il dirige le Journal de la préfecture, créé en 1811, et fonde le musée de Lons-le-Saunier. Il suit Destouches en Haute-Garonne en 1813, où il dirige à Toulouse le Journal de la Haute-Garonne, et en Indre-et-Loire, puis il est sous-préfet à Vitry le 17 juin 1815, à Barcelonette le 30 avril 1816, à Issoire et enfin à Belley le 6 février 1818. Il est installé le 17 avril, l’intérim ayant été exercé par le maire le baron Julien de Villeneuve, et le jour même il adresse une circulaire à tous les maires de l’arrondissement pour les inviter à lui fournir des renseignements « sur la topographie de leur commune, sur les monuments ou ruines rappelant d’anciens souvenirs, sur les localités où auraient été faites des fouilles et où l’on aurait découvert des médailles, armes, sculptures, etc ». Il obtient du ministère de l’Intérieur un crédit pour le transport et fait déposer à la sous-préfecture tout ce qui lui est signalé : la cour de la sous-préfecture, encombrée de monuments épigraphiques, se transforme en musée et son cabinet est rempli de médaillons, de poteries et de bronzes. Il rédige une description érudite des monuments antiques de l’époque gallo-romaine. Malheureusement, il meurt à Belley, à 33 ans, le 19 avril 1820. Les pièces monumentales sont transportées au collège de Belley, sur ordre de son successeur Rolland de Ravel, où elles se trouvent encore. Les plus petites sont comprises dans l’inventaire de sa succession et disparaissent. Il a laissé quelques œuvres littéraires et a collaboré à la Biographie des hommes vivants.

Bibliographie : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – A. Perrault-Dabot, Les antiquités gallo-romaines de Belley, Bourg 1919. - M. Roche et M. Vernus, Dict. biographique du département du Jura, 1996.

Brugier Lucien. Maire. Nommé maire de Balan le 4 février 1945, élu le 18 mai de la même année (SFIO), réélu en octobre 1947 (SFIO) jusqu’aux élections de mai 1953.

Bruhière Monique. Maire. Première adjointe* *de Saint-Rémy élue maire en août 2009. Suppléante de Christian Chanel (UMP- Nouveau Centre) aux cantonales des 20 et 27 mars 2011. Elle ne se représente pas aux municipales en 2014.

Brulhart Michel. Maire. Né à Thoiry le 10 novembre 1955, agriculteur, conseiller municipal de Saint-Jean-de-Gonville en mars 1983, réélu en mars 1989 (UDF), maire en mars 2001 (DVD), réélu en mars 2008.

Brulhart Roland. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 14 mai 1943, menuisier, 2e adjoint de Saint-Jean-de-Gonville en mars 1983, maire en mars 1989 (RPR).

Brun (cadet). Maire. Homme de loi, nommé maire d’Evosges par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire er remplacé par arrêté du 7 messidor an VIII (26 juin 1800). Peut être Louis Henri Brun (voir notice).

Brun. Maire de Versoix cité en 1802. Cette commune dépend alors du département du Léman.

Brun Alphonse. Maire d’Evosges élu de 1904 à 1908.

Brun Antide (Antide Philibert). Conseiller d’arrondissement. Né à Belley le 7 janvier 1822, fils de Claude Vital Brun (voir notice) et de Clarisse Rubat (1796-1848), frère d’Émile Paul Isidore (voir notice). Propriétaire à Magnieu, conseiller de l’arrondissement de Belley (républicain) élu le 22 décembre 1879, en remplacement de Frédéric Brillat-Savarin élu conseiller général. Réélu le 12  août1883, il ne se présente pas en 1889 pour raison de santé.

Brun Benoît. Maire. Né à Saint-Bois le 3 avril 1843, fils de Marin Brun (1816-1881) et de Jacqueline Françoise Budillon (1814-1881). Cultivateur, adjoint de Saint-Bois élu le 23 janvier 1881, réélu le 18 mai 1884, en mai 1888, maire en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, remplacé en 1908, réélu en mai 1912. Il est mort à Saint-Bois le 25 mai 1920.

Brun César (César Alexandre).* Maire. *Né à Vernoux le 25 janvier 1882, fils d’Alexandre Brun et de Césarine Sarron (1859-1948). Cultivateur, maire de Vernoux élu en mai 1935, remplacé en 1939. Il est mort à Vernoux le 6 mai 1953.

Brun Charles Vital. Maire. Né à Vieu le 7 décembre 1839, fils de Claude Vital Brun (voir notice) et de Clarisse Rubat (1795-1848). Docteur en médecine reçu à Paris en août 1860, maire de Yon-Artemare élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé le 9 octobre. Il est mort à Artemare le 19 octobre 1902.

Brun Claude, dit Labotte. Maire de Bourg-Saint-Christophe nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), nommé adjoint par arrêté du 4 vendémiaire an IX (26 septembre 1800).

Brun Claude Vital.* Maire.* Baptisé à Belley le 5 juin 1788, fils de Georges Brun, notaire à Belley de 1778 à 1792, et d’Anne Dumarest. Entré au service en qualité de sous-lieutenant dans le5e régiment croate le 20 avril 1810, officier payeur le 2 mai 1810, officier payeur dans le régiment d’Illyrie le 4 juin 1811, lieutenant officier payeur le 1er mai 1813, lieutenant aide de camp du général baron Henri Rottembourg le 9 avril 1813, capitaine aide de camp le 9 avril 1814, jusqu’à son licenciement le 1er septembre 1815. Remis à la Légion de l’Ain le 7 janvier 1816, confirmé capitaine à cette légion le 23 octobre 1816, il a combattu en Russie en 1810, en Saxe en 1813 et en France en 1814 et a été « blessé à l’affaire de Felz d’un coup de feu qui lui a traversé la cuisse supérieure de la cuisse gauche ». Membre du conseil municipal de Vieu nommé par arrêté du préfet Rogniat du 4 mars 1825, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 5 mai 1825 au 8 décembre 1829. Il est mort à Don le 28 août 1836. Il avait épousé Clarisse (Éléonore) Rubat, fille d’Antide Rubat (voir notice). LH/380/10 : chevalier le 30 août 1813.

Bibliographie : Le Bugey, n° 93, 2004, L’intérêt historique au travers de la correspondance privée bugiste par Frédéric Pradal, p. 124.

Brun Clément (Pierre Clément). Maire. Né à Belley, fils de Georges Brun et d’Anne Dumarest. Maire de Magnieu nommé de septembre 1830 à 1846. Il est mort à Magnieu le 22 novembre 1866, à l’âge de 86 ans.

Brun Émile Paul Isidore. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, sous-préfet de Belley. Né à Vieu le 5 décembre 1818, frère d’Antide (voir notice). Notaire à Champagne et à Artemare du 11 août 1847 à novembre 1868. Nommé membre de la commission provisoire administrative de Champagne le 19 avril 1848, conseiller municipal le 30 avril, nommé maire de Champagne le 2 mai 1848, il démissionne de ses fonctions le 13 décembre 1851. Élu au conseil municipal le 19 septembre 1852, il n’est pas installé car il refuse de prêter serment. Réélu conseiller municipal en 1860, il est cette fois installé, et toujours réélu jusqu’à sa nomination par le sous-préfet en 1880. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Champagne le 3 septembre 1848, il démissionne de ses fonctions en décembre 1851. Conseiller général républicain du canton de Champagne-en-Valromey élu en octobre 1874 (il bat le monarchiste Achille Pochet) à 1880, date à laquelle il démissionne de son poste de président et de conseiller pour être nommé sous-préfet de Belley le 13 février et installé le 16. Il est mis en disponibilité le 18 octobre 1887, se fait élire de nouveau conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton de Champagne le 22 avril 1888 jusqu’en 1892 et maire de Vieu en mai 1888, jusqu’à sa mort à Vieu le 24 octobre 1899. LH/380/13 : chevalier le 12 août 1886 (revenus : 2500 à 3000 F).

Brun Gabriel. Maire. Président du comité local de libération de Château-Gaillard nommé par arrêté du 13 décembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (communiste) et mai 1953 (DVG) jusqu’en 1959.

Brun Henri Louis Lucien.* Parlementaire. Né à Gex le 2 juin 1822, fils de Louis Frédéric Brun, avoué au tribunal de première instance de Gex, et de Jeanne Demeulière. Élève du collège des jésuites Saint-Michel à Fribourg de 1835 à 1838, puis du lycée de Lyon , reçu avocat et docteur en droit à Paris en 1845, il installe son cabinet à Lyon en 1846, gagne une certaine réputation, devient bâtonnier de 1870 à 1872 et se montre conservateur et grand défenseur de l’Église. Il est élu député de l’Ain le 8 février 1871 jusqu’en 1876, le 6e sur 7 avec 41643 voix sur 71803 votants et 107184 inscrits, et passe immédiatement pour un des quatre représentants du comte de Chambord qui avait remarqué ses articles dans La Gazette de Lyon, journal légitimiste. Orateur remarquable, il domine le parti monarchiste et catholique. Il vote pour les prières publiques, pour l’abrogation des lois d’exil, pour la démission de Thiers le 24 mai, pour le septennat, contre le ministère de Broglie, contre le retour du gouvernement à Paris, signe le 15 juin 1874 la proposition en faveur du rétablissement de la monarchie, contre le suffrage universel, pour la prorogation des pouvoirs du maréchal et contre la Constitution du 25 février 1875. Après avoir soutenu la loi du 12 juillet 1875 qui accorde la liberté de l’enseignement supérieur, il organise la faculté catholique de droit de Lyon le 15 mai 1876 et fonde la Revue catholique des institutions et du droit. Refusant de se représenter à l’Assemblée au renouvellement de 1876, il revient à son cabinet et enseigne à la faculté catholique, jusqu’à son élection comme sénateur inamovible le 16 novembre 1877 et siège à l’extrême droite. Il combat la politique religieuse du gouvernement, vote contre l’expulsion des princes, contre la réforme de la magistrature, contre le rétablissement du divorce et contre le rétablissement du scrutin uninominal en février 1889. Il est mort à Paris le 28 novembre 1898. Son tombeau se trouve au cimetière de Loyasse (4, D, pl, 1 J). Ses quatre fils adopteront le nom de Lucien-Brun, prêteront serment comme avocat et poursuivront son action pour la défense de l’Église catholique. Emmanuel (1856-1942), président de la commission de Fourvière, comme son père, a publié : De l’échec de la monarchie en 1873 (1905) et De la monarchie à la République (1912). Lucien (1858-1907, membre de la Propagation de la Foi, s’est préoccupé de la rédaction des Annales et des Missions catholiques. Henry (1873-1912), maire de Curis-au-Mont-d’Or a donné des articles dans La Vérité française et dans La Gazette de France. *Joseph (1868-1929) a succédé à son frère comme maire de Curis-au-Mont-d’Or en 1912.

Bibliographie : Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, n° 6, Lyon, le Lyonnais, Le Beaujolais, notices Brun Lucien par Christian Ponson, notices Lucien-Brun par Bruno Dumons et Catherine Pellissier ; PUF 1994.

Brun Honoré. Maire de Chalamont élu en mai 1904.

Brun Jean-François. Maire. Né à Saint-Rambert le 25 avril 1762, fils de Gaspard Brun, avocat à la cour et juge mage des appellations en justice, et d’Anne Blain. Officier de santé, adjoint de Saint-Rambert nommé par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), maire par arrêté du préfet Ozun du 17 frimaire an IX (8 décembre 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804), car il s’est installé à Saint-Jean-le-Vieux (ADA 4K8). A l’instar d’Adrien Falavier-Maréchal (voir notice), il avait épousé en 1792 Marie Madeleine Félicité Augerd, sœur de Victor Augerd (voir notice). C'est le père de Paul Joseph Brun (voir notice).

Brun Jean Marie. Maire de Saint-Éloi nommé de 1842 à 1846.

Brun Jean-Pierre. Maire. Fils de Jean-Claude Brun et de Marie Garnier. Laboureur, maire de Bourg-Saint-Christophe nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 thermidor an VIII (23 juillet 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 août 1818.

Brun Jean-Pierre. Maire. Né à Bourg-Saint-Christophe le 16 janvier 1793, fils de Jean-Pierre Brun (voir notice) et de Marguerite Bozonnet. Maréchal-vétérinaire diplômé en 1815 (1 000 F de revenus en 1855), maire de Bourg-Saint-Christophe nommé de 1832 à 1848 puis nommé le 10 juin 1855, remplacé le 29 janvier 1859.

Brun Joseph dit Renard. Maire de Lalleyriat cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794).

Brun Louis. Maire. Né le 25 octobre 1843, fils de Martin Brun, cultivateur, et d’Anne Dufourd. Cultivateur, maire d’Évosges élu en 1891, réélu en mai 1892, remplacé en 1896.

Brun Louis. Maire d’Echenevex élu le 19 mai 1912, remplacé en décembre 1919.

Brun Louis. Maire. Président de la délégation spéciale d’Ochiaz par arrêté ministériel du 5 août 1943.

Brun Louis Frédéric. Maire. Né à Gex, fils de Jean François Brun et de Thérèse Jacquemin. Avoué, maire de Gex nommé en 1835, décédé à Gex le 3 août 1837, à l’âge de 53 ans. Un article du Journal de l’Ain n° 13 du 29 janvier 1938 relate que depuis six mois la ville de Gex est sans maire et que la mort vient de lui ravir son adjoint, M. Cons, maître charpentier, décédé le 25 au soir, après trois jours de maladie. Un nouveau maire ne sera nommé qu’en 1840.

Brun Louis Henry. Agent municipal d’Évosges élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.

Brun Lucien Agricole. Maire. Né à Saint-Jérôme le 7 janvier 1867, fils de Joachim Brun, cultivateur, et de Benoîte Pey-Ravier. Propriétaire cultivateur, maire de Boyeux-Saint-Jérôme élu en mai 1896, réélu en mai 1900 (radical), 1904 (radical), 1908 (radical) et 1912 (républicain de gauche). Il est mort en avril 1939.

Brun Paul Joseph. Maire, conseiller général. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 24 septembre 1812, fils de Jean François Brun (voir notice) et de Jeanne-Marie Pittion, elle-même fille d'un médecin. Reçu docteur en médecine avec une thèse soutenue à Paris le 6 mai 1841 et titrée : Réflexions et recherches expérimentales sur les fractures du col du fémur. Maire de Saint-Rambert élu de 1848 à 1852. Conseiller général élu par le canton de Saint-Rambert du 27 août 1848 à 1852. Il est mort à Lyon le 27 décembre 1885 et inhumé à Loyasse. Il avait épousé à Lyon le 2 décembre 1846 Louise Eugénie Jeanne Nicole Arnolde Denise Martin (1824-1905), fille du chirurgien Pierre Etienne Martin (1772-1846) et frère d'Aimé Martin (voir notice). Il a été membre de la Société littéraire de Lyon de 1846 à 1853.

Bibliographie : A. Cartaz, Les médecins bressans, 1902.

Brunard André. Maire. Né à Saint-Georges-sur-Renon le 20 septembre 1877, fils de François Brunard et de Françoise Frémion. Maréchal-ferrant, maire de Saint-Georges-sur-Renon élu en mai 1908, réélu en mai 1912 et décembre 1919, remplacé en 1923, adjoint en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain radical) et 1929 (républicain radical), réélu maire en cours de mandat en 1934, réélu en mai 1935, déclaré démissionnaire par arrêté préfectoral en août 1941.

Brunard Antoine. Maire. Fabriquant d’huiles, adjoint de Saint-Didier-sur-Chalaronne nommé en septembre 1830, nommé maire en 1840, remplacé en 1844, élu en 1848, nommé le 17 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Brunard Benoit. Maire. Né le 7 mars 1811, cultivateur, maire de Baneins nommé par arrêté du 25 octobre 1855, remplacé le 29 novembre 1859.

Brunaud Jean-Louis. Maire. Né à Cuisiat le 3 décembre 1814, fils de Sylvain Brunaud, maçon, et de Marie Claudine Floquet. Cultivateur et maçon, adjoint de Cuisiat nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, maire en mai 1884, jusqu’en mai 1888. Il est mort à Cuisiat le 22 avril 1890.

Brunaud Lucien (Lucien Félix). Maire. Né à Cuisiat le 1er juin 1847, fils de Jean-Louis (voir notice) et de Marie Josephte Thiot (1819-1870). Maçon, maire de Cuisiat élu en mai 1892.

Brunck Richard. Sous-préfet de Nantua. Né le 9 mai 1841, conseiller de préfecture de l’Aube en 1867, sous-préfet de Briey en 1873, révoqué le 8 janvier 1874, nommé sous-préfet de Nantua le 30 décembre 1877 et mis en disponibilité en janvier 1880.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Brunel. Maire. Ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, il est élu le 4 février 1790 maire de Trévoux en compétition avec Nicolas François Gémeau, lieutenant-général de la sénéchaussée. Mais il refuse ce poste qui est pourvu par Gémeau.

Brunel Joseph. Maire. Adjoint d’Arbignieu élu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 30 octobre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO), mai 1953 (radical-socialiste), mars 1959, mars 1965 (radical) et mars 1971 (radical).

Brunel Philippe. Maire. Né le 15 novembre 1949, ingénieur agronome, maire de Messimy-sur-Saône élu en mars 2008.

Brunet. Administrateur du département démissionnaire le 3 juillet 1793 pour devenir juge de paix.

Brunet Anthelme.* Maire. *Né à Vongnes le 8 brumaire an III (28 octobre 1794), fils de Philibert Brunet, cultivateur, et de Josephte Carraz. Adjoint de Vongnes nommé par arrêté du préfet Rogniat du 15 avril 1823, maire nommé par arrêté du préfet Rogniat du 8 janvier 1824, jusqu’en 1826 et de 1831 à 1844. Il est mort à Vongnes le 29 avril 1846.

Brunet Anthelme. Maire de Longecombe nommé le 26 novembre 1842, remplacé en octobre 1846.

Brunet Anthelme. Maire. Deuxième adjoint de Saint-Germain-les-Paroisses élu en mai 1929, maire de 1931 à mai 1935.

Brunet Ernest (Ernest Bruno).* Maire*. Né à Lhôpital le 28 mai 1885, fils de Bruno Claude Brunet et de Louise Colomb. Frère de Jean Brunet (voir notice). Président du comité local de libération de Lhôpital nommé par arrêté du 27 octobre 1944, désigné maire, élu en mai 1945, remplacé en octobre 1947. Il est mort en 1964.

Brunet François Théophile. Maire. Né aux Montils (Loir-et-Cher) le 13 octobre 1814, fils de François Brunet, sabotier, et de Marie le Gris. Sabotier, adjoint de Lhôpital nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, maire élu le 28 janvier 1872, en remplacement de Claude Châtelain démissionnaire. Nommé maire par arrêté du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en fin d’année. Il est mort à Lhôpital le 28 mars 1895.

Brunet Frédéric. Maire. Né à Cuzieu, contremaître aux Établissements Pérarnaud à Thoys, puis bimbelotier à Ordonnaz, maire d’Ordonnaz élu en novembre 1947 (MRP), réélu en mai 1953 (MRP) et mars 1959. Il est mort en janvier 1961 à l’âge de 53 ans.

Brunet Henri. Maire. Né le 5 août 1925, employé PTT, maire de Conand élu en août 1970, réélu en mars 1971 (DMF), mars 1977 (PRI) et mars 1983.

Brunet Hugues. Maire de Longecombe élu le 12 décembre 1792.

Brunet Jean. Agent municipal. Procureur de la commune de Longecombe élu le 12 décembre 1792, agent municipal en 1799. Nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803). Un Jean Brunet, né à Longecombe, fils de Louis Brunet et de Jacinthe Lyaudet, indigent, est mort à l’hospice de Lagnieu le 1er juillet 1834 à l’âge de 68 ans.

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 104, « Longecombe », art. J. Taboidas, 1938. – ADA 4K4, 4K6.

Brunet Jean. Maire. Né à Lhôpital le 20 novembre 1846, fils de François Théophile Brunet (voir notice) et de Louise Chatelain. Cultivateur, maire de Lhôpital élu le 19 mai 1912 (progressiste), réélu en décembre 1919.

Brunet Jean-Baptiste. Maire. Né en 1800, cultivateur, maire de Château-Gaillard élu en septembre 1848, renouvelé par arrêté du 7 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.

Brunet Jean-Claude. Maire. Né le 17 septembre 1948, attaché de direction, conseiller municipal de Montracol en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001.

Brunet Jean-Louis (Jean-Louis Eugène). Maire. Né à Corcelles le 13 mars 1846, fils de Pierre François Brunet, menuisier, et de Jeanne Françoise Brunet. Maréchal-ferrant, maire de Corcelles élu le 20 mai 1900 (radical), remplacé en 1903.

Brunet Joël. Maire. Né le 2 mai 1955, directeur de société, premier adjoint* *de Château-Gaillard, maire élu en mars 2008.

Brunet Justin. Maire de Château-Gaillard élu en 1935, remplacé en cours de mandat en 1937.

Brunet Louis. Maire. Président de l’administration de Billiat cité le 1er octobre 1798, maire de Billiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), cité jusqu’en 1807, remplacé, puis nommé maire par arrêté du préfet Dumartroy du 6 novembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 septembre 1819. Comme tous ses successeurs refusent la fonction, il signe les actes jusqu’en 1820.

Brunet Louis. Maire de Corcelles nommé par arrêté du préfet Ozun du 28 prairial an VIII (17 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Ozun 19 messidor an VIII (8 juillet 1800).

Brunet Louis. Maire de Billiat nommé par arrêté du 21 mai 1858, reconduit en 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 22 octobre 1863.

Brunet Louis Simon. Maire. Né à Pont-de-Vaux le 14 septembre 1905, 2e adjoint de Pont-de-Vaux le 9 mai 1953 (CNI), maire le 25 mars 1959, réélu le 24 mars 1965 (ALIM) et le 29 mars 1971 (radical) jusqu’en 1977.

Brunet Maurice (François Morise). Maire. Né à Longecombe le 30 septembre 1849, fils d’Anthelme Brunet et de Jeanne Durouge. Maire de Longecombe élu le 17 mai 1908, remplacé en 1912.

Brunet Michel. Maire, président de communauté de communes. Né à Saint-Bénigne le 26 juillet 1946, conseiller municipal de Saint-Trivier-de-Courtes et adjoint dans les années 1980-1990, réélu conseiller le 9 mars 2008, élu deuxième adjoint le 31 mars, élu le 8 avril président de la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes. Élu maire de Saint-Trivier-de-Courtes le 27 novembre 2010, à la suite du décès de Jean-Paul Chevallier.

Brunet Philibert. Agent municipal. Nommé agent municipal de Vongnes par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, remplacé la même année.

Brunier Clériade. Maire. Né à Cormaranche le 6 février 1843, fils d’Anthelme Brunier, brigadier des forêts, et de Victoire Figuet. Maire de Cormaranche élu le 4 décembre 1881, à la mort de Jean Marie Tronchon, réélu en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912 jusqu’à sa mort le 16 août 1915. Son adjoint Pierre Joseph Tronchon le remplace jusqu’aux élections de 1919.

Bibliographie : Les cahiers du Dreffia, n° 1, juillet 1993, art. Y. Cruiziat.

Brunier François.* Maire*. Agent municipal de Cormaranche élu le 5 novembre 1795, par 23 voix sur 31, mais il démissionne le même jour, ne sachant ni lire, ni écrire.

Brunier Joseph Henri. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Lhuis, au hameau de Saint-Martin, le 20 janvier 1866, fils de Jean Marie Brunier (1836-1901), cultivateur, et de Françoise Louise Bassieux (1841-1888). Cultivateur, maire de Lhuis élu en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), en mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), en mai 1929 (radical-socialiste) et 1935, en fonction en 1939, déclaré démissionnaire d’office par Vichy, remis en place en mars 1945, jusqu’aux élections du mois de mai. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lhuis le 14 décembre 1919, réélu le 14 mai 1922 sans concurrent, le 14 octobre 1928 contre Tétaz et le 7 octobre 1934 sans concurrent, jusqu’en 1940. Il est mort à Lhuis le 4 janvier 1962.

Brusset Pierre Marc Maurice. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Trévoux. Né le 6 août 1868, nommé secrétaire général de l’Ain le 23 mai 1896, puis sous-préfet de Trévoux le 31 mai 1898, de Toul le 19 juillet 1898, de Neufchâteau le 23, démissionnaire en septembre.

Bibliographie : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.

Brussillon Michel (Jean Michel). Maire. Né à Vésines le 23 avril 1857, fils de Jean Baptiste Brussillon (1834-1866), cultivateur, et de Marie Anne Jullin. Cultivateur, maire de Vésines élu en mai 1888, adjoint en mai 1892, maire en cours de mandat, réélu en mai 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912, décembre 1919 (conservateur) et mai 1925 (conservateur), jusqu’à son décès en 1926.

Bruys L. de. Sous-préfet de Gex nommé le 1er décembre 1851 et remplacé quelques jours plus tard, le 15.

Buard Jacques. Maire. Né le 6 janvier 1829, cultivateur, maire de la Tranclière élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884, 1888, 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Il est mort en mars 1914.

Bubaton Marcel. Maire. Né à Bénonces le 30 septembre 1919, adjoint de Bénonces élu de 1947 à 1953, maire en 1961, réélu en 1965 (MRP), remplacé en 1968.

Buchaud Louis. Maire de Chaley élu le 23 pluviôse an III (22 janvier 1795).

Buchaud Louis.* Maire*. Premier adjoint de Chaley en mai 1945, maire en novembre 1947 (républicain indépendant) jusqu’en 1953.

Bucillat Albert. Maire d’Ozan élu en mai 1935, président de la délégation spéciale nommé par arrêté du 18 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (radical-socialiste), mai 1953 (Parti paysan) et mars 1959, remplacé en août 1963 par son adjoint Lucien Pauget.

Bucillat Marie Simon. Maire. Né à Chevroux le 14 novembre 1780, fils de Claude Joseph Bucillat (1741-1824) et de Denise Massion (1753-1825). Cultivateur, maire d’Ozan nommé en 1812, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, adjoint nommé par arrêté du préfet Rogniat du 20 mars 1825. Il est mort à Ozan le 15 mai 1839.

Bucillat Michel (Bucilliat). Maire. Né à Ozan, fils de Michel Bucilliat et de Benoîte Bucilliat. Adjoint à l’agent municipal d’Ozan nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 6 messidor an XII (25 juin 1804). Il est mort à Ozan le 27 novembre 1824.

Bucillat Simon Marie. Maire. Né à Ozan le 20 avril 1797, fils de Marie Simon Bucillat (voir notice) et de Marie Goguillon (1774-1851). Adjoint d’Ozan par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, maire par arrêté du 19 septembre 1857, renouvelé en 1860, jusqu’à sa mort à Ozan le 25 juin 1865.

Budé Henri Isaac Maximilien, comte de. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Genève en 1784, fils de Jacques, comte de Budé (1758-1844) et d’Agnès Marguerite Bicker (1761-1786). Capitaine de la garde nationale, chevalier de la Légion d’honneur, de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem par brevet du roi de Prusse, de l’ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare, maire de Ferney nommé en novembre en 1830, remplacé en fin d’année, puis faisant fonction de maire d’octobre à décembre 1834. Conseiller de l’arrondissement de Gex nommé en 1832, élu par le canton de Ferney de 1833 à 1848. Conseiller général élu par le canton de Ferney en 1852, remplacé en 1858. Il serait mort en 1862.

Buellet Claude. Maire. Adjoint de Buellas élu en cours de mandat après 1919 (progressiste), réélu en mai 1925 (progressiste, puis URD), remplacé en 1929, maire en mai 1935. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 17 mai 1942.

Buellet Claude Clément. Préfet. Né à Saint-Martin-le-Châtel le 16 mai 1861, fils de Claude Clément Buellet, instituteur, et de Marie-Claude Ravel. Journaliste à L’Écho du Nord, sous-préfet de Montreuil en 1894, de Vienne en 1904, préfet de l’Aveyron en 1907, de la Corse en 1910, TPG en 1911. Il est mort à Angers le 29 octobre 1925.

Buellet Claude-Marie. Maire. Né à Vandeins le 16 avril 1863, fils de Claude Joseph Buellet, agriculteur, et de Marie Denise Pierrette Sinardet. Maire de Vandeins élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (républicain URD) et 1929 (républicain URD), remplacé en 1931.

Buellet Henri. Maire. Né le 5 mars 1900, conseiller municipal de Saint-Rémy délégué dans les fonctions d’adjoint au maire par décision préfectorale du 10 janvier 1944, de maire par arrêté du 5 avril, élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant), mai 1953 (Parti paysan) et mars 1959 jusqu’en 1961.

Buellet Michel. Maire. Né à Saint-Rémy le 28 janvier 1945, agriculteur, conseiller municipal de Lent en mars 1983, 1er adjoint en mars 1989 (DVD), maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 et mars 2008. Président de la Communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse en avril 2001 (DVD), jusqu’en 2008. Suppléant de Sylvie Goy-Chavent élue aux sénatoriales du 21 septembre 2008. Candidat en cinquième position départementale sur la liste UMP de Françoise Grossetête aux régionales des 14 et 21 mars 2010. Il ne se représente pas à la mairie en 2014.

Buet Claude. Maire. Né le 17 février 1943, professeur, maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVG). Démissionnaire en juillet pour raison de santé, il conserve le poste de 4e adjoint chargé des finances et des affaires culturelles.

Buet Michel. Maire. Né à Cruzilles-les-Mépillat le 31 mars 1867, fils de François Buet, cultivateur, et de Françoise Bas. Cultivateur, adjoint de Cruzilles-les-Mépillat élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (radical), remplacé en 1925.

Buet Jules.* Maire* de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en cours de mandat en 1934, réélu en mai 1935, remplacé en 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 novembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (SFIO) et mai 1953 (divers gauche), remplacé en cours de mandat.

Buff Jacques. Maire. Né le 4 février 1941, élu au conseil municipal de Challex en 1995, il devient maire en cours de mandat.

Buffard Joseph. Maire. Cultivateur, maire de Lalleyriat élu le 19 mai 1912 (républicain), remplacé le 20 octobre 1912.

Buffard Pierre Joseph (Buffard Berthet). Maire. Né à Montanges, fils d’André Buffard l’Aîné, cultivateur, et de Christine Perrier. Maire de Montanges cité lors de sa nomination par Boisset le 15 brumaire an III (5 novembre 1794). Il est mort à Montanges le 11 février 1808.

Buffaud Benoît. Conseiller général. Né le 6 décembre 1832, élève de l’école La Martinière à Lyon, constructeur mécanicien, il prend la direction des ateliers de construction fondés par son père, la maison Robatel et Buffaud. Propriétaire du château d’Évieu, conseiller municipal de Saint-Benoit, il est représenté sur le tableau de Bourde peint en 1886, Les conseillers municipaux de Saint-Benoit. Conseiller général du canton de Lhuis de 1889 à sa mort le 6 février 1895. Maire du 3e arrondissement de Lyon, il se trouvait à côté du président de la République Carnot, lors de son assassinat le 24 juin 1894.

Bibliographie : Le Bugey, n° 33, 1939, « Une famille bugiste, Paul Bourde », art. H. Raquin.

Buffaz Jean.* Maire* de Ségny nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).

Buffaz Jean Gaspard. Maire. Fils de Pierre Buffaz et de Jeanne Anthoine Léger. Maire de Ségny nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, puis par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832.

Buffaz Jean-Pierre. Conseiller d’arrondissement. Avocat à Gex, commandant de la garde nationale, conseiller de l’arrondissement élu par le canton de Gex de 1836 à 1841, du 3 septembre 1848 à 1852, réélu en 1854. Il est également l’élu du canton de Collonges en 1836, jusqu’en 1842, et de 1846 à 1848.

Buffet Antoine. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 19 janvier 1753, fils de Claude Buffet (1716-1763), vigneron, et de Marie Françoise Cartier (1724-1761). établi à Rignat par son mariage avec Marthe Cattin (1759-1849). Laboureur, maire de Rignat élu en février 1790 jusqu’en l’an II, date à laquelle il demande aux commissaires du district de se faire remplacer. Jugé « très bon patriote ». Il est mort à Rignat le 16 juillet 1817.

Bibliographie : P. Cattin, Un village du Revermont, Rignat, 1987. - J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Buffet Francisque. Maire. Né à Saint-Martin-du-Mont le 14 juin 1897, conseiller municipal de Druillat élu en mai 1935, maire le 20 mai 1945, réélu le 22 octobre 1947 (radical-socialiste), 8 mai 1953 (radical-socialiste), 22 mars 1959 (seul élu au premier tour) et 21 mars 1965 (ALIM) jusqu’en 1971.

Buffet Jean-Marie (Buffet-Lizier, Lizier-Buffet). Maire. Né le 21 septembre 1840, négociant (probablement la maison Lizier Buffet et fils, fondée en 1876-1877 qui s’adonne au peignage et filature de schappe). Maire de Chaley élu le 20 janvier 1881, remplacé en 1884, puis de 1892 à 1896.

Buget Henri. Administrateur du département. Notaire à Chalamont de 1758 à l’an VIII, administrateur du département élu le 18 mai 1790 pour le district de Montluel. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Chalamont. Président de l’administration communale de Chalamont révoqué par l’administration centrale de l’Ain le 16 germinal an VII (5 avril 1799) pour avoir protégé les prêtres réfractaires et entravé la célébration des fêtes décadaires, destitué le 23 floréal an VII (12 mai 1799). Menacé d’arrestation, il s’enfuit à Paris.

Buget Pierre Antoine (Pierre Antoine Alexandre). Maire, administrateur du département, conseiller d’arrondissement. Né à Bourg le 19 janvier 1773, fils de Claude Bugey (né à Pérouges), maître en chirurgie à Bourg, et de Marie Josèphe Charlet. Officier de santé, administrateur du département. Procureur au baillage présidial de Bresse, auteur d’un Projet de pétitions aux Etats Généraux publié en 1789, député de la ville de Bourg pour le Tiers État à l’assemblée générale des trois ordres, réunie le 23 mars 1789 pour les États généraux. Élu suppléant des députés aux États généraux le 6 avril. Procureur-syndic du district de Bourg élu en 1790, destitué par arrêté de Bassal et Bernard du 25 septembre 1793, incarcéré le 15 pluviôse an II (3 février 1794) jusqu’à sa libération par Gouly le 25 frimaire an II (15 décembre 1793) qui le nomme provisoirement membre du bureau de paix et de conciliation du district de Bourg. Nommé par Richaud et Le Tellier procureur syndic du district de Bourg le 28 nivôse an III (17 janvier 1795). Élu membre de l’administration centrale du département le 25 vendémiaire an IV (17 octobre 1795), nommé le même mois procureur-syndic à Bourg, il remplace temporairement le 30 thermidor an V (17 août 1797) au poste de commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale, Thomas Riboud envoyé par le ministre de la Guerre inspecter les frontières. Il est destitué, avec les autres administrateurs, par arrêté du Directoire exécutif du 3 vendémiaire an VI (24 septembre 1797). Les motifs allégués sont la négligence de l’administration envers les prêtres inconstitutionnels et les émigrés. Nommé maire de Tossiat par arrêté du préfet Ozun le 22 floréal an VIII (12 mai 1800), il démissionne et il est remplacé par arrêté du 27 messidor an VIII (16 juillet 1800). Nommé membre du conseil de l’arrondissement de Bourg par arrêté du Premier consul du 22 floréal an X (12 mai 1802). En 1806, il est receveur de l’enregistrement. Il est mort à Bourg le 31 juillet 1831.

Bugnet Jean. Maire de Songieu élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (radical-socialiste), mars 1953 et 1959 jusqu’en 1965.

Bugnet Jean-Baptiste. Maire. Né à Songieu le 18 décembre 1889, fils de François Lucien Bugnet et de Marie Léonde Bailly. Cultivateur, devenu officier pendant la Grande Guerre, adjoint (républicain de gauche) au maire de Songieu en 1923, réélu en mai 1925, maire (républicain de gauche) en mai 1929 jusqu’en 1936 et de 1939 à 1945. En 1944, il est confronté à l’invasion des Allemands dans le Valromey et les dirige dans une fausse direction quand ils lui demandent des renseignements sur des maquisards blessés.

Bibliographie : M. de Seyssel-Sothonod, Songieu en Valromey, 1986.

Bugnot François. Maire. Président de la délégation spéciale de Saint-Genis-sur-Menthon instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 10 août 1941.

Bugnot Léon. Maire de Montcet élu en mai 1945, réélu en octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953 (républicain indépendant).

Buide Jean. Maire de Mionnay nommé par arrêté du préfet Rogniat du 26 avril 1824, jusqu’en 1831.

Buide Louis. Maire. Né à Mionnay le 12 octobre 1753, fils de Louis Buide et de Claudine Bret Marin. Agent municipal de Mionnay élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Maire nommé en l’an VIII, jusqu’à sa mort à Mionnay le 3 septembre 1812.

Buiron. Voir Joseph Pernet.

Buiron Jean-François. Maire, conseiller général. Né à Bâgé-la-Ville le 6 juillet 1829, fils de Philibert Buiron et de Josephte Dautal. Propriétaire, conseiller municipal de Bâgé-la-Ville en 1860, élu maire le 23 octobre 1870, réélu le 7 mai 1871, écarté par arrêté préfectoral en février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu les 21 janvier 1878, 23 janvier 1881, 18 mai 1884, 20 mai 1888, 15 mai 1892, 17 mai 1896, 20 mai 1900, 15 mai 1904, 17 mai 1908, jusqu’à sa mort le 31 mai 1910, remplacé en septembre. Conseiller général du canton de Bâgé-le-Châtel élu de 1890 à 1910. LH/390/42.

Buiron Jules (Benoit Jules Alexandre). Maire. Né à Saint-André-de-Bâgé le 12 mai 1891, cultivateur, conseiller municipal de Saint-André-de-Bâgé élu en 1935, élu maire en mai 1945, réélu en octobre 1947 (SFIO), mai 1953 (SFIO), mars 1959 et mars 1965 (SFIO).

Buis Marcel. Maire, conseiller général. Né le 24 juin 1912, boucher à Tenay puis à Saint-Rambert, maire de Saint-Rambert en mai 1953 (CNI), réélu en mars 1959, mars 1965 (CNI) et mars 1971 (REI) jusqu’à 1977. Il devient le 20 avril 1958 conseiller général du canton de Saint-Rambert, en enlevant son siège au maire de Tenay, Jean Pelaz, figure historique du communisme, élu depuis la Libération, avec 1712 voix contre 1362. Le 8 mars 1964, il est réélu au premier tour contre le maire d’Argis, Louis Ronchail, avec 1484 voix contre 648 et 519 au candidat communiste René Drevet. Le 8 mars 1970, il est toujours élu au premier tour contre René Drevet. Le 7 mars 1976, il est mis en ballottage par le socialiste Marc Perrot qu’il bat au deuxième tour avec 1389 voix contre 1380. Le scrutin est annulé par le tribunal administratif le 13 mai 1976 pour un tract portant diffamation distribué la veille de l’élection. Un arrêt du Conseil d’État du 23 juin confirme cette décision et Marcel Buis est battu par son challenger par 1441 voix contre 1397 le 18 septembre 1977. Il a été candidat pour les Indépendants aux sénatoriales du 26 septembre 1971 en faisant doublette avec Hubert Pernin.

Bibliographie : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979.

Buisson. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Meximieux le 28 juillet 1895, décédé le 17 septembre de la même année.

Buisson Henri. Conseiller d’arrondissement. Né le 24 décembre 1889, hôtelier, adjoint d’Hauteville, élu conseiller de l’arrondissement de Belley par le canton d’Hauteville le 9 avril 1933, en remplacement de Bailly décédé, contre Eymin. Réélu le 7 octobre 1934 contre Escouteloup, jusqu’en 1940.

Buisson Henri Jacques. Sous-préfet de Belley, préfet. Né le 1er février 1857, licencié en droit. Attaché au cabinet d’Armand Fallières, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur et aux cultes du 23 septembre 1880 au 14 novembre 1881 dans le ministère Ferry, il est nommé le 6 novembre et installé le 20 novembre de cette année sous-préfet de Vitré. Le 18 octobre 1887, nommé sous-préfet de Belley, il est installé le 21. Le 12 février 1890, il est affecté à la sous-préfecture d’Orange, puis en septembre de Mantes, en 1894 de Sens. Préfecture des Hautes-Alpes en 1897 et en 1899 de la Meuse. Après sa retraite en 1904, il est régisseur de l’octroi de Paris.

Bibliographie : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.

Buisson Joseph Jean Paul Bernard Marie. Conseiller de préfecture. Né le 21 août 1849, conseiller de préfecture de l’Ain le 28 août 1849, il est nommé aux mêmes fonctions dans le Gers le 7 juillet 1876, puis en Haute-Garonne le 3 juillet 1877.

Bibliographie : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.

Buisson Louis. Maire de Douvres élu en cours de mandat après 1919 (radical-socialiste), réélu en mai 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche), 1929 (républicain de gauche) et 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 10 novembre 1944, nommé maire, élu en mai 1945, remplacé en octobre 1947, réélu en mai 1953 (républicain national).

Buisson Louis. Maire de Douvres élu en mai 1953 (républicain national).

Bulliot.* Agent municipal. *Adjoint d’Izenave nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Dans l’arrêté de nomination, il est qualifié d’ex-agent municipal (ADA 4K4).

Bulliot Bernadette. Maire. Née à Nantua le 11 février 1938, secrétaire, première adjointe de Cerdon en mars 1983, maire (DVD) en mars 1989 jusqu’en 1995.

Bune Aimé. Maire. Président de la délégation spéciale de Bolozon instituée lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 22 août 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 19 décembre 1944, nommé maire jusqu’aux élections d’avril et mai 1945.

Burdairon Alfred. Maire de Sergy, élu en février 1911, réélu en mai 1912 et décembre 1919, remplacé en 1924.

Burdallet Auguste.* Maire*. Né à Lavours le 25 avril 1878, fils de Claude Burdallet et de Clémence Jeanne Guinet. Adjoint (républicain de gauche) de Lavours élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, maire (radical-socialiste) en mai 1929, réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, désigné maire, remplacé en mai 1945.

Burdallet Jean Jacques. Maire. Agent municipal d’Arlod cité en l’an VI. Il semble qu’il soit agent pour le hameau de Mussel. Adjoint d’Arlod nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé de 1826 à 1832.

Burdet François. Maire de Saint-Martin-du-Fresne cité le 23 janvier 1791 à la prestation de serment du curé Louis Levrat.

Burdet Jacques. Maire. Né le 25 novembre 1949, technico-commercial, conseiller municipal de Brens en mars 1983, adjoint en mars 1989, maire en juin 1995, réélu en mars 2001 (DVD).

Burdet Laurent Anthelme. Maire de Chazey-Rothonod-Bons-Cressieu le 7 avril 1794 jusqu’au 26 août, puis il est emprisonné à Belley sur ordre du représentant du peuple Boisset. Un Burdet était déjà maire en novembre 1792 lors de la passation des registres de la cure à la mairie.

Bibliographie : Le Bugey, n° 18, 1924, « Chazey-Bons, Cressieu, Rothonod », art. J. Cohas.

Burdin Joseph. Maire de Grilly nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 12 septembre 1815, remplacé en mai 1816.

Burdin Joseph. Maire, conseiller général. Maire de Montluel nommé par décret impérial du 25 août 1866 et remplacé en septembre 1870. Il est élu conseiller général en 1867, en remplacement d’Henri François Aynard, en battant Henri Germain.

Bibliographie : P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.

Burdin Louis. Maire de Sathonay-Village élu en 1925 (républicain de gauche, puis URD), réélu en mai 1929 (URD) et mai 1935, remplacé en 1936.

Burdy Félix. Maire. Né à Chavannes-sur-Reyssouze le 2 décembre 1884, fils d’Antoine Célestin Burdy et de Marie Suzanne Rosalie Eugénie Trontin. Cultivateur, cité en 1917 comme « agent de liaison énergique, courageux et très intelligent… ». Cultivateur, maire de Saint-Trivier-de-Courtes élu en 1934, réélu en mai 1935, maintenu sous Vichy, écarté comme maire mais maintenu conseiller municipal à la Libération.

Burellier François Pierre. Maire de Chaleins nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire, il ne semble pas avoir siégé, et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 2 janvier 1822.

Burellier Pierre Elisabeth. Maire. Né à Lyon le 14 avril 1808, fils de François Pierre Antoine Burellier et de Marie Granger. Avocat, nommé maire de Trévoux en août 1852, jusqu’à sa mort à Trévoux le 22 mars 1854, à l’âge de 46 ans.

Burg Marc. Secrétaire général de l’Ain. Né à Saint-Avold le 26 février 1961, docteur ès sciences politiques, commissaire de la police nationale, directeur de cabinet du préfet de l’Allier, puis de Corse du Sud et en août 1997 de Rhône-Alpes, il est nommé secrétaire général de l’Ain du 6 mars 2000 au 1er août 2002.

Burgat Auguste. Maire. Conseiller municipal de Volognat, délégué dans les fonctions de maire par arrêté préfectoral du 17 mai 1944, remplacé par le président du CLL, élu maire en mai 1945, réélu en novembre 1947 (radical indépendant), remplacé en 1953.

Burgat Benoit. Agent municipal. Né à Volognat le 14 février 1739, fils de François Burgat (1707-1749) et de Marie Butavand (1710-1748). Cultivateur, agent municipal* *de Volognat élu en l’an VI, remplacé en l’an VII. Il est mort à Volognat le 31 mai 1808.

Burgat François. Président du comité local de libération de Mornay nommé par arrêté préfectoral du 18 novembre 1944, maire nommé le 23 février 1945, remplacé aux élections d’avril.

Buridon François (Jean François Alexandre). Maire. Né à Matafelon le 26 ventôse an XI (17 mars 1803), fils de Joseph Buridon (voir notice) et de Jeanne Marie Reybillet, du hameau de Liliat. Cultivateur, adjoint de Matafelon depuis 1837, maire élu le 2 février 1849, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, en août 1860 et 1865, remplacé en octobre 1870. Il est élu au conseil municipal le 6 janvier 1878, le dernier de la liste avec 29 voix, le premier en obtenant 131.

Buridon Joseph. Agent municipal de Matafelon élu en l’an IV, remplacé en l’an V, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800).

Burjoud Léonard (Barjoud). Maire de Mollon nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 10 octobre 1820.

Burlet André. Maire. Né le 2 septembre 1962, chef d’entreprise, maire de Bressolles élu en mars 2008.

Burlet Aubin. Maire. Né à Grand-Rivière le 1er mars 1854, maire de Lochieu élu en mai 1896, réélu le 20 mai 1900, le 15 mai 1904, en mai 1908 et 1912.

Burlet Étienne. Maire. Né le 2 juillet 1829, cultivateur, maire de Brégnier-Cordon nommé le 24 mai 1876, après la démission d’André Billiémaz, et élu le 8 octobre, remplacé le 21 janvier 1878.

Burlet Gabriel. Maire de Cormaranche-en-Bugey élu le 6 mai 1945, réélu le 26 octobre 1947 (DVG) et mai 1953 (centre gauche) jusqu’en juillet 1954.

Burloud Claude. Maire. Né à Saint-Just vers 1732, fils de Louis Burloud et de Marie Forestier. Laboureur, maire de la Fougère (Saint-Just) nommé par arrêté d’Albitte du 22 germinal an II (11 avril 1794), reconduit par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 1er frimaire (21 novembre) par Jean-Baptiste Héritier, juge de paix du canton de Ceyzériat, remplacé en l’an IV. Il est mort à Montagnat le 24 février 1812.

Burloud Jean. Agent municipal. Officier municipal de Jasseron nommé par Boisset le 10 brumaire an III (31 octobre 1794). La Constitution de l’an III supprime les municipalités des communes de moins de 5000 habitants et les regroupe par cantons. Chaque commune désigne un agent municipal et un adjoint. Burloud est le premier agent municipal désigné par Jasseron le 13 brumaire an IV (6 novembre 1795) avec 41 suffrages dans une assemblée présidée par Thomas Riboud qui avait une propriété dans cette localité. Il est suspendu le 22 pluviôse an V (10 février 1797) par le directoire de l’Ain, avec son adjoint, pour avoir laissé dévaster la forêt de Teyssonge.

Bibliographie : J. Manissier, Jasseron 2000 ans d’histoire.

Burnouf Paul Maurice Alexandre. Conseiller de préfecture, préfet. Né à Cherbourg le 29 octobre 1882, conseiller de préfecture de l’Ain nommé le 20 octobre 1911, il est attaché le 22 janvier 1913 au cabinet du ministre de la Marine, Pierre Baudin. Préfet de la Lozère en 1931, puis de la Mayenne en 1934. Il est mort le 22 septembre 1962.

Burret Jean-Louis. Maire. Adjoint d’Apremont, puis maire nommé en 1847, à la mort de Joseph Étienne Sonthonnax, et remplacé en 1848.

Burret Joseph. Maire. Né en 1752, cultivateur, conseiller d’administration du district de Nantua nommé par Boisset le 16 fructidor an II (2 septembre 1794), maire d’Apremont de 1814 à 1822, décédé en 1829. Son nom est porté sur une cloche de l’église fondue en 1821.

Burret-Canod (Buret-Canos) Joseph. Maire d’Apremont nommé par arrêté du 2 floréal an XI (22 avril 1803), remplacé en 1806. Un Joseph Buret dit Cano est nommé par Albitte membre du district de Nantua le 26 pluviôse an II (14 février 1794).

Burry Alexandre. Maire de Saint-Rémy élu en décembre 1919 (conservateur), réélu en mai 1925 (conservateur, puis URD), 1929 (URD) et 1935, remplacé en cours de mandat par son adjoint.

Burry Jean-Claude. Maire de Saint-André-sur-Vieux-Jonc élu en décembre 1919, remplacé avant la fin du mandat.

Bursin André. Maire de Priay nommé par arrêté de Boisset du 10 brumaire an III (31 octobre 1794), installé le 27 par Claude Joseph Rousset, agent national du district de Bourg.

Bursin Louis. Maire de Priay nommé par arrêté du 22 ventôse an XII (13 mars 1804) jusqu’en 1813.

Burtin. Maire de Brens nommé de 1800 à 1803.

Burtin Maire de Montanay nommé par arrêté du préfet Bossi du 9 décembre 1806.

Burtin Benoit. Agent municipal de Foissiat cité dès l’an V, remplacé en l’an VI.

Burtin Claude François Stéphane. Maire. Né à Manziat le 1er novembre 1867, fils de Jean François Burtin, cultivateur, et de Jeanne Marie Ferrand. Maire (conservateur) de Manziat élu en décembre 1919, réélu en mai 1925, remplacé en cours de mandat.

Burtin Claude Pierre. Maire. Né à Foissiat vers 1766, cultivateur au Molard, maire de Foissiat nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800) remplacé en 1808, nommé par arrêté du 15 novembre 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, décédé à Foissiat le 16 janvier 1822 et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 28 janvier 1822.

Burtin Frédéric (Frédéric Pierre Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon le 26 mars 1849, fils de Pierre Joseph Burtin (voir notice) et de Marie Réty. Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon élu en mai 1904, réélu en mai 1908 et 1912, remplacé en 1919, réélu en 1926 et 1929 (radical-socialiste), remplacé en 1934. Élu conseiller d’arrondissement par le canton de Pont-de-Veyle le 10 mars 1907, en remplacement d’Ernest Déplanche élu conseiller général, avec 1239 voix contre 1104 à Montange. Il est remplacé en 1910.

Burtin Jean. Maire. Officier municipal de Brens élu en décembre 1792, nommé maire par Tellier le 7 nivôse an III (27 décembre 1794), installé le 29 pluviôse (17 février 1795) par Claude Anthelme Charcot, membre du comité révolutionnaire du district de Belley. Mais Burtin fait remarquer qu’il est également percepteur de la commune et qu’il y a lieu de s’enquérir auprès du représentant Tellier de la nomination d’un autre maire. Nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 11 ventôse an 11 (2 mars 1803).

Burtin Jean. Maire de Jayat élu en mars 1983 et remplacé en cours de mandat en 1987 par Bernard Lamberet.

Burtin Jean. Agent municipal de Bény élu fin 1795 par 37 électeurs et réélu le 30 mars 1797, remplacé la même année. Nommé adjoint par arêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800).

Bibliographie : Bulletin Gorini, n° 49, « La paroisse de Bény pendant la Révolution », art. L. Joly, 1923.

Burtin Jean-Marie dit Bonneux. Maire. Né à Polliat le 17 avril 1828, fils d’André Burtin, dit Bonneux, cultivateur, et de Marie Claudine Merlin. Rentier, élu en seconde position au conseil municipal de Polliat le 22 novembre 1874 et le 6 janvier 1878, maire élu le 23 janvier 1881, remplacé en 1882. Un Jean-Marie Burtin avait été nommé adjoint par arrêté préfectoral du 28 septembre 1860.

Burtin Joseph. Maire de Saint-Genis-sur-Menthon nommé en 1813, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 24 juin 1816, remplacé par arrêté du 23 août 1816, reconduit par arrêté du 25 octobre 1816, démissionnaire par courrier du 11 décembre 1817 et remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 5 janvier 1818.

Burtin Joseph Marie. Maire. Né à Foissiat le 16 octobre 1806, fils de Claude Pierre Burtin (voir notice) et de Marie Claudine Pin. Cultivateur, maire de Foissiat nommé de 1846 à 1848, puis par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, jusqu’à sa mort à Foissiat le 26 juin 859, remplacé par arrêté du 10 septembre 1859.

Burtin Louis. Maire. Fils de Jean Burtin et de Marie Benoîte Bouillet. Agent municipal de Jayat en l’an VII, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), confirmé par arrêté du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 28 fructidor an X (15 septembre 1802).

Burtin Paul. Maire. Né à Saint-Jean-sur-Reyssouze le 20 juillet 1917, adjoint de cette commune élu le 24 novembre 1968, maire (socialiste) le 28 mars 1971, réélu en mars 1977.

Burtin Pierre Marie. Maire de Brens nommé vers 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1852.

Burtin Pierre Joseph. Maire. Né à Saint-Cyr-sur-Menthon le 12 octobre 1821, fils de Joseph Burtin, cultivateur, et de Claudine Duvernay. Cultivateur, puis rentier, maire de Saint-Cyr-sur-Menthon nommé vers 1863, reconduit le 26 août 1865, remplacé en 1871. Il est mort à Saint-Cyr-sur-Menthon le 7 avril 1879.

Burtin Stéphane. Maire de Jayat élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, réélu en mai 1945, octobre 1947 (républicain indépendant) et mai 1953 (républicain indépendant).

Buscal François (François Henri Marie). Maire. Fils de Benjamin Buscal (1889-1961) et de Renée Pochet. Assureur, maire d’Hotonnes en mars 1971 (REI), réélu en mars 1977, démissionnaire en 1979.

Bussière Jean. Maire. Entrepreneur, maire de Bellegarde élu le 7 mai 1793, à la place de Victor Baudin démissionnaire, et remplacé en 1896, remplacé en 1871.

Bussy Albert. Maire. Né le 29 septembre 1902, il suit une formation de mécanicien sur la base d’Ambérieu et devient sous-officier à la base de Bron. En 1933, il est affecté comme chef d’atelier en Indochine. Retraité, il est élu conseiller municipal de Priay en 1965, puis maire en juin 1971, en remplacement d’Henry Estève décédé. Réélu en mars 1977 (DMF) jusqu’en mars 1983. Il a commencé la restauration de l’église. Il est mort le 13 août 1999, à l’âge de 97 ans.

Bussy Christian. Maire. Né à Bourg-en-Bresse le 20 juillet 1949, cadre administratif de préfecture, gérant de maison d’hôtes, conseiller municipal de Meximieux en mars 1989 (RPR), maire en juin 1995 (RPR), sa liste réunissant au second tour 52,10 % des voix contre 47,90 % à celle du maire sortant socialiste, Alain Cavet, et réélu en mars 2001 (RPR), sa liste obtenant 57,11 % des voix au premier tour. Réélu en mars 2008. Vice-président du district de la Plaine de l’Ain. Candidat (DVD) au premier tour des sénatoriales du 21 septembre 2008, il obtient 8,33 % des voix.

Butavand André. Maire. Né à Nantua en 1748, marchand et cultivateur à Vanchy, fermier du prieuré de Chêne avant la Révolution, procureur de la commune de Vanchy, puis maire, agent national en l’an III.

Bibliographie : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.

Butavand Jean Baptiste. Agent municipal de Mornay élu en l’an VI, cité le 14 germinal an VI (24 mars 1798) lorsque sont condamnés les frères et sœurs Blanchet qui l’ont couvert d’injures. Remplacé en l’an VIII.

Butavand Jean François (fils). Maire. Fils de François Joseph Butavand, agent municipal de Volognat élu en l’an VII, remplacé la même année, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé en 1808. Pourrait être Jean François Butavand, né vers 1767, décédé à Volognat le 30 octobre 1809.

Butavand Pierre Auguste Alexis. Maire. Né en 1794, cultivateur, maire de Sonthonnax-la-Montagne nommé en 1843, remplacé en 1846, nommé le 4 septembre 1860, reconduit en 1865, remplacé en 1870.

Butavand Pierre Joseph. Maire. Né à Mornay le 29 vendémiaire an IX (21 octobre 1800), fils de Thomas Butavand, cultivateur à Nurieux, et de Marie Louise Pernet. Cultivateur, adjoint de Mornay nommé par arrêté du 17 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, remplacé le 1er mars 1859.

Butavand Pierre Joseph. Maire. Né le 4 août 1744, fils de Benoit Joseph Butavand et de Jeanne Claudine Marion. Procureur, notaire à Nantua et à Géovreissiat de 1780 à sa démission en 1814, il est déjà en délicatesse avec les autorités en 1788. Notable de Nantua, il est à la tête des membres de l’assemblée qui conteste, au nom des bourgeois de la ville, des droits du prieuré. Le 2 mars, le roi déclare nulle et non avenue une délibération de la communauté de Nantua demandant la révision des anciens comptes de l’octroi et enjoint Butavand et Jean-Joseph Guinet, chirurgien, de ne plus assister aux assemblées de la communauté. En représailles, les notables ne se rendent pas à l’assemblée convoquée pour le 14 mars pour le renouvellement du syndic. Le 10 mars 1789, il fait partie des quatre élus chargés de porter le cahier des doléances de Nantua. Le 23 janvier 1790, il est élu maire. Plutôt modéré, il demande que soient élargis des citoyens qui ont commis des voies de fait par ardeur patriotique. Avec l’évolution des esprits, on le trouve rétrograde et il est remplacé le 13 novembre 1791. Juge au tribunal du district de Nantua en 1793, membre du directoire du district de Nantua nommé par Albitte le 26 pluviôse an II (14 février 1794), il est destitué par Boisset. Le 23 avril 1796, accusé d’être terroriste, il est désarmé, puis décrété en état d’arrestation, mais parvient à s’enfuir. Il est nommé adjoint de Géovreissiat par arrêté du préfet Ozun du 4 fructidor an VIII (22 août 1800). Il est mort à Géovreissiat le 1er avril 1817.

Bibliographie : J. Arène, Pendant la Révolution, 1934. – J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2. – Journal de Michel Collet. – ADA 4K4.

Butillon Antoine. Maire. Né à Lurcy le 17 août 1784, fils de Claude Butillon (1743-1821), agriculteur, et d’Antoinette Magnin (1752-1789). Maire de Lurcy nommé de 1831 à 1843. Il est mort à Lurcy le 31 décembre 1859.

Butillon François. Maire. Né le 2 juillet 1943, maire de Lurcy élu en mars 1977 (DMF).

Buy Antoine. Maire. Retraité SNCF, maire d’Ambérieu-en-Bugey élu de mars 1971 (DVG) à 1977.

Buy Jean Marie Joseph. Maire. Né à Saint-André-sur-Vieux-Jonc le 18 février 1877, fils de Joseph Buy, cultivateur aux Clefs commune de Saint-André-de-Panoux, et de Marie Mélanie Perret. Retraité de gendarmerie, maire de Jasseron élu en 1935 (radical modéré) jusqu’au 26 septembre 1944, date de l’installation du comité local de libération, et de 1947 à 1953 (radical-socialiste). Il est mort à Jasseron le 11 avril 1964.

Buynand Jacques. Agent municipal d’Évosges en l’an VI, nommé maire provisoire en 1800 et remplacé.

Byard Émile. Maire. Né le 11 mars 1912, retraité PTT, maire (socialiste) d’Armix élu en mars 1977 et réélu en mars 1983.

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