Abad Damien. Conseiller régional, député au Parlement Européen, parlementaire. Né à Nîmes le 5 avril 1980, "fils d'un mineur communiste, rouge jusqu'àu sang, et d'une mère assistante sociale", diplômé des IEP de Bordeaux (major) puis de Paris, asdmissible à l'écrit de l'ENA, recalé à l'oral. Chargé d’études sur les questions fiscales et budgétaires au groupe UDF de l’Assemblée Nationale en 2006, puis au groupe Nouveau Centre, candidat (Nouveau Centre) aux législatives de la 5e circonscription des Yvelines en 2007, il obtient au premier tour 3,17 % des voix et se désiste au second tour pour Jacques Myard (UMP). Maître de conférences en finances publiques à IEP Paris en 2008 et 2009, président des Jeunes Centristes en mai 2008 à leur création. Élu conseiller municipal de Vauvert, dans le Gard, en 2008, il déclare : « Paris n’est qu’à quatre heures, porte à porte, de Vauvert. Je passe donc une grande partie de la semaine dans la capitale puis je vais dans le Gard, souvent du vendredi au dimanche. Il m’arrive de prolonger mon séjour jusqu’au lundi pour assister au conseil municipal. De plus, je donne un cours (deux heures hebdomadaires) de finances publiques à Sciences po. ». Il change de région et devient le 7 juin 2009 membre du Parlement européen, le plus jeune de la délégation française, comme candidat en deuxième position de la liste Majorité présidentielle du sud-est. Parachuté dans l’Ain (il espérait le Rhône), il est élu conseiller régional (Nouveau Centre) le 21 mars 2010 comme candidat en première position sur la section de l’Ain de la liste UMP conduite par Françoise Grossetête. Lors de sa désignation, il avait déclaré : « Ce n’est pas un parachutage, je suis dans la même région. Je ne vais pas m’implanter dans l’Ain, je suis tête de liste dans ce département. Cela ne remet pas en cause mon implantation lyonnaise. Le Nouveau Centre aura une visibilité dans la campagne. C’est un accord qui nous va bien ». Après avoir ouvert une permanence à Bourg-en-Bresse, il déclare la transférer à Ambérieu-en-Bugey, « pour qu’elle soit tournante ». Puis il déclare le 26 novembre 2010 : « Mon implantation (à Ambérieu) est durable. Je compte faire ma vie ici. On va donc me voir souvent » (Voix de l’Ain). Il est élu député (Nouveau Centre) de l'Ain en 2012. Mais dès son élection, il quitte ce mouvement pour rejoindre l'UMP.
Abele Muriel. Maire. Née le 8 février 1955, infirmière, maire de Rancé en mars 1989 (MAJ), démissionnaire en janvier 1991.
Abrial André Pierre Étienne, comte de. 9e* préfet de l’Ain*, nommé le 22 mars 1815, mais non installé. Né à Paris le 5 décembre 1783, fils d’André Joseph Abrial, ministre de la justice, sénateur, puis pair de France, et d’Henriette Regnard, il est nommé auditeur au Conseil d’État le 26 frimaire an XIII (17 décembre 1804) et remplit diverses missions à l’étranger. Commissaire général de police à Lyon le 12 septembre 1810, préfet du Finistère du 12 mars 1813 au 10 juin 1814, maître des requêtes honoraire au Conseil d’État le 5 juillet 1814, il est nommé préfet de l’Ain mais ne prend pas son poste car le 20 avril il est nommé dans le Gers où il est installé le 6 mai et remplacé le 9 juillet 1815. Il est maître des requêtes au Conseil d’État en service extraordinaire le 4 novembre 1818 et en service ordinaire le 12 juillet 1820. Le 14 février 1829, il devient pair héréditaire en remplacement de son père. Il est fait baron, puis vicomte et en 1831 vote contre l’hérédité de la pairie. Il a ainsi soutenu successivement l’Empire, la Restauration et la monarchie de Juillet ! Il est mort à Paris le 26 décembre 1840.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. Ch. Du Bus. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 1870.
Achard Benoît. Maire de Montanay élu en mai 1904, réélu en mai 1908.
Achard Louis. Maire. Né vers 1735, fils de Benoît Achard (1705-1770) et de Benoîte Reinaud. Administrateur du district de Trévoux élu en mai 1790, désigné électeur par l’une des assemblées primaires de la municipalité cantonale de Trévoux le 20 fructidor an III (6 septembre 1795), officier d’état civil de Civrieux et Bernoud en l’an II, maire par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, jusqu’à sa mort à Civrieux le 17 décembre 1816.
Achard Pierre. Maire. Né à Civrieux Bernoud et Bussige le 6 juin 1817, fils de Pierre Achard et d’Agate Glaise. Petit-fils de Louis Achard. Cultivateur, maire de Civrieux élu en mai 1884, remplacé en 1888.
Achard Pierre Joseph. Conseiller d’arrondissement. Né le 22 avril 1831, négociant à Trévoux, conseiller de l’arrondissement, élu par le canton le 1er août 1886 contre Perret de Reyrieux. Remplacé en 1892.
Achard-James Clair-Anne. Conseiller de préfecture. Né à Lyon, mairie unique, le 29 janvier 1818 (présents: Joseph Antoine Chauvin, secrétaire de M. le sous intendant militaire et Jean Claude Couchaud, capitaine de génie pebsionné), il est le fils de Jean-Marie Achard-James (1780-1848), président de chambre à la cour de Lyon, écrivain et l’un des fondateurs en 1807 de la Société littéraire de Lyon, et d’Antoinette Bagnion (1793-1865). Avocat à Lyon, il devient conseiller de préfecture du Rhône en mai 1850, puis il est nommé le 9 juillet conseiller de préfecture de l’Ain où il se rend le 20. Lors du coup d’État du 2 décembre 1851, le préfet de l’Ain donne sa démission et Achard-James prend les mesures pour assurer l’ordre dans le département où surgissent des troubles, notamment à Saint-André-de-Corcy. Il composa, dit-on, les paroles de la cantate chantée par la chorale de Bourg à l’inauguration du chemin de fer de Genève. Le 18 août 1856, il est nommé conseiller de préfecture dans l’Hérault, poste qu’il refuse pour ne pas quitter ses propriétés dans l’Isère. Conseiller de l’arrondissement de Vienne en 1858, maire de Janneyrias, il est nommé capitaine de la défense rurale en 1870. Il est mort à Marseille le 11 février 1903. Il a fait paraître à Bourg en 1853 Études critiques sur le livre de Jules Baux et Histoire de la réunion à la France des provinces de Bresse, Bugey et Gex.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Dict. de biographie française, art. M. Achard-James.
Acharles Jean Marie Alphonse dit Poncet. Maire. Né à Curtafond le 18 septembre 1852, fils d’Alexis Acharles et de Jeanne Marie Desmaris. Maire de Vandeins élu en mai 1892, réélu en mai 1896 et 1900, remplacé en mai 1904.
Adhémar Henri. Ingénieur, membre du comité départemental de Libération en 1944. Son surnom dans la Résistance était J 3 (ou même Jems). Appartenant dès 1942 au mouvement « Franc-tireur », il était chargé de la propagande et de la diffusion des journaux clandestins. Membre du directoire de l’AS en septembre 1942 composé de Bob Fornier (voir notice Charles Fornier), dit Virgile, et de Jean Perret, dit Homère. Éliminé de ce comité par Romans-Petit (voir notice). C’est lui qui conduisit Pierre Marcault au camp du Gros Turc en juillet 1943 pour récupérer 43 réfractaires et les conduire à la ferme de Morez à Hotonnes en Valromey. Ses obsèques ont eu lieu à Billiat le 25 juillet 1948. Il a été inhumé sous le nom d’Adhémar Schwitzguebel.
Adobati Louis. Maire. Né le 25 décembre 1938, gérant de société, maire d’Échallon élu en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD).
Aguétant Claude. Maire, conseiller d’arrondissement. Né le 19 avril 1857, notaire, maire d’Ambérieu élu en mai 1896, réélu en mai 1900, mai 1904, mai 1908, remplacé en août 1910. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Ambérieu le 28 juillet 1901, en battant le sortant Joseph Marie Richer. Il est réélu sans concurrent le 28 juillet 1907, jusqu’en 1913. Il est le père de Charles Aguétant, sergent au 23e RI, tué le 30 décembre 1914 dans les Vosges, et du poète Pierre Aguétant (1890-1940).
Aguiléra Michel Jean Narcisse Cyriaque. Secrétaire général de l’Ain, sous-préfet de Trévoux. Né le 29 octobre 1852, conseiller de préfecture de la Savoie en 1896, secrétaire général de l’Ain nommé le 24 septembre 1900, sous-préfet de Trévoux le 5 septembre 1904 jusqu’à sa nomination, le 13 janvier 1908, à Pamiers, puis conseiller de préfecture de l’Isère en 1912.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Aillaud François Reymond. Agent municipal de La Tranclière et de Certines cité en l’an V. Il est par ailleurs officier public à Certines depuis l’an II à 1800.
Aillaud Jean Emile. Maire. Né le 12 juin 1839 à Nantua, fils de Lucien (Bourg 30 mars 1804-Lyon 23 avril 1878), receveur des finances, et de Virginie Girardin (Anvers 25 Juillet 1812-Saint-Jean-le-Vieux - septembre 1889), sœur de Jean Alphonse Girardin (voir notice). Lycéen à Bourg, puis au lycée impérial à Lyon lorsque son père est nommé percepteur rue Royale dans cette ville, il devient attaché à la trèsorerie générale de Lyon, puis percepteur à Sennecey-le-Grand de 1881 à 1885, âge de sa retraite à Saint-Jean-le-Vieux. Il est élu au conseil municipal de Saint-Jean-le-Vieux les 3 et 10 mai 1896, puis maire le 17 mai. Aux élections de 1900, il se retrouve à l'avant dernière place et démissionne, laissant la place de maire à Félix Bataillard. Il se consacre alors à la photographie. Il est mort à Saint-Jean-le-Vieux le 7 octobre 1913.
Aillaud Pierre Marie. Maire. Nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale de Pont-d’Ain.* *Maire de Certines nommé par arrêté préfectoral du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816. Il est aussi maire de la Tranclière nommé en 1813, remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816.
Aillod François. Maire. Né vers 1798, cultivateur, adjoint de Moëns nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 17 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire de 1831 à 1848.
Ailloud André. Maire d’Ornex nommé par arrêté de Boisset du 16 vendémiaire an III (1er octobre 1795).
Ailloud René. Maire, conseiller général. Né le 3 novembre 1945, contrôleur DDE. Candidat non élu aux municipales de Culoz en mars 1983, 4e adjoint au maire en mars 1989, puis maire en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001 (DVD), jusqu’en 2008. Président du district du Colombier créé le 17 juillet 1992. Conseiller général du canton de Seyssel élu le 29 mars 1992 avec 27 voix d’avance sur l’UDF Thiboud. Réélu au premier tour le 15 mars 1998 (UDF) avec 62,97 % et le 21 mars 2004 (DVD), toujours au premier tour, avec 53,66 % des voix. Il ne se représente pas en mars 2011.
Ajacques Jean-Baptiste. Maire. Né à Villette-sur-Ain le 21 octobre 1826, fils de Joseph Ajacques, cultivateur, et de Marie Charvieux. Cultivateur, maire de Villette élu en mai 1892. Il est mort à Villette-sur-Ain le 14 août 1918.
Aladenise Jean Baptiste Charles. 33e* préfet de l’Ain *nommé le 4 mars 1853, mais non installé. Né à Issoudun dans l’Indre le 11 août 1812, il devient consul à Cagliari, puis à Nice. Il a certainement l’intention de se rendre dans l’Ain quand il y est nommé, puisqu’il prête serment devant l’Empereur le 17 mars 1853, mais il est appelé au ministère de l’Intérieur le 8 avril et refuse alors de se rendre à Bourg, car il est nommé le 15 inspecteur général des lignes télégraphiques, fonction qu’il occupe jusqu’au 10 avril 1856.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870.
Alamandy Claude.* Maire*. Né (Allamandy) à Lachapelle, hameau de Chavornay, le 31 janvier 1833, fils de Claude Henri Alamandy, cultivateur à Chavornay, et de Charlotte Crussy, cultivatrice à Lilignod. Maire de Lilignod élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu adjoint le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, jusqu’à sa mort à Lilignod le 8 juin 1880.
Alamercery Aimé. Maire. Né à Saint-Maurice-de-Rémens en 1899, fils de Pierre Alamercery, marchand de bois, et de Marie Charlotte Jannet. Maire de Saint-Maurice-de-Rémens élu en cours de mandat en 1932, réélu en mai 1935.
Alamercery Christophe (Jean Christophe). Maire. Né au Plantay le 21 octobre 1764, fils de Joseph Alamercery (1736-1793) et de Claudine Grobas (1737-1797). Maire de Versailleux nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en mars 1812, nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 11 novembre 1815, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, remplacé par arrêté du 9 mai 1820. Il est mort à Versailleux le 28 décembre 1837.
Alamercery Claude. Maire. Né à Birieux le 6 janvier 1820, fils de Joseph Alamercery, cultivateur, et de Louise Roux. Cultivateur, maire de Birieux élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Alamercery François. Conseiller d’arrondissement. Né le 23 février 1843, propriétaire, conseiller municipal de Chalamont, conseiller d’arrondissement élu par le canton, sans concurrent, le 28 juillet 1895, décédé en 1898.
Alamercery Isaac. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Saint-Paul-de-Varax le 13 mars 1855, fils de Pierre Alamercery (1831-1897), propriétaire, et de Benoîte Touilleux. Adjoint de Saint-Paul-de-Varax élu en mai 1896, maire en mai 1900, réélu en mai 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919, remplacé en 1922. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Villars le 28 septembre 1913 contre Pierre Duverger, en remplacement du docteur Joseph Naussac élu conseiller général.
Alamercery Jacques. Maire. Né au Montellier, fils de Jacques Alamercery et de Claudine Roux. Adjoint de Crans nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 1er juillet 1817, maire nommé en 1833 jusqu’à sa à mort à Crans le 3 août 1837, à l’âge de 57 ans.
Alamercery Jean-Claude.* Maire*. Né à Bouligneux le 14 décembre 1769, fils de Joseph Alamercery et de Jeanne Marie Chanet. Premier maire de Bouligneux élu en 1790, assassiné le 11 nivose an IV, près de sa maison, la Planche (encore appelée la ferme Guichard), où serait né Jacques Ozanam (1640-1717), le célèbre mathématicien admiré par Leibnitz.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Villars-les-Dombes, 1989.
Alamercery Joseph.* Maire*. Marchand, adjoint de Versailleux cité en 1816, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, maire nommé par arrêté du 9 mai 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, démissionnaire et remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 6 septembre 1824.
Alamercery Joseph. Maire. Né à Chalamont le 29 mai 1832, fils de Claude Alamercery, bourrelier, et de Françoise Lajoux. Tuilier, maire de Chalamont élu le 18 mai 1884, réélu en mai 1888.
Alban Claudius.* Maire*. Né le 28 août 1920, agriculteur, adjoint de Relevant en mars 1959, maire en mars 1965 (radical), réélu en mars 1971 (radical), mars 1977 (RDG) et mars 1983, jusqu’en 1989.
Alban Joseph (Benoît Joseph). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Montcet le 15 septembre 1857, fils de Benoît Alban et de Marie Angélique Rosalie Brevet, cultivateurs. Élu au conseil municipal de Moncet de 1884 à 1888, conseiller municipal de Polliat en 1892, adjoint du 17 mai 1893 au 21 janvier 1903, élu maire le 21 juin 1903, réélu en lai 1904, 1908 et 1912, en décembre 1919 (radical), en mai 1925 (radical, puis républicain radical), 1929 (républicain radical) et 1935. Conseiller de l’arrondissement de Bourg élu au deuxième tour le 19 août 1906, en remplacement de Pierre Fromont, démissionnaire. Réélu le 28 juillet 1907, il est remplacé en 1913. LH/14/35.
Alban Joseph. Maire. Né vers 1865, cultivateur, adjoint de Relevant élu en mai 1908, maire en mai 1912, réélu en décembre 1919 (républicain de gauche), mai 1925 (républicain de gauche, puis radical-socialiste), 1929 (radical-socialiste) et 1935, déclaré démissionnaire lors de son remplacement par arrêté préfectoral du 24 juillet 1941.
Albanel Charles. Maire. Né en 1795, cultivateur, maire de Saint-Just nommé par arrêté du 26 août 1865, reconduit en août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 10 février 1874, élu en deuxième position au conseil municipal le 22 novembre 1874, remplacé le 12 octobre 1876.
Albanel Henri.* Maire. *Né au château de Saint-Just le 5 mai 1858, fils de Charles Albanel (voir notice) et de Clémence Marie Jeanne O’Brien. Maire de Saint-Just élu le 14 juin 1889, à la mort de Jean Marie Perdrix, réélu en mai 1892 et en mai 1896, jusqu’en 1899.
Albant (Alban) Aimé Marie dit Albant l’aîné pour le distinguer de son frère cadet lui aussi révolutionnaire. Maire. Né à Bourg le 16 décembre 1756, fils de Pierre-Joseph Alban dit Carre, peintre et sculpteur, et de Marie Claudine Vuitton. Serrurier, il est élu conseiller municipal de Bourg-en-Bresse aux élections de 1792 et se fait remarquer par son extrémisme jacobin, ce qui lui vaut d’être exclu temporairement de la municipalité le 2 juillet 1793. Membre de la Société des Sans-culottes de Bourg qui siège à l’Arquebuse, il est choisi par ce club pour être membre du comité révolutionnaire présidé par Blanc-Desisles et chargé de « surveiller et atteindre l’aristocratie, les fédéralistes, les royalistes et les anglomanes et les administrateurs rebelles ». Officier municipal le 2 octobre 1793, il propose l’arrestation de Bohan, ce qu’il fait en personne pour le conduire à la prison de Sainte-Claire avec d’autres suspects. Son zèle est remarqué par le député Merlino qui le félicite (lettre du 7 octobre 1793). Nommé garde-magasin des casernes le 28 vendémiaire an II (19 octobre 1793), membre du comité central de surveillance de la ville créé le 5 brumaire (26 octobre) chargé d’intensifier la répression, il participe à des arrestations dans tout le département. Il est à Montluel le 1er novembre pour rechercher et arrêter Jean-Paul Segaud, procureur-syndic du district, à Mont-Ferme (Saint-Rambert), à Belley du 15 au 19 novembre. En décembre, il participe au pillage des biens des suspects. Le 12, il est toujours officier municipal de « Bourg-Régénéré » dont le conseil est épuré le même jour, Blanc-Desisles restant maire. Mais ce dernier passant au directoire du département, Albant lui succède et est installé le 20 décembre. Il profite de cette situation pour amplifier ses rapines allant jusqu’à dévaliser les détenus pendant la nuit et il se fait déléguer à la surveillance de la poste aux lettres. Lorsque le représentant du peuple Gouly, exaspéré par les exactions, fait arrêter 3 sans-culottes, Blanc-Desisles, Rollet-Marat et Convers les 9 et 10 janvier 1794, Albant prend peur et se rend à Commune-Affranchie (Lyon) où il séjourne du 10 au 15 pour dénoncer Gouly. Pendant son absence, le conseil général de la commune instruit contre lui et fait transmettre la procédure à Gouly par l’intermédiaire de l’agent national du district. Albant est sauvé par le rappel de Gouly remplacé par Albitte qui fait libérer les 3 détenus et les réintègre même dans leurs fonctions. Renouvelé comme maire par Albitte le 5 pluviôse an II (24 janvier 1794), Il participe à l’élaboration de la liste des 18 suspects envoyés à Lyon, dont 15 périssent sur l’échafaud le 26 pluviôse (14 février). Albant, dénoncé comme hébertiste, est arrêté sur ordre du Comité de salut public à Paris le 2 floréal (21 avril) et remplacé à la mairie par Laymant. Incarcéré pendant 5 mois à la maison du Languedoc puis à la maison du Plessis, il est libéré le 29 fructidor (15 septembre) avec obligation de travailler comme serrurier à l’atelier de précision de l’artillerie. Amnistié, il obtient par la protection de Merlino et Gauthier un emploi dans les forges de Montceny en germinal an IV (mars 1796), mais il revient à Bourg. Arrêté le 8 prairial (27 mai) pour avoir trempé dans la conspiration de Babeuf, il est transféré à Vendôme le 5 ventôse an V (23 février 1797) à la Haute cour de justice qui l’acquitte le 7 prairial (26 mai). Il meurt à Mâcon le 29 juin 1802. Dufaÿ, dont le mépris pour Albant est manifeste, se laisse emporter et écrit : « Associé d’un sieur Vallet, manufacturier à Javelle (sic), près Grenelle à Paris, comme ouvrier, il fabriqua de la soude, de l’acide vitriolique, de l’alun, de l’alcali minéral, du blanc de plomb, du vert-de-gris, etc. Six ans après, il s’occupait encore d’expériences sur la force des vents et de la direction des aérostats ; mais il n’y fit pas fortune. » Le Grand Larousse du XIXe siècle, à l’article Javel, donne une tout autre vision : « Ce ne fut qu’en 1777 que le village proprement dit prit naissance, à l’occasion de la fondation de la manufacture de monseigneur le comte d’Artois pour les acides et les sels minéraux. Cette manufacture, création de capitalistes intelligents, fut d’abord dirigée par MM. Alban et Vallet, qui, les premiers, obtinrent l’hypochlorite de potasse, dit depuis, eau de Javel, en faisant passer un courant de chlore gazeux, à travers une solution de 2,440 kg de sous-carbonate de potassium dans 17 kilogrammes d’eau. Ce furent également les intelligents fondateurs de la manufacture de Javel qui, en 1785, démontrèrent pour la première fois la possibilité de la direction aérostatique, en adaptant à un ballon un appareil dont le mécanisme leur était dû. L’alun, la soude épurée et le blanc de plomb furent pour la première fois fabriqués en grand à Javel. Aujourd’hui la manufacture n’a pas périclité. » En réalité, il y a confusion : l’Alban de Javel est Léonard Alban né le 6 avril 1741 à Pont-de-Veyle, décédé à Issy-les-Moulineaux le 21 mars 1803, associé à Mathieu Vallet né à Pont-de-Veyle le 25 janvier 1734. Alban et Valet tentèrent par ailleurs après 1785 de trouver des solutions techniques pour diriger les montgolfières.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Galerie militaire de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. M. Prévost - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain. – Marius. Roche, Des Ailes et des Hommes. – M. Gauge, Dictionnaire des maires de Bourg de 1692 à 2001.
Albaracin Louis. Maire. Né à Saint-Benoît le 30 mai 1928, industriel (import-export de bois exotique), maire de Sault-Brénaz élu le 20 mars 1965 (centre-gauche), réélu en mars 1971 (DVG). En mars 1977, aucun membre de sa liste n’est élu. Il est mort le 22 juillet 2010, à l’âge de 82 ans.
Albepierre d’. Voir Lacroix d’Albepierre.
Albert Anthelme. Maire de Cuzieu élu en mai 1904, réélu en mai 1908.
Albert Georges. Maire. Né à Saint-Maurice d’Echazeaux le 18 juin 1776, fils de François Marie Albert, laboureur, et de Marie Thérèse Christin. Soldat au 10e bataillon de volontaires du Jura le 5 août 1792, nommé lieutenant le 10 août 1792, capitaine des grenadiers de la 69e demi-brigade le 7 brumaire an V (28 octobre 1796). Puis il sert en Egypte, notamment à Saint-Jean-d’Acre et à Canope où il est blessé. Le 28 mars 1807, il est nommé capitaine de grenadiers à pied de la Garde. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 avril 1807, il fait la campagne d’Espagne en 1808. Officier de la Légion d’honneur le 5 juin 1809, il participe à la campagne d’Autriche de la même année. Nommé chef de bataillon au 2e régiment de grenadiers à pied de la Garde le 24 juin 1811, il est créé baron de l’Empire par décret du 14 septembre 1813. Major du 1er régiment des tirailleurs de la jeune Garde le 3 janvier 1814, colonel du 4e régiment des tirailleurs de la jeune garde le 13 avril 1815, il est mis à la retraite le 2 octobre 1816 avec pension de 1 705 F A 39 ans, il se retire à Corveissiat. Chevalier de Saint-Louis, le 8 août 1825. Nommé maire de Cornod dans le Jura, conseiller d’arrondissement, et plus tard, colonel de la garde nationale du canton, président du comice agricole. Il est mort à Cornod le 17 janvier 1855. Sa fille a épousé le sous-préfet Julien Elysée Reydellet (voir notice). LH/15/13.
BIBLIOGRAPHIE : Quintin, Dictionnaire des colonels de Napoléon.
Albert Léon Félix Marie Charles. Secrétaire général de l’Ain. Né le 6 juin 1859, conseiller de préfecture de la Corse en 1886 et 1887, de la Savoie en 1890, secrétaire général de l’Ain le 28 février 1896, du Territoire de Belfort le 23 mai et sous-préfet de Bonneville le 25 juin 1896.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Albertin Alphonse (Henri Alphonse). Maire. Né à Cours, Rhône, le 7 novembre 1860. Frère de Joseph Émile Albertin (voir notice). Chirurgien, maire de Pouillat élu en mai 1896, réélu en mai 1900 et 1904. Réélu en mai 1929 (républicain radical) jusqu’en 1935, décédé en mai 1939.
Albertin Joseph Émile. Maire. Né à Monétier-de-Briançon (Hautes-Alpes) le 11 juillet 1859, fils de Barthélemy Albertin et de Françoise Caroline Barrelle. Négociant en tissus. Élu au conseil municipal de Bourg le 5 mai 1912, maire du 10 décembre 1919 au 12 juin 1922, date à laquelle il est battu par Jean-Jules Belley. Il est mort d’une crise cardiaque le 12 avril 1939, rue Thomas Riboud, à l’âge de 80 ans.
Albertini Jean. Maire, conseiller général. Né le 1er mai 1897. Avocat au barreau de Belley inscrit le 28 novembre 1930, il est nommé président du comité de libération de cette ville et maire par arrêté du 2 octobre 1944. Aux élections des 29 avril et 13 mai 1945, sa liste obtient au premier tour dix élus contre quatre à celle de Paul Chastel (voir notice) maire sous Vichy, neuf sièges restant à pourvoir. En outre Paul Chastel a plus de voix qu’Albertini. Au deuxième tour, les neuf sièges à pourvoir vont à la liste de ce dernier qui est élu maire. Sa liste est battue aux élections du 26 octobre 1947 par celle de Chastel, elle n’a même aucun élu. Il a été élu conseiller général (SFIO) du canton de Belley au premier tour du 23 septembre 1945, avec 2 523 voix contre 2 290 à Auguste Billiémaz (radical). Il a démissionné en janvier 1948. Il est mort en février 1965. Sa fille Lucie, écrivain, traductrice, spécialiste des littératures nordiques, a épousé le poète Guillevic (1907-1997).
Albertini Jean Vitus. Secrétaire général de l’Ain. Né le 6 février 1885, sous-préfet d’Espalion en 1919, d’Arcis-sur-Aube en 1920, de Largentière en 1922, puis chef adjoint du cabinet du préfet de police, secrétaire général de l’Ain le 29 mai 1926, du Finistère le 5 janvier 1932, sous-préfet d’Autun le 1er juillet 1932, mis à la retraite en octobre 1940, rappelé et président du conseil de préfecture interdépartemental de Marseille en 1941.
Albitte Antoine-Louis, dit Albitte l’aîné pour le distinguer de son frère Jean-Louis.* Parlementaire. Né à Dieppe le 30 décembre 1761 où il est avocat et conseiller municipal lorsqu’il est élu en septembre 1791 député de la Seine-Inférieure à l’Assemblée législative. Il s’intéresse aux problèmes des armées, dénonçant avec brutalité les généraux, et provoque la démolition des fortifications des villes de l’intérieur qui pourraient être utilisées comme point d’appui par les contre-révolutionnaires. Il prend part à la journée du 10 août 1792 et ses amis de la Montagne le désignent comme secrétaire de l’Assemblée. En septembre deux départements, la Seine-Inférieure et l’Eure, l’élisent à la Convention nationale. Il choisit d’être député du premier où son frère Albitte le Jeune est élu suppléant. La mort de Doublet permettra à celui-ci de siéger le 25 brumaire an II. Antoine-Louis Albitte vote la mort de Louis XVI, sans appel au peuple et sans sursis. Sa violence s’exprime lorsqu’il est envoyé en mission le 30 avril 1793 à l’armée des Alpes, sur un territoire qui va de l’Ain au Var, avec trois autres commissaires, Gauthier des Orcières, Nioche et Dubois-Crancé. Il dirige la lutte contre les fédéralistes de Lyon et il est membre de la commission avec Fouché, Collot d’Herbois et Laporte qui fait régner la terreur dans cette ville. Il côtoie Bonaparte au siège de Toulon. Chargé de mission dans les départements de l’Ain et du Mont-Blanc le 20 nivôse an II (9 janvier 1794) par le Comité de salut public, il se présente le 28 du même mois à Bourg-en-Bresse où il remplace Gouly tombé en disgrâce. Il s’installe à l’hôtel de Bohan. Le 26 janvier 1794, il signe un arrêté concernant les églises contenant trois prescriptions : la destruction ou le transfert à Bourg sous quinzaine de tous ornements ou objets de culte, le transfert des cloches dans les fonderies et la démolition des clochers. Un arrêté du 27 vise les prêtres : les jureurs doivent se présenter et se domicilier au chef-lieu et se présenter tous les cinq jours devant la municipalité, les non-jureurs ont 24 heures pour se rendre au district et s’y faire interner. Se succèdent alors arrestations de suspects, poursuites de prêtres réfractaires, épurations des comités révolutionnaires. Les biens du culte sont expropriés, les clochers démolis, les cloches fondues ; les châteaux, les tours et fortifications sont détruits. Il fait envoyer le 24 pluviôse an II (12 février 1794) 18 détenus des prisons de Bourg et d’Ambronay à Commune-Affranchie (Lyon) qui comparaissent le 26 devant la commission révolutionnaire. 15 périssent le même jour sur l’échafaud dressé place des Terreaux. Un mois plus tard, le 26 ventôse est exécuté l’un des 6 proscrits arrêtés sur ordre d’Albitte le 30 nivôse (19 janvier) deux jours après son arrivée dans le département. Le 14 février, il est à Nantua, le 16 à Belley où il fait emprisonner 59 citoyens dont 14 sont envoyés à Bourg en détention au couvent des Clarisses. Il remplace les municipalités par des arrêtés signés à Carouge le 22 germinal an II (11 avril 1794). Les plaintes contre Albitte entraînent son rappel. Il est remplacé par Méaulle qui arrive à Bourg le 2 mai 1794. Après le 9 thermidor (27 février 1794) Albitte, mis en accusation, s’enfuit jusqu’à la fin de la Convention et bénéficie de la loi d’amnistie du 3 brumaire an IV. Agent national à Dieppe sous le Directoire de 1796 à 1800, sous-commissaire aux armées sous le Consulat et l’Empire, il meurt lors de la retraite de Russie le 25 décembre 1812 à Rosémié. Le général baron Félix Girod de l’Ain dont le père, le grand-père et les oncles avaient été incarcérés par Albitte, l’avait rencontré dans la division Desaix et écrit : « Le pauvre homme, à cette époque où je le retrouvai remplissant les fonctions de sous-inspecteur aux revues, était bien revenu des erreurs de sa jeunesse, et bien déchu et désillusionné du brillant et terrible rôle qu’il avait rempli vingt ans auparavant. Il fut le premier à me parler de ces temps funestes et de sa mission dans le département de l’Ain, non pour s’en vanter…, bien au contraire ! Mais pour les déplorer. » (Dix ans de mes souvenirs militaires de 1805 à 1815*, publiés par Girod de l’Ain à Paris, Dumaine, 1873.)
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - E. Dubois, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Philibert le Duc, Hist. de la Révolution dans l’Ain. - Dict. de biographie française, art. A. Rastoul. – E. Bocquillod, Portraits de l’Ain, 1994, p. 277. – P. Perceveaux « Albitte la Terreur »,* dans Le Bugey* n° 75, 1988. – D. Varaschin, Bicentenaire de la Révolution française Ain, de Voltaire à Joubert, 1988.- Jérôme Croyet, Albitte, le Tigre de l’Ain, MG Éditions, 2004.
Alcaraz Jean. Conseiller régional. Né le 27 mai 1928, retraité SNCF, conseiller municipal de Saint-Jean-de-Niost, élu conseiller régional en troisième position sur la liste du FN conduite par André Clavel le 22 mars 1992, jusqu’en 1998.
Alex. Conseiller d’arrondissement. Habitant de Montluel, conseiller d’arrondissement en 1800, cité jusqu’en 1805.
Aleymoz Jean Louis. Agent municipal. Fils de François Aleymoz Major (1722-1786) et de Catherine Charpy. Agent municipal du Grand-Abergement élu en l’an IV, remplacé en l’an V, pour devenir président de l’administration municipale de l’éphémère canton du Grand-Abergement.
Alibert Claude. Maire. Né à Perrex le 15 octobre 1832, propriétaire, fils de Joseph Alibert et d’Antoinette Alibert. Adjoint de Perrex nommé par arrêté du 10 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, maire en 1882, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1887.
Alibert Joseph. Maire. Fils de Jean Philibert et de Marie Anne Gaget. Menuisier, maire de Perrex nommé par arrêté du préfet Ozun du 22 floréal an VIII (12 mai 1800), démissionnaire pour cause de maladies et remplacé par arrêté du 1er germinal an 11 (22 mars 1803).
Alibert Marie Clément André Paul. Secrétaire général de l’Ain. Né le 17 février 1876, il est nommé secrétaire général de l’Ain le 27 janvier 1916 pour la durée de la guerre. Nommé au même poste par intérim le 20 mars 1918, et à titre définitif le 22 mars 1919, il devient sous-préfet de Nyons le 21 mai, de La Tour-du-Pin en 1920 et de Saint-Girons en 1924.
BIBLIOGRAPHIE : C. Lamoussière, Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Alibert Paul Joseph. Maire. Né à Perrex le 25 juin 1860, fils de Joseph Alibert (né vers 1822), cultivateur, et de Jeanne Mégret. Adjoint de Perrex élu en mai 1904, réélu en mai 1908, maire (radical) en mai 1912, réélu en décembre 1919 et mai 1925.
Allante Antonin. Premier adjoint au maire de Nantua, arrêté lors de la grande rafle dans cette ville par les Allemands le 14 décembre 1943, à la place du maire absent. Emmené à Montluc, puis déporté à Buchenwald un mois plus tard où il décède.
Allard Joseph Aman. Maire. Né le 10 décembre 1810, rentier à Lyon (20 000 F de revenus en 1874), maire de Joyeux nommé par arrêté du 8 mars 1865, reconduit le 26 août 1870, élu en octobre, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1879.
Allegret Auguste (Auguste Alexandre). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Vaux-en-Bugey le 17 avril 1858, fils de François Allégret, garçon meunier, et de Marie Charpy. Maire de Vaux-en-Bugey en 1901, réélu en 1904, 1908, 1912, 1919 (radical-socialiste), 1925 (radical-socialiste, puis républicain de gauche) et 1929 (républicain de gauche) jusqu’en mai 1935. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton de Lagnieu le 3 août 1913 (radical) par 1078 voix contre 1057 au progressiste Pierre Joseph François Michaille, conseiller sortant. Remplacé en 1919.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Alleyme Simon (Alleymoz, Aleime).* Maire*. Fils de Pierre Aleymoz Major (1729-1780) et d’Antoinette Martinod. Propriétaire de la ferme de Rama aux Routes, maire du Grand-Abergement pendant près de 30 ans nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1831. Le 17 mars 1827, il crée une vacherie. Adjoint de juin 1837 à sa mort en 1842. Il figure sur les registres de mariages clandestins de l’abbé Costaz le 6 février 1794 pour son union avec Marie-Joséphine Charvet.
BIBLIOGRAPHIE : A. Abbiateci, La plume et le rabot (journal Bellod), 1996. – ADA 4K4.
Alligros Charles. Maire. Né à Brénod le 15 septembre 1926, engagé en 1948 dans la gendarmerie, il sert en Kabilie, puis successivement en Indochine, à Montluel, Bourg-en-Bresse jusqu'à sa retraite en 1979 à Lochieu où il avait passé son enfance. Il est élu au conseil municipal de Lochieu le 26 mars 1965, puis maire en 1982, à la démission de Marcel Bouverat. Rééluen mars 1983, en mars 1989 (DVD), juin 1995 (DVD) et mars 2001 (DVD), il ne se représente pas en mars 2008. Il a été président des maires du canton. Il est mort à Belley le 24 décembre 2010.
Alliod Auguste (Joseph Auguste). Maire. Né à Moëns le 14 février 1815, fils de Charles Alliod, cultivateur, et de Jeanne Aubertinaz. Cultivateur, adjoint de Moëns nommé par arrêté du 26 août 1865, maire élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu en octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878 et le 23 janvier 1881, jusqu’à sa mort à Moëns le 11 février 1882.
Alliod Félix. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Moëns le 8 avril 1862, fils de Joseph Alliod, alors maire (voir notice) et d’Élisa Tavernier. Cultivateur, maire de Moëns élu en janvier 1890, réélu en mai 1892, 1896, 1900, 1904, 1908 et 1912. Conseiller d’arrondissement élu par le canton de Ferney-Voltaire sans concurrent le 3 septembre 1905, en remplacement d’Adolphe Chevalier décédé. Réélu sans concurrent le 24 juillet 1910 jusqu’à son décès en août 1916.
Alliod Joseph. Maire. Né à Moëns le 1er ventôse an XII (21 février 1804), fils de Charles Alliod, cultivateur, et de Jeanne Aubertinaz. Cultivateur, adjoint de Moëns nommé par arrêté du 20 juillet 1852, maire nommé le 10 juin 1855, décédé à Moëns le 14 décembre 1859 et remplacé par arrêté du 20 janvier 1860, à l’âge de 55 ans.
Alliod Joseph. Maire. Né à Moëns le 7 janvier 1830, fils de François Alliod (voir notice) et de Jeanne Dubosson. Maire de Moëns nommé par arrêté du 20 janvier 1860, renouvelé le 26 août 1865, jusqu’à son décès à Moëns le 27 avril 1871, à l’âge de 41 ans.
Alliod Jules François. Maire. Né à Saint-Jean-le-Vieux le 11 juin 1832, fils de Jean Baptiste Alliod, propriétaire, et de Marie Victoire Bernard. Substitut à Saint-Marcellin en Isère le 4 janvier 1862, puis à Gap le 4 mars 1865, à Valence le 21 juillet 1866, procureur de la République à Bourg le 15 octobre 1870, conseiller à la cour d’appel de Lyon le 20 avril 1885, puis président de chambre, maire de Saint-Jean-le-Vieux élu en mai 1884, remplacé en 1888. Il est mort le 13 janvier 1901. LH/24/7.
Alliod Louis (Alliot). Maire. Notaire à Miribel de 1820 à 1823, maire de cette commune nommé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Comme il va résider à Lyon, il est remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 26 avril 1823 et siège jusqu’au 11 mai 1823.
Alliod Louis. Maire de Möens élu en décembre 1919 (républicain de gauche), réélu en mai 1925 (radical-socialiste), décédé et remplacé le 9 octobre 1927.
Alliod Pierre. Agent municipal. Né à Moëns, fil de Jean Louis Alliod, cultivateur, et de Louise Emery. Cultivateur, agent municipal de Moëns élu en l’an IV, remplacé en l’an VI. Il est mort à Moëns le 1er décembre 1814, à l’âge de 70 ans.
Allion (fils). Maire de Saint-Paul-de-Varax nommé par arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 15 thermidor an X (3 août 1802).
Alliotte Jean-Marie dit Jemelas (Aliotte). Agent municipal de Saint-André-de-Corcy élu en brumaire an III (novembre 1795), remplacé en l’an VI, nommé adjoint par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé à Saint-André-de-Corcy le 9 pluviôse an X (29 janvier 1802), à l’âge de 54 ans, et remplacé par arrêté du 22 pluviôse an X (11 février 1802).
Allombert Francisque (Francisque Célestin Ajax). Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Cerdon le 11 mars 1860, fils de Louis Allombert, voiturier par terre, et de Joséphine Moyret. Après le lycée de Bourg-en-Bresse, il fait des études de droit à Lyon. Journaliste à Paris, il entre en 1882 à L’Électeur républicain, puis au Radical. Il donne des chroniques à la Nouvelle presse et au Figaro littéraire. Il publie un drame historique Thermidor et plusieurs romans : Amant de sa femme en 1886, Colibri et Dette d’une morte qui est le feuilleton du Petit Parisien en 1889 et 1890, et Sous l’épreuve en 1902. Au Radical, Allombert retrouve Tony Révillon, dont il devient secrétaire, partage son combat et celui de Clemenceau pour la séparation de l’Église et de l’État et le droit de grève. Revenu à Bourg en 1893, il est directeur et rédacteur en chef du Courrier de l’Ain de 1898 à 1902 et membre de la loge l’Amitié fraternelle. Alfred Carrier, député de Nantua élu aux élections des 8 et 12 mai 1898 meurt le 6 septembre, Allombert est élu député de la circonscription le 13 novembre 1898, battant Philipon. Malade, déçu par les préoccupations électoralistes de ses collègues, il ne se représente pas en mai 1902 et démissionne en juin de son mandat de maire de Cerdon, obtenu le 20 mai (il ne semble pas avoir siégé). Partisan du scrutin de liste pour les élections législatives, qui avait d’ailleurs été le seul sujet de son intervention à l’Assemblée, il avait écrit en 1894: « Qu’est-ce qu’un député issu d’un scrutin d’arrondissement ? C’est un conseiller général en représentation à Paris. » Il avait été élu conseiller général du canton d’Oyonnax en 1901 contre le conservateur, le préfet Hippolyte Druard, grâce au désistement du socialiste Jean Donier, mais l’élection avait été annulée par le Conseil d’État en 1903 en raison de la reproduction intentionnellement dénaturée d’un télégramme. Parti se soigner à Nice et à Menton l’hiver 1902-1903, il publie dans le Figaro, Lettres à Junius II et retourne à Bourg où il meurt le 17 octobre 1903. Il a publié des contes dans l’Abeille de Nantua et du Pays de Gex. Son buste, réalisé par Muscat, a été inauguré à Cerdon le 19 août 1906 sur la place du marché. La cérémonie a été suivie d’un repas de 600 couverts.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. Roman d’Amat. – Visages de l’Ain, n° 81, 1965, p. 25, Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914, art. L. Janin. - Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940. – L’Abeille de Nantua et du Pays de Gex, 26 août 1906. – LH/24/49.
Allombert Blanc Jean-Pierre. Maire. Né au Poizat, alors hameau de Lalleyriat, le 8 juin 1793, fils de Jean Baptiste Allombert Blanc et de Françoise Brun. Cultivateur, adjoint du Poizat nommé par arrêté préfectoral du 10 juin 1855, maire par arrêté du 3 novembre 1858, décédé au Poizat le 2 octobre 1862 et remplacé par arrêté du 12 décembre 1862.
Allombert Dubois Anthelme. Maire. Né au Poizat, alors hameau de Lalleyriat, le 7 janvier 1813, fils d’Antoine Allombert Dubois et de Marie Françoise Assumel Lurdin, cultivateurs. Cultivateur, maire du Poizat élu le 12 octobre 1876, remplacé en janvier 1878. Il est mort au Poizat le 9 octobre 1878, à l’âge de 66 ans.
Allombert Goget Louis. Maire. Né au Poizat le 27 janvier 1811, fils de Pierre Allombert Goget (1780-1853), cultivateur, et de Marie Denise Allombert Goget. Cultivateur, maire du Poizat nommé par arrêté du 10 juin 1855, remplacé le 3 novembre 1858. Il est mort au Poizat le 20 octobre 1876.
Allombert Maréchal Jean-Claude. Maire. Né au Poizat, alors hameau de Lalleyriat, le 22 octobre 1773, fils de Jacques Maréchal Allombert et de Jeanne Claudine Berthet Bondet. Parti en Italie en 1792 avec le 5e bataillon des volontaires de l’Ain, il est nommé maire du Poizat en 1830, en remplacement d’Assumel décédé le 22 mars. Élu en 1848, il est remplacé le 13 février 1854. Dufaÿ chante ses louanges dans sa Galerie militaire de l’Ain. Il est mort au Poizat le 13 mai 1856, à l’âge de 83 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.
Allombert Maréchal Joseph. Maire. Adjoint du Poizat élu en mai 1888, réélu en mai 1892, remplacé en mai 1896, réélu en mai 1900 (républicain), maire le 23 mars 1902, réélu en mars 1904 (progressiste), le 15 mai 1908 (républicain) et le 19 mai 1912 (républicain), décédé en mai 1917 à l’âge de 58 ans.
Amade Paul Jean Marcel. 71e* préfet de l’Ain* nommé le 8 juin 1933. Né à Toulouse le 30 juillet 1879, conseiller de préfecture de l’Aisne en 1908, de l’Isère en 1911, secrétaire général d’Eure-et-Loir en 1920, conseiller de préfecture du Pas-de-Calais en 1924, sous-préfet de Molsheim en 1925, secrétaire général de Meurthe-et-Moselle en 1930, préfet de l’Ain le 8 juin, mais pour ordre car mis en disponibilité le même jour et chargé de mission en septembre auprès du ministre Chautemps, préfet des Basses-Alpes en décembre et des Ardennes en 1936.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dict. biographique des préfets.
Amar Jean-Baptiste André. Parlementaire. Né le 11 mai 1755 à Grenoble où il est avocat en parlement. Il est anobli par l’achat de la charge de trésorier de France pour la province du Dauphiné. Adoptant avec enthousiasme les idées révolutionnaires, il est élu au district en 1791 et le 9 septembre 1792 à la Convention nationale où, membre de la Montagne, il se déchaîne contre les émigrés. Il vote la mort de Louis XVI et soutient la proposition de création d’un tribunal révolutionnaire. Un décret du 9 mars 1793 l’envoie en mission dans les départements de l’Ain et de l’Isère avec Merlino, député de Trévoux. Le 18, les deux proconsuls sont à Bourg et le 20 signent un arrêté ordonnant l’arrestation des personnes notoirement suspectes d’incivisme. La municipalité délivre aussitôt 100 mandats d’arrêt dont un concernant Thomas Riboud que l’on n’ose pas exécuter. Le 22, ils sont à Belley où ils font emprisonner le procureur-syndic du district, Vettard-Piot. Le 31 ils sont de retour à Bourg et reprennent des mesures de salut public (arrêté du 3 avril). Les délations entraînent de telles exactions que le directoire de l’Ain prend le 10 avril un arrêté déclarant nulles toutes arrestations effectuées sans l’autorisation écrite des autorités constituées. Les prisons débordent. On compte 500 prisonniers à Bourg ! Le directoire et le conseil général de l’Ain se plaignent dès le 24 avril auprès de la Convention. Une délégation composée de Valentin du Plantier, Chicod, Morel et Goyffon se rend le 19 mai à la Convention, mais dès le 30 avril celle-ci avait retiré les pouvoirs des commissaires. Cela n’empêche pas Amar et Merlino de donner le 16 mai un arrêté répressif mais le conseil général déclare que ces nouvelles dispositions sont regardées comme nulles et non avenues. Rentré à Paris, Amar reprend ses dénonciations contre les Girondins. Le 8 août, il est secrétaire de la Convention. Le 4 avril 1794, il en est le président. Il est arrêté à son tour le 1er avril 1795 et condamné à être détenu à Ham en Picardie mais il est libéré après l’amnistie du 4 brumaire (30 octobre). Compromis dans la conspiration de Babeuf, la Haute cour de justice siégeant à Vendôme ne peut le condamner en l’absence de preuves. Retiré à Grenoble, puis à Chambéry, il se fait discret. « On assure, écrivent Alexis Eymery et Delaunay en 1815, qu’il vit aujourd’hui dans une sorte d’ermitage, et qu’il s’est rendu inaccessible à tous les hommes ». Les Bourbons ne demanderont pas sa proscription comme régicide car il n’avait eu aucune fonction sous l’Empire. Il meurt à Chambéry le 23 décembre 1816.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. - Biographie moderne ou galerie historique civile, militaire, politique et judiciaire, Alexis Eymery et Delaunay, Paris, 1815.
Amat Roland. Maire de Pizay élu en mars 2008.
Amoudru Jean-Baptiste (Amodru). Maire. Né à Dole le 26 octobre 1740, fils de Guillaume Amoudru et de Françoise de Laporte. Propriétaire, greffier en chef de la maîtrise des Eaux et Forêts du Bugey, officier public de Chavornay en 1793, maire par arrêté du 8 prairial an XII (28 mai 1804), démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er brumaire an XIII (23 octobre 1804). Sa veuve, Anthelmette Guilland, fille de feu Louis Guilland et de Louise Dor, épousera en 1817 le chef de bataillon François Chaboux (voir notice) qui deviendra aussi maire de Chavornay en 1823.
Amphoux Jean-Baptiste Eugène. Sous-préfet de Belley. Né le 9 juin 1829, nommé sous-préfet de Belley le 11 septembre 1870, il est installé le 15, puis sous-préfet d’Arles le 25 septembre 1872 et de Narbonne en 1877, remplacé en décembre de la même année. Conseiller municipal de Valeins, malade, retiré dans sa propriété de Saint-Sorlin, près de Trévoux, il meurt en mars 1879.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880. – Journal de l’Ain, 24 mars 1879.
Amsellem René. Maire. Né le 1er avril 1932, agent d’assurances, agent immobilier, conseiller municipal de Pressiat en 1977, puis maire en mars 1983, réélu en mars 1989 (MAJ), juin 1995 (DVG) et mars 2001. Il ne se représente pas en mars 2008. Président de l’Association touristique du Revermont. Président de l’association départementale des maires ruraux en 1995, réélu en mai 2001, jusqu’en 2008. Vice-président de l’association des maires.
Ancian Bernard. Maire. Né le 16 avril 1958, agent de maîtrise, conseiller municipal de Songieu en mars 1989 (MAJ), 1er adjoint en juin 1995, maire en mars 2001, réélu en mars 2008.
Ancian Émile. Maire de Contrevoz élu en mai 1908.
Ancian Eugène. Maire. Né à Lyon en 1871, fils de Jean Alphonse. Maire de Songieu de 1919 à 1923.
Ancian Eugène. Maire de Cormaranche élu le 19 mai 1935 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 1er juillet 1941.
Ancian François. Maire. Né à Thézillieu le 16 août 1830, fils de Joseph Marie Ancian (voir notice) et de Victoire Cartet. Maire de Thézillieu nommé le 26 août 1870, élu en avril 1871, nommé par arrêté préfectoral du 18 octobre 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892, 1896 et 1900 jusqu’aux élections de mai 1904.
Ancian Jérôme. Agent municipal de Gélignieux élu en l’an IV, remplacé la même année pour devenir adjoint à l’agent municipal.
Ancian Joseph Marie. Maire. Né le 16 mars 1797, propriétaire, maire de Thézillieu nommé le 8 septembre 1840, élu en mai 1848, nommé par arrêté du 15 juillet 1852, renouvelé le 10 juin 1855, en 1860 et 1865, remplacé le 26 août 1870.
Ancian Jules. Maire, conseiller d’arrondissement. Maire de Thézillieu élu le 15 mai 1904, réélu en mai 1908, mai 1912, décembre 1919, remplacé le 30 décembre 1923. Conseiller d’arrondissement élu par le canton d’Hauteville le 28 septembre 1913 en remplacement de Louis Guillermet élu conseiller général.
André Charles Joseph. Maire, administrateur du département, conseiller général. Né à Pont-de-Vaux le 23 juin 1764, fils de Claude André, commissaire à terrier, et de Marie Claudine Tornier. Parrain : Joseph Berthet, notaire et procureur de la justice de Pont-de-Vaux. Marraine : Charlotte Duhamel, épouse de François Tornier, notaire royal. Après des études à Bourg puis à Dijon, reçu le 1er décembre 1786 avocat au bailliage de Bourg. Secrétaire du district de Pont-de-Vaux élu le 15 juin 1790, dont le président est Charles Marie Joubert (voir notice). Le 14 juillet 1791, il épouse sa fille, Marie Charlotte Denise Joubert (1772-1796), la sœur aînée du général. élu procureur-syndic près le district de Pont-de-Vaux de 1792 à l’an II. Élu agent municipal de Pont-de-Vaux élu en l’an IV, démissionnaire la même année pour devenir commissaire du pouvoir exécutif près de l’administration municipale du canton, démissionnaire en juillet 1799 pour être nommé par le Directoire exécutif administrateur du département le 3 messidor an VII (21 juin 1799) après le coup d’État du 30 prairial, poste dont il démissionne le 7 nivôse an VIII (28 décembre 1799). Il est nommé le 8 commissaire auprès du canton à la place de Rigaud. Maire de Pont-de-Vaux le 7 septembre 1830, il démissionne en janvier 1831 pour devenir juge de paix de ce canton le 1er mars et meurt à Pont-de-Vaux le 15 mars 1841. Nommé conseiller général en 1830, élu par le canton de Pont-de-Vaux en 1833, il a présidé le conseil général de 1834 jusqu’à sa mort. Il est le père du général Claude Marie Prosper André (1792-1876).
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
André Claude. Agent municipal de Beynost de l’an VI à l’an VIII.
André Claude 1er. Maire. Né en 1790, fils d’André Barthélemy André et de Marie Deville. Adjoint de Beynost nommé par arrêté du 15 décembre 1831, nommé maire par arrêté du 10 septembre 1832, il démissionne le 15 janvier 1843. Il est mort en 1866.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995.
André Claude II. Maire. Né à Beynost le 5 novembre 1815, fils de Claude Ier et de Gabrielle Néret. Cultivateur, maire de Beynost élu en mars 1872, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, réélu le 8 octobre 1876, remplacé en 1878, réélu le 18 mai 1884, remplacé en 1888. Il est mort en 1903.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995.
André Claude Marie Alphonse. Maire, conseiller général. Né à Pont-de-Vaux le 23 juillet 1798, fils de Claude André (1764-1810), épicier, et de Jeanne Louise Renaud (1767-1820). Frère de Pierre Louis André (voir notice). Vérificateur de l’enregistrement à Paris, puis inspecteur des domaines à Mâcon vers 1855, maire de Pont-de-Vaux élu le 16 septembre 1848, remplacé par décret du 24 juillet 1852, reconduit par décret du 26 août 1865 et en 1870, élu maire provisoire le 11 octobre, réélu en mai 1871, remplacé en avril 1872. Il a été le fondateur du musée constitué avec les collections données par l’ancien maire Denis Berthet (voir notice). Conseiller général élu par le canton de 1848 à 1851. Il est mort à Pont-de-Vaux le 31 janvier 1873.
André Claudius. Maire. Né à Beynost le 87 février 1891, fils de Marius André (voir notice) et de Marie Madeleine Méant. Polytechnicien et commandant d’artillerie, conseiller municipal de Beynost élu le 3 janvier 1932 dans une partielle pour remplacer son père décédé. Élu maire le 24 janvier 1932, réélu le 19 mai 1935. Mobilisé en 1939, ses fonctions sont exercées par l’adjoint Vincent Dufresne. Remplacé en octobre 1944, il est mort en 1945.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995.
André George. Maire. Adjoint* *de Druillat nommé maire en août 1835, remplacé en 1845.
André Guillaume Henri. Maire. Né le 29 février 1839, rentier (5000 F de revenus en 1874), maire de Saint-Maurice-de-Beynost élu en octobre 1870, réélu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 juillet 1874, élu le 8 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
André Jacques. Maire de Tramoyes nommé de 1837 à 1848.
André Jean. Agent municipal de Saint-Maurice-de-Beynost élu en l’an IV, remplacé en l’an VI.
André Jean. Maire. Né le 21 juillet 1795, fils de Jean-Baptiste André. Nommé maire de Beynost par arrêté du 15 janvier 1843, démissionnaire et remplacé par arrêté du 7 juin 1845.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Miribel, 1995.
André Jean Marius. Maire, conseiller général. Né le 13 avril 1860, fils de Claude II et de Claudine Guyot, maire de Beynost élu le 20 mai 1888, réélu le 15 mai 1892, le 17 mai 1896, le 20 mai 1900, le 15 mai 1904, en mai 1908, le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919 (radical), le 17 mai 1925 (radical-socialiste), et le 12 mai 1929 (radical-socialiste), décédé le 5 novembre 1931 et remplacé par son fils Claudius en janvier 1932. Conseiller général du canton de Montluel élu le 3 mars 1907, en remplacement d’Antonin Delorme décédé. Il n’est pas réélu aux élections du 19 juillet. Son nom se trouve sur une cloche de l’église de Beynost, bénite en septembre 1909.
André Joseph. Maire de Saint-Maurice-de-Beynost nommé par arrêté du 8 avril 1820, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1832.
André Marcel. Maire, conseiller général. Né à Aulnat dans le Puy-de-Dôme le 6 avril 1920, troisième d’une famille de onze enfants, engagé volontaire à 18 ans, le 22 septembre 1938, au 7e régiment de spahis algériens à Montauban. Brigadier le 21 avril 1940, il fait la campagne de France et se retrouve interné en Suisse du 19 juin 1940 au 20 janvier 1941. Affecté au Maroc fin 1941, il rentre au BCRA le 21 octobre 1943. Sous-lieutenant ATT le 12 janvier 1944, lieutenant en juillet, il est parachuté en France dans le cadre de la mission Gingembre. Le 16 août 1944, nommé capitaine, avec le pseudonyme de capitaine Noël, il devient commissaire aux affaires militaires au groupement des FFI du secteur IV, contribue à la libération du territoire et « dirige personnellement, quoique blessé, les opérations de Montluel, La Valbonne et Meximieux, celles-ci en liaison avec les troupes américaines » (texte de sa citation). En novembre 1944, il fonde l’école de la Prévôté de Sathonay. Démobilisé en octobre 1945, élu conseiller municipal de Crépieux-la-Pape, il devient maire en 1959. En 1970 président du syndicat intercommunal de Rillieux-Crépieux-la-Pape, il est élu en 1971 maire de la nouvelle commune regroupant les deux anciennes sous le nom de Rillieux-la-Pape. Il le reste jusqu’en 1995. Conseiller général de l’Ain pour le canton de Montluel depuis 1945 (classé alors centre-gauche), réélu le 1er octobre 1967 par 3 523 voix contre 3 434 à Marcel Viénot (FGDS), maire de la Boisse, et 1 841 à Jean-Charles Meiffre, maire de Miribel. Il est élu les 22 et 29 juin 1969 conseiller général du Rhône pour le nouveau canton de Rillieux, à la suite du rattachement de plusieurs communes de l’Ain au Rhône. Il devient vice-président de la Courly et conseiller général du Rhône jusqu’à sa mort en 1997.
André Martin. Maire. Agent municipal de Tramoyes élu en l’an V, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), remplacé en 1812. Un André Martin est nommé adjoint par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821.
André Pierre Louis (André-Garraud). Maire. Né à Pont-de-Vaux le 16 septembre 1799, fils de Claude André (1764-1810), épicier, et de Jeanne Louise Renaud (1767-1820). Propriétaire, économe de l’hôpital, maire de Pont-de-Vaux nommé en janvier 1835, remplacé en novembre 1843. Il est mort à Pont-de-Vaux le 12 octobre 1847. Il avait épousé en 1826 Jeanne Marie Mélanie Garraud, d’où son surnom d’André-Garraud.
André René. Maire. Né le 14 mai 1916, maire de Gex élu en mars 1977 (DMF).
André d’Arbelles Claude François. Préfet. Cité ici parce qu’il est né à Montluel le 21 août 1767. Fils de Pierre André, député du Bas-Rhin, et frère de Claude André, évêque concordataire de Quimper, né lui aussi à Montluel le 30 mai 1743. Il émigre en 1792 et sert dans l’armée des princes sous le pseudonyme de M. de Montluel. Par la suite, rentré en France en 1798, il collabore au Messager du soir et à l’Argus. Homme de confiance de Talleyrand dans des affaires financières, il publie plusieurs ouvrages de politique étrangère. Nommé historiographe en 1808, il rajoute à son nom celui d’Arbelles. Rallié à la première Restauration, il refuse de prêter serment pendant les Cent-Jours, est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d’Etat le 5 juillet 1814, préfet de la Mayenne le 17 juillet 1815 où il est installé le 28, et maître des requêtes en service extraordinaire au Conseil d’État le 24 août. Il cesse ses fonctions territoriales le 11 juin 1817. Il est nommé préfet de la Sarthe le 2 janvier 1823 et installé le 3. Selon Prévost, il n’a pas laissé un souvenir impérissable au Mans où il se reposait sur son administration ; Dufaÿ soutient au contraire que son administration fut douce et paternelle. Le 28 septembre 1825, il reçoit au Mans la visite du ministre de la Guerre, Clermont-Tonnerre. S’approchant de sa voiture, il est renversé par un cheval de l’escorte et meurt de cette chute.
BIBLIOGRAPHIE : Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – R. Bargeton et autres, Les préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870. – Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. – Dict. biographique des membres du Conseil d’Etat 1799-2002.
André-Fribourg. Voir Fribourg.
André-Masse François Denis (aîné). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Seyssel le 28 mai 1770, fils d’Anthelme André-Masse (1738-1801) et de Louise Marie Victoire Montanier (1748-an 9). Adjoint de Seyssel par arrêté du préfet Ozun du 23 messidor an VIII (12 juillet 1800), nommé maire par arrêté du préfet Capelle du 12 janvier 1815. Un arrêté du préfet Dumartroy 13 mai 1816 le remplace par Montanier de Vens fils. Cet arrêté est rapporté par arrêté du même préfet du 23 janvier 1817. André-Masse retrouve ses fonctions. Il est renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’à sa mort à Seyssel le 26 juillet 1828. Conseiller de l’arrondissement de Belley nommé de 1818 à 1827.
André-Masse Jean Humbert André. Né à Culoz le 7 septembre 1768, fils d’Anthelme André-Masse (1727-1789) et de Louise Callet (1736-1768). Notaire, commandant de la garde nationale à Culoz, incarcéré, libéré et nommé par Albitte membre du directoire du district de Belley le 30 pluviôse an II (18 février 1794). Arrêté après le 9 thermidor comme terroriste. Porté sur la liste des immigrés, il en est rayé le 24 thermidor an V. Secrétaire de l’administration de Ruffieux, dans le département du Mont-Blanc, en l’an VI. Il est mort à Ruffieux le 20 août 1849.
Andrieu Jacques. Sous-préfet de Gex, préfet. Né le 17 avril 1942 à Tulle, fils de Robert Andrieu, préfet. Élève de l’École nationale d’administration, directeur du cabinet du préfet de l’Ain en 1969, installé sous-préfet de Gex le 11 juillet 1971, nommé en décembre 1973 chef de cabinet du ministre de l’équipement, puis du ministre de l’Aménagement du territoire, chargé de mission à la DATAR en 1974, secrétaire général de l’Allier en 1976, chef de mission auprès du préfet de la région Franche-Comté en 1979, secrétaire général du Doubs en 1980, du Loiret en 1982, de la Moselle en 1985, préfet des Vosges en 1988, des Pyrénées-Atlantiques en 1990, de Meurthe-et-Moselle en 1993, puis délégué pour l’action extérieure des collectivités locales au ministère des Affaires étrangères depuis 1997.
Andrieux Jacques. Maire de Montmerle cité en 1793.
Andrieux Jean Baptiste.* Maire. *Adjoint de Montmerle nommé par arrêté du préfet Rogniat du 21 juillet 1821, maire de 1827 à 1830.
Andrieux Louis. Préfet, parlementaire. Né à Trévoux le 23 juillet 1840, fils de Louis Martin Joseph Antoine, avoué près le tribunal, et de Catherine Louise Perrot. Études au lycée de Lyon, puis à Paris où il fait son droit et se lie avec les opposants à l’Empire : Clemenceau, Méline et Gambetta. Journaliste d’opposition, notamment au Réveil, à La Jeune France, Le travail et La Jeunesse. Arrêté à la suite d’une manifestation lors de la représentation de Gaêtana d’Edmond About, il s’inspire de cette mésaventure pour faire paraître en 1863 un roman, Le Poste de la gaîté. La même année, il s’installe comme avocat à Lyon. En 1869, il participe au congrès philosophique international de la Libre Pensée à Naples alors que se tient à Rome le concile Vatican I. Lors de la campagne contre le plébiscite de juin 1870, il déclare que « l’intelligence de Napoléon III s’est éteinte dans la débauche et qu’il se laissait dominer en politique par une étrangère », ce qui lui vaut une condamnation à trois mois d’emprisonnement. Élu conseiller général du Rhône en août 1870, libéré de prison par les Lyonnais le jour de la proclamation de la République, le 4 septembre, il est désigné le même jour membre de la section guerre du comité de salut public, puis procureur de la République. À cette fonction, il libère les personnes emprisonnées par le comité de salut public, mais fait réprimer fermement l’insurrection lyonnaise du 30 avril 1871. Revenu au barreau en 1872, il est élu conseiller municipal de Lyon et réélu conseiller général de Neuville en 1873, puis en février 1876 député républicain de la 4e circonscription du Rhône. Il fonde en octobre Le petit Parisien qu’il cède rapidement et collabore au Matin et à divers journaux. Il fait partie des 363 parlementaires qui s’opposent au ministère de Broglie, cite en correctionnelle Fourtou, ministre de l’Intérieur, qui avait accusé les 363, absents de la revue de Lonchamp, de manquer de patriotisme. Réélu en octobre 1877, violent républicain, il se bat en duel avec Paul Cassagnac. Nommé préfet de police de Paris le 6 mars 1879, il démissionne en août 1881, en désaccord avec le gouvernement sur le rattachement du budget de la préfecture à celui de l’État plutôt qu’au budget municipal. ( Il a publié en 1885 ses Souvenirs d’un préfet de police). Réélu le 21 août 1881, il s’oppose en janvier 1882 à Gambetta qui veut une révision partielle des lois constitutionnelles, alors que lui demande une révision générale. Gambetta pose la question de confiance sur ce projet. Battu, il quitte le gouvernement le 28. Andrieux, après avoir été nommé ambassadeur à Madrid le 13 mars 1882, revient six mois plus tard à la Chambre et se préoccupe de la révision de la Constitution. Ses interventions paraîtront en 1889 dans La Révision. Réélu en 1885 au scrutin de ballottage, mais dans les Basses-Alpes, il est battu en 1889 dans la seconde circonscription du 11e arrondissement de Paris, puis à Saint-Flour. Même échec à Digne en 1898 et dans le 16e arrondissement de Paris en 1892. En janvier 1903, il est élu au Sénat par les Basses-Alpes. Invalidé, il échoue le 15 février, mais est élu député de l’arrondissement de Forcalquier le 8 mai 1810. Ses interventions à la Chambre sont nombreuses jusqu’à son échec aux élections du 11 mai 1924 qui l’entraîne à l’abandon de la politique, se montrant ardent défenseur des libertés et notamment des droits de la femme. À l’âge de 87 ans, en 1927, il soutient des thèses de docteur ès-lettres sur Alphonse Rabbe et sur Pierre Gassendi, prévôt de l’église de Digne, en présence de son ami Clemenceau, et meurt à Paris le 27 août 1931. Il a fait construire le château de Grand-Casset à La Boisse. Il avait épousé en 1878, Hélène, fille d’Alfred Koechlin-Steinbach (1825-1872), député alsacien, et veuve de Jules Kullmann, dont il eut trois enfants. De Marguerite Toucas, il eut un fils, l’écrivain Louis Aragon (1897-1982), qu’il refusa de reconnaître pour ne pas se compromettre. Il en en fut le tuteur, Aragon ne prenant connaissance de sa paternité qu’à l’âge de 20 ans.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Trévoux, 1993. – Dict. de biographie française, art. M. Prevost. – LH/36/90.
Andriot Jean-Noël. Maire. Né le 27 novembre 1953, agent d’exploitation, conseiller municipal de Leyment élu en 1995, 4e adjoint en juin 1998, maire en avril 2000, en remplacement d’Henri Noël démissionnaire, et réélu en mars 2001 (socialiste). Sa liste est devancée au renouvellement de mars 2008. Suppléant d’Éliane Drut-Gorju aux législatives des 9 et 16 juin 2002. Sa deuxième adjointe depuis 1998, Thérèse Gerbet, a effectué des recherches historiques sur les municipalités de Leyment.
Androt François. Maire. Né à Cordieux le 16 ventôse an VIII (7 mars 1800), fils de Jean Androt, cultivateur, et de Marie Milklet dit Piron. Propriétaire (600 F de revenus en 1855), maire de Cordieux nommé en 1842, remplacé en novembre 1843, nommé par arrêté du 20 juillet 1852, adjoint par arrêté du 10 juin 1855.
Androt Jean (Andros). Maire. Adjoint de Cordieux nommé par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), maire nommé en 1811, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé en 1832.
Androz Auguste. Maire. Président de la délégation spéciale de Curciat-Dongalon instituée lors de la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 23 août 1941, président du comité local de libération nommé par arrêté du 26 septembre 1944, nommé maire et remplacé en avril 1945.
Andruetan Auguste. Maire. Né à Veyziat le 11 décembre 1846, fils de Philibert Andruetan et de Marie Élisabeth Thomas. Cultivateur, maire de Veyziat élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, le 18 mai 1884, en mai 1888, 1892 (républicain, puis réactionnaire) et 1896.
Andruetan Claude Louis. Maire. Né à Veyziat le 2 mars 1800, fils de Joseph Marie Andruetan (voir notice) et de Marie Françoise Lacour. Tourneur, maire de Veyziat nommé en 1841, élu en 1848, nommé par arrêté du 17 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, remplacé le 21 février 1859.
Andruetan Eugène. Maire de Veyziat élu en mars 1965 (ALIM).
Andruetan Joseph Marie. Maire. Né à Veyziat le 3 août 1777, fils de Jean Baptiste Andruetan et de Marie Anne Barrier (1741-1780). Adjoint de Veyziat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), maire nommé par arrêté du préfet Bossi du 7 brumaire an XIV (29 octobre 1805), remplacé par arrêté du préfet Dumartroy du 15 janvier 1816.
Angelot Antoine. Maire. Né vers 1751, fils d’Anthelme Angelot. Cultivateur, maire de Marignieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1847.
Angelot François Marius. Maire. Né à Marignieu le 26 mars 1847, fils de Grégoire Angelot et de Charlotte Levrat. Maire de Marignieu élu en mai 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, remplacé en 1908.
Angelot Gilbert. Maire. Né le 30 décembre 1948, agent SNCF, conseiller municipal de Saint-Denis-en-Bugey en mars 1983, adjoint en mars 1989 (socialiste), maire en juin 1995 (DVG), réélu en 2001.
Angelot Grégoire. Agent municipal de Marignieu élu en l’an VI.
Angelot Jean Cyrus. Maire. Né à Marignieu le 22 avril 1840, fils de François Angelot et d’Aimée Joguet. Maçon, adjoint* *de Marignieu cité en 1888, maire en 1889, remplacé en 1892.
Angelot Louis. Maire. 2e adjoint de Saint-Denis-en-Bugey élu en cours de mandat après 1925 (radical-socialiste), 1er adjoint en mai 1929, maire en 1932, remplacé en 1935.
Angelot Maxime. Maire. Né à Belley le 28 mars 1932, fils de Francisque Angelot et de Marie Plantin. Cultivateur, maire de Marignieu en mars 1983, réélu en mars 1989 (DVD) et juin 1995 (DVD).
Angenault Maurice Hyacinthe. Sous-préfet de Gex. Né le 16 juin 1858, conseiller de préfecture de Tarn-et-Garonne en 1885, du Pas-de-Calais en 1887, nommé sous-préfet de Gex le 22 mars 1889, installé le 2 avril et mis en disponibilité le 3 décembre. Sous-préfet de Parthenay en 1897, d’Ambert puis de Montmorillon en 1909.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Angeville Adolphe, comte d’ (Charles Onésime Adolphe d’Angeville de Beaumont). Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général, parlementaire. Né à Lompnes le 20 mai 1796, frère de l’alpiniste d’Henriette d’Angeville de Beaumont (1794-1871), fils de Jean-Baptiste Charles Borromée d’Angeville (voir notice) et d’Henriette Louise Sallier. Entré dans la marine le 14 décembre 1811, à l’âge de 15 ans, il sert comme officier à Pondichéry, aux Philippines et en Cochinchine. Enseigne de vaisseau en 1821, il démissionne et rejoint ses propriétés bugistes, constituées de quatre-vingt-quinze hectares de terre. Il se passionne pour l’agriculture et la politique. Il est nommé maire de Lompnes par arrêté du 2 février 1826, reconduit le 15 décembre 1831, le 20 juillet 1837, le 18 septembre 1840, le 10 septembre 1846, élu au conseil municipal le 30 avril 1848, élu maire le 3 septembre par huit voix sur neuf, jusqu’à sa démission donnée par courrier du 16 décembre 1849. Conseiller de l’arrondissement de Belley élu par le canton d’Hauteville de 1833 à 1839, conseiller général élu par les cantons d’Hauteville et de Saint-Rambert réunis de 1839 à 1848 et par le seul canton d’Hauteville après 1848. Il crée en 1825 la première fruitière du canton, introduit la machine à battre en 1841, fait ouvrir de 1828 à 1838 la route de Tenay par Chaley et le pont des Pattes, de 1828 à 1837 le chemin de Rochetaillée, de 1838 à 1846 la route actuelle de Tenay par le pont de la Violette et, de 1843 à 1848, la route de Brénod et celle de Bourg par les carrières et le col de la Berche. Selon la Biographie des Hommes du jour de Germain Sarrut et de B. de Saint-Elme, « M. d’Angeville a ses travers, c’est un esprit fort disparate et de la famille de ceux auxquels on donne le titre d’original. C’est un mélange du noble et du roturier, de l’homme léger et de l’esprit appliqué, du royaliste et du démocrate. Nous ne répéterons pas ce que nous avons ouï dire, que M. d’Angeville va à la cour en souliers ferrés, comme l’honorable et lourd M. Dupin (le président de la Chambre qui est la bête noire des journalistes, NDLR). Nous ne saurions concilier un fait aussi grotesque avec la passion bien connue du député de Belley pour la danse. La France n’a pas un représentant plus fervent du culte de Terpsichore, que celui qu’envoient à Paris les montagnes de l’Ain ». Effectivement, il s’oppose aux mesures réactionnaires du ministère Villèle (1822-1827), notamment sur les congrégations. Favorable à la révolution de 1830 et à Louis-Philippe, il évolue en 1832 vers le conservatisme et il est élu aux élections législatives du 21 juin 1834 par l’arrondissement de Belley en battant le républicain Cormenin qui est élu cependant à Joigny dans l’Yonne. Siégeant au centre, il soutient le roi et ses ministres. Il est réélu le 4 novembre 1837 par 142 voix sur 145, le 2 mars 1839, le 9 juillet 1842 par 85 voix contre 40 à Ferrand sur 130 votants et 192 inscrits et le 1er août 1846 par 121 voix sur 211 votants et 226 inscrits contre 31 voix à Camille Garin. Jusqu’à la révolution de 1848, il aura toujours soutenu Louis-Philippe, restant toutefois très indépendant pour les questions administratives vis-à-vis des ministres. En février 1848, désigné à la colère des manifestants, il est obligé de quitter son hôtel à Belley par une porte dérobée, pour se réfugier dans son château de Lompnes. Là, on menace de piller et de brûler sa demeure et seule l’intervention d’un maire d’une des communes soulevées évite le pire. Avant les élections législatives de mai 1849, il organise un comité électoral pour se voir désigner candidat. À sa grande fureur, le scrutin donne les noms des candidats républicains. Il se présente cependant et obtient le 1e score pour 8 élus. Il est président du conseil général en 1854, réélu à cette date par 854 voix sur 864 votants et 1 524 inscrits conseiller général du canton d’Hauteville, remplacé en 1855 à la présidence par Jonage. Dufaÿ donne la liste de ses écrits qui est éclectique : Aperçu sur nos colonies et notre marine militaire (1832), Essai sur la statistique de la population française (1836), La vérité sur la question d’Orient (1841), Développement de la proposition de M. le comte d’Angeville, député, sur les irrigations (1843), Rapports sur les chemins vicinaux (1850) etc. Adolphe d’Angeville meurt à Lompnes le 20 mai 1856.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. E. Franceschini. - Pré-inventaire du canton d’Hauteville, 1992. – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français. – L. de Tricaud, Histoire du département de l’Ain du 24 février au 20 décembre 1848, Bourg 1879. – Le Bugey, n° 64, 1977 Une grande famille bugiste, les d’Angeville, art. G. Robert.
Angeville Henri Guillaume Marguerite, comte d’. Maire, conseiller général. Né le 16 mars 1790 à Lompnes, frère aîné d’Adolphe (voir notice). Il commence une carrière militaire sous la Restauration. Dufaÿ rapporte qu’il était dans la garde royale en 1816 et capitaine au 1er régiment des grenadiers à cheval lors de la révolution de 1830 et, qu’ayant quitté l’armée, il se passionna pour l’agriculture devenant un agronome estimé. Il publie en 1842: Recherches sur les améliorations agricoles applicables aux cantons de Brénod, Champagne, Hauteville et Saint-Rambert, avec tableaux et documents divers, à l’usage de tous les cultivateurs. Maire de Passin nommé en 1846, conseiller général élu par le canton de Champagne en 1849, au décès du colonel Candide Pochet, il occupera ces deux postes jusqu’à sa mort le 4 décembre 1850 survenant au Golet de la Rochette.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie militaire de l’Ain.
Angeville Jean-Baptiste Charles Borromée, comte d’Angeville de Beaumont. Maire. Né à Moulin (Ameyzieu à Talissieu) le 13 octobre 1756, fils de Guillaume d’Angeville, écuyer, seigneur vicomte de Lompnes, Hauteville et Cormaranche qui prit le titre de comte d’Angeville et de Beaumont, et de Marguerite Michaud de Corcelles. Cadet gentilhomme volontaire au régiment provincial d’Arras, il passe au régiment de cavalerie Royal-Normandie, commande l’avant-garde des troupes affectées à la répression des mutins de Nancy le 1er mai 1790 où il est blessé. Nommé chevalier de Saint-Louis le 11 mai 1791, promu capitaine le 15 février 1792, il se retire du service le 29 janvier 1793. Il est incarcéré le 8 avril à Semur-en-Auxois avec son beau-père, Henry Guy Sallier, chevalier, président de la cour des Aides de Paris, qui est guillotiné dans la capitale le 26 avril. Libéré, retiré à Lompnes, il en devient maire, selon les annuaires en 1800 (ou le 13 juillet 1801), jusqu’à sa démission et son remplacement par arrêté du 25 nivôse an XII (16 janvier 1804). C’est le père d’Henriette d’Angeville de Beaumont (1794-1871), célèbre pour son ascension du Mont-Blanc le 4 septembre 1838. Il est mort à Lompnes le 10 juin 1827.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 64, 1977, Une grande famille bugiste, les d’Angeville, art. G. Robert. ADA 4K7.
Angeville Marie Camille, comte d’. Conseiller général. Né à Lyon le 13 juin 1829, reçu à Saint-Cyr en 1849, il abandonne le métier des armes en 1856 pour s’occuper du domaine dont il a hérité de son oncle, Adolphe. Conseiller général bonapartiste du canton d’Hauteville élu depuis 1856, à la mort d’Adolphe d’Angeville, réélu le 19 juin 1864 et le 8 octobre 1871, il est battu au renouvellement de 1877 par le républicain Claude Auger. Il a servi pendant la guerre de 1870 comme chef de bataillon, puis comme lieutenant-colonel de la garde mobile à l’armée de la Loire, puis à l’armée de l’Est. Chef de corps au 56e RIT jusqu’en 1880, il est mort à Lompnes le 9 avril 1893.
BIBLIOGRAPHIE : Le Bugey, n° 64, 1977, Une grande famille bugiste, les d’Angeville, art. G. Robert.
Angrand Évariste Philippe Gonçalves.* Sous-préfet de Gex*. Né le 15 août 1814, conseiller de préfecture de l’Orne en 1847, sous-préfet d’Issoire en 1850, il est nommé sous-préfet de Gex le 27 février 1855 et remplacé en décembre 1856.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1800-1880.
Annequin Anthelme. Agent municipal de Tenay cité en 1798.
Anselme Jean. Maire de Saint-Maurice-de-Gourdans élu le 13 novembre 1791, remplacé le 23 décembre 1792.
Anselme Joannès. Maire de Balan élu le 10 mai 1953 (CNI), réélu en mars 1959 et en mars 1965 (MRP), décédé le 14 août 1969.
Anselme Pierre. Maire de Tramoyes élu en 1937.
Anselme Pierre. Maire. Premier adjoint de Pizay en mai 1945, réélu en novembre 1947, maire en mai 1953 (radical-socialiste), réélu en mars 1959.
Anselmo Antoine. Maire. Né à Léaz en 1763, cultivateur, maire à Léaz sous la Révolution.
BIBLIOGRAPHIE : J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Anselmoz André. Maire d’Arlod nommé par arrêté du 30 septembre 1852, mais il ne siège pas. Le 10 juin 1855, il devient adjoint.
Ansoud Jean-Claude.* Maire *de Messimy élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (MRP), mai 1953 (Parti paysan), mars 1959 et mars 1965 (CNI).
Anthelme Paul. Maire. Né le 23 juin 1932, agriculteur, maire d’Arbignieu élu en mars 1977 (CDS), réélu en mars 1983 et 1989 (UDF-PR).
Anthonioz Marcel Louis Julien. Maire, conseiller général, parlementaire, ministre. Né à Divonne-les-Bains le 26 avril 1911, fils de Louis Anthonioz, entrepreneur de travaux publics, et d’Hélène Hutin, il perd son père très tôt et est élève de l’école nationale professionnelle de Voiron qui forme à l’hôtellerie. Après un stage en Angleterre, il fait son service au 506e régiment de chars à Besançon et en 1931 participe à l’exploitation d’un petit hôtel géré par sa mère à Divonne. Il est élu conseiller municipal de Divonne en avril 1945 et maire le 18 mai et est réélu constamment. Le 23 septembre de la même année, il est élu conseiller général (républicain de gauche) du canton de Gex et le reste 31 ans jusqu’à sa mort (80,58 % des voix en 1951, 75 % en 1958, 81 % en 1964). Après le renouvellement de 1951, il est vice-président du conseil général. Le 17 juin 1951, tête de liste de l’Union des indépendants, des paysans et des républicains indépendants (CNIP) apparentée à la SFIO et au MRP, il entre à l’Assemblée nationale (16 338 voix sur 135 010 votants) et s’inscrit au groupe des républicains indépendants. Il se préoccupe surtout du tourisme comme secrétaire, puis vice-président de la commission des moyens de communication et du tourisme et dépose des propositions de loi relatives à ce domaine. Il vote la confiance au gouvernement d’Edgar Faure le 19 février 1952, approuve les accords de Genève en juillet 1954, vote pour la CED en août et contre la confiance sur l’Algérie en décembre, s’abstient le même mois sur l’entrée de l’Allemagne dans l’OTAN et sur la ratification du traité de Bruxelles, vote, et avec la majorité, contre la confiance à Pierre Mendès-France le 4 février 1955, pour l’état d’urgence en Algérie le 31 mars et pour la confiance à Edgar Faure le 29 novembre, mais l’Assemblée la refuse. Le 2 janvier 1956, il est élu sur un programme de Défense des contribuables et des libertés professionnelles, qui est en réalité l’Union des indépendants et des paysans, dont la liste obtient 29 971 voix sur 150 084 votants. Il s’inscrit au groupe des Indépendants et paysans d’action sociale et redevient vice-président de la même commission. Ses interventions concernent le statut des hôtels meublés, la volaille de Bresse, les débits de boisson et l’hôtellerie, le roulement des repos hebdomadaires, le percement du tunnel du Mont-Blanc et l’aménagement de l’aéroport de Genève-Cointrin. Il vote les pouvoirs spéciaux en Algérie en mars 1956, soutient le gouvernement Bourgès-Maunoury en septembre 1957, qui voit cependant la confiance refusée. Il vote de même pour le général de Gaulle le 1er juin 1958 et le lendemain les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle. Réélu le 30 novembre 1958 dans la 2ecirconscription (Belley Gex Nantua) avec 22 458 voix contre 16 428 au gaulliste de gauche Romans-Petit et 10 104 au communiste Henri Bourbon et le 25 novembre 1962 avec 20 969 voix contre 12 642 au communiste Monnier, 8 212 à l’UNR Henri Montmasson et 2 750 à Boccadoro (soutien au général de Gaulle). Il participe au lendemain de ces dernières élections à la création du Groupe des républicains indépendants, présidé par Raymond Mondon, composé de 35 députés qui avaient appartenu au CNIP et qui désirent soutenir le général de Gaulle sans adhérer à son parti, l’UNR. Ce groupe est à l’origine de la Fédération nationale des républicains indépendants fondée en 1966 par Valéry Giscard d’Estaing et dont Marcel Anthonioz est vice-président. Il est réélu le 5 mars 1967 au premier tour, et devient vice-président de l’Assemblée. Réélu les 23 et 30 juin 1968, il est secrétaire d’État chargé du tourisme auprès du ministre de l’équipement et du Logement Albin Chalandon, du 22 juin 1969 au 5 juillet 1972 dans le ministère Chaban-Delmas. Il est réélu aux élections des 4 et 11 mars 1973 avec 33 108 voix contre 22 035 au communiste Chavanne. Cette permanence dans la vie politique en a fait l’homme fort du département. Il a développé le tourisme à Divonne, où s’est ouvert un casino le 1er juillet 1954, devenu le premier de France, et dans le pays de Gex. Il a d’ailleurs été président du syndicat départemental de l’Hôtellerie, président de la fédération nationale de l’Hôtellerie et vice-président de l’Hôtellerie saisonnière française ainsi que président de l’office départemental du tourisme, président du comité régional du tourisme Rhône-Loire et membre du conseil supérieur du tourisme. Il est mort à Divonne le 31 août 1976.
BIBLIOGRAPHIE : Benoît Yvert, Dict. des ministres de 1789 à 1989. - Henry Coston, Dict. de la politique française.- Maurice Brocard, L’Ain, 24 figures pour une époque, ouvrage non publié et déposé aux archives départementales de l’Ain. – Dict. des parlementaires français 1940-1958, tome i.
Anthonioz-Blanc Jean. Maire. Né à Divonne le 18 mars 1906, adjoint de Vesenex-Crassy élu en mai 1945, maire le 3 novembre 1947 (républicain indépendant), réélu en mai 1953 et mars 1959 jusqu’au rattachement de la commune à Divonne le 15 février 1965. Puis conseiller municipal de Divonne du 24 mars 1965 à mars 1977.
Antoinat Pierre Marie. Maire. Adjoint d’Arbigny en 1937, adjoint de la délégation spéciale nommé par arrêté du 18 novembre 1944, maire élu en mai 1945, réélu en novembre 1947 (SFIO) et mars 1953 (SFIO).
Antoine Alfred. Conseiller de préfecture. Né le 9 octobre 1870, conseiller de préfecture de l’Ain du 18 mai au 27 septembre 1908.
Antoine Marie-François dit** Chevalon**. Maire de Germagnat nommé par arrêté du 26 août 1865, remplacé en 1870.
Antoine Sylvestre. Agent municipal de Grand-Corent en l’an VII, remplacé en l’an VIII.
Appert Jean-Baptiste. Maire. Agent municipal de Balan élu en 1798, maire nommé par arrêté du préfet Ozun du 4 prairial an VIII (24 mai 1800), décédé et remplacé par arrêté du 12 vendémiaire an XII (5 octobre 1803).
Apvrieulx Gabriel d’. Maire. Né à Izernore vers 1790. Après des études au collège de Nantua et à Dijon, il est avocat à Bourg et à Nantua, puis procureur du roi dans cette ville. Il aurait été maire d’Izernore selon Dufaÿ qui le qualifie d’économiste distingué car il aurait fait fabriquer à titre d’essai, en 1812, époque de la disette, du pain pour l’armée, composé de 1/5e de froment, 1/5e d’orge et 3/5e de pommes de terre. Il y a probablement une confusion avec l’un des suivants.
Apvrieulx Gabriel Victor d’. Maire. Né à Izernore le 21 avril 1761, fils de Gilbert d’Apvrieulx, écuyer, chevaux léger de la garde du roi, et de Marie Françoise Andrea. Officier au régiment d’Anjou, maire de Gex nommé de 1811 à 1814.
Apvrieulx Louis Anthelme d’. Maire, conseiller d’arrondissement, sous-préfet de Nantua. Chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, officier au régiment de Dauphiné, maire d’Izernore nommé de 1809 à 1822. Conseiller de l’arrondissement de Nantua cité de 1816 à 1829. Un arrêté du préfet Capelle du 23 juillet 1814 le dit maire d’Izernore et le nomme provisoirement maire de Nantua en remplacement de Blanc, touché par ses infirmités (ADA 4K2), mais sans suite, et il est renouvelé maire d’Izernore par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821 et remplacé par arrêté du 4 septembre 1822. Il est juge de paix du canton d’Izernore en 1822. Les Autrichiens l’avaient établi sous-préfet à Nantua le 3 mai 1814, mais le roi n’avait pas tenu compte de cette nomination. En 1813, financé par la Société d’Émulation de l’Ain, il a effectué des fouilles artistiques à Izernore, dégageant le parement extérieur est-ouest du péristyle et la base des deux piédestaux ouest du temple. Louis Anthelme d’Apvrieulx était seigneur de Voërle à Izernore, dont le château a été incendié en 1944 par les Allemands. Il avait épousé Marie Thérèse de Regnaud.
BIBLIOGRAPHIE : Jean René Le Nezet, Musée d’Izernore.
Aragon Louis. Voir Louis Andrieux.
Arban Hugues Antoine Marie. Maire. Maire de Chevroux nommé de 1845 à 1848, renouvelé le 28 juillet 1852, en août 1860, 1865 et 1870, remplacé en 1871.
Arbellot Paul Edmond Désiré Félix. Sous-préfet de Gex, puis de Nantua. Né le 20 mai 1864, nommé sous-préfet de Gex le 22 décembre 1891, installé le 1er janvier 1892, et sous-préfet de Nantua le 1er février 1894, remplacé le 24 septembre 1900.
Arbez Marcel.* Maire*. Né le 3 octobre 1929, fondé de pouvoir, 1er adjoint de Lancrans en mars 1965, maire en mars 1971 (DMF), réélu en mars 1977 (DMF) et mars 1983.
Arbore Jacques. Maire. Né le 15 mai 1934, maire d’Illiat en juin 1995 (DVD), réélu en mars 2001.
Archirel Jean-Joseph. Maire. Né à Montagnieu le 19 octobre 1878, fils de Joachim Benoît Archirel, charpentier, et de Marie Folliet, cafetière. Charpentier et hôtelier, adjoint de Montagnieu élu en mai 1935, maire vers 1936. Sa démission est acceptée par arrêté préfectoral du 27 janvier 1942. Président du comité local de libération nommé par arrêté du 2 décembre 1944, désigné maire jusqu’en avril 1945. Il est mort le 5 novembre 1956.
Ardaillon Henri. Maire. Colonel, président de la délégation spéciale de Saint-Jean-de-Niost instituée à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 27 septembre 1941. Sa démission est acceptée par décision préfectorale du 16 décembre 1942.
Arène Auguste. Né en 1813, fils de Marcelin Arène et de Françoise Maréchal. Breveté imprimeur en 1835, il s’installe en avril à Nantua, crée une imprimerie et fonde en 1839 le Crieur public, feuille d’annonces judiciaires légales et avis divers des arrondissements de Nantua et de Gex qui est remplacé en octobre 1839 par le Patriote de l’Ain rédigé par Abel de Moyria, mais imprimé chez Arène. Le 18 avril 1847, il fonde L’Écho de l’Ain, qui est suspendu quelques mois plus tard et qui réapparaît le 4 mars 1848, « avec la République, le rêve de (sa) vie. L’Écho de l’Ain, écrit-il, sera littéraire et politique. Sa devise sera : liberté, égalité, fraternité ». Sept jours après, le 11 mars, le titre se transforme en Écho de la République. Arène y soutient la République avec enthousiasme. Lorsque le prince Louis Napoléon est élu à l’Assemblée, Auguste Arène écrit le 17 juin 1848 : « Pense-t-on raisonnablement qu’il y ait un danger sérieux pour la République dans un jeune ambitieux qui n’a par devers lui que la gloire de son oncle à évoquer, pour se présenter à une nation entière et lui enlever le sceptre de la souveraineté ! Ce serait faire injure au bon sens populaire que de supposer qu’il se laissera prendre à cette vaine fantasmagorie que l’on voudrait établir à ses yeux. Non ! Il n’y a pas dans le prétendant Napoléon de danger pour la République ». Le 31 octobre, il s’indigne contre sa candidature à la présidence de la République, puis soutient Ledru-Rollin contre Louis Napoléon qu’il ridiculise. Il représente pour lui la monarchie féodale, et le général Cavaignac qui « est l’expression de la monarchie républicaine, image du juste milieu préconisé par Louis-Philippe, le roi-citoyen », et même « l’homme de la réaction et de ses privilèges ». Le 10 décembre, dans le canton de Nantua, Louis Napoléon obtient 541 voix, Eugène Cavaignac 271, Ledru-Rollin 88 et Lamartine 3. Le 12, Arène écrit : « Nous n’avons plus rien à dire sur l’élection du président de la République. Aujourd’hui, la voix du peuple a prononcé, et le suffrage universel doit être respecté. Quel que soit le président, nous devons le respecter tant qu’il observera la Constitution…» Il réalise très vite qu’ « il n’y a que deux grands partis, la révolution et la contre-révolution » et engage totalement son journal pour les candidats républicains aux élections législatives du 13 mai, allant jusqu’à inclure dans L’Écho leurs bulletins de vote. Le 15 juin, conformément à la politique de répression de la presse instaurée par le gouvernement, il est convoqué devant un juge d’instruction pour avoir reproduit des articles d’autres journaux qui sont poursuivis. L’Écho de la République cesse de paraître le 23 juin. Exilé en Suisse, il devient rédacteur du Tam-tam genevois. Rentré en France, Auguste Arène fonde le 13 janvier 1853 L’Abeille du Bugey et du pays de Gex. Sa première ligne est, bien évidemment : « L’Abeille n’est pas un journal politique », mais à la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, il paraît revivre avec le débat politique dans la défense du territoire. Le récit de sa fugace rencontre avec Garibaldi et son fils le général Menotti, que lui présente Francisque Ordinaire, le futur parlementaire du Rhône, dans une gare de l’Est en novembre, est émouvant. Conseiller municipal de Nantua élu avant-dernier au deuxième tour du 22 novembre 1874. Il a écrit une Histoire du département de l’Ain, un Panthéon des hommes célèbres du département de l’Ain, Légendes du Bugey, Lettres sur Divonne et le pays de Gex, un Guide de Lyon à Genève, etc. et a participé avec Jean-François Béatrix à la création de la Revue sébusienne. Il est mort à Nantua le 21 avril 1893, après 60 ans d’activité. Il a manifestement été le plus grand journaliste de l’Ain.
Arène Julien. Conseiller d’arrondissement. Né le 23 octobre 1887, fils de Julien Arène (15 mai 1854-1926) et de Zulma Masson – et petit-fils d’Auguste Arène (voir notice) et de Delphine Goyffon. Avocat à Nantua inscrit en 1911, mobilisé pendant la première guerre mondiale, il combat dans les Vosges, à Salonique, participe à la retraite du Vardar, est grièvement blessé à la poitrine devant Monastir. Président de l’Amicale des mutilés et anciens combattants de Nantua et de la région, il est élu conseiller d’arrondissement par le canton de Nantua le 14 décembre 1919 et réélu sans concurrent le 14 mai 1922. Il décède le 4 février 1924, des suites de ses blessures. Il a écrit Les carnets d’un soldat en Haute-Alsace et dans les Vosges. (Paris Georges Crès et Cie 1917), Le Père Muller, épisode de la guerre en Haute-Alsace et En Macédoine, carnet de route d’un sergent de l’Armée d’Orient (Paris 1916). Tous ces Arène, ainsi qu’Auguste né en 1884 et tué en 1918 dans le ravin de la Forestière près de Suppes, et Delphine (1886-1975) ont collaboré à la rédaction de L’Abeille qui a paru du 13 janvier 1853 jusqu’à son interdiction le 4 juin 1944, son dernier gérant Émile Arène (1893-1953), responsable de la propagande à la section de la Légion de Nantua, ayant fortement engagé la rédaction publication pour la promotion du régime de Vichy et contre la Résistance.
Argenti Bernard. Maire, conseiller général. Né le 13 juin 1951, agriculteur, conseiller général (DVD) du canton d’Hauteville-Lompnes, élu le 29 mars 1992 en battant au premier tour le RPR Jean Latreille conseiller sortant élu depuis 1979 et au deuxième tour avec 52,02 % des voix le socialiste Bernard Maclet, maire d’Hauteville. Il est battu lors du renouvellement le 22 mars 1998 par le docteur Philippe Virard (MDC). Conseiller municipal de cette ville comme tête d’une liste aux municipales du 11 juin 1995 qui réunit 32,02 % des voix contre 63,44 % à la liste de gauche conduite par Bernard Maclet. En mars 2001, il est élu maire d’Hauteville (DL), sa liste obtenant 51,15 % des voix contre la liste de la gauche plurielle conduite par Philippe Virard (48,85 %). Premier vice-président du district du Plateau d’Hauteville élu le 19 avril 2001. Candidat (UMP) à nouveau au renouvellement cantonal des 21 et 28 mars 2004, il, obtient, au deuxième tour, 47,73 % des voix contre 52,27 % au socialiste Jacques Rabut, qui est élu. Président du Nouveau Centre, il est en septembre 2012 un des fondateurs de l'Union des Démocrates Indépendants de l'Ain, organe décentralisé de l'UDI fondé par Jean-Louis Borloo.
Arloz Joseph Alexandre, comte d’ (Arlod, Darloz). Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Avrissieu, hameau de Ceyzérieu, le 16 mars 1788, fils de Claude Anthelme d’Arlod (décédé le 15 décembre 1804) et de Marie-Gabrielle de Montillet (née le 14 mai 1750). Maire de Ceyzérieu nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, remplacé le 21 mars 1831. Nommé conseiller de l’arrondissement de Belley (Alexandre André) par ordonnance du roi du 15 mai 1816, en remplacement de François Joseph Goux, jusqu’en 1830. Nommé agent-voyer, il est mort à Genève le 21 janvier 1871.
Armand Alphonse. Maire de Saint-Rémy élu en mai 1888, réélu en mai 1892 et 1896.
Armand Christian. Maire. Né le 25 juin 1956, technicien en bâtiment, élu conseiller municipal de Péron en juin 1995, maire en cours de mandat en 1997 (SE), réélu en mars 2001 et mars 2008.
Armand Claude Joseph. Membre de la commission administrative avec Pierre Marie Bernard, Baron, Rodet (Prosper ?) et Jean Aimé Isaac Quinson qui dirige la municipalité de Bourg en 1831. Né à Bourg le 19 novembre 1764, fils de Claude François Armand, huissier général d’armes en la connétablie et maréchaussée de France, et de Marie Françoise Hugon. Entré au régiment de la Couronne en 1785, il fait toutes les guerres de la République et de l’Empire, promu colonel en 1807, créé baron d’Empire le 17 mars 1808, fait commandeur de la Légion d’honneur, de la main de l’Empereur, le 22 décembre 1809. Retraité en 1811, il est colonel de la garde nationale de Bourg en 1830. Il est mort à Bourg, rue des Cordeliers, le 21 janvier 1840.
BIBLIOGRAPHIE : Quintin, Dictionnaire des colonels de Napoléon. – LH/50/13.
Armand Claudius. Maire. Né à Montanay le 1er septembre 1907, fils de Joseph Antoine Armand (1871-1925) et de Françoise Geoffray (1880-1952). Maire de Montanay, élu en mars 1959, réélu en mars 1965 (ALIM), la cité étant rattachée au département du Rhône en 1967. Il est mort à Rillieux le 12 avril 1992.
Armand Gérard Claude. Maire, conseiller général, conseiller régional, parlementaire. Né le 9 juillet 1941 à La Motte-Servollex, d’un père fromager. Chirurgien, spécialiste des articulations, à Saint-Julien-en-Genevois, amateur de rugby, il s’installe à Bellegarde par son mariage avec une petite fille de Georges Marin, maire de cette localité de 1945 à 1965, également passionné de rugby. Tête de liste (RPR) de la droite aux municipales de Bellegarde-sur-Valserine de mars 1983 (44,78 % des voix contre celle de Marcel Berthet qui l’emporte), non candidat en 1989, puis maire en juin 1995 élu au bénéfice de l’âge de sa liste contre le maire socialiste sortant, Claude Tournier, qui a remplacé Marcel Berthet en cours de mandat, les deux listes ayant obtenu le même nombre de suffrages. Réélu en mars 2001, sa liste obtenant 63,46 % des voix contre la liste de la gauche plurielle conduite par le PRG Jacques Monloubou. Conseiller général RPR le 25 mars 1979 du canton de Bellegarde en battant le sortant communiste Marcel Berthet, réélu le 17 mars 1985 au deuxième tour par 2 958 voix contre 2 543 à Marcel Berthet, le 29 mars 1992 avec 61,46 % des suffrages contre le socialiste Claude Tournier et le 22 mars 1998 contre le socialiste Guy Larmanjat. Aux élections régionales du 16 mars 1986, il est troisième sur la liste RPR conduite par Lucien Guichon. Celui-ci devenant député le 12 juin en remplacement de Jacques Boyon devenu secrétaire d’État, il démissionne du conseil régional le 4 octobre et laisse son mandat à Gérard Armand le 10 de ce mois. Le 22 mars 1992, il est tête de liste pour l’Ain de la liste Réussir Rhône-Alpes patronnée par le président sortant Charles Millon qui se présente dans le Rhône. Il abandonne ce dernier mandat le 1er août 1995 jusqu’en 1997 pour remplacer à l’Assemblée nationale Charles Millon appelé au ministère de la Défense. Toujours tête de liste aux élections régionales du 15 mars 1998, il retrouve son mandat, dont il démissionne après les élections municipales de mars 2001, étant touché par le cumul de mandats. Il est mort à Avignon le 21 mars 2002.
Armand Jean. Maire de Neuville-sur-Ain élu en mai 1953 (CNI), remplacé en novembre 1957.
Armand Pierre Denis. Agent municipal. Notaire à Saint-Martin-du-Mont de l’an IV à l’an VII. Agent municipal élu en novembre 1795. Voir le suivant.
BIBLIOGRAPHIE : A. Naillod, Histoire de Saint-Martin-du-Mont, 1935.
Armand. Pierre Denis. Maire. Trésorier payeur général à Bourg, il est nommé maire de Jasseron par arrêté du préfet Dumartroy du 2 mai 1817. Remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, il siège jusqu’au 6 août 1821. Voir le précédent.
Arnaud. Sous-préfet de Belley installé le 21 octobre 1942, il part le lendemain pour occuper d’autres fonctions.
Arnaud Anthelme (Louis Anthelme). Maire. Né à Cressin-Rochefort le 23 mars 1761, frère de Joseph (voir notice). Propriétaire, maire de Rochefort (Cressin-Rochefort) nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), jusqu’en 1807. Il est mort à Cressin-Rochefort le 30 mai 1848.
Arnaud Charles. Maire. Né à Cressin-Rochefort le 1er mars 1766, frère de Joseph Arnaud (voir notice). Avoué au tribunal civil de Belley, maire de Virignin nommé du 5 mars 1826 au 31 décembre 1831. Il est mort à Belley le 6 octobre 1838.
Arnaud François (Arnaud dit Dorier). Maire. Né vers 1723, fils de Joseph Arnaud et d’Hélène Collombaz. Maire* *de Pollieu cité depuis le 15 décembre 1792 jusqu’à la fin de l’an II. Il est mort à Pollieu le 15 brumaire an XIV (6 novembre 1805).
Arnaud Gabriel. Agent municipal. Né à Chanaz le 8 décembre 1756, fils d’Anthelme Arnaud (1730-1794), notaire royal, curial de Flaxieu et châtelain de Rochefort, et de Françoise Béard (1736-1816). Fabricant d’étoffes à Lyon, agent municipal de Cressin élu en l’an IV, suspendu de ses fonctions, comme tous les autres membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, par arrêté du 27 nivôse an VI (16 janvier 1798) de l’administration centrale du département de l’Ain, puis par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) pour « avoir accordé une protection ouverte aux prêtres déportés et réfractaires… ». Il est mort à Cressin-Rochefort le 24 septembre 1835.
Arnaud Jean Louis Emmanuel Eugène. Sous-préfet de Trévoux. Né le 24 février 1873, sous-préfet du Vigan en 1903, de Redon en 1907, nommé à Trévoux le 28 février, mais mis aussitôt en disponibilité.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Arnaud Joseph. Agent municipal. Né à Cressin-Rochefort le 22 décembre 1755, fils d’Anthelme Arnaud (1730-1794), notaire royal à Rochefort de 1762 à 1785), et de Françoise Béard (1736-1816). Cultivateur, nommé adjoint à l’agent municipal de Culoz par arrêté du ministre de l’Intérieur, Letourneux, du 3 ventôse an VI (21 février 1798) à la suite de la suspension des membres de l’administration municipale du canton de Ceyzérieu, puis agent municipal la même année, jusqu’à sa nomination comme adjoint par arrêté du préfet Ozun du 3 prairial an VIII (23 mai 1800). Il est mort à Culoz le 20 septembre 1834.
Arnaud Joseph (fils). Conseiller d’arrondissement. Né le 16 juillet 1836, banquier, conseiller de l’arrondissement de Bourg élu par le canton de Pont-de-Vaux le 8 octobre 1871, réélu le 4 octobre 1874 (12 000 F de revenus), sans concurrent, jusqu’à sa mort le 2 janvier 1878.
Arnaud Paul. Maire. Né en 1870, maire de Cressin-Rochefort en 1939 jusqu’à la dissolution du conseil municipal par arrêté ministériel du 23 juin 1941.
Arneville Jean Félix Thomas d’. Maire. Né vers 1809, maire de Lent élu en 1848, remplacé en 1852. Il est mort en 1876.
Arpin Claude Benoît. Maire. Né à Torcieu le 12 septembre 1761, fils de Charles Arpin et de Marie Lièvre. Maire de Torcieu nommé par arrêté du préfet Ozun du 7 messidor an VIII (26 juin 1800), démissionnaire et remplacé par arrêté du 26 germinal an X (16 avril 1802). Il est mort à Torcieu le 18 juillet 1844.
Arpin Jean. Maire. Né à Versailleux, fils de Claude Arpin et de Marie Campan. Maire* *de Châtenay nommé en 1835, décédé à Châtenay le 31 décembre 1836, à l’âge de 41 ans.
Arpin Jean Baptiste. Agent municipal de Challes en l’an VI, remplacé en l’an VI.
Arpin Jean-Pierre. Agent municipal. Né vers 1755, fils de Louis Arpin. Agent municipal* *de Torcieu élu en floréal an IV, remplacé en germinal an V.
Arpin-Gonnet Claudius (Claude Joseph). Maire. Né le 6 septembre 1835 à Torcieu, fils de Jean-Louis Arpin-Gonnet et de Rosalie Gudet. Cultivateur, maire de Torcieu élu le 7 août 1872, nommé par arrêté préfectoral du 18 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, en mai 1884 et 1888, remplacé en 1892.
Arpin-Gonnet Hippolyte (Joseph Hippolyte). Maire. Né le 9 juillet 1856 à Torcieu, fils de Jean-François Arpin-Gonnet et de Marie Euphrosine Gudet. Maire de Torcieu élu en 1892, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, remplacé en 1908.
Arrigoni Amandine. Maire. Née le 17 octobre 1981, maire de Montagnieu élue en 2009.
Arriveur Jean Louis Nicolas. Maire. Né le 25 mars 1767 à Saint-Étienne-sur-Chalaronne, fils cadet de Nicolas Arriveur, commissaire général aux saisies réelles de la Souveraineté de Dombes, lieutenant puis capitaine châtelain de Chazelles et seigneur de Talard, et de Jeanne-Marie Orcet. Acquis à la Révolution, il organise la garde nationale à Saint-Étienne et fait partie des volontaires qui assiègent Lyon. Élu agent municipal de sa ville natale en l’an IV, remplacé en l’an VI, il est nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816, par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1848. Il fonde une école pour l’instruction primaire et religieuse des jeunes filles. Deux cloches de l’église fondues en 1834 portent son nom. Une autre, dans le clocher de Lent où il était propriétaire, bénite par Mgr Devie en 1833, porte également son nom comme parrain. Une inscription sur une pierre tombale de la famille Arriveur dressée à l’entrée de l’église provenant de l’ancien cimetière mentionne : « maire de Saint-Étienne s. ch. pendant 51 ans, magistrat dévoué, père regretté, bienfaiteur des pauvres ».
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et Souveraineté de Dombes, tome II. – Pré-inventaire du canton de Thoissey. – Visages de l’Ain, n° 181, art. M. Genod.
Arriveur Jean-Marie. Parlementaire. Né le 25 mai 1728 à Saint-Étienne-sur-Chalaronne, oncle de Jean Louis Nicolas (voir notice), fils de Jean Arriveur (décédé en 1731) seigneur de Talard et capitaine châtelain de Chazelles puis de Saint-Étienne, et d’Élisabeth Besson, il est commissaire enquêteur à la sénéchaussée et au présidial de Lyon depuis 1758 lorsqu’il est élu aux États généraux par le bailliage de Trévoux. Le 23 juin, avec les députés du Tiers État, il trouve refuge dans la salle du Jeu de paume. Il ne se manifeste pas particulièrement jusqu’à la fin de la Constituante en septembre 1791. Sous la Terreur, il est emprisonné comme suspect de modérantisme et il est libéré après Thermidor. Agent municipal de Genouilleux en l’an IV, remplacé en l’an V. Il meurt à Genouilleux le 23 avril 1800.
BIBLIOGRAPHIE : H. de Varax, Histoire locale de la Principauté et Souveraineté de Dombes, tome II. - Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain – A. Robert et G. Cougny, Dict. des parlementaires français.
Artaud de la Ferrière Voir La Ferrière.
Assandri Marcel. Maire. Né le 16 octobre 1938, maire de Sainte-Euphémie élu en mars 1977 (DVG).
Assenarre François. Maire. Né à Crozet le 4 mai 1862, fils de Jean Marie Crozet (voir notice) et de Louise Jarnier. Maire de Crozet élu en mai 1900.
Assenarre Jean-Marie.* Maire*. Né le 21 août 1813, fils de Joseph Marie Assenarre, laboureur, et de Pierrette Fournier. Cultivateur, maire de Crozet élu en septembre 1848, remplacé le 20 juillet 1852, pourtant élu en deuxième position au conseil le 19 septembre 1852, nommé adjoint par arrêté du 3 juin 1864, maire le 26 août 1865, reconduit en août 1870, élu en mai 1871, nommé par arrêté préfectoral du 16 février 1874, élu le 12 octobre 1876, réélu le 21 janvier 1878, le 23 janvier 1881, remplacé en mai 1884.
Assumel Aimé Marie. Maire. Agent municipal de Lalleyriat avant 1800, nommé maire par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800), remplacé par arrêté du 2 prairial an VIII (22 mai 1800), nommé à nouveau par arrêté du préfet Dumartroy du 26 août 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 6 juin 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1826. Maire du Poizat en 1828 jusqu’à son décès au Poizat le 22 mars 1830, à l’âge de 68 ans. C’est le premier maire de cette commune créée en 1827.
Assumel Claude Joseph. Maire. Adjoint de Lalleyriat et Poizat nommé par arrêté du préfet Ozun du 16 floréal an VIII (6 mai 1800). Il est alors qualifié d’ancien maire, fonction qu’il a donc occupé sous la Révolution.
Assumel Louis. Maire du Poizat élu en mai 1929 (républicain de gauche), réélu en mai 1935, président du comité local de libération nommé par arrêté du 23 novembre 1944, maire nommé par arrêté du 24 janvier 1945, remplacé aux élections d’avril.
Astier Louis. Maire (radical-socialiste) de Châtillon-de-Michaille de 1947 à 1953.
Aubert Alfred Auguste Marius. Sous-préfet de Trévoux. Né le 28 février 1857, sous-préfet de Trévoux le 21 octobre 1883, remplacé le 10 janvier 1888.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale 1881-1926.
Aubert Jean Charles Joseph. Maire, conseiller général. Né à Gex le 15 mai 1847, fils de Pierre Antoine Lucien Aubert (voir notice) et de Pernette Patru. Avoué près le tribunal de Gex, maire de Gex élu en mai 1892, réélu en mai 1896. Conseiller général du canton de Gex élu le 9 février 1896, en remplacement d’Evre Viard, décédé. Il est mort à Gex le 26 novembre 1897.
Aubert Jean-Claude. Maire. Ingénieur météo à Lyon, jusqu’en 1977, maire* *de Toussieux élu en mars 2008. Vice-président de la communauté de communes Saône-Vallée (CSV) élu en avril 2008.
Aubert Jean-Marie. Maire. Adjoint de Dompierre-sur-Veyle élu en 1904, maire en mai 1908.
Aubert Joseph. Maire. Président du comité local de libération de Dompierre-sur-Ain (devenu Dompierre-sur-Veyle) nommé par arrêté du 26 septembre 1944, désigné maire, élu en mai 1945 (radical-socialiste) jusqu’en 1947.
Aubert Pierre Antoine Lucien. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Gex le 18 nivôse an IX, fils d’Antoine Aubert, laboureur, et d’Anne Louise Dubuisson. Avoué près le tribunal de Gex, maire de Gex nommé en octobre 1840, révoqué par le commissaire de la République, le 18 mars 1848, au profit d’une commission municipale. Élu en mai 1848, nommé le 23 octobre, remplacé le 14 juin 1855. Conseiller de l’arrondissement de Gex, élu par ce canton en 1852, cité jusqu’en 1861. Il est mort à Gex le 3 novembre 1868.
Aubert Yves. Sous-préfet de Nantua du 16 mai 1953 au 15 janvier 1960. Son fils, Jean-Louis, né à Nantua le 12 avril 1955, chanteur du groupe Téléphone, a donné son nom à l'école primaire de la ville inaugurée le 20 juin 2011, sur une idée du premier adjoint, Jean-Pascal Thomasset.
Aubertinaz Antoine (Antoine Louis Marie). Maire. Né à Ornex le 13 novembre 1847, fils de Pierre Aubertinaz et d’Eugénie Brochu. Maire d’Ornex élu en mai 1925 (radical, puis républicain radical), adjoint en mai 1929 (républicain radical).
Aubertinaz François. Maire. Né à Ornex le 1er octobre 1794, fils de Pierre Charles Aubertinaz (1768-1839), cultivateur, et d’Andréanne Marie Perréal (1773-1846). Cultivateur, maire d’Ornex nommé de 1832 à 1846. Il est mort à Ornex le 22 mars 1865.
Aubigny Jean d’(Jean Henrys d’Aubigny d’Esmyards). Maire. Né à Lurcy le 7 août 1890, fils d’Édouard d’Aubigny (né à Saint-Jean d’Ardières, en 1899), propriétaire du château de Lurcy, et de Marie Boulard de Gatellier (née à Vonnas en 1902). Agent d’assurances, 1er adjoint de Lurcy en mars 1965, élu maire (ALIM tendance CNI) en cours de mandat en remplacement de Marius Jomet, réélu en mars 1971 (DMF), 2e adjoint en 1977, réélu maire en mars 1983, remplacé en 1989.
BIBLIOGRAPHIE : Pré-inventaire du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans, 2000.
Auboeuf Alain. Maire. Né le 14 juin 1961, professeur des écoles, maire* *de Ceignes élu en mars 2008.
Audelain Anthelme. Maire de Peyrieu cité dès 1941, président du comité local de libération, nommé par arrêté du 26 octobre 1944, désigné maire jusqu’en mai 1945.
Audenis Jean-Claude. Maire. Né le 25 juin 1803, propriétaire marchand (1 500 F de revenus en 1855), adjoint de Montmerle nommé le 15 juillet 1852, reconduit le 10 juin 1855, maire nommé le 24 mars 1858, reconduit en août 1860, démissionnaire et remplacé par arrêté du 31 janvier 1863.
Audouard Marius (Jean-Baptiste Marius). Maire. Né à La Voulte le 4 avril 1842, fils de François Audouard et de Sophie Rouvière. Chef de travaux en 1870 à la Compagnie Fives Lilles. Maire de Culoz élu en mai 1908, remplacé en 1912. Candidat (radical-socialiste) aux élections cantonales en mars 1913, il est battu par Édouard Giguet (modéré). Il avait épousé Marie-Augustine Ruchier, fille de Jean Georges François Ruchier (voir notice) et de Marie-Joséphine Marinet.
Audras de Béost Claude Marie étienne Ferdinand, baron de Béost. Conseiller général. Né à Vonnas le 27 octobre 1802, fils de Jean Mathieu Audras (voir notice) et de Éléonore Louise Salomon Bernard de Sénécé. Magistrat à la cour royale de Lyon de 1824 à 1829, conseiller général élu par le canton de Châtillon-les-Dombes de 1836 à 1845, remplacé en 1845, réélu en 1852, en 1854 par 1 659 voix sur 1 780 votants jusqu’à sa mort. Candidat aux législatives de l’arrondissement de Trévoux du 9 juillet 1842, il recueille 22 voix contre 43 à La Ferrière, 53 à Margerand et 131 à Frédéric Perrier qui est élu. Chevalier de la Légion d’honneur le 24 août 1866, créé baron par décret impérial du 16 août 1860. Il est mort à Lyon le 7 janvier 1870.
Audras de Béost Jean Mathieu, baron de Béost. Maire, conseiller d’arrondissement. Né à Trévoux le 24 mars 1772, fils de Jérôme Audras (1728-1803), conseiller au parlement de Dombes et acquéreur de la baronnie de Béost en 1785, et de Madeleine Orcel (1751-1835). Maire de Vonnas nommé le 8 septembre 1815, renouvelé par arrêté du préfet Dumartroy du 11 mai 1816 et par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, et remplacé en 1830. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux nommé de 1825 à 1830. Il est mort le 17 février 1857.
BIBLIOGRAPHIE : A Manigand, Souvenir des Familles et Histoire de Vonnas, Chaduc, 1899. - A. Dumon, Histoire de Vonnas, Regain, 1992.
Auger Claude Abraham. Conseiller général. Notaire à Cormaranche de 1873 à 1885, conseiller municipal de cette commune, conseiller général élu par le canton d’Hauteville de 1877 à 1883.
Auger Bernard Jérôme. Maire, conseiller d’arrondissement. Né en 1763, fils de Bruno Auger (Saint-Rambert 1734-Lagnieu 1805), notaire à Lagnieu. Notaire dans cette commune de 1789 à 1817. Administrateur du district de Saint-Rambert élu en mai 1790. Licencié près le tribunal de Belley le 24 juillet 1805. Maire de Vaux nommé par arrêté du préfet Capelle du 28 juillet 1814, remplacé pendant les Cent-Jours par Claude-François Duport et renommé à la seconde Restauration, reconduit par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, démissionnaire et remplacé par arrêté du 1er février 1820. Conseiller de l’arrondissement de Belley en 1800 cité jusqu’en 1809, et de 1816 à 1830.
BIBLIOGRAPHIE : L. Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey.
Auger Jacques (Augier). Maire. Né au Petit-Abergement le 18 floréal an III (mai 1795), fils de Pierre Auger et de Françoise Charvet, cultivateurs. Maire du Petit-Abergement nommé en juin 1826, remplacé en 1830. Il est mort au Petit-Abergement le 18 juillet 1882.
Augerd Félix (Pierre Charles Félix). Conseiller général. Né à Saint-Rambert le 7 frimaire an IV (28 novembre 1795), fils de Victor Augerd (voir notice) et de Marie Victoire Bajolet (° 1765). Juge de paix du canton de Saint-Rambert de 1836 à 1870, conseiller d’arrondissement de 1837 à 1848. Conseiller général bonapartiste élu par le canton le 31 juillet 1852 par 1 076 voix sur 1 144 votants contre le maire de Saint-Rambert, Adolphe Dupuy. Il est réélu en 1861 contre le légitimiste Léon du Vachat qui sera plus heureux au scrutin de 1870. Augerd meurt à Saint-Rambert le 30 septembre 1879. Il avait épousé le 1er septembre 1823 Louise Stéphanie Martin, fille d'Aimé Martin (voir notice).
BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979.
Augerd Pierre (Auger). Maire. Né à Saint-Rambert le 14 janvier 1723, fils de Pierre Augerd (° 1687), marchand toilier, et de Claudine Chazelle (1689-1751). Notaire royal, avocat en parlement de Bourgogne, maire de Saint-Rambert de juin à novembre 1791.
Augerd Victor (Auger). Maire, conseiller d’arrondissement. Né (Joseph Philibert Victor) à Saint-Rambert-en-Bugey le 28 octobre 1757, fils de Pierre Augerd (voir notice) et de Louise Françoise Prost (+ 1792), il fait tout d’abord des études de droit à Dijon, puis suit des cours de botanique à Paris. Revenu à Saint-Rambert, il apparaît comme avocat près le tribunal de Belley reçu le 1er juillet 1777. Maire de Saint-Rambert en décembre 1792, il s’élève contre la condamnation à mort du roi. Le comité de surveillance de la commune le destitue le 10 novembre 1793 « en raison de son civisme douteux ». Il reste cependant en fonction jusqu’à une nouvelle destitution le 7 décembre pour ses menées fédéralistes. Emprisonné pendant neuf mois à l’abbaye d’Ambronay, il fait, selon Dufaÿ, de l’astronomie du haut d’une tour du couvent. Libéré après thermidor, procureur de la commune d’Ambronay nommé le 14 brumaire an IV (5 novembre 1795) commissaire du pouvoir exécutif près l’administration municipale d’Ambronay (Victor Daniel), il est nommé juge de paix, fonction qu’il abandonne en 1826 selon Dufaÿ, en 1836 selon J.-C. Marquis. Conseiller d’arrondissement en 1800 cité jusqu’en 1805. Il consacre tous ses loisirs à son herbier de 5 000 plantes qu’il donne à la Société royale d’émulation et d’agriculture de l’Ain, ce qui lui vaut des remerciements publics du président Puvis qui dans une lettre publiée par la presse écrit : « La société, dans sa dernière séance, a arrêté de faire établir, pour recevoir ce présent, un meuble spécial où sera gravée une inscription qui rappellera le don et le donateur ; il sera placé dans le muséum départemental, en regard de celui qui renferme la collection des bois indigènes et exotiques de M. de Varenne de Fenille père, et donnée à la société par M. de Varenne de Fenille fils ». (Courrier de l’Ain N° 64 du 1er juin 1837). Ses travaux sont cités par Dufaÿ et A.-M. Lautour. Augerd meurt à Saint-Rambert le 6 novembre 1837.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. - Dict. de biographie française, art. A. M. Latour. – J.-C. Marquis, Le canton de Saint-Rambert (Ain) vous connaissez ? 1979. – J. Croyet, Sous le bonnet rouge, thèse universitaire, Lyon 2.
Augier Georges. Maire. Né vers 1789, fils de Joseph Augier (voir notice) et de Marie Pelus (1760-1820). Meunier, maire* *de Montcet nommé par arrêté du 21 novembre 1817, remplacé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821. Il avait épousé en 1813 Marie Tardit, fille de Joseph Mathieu Tardit (voir notice) et de Marie Anne Perdrix.
Augier Hippolyte Eugène. Maire. Né au Grand-Abergement le 17 août 1835, fils de Jean Marie Augier et d’Antoinette Brunet. Marchand de fromages, maire du Grand-Abergement élu le 4 mai 1892 (républicain conservateur), réélu le 13 mai 1896, le 20 mai 1900 (républicain), le 15 mai 1904 (républicain de gauche) et le 17 mai 1908 (républicain).
Augier Joseph. Maire. Né à Saint-Julien-sur-Reyssouze le 10 février 1758, fils de Joseph Augier et de Marie Anne Dupupet (1737-1779). Cultivateur, agent municipal* *de Montcet élu en l’an IV, remplacé en l’an VI, maire nommé par arrêté du 1er mars 1806, remplacé en 1808. Il est mort à Montcet le 25 février 1813. Il était alors adjoint.
Auguay Claude Benoît (Augay). Maire. Né à Charlieux, Saône-et-Loire, le 16 octobre 1799, fils de Benoît Augay et d’Anne Bussière, voituriers à Mâcon. Propriétaire (2000 F de revenus en 1855), maire de Relevant nommé à la création de cette commune en 1846, élu en 1848, nommé par arrêté du 18 août 1852, reconduit le 10 juin 1855 et en août 1860, décédé à Relevant le 19 janvier 1865 et remplacé par arrêté du 20 mars 1865.
Aulong Robert. Sous-préfet de Gex. Sous-préfet de Prades, installé le 6 novembre 1959 sous-préfet de Gex, nommé en février 1961 secrétaire général de Tiaret.
Aussaresses François Paul Marie. Sous-préfet de Belley. Sous-préfet de Saint-Girons en 1913, secrétaire général de la Haute-Saône en 1914, sous-préfet de Saint-Flour le 28 mars 1919, nommé le 3 juillet à Belley, installé le 22, mis en disponibilité sur sa demande le 20 février 1921, sous-préfet de Beaune en 1922 et mis en disponibilité sur sa demande le même jour.
BIBLIOGRAPHIE : Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926.
Authier Victor Ferréol. Maire, conseiller général, parlementaire. Né à Mâcon le 16 juin 1856, avocat puis président du tribunal civil de Langres en novembre 1900. Maire de Treffort élu en mai 1900, conseiller général du canton de Treffort-Cuisiat de 1892 à 1910. Député radical de l’Ain élu en avril 1901 dans une partielle dans la 1re circonscription de Bourg, à la suite du passage de Joseph Pochon au Sénat, contre le candidat de droite Louis Parant, après avoir devancé au premier tour le radical Pierre Goujon qui se désiste pour lui. Il est réélu en mai 1902 (7 502 voix contre 5 932 à Parant et 1 120 au socialiste ministériel Darme, donc favorable à Briand et Millerand), le 20 mai 1906 au deuxième tour contre le conservateur Bourgoin (au premier tour, 6 730 voix contre 5 315 à Bourgoin, 2 562 au dissident radical Masson et 202 au socialiste Perraud). En 1910, il est battu par Pierre Goujon. Il est mort à Treffort le 4 avril 1945. Il a publié Huit jours en Suisse en 1881 et La politique réactionnaire en 1885. Il est peu intervenu à l’Assemblée.
BIBLIOGRAPHIE : Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940.
Autrand Auguste Alexandre Guillaume. Sous-préfet de Nantua, de Belley, 56e* préfet de l’Ain* nommé le 16 juillet 1898 jusqu’au 1er mars 1900. Né à Camaret-sur-Aigues dans le Vaucluse le 2 novembre 1858, secrétaire particulier du directeur de cabinet puis secrétaire de la sûreté générale en 1881, secrétaire de la direction de la sûreté nationale début 1882, chef de cabinet du préfet de Meurthe-et-Moselle, puis des Bouches-du-Rhône en 1883, conseiller de préfecture du même département fin 1884 et 1885, sous-préfet de Nantua nommé le 14 novembre 1885 et installé le 8 décembre, puis de Belley, nommé le 12 février 1890 et installé le 25, puis d’Autun le 12 février 1896 et de Chalon-sur-Saône en 1897. Installé préfet de l’Ain le 25 juillet 1898, où, représentant du nouveau gouvernement radical Brisson, il s’entend parfaitement avec les fougueux conseillers généraux et députés radicaux du département. Il est secrétaire général de la Seine en 1900, préfet de Seine-et-Oise et enfin de la Seine. Il est mort le 16 juillet 1949 à Paris.
BIBLIOGRAPHIE : R. Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets. – Visages de l’Ain, n° 80, 1965, Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914, art. L. Janin.
Avenière Jean-François. Maire. Né à Polliat le 26 mai 1804, fils de Claude Joseph Avenière (voir notice) et de Jeanne Marie Guerry. Meunier, adjoint de Polliat nommé en 1840, maire en 1843, remplacé en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, remplacé le 10 juin 1855.
Avenière Joseph (Claude Joseph). Agent municipal. Né à Mézériat vers 1761, fils de Joseph Avenière (1730-1795), meunier, et de Benoîte Bessard (1739-1784). Meunier, agent municipal de Polliat élu en l’an VI, remplacé en l’an VIII. Il est mort à Polliat le 21 février 1835.
Avignon François. Maire. Adjoint de Saint-Maurice-de-Rémens élu en mai 1884, 1888 et 1892, maire élu en mai 1896, remplacé en 1900.
Avignon Nicolas. Maire. Adjoint de Saint-Maurice-de-Rémens nommé par arrêté du préfet Dumartroy du 13 mai 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, maire nommé en 1831, remplacé en 1832.
Avril Alexandre. Maire. Né le 15 août 1815, épicier, maire de Neyron élu le 21 janvier 1878, remplacé en 1881.
Avrillon Alain. Maire. Né le 28 février 1949, chef d’entreprise, maire de Bressolles le 18 mars 1983, réélu le 17 mars 1989, en juin 1995 et mars 2001 (DVD).
Aymon de Montépin Jean-Baptiste Alexandre. Maire. Né le 7 janvier 1780, fils de Pierre François Aymon de Montépin, issu d’une famille de Savoie qui remonte au XVe siècle, il est nommé maire de Bâgé-la-Ville par arrêté du préfet Dumartroy du 10 juin 1816, renouvelé par arrêté du préfet Rogniat du 25 juillet 1821, jusqu’en 1837, puis conseiller municipal de 1837 à 1862. Il est mort à Mâcon le 10 octobre 1862.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain.
Aynard François Henry. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Sainte-Foy-Lès-Lyon, le 17 janvier 1796, fils de Claude Aynard et de Louise Rossary. Industriel à Montluel depuis 1811, il fabriquait des tissus de couleur garance pour l’armée. Il est élu maire de Montluel en 1848, nommé par arrêté du 28 juillet 1852, reconduit le 14 juin 1855 et en août 1860, par décret du 26 août 1865, démissionnaire et remplacé par décret du 25 août 1866. Il a reçu la visite du prince-président le 17 août 1850. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Montluel, du 3 septembre 1848 à 1851. Conseiller général élu, par le même canton, en 1852 jusqu’à sa mort à Lyon le 3 novembre 1866. Il a été président du tribunal de commerce de Lyon en 1840 et censeur de la Banque de France.
BIBLIOGRAPHIE : Dufaÿ, Galerie civile de l’Ain. – Dict. de biographie française, art. A.-M. Lautour. - P. Perceveaux, Histoire de Montluel, 1993.
Aynès Étienne Gaspard. Maire, conseiller d’arrondissement, conseiller général. Né à Bourg le 7 novembre 1853, fils d’Antoine Gaspard Aynès (1809-1874), substitut du procureur, et de Mathilde Marie Anto Gard (1821-1898). Ingénieur civil, maire de Saint-Didier-sur-Chalaronne élu en 1893, réélu en mai 1896, 1900 et 1904, jusqu’à sa mort à Saint-Didier le 15 mai 1907. Conseiller de l’arrondissement de Trévoux, élu par le canton de Thoissey le 22 avril 1888 contre le républicain Jean Charrin. Conseiller général du canton de 1889 à 1901. Il s’oppose à l’anticléricalisme de ses collègues radicaux du conseil général.
BIBLIOGRAPHIE : Visages de l’Ain, n° 80, 1965, Les variations politiques du département de l’Ain de 1870 à 1914, art. L. Janin.
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